Prospective territoriale - La boite à outils - Les outils mobilisables lors de travaux de prospective territoriale (2012)
Auteur moral
Pays-de-la-Loire. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">Cette fiche inventorie les méthodes et outils souvent proposés par les consultants en prospective territoriale. Ils ne sont pas toujours spécifiques à la prospective. Synthétique, elle signale les finalités d'outils sans en détailler les conditions d'emploi. La boite à outils comprend plusieurs tiroirs :<br />1 - Les outils de production de connaissances<br />2 - Les outils de mobilisation et de communication<br />3 - Les outils de compréhension des pratiques<br />4 - Les outils pour bâtir une stratégie<br />5 - Les outils pour piloter une stratégie<br /><br />Huit autres fiches de la DREAL présentent la méthode prospective. Elles sont publiées dans la même collection « Outils et repères ».</div>
Editeur
DREAL Pays de la Loire
Descripteur Urbamet
prospective
;technique d'organisation
;stratégie
Descripteur écoplanete
Thème
Méthodes - Techniques
;Économie - Société
;Aménagement du territoire
Texte intégral
Août 2012
Prospective territorialeProspective territorialeProspective territorialeProspective territoriale
La boite à outils
Les outils mobilisables lors de travaux de Les outils mobilisables lors de travaux de Les outils mobilisables lors de travaux de Les outils mobilisables lors de travaux de
prospective territorialeprospective territorialeprospective territorialeprospective territoriale
n° 10
Les outils mobilisables lors de travaux de prospective territoriale
La boite à outils
Cette fiche inventorie les méthodes et outils souvent proposés par les consultants en prospective. Ils ne
sont pas toujours spécifiques à la prospective. Synthétique, elle signale les finalités d'outils sans en
détailler les conditions d'emploi.
La boite à outils comprend plusieurs tiroirs :
? les outils de production de connaissances
? les outils de mobilisation et de communication
? les outils de compréhension des pratiques
? les outils pour bâtir une stratégie
? les outils pour piloter une stratégie
Un même outil peut se trouver dans plusieurs tiroirs.
Cette boite à outils sera profitable à ceux qui gardent en mémoire la métaphore « du rêve du clou et du
risque du marteau ». Cette métaphore est exposée dans les travaux du Lipsor afin de signaler les deux
principaux écueils :
? le rêve du clou : le marteau nous est inconnu et lorsque nous rencontrons un clou à enfoncer,
nous ne parvenons pas à le faire faute d'instruments adaptés
? le risque du marteau : nous utilisons l'outil pour lui-même, non pour le clou rencontré. Nous
détournons le problème (le clou) pour justifier l'utilisation d'un marteau ne répondant pas à nos
besoins.1.
? ? ?
I. Outils de production collective de connaissances
Les outils listés ci-après permettent de produire collectivement de l'intelligence. Ils sont mobilisables
pour porter un oeil neuf sur un territoire et bâtir ainsi le socle d'un diagnostic prospectif.
Un diagnostic prospectif, pour mémoire, ne recouvre pas ce qu'on entend habituellement dans le cadre
d'une étude classique. Il recueille, de manière synthétique, les tendances et les ruptures possibles,
identifiées lors d'un travail collectif. Il se nourrit davantage des représentations que chacun se fait d'un
territoire que de statistiques qui le mesurent. (cf. fiche spécifique sur le diagnostic prospectif2).
Outil : le travail en ateliers
Le travail collectif en ateliers de prospective présente l'intérêt de faire réfléchir aux représentations
qu'individuellement chacun a de son environnement. Il encourage ensuite la recherche collective de
tendances et notamment de signaux faibles.
Les participants aux ateliers sont des producteurs, non des consommateurs de réflexion, qui vont
repérer ensemble, grâce aux échanges, ce qui pourrait évoluer.
La mission qui leur est confiée doit faire l'objet d'un portage institutionnel fort : lettre de mission, accueil
par une des personnalités de la vie locale, etc. La constitution de groupes pluridisciplinaires est
primordiale car, à la fois, elle ouvre des horizons et donne de la légitimité aux travaux qui seront
1 Site du Lipsor http://www.3ie.fr/lipsor/clou_enclume.htm
2 http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/le-diagnostic-prospectif-a1794.html
Boite à outils de prospective territoriale Dreal des Pays de la Loire 2/16
produits. Elle nécessite de rechercher des participants issus de milieux très divers et complémentaires.
La vision prospective devient ainsi plus riche, notamment en scénarios de ruptures.
Constituer des groupes de travail qui combinent différentes légitimités facilitera également le passage,
en temps voulu, des scénarios aux plans d'action effectifs.
(Voir la fiche consacrée aux processus de travail collectif3)
Outil : le brainstorming (ou remue-méninges)
Il prend la forme d'un tour de table où chacun a la possibilité de s'exprimer sur une question commune.
Il est utile à tout moment, dès lors qu'un travail collectif est en place et quel qu'en soit le thème.
Outil : le métaplan
Le métaplan est une méthode de brainstorming qui privilégie l'écrit. Comme le brainstorming, cet outil
est mobilisable à tout moment afin de favoriser le travail collectif.
Des crayons et des papiers, éventuellement à bandes autocollantes, sont remis aux participants pour
répondre à une question. Chacun rédige sa ou ses réponses. A la fin du temps de rédaction, elles sont
toute collectées avant une restitution collective. Tous les messages sont lus à voix haute et
progressivement affichés. L'animateur, en les collant, en profite pour les classer par style ou par thème.
L'avantage de cette méthode, contrairement au brainstorming oral, est que les rédacteurs ne sont pas
influencés par ce que pensent leurs voisins.
Pour gagner en efficacité lors du classement, l'animateur peut, la veille, préparer un support de
classement des propositions. Ce support prend souvent la forme d'une fleur : chaque pétale couvre un
grand thème (éducation, économie, environnement). Sur le coeur seront regroupées les propositions
transversales. Les propositions hors-sujet ou déontologiquement inacceptables seront collées à
l'extérieur de la fleur.
Exemples de questions posées aux participants d'un métaplan : « en page régionale du Ouest-France,
quel titre fera la une le 23 avril 2030 ? » ou « à la foire de Béré en 2026, quel stand sera mis à
l'honneur ? »
Outil : la charte du travail de groupe
Une charte de travail (ou lettre de mission), est un bon outil pour rappeler les objectifs, les valeurs du
groupe, les attentes du pilote, diffusée au début du processus. Elle définit également les conditions de
travail
Outil : la plate-forme d'échanges numériques
Une plate-forme d'échanges dématérialisés est un outil utile aux participants puisqu'elle favorise
l'échange et la conservation de documents de travail, le dialogue inter-sessions. Elle permet également
la mise à jour des agendas, le rappel de rendez-vous, la correction en ligne des comptes-rendus, etc.
Outil : les 6 chapeaux
Cet outil est extrait de l'ouvrage Six chapeaux pour penser, d'Edward de Bono. Six chapeaux de couleur
différente déterminent le caractère, l'humeur ou la contribution de leur porteur. En changeant de
chapeau, chacun s'oblige à observer toutes les facettes d'une même réalité, à faire preuve de créativité
et d'écoute.
Exemple : celui qui prend le chapeau blanc adopte un positionnement neutre dans le groupe. Il énonce
des faits, communique des chiffres. Puis, dès qu'il revêt le jaune, il exprime des critiques positives, des
rêves constructifs et optimistes.
3 http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/les-processus-de-travail-collectif-a1215.html
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Outil : l'abaque de Reignier
L'abaque de Reignier est un outil de vote inventé en 1973 par François Régnier.
Il permet de faire émerger toutes les opinions individuelles, de visualiser les consensus, les points de
désaccord, les incertitudes (cf. fiche dédiée aux outils). Des outils informatiques permettent aujourd'hui
d'automatiser le traitement des votes. Le Lipsor propose l'usage libre de lidoliabaque4.
Outil : Delphi
Le Delphi cherche à obtenir un consensus grâce à l'envoi successif de questionnaires. Pour chaque
question, l'expert précise son niveau de compétence. L'objectif est de diminuer peu à peu la dispersion
des opinions en invitant les déviants à argumenter leurs positions et la majorité à les commenter.
Outil : les interviews/entretiens
Les interviews de ceux qui connaissent le territoire permet de disposer des représentations d'un
territoire tel qu'il est vécu.
Organiser des entretiens enrichit donc les démarches prospectives, à condition de consacrer un
moment à les synthétiser. Les verbatims des entretiens, surtout s'ils sont nombreux, ne seront en effet
jamais assimilables par tous, contrairement à une synthèse de quelques pages. A titre d'exemples, la
synthèse des entretiens ou interviews peut mettre l'accent sur :
? (1) les perspectives communes pour l'avenir,
? (2) les divergences d'opinions sur les évolutions possibles ds grandes tendances et
? (3) les idées isolées qui sont peut-être la marque d'un germe de changement.
Outil : Morphol
Pour l'inventeur de l'analyse morphologique, F. Zwincky, l'invention pouvait devenir « une routine »,
« une procédure banale ». Sa méthode, élaborée dans les années 40, a été reprise en prospective
grâce à Michel Godet. Elle est en effet efficace pour construire des scénarios, ce qui explique que
beaucoup de consultants la proposent. Selon sa méthode, chaque système est décomposé en sous-
systèmes indépendants les uns des autres. Le champ des possibles est appelé espace morphologique.
L'analyse morphologique peut être en partie automatisée grâce à l'outil Morphol, développé par le
Lipsor. Morphol invite à décliner les étapes successives, utiles à la détermination des scénarios les plus
cohérents. Ainsi, il recense les « exclusions » et les « préférences » entre hypothèses : tel phénomène
s'accompagne plutôt de tel autre ; à l'inverse, telle hypothèse va de paire avec telle autre.
Outil : la rétrospective
La rétrospective est un outil indispensable à toute démarche de prospective territoriale parce qu'elle
permet de s'accorder sur là d'où nous venons. Elle est également l'occasion d'évaluer les actions et
projets conduits par le passé. Elle aide à comprendre d'où vient le territoire et ce qu'il est aujourd'hui.
Elle est également un moyen de lutter contre une tendance pessimiste qui conduirait à idéaliser le
passé, à en faire un âge d'or perdu dont la nostalgie nous empêcherait de nous projeter dans l'avenir.
Outil : la collecte des questions-clés
Aux côtés des tendances pour l'avenir, les questions-clés constituent généralement une partie
importante du diagnostic prospectif (voir fiche sur le sujet).
Elles sont identifiées à partir des représentations et des idées reçues de chacun, d'une rétrospective, de
comparaisons avec d'autres territoires (benchmarking territorial) et de statistiques dynamiques.
La liste de ces questions-clés et des réponses possibles est établie lors de travaux collectifs.
Elles s'efforcent de ne pas être ambiguës puisqu'elles appellent des réponses simples par oui ou non.
4 http://www.lidoliabaque.com/
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Elles sont éventuellement complétées d'une ou plusieurs autres questions qui invitent les experts à
expliciter la réponse affirmative ou négative qu'ils ont fournie. Elles ne soulèvent qu'une problématique
et n'en sous-entendent pas d'autres.
Contre-exemple tiré d'une prospective juridique sur le littoral (question-clé mal libellée) : « sous la
pression des associations, des règles nationales et des pratiques locales, les tribunaux administratifs
exerceront-ils un contrôle normal pour s'assurer que la capacité d'accueil5 s'appuie sur des critères
qualitatifs ? » contient trois affirmations qui, pour l'expert, ne sont pas nécessairement corrélées. Il lui
est alors impossible de se prononcer sur l'ensemble du raisonnement. Un contrôle normal peut être
exercé pour d'autres motifs que ceux évoqués, de même qu'il ne cherche pas nécessairement à
s'appuyer sur des critères qualitatifs, mais quantitatifs.
Exemple : la rédaction, une fois revue, devient « La capacité d'accueil deviendra-t-elle une notion dont
le non-respect qualitatif comme quantitatif conduira à sanctionner le document d'urbanisme ? Quel
contrôle le juge exercera-t-il ? Comment réagiront les rédacteurs de documents de planification ? »
Outil : la méthode AFOM (Atouts/Faiblesses/Opportunités/ Menaces)
Cette méthode est également appelée FFOM pour Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces) d'après
l'acronyme anglais SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats).
Les forces et faiblesses d'une organisation ou d'un territoire sont inventoriées au même titre que les
opportunités et les menaces de son environnement. L'outil AFOM peut servir à deux moments d'une
démarche de prospective territoriale. En début de démarche d'abord, il sert à collecter les idées qui
fondent un diagnostic prospectif, à débattre des perspectives pour l'avenir. Par la suite, en fin de
démarche, il pourra être utilisé pour définir une stratégie de développement.
Outil : l'analyse structurelle et Micmac
L'analyse structurelle décrit les variables qui composent un système à l'aide d'une matrice. Elle
renseigne sur les relations des variables entre elles. Laquelle est influente ? Laquelle est dépendante ?
Le Lipsor propose un outil appelé Micmac et, en téléchargement libre, son application informatique pour
réaliser une matrice d'impacts croisés6. La matrice propose un classement des variables en fonction de
leur influence indirecte. Elle renseigne sur l'importance de certaines variables. En effet, à première vue,
une variable peut sembler très importante. Mais, d'autres variables, parce qu'elles exercent de fortes
influences indirectes sur elle, peuvent apparaitre bien plus déterminantes pour l'avenir qu'elle.
Lors d'une analyse du système prospectif, la matrice d'impacts croisés porte les variables en lignes et
en colonnes pour analyser leurs relations et les influences, plus ou moins forte, que chacune a sur les
autres.
Outil : l'arbre des compétences
L'arbre de compétences est un outil développé par Marc Giget pour rechercher de nouvelles options
stratégiques et les expliciter. Il représente l'organisation en charge de la politique publique. Les racines
de cet arbre correspondent aux compétences dont dispose l'organisation. Le tronc correspond aux
moyens qu'elle utilise pour exploiter ces compétences. Les branches sont les résultats obtenus.
En prospective territoriale, il peut servir à deux moments. Au début d'une démarche de prospective, il
5 Le principe de la capacité d'accueil a été codifié dans la partie législative du code de l'urbanisme (L.146-2) et est ainsi
rédigé : « Pour déterminer la capacité d'accueil des espaces urbanisés ou à urbaniser, les documents d'urbanisme
doivent tenir compte : - de la préservation des espaces et milieux mentionnés à l'article L. 146-6 ; - de la protection des
espaces nécessaires au maintien ou au développement des activités agricoles, pastorales, forestières et maritimes ; -
des conditions de fréquentation par le public des espaces naturels, du rivage et des équipements qui y sont liés. »
6 La méthode MICMAC mise au point par Michel Godet in De l?anticipation à l?action : http://www.laprospective.fr/methodes-
de-prospective/les-methodes/51-micmac.html
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sert à comprendre le fonctionnement d'une organisation et la mise en oeuvre des politiques votées par
le passé. En fin de démarche, il améliore la mise en oeuvre d'une politique publique nécessaire à la
survenue d'un scénario.
Outil : les projections
Les projections sont des prolongements ou inflexion (hypothèses dites haute ou basse) dans le futur de
tendances passées. Les projections, en inscrivant l'avenir dans la continuité du passé, ne parviennent
pas à envisager collectivement les ruptures. Cependant, elles alimentent les réflexions prospectives sur
les hypothèses d'avenir.
L'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) produit des projections de
population7 ou de ménages.
Outil : la méthode SAS
L'approche SAS pour « story and simulation approach », pour mieux cerner les perspectives d'avenir,
combine des scénarios quantitatifs (modèles de calcul) et qualitatifs (points de vue d'experts et de
politiques sur les perspectives futures).
Deux équipes travaillent de manière itérative pour convertir les données quantitatives en éléments
qualitatifs, et inversement. Elles aboutissent ainsi à des scénarios très riches qui combinent les
avantages des approches qualitatives et quantitatives.
Développée par Joseph Alcamo, cette méthode est aujourd'hui plébiscitée par les porteurs de
prospectives environnementales.
Outil : les cartes mentales (ou heuristiques)
Les cartes mentales permettent d'organiser les fils de la pensée et d'aller jusqu'au bout d'une idée.
Le point de départ de la réflexion (la question centrale) apparait au centre d'une feuille (ou d'un écran).
Toutes les idées qui la prolonge vont progressivement lui être rattachée.
Ces cartes peuvent être dessinées à la main sur un support d'écriture. Il existe cependant des logiciels,
libres ou payants, qui permettent de construire et visualiser ces cartes sur écran.
Exemple de carte mentale ou heuristique réalisée pour tirer les fils des conséquences qu'aura le changement
climatique sur un territoire agricole
7 http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=dossiers_web/projections-population/projections-
population.htm
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Outil : la réponse du spécialiste au territoire vécu
Cet outil permet de rechercher les idées reçues et d'en vérifier la validité. Il est très intéressant par son
usage et par les résultats qu'il produit. Concernant son usage d'abord, il repose sur un travail collectif
d'échange, d'écoute de l'autre, n'exclut ni ne juge aucun point de vue. Ensuite, les résultats auxquels il
permet d'aboutir s'appuient avant tout sur les représentations, le vécu de chacun avant de porter sur
l'expertise chiffrée et mesurée.
Il favorise la coopération entre les acteurs du territoire au sens large et les spécialistes.
Cette pratique permet au spécialiste de s'exprimer après que celui qui vit le territoire a parlé. Les
représentations ou l'idée que l'on se fait d'un territoire sont en effet plus motrices pour l'avenir que la
réalité ou ce qu'on observe. Elle ne fait pas l'objet d'une dénomination unique. On note ainsi les
appellations suivantes :
? les papiers gris (l'expression des acteurs) et les papiers rouges (l'éclairage des phénomènes) pour
une prospective sur le territoire d'Aix en Provence
? les groupes de travail « miroir » et « experts »
? panel team et technical team (ou modelling team)
? prospective qualitative et prospective quantitative (Voir approche SAS).
Outil : l'enquête Smic-Prob-Expert
Smic-Prob-Expert a été développé par le Lipsor et est en accès libre et gratuit. Il s'appuie sur le logiciel
Prob-Expert, Smic étant l'acronyme de systèmes et matrices d'impacts croisés.
Peu utilisé en prospective territoriale, cet outil d'enquête est simple et assez rapide à mettre en oeuvre.
Il nécessite de choisir au préalable quelques hypothèses majeures. Des experts seront ensuite invités à
se prononcer sur la probabilité que ces hypothèses se réalisent.
L'outil tient compte de l?interdépendance entre les questions posées et assure la cohérence des
réponses. Ainsi, les experts se prononcent à la fois sur la probabilité (dite simple) qu'une hypothèse se
réalise et sur la probabilité (dite conditionnelle) qu'une hypothèse se réalise si une autre l'a été. En
affectant des notes de 1 à 5, ils probabilisent la survenue de successions d'hypothèses, donc de
scénarios.
Smic-Prob-Expert présente un dernier avantage. Il permet de mesurer la part du champ des probables
que recouvrent les croisements d'hypothèses choisies. Dans l'exemple d'une prospective juridique sur
le littoral, les quatre scénarios retenus (voir la fiche sur les scénarios, les construire, s'en servir, les
dépasser) couvraient, selon les experts, moins de 60% du champ des probables. L'outil invitait donc à
rompre avec les modes de pensées et à discuter les idées reçues.
II. Outils de mobilisation et de communication
La prospective repose sur des processus de travail collectif, qui prennent souvent, mais pas
exclusivement, la forme d'ateliers de prospective8. Dès lors qu'il est pluridisciplinaire, systémique9 et
intègre le temps long, le travail collectif présente de nombreux intérêts. En réunissant des participants
d'horizons très divers autour d'un projet, il stimule à la fois leur réflexion et leur pouvoir de proposer des
idées pertinentes. Tout l'art réside dans la capacité à constituer les groupes de prospective, à définir les
conditions de leur travail et à en reconnaître la valeur.
8 Les ateliers de prospective sont une marque et un procédé, déposés par le professeur Michel Godet.
9 Qui a pour principe de décloisonner les visions que chacun a de son territoire, d'éviter les approches sectorielles, de faire
des liens entre les différentes facettes d'un territoire (insister sur les relations entre, par exemple, les comportements
économiques et la localisation de l'habitat)
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Outil : le travail en ateliers
Voir sa présentation en partie I
Outils : les enquêteurs en ligne
Les enquêtes ou sondages en ligne invitent à se
prononcer sur une ou plusieurs questions.
Une enquête en ligne permet d'abord d'alimenter
la réflexion et de donner envie de contribuer aux
travaux. Indirectement, elle interpelle et fait
connaitre les démarches. Limesurvey est un
logiciel libre qui héberge les enquêtes en ligne.
Exemple : Destinations 2030
10, la démarche prospective
de l'agglomération nazairienne proposait régulièrement
de répondre à une question en un clic.
Outil : le récit ou storytelling
Le récit ou storytelling (sens littéral de « raconter
des histoires ») est une technique de communication. Les perspectives pour le futur sont racontées
comme des histoires dans lesquelles chacun peut se retrouver.
Ces récits rendent plus concrets les futurs possibles puisque le lecteur est plongé dans une histoire
dont il pourrait être le héros dans 10, 20 ou 30 ans.
Souvent illustrés de manière plus ou moins futuristes, ils plongent leurs lecteurs dans différents
contextes pour les aider à différencier les alternatives qui s'offrent à eux. Cette méthode du storytelling
est aussi communicante que persuasive.
Pour certains qui lui reprochent de manipuler les esprits les plus passifs, elle aurait le défaut de ses
qualités.
Outil : le métaplan
Voir sa présentation en partie I
Outil : le brainstorming
Voir sa présentation en partie I
Outil : les chorèmes
La cartographie véhicule un message avec parfois plus de forces que les mots. Il est important qu'elle
ne représente pas qu'un seul phénomène chiffrable (simple analyse par classe d'une donnée chiffrée à
un instant précis) mais qu'elle soit construite pour illustrer simultanément plusieurs phénomènes sur la
durée (croisement de variables projetées dans le temps).
Elles illustrent, de manière schématique, les enjeux pour l'avenir. Le terme employé pour les qualifier
est celui de « chorème », néologisme inventé en 1980 par R. Brunet à partir du mot grec chôra qui
signifie étendue, lieu, contrée. Le chorème désigne une représentation graphique très rigoureuse de la
complexité d'un espace à partir de formes géographiques.
10 http://www.destinations2030.org/
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Exemple extrait de l'étude prospective Démographie et Déplacements à l'horizon 202511 conduite en 2007 par la
Dreal des Pays de la Loire
Outil : un séminaire de lancement
Un séminaire de un ou deux jours pour marquer le lancement de la réflexion collective est un outil fort
de communication.
Il est l'occasion pour les participants de s'initier aux principaux concepts, de favoriser la cohésion du
groupe, de définir collectivement leurs priorités, de valider un calendrier et une méthode, de s'accorder
sur le mode de communication des résultats qu'ils produiront.
III. Outils de compréhension des pratiques
Outil : le travail en atelier
En terme de compréhension des pratiques, le travail dans des ateliers prospectifs enrichit certes nos
connaissances mais surtout il parvient à interroger nos représentations et nos manières de procéder.
Ainsi, lors d'un exercice de prospective réussi, à la fois les participants acquerront des connaissances
nouvelles mais également ils s'interrogeront sur leurs attitudes, leurs comportements, leur préjugés et
leurs manières d'agir.
En complément, voir sa présentation en partie I
Outil : une analyse du jeu des acteurs, Mactor
La réflexion et l'action sont déterminées par des jeux de pouvoir qui obéissent à des règles et à des
processus que des méthodes d'inspiration scientifique peuvent faire progresser. La psychologie joue un
rôle sur ces processus mais également la sociologie.
Une analyse du jeu des acteurs permet d'établir un lien fort entre réflexion et action. Elle fait prendre
conscience de l'existence de leviers d'actions sur le territoire, c'est à dire des capacités endogènes,
dont les acteurs disposent pour préparer l'avenir. Elle encourage également les politiques d'alliance.
Pour conduire cette analyse, les acteurs sont listés. Pour chacun, sont précisés ses finalités et les
moyens d'actions dont ils disposent. Les convergences, les rapports de force et ainsi les enjeux
apparaissent. Il existe un logiciel développé par le Lipsor et appelé Mactor12, qui automatise cette
analyse en invitant à répondre aux questions suivantes : quels acteurs sont dominés ?, existent-ils
beaucoup d'objectifs consensuels, conflictuels ?, quels sont les thèmes de réflexion pour l'action ?,
11 Étude complète à retrouver sur le site internet de la Dreal : http://www.pays-de-la-loire.equipement.gouv.fr/etude-
prospective-demographie-et-a200.html
12 http://www.laprospective.fr/methodes-de-prospective/les-methodes/52-mactor.html
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quelles batailles pour le futur ?, quelles pistes pour prolonger la réflexion ?
Mactor produit notamment des histogramme des rapports de force. Celui qui est obtenu dans
l'exemple ci-après est typique d'un litige qui ne pouvait se résoudre que devant les tribunaux. Dans cet
exemple, un contentieux sur une commune littorale est gravé dans les mémoires et pollue les réflexions
sur l'aménagement intercommunal du territoire.
A l'origine, l'autorisation de construire une habitation, sur une parcelle située dans un espace
remarquable du littoral, fut refusée à un constructeur. Le tribunal administratif (TA) prit une décision
allant dans le même sens mais la cour administrative d'appel (CAA), considérant que la parcelle devait
être rendue constructible par le plan local d'urbanisme, annula la décision du TA pour erreur
d'appréciation et erreur de droit. Le Conseil d'État cassa finalement l'arrêt de la CAA, confirmant ainsi le
jugement du TA. Durant ces sept années de crispation et de confusion où, en violation de la chose
jugée en appel, la municipalité renouvelait sa décision de refus du permis de construire, la vie locale a
été émaillée de manifestations de soutien de part et d'autres et de conférence-débats très fréquentées,
auxquelles étaient invités des spécialistes du droit de l'urbanisme. Comme le montre l'histogramme,
aucun acteur, qu'il soit interne ou externe au conflit, ne dispose d'une influence suffisante pour
échapper à la voie contentieuse. Beaucoup ne sont qu'observateurs et, s'ils ont de l'influence pour
exacerber le conflit, ils n'en ont pas pour le résoudre. L'antagonisme des objectifs est tel qu'une
troisième voie est difficilement envisageable.
Les marges de manoeuvre des acteurs, hormis celles des organes juridictionnels, sont limitées.
Lorsqu'un acteur est à la fois dépendant d'un groupe et influent sur un autre, il est qualifié de relais.
Dans le cas présent, les acteurs publics influencent et dépendent des mêmes acteurs : ils sont en
situation de forte connexité et ne peuvent donc influencer le jeu qu'avec l'accord des autres.
Mactor propose également des graphes mesurant les divergences et convergences entre acteurs.
Le premier schéma illustre à la fois l'influence et l'indépendance de la cour administrative d'appel (CAA)
qui a adopté une position radicalement différente de celles des autres acteurs et favorable au
constructeur. Partant du principe que le préfet entretient des relations privilégiées avec les collectivités
locales, tout en encourageant le développement de l'intercommunalité, le graphique établit des liens de
convergence plus forts avec la communauté de communes. En toute logique, le second schéma situe le
constructeur au coeur d'un conflit qui l'oppose à une majorité d'acteurs.
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Mactor fournit d'autres éléments sur le positionnement de chacun sur les objectifs. Celui du
constructeur, en conflit avec tous les autres, ne se conçoit qu'à une époque donnée, en un lieu donné
(la parcelle située dans un port, au bord de la mer), et parce qu'il en est le seul bénéficiaire. Pour
atteindre cet objectif, il ne pourra s'associer à aucun autre acteur. Il n'a de commun avec d'autres que la
négation d'un objectif, en l'occurrence le no5 (éviter une procédure contentieuse longue), de
l'acceptation de (ou plutôt la résignation à) la procédure contentieuse, même longue. A l'inverse, les
institutions (préfet, communes, communauté de communes) cherchent à atteindre des objectifs qui se
définissent à des échelles plus longues, au-delà de leurs propres intérêts et ne sont pas spécifiques à
un lieu restreint. Dans le cas présent, elles ne s'opposent jamais radicalement à l'objectif d'une autre
institution. Les écarts s'expliquent par une simple variation de leur implication dans la réalisation d'un
objectif : par exemple, la maîtrise intercommunale de l'urbanisation sur le littoral, si elle ne fait que
modifier quelques processus opératoires quotidiens de la commune (note de 1), a un impact bien plus
fort sur d'autres acteurs tels que le préfet (note de 3 car elle relève de ses missions,) ou la communauté
de communes (note de 4 puisque le retrait de cette compétence peut affecter son existence). De
nombreux consensus paraissent envisageables. L'inverse aurait pu se concevoir, si la commune, par
crainte d'être dessaisie de la compétence urbanisme, s'était vivement opposée à l'existence d'un Scot.
Sa position par rapport à l'objectif se serait alors traduite par une note négative de trois, voire quatre
points.
L'exercice Mactor est plus intéressant encore si, au lieu d'une situation particulière, il analyse
l'ensemble des objectifs qui mobilisent l'action publique sur un vaste territoire. Il faut alors veiller à
choisir des objectifs dont se soucie un maximum d'acteurs.
Dans les territoires où les acteurs sont aussi nombreux que leurs logiques complexes, l'analyse de leurs
rapports est particulièrement utile à tous les stades de la prospective. Mactor permet d'aller plus loin
encore en recherchant le degré de mobilisation des acteurs sur chaque objectif. En calculant, pour
chaque couple d'acteurs, les objectifs qu'ils ont en commun, il permet de repérer les alliances possibles.
Parce qu'il peut prendre en compte les influences indirectes qu'exercent certains acteurs sur d'autres, il
constitue une aide précieuse d'abord lors de l'élaboration des scénarios, pour savoir quels seront les
acteurs qui prépareront l'avenir, puis, lors de la phase stratégique, pour inciter les acteurs les plus
Boite à outils de prospective territoriale Dreal des Pays de la Loire 11/16
efficaces et légitimes à agir.
Cependant, malgré l'intérêt qu'elle présente, cette méthode comporte des limites. Un acteur peut être
réticent s'il doit révéler ses projets stratégiques et les moyens d'action dont il dispose. De plus, les
contradictions entre certaines informations sont parfois difficiles à vérifier.
Outil : le brainstorming
Voir sa présentation en partie I
Outil : le métaplan
Voir sa présentation en partie I
Outil : le yaka, fokon, ifokeu
Outil pour débattre des solutions toutes faites, des stratégies en place, de leur pertinence. Pour réaliser
un catalogue des solutions, chacun grossit le trait en affichant des prises de décision, qu'elles soient ou
non les siennes. Chaque formulation doit débuter par les termes « yaka », « fokon » ou « ifokeu ».
L'exercice est une manière pédagogique de montrer que les choses ne s'affirment pas. Il interroge
d'abord la pertinence des solutions communément proposées ensuite leur mise en oeuvre : pourquoi les
décisions ne se prennent-elles pas facilement ? Pourquoi ne sont-elles pas suivies d'effet ?
Outil : l'arbre des compétences
Voir sa présentation en partie I
IV. Outils pour élaborer une stratégie
Outil : le forecasting
(voir également backcasting)
Avant tout utilisé pour déterminer le temps qu'il va faire (météo), le forecasting, en aménagement du
territoire, imagine tout ce que l'on peut attendre raisonnablement d'un projet et ce qui peut advenir.
Boite à outils de prospective territoriale Dreal des Pays de la Loire 12/16
Il prolonge les tendances et cherche les moyens de les infléchir, de les encourager ou de rompre avec
elles. Le regard est dans le présent et cherche sa voie.
L'objectif est d'inverser le mode de raisonnement, conduit jusqu'à ce jour. Le groupe cesse alors de
rechercher tous les croisements possibles d'hypothèses qui permettent de bâtir tous les scénarios de
contexte possibles. Il s'intéresse aux conditions de réalisation d'un scénario, considéré comme
souhaitable.
Outil : le backcasting
(voir également forecasting)
Par opposition au forecasting, le backcasting est une réflexion qui permet de développer une stratégie à
partir d'un idéal à atteindre.
Il faut imaginer être déjà dans l'avenir et se retourner. Le regard porte alors sur le chemin parcouru. Il
remonte ainsi le temps jusqu'à aujourd'hui pour identifier les choix à opérer qui permettront d'arriver là
où il le souhaite.
Outil : Les arbres de pertinence
Les arbres de pertinence identifient les actions à mettre en oeuvre pour conduire une politique et
atteindre ses objectifs.
Il faut d'abord dessiner l'arbre en partant du haut (les objectifs) vers le bas (les actions détaillées). Sur
tout support (tableau, feuille), on fait figurer en haut la finalité, souvent un objectif de politique publique
choisi par des collectivités à l'issue d'une prospective territoriale. Des objectifs intermédiaires figurent
juste en dessous. Les niveaux inférieurs correspondent aux moyens puis aux actions publiques de plus
en plus élémentaires. Les relations entre objectifs, sous-objectifs, moyens et actions sont représentées
par des flèches.
Une fois l'arbre dessiné, des notes sont attribuées en partant cette fois du bas de l'arbre. Chaque
niveau est noté en fonction de sa capacité ou son utilité pour atteindre le niveau supérieur. La note
attribuée est appelée pertinence.
Dans un troisième temps, les différents notes sont agrégées pour chaque cheminement décisionnel.
Un arbre de pertinence permet ainsi de classer les différents processus décisionnels en fonction de leur
contribution à une politique publique.
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Outil : méthode AFOM (Atouts - Faiblesses - Opportunités - Menaces)
Voir sa présentation en partie I
Outil : le brainstorming
Voir sa présentation en partie I
V. Outils pour piloter une stratégie
Outils : une veille et un dispositif d'évaluation
Plusieurs auteurs associent prospective, évaluation et veille pour un succès de l'action collective.
L'évaluation et la veille prolongent les démarches de prospective, en testent la validité et en tirent les
conséquences. Elles invitent à ne pas enterrer la réflexion prospective mais à en tirer les conséquences
pour l'action à venir.
Outil : un système de pilotage numérique de la stratégie
Pour mettre en oeuvre les choix faits pour le futur, un système de pilotage numérique de la stratégie est
conçu à partir d'outils qui définissent les conditions du pilotage de l'action et accompagnent les
pratiques modifiées ou nouvelles.
Ces outils numériques, organisationnels et opérationnels sont conçus pour être moins complexes que
les dispositifs institutionnels traditionnels, sans en être de pâles copies.
Ils ne sont pas étrangers aux logiques d'appropriation, évitent de résoudre un problème en en créant un
autre, et supplantent les outils antérieurs sans s'y ajouter.
Outil : Multipol
Multipol résulte de la contraction des mots « multicritère » et « politique ». Cet outil, développé par le
Lipsor, est alimenté des actions possibles, des politiques, des scénarios et des critères d'évaluation.
Elle permet d'évaluer des actions en fonction des politiques et des politiques en fonction des scénarios.
Elle a l'avantage d'être évolutive puisqu'elle permet d?introduire, après l'étude, de nouveaux critères, de
nouvelles pondérations ou de nouvelles actions pour enrichir l?analyse. Elle est ainsi particulièrement
utile à un dispositif de veille. Aide à la décision, elle permet à des experts de comparer des politiques
territoriales en attribuant, en fonction de critères (prise en compte de la capacité d'accueil, maintien de
l'espace agricole, respect de l'environnement...), des points aux actions qui conditionnent ces politiques.
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Tableau de synthèse des services rendus par les différents outils pour servir les objectifs, soit notablement (++)
soit de manière secondaire ou indirecte (+)
Finalité des outils
Outils
Produire de la
connaissance
Mobiliser,
communiquer
Comprendre
les pratiques
Bâtir une
stratégie
Piloter une stratégie
le travail en ateliers ++ ++ ++
le brainstorming ++ ++ ++ ++
le métaplan ++ ++ ++
la charte du travail de groupe + ++ + +
la plate-forme d'échanges
numériques
++ ++ + ++
les 6 chapeaux ++ + ++ ++
l'abaque de Reignier ++ + +
le Delphi ++ + +
les interviews ++ + +
Morphol ++ +
la rétrospective ++ + +
la collecte des questions-clés ++ + +
la méthode AFOM ++ + ++
l'analyse structurelle ++ +
l'arbre des compétences ++
les projections ++ +
les cartes mentales (ou heuristiques) ++ + +
la réponse du spécialiste au territoire
vécu
++ + +
l'enquête Smic-Prob-Expert ++ + ++
les enquêteurs en ligne + ++
le storytelling ++
les chorêmes + ++
un séminaire de lancement + ++
Mactor ++ + ++
le yaka, fokon, ifokeu + ++ + +
le forecasting + ++
le backcasting + ++
les arbres de pertinence ++ ++
une veille et un dispositif d'évaluation + ++
un système de pilotage numérique de
la stratégie
++
Multipol + ++ ++
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Références, sources, bibliographie :
Bootz J.P., Prospective appliquée, création de connaissances et apprentissage organisationnel : Construction d?un modèle
explicatif fondé sur une approche cognitive, Thèse de doctorat, CNAM Paris, Strasbourg I, septembre 2003.
Philippe Durance, Michel Godet, Philippe Mirénowicz et Vincent Pacini, La prospective territoriale, pour quoi faire ?
Comment faire ? - Cahier du Lipsor ? série recherches
Gallety J.C., Goux-Baudiment F., Soulet G., Courson J., Quiz pour conduire un exercice de prospective territoriale, Certu,
2008
Godet Michel, Manuel de prospective stratégique, 2 tomes, Dunod, 1997.
Godet Michel, en collaboration avec Régine Monti, Francis Meunier, Fabrice Roubelat, la boite à outils de prospective
stratégique, Cahiers n°5 du LIPSOR
Godet Michel, en collaboration avec Philippe Durance, Prospective stratégique, problèmes et méthodes, Cahiers n°20 du
LIPSOR
Le Bourhis Gwénaëlle, Il y a démarche et démarche... - Petit précis terminologique signé des Persans Usbek et Rica, article,
2007
Le Bourhis Gwénaëlle, La dimension juridique et le risque contentieux dans une démarche de prospective territoriale -
Application au littoral de Bretagne et des Pays de la Loire, mémoire sous la direction de Jacques de Maillard professeur des
universités en sciences politiques, faculté de droit et de gestion de Rouen, 2007
Dreal des Pays de la Loire, Le difficile passage de la réflexion à l'action (téléchargeable en ligne)
Accueil> Connaissance et évaluation > Prospective territoriale > Passer de la réflexion à l'action> Synthèse bibliographique
"le difficile passage de la réflexion à l?action"
Dreal des Pays de la Loire, Les scénarios, les construire, s'en servir, les dépasser (téléchargeable en ligne)
Accueil > Connaissance et évaluation > Prospective territoriale > Les scénarios : les construire, s?en servir, les dépasser
Dreal des Pays de la Loire, Les outils mobilisables lors de travaux de prospective territoriale (téléchargeable en ligne)
Accueil > Connaissance et évaluation > Prospective territoriale > La boite à outils de prospective territoriale
Dreal des Pays de la Loire, Les processus de travail collectif : conseils pour leur mise en place (téléchargeable en ligne)
Accueil > Connaissance et évaluation > Prospective territoriale > Comment et pourquoi mettre en place des processus de
travail collectif ?
Dreal des Pays de la Loire, Comment rédiger un cahier des charges de prospective territoriale ? (téléchargeable en ligne)
Accueil > Connaissance et évaluation > Prospective territoriale > Comment rédiger un cahier des charges de prospective
territoriale ?
Photo de couverture : outils de jardinage © Sophie
Boisteau/METL-MEDDE
Service de la connaissance
des territoires et de
l'évaluation
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