Note de conjoncture régionale - Environnement - 2e trimestre 2015
ENGELAERE-LEFEBVRE, Juliette ;GASPARD, Franck
Auteur moral
Pays-de-la-Loire. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">Cette note de conjoncture rassemble des informations régionales relatives à la situation hydrologique, phénologique, aux catastrophes naturelles, à la qualité de l'air et à la météo du trimestre passé.<br /><br />Alors que la vidange amorcée au printemps se poursuit en ce second trimestre 2015, les niveaux des nappes et des retenues d'eau relevés sont plutôt importants. À l'inverse, malgré l'importance des précipitations du mois de mai, les cours d'eau présentent en fin de trimestre des débits inférieurs à la moyenne et plusieurs départements de la région sont entrés en période de restriction d'usage de l'eau. Les mois d'avril et de juin ont été spécialement chauds et ensoleillés, les averses du mois d'avril ont en effet été rares mais parfois copieuses (quelques records de hauteur des précipitations quotidiennes ont été battus). Des orages ont eu lieu dès le mois de juin. Ils ont fait l'objet d'un épisode de vigilance météorologique en Vendée et ont causé d'importants dégâts en Mayenne, dégâts reconnus catastrophe naturelle par arrêté du 23 juillet.<br /><br />Les niveaux de qualité de l'air ont été plutôt satisfaisants ce trimestre, bien que la concentration en particules fines ait dépassé le seuil d'information le temps d'une journée en Sarthe et en Mayenne.</div>
Editeur
DREAL Pays de la Loire
Descripteur Urbamet
développement durable
;risques naturels
;diagnostic
;qualité de l'environnement
;hydrologie
;qualité de l'air
;région
;objectif
Descripteur écoplanete
catastrophe naturelle
;débitmétrie
;état de l'environnement
;exploitation de données
;hydrométéorologie
;phénologie
;résultat de mesure
Thème
Énergie - Climat
;Risques
Texte intégral
Note de conjoncture régionale
Environnement
2e trimestre 2015
Hydrologie, phénologie, catastrophes naturelles, qualité de l?air, météo
Alors que la vidange amorcée au printemps se poursuit en ce second trimestre 2015, les niveaux des
nappes et des retenues d?eau relevés sont plutôt importants. À l?inverse, malgré l?importance des
précipitations du mois de mai, les cours d?eau présentent en fin de trimestre des débits inférieurs à la
moyenne et plusieurs départements de la région sont entrés en période de restriction d?usage de l?eau. Les
mois d?avril et de juin ont été spécialement chauds et ensoleillés, les averses du mois d?avril ont en effet
été rares mais parfois copieuses (quelques records de hauteur des précipitations quotidiennes ont été
battus). Des orages ont eu lieu dès le mois de juin. Ils ont fait l?objet d?un épisode de vigilance
météorologique en Vendée et ont causé d?importants dégâts en Mayenne, dégâts reconnus catastrophe
naturelle par arrêté du 23 juillet. Les niveaux de qualité de l?air ont été plutôt satisfaisants ce trimestre,
bien que la concentration en particules fines ait dépassé le seuil d?information le temps d?une journée en
Sarthe et en Mayenne.
1- Situation hydrologique
1.1 Eaux superficielles (source BSH DREAL)
Des débits de cours d?eau en déficit à la fin du trimestre, malgré un mois de mai excédentaire
< à 0,5 0,5 à 0,8 0,8 à 1,25 1,25 à 2 à 2? - information manquante
À la fin du 1er trimestre 2015, les débits atteignaient difficilement
leur niveau moyen. Le déficit de pluviométrie du mois d?avril a
accentué la situation. Début mai, d?importantes pluies ont conduit les
débits à des niveaux très supérieurs à la moyenne.
Les pluies orageuses de la mi-juin n?ont pas suffi à interrompre la
baisse des débits engagée depuis la fin mai, sauf en Vendée et sur
une petite partie de l?Anjou où globalement les débits mensuels se
sont maintenus à un niveau proche de la moyenne. Sur le reste de la
région, la baisse saisonnière des débits s?est poursuivie, amenant les
débits mensuels à un niveau inférieur à leur moyenne inter-annuelle.
Début juillet, plusieurs départements sont concernés par des arrêtés
de restriction d?usage de l?eau.
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Collection
direction régionale de l?environnement, de l?aménagement
et du logement Pays de la Loire
Service
connaissance
des territoires
et évaluation
Division
observations
études et
statistiques
sept. 2015
n°367
hydraulicité moyenne juil. 2014 août 2014 sept. 2014 oct. 2014 nov. 2014 déc. 2014 janv. 2015 févr. 2015 mars 2015 avr. 2015 mai 2015 juin 2015
Villaine 0,86 2,85 0,83 0,30 0,89 0,95 0,92 1,21 0,77 0,40 1,38 0,44
Erdre 0,90 2,34 0,95 0,50 0,68 0,39 0,85 0,99 0,63 0,42 1,29 0,57
Loire 1,22 2,37 1,21 1,25 1,20 0,95 0,87 1,01 0,99 0,71 1,11 0,56
Sarthe 1,38 3,05 1,46 0,88 0,95 0,91 0,75 0,82 0,76 0,59 1,36 0,75
Loir 1,17 1,66 1,07 0,82 0,80 0,70 0,56 0,66 0,60 0,56 1,42 0,73
Mayenne 1,31 3,44 1,03 0,62 0,84 0,87 0,90 1,01 0,88 0,60 1,31 0,71
Versant sud Loire 1,47 5,31 1,24 0,75 1,24 0,37 0,74 0,81 0,60 0,43 2,26 0,79
Sèvre 1,50 4,51 0,76 0,36 0,80 0,39 0,77 1,01 0,77 0,51 2,62 1,01
Grand Lieu 0,89 3,60 0,20 0,16 1,18 0,39 1,05 1,16 0,77 0,44 3,46 1,98
Côtiers vendéens 0,43 4,56 0,34 0,18 1,46 0,34 1,10 1,31 0,91 0,36 4,28 1,21
Lay et Vendée 1,43 6,73 0,84 0,50 1,43 0,51 0,78 0,98 0,92 0,44 2,87 0,90
Définition:
L?hydraulicité d?un cours d?eau est le rapport entre
son débit mesuré à une date donnée et son débit
moyen pour la date considérée (moyenne inter-
annuelle). Ainsi une hydraulicité de 2 correspond à un
débit deux fois supérieur à la moyenne, tandis qu?une
hydraulicité de 0,5 traduit une situation où le débit
du cours d?eau en est deux fois moindre.
Les valeurs très faibles de cet indicateur (inférieures
à 0,5) sont le reflet de situation de sécheresse
préoccupante, tandis que les valeurs élevées ne
permettent pas systématiquement de conclure à une
situation dangereuse par excès d?eau.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
Des températures de cours d?eau ordinaires en juin, sauf à Montjean où la Loire a atteint 25°C
(mesures DREAL)
En avril 2015, les températures des cours d?eau sont systématiquement supérieures à leur moyenne inter-annuelle d?environ 1°C. En mai,
les températures sont inférieures ou proches de leur moyenne pour toutes les stations, sauf la station de la Loire à Montjean où la
température mensuelle moyenne est supérieure de presque 1°C à sa moyenne inter-annuelle. La situation est quasiment équivalente en
juin : seules les stations de la Loire à Montjean et de l?Huisne à Monfort-le-Gesnois se distinguent par une température clairement chaude
pour la période. Pour les autres stations, les températures relevées sont proches des valeurs habituelles.
Comme les années précédentes, c?est au cours du mois de juin que le seuil des 20°C a été franchi par la température des cours d?eau
pour la première fois cette année. Ce franchissement n?est arrivé qu?une seule fois pour la Chère à Derval et pour la Vendée à Foussais-
Payré, alors qu?on s?attend en moyenne à quatre occurrences ce mois-là. De même, la température de l?Oudon à Segré a franchi cette
barre 8 fois seulement pour une moyenne de 12 fois. Par contre, la Mayenne à Ambrières et l'Huisne à Montfort-le-Gesnois ont atteint ou
2 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
juillet 2014 août 2014 septembre
2014
octobre
2014
novembre
2014
décembre
2014
janvier
2015
février
2015
mars 2015 avril 2015 mai 2015 juin 2015
-3°C
-2°C
-1°C
0°C
1°C
2°C
3°C
4°C
Températures de l 'eau des 12 derniers mois : écarts aux moyennes
la Chère à Derval (44) la Loire à Montjean/L. (49) l'Oudon à Segré (49)
la Mayenne à Ambrières (53) l'Huisne à Montfort-le-G. (72) la Vendée à Foussais-P. (85)
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Avril Mai Juin
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20
25
Nombre de jours où la température moyenne de l 'eau es t supérieure ou égale à 20°C voi re à 24°C
relevés 2015 relevés 2015
moyennes moyennes
jours
Nombre de jours où la température
est comprise entre 20 et 24°C :
Nombre de jours où
elle atteint 24°C :
La température de l?eau agit sur la biologie des êtres vivants aquatiques via plusieurs mécanismes. D?une part la concentration en oxygène diminue
avec l?élévation des températures alors même que les besoins en oxygène des organismes aquatiques s?accroissent. D?autre part, la température
intervient directement dans les divers mécanismes biologiques que sont la reproduction, la croissance, la nourriture, le développement de certaines
maladies: une augmentation anormale de la température peut conduire à des décalages entre cycles hydrologique et thermique. On considère ainsi
qu?une élévation de la température de l?eau au-delà de 20°C est susceptible de présenter des conséquences sur les écosystèmes des cours d?eau.
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
légèrement dépassé leur moyenne. Enfin, la Loire à Montjean a vu bien plus fréquemment qu?à l?accoutumée sa température quotidienne
franchir les 20°C, plus de quatre jours sur cinq. De plus, avec 5 jours où la température de l?eau a été supérieure à 24°C, la Loire à
Montjean a largement dépassé sa moyenne inter-annuelle de 2 jours.
1.2 Retenues d?eau potable (CG 85 et agglom. de Cholet) : des niveaux satisfaisants
À la fin du mois de juin 2015, le com-
plexe Ribou/Verdon en Maine-et-Loire
est rempli à 85 %, soit cinq points de
plus qu?en 2014 à la même époque.
Les retenues d?eau de Vendée af-
fichent également un meilleur taux de
remplissage (95 % au global pour
90 % fin juin 2014). Les retenues les
plus proches du littoral (Apremont,
Jaunay, Sorin Finfarine et Graon) pré-
sentent un taux moyen de remplissage
de 94 %. Le système de retenue des
barrages de Mervent, Pierre Brune et
Albert est globalement rempli à 93 %.
Le reste des retenues présente un
taux de remplissage plus important, de
l?ordre de 98 %.
Globalement, à fin juin 2015, le taux
de remplissage des retenues d?eau potable de Maine-et-Loire et de Vendée est de 93 % contre 90 % à la même période en 2014.
1.3 Eaux souterraines (base ADES) : les nappes, dont le niveau est majoritairement
excédentaire, poursuivent leur vidange saisonnière
Loire-Atlantique : le niveau des
nappes est généralement
conforme ou supérieur à la
moyenne. Cependant, la vidange
naturelle amorcée en mars et
stoppée temporairement par les
précipitations de fin mars et de
début mai, se poursuit.
Maine-et-Loire : à fin juin, les
nappes présentent des niveaux
variables par rapport aux
moyennes, de largement défici-
taire à excédentaire. Néanmoins,
la phase de baisse saisonnière du
niveau des nappes souterraines
s?est généralement affirmée. Pour cer-
taines nappes à l?est du département, la baisse accrue des
niveaux est vraisemblablement liée au démarrage de la pé-
riode d?irrigation. Dans des conditions météorologiques habi-
tuelles, la baisse des niveaux devrait se poursuivre.
Mayenne : courant juin, la vidange saisonnière s?est poursuivie pour
l?ensemble des nappes observées. À fin juin, le niveau des nappes sont
majoritairement moyens ou supérieurs à la moyenne mais en baisse. Dans
des conditions météorologiques habituelles, la baisse des niveaux devrait se poursuivre.
Sarthe : à fin juin, le niveau des nappes est généralement supérieur à la moyenne, sauf à l?est où la situation est déficitaire, et en baisse.
Vendée : information partiellement disponible. Le niveau des nappes d?eaux souterraines est en baisse. Il reste toutefois supérieurs aux
valeurs moyennes généralement observées à cette période de l?année.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 3
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Maine-et-Loire Vendée
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Remplissage des retenues d'eau de Maine-et-Loire et Vendée du trimestre
capacité (millions de m3)
niveau de fin juin
niveau de fin mai
niveau de fin avr.
niveau de fin mars
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OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
2- Catastrophes naturelles : les Pays de la Loire plutôt épargnés depuis un an
À l?échelle de la France, au 24 août 2015, 178 communes ont déjà fait l?objet d?un arrêté de reconnaissance de l?état de catastrophe
naturelle pour un événement survenu au cours du 2e trimestre 2015. Il s?agit d?inondations avec coulées de boue pour les trois quarts et
pour le dernier quart, de mouvements de terrains. Ces événements ont principalement eu lieu en Rhône-Alpes (70 %) et en Picardie
(13 %).
En Pays de la Loire, un unique arrêté CATNAT a été adopté (le 23 juillet) pour un événement survenu au cours du 2 er trimestre 2015. Cet
arrêté concerne la commune de Larchamp en Mayenne, frappée le 11 juin dernier par des inondations accompagnées de coulées de boue,
à la suite d?un orage très localisé.
4 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
Définition:
La liste des arrêtés de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle est rassemblée dans une base de données nommée GASPAR. Dans
cette base, un enregistrement correspond à un événement pour une commune donnée. Le type de catastrophe survenue à la commune est
indiqué par un libellé générique, on connaît les dates de début et de fin de l?épisode ainsi que la date de l?arrêté correspondant. Comme un
même événement peut être décrit différemment selon les communes (durée du sinistre différente, nature de dégâts différente... ), qu?il peut
faire l?objet de plusieurs arrêtés, il est difficile d?isoler précisément le nombre d?événements physiques ayant fait l?objet d?arrêtés CATNAT à
une échelle autre que communale. Aussi, l'analyse de cette base est effectuée en dénombrant les «événements.communes».
2013T1 2013T2 2013T3 2013T4 2014T1 2014T2 2014T3 2014T4 2015T1
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Nombre trimes trie l d'événements .communes par département en Pays de la Loi re depuis 2013
(selon la date de début d'événement, base GASPAR extraite au 4 mai 2015)
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
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7000
Evolution du nombre trimes trie l d'événements .communes
(selon la date de début de l'événement, base GASPAR extraite le 24 août 2015)
PdL Autres régions
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
3- Phénologie : un démarrage de la saison pollinique légèrement
tardif pour le chêne mais plutôt précoce pour l?oseille (données RNSA)
Un indicateur phénologique pertinent pour le 2e trimestre est celui des dates de début de
saison pollinique de plusieurs types de végétaux, ici le chêne et l?oseille.
Les moyennes sont calculées sur la période 2003-2015.
En 2014, la précocité du printemps s?était signalée par un démarrage avancé de la saison
pollinique du chêne et de l?oseille. Ce n?est plus le cas en 2015.
La saison pollinique du chêne a démarré
plus tardivement en 2015 par rapport à
la moyenne des douze dernières années.
Le retard est toutefois peu prononcé,
avec 2 jours aussi bien à Cholet qu?à
Nantes.
Au contraire, le démarrage de la saison
pollinique des oseilles est plutôt précoce.
L?avance est cette fois nettement plus
marquée à Nantes (6 jours) qu?à Cholet
(1 jour).
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 5
Définition:
La phénologie est l'étude de l'apparition
des phénomènes périodiques du monde
vivant, sensible aux variations saisonnières
du climat.
Dans le monde végétal, les événements
étudiés sont par exemple la floraison, la
feuillaison, la fructification, la coloration
des feuilles des végétaux.
Dans le monde animal, on note par exemple
l'arrivée d'oiseaux migrateurs, l'apparition
des larves ou des formes adultes des
insectes.
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
30 mars
04 avr.
09 avr.
14 avr.
19 avr.
24 avr.
29 avr.
04 mai
09 mai
Début de la saison pollinique des oseilles
Cholet moyenne Cholet (22/04)
Nantes moyenne Nantes (21/04)
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
30 mars
04 avr.
09 avr.
14 avr.
19 avr.
24 avr.
29 avr.
04 mai
09 mai
Début de la saison pollinique des chênes
Cholet moyenne Cholet (14/04)
Nantes moyenne Nantes (12/04)
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
4- Qualité de l?air (données Air Pays de la Loire)
4.1 Dioxyde d?azote : des concentrations mensuelles inférieures à la moyenne
Le dioxyde d?azote (NO2) est un polluant atmosphérique, irritant pour les voies respiratoires, émis majoritairement par le trafic routier et
les installations de chauffage.
Excepté à Nantes en octobre 2014, les concentrations mensuelles moyennes en NO2 mesurées en sites urbains ces douze derniers mois
sont restées inférieures à celles d?une année type pour la région. Cet écart est particulièrement important en mai 2015. Au cours du
2e trimestre 2015, les concentrations mensuelles moyennes relevées à Cholet, la Roche-sur-Yon et Saint-Nazaire sont restées très
proches les unes des autres et bien en deçà (d?environ 5 µg/m3) des niveaux relevés dans les autres stations urbaines, qui eux aussi sont
restés équivalents l?un à l?autre ce trimestre. Quel que soit le site urbain considéré, les évolutions mensuelles sont identiques :
conformément à la normale, les niveaux relevés en avril sont nettement inférieurs à ceux de mars, puis diminuent encore en mai. Ils
augmentent très légèrement en juin alors qu?il est usuel qu?ils baissent encore un peu ce mois-là.
4.2 Particules fines : des niveaux de pollution moyens mais tout de même un dépassement du
seuil d?information en Mayenne et en Sarthe
Les particules fines sont des polluants d?origines et de natures variées caractérisés par leur taille. Les PM10 sont des particules fines au diamètre
inférieur à 10 µm (0,01 mm). Les épisodes de pollution sont fréquemment liés à la conjonction de plusieurs facteurs, comme l?augmentation des
émissions en période froide (chauffage, véhicules), en période de préparation des cultures au début de printemps ou lors de conditions météorologiques
défavorables à la dispersion des polluants. Les particules fines peuvent provoquer des affections respiratoires et cardiovasculaires.
Les concentrations en particules fines relevées en sites urbains ce deuxième trimestre 2015 ont évolué de manière homogène d?une
station à l?autre (en moyenne mensuelle). Comme à l?ordinaire, elles baissent par rapport au mois précédent en avril puis à nouveau en
mai. Contrairement à leur comportement habituel cette fois, elles progressent sensiblement en juin. Les niveaux de PM10 relevés à la
Roche-sur-Yon se distinguent : ils se sont approchés du niveau régional moyen du mois (sans toutefois l?atteindre) dès le mois de mai et
l?ont dépassé en juin. Les concentrations en particules fines relevées aux autres stations ce trimestre sont toutes inférieures à cette
référence régionale mais s?en approchent en juin.
6 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
2014-07 2014-08 2014-09 2014-10 2014-11 2014-12 2015-01 2015-02 2015-03 2015-04 2015-05 2015-06
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NO2 : concentration mensuel l e moyenne en s i tes urbains
Nantes
St-Nazaire
Angers
Cholet
Laval
Le Mans
La-Roche/Y.
année type régionale
2000-2014
valeur limite
annuelle
µg/m3
2014-07 2014-08 2014-09 2014-10 2014-11 2014-12 2015-01 2015-02 2015-03 2015-04 2015-05 2015-06
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35
40
PM10 : concentration mensuel le moyenne en s i tes urbains
Nantes
St-Nazaire
Angers
Cholet
Laval
Le Mans
La-Roche/Y.
année type régionale
2000-2014
valeur limite annuelle
µg/m3
Définition:
Les sites urbains sont
localisés dans une zone
densément peuplée en
milieu urbain de façon à
ne pas être soumis à une
source déterminée de
pollution, ils caractérisent
la pollution moyenne de
cette zone.
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
* du fait de l?évolution réglementaire (passage de constatations des concentrations à leurs prévisions), une légère
rupture de continuité est introduite dans la série de données à partir de mars 2015.
La procédure d?information-recommandation en raison d?un haut niveau de particule a été déclenchée à une unique reprise ce 2 e trimestre
2015, en Mayenne et en Sarthe. Le deuxième trimestre est généralement un trimestre peu concerné par ce genre d?épisode. Aucune
procédure n?avait été déclenchée sur la région en 2014, mais deux à trois fois (selon les départements) en 2013.
L?unique épisode s?est produit le 9 avril :
date
durée (jours)
observations
44 49 53 72 85
9 avril 2015 1 1
En raison de conditions atmosphériques défavorables à la dispersion des polluants, la
concentration en particules fines a franchi le seuil de recommandation et d'information sur
la Sarthe et la Mayenne.
Des apports extérieurs à la région avec des masses d?air chargées en particules venant du
Nord-Est de l?Europe ainsi que des émissions locales issues des activités agricoles et du
trafic routier ont contribué à cet épisode de pollution.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 7
2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015*
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
0
5
10
PM10 : nombre de jours de dépassement des seuils du 2e trimestre
(source : Air Pays de la Loire)
alerte
information/recommandation
Définition:
Jusqu?au 2 mars dernier, une procédure d?information ou d?alerte pour épisode de pollution atmosphérique était déclenchée à l?échelle
départementale dès lors que l?on constatait dans deux zones de mesure distinctes du département, un dépassement de valeurs seuil.
À partir de mars de cette année, conformément aux nouvelles dispositions réglementaires visant à informer au plus tôt les personnes
sensibles et cherchant à limiter l?intensité de l?épisode, les procédures sont déclenchées à partir de prévisions de dépassement des seuils.
Un département va être concerné par une procédure dès lors qu?une certaine partie de sa population et/ou de son territoire est exposée. Les
seuils de déclenchement n?ont pas évolué. Il s?agit, pour la procédure d?information / recommandation, d?une concentration moyenne de
50µg/m3 sur un pas de temps de 24 h et pour la procédure d?alerte de 80µg/m3 sur la même durée.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
5- Météo du trimestre (données Météo France)
5.1 Températures
Un mois d?avril 2015 bien plus chaud que la normale
Pour les cinq stations suivies, les températures
moyennes mensuelles ont été plus chaudes que
la normale en début et en fin trimestre. Cet
excédent de chaleur est très marqué en avril,
avec des températures maximales qui dépassent
de plus de 2,5°C les normales de saison. Les
minimales d?avril sont également excédentaires
mais plus modérément (d?1°C à 1,5°C). En juin,
ce sont uniquement les après-midi qui sont plus
chauds que la normale. On enregistre d?ailleurs
deux nouveaux records, le 30 juin, à Nantes et
la Roche-sur-Yon : la température maximale y a
avoisiné les 37°C ce jour-là.
Les températures relevées en mai contrastent avec le reste du
trimestre : minimales et maximales sont conformes aux normales
de saison pour quasiment toutes les stations suivies. Seule
exception : Laval, où la température maximale moyenne du mois
en est d?un degré plus fraîche.
La saison de chauffe 2014-2015 s?achève avec douceur
Du point de vue de la rigueur climatique, la
saison de chauffe 2014/2015 s?achève
comme elle a démarré, avec douceur. L?indice
de rigueur du 2e trimestre 2015 est en effet
inférieur à la normale pour toutes les
stations suivies, de 12 % (à Laval) jusque
27 % (au Mans), l?écart est de l?ordre de
-20 % aux autres stations.
Le 1er trimestre de l?année 2015, période usuellement la plus rigoureuse de l?année, présente un indice de rigueur conforme à normale, les
douze derniers mois sont ainsi dans leur ensemble légèrement moins rigoureux que la normale (de -1 à -7 % selon les stations).
8 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
Définition:
la normale d?un
paramètre
météorologique
correspond à la
moyenne de ce
paramètre mesuré
sur une période de
30 ans. Ici, les
normales sont
calculées sur la
période 1981 à
2010.
04/2015 05/2015 06/2015
minimales moyennes maximales minimales moyennes maximales minimales moyennes maximales
Nantes 8,0 13,2 18,4 9,3 14,1 19 12,3 18,3 24,3
Angers 7,2 12,8 18,6 9,5 14,3 19,3 12,2 18,3 24,4
Laval 6,6 12 17,4 8,9 13,6 18,2 11,7 17,5 23,4
Le Mans 7,2 13 18,8 9,5 14,7 19,8 12,5 18,8 25,1
La Roche/Y. 6,8 12,2 17,7 9,7 14,3 19 12,3 18,1 24
Moyennes mensuelles des
températures quot. (°C)
relevés normales relevés normales relevés normales relevés normales relevés normales
Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
0
500
1000
1500
2000
2500
Degrés jours unifiés trimestrie ls , re levés et comparaison aux normales
2015T2 2015T1 2014T4 2014T3
04 / 2015 05 / 2015 06 / 2015
-1
-0,5
0
0,5
1
1,5
2
2,5
Ecarts des températures mens ue l les aux normales (°C)
Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
Définition:
le nombre de DJU d?une période rend compte
de sa rigueur climatique, il est calculé en
cumulant les écarts quotidiens à une
température seuil, lorsque la température
moyenne du jour est inférieure à ce seuil (ici
18°C). On utilise cet indicateur pour corriger
des variations climatiques les consommations
de chauffage.
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
Nombre de jours chauds du mois : avril excédentaire, mai déficitaire et juin quasi-normal
Le mois d?avril ne comporte habituellement pas de journée de forte chaleur. En 2015, les maximales ont toutefois atteint 25°C dès le
mois d?avril (à deux reprises à Nantes, Angers et à la Roche-sur-Yon et même trois fois au Mans). En mai en revanche, quelle que soit la
station suivie, on n?enregistre qu?une journée à plus de 25°C quand on en compte normalement 4. Le mois de juin 2015 est quant à lui
plutôt proche de la normale : Angers et la Roche-sur-Yon sont légèrement déficitaires en journées de fortes chaleurs : il leur manque
chacune deux journées aux maximales comprises entre 25°C et 30°C mais les deux stations présentent une journée à plus de 30°C
excédentaire, cela porte le déficit global à une unique journée chaude. Au Mans, le nombre de jours chauds est globalement conforme à la
normale, on y a toutefois observé une augmentation de la proportion de jours de très fortes chaleurs ( ? 30°C). A Nantes et à Laval, le
nombre de jours chauds du mois de juin 2015 est globalement excédentaire d?une journée.
5.2 Précipitations
Très peu de jours de pluie ce trimestre malgré un mois de mai normal à excédentaire
Pour les cinq stations suivies, le 2e trimestre 2015 se caractérise clairement par un déficit en jours pluvieux. Selon les stations, le
trimestre comprend en effet 4 à 10 jours de pluie de moins que la normale. Le nombre de jours de pluie du mois de mai est pourtant
proche de l?ordinaire, il est même excédentaire à Laval et à la Roche-sur-Yon. Le déficit trimestriel est le plus prononcé à Nantes, Angers
et à la Roche-sur-Yon (10 jours), il y représente le nombre total de jours de pluie du mois d?avril par exemple. Il est le plus faible à Laval,
seule station à présenter un déficit inférieur à 7 jours.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 9
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Nombre de jours chauds du trimes tre par mois
observations observations
normales normales
jours
Nombre de jours où les maximales
sont comprises entre 25 et 30°C
Nombre de jours où
elles atteignent 30°C
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14
Nombre de jours avec précipi tations supérieures ou égales à 1 mm
Observations
Normales
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
Un cumul trimestriel de précipitations normal, masquant des cumuls mensuels contrastés
Le cumul de précipitations de ce 2e trimestre 2015 présente des caractéristiques bien différentes de celles du nombre de jours de pluie.
En effet, on n?enregistre pas de déficit trimestriel prononcé, certaines stations comme Angers, Nantes ou la Roche-sur-Yon sont même
légèrement excédentaires et les écarts à la normale restent très mesurés (environ 5 %). Le cumul de précipitations de ces douze derniers
mois est de ce fait relativement proche de la normale : légèrement excédentaire à Nantes (+5 %), à Angers et à la Roche-sur-Yon (+8 %
toutes deux) ; et légèrement déficitaire au Mans (-3 %) ou à Laval (-6 %). Si les cumuls trimestriels ou annuels de précipitations sont
plutôt proches de la normale, les situations mensuelles en sont parfois très éloignées. En avril, les quelques orages ou averses,
notamment de la fin du mois, permettent à la plupart des stations de s?approcher de la normale, voire de présenter un excédent (+10 %
à Laval). En mai, le cumul de précipitation est soit normal (cas d?Angers et de Laval) soit largement excédentaire (+30 % au Mans,
+40 % à Nantes et la Roche/Y.). En juin, la situation régionale est très hétérogène : les pluies sont excédentaires dans la partie centrale
de la région ; elles sont plutôt déficitaires ailleurs. On enregistre ainsi un déficit très marqué (compris entre -30 et -40 %) à Nantes, Laval
ou au Mans ; la situation est proche de l?ordinaire à la Roche-sur-Yon ; elle est enfin largement excédentaire à Angers (+30 %).
Les journées les plus humides du mois sont normales ou plus arrosées, des records sont battus en avril
Au 2e trimestre 2015, quelle que soit la station et quel que soit le mois considérés, la hauteur quotidienne maximale de précipitations est
conforme à la normale ou la surpasse. Les pluies les plus importantes ont eu lieu en avril : toutes les stations sauf Laval enregistrent
même un nouveau record le 30. En mai et en juin, la situation est généralement proche de la normale. Quelques exceptions notables : les
précipitations quotidiennes les plus importantes du mois atteignent le double de leur valeur de saison à Nantes en mai, à Angers en juin et
à la Roche-sur-Yon les deux mois.
10 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
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100
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400
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800
900
1000
Cumuls mens uels de préc ipi tations : comparaison des 12 derniers mois aux normales (mm)
2015-06
2015-05
2015-04
2015-03
2015-02
2015-01
2014-12
2014-11
2014-10
2014-09
2014-08
2014-07
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2015-04 2015-05 2015-06
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30
40
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Hauteur de préc ipation quotidienne max imale du mois (mm)
record enregistré ce dernier trimestre
normale
record enregistré depuis la mise en service de la station et son année
2015
2015
2001 2015
2015
1950
2009 1990
2008
1968
1993 1958 2011
2008
1993
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
Un trimestre plutôt excédentaire en pluies efficaces
En ce printemps 2015, le cumul de pluies efficaces est proche de la normale à Laval, mais est excédentaire voire largement excédentaire
ailleurs. Les situations mensuelles sont plus contrastées. Les deux premiers mois du trimestre sont plutôt excédentaires. La situation est
juste conforme à l?ordinaire à la Roche-sur-Yon en avril puis à Laval en mai. Dans les autres cas, les pluies efficaces de ce début de
printemps sont plus importantes qu?à l?accoutumée : modérément à Nantes ou à la Roche-sur-Yon en avril, ou encore à Angers en mai, ou
très fortement, comme à Angers et Laval en avril (+30 %) puis en mai à Nantes, au Mans et à la Roche-sur-Yon (excédents supérieurs à
+ 50 %). La pluviométrie du mois de juin s?écarte des normales avec des situations une nouvelle fois hétérogènes : les excédents de pluie
efficace sont marqués à Angers et à la Roche-sur-Yon (respectivement +45 % et +96 %) ; les pluies efficaces sont en revanches
déficitaires voire très déficitaires ailleurs (-17 % à Nantes, -40 % à Laval et au Mans).
5.3 Vent
Dans les cinq stations des préfectures, Météo-France mesure la vitesse du vent en continu. Elle est ici restituée selon trois approches :
? moyenne mensuelle de la vitesse du vent,
? occurrence de vents forts soutenus (approchée à travers le nombre de jours où la vitesse du vent moyen mesurée sur une plage de dix minutes a
atteint certains seuils),
? vitesse maximale des rafales, c?est-à-dire vitesse instantanée maximale du vent.
Des vitesses mensuelles moyennes du vent inférieures à la normale
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 11
Filtre
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Cumuls mensue ls de pluies efficaces (mm)
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2015-04
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Vitesse moyenne du vent du mois (km/h)
observations normales
Définition:
les pluies efficaces correspondent à
la différence entre les précipitations
et l?évapotranspiration. Elles
indiquent la part des précipitations
qui ne retourne pas à l?atmosphère
par évaporation directe ou par
transpiration des végétaux.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
Les vitesses moyennes du vent observées au cours du 2e trimestre 2015 sont quasiment toutes inférieures à la normale. Il n?y a qu?à
Laval (en mai et juin), et au Mans (en mai uniquement) que la vitesse moyenne du vent a atteint voire a légèrement dépassé la normale.
Le mois de juin est globalement celui où les vents moyens se rapprochent le plus de la normale. Le mois d?avril est au contraire celui où la
faiblesse du vent moyen est la plus inhabituelle.
De rares journées de vents forts soutenus
Pour les cinq stations suivies et pour l?ensemble de ce deuxième trimestre, les jours où les rafales ont atteint 8 m/s en moyenne pendant
dix minutes sont très peu nombreux pour la saison. Sur l?ensemble du trimestre, il manque 15 à 20 jours de vents forts soutenus pour
atteindre les normales de saisons. Excepté à Laval où le déficit trimestriel est le moins marqué, le nombre total de jours venteux du
trimestre représente ce que chacune de nos quatre autres stations enregistre habituellement sur le seul mois d?avril. La situation
d?Angers est particulièrement remarquable : aucun vent fort soutenu n?y a été observé ni en avril ni en juin.
Des rafales de vents généralement plus faibles qu?à l?accoutumée
Pour nos cinq stations, les rafales sont généralement restées très éloignées des records de vitesse ce trimestre. À la Roche-sur-Yon
toutefois, avec près de 77 km/h, la rafale la plus forte du mois de mai s?est approchée du record de 2007. Le mois de mai est d?ailleurs le
seul du trimestre pendant lequel les rafales sont restées proches de leur valeur de saison ou l?ont dépassé. En avril ou en juin, à une
exception près (Laval en juin), les rafales maximales se sont avérées toutes moins fortes qu?à l?accoutumée.
12 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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Occurence mensuel le de vents forts soutenus
Nb de jours où le maximum de la vitesse du vent moyennée sur 10 min a atteint :
8 m/s à 10 m/s (28,8 à 36 km/h)
10 m/s à 15 m/s (36 à 54 km/h)
15 m/s (54 km/h) et plus
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04-2015 05-2015 06-2015
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120
Vi tesse maximale des rafales de vent (km/h)
rafale max observée ce trimestre rafale record du mois et son année rafale max normale pour le mois
2004
2004 1994 1996 1999
1983
1983
2007
2007
1982
1997
2004
1986
1987
1999
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
5.4 Ensoleillement
Un soleil très présent ce trimestre
Pour toutes les stations suivies, les durées d?insolations sont très supérieures à la normale en avril et en juin. Les excédents sont de
l?ordre de +45 heures en avril puis de +70 heures en juin (on enregistre même +100 h à Nantes). Elles sont en revanches juste
conformes à la normale en mai.
(À Laval, où les mesures de durée d?insolation ont démarré en 1988 et ont été interrompues entre 2006 et 2010, la comparaison à la
normale ou aux records est à effectuer avec précaution)
Un léger déficit de chaleur reçue en mai
La mesure du rayonnement
global n?est pas effectuée
de longue date dans toutes
les stations, aussi, on ne
dispose de normales qu?à
Nantes et La Roche-sur-Yon)
Ces normales sont par
ailleurs calculées sur une
période vingtenaire.
La chaleur solaire reçue est supérieure à la normale en avril puis en juin, conformément à l?excédent de durée d?ensoleillement observé.
En mai en revanche, on enregistre un léger déficit de rayonnement reçu alors que la durée d?insolation mensuelle était normale.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 13
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Durée d' insolat ion du mois (heures) observations normales
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Rayonnement global reçu dans le mois (kWh/m²) observations
normales
Définition:
La durée d'insolation
est la durée
d'exposition d'un lieu
au rayonnement
solaire direct. On la
ressent à travers la
présence ou
l'absence d'ombres
portées nettement
dessinées. Elle est
fonction de l'heure
du lever et du
coucher du soleil, du
relief environnant et
de la nébulosité.
Définition:
Le rayonnement global croise en quelque
sorte la «force» du soleil reçue à la
durée d?ensoleillement. Il correspond à la
somme des rayonnements solaires direct
et indirect, c'est-à-dire des rayons
provenant directement du soleil, et des
rayons diffusés ou réfléchis par
l'environnement. Il mesure la quantité de
chaleur solaire reçue en un point donné.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 367 I sept. 2015
5.5 Vigilance météo : un unique épisode en Vendée en raison d?importants orages
Dans la région, un seul un département a été concerné par une vigilance hydro-météorologique au cours du 2 e trimestre 2015. La
procédure de vigilance orange a été déclenchée en Vendée le 11 juin dernier en raison d?un épisode orageux potentiellement violent,
accompagné de grêle et de rafales. Un tel épisode de vigilance, d?une durée de 18 h, est plutôt rare et long pour la région à cette époque.
14 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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650
Nombre d'heures passées en v igi lance hydro-météorologique par tr imes tre depuis 2008
4e trim
3e trim
2e trim
1er trim
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
0
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20
30
40
50
Nombre d 'heures passées en vi g i l ance hydro -m étéoro log ique du tr im estre
vigilance orange orage
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
Précisions sur les sources employées
1- hydrologie
Les données d?hydraulicité présentées ici correspondent à des valeurs moyennes par bassin. Les données détaillées par stations de
mesures sont publiées dans le bulletin de situation hydrologique mensuel de la DREAL. Elles sont issues de mesures effectuées par la
DREAL et versées à la banque de données Hydro. L?ancienneté des mesures de débits est très variable selon la station (de 20 à 50 ans ou
station cours d?eau mise en service
Derval (44) la Chère août 2002
Segré (49) l?Oudon janvier 2002
Montjean (49) la Loire août 2004
Ambrières (53) la Mayenne août 2002
Montfort-le-Gènois (72) l?Huisne août 2009
Foussais-Payré (85) la Vendée janvier 2004
Les mesures des volumes de retenues d?eau disponibles sont effectuées par la Communauté d?agglomération du Choletais et par le
Conseil général de Vendée dans le cadre de la surveillance de l?approvisionnement en eau potable.
Les mesures du niveau des nappes sont effectuées par les conseils généraux de Loire-Atlantique, de la Sarthe et de la Vendée et par le
BRGM pour le Maine-et-Loire et la Mayenne. La cartographie représente le niveau tel qu?il est relevé à chaque station, il ne représente
pas la situation moyenne de la nappe correspondante. Les 48 stations suivies ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité
hydrogéologique d?une part et en fonction de l?ancienneté des mesures disponibles d?autre part. En effet une situation est qualifiée
d?excédentaire ou de déficitaire par rapport à la probabilité d?occurrence du niveau relevé et l?estimation de cette probabilité ne peut être
effectuée qu?à partir de longues séries de mesures. Les niveaux décennaux (c?est-à-dire qui ont une chance sur dix de survenir), humide et
sec, servent ici de référence. On considère l?écart entre le niveau relevé, le niveau moyen et les niveaux décennaux. On considère que la
situation au point de mesure est largement excédentaire ou largement déficitaire à partir du moment où l?écart à la moyenne a atteint
90 % de l?écart entre le niveau moyen et le niveau décennal, qu?elle est juste excédentaire ou déficitaire lorsque ce rapport est compris
entre 15 et 90 %, et qu?elle est moyenne lorsqu?il est inférieur à 15 %.
2- catastrophes naturelles
La base de données GASPAR est gérée par la direction générale de la prévention des risques du ministère du Développement durable. La
description des événements est possiblement incomplète. Si près des deux tiers des événements.communes font l?objet d?un arrêté
CATNAT dans les trois mois qui suivent leur survenance, 10 % font l?objet d?un arrêté après plus d?un an. Le délai d?adoption de l?arrêté
est particulièrement long concernant les mouvements de terrains consécutifs à la sécheresse pour lesquels il faut plus d?une année dans
deux cas sur trois.
3- phénologie
Les informations sur les pollens proviennent du Réseau national de surveillance aérobiologique. En Pays de la Loire, des stations de
mesure existent à Angers, Cholet, La Roche-sur-Yon, Le Mans et Nantes, mais seules celles de Cholet et Nantes, aux séries plus
régulières, ont été retenues. Pour chaque famille végétale, le début de la saison pollinique correspond au moment où 5 % du cumul annuel
de ses concentrations journalières est atteint. La fin de la saison pollinique correspond au moment où 95 % du cumul annuel est atteint.
Comme la durée de la saison pollinique peut dépasser la date de production de la présente note, certaines données 2015 sont
considérées comme provisoires (cupressacées essentiellement).
4- qualité de l?air
Les mesures de la qualité de l?air sont produites par Air Pays de la Loire. Les mesures de la concentration atmosphériques en NO 2 et
PM10 présentées sur les 7 agglomérations de la région proviennent de 12 stations de mesures de typologie urbaine : 2 stations sont
implantées à Nantes, Saint-Nazaire, Angers et au Mans, tandis que Cholet, Laval et Roche-sur-Yon en comportent chacune une.
5- météo
Toutes les données climatiques sont produites par Météo-France. Les informations de vigilances sont également produites par Météo-
France exceptées celles relatives aux crues qui relèvent des services du ministère du Développement durable. La température moyenne
présentée correspond à la moyenne d?une minimale et d?une maximale, et non à la moyenne de la température mesurée en continu sur une
journée. En dehors des spécificités de certaines stations telle qu?une mise en service plus tardive (cf. tableau ci-après), les normales ont
été établies sur la période 1981-2010 sauf pour les deux paramètres d?ensoleillement (1991-2010). Les records de précipitations
quotidiennes sont ceux enregistrés depuis la date de mise en service de chaque station tandis que les records de rafales ne sont
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 15
plus), aussi les estimations de moyenne n?ont pas toutes la même qualité.
Les relevés de température de cours d?eau proviennent également du réseau de
surveillance de la DREAL, dont certaines stations ont parfois été mises en service
récemment. Certains écarts à la moyenne s'expliquent donc peut être plus par la
complétude des séries que par des phénomènes hydroclimatiques particuliers. La
mesure des températures de l?eau est par ailleurs sensible à l?emplacement du
capteur, pour en savoir plus à ce sujet consulter le rapport sur les «Mesures en
continu des températures sur quelques rivières des Pays de la Loire».
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/mesures-en-continu-des-a1009.html
www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr
Note de conjoncture régionale I Environnement 2e trimestre 2015
comptabilisés qu?à partir de 1981 en raison du manque d?homogénéité avec les dispositifs des mesures antérieurs.
commune station météo mise en service spécificité
Nantes Bouguenais mai 1945 -
Angers Beaucouzé janvier 1937 -
Laval Etronnier septembre 2010
Les records et les normales ont été définis en utilisant également les données de la
station Entrammes, mise en service en mai 1988 et fermée en août 2010.
Interruption des mesures de durée d?insolation pendant 6 ans entre 2005 et 2010.
Le Mans Le Mans novembre 1944 Les records de précipitations quotidiennes sont établis depuis janvier 1945.
La Roche-sur-Yon La Roche-sur-Yon août 1984 -
Pour en savoir plus?
1- hydrologie : bulletins mensuels de situation hydrologique portant sur :
? la région, publié par la DREAL Pays de la Loire,
? le bassin Loire-Bretagne publié par la DREAL Centre,
? et la France, publié par la direction de l?eau et de la biodiversité du ministère du Développement durable ;
? relevés des températures de cours d?eau effectués et diffusés par la DREAL Pays de la Loire ;
? mesures de débits de cours d?eau effectuées par la DREAL Pays de la Loire ;
? sites des observatoires de l?eau de Vendée, et de Maine-et-Loire ;
? système d?information sur l?eau du bassin Loire-Bretagne et sa base de données OSUR ;
? banque de données ADES (accès aux données sur les eaux souterraines), bulletins piézométriques publiés par le Conseil général de la
Sarthe, par le BRGM à l?échelle du Maine-et-Loire ou nationale.
2- catastrophes naturelles : base de données GASPAR, derniers arrêtés CATNAT publiés au journal officiel et publication de la DREAL
analysant 30 ans d?arrêtés de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle.
3- phénologie : site du RNSA diffusant des informations générales concernant les sites de surveillance et des bilans de la pollinisation
pour les saisons passées et en cours.
4- qualité de l?air : site d?Air Pays de la Loire, leur rapport annuel qualité de l?air 2014 et l?analyse des épisodes de pollution particulaire
de l?hiver 2014-2015.
5- météo : bulletins climatiques mensuels publiés par Météo France à l?échelle régionale ou France entière, données climatiques régionales
et archives des cartes et bulletins de vigilance météorologique diffusées par Météo France.
Principaux sigles utilisés
ADES : accès aux données sur les eaux souterraines
BRGM : bureau de recherches géologiques et minières
BSH : bulletin de situation hydrologique
CATNAT : catastrophe naturelle
DREAL : direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
GASPAR : gestion assistée des procédures administratives relatives aux risques naturels
INRA : institut national de recherche agronomique
NO2 : dioxyde d?azote
PM10 : particule fine de diamètre inférieur à 10 microns
RNSA : réseau national de surveillance aérobiologique
T1, T2, T3 ou T4 : 1er, 2e, 3e ou 4e trimestre
DREAL sept. 2015
Rédaction et mise en forme:
Juliette Engelaere-Lefebvre & Franck Gaspard
statistiques.dreal-pdl@developpement-durable.gouv.fr
Service connaissance des
territoires et évaluation
Division observations
études et statistiques
5 rue Françoise Giroud
CS16326
44263 Nantes cedex 2
Tél. 02 72 74 74 40
Directeur de publication:
Annick BONNEVILLE
ISSN:
2109-0025
Direction régionale
de l'environnement,
de l'aménagement
et du logement
http://vigilance-public.meteo.fr/
http://www.meteofrance.com/climat/france/pays-de-la-loire/regi52/releves
https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=produit&id_produit=129&id_rubrique=29
http://www.airpl.org/Publications/rapports/vendredi-27-fevrier-2015-analyse-des-episodes-de-pollution-particulaire-de-l-hiver-2014-2015
http://www.airpl.org/Publications/rapports/vendredi-27-fevrier-2015-analyse-des-episodes-de-pollution-particulaire-de-l-hiver-2014-2015
http://www.airpl.org/Publications/rapports/vendredi-27-fevrier-2015-analyse-des-episodes-de-pollution-particulaire-de-l-hiver-2014-2015
http://www.airpl.org/Publications/rapports/mardi-30-juin-2015-la-qualite-de-l-air-en-2014-dans-les-Pays-de-la-Loire
http://www.airpl.org/
http://www.pollens.fr/accueil.php
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/arretes-de-reconnaissance-de-l-a2393.html
http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do?reprise=true&page=1&idSarde=SARDOBJT000007104817&ordre=null&nature=null&g=ls
http://macommune.prim.net/gaspar/index.php
http://www.brgm.fr/content/list-press?typepresse[]=17
http://www.eau-anjou.fr/thematiques/proteger-mesurer-agir/les-reseaux-de-surveillance/#c348
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.ades.eaufrance.fr/
http://www.eau-loire-bretagne.fr/informations_et_donnees/donnees_brutes/osur_web
http://www.loire-bretagne.eaufrance.fr/spip/spip/,
http://www.eau-anjou.fr/
http://observatoire-eau.vendee.fr/gestion-de-l-eau/reseaux-de-mesure.htm
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/la-banque-hydro-a669.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/temperature-des-cours-d-eau-r619.html
http://www.eaufrance.fr/documents/documents-213/bulletin-national-de-situation/
http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/archives-des-bulletins-de-r220.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/bulletins-de-situation-r490.html
1- Situation hydrologique
1.1 Eaux superficielles (source BSH DREAL)
Des débits de cours d?eau en déficit à la fin du trimestre, malgré un mois de mai excédentaire
Des températures de cours d?eau ordinaires en juin, sauf à Montjean où la Loire a atteint 25°C (mesures DREAL)
1.2 Retenues d?eau potable (CG 85 et agglom. de Cholet): des niveaux satisfaisants
1.3 Eaux souterraines (base ADES): les nappes, dont le niveau est majoritairement excédentaire, poursuivent leur vidange saisonnière
2- Catastrophes naturelles: les Pays de la Loire plutôt épargnés depuis un an
3- Phénologie: un démarrage de la saison pollinique légèrement tardif pour le chêne mais plutôt précoce pour l?oseille (données RNSA)
4- Qualité de l?air (données Air Pays de la Loire)
4.1 Dioxyde d?azote: des concentrations mensuelles inférieures à la moyenne
4.2 Particules fines: des niveaux de pollution moyens mais tout de même un dépassement du seuil d?information en Mayenne et en Sarthe
5- Météo du trimestre (données Météo France)
5.1 Températures
Un mois d?avril 2015 bien plus chaud que la normale
La saison de chauffe 2014-2015 s?achève avec douceur
Nombre de jours chauds du mois: avril excédentaire, mai déficitaire et juin quasi-normal
5.2 Précipitations
Très peu de jours de pluie ce trimestre malgré un mois de mai normal à excédentaire
Un cumul trimestriel de précipitations normal, masquant des cumuls mensuels contrastés
Les journées les plus humides du mois sont normales ou plus arrosées, des records sont battus en avril
Un trimestre plutôt excédentaire en pluies efficaces
5.3 Vent
Des vitesses mensuelles moyennes du vent inférieures à la normale
De rares journées de vents forts soutenus
Des rafales de vents généralement plus faibles qu?à l?accoutumée
5.4 Ensoleillement
Un soleil très présent ce trimestre
Un léger déficit de chaleur reçue en mai
5.5 Vigilance météo: un unique épisode en Vendée en raison d?importants orages
Précisions sur les sources employées
1- hydrologie
2- catastrophes naturelles
3- phénologie
4- qualité de l?air
5- météo
Pour en savoir plus?
Principaux sigles utilisés