Note de conjoncture régionale - Environnement - 1er trimestre 2015
ENGELAERE-LEFEBVRE, Juliette ;GASPARD, Franck
Auteur moral
Pays-de-la-Loire. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">Cette note de conjoncture rassemble des informations régionales relatives à la situation hydrologique, phénologique, aux catastrophes naturelles, à la qualité de l'air et à la météo du trimestre passé.<br /><br />Malgré un mois de février assez froid, l'hiver 2014-2015 s'est globalement avéré peu rigoureux. Il s'achève sur un mois de mars particulièrement sec, engendrant un léger déficit hydrique des cours d'eau. A la fin de ce premier trimestre, le remplissage hivernal des retenues d'eau n'a pas totalement abouti en Vendée et les nappes les plus réactives à la pluviométrie ont amorcé leur vidange saisonnière, et ce sans toujours avoir atteint leur niveau de recharge moyen (notamment dans la Sarthe).<br /><br />Aucune catastrophe naturelle ni aucun événement météorologique d'ampleur ne sont à déplorer en ce début d'année. Ce premier trimestre présente toutefois une singularité liée au léger retard de développement des végétaux observés à travers le démarrage de la saison pollinique. Ce trimestre est également marqué par quelques épisodes de pollution soutenue aux particules fines, notamment en Mayenne et en Sarthe.</div>
Editeur
DREAL Pays de la Loire
Descripteur Urbamet
développement durable
;risques naturels
;diagnostic
;qualité de l'environnement
;hydrologie
;qualité de l'air
;région
;objectif
Descripteur écoplanete
catastrophe naturelle
;débitmétrie
;état de l'environnement
;exploitation de données
;hydrométéorologie
;phénologie
;résultat de mesure
Thème
Énergie - Climat
;Risques
Texte intégral
Note de conjoncture régionale
Environnement
1er trimestre 2015
Hydrologie, phénologie, catastrophes naturelles, qualité de l?air, météo
Malgré un mois de février assez froid, l?hiver 2014-2015 s?est globalement avéré peu rigoureux. Il
s?achève sur un mois de mars particulièrement sec, engendrant un léger déficit hydrique des cours d?eau.
À la fin de ce premier trimestre, le remplissage hivernal des retenues d?eau n?a pas totalement abouti en
Vendée et les nappes les plus réactives à la pluviométrie ont amorcé leur vidange saisonnière, et ce sans
toujours avoir atteint leur niveau de recharge moyen (notamment dans la Sarthe). Aucune catastrophe
naturelle ni aucun événement météorologique d?ampleur ne sont à déplorer en ce début d?année. Ce
premier trimestre 2015 présente toutefois une singularité liée au léger retard de développement des
végétaux observé à travers le démarrage de la saison pollinique. Ce trimestre est également marqué par
quelques épisodes de pollution soutenue aux particules fines, notamment en Mayenne et en Sarthe.
1- Situation hydrologique
1.1 Eaux superficielles (source BSH DREAL)
Des débits majoritairement inférieurs à leur valeur habituelle en fin de trimestre
< à 0,5 0,5 à 0,8 0,8 à 1,25 1,25 à 2 à 2? - information manquante
L?année 2014 s?est achevée avec des débits inférieurs à leur
moyenne de saison. Dans la majorité des cas, la modération
des précipitations de janvier les ramènent tout de même à
leur niveau habituel ou légèrement en deçà. Elle accentue
parfois la faiblesse de certains d?entre eux, notamment de la
Sarthe et du Loir. En février, la pluviométrie est plutôt
excédentaire en Loire-Atlantique et Vendée et déficitaire
ailleurs. Cela donne à l?est de la région de petits cours d?eau
en déficit et de grands cours d?eau en déficit moindre du fait
d?un temps de réponse plus grand. Le reste de la région
connaît une situation normale, voire excédentaire en Vendée.
En mars, les pluies sont déficitaires, notamment à l?est de la
région. Les hydraulicités résultantes sont déficitaires ou moyennes au mieux.
Les débits du 1er trimestre 2015, atteignant difficilement leur niveau moyen, contrastent avec ceux du 1er trimestre 2014 qui
avait connu des hydraulicités excédentaires en début d?année revenant à la moyenne en mars.
DREAL
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Collection
direction régionale de l?environnement, de l?aménagement
et du logement Pays de la Loire
Service
connaissance
des territoires
et évaluation
Division
observations
études et
statistiques
mai 2015
n°343
hydraulicité moyenne avr. 2014 mai 2014 juin 2014 juil. 2014 août 2014 sept. 2014 oct. 2014 nov. 2014 déc. 2014 janv. 2015 févr. 2015 mars 2015
Villaine 0,56 0,57 - 0,86 2,85 0,83 0,30 0,89 0,95 0,92 1,21 0,77
Erdre 0,59 0,61 0,68 0,90 2,34 0,95 0,50 0,68 0,39 0,85 0,99 0,63
Loire 0,55 0,71 0,62 1,22 2,37 1,21 1,25 1,20 0,95 0,87 1,01 0,99
Sarthe 0,79 1,47 1,14 1,38 3,05 1,46 0,88 0,95 0,91 0,75 0,82 0,76
Loir 0,73 1,24 1,25 1,17 1,66 1,07 0,82 0,80 0,70 0,56 0,66 0,60
Mayenne 0,68 0,91 0,80 1,31 3,44 1,03 0,62 0,84 0,87 0,90 1,01 0,88
Versant sud Loire 0,45 1,21 0,95 1,47 5,31 1,24 0,75 1,24 0,37 0,74 0,81 0,60
Sèvre 0,56 1,50 1,50 1,50 4,51 0,76 0,36 0,80 0,39 0,77 1,01 0,77
Grand Lieu 0,52 0,58 0,88 0,89 3,60 0,20 0,16 1,18 0,39 1,05 1,16 0,77
Côtiers vendéens 0,50 0,57 0,46 0,43 4,56 0,34 0,18 1,46 0,34 1,10 1,31 0,91
Lay et Vendée 0,60 1,17 1,09 1,43 6,73 0,84 0,50 1,43 0,51 0,78 0,98 0,92
Définition:
L?hydraulicité d?un cours d?eau est le rapport entre son débit
mesuré à une date donnée et son débit moyen pour la date
considérée (moyenne inter-annuelle). Ainsi une hydraulicité de
2 correspond à un débit deux fois supérieur à la moyenne,
tandis qu?une hydraulicité de 0,5 traduit une situation où le
débit du cours d?eau en est deux fois moindre.
Les valeurs très faibles de cet indicateur (inférieures à 0,5)
sont le reflet de situation de sécheresse préoccupante, tandis
que les valeurs élevées ne permettent pas systématiquement
de conclure à une situation dangereuse par excès d?eau.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
Des températures des cours d?eau globalement conformes à la moyenne (mesures DREAL)
Après un automne 2014 où les températures étaient supérieures aux moyennes, les écarts aux moyennes se réduisent au début de
l?année 2015. La situation exceptionnelle du début d?année 2014, marquée par des températures supérieures aux moyennes en hiver, ne
se reproduit pas.
Lorsque l?eau des rivières descend au-dessous de 5°C, de nombreuses fonctions biologiques sont à l?arrêt ou au ralenti.
En janvier 2015, les jours où la température de l?eau descend sous la barre des 5°C sont généralement moins fréquents que leur
moyenne de saison, seule la station de Montjean-sur-Loire fait exception avec 9 journées d?eau très froide quand on n?en compte cinq
habituellement.
En février, cette situation est au contraire généralement plus fréquente qu?à l?accoutumée (2 à 5 jours de plus selon les stations), sauf à
Foussais-Payré sur la Vendée où l?on compte moitié moins de jours d?eau très froide que la normale.
En mars, la situation évolue comme en janvier vers une fraîcheur plus rare que la moyenne, mais cette fois toutes les stations sont
concernées. La température de l?eau ne descend jamais jusqu?à 5°C alors qu?en moyenne, en mars, cela survient 2 ou 3 fois selon les
stations.
2 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
avril 2014 mai 2014 juin 2014 juillet 2014 août 2014 septembre
2014
octobre
2014
novembre
2014
décembre
2014
janvier
2015
février
2015
mars 2015
-3°C
-2°C
-1°C
0°C
1°C
2°C
3°C
4°C
Températures de l 'eau des 12 derniers mois : écarts aux moyennes
la Chère à Derval (44) la Loire à Montjean/L. (49) l'Oudon à Segré (49)
la Mayenne à Ambrières (53) l'Huisne à Montfort-le-G. (72) la Vendée à Foussais-P. (85)
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Janvier Février Mars
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Nombre de jours où la température moyenne de l 'eau es t inférieure ou égale à 5°C
Relevés 2015 Moyennes
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
1.2 Retenues d?eau potable (CG 85 et agglom. de Cholet) : à l?exception du complexe Mervent/
Pierre Brune/Albert en Vendée, le remplissage hivernal est quasiment achevé
À la fin du mois de mars, le
complexe Ribou/Verdon en
Maine-et-Loire a achevé son
cycle de remplissage hivernal.
C?est rarement le cas en
Vendée, où globalement les
retenues d?eau sont rechargées
à 85 % (cela représente près
de 48 millions de m3 stockés).
Le remplissage y est 5 % moins
avancé que l?année dernière à
la même époque. Les retenues
les plus proches du littoral
vendéen (Apremont, Jaunay,
Sorin Finfarine et Graon)
présentent un taux de
remplissage moyen conforme à
la moyenne départementale. La
recharge est en revanche moins
aboutie pour le système de retenue des barrages de Mervent, Pierre Brune et Albert (68 %). Elle est au contraire plus avancée pour le
reste des retenues du département (94 %).
1.3 Eaux souterraines (base ADES) : début de vidange pour les nappes les plus réactives aux
conditions pluviométriques
Loire-Atlantique : la recharge hivernale enregistrée jusque début mars sur l?ensemble des nappes suivies a été d?intensité moyenne. Un
début de vidange naturelle est amorcé fin mars pour les nappes les plus réactives aux conditions pluviométriques.
Maine-et-Loire : en mars,
la recharge initiée
tardivement s?est
poursuivie pour la majorité
des aquifères observés.
Globalement, les niveaux
sont encore en hausse.
Mayenne : après une
recharge hivernale de
courte durée et de faible
ampleur, la vidange
naturelle s?est amorcée en
mars pour la majorité des
nappes suivies. Les
niveaux piézométriques
observés évoluent à la
baisse.
Sarthe : les ressources
sont globalement
moyennes à déficitaires.
Vendée : information non
disponible.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 3
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Maine-et-Loire Vendée
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16
Remplissage des retenues d'eau de Maine-et-Loire et Vendée du trimestre
capacité (millions de m3)
niveau de fin mars
niveau de fin févr.
niveau de fin janv.
niveau de fin déc.
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OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
2- Catastrophes naturelles : les Pays de la Loire plutôt épargnés depuis 6 mois
Au 4 mai 2015, aucun arrêté de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle n?a été adopté pour un événement survenu au cours du
1er trimestre 2015 en Pays de la Loire. À l?échelle de la France, seules 12 communes ont déjà fait l?objet d?un arrêté CATNAT pour un
événement survenu ce trimestre. Il s?agit d?inondations avec coulées de boue pour neuf d?entre elles (communes du Pas-de-Calais dans 8
cas sur 9), de mouvements de terrains pour deux communes et d?une avalanche. Ce nombre est relativement faible pour un premier
trimestre. Il convient toutefois de noter que ces chiffres sont provisoires et que d?autres arrêtés concernant le 1 er trimestre 2015 seront
possiblement pris dans les mois qui viennent. Cela a été le cas par exemple pour le 4 e trimestre 2014. Le chiffre national portant sur
l?avant dernier trimestre a en effet été fortement revu et place cette fin d?année 2014 parmi les plus calamiteuses de ces dix dernières
années : on passe d?environ 600 communes enregistrées fin janvier à plus de 1 000 communes fin mars. Il convient de noter qu?aucune
d?entre elles n?est située en Pays de la Loire.
Un arrêté de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle, adopté le 27 mars 2015 concerne toutefois un événement survenu dans
la région antérieurement. L?état de catastrophe naturelle a en effet été reconnu pour commune de Conlie (située à 25 km au nord-ouest
du Mans) en raison d?inondations accompagnées de coulées de boue survenues au cours du 3e trimestre 2014 (18 septembre 2014).
4 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
Définition:
La liste des arrêtés de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle est rassemblée dans une base de données nommée GASPAR. Dans
cette base, un enregistrement correspond à un événement pour une commune donnée. Le type de catastrophe survenue à la commune est
indiqué par un libellé générique, on connaît les dates de début et de fin de l?épisode ainsi que la date de l?arrêté correspondant. Comme un
même événement peut être décrit différemment selon les communes (durée du sinistre différente, nature de dégâts différente... ), qu?il peut
faire l?objet de plusieurs arrêtés, il est difficile d?isoler précisément le nombre d?événements physiques ayant fait l?objet d?arrêtés CATNAT à
une échelle autre que communale. Aussi, l'analyse de cette base est effectuée en dénombrant les «événements.communes».
2013T1 2013T2 2013T3 2013T4 2014T1 2014T2 2014T3 2014T4 2015T1
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Nombre trimes trie l d'événements .communes par département en Pays de la Loi re depuis 2013
(selon la date de début d'événement, base GASPAR extraite au 4 mai 2015)
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
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Evolution du nombre trimes trie l d'événements .communes
(selon la date de début de l'événement, base GASPAR extraite au 4 mai 2015)
PdL Autres régions
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
3- Phénologie : un démarrage tardif de la saison pollinique (données RNSA)
Un indicateur phénologique pertinent pour le 1er trimestre est celui des dates de début de
saison pollinique de plusieurs types de végétaux, ici les aulnes, les frênes et les
cupressacées (famille qui comprend les cyprès, les thuyas, les genévriers?).
Comme la durée de la saison pollinique peut dépasser la date de production de la présente
note, certaines données 2015 sont considérées comme provisoires (cupressacées
essentiellement). Les moyennes sont calculées sur la période 2003-2015.
Le démarrage de la saison pollinique de
l?aulne, respectivement établi aux 27 et
17 février, est dix jours plus tardif à Cholet
qu?à Nantes. Il est conforme à la moyenne
pour Nantes, mais en retard de 11 jours à
Cholet.
On constate aussi ce retard à Cholet avec les
cupressacées. Alors que les débuts de saison
pollinique des deux villes sont proches en
moyenne, Cholet est en retard de 12 jours (4
mars) tandis que Nantes l?est de seulement 4
jours (23 février).
En revanche, le démarrage de la saison
pollinique des frênes est aussi tardif à Nantes
(28 février, soit 12 jours de retard) qu?à
Cholet (6 mars, soit 11 jours de retard).
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 5
Définition:
La phénologie est l'étude de l'apparition
des phénomènes périodiques du monde
vivant, sensible aux variations saisonnières
du climat.
Dans le monde végétal, les événements
étudiés sont par exemple la floraison, la
feuillaison, la fructification, la coloration
des feuilles des végétaux.
Dans le monde animal, on note par exemple
l'arrivée d'oiseaux migrateurs, l'apparition
des larves ou des formes adultes des
insectes.
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
10 janv.
20 janv.
30 janv.
9 févr.
19 févr.
1 mars
11 mars
21 mars
4 mars
23 févr.
Début de la saison pollinique des cupressacées
Cholet moyenne Cholet (19 fév.)
Nantes moyenne Nantes (19 fév.)
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
10 janv.
20 janv.
30 janv.
9 févr.
19 févr.
1 mars
11 mars
21 mars
6 mars
28 févr.
Début de la saison pollinique des frênes
Cholet moyenne Cholet (23 fév.)
Nantes moyenne Nantes (16 fév.)
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
21 janv.
31 janv.
10 févr.
20 févr.
2 mars
12 mars
22 mars
27 févr.
17 févr.
Début de la saison pollinique des aulnes
Cholet moyenne Cholet (16 fév.)
Nantes moyenne Nantes (16 fév.)
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
4- Qualité de l?air (données Air Pays de la Loire)
4.1 Dioxyde d?azote : des concentrations mensuelles inférieures à la moyenne
Le dioxyde d?azote (NO2) est un polluant atmosphérique, irritant pour les voies respiratoires, émis
majoritairement par le trafic routier et les installations de chauffage.
Excepté à Nantes en
octobre, les concen-
trations mensuelles
moyennes en NO2
mesurées en sites
urbains ces douze
derniers mois sont restées inférieures à celles d?une année type pour la région. Elles restent dans tous les cas assez éloignées de la
valeur limite annuelle réglementaire de 40 µg/m3. Au cours du 1er trimestre 2015, la disparité des concentrations, qui s?était accentuée
en janvier s?est réduite en février. À Nantes, Angers, Laval et au Mans, les concentrations de NO 2 relevées en sites urbains sont
modérément inférieures la moyenne régionale 2000-2013. À Cholet, à la Roche-sur-Yon et surtout à Saint-Nazaire, elles en sont plus
nettement inférieures. En mars notamment, elles y sont près de moitié moindre que les concentrations régionales mensuelles type du
mois.
4.2 Particules fines : des niveaux de pollution moyens mais tout de même deux jours d?alerte
en Mayenne et en Sarthe
Les particules fines sont des polluants d?origines et de natures variées caractérisés par leur taille. Les PM10 sont des particules fines au
diamètre inférieur à 10 µm (0,01 mm). Les épisodes de pollution sont fréquemment liés à la conjonction de plusieurs facteurs, comme
l?augmentation des émissions en période froide (chauffage, véhicules), en période de préparation des cultures au début de printemps ou
lors de conditions météorologiques défavorables à la dispersion des polluants. Les particules fines peuvent provoquer des affections
respiratoires et cardiovasculaires.
Alors que ça n?a pas été
toujours le cas lors des neuf
derniers mois de 2014, les
concentrations moyennes
mensuelles en particules fines
relevées ce premier trimestre
2015 présentent des
évolutions homogènes d?une
station à l?autre et plutôt
ordinaires pour la saison. Elles
sont relativement stables en
janvier par rapport à
décembre, elles progressent
légèrement en février et augmentent plus nettement en mars. On observe par ailleurs au cours de ce trimestre une réduction des écarts
entre stations.
Alors qu?en janvier et février, les concentrations en particules fines relevées sont inférieures à celles d?une année régionale type (sauf à
la Roche-sur-Yon où les mesures tangentent la moyenne régionale), en mars, elles en sont toutes très proches et l?encadrent à ± 2 µg/m3.
6 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
2014-04 2014-05 2014-06 2014-07 2014-08 2014-09 2014-10 2014-11 2014-12 2015-01 2015-02 2015-03
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NO2 : concentration mensue l l e moyenne en s i tes urbains
Nantes
St-Nazaire
Angers
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Le Mans
La-Roche/Y.
année type régionale
2000-2014
valeur limite
annuelle
µg/m3
2014-04 2014-05 2014-06 2014-07 2014-08 2014-09 2014-10 2014-11 2014-12 2015-01 2015-02 2015-03
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PM10 : concentration mens uel l e moyenne en s i tes urbains
Nantes
St-Nazaire
Angers
Cholet
Laval
Le Mans
La-Roche/Y.
année type régionale
2000-2014
valeur limite annuelle
µg/m3
Définition:
Les sites urbains sont
localisés dans une zone
densément peuplée en
milieu urbain de façon à
ne pas être soumis à une
source déterminée de
pollution, ils caractérisent
la pollution moyenne de
cette zone.
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
* du fait de l?évolution réglementaire (passage de constatations des concentrations à leurs prévisions),
une légère rupture de continuité est introduite dans la série de données à partir de mars 2015.
Le nombre global de jours de déclenchement des procédures d?information-recommandation ou d?alerte
de ce premier trimestre 2015 a généralement déjà été atteint en 2013. Toutefois, contrairement au 1 er
trimestre 2013 où le niveau d?alerte n?avait jamais été atteint à l?échelle départementale, le niveau
d?alerte a cette fois été franchi deux jours durant en Mayenne et en Sarthe (2e quinzaine de mars).
Le nombre global de jours de déclenchement de procédures est le plus important en Maine-et-Loire et
en Loire-Atlantique (avec respectivement 10 et 8 jours, comme en 2013). La Vendée a été la moins
concernée (moitié moins concernée que la Loire-Atlantique). Quatre journées de procédures
représentent toute de même pour ce département la plus longue période d?appel à la vigilance
enregistrée pour un premier trimestre depuis l?abaissement des seuils de déclenchement des procédures
(+ 1 journée par rapport à 2013).
La majorité des épisodes s?est produite en mars :
date
durée (jours)
observations
44 49 53 72 85
31 déc. 2014
au 2 janv. 2015
1 2 1
Une pollution liée à la météo : un épisode de froid anticyclonique a d?une part entraîné une
augmentation du recours aux dispositifs de chauffage et a d?autre part provoqué des
conditions peu propices à la dispersion des polluants.
Le seuil d?alerte a été atteint à Nantes et au Mans le 1er de l?an.
12 et 13 fév. 1 2 1 1 Importation de pollution conjuguée à l?augmentation du recours au chauffage bois.
6 mars 1 Épisode de pollution lié au froid, de moindre ampleur mais semblable à celui de début 2015.
15 et 16 mars 2 2 1 1 1 Forte contribution agricole (émissions de nitrate d?ammonium) et importation de pollution
particulaire en provenance de l?est de la région, conjuguées à des conditions
atmosphériques peu propices à la dispersion des polluants.
Le seuil d?alerte est atteint deux jours durant en Mayenne et en Sarthe.18 au 21 mars 4 4 3 4 3
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 7
2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015* 2013 2014 2015*
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
0
5
10
PM10 : nombre de jours de dépassement des seuils du 1er trimestre
(source : Air Pays de la Loire)
alerte
information/recommandation
Définition:
Jusqu?au 2 mars dernier, une
procédure d?information ou
d?alerte pour épisode de pollution
atmosphérique était déclenchée à
l?échelle départementale dès lors
que l?on constatait dans deux
zones de mesure distinctes du
département, un dépassement de
valeurs seuil.
À partir de mars de cette année,
conformément aux nouvelles
dispositions réglementaires visant
à informer au plus tôt les
personnes sensibles et cherchant
à limiter l?intensité de l?épisode,
les procédures sont déclenchées à
partir de prévisions de
dépassement des seuils. Un
département va être concerné par
une procédure dès lors qu?une
certaine partie de sa population
et/ou de son territoire est
exposée. Les seuils de
déclenchement n?ont pas évolué.
Il s?agit, pour la procédure
d?information / recommandation,
d?une concentration moyenne de
50µg/m3 sur un pas de temps de
24 h et pour la procédure d?alerte
de 80µg/m3 sur la même durée.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
5- Météo du trimestre (données Météo France)
5.1 Températures
Un mois de février froid qui tranche avec la relative douceur du reste du trimestre
Pour les cinq stations suivies, les températures
moyennes mensuelles ont généralement été plus
douces que la normale en début et en fin
trimestre. Cette douceur est marquée en janvier,
avec des températures maximales qui dépassent
de près d?un degré les normales de saison alors
que les minimales en sont plutôt proches. En
mars, ce sont également les après-midi qui sont
plus doux que la normale, mais un peu moins
qu?en janvier (un peu moins d?un demi degré de
plus que la normale du mois). Cette relative
clémence du mois de mars n?est pas observée à
Laval.
Les températures relevées en février contrastent avec le reste du
trimestre : minimales et (dans une moindre mesure) maximales
sont inférieures aux normales de saison pour toutes les stations
suivies.
Un hiver 2014-2015 peu rigoureux malgré un début d?année 2015 dans la norme
Du point de vue de la rigueur climatique,
l?année 2015 démarre conformément aux
normales de saison. Le plus grand écart est
observé à Laval où les trois premiers mois de
l?année 2015 présentent un indice de rigueur
climatique d?à peine 3 % supérieur à la
normale. Pour les autres stations suivies,
l?écart est inférieur à 1 %.
Le dernier trimestre de l?année 2014 présentant lui un indice de rigueur bien plus faible que la normale (de l?ordre de 15 à 20 %), la
saison de chauffe 2014-2015 est dans son ensemble moins rigoureuse que la normale, de 6 à 9 % selon les stations.
8 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
Définition:
la normale d?un
paramètre
météorologique
correspond à la
moyenne de ce
paramètre mesuré
sur une période de
30 ans. Ici, les
normales sont
calculées sur la
période 1981 à
2010.
01/2015 02/2015 03/2015
minimales moyennes maximales minimales moyennes maximales minimales moyennes maximales
Nantes 3,1 6,5 9,8 1,4 5,5 9,6 4,8 9,1 13,4
Angers 3,0 6 9,1 1,4 5,1 8,9 4,5 8,8 13,1
Laval 2,2 5,4 8,6 1,2 4,7 8,3 4,3 8,2 12,2
Le Mans 2,1 5,4 8,7 1,1 4,9 8,8 3,6 8,3 13,1
La Roche/Y. 3,0 6,1 9,3 1,0 5 9,1 4,4 8,7 13
Moyennes mensuelles des
températures quot. (°C)
relevés normales relevés normales relevés normales relevés normales relevés normales
Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
0
500
1000
1500
2000
2500
Degrés jours uni fiés trimestri e ls , re levés et comparaison aux normales
2015T1 2014T4 2014T3 2014T2
01 / 2015 02 / 2015 03 / 2015
-1,5
-1
-0,5
0
0,5
1
Ecarts des températures mens ue l les aux normales (°C)
Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
Définition:
le nombre de DJU d?une période rend compte
de sa rigueur climatique, il est calculé en
cumulant les écarts quotidiens à une
température seuil, lorsque la température
moyenne du jour est inférieure à ce seuil (ici
18°C). On utilise cet indicateur pour corriger
des variations climatiques les consommations
de chauffage.
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
De nombreuses gelées en février
Sur les trois premiers mois de l?année 2015, le nombre de jours de gel a été soit très proche de la normale mensuelle soit franchement
supérieur, pour les cinq stations suivies. Le mois de janvier est clairement ordinaire, avec une faible tendance à comporter moins de jours
de gels que la normale. Le mois de février s?écarte lui nettement de la normale avec en moyenne quatre jours de gels de plus que la
normale de saison. Le mois de mars est en revanche plus contrasté : Nantes et Angers comptent en mars quelques jours de gel de plus
que la normale, la Roche-sur-Yon en compte un de moins, quand le nombre de gelées à Laval ou au Mans est ordinaire. En cumul
trimestriel, le nombre de jours de gel est plutôt supérieur à la normale. La situation est en tout de même très proche au Mans et à La
Roche-sur-Yon (seuls un à deux jours de gel excédentaires), elle est plus marquée dans les autres stations avec quatre à cinq gelées
excédentaires.
5.2 Précipitations
Un nombre de jours de pluie plutôt important en début de trimestre mais faible en mars
Les deux premiers mois de l?année 2015 ont généralement comporté davantage de jours de pluie que la normale, l?excédant étant plus
marqué en janvier (de l?ordre de quatre jours) qu?en février (deux jours en moyenne). Le mois de mars en revanche compte une à deux
journées de pluie de moins que la normale, sauf au Mans où la situation a été conforme à la normale.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 9
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Nombre de jours de ge l par mois
Observations
Normales
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Nombre de jours avec précipi tations supérieures ou égales à 1 mm
Observations
Normales
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
Un mois de mars particulièrement sec
Les cumuls de précipitations des deux premiers mois de l?année présentent des caractéristiques très différentes selon les stations. Ils
sont chacun excédentaires à Angers et surtout à Nantes ; ils sont chacun déficitaires à Laval et surtout au Mans ; à la Roche-sur-Yon
enfin, les précipitations anormalement faibles de janvier contrastent avec la surabondance de pluie en février (-25 % par rapport à la
normale en janvier suivi de + 24 % en février). La pluviométrie du mois de mars est elle uniformément faible. Le déficit de précipitation
par rapport à la normale mensuelle est marqué : il va de -32 % à Angers jusque -62 % au Mans.
Globalement sur le trimestre, ces situations contrastées amènent à un cumul de précipitation proche de la normale à Angers et Nantes
mais largement déficitaire pour les autres stations (de -14 % à Laval à -35 % au Mans).
Les précipitations quotidiennes les plus importantes du trimestre sont relativement modérées
Les hauteurs de précipitations quotidiennes maximales de ce premier trimestre 2015 sont généralement en deçà des normales et toujours
bien éloignées des records. Seules Nantes et Laval en janvier et la Roche-sur-Yon en février ont enregistré un maximum de hauteur de
précipitation supérieur (de quelque mm) à la normale. Dans tous les autres cas, les précipitations quotidiennes n?ont jamais atteint leur
volume maximal normal pour la saison, particulièrement au Mans et à la Roche-sur-Yon, en janvier et également en mars, où les
précipitations quotidiennes sont restées moitié moins importantes que la forte pluie normale du mois.
10 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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Hauteur de préc ipation quotidienne max imale du mois (mm)
record enregistré ce dernier trimestre
normale
record enregistré depuis la mise en service de la station et son année
1961
1993
1993
1993
1993
1951
2004
1996
1997
2007
1967
1937
2001
1989 2007
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Nantes Angers Laval Le Mans La Roche/Y.
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Cumuls mensuels de préc ipi tations : comparaison des 12 derniers mois aux normales (mm)
2015-03
2015-02
2015-01
2014-12
2014-11
2014-10
2014-09
2014-08
2014-07
2014-06
2014-05
2014-04
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
Un grand déficit de pluies efficaces au moins de mars
Les cinq stations suivies accusent un fort déficit de pluies efficaces en mars (-30 % à -60 %). Malgré cela, le cumul trimestriel de pluie
efficace est proche de la normale à Nantes et Angers. Il est largement déficitaire ailleurs. Cette situation est du seul fait du mois de mars
à Laval mais provient de déficits mensuels successifs au Mans et à la Roche-sur-Yon.
5.3 Vent
Dans les cinq stations des préfectures, Météo-France mesure la vitesse du vent en continu. Elle est ici restituée selon trois approches :
? moyenne mensuelle de la vitesse du vent,
? occurrence de vents forts soutenus (approchée à travers le nombre de jours où la vitesse du vent moyen mesurée sur une plage de dix
minutes a atteint certains seuils),
? vitesse maximale des rafales, c?est-à-dire vitesse instantanée maximale du vent.
Des vitesses mensuelles moyennes du vent inférieures à la normale
Les vitesses moyennes du vent observées au cours du 1 er trimestre 2015 sont quasiment toutes inférieures à la normale. Il n?y a qu?à la
Roche-sur-Yon en février et les trois mois durant à Laval que la vitesse moyenne du vent a atteint voire a légèrement dépassé la normale.
Le mois de février est globalement celui où les vents moyens se rapprochent le plus de la normale. Le mois de janvier est au contraire
celui où la faiblesse du vent moyen est la plus inhabituelle.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 11
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Cumuls mensuels de pluies efficaces (mm)
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Vitesse moyenne du vent du mois (km/h)
observations normales
Définition:
les pluies efficaces correspondent à
la différence entre les précipitations
et l?évapotranspiration. Elles
indiquent la part des précipitations
qui ne retourne pas à l?atmosphère
par évaporation directe ou par
transpiration des végétaux.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
Des jours de vents forts soutenus généralement peu nombreux pour un premier trimestre
Pour les cinq stations suivies et pour l?ensemble de ce premier trimestre, les jours où les rafales ont atteint 10 m/s en moyenne sur dix
minutes sont restés très modérés pour la saison. Et même lorsque l?on considère le seuil inférieur de 8 m/s, à quelques exceptions près,
les jours de vents forts soutenus sont peu nombreux pour la saison. Le Mans tout au long du trimestre et Nantes en mars sont
particulièrement épargnées par les rafales soutenues. La Roche-sur-Yon déroge au contraire à ces constats notamment en février où l?on
y a enregistré six journées de vents forts soutenus de plus que la normale.
Des rafales de vents légèrement plus faibles qu?à l?accoutumée, notamment en février
Pour nos cinq stations, les rafales sont très éloignées des records de vitesse ce trimestre. Leur vitesse reste par ailleurs équivalente ou
légèrement en deçà des normales de saison. La faiblesse des rafales de février par rapport à leur normale mensuelle est généralement
plus marquée et est en tout cas observée sur nos cinq stations ce mois-là.
12 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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Occurence mensue l le de vents forts soutenus
Nb de jours où le maximum de la vitesse du vent moyennée sur 10 min a atteint :
8 m/s à 10 m/s (28,8 à 36 km/h)
10 m/s à 15 m/s (36 à 54 km/h)
15 m/s (54 km/h) et plus
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Vitesse max imale des rafales de vent (km/h)
rafale max observée ce trimestre rafale record du mois et son année rafale max normale pour le mois
1998
1998
1998
1995
1998
1990
1990 1990 1990
2010
2008
1986
2008 1986
1986
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
5.4 Ensoleillement
Le soleil était présent ce trimestre?
L?ensoleillement du mois de janvier est contrasté selon les stations : proche de la normale à Nantes et à la Roche-sur-Yon, déficitaire d?un
peu plus de 10 % à Angers et au Mans mais largement excédentaire à Laval (de 20 %). Les mois suivants, les durées d?insolation
présentent des caractéristiques cette fois uniformes selon les stations. La tendance en février puis en mars est à clairement à l?excédent
et Laval se distingue une nouvelle fois par l?ampleur de son sur-ensoleillement. En cumul trimestriel, les durées d?insolation sont
légèrement supérieures à la normale au Mans, à Angers ou à la Roche-sur-Yon (entre 1 et 5 %), l?excédent est plus marqué à Nantes
(+11 %) et surtout à Laval (+23 %).
(À Laval, où les mesures de durée d?insolation ont démarré en 1988 et ont été interrompues entre 2006 et 2010, la comparaison à la
normale ou aux records est à effectuer avec précaution)
?mais a brillé sans trop d?éclat
La mesure du rayonnement
global n?est pas effectuée
de longue date dans toutes
les stations, aussi, on ne
dispose de normales qu?à
Nantes et La Roche-sur-Yon)
Ces normales sont par
ailleurs calculées sur une
période vingtenaire.
Si le soleil a généralement été bien présent ce trimestre, on peut qualifier sa présence de timide. Les durées excédentaires de fin de
trimestre ne se sont pas traduite par un excédent de chaleur. En mars, la chaleur reçue à Nantes ou à la Roche-sur-Yon est même
déficitaire.
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 13
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Durée d' insolat ion du mois (heures) observations normales
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Rayonnement global reçu dans le mois (kWh/m²) observations
normales
Définition:
La durée d'insolation
est la durée
d'exposition d'un lieu
au rayonnement
solaire direct. On la
ressent à travers la
présence ou
l'absence d'ombres
portées nettement
dessinées. Elle est
fonction de l'heure
du lever et du
coucher du soleil, du
relief environnant et
de la nébulosité.
Définition:
Le rayonnement global croise en quelque
sorte la «force» du soleil reçue à la
durée d?ensoleillement. Il correspond à la
somme des rayonnements solaires direct
et indirect, c'est-à-dire des rayons
provenant directement du soleil, et des
rayons diffusés ou réfléchis par
l'environnement. Il mesure la quantité de
chaleur solaire reçue en un point donné.
OBSERVATIONS ET STATISTIQUES I N° 343 I mai 2015
5.5 Vigilance météo : quelques épisodes de faible ampleur dans le nord de la région fin
janvier
Aucun des départements de la Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire ou de la Vendée n?a été concerné par une vigilance hydro-
météorologiques au cours du 1er trimestre 2015. La Mayenne et la Sarthe ont fait l?objet de quelques épisodes liés à la neige et au
verglas fin janvier. Ils représentent un nombre d?heures de vigilance plutôt faible pour un 1er trimestre.
14 I Direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
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2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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Nombre d'heures pas sées en v ig i lance hydro-météorologique par trimes tre depuis 2008
4e trim
3e trim
2e trim
1er trim
Loire-Atlantique Maine-et-Loire Mayenne Sarthe Vendée
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20
30
40
50
Nombre d 'heures passées en vi g i l ance hydro -météoro l og ique du tr imestre
vigilance orange neige/verglas
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
Précisions sur les sources employées
1- hydrologie
Les données d?hydraulicité présentées ici correspondent à des valeurs moyennes par bassin. Les données détaillées par stations de
mesures sont publiées dans le bulletin de situation hydrologique mensuel de la DREAL. Elles sont issues de mesures effectuées par la
DREAL et versées à la banque de données Hydro. L?ancienneté des mesures de débits est très variable selon la station (de 20 à 50 ans ou
station cours d?eau mise en service
Derval (44) la Chère août 2002
Segré (49) l?Oudon janvier 2002
Montjean (49) la Loire août 2004
Ambrières (53) la Mayenne août 2002
Montfort-le-Gènois (72) l?Huisne août 2009
Foussais-Payré (85) la Vendée janvier 2004
Les mesures des volumes de retenues d?eau disponibles sont effectuées par la Communauté d?agglomération du Choletais et par le
Conseil général de Vendée dans le cadre de la surveillance de l?approvisionnement en eau potable.
Les mesures du niveau des nappes sont effectuées par les conseils généraux de Loire-Atlantique, de la Sarthe et de la Vendée et par le
BRGM pour le Maine-et-Loire et la Mayenne. La cartographie représente le niveau tel qu?il est relevé à chaque station, il ne représente
pas la situation moyenne de la nappe correspondante. Les 48 stations suivies ont été sélectionnées en fonction de leur représentativité
hydrogéologique d?une part et en fonction de l?ancienneté des mesures disponibles d?autre part. En effet une situation est qualifiée
d?excédentaire ou de déficitaire par rapport à la probabilité d?occurrence du niveau relevé et l?estimation de cette probabilité ne peut être
effectuée qu?à partir de longues séries de mesures. Les niveaux décennaux (c?est-à-dire qui ont une chance sur dix de survenir), humide et
sec, servent ici de référence. On considère l?écart entre le niveau relevé, le niveau moyen et les niveaux décennaux. On considère que la
situation au point de mesure est largement excédentaire ou largement déficitaire à partir du moment où l?écart à la moyenne a atteint
90 % de l?écart entre le niveau moyen et le niveau décennal, qu?elle est juste excédentaire ou déficitaire lorsque ce rapport est compris
entre 15 et 90 %, et qu?elle est moyenne lorsqu?il est inférieur à 15 %.
2- catastrophes naturelles
La base de données GASPAR est gérée par la direction générale de la prévention des risques du ministère du Développement durable. La
description des événements est possiblement incomplète. Si près des deux tiers des événements.communes font l?objet d?un arrêté
CATNAT dans les trois mois qui suivent leur survenance, 10 % font l?objet d?un arrêté après plus d?un an. Le délai d?adoption de l?arrêté
est particulièrement long concernant les mouvements de terrains consécutifs à la sécheresse pour lesquels il faut plus d?une année dans
deux cas sur trois.
3- phénologie
Les informations sur les pollens proviennent du Réseau national de surveillance aérobiologique. En Pays de la Loire, des stations de
mesure existent à Angers, Cholet, La Roche-sur-Yon, Le Mans et Nantes, mais seules celles de Cholet et Nantes, aux séries plus
régulières, ont été retenues. Pour chaque famille végétale, le début de la saison pollinique correspond au moment où 5 % du cumul annuel
de ses concentrations journalières est atteint. La fin de la saison pollinique correspond au moment où 95 % du cumul annuel est atteint.
Comme la durée de la saison pollinique peut dépasser la date de production de la présente note, certaines données 2015 sont
considérées comme provisoires (cupressacées essentiellement).
4- qualité de l?air
Les données de mesures de la qualité de l?air sont produites par Air Pays de la Loire. Les mesures de la concentration atmosphériques en
NO2 et PM10 présentées sur les 7 agglomérations de la région proviennent de 12 stations de mesures de typologie urbaine : 2 stations
sont implantées à Nantes, Saint-Nazaire, Angers et au Mans, tandis que Cholet, Laval et Roche-sur-Yon en comportent chacune une.
5- météo
Toutes les données climatiques sont produites par Météo-France. Les informations de vigilances sont également produites par Météo-
France exceptées celles relatives aux crues qui relèvent des services du ministère du Développement durable. La température moyenne
présentée correspond à la moyenne d?une minimale et d?une maximale, et non à la moyenne de la température mesurée en continue sur
une journée. En dehors des spécificités de certaines stations telle qu?une mise en service plus tardive (cf. tableau ci-après), les normales
ont été établies sur la période 1981-2010 sauf pour les deux paramètres d?ensoleillement (1991-2010). Les records de précipitations
quotidiennes sont ceux enregistrés depuis la date de mise en service de chaque station tandis que les records de rafales ne sont
Service connaissance des territoires et évaluation ? Division observations, études et statistiques I 15
plus), aussi les estimations de moyenne n?ont pas toutes la même qualité.
Les relevés de température de cours d?eau proviennent également du réseau de
surveillance de la DREAL, dont certaines stations ont parfois été mises en service
récemment. Certains écarts à la moyenne s'expliquent donc peut être plus par la
complétude des séries que par des phénomènes hydroclimatiques particuliers. La
mesure des températures de l?eau est par ailleurs sensible à l?emplacement du
capteur, pour en savoir plus à ce sujet consulter le rapport sur les «Mesures en
continu des températures sur quelques rivières des Pays de la Loire».
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/mesures-en-continu-des-a1009.html
www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr
Note de conjoncture régionale I Environnement 1er trimestre 2015
comptabilisés qu?à partir de 1981 en raison du manque d?homogénéité des dispositifs des mesures antérieurs.
commune station météo mise en service spécificité
Nantes Bouguenais mai 1945 -
Angers Beaucouzé janvier 1937 -
Laval Etronnier septembre 2010
Les records et les normales ont été définis en utilisant également les données de la
station Entrammes, mise en service en mai 1988 et fermée en août 2010.
Interruption des mesures de durée d?insolation pendant 6 ans entre 2005 et 2010.
Le Mans Le Mans novembre 1944 Les records de précipitations quotidiennes sont établis depuis janvier 1945.
La Roche-sur-Yon La Roche-sur-Yon août 1984 -
Pour en savoir plus?
1- hydrologie : bulletins mensuels de situation hydrologique portant sur :
? la région, publié par la DREAL Pays de la Loire,
? le bassin Loire-Bretagne publié par la DREAL Centre,
? et la France, publié par la direction de l?eau et de la biodiversité du ministère du Développement durable ;
? relevés des températures de cours d?eau effectués et diffusés par la DREAL Pays de la Loire ;
? mesures de débits de cours d?eau effectuées par la DREAL Pays de la Loire ;
? sites des observatoires de l?eau de Vendée, et de Maine-et-Loire ;
? système d?information sur l?eau du bassin Loire-Bretagne et sa base de données OSUR ;
? banque de données ADES (accès aux données sur les eaux souterraines) , bulletins piézométriques publiés par le Conseil général de
la Sarthe, par le BRGM à l?échelle du Maine-et-Loire ou nationale.
2- catastrophes naturelles : base de données GASPAR, derniers arrêtés CATNAT publiés au journal officiel et publication de la
DREAL analysant 30 ans d?arrêtés de reconnaissance de l?état de catastrophe naturelle.
3- phénologie : site du RNSA diffusant des informations générales concernant les sites de surveillance et des bilans de la pollinisation
pour les saisons passées et en cours.
4- qualité de l?air : site d?Air Pays de la Loire, leur rapport annuel 2013, l?analyse des épisodes de pollution particulaire de l?hiver 2014-
2015 et la description des procédures d?alerte/information.
5- météo : bulletins climatiques mensuels publiés par Météo France à l?échelle régionale ou France entière, données climatiques régionales
et archives des cartes et bulletins de vigilance météorologique diffusées par Météo France.
Principaux sigles utilisés
ADES : accès aux données sur les eaux souterraines
BRGM : bureau de recherches géologiques et minières
BSH : bulletin de situation hydrologique
CATNAT : catastrophe naturelle
DREAL : direction régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement
GASPAR : gestion assistée des procédures administratives relatives aux risques naturels
INRA : institut national de recherche agronomique
NO2 : dioxyde d?azote
PM10 : particule fine de diamètre inférieur à 10 microns
RNSA : réseau national de surveillance aérobiologique
T1, T2, T3 ou T4 : 1er, 2e, 3e ou 4e trimestre
DREAL mai 2015
Rédaction et mise en forme:
Juliette Engelaere-Lefebvre & Franck Gaspard
statistiques.dreal-pdl@developpement-durable.gouv.fr
Service connaissance des
territoires et évaluation
Division observations
études et statistiques
5 rue Françoise Giroud
CS16326
44263 Nantes cedex 2
Tél. 02 72 74 74 40
Directeur de publication:
Annick BONNEVILLE
ISSN:
2109-0025
Direction régionale
de l'environnement,
de l'aménagement
et du logement
http://vigilance-public.meteo.fr/
http://www.meteofrance.com/climat/france/pays-de-la-loire/regi52/releves
https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=produit&id_produit=129&id_rubrique=29
http://www.airpl.org/publications/fiches/brochure_les_modalites_pratiques_d_information_du_public_en_cas_d_episode_de_pollution_atmospherique
http://www.airpl.org/index.php/layout/set/print/layout/set/print/publications/rapports/analyse_des_episodes_de_pollution_particulaire_de_l_hiver_2014_2015
http://www.airpl.org/index.php/layout/set/print/layout/set/print/publications/rapports/analyse_des_episodes_de_pollution_particulaire_de_l_hiver_2014_2015
http://www.airpl.org/index.php/layout/set/print/layout/set/print/publications/rapports/analyse_des_episodes_de_pollution_particulaire_de_l_hiver_2014_2015
http://www.airpl.org/index.php/layout/set/print/layout/set/print/publications/rapports_annuels/rapport_annuel_2013
http://www.airpl.org/
http://www.pollens.fr/accueil.php
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/arretes-de-reconnaissance-de-l-a2393.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/arretes-de-reconnaissance-de-l-a2393.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/arretes-de-reconnaissance-de-l-a2393.html
http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do?reprise=true&page=1&idSarde=SARDOBJT000007104817&ordre=null&nature=null&g=ls
http://macommune.prim.net/gaspar/index.php
http://www.brgm.fr/content/list-press?typepresse[]=17
http://www.eau-anjou.fr/thematiques/proteger-mesurer-agir/les-reseaux-de-surveillance/#c348
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.cg72.fr/Eau_Potable.asp
http://www.ades.eaufrance.fr/
http://www.eau-loire-bretagne.fr/informations_et_donnees/donnees_brutes/osur_web
http://www.loire-bretagne.eaufrance.fr/spip/spip/,
http://www.eau-anjou.fr/
http://observatoire-eau.vendee.fr/gestion-de-l-eau/reseaux-de-mesure.htm
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/la-banque-hydro-a669.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/temperature-des-cours-d-eau-r619.html
http://www.eaufrance.fr/documents/documents-213/bulletin-national-de-situation/
http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/archives-des-bulletins-de-r220.html
http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/bulletins-de-situation-r490.html
1- Situation hydrologique
1.1 Eaux superficielles (source BSH DREAL)
Des débits majoritairement inférieurs à leur valeur habituelle en fin de trimestre
Des températures des cours d?eau globalement conformes à la moyenne (mesures DREAL)
1.2 Retenues d?eau potable (CG 85 et agglom. de Cholet): à l?exception du complexe Mervent/ Pierre Brune/Albert en Vendée, le remplissage hivernal est quasiment achevé
1.3 Eaux souterraines (base ADES): début de vidange pour les nappes les plus réactives aux conditions pluviométriques
2- Catastrophes naturelles: les Pays de la Loire plutôt épargnés depuis 6 mois
3- Phénologie: un démarrage tardif de la saison pollinique (données RNSA)
4- Qualité de l?air (données Air Pays de la Loire)
4.1 Dioxyde d?azote: des concentrations mensuelles inférieures à la moyenne
4.2 Particules fines: des niveaux de pollution moyens mais tout de même deux jours d?alerte en Mayenne et en Sarthe
5- Météo du trimestre (données Météo France)
5.1 Températures
Un mois de février froid qui tranche avec la relative douceur du reste du trimestre
Un hiver 2014-2015 peu rigoureux malgré un début d?année 2015 dans la norme
De nombreuses gelées en février
5.2 Précipitations
Un nombre de jours de pluie plutôt important en début de trimestre mais faible en mars
Un mois de mars particulièrement sec
Les précipitations quotidiennes les plus importantes du trimestre sont relativement modérées
Un grand déficit de pluies efficaces au moins de mars
5.3 Vent
Des vitesses mensuelles moyennes du vent inférieures à la normale
Des jours de vents forts soutenus généralement peu nombreux pour un premier trimestre
Des rafales de vents légèrement plus faibles qu?à l?accoutumée, notamment en février
5.4 Ensoleillement
Le soleil était présent ce trimestre?
?mais a brillé sans trop d?éclat
5.5 Vigilance météo: quelques épisodes de faible ampleur dans le nord de la région fin janvier
Précisions sur les sources employées
1- hydrologie
2- catastrophes naturelles
4- qualité de l?air
5- météo
Pour en savoir plus?
Principaux sigles utilisés