La situation de l'habitat et du logement en Pays de la Loire - La commercialisation des logements neufs en Pays de la Loire en 2015
Auteur moral
Pays-de-la-Loire. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">Ce document est la brochure annuelle ECLN qui présente, depuis l'année 2000, les résultats de l'enquête sur la commercialisation des logements neufs.<br /><br />En 2015, les ventes groupées de maisons neuves sont demeurées à un très bas niveau dans la région et celles des appartements en revanche ont crû de 40 % par rapport à chacune des trois années précédentes. Elles correspondent pour la première fois à plus de 6 % des ventes françaises. Cette hausse est liée à l'investissement locatif qui concentre désormais plus de 70% des ventes en Pays de la Loire contre 40% sur l'ensemble de la France. Cette reprise profite principalement à la Loire Atlantique, aux EPCI urbains et littoraux, et aux zones B2 et surtout B1.</div>
Editeur
DREAL Pays de la Loire
Descripteur Urbamet
analyse
;donnée statistique
;commercialisation
;logement neuf
Descripteur écoplanete
analyse statistique
;indicateur économique
Thème
Construction
;Habitat - Logement
Texte intégral
3
Sommaire
- Définition des zonages utilisés p. 4
- L?enquête sur la commercialisation des logements neufs p. 4
I - Répartition spatiale des logements vendus p. 5
I - 1 - En 2015 p. 5
I - 2 - Évolution depuis 2000 p. 7
II - Taille des logements vendus p. 11
II - 1 - En 2015 p. 11
II - 2 - Évolution depuis 2000 p. 12
III - Prix des logements vendus p. 15
III - 1 - Prix moyen en 2015 p. 15
III - 2 - Évolution des prix moyens depuis 2000 p. 19
IV ? Rythme de commercialisation des logements p. 24
IV - 1 - À l?échelle régionale p. 24
IV - 2 - Aux échelles locales p. 26
Annexe méthodologique p. 27
4
Définition des zonages utilisés
Etablissements Publics de Coopération Intercommunale
Les EPCI sont présentés dans leur définition 2015.
Sont distingués :
* les EPCI dits « urbains », soit les huit principaux EPCI par la taille démographique : Nantes Métropole,
CARENE, Angers Loire Métropole, Laval Agglomération, Le Mans Métropole, CARY, CA du Choletais,
Saumur Loire Développement ;
* les EPCI « littoraux » regroupant huit EPCI à façade littorale à l?exclusion de la CARENE, par convention
incluse dans le groupe précédent ;
* les EPCI « ruraux » réunissant les autres EPCI de la région.
Zonage A / B / C
Le zonage dit A / B / C s?applique à plusieurs dispositifs du logement, dont les paramètres varient en
fonction de chaque zone. Figurent parmi ces dispositifs notamment l?investissement locatif, le logement
intermédiaire, le Prêt à Taux Zéro (PTZ), le Prêt Social Accession Location (PSLA) et le prêt d?accession
sociale (PAS) à la propriété.
Le zonage A / B / C indique la tension du marché du logement en découpant le territoire national en 5 zones,
des plus tendues (A, Abis) à la plus détendue (C) en passant par les zones B1 et B2. Seules les zones B1,
B2 et C sont présentes en Pays de la Loire.
L?enquête sur la commercialisation des logements neufs
L?enquête sur la commercialisation des logements neufs (ECLN) est une enquête trimestrielle de suivi de la
commercialisation des logements neufs destinés à la vente aux particuliers portant sur des programmes de
5 logements ou plus.
Les règles du secret statistique s?appliquent lors de la diffusion des résultats. Trois types de données sont
alors distingués :
- les données considérées comme publiques : référence du pétitionnaire, caractéristiques du programme
(adresse, type de logements, nombre de logements, trimestre de début et de fin de commercialisation),
mises en vente. Ces données sont diffusables à tous les niveaux géographiques.
- les données considérées comme sensibles : les prix de réservation à la vente. Elles sont diffusées en
appliquant les règles strictes du secret statistique : une donnée est diffusable si elle concerne au moins trois
entreprises, c'est-à-dire trois promoteurs, dont aucun ne réalise 85 % ou plus de la donnée publiée. Le
secret statistique doit être calculé pour la donnée au niveau de la zone géographique de diffusion.
- les données considérées comme peu sensibles : réservations, taille des logements réservés, stock de
logements offerts à la commercialisation. Les données de cette troisième catégorie sont diffusables sans
restriction à un niveau départemental et pour les zonages d?au moins 50 000 habitants (unités urbaines,
aires urbaines ou autres zonages) pour lesquels au moins cinq promoteurs sont présents en moyenne et
sans vérification de la règle concernant la contribution dominante (plus de 85 %).
5
I ? Répartition spatiale des logements vendus
I ? 1 - En 2015
6 226 logements ont été vendus en Pays de la Loire
Localisation au département des logements
réservés à la vente pour des particuliers en 2015
En 2015 en Pays de la Loire, 6 226
logements ont été réservés dans le cadre
de programmes destinés à la vente aux
particuliers portant sur 5 logements ou plus.
5 944 étaient des logements dits
« ordinaires », 232 des « résidences de
service » et 50 des « résidences de
vacance ».
438 (7,0 %) étaient des maisons, 5 788
(93,0 %) des appartements.
La région a ainsi contribué pour 6,1% au
total des ventes nationales, soit 0.3 point
de plus qu?en 2014.
Les logements vendus sont fortement concentrés sur la Loire-Atlantique, dans les
principaux EPCI, et secondairement sur le littoral
Localisation à l?EPCI (définition 2015) des logements
réservés à la vente pour des particuliers en 2015
Les départements de Loire-Atlantique
(43,8 %), de Maine-et-Loire (33,6 %) ont
capté à eux deux plus des ? des
réservations à la vente de logements
individuels groupés en Pays de la Loire. Ils
n?en laissent ainsi que 14,4 % à la Vendée,
6,4 % à la Sarthe et 1,8 % à la Mayenne.
La concentration des logements collectifs a
été encore plus forte sur la Loire-Atlantique,
avec 78,8 % des réservations de la région
pour ce seul département ; le Maine-et-
Loire en a représenté 9,9%, la Vendée,
8,8 %, la Sarthe, 1,9 % et la Mayenne
0,6 %, avec seulement 34 appartements
concernés.
6
On retrouve cette concentration spatiale des ventes à l?échelle des EPCI puisque six des huit principaux
d?entre eux (déf. 2015 : Nantes M., CARENE, Angers L.M., Laval Agglo., Le Mans M., CARY) ont réuni 70,3
% des maisons et 85,4 % des appartements vendus, tandis que 16,9 % des maisons et 11,3 % des
appartements ont été affectés à huit EPCI littoraux (St Gilles-Croix-De-Vie, Sud Estuaire, Cap Atlantique,
Pornic, Noirmoutier, Océan Marais de Monts, Olonnes, Challans).
Les EPCI que l?on qualifiera par complémentarité de « ruraux » se sont ainsi partagés la vente de 12,8 %
des maisons et de 3,3 % des appartements.
Cette concentration se retrouve enfin, mais à des degrés très différents selon le type de construction, dans
les zones B1 et B2 :
- B1 a réuni 43,1 % des maisons et surtout 81,2 % des appartements vendus sur la région,
- B2 a accueilli 48,4 % des maisons et 17,3 % des appartements.
Près de 70% des ventes de la région dédiés à la location
Poids de l?investissement locatif en 2015
En 2015, 69 % des logements vendus dans
le cadre de programmes en Pays de la
Loire ont été destinés à la location, contre
39 % sur l?ensemble de la France
En particulier, 40,4 % des (réservations de)
ventes de logements individuels groupés et
71,0 % de collectifs en Pays de la Loire ont
été affectés à de l?investissement locatif.
Ces proportions placent les Pays de la
Loire respectivement aux 2ème et 1er rangs
régionaux, très au-dessus de moyennes
nationales (18 % et 41 %) tirées vers le
bas notamment par l?Ile-de-France.
Dans tous les départements de la région,
mais dans seulement 26 départements
français, l?investissement locatif a
représenté plus de la moitié des ventes.
Poids de
l'investissement locatif
Loire-Atlantique 73,2%
Maine-et-Loire 53,3%
Mayenne 69,0%
Sarthe 67,9%
Vendée 52,4%
Pays de la Loire 68,8%
Le poids de l?investissement locatif a été
plus marqué dans la plupart des principaux
EPCI ainsi qu?en zone B1, secondairement
B2.
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56,3%
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C
Poids de l'investissement locatif
77,0%
55,4%
66,9% 68,3%
87,8%
67,6%
11,1%
46,2% 42,0%
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Poids de l'investissement locatif
7
Après un creux en 2012 ?2013, le
taux de ventes dédiées à
l?investissement locatif atteint en
2015 son plus haut niveau sur les
sept dernières années.
39,9%
63,4%
58,6%
54,9%
51,0%
60,0%
68,8%
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Evolution du poids de l'investissement locatif
I ? 2 - Évolution depuis 2000
2015 marque une forte reprise des ventes qui bénéficie à la plupart des catégories de
logements, mais particulièrement aux collectifs
Le volume de ventes intervenues dans le
cadre de programmes de 5 logements ou
plus a connu en 2015 un important
rebondissement, encore plus sensible en
Pays de la Loire que sur l?ensemble de la
France.
Cela vaut à la région un très honorable 6ème
rang au classement des quinze dernières
années (9ème rang pour la France), qui situe
2015 dans la moyenne de la période faste
2009 ? 2011, légèrement en-deçà du
record 2005 - 2007.
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4,5%
5,0%
5,5%
6,0%
6,5%
Volume de ventes
Poids Pays de la Loire / France métro.
Poids : moyenne des 10 dernières années
Evolution du nombre de logements commercialisés en Pays de la Loire et de leur poids en France
En Pays de la Loire, la progression du
volume de ventes a profité conjointement
aux trois destinations de logements ; le
poids des logements ordinaires est ainsi
demeuré voisin de 95 %.
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Logements ordinaires Résidences de service
Résidences de vacances
Evolution du nombre de logements commercialisés
en Pays de la Loire
8
L?accroissement des ventes a totalement
profité aux logements collectifs dont le
poids n?a cessé de progresser depuis 15
ans : sous la barre des 80 % avant 2005, il
est passé au-dessus de 90 % en 2014 pour
atteindre 93 % en 2015.
Le volume des ventes d?appartements se
situe 17 % au-dessus de la moyenne
décennale.
Le volume des ventes de maisons, stable
par rapport à 2014, accuse une baisse de
42 % par rapport à cette même moyenne.
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6 000
7 000
Individuels Collectifs
Evolution du nombre de logements commercialisés
en Pays de la Loire
Des ventes de maisons plus orientées vers le Maine et Loire depuis 2014
Le contexte de maintien à un niveau
régional historiquement bas des maisons
commercialisées en 2015 doit conduire à
en relativiser les tendances d?évolution.
Ceci étant, on observe que pour la
première fois depuis 2008, et notamment
depuis le « pic » de 2010 à près de 57 %,
la Loire-Atlantique a représenté moins de
45 % des ventes régionales.
Cette évolution a profité tout aussi
relativement au Maine-et-Loire dont la
contribution a dépassé 25 % pour la
seconde année consécutive et 30 % pour la
première fois.
Ces deux départements réunissent ainsi en
2015 une part sans précédent des ventes
régionales de maisons.
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5
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements individuels
Depuis 2010, les EPCI dits
urbains commercialisent plus de 60 % des
maisons groupées de la région, proportion
qui en 2015 ? comme en 2012 ? a même
dépassé 70 %.
La progression s?inscrit par conséquent
dans une tendance de moyen terme. Elle
s?opère tantôt au détriment des EPCI
littoraux, tantôt comme en 2015 au
détriment des EPCI ruraux.
La comparaison des moyennes afférentes
aux périodes 2010 - 2015 (67,6 %) et 2004
- 2009 (52,9 %) montre que la progression
de la part globale des EPCI urbains (+14,7
points) est imputable à Nantes (+ 11,3 pts),
à Angers (+ 9,3 pts), très secondairement
au Mans (+ 2,8 pts).
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2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements individuels
9
La même période 2010 ? 2015 se
caractérise par une progression de la part
des maisons commercialisées en zone B1
(43,4 % contre 32,3 % sur 2004 ? 2009) et
par une grande stabilité en B2
(respectivement 45,4 % et 45,1 %).
Ces évolutions ont pour corollaire une
baisse de moitié de la part des
commercialisations en zone C (de 22,7 % à
11,2 %).
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2015
Zone_B1
Zone_B2
Zone_C
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements individuels
La concentration de ventes d?appartements s?amplifie sur la Loire-Atlantique et
particulièrement Nantes
Après avoir été de 60 % voire plus basse
au cours des années 2003 à 2007, la
contribution de la Loire-Atlantique à la
vente régionale d?appartements a fortement
progressé ensuite, atteignant un sommet
de près de 80 % en 2014 puis 2015.
Sur les deux dernières années, Maine-et-
Loire et Vendée ont réuni à parts voisines
18 % du total (contre près du double en
2006 ? 2007).
Seuls départements à ne pas avoir profité
de l?embellie régionale en 2015, la Sarthe
et la Mayenne ont contribué de leur côté à
2,5% des ventes régionales, leurs 1,9 % et
0,6 % respectifs constituant pour chacun
d?eux un niveau plancher.
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2015
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements collectifs
Depuis 2009, les EPCI dits
urbains commercialisent systématiquement
entre 80 % et 90 % des appartements
vendus sur la région, contre 70 % à 80 %
auparavant.
Leur progression s?opère principalement au
détriment des EPCI ruraux.
La comparaison des moyennes afférentes
aux périodes 2010 - 2015 (85,1 %) et 2004
- 2009 (77,4 %) témoigne d?un gain de part
globale des EPCI urbains de 7,7 points ; en
réalité, ce gain est exclusivement profitable
à Nantes qui passe de 43,5 % à 63,2 % (+
19,7 pts).
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2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements collectifs
10
La part des appartements commercialisés
en zone B1 n?a cessé d?augmenter depuis
2007, passant d?un creux à peine supérieur
à 50 % aux environs de 80 % depuis 4 ans.
Dans le même temps, la part des
appartements commercialisés en B2 et en
C a diminué, conduisant à leur quasi
disparition en C.
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2015
Zone_B1
Zone_B2
Zone_C
Evolution de la répartition des logements commercialisés en
Pays de la Loire : logements collectifs
Les différents dispositifs fiscaux qui se sont succédé au cours des cinq dernières années
se sont révélés plus efficaces en Pays de la Loire que sur le reste de la France;
Depuis 2013, la part des ventes dédiée à la
location à fortement augmenter sur la
région, passant de 50 % à près de 70 %.
Cette part est singulièrement plus élevée
que la moyenne française.
Les 8 principaux EPCI concentrent 90 %
des investissements locatifs privés en
2014/2015, une part en hausse liée à une
concentration accrue sur Nantes : 72% des
ventes dédiées à la location en 2015 se sont
faites sur Nantes, contre 63% en 2013).
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2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Pays de la Loire
France métropolitaine
Part de logements neufs dédiés à l'investissement locatif
Conséquence logique, la part de
l?investissement locatif concernant des
logements collectifs a fortement augmenté
et tend à s?aligner sur la moyenne nationale
86%
88%
90%
92%
94%
96%
98%
100%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Pays de la Loire
France métropolitaine
Part des logements de type collectif
dans l'investissement locatif
11
II ? Taille des logements vendus
II ? 1 - En 2015
En Pays de la Loire, 90 % des appartements vendus comptent 3 pièces ou moins, 78 % des
maisons, au moins 4 pièces
En Pays de la Loire, 97 % des maisons
commercialisées en 2015 comptent au
moins 3 pièces, c?est-à-dire en réalité 3, 4,
ou 5 pièces, tandis que les appartements
sont partagés entre moins de 3 pièces
(52,3 %) et au moins 3 pièces (47,7 %), en
fait presque exclusivement 3 et 4 pièces.
Sur l?ensemble de la France, les
appartements d?au moins 3 pièces sont
majoritaires (51,6 %) à la faveur d?une
proportion de 4 pièces ou plus (14,1 %)
supérieure à celle des Pays de la Loire
(9,7 %).
9,5% 42,8%
18,9%
38,0%
61,6%
8,4%
16,0%
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Individuel
Collectif
1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces ou plus
Répartition du nombre de logements réservés à la vente
en Pays de la Loire selon type par nombre de pièces
10,7% 37,7%
17,8%
37,5%
60,4%
12,1%
17,7%
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Individuel
Collectif
1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces 6 pièces ou plus
Répartition du nombre de logements réservés à la vente
en France métropolitaine selon type par nombre de pièces
30
44
64
88
112
0 20 40 60 80 100 120
1 pièce
2 pièces
3 pièces
4 pièces
5 pièces
Surface moyenne (m²) des appartements
selon nombre de pièces
La surface habitable moyenne des logements individuels groupés vendus en 2015 en Pays de la Loire est
de 82 m², celle des logements collectifs est de 55 m².
Cette surface moyenne est peu dépendante du type de logement : à nombre de pièces donné, la taille
moyenne d?une maison équivaut sensiblement à celle d?un appartement.
Ce sont donc les différences de structure de chacun des deux types de logements qui très essentiellement
expliquent les différences de surface moyenne.
Les logements vendus en 2015 sont plus grands en Mayenne et dans la Sarthe
Les appartements sont plus petits dans les zones de tension
12
16,7% 14,3% 14,3%
38,1%
69,3%
58,5%
67,9%
44,4%
13,0%
25,9%
17,9%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Loire-
Atlantique
Maine-et-
Loire
Mayenne Sarthe Vendée
3 pièces 4 pièces 5 pièces
Poids des logements de 3 à 5 pièces dans les ventes de maisons
N.B : avec moins de 11 maisons commercialisées en 2015, la
Mayenne n?est pas représentée.
La Vendée se démarque des autres départements
par la présence en proportion non négligeable
(15,9 %) de maisons de 2 pièces due à une
opération sur le territoire de la communauté de
communes du Talmondais.
37,6% 39,3%
58,8%
33,0%
39,3%
8,0% 6,8%
8,8%
26,8% 9,6%1,1% 2,3%
5,9%
1,8%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Loire-
Atlantique
Maine-et-
Loire
Mayenne Sarthe Vendée
3 pièces 4 pièces 5 pièces
Poids des logements de 3 à 5 pièces dans les ventes d'appartements
37,5% 39,1%
48,2%
8,1% 9,4%
13,3%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Z
o
n
e
_
B
1
Z
o
n
e
_
B
2
Z
o
n
e
_
C
3 pièces 4 pièces 5 pièces
Poids des logements de 3 à 5 pièces dans les ventes d'appartements
36,5%39,2%
51,5%
33,3%31,5%
53,6%
38,8%
48,7%
7,7% 6,8%
5,3%
26,1%
4,5%
10,7%
11,5%
12,2%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
N
a
n
te
s
M
A
n
g
e
rs
L
M
C
A
R
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Le
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P
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tt
o
ra
l
E
P
C
I
ru
ra
l
3 pièces 4 pièces 5 pièces
Poids des logements de 3 à 5 pièces dans les ventes d'appartements
S?agissant des appartements, ce sont la
Mayenne et la Sarthe qui se distinguent
par une part d?appartements de trois
pièces ou plus supérieure à 60 %, tandis
que cette part est inférieure à 50 % dans
les trois autres départements.
Les appartements vendus sont plus
petits dans les trois autres
départements, dans les zones B2 et plus
encore B1, ainsi que dans les périmètres
de Nantes et Angers Métropoles, mais
aussi et surtout dans celui de la CARY.
II ? 2 - Évolution depuis 2000
Les ventes de maisons de 4 pièces se maintiennent au-dessus de 60 % du total
Passée d?une moyenne de 93 % avant 2011 à un minimum de 97 % depuis cette date, la part des maisons
vendues comptant 3 pièces ou plus s?accentue encore.
Cette poussée est imputable aux maisons de 4 pièces qui progressent principalement mais non
exclusivement au détriment de leurs homologues de 6 pièces ou plus.
13
Ces très grandes maisons ont désormais quasiment disparu du marché, alors qu?elles en représentaient
encore plus de 10 % dans les années 2001 à 2003.
La tendance nationale est la même.
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
55%
60%
65%
70%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
3 pièces 4 pièces
5 pièces 6 pièces ou +
Evolution en Pays de la Loire de la part
des maisons de 3 pièces ou plus dans le total commercialisé
Les ventes d?appartements de 2 pièces sont stabilisées à près de 45 % du total, les ventes
de 3 pièces au-dessus de 35 %
Comprise entre 44 % et 48 % du total avant 2004, la part des petits appartements (1 ou 2 pièces) vendus
depuis cette date dépasse systématiquement 50 %. Après être passée par un maximum à 56 % sur 2010 ?
2011, elle a fléchi à partir de 2012 en liaison avec une baisse de la part spécifique des logements de 1 pièce
pour atteindre 52,3 % en 2015, part qui demeure supérieure de 3,6 points à la moyenne nationale.
Au sein de cette catégorie, la part propre aux logements de 2 pièces se maintient dans la partie supérieure
de la tranche 40 ? 45 %, bien qu?en léger recul en 2014 et 2015 par rapport aux années record précédentes.
Ces deux années marquent en revanche une progression de la part des 3 pièces (37,7 % contre 34,8 % lors
des deux années précédentes), tandis que la tendance est à un repli de la part des 4 pièces (8,3 % contre
9,4 %) comme des 5 pièces ou + (1,2 % contre 1,6 %).
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
50%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
1 pièce 2 pièces
Evolution en Pays de la Loire de la part
des appartements de 1 ou 2 pièces dans le total commercialisé
14
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
40%
45%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
3 pièces 4 pièces
5 pièces 6 pièces ou +
Evolution en Pays de la Loire de la part
des appartements de 3 pièces ou plus dans le total commercialisé
15
III ? Prix des logements vendus
III ? 1 - Prix moyen en 2015
Un prix moyen par maison vendue en 2015 de 199 370 ¤ , nettement plus élevé en Loire-
Atlantique, sur le littoral, en zone B1
Prix moyen des maisons en 2015
Les Pays de la Loire font partie, avec
Bourgogne-Franche Comté et Normandie,
des trois régions de la nouvelle
organisation territoriale affichant un prix de
vente par maison en 2015 inférieur à
200 000 ¤. Ce prix, soit 199 370 ¤, est
inférieur de 20 % à la moyenne nationale,
qui est de 249 310 ¤.
Prix moyen des maisons individuelles (¤)
Loire-Atlantique 223 560
Maine-et-Loire 178 750
Mayenne Non significatif
1
Sarthe 191 320
Vendée 178 680
Pays de la Loire 199 370
Prix moyen des maisons individuelles (¤)
EPCI urbains 201 010
EPCI littoraux 217 560
EPCI ruraux 166 310
Prix moyen des maisons individuelles (¤)
Nantes M 235 680
Angers LM 183 200
CARENE 193 830
Le Mans M. 191 320
CARY Non significatif
CA de Laval Non significatif
CA du Choletais 169 850
CA Saumur LD Non significatif
Prix moyen des maisons individuelles (¤)
Zone_B1 225 650
Zone_B2 183 500
Zone_C 156 030
1 Le prix est considéré comme non significatif lorsqu?il se réfère à moins de 11 logements
16
Un prix moyen par appartement vendu en 2015 de 190 840 ¤, soit 3 500 ¤/m²
Prix moyen des appartements en 2015
Les Pays de la Loire s?inscrivent parmi les
9 (nouvelles) régions dont le prix de vente
par appartement en 2015 est inférieur à
200 000 ¤. Ce prix, soit 190 840 ¤, est
inférieur de 12 % à la moyenne nationale,
qui est de 216 100 ¤.
Prix moyen des appartements (¤)
Loire-Atlantique 191 480
Maine-et-Loire 182 650
Mayenne 185 850
Sarthe 182 680
Vendée 196 480
Pays de la Loire 190 840
Prix moyen des appartements (¤)
EPCI urbains 188 850
EPCI littoraux 213 670
EPCI ruraux 164 070
Prix moyen des appartements (¤)
Nantes M 190 690
Angers LM 182 680
CARENE 190 090
Le Mans M. 182 060
CARY 152 610
CA de Laval 188 610
CA du Choletais Non significatif
CA Saumur LD Non significatif
Prix moyen des appartements (¤)
Zone_B1 193 940
Zone_B2 180 030
Zone_C 146 570
17
Prix moyen au m² des appartements en 2015
Les Pays de la Loire s?inscrivent au 7ème
rang, exactement au niveau de la médiane
des (nouvelles) régions pour le prix de
vente par m² d?appartement en 2015. Ce
prix, soit 3 500 ¤, est inférieur de 10 % à la
moyenne nationale, qui est de 3 890 ¤.
Prix moyen au m² des appartements (¤)
Loire-Atlantique 3 560
Maine-et-Loire 3 210
Mayenne 2 460
Sarthe 2 740
Vendée 3 540
Pays de la Loire 3 500
Prix moyen au m² des appartements (¤)
EPCI urbains 3 480
EPCI littoraux 3 820
EPCI ruraux 2 710
Prix moyen au m² des appartements (¤)
Nantes M 3 580
Angers LM 3 210
CARENE 3 330
Le Mans M. 2 740
CARY 2 860
CA de Laval 2 480
CA du Choletais Non significatif
CA Saumur LD Non significatif
Prix moyen au m² des appartements (¤)
Zone_B1 3 610
Zone_B2 3 080
Zone_C 2 400
18
Un prix au m² nettement plus élevé des studios
La représentation graphique de l?éventail
de prix de vente au m² des appartements
en fonction de leur taille (nombre de
pièces) révèle le plus souvent à l?échelle
des Pays de la Loire comme à celle de
l?ensemble de la France une courbe en
« V », la valeur minimale revenant aux 3
pièces.
Les écarts de prix au m² entre Pays de la
Loire et France sont plus faibles sur les 2 et
3 pièces (9 %) que sur les 1 pièce (16 %)
ainsi que les 4 et 5 pièces (respectivement
12 % et 20 %).
3200
3400
3600
3800
4000
4200
4400
4600
4800
5000
5200
5400
1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces
France métropolitaine
Pays de la Loire
Eventail des prix au m² selon la taille des appartements en 2015
Prix au m² des appartements 2015 selon la taille en Pays de la Loire
Nombre de pièces 1 2 3 4 5 Ensemble
Loire-Atlantique 4 160 3 680 3 410 3 460 3 680 3 560
Maine-et-Loire 3 360 3 200 3 180 3 120 3 570 3 210
Mayenne / / 2 430 / / 2 460
Sarthe / 2 840 2 730 2 630 / 2 740
Vendée 3 490 3 480 3 530 3 720 / 3 540
Pays de la Loire 4 050 3 590 3 370 3 400 3 620 3 500
Prix au m² des appartements 2015 selon la taille en Pays de la Loire
Nombre de pièces 1 2 3 4 5 Ensemble
EPCI urbains 3 600 3 360 3 310 3 620 4 500 3 480
EPCI littoraux 3 750 3 740 4 040 3 960 3 820
EPCI ruraux 2 800 2 660 2 760 2 590 2 710
Nombre de pièces 1 2 3 4 5 Ensemble
Nantes M 4 140 3 720 3 440 3 410 3 680 3 590
Angers LM 3 360 3 200 3 180 3 120 3 570 3 210
CARENE 3 360 3 350 3 270 3 520 3 860 3 330
Le Mans M. / 2 840 2 730 2 640 3 310 2 750
CARY 2 850 2 850 2 890 2 780 3 070 2 870
CA de Laval / 2 530 2 470 2 520 2 360 2 480
CA du Choletais / / / / / /
CA Saumur LD / / / / / /
Nombre de pièces 1 2 3 4 5 Ensemble
Zone_B1 4 150 3 720 3 470 3 540 3 730 3 610
Zone_B2 3 260 3 110 3 060 2 950 3 390 3 080
Zone_C 2 760 2 530 2 330 2 410 2 380 2 400
19
III ? 2 - Évolution des prix moyens depuis 2000
À l?échelle de la région, des prix quasiment stabilisés, depuis 2006 pour les maisons,
depuis 2011 pour les appartements
Comme sur l?ensemble de la France, après
avoir longtemps sensiblement augmenté, le
prix moyen des maisons individuelles
groupées vendues en Pays de la Loire s?est
stabilisé depuis 2006 / 2007 - bon an, mal
an, entre 195 000 ¤ et 205 000 ¤.
0
25 000
50 000
75 000
100 000
125 000
150 000
175 000
200 000
225 000
250 000
275 000
2
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0
0
2
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0
1
2
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0
2
2
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3
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4
2
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5
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9
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1
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1
3
2
0
1
4
2
0
1
5
France métropolitaine
Pays de la Loire
Evolution du prix moyen des maisons individuelles
De son côté, le prix moyen des
appartements a crû de 122 090 ¤ en 2003
à 156 660 ¤ en 2007 puis à 181 480 ¤ en
2011, progression ensuite fortement freinée
et prix plafonné à 190 850 ¤ en 2015.
Durant ces différentes périodes périodes,
l?écart de prix entre maisons et
appartements s?est ainsi considérablement
réduit, passant successivement de 28 % à
22 %, à 12 %, puis à 4% en 2015.
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
2
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0
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2
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1
2
0
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2
2
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3
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4
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5
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2
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1
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2
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1
4
2
0
1
5
1 pièce 2 pièces 3 pièces
4 pièces 5 pièces Ensemble
Evolution du prix moyen des appartements en Pays de la Loire
Le prix au m² des appartements connaît
aussi un palier depuis 2011.
En 2003, il se limitait à 2 080 ¤ ; il avait
ensuite drastiquement progressé jusqu?à
atteindre 2 910 ¤ en 2007, puis 3 420 ¤ en
2011.
À partir de 2011, sa croissance est
contenue, l?amenant à tout juste 3 500 ¤ en
2015.
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
2
0
0
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2
0
0
1
2
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0
2
2
0
0
3
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0
4
2
0
0
5
2
0
0
6
2
0
0
7
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8
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9
2
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1
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2
0
1
1
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0
1
2
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0
1
3
2
0
1
4
2
0
1
5
France métropolitaine
Pays de la Loire
Evolution du prix moyen par m² des appartements
20
Une des caractéristiques notables de ce
ralentissement de croissance des prix au
m² sur la période 2011 - 2015 réside dans
le fait qu?il concerne les appartements de 2
et 3 pièces, beaucoup moins les 4 pièces,
aucunement les 5 pièces.
Le prix du m² des studios se maintient
depuis plusieurs années très au-dessus de
celui des autres logements. L?écart moyen
de 16 % en 2015 confirme la tendance des
dernières années (14 % sur la période
2011 ? 2015).
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
2
0
0
0
2
0
0
1
2
0
0
2
2
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0
3
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0
4
2
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0
5
2
0
0
6
2
0
0
7
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0
0
8
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0
0
9
2
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1
0
2
0
1
1
2
0
1
2
2
0
1
3
2
0
1
4
2
0
1
5
1 pièce 2 pièces 3 pièces
4 pièces 5 pièces Ensemble
Evolution du prix au m² des appartements en Pays de la Loire
Rythme d?évolution
annuelle moyenne des prix
Maisons Appartements Appartements / m²
Moyenne 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4pièces 5 pièces
2003 - 2007 5,0% 6,4% 8,7% 12,7% 9,2% 7,6% 8,8% 9,6%
2007 - 2011 1,5% 3,7% 4,1% 3,5% 4,3% 4,6% 2,5% 1,8%
2011 - 2015 -0,4% 1,3% 0,6% 0,2% 0,6% 0,5% 1,5% 2,4%
Des évolutions de prix géographiquement différenciées
Le prix sur moyen terme (2011 ? 2015) des maisons progresse en Loire-Atlantique, à
Nantes, en B1 ; il baisse principalement en zone C
La constance autour de 200 000 ¤ du prix moyen des maisons observé au niveau régional sur les périodes
2006 / 2007 ? 2011 et 2011 ? 2015 cache de notoires inégalités d?évolutions aux échelles locales.
Sur les deux années les plus récentes
notamment, ce prix moyen progresse en
Loire-Atlantique, tandis qu?il est stable dans
le Maine-et-Loire et diminue dans la Sarthe
et en Vendée.
L?indicateur de disparité entre
départements (coefficient de variation)
retrouve un niveau il est vrai encore très
en deçà de ses valeurs antérieures à 2008,
mais qu?il n?avait plus atteint depuis cette
date, et l?écart de niveau entre la Loire-
Atlantique et la moyenne des autres
départements de la région dépasse de
nouveau 20 % en 2015, ce qui ne s?était
plus produit depuis 2007.
80000
100000
120000
140000
160000
180000
200000
220000
240000
2
0
0
0
2
0
0
1
2
0
0
2
2
0
0
3
2
0
0
4
2
0
0
5
2
0
0
6
2
0
0
7
2
0
0
8
2
0
0
9
2
0
1
0
2
0
1
1
2
0
1
2
2
0
1
3
2
0
1
4
2
0
1
5
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution du prix moyen des maisons
21
À l?échelle des EPCI, la tendance récente
est au rapprochement des prix moyens
observés sur les EPCI urbains et littoraux,
à ceci près que l?on observe de plus
grandes fluctuations annuelles parmi les
seconds.
Sur la période 2011 ? 2015, l?écart moyen
de prix entre EPCI littoraux et urbains n?est
plus que de 6,9 % en « faveur » des
premiers contre 9,3 % sur les cinq années
précédentes.
À Nantes, le prix des maisons connaît une
hausse moyenne annuelle de 2,2 % sur
2011 ? 2015, malgré un fléchissement en
2015. 80000
100000
120000
140000
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2009
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2011
2012
2013
2014
2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution du prix moyen des maisons
Sur la période 2011 ? 2015, l?évolution du
prix des maisons est la suivante (taux de
croissance annuel moyen) :
- zones_B1 : + 0,8 % ;
- zones_B2 : - 0,9 % ;
- zones_C : - 4,0 % .
Par rapport à la période 2007 ? 2011 , les
tendances sont inversées (évolutions
respectives d?alors : - 0,3 % ; + 1,4 % ; +
2,2 %.
80 000
100 000
120 000
140 000
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1
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1
5
Zone_B1
Zone_B2
Zone_C
Evolution du prix m oyen des m aisons
Le prix sur moyen terme (2011 ? 2015) des appartements croît surtout dans le Maine-et-
Loire mais demeure plus élevé en Vendée, ainsi que sur le littoral malgré la baisse sur 2 ans
Entre 2011 et 2015, le prix des appartements progresse le plus dans le Maine-et-Loire (2,4 % par an), mais
cette progression est due aux années 2012 et 2013 auxquelles ont succédé deux années de stabilisation.
22
Sur ce quinquennat, la Vendée conserve la
tête pour le prix par appartement, assorti
d?un rythme de progression annuel de
1,3 %, conforme à la moyenne régionale,
légèrement supérieur à la Loire-Atlantique
(1,1 %).
À la différence de ce que l?on constate pour
les maisons, les prix tendent à
s?homogénéiser, il est vrai au gré des
importantes fluctuations qui caractérisent la
Mayenne. Jamais la disparité de prix des
appartements vendus dans les cinq
départements n?avait été si faible depuis
2003 qu?en 2015 : l?amplitude de prix
moyens est inférieure à 20 000 ¤.
80000
100000
120000
140000
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5
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution du prix moyen des appartements
Le prix moyen des appartements demeure
nettement supérieur et connaît des
évolutions plus fluctuantes près du littoral.
Seuls les EPCI urbains ont connu une
progression de prix moyen en 2015 comme
en 2014. Rapportée à la période 2011 -
2015, cette progression est essentiellement
due à Angers (2,6 % par an) et plus encore
à la CARENE (3,9 %).
80000
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160000
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200000
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2005
2006
2007
2008
2009
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2011
2012
2013
2014
2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution du prix moyen des appartements
Depuis 2013, le prix moyen des
appartements baisse en zone C, alors qu?il
s?élève en B2 et demeure stable en B1.
.
8 0 0 0 0
1 0 0 0 0 0
1 2 0 0 0 0
1 4 0 0 0 0
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5
Z o n e _ B 1
Z o n e _ B 2
Z o n e _ C
E v o lu tio n d u p r ix m o y e n d e s a p p a rte m e n ts
Le prix au m² sur moyen terme (2011 ? 2015) des appartements croît surtout dans le Maine-
et-Loire mais demeure le plus élevé en Loire-Atlantique et Vendée, ainsi que sur le littoral
malgré la baisse sur 2 ans
23
En moyenne sur 2011 - 2015, le prix au m²
des appartements du Maine-et-Loire
progresse encore davantage (2,9 % par an)
que le prix moyen, et ce depuis 2012.
Ce décalage traduit une diminution de la
taille moyenne.
Sur l?ensemble de la période, cette double
évolution diverge de celle des autres
départements de la région. Elle contribue à
maintenir une forte disparité de prix au m²
(moyenne du coefficient de variation égale
à 13,8 % contre 9,5 % sur les années 2006
à 2010).
Malgré cela, c?est sur la Loire-Atlantique et
la Vendée que le m² d?habitat demeure le
plus cher.
1600
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1
5
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution du prix au m² des appartements
Comme le prix moyen, le prix au m² des
appartements demeure nettement
supérieur et connaît des évolutions plus
fluctuantes près du littoral.
Seuls les EPCI urbains ont connu une
progression de prix au m² en 2015 comme
en 2014. Rapportée à la période 2011 ?
2015, cette progression est encore
essentiellement due à Angers (2,8 % par
an), un peu moins à la CARENE (1,3 %).
1600
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2010
2011
2012
2013
2014
2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution du prix au m² des appartements
Le prix moyen au m² évolue de façon très
variable en zone C, plus régulièrement en
B1 et B2.
1600
1800
2000
2200
2400
2600
2800
3000
3200
3400
3600
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4200
4400
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Zone_B1
Zone_B2
Zone_C
Evolution du prix au m² des appartements
24
IV ? Rythme de commercialisation des logements
IV ? 1 - À l?échelle régionale
En 2015, un délai potentiel d?écoulement de l?encours de 16,7 mois pour les maisons et de
10,7 mois pour les appartements
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15
Individuels groupés PdL Collectifs PdL
Individuels groupés FM Collectifs FM
Délai théorique de commercialisation (nombre de mois)
de l'encours de fin d'année en Pays de la Loire et France métro.
Au vu des ventes réalisées en 2015, les délais
théoriques d?écoulement de l?encours (délais
de commercialisation de l?encours de fin
d?année correspondant au niveau des ventes
de l?année échue) seraient sur l?ensemble des
Pays de la Loire de 16,7 mois pour les
logements individuels et de 10,7 mois pour les
collectifs.
Pour les deux types de construction, les
évolutions observées traduisent, sur la région
comme sur l?ensemble du pays et au regard
des trois années précédentes, une certaine
détente du marché, plus substantielle pour les
appartements que pour les maisons.
Depuis quelques années cependant, la
commercialisation des logements se révèle
plus compliquée sur les Pays de la Loire que
sur l?ensemble de la France.
Une forte poussée des réservations contribuant à une légère réduction de l?encours
d?appartements
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En cours de fin d'année
Evolution de la commercialisation en Pays de la Loire
des logements individuels groupés
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Logements réservés ou vendus Logements mis en vente
En cours de fin d'année
Evolution de la commercialisation en Pays de la Loire
des logements collectifs
La diminution du délai théorique de commercialisation des maisons est le corollaire d?une baisse de
l?encours elle-même principalement due à une diminution des mises en vente qui atteignent leur niveau le
plus bas sur (au moins) 20 ans.
La diminution du délai théorique de commercialisation des appartements va également de pair avec une
baisse de l?encours. Mais la très forte poussée des réservations associée à une faible progression des mises
en vente en constitue cette fois l?explication principale. Pour autant, la mise en perspective sur 15 ans
montre qu?à la différence des maisons le volume d?encours d?appartements demeure élevé.
25
Un délai d?écoulement plus performant pour les maisons de 4 et 5 pièces
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3 pièces 4 pièces 5 pièces
Délai théorique de commercialisation (en mois) des maisons en
Pays de la Loire en fonction de leur taille (nombre de pièces)
En particulier ces dernières années, le délai
d?écoulement des maisons de 5 pièces est plus
fluctuant que celui des 3 ou 4 pièces qui captent
une part croissante du marché.
Pour ces maisons de 5 pièces comme pour les 4
pièces, 2015 présente des résultats au moins
relativement satisfaisants.
Le délai d?écoulement des maisons de 3 pièces
demeure en revanche élevé ? et progresse.
Depuis 5 ans en effet, le niveau des mises en
vente de cette catégorie dépasse
systématiquement celui des ventes ? d?environ
40 % - de sorte que la baisse sensible en 2015
des annulations de réservations ne suffit pas à
améliorer le résultat dans la mesure où le
nombre de logements ayant changé de
destination (mise en location plutôt que vente)
est lui aussi en baisse.
Un délai d?écoulement plus performant pour les appartements de 1 et 2 pièces
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1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces
Délai théorique de commercialisation (en mois ) des appartements en
Pays de la Loire en fonction de leur taille (nombre de pièces)
La baisse du délai d?écoulement est générale,
concernant toutes les tailles d?appartements.
Les appartements de 1 et 2 pièces conservent
un délai sensiblement inférieur.
26
IV ? 2 - Aux échelles locales
La baisse du délai d?écoulement de l?encours d?appartements est quasiment générale
La baisse importante en 2015 du délai
d?écoulement de l?encours d?appartements
observée sur la région est en grande partie
imputable au département de Maine-et-Loire
où le déséquilibre entre mises sur le marché
et ventes lié à la chute des ventes avait
atteint des niveaux particulièrement
importants au cours des trois années
précédentes.
Malgré une augmentation du nombre des
annulations de réservations, la vigoureuse
reprise des ventes en 2015 sur ce
département et dans une moindre mesure en
Loire-Atlantique y favorise plus
particulièrement la modération des délais de
commercialisation.
Dans la Sarthe, la baisse est principalement
due à la diminution du nombre des mises en
vente (déstockage).
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2013
2014
2015
Loire-Atlantique
Maine-et-Loire
Mayenne
Sarthe
Vendée
Evolution du délai potentiel de commercialisation (en mois) des appartements
En apparence nettement plus marquée sur
l?ensemble de la zone rurale, la baisse du
délai d?écoulement des appartements en
2015 y est cependant peu significative en
raison de la modicité des flux.
Elle l?est davantage dans les EPCI littoraux
(où il avait continuellement crû durant les
quatre années précédentes) et surtout
urbains.
Dans les EPCI littoraux, le délai demeure
élevé ; dans les EPCI urbains considérés
globalement, sa diminution s?explique
principalement par une progression des
ventes très forte (+ 40 % contre -5 % pour les
mises en vente, par rapport à la moyenne des
années 2012 à 2014) avec pour conséquence
une baisse sensible de l?encours.
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2011
2012
2013
2014
2015
EPCI urbains
EPCI littoraux
EPCI ruraux
Evolution du délai potentiel de commercialisation (en mois) des appartements
Le délai d?écoulement connaît en 2015 une
baisse générale, mais significative dans les
seules zones B2 et plus encore B1.
Dans les deux cas, comme pour les EPCI
urbains, sa diminution s?explique
principalement par une progression des
ventes très forte (+25 % pour B2, + 40 %
pour B1, contre 0 % et -10 % pour les
mises en vente, par rapport à la moyenne
des années 2012 à 2014) contribuant
également à une baisse sensible de
l?encours.
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2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Zone B1
Zone B2
Zone C
Evolution du délai potentiel de commercialisation (en mois) des appartements
27
Annexe méthodologique
L?encours de logements (maisons groupées, appartements) correspond au nombre de logements
disponibles à la vente.
Au terme d?une période déterminée (mois, trimestre, année), l?encours ECf correspond à l?encours ECi du
début de cette période majoré ou minoré (selon le sens positif ou négatif du résultat) du solde des mises en
vente (MV) et des réservations de ventes (RV) d?une part, des annulations de réservation à l?initiative de
l?acheteur (AR) et des éventuels changements d?affectation (CA, vers la location et non la vente aux
particuliers notamment) intervenus durant la période d?autre part :
ECf = ECi + (MV ? RV) + (AR ? CA)
Il en résulte que le délai d?écoulement de l?encours de fin de période ECf / RV dépend notamment - mais pas
exclusivement ? de l?importance des volumes de logements disponibles à la vente en début de période et
des mises en vente au regard des réservations brutes survenues durant la période.
Son évolution est conditionnée par le décalage éventuel entre nombre de mises en vente et ventes fermes
durant la période (réservations nettes des annulations et changements d?affectation).
Service connaissance des territoires et évaluation
Service connaissance des
territoires et évaluation
Division Observation
Etudes et Statistiques
Directrice de la publication :
Annick BONNEVILLE
ISSN 2109-0017
Tél : 02.72.74.73.00
Fax : 02.72.74.73.09
5 rue Françoise Giroud CS 16 326
44263 NANTES Cedex 2
page de garde - la commercialisation des logements neufs 2015
vierge
1 - Valorisation ECLN 2015
derniere de brochure