Économie circulaire - 40 actions en Pays de la Loire

Auteur moral
Pays-de-la-Loire. Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">La stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020 indique la nécessité de changer de modèle économique.<br /><br />Au niveau régional, la DREAL est le service qui porte la politique de transition vers une économie circulaire en mobilisant les acteurs et en favorisant des initiatives locales. Souhaitant montrer que de nombreux acteurs portent ou participent à des démarches remarquables et parfois innovantes, les services de l'État ont donc mené plusieurs enquêtes auprès des collectivités, des associations et des entreprises.<br /><br />Ce recueil, résultat de celles-ci témoigne de la dynamique existante en matière d'économie circulaire dans les différents territoires de la région.</div>
Editeur
DREAL Pays de la Loire
Descripteur Urbamet
économie circulaire ; recyclage ; développement durable ; collectivités territoriales ; partenariat ; entreprise ; association
Descripteur écoplanete
consommation responsable ; réemploi ; politique du développement durable ; concepts du développement durable ; projet territorial de développement durable ; association d'utilité publique
Thème
Économie - Société
Texte intégral
Collection II .Ill Liberté ? Égali t; ? Fra/unité RÉPUBUQUE FRANÇAISE PRÉFÈTE DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE Economie circulaire 40 actions en Pays de la Loire La DREAL des Pays de la Loire accompagne la transition vers l?économie circulaire La transition vers l?économie circulaire est un objectif national fixé par loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. La DREAL des Pays de la Loire, service déconcentré du ministère de la transition écologique et solidaire porte la politique de transition vers une économie circulaire à travers ses nombreuses missions. En lien avec l?ADEME, la DREAL intervient notamment dans les domaines de l?écologie industrielle territoriale, de l?éco-construction, de la valorisation énergétique et des déchets, ainsi que dans le cadre de son plan administration exemplaire. La stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable 2015-2020 indique la nécessité de changer de modèle économique. Elle comprend un axe 2 : s?engager dans l?économie circulaire et sobre en carbone. La priorité 4 de cet axe concerne plus particulièrement les services de l?État : mobiliser les acteurs et favoriser les initiatives locales. Afin de contribuer à cet objectif, la DREAL des Pays de Loire souhaite montrer que de nombreux acteurs portent ou participent à des démarches remarquables et parfois innovantes. Elle a réalisé plusieurs recensements successifs auprès des collectivités, des entreprises et des associations. Le présent livret regroupe ainsi à travers quatre volets, les exemples d?actions d?économie circulaire : ? initiées par les collectivités territoriales en projet territorial de développement durable, ? mises en oeuvre par les entreprises en partenariat avec d?autres acteurs (collectivités, associations, entreprises de l?économie sociale et solidaire?), ? développées par les associations. Ce recensement validé par chaque porteur d?actions est un aperçu de la dynamique existante en région Pays de la Loire. Il montre comment chaque action contribue à mieux intégrer l?économie circulaire dans nos pratiques, quel que soit le porteur de projet, l?échelle de mise en oeuvre et les moyens utilisés. Je souhaite que ce recueil contribue à cette dynamique et favorise de nouvelles initiatives. Annick BONNEVILLE, Directrice régionale de l?environnement, de l?aménagement et du logement 2 Table des matières I Les actions par piliers.......................................................................................................5 II Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales...................8 Quelques recommandations pour la mise en place d?une démarche d?économie circulaire........................9 Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE........................................................................................13 Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers...........................................15 Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication.......................................................17 Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? »........................................................19 Réseau Répar?acteurs............................................................................................................................... 20 Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique...................22 Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG.........................................24 Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole.......................................................................26 Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole...........................................27 La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole..............................................................................................28 ECOZA La Chapelle-sur-Erdre................................................................................................................... 29 Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés..................30 Formations à la restauration durable.........................................................................................................31 Rencontres et échanges inter-entreprises.................................................................................................33 Gestion et réduction des déchets en entreprise.........................................................................................36 Alimentation durable et consommation responsable..................................................................................38 Échanges et partages inter-entreprises.....................................................................................................40 Gestion des déchets et allongement de la durée de vie.............................................................................43 Programme de prévention des déchets.....................................................................................................46 Réduction des déchets verts...................................................................................................................... 49 Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative............................................52 Le plan Bocager......................................................................................................................................... 55 TriLogic, collecte et gestion des déchets...................................................................................................57 Économie circulaire et gestion durable des déchets..................................................................................60 Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois.......................................................................................62 III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises......................................64 Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques.........................................................................65 Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles......................................................67 3 Réemploi, Réutilisation, Recyclage............................................................................................................69 Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco- conception des locaux............................................................................................................................... 71 Recyclage et valorisation des déchets.......................................................................................................73 IV Actions d?économie circulaire portées par les associations...................................76 Adopter une consommation durable dans son premier logement..............................................................77 Sortons du bois, ou pas?.......................................................................................................................... 80 Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu........................83 Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain..............................................................................................86 Faites de la récup?...................................................................................................................................... 89 Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire............................................92 Je cuisine et mange local........................................................................................................................... 95 CAP à CYCLE............................................................................................................................................ 97 La Chantrerie, un campus qui a du goût....................................................................................................99 Ceci n?est pas un déchet.......................................................................................................................... 102 V Actions par département.............................................................................................105 4 I Les actions par piliers Actions départem ent 1. Approvisionnem ent durable 2. Éco conception 3. Écologie industrielle et territoriale 4.Économ ie de la fonctionnalité 5. Consom m ation responsable 6. Réem ploi, réutilisation, réparation 7. Recyclage Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE 44 ? Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers 85 ? Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication 53 ? ? ? ? ? ? ? Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? » 85 ? ? Réseau Répar?acteurs PdL ? ? Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique 44 ? ? Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG 44 ? ? Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole 44 ? ? ? ? ? ? ? Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole 72 ? ? ? ? ? ? ? La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole 44 ? ? ECOZA La Chapelle-sur-Erdre 44 ? Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés 53 ? Formations à la restauration durable 44 ? ? 5 Actions départem ent 1. Approvisionnem ent durable 2. Éco conception 3. Écologie industrielle et territoriale 4.Économ ie de la fonctionnalité 5. Consom m ation responsable 6. Réem ploi, réutilisation, réparation 7. Recyclage Rencontres et échanges inter-entreprises 49 ? ? Gestion et réduction des déchets en entreprise 49 ? ? Alimentation durable et consommation responsable 72 ? ? Échanges et partages inter-entreprises 72 ? ? Gestion des déchets et allongement de la durée de vie 72 ? ? Programme de prévention des déchets 85 ? ? Réduction des déchets verts 85 ? ? Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative 85 ? ? ? Le plan Bocager 53 ? ? TriLogic, collecte et gestion des déchets 53 ? ? Économie circulaire et gestion durable des déchets 49 ? ? Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois 72 ? ? ? ? Actions d?économie circulaire portées par les entreprises Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques 49 ? ? ? Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles 49 37 ? ? Réemploi, Réutilisation, Recyclage 49 ? ? 6 Actions départem ent 1. Approvisionnem ent durable 2. Éco conception 3. Écologie industrielle et territoriale 4.Économ ie de la fonctionnalité 5. Consom m ation responsable 6. Réem ploi, réutilisation, réparation 7. Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux 49 ? ? ? ? ? Recyclage et valorisation des déchets 44 ? ? Actions d?économie circulaire portées par les associations Adopter une consommation durable dans son premier logement 49 ? Sortons du bois, ou pas? 44 ? ? ? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu 44 ? ? ? ? Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain 85 ? Faites de la récup? 85 ? ? Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire (En cours de validation) 44 ? ? Je cuisine et mange local 44 ? ? CAP à CYCLE 44 ? ? ? La Chantrerie, un campus qui a du goût (En cours de validation) 44 ? ? Ceci n?est pas un déchet 44 ? ? ? ? 7 II Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales 8 Quelques recommandations pour la mise en place d?une démarche d?économie circulaire Auteur : Marine COUROUSSE élève ingénieur à l?ESAIP à Saint-Barthélémy-d?Anjou, stagiaire à la DREAL dans le service connaissances des territoires et évaluation (SCTE) au sein de l?unité des démarches partenariales de développement durable (UDPDD) en juillet-août 2017. Étape 1 : L?élément déclencheur L?élément déclencheur fait souvent suite au constat d?un dysfonctionnement au sein d?une collectivité ou d?un territoire, comme la mauvaise gestion des déchets. Ce dysfonctionnement peut avoir un impact financier, environnemental, sur la sécurité ou encore sur le développement durable. C?est ce constat et ses conséquences qui vont inciter les acteurs de la collectivité à s?engager dans une démarche d?économie circulaire. À partir de ce constat, deux choix sont possibles : ? Répondre à un appel à projet, les collectivités le choisissent le plus souvent, car il a pour objectif de permettre à la collectivité de développer plus facilement le projet et les actions qu?elle souhaite mettre en place. Ce procédé facilite la démarche de la collectivité ainsi que le cadrage du projet dans la mesure où des objectifs sont définis et des moyens financiers sont déployés par les organismes porteurs de l?appel à projet. C?est le cas de l?ADEME qui propose des appels à projet autour du développement durable et de l?économie circulaire. ? Déploiement des actions par la collectivité sans répondre à un appel à projet, c?est une façon de faire qui fonctionne très bien. Cependant, la mise en place des actions est plus complexe, du fait de l?absence de cadre méthodologique et d?aides financières. Étape 2 : Mise en place du dossier projet ? Phase de diagnostics Diagnostic général ? Définition du cadre et des ambitions du projet Besoins du projet : ? Pour chaque pays, syndicat mixte, communauté de communes ou commune, les besoins diffèrent en fonction du territoire. La collectivité abordera ainsi selon le contexte un ou plusieurs piliers de l?économie circulaire. La gestion des déchets, le réemploi, le gaspillage alimentaire et l?écologie industrielle et territoriale sont les piliers qui sont le plus souvent abordés par les collectivités. Les piliers sont traités de façon différente d?une collectivité à l?autre. De plus, il est important de préciser qu?une collectivité choisit d?aborder seulement une partie des piliers, en fonction de ses priorités et de ses moyens d?action. ? La définition de l?échelle territoriale du projet est essentielle. Suite à l?ensemble des entretiens effectués, il ressort que les projets d?économie circulaire sont portés par de grandes collectivités (pays ou communauté de communes) ou par des regroupements de collectivités (syndicat mixte) qui ont un rôle d?animation très important permettant de mettre en place l?ensemble des actions du projet. En effet, une fois le projet défini, cette grande collectivité délègue la mise en oeuvre à d?autres collectivités plus petites (communes) ou à ses adhérents. De cette façon, elles peuvent continuer d?exercer un rôle d?animateur favorisant ainsi la mutualisation au sein du territoire. De plus, d?un point de vue financier un pays ou une communauté de communes aura relativement plus de moyens à sa disposition pour mettre en place ce type de projet y compris dans l?animation et le pilotage de la démarche. 9 Limites du projet : ? L?expérience montre que des projets d?économie circulaire trop ambitieux rendent difficile la mise en place des actions en raison d?une surcharge de travail et de manque de moyen financier, humain ou technique. Cela peut être le cas d?une collectivité qui souhaiterait aborder tous les piliers de l?économie circulaire dans un seul projet. ? A contrario, un projet trop peu développé, avec peu d?actions à mettre en place n?aurait pas d?intérêt. Il faut veiller à ce que les actions prévues soient bien intégrées. Par exemple, la mise en place d?un système de tri des déchets à la source et en centre n?aurait pas d?intérêt si par la suite les déchets triés ne sont pas envoyés vers des filières de valorisation et de recyclage. De même, l?intérêt serait moindre de faire une déchetterie afin de limiter les quantités de déchets apportés si l?on ne fait pas de campagne de sensibilisation sur la gestion des déchets verts qui est l?un des plus gros tonnages de déchets d?une déchetterie. Il faut qu?il y ait une réelle cohérence tout au long du projet et des actions mises en place de manière à ce qu?elles se complètent. Diagnostic par missions et orientations Ce diagnostic va permettre de définir les actions à effectuer et la façon dont elles vont être mises en oeuvre. Elle permet aussi de définir pour chaque orientation du projet les points suivants : 1. Définition du territoire Il est primordial de définir une échelle des territoires pertinente de mise en oeuvre des actions de ces missions. Exemple : Une collectivité type communauté de communes souhaite mettre en place des actions d?écologie industrielle et territoriale (EIT), des actions relatives à la gestion des déchets et des actions sur le gaspillage alimentaire. Elle ne va pas effectuer ces actions sur l?ensemble du territoire, mais elle va plutôt répartir ces trois actions sur trois communes différentes pour faciliter la mise en place. De même, il est important de bien choisir la commune pilote en fonction de ces besoins. 2. Définition des objectifs Il est important de définir des objectifs à la fois qualitatifs et quantitatifs qui permettront de vérifier la pertinence de l?action mise en place. Ces objectifs doivent être mesurables pour permettre l?évaluation de l?action avant de la déployer sur le reste du territoire. 3. S?inspirer de ce qui se fait ailleurs L?objectif est de savoir ce qui existe déjà, de se renseigner sur les modalités de mises en place afin de cibler les actions sans perdre de temps. Les différents contacts ont montré que des réseaux de chargés de missions environnement, gestion des déchets ou encore économie circulaire se constituent spontanément. Il est aussi possible de trouver des informations lors de réunions publiques, de forums ou encore de présentations publiques. Cette étape permet aussi de comprendre le fonctionnement mis en place par les collectivités qu?il faudra adapter aux besoins et limites du projet définis précédemment. 4. Impliquer les acteurs dans les actions Il est essentiel d?impliquer, le plus en amont possible, l?ensemble des acteurs du territoire : habitants, entreprises, collectivités territoriales et associations. L?enquête a montré qu?une implication tardive des acteurs pouvait ralentir la démarche. 10 5. Le choix des partenaires institutionnels Il existe différents type de partenaires : ? Les partenaires donnant des conseils en s?appuyant sur leur expertise. Exemples : Les chambres consulaires (Chambre d?agriculture, Chambre de Commerce et d?Industrie et Chambre des Métiers et de l?Artisanat) ; syndicat des eaux et de l?énergie ; les clubs d?entreprises ; le département ; le CEAS (Centre d?Etude et d?Actions Sociale) ; CAUE (Conseil d?Architecture, d?Urbanisme et d?Environnement) ; les associations. ? Les partenaires financiers qui peuvent aussi donner des conseils comme l?ADEME ; les chambres consulaires (Chambre d?Agriculture, Chambre de Commerce et d?Industrie et Chambre des Métiers et de l?Artisanat) ; la Fondation de France et les fonds européens. ? Les partenaires techniques qui sont là pour mettre en application une partie des actions choisies. Exemples : Le GAB (Groupement des Agriculteurs Biologique) ; les collectivités territoriales ; des prestataires de services (Restaur & Sens, Pomme & Sens) ; les associations (ADECC, CPIE, etc.). Il est donc particulièrement important de bien choisir les partenaires indispensables au bon fonctionnement du projet. 6. Les méthodes et outils utilisés Les collectivités s?appuient sur un certain nombre de méthodes et d?outils qui doivent être pertinents et efficients. Exemples de méthodes : Animation de réseau ; communication ; sensibilisation ; formation ; redevance incitative ; émulation par indicateurs (pesée des assiettes et des pertes/déchets, caractérisation des ordures ménagères résiduelles, nombre de fois où est vidée la poubelle, etc.) ; diagnostic sur l?alimentation durable ; soutien à la vie associative ; etc. Exemples d?outils : Matrice ComptaCoût de l?ADEME (connaissance des coûts du service déchets) ; CARADEME (outils de planification des caractérisations) de l?ADEME ; MODECOM (méthode normalisée de caractérisations) de l?ADEME ; système de collecte avec poubelles équipées de puce RFID (puce électronique). Étape 3 : Conception des actions 1. Fixer des objectifs précis Ils doivent être accompagnés d?objectifs qualitatifs et/ou quantitatifs si possibles mesurables. 2. Réflexion coordonnée avec les partenaires et les porteurs de projet pour définir les actions à mettre en place Un certain nombre de réunions de présentation sont nécessaires à la mise en place et au bon déroulement des actions. C?est notamment le cas pour l?EIT, où les animateurs et les chambres consulaires se réunissent pour déterminer l?action de chacun. 3. Planifier la mise en place des actions Il s?agit de déterminer les dates clés et les moments d?intervention de chacun des acteurs et partenaires. 11 4. Impliquer les acteurs du territoire (habitants, collectivités, entreprises et associations) La réussite des actions est fortement conditionnée par l?implication le plus en amont possible des acteurs du territoire sur lesquels portent les actions. Le contact avec les associations du territoire est un point important dans la mise en place des actions, car ce sont des relais notamment en termes de sensibilisation et de formation. Étape 4 : Mise en place des actions sur un territoire Dans un premier temps, l?objectif est de cibler un territoire pilote à une échelle pertinente, généralement c?est à l?échelle de la commune ou pour certaines actions telles que le gaspillage alimentaire, à l?échelle des établissements pilotes de la restauration collective. Dans un second temps, suite à la réalisation des premières actions, l?étape bilan permet de savoir ce qui a bien fonctionné ou non avant le déploiement des actions sur un autre territoire (une autre commune ou bien sur l?ensemble du territoire initial). Ce bilan a aussi pour objectif de trouver des solutions aux problèmes rencontrés afin de faciliter la généralisation de ces actions sur le reste du territoire. Étape 5 : Déploiement des actions à d?autres échelles territoriales (communes, Communauté de Communes, pays, département ou région) Cette étape est la finalité du projet, elle permet d?adapter à l?ensemble du territoire ciblé des actions qui ont déjà été mises en place ailleurs et qui fonctionnent. 12 Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Un partenariat s?est développé entre le Grand Port, la CARENE et les entreprises de la zone portuaire en matière d?écologie industrielle et territoriale. Plusieurs actions sont menées. En matière de flux de chaleur fatale, un projet est en cours : certains process industriels génèrent de fortes quantités de chaleurs, les études menées visent à ce que celles-ci ne soient pas directement rejetées dans l?atmosphère mais réinjectées dans le réseau pour un voisin. Une action de traitement des déchets dangereux s?est également développée : avant, chaque entreprise avait son propre prestataire, aujourd?hui c?est un prestataire commun, qui permet ainsi de limiter l?impact environnemental. Les actions de la CARENE en dehors du port En matière de déchets, la CARENE est en train de développer des composteurs collectifs. Ils sont installés pour plusieurs habitants qui y déposent leurs déchets et peuvent récupérer du compost. Cette démarche permet ainsi de réduire les déchets présents dans les ordures ménagères. On observe que bien souvent, ce genre de démarche donne naissance à des jardins collectifs. Dans la zone d?activité de Brais, un diagnostic énergétique a été initié et des opérations de mutualisation en matière de déchets ont également vu le jour. Enfin, la CARENE a soutenu l?ouverture d?une recyclerie dans le centre-ville « Au Bonheur Des Bennes », qui a ouvert début octobre 2016. Les actions du Grand Port Une action est également menée en matière de déchets agro-alimentaires. Les quais qui sont desservis par des transporteurs de denrées agro-alimentaires sont nettoyés de ces déchets par des balayeuses et seront envoyés au compostage par la suite. Partenariats : État, Chambres consulaires, collectivités, entreprises, association, structures de l?ESS? Difficultés et leviers de réussite : La difficulté principale est relative à l?animation des projets dans la durée. Un poste à plein temps est nécessaire pour que celle-ci soit bien structurée et permette de porter de nouveaux projets. La constitution d?associations d?entreprises peut être aussi une réponse à cette difficulté. La seconde difficulté tient à la 13 réglementation en matière de déchets qui ne permet pas toujours de faire des démarches d?économie circulaire et de mutualisation. Les leviers de réussite tiennent surtout à la capacité de convaincre que l?économie circulaire va réellement apporter quelque chose à l?entreprise, et d?avoir un groupe d?acteurs motivés. Financement et coût : Coût : ? étude (diagnostic flux) : 50 K¤-2014 ? animation du groupe de travail : 15 K¤?2015 ? animation de la démarche : estimée à 50 K¤ / an ? à partir de 2016 Contacts : Sandrine LAISNÉ Direction Stratégie transitions évaluation partenariats Chargée de mission PCAET et sensibilisation l aisnes@agglo-carene.fr Tel : 02 51 16 48 70 Mathias GUÉRIN Service Environnement et Hydraulique Chargé de mission environnement m.guerin@nantes.port.fr Tel : 02 40 44 71 2 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? TEPCV Version : 01/2017 14 mailto:m.guerin@nantes.port.fr mailto:laisnes@agglo-carene.fr mailto:laisnes@agglo-carene.fr Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Lieu : Communauté de communes du Pays des Herbiers (85) Descriptif du projet : Projet à l?initiative de la communauté de communes des Herbiers. Réalisation d?un diagnostic des flux entrants et sortants, financé par l?EPCI et la Région, fin 2013 début 2014 par un bureau d?étude (Eicosystème) pour une vingtaine d?entreprises industrielles volontaires situées sur des zones d?activité du territoire de la communauté de communes. Le bureau d?étude a effectué des préconisations individuelles et collectives. Il a listé une dizaine de propositions d?actions collectives. Trois ont été retenues par les entreprises : 1. collecte mutualisée des déchets carton et déchets industriels dangereux ; 2. l?électricité, création d?un club énergie ; 3. mutualisation des services pour les contrôles obligatoires. La collectivité a lancé les démarches pour travailler sur les deux premiers axes de travail. Sur les déchets, l?objectif est d?aller jusqu?à un groupement d?achat mais les entreprises ne peuvent pas assurer la coordination de l?action. À la suite d?échanges de bonnes pratiques et d?une veille réglementaire, la mise en place du groupement est suspendue. Sur l?électricité, une vingtaine d?entreprises se montre intéressée suite à l?organisation d?un petit déjeuner sur la fin des tarifs réglementés. Ces dernières devaient effectuer un récapitulatif de leur consommation pour fin mai 2014. Pour ne pas renouveler les erreurs du groupement d?achat, l?idée retenue est de les accompagner dans le choix de leur fournisseur d?électricité. Le troisième axe de travail a été écarté faute de moyens. Le diagnostic a été pris en charge par l?EPCI mais sans autres financement prévu, le projet devra ensuite être porté par les entreprises. Ce projet est accompagné par le comité 21 Grand ouest. Financement et coût : Coût du projet : 12 850 ¤ HT Plan de financement : ? Communauté de communes du pays des Herbiers : 6 425 ¤ HT ? ADEME : 3 200 ¤ ? Région Pays de la Loire : 3 200 ¤ 15 Contacts : Christelle LABBE cheffe de projet développement durable, dvpt@cc-paysdesherbiers.fr Tel : 02 51 66 82 27 Antoine POUPELIN développeur économique, eco@cc-paysdesherbiers.fr Tel : 02 51 57 66 87 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? TEPCV Version : 01/2017 16 mailto:eco@cc-paysdesherbiers.fr mailto:dvpt@cc-paysdesherbiers.fr Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Lieu : département de la Mayenne (53) Descriptif projet : Programme de sensibilisation et de communication du département de la Mayenne, contenant notamment un site internet s?adressant aux citoyens, aux entreprises, aux collectivités. Nombreuses actions dont notamment : ? le réseau Répar?acteurs : promotion, communication, soutien financier et logistique ; ? dans le cadre du plan zéro déchets zéro gaspillage, partenariats avec : ? Emmaüs sur la récupération ; ? un atelier d?insertion récupère et reconditionne des ordinateurs pour des classes de maternelles (81 écoles équipées en 2014) ; ? Association Envie Maine ; ? proposition de soutien financier aux PME pour avoir des stagiaires travaillant sur l?écoconception mais dispositif pas encore sollicité. ? éco-conception : soutien démarche éco-produire de la CCI ; ? écologie industrielle et territoriale (EIT): analyse d?un territoire de la communauté de communes du pays de Craon sur les flux énergie/déchets ; ? participation au financement d?un poste conseiller énergie à la CCI ; ? unité de méthanisation alimentée par les fauches de bords de routes, partenariat avec les agriculteurs sur les déchets verts pour compostage, paillage en maraîchage. Contacts : Christophe LEMARIÉ christophe.lemarie@cg53.fr Tel : 02 43 59 96 70 17 mailto:christophe.lemarie@cg53.fr Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA Version : 01/2017 18 Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? » Lieu : le Haut Bocage vendéen (85) Descriptif projet : Événement réalisé en novembre 2014, dans le cadre de la semaine nationale de réduction des déchets. Visite de centres de tri et centre de stockage de déchets, soirées conférence-débat mettant en avant les acteurs du réemploi, expositions, films, spectacle, stages pratiques sur le réemploi : décoration, textile, jardinage, cuisine, atelier « fabriquer ma maison en récup? » etc. Contacts : Aline TEXIER a.texier@cpie-sevre-bocage.com Tel : 02 51 57 77 14 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 Version : 01/2017 19 Réseau Répar?acteurs Lieu : Pays de la Loire Descriptif du projet : Objectif : Valoriser les métiers de la réparation et amener le grand public à privilégier la réparation plutôt que l?achat neuf. Historique : Action nationale (déjà en Aquitaine, en Rhône-Alpes, en Bretagne et en Ile-de-France). La Chambre des métiers et de l?Artisanat (CMA) fait un travail de prospection auprès des artisans du territoire. Les collectivités apportent un soutien logistique à la CMA dans l?organisation d?une journée de rencontre/formation des différents artisans ayant adhéré au projet. À l?issue d?une journée de formation sur la stratégie commerciale, les artisans se voient remettre un kit de communication de l?opération. Les collectivités territoriales organisent ensuite la communication à destination du grand public et des communes lorsque le projet est porté par une intercommunalité ou un département. Elles restent en appui logistique mais font en sorte que les artisans s?organisent par la suite entre eux pour faire vivre le réseau. Territoires concernés : Sur le département de la Mayenne, le département a voté un budget de 15 000 ¤ pour organiser, conjointement avec la CMA de la Mayenne, le mois de la réparation en octobre 2014 et ainsi assurer des actions de promotion de la démarche et des entreprises impliquées. Lors des « 4 jours du Mans », la CMA de la Sarthe a organisé conjointement avec le Pays du Mans un stand Répar?Acteurs où 8 entreprises du secteur de la réparation ont fait des démonstrations de leur savoir-faire. Cette opération a rencontré un vif succès auprès du grand public et des élus locaux. Les huit artisans exposants sur le stand de la CMA font également part de leur grande satisfaction. Sur le département de la Vendée, TRIVALIS va consacrer un budget de 5 000 ¤ à la promotion du dispositif de la CMA de Loire atlantique en partenariat avec la CMA de la Vendée. Sur la Loire-Atlantique, la Communauté de Communes du Pays d?Ancenis (portail internet et annuaire local), Nantes Métropole et la Communauté de Communes Erdre et Gesvres se mobilisent au côté de la CMA. Sur le Maine-et-Loire, la CMA Régionale ? Délégation du Maine et Loire et Angers Loire Métropole se sont mobilisées pour organiser la Journée de la Réparation le samedi 30 mai 2015 à la Ressourcerie des Biscottes avec plus de vingt artisans présents pour accueillir les visiteurs, les conseiller sur l?achat, l?utilisation et l?entretien de leur matériel, diagnostiquer les objets apportés et établir des devis de réparation. 20 Contacts : Cécile DANIEL Chargé de mission à la CMA région cecile.daniel@cm-paysdelaloire.fr Tel : 02 51 13 31 43 Démarche de la collectivité : ? En partenariat avec la TRIA Version : 01/2017 21 mailto:cecile.daniel@cm-paysdelaloire.fr Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Lieu : Communauté de communes d?Erdre et Gesvres (CCEG) (44) Historique du projet : À l?origine, un projet de territoire porté en 2004 par l?ancienne équipe d?élus avait pour objectifs la préservation de l?activité agricole, du cadre de vie et du bocage (orientation inscrite dans le SCOT métropolitain et renforcée dans le schéma de secteur d?Erdre et Gesvres). En 2010, les élus d?Erdre et Gesvres ont chargé le Centre d?Initiatives pour Valoriser l?Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) de réaliser une étude sur la réalité des haies bocagères et de mesurer le gisement et le potentiel « exploitable » (un an de travail mené en concertation avec les acteurs potentiels de la filière). Dans le même temps, un équipement aquatique a été mis en projet sur le territoire de l?EPCI, avec pour idée de chauffer l?eau et l?air en utilisant du bois local issu de l?entretien du bocage à échéance de l?été 2014. Le besoin a été calculé à 700 tonnes de bois par an et par équipement, soit de 10 à 15 km de haies. Les conclusions étaient optimistes sur la ressource présente sur le territoire pour répondre au besoin. Un petit noyau d?agriculteurs était convaincu par la nécessité d?entretenir les haies et maîtrisaient les techniques (mais pour d?autres agriculteurs du territoire, il était d?abord nécessaire de se réapproprier les savoirs faire et la culture du bocage). En parallèle, une structure départementale de négoce du combustible bois a été créée : la SCIC Bois Énergie 44 à laquelle la collectivité adhère. Pour cela, Erdre et Gesvres est accompagnée depuis plus de 2 ans par un groupement d?acteurs en lien avec la gestion pérenne du bocage constitué du CIVAM, de la Chambre d?agriculture, de la FDCUMA et de la SCIC Bois Energie 44. La collectivité se voulait facilitatrice en affichant ses besoins sur le long terme pour impulser une dynamique locale et faire se structurer une offre de copeaux. Mais la communication autour des techniques d?entretien et des débouchés économiques possibles n?ont pas suffi. La communauté de communes a alors lancé des actions de formation, de démonstration et de sensibilisation sur comment entretenir des haies et comment se regrouper pour répondre à un marché public de fourniture de combustibles auprès des agriculteurs, des services techniques des collectivités et de la population. Descriptif du projet : Début 2014, Erdre et Gesvres a lancé une consultation pour trouver un fournisseur de combustible pour alimenter la chaufferie de la piscine de Nort sur Erde (Bassins d'Ardéa). La SCIC Bois énergie 44, qui a pour objectif de structurer une filière bois locale, a été retenue pour un marché d?un an reconductible. Pour garantir la qualité des copeaux fournis et inciter les producteurs locaux à rentrer dans la filière, la collectivité a fixé des critères de qualité en intégrant une charte de bonnes pratiques mais aussi en demandant 30 % de combustible issu du bocage la première année et 40 % la deuxième année (souhait également que les producteurs réalisent un plan de gestion de leurs haies). 22 Aujourd?hui, une quinzaine d?agriculteurs du territoire produit et vend ses plaquettes à la SCIC et 50 % de plaquettes sont produites localement pour approvisionner l?équipement aquatique de Nort-sur-Erdre. L?objectif est d?avoir 80 % de combustibles d?origine bocagère fin 2017 et 100 % à la fin du mandat (2020). La CCEG et la SCIC préconisent l?élaboration d?un plan de gestion du bocage (prévus dans le contrat proposé par la SCIC aux producteurs). Le conseil départemental finance la quasi-totalité des plans de gestion, la partie restante est à la charge des agriculteurs (5 ou 6 plans de gestion seulement sur le territoire avec des difficultés pour suivre leur mise en oeuvre sur la durée). Avenir du projet : L?idée est également de se tourner vers les communes du territoire et de les inciter à adopter des minis plans de gestion dans les Zones d?Activités principalement et sur leurs propriétés (notamment la ZA sur laquelle est implantée dans les locaux de la CCEG) mais aussi de faire en sorte que les collectivités soient exemplaires en la matière. La construction d?une plate-forme de stockage et séchage était aussi en projet sur Grand-champ des Fontaines pour une mise en service début 2016. Coûts et financements : Coûts : ? étude confiée au CIVAM en 2010 : 34 885 ¤ HT ? accompagnement par le groupement de prestataires depuis plus de 2 ans : 117 600 ¤ HT Financements : ? CTU : 58 800 ¤ ? FEADER : 53 700 ¤ Contact : Marion RICHARTE responsable développement durable marion.richarte@cceg.fr Tel : 02 28 02 22 40 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD Version : 01/2017 23 mailto:marion.richarte@cceg.fr Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Lieu : Communauté de communes d?Erdre et Gesvres (CCEG) (44) Descriptif du projet : Le projet est une initiative des agriculteurs qui a rejoint des préoccupations des élus : conforter les activités agricoles sur le territoire, préserver le cadre de vie, répondre aux attentes des consommateurs en termes de traçabilité et de recherche de qualité. Ces demandes ont été doublées de l?idée de sensibiliser les élèves et les usagers de lieux de restauration collective au goût et à la lutte contre le gaspillage alimentaire. 1) La communauté de communes a fait réaliser un état des lieux des attentes et besoins en matière d?approvisionnement des 30 structures de restauration collective institutionnelles d'Erdre et Gesvres (restaurants scolaires, maisons de retraites, foyers spécialisés). Elle a également fait réaliser par des étudiants de l?université de Nantes une analyse coût/matière pour appréhender l?impact de l?approvisionnement local sur le coût des repas sur sa partie matière. En parallèle, la collectivité accompagnait les 6 communes du territoire qui sont en marché délégué sur la rédaction de leur cahier des charges. 2) Plusieurs expérimentations ont été menées, avec des agriculteurs volontaires, essentiellement en viande bovine, (9 restaurants dont 6 scolaires). Les besoins financiers des agriculteurs ont été mesurés et pris en compte, notamment, s?agissant des éleveurs bovins, la négociation d?un prix identique pour tous les morceaux de l?animal (prix kg/carcasse). En janvier 2017, toutes les conditions sont réunies pour lancer le projet de manière pérenne, moyennant l?implication des agriculteurs. La CCEG en est donc au stade de la formalisation juridique d?une démarche pérenne et de structuration d?une micro-filière. La communauté de communes est par ailleurs attentive au projet de construction d?un abattoir par le département et d?une légumerie à Saint-Herblain qui seront un plus pour le développement de cette micro- filière. Contacts : Marion RICHARTE responsable développement durable marion.richarte@cceg.fr Tel : 02 28 02 22 40 Patrick MORAEL patrick.morael.cap44@orange.fr Tel : 02 40 20 85 9 24 mailto:patrick.morael.cap44@orange.fr mailto:marion.richarte@cceg.fr Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD Version : 01/2017 25 Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole Lieu : Nantes Métropole (44) Descriptif du projet : Démarche de structuration d?une stratégie économie circulaire en cours. Un plan d?action devrait voir le jour fin 2017. La phase d?étude documentaire a été réalisée. Nantes Métropole entame la phase de diagnostic prospectif. Nantes Métropole étant lauréate de l?appel à projet national « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage », un contrat d?objectifs avec l?ADEME pour 3 ans est en préparation sur l?économie circulaire et les déchets. Assises nationales sur les déchets à Nantes fin 2017 : Nantes métropole anime un atelier sur les déchets et l?économie circulaire. Contacts : Sophie DAGNAUD Direction déchets sophie.dagnaud@nantesm e tropole.fr Tel : 02 40 99 92 04 Amelle BELMIHOUB Direction emploi et innovation sociale amelle.belmihoub@nantesmétropole.fr Tel : 02 40 99 98 53 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? ZDZG Version : 01/2017 26 mailto:sophie.dagnaud@nantesmetropole.fr mailto:sophie.dagnaud@nantesmetropole.fr mailto:sophie.dagnaud@nantesmetropole.fr Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole Lieu : Le Mans Métropole (72) Objectif du projet : Établir une stratégie économie circulaire pour le territoire Descriptif du projet : Forum d?entreprises le 22 juin 2015 animé par l?association Orée pour l?établissement d?une feuille de route. Forum participatif et non simplement informatif. En parallèle, analyse des flux sur deux zones d?activité avec le logiciel Actif proposé par la CCI. Le 22 juin 2015 ont été choisis deux territoires pilotes pour cette analyse des flux : un territoire urbain et un territoire périurbain. Autres actions envisagées : Mise en place d?un partenariat avec les « multi-accueils » des enfants pour l?utilisation de couches lavables dans le multi-accueil et dans les familles, soutien au repair café, ateliers pratiques, étude de projet ressourcerie avec le club ESS. Le Plan zéro gaspillage zéro déchets du territoire (Pays du Mans ? Le Mans Métropole) est bâti sur la démarche économie circulaire (consom?acteurs, altern?acteurs, répar?acteurs, valoris?acteurs, etc.). Ce plan est intégré dans le pilier consommation/déchet du plan climat énergie territorial, construit de manière concertée avec 60 acteurs sur le territoire. Contact : Annabelle CLAIRAY annabelle.clairay@ paysdumans.fr Tel : 02 43 51 23 23 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? TEPCV Version : 01/2017 27 mailto:annabelle.clairay@paysdumans.fr mailto:annabelle.clairay@paysdumans.fr La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole Lieu : Nantes Métropole (44) Descriptif du projet : Le projet est né d?une initiative privée. Un couple souhaitant ouvrir une ressourcerie s?est rapproché de Nantes Métropole pour obtenir des financements. Dans le cadre d?un appel à projet sur l?économie sociale et solidaire, la communauté urbaine a soutenu financièrement le projet pendant 3 ans et aidé à la mise en place d?un comité d?appui. Les objets sont collectés en déchetterie, en entreprises, à domicile ou déposés par apport volontaire. Ils sont ensuite triés, réparés ou détournés puis mis en vente ou cédés à des associations de recyclage. La ressourcerie de l?île dispose de deux boutiques solidaires, l?une à Rezé et l?autre itinérante à Nantes : l?Util?o?BUs. En parallèle de l?activité ressourcerie se sont développées des actions de sensibilisation à la réduction des déchets, des animations et ateliers sur le réemploi et des événements de croisement des arts et de l?environnement. La ressourcerie de l?île est toujours soutenue financièrement par Nantes métropole dans le cadre d?actions de sensibilisation et d?animation, et de la présence sur 6 déchetteries (sur les 12 de l?agglomération) pour la collecte des objets et encombrants réutilisables. Coûts et financements : Plan de financement : Subvention direction déchet Nantes Métropole : 152 000 ¤ (2015) Contact : Sophie DAGNAUD Direction déchet sophie.dagnaud@nantesmetropole.fr Tel : 02 40 99 92 04 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? ZDZG Version : 01/2017 28 mailto:sophie.dagnaud@nantesmetropole.fr ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Lieu : La Chapelle-sur-Erdre (44) Descriptif du projet : Le projet est une initiative de l?association ECE qui regroupe 50 entreprises de la Chapelle-sur-Erdre. 8 à 10 entreprises sont impliquées dans le projet. Le projet consiste en la réalisation d?un diagnostic de consommation énergétique via un logiciel puis d?un réajustement des réglages des systèmes de chauffage et d?éclairage. Sur des bâtiments neufs, certaines entreprises ont réussi à faire 30 % d?économies d?énergie. La commune de la Chapelle-sur-Erdre est adhérente à l?association. Elle est volontaire pour réaliser le diagnostic sur ses propres bâtiments. En outre, elle met en synergie différentes structures. Toutefois, c?est l?association ECE qui porte le projet. Contacts Sofia BELHAMITI La Chapelle sur Erdre s o fi fia.belhamiti@lachapellesurerdre.fr Tel : 02 51 81 87 87 Jean-Philippe DE ALZUA Elogia jp.dealzua@elogia.eu Tel : 02 40 85 73 78 Samy GUYET ADEME s amy.guyet@ademe.fr Tel : 02 40 35 80 25 Philippe OLERON ECE assoece@gmail.com Tel : 02 40 37 14 90 Jean-Yves BELLET jybellet@gosenergy.com Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 29 mailto:jybellet@gosenergy.com mailto:assoece@gmail.com mailto:samy.guyet@ademe.fr mailto:samy.guyet@ademe.fr mailto:jp.dealzua@elogia.eu mailto:sofia.belhamiti@lachapellesurerdre.fr mailto:sofia.belhamiti@lachapellesurerdre.fr mailto:sofia.belhamiti@lachapellesurerdre.fr mailto:sofia.belhamiti@lachapellesurerdre.fr Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Lieu : département de la Mayenne (53) Descriptif du projet : À l?initiative du département, développement d?une filière locale de récupération de pneus agricoles usagés pour alimenter les chaudières d?une cimenterie Lafarge, déjà alimentée en pneus broyés depuis 2006. L?entreprise s?est montrée intéressée par le projet porté par le conseil départemental. Ce dernier doit désigner un prestataire de collecte et de broyage des pneus. Des agriculteurs se sont proposés pour fournir leurs pneus usagés, avec une collecte commençant fin 2015. Coûts et financements : Plan de financement : ? 1/3 agriculteurs ? 1/3 communautés de communes ? 1/3 département Contact : Christophe LEMARIE Chargé de mission agenda 21 christophe.lemarie@cg53 Tel : 02 43 59 96 70 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? Rapport DD ? ZDZG Version : 01/2017 30 mailto:christophe.lemarie@cg53 Formations à la restauration durable Lieu : Territoire du Syndicat Mixte Centre Nord Atlantique (44) Objectifs : Lutter contre le gaspillage alimentaire, pour l?approvisionnement durable en formant des acteurs en lien avec la restauration scolaire, et en accompagnant les équipes de cuisine pour mettre en place des actions limitant le gaspillage alimentaire et pour certains tester les approvisionnements agricoles du territoire. Toucher un maximum d?acteurs possibles en lien avec la restauration. Historique : Un projet entre cinq Communautés de Communes (2016) : ? CC du Pays de Blain ; ? CC d?Erdre et de Gesvres ; ? CC du Pays de Pont Chateau Saint Gildas des Bois ; ? CC de la région de Nozay ; ? CC Estuaire et Sillon. En 2014, le syndicat mixte a répondu à l?appel à projet de l?ADEME concernant les ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) et l?ont fait évoluer vers un CODEC (Contrat d?Objectifs Déchets et économie circulaire) ce qui a renforcé la mise en place de la démarche d?économie circulaire. Actions mises en place : Sensibilisation relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire Pour le personnel de salle, le personnel de service ou de restauration et les agents des sociétés de restauration, sur les principaux enjeux et un buffet « ZDZG » afin de montrer l?exemple. L?objectif est d?associer un maximum d?acteurs différents comme les écoles, les animateurs péri-scolaires, les animateurs des centres de loisir et les parents d?élèves. Formations ? Pour le personnel de cuisine sur la réduction du gaspillage alimentaire afin qu?ils soient capables de monter leur propre plan de réduction du gaspillage. ? Pour les animateurs péri-scolaires afin qu?ils puissent concevoir des animations sur le thème du gaspillage alimentaire et de l?alimentation durable. Cela fût possible grâce à l?appel à projet 1 000 écoles et collèges contre le gaspillage alimentaire de l?ADEME. ? Pour le personnel de salle sur le goût et l?apprentissage alimentaire. ? Pour les enseignants avec la présentation des liens entre l?environnement, la production agricole, la santé, l?alimentation, la citoyenneté et le gaspillage alimentaire. ? Pour les équipes de cuisine sur les techniques culinaires sur la cuisine évolutive et alternative. ? Sur l?accompagnement et la rédaction des marchés publics pour pouvoir introduire des actions et des critères pour réduire le gaspillage alimentaire et d?autres en faveur de l?alimentation durable. 31 ? Un accompagnement méthodologique a été instauré sur le gaspillage alimentaire et l?approvisionnement durable. La première étape est de mettre en place l?ensemble des formations et ce double accompagnement par les prestataires du marché dans les restaurants scolaires pilotes. Lors de cette phase, il est prévu de former les animateurs sur la méthode d?accompagnement à la réduction du gaspillage alimentaire. Lors de la seconde étape, les animateurs accompagneront les restaurants scolaires des autres communes, en autonomie. Un 2? cycle des mêmes formations et sensibilisation sera proposé. Méthodes utilisées : Animation de réseau, sensibilisation et formations. Actions suivantes : ? De septembre à décembre 2017, mise en place du 1er cycle de formation et des accompagnements sur la réduction du gaspillage alimentaire et l?alimentation durable pour les restaurants scolaires pilotes. Formation des animateurs prévention. ? En janvier 2018, relance des collectivités pour déployer cet accompagnement auprès des autres restaurants scolaires. Proposition d?un 2? cycle de formations. ? Perspectives 2019, capitaliser ces acquis et essaimer sur les EHPAD et entreprises privées. Partenaires : ADEME : appel à projet 1 000 écoles et collège contre le gaspillage alimentaire en avril 2016. Prestataires : GAB 44 (Groupement des Agriculteurs Biologique de Loire Atlantique), Restaur&Sens, Pomme & sens, Semer, Gilles DAVEAU et Thierry MARION. Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 66 979 ¤ ? Financement ADEME : 750 ¤ par écoles avec un objectif de 62 écoles soit 46 500 ¤. Contact : Myriam NICOT Coordinatrice Prévention Recyclerie coordination.prevention@smcna.fr Tel : 02 40 79 51 48 Démarche de la collectivité : ? ZDZG 32 mailto:coordination.prevention@smcna.fr Rencontres et échanges inter-entreprises Commun aux actions du SMITOM Objectifs : Développer les actions prévues dans le dossier ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) en recrutant des animateurs au sein des chambres consulaires. Organiser des rencontres et échanges entre les entreprises du territoire sur des thèmes choisis. Historique : Le SMITOM Sud Saumurois compte deux adhérents en 2016, la CC Loire Layon Aubance et la Communauté d?Agglomération de Saumur Val de Loire. En 2014, ils ont répondu à l?appel à projet de l?ADEME concernant les ZDZG. Ils ont donc mis en place un dossier de candidature en faveur de la réduction des déchets sur le territoire. Les habitants ont particulièrement été associés à ce projet grâce au tri, à la prévention, au compostage ou encore des actions emblématiques nationales auprès des scolaires et des centres de formation. Constatant que les entreprises n?étaient pas incluses dans le programme, une charte d?engagement leur a été proposée. Elle stipule que les actions ne devaient pas être ponctuelles et/ou associées à une seule personne mais bien au contraire pérennes et associées à l?établissement dans son ensemble. Cette charte permet aussi de ne pas juste se concentrer sur la prévention des déchets, mais aussi sur le développement durable. C?est dans ce cadre, qu?ils ont créé un partenariat avec les trois chambres consulaires qui sont la Chambre d?Agriculture, la CCI et la CMA. Chaque chambre, au moyen d?un financement, a permis de recruter des salariés. De plus, elles ont démarché les entreprises souhaitant participer au projet. Ils travaillent sur l?Écologie Industrielle Territoriale, la réduction du gaspillage alimentaire et des déchets, par le biais de sensibilisation et de diagnostics ciblés en entreprise. Lieu : Territoire du SMITOM Sud Saumurois (49) Actions mises en place : Le gaspillage alimentaire : Chambre d?Agriculture et CCI Plusieurs actions ont été mises en place concernant le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires, mais aussi dans les champs (problème de calibre, d?aspect?) ou encore l?encouragement à la consommation locale. La réflexion sur l?achat se fait en amont, avec le dimensionnement des portions dans les assiettes par rapport aux pesées. Un bilan est prévu afin d?identifier les gains. 33 L?Écologie Industrielle Territoriale : Les 3 chambres consulaires Le syndicat mixte a développé la mutualisation sur deux territoires qui sont Doué-la-Fontaine et la zone de Brissac où ils organisent des rencontres entre entreprises. Il y a d?abord une phase de diagnostic effectuée par la CCI afin de visualiser les flux et les mutualisations possibles. Les trois chambres évoquent les synergies les plus intéressantes ainsi que les pistes d?optimisation possibles. Lors des réunions, les animateurs et les entreprises évoquent ces synergies et leurs mises en place ainsi que les thématiques sur lesquelles elles veulent travailler. Les grandes thématiques qui sont ressorties sont l?achat groupé d?énergies et/ou de matériels, les contrôles périodiques de matériels, l?organisation de formations pour le personnel, des prestations de services, la mutualisation des ressources humaines et les déchets. De plus, un réseau de Répar?acteurs et des actions Eco-défis ont été mises en place pour que des entreprises de l?artisanat s?engagent dans des actions d?économie circulaire ou de développement durable. Exemples de mutualisation entre les entreprises : ? La restauration collective inter-entreprises dans les zones industrielles. ? La mise en place d?un réseau sur lequel les entreprises peuvent échanger dès qu?ils en ont besoin (achat de matière entre plusieurs entreprises). ? La création d?une association, l?ADECC (Association pour le Développement de l?économie circulaire et Collaborative), collecte des différents flux de déchets des professionnels pour des prix compétitifs. ? La transformation de déchets (huile) d?une entreprise en ressources pour une autre (méthaniseur). Méthodes utilisées : Animation de réseau et émulation par indicateur comme la pesée des assiettes et des pertes/déchets. Actions à venir : Essayer de développer ces actions sur d?autres communes du territoire. Partenaires : ? Les trois chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA. ? Syndicat des eaux, de l?énergie et la CELLA (Club d?Entreprise en Loire Layon Aubance). ? Associations : ADECC, CPIE (Centre Permanent d?Initiative à l?Environnement) Loire Anjou Coûts et financements : Financements : ? ADEME : 70-80 % du salaire de l?animateur qui coordonne les chambres consulaires pour les 3 ans ; ? Fondation de France : pour la lutte contre le gaspillage alimentaire ; ? CCI : 14 200 ¤ pour l?écologie industrielle territoriale en 2016 ; ? Recrutement des salariés par les chambres : SMITOM ? 10 000 ¤ ETP, ADEME ? 10 000 ¤ et les chambres consulaires prennent en charge le complément. 34 Contact : Floriane ONILLON et Simon DEPIERRE prevention@smitom-sudsaumurois.com Tel : 02 41 59 61 73 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA 35 mailto:prevention@smitom-sudsaumurois.com Gestion et réduction des déchets en entreprise Commun aux actions du SMITOM Objectifs : Développer les actions prévues dans le dossier ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) en recrutant des animateurs au sein des chambres consulaires. Organiser des rencontres et échanges entre les entreprises du territoire sur des thèmes choisis. Historique : Le SMITOM Sud Saumurois compte deux adhérents (2016), la CC Loire Layon Aubance et la Communauté d?Agglomération de Saumur Val de Loire. En 2014, ils ont répondu à l?appel à projet de l?ADEME concernant les ZDZG. Ils ont donc mis en place un dossier de candidature en faveur de la réduction des déchets sur le territoire. Les habitants ont particulièrement été associés à ce projet grâce au tri, à la prévention, au compostage ou encore grâce à des actions emblématiques nationales auprès des scolaires et centres de formation. Constatant que les entreprises n?étaient pas incluses dans le programme, une charte d?engagement leur a été proposée. Elle stipule que les actions ne devaient pas être ponctuelles et/ou associées à une seule personne mais bien au contraire pérennes et associées à l?établissement dans son ensemble. Cette charte permet aussi de ne pas juste se concentrer sur la prévention des déchets, mais aussi sur le développement durable. C?est dans ce cadre, qu?ils ont créé un partenariat avec trois chambres consulaires qui sont la Chambre d?Agriculture, la CCI et la CMA. Chaque chambre, au moyen d?un financement, a permis de recruter des salariés. De plus, elles ont démarché les entreprises souhaitant participer au projet. Ils travaillent sur l?Écologie Industrielle Territoriale, la réduction du gaspillage alimentaire et des déchets, par le biais de sensibilisation et de diagnostics ciblés en entreprise. Lieu : Territoire du SMITOM Sud Saumurois (49) Actions mises en place : Chaque chambre accompagne les professionnels des secteurs dont elles ont la charge dans une gestion optimisée et une réduction de leur production de déchets. La Chambre des Métiers et de l?Artisanat : Les diagnostics menés au sein des entreprises volontaires consistent à réaliser un état des lieux relatif à la gestion des déchets produits dans l?entreprise. À terme, l?objectif est d?accompagner le chef d?entreprise pour qu?il connaisse mieux la réglementation, optimise la gestion des déchets et les réduise. Suite à l?accompagnement en entreprise, un compte-rendu est restitué aux artisans, avec des axes de préconisations. En fonction des actions proposées, le conseiller accompagne le chef d?entreprise pour les mettre en place. 36 La Chambre de Commerce et de l?Industrie : Le dispositif consiste à accompagner dix entreprises, les principaux producteurs de déchets sur l?ensemble du territoire du SMITOM. Elles sont accompagnées individuellement pendant un an pour la mise en place d?actions permettant de réduire de 10 % leur gisement de déchet ou permettant une meilleure valorisation. En parallèle, une recherche de filières de valorisation locale voire nationale est réalisée ponctuellement sur des déchets sans solution de valorisation actuelle. La Chambre d?Agriculture : L?action consiste à mener des opérations dans les principales exploitations agricoles du territoire afin de sensibiliser à la valorisation et la réduction des déchets agricoles. Cela se traduit par la mise en place d?opérations pilotes pour la gestion des déchets orphelins (collecte et valorisation des pneus usagés agricoles, housses de palettisation et contenants oenologiques). Une action pour la mise en place d?une filière de réemploi des emballages en verre (consigne) est également à l?étude. Méthode utilisée : Animation de réseau. Actions à venir : ? Essayer de développer ces actions sur d?autres communes du territoire. Partenaires : ? Les trois chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA. ? Syndicat des eaux, de l?énergie et la CELLA (Club d?Entreprise en Loire Layon Aubance). ? Associations : ADECC, CPIE (Centre Permanent d?Initiative à l?Environnement) Loire Anjou Coûts et financements : Financements : ? ADEME : 70-80 % du salaire de l?animateur qui coordonne les chambres consulaires pour les 3 ans ; ? Fondation de France : pour la lutte contre le gaspillage alimentaire ; ? CCI : 14 200 ¤ pour l?Ecologie Industrielle Territoriale en 2016 ; ? Recrutement des salariés par les chambres : SMITOM ? 10 000 ¤ ETP, ADEME ? 10 000 ¤ et les chambres consulaires prennent en charge le complément. Contact : Floriane ONILLON et Simon DEPIERRE prevention@smitom-sudsaumurois.com Tel : 02 41 59 61 73 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA 37 mailto:prevention@smitom-sudsaumurois.com Alimentation durable et consommation responsable Commun aux actions du Pays de la Haute Sarthe Objectifs : ? Mettre en place le programme d?action ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) qui s?inscrit dans la volonté d?initier des démarches d?économie circulaire sur le territoire. ? Inscrire des démarches et des dynamiques sur le territoire pour que les acteurs s?emparent du sujet économie circulaire et développent leurs projets. ? Parler d?activités économiques, d?emplois, d?impacts sur le territoire en termes de développement économique en utilisant les ressources locales. Historique : Le Pays de la Haute Sarthe est un syndicat mixte composé de trois Communautés de Communes adhérentes (2016) : ? CC de Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé ; ? CC Haute Sarthe Alpes Mancelles ; ? CC du Maine Saosnois. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG de 2015. La mise en oeuvre de ce projet a commencé en juin 2016, il est basé sur le changement de comportement et la coopération entre les différents acteurs. Lieu : Pays de la Haute Sarthe (72) Actions mises en place : Approvisionnement durable : Un diagnostic sur l?alimentation durable a été mis en place en Haute Sarthe ayant pour objectif de recenser les besoins locaux en matière d?approvisionnement local, de lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des bio-déchets. Ce projet d?alimentation durable s?inscrit aussi dans le pilier 7 sur la gestion des déchets (Conf. Fiche Actions 3 du Pays de la Haute Sarthe pour plus d?information) avec la mise en place du compostage et la valorisation des bio-déchets. Consommation Responsable : Actions de sensibilisation des habitants à la consommation responsable : ? Tous les ans, la fête de la Récup? a lieu à Fresnay. Ce fut un succès en 2016, car elle a réuni 350 personnes pour un total d?environ 2 000 habitants. ? Création des ateliers maisons avec l?association CLCV (Consommation Logement Cadre de Vie) de Sarthe où ils ont mis en place des ateliers « maison nette sans polluer ma planète » pour sensibiliser les habitants sur l?utilisation des produits de nettoyage de l?habitat ainsi que sur la fabrication maison des produits ménagers. 38 ? Accompagnement des associations du territoire dans la mise en oeuvre de manifestations éco- responsables via des subventions. Les principes de base sont l?achat des gobelets réutilisables, le tri des déchets, l?incitation à l?utilisation de toilettes sèches et de produits locaux. Méthodes utilisées : Diagnostic sur l?alimentation durable, sensibilisation des habitants et soutien à la vie associative. Actions à venir : Approvisionnement durable : Il reste encore tout un travail d?élaboration d?un plan d?actions concernant l?approvisionnement local, la lutte contre le gaspillage alimentaire et la valorisation des bio-déchets. Cependant, les besoins des acteurs ont déjà été recensés par une stagiaire en master 1 de géographie et aménagement. Elle a rencontré 1/3 des acteurs du territoire qui venaient de milieux très diversifiés aussi bien des producteurs que des transformateurs, des distributeurs mais aussi du personnel de RHD (Restauration Hors Domicile). Partenaires : ? Chambre d?Agriculture de la Sarthe ? Conseil Départemental de la Sarthe ? GAB 72 (Groupement des Agriculteurs Biologique de Sarthe) Coût et financements : Coût global pour la coordination et l?animation du programme d?action territoire ZDZG ? année 1 ? Dépenses : 91 300 ¤ ? Financements : ? ADEME : 41 600 ¤ ? Fond Européen Agricole pour le développement durable : 24 960 ¤ ? 27 % d?auto-financement soit 24 740 ¤ Contact : M. COUROUSSE Cyril Chargé de mission environnement cyril.courousse@payshautesarthe.fr Tel : 02 43 33 70 96 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA 39 mailto:cyril.courousse@payshautesarthe.fr Échanges et partages inter-entreprises Commun aux actions du Pays de la Haute Sarthe Objectifs : ? Mettre en place le programme d?action ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) qui s?inscrit dans la volonté d?initier des démarches d?économie circulaire sur le territoire. ? Inscrire des démarches et des dynamiques sur le territoire pour que les acteurs s?emparent du sujet économie circulaire et développent leurs projets. ? Parler d?activités économiques, d?emplois, d?impacts sur le territoire en termes de développement économique en utilisant les ressources locales. Historique : Le Pays de la Haute Sarthe est un syndicat mixte composé de trois Communautés de Communes adhérentes (2016) : ? CC de Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé ; ? CC Haute Sarthe Alpes Mancelles ; ? CC du Maine Saosnois. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG de 2015. La mise en oeuvre de ce projet a commencé en juin 2016, il est basé sur le changement de comportement et la coopération entre les différents acteurs. Lieu : Pays de la Haute Sarthe (72) Actions mises en place : Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) : Ce programme a été mis en place en novembre 2016 avec l?aide des chambres consulaires qui ont mené les diagnostics auprès des 25 entreprises volontaires. Il y a d?abord eu un travail d?identification des synergies à partir des données collectées lors des diagnostics. Puis, les entreprises se sont rencontrées début juillet 2017, pour travailler sur ces pistes de synergies, les sélectionner et voir les modalités de mises en oeuvre prévues en octobre 2017. Les cinq actions qui ont été choisies sont : ? La formation à la sécurité incendie et Sauveteurs Secouristes du Travail sur le territoire ; ? Développer des moyens pour partager du matériel entre entreprises ; ? La collecte des déchets électriques ; 40 ? La mise en place et la mise à jour de Document Unique ; ? La consommation et l?achat groupé d?énergie avec une phase de sensibilisation aux consommations plus sobres en électricité. Sur la matière en elle-même, les chambres consulaires ont identifié quelques synergies de manière assez classique comme sur les palettes par exemple, mais ils se sont rendu compte que ce n?est pas là- dessus que les entreprises voient une opportunité, il faut donc continuer à y travailler. Les participants sont beaucoup plus centrés sur de l?échange de services, la mutualisation de services, la collecte des déchets de manière mutualisée. Mais il est vrai que pour l?échange de matière, les entreprises ne se connaissent pas encore assez pour réussir à le développer. Il y a aussi eu la mise en place d?un site internet d?échanges territorial entre voisins, entièrement gratuit pour les usagers mis en place par la société Eco-mairie. Les résultats s?affichent en fonction de la distance entre les vendeurs. Il est important pour le territoire de centraliser et installer des activités en utilisant ces ressources locales. Le constat actuel est le suivant : les déchets produits sont évacués du territoire pour être traités au lieu d?être utilisés comme des ressources par une autre entreprise du territoire, favorisant l?activité économique. Économie de la fonctionnalité : Ce pilier est traité conjointement au développement de l?Écologie Industrielle et Territoriale notamment avec la partie de partages des outils entre les entreprises. Méthode utilisée : Animation de réseau. Actions à venir : L?objectif du Pays de la Haute Sarthe est aussi que les acteurs locaux et les Communautés de Communes s?emparent de ces sujets et deviennent progressivement autonomes. Le dispositif d?EIT devrait ensuite être étendu à d?autres territoires et évalué (outil ELIPSE). Afin d?engager les artisans et commerçants dans des démarches de développement durable, un partenariat complémentaire avec la CMA pour la mise en oeuvre du dispositif Eco-Défis est prévu pour les deux années restantes du programme. Partenaires : ? Chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA ? 4CPS ? Communautés de Communes de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé Coût et financements : Coût global pour la coordination et l?animation du programme d?action territoire ZDZG ? année 1 ? Dépenses : 91 300 ¤ ? Financements : ? ADEME : 41 600 ¤ ? Fond Européen Agricole pour le développement durable : 24 960 ¤ ? 27 % d?auto-financement soit 24 740 ¤ 41 Contact : M. COUROUSSE Cyril Chargé de mission environnement cyril.courousse@payshautesarthe.fr Tel : 02 43 33 70 96 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA 42 mailto:cyril.courousse@payshautesarthe.fr Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Commun aux actions du Pays de la Haute Sarthe Objectifs : ? Mettre en place le programme d?action ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) qui s?inscrit dans la volonté d?initier des démarches d?économie circulaire sur le territoire. ? Inscrire des démarches et des dynamiques sur le territoire pour que les acteurs s?emparent du sujet économie circulaire et développent leurs projets. ? Parler d?activités économiques, d?emplois, d?impacts sur le territoire en termes de développement économique en utilisant les ressources locales. Historique : Le Pays de la Haute Sarthe est un syndicat mixte composé de trois Communautés de Communes adhérentes (2016) : ? CC de Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé ; ? CC Haute Sarthe Alpes Mancelles ; ? CC du Maine Saosnois. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG de 2015. La mise en oeuvre de ce projet a commencé en juin 2016, il est basé sur le changement de comportement et la coopération entre les différents acteurs. Lieu : Pays de la Haute Sarthe (72) Actions mises en place : Allongement de la durée de vie des produits Cette démarche est relativement longue à mettre en place, car elle concerne les changements de comportements. Il y a un réel avancement dans le domaine du réemploi et de la réparation. L?année dernière, le Pays a accompagné un porteur de projet qui voulait créer une recyclerie. Cependant, pour des raisons personnelles, le projet n?a pas abouti, mais le travail de fond continue. Il y a notamment un travail avec les élus locaux et les associations afin de définir les contours d?un projet local de ressourcerie. Parallèlement, ils ont accompagné le projet « Repair Café Sillé le Guillaume » qui a pour objectif de sensibiliser les habitants sur la question de la réparation. 43 La gestion des déchets Accompagnement des collectivités dans la connaissance des coûts de leur service déchets. Un projet de caractérisation des ordures ménagères résiduelles (OMR) a été réalisé dans la perspective d?arrêter l?enfouissement des OMR. Les élus souhaitaient connaître le contenu des ordures ménagères et la part recyclable, afin d?adapter le service de collecte et mettre en place des actions de sensibilisation des habitants. Cela leur permet d?estimer les gisements de plastiques orientés en collecte sélective et de bio- déchets restant dans les OMR. Un point d?étape est nécessaire après que les CC aient équipé un foyer sur deux d?un composteur entre 2007 et 2016. Cela permet aussi d?identifier les quantités de textiles sanitaires, et de savoir si les ordures ménagères contiennent des déchets dangereux. Méthodes utilisées : Sensibilisation des habitants et émulation par des indicateurs (caractérisation des ordures ménagères résiduelles). Outil utilisé : Matrice ComptaCoût (pour la connaissance des coûts du service déchets), CARADEME (outil de planification des caractérisations) et MODECOM (méthode normalisée de caractérisations). Actions à venir : Allongement de la durée de vie des produits ? Projet Répar?acteurs est mené par la CMA. L?idée c?est d?identifier et de regrouper dans un annuaire les artisans-commerçants de la réparation c?est-à-dire les couturiers, les cordonniers, les réparateurs de téléphones, tous les métiers liés à l?affûtage des couteaux mais aussi les personnes faisant du « Relooking » de meubles. Cet annuaire existe déjà à l?échelle régionale, mais cela permettrait de mettre en avant localement les activités qu?ils peuvent proposer aux habitants. En particulier, ils tiendront des stands concernant leurs activités pendant une demi-journée afin que les habitants puissent les rencontrer, avoir des conseils, faire un devis. Cette action sera mise en place à l?automne 2017. ? Création d?un groupe de travail pour l?émergence d?une ressourcerie sur le territoire de la 4CPS. ? Visite de sites existants. Partenaires : ? CEAS 72 ? Centre d?Étude et d?Action Sociale de la Sarthe qui est en partenariat avec la CRESS sur le champ de l?économie sociale et solidaire. Coût et financements : Coût global pour la coordination et l?animation du programme d?action territoire ZDZG ? année 1 ? Dépenses : 91 300 ¤ ? Financements : ? ADEME : 41 600 ¤ ? Fond Européen Agricole pour le développement durable : 24 960 ¤ ? 27 % d?auto-financement soit 24 740 ¤ 44 Contact : M. COUROUSSE Cyril Chargé de mission environnement cyril.courousse@payshautesarthe.fr Tel : 02 43 33 70 96 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA 45 mailto:cyril.courousse@payshautesarthe.fr Programme de prévention des déchets Commun aux actions de Trivalis Objectifs : ? La promotion d?actions ciblées avec les entreprises et le monde associatif pour développer une économie circulaire construite avec les acteurs du territoire. ? Réduction de 10 % des déchets de 2020 par rapport à 2010 tout en maintenant un taux de valorisation des déchets ménagers et assimilés de 60 % et en réduisant de 30 % le tonnage enfouis. ? Mettre en place des outils de suivis et d?analyses efficaces et pertinents pour mesurer l?impact des actions et les améliorer si besoin. Historique : Trivalis est le syndicat de traitement des déchets regroupant l?ensemble des communes, Communautés de Communes ou syndicats en charge de la collecte en Vendée. Il est en charge de trouver des solutions de traitement pour les déchets issus des ménages de Vendée collectés par des collectivités adhérentes. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) de 2015, ce qui l?engage dans un programme global en matière de prévention de réduction des déchets et de recyclage des déchets des ménages avec une ouverture sur les déchets des entreprises. C?est un programme sur trois ans qui s?inscrit dans la continuité des actions déjà menées depuis la création de Trivalis en 2003. L?objectif étant que les Vendéens et les touristes génèrent moins de déchets. Il recycle, valorise et développe des synergies entre les entreprises du secteur. Lieu : Vendée (85) Actions mises en place : Le programme de prévention des déchets s?est concrétisé de 2010 à 2014, par un programme local de prévention soutenu financièrement par l?ADEME. Cette démarche est poursuivie, en particulier grâce à l?appel à projet ZDZG et un Contrat Objectif Déchets économie circulaire de l?ADEME. 46 Programme de prévention des déchets ? La volonté de développer sur le territoire la tarification incitative pour les ordures ménagères c?est- à-dire que les habitants payent en fonction du nombre de fois où ils sortent leurs poubelles. Ce qui impulse une réflexion au niveau des habitants. Ils prennent conscience de l?importance de faire du compost, d?avoir des poules, de faire attention à leurs achats, de cuisiner les restes, de savoir les quantités de déchets qu?ils génèrent et donc de mettre en place des actions pour les réduire. ? Le contrôle d?accès en déchetterie, les habitants ont un nombre de passages limités dans les déchetteries de Vendée. S?ils ne peuvent plus déposer les objets à la déchetterie, ils vont prendre conscience de la valeur de l?objet et ainsi essayer de les réparer. ? Des supports de communication ont été créés pour inciter les collectivités adhérentes à Trivalis à mettre en place la tarification incitative sur leur territoire. Les collectivités qui le font, reçoivent des « motions design », des petites vidéos que diffusent les collectivités lors de réunions publiques pour expliquer et exposer des solutions concrètes aux habitants. C?est le premier département de France en la matière, avec plus de 40 % du territoire couvert par la tarification incitative. Aujourd?hui, l?instauration de la tarification a permis une baisse d?au moins 30 voire 50 % de la quantité d?ordures ménagères résiduelles. L?objectif des élus est que 100 % du territoire d?ici 2020 soit à la tarification incitative ou engagé dans des études. Les communes littorales comme l?Ile d?Yeu ou celles adhérentes à la Communauté de Communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie font actuellement des études afin de diminuer la production de déchets. ? Tri de déchet : Les emballages sont envoyés dans un centre de tri qui sépare les différents emballages des différentes résines afin de les envoyer vers des filières de recyclage. Par exemple, le carton est envoyé sur un site de transformation dans le Sud Vendée où il est revalorisé en boites à oeufs. ? Les ordures ménagères collectées sont envoyées dans les usines de traitement mécano-biologique qui permettent d?extraire la matière organique des ordures ménagères, pour la transformer en compost qui sera utilisé pour enrichir le sol des cultures locales. ? Tous les déchets déposés en déchetterie ont vocation à trouver une seconde vie. Les déchets végétaux sont transformés en compost qui va servir à l?agriculture locale. Les autres déchets sont aussi revalorisés comme le carton, la ferraille, le verre qui sont envoyés vers des filières de recyclage qui ne sont pas forcément locales. Par exemple, la ferraille est envoyée vers d?autres départements. Méthodes utilisées : Sensibilisation des collectivités et des habitants. Actions à venir : ? Organiser des réunions avec la maison des communes et la fédération des travaux publics de Vendée pour introduire les matériaux du réemploi dans les marchés publics. Partenaires : ? ADEME 47 Coût et financements : Budget prévisionnel sur trois ans (2015-2018) pour les trois actions : ? Action programme de prévention : 450 000 ¤ ? Animation du programme assurée par trois agents : 321 000 ¤ ? Action de communication : 681 000 ¤ Contact : M. Thomas POIRIER Adjoint au responsable communication chargé de la prévention thomas.poirier@trivalis.fr Tel : 02 51 45 14 72 Démarche de la collectivité : ? Rapport DD ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA 48 mailto:thomas.poirier@trivalis.fr Réduction des déchets verts Commun aux actions de Trivalis Objectifs : ? La promotion d?actions ciblées avec les entreprises et le monde associatif pour développer une économie circulaire construite avec les acteurs du territoire. ? Réduction de 10 % des déchets de 2020 par rapport à 2010 tout en maintenant un taux de valorisation des déchets ménagers et assimilés de 60 % et en réduisant de 30 % le tonnage enfouis. ? Mettre en place des outils de suivis et d?analyses efficaces et pertinents pour mesurer l?impact des actions et les améliorer si besoin. Historique : Trivalis est le syndicat de traitement des déchets regroupant l?ensemble des communes, Communautés de Communes ou syndicats en charge de la collecte en Vendée. Il est en charge de trouver des solutions de traitement pour les déchets issus des ménages de Vendée collectés par des collectivités adhérentes. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) de 2015, ce qui l?engage dans un programme global en matière de prévention de réduction des déchets et de recyclage des déchets des ménages avec une ouverture sur les déchets des entreprises. C?est un programme sur trois ans qui s?inscrit dans la continuité des actions déjà menées depuis la création de Trivalis en 2003. L?objectif étant que les Vendéens et les touristes génèrent moins de déchets. Il recycle, valorise et développe des synergies entre les entreprises du secteur. Lieu : Vendée (85) Actions mises en place : Les déchets verts déposés en déchetterie représentent le plus gros tonnage de déchets de la Vendée, il a fortement augmenté depuis l?interdiction de brûlage de 2010. Cela représente un coût financier de 2,8 millions d?euros pour 100 000 tonnes de déchets végétaux. Les habitants pourraient les utiliser pour faire leur compost, ce qui éviterait du transport et donc des émissions de CO2 non nécessaires. Le compostage et le paillage sont plus intéressants, car ils limitent l?arrosage du sol et l?utilisation d?engrais. La diffusion d?une plaquette en 350 000 exemplaires via le journal de la Vendée concernant le compostage, le paillage ou encore le mulching, a pour but d?informer les habitants des différentes ressources végétales présentes dans leur jardin. 49 Des actions sont mises en place en partenariat avec Vendée Eau et le CAUE qui se charge de conseiller les habitants et les communes sur le choix des espèces locales et sur le côté patrimonial des végétaux et des aménagements paysagers. Une collectivité Sud Vendée a mis en place des expériences où elle sépare en déchetterie les tontes de pelouses des branchages. Les tontes de pelouses sont envoyées vers une filière de méthanisation et les branchages sont broyés. Ils pourront être valorisés en énergie. Les déchets verts sont un futur moyen de production d?énergie avec des matériaux locaux. Cependant, il faut étudier les coûts et les impacts. Par exemple pour la méthanisation, les enlèvements doivent être plus réguliers que pour le compost ce qui peut augmenter le coût de transport. De plus, les agents municipaux sont formés à des techniques alternatives (ne pas tout tondre, fauche différenciée) plutôt que d?apporter les déchets verts municipaux en déchetterie. Méthodes utilisées : Communication et sensibilisation des populations. Actions à venir : ? Colloque du 19 octobre 2017 : présentation du réseau de chaleur du SYDED, où ils séparent les tontes de pelouses (compost) des matériaux ligneux (bois-énergie) grâce à un broyeur lent. ? Lancement d?un programme sur deux ans avec Vendée Eau pour : ? La diffusion d?articles dans les bulletins des communes. ? La création de panneaux d?exposition pour les salons ou les foires autour des bourses aux plantes ainsi que la création de tutos pour que les gens puissent s?informer sur internet. ? Être partenaire dans la gestion des espaces naturels. Partenaires : ? CAUE (Conseil d?Architecture, d?Urbanisme et de l?Environnement) de Vendée ? Vendée Eau, le syndicat d?alimentation d?eau potable de la Vendée ? Conseil Départemental de Vendée Coût et financements : Budget prévisionnel sur trois ans (2015-2018) pour les trois actions ? Action programme de prévention : 450 000 ¤ ? Animation du programme assurée par trois agents : 321 000 ¤ ? Action de communication : 681 000 ¤ Budget de 2016 : 31 420 ¤ Financements : ? ADEME : 14 178 ¤ ? CAUE (Conseil d?Architecture, d?Urbanisme et de l?Environnement) : 3 080 ¤ ? Vendée Eau : 5 549 ¤ ? Trivalis : 5 549 ¤ 50 Contact : M. Thomas POIRIER Adjoint au responsable communication chargé de la prévention thomas.poirier@trivalis.fr Tel : 02 51 45 14 72 Démarche de la collectivité : ? Rapport DD ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA 51 mailto:thomas.poirier@trivalis.fr Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Commun aux actions de Trivalis Objectifs : ? La promotion d?actions ciblées avec les entreprises et le monde associatif pour développer une économie circulaire construite avec les acteurs du territoire. ? Réduction de 10 % des déchets de 2020 par rapport à 2010 tout en maintenant un taux de valorisation des déchets ménagers et assimilés de 60 % et en réduisant de 30 % le tonnage enfouis. ? Mettre en place des outils de suivis et d?analyses efficaces et pertinents pour mesurer l?impact des actions et les améliorer si besoin. Historique : Trivalis est le syndicat de traitement des déchets regroupant l?ensemble des communes, Communautés de Communes ou syndicats en charge de la collecte en Vendée. Il est en charge de trouver des solutions de traitement pour les déchets issus des ménages de Vendée collectés par des collectivités adhérentes. Il a été reconnu lauréat de l?appel à projet ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) de 2015, ce qui l?engage dans un programme global en matière de prévention de réduction des déchets et de recyclage des déchets des ménages avec une ouverture sur les déchets des entreprises. C?est un programme sur trois ans qui s?inscrit dans la continuité des actions déjà menées depuis la création de Trivalis en 2003. L?objectif étant que les Vendéens et les touristes génèrent moins de déchets. Il recycle, valorise et développe des synergies entre les entreprises du secteur. Lieu : Vendée (85) Actions mises en place : Gaspillage alimentaire Selon les caractérisations, le gaspillage alimentaire représente 14 % des ordures ménagères résiduelles ce qui représente une vingtaine de kilos par an et par habitant de Vendée. Le syndicat a donc mis en place plusieurs actions comme un kit avec des fiches pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans les cantines scolaires. Dans le cadre du réseau « manger local, ce n?est pas banal », en partenariat avec le 52 conseil départemental et la chambre d?agriculture, ils insistent sur le fait que manger des produits locaux de bonne qualité réduit le gaspillage alimentaire. Cette campagne a été mise en place dans une quarantaine d?établissements avec des diagnostics reposant sur la pesée des déchets et la mise en place d?actions concrètes comme le pain à la fin du self, des assiettes petites faim ou grandes faim, l?aménagement du self avec un endroit plus calme ou encore enlever les fioritures des plats. Le gaspillage alimentaire varie énormément d?un établissement à l?autre (de 18 g par repas et par enfant à 180 g par repas et par enfant). Des marges de progrès très importantes sont nécessaires pour certains établissements. Pour les habitants, des ateliers pratiques sont mis en place pour bien ranger le frigo, bien faire la liste de course et cuisiner les restes. Autres actions de sensibilisation ? La collecte des coquilles d?huîtres, l?idée étant d?organiser une collecte départementale afin de redresser le pH des sols. Le projet se fait grâce à des entreprises locales qui concassent les coquilles. ? La charte de Développement Durable pour les entreprises en partenariat avec le syndicat d?électricité (SYDEV) et Vendée Eau pour attribuer un label aux entreprises mettant en place des actions pour la gestion et/ou la valorisation des déchets. Méthodes utilisées : Animation réseau, sensibilisation des habitants, formation dans les restaurants scolaires et stimulation par des indicateurs (caractérisation des ordures ménagères résiduelles). Actions à venir : Former les paysagistes et les entreprises d?entretien des espaces verts de l?Ile d?Yeu à des techniques permettant de gérer chez les habitants, les déchets végétaux en faisant du paillage in situ ou en gérant le compost des particuliers. L?objectif étant de développer une activité économique tout en laissant les déchets végétaux chez les particuliers. Partenaires : ? ADEME ? CAUE de Vendée, Vendée Eau, Vendée expansion et SYDEV ? Réseau local de Vendée (Conseil Départemental de Vendée et la maison des communes) ? Chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CMA et CCI ? ACEVE Pro et Ecocup Coût et financements : Budget prévisionnel sur trois ans (2015-2018) pour les trois actions : ? Action programme de prévention : 450 000 ¤ ? Animation du programme assurée par trois agents : 321 000 ¤ ? Action de communication : 681 000 ¤ Budget de 2016 : ? Pour la lutte contre le gaspillage alimentaire : 17 738,42 ¤ ? Pour la sensibilisation à la consommation collaborative : 83 320 ¤ dont 30 000 ¤ de l?ADEME 53 Contact : M. Thomas POIRIER Adjoint au responsable communication chargé de la prévention thomas.poirier@trivalis.fr Tel : 02 51 45 14 72 Démarche de la collectivité : ? Rapport DD ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA 54 mailto:thomas.poirier@trivalis.fr Le plan Bocager Lieu : Communauté de commune du Pays de Château-Gontier (53) Objectif : Créer une filière locale de bois-énergie. Historique : La Communauté de Communes de Château-Gontier créée en 2000 regroupe 24 communes. Le plan Bocager a été mis en place sur le territoire dans les années 90 permettant de valoriser localement le bois énergie produit par la replantation des haies. Actions mises en place : Un accompagnement a été mis en place auprès des communes, des agriculteurs et des propriétaires de parcelles rurales souhaitant replanter des haies. Il y avait la nécessité d?avoir une présence sur le terrain pour accompagner les planteurs. Une chaudière à bois déchiquetés a été mise en place en 2006 sur Château-Gontier ayant pour objectif d?initier le mouvement et de montrer l?exemple. C?est une action importante, car il y a un intérêt paysager, économique ainsi que pour la biodiversité. Y sont brûlés près de 150 tonnes de bois déchiquetés issus du bocage Sud Mayenne. Ceci permet d?alimenter le complexe sportif communautaire de Château-Gontier (la piscine et la salle de sport). Actions à venir : Le plan bocager va être réactivé, car par manque de temps il est resté au même stade qu?il y a 11 ans. ? La CC va missionner un bureau d?étude pour faire le bilan des actions menées et proposer une actualisation de ce plan sur les années à venir. Ce plan a de multiples volets : la biodiversité, l?aspect paysager, le cadre de vie, le tourisme, l?agronomie et l?économie puisque la haie va produire du bois-énergie que l?on va valoriser localement. La valeur économique et la valorisation du produit sont des axes importants. Ce bilan permettra de voir ce qui a fonctionné afin de créer une dynamique pour accélérer la production de bois local. ? Un partenariat va être mis en place avec le Groupe d?Action Local Sud Mayenne qui s?occupe de la transition énergétique au niveau des trois Communautés de Communes du Sud Mayenne (CC du pays de Meslay-Grez, la CC du pays de Château-Gontier et la CC du pays de Craon en 2016). Le plan va être abordé sous la forme de production d?énergie locale et renouvelable afin de recréer une dynamique autour du bois de bocage des haies et ré-inciter les gens à planter, à entretenir et à produire du bois. En parallèle, ils vont réfléchir à la mise en place des filières de valorisation locale. 55 Ce plan touche de nombreux domaines comme le tourisme, l?agriculture, la préservation des ressources en eau, la qualité de l?eau et les énergies renouvelables et locales. Les acteurs constatent que planter des arbres et des haies permet de créer de l?emploi, de mettre en place une source d?énergie locale et gérer durablement dans la ressource en eau. Partenaires : ? SCIC Mayenne Bois Énergie, met en place des filières de commercialisation locale du bois de haies, au niveau départemental. ? GAL Sud Mayenne (Groupe d?Action Locale), aborde l?idée de la transition énergétique au niveau des trois Communautés de Communes du Sud Mayenne (CC du Pays de Meslay-Grez, CC du Pays de Château-Gontier et CC du Pays de Craon) ? La chambre d?Agriculture ? Les planteurs de haies Coût et financements : ? Coût du projet ?étude, diagnostic, scénarios pour redynamiser le plan bocager et accompagnement : entre 100 000 et 120 000 ¤ indépendamment des actions qui pourraient être menées en conclusion de l?étude. ? Financements : le conseil départemental et l?agence de l?eau Loire Bretagne dans le cadre du contrat régional du bassin versant. Contact : M. AVET Jean-Loup Responsable du Service Environnement et Coordonnateur Collecte et Déchetteries environnement@chateaugontier.fr Tel : 02 43 09 55 88 Démarche de la collectivité : ? TEPCV ? En partenariat avec la TRIA 56 mailto:environnement@chateaugontier.fr TriLogic, collecte et gestion des déchets Lieu : Communauté de commune du Pays de Château-Gontier (53) Objectifs : ? Consolider et entretenir les résultats concernant les ordures ménagères résiduelles (OMR) et surtout axer la politique sur la prévention. ? Travailler sur la gestion domestique des déchets organiques. Historique : La CC de Château-Gontier créée en 2000 regroupe 24 communes. Des pistes de progrès en matière de tri de déchets ont été diagnostiqués. En décembre 2007, des acteurs de la CC ont assisté durant une demi-journée à une présentation du SICTOM Loir et Sarthe concernant la redevance incitative. C?est à partir de ce moment qu?ils ont commencé à développer le concept de TriLogic qui est basé sur la collecte et la gestion des déchets (facturation et amélioration du tri sélectif) de la CC. Actions mises en place : Suite au diagnostic sur la gestion des déchets de 2008, la CC a constaté que s?ils voulaient limiter les coûts et les impacts environnementaux, il fallait modifier le fonctionnement du service. En 2009, un programme d?actions pluriannuel a été développé. Ces pistes furent mises en place en 2010 sur trois communes pilotes. Suite aux bons résultats, les 21 autres communes l?ont mis en application. Ces modifications consistaient à faciliter l?accès au tri des habitants et à adapter la facturation grâce à la redevance incitative. Elle se calcule en fonction de la taille du foyer et du nombre de fois où les poubelles sont présentées. Ils font des collectes en porte à porte ou en bout de chemin en fonction des différents bacs. Les sacs jaunes sont transférés à Paprec à Rennes où ils sont triés puis revendus aux usines de recyclage pour le compte de la CC. La collecte sélective et la déchetterie sont incluses dans l?abonnement, ils enregistrent seulement le nombre de bacs gris (OMR). Pour ce faire, chaque poubelle est équipée d?une puce électronique avec un système RFID et l?antenne du camion transfère les informations (date, heure et numéro de puce). Les relevés de l?année précédente sont utilisés pour calculer la remise sur les factures de l?année suivante. Au vu des bons résultats, les prix de la facture baissent et le bonus exceptionnel est intégré dans le mode de calcul. Les grilles tarifaires sont les mêmes pour tous. 57 Ils ont fait deux catégories pour simplifier au maximum : ? Les particuliers ? Habitats individuels ? Habitats collectifs, trois logements ou plus à la même adresse. L?immeuble est l?usager et en fonction du nombre de personnes présentes dans l?immeuble, il calcule le nombre de bacs nécessaires. ? Résidences secondaires, autorisées à choisir la taille de leur bac, car ils ont un usage atypique (Exemple : douze personnes pendant trois semaines puis personne le reste du temps) ? Les professionnels, tous les non-particuliers (associations, communes ou entreprises). La CC a communiqué par le biais de plusieurs moyens comme : ? Lettre d?information trimestrielle sur un support spécifique en plus des voies habituelles. ? Support regroupant toutes les modifications mises en place et le calendrier. ? Une réunion publique par commune sur trois semaines, pour répondre aux questions des habitants et éviter les fausses rumeurs. Les objectifs sont atteints, car les quantités d?Ordures Ménagères Résiduelles ont été divisées par deux et la collecte sélective a augmenté, sauf pour les dépôts en déchetterie où les quantités de déchets verts sont importantes. Un partenariat entre la déchetterie et Emmaüs a été mis en place. Les déchetteries ont des bennes avec des étagères dans lesquels les gardiens de la déchetterie déposent les déchets pouvant être réemployés. Ils sont récupérés gratuitement en déchetterie et revendus par Emmaüs Mayenne. Au vu du résultat sur Château-Gontier, d?autres collectivités mayennaises l?ont mis en place ce qui a permis d?amplifier le réseau de collecte à bas prix. Tout est centralisé, Emmaüs vient en camion vérifier la conformité des objets qu?ils récupèrent. Les objets non conformes sont directement remis dans la déchetterie ce qui évite les frais de fonctionnement. De plus, cette action a permis de créer deux emplois chez Emmaüs en tant que coordonnateur de collecte. En tout, 150 tonnes sur 20 000 sont réemployées chaque année. Méthodes utilisées : La redevance incitative, stimulation par des indicateurs (nombre de fois où le bac est vidé), la communication et sensibilisation des habitants. Outil utilisé : Système de collecte avec poubelles équipées d?un système RFID (puces électroniques). Actions à venir : ? Au vu du volume important de déchets organiques dans les Ordures Ménagères Résiduelles des habitats collectifs, la CC va mettre en place des composteurs de pied d?immeuble. ? Rejoindre le programme de prévention ADEME notamment pour les déchets verts qui continuent à arriver en quantité importante en déchetterie. 58 Coût, financements et partenaires : Budget par an pour le fonctionnement et investissement : environ trois millions d?euros Partenariats : Emmaüs et le Conseil Départemental de Mayenne (CD53). Financements : ? ADEME : pour la redevance incitative ? Éco-emballage : Soutien financier et appui technique (extension consigne de tri ou simulation évolution des tonnages) en fonction des quantités de déchets recyclées et déclarées. La CC a progressivement augmenté ses quantités de déchets recyclées jusqu?à atteindre quasiment 460 000 euros de financement par an. Contact : M. AVET Jean-Loup Responsable du Service Environnement et Coordonnateur Collecte et Déchetteries environnement@chateaugontier.fr Tel : 02 43 09 55 88 Démarche de la collectivité : ? TEPCV ? En partenariat avec la TRIA 59 mailto:environnement@chateaugontier.fr Économie circulaire et gestion durable des déchets Lieu : Mauges Communauté (53) Objectifs : Développer l?économie circulaire et la gestion durable des déchets en mobilisant les acteurs pour réduire les impacts environnementaux, économiques et sociaux. Historique : Le SIRDOMDI va disparaître, sa compétence déchets ainsi que la démarche ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) sont transmises et intégrées à Mauges Communauté. Actions mises en place : Dans le cadre du CODEC (Contrats d?Objectif Déchets économie circulaire), la collectivité doit mettre en place une trentaine d?actions et atteindre à la fin de son contrat 3 objectifs quantitatifs. Le premier porte sur une réduction effective des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) de 3 % au bout des 3 ans. Le second porte sur une augmentation du taux de valorisation des déchets et le troisième sur l?Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) : au minimum deux actions d?EIT doivent être mises en place au bout de 3 ans. Une première action s?est déroulée sur la commune de Beaupréau-en-Mauges. Ainsi, suite aux diagnostics effectués par la CCI sur la commune, des bilans ont été réalisés et ont permis de déterminer des synergies possibles entre les entreprises. Trois réunions ont été proposées aux entreprises pour expliquer ce qu?est l?EIT et proposer des champs d?actions comme des échanges de déchets, de la mutualisation de besoins ainsi que la collecte des déchets réalisée par le collectif « fibre 49 ». Partenaires : ? Relais : les trois chambres consulaires (Chambre d?Agriculture, CCI et CMA) et deux associations (CPIE Loire Anjou et Bobo Planète). ? Historiques : les structures d?ESS (Économie Sociale et Solidaire) et les Collectivités Territoriales Financements de l?ADEME : ? CODEC : 135 000 ¤ par an pendant deux ans puis, 120 000 ¤ pour la troisième année ? Partenaires relais : 24 000 ¤ par an et partenaire sur une période de trois ans et avec cinq partenaires 60 Contact : Mme GERARD Mary Chargée prévention des déchets m-gerard@maugescommunaute.fr Tel : 02 41 71 77 07 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 13/07/17 Version 4 : 21/08/17 61 mailto:m-gerard@maugescommunaute.fr Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois Lieu : Communauté de communes du Pays Fléchois (72) Objectifs : ? Intégrer la politique de gestion de déchets de la CC dans un schéma d?économie circulaire. ? Mettre en place un programme local de prévention des déchets ainsi qu?un plan de prévention et d?optimisation du réseau des déchets. Actions mises en place : ? Convention partenariale entre l?association Monde Solidaire et deux déchetteries permettant de trier la benne « tout venant ». Le tonnage de ces bennes a baissé d?environ 1 100 tonnes en 2016. De plus, ce partenariat permet de favoriser la revente des matériaux issus du réemploi. ? Prévention-sensibilisation concernant les déchets via des formations en porte à porte, de l?animation lors d?événementiel, de la sensibilisation des scolaires, des adultes et des professionnels. L?objectif quantitatif est de passer de 177 kg/hab/an à 150 kg/hab/an d?ici 2020. ? Échange et mise en place de synergies entre les entreprises suite aux diagnostics des chambres consulaires. ? Le tri à la source des déchets organiques est très important, un programme de sensibilisation pour la réduction des déchets a été mis en place avec des sessions sur le gaspillage alimentaire et le compostage collectif en bas d?immeuble. Il y a aussi le projet poule, où on incite les usagers à avoir un poulailler afin qu?ils éliminent et valorisent leurs déchets organiques. Partenaires : ? Chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA ? Association : Monde solidaire Coût et financements : Budgets : ? Ensemble des projets : 150 000 ¤ ? dont Écologie Industrielle Territoriale : 66 000 ¤ Financement : ADEME 70 % des 66 000 ¤ soit 46 200 ¤ 62 Contact : M. ORMONT Claude c.ormont@cc-paysflechois.fr Tel : 02 43 48 66 06 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 02/08/17 Version 3 : 11/08/17 63 mailto:c.ormont@cc-paysflechois.fr III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises 64 Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques L?entreprise : Trioplast (49) Descriptif du projet : Née en 1965, Trioplast s?est implantée en France en 1995. L?entreprise est spécialisée dans le film agricole et consacre la majeure partie de son activité à la fabrication de films d?enrubannage de balles de foin, de bâches d?ensilage et autres films de forçage pour l?agriculture. Présent en Europe avec 13 sites, le groupe Trioplast développe deux activités majeures : le film étirable d?emballage et le film d?hygiène. Construite en 1968, l?usine entre dans le Groupe Trioplast en 1999 pour le développement de la production de film d?enrubannage. Étendu sur 4,6 hectares, ce site comprend une zone de stockage, des entrepôts mais surtout une aire pour le recyclage et l?activité d?extrusion. L?entreprise s?est équipée de machines pour laver, sécher et extruder les films récupérés auprès d?entreprises de tous horizons spécialisées dans le recyclage des déchets plastiques. L?usine fabrique également des films dégradables spécialisés pour le secteur du maraîchage (paillage). économie circulaire par pilier : 1. L?activité de recyclage ? éco-conception : En 2012 la société installe deux nouvelles lignes de recyclage permettant de transformer du film polyéthylène usagé en granulés. Cela a permis de réduire de 25 % la consommation d?énergie du site industriel. L?objectif est de passer de 8 000 à 12 000 tonnes de granulés issus de ce recyclage pour refabriquer des films. En 2012, elle a produit 27 000 tonnes de films plastiques dont 8 000 tonnes de films usagés ont été transformés en granulés, quant au recyclage de bâches l'entreprise est passée de 7 000 à 12 000 tonnes. 2. L?économie de fonctionnalité : L?économie de fonctionnalité se définit comme une économie d?usage, elle permet de vendre l?usage des biens au lieu de leur propriété. Chez Trioplast, afin de pouvoir recycler les matières plastiques qui sont les matières premières de production, l?entreprise cherche à mettre en place des contrats de location des films plastiques agricoles. Une fois ces films utilisés, ils sont récupérés pour en fabriquer de nouveaux. 65 Partenariats : ? L?association Innovation et Prospectives Maraichères (IPM) ; ? Agro-campus ouest ; ? Laboratoire LEMNA de l?Université de Nantes ; ? Un Groupement Agricole d?Exploitation en Commun (GAEC) ; ? Le comité départemental de développement maraicher (CDDM) ; ? Soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés sont d?abord techniques, que ce soit pour la collecte de la ressource en films usagés ou pour la qualité de ces films avec un important taux de souillure. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Mise en place de partenariat à l?échelle locale. Cette démarche participe d?une amélioration d?image pour l?entreprise. En outre cette démarche d?économie circulaire développe l?activité commerciale et l?emploi sur le site de Pouancé. Contacts : TRIOPLAST 24 Rue de la Pidaie 49 420 Pouance damien.cabaret@trioplast.com Tel : 02 41 94 84 00 Tel : 02 41 94 84 37 Version : 01/2017 66 mailto:damien.cabaret@trioplast.com Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles L?entreprise : CUMA Bel La Coopérative d?Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) est née suite à la problématique du traitement des effluents viticoles, en 2005. Les eaux sales de chai posaient un gros problème de pollution des sols et des cours d?eau, dont la législation s?est saisie et auquel les viticulteurs ont dû répondre. La CUMA BEL est composée par 73 adhérents, et pourra en accueillir de nouveaux. Sa mission est de gérer une station de traitement de ces eaux de chai, et pour cela elle dispose de deux bassins de 5000m3, une aire de lavage des machines à vendanger, et 5 hectares de terres cultivables. Lieu : Territoire du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine économie circulaire, par pilier : Approvisionnement responsable par le recyclage Lorsque la question du traitement des eaux sales de chai s?est posée, une partie des viticulteurs de l?appellation Bourgueil ont fait le choix d?une CUMA, un choix d?agir en collectif. Les eaux sales de chai résultent de tout le processus viticole : lavage des machines, des cuves, jusqu?à la mise en bouteille. Pour traiter ces eaux, la première étape est assurée par un prestataire privé choisi par la CUMA, qui va récolter les eaux de chai des différents viticulteurs lorsque ceux-ci en font la demande ; dispensant ces derniers de le faire eux-mêmes, un vrai gain de temps et surtout de matériel pour stocker les quantités d?eau. Ensuite, le prestataire déverse ces eaux sales dans le premier bassin à la CUMA. Ce bassin est équipé pour traiter l?eau par oxygénation : de l?oxygène est injecté dans le bassin, qui crée un bullage et les bactéries détruisent les matières organiques. Des prélèvements réguliers, deux fois par mois, sont effectués pour s?assurer de la qualité de l?eau ; en outre une attention est portée à la consommation énergétique du procédé en limitant les consommations d?électricité surtout à la période creuse. La troisième étape est le transfert de l?eau traitée dans le second bassin de même contenance, qui est un bassin pour stocker l?eau propre. L?eau propre continue sa boucle vers l?irrigation des terres cultivables autour de la station. Les cultures de maïs proches sont arrosées par ces eaux, cela représente quatre tournées d?arrosage pendant la saison, c?est-à-dire une économie importante en matière de ressource eau. Une option est proposée également, pour le lavage des machines à vendanger, aux adhérents de la CUMA qui souhaite s?y abonner (prix forfaitaire), cela se fait à l?aire de lavage mise en place. En période de vendanges un lavage de machine s?opère tous les soirs, il faut compter 2 à 3m3 d?eau par machine, par soir. Ce sont 8 machines qui sont lavées tous les soirs. Ces grandes quantités d?eau utilisées ne sont pas jetées, mais recyclées, selon le même process que les eaux de chai, dans les mêmes bassins, avec le même matériel. Elles sont réutilisées ensuite pour le lavage des machines, les eaux recyclées d?une tournée de lavage permettent de laver 4 machines sur les 8 par soir. La bonne gestion de la ressource eau, s?accompagne aussi par une valorisation des autres déchets de l?activité viticole. Les autres déchets sont les feuilles sèches, le sarment, les rameaux de vignes et le marc de raisin. 67 Les feuilles sèches sont laissées au sol et servent d?humus pour enrichir le sol, les sols de vignes étant souvent des sols pauvres en la matière. De même avec les rameaux de vignes. Le sarment, est le rameau vert de la vigne qui pousse chaque année. Auparavant il était ramassé, puis brûlé, aujourd?hui il est réutilisé d?une autre manière. Dans chaque ligne de vignes, ceux-ci sont regroupés en deux rangées, que l?on appelle des andins, en ligne continue. Les tracteurs passent avec une machine pour broyer le sarment tout au long des rangs, ainsi réduits ils constituent un humus qui enrichit le sol abondamment, les andins sont intercalés d?une ligne à l?autre une année sur deux pour nourrir le sol d?une manière homogène. Le marc de raisin (pellicules et pépins) quant à lui est récupéré par une distillerie locale, une fois la distillation faite, celui-ci est recyclé en compost organique. Partenariats : ? Agence de l?eau : financement à hauteur de 35 % et accompagnement du projet. ? Conseil général : financement à hauteur de 15 % du projet. Difficultés et leviers de réussite : Pour la CUMA la difficulté principale a été le financement. Le projet a nécessité un investissement de 664 000 euros en 2006. D?un point de vue logistique, il s?agissait d?acheter les terrains, convaincre les propriétaires de l?intérêt du projet, trouver un terrain à valoriser, obtenir les permis de construire, installer une dune, chaque viticulteur devait faire les installations nécessaires chez lui. La difficulté financière s?est résolue grâce d?une part aux subventions précitées à hauteur de 50 %, et d?autre part grâce à un emprunt. Quant aux contraintes logistiques, la bonne volonté et un groupe moteur a suffit à la réalisation de ce projet, qui aujourd?hui est pérenne et performant. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Grâce à la constitution de la CUMA, les apports pour les viticulteurs ont été de deux ordres, économique et environnemental. D?une part, les économies énergétiques et en ressource eaux sont significatives. D?autre part, la meilleure gestion de la quantité d?eau utilisée, son recyclage et sa réutilisation, ont permis de faire des économies importantes de la ressource. En outre, la gestion intelligente des eaux sales de chai ont permis de diminuer significativement la pollution des cours d?eau. Contacts : Michel DELANOUE Président de CUMA BEL 18 place de l?église, Maison des vins 37 140 Bourgueil Tel : 02 47 97 92 20 Tel : 06 81 19 73 12 Version : 01/2017 68 Réemploi, Réutilisation, Recyclage L?entreprise : Envie d?Anjou Envie d?Anjou est une association loi 1901, de l?économie sociale et solidaire, qui a pour finalité l?insertion sociale par l?emploi. Elle est agréée entreprise d?insertion. Le concept est né à Strasbourg en 1985, d?une collaboration entre Darty et Emmaüs, au regard de trois éléments : beaucoup de matériel électroménager est jeté alors qu?il pourrait être rénové, l?existence d?un public en précarité qui a des besoins en électroménagers à petits prix, et la volonté de l?insertion par l?emploi. Tous les appareils récupérés en retours livraisons par les Darty de France étaient récupérés par les sites Envie. Aujourd?hui les retours sont gérés par l?Éco-organisme ECO-SYSTEMES. Une convention de partenariat permet aux associations ENVIE de continuer à collecter les appareils, d?en garder une partie pour les rénover, les autres sont donnés à la filière déchets. L?entreprise développe depuis 2 ans une activité qui associe les principes de l?économie circulaire et ceux de l?économie sociale et solidaire au matériel médical : il s?agit de collecter le matériel médical qui n?est plus utilisé, d?en rénover une partie pour le proposer à petits prix pour les personnes en précarité économique. Envie d?Anjou s?inscrit plus largement dans la Fédération Envie, qui possède un réseau de 56 sites en France. Lieu : Maine-et-Loire (49) Domaine d?action : Une association : ENVIE ANJOU : Rénovation des électroménagers et du matériel médical, service réparation d?électroménager. Une entreprise de transport : ENVIE 2 E 49 SAS : collecte et tri de Déchets d?Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) et Déchets Industriels Banal (DIB) ? collecte de denrées alimentaire. économie circulaire, par pilier : Réemploi, réutilisation réparation, recyclage. La réutilisation, le réemploi et la réparation ont pour finalité de maintenir dans le circuit économique des produits destinés à être jetés dans une économie linéaire. Il s?agit, à partir de ces « déchets » de reconditionner, retrouver une seconde utilisation, prolonger la vie de ces produits. Chez Envie, un processus est mis en place pour récupérer les gisements d?électroménager auprès de la grande distribution essentiellement. À partir des collectes, les équipes reconditionnent, réparent pour donner une nouvelle vie aux produits et les revendre. Pour la collecte des gisements DEEE, Envie a créé une SAS afin de répondre à l?appel d?offre d'Éco-systèmes. En 2016 ce sont près de 8 000 tonnes de DEEE qui sont collectées : gros électroménager, écrans, électronique? Plusieurs filières sont développées par Envie d?Anjou : la filière DEEE comme précitée via la SAS, mais également le matériel médical d?aide à la compensation du handicap ainsi que le matériel de télé assistance. Suite à la loi GARROT sur le gaspillage alimentaire ? ENVIE ANJOU a créé, avec la start-up COMERSO, 5 emplois sur la collecte de denrées alimentaires en vue d?une distribution gratuite auprès des associations caritatives. 69 Partenariats : ? social : Pôle-emploi, l'AFPA, Conseil départemental du Maine-et-Loire, Conseil Régional des Pays de la Loire, ville d?Angers ? sur le réemploi : Eco-systèmes, SEB, CLIMADIF, Europ?assistance? ? sur les activités logistiques : Véolia, Angers Habitat, COMERSO? ? les réseaux : CGPME, la fédération des entreprises d?insertion, le réseau ESS, club des ETS de Beaucouzé? Difficultés et leviers de réussite : La difficulté aujourd?hui est relative à la concurrence du secteur de la grande distribution qui met sur le marché du matériel de seconde main (téléphone, informatique, gros électroménager, meubles?). Le matériel est réparé puis revendu. Or, une activité de réemploi repose en premier sur sa capacité à capter le gisement d?appareil à rénover. La force d?ENVIE réside dans la création d?emploi local et les services proposés. L?entreprise est en capacité de développer de nouvelles compétences pour répondre à des problématiques sociales ou environnementales repérées sur son territoire. Pour exemple : le service dépannage qui va répondre à 1 800 clients en 2016, la rénovation de matériel médical (2 000 matériels collectés en 2016 et 600 rénovés et vendus), la collecte de denrées alimentaires, le Secours Populaire d?Angers a doublé ses capacités de distribution grâce au service ENVIE. En outre, on observe de plus en plus de clients qui ne sont pas là que pour des raisons économiques et des prix moins chers, mais bien la volonté de soutenir l?emploi local et de limiter la consommation « irresponsable ». Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : La fédération ENVIE permet a de nombreuses personnes éloignées de l?emploi ou en situation de handicap de retrouver un travail. En outre, Envie porte une consommation intelligente en proposant un service de qualité et un accompagnement que l?on retrouve peu ailleurs. Un lien humain important et un regard différent sur notre mode de consommation sont portés comme des gages qui font la force de cette fédération. Contacts : Philippe ROBIN philippe.robin@envie.org Tel : 02 41 48 21 48 Version : 01/2017 70 mailto:philippe.robin@envie.org Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux L?entreprise : La fabrique des bières d?Anjou La FABRIQUE DES BIÈRES D?ANJOU est installée depuis 2004 sur les bords de Loire entre Angers et Saumur (La Ménitré) dans les locaux d?une ancienne coopérative agricole de semences. Vincent, Michel, David et Amélie y brassent une gamme de 12 bières bio, de la blanche à la noire, sous le nom de La Piautre, du nom du gouvernail des gabares, bateaux à fond plat utilisés pour le transport fluvial. En 2014, La Piautre devient une bière de terroir avec la création d?une micro-malterie. 50 tonnes de céréales bio locales (orge, blé, épeautre et seigle) y sont maltées sur place. De la bière au whisky, il n?y a qu?un pas, et c?est le tout dernier projet de La Fabrique qui propose son premier pur malt, 100 % local, en 2017. Lieu : Maine-et-Loire (49) économie circulaire, par pilier : Un approvisionnement responsable Initialement les matières premières provenaient de malteries industrielles, cette approche éloignée de la méthode artisanale de la Fabrique et sans traçabilité de l?origine des produits, a amené l?entreprise à changer sa manière de faire. La Fabrique a créé sa propre micromalterie et s?est approvisionnée en matières premières auprès des agriculteurs locaux pour privilégier les circuits courts. Aujourd?hui les matières premières locales constituent 85 % de leur approvisionnement : orge, blé, épeautre, seigle. La Piautre est exclusivement brassée à partir de céréales issues de l?agriculture biologique locale. La traçabilité des produits peut donc être assurée. Une éco-conception L?éco-conception vise, dès la conception d?un procédé, d?un bien ou d?un service, à prendre en compte l?ensemble du cycle de vie en minimisant les impacts environnementaux. Ainsi la Fabrique des Bières d?Anjou a mis en place des procédés de fabrication tenant compte des impacts environnementaux sur trois plans : les aménagements des bâtiments, le process de fabrication et la valorisation des déchets. Les aménagements sont éco-conçus, notamment par l?utilisation de matériaux tels que le bois ou de la ouate de cellulose pour l?isolation qui permettent de générer des économies en matière de consommation 71 de chauffage ou de climatisation. Par ailleurs la dimension énergétique est prise en compte avec l?installation de panneaux photovoltaïques, 130 au total, qui produisent l?équivalent de la consommation de quatre foyers. Une consommation responsable La consommation responsable doit conduire l?acheteur à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux. La Fabrique des Bières d?Anjou produit local et vend local, et en fait son identité : « Brassée dans le coin, pour être bue dans le coin, on la trouve surtout dans le coin? Coin Coin »". 90 % des acheteurs de La Piautre sont des acheteurs locaux dans un rayon de 40 km. Ancrée dans l?économie locale, sa production et sa consommation sont sobres en carbone et responsables. Pilier 6 - La réutilisation : L?entreprise propose des bières en bouteille mais également en fût. Pour les fûts, ils sont pour la plupart récupérés, lavés et réutilisés. Leur parcourt kilométrique est diminué et ils sont réutilisables de nombreuses années. Pilier 7 - Le recyclage Les déchets de l?entreprise sont constitués par des déchets organiques (95 %) et le reste en déchets plastiques, cartons et verres. Les déchets organiques issus de la production, sont donnés à des agriculteurs locaux pour nourrir le bétail. Partenariats : ? Agriculteurs locaux pour les matières premières ? ADEME Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Ancrée dans l?économie locale, privilégiant les circuits courts bios, étant soucieuse de sa consommation énergétique et valorisant ses déchets, La Fabrique des bières d?Anjou prend soin de son impact environnemental. Présente sur 5 des 7 piliers de l?économie circulaire de manière pérenne, cette entreprise a de nouveaux projets en gardant le cap de l?économie circulaire. Contact : Vincent LELIÈVRE La gare 49 250 La Menitré contact@lapiautre.fr Tel : 02 41 57 62 48 Version : 01/2017 72 mailto:contact@lapiautre.fr Recyclage et valorisation des déchets L?entreprise : Veolia Veolia est le spécialiste de la gestion des déchets. Ses expertises couvrent l?ensemble de leur cycle de vie avec des activités de collecte, de recyclage, de valorisation et de traitement. La direction de la région Centre Ouest est basée à Nantes et représente 140 sites d?exploitation sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre Val de Loire. Domaine d?action : Traitement et valorisation des déchets Lieu : St-Barthélémy d?Anjou (49) économie circulaire, par pilier : Allongement de la durée de vie et recyclage Dans une logique d?économie circulaire, le rôle de Veolia en tant qu?opérateur de la gestion des déchets est de produire des matières premières de recyclage à partir de déchets, répondant aux cahiers des charges de ses clients utilisateurs, et de leur garantir des approvisionnements stables dans le temps à un prix compétitif. Mais aussi d?organiser au mieux les moyens de collecte et la logistique à mettre en place pour faciliter l?approvisionnement des outils de transformation. C?est enfin d?encourager l?innovation pour développer de nouvelles solutions et ainsi optimiser le taux de valorisation des déchets. Dans l?Ouest, Veolia agit avec les parties prenantes des territoires (collectivités, entreprises, acteurs de l?économie sociale et solidaire?) mais aussi avec les éco-organismes nationaux, agréés par l?État, qui déploient localement les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) avec les opérateurs. Ces filières modifient de manière significative l?organisation de la gestion des déchets par la mise en oeuvre de collectes séparées des déchets concernés (équipements électriques et électroniques, mobilier?). Les opérations de tri et préparation consécutives nécessitent des moyens adaptés pour participer à la réalisation des engagements pris par les éco-organismes devant l?État : plus de réemploi, plus de recyclage plus de valorisation. Voici quatre illustrations de ces actions en faveur de l?économie circulaire. Une usine qui recycle plus de 90 % des équipements électrique et électroniques Avec le concours d?Angers Loire Métropole, Veolia et Thomson Angers ont décidé de créer, il y a une douzaine d?années, une usine dédiée au recyclage d?équipements électrique et électroniques. Située à St- Barthélémy d?Anjou (49) cette unité est le fruit d?un partenariat fort entre les parties prenantes où chacune a trouvé une réponse pertinente à ses propres objectifs : Thomson pour faciliter la reconversion des personnels de l?usine historique fabricant les téléviseurs, Angers Loire Métropole pour poursuivre 73 l?attractivité économique locale, Veolia pour investir dans une unité industrielle de fabrication de matière premières secondaires et les éco-organismes qui y trouvent une réponse à leurs engagements de recyclage. La composante économie sociale et solidaire a été présente dès le début avec la participation de l?entreprise adaptée Arceau Anjou. Aujourd?hui, ce site Veolia est conduit par sa filiale Triade Électronique qui y emploie 190 personnes dont près de 60 personnes en situation de handicap. Plus 90 % des déchets d?équipements électriques et électroniques sont transformés en matières premières de recyclage à destinations des industries. SEB, Veolia et Éco-système : la boucle complète SEB, Veolia et l?éco-organisme Éco-système créent un partenariat industriel qui installe la première boucle complète d?économie circulaire pour des produits de petit électroménager. Le premier produit concerné est un générateur de vapeur SEB, dont le boîtier est intégralement réalisé en matière recyclée. Les déchets sont collectés à la demande d?Éco-système puis valorisés dans l?unité St Barthélémy d?Anjou. La matière plastique issue des déchets ainsi obtenue est envoyée vers l?usine de plasturgie du Groupe SEB en Isère. Recycler les matelas : au carrefour de l?économie circulaire et de l?économie sociale et solidaire Veolia et le réseau d?insertion Envie ont été retenus par Éco-Mobilier, l?éco-organisme regroupant les fabricants et distributeurs de matelas en France, pour créer une unité de recyclage de matelas du Grand Ouest, basée à Rennes. Veolia apporte son expertise industrielle, Envie 2E Recyclage Bretagne son expertise en matière d?insertion. Cette unité prend en charge 4 000 matelas par mois et sera capable de traiter jusqu?à 7 000 tonnes par an. Veolia propose aux industries des matières premières issues des déchets qui jusque-là étaient majoritairement enfouis. Produire du combustible à partir des déchets Les collectivités territoriales, les entreprises et les éco-organismes, acteurs majeurs de la transition énergétique ont confié à Veolia des déchets, qui ne sont pas valorisables sous forme de matières. En effet, à Couëron (44), Veolia fabrique du combustible solide de récupération (CSR) avec ces déchets. Près de 20 000 tonnes sont produites et alimentent les cimentiers les plus proches. Ce mode de valorisation combustible limite le recours à l?enfouissement et réduit favorablement le recours aux énergies fossiles. Partenariats : Les collectivités et les entreprises de la Région, les éco-organismes, les acteurs de l?économie sociale et solidaire des territoires et les industries pour les approvisionner en matières premières recyclées ou en CSR. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés rencontrées sont principalement liées à la multiplicité des acteurs, notamment institutionnels et le manque d?un espace collectif de rencontre qui permettrait une meilleure cohérence des actions. Une difficulté supplémentaire est relative à la sortie des flux stockés qui parfois ne trouvent pas repreneur. La réflexion doit être menée à de plus grandes échelles territoriales. La réussite de la mise en place des actions d?économie circulaire réside dans la construction de partenariats ancrés localement. Les partenaires de l?économie sociale et solidaire ont apporté leur connaissance de leurs territoires et Veolia son expertise, donnant ainsi une intelligence collective au service de l?économie circulaire touchant aux déchets. 74 Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Le traitement des déchets et leur valorisation afin de prolonger leur durée de vie et leur utilité participent à la diminution de l?impact environnemental. Les partenariats avec les entreprises de l?économie sociale et solidaire, déjà en place et à venir, ont un impact positif tant en termes économique que social : leur spécialité permet une expertise précieuse, et leur structure permet d?ouvrir des emplois aux personnes en situation de handicap et éloignées de l?emploi. Contacts : Franck PILARD Veolia 6 rue Nathalie Sarraute 44 205 Nantes Cedex 2 Tel : 02 51 72 75 69 Rémy COMTE Tel : 02 51 72 75 65 Version : 01/2017 75 IV Actions d?économie circulaire portées par les associations 76 Adopter une consommation durable dans son premier logement Association : ALISÉE (49) Objectifs : ? Promouvoir la maîtrise de l?énergie et le développement des énergies renouvelables dans la région. ? Agir durablement contre la précarité énergétique grâce à la sensibilisation des familles, l?accompagnement des professionnels et la mobilisation des acteurs. ? Éveiller chacun à une réflexion critique sur nos modes de vie afin de choisir en toute connaissance son premier logement et ses équipements d?un point de vue énergétique. Historique : ALISEE (Association Ligérienne d?Information et de Sensibilisation à l?Énergie et l?Environnement) créée en 1991, a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au Développement Durable) en 2014 lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME. Au vu des inégalités sociales face à l?énergie, l?association a décidé de développer un projet sur la consommation énergétique lors du choix d?un logement et de ses équipements. Les jeunes sont souvent démunis lors de l?arrivée dans leur premier logement ce qui peut les conduire à une situation de précarité énergétique. Il est important d?agir dès le départ afin de faire les bons choix et de mettre en place les bonnes pratiques qui perdureront plus facilement par la suite. Public concerné : Cinquante jeunes adultes de 16 à 30 ans qu?ils soient étudiants, apprentis, en formation, à la recherche d?un emploi ou salariés. Actions mises en place : L?association a déployé quinze personnes relais sur les départements du Maine et Loire et de Loire Atlantique. Ces relais assistent à des formations sur des thèmes et outils de sorte qu?ils puissent accompagner ces jeunes adultes individuellement et collectivement de façon durable. Méthode d?animation sur la précarité énergétique en trois étapes : ? Étape 1 : Choisir son logement « Box?apparts » c?est savoir si le logement est « énergivore », pouvoir analyser les consommations d?énergie du logement et identifier les solutions en fonction des différentes situations rencontrées. Il faut se poser plusieurs questions relatives à : 77 ? L?emplacement (l?orientation, l?étage, la mitoyenneté, les bruits voisins et extérieurs) ; ? Les murs (l?isolation, l?étiquette DPE (Diagnostic de Performance Energétique), l?année de construction, la rénovation, les fenêtres et l?éclairage naturel) ; ? L?humidité (la moisissure, le système de ventilation, la fenêtre dans la salle d?eau) ; ? Le chauffage (l?énergie utilisée, le réglage du chauffage, l?ancienneté des radiateurs, etc.). ? Étape 2 : Choisir les équipements « Appart?Energy » et analyser les dépenses induites afin de diminuer les factures d?énergie et d?eau et ainsi réduire l?impact environnemental. Cette étape se fait par le biais d?un jeu de simulation où l?on place les équipements (gros électroménager, bureautique, éclairage, etc.) sur un plan pour identifier les appareils les plus énergivores et les possibilités d?amélioration. ? Étape 3 : Utiliser ses équipements « Quizz Trac?O?Watt » ce sont des quizz permettant de voir où les participants se situent en termes de consommation énergétique. Les interventions collectives ont eu lieu en 2015, les 16 personnes ayant participés aux réunions ont par la suite répondu à une fiche d?évaluation individuelle afin de mesurer la pertinence du contenu des animations. L?objectif final pour l?association est de déployer ces outils et cette démarche à l?échelle régionale. Méthodes utilisées : Formation des personnes relais et sensibilisation des jeunes adultes par le biais d?animations. Outils utilisés : Outils de pré-diagnostic (méthodologies multicritères, outils de visite technique des bâtiments, logiciels d?étude thermique et énergétique des bâtiments), des outils d?animation (photo- langage, matériels de démonstration ou de mises en situation) et des fiches d?évaluation individuelles. Finalités : ? Créer et mettre en place de nouveaux outils pédagogiques et une nouvelle démarche de prévention sur la précarité énergétique ; ? Répondre durablement aux problématiques rencontrées en oeuvrant sur le bâti, les équipements ainsi que sur le comportement des usagers ; ? Stimuler la prise de conscience individuelle et collective ; ? Améliorer le cadre de vie ; ? Créer un lien social ; ? Placer les jeunes au centre des actions pour qu?ils deviennent autonomes et responsables. Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire et Fondation Macif ? Service Logement Jeune A2 Habitat Jeunes ? Union Régionale pour l?Habitat des Jeunes (URHAJ) ? Départements de Maine et Loire et de Loire Atlantique ? Foyers de jeunes travailleurs 78 Coût et financements : ? Coût global : 11 488 ¤ ? Financements : ? DREAL? ADEME : 3 300 ¤ ? Fondation Macif : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 3 188 ¤ Contact : Mme Anne-Claire CHIRON Responsable du Pôle Conseil et Accompagnement acc@alisee.org Tel : 02 41 93 00 53 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 79 mailto:acc@alisee.org Sortons du bois, ou pas? Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Objectifs : ? Repérer et identifier les sites riches en ressources bois non valorisées afin de les préserver. ? Compléter les connaissances concernant la ressource bois. ? Réintégrer un « déchet » bois délaissé, dans le circuit des matières premières tout en trouvant un moyen de le valoriser. ? Recenser sur trois communes, les disponibilités en bois au niveau de la gestion des haies et évaluer le devenir de ce bois. Historique : Le Centre permanent d?initiatives pour l?environnement (CPIE) Logne et Grand-Lieu intervient sur un territoire interrégional très dynamique, se positionnant à la fois sur le SCoT du Pays de RETZ et le SCoT du Haut Bocage Vendéen. En 2013, le CPIE a constaté que, malgré un territoire dense en haies, une partie de cette ressource naturelle a été oubliée. Elle correspond à ce que l?on appelle le bois délaissé. Il s?agit du bois tombé à terre, flottant dans les rivières, issu de l?entretien des haies bocagères. C?est pour cela que le CPIE a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement au Développement Durable) en 2014, lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME, afin de mener une étude sur la réintégration et la valorisation de la ressource bois délaissé. Actions mises en place : Les différentes étapes de mise en place du projet : ? Étape 1 : Le recueil des données 1. Travail bibliographique pour comprendre les concepts et ainsi acquérir des connaissances relatives à la valorisation des déchets de bois grâce au compost ou au paillage. 2. Élaboration d?un questionnaire pour les acteurs locaux du bois afin d?identifier les ressources en bois délaissés, leur rôle pour la biodiversité et la gestion de ces ressources sur trois communes. 3. Enquête auprès des seize acteurs (gestionnaires, utilisateurs et habitants) sur les perceptions locales, les besoins et les usages actuels et ancestraux de ce bois. Cela permet d?obtenir des informations précises et pertinentes, pour formuler un diagnostic clair et fiable. 80 ? Étape 2 : L?étude de faisabilité permet de trouver une alternative à la filière bois-énergie. Elle s?est faite sur le territoire de la CCLAM (Communauté de Communes de la Loire-Atlantique : Communes de Legé, Touvois et Corcoué-sur-Logne). Elle a permis de mettre en évidence l?absence de gestion des haies et boisements. Tout le bois recensé n?est pas valorisé d?une seule manière. Par exemple, le bois de diamètre supérieur à 10 cm est valorisé en bois-énergie et le bois de diamètre inférieur à 10 cm servira pour d?autres domaines. 1. Solutions techniques : ? Broyeuse : Elle joue le rôle de défibreuse ce qui augmente la surface de contact avec les bio-déchets du composteur facilitant ainsi la dégradation de l?apport fibreux. ? Déchiqueteuse : Un couteau vient trancher le bois ce qui va donner un produit similaire à des copeaux. Le résultat est de meilleure qualité mais coûte beaucoup plus cher. 2. Solutions économiques. La solution la plus adaptée à ce moment-là semblait être le broyage, car elle répond au mieux aux enjeux économiques et techniques pour la valorisation du bois de la déchetterie. Cependant, elle reste précaire et n?est satisfaisante ni pour les agriculteurs ni pour la CCLAM. ? Étape 3 : La sensibilisation des acteurs Il faut communiquer afin que les usagers comprennent les tenants et aboutissants du projet. 1. Sortie sur les bords de Logne 2. Atelier Bois d?oeuvre Perspectives : ? Extrapoler les résultats de l?étude pour les mettre en application dans les six CC du Pays de Retz ayant les mêmes caractéristiques bocagères et climatiques ce qui contribuera au développement de l?économie circulaire et des circuits courts. ? Organiser un colloque, ouvert au grand public, présentant les résultats de l?étude et les axes potentiels de valorisation. Ce colloque s?est tenu à Machecoul en décembre 2016. Il a réuni environ 80 personnes (élus, agriculteurs, associations, riverains?) ? Organisation d?une filière pour le bois de plus gros diamètre, le but étant de développer de nouveaux axes de valorisation potentiels pour le Bois Bûche (vers une AMAP ? Association pour le Maintien d?une Agriculture Paysanne « Bûches »), les fagots (allume feu ancestral), le bois d?oeuvre (relocaliser la fabrication du mobilier urbain), le bois d?art (coutellerie de Grand Lieu). Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? Atlanbois ; ? Centre d?Initiatives pour Valoriser l?Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) ; ? Société Coopérative d?Intérêt Collectif (SCIC) bois énergie 44 ; ? Établissement et Services d?Aides par le Travail (ESAT) de Legé ; ? Collège Condorcet. 81 Coût et financements : ? Coût global : 6 173,21 ¤ ? Financements : ? ADEME : 6 000 ¤ ? Autofinancement : 173,21 ¤ Contact : Mme Sabrina DONGER Chargée de missions biodiversité sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Tel : 02 40 05 92 31 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 08/09/2017 82 mailto:sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Domaine d?action : Accompagnement des collectivités du Pays de Retz dans les politiques de développement durable, biodéchets, sensibilisation. L?association : L?association, implantée à Corcoué sur Logne, accompagne depuis 30 ans les collectivités du Pays de Retz dans leurs politiques de développement durable. Son ancrage territorial l?a amenée à identifier la démarche d?économie circulaire comme adaptée à l?activité de gestion des bio-déchets en local. L?arrivée dans l?association d?une administratrice compétente dans ce domaine a permis d?approfondir la thématique. économie circulaire par pilier : Pilier 4. Économie de la fonctionnalité Une thématique relative à l?usage des déchets, pour insuffler aux objets une seconde vie avant que ceux-ci ne soient jetés, en lien avec les recycleries dans le cadre d?activités périscolaires. Pilier 5. Consommation responsable Projet éducatif en matière de circuits courts et d?alimentation locale. Pilier 6-7. Réemploi et recyclage Le CPIE possède une compétence en matière de gestion des bio-déchets. Elle vise à identifier les flux intrants et sortants et les synergies potentielles pour dynamiser une économie circulaire des bio déchets localement. Par exemple, le CPIE a mis en place avec succès une démarche de bouclage des flux sur les bio- déchets issus des établissements recevant du public de trois collectivités. Cette démarche a été mise en oeuvre grâce à des solutions de gestion adaptées au contexte technique, humain et financier : compostage collectif, méthanisation. Un autre projet est en voie de développement, qui concerne le recyclage des « déchets bruns » d?entretien des jardins dans le but d?organiser un compostage collectif. 83 Partenariats : 1. Avec les acteurs locaux ? association, ? Le Grenier, ? recyclerie à Clisson, ? agriculteurs, ? entreprise de restauration collective AREDEVE, ? déchetteries? 2.Avec les partenaires institutionnels ? communauté de communes Loire Atlantique Méridionale, ? collectivités, ? pôle d?équilibre territorial et rural du Pays de Retz, l?ADEME et la DREAL. 3. Les réseaux ? URCPIE Difficultés et levier de réussite 1. Difficultés rencontrées La première difficulté est liée, comme pour toute association, aux moyens financiers, à cet égard les partenariats avec les acteurs publics sont incontournables pour parvenir à mettre en place les projets. La seconde difficulté est liée au facteur temps : les partenariats se construisent sur le temps et sur un territoire, les projets émergent avec le temps et une vision commune qui se construit autour d?enjeux identifiés. La mise en place de tout ce processus est long à développer. La troisième difficulté est au coeur des partenariats publics-privés, il n?est pas toujours aisé d?aborder le thème de l?économie circulaire avec les collectivités qui se situent moins bien dans le domaine que les entreprises. Les partenariats entre la sphère publique et privée est un domaine à développer. Enfin, la dernière difficulté est relative à la gestion des bio-déchets et le constat d?une filière peu adaptée aux besoins. 2. Les leviers de réussite Le principal facteur de réussite réside dans la sensibilisation, l?éducation par l?expérimentation et l?action pour que les intéressés deviennent acteurs à part entière de la boucle de l?économie circulaire. L?importance de la communication est particulièrement présente pour d?une part, sensibiliser le public, d?autre part, pour fédérer. Enfin, la pierre angulaire de l?économie circulaire et qui a permis la réussite du CPIE est le travail en alliance, un multi-partenariat avec d?autres associations, des partenaires institutionnels, mais aussi des entreprises. Pour ancrer les démarches d?économie circulaire, il s?agit de partager les expérimentations, les pratiques et les savoir-faire. 84 Apports (économique, environnemental, social) pour l?association L?apport de ces démarches s?est surtout révélé par la transversalité des projets qui ont fédéré un panel d?acteurs large et appartenant tant aux sphères privées que publiques. Cela a conduit à la création de nouveaux projets et à une visibilité accrue qui par conséquent sont venus diversifier les partenariats. Contacts : Carole RIEGER carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Tel : 06 64 52 30 63 Version : 01/2017 85 mailto:carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Association : La Cicadelle (85) Objectifs : ? Créer des animations sur l?électricité destinées à des enfants de 6 à 13 ans afin de les sensibiliser aux économies d?électricité (création d?outils pédagogiques). ? Prise de conscience de la nécessité d?économiser l?électricité et acquérir les connaissances suffisantes pour les mettre en place. Historique : L?association la Cicadelle a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable), en 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les jeunes de 6 à 13 ans et le grand public de façon individuelle ou publique à la maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine. L?association a réalisé plusieurs animations dans les écoles, elle a fait une intervention dans un séminaire d?entreprise à la maison bioclimatique à économie d?énergie. Durée du projet : 2014-2019 : pour la durée de vie des actions. Actions mises en place : Des séries d?animations sont mises en place pour les enfants sur la Vendée et l?ouest du Maine et Loire, le but étant de comprendre : Comment est fabriquée l?électricité ? Comment elle l?était avant ? Et comment on va la transformer maintenant ? Comment économiser l?électricité ? Quelles sont les contraintes (transport, fabrication et stockage) liées à la production d?électricité ? Comment évoluent les comportements par rapport à cette énergie ? Ces animations se font par le biais d?un système d?ateliers où les enfants mettent en place des expériences ce qui permet de parler des enjeux liés à l?électricité. Par exemple, les personnes participant à l?atelier sur la 86 production d?électricité se répartissent en quatre groupes afin de faire les expériences à tour de rôle. Les activités mises en place pour cet atelier sont : ? L?hydraulique : un seau verse de l?eau sur un moulin qui est relié à un générateur qui va produire de l?électricité. Elle permet de montrer que la production d?électricité dépend de la hauteur de chute de l?eau. ? Le solaire : l?objectif est que les individus testent la production d?électricité du montage de plusieurs petits panneaux solaires en fonction de l?orientation (ombre ou lumière). ? L?éolien : la production d?électricité se fait via une dynamo qui va allumer une lampe. ? La centrale électrique : une cocotte minute munie d?une turbine permet de recréer le fonctionnement d?une centrale électrique transformant la chaleur en électricité. Des moyens matériels ont été développés grâce aux financements reçus ce qui permet aujourd?hui aux animateurs de l?association d?intervenir sur des sites en fonction des demandes. Méthodes utilisées : Retour de l?évaluation des enseignants, expériences et témoignages. Outils et indicateurs : Support pédagogique (objets, maquettes, outils et distribution de tract) et nombres d?animations dispensées. Enjeux du territoire : Ils interviennent sur des territoires ciblés qui sont : Le Sud Loire Atlantique, l?Est du Maine et Loire et la Vendée. ? Sur la commune de Sèvremoine : elle travaille sur les thématiques relatives à l?électricité et les énergies renouvelables. ? Sur les deux marais : Approvisionnement électrique difficile à cause des lignes vétustes. ? Sur Saint Crespin sur Moine : Faire vivre le passé minier de l?Ecarpière tout en l?adaptant aux approches énergétiques modernes. L?objectif est de savoir comment est transformée l?énergie et comment il est possible de faire des économies afin d?évoluer vers un esprit éco-citoyen. Pour mettre en place cette action plusieurs étapes sont nécessaires : ? Recherches bibliographiques : emmagasiner un maximum d?information sur le sujet. ? Ressortir les points essentiels : les histoires locales pour le côté humain, les données et chiffres en France et les installations pour l?aspect scientifique ? Mise en application : Comment expliquer et transmettre les informations récoltées ? L?association a décidé de le faire par le biais d?expériences et de témoignages. Pour l?aspect historique, elle a fait appel à des professionnels de l?époque et aux témoignages de la population locale. Ils ont aussi décidé de parler de l?uranium, car il y a un site de mines d?uranium à proximité de l?emplacement de l?association pour cela ils ont échangé avec des professionnels d?AREVA. Partenaires : ? Syndicat départemental d?énergie et d?équipement de la Vendée (SYDEV) ; ? Maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine ; ? Communauté de Communes de Sèvremoine. 87 Coût : ? Budget prévisionnel : 21 000 ¤ Contact : M. Sylvain RINEAU sylvain.r@cicadelle.org Tel : 02 41 70 64 62 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 29/08/2017 88 mailto:sylvain.r@cicadelle.org Faites de la récup? Association : CPIE Sèvre et Bocage (85) Objectifs : ? Impliquer la population locale et intéresser les adolescents aux pratiques courantes du réemploi. ? Éduquer à des pratiques de consommation et de gestion des déchets responsables. ? Sensibiliser le grand public sur le devenir des déchets générés et la réduction à la source. ? Comprendre les différentes filières de traitement des déchets. Historique : Le CPIE Sèvre et Bocage a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au développement durable dans les territoires) de 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, en proposant un projet de sensibilisation du grand public au réemploi. L?opération s?est déroulée sur l?ensemble de l?année 2014. Qui ? : 125 lycéens dans un cadre scolaire et 500 individus du grand public. Actions mises en place : Du 15 septembre au 20 novembre 2014 ? Traque à la récup sur le territoire du Pays de Pouzauges, de Chantonnay et des Herbiers ? Diffusion d?affiches et de tracts annonçant « la traque à la récup » dans divers lieux de passage tels que les commerces de proximité et les services publics. ? Relais des informations par les mairies du nord-est vendéen dans les éditions municipales, les articles de presse ou les sites internet ; par une dizaine d?écoles et de collèges dans leurs établissements scolaires et par les clubs nature dans leurs structures. ? Faites de la récup? sur le site de la Maison de la Vie Rurale de la CC du Pays de Pouzauges avec : ? L?exposition « ma maison en récup? », qui est l?illustration d?une maison avec 100 % d?objets fabriqués avec des matériaux récupérés. Au travers de 4 grands décors (cuisine, séjour, salle de bain et chambre) réalisées par les membres du CPIE lors de chantiers collectifs « créations ». 89 ? Création d?une zone de libre-échange : troc d?objets utiles apportés par les visiteurs. ? Ateliers « fabrication de jeux et jouets en récup? » pour apprendre aux enfants à fabriquer des jeux durables, à partir de déchets détournés. ? L?exposition « le revers de mon look », mise à disposition par l?ADEME ? Spectacle « le bruicoleur » par Dominique Gauvrit ou l?art de fabriquer des instruments de musique avec des objets récupérés. ? Pour la journée de clôture de la « Faites de la Récup? », les participants sont invités à photographier des objets utiles du quotidien, réalisés en matériaux de récupération et les envoyer par mail au CPIE ou rapporter l?objet lors de cette journée. Novembre 2014 ? Programme de sensibilisation sur la récupération et le réemploi sur le territoire du Pays de Pouzauges ? Des stages de création sont proposés tous les samedis matin de novembre pour que les participants puissent acquérir des savoir-faire pratiques pour travailler à partir de matériaux récupérés et comprendre ce que représente la récupération dans son quotidien. Ils permettent de se familiariser avec des pratiques (réemploi au jardin, à la cuisine, en textile, en déco), des visites, des projections de documentaires, des expositions, des spectacles, des concours photos, des ateliers participatifs et créatifs autour de « ma maison en récup? ». ? Divers temps de sensibilisation sont proposés sur un mois (stages, soirées d?information, visites). ? S?informer sur le devenir des déchets générés grâce à : ? Des sorties pédagogiques avec des visites de sites. Le CPIE Sèvre et Bocage s?est rapproché du syndicat départemental responsable de la gestion des déchets, Trivalis. Le groupe de pilotage a proposé au grand public de faire des visites de centre de tri, de centre de stockage de déchets ultimes et de visites de structures de réinsertion par le réemploi. ? Des soirées d?échanges « retours d?expériences » des diverses structures locales investies dans le réemploi. Elles permettent de s?informer sur le fonctionnement, les volumes de déchets traités, l?organisation des filières et de débattre sur la valorisation des déchets au niveau local. ? Se mobiliser et agir pour le réemploi des matériaux (concours de photos, concours « bouts de ficelle », atelier de création et programmes « aménagement de jardin et réemploi »). Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Communauté de Communes du Pays de Pouzauges ; ? Trivalis ? Syndicat mixte départemental de traitement des déchets ; ? Structures locales investies dans le réemploi : Communauté Emmaüs-Peuplins à Mauléon, Association de réinsertion RénovPal à Pouzauges, Entreprise de cartonnerie de Mortagne sur Sèvre, Recycl?wear, c?est un carton et Groupama. 90 Coût et financements : ? Coût global : 12 356,51 ¤ ? Financements : ? ADEME : 5 925 ¤ ? CC du Pays de Pouzauges : 2 350 ¤ ? Autofinancement : 4 081,51 ¤ Contact : Mme Aline TEXIER Chargée de communication et de programmation a.texier@cpie-sevre-bocage.com 02.51.57.77.14 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 91 mailto:a.texier@cpie-sevre-bocage.com Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Association : À l?abord?âge (44) Objectifs : ? Informer et sensibiliser les familles et plus particulièrement les enfants aux comportements responsables dans la vie de tous les jours, sous forme ludique. ? Susciter une réflexion sur le devenir des déchets et sensibiliser à la notion de consomm?acteur. ? Faire apparaître le lien entre consommation et production de déchets tout en identifiant les matières premières et en découvrant le devenir des objets. ? Réfléchir aux multiples vies que l?on peut donner à un objet (transformation du papier ou de bouteilles en plastiques, porte-monnaie de récupération, etc.). Historique : L?association a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable) en 2015, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les parents et les enfants de 3 à 12 ans, hors du temps scolaire. La plupart des familles adhérentes viennent de Nantes (75 %) dont 40 % habitent dans un rayon de 1 km autour du café et le reste des familles viennent de l?agglomération nantaise. Actions mises en place : ? Organisation d?un spectacle pour les parents et les enfants de plus de trois ans, dans le cadre la semaine du développement durable. ? Mise en place des ateliers de sensibilisation pour les enfants et les parents. Un samedi par mois, un atelier est mis en place et animé par un partenaire associatif spécialisé : la Ressourcerie de l?Ile, Compostri, Grain de Pollen, les petits débrouillards, l?ADDA (Association de promotion à la consommation responsable), Pomme & Sens et emballage réutilisable. Et un autre samedi par mois, un atelier créatif à partir de matériaux récupérés est mis en place par un bénévole de l?association. 92 ? Mise en place d?un espace de communication en ligne pour favoriser le prêt de matériel par le biais du site www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr Les adhérents postent une annonce gratuite en ligne sans limite de durée, le but étant de valoriser les objets peu utilisés du quartier afin de redessiner le schéma de notre consommation et de lutter contre la surconsommation. ? Mise en place d?une bourse à l?échange au sein du café une fois par mois. C?est un lieu pour le troc et/ou l?échange afin de déposer, vendre, acheter ou échanger du matériel d?occasion. De plus, lors de ce rendez-vous, il est possible de partager ses savoirs-faire, ses connaissances ou d?échanger du matériel, des services voire de l?aide. ? Mise en place d?animations gratuites et d?événements spécifiques (vernissages ou expositions) au sein du café. Méthode d?évaluation : Remise d?un questionnaire aux participants sur leurs connaissances suite à l?animation (atelier, spectacle ou soirée) afin de savoir si leur participation leur a permis de changer de comportement. Indicateurs : Nombre de participants (enfants et adultes) par atelier. Enjeux : Les enjeux du territoire ? La qualité de vie urbaine (habitat, transport, qualité de l?air et de l?eau, vivre ensemble, etc.). ? La mise en oeuvre des solutions locales pour limiter l?impact sur le climat (modes de consommation, transport, énergie, etc.). ? La protection de la biodiversité (jardinage, éducation à l?environnement, présence de nature en ville). Les enjeux du projet ? S?inscrire dans une démarche de sensibilisation et de promotion de l?éducation à l?environnement et au développement durable. ? Mettre en place les pratiques de réutilisation, prêt, recyclage, mutualisation, mixité, tri, don et échange d?objets, de compétences et de connaissances. ? Diffuser les pratiques éco-responsables en particulier lorsqu?elles sont liées aux modes de consommations et au réemploi. ? Prise de conscience des adhérents de l?impact de notre consommation sur l?environnement dans le but d?encourager et de favoriser les initiatives plus responsables et solidaires pour « vivre ensemble ». 93 http://www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr/ Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Conseil Régional des Pays de la Loire, Conseil général de Loire Atlantique (COLA) et ville de Nantes ? Archipel des Utopies ? Fondation Crédit Mutuel (CM LACO) ? Partenaires associatifs en tant qu?intervenants extérieurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 4 315 ¤ ? Financements : ? DREAL :3 000 ¤ ? Autofinancement : 1 315 ¤ Contact : Mme Julie SART Présidente a.labordage@free.fr Tel : 06 60 80 82 30 Mme Marie-Laure BONNET Coordinatrice a.labordage@free.fr Tel : 02 40 48 71 46 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 94 mailto:a.labordage@free.fr mailto:a.labordage@free.fr Je cuisine et mange local Association : La clé des champs ferme d?animation éducative (44) Objectifs : ? Participation des enfants de l?accueil de loisirs tous les midis à l?élaboration de leur repas avec l?aide d?un cuisinier animateur. ? Sensibiliser les enfants à une agriculture durable et à une consommation responsable en créant un lien avec les producteurs locaux. ? Développer la notion de « vivre ensemble » et de plaisir culinaire. ? Formaliser ce projet pour qu?il soit reproductible au sein des différents établissements recevant des enfants notamment en accueil de loisirs. Historique : L?association a ouvert un accueil de loisirs à la ferme en juillet 2014. Elle a répondu en 2016 à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. C?est un projet unique en Loire-Atlantique qui a pour objectif de créer du plaisir dans l?éducation du goût, mais aussi de faire le lien entre l?alimentation, la santé et la consommation locale et responsable. Grâce à l?achat direct auprès des producteurs, les enfants et les parents savent d?où vient leur nourriture et comment elle est produite. Ils prennent alors conscience de l?origine des produits, ce qui déclenche, en général, un forte réflexion sur le sujet de la consommation locale. Public concerné : Plusieurs types de publics sont concernés : ? Accueil de loisirs : les 6-12 ans tous les mercredis et pendant les vacances ; ? Hors des temps scolaires : les jeunes volontaires en service civique et les stagiaires ; ? Grand public : les familles en ateliers cuisine parents-enfants. Actions mises en place : L?association accueil des enfants de 6 à 12 ans pendant les vacances scolaires et tous les mercredis afin de leur proposer d?élaborer leur repas avec un cuisinier animateur. Lors de cet atelier, les enfants vont dans le potager découvrir les légumes et les fruits de saisons, puis ils passent par le magasin de produits fermiers pour acheter la nourriture qu?ils vont utiliser pour faire leur repas. Les recettes qu?ils font sont des recettes saines et simples afin qu?elles soient facilement reproductibles. Cette action permet aux enfants de découvrir des aliments, mais surtout cela leur apprend à prendre goût à la cuisine afin qu?ils puissent le transmettre à leur tour. De plus, les enfants peuvent participer à la cueillette dans le jardin pédagogique et être amenés à aller sur le terrain pour apprendre et comprendre la culture des fruits et des légumes. Ils participent également au jardinage biologique lors des temps d?accueil des loisirs. Pour finir, ce projet a été formalisé de façon à être reproductible dans d?autres établissements recevant des enfants. 95 Méthodes utilisées : Ateliers cuisine et implication dans la réalisation des repas. Méthodes d?évaluations : Bilan avec les enfants participants aux ateliers et le retour des parents. Outils : Cuisine professionnelle, matériels pour les ateliers culinaires, produits fermiers locaux et supports pédagogiques (expositions, jeux, panneaux éducatifs, livrets sur la ferme et le développement durable). Perspectives : Développer ces ateliers culinaires en direction des différents publics accueillis à la ferme (scolaires, personnes âgées, familles, etc.). Conception d?un module d?animation permettant aux jeunes scolaires de passer une journée à la ferme pour participer à des ateliers cuisine avec l?élaboration de leur propre repas et une réflexion sur les circuits- courts et sur les produits locaux et de saison. Ce nouveau module est lié à l?alimentation et la consommation responsables qui seront en lien avec le module « ferme et développement durable ». Enjeux du territoire : ? Soutien à l?agriculture durable, aux circuits-courts et à la consommation responsable. ? Création d?un lien entre la ville et la campagne. ? Valorisation de la vente directe et préservation des espaces naturels et ruraux. Partenaires : ? ARS (Agence Régionale de Santé) ? CAF 44 ? DDCS (Direction Départemental de la cohésion Sociale) ? Groupement de producteurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 18 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? ARS : 3 000 ¤ ? CAF 44 : 2 500 ¤ ? Contrats aidés : 5 000 ¤ ? Prestations : 5 000 ¤ Contact : Mme Anne-Sophie PIGRE Chargée d?animations et de développement associatif lacledeschamps44@free.fr Tel : 02 40 65 14 67 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 3 : 29/08/2017 96 mailto:lacledeschamps44@free.fr CAP à CYCLE Association : Maison Familiale Rurale du Val d?Erdre (44) Objectifs : ? Recyclage d?anciens vélos abandonnés et former les jeunes à la réparation de vélos. ? Développer la pratique du vélo. ? Faire découvrir aux jeunes leur territoire en utilisant un mode de transport durable. ? Sensibiliser les jeunes aux économies de matières premières et à la valorisation des déchets. Historique : L?association Maison Familiale Rurale (MFR) du Val d?Erdre a répondu à l?appel à projet « Transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Ce projet a commencé suite à une volonté des jeunes de la MFR à gagner de l?autonomie sur les petits trajets ainsi que de découvrir leur territoire à l?aide d?un mode de transport propre et durable. À l?origine les élèves du CAP jardinier paysagiste souhaitaient faire un voyage à vélo jusqu?à l?océan en longeant la Loire. Public concerné : ? Les élèves ayant des difficultés de transport. ? La population locale (le grand public, les jeunes hors temps scolaire et les membres de l?association) pour réaliser des sorties locales sur le territoire du Pays d?Ancenis. Actions mises en place : L?association souhaite remettre en état et recycler les vélos ne servant plus ou ceux ayant été déposés à la recyclerie TroCantons. Les élèves et les encadrants sont mobilisés aussi bien dans la recherche de partenaires que dans la réparation des vélos. Une fois les vélos recyclés et remis en état, l?association mettra un parc comportant une quarantaine de vélo à disposition des élèves ayant des difficultés de transports ou pour effectuer des sorties ou des voyages. Un bâtiment est en construction dans le cadre de la formation adulte « ouvrier professionnel en éco-construction ». Il permettra de stocker les vélos et d?avoir un espace pour la maintenance. Les matériaux qui sont utilisés pour ce bâtiment sont des matériaux locaux et durables afin de rester dans l?idée d?une consommation sobre et responsable en ressources. Ce projet possède à la fois une dimension sociale, car les déplacements en vélo diminuent les coûts de transports pour les élèves et cela facilite les sorties scolaires pour la MFR ainsi qu?une dimension sensibilisation des élèves au développement durable et plus particulièrement au transport propre et au recyclage/économies des ressources. 97 Un prix de 600 euros a été remporté par les élèves du CAPa jardinier paysagiste qui ont présenté ce projet en réponse à l?appel à projet « Jeunes » de la Mutualité Sociale Agricole. Actuellement, 20 cycles sont à disposition des élèves et le bâtiment de stockage est en cours d?aménagement. Grâce à cette action, les jeunes deviennent plus autonomes au niveau de la réparation des vélos et de leurs déplacements. Méthode d?évaluation : Suivi de la durée de chantier de construction du bâtiment phase par phase. Indicateurs : Nombre de cycles réparés pour la MFR ou TroCantons, nombre de sorties programmées par la MFR et réalisées en vélos et le nombre de vélos mis à disposition des élèves. Perspectives : ? Une fois le parc à vélos créé, il faudra mettre en place des actions de maintenance et de remplacement de vélos. Enjeux du territoire : ? Améliorer le tri et la valorisation des déchets notamment grâce à la recyclerie de TroCantons. ? Valoriser en tant que pièce de rechange ou en tant que nouveau vélo, les cycles autrefois jetés. ? Former les jeunes aux petites réparations des vélos pour qu?ils puissent les faire eux-mêmes. Partenaires : ? État, Conseil Régional et Départemental et la mairie de Riaillé ; ? COMPA (Communauté de Communes du Pays d?Ancenis) ; ? MSA (Mutualité Sociale Agricole) ; ? Recycleries de TroCantons. Coût et financements : ? Coût global : Difficile à définir, car c?est une action lancée pour durer dans le temps. ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? COMPA : 3 000 ¤ ? MSA : 600 ¤ Contact : M. Arnaud LEFEBVRE Moniteur technique responsable CAP agricole jardinier paysagiste arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr Tel : 02 40 97 80 48 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 30/08/2017 98 mailto:arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr La Chantrerie, un campus qui a du goût Association : Planet?Etudiants (44) Objectifs : ? Faire évoluer nos pratiques et nos modes de consommation pour une alimentation saine, locale, solidaire et conviviale. ? Mettre en oeuvre les pratiques responsables en matière d?agriculture péri-urbaine et prouver qu?elles peuvent être écologiquement tenables et économiquement viables en répondant à une exigence de cohésion sociale forte. ? Favoriser les dynamiques collectives autour des actions, créer de l?innovation et du lien social. Historique : L?association a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. En 2015, l?AFUL Chantrerie a décidé de s?engager dans un projet d?agriculture urbaine avec deux partenaires experts : ? Planet?Etudiants qui porte le thème de l?économie circulaire et de la consommation responsable ? Association Jardins Vivriers pour répondre aux enjeux de l?adaptation aux changements climatiques. Public concerné : ? Le grand public : pour les visites du jardin et du campus et les formations ; ? Les jeunes hors temps scolaire : les étudiants bénévoles de la Chantrerie ; ? Les jeunes en temps scolaire : les étudiants de la Chantrerie dans un cadre pédagogique ; ? Les membres de l?association adhérents et participants aux actions et les socio-professionnels. Actions mises en place : Ce projet à plusieurs ambitions qui sont de : ? Produire autrement grâce au jardin d?1,5 Ha de l?AFUL Chantrerie exploité par les Jardins Vivriers ; ? Consommer autrement en sensibilisant, éduquant et impliquant les étudiants dans une logique d?économie circulaire. ? Faire ensemble pour le développement du lien social et de l?intelligence collective. 99 Plusieurs actions sont mises en oeuvre : ? Sensibiliser et éduquer : sur la consommation responsable et la biodiversité grâce à des actions pédagogiques telles que des animations/découvertes de la nature, des recettes et dégustations de fruits et légumes bio et locaux et des formations pratiques au jardinage. ? Fédérer et impliquer : en proposant aux étudiants des ateliers bénévoles pour participer à l?aménagement de la parcelle agricole des Jardins Vivriers ainsi que des ateliers culinaires avec la création d?une carte collaborative du campus, des visites de fermes locales et la création de petits jardins partagés. Des événements sont également mis en place : ? La semaine de Développement Durable en avril 2017 ? Planet?Etudiants a pris également l?initiative en partenariat avec l?AFUL, les Jardins Naturels Vivriers, l?Atelier photographique de Carquefou et l?École Supérieure du Bois d?organiser et réaliser pour 2018 une grande Exposition-Événement « Équilibres : Hommes-Nature à la Chantrerie, Histoires de Coopérations ». Cette exposition donnera à voir, à découvrir, à imaginer, à partager et à agir. 4 thèmes sont traités : ? Cultiver autrement, ? s?alimenter sain et local, ? gérer les espaces verts, ? valoriser les déchets organiques. Itinérante dès mars 2018 elle se déroulera successivement dans les halls d?accueil de l?IMT Atlantique, l?ESB, Polytech, L?Ecole du Design et Oniris et restera 3 semaines dans chacun de ces établissements. Méthodes utilisées : Photoreportages, partenariats pédagogiques, animations interactives, ateliers, travaux pratiques et visites pédagogiques. Indicateurs : Nombre de spectateurs de l?exposition, nombre d?adhérents au Collectif Bureau des Jeunes Jardiniers, nombre de participants à chaque événement, quantification du nombre et du temps des bénévoles sur l?aménagement du terrain agricole des Jardins Vivriers, Outils utilisés : Une parcelle agricole d?1,5 Ha équipée de locaux, trois petits jardins, une cuisine, une scénographie mobile tractée par vélos électriques et le service équipement du campus (reprographie), équipements photos Perspectives : ? Après 2021, étendre le projet aux autres campus nantais en vue d?essaimer un nouveau modèle de production-consommation économiquement viable. Enjeux du territoire : ? Impliquer les acteurs du campus de la Chantrerie dans les expérimentations afin de faire évoluer les modes de vie face aux enjeux énergétiques, climatiques, biodiversité et la notion de bien vivre ensemble sur un territoire. 100 ? Favoriser la création de liens inter-établissements pour une mise en commun des diverses compétences afin de réussir à mettre en place le projet de transition sociétale et écologique. ? Contribuer à la valorisation, l?aménagement et la réappropriation des espaces verts disponibles et non investis afin de mettre en place des pratiques favorisant la biodiversité dans un campus étudiant. ? Développer un modèle économique autour de ces nouvelles pratiques. Partenaires : ? AFUL (Association Foncière Urbaine Libre) de la Chantrerie et l?Association Jardins Vivriers ; ? Collectif du bureau des Jeunes Jardiniers de la Chantrerie ; ? DDCS (Direction Départementale Cohésion sociale). Coût et financements : ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ Contact : Mme Corinne LARCHEY NICCOLAI Présidente contact@planetetudiants.org Tel : 06 14 18 54 43 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 2 : 29/08/2017 101 mailto:contact@planetetudiants.org Ceci n?est pas un déchet Association : STATIONS SERVICES (44) Objectifs : ? Promouvoir le réemploi. ? Apprendre des techniques, auprès d?associations locales, pour réparer soi-même en utilisant nos déchets comme ressources. ? Sensibilisation du grand public et valorisation des acteurs du collectif zéro déchets présents sur la métropole ainsi que de leurs savoir-faire. Historique : Stations Services est une ressourcerie de matières premières implantée à Rezé depuis juin 2015. Son domaine d?actions est au centre des démarches d?économie circulaire ce qui lui permet de servir de lien entre le grand public, les professionnels de la création, les associations et les entreprises du territoire. Elle souhaite promouvoir une pratique éco-responsable le « Do it yourself » (faites-le vous-même). C?est pour cela qu?elle a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Tout public. Actions mises en place : Le 24 et 25 septembre 2016 s?est déroulé le festival « Ceci n?est pas un déchet » à l?ENSA (Ecole Nationale Supérieure d?Architecture) de Nantes autour du thème : « Déchets = ressources ». Il a été co-organisé avec l?association PING et Robin Débrouille. Ce festival a été reconnu comme un événement partenaire de « Climate Change » organisé par Nantes Métropole, il a donc pu bénéficier de sa couverture médiatique. Plus de 2 000 personnes sont venues y participer et/ou faire réparer divers objets (vélos, appareils électroménagers, etc.). Une vingtaine de structures ont été contactées pour l?animer. Elles oeuvrent dans la réparation, le réemploi, l?éco-design, « l?upcycling » (transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, voire jusqu?à leur ajouter une certaine plus-value), la customisation et le gaspillage alimentaire. Le festival a été divisé en deux parties. La première était consacrée à la réparation où plusieurs ateliers ont été mis en place comme des ateliers sur la co-réparation, un espace librairie, un espace vente tenu par la Ressourcerie Atelier du Retz Emploi et une animation musicale à partir de matériaux de récupération. La seconde était dédiée aux différents ateliers de création et/ou d?animation ainsi que le « disco soupe ». Les ressources utilisées lors des ateliers sont fournies par les ressourceries présentes sur place, ainsi que par les participants en fonction des besoins et envies des personnes. Grâce à cet événement 718,74 kg de déchets ont été réutilisés et 10 kg de déchets ultimes ont été récoltés sans compter les 750 euros de matériaux vendus par la Ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi. 102 Tout le long du week-end, l?association a mis en place des ateliers afin de faire découvrir l?économie circulaire de façon ludique par le biais d?ateliers de réparation, de détournements d?objets, de fabrication à partir de matériaux de récupération, de balades urbaines autour du réemploi des bâtiments. De plus, un temps d?échange avec des chercheurs et des praticiens autour du réemploi a été mis en place le samedi en début de soirée. Enfin, ce festival était ponctué de temps de discussion et de présentations dans le but de comprendre les enjeux de l?économie circulaire et de la consommation responsable. Méthodes utilisées : Prise en charge directe des participants par les organisateurs, utilisation de flyers et d?affiches, information de la population pour le festival par le biais des sites web, des réseaux sociaux, des newsletters et de couriels. Outil utilisé : Création d?un logiciel de pesée disponible sur https://gitlab.com/robin-debouille/balance permettant de peser les ressources entrantes et sortantes. Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? La ville de Nantes ; ? Associations : ATAO, Re?Act, SAGAX, La cabane d?Elo, Le bureau d?étude spatial, Couture recup?, Une histoire de siège, Trifouille, Clissons passion, Les Echoppes Folyd?air, Humain Music, PING, Envie 44, Riche Terre, BIO T FULL, « pas avant 15 h » et STATIONS SERVICES ; ? La ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi, le Crédit Mutuel, la MAIF, WELDOM, le Géant des Beaux- Arts, Abris Services et le Relais ; ? ENSA, l?école des beaux-arts Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 36 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 24 250 ¤ ? Nantes Métropole : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 7 250 ¤ Contact : M. Philippe COMTESSE philippe@stations-services.org Tel : 06 24 55 39 07 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 29/08/2017 103 mailto:philippe@stations-services.org https://gitlab.com/robin-debouille/balance Pour en savoir plus ? La Stratégie Nationale de Transition Nationale Écologique vers un Développement Durable 2015 ? 2020 ? Site : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique- vers-developpement-durable-2015-2020 ? ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La %20strat%C3%A9gie.pdf ? Économie circulaire, un atout pour relever le défi de l?aménagement durable des territoires de l?ADEME ? PDF : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie- circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf ? La journée du 28 janvier 2016 sur l?économie circulaire et les projets territoriaux de développement durable organisée par la DREAL : http://www.pays-de-la-loire.developpement- durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html ? PCAET comprendre, construire et mettre en oeuvre de l?ADEME ? PDF : http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB- ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf ? Le Plan Climat du gouvernement du 6 juillet 2017 ? Site : http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan %20Climat.pdf ? L?économie circulaire abordée par la Région : http://www.paysdelaloire.fr/pages- speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire 104 http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 V Actions par département Loire- atlantique Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Formations à la restauration durable Recyclage et valorisation des déchets Sortons du bois, ou pas? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Je cuisine et mange local CAP à CYCLE La Chantrerie, un campus qui a du goût Ceci n?est pas un déchet Maine-et-Loire Rencontres et échanges inter-entreprises Gestion et réduction des déchets en entreprise Économie circulaire et gestion durable des déchets Production de films en polyéthylène pour l?agriculture et recyclage de plastique pour la vente de granulés ou de films plastiques à usage agricole Réemploi, Réutilisation, Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco- conception des locaux Adopter une consommation durable dans son premier logement 105 Mayenne Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Le plan Bocager TriLogic Sarthe Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole Alimentation durable et consommation responsable Échanges et partages inter-entreprises Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Schéma d?économie circulaire Vendée Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? » Programme de prévention des déchets Réduction des déchets verts Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Faites de la récup? Interdépartemental Réseau Répar?acteurs Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles 106 107 Chef de projet Thomas ZAMANSKY Rédacteurs : Sandrine VERHAEGHE Benoît CORNIC Amélie LECOQ Thaïs AUGUSTIN Marine COUROUSSÉ Crédits photos : STATIONS SERVICES DREAL Pays de la Loire www. pays-de-la-lm re. developpement -durable. go uv. fr " 0 :;::; "' u ·c: :::> E E 0 u " 0 ·~ .E -' <t w 0:: 0 " 0 :;::; c. <li u " 0 u Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement service connaissance des territoires et évaluation 5, rue Françoise Giroud cs 16326 44263 Nantes cedex 2 tél : 02.72.74.73.90 fax: 02.72.74.73.99 Directrice de publication : Annick BONNEVILLE ISSN : 2115-9998  I Les actions par piliers  II Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales  Quelques recommandations pour la mise en place d?une démarche d?économie circulaire  Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE  Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers  Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication  Programme de sensibilisation sur le réemploi «Faites de la récup?»  Réseau Répar?acteurs  Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique  Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG  Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole  Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole  La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole  ECOZA La Chapelle-sur-Erdre  Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés  Formations à la restauration durable  Rencontres et échanges inter-entreprises  Gestion et réduction des déchets en entreprise  Alimentation durable et consommation responsable  Échanges et partages inter-entreprises  Gestion des déchets et allongement de la durée de vie  Programme de prévention des déchets  Réduction des déchets verts  Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative  Le plan Bocager  TriLogic, collecte et gestion des déchets  Économie circulaire et gestion durable des déchets  Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois  III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises  Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques  Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles  Réemploi, Réutilisation, Recyclage  Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux  Recyclage et valorisation des déchets  IV Actions d?économie circulaire portées par les associations  Adopter une consommation durable dans son premier logement  Sortons du bois, ou pas?  Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu  Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain  Faites de la récup?  Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire  Je cuisine et mange local  CAP à CYCLE  La Chantrerie, un campus qui a du goût  Ceci n?est pas un déchet  V Actions par département (ATTENTION: OPTION e financement par an. Contact : M. AVET Jean-Loup Responsable du Service Environnement et Coordonnateur Collecte et Déchetteries environnement@chateaugontier.fr Tel : 02 43 09 55 88 Démarche de la collectivité : ? TEPCV ? En partenariat avec la TRIA 59 mailto:environnement@chateaugontier.fr Économie circulaire et gestion durable des déchets Lieu : Mauges Communauté (53) Objectifs : Développer l?économie circulaire et la gestion durable des déchets en mobilisant les acteurs pour réduire les impacts environnementaux, économiques et sociaux. Historique : Le SIRDOMDI va disparaître, sa compétence déchets ainsi que la démarche ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) sont transmises et intégrées à Mauges Communauté. Actions mises en place : Dans le cadre du CODEC (Contrats d?Objectif Déchets économie circulaire), la collectivité doit mettre en place une trentaine d?actions et atteindre à la fin de son contrat 3 objectifs quantitatifs. Le premier porte sur une réduction effective des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) de 3 % au bout des 3 ans. Le second porte sur une augmentation du taux de valorisation des déchets et le troisième sur l?Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) : au minimum deux actions d?EIT doivent être mises en place au bout de 3 ans. Une première action s?est déroulée sur la commune de Beaupréau-en-Mauges. Ainsi, suite aux diagnostics effectués par la CCI sur la commune, des bilans ont été réalisés et ont permis de déterminer des synergies possibles entre les entreprises. Trois réunions ont été proposées aux entreprises pour expliquer ce qu?est l?EIT et proposer des champs d?actions comme des échanges de déchets, de la mutualisation de besoins ainsi que la collecte des déchets réalisée par le collectif « fibre 49 ». Partenaires : ? Relais : les trois chambres consulaires (Chambre d?Agriculture, CCI et CMA) et deux associations (CPIE Loire Anjou et Bobo Planète). ? Historiques : les structures d?ESS (Économie Sociale et Solidaire) et les Collectivités Territoriales Financements de l?ADEME : ? CODEC : 135 000 ¤ par an pendant deux ans puis, 120 000 ¤ pour la troisième année ? Partenaires relais : 24 000 ¤ par an et partenaire sur une période de trois ans et avec cinq partenaires 60 Contact : Mme GERARD Mary Chargée prévention des déchets m-gerard@maugescommunaute.fr Tel : 02 41 71 77 07 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 13/07/17 Version 4 : 21/08/17 61 mailto:m-gerard@maugescommunaute.fr Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois Lieu : Communauté de communes du Pays Fléchois (72) Objectifs : ? Intégrer la politique de gestion de déchets de la CC dans un schéma d?économie circulaire. ? Mettre en place un programme local de prévention des déchets ainsi qu?un plan de prévention et d?optimisation du réseau des déchets. Actions mises en place : ? Convention partenariale entre l?association Monde Solidaire et deux déchetteries permettant de trier la benne « tout venant ». Le tonnage de ces bennes a baissé d?environ 1 100 tonnes en 2016. De plus, ce partenariat permet de favoriser la revente des matériaux issus du réemploi. ? Prévention-sensibilisation concernant les déchets via des formations en porte à porte, de l?animation lors d?événementiel, de la sensibilisation des scolaires, des adultes et des professionnels. L?objectif quantitatif est de passer de 177 kg/hab/an à 150 kg/hab/an d?ici 2020. ? Échange et mise en place de synergies entre les entreprises suite aux diagnostics des chambres consulaires. ? Le tri à la source des déchets organiques est très important, un programme de sensibilisation pour la réduction des déchets a été mis en place avec des sessions sur le gaspillage alimentaire et le compostage collectif en bas d?immeuble. Il y a aussi le projet poule, où on incite les usagers à avoir un poulailler afin qu?ils éliminent et valorisent leurs déchets organiques. Partenaires : ? Chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA ? Association : Monde solidaire Coût et financements : Budgets : ? Ensemble des projets : 150 000 ¤ ? dont Écologie Industrielle Territoriale : 66 000 ¤ Financement : ADEME 70 % des 66 000 ¤ soit 46 200 ¤ 62 Contact : M. ORMONT Claude c.ormont@cc-paysflechois.fr Tel : 02 43 48 66 06 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 02/08/17 Version 3 : 11/08/17 63 mailto:c.ormont@cc-paysflechois.fr III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises 64 Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques L?entreprise : Trioplast (49) Descriptif du projet : Née en 1965, Trioplast s?est implantée en France en 1995. L?entreprise est spécialisée dans le film agricole et consacre la majeure partie de son activité à la fabrication de films d?enrubannage de balles de foin, de bâches d?ensilage et autres films de forçage pour l?agriculture. Présent en Europe avec 13 sites, le groupe Trioplast développe deux activités majeures : le film étirable d?emballage et le film d?hygiène. Construite en 1968, l?usine entre dans le Groupe Trioplast en 1999 pour le développement de la production de film d?enrubannage. Étendu sur 4,6 hectares, ce site comprend une zone de stockage, des entrepôts mais surtout une aire pour le recyclage et l?activité d?extrusion. L?entreprise s?est équipée de machines pour laver, sécher et extruder les films récupérés auprès d?entreprises de tous horizons spécialisées dans le recyclage des déchets plastiques. L?usine fabrique également des films dégradables spécialisés pour le secteur du maraîchage (paillage). économie circulaire par pilier : 1. L?activité de recyclage ? éco-conception : En 2012 la société installe deux nouvelles lignes de recyclage permettant de transformer du film polyéthylène usagé en granulés. Cela a permis de réduire de 25 % la consommation d?énergie du site industriel. L?objectif est de passer de 8 000 à 12 000 tonnes de granulés issus de ce recyclage pour refabriquer des films. En 2012, elle a produit 27 000 tonnes de films plastiques dont 8 000 tonnes de films usagés ont été transformés en granulés, quant au recyclage de bâches l'entreprise est passée de 7 000 à 12 000 tonnes. 2. L?économie de fonctionnalité : L?économie de fonctionnalité se définit comme une économie d?usage, elle permet de vendre l?usage des biens au lieu de leur propriété. Chez Trioplast, afin de pouvoir recycler les matières plastiques qui sont les matières premières de production, l?entreprise cherche à mettre en place des contrats de location des films plastiques agricoles. Une fois ces films utilisés, ils sont récupérés pour en fabriquer de nouveaux. 65 Partenariats : ? L?association Innovation et Prospectives Maraichères (IPM) ; ? Agro-campus ouest ; ? Laboratoire LEMNA de l?Université de Nantes ; ? Un Groupement Agricole d?Exploitation en Commun (GAEC) ; ? Le comité départemental de développement maraicher (CDDM) ; ? Soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés sont d?abord techniques, que ce soit pour la collecte de la ressource en films usagés ou pour la qualité de ces films avec un important taux de souillure. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Mise en place de partenariat à l?échelle locale. Cette démarche participe d?une amélioration d?image pour l?entreprise. En outre cette démarche d?économie circulaire développe l?activité commerciale et l?emploi sur le site de Pouancé. Contacts : TRIOPLAST 24 Rue de la Pidaie 49 420 Pouance damien.cabaret@trioplast.com Tel : 02 41 94 84 00 Tel : 02 41 94 84 37 Version : 01/2017 66 mailto:damien.cabaret@trioplast.com Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles L?entreprise : CUMA Bel La Coopérative d?Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) est née suite à la problématique du traitement des effluents viticoles, en 2005. Les eaux sales de chai posaient un gros problème de pollution des sols et des cours d?eau, dont la législation s?est saisie et auquel les viticulteurs ont dû répondre. La CUMA BEL est composée par 73 adhérents, et pourra en accueillir de nouveaux. Sa mission est de gérer une station de traitement de ces eaux de chai, et pour cela elle dispose de deux bassins de 5000m3, une aire de lavage des machines à vendanger, et 5 hectares de terres cultivables. Lieu : Territoire du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine économie circulaire, par pilier : Approvisionnement responsable par le recyclage Lorsque la question du traitement des eaux sales de chai s?est posée, une partie des viticulteurs de l?appellation Bourgueil ont fait le choix d?une CUMA, un choix d?agir en collectif. Les eaux sales de chai résultent de tout le processus viticole : lavage des machines, des cuves, jusqu?à la mise en bouteille. Pour traiter ces eaux, la première étape est assurée par un prestataire privé choisi par la CUMA, qui va récolter les eaux de chai des différents viticulteurs lorsque ceux-ci en font la demande ; dispensant ces derniers de le faire eux-mêmes, un vrai gain de temps et surtout de matériel pour stocker les quantités d?eau. Ensuite, le prestataire déverse ces eaux sales dans le premier bassin à la CUMA. Ce bassin est équipé pour traiter l?eau par oxygénation : de l?oxygène est injecté dans le bassin, qui crée un bullage et les bactéries détruisent les matières organiques. Des prélèvements réguliers, deux fois par mois, sont effectués pour s?assurer de la qualité de l?eau ; en outre une attention est portée à la consommation énergétique du procédé en limitant les consommations d?électricité surtout à la période creuse. La troisième étape est le transfert de l?eau traitée dans le second bassin de même contenance, qui est un bassin pour stocker l?eau propre. L?eau propre continue sa boucle vers l?irrigation des terres cultivables autour de la station. Les cultures de maïs proches sont arrosées par ces eaux, cela représente quatre tournées d?arrosage pendant la saison, c?est-à-dire une économie importante en matière de ressource eau. Une option est proposée également, pour le lavage des machines à vendanger, aux adhérents de la CUMA qui souhaite s?y abonner (prix forfaitaire), cela se fait à l?aire de lavage mise en place. En période de vendanges un lavage de machine s?opère tous les soirs, il faut compter 2 à 3m3 d?eau par machine, par soir. Ce sont 8 machines qui sont lavées tous les soirs. Ces grandes quantités d?eau utilisées ne sont pas jetées, mais recyclées, selon le même process que les eaux de chai, dans les mêmes bassins, avec le même matériel. Elles sont réutilisées ensuite pour le lavage des machines, les eaux recyclées d?une tournée de lavage permettent de laver 4 machines sur les 8 par soir. La bonne gestion de la ressource eau, s?accompagne aussi par une valorisation des autres déchets de l?activité viticole. Les autres déchets sont les feuilles sèches, le sarment, les rameaux de vignes et le marc de raisin. 67 Les feuilles sèches sont laissées au sol et servent d?humus pour enrichir le sol, les sols de vignes étant souvent des sols pauvres en la matière. De même avec les rameaux de vignes. Le sarment, est le rameau vert de la vigne qui pousse chaque année. Auparavant il était ramassé, puis brûlé, aujourd?hui il est réutilisé d?une autre manière. Dans chaque ligne de vignes, ceux-ci sont regroupés en deux rangées, que l?on appelle des andins, en ligne continue. Les tracteurs passent avec une machine pour broyer le sarment tout au long des rangs, ainsi réduits ils constituent un humus qui enrichit le sol abondamment, les andins sont intercalés d?une ligne à l?autre une année sur deux pour nourrir le sol d?une manière homogène. Le marc de raisin (pellicules et pépins) quant à lui est récupéré par une distillerie locale, une fois la distillation faite, celui-ci est recyclé en compost organique. Partenariats : ? Agence de l?eau : financement à hauteur de 35 % et accompagnement du projet. ? Conseil général : financement à hauteur de 15 % du projet. Difficultés et leviers de réussite : Pour la CUMA la difficulté principale a été le financement. Le projet a nécessité un investissement de 664 000 euros en 2006. D?un point de vue logistique, il s?agissait d?acheter les terrains, convaincre les propriétaires de l?intérêt du projet, trouver un terrain à valoriser, obtenir les permis de construire, installer une dune, chaque viticulteur devait faire les installations nécessaires chez lui. La difficulté financière s?est résolue grâce d?une part aux subventions précitées à hauteur de 50 %, et d?autre part grâce à un emprunt. Quant aux contraintes logistiques, la bonne volonté et un groupe moteur a suffit à la réalisation de ce projet, qui aujourd?hui est pérenne et performant. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Grâce à la constitution de la CUMA, les apports pour les viticulteurs ont été de deux ordres, économique et environnemental. D?une part, les économies énergétiques et en ressource eaux sont significatives. D?autre part, la meilleure gestion de la quantité d?eau utilisée, son recyclage et sa réutilisation, ont permis de faire des économies importantes de la ressource. En outre, la gestion intelligente des eaux sales de chai ont permis de diminuer significativement la pollution des cours d?eau. Contacts : Michel DELANOUE Président de CUMA BEL 18 place de l?église, Maison des vins 37 140 Bourgueil Tel : 02 47 97 92 20 Tel : 06 81 19 73 12 Version : 01/2017 68 Réemploi, Réutilisation, Recyclage L?entreprise : Envie d?Anjou Envie d?Anjou est une association loi 1901, de l?économie sociale et solidaire, qui a pour finalité l?insertion sociale par l?emploi. Elle est agréée entreprise d?insertion. Le concept est né à Strasbourg en 1985, d?une collaboration entre Darty et Emmaüs, au regard de trois éléments : beaucoup de matériel électroménager est jeté alors qu?il pourrait être rénové, l?existence d?un public en précarité qui a des besoins en électroménagers à petits prix, et la volonté de l?insertion par l?emploi. Tous les appareils récupérés en retours livraisons par les Darty de France étaient récupérés par les sites Envie. Aujourd?hui les retours sont gérés par l?Éco-organisme ECO-SYSTEMES. Une convention de partenariat permet aux associations ENVIE de continuer à collecter les appareils, d?en garder une partie pour les rénover, les autres sont donnés à la filière déchets. L?entreprise développe depuis 2 ans une activité qui associe les principes de l?économie circulaire et ceux de l?économie sociale et solidaire au matériel médical : il s?agit de collecter le matériel médical qui n?est plus utilisé, d?en rénover une partie pour le proposer à petits prix pour les personnes en précarité économique. Envie d?Anjou s?inscrit plus largement dans la Fédération Envie, qui possède un réseau de 56 sites en France. Lieu : Maine-et-Loire (49) Domaine d?action : Une association : ENVIE ANJOU : Rénovation des électroménagers et du matériel médical, service réparation d?électroménager. Une entreprise de transport : ENVIE 2 E 49 SAS : collecte et tri de Déchets d?Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) et Déchets Industriels Banal (DIB) ? collecte de denrées alimentaire. économie circulaire, par pilier : Réemploi, réutilisation réparation, recyclage. La réutilisation, le réemploi et la réparation ont pour finalité de maintenir dans le circuit économique des produits destinés à être jetés dans une économie linéaire. Il s?agit, à partir de ces « déchets » de reconditionner, retrouver une seconde utilisation, prolonger la vie de ces produits. Chez Envie, un processus est mis en place pour récupérer les gisements d?électroménager auprès de la grande distribution essentiellement. À partir des collectes, les équipes reconditionnent, réparent pour donner une nouvelle vie aux produits et les revendre. Pour la collecte des gisements DEEE, Envie a créé une SAS afin de répondre à l?appel d?offre d'Éco-systèmes. En 2016 ce sont près de 8 000 tonnes de DEEE qui sont collectées : gros électroménager, écrans, électronique? Plusieurs filières sont développées par Envie d?Anjou : la filière DEEE comme précitée via la SAS, mais également le matériel médical d?aide à la compensation du handicap ainsi que le matériel de télé assistance. Suite à la loi GARROT sur le gaspillage alimentaire ? ENVIE ANJOU a créé, avec la start-up COMERSO, 5 emplois sur la collecte de denrées alimentaires en vue d?une distribution gratuite auprès des associations caritatives. 69 Partenariats : ? social : Pôle-emploi, l'AFPA, Conseil départemental du Maine-et-Loire, Conseil Régional des Pays de la Loire, ville d?Angers ? sur le réemploi : Eco-systèmes, SEB, CLIMADIF, Europ?assistance? ? sur les activités logistiques : Véolia, Angers Habitat, COMERSO? ? les réseaux : CGPME, la fédération des entreprises d?insertion, le réseau ESS, club des ETS de Beaucouzé? Difficultés et leviers de réussite : La difficulté aujourd?hui est relative à la concurrence du secteur de la grande distribution qui met sur le marché du matériel de seconde main (téléphone, informatique, gros électroménager, meubles?). Le matériel est réparé puis revendu. Or, une activité de réemploi repose en premier sur sa capacité à capter le gisement d?appareil à rénover. La force d?ENVIE réside dans la création d?emploi local et les services proposés. L?entreprise est en capacité de développer de nouvelles compétences pour répondre à des problématiques sociales ou environnementales repérées sur son territoire. Pour exemple : le service dépannage qui va répondre à 1 800 clients en 2016, la rénovation de matériel médical (2 000 matériels collectés en 2016 et 600 rénovés et vendus), la collecte de denrées alimentaires, le Secours Populaire d?Angers a doublé ses capacités de distribution grâce au service ENVIE. En outre, on observe de plus en plus de clients qui ne sont pas là que pour des raisons économiques et des prix moins chers, mais bien la volonté de soutenir l?emploi local et de limiter la consommation « irresponsable ». Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : La fédération ENVIE permet a de nombreuses personnes éloignées de l?emploi ou en situation de handicap de retrouver un travail. En outre, Envie porte une consommation intelligente en proposant un service de qualité et un accompagnement que l?on retrouve peu ailleurs. Un lien humain important et un regard différent sur notre mode de consommation sont portés comme des gages qui font la force de cette fédération. Contacts : Philippe ROBIN philippe.robin@envie.org Tel : 02 41 48 21 48 Version : 01/2017 70 mailto:philippe.robin@envie.org Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux L?entreprise : La fabrique des bières d?Anjou La FABRIQUE DES BIÈRES D?ANJOU est installée depuis 2004 sur les bords de Loire entre Angers et Saumur (La Ménitré) dans les locaux d?une ancienne coopérative agricole de semences. Vincent, Michel, David et Amélie y brassent une gamme de 12 bières bio, de la blanche à la noire, sous le nom de La Piautre, du nom du gouvernail des gabares, bateaux à fond plat utilisés pour le transport fluvial. En 2014, La Piautre devient une bière de terroir avec la création d?une micro-malterie. 50 tonnes de céréales bio locales (orge, blé, épeautre et seigle) y sont maltées sur place. De la bière au whisky, il n?y a qu?un pas, et c?est le tout dernier projet de La Fabrique qui propose son premier pur malt, 100 % local, en 2017. Lieu : Maine-et-Loire (49) économie circulaire, par pilier : Un approvisionnement responsable Initialement les matières premières provenaient de malteries industrielles, cette approche éloignée de la méthode artisanale de la Fabrique et sans traçabilité de l?origine des produits, a amené l?entreprise à changer sa manière de faire. La Fabrique a créé sa propre micromalterie et s?est approvisionnée en matières premières auprès des agriculteurs locaux pour privilégier les circuits courts. Aujourd?hui les matières premières locales constituent 85 % de leur approvisionnement : orge, blé, épeautre, seigle. La Piautre est exclusivement brassée à partir de céréales issues de l?agriculture biologique locale. La traçabilité des produits peut donc être assurée. Une éco-conception L?éco-conception vise, dès la conception d?un procédé, d?un bien ou d?un service, à prendre en compte l?ensemble du cycle de vie en minimisant les impacts environnementaux. Ainsi la Fabrique des Bières d?Anjou a mis en place des procédés de fabrication tenant compte des impacts environnementaux sur trois plans : les aménagements des bâtiments, le process de fabrication et la valorisation des déchets. Les aménagements sont éco-conçus, notamment par l?utilisation de matériaux tels que le bois ou de la ouate de cellulose pour l?isolation qui permettent de générer des économies en matière de consommation 71 de chauffage ou de climatisation. Par ailleurs la dimension énergétique est prise en compte avec l?installation de panneaux photovoltaïques, 130 au total, qui produisent l?équivalent de la consommation de quatre foyers. Une consommation responsable La consommation responsable doit conduire l?acheteur à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux. La Fabrique des Bières d?Anjou produit local et vend local, et en fait son identité : « Brassée dans le coin, pour être bue dans le coin, on la trouve surtout dans le coin? Coin Coin »". 90 % des acheteurs de La Piautre sont des acheteurs locaux dans un rayon de 40 km. Ancrée dans l?économie locale, sa production et sa consommation sont sobres en carbone et responsables. Pilier 6 - La réutilisation : L?entreprise propose des bières en bouteille mais également en fût. Pour les fûts, ils sont pour la plupart récupérés, lavés et réutilisés. Leur parcourt kilométrique est diminué et ils sont réutilisables de nombreuses années. Pilier 7 - Le recyclage Les déchets de l?entreprise sont constitués par des déchets organiques (95 %) et le reste en déchets plastiques, cartons et verres. Les déchets organiques issus de la production, sont donnés à des agriculteurs locaux pour nourrir le bétail. Partenariats : ? Agriculteurs locaux pour les matières premières ? ADEME Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Ancrée dans l?économie locale, privilégiant les circuits courts bios, étant soucieuse de sa consommation énergétique et valorisant ses déchets, La Fabrique des bières d?Anjou prend soin de son impact environnemental. Présente sur 5 des 7 piliers de l?économie circulaire de manière pérenne, cette entreprise a de nouveaux projets en gardant le cap de l?économie circulaire. Contact : Vincent LELIÈVRE La gare 49 250 La Menitré contact@lapiautre.fr Tel : 02 41 57 62 48 Version : 01/2017 72 mailto:contact@lapiautre.fr Recyclage et valorisation des déchets L?entreprise : Veolia Veolia est le spécialiste de la gestion des déchets. Ses expertises couvrent l?ensemble de leur cycle de vie avec des activités de collecte, de recyclage, de valorisation et de traitement. La direction de la région Centre Ouest est basée à Nantes et représente 140 sites d?exploitation sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre Val de Loire. Domaine d?action : Traitement et valorisation des déchets Lieu : St-Barthélémy d?Anjou (49) économie circulaire, par pilier : Allongement de la durée de vie et recyclage Dans une logique d?économie circulaire, le rôle de Veolia en tant qu?opérateur de la gestion des déchets est de produire des matières premières de recyclage à partir de déchets, répondant aux cahiers des charges de ses clients utilisateurs, et de leur garantir des approvisionnements stables dans le temps à un prix compétitif. Mais aussi d?organiser au mieux les moyens de collecte et la logistique à mettre en place pour faciliter l?approvisionnement des outils de transformation. C?est enfin d?encourager l?innovation pour développer de nouvelles solutions et ainsi optimiser le taux de valorisation des déchets. Dans l?Ouest, Veolia agit avec les parties prenantes des territoires (collectivités, entreprises, acteurs de l?économie sociale et solidaire?) mais aussi avec les éco-organismes nationaux, agréés par l?État, qui déploient localement les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) avec les opérateurs. Ces filières modifient de manière significative l?organisation de la gestion des déchets par la mise en oeuvre de collectes séparées des déchets concernés (équipements électriques et électroniques, mobilier?). Les opérations de tri et préparation consécutives nécessitent des moyens adaptés pour participer à la réalisation des engagements pris par les éco-organismes devant l?État : plus de réemploi, plus de recyclage plus de valorisation. Voici quatre illustrations de ces actions en faveur de l?économie circulaire. Une usine qui recycle plus de 90 % des équipements électrique et électroniques Avec le concours d?Angers Loire Métropole, Veolia et Thomson Angers ont décidé de créer, il y a une douzaine d?années, une usine dédiée au recyclage d?équipements électrique et électroniques. Située à St- Barthélémy d?Anjou (49) cette unité est le fruit d?un partenariat fort entre les parties prenantes où chacune a trouvé une réponse pertinente à ses propres objectifs : Thomson pour faciliter la reconversion des personnels de l?usine historique fabricant les téléviseurs, Angers Loire Métropole pour poursuivre 73 l?attractivité économique locale, Veolia pour investir dans une unité industrielle de fabrication de matière premières secondaires et les éco-organismes qui y trouvent une réponse à leurs engagements de recyclage. La composante économie sociale et solidaire a été présente dès le début avec la participation de l?entreprise adaptée Arceau Anjou. Aujourd?hui, ce site Veolia est conduit par sa filiale Triade Électronique qui y emploie 190 personnes dont près de 60 personnes en situation de handicap. Plus 90 % des déchets d?équipements électriques et électroniques sont transformés en matières premières de recyclage à destinations des industries. SEB, Veolia et Éco-système : la boucle complète SEB, Veolia et l?éco-organisme Éco-système créent un partenariat industriel qui installe la première boucle complète d?économie circulaire pour des produits de petit électroménager. Le premier produit concerné est un générateur de vapeur SEB, dont le boîtier est intégralement réalisé en matière recyclée. Les déchets sont collectés à la demande d?Éco-système puis valorisés dans l?unité St Barthélémy d?Anjou. La matière plastique issue des déchets ainsi obtenue est envoyée vers l?usine de plasturgie du Groupe SEB en Isère. Recycler les matelas : au carrefour de l?économie circulaire et de l?économie sociale et solidaire Veolia et le réseau d?insertion Envie ont été retenus par Éco-Mobilier, l?éco-organisme regroupant les fabricants et distributeurs de matelas en France, pour créer une unité de recyclage de matelas du Grand Ouest, basée à Rennes. Veolia apporte son expertise industrielle, Envie 2E Recyclage Bretagne son expertise en matière d?insertion. Cette unité prend en charge 4 000 matelas par mois et sera capable de traiter jusqu?à 7 000 tonnes par an. Veolia propose aux industries des matières premières issues des déchets qui jusque-là étaient majoritairement enfouis. Produire du combustible à partir des déchets Les collectivités territoriales, les entreprises et les éco-organismes, acteurs majeurs de la transition énergétique ont confié à Veolia des déchets, qui ne sont pas valorisables sous forme de matières. En effet, à Couëron (44), Veolia fabrique du combustible solide de récupération (CSR) avec ces déchets. Près de 20 000 tonnes sont produites et alimentent les cimentiers les plus proches. Ce mode de valorisation combustible limite le recours à l?enfouissement et réduit favorablement le recours aux énergies fossiles. Partenariats : Les collectivités et les entreprises de la Région, les éco-organismes, les acteurs de l?économie sociale et solidaire des territoires et les industries pour les approvisionner en matières premières recyclées ou en CSR. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés rencontrées sont principalement liées à la multiplicité des acteurs, notamment institutionnels et le manque d?un espace collectif de rencontre qui permettrait une meilleure cohérence des actions. Une difficulté supplémentaire est relative à la sortie des flux stockés qui parfois ne trouvent pas repreneur. La réflexion doit être menée à de plus grandes échelles territoriales. La réussite de la mise en place des actions d?économie circulaire réside dans la construction de partenariats ancrés localement. Les partenaires de l?économie sociale et solidaire ont apporté leur connaissance de leurs territoires et Veolia son expertise, donnant ainsi une intelligence collective au service de l?économie circulaire touchant aux déchets. 74 Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Le traitement des déchets et leur valorisation afin de prolonger leur durée de vie et leur utilité participent à la diminution de l?impact environnemental. Les partenariats avec les entreprises de l?économie sociale et solidaire, déjà en place et à venir, ont un impact positif tant en termes économique que social : leur spécialité permet une expertise précieuse, et leur structure permet d?ouvrir des emplois aux personnes en situation de handicap et éloignées de l?emploi. Contacts : Franck PILARD Veolia 6 rue Nathalie Sarraute 44 205 Nantes Cedex 2 Tel : 02 51 72 75 69 Rémy COMTE Tel : 02 51 72 75 65 Version : 01/2017 75 IV Actions d?économie circulaire portées par les associations 76 Adopter une consommation durable dans son premier logement Association : ALISÉE (49) Objectifs : ? Promouvoir la maîtrise de l?énergie et le développement des énergies renouvelables dans la région. ? Agir durablement contre la précarité énergétique grâce à la sensibilisation des familles, l?accompagnement des professionnels et la mobilisation des acteurs. ? Éveiller chacun à une réflexion critique sur nos modes de vie afin de choisir en toute connaissance son premier logement et ses équipements d?un point de vue énergétique. Historique : ALISEE (Association Ligérienne d?Information et de Sensibilisation à l?Énergie et l?Environnement) créée en 1991, a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au Développement Durable) en 2014 lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME. Au vu des inégalités sociales face à l?énergie, l?association a décidé de développer un projet sur la consommation énergétique lors du choix d?un logement et de ses équipements. Les jeunes sont souvent démunis lors de l?arrivée dans leur premier logement ce qui peut les conduire à une situation de précarité énergétique. Il est important d?agir dès le départ afin de faire les bons choix et de mettre en place les bonnes pratiques qui perdureront plus facilement par la suite. Public concerné : Cinquante jeunes adultes de 16 à 30 ans qu?ils soient étudiants, apprentis, en formation, à la recherche d?un emploi ou salariés. Actions mises en place : L?association a déployé quinze personnes relais sur les départements du Maine et Loire et de Loire Atlantique. Ces relais assistent à des formations sur des thèmes et outils de sorte qu?ils puissent accompagner ces jeunes adultes individuellement et collectivement de façon durable. Méthode d?animation sur la précarité énergétique en trois étapes : ? Étape 1 : Choisir son logement « Box?apparts » c?est savoir si le logement est « énergivore », pouvoir analyser les consommations d?énergie du logement et identifier les solutions en fonction des différentes situations rencontrées. Il faut se poser plusieurs questions relatives à : 77 ? L?emplacement (l?orientation, l?étage, la mitoyenneté, les bruits voisins et extérieurs) ; ? Les murs (l?isolation, l?étiquette DPE (Diagnostic de Performance Energétique), l?année de construction, la rénovation, les fenêtres et l?éclairage naturel) ; ? L?humidité (la moisissure, le système de ventilation, la fenêtre dans la salle d?eau) ; ? Le chauffage (l?énergie utilisée, le réglage du chauffage, l?ancienneté des radiateurs, etc.). ? Étape 2 : Choisir les équipements « Appart?Energy » et analyser les dépenses induites afin de diminuer les factures d?énergie et d?eau et ainsi réduire l?impact environnemental. Cette étape se fait par le biais d?un jeu de simulation où l?on place les équipements (gros électroménager, bureautique, éclairage, etc.) sur un plan pour identifier les appareils les plus énergivores et les possibilités d?amélioration. ? Étape 3 : Utiliser ses équipements « Quizz Trac?O?Watt » ce sont des quizz permettant de voir où les participants se situent en termes de consommation énergétique. Les interventions collectives ont eu lieu en 2015, les 16 personnes ayant participés aux réunions ont par la suite répondu à une fiche d?évaluation individuelle afin de mesurer la pertinence du contenu des animations. L?objectif final pour l?association est de déployer ces outils et cette démarche à l?échelle régionale. Méthodes utilisées : Formation des personnes relais et sensibilisation des jeunes adultes par le biais d?animations. Outils utilisés : Outils de pré-diagnostic (méthodologies multicritères, outils de visite technique des bâtiments, logiciels d?étude thermique et énergétique des bâtiments), des outils d?animation (photo- langage, matériels de démonstration ou de mises en situation) et des fiches d?évaluation individuelles. Finalités : ? Créer et mettre en place de nouveaux outils pédagogiques et une nouvelle démarche de prévention sur la précarité énergétique ; ? Répondre durablement aux problématiques rencontrées en oeuvrant sur le bâti, les équipements ainsi que sur le comportement des usagers ; ? Stimuler la prise de conscience individuelle et collective ; ? Améliorer le cadre de vie ; ? Créer un lien social ; ? Placer les jeunes au centre des actions pour qu?ils deviennent autonomes et responsables. Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire et Fondation Macif ? Service Logement Jeune A2 Habitat Jeunes ? Union Régionale pour l?Habitat des Jeunes (URHAJ) ? Départements de Maine et Loire et de Loire Atlantique ? Foyers de jeunes travailleurs 78 Coût et financements : ? Coût global : 11 488 ¤ ? Financements : ? DREAL? ADEME : 3 300 ¤ ? Fondation Macif : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 3 188 ¤ Contact : Mme Anne-Claire CHIRON Responsable du Pôle Conseil et Accompagnement acc@alisee.org Tel : 02 41 93 00 53 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 79 mailto:acc@alisee.org Sortons du bois, ou pas? Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Objectifs : ? Repérer et identifier les sites riches en ressources bois non valorisées afin de les préserver. ? Compléter les connaissances concernant la ressource bois. ? Réintégrer un « déchet » bois délaissé, dans le circuit des matières premières tout en trouvant un moyen de le valoriser. ? Recenser sur trois communes, les disponibilités en bois au niveau de la gestion des haies et évaluer le devenir de ce bois. Historique : Le Centre permanent d?initiatives pour l?environnement (CPIE) Logne et Grand-Lieu intervient sur un territoire interrégional très dynamique, se positionnant à la fois sur le SCoT du Pays de RETZ et le SCoT du Haut Bocage Vendéen. En 2013, le CPIE a constaté que, malgré un territoire dense en haies, une partie de cette ressource naturelle a été oubliée. Elle correspond à ce que l?on appelle le bois délaissé. Il s?agit du bois tombé à terre, flottant dans les rivières, issu de l?entretien des haies bocagères. C?est pour cela que le CPIE a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement au Développement Durable) en 2014, lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME, afin de mener une étude sur la réintégration et la valorisation de la ressource bois délaissé. Actions mises en place : Les différentes étapes de mise en place du projet : ? Étape 1 : Le recueil des données 1. Travail bibliographique pour comprendre les concepts et ainsi acquérir des connaissances relatives à la valorisation des déchets de bois grâce au compost ou au paillage. 2. Élaboration d?un questionnaire pour les acteurs locaux du bois afin d?identifier les ressources en bois délaissés, leur rôle pour la biodiversité et la gestion de ces ressources sur trois communes. 3. Enquête auprès des seize acteurs (gestionnaires, utilisateurs et habitants) sur les perceptions locales, les besoins et les usages actuels et ancestraux de ce bois. Cela permet d?obtenir des informations précises et pertinentes, pour formuler un diagnostic clair et fiable. 80 ? Étape 2 : L?étude de faisabilité permet de trouver une alternative à la filière bois-énergie. Elle s?est faite sur le territoire de la CCLAM (Communauté de Communes de la Loire-Atlantique : Communes de Legé, Touvois et Corcoué-sur-Logne). Elle a permis de mettre en évidence l?absence de gestion des haies et boisements. Tout le bois recensé n?est pas valorisé d?une seule manière. Par exemple, le bois de diamètre supérieur à 10 cm est valorisé en bois-énergie et le bois de diamètre inférieur à 10 cm servira pour d?autres domaines. 1. Solutions techniques : ? Broyeuse : Elle joue le rôle de défibreuse ce qui augmente la surface de contact avec les bio-déchets du composteur facilitant ainsi la dégradation de l?apport fibreux. ? Déchiqueteuse : Un couteau vient trancher le bois ce qui va donner un produit similaire à des copeaux. Le résultat est de meilleure qualité mais coûte beaucoup plus cher. 2. Solutions économiques. La solution la plus adaptée à ce moment-là semblait être le broyage, car elle répond au mieux aux enjeux économiques et techniques pour la valorisation du bois de la déchetterie. Cependant, elle reste précaire et n?est satisfaisante ni pour les agriculteurs ni pour la CCLAM. ? Étape 3 : La sensibilisation des acteurs Il faut communiquer afin que les usagers comprennent les tenants et aboutissants du projet. 1. Sortie sur les bords de Logne 2. Atelier Bois d?oeuvre Perspectives : ? Extrapoler les résultats de l?étude pour les mettre en application dans les six CC du Pays de Retz ayant les mêmes caractéristiques bocagères et climatiques ce qui contribuera au développement de l?économie circulaire et des circuits courts. ? Organiser un colloque, ouvert au grand public, présentant les résultats de l?étude et les axes potentiels de valorisation. Ce colloque s?est tenu à Machecoul en décembre 2016. Il a réuni environ 80 personnes (élus, agriculteurs, associations, riverains?) ? Organisation d?une filière pour le bois de plus gros diamètre, le but étant de développer de nouveaux axes de valorisation potentiels pour le Bois Bûche (vers une AMAP ? Association pour le Maintien d?une Agriculture Paysanne « Bûches »), les fagots (allume feu ancestral), le bois d?oeuvre (relocaliser la fabrication du mobilier urbain), le bois d?art (coutellerie de Grand Lieu). Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? Atlanbois ; ? Centre d?Initiatives pour Valoriser l?Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) ; ? Société Coopérative d?Intérêt Collectif (SCIC) bois énergie 44 ; ? Établissement et Services d?Aides par le Travail (ESAT) de Legé ; ? Collège Condorcet. 81 Coût et financements : ? Coût global : 6 173,21 ¤ ? Financements : ? ADEME : 6 000 ¤ ? Autofinancement : 173,21 ¤ Contact : Mme Sabrina DONGER Chargée de missions biodiversité sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Tel : 02 40 05 92 31 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 08/09/2017 82 mailto:sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Domaine d?action : Accompagnement des collectivités du Pays de Retz dans les politiques de développement durable, biodéchets, sensibilisation. L?association : L?association, implantée à Corcoué sur Logne, accompagne depuis 30 ans les collectivités du Pays de Retz dans leurs politiques de développement durable. Son ancrage territorial l?a amenée à identifier la démarche d?économie circulaire comme adaptée à l?activité de gestion des bio-déchets en local. L?arrivée dans l?association d?une administratrice compétente dans ce domaine a permis d?approfondir la thématique. économie circulaire par pilier : Pilier 4. Économie de la fonctionnalité Une thématique relative à l?usage des déchets, pour insuffler aux objets une seconde vie avant que ceux-ci ne soient jetés, en lien avec les recycleries dans le cadre d?activités périscolaires. Pilier 5. Consommation responsable Projet éducatif en matière de circuits courts et d?alimentation locale. Pilier 6-7. Réemploi et recyclage Le CPIE possède une compétence en matière de gestion des bio-déchets. Elle vise à identifier les flux intrants et sortants et les synergies potentielles pour dynamiser une économie circulaire des bio déchets localement. Par exemple, le CPIE a mis en place avec succès une démarche de bouclage des flux sur les bio- déchets issus des établissements recevant du public de trois collectivités. Cette démarche a été mise en oeuvre grâce à des solutions de gestion adaptées au contexte technique, humain et financier : compostage collectif, méthanisation. Un autre projet est en voie de développement, qui concerne le recyclage des « déchets bruns » d?entretien des jardins dans le but d?organiser un compostage collectif. 83 Partenariats : 1. Avec les acteurs locaux ? association, ? Le Grenier, ? recyclerie à Clisson, ? agriculteurs, ? entreprise de restauration collective AREDEVE, ? déchetteries? 2.Avec les partenaires institutionnels ? communauté de communes Loire Atlantique Méridionale, ? collectivités, ? pôle d?équilibre territorial et rural du Pays de Retz, l?ADEME et la DREAL. 3. Les réseaux ? URCPIE Difficultés et levier de réussite 1. Difficultés rencontrées La première difficulté est liée, comme pour toute association, aux moyens financiers, à cet égard les partenariats avec les acteurs publics sont incontournables pour parvenir à mettre en place les projets. La seconde difficulté est liée au facteur temps : les partenariats se construisent sur le temps et sur un territoire, les projets émergent avec le temps et une vision commune qui se construit autour d?enjeux identifiés. La mise en place de tout ce processus est long à développer. La troisième difficulté est au coeur des partenariats publics-privés, il n?est pas toujours aisé d?aborder le thème de l?économie circulaire avec les collectivités qui se situent moins bien dans le domaine que les entreprises. Les partenariats entre la sphère publique et privée est un domaine à développer. Enfin, la dernière difficulté est relative à la gestion des bio-déchets et le constat d?une filière peu adaptée aux besoins. 2. Les leviers de réussite Le principal facteur de réussite réside dans la sensibilisation, l?éducation par l?expérimentation et l?action pour que les intéressés deviennent acteurs à part entière de la boucle de l?économie circulaire. L?importance de la communication est particulièrement présente pour d?une part, sensibiliser le public, d?autre part, pour fédérer. Enfin, la pierre angulaire de l?économie circulaire et qui a permis la réussite du CPIE est le travail en alliance, un multi-partenariat avec d?autres associations, des partenaires institutionnels, mais aussi des entreprises. Pour ancrer les démarches d?économie circulaire, il s?agit de partager les expérimentations, les pratiques et les savoir-faire. 84 Apports (économique, environnemental, social) pour l?association L?apport de ces démarches s?est surtout révélé par la transversalité des projets qui ont fédéré un panel d?acteurs large et appartenant tant aux sphères privées que publiques. Cela a conduit à la création de nouveaux projets et à une visibilité accrue qui par conséquent sont venus diversifier les partenariats. Contacts : Carole RIEGER carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Tel : 06 64 52 30 63 Version : 01/2017 85 mailto:carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Association : La Cicadelle (85) Objectifs : ? Créer des animations sur l?électricité destinées à des enfants de 6 à 13 ans afin de les sensibiliser aux économies d?électricité (création d?outils pédagogiques). ? Prise de conscience de la nécessité d?économiser l?électricité et acquérir les connaissances suffisantes pour les mettre en place. Historique : L?association la Cicadelle a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable), en 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les jeunes de 6 à 13 ans et le grand public de façon individuelle ou publique à la maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine. L?association a réalisé plusieurs animations dans les écoles, elle a fait une intervention dans un séminaire d?entreprise à la maison bioclimatique à économie d?énergie. Durée du projet : 2014-2019 : pour la durée de vie des actions. Actions mises en place : Des séries d?animations sont mises en place pour les enfants sur la Vendée et l?ouest du Maine et Loire, le but étant de comprendre : Comment est fabriquée l?électricité ? Comment elle l?était avant ? Et comment on va la transformer maintenant ? Comment économiser l?électricité ? Quelles sont les contraintes (transport, fabrication et stockage) liées à la production d?électricité ? Comment évoluent les comportements par rapport à cette énergie ? Ces animations se font par le biais d?un système d?ateliers où les enfants mettent en place des expériences ce qui permet de parler des enjeux liés à l?électricité. Par exemple, les personnes participant à l?atelier sur la 86 production d?électricité se répartissent en quatre groupes afin de faire les expériences à tour de rôle. Les activités mises en place pour cet atelier sont : ? L?hydraulique : un seau verse de l?eau sur un moulin qui est relié à un générateur qui va produire de l?électricité. Elle permet de montrer que la production d?électricité dépend de la hauteur de chute de l?eau. ? Le solaire : l?objectif est que les individus testent la production d?électricité du montage de plusieurs petits panneaux solaires en fonction de l?orientation (ombre ou lumière). ? L?éolien : la production d?électricité se fait via une dynamo qui va allumer une lampe. ? La centrale électrique : une cocotte minute munie d?une turbine permet de recréer le fonctionnement d?une centrale électrique transformant la chaleur en électricité. Des moyens matériels ont été développés grâce aux financements reçus ce qui permet aujourd?hui aux animateurs de l?association d?intervenir sur des sites en fonction des demandes. Méthodes utilisées : Retour de l?évaluation des enseignants, expériences et témoignages. Outils et indicateurs : Support pédagogique (objets, maquettes, outils et distribution de tract) et nombres d?animations dispensées. Enjeux du territoire : Ils interviennent sur des territoires ciblés qui sont : Le Sud Loire Atlantique, l?Est du Maine et Loire et la Vendée. ? Sur la commune de Sèvremoine : elle travaille sur les thématiques relatives à l?électricité et les énergies renouvelables. ? Sur les deux marais : Approvisionnement électrique difficile à cause des lignes vétustes. ? Sur Saint Crespin sur Moine : Faire vivre le passé minier de l?Ecarpière tout en l?adaptant aux approches énergétiques modernes. L?objectif est de savoir comment est transformée l?énergie et comment il est possible de faire des économies afin d?évoluer vers un esprit éco-citoyen. Pour mettre en place cette action plusieurs étapes sont nécessaires : ? Recherches bibliographiques : emmagasiner un maximum d?information sur le sujet. ? Ressortir les points essentiels : les histoires locales pour le côté humain, les données et chiffres en France et les installations pour l?aspect scientifique ? Mise en application : Comment expliquer et transmettre les informations récoltées ? L?association a décidé de le faire par le biais d?expériences et de témoignages. Pour l?aspect historique, elle a fait appel à des professionnels de l?époque et aux témoignages de la population locale. Ils ont aussi décidé de parler de l?uranium, car il y a un site de mines d?uranium à proximité de l?emplacement de l?association pour cela ils ont échangé avec des professionnels d?AREVA. Partenaires : ? Syndicat départemental d?énergie et d?équipement de la Vendée (SYDEV) ; ? Maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine ; ? Communauté de Communes de Sèvremoine. 87 Coût : ? Budget prévisionnel : 21 000 ¤ Contact : M. Sylvain RINEAU sylvain.r@cicadelle.org Tel : 02 41 70 64 62 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 29/08/2017 88 mailto:sylvain.r@cicadelle.org Faites de la récup? Association : CPIE Sèvre et Bocage (85) Objectifs : ? Impliquer la population locale et intéresser les adolescents aux pratiques courantes du réemploi. ? Éduquer à des pratiques de consommation et de gestion des déchets responsables. ? Sensibiliser le grand public sur le devenir des déchets générés et la réduction à la source. ? Comprendre les différentes filières de traitement des déchets. Historique : Le CPIE Sèvre et Bocage a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au développement durable dans les territoires) de 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, en proposant un projet de sensibilisation du grand public au réemploi. L?opération s?est déroulée sur l?ensemble de l?année 2014. Qui ? : 125 lycéens dans un cadre scolaire et 500 individus du grand public. Actions mises en place : Du 15 septembre au 20 novembre 2014 ? Traque à la récup sur le territoire du Pays de Pouzauges, de Chantonnay et des Herbiers ? Diffusion d?affiches et de tracts annonçant « la traque à la récup » dans divers lieux de passage tels que les commerces de proximité et les services publics. ? Relais des informations par les mairies du nord-est vendéen dans les éditions municipales, les articles de presse ou les sites internet ; par une dizaine d?écoles et de collèges dans leurs établissements scolaires et par les clubs nature dans leurs structures. ? Faites de la récup? sur le site de la Maison de la Vie Rurale de la CC du Pays de Pouzauges avec : ? L?exposition « ma maison en récup? », qui est l?illustration d?une maison avec 100 % d?objets fabriqués avec des matériaux récupérés. Au travers de 4 grands décors (cuisine, séjour, salle de bain et chambre) réalisées par les membres du CPIE lors de chantiers collectifs « créations ». 89 ? Création d?une zone de libre-échange : troc d?objets utiles apportés par les visiteurs. ? Ateliers « fabrication de jeux et jouets en récup? » pour apprendre aux enfants à fabriquer des jeux durables, à partir de déchets détournés. ? L?exposition « le revers de mon look », mise à disposition par l?ADEME ? Spectacle « le bruicoleur » par Dominique Gauvrit ou l?art de fabriquer des instruments de musique avec des objets récupérés. ? Pour la journée de clôture de la « Faites de la Récup? », les participants sont invités à photographier des objets utiles du quotidien, réalisés en matériaux de récupération et les envoyer par mail au CPIE ou rapporter l?objet lors de cette journée. Novembre 2014 ? Programme de sensibilisation sur la récupération et le réemploi sur le territoire du Pays de Pouzauges ? Des stages de création sont proposés tous les samedis matin de novembre pour que les participants puissent acquérir des savoir-faire pratiques pour travailler à partir de matériaux récupérés et comprendre ce que représente la récupération dans son quotidien. Ils permettent de se familiariser avec des pratiques (réemploi au jardin, à la cuisine, en textile, en déco), des visites, des projections de documentaires, des expositions, des spectacles, des concours photos, des ateliers participatifs et créatifs autour de « ma maison en récup? ». ? Divers temps de sensibilisation sont proposés sur un mois (stages, soirées d?information, visites). ? S?informer sur le devenir des déchets générés grâce à : ? Des sorties pédagogiques avec des visites de sites. Le CPIE Sèvre et Bocage s?est rapproché du syndicat départemental responsable de la gestion des déchets, Trivalis. Le groupe de pilotage a proposé au grand public de faire des visites de centre de tri, de centre de stockage de déchets ultimes et de visites de structures de réinsertion par le réemploi. ? Des soirées d?échanges « retours d?expériences » des diverses structures locales investies dans le réemploi. Elles permettent de s?informer sur le fonctionnement, les volumes de déchets traités, l?organisation des filières et de débattre sur la valorisation des déchets au niveau local. ? Se mobiliser et agir pour le réemploi des matériaux (concours de photos, concours « bouts de ficelle », atelier de création et programmes « aménagement de jardin et réemploi »). Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Communauté de Communes du Pays de Pouzauges ; ? Trivalis ? Syndicat mixte départemental de traitement des déchets ; ? Structures locales investies dans le réemploi : Communauté Emmaüs-Peuplins à Mauléon, Association de réinsertion RénovPal à Pouzauges, Entreprise de cartonnerie de Mortagne sur Sèvre, Recycl?wear, c?est un carton et Groupama. 90 Coût et financements : ? Coût global : 12 356,51 ¤ ? Financements : ? ADEME : 5 925 ¤ ? CC du Pays de Pouzauges : 2 350 ¤ ? Autofinancement : 4 081,51 ¤ Contact : Mme Aline TEXIER Chargée de communication et de programmation a.texier@cpie-sevre-bocage.com 02.51.57.77.14 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 91 mailto:a.texier@cpie-sevre-bocage.com Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Association : À l?abord?âge (44) Objectifs : ? Informer et sensibiliser les familles et plus particulièrement les enfants aux comportements responsables dans la vie de tous les jours, sous forme ludique. ? Susciter une réflexion sur le devenir des déchets et sensibiliser à la notion de consomm?acteur. ? Faire apparaître le lien entre consommation et production de déchets tout en identifiant les matières premières et en découvrant le devenir des objets. ? Réfléchir aux multiples vies que l?on peut donner à un objet (transformation du papier ou de bouteilles en plastiques, porte-monnaie de récupération, etc.). Historique : L?association a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable) en 2015, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les parents et les enfants de 3 à 12 ans, hors du temps scolaire. La plupart des familles adhérentes viennent de Nantes (75 %) dont 40 % habitent dans un rayon de 1 km autour du café et le reste des familles viennent de l?agglomération nantaise. Actions mises en place : ? Organisation d?un spectacle pour les parents et les enfants de plus de trois ans, dans le cadre la semaine du développement durable. ? Mise en place des ateliers de sensibilisation pour les enfants et les parents. Un samedi par mois, un atelier est mis en place et animé par un partenaire associatif spécialisé : la Ressourcerie de l?Ile, Compostri, Grain de Pollen, les petits débrouillards, l?ADDA (Association de promotion à la consommation responsable), Pomme & Sens et emballage réutilisable. Et un autre samedi par mois, un atelier créatif à partir de matériaux récupérés est mis en place par un bénévole de l?association. 92 ? Mise en place d?un espace de communication en ligne pour favoriser le prêt de matériel par le biais du site www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr Les adhérents postent une annonce gratuite en ligne sans limite de durée, le but étant de valoriser les objets peu utilisés du quartier afin de redessiner le schéma de notre consommation et de lutter contre la surconsommation. ? Mise en place d?une bourse à l?échange au sein du café une fois par mois. C?est un lieu pour le troc et/ou l?échange afin de déposer, vendre, acheter ou échanger du matériel d?occasion. De plus, lors de ce rendez-vous, il est possible de partager ses savoirs-faire, ses connaissances ou d?échanger du matériel, des services voire de l?aide. ? Mise en place d?animations gratuites et d?événements spécifiques (vernissages ou expositions) au sein du café. Méthode d?évaluation : Remise d?un questionnaire aux participants sur leurs connaissances suite à l?animation (atelier, spectacle ou soirée) afin de savoir si leur participation leur a permis de changer de comportement. Indicateurs : Nombre de participants (enfants et adultes) par atelier. Enjeux : Les enjeux du territoire ? La qualité de vie urbaine (habitat, transport, qualité de l?air et de l?eau, vivre ensemble, etc.). ? La mise en oeuvre des solutions locales pour limiter l?impact sur le climat (modes de consommation, transport, énergie, etc.). ? La protection de la biodiversité (jardinage, éducation à l?environnement, présence de nature en ville). Les enjeux du projet ? S?inscrire dans une démarche de sensibilisation et de promotion de l?éducation à l?environnement et au développement durable. ? Mettre en place les pratiques de réutilisation, prêt, recyclage, mutualisation, mixité, tri, don et échange d?objets, de compétences et de connaissances. ? Diffuser les pratiques éco-responsables en particulier lorsqu?elles sont liées aux modes de consommations et au réemploi. ? Prise de conscience des adhérents de l?impact de notre consommation sur l?environnement dans le but d?encourager et de favoriser les initiatives plus responsables et solidaires pour « vivre ensemble ». 93 http://www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr/ Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Conseil Régional des Pays de la Loire, Conseil général de Loire Atlantique (COLA) et ville de Nantes ? Archipel des Utopies ? Fondation Crédit Mutuel (CM LACO) ? Partenaires associatifs en tant qu?intervenants extérieurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 4 315 ¤ ? Financements : ? DREAL :3 000 ¤ ? Autofinancement : 1 315 ¤ Contact : Mme Julie SART Présidente a.labordage@free.fr Tel : 06 60 80 82 30 Mme Marie-Laure BONNET Coordinatrice a.labordage@free.fr Tel : 02 40 48 71 46 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 94 mailto:a.labordage@free.fr mailto:a.labordage@free.fr Je cuisine et mange local Association : La clé des champs ferme d?animation éducative (44) Objectifs : ? Participation des enfants de l?accueil de loisirs tous les midis à l?élaboration de leur repas avec l?aide d?un cuisinier animateur. ? Sensibiliser les enfants à une agriculture durable et à une consommation responsable en créant un lien avec les producteurs locaux. ? Développer la notion de « vivre ensemble » et de plaisir culinaire. ? Formaliser ce projet pour qu?il soit reproductible au sein des différents établissements recevant des enfants notamment en accueil de loisirs. Historique : L?association a ouvert un accueil de loisirs à la ferme en juillet 2014. Elle a répondu en 2016 à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. C?est un projet unique en Loire-Atlantique qui a pour objectif de créer du plaisir dans l?éducation du goût, mais aussi de faire le lien entre l?alimentation, la santé et la consommation locale et responsable. Grâce à l?achat direct auprès des producteurs, les enfants et les parents savent d?où vient leur nourriture et comment elle est produite. Ils prennent alors conscience de l?origine des produits, ce qui déclenche, en général, un forte réflexion sur le sujet de la consommation locale. Public concerné : Plusieurs types de publics sont concernés : ? Accueil de loisirs : les 6-12 ans tous les mercredis et pendant les vacances ; ? Hors des temps scolaires : les jeunes volontaires en service civique et les stagiaires ; ? Grand public : les familles en ateliers cuisine parents-enfants. Actions mises en place : L?association accueil des enfants de 6 à 12 ans pendant les vacances scolaires et tous les mercredis afin de leur proposer d?élaborer leur repas avec un cuisinier animateur. Lors de cet atelier, les enfants vont dans le potager découvrir les légumes et les fruits de saisons, puis ils passent par le magasin de produits fermiers pour acheter la nourriture qu?ils vont utiliser pour faire leur repas. Les recettes qu?ils font sont des recettes saines et simples afin qu?elles soient facilement reproductibles. Cette action permet aux enfants de découvrir des aliments, mais surtout cela leur apprend à prendre goût à la cuisine afin qu?ils puissent le transmettre à leur tour. De plus, les enfants peuvent participer à la cueillette dans le jardin pédagogique et être amenés à aller sur le terrain pour apprendre et comprendre la culture des fruits et des légumes. Ils participent également au jardinage biologique lors des temps d?accueil des loisirs. Pour finir, ce projet a été formalisé de façon à être reproductible dans d?autres établissements recevant des enfants. 95 Méthodes utilisées : Ateliers cuisine et implication dans la réalisation des repas. Méthodes d?évaluations : Bilan avec les enfants participants aux ateliers et le retour des parents. Outils : Cuisine professionnelle, matériels pour les ateliers culinaires, produits fermiers locaux et supports pédagogiques (expositions, jeux, panneaux éducatifs, livrets sur la ferme et le développement durable). Perspectives : Développer ces ateliers culinaires en direction des différents publics accueillis à la ferme (scolaires, personnes âgées, familles, etc.). Conception d?un module d?animation permettant aux jeunes scolaires de passer une journée à la ferme pour participer à des ateliers cuisine avec l?élaboration de leur propre repas et une réflexion sur les circuits- courts et sur les produits locaux et de saison. Ce nouveau module est lié à l?alimentation et la consommation responsables qui seront en lien avec le module « ferme et développement durable ». Enjeux du territoire : ? Soutien à l?agriculture durable, aux circuits-courts et à la consommation responsable. ? Création d?un lien entre la ville et la campagne. ? Valorisation de la vente directe et préservation des espaces naturels et ruraux. Partenaires : ? ARS (Agence Régionale de Santé) ? CAF 44 ? DDCS (Direction Départemental de la cohésion Sociale) ? Groupement de producteurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 18 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? ARS : 3 000 ¤ ? CAF 44 : 2 500 ¤ ? Contrats aidés : 5 000 ¤ ? Prestations : 5 000 ¤ Contact : Mme Anne-Sophie PIGRE Chargée d?animations et de développement associatif lacledeschamps44@free.fr Tel : 02 40 65 14 67 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 3 : 29/08/2017 96 mailto:lacledeschamps44@free.fr CAP à CYCLE Association : Maison Familiale Rurale du Val d?Erdre (44) Objectifs : ? Recyclage d?anciens vélos abandonnés et former les jeunes à la réparation de vélos. ? Développer la pratique du vélo. ? Faire découvrir aux jeunes leur territoire en utilisant un mode de transport durable. ? Sensibiliser les jeunes aux économies de matières premières et à la valorisation des déchets. Historique : L?association Maison Familiale Rurale (MFR) du Val d?Erdre a répondu à l?appel à projet « Transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Ce projet a commencé suite à une volonté des jeunes de la MFR à gagner de l?autonomie sur les petits trajets ainsi que de découvrir leur territoire à l?aide d?un mode de transport propre et durable. À l?origine les élèves du CAP jardinier paysagiste souhaitaient faire un voyage à vélo jusqu?à l?océan en longeant la Loire. Public concerné : ? Les élèves ayant des difficultés de transport. ? La population locale (le grand public, les jeunes hors temps scolaire et les membres de l?association) pour réaliser des sorties locales sur le territoire du Pays d?Ancenis. Actions mises en place : L?association souhaite remettre en état et recycler les vélos ne servant plus ou ceux ayant été déposés à la recyclerie TroCantons. Les élèves et les encadrants sont mobilisés aussi bien dans la recherche de partenaires que dans la réparation des vélos. Une fois les vélos recyclés et remis en état, l?association mettra un parc comportant une quarantaine de vélo à disposition des élèves ayant des difficultés de transports ou pour effectuer des sorties ou des voyages. Un bâtiment est en construction dans le cadre de la formation adulte « ouvrier professionnel en éco-construction ». Il permettra de stocker les vélos et d?avoir un espace pour la maintenance. Les matériaux qui sont utilisés pour ce bâtiment sont des matériaux locaux et durables afin de rester dans l?idée d?une consommation sobre et responsable en ressources. Ce projet possède à la fois une dimension sociale, car les déplacements en vélo diminuent les coûts de transports pour les élèves et cela facilite les sorties scolaires pour la MFR ainsi qu?une dimension sensibilisation des élèves au développement durable et plus particulièrement au transport propre et au recyclage/économies des ressources. 97 Un prix de 600 euros a été remporté par les élèves du CAPa jardinier paysagiste qui ont présenté ce projet en réponse à l?appel à projet « Jeunes » de la Mutualité Sociale Agricole. Actuellement, 20 cycles sont à disposition des élèves et le bâtiment de stockage est en cours d?aménagement. Grâce à cette action, les jeunes deviennent plus autonomes au niveau de la réparation des vélos et de leurs déplacements. Méthode d?évaluation : Suivi de la durée de chantier de construction du bâtiment phase par phase. Indicateurs : Nombre de cycles réparés pour la MFR ou TroCantons, nombre de sorties programmées par la MFR et réalisées en vélos et le nombre de vélos mis à disposition des élèves. Perspectives : ? Une fois le parc à vélos créé, il faudra mettre en place des actions de maintenance et de remplacement de vélos. Enjeux du territoire : ? Améliorer le tri et la valorisation des déchets notamment grâce à la recyclerie de TroCantons. ? Valoriser en tant que pièce de rechange ou en tant que nouveau vélo, les cycles autrefois jetés. ? Former les jeunes aux petites réparations des vélos pour qu?ils puissent les faire eux-mêmes. Partenaires : ? État, Conseil Régional et Départemental et la mairie de Riaillé ; ? COMPA (Communauté de Communes du Pays d?Ancenis) ; ? MSA (Mutualité Sociale Agricole) ; ? Recycleries de TroCantons. Coût et financements : ? Coût global : Difficile à définir, car c?est une action lancée pour durer dans le temps. ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? COMPA : 3 000 ¤ ? MSA : 600 ¤ Contact : M. Arnaud LEFEBVRE Moniteur technique responsable CAP agricole jardinier paysagiste arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr Tel : 02 40 97 80 48 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 30/08/2017 98 mailto:arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr La Chantrerie, un campus qui a du goût Association : Planet?Etudiants (44) Objectifs : ? Faire évoluer nos pratiques et nos modes de consommation pour une alimentation saine, locale, solidaire et conviviale. ? Mettre en oeuvre les pratiques responsables en matière d?agriculture péri-urbaine et prouver qu?elles peuvent être écologiquement tenables et économiquement viables en répondant à une exigence de cohésion sociale forte. ? Favoriser les dynamiques collectives autour des actions, créer de l?innovation et du lien social. Historique : L?association a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. En 2015, l?AFUL Chantrerie a décidé de s?engager dans un projet d?agriculture urbaine avec deux partenaires experts : ? Planet?Etudiants qui porte le thème de l?économie circulaire et de la consommation responsable ? Association Jardins Vivriers pour répondre aux enjeux de l?adaptation aux changements climatiques. Public concerné : ? Le grand public : pour les visites du jardin et du campus et les formations ; ? Les jeunes hors temps scolaire : les étudiants bénévoles de la Chantrerie ; ? Les jeunes en temps scolaire : les étudiants de la Chantrerie dans un cadre pédagogique ; ? Les membres de l?association adhérents et participants aux actions et les socio-professionnels. Actions mises en place : Ce projet à plusieurs ambitions qui sont de : ? Produire autrement grâce au jardin d?1,5 Ha de l?AFUL Chantrerie exploité par les Jardins Vivriers ; ? Consommer autrement en sensibilisant, éduquant et impliquant les étudiants dans une logique d?économie circulaire. ? Faire ensemble pour le développement du lien social et de l?intelligence collective. 99 Plusieurs actions sont mises en oeuvre : ? Sensibiliser et éduquer : sur la consommation responsable et la biodiversité grâce à des actions pédagogiques telles que des animations/découvertes de la nature, des recettes et dégustations de fruits et légumes bio et locaux et des formations pratiques au jardinage. ? Fédérer et impliquer : en proposant aux étudiants des ateliers bénévoles pour participer à l?aménagement de la parcelle agricole des Jardins Vivriers ainsi que des ateliers culinaires avec la création d?une carte collaborative du campus, des visites de fermes locales et la création de petits jardins partagés. Des événements sont également mis en place : ? La semaine de Développement Durable en avril 2017 ? Planet?Etudiants a pris également l?initiative en partenariat avec l?AFUL, les Jardins Naturels Vivriers, l?Atelier photographique de Carquefou et l?École Supérieure du Bois d?organiser et réaliser pour 2018 une grande Exposition-Événement « Équilibres : Hommes-Nature à la Chantrerie, Histoires de Coopérations ». Cette exposition donnera à voir, à découvrir, à imaginer, à partager et à agir. 4 thèmes sont traités : ? Cultiver autrement, ? s?alimenter sain et local, ? gérer les espaces verts, ? valoriser les déchets organiques. Itinérante dès mars 2018 elle se déroulera successivement dans les halls d?accueil de l?IMT Atlantique, l?ESB, Polytech, L?Ecole du Design et Oniris et restera 3 semaines dans chacun de ces établissements. Méthodes utilisées : Photoreportages, partenariats pédagogiques, animations interactives, ateliers, travaux pratiques et visites pédagogiques. Indicateurs : Nombre de spectateurs de l?exposition, nombre d?adhérents au Collectif Bureau des Jeunes Jardiniers, nombre de participants à chaque événement, quantification du nombre et du temps des bénévoles sur l?aménagement du terrain agricole des Jardins Vivriers, Outils utilisés : Une parcelle agricole d?1,5 Ha équipée de locaux, trois petits jardins, une cuisine, une scénographie mobile tractée par vélos électriques et le service équipement du campus (reprographie), équipements photos Perspectives : ? Après 2021, étendre le projet aux autres campus nantais en vue d?essaimer un nouveau modèle de production-consommation économiquement viable. Enjeux du territoire : ? Impliquer les acteurs du campus de la Chantrerie dans les expérimentations afin de faire évoluer les modes de vie face aux enjeux énergétiques, climatiques, biodiversité et la notion de bien vivre ensemble sur un territoire. 100 ? Favoriser la création de liens inter-établissements pour une mise en commun des diverses compétences afin de réussir à mettre en place le projet de transition sociétale et écologique. ? Contribuer à la valorisation, l?aménagement et la réappropriation des espaces verts disponibles et non investis afin de mettre en place des pratiques favorisant la biodiversité dans un campus étudiant. ? Développer un modèle économique autour de ces nouvelles pratiques. Partenaires : ? AFUL (Association Foncière Urbaine Libre) de la Chantrerie et l?Association Jardins Vivriers ; ? Collectif du bureau des Jeunes Jardiniers de la Chantrerie ; ? DDCS (Direction Départementale Cohésion sociale). Coût et financements : ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ Contact : Mme Corinne LARCHEY NICCOLAI Présidente contact@planetetudiants.org Tel : 06 14 18 54 43 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 2 : 29/08/2017 101 mailto:contact@planetetudiants.org Ceci n?est pas un déchet Association : STATIONS SERVICES (44) Objectifs : ? Promouvoir le réemploi. ? Apprendre des techniques, auprès d?associations locales, pour réparer soi-même en utilisant nos déchets comme ressources. ? Sensibilisation du grand public et valorisation des acteurs du collectif zéro déchets présents sur la métropole ainsi que de leurs savoir-faire. Historique : Stations Services est une ressourcerie de matières premières implantée à Rezé depuis juin 2015. Son domaine d?actions est au centre des démarches d?économie circulaire ce qui lui permet de servir de lien entre le grand public, les professionnels de la création, les associations et les entreprises du territoire. Elle souhaite promouvoir une pratique éco-responsable le « Do it yourself » (faites-le vous-même). C?est pour cela qu?elle a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Tout public. Actions mises en place : Le 24 et 25 septembre 2016 s?est déroulé le festival « Ceci n?est pas un déchet » à l?ENSA (Ecole Nationale Supérieure d?Architecture) de Nantes autour du thème : « Déchets = ressources ». Il a été co-organisé avec l?association PING et Robin Débrouille. Ce festival a été reconnu comme un événement partenaire de « Climate Change » organisé par Nantes Métropole, il a donc pu bénéficier de sa couverture médiatique. Plus de 2 000 personnes sont venues y participer et/ou faire réparer divers objets (vélos, appareils électroménagers, etc.). Une vingtaine de structures ont été contactées pour l?animer. Elles oeuvrent dans la réparation, le réemploi, l?éco-design, « l?upcycling » (transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, voire jusqu?à leur ajouter une certaine plus-value), la customisation et le gaspillage alimentaire. Le festival a été divisé en deux parties. La première était consacrée à la réparation où plusieurs ateliers ont été mis en place comme des ateliers sur la co-réparation, un espace librairie, un espace vente tenu par la Ressourcerie Atelier du Retz Emploi et une animation musicale à partir de matériaux de récupération. La seconde était dédiée aux différents ateliers de création et/ou d?animation ainsi que le « disco soupe ». Les ressources utilisées lors des ateliers sont fournies par les ressourceries présentes sur place, ainsi que par les participants en fonction des besoins et envies des personnes. Grâce à cet événement 718,74 kg de déchets ont été réutilisés et 10 kg de déchets ultimes ont été récoltés sans compter les 750 euros de matériaux vendus par la Ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi. 102 Tout le long du week-end, l?association a mis en place des ateliers afin de faire découvrir l?économie circulaire de façon ludique par le biais d?ateliers de réparation, de détournements d?objets, de fabrication à partir de matériaux de récupération, de balades urbaines autour du réemploi des bâtiments. De plus, un temps d?échange avec des chercheurs et des praticiens autour du réemploi a été mis en place le samedi en début de soirée. Enfin, ce festival était ponctué de temps de discussion et de présentations dans le but de comprendre les enjeux de l?économie circulaire et de la consommation responsable. Méthodes utilisées : Prise en charge directe des participants par les organisateurs, utilisation de flyers et d?affiches, information de la population pour le festival par le biais des sites web, des réseaux sociaux, des newsletters et de couriels. Outil utilisé : Création d?un logiciel de pesée disponible sur https://gitlab.com/robin-debouille/balance permettant de peser les ressources entrantes et sortantes. Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? La ville de Nantes ; ? Associations : ATAO, Re?Act, SAGAX, La cabane d?Elo, Le bureau d?étude spatial, Couture recup?, Une histoire de siège, Trifouille, Clissons passion, Les Echoppes Folyd?air, Humain Music, PING, Envie 44, Riche Terre, BIO T FULL, « pas avant 15 h » et STATIONS SERVICES ; ? La ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi, le Crédit Mutuel, la MAIF, WELDOM, le Géant des Beaux- Arts, Abris Services et le Relais ; ? ENSA, l?école des beaux-arts Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 36 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 24 250 ¤ ? Nantes Métropole : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 7 250 ¤ Contact : M. Philippe COMTESSE philippe@stations-services.org Tel : 06 24 55 39 07 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 29/08/2017 103 mailto:philippe@stations-services.org https://gitlab.com/robin-debouille/balance Pour en savoir plus ? La Stratégie Nationale de Transition Nationale Écologique vers un Développement Durable 2015 ? 2020 ? Site : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique- vers-developpement-durable-2015-2020 ? ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La %20strat%C3%A9gie.pdf ? Économie circulaire, un atout pour relever le défi de l?aménagement durable des territoires de l?ADEME ? PDF : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie- circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf ? La journée du 28 janvier 2016 sur l?économie circulaire et les projets territoriaux de développement durable organisée par la DREAL : http://www.pays-de-la-loire.developpement- durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html ? PCAET comprendre, construire et mettre en oeuvre de l?ADEME ? PDF : http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB- ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf ? Le Plan Climat du gouvernement du 6 juillet 2017 ? Site : http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan %20Climat.pdf ? L?économie circulaire abordée par la Région : http://www.paysdelaloire.fr/pages- speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire 104 http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 V Actions par département Loire- atlantique Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Formations à la restauration durable Recyclage et valorisation des déchets Sortons du bois, ou pas? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Je cuisine et mange local CAP à CYCLE La Chantrerie, un campus qui a du goût Ceci n?est pas un déchet Maine-et-Loire Rencontres et échanges inter-entreprises Gestion et réduction des déchets en entreprise Économie circulaire et gestion durable des déchets Production de films en polyéthylène pour l?agriculture et recyclage de plastique pour la vente de granulés ou de films plastiques à usage agricole Réemploi, Réutilisation, Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco- conception des locaux Adopter une consommation durable dans son premier logement 105 Mayenne Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Le plan Bocager TriLogic Sarthe Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole Alimentation durable et consommation responsable Échanges et partages inter-entreprises Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Schéma d?économie circulaire Vendée Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? » Programme de prévention des déchets Réduction des déchets verts Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Faites de la récup? Interdépartemental Réseau Répar?acteurs Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles 106 107 Chef de projet Thomas ZAMANSKY Rédacteurs : Sandrine VERHAEGHE Benoît CORNIC Amélie LECOQ Thaïs AUGUSTIN Marine COUROUSSÉ Crédits photos : STATIONS SERVICES DREAL Pays de la Loire www. pays-de-la-lm re. developpement -durable. go uv. fr " 0 :;::; "' u ·c: :::> E E 0 u " 0 ·~ .E -' <t w 0:: 0 " 0 :;::; c. <li u " 0 u Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement service connaissance des territoires et évaluation 5, rue Françoise Giroud cs 16326 44263 Nantes cedex 2 tél : 02.72.74.73.90 fax: 02.72.74.73.99 Directrice de publication : Annick BONNEVILLE ISSN : 2115-9998 I Les actions par piliers II Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales Quelques recommandations pour la mise en place d?une démarche d?économie circulaire Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Programme de sensibilisation sur le réemploi «Faites de la récup?» Réseau Répar?acteurs Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Formations à la restauration durable Rencontres et échanges inter-entreprises Gestion et réduction des déchets en entreprise Alimentation durable et consommation responsable Échanges et partages inter-entreprises Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Programme de prévention des déchets Réduction des déchets verts Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Le plan Bocager TriLogic, collecte et gestion des déchets Économie circulaire et gestion durable des déchets Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles Réemploi, Réutilisation, Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux Recyclage et valorisation des déchets IV Actions d?économie circulaire portées par les associations Adopter une consommation durable dans son premier logement Sortons du bois, ou pas? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Faites de la récup? Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Je cuisine et mange local CAP à CYCLE La Chantrerie, un campus qui a du goût Ceci n?est pas un déchet V Actions par département INVALIDE) (ATTENTION: OPTION ollectivité : ? TEPCV ? En partenariat avec la TRIA 59 mailto:environnement@chateaugontier.fr Économie circulaire et gestion durable des déchets Lieu : Mauges Communauté (53) Objectifs : Développer l?économie circulaire et la gestion durable des déchets en mobilisant les acteurs pour réduire les impacts environnementaux, économiques et sociaux. Historique : Le SIRDOMDI va disparaître, sa compétence déchets ainsi que la démarche ZDZG (Zéro Déchet Zéro Gaspillage) sont transmises et intégrées à Mauges Communauté. Actions mises en place : Dans le cadre du CODEC (Contrats d?Objectif Déchets économie circulaire), la collectivité doit mettre en place une trentaine d?actions et atteindre à la fin de son contrat 3 objectifs quantitatifs. Le premier porte sur une réduction effective des Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) de 3 % au bout des 3 ans. Le second porte sur une augmentation du taux de valorisation des déchets et le troisième sur l?Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) : au minimum deux actions d?EIT doivent être mises en place au bout de 3 ans. Une première action s?est déroulée sur la commune de Beaupréau-en-Mauges. Ainsi, suite aux diagnostics effectués par la CCI sur la commune, des bilans ont été réalisés et ont permis de déterminer des synergies possibles entre les entreprises. Trois réunions ont été proposées aux entreprises pour expliquer ce qu?est l?EIT et proposer des champs d?actions comme des échanges de déchets, de la mutualisation de besoins ainsi que la collecte des déchets réalisée par le collectif « fibre 49 ». Partenaires : ? Relais : les trois chambres consulaires (Chambre d?Agriculture, CCI et CMA) et deux associations (CPIE Loire Anjou et Bobo Planète). ? Historiques : les structures d?ESS (Économie Sociale et Solidaire) et les Collectivités Territoriales Financements de l?ADEME : ? CODEC : 135 000 ¤ par an pendant deux ans puis, 120 000 ¤ pour la troisième année ? Partenaires relais : 24 000 ¤ par an et partenaire sur une période de trois ans et avec cinq partenaires 60 Contact : Mme GERARD Mary Chargée prévention des déchets m-gerard@maugescommunaute.fr Tel : 02 41 71 77 07 Démarche de la collectivité : ? ZDZG ? Charte de DD ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 13/07/17 Version 4 : 21/08/17 61 mailto:m-gerard@maugescommunaute.fr Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois Lieu : Communauté de communes du Pays Fléchois (72) Objectifs : ? Intégrer la politique de gestion de déchets de la CC dans un schéma d?économie circulaire. ? Mettre en place un programme local de prévention des déchets ainsi qu?un plan de prévention et d?optimisation du réseau des déchets. Actions mises en place : ? Convention partenariale entre l?association Monde Solidaire et deux déchetteries permettant de trier la benne « tout venant ». Le tonnage de ces bennes a baissé d?environ 1 100 tonnes en 2016. De plus, ce partenariat permet de favoriser la revente des matériaux issus du réemploi. ? Prévention-sensibilisation concernant les déchets via des formations en porte à porte, de l?animation lors d?événementiel, de la sensibilisation des scolaires, des adultes et des professionnels. L?objectif quantitatif est de passer de 177 kg/hab/an à 150 kg/hab/an d?ici 2020. ? Échange et mise en place de synergies entre les entreprises suite aux diagnostics des chambres consulaires. ? Le tri à la source des déchets organiques est très important, un programme de sensibilisation pour la réduction des déchets a été mis en place avec des sessions sur le gaspillage alimentaire et le compostage collectif en bas d?immeuble. Il y a aussi le projet poule, où on incite les usagers à avoir un poulailler afin qu?ils éliminent et valorisent leurs déchets organiques. Partenaires : ? Chambres consulaires : Chambre d?Agriculture, CCI et CMA ? Association : Monde solidaire Coût et financements : Budgets : ? Ensemble des projets : 150 000 ¤ ? dont Écologie Industrielle Territoriale : 66 000 ¤ Financement : ADEME 70 % des 66 000 ¤ soit 46 200 ¤ 62 Contact : M. ORMONT Claude c.ormont@cc-paysflechois.fr Tel : 02 43 48 66 06 Démarche de la collectivité : ? Agenda 21 ? ZDZG ? En partenariat avec la TRIA Date d?entretien : 02/08/17 Version 3 : 11/08/17 63 mailto:c.ormont@cc-paysflechois.fr III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises 64 Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques L?entreprise : Trioplast (49) Descriptif du projet : Née en 1965, Trioplast s?est implantée en France en 1995. L?entreprise est spécialisée dans le film agricole et consacre la majeure partie de son activité à la fabrication de films d?enrubannage de balles de foin, de bâches d?ensilage et autres films de forçage pour l?agriculture. Présent en Europe avec 13 sites, le groupe Trioplast développe deux activités majeures : le film étirable d?emballage et le film d?hygiène. Construite en 1968, l?usine entre dans le Groupe Trioplast en 1999 pour le développement de la production de film d?enrubannage. Étendu sur 4,6 hectares, ce site comprend une zone de stockage, des entrepôts mais surtout une aire pour le recyclage et l?activité d?extrusion. L?entreprise s?est équipée de machines pour laver, sécher et extruder les films récupérés auprès d?entreprises de tous horizons spécialisées dans le recyclage des déchets plastiques. L?usine fabrique également des films dégradables spécialisés pour le secteur du maraîchage (paillage). économie circulaire par pilier : 1. L?activité de recyclage ? éco-conception : En 2012 la société installe deux nouvelles lignes de recyclage permettant de transformer du film polyéthylène usagé en granulés. Cela a permis de réduire de 25 % la consommation d?énergie du site industriel. L?objectif est de passer de 8 000 à 12 000 tonnes de granulés issus de ce recyclage pour refabriquer des films. En 2012, elle a produit 27 000 tonnes de films plastiques dont 8 000 tonnes de films usagés ont été transformés en granulés, quant au recyclage de bâches l'entreprise est passée de 7 000 à 12 000 tonnes. 2. L?économie de fonctionnalité : L?économie de fonctionnalité se définit comme une économie d?usage, elle permet de vendre l?usage des biens au lieu de leur propriété. Chez Trioplast, afin de pouvoir recycler les matières plastiques qui sont les matières premières de production, l?entreprise cherche à mettre en place des contrats de location des films plastiques agricoles. Une fois ces films utilisés, ils sont récupérés pour en fabriquer de nouveaux. 65 Partenariats : ? L?association Innovation et Prospectives Maraichères (IPM) ; ? Agro-campus ouest ; ? Laboratoire LEMNA de l?Université de Nantes ; ? Un Groupement Agricole d?Exploitation en Commun (GAEC) ; ? Le comité départemental de développement maraicher (CDDM) ; ? Soutien du Conseil Régional des Pays de la Loire. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés sont d?abord techniques, que ce soit pour la collecte de la ressource en films usagés ou pour la qualité de ces films avec un important taux de souillure. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Mise en place de partenariat à l?échelle locale. Cette démarche participe d?une amélioration d?image pour l?entreprise. En outre cette démarche d?économie circulaire développe l?activité commerciale et l?emploi sur le site de Pouancé. Contacts : TRIOPLAST 24 Rue de la Pidaie 49 420 Pouance damien.cabaret@trioplast.com Tel : 02 41 94 84 00 Tel : 02 41 94 84 37 Version : 01/2017 66 mailto:damien.cabaret@trioplast.com Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles L?entreprise : CUMA Bel La Coopérative d?Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) est née suite à la problématique du traitement des effluents viticoles, en 2005. Les eaux sales de chai posaient un gros problème de pollution des sols et des cours d?eau, dont la législation s?est saisie et auquel les viticulteurs ont dû répondre. La CUMA BEL est composée par 73 adhérents, et pourra en accueillir de nouveaux. Sa mission est de gérer une station de traitement de ces eaux de chai, et pour cela elle dispose de deux bassins de 5000m3, une aire de lavage des machines à vendanger, et 5 hectares de terres cultivables. Lieu : Territoire du Parc Naturel Régional Loire Anjou Touraine économie circulaire, par pilier : Approvisionnement responsable par le recyclage Lorsque la question du traitement des eaux sales de chai s?est posée, une partie des viticulteurs de l?appellation Bourgueil ont fait le choix d?une CUMA, un choix d?agir en collectif. Les eaux sales de chai résultent de tout le processus viticole : lavage des machines, des cuves, jusqu?à la mise en bouteille. Pour traiter ces eaux, la première étape est assurée par un prestataire privé choisi par la CUMA, qui va récolter les eaux de chai des différents viticulteurs lorsque ceux-ci en font la demande ; dispensant ces derniers de le faire eux-mêmes, un vrai gain de temps et surtout de matériel pour stocker les quantités d?eau. Ensuite, le prestataire déverse ces eaux sales dans le premier bassin à la CUMA. Ce bassin est équipé pour traiter l?eau par oxygénation : de l?oxygène est injecté dans le bassin, qui crée un bullage et les bactéries détruisent les matières organiques. Des prélèvements réguliers, deux fois par mois, sont effectués pour s?assurer de la qualité de l?eau ; en outre une attention est portée à la consommation énergétique du procédé en limitant les consommations d?électricité surtout à la période creuse. La troisième étape est le transfert de l?eau traitée dans le second bassin de même contenance, qui est un bassin pour stocker l?eau propre. L?eau propre continue sa boucle vers l?irrigation des terres cultivables autour de la station. Les cultures de maïs proches sont arrosées par ces eaux, cela représente quatre tournées d?arrosage pendant la saison, c?est-à-dire une économie importante en matière de ressource eau. Une option est proposée également, pour le lavage des machines à vendanger, aux adhérents de la CUMA qui souhaite s?y abonner (prix forfaitaire), cela se fait à l?aire de lavage mise en place. En période de vendanges un lavage de machine s?opère tous les soirs, il faut compter 2 à 3m3 d?eau par machine, par soir. Ce sont 8 machines qui sont lavées tous les soirs. Ces grandes quantités d?eau utilisées ne sont pas jetées, mais recyclées, selon le même process que les eaux de chai, dans les mêmes bassins, avec le même matériel. Elles sont réutilisées ensuite pour le lavage des machines, les eaux recyclées d?une tournée de lavage permettent de laver 4 machines sur les 8 par soir. La bonne gestion de la ressource eau, s?accompagne aussi par une valorisation des autres déchets de l?activité viticole. Les autres déchets sont les feuilles sèches, le sarment, les rameaux de vignes et le marc de raisin. 67 Les feuilles sèches sont laissées au sol et servent d?humus pour enrichir le sol, les sols de vignes étant souvent des sols pauvres en la matière. De même avec les rameaux de vignes. Le sarment, est le rameau vert de la vigne qui pousse chaque année. Auparavant il était ramassé, puis brûlé, aujourd?hui il est réutilisé d?une autre manière. Dans chaque ligne de vignes, ceux-ci sont regroupés en deux rangées, que l?on appelle des andins, en ligne continue. Les tracteurs passent avec une machine pour broyer le sarment tout au long des rangs, ainsi réduits ils constituent un humus qui enrichit le sol abondamment, les andins sont intercalés d?une ligne à l?autre une année sur deux pour nourrir le sol d?une manière homogène. Le marc de raisin (pellicules et pépins) quant à lui est récupéré par une distillerie locale, une fois la distillation faite, celui-ci est recyclé en compost organique. Partenariats : ? Agence de l?eau : financement à hauteur de 35 % et accompagnement du projet. ? Conseil général : financement à hauteur de 15 % du projet. Difficultés et leviers de réussite : Pour la CUMA la difficulté principale a été le financement. Le projet a nécessité un investissement de 664 000 euros en 2006. D?un point de vue logistique, il s?agissait d?acheter les terrains, convaincre les propriétaires de l?intérêt du projet, trouver un terrain à valoriser, obtenir les permis de construire, installer une dune, chaque viticulteur devait faire les installations nécessaires chez lui. La difficulté financière s?est résolue grâce d?une part aux subventions précitées à hauteur de 50 %, et d?autre part grâce à un emprunt. Quant aux contraintes logistiques, la bonne volonté et un groupe moteur a suffit à la réalisation de ce projet, qui aujourd?hui est pérenne et performant. Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Grâce à la constitution de la CUMA, les apports pour les viticulteurs ont été de deux ordres, économique et environnemental. D?une part, les économies énergétiques et en ressource eaux sont significatives. D?autre part, la meilleure gestion de la quantité d?eau utilisée, son recyclage et sa réutilisation, ont permis de faire des économies importantes de la ressource. En outre, la gestion intelligente des eaux sales de chai ont permis de diminuer significativement la pollution des cours d?eau. Contacts : Michel DELANOUE Président de CUMA BEL 18 place de l?église, Maison des vins 37 140 Bourgueil Tel : 02 47 97 92 20 Tel : 06 81 19 73 12 Version : 01/2017 68 Réemploi, Réutilisation, Recyclage L?entreprise : Envie d?Anjou Envie d?Anjou est une association loi 1901, de l?économie sociale et solidaire, qui a pour finalité l?insertion sociale par l?emploi. Elle est agréée entreprise d?insertion. Le concept est né à Strasbourg en 1985, d?une collaboration entre Darty et Emmaüs, au regard de trois éléments : beaucoup de matériel électroménager est jeté alors qu?il pourrait être rénové, l?existence d?un public en précarité qui a des besoins en électroménagers à petits prix, et la volonté de l?insertion par l?emploi. Tous les appareils récupérés en retours livraisons par les Darty de France étaient récupérés par les sites Envie. Aujourd?hui les retours sont gérés par l?Éco-organisme ECO-SYSTEMES. Une convention de partenariat permet aux associations ENVIE de continuer à collecter les appareils, d?en garder une partie pour les rénover, les autres sont donnés à la filière déchets. L?entreprise développe depuis 2 ans une activité qui associe les principes de l?économie circulaire et ceux de l?économie sociale et solidaire au matériel médical : il s?agit de collecter le matériel médical qui n?est plus utilisé, d?en rénover une partie pour le proposer à petits prix pour les personnes en précarité économique. Envie d?Anjou s?inscrit plus largement dans la Fédération Envie, qui possède un réseau de 56 sites en France. Lieu : Maine-et-Loire (49) Domaine d?action : Une association : ENVIE ANJOU : Rénovation des électroménagers et du matériel médical, service réparation d?électroménager. Une entreprise de transport : ENVIE 2 E 49 SAS : collecte et tri de Déchets d?Équipements Électriques et Électroniques (DEEE) et Déchets Industriels Banal (DIB) ? collecte de denrées alimentaire. économie circulaire, par pilier : Réemploi, réutilisation réparation, recyclage. La réutilisation, le réemploi et la réparation ont pour finalité de maintenir dans le circuit économique des produits destinés à être jetés dans une économie linéaire. Il s?agit, à partir de ces « déchets » de reconditionner, retrouver une seconde utilisation, prolonger la vie de ces produits. Chez Envie, un processus est mis en place pour récupérer les gisements d?électroménager auprès de la grande distribution essentiellement. À partir des collectes, les équipes reconditionnent, réparent pour donner une nouvelle vie aux produits et les revendre. Pour la collecte des gisements DEEE, Envie a créé une SAS afin de répondre à l?appel d?offre d'Éco-systèmes. En 2016 ce sont près de 8 000 tonnes de DEEE qui sont collectées : gros électroménager, écrans, électronique? Plusieurs filières sont développées par Envie d?Anjou : la filière DEEE comme précitée via la SAS, mais également le matériel médical d?aide à la compensation du handicap ainsi que le matériel de télé assistance. Suite à la loi GARROT sur le gaspillage alimentaire ? ENVIE ANJOU a créé, avec la start-up COMERSO, 5 emplois sur la collecte de denrées alimentaires en vue d?une distribution gratuite auprès des associations caritatives. 69 Partenariats : ? social : Pôle-emploi, l'AFPA, Conseil départemental du Maine-et-Loire, Conseil Régional des Pays de la Loire, ville d?Angers ? sur le réemploi : Eco-systèmes, SEB, CLIMADIF, Europ?assistance? ? sur les activités logistiques : Véolia, Angers Habitat, COMERSO? ? les réseaux : CGPME, la fédération des entreprises d?insertion, le réseau ESS, club des ETS de Beaucouzé? Difficultés et leviers de réussite : La difficulté aujourd?hui est relative à la concurrence du secteur de la grande distribution qui met sur le marché du matériel de seconde main (téléphone, informatique, gros électroménager, meubles?). Le matériel est réparé puis revendu. Or, une activité de réemploi repose en premier sur sa capacité à capter le gisement d?appareil à rénover. La force d?ENVIE réside dans la création d?emploi local et les services proposés. L?entreprise est en capacité de développer de nouvelles compétences pour répondre à des problématiques sociales ou environnementales repérées sur son territoire. Pour exemple : le service dépannage qui va répondre à 1 800 clients en 2016, la rénovation de matériel médical (2 000 matériels collectés en 2016 et 600 rénovés et vendus), la collecte de denrées alimentaires, le Secours Populaire d?Angers a doublé ses capacités de distribution grâce au service ENVIE. En outre, on observe de plus en plus de clients qui ne sont pas là que pour des raisons économiques et des prix moins chers, mais bien la volonté de soutenir l?emploi local et de limiter la consommation « irresponsable ». Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : La fédération ENVIE permet a de nombreuses personnes éloignées de l?emploi ou en situation de handicap de retrouver un travail. En outre, Envie porte une consommation intelligente en proposant un service de qualité et un accompagnement que l?on retrouve peu ailleurs. Un lien humain important et un regard différent sur notre mode de consommation sont portés comme des gages qui font la force de cette fédération. Contacts : Philippe ROBIN philippe.robin@envie.org Tel : 02 41 48 21 48 Version : 01/2017 70 mailto:philippe.robin@envie.org Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux L?entreprise : La fabrique des bières d?Anjou La FABRIQUE DES BIÈRES D?ANJOU est installée depuis 2004 sur les bords de Loire entre Angers et Saumur (La Ménitré) dans les locaux d?une ancienne coopérative agricole de semences. Vincent, Michel, David et Amélie y brassent une gamme de 12 bières bio, de la blanche à la noire, sous le nom de La Piautre, du nom du gouvernail des gabares, bateaux à fond plat utilisés pour le transport fluvial. En 2014, La Piautre devient une bière de terroir avec la création d?une micro-malterie. 50 tonnes de céréales bio locales (orge, blé, épeautre et seigle) y sont maltées sur place. De la bière au whisky, il n?y a qu?un pas, et c?est le tout dernier projet de La Fabrique qui propose son premier pur malt, 100 % local, en 2017. Lieu : Maine-et-Loire (49) économie circulaire, par pilier : Un approvisionnement responsable Initialement les matières premières provenaient de malteries industrielles, cette approche éloignée de la méthode artisanale de la Fabrique et sans traçabilité de l?origine des produits, a amené l?entreprise à changer sa manière de faire. La Fabrique a créé sa propre micromalterie et s?est approvisionnée en matières premières auprès des agriculteurs locaux pour privilégier les circuits courts. Aujourd?hui les matières premières locales constituent 85 % de leur approvisionnement : orge, blé, épeautre, seigle. La Piautre est exclusivement brassée à partir de céréales issues de l?agriculture biologique locale. La traçabilité des produits peut donc être assurée. Une éco-conception L?éco-conception vise, dès la conception d?un procédé, d?un bien ou d?un service, à prendre en compte l?ensemble du cycle de vie en minimisant les impacts environnementaux. Ainsi la Fabrique des Bières d?Anjou a mis en place des procédés de fabrication tenant compte des impacts environnementaux sur trois plans : les aménagements des bâtiments, le process de fabrication et la valorisation des déchets. Les aménagements sont éco-conçus, notamment par l?utilisation de matériaux tels que le bois ou de la ouate de cellulose pour l?isolation qui permettent de générer des économies en matière de consommation 71 de chauffage ou de climatisation. Par ailleurs la dimension énergétique est prise en compte avec l?installation de panneaux photovoltaïques, 130 au total, qui produisent l?équivalent de la consommation de quatre foyers. Une consommation responsable La consommation responsable doit conduire l?acheteur à effectuer son choix en prenant en compte les impacts environnementaux. La Fabrique des Bières d?Anjou produit local et vend local, et en fait son identité : « Brassée dans le coin, pour être bue dans le coin, on la trouve surtout dans le coin? Coin Coin »". 90 % des acheteurs de La Piautre sont des acheteurs locaux dans un rayon de 40 km. Ancrée dans l?économie locale, sa production et sa consommation sont sobres en carbone et responsables. Pilier 6 - La réutilisation : L?entreprise propose des bières en bouteille mais également en fût. Pour les fûts, ils sont pour la plupart récupérés, lavés et réutilisés. Leur parcourt kilométrique est diminué et ils sont réutilisables de nombreuses années. Pilier 7 - Le recyclage Les déchets de l?entreprise sont constitués par des déchets organiques (95 %) et le reste en déchets plastiques, cartons et verres. Les déchets organiques issus de la production, sont donnés à des agriculteurs locaux pour nourrir le bétail. Partenariats : ? Agriculteurs locaux pour les matières premières ? ADEME Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Ancrée dans l?économie locale, privilégiant les circuits courts bios, étant soucieuse de sa consommation énergétique et valorisant ses déchets, La Fabrique des bières d?Anjou prend soin de son impact environnemental. Présente sur 5 des 7 piliers de l?économie circulaire de manière pérenne, cette entreprise a de nouveaux projets en gardant le cap de l?économie circulaire. Contact : Vincent LELIÈVRE La gare 49 250 La Menitré contact@lapiautre.fr Tel : 02 41 57 62 48 Version : 01/2017 72 mailto:contact@lapiautre.fr Recyclage et valorisation des déchets L?entreprise : Veolia Veolia est le spécialiste de la gestion des déchets. Ses expertises couvrent l?ensemble de leur cycle de vie avec des activités de collecte, de recyclage, de valorisation et de traitement. La direction de la région Centre Ouest est basée à Nantes et représente 140 sites d?exploitation sur les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre Val de Loire. Domaine d?action : Traitement et valorisation des déchets Lieu : St-Barthélémy d?Anjou (49) économie circulaire, par pilier : Allongement de la durée de vie et recyclage Dans une logique d?économie circulaire, le rôle de Veolia en tant qu?opérateur de la gestion des déchets est de produire des matières premières de recyclage à partir de déchets, répondant aux cahiers des charges de ses clients utilisateurs, et de leur garantir des approvisionnements stables dans le temps à un prix compétitif. Mais aussi d?organiser au mieux les moyens de collecte et la logistique à mettre en place pour faciliter l?approvisionnement des outils de transformation. C?est enfin d?encourager l?innovation pour développer de nouvelles solutions et ainsi optimiser le taux de valorisation des déchets. Dans l?Ouest, Veolia agit avec les parties prenantes des territoires (collectivités, entreprises, acteurs de l?économie sociale et solidaire?) mais aussi avec les éco-organismes nationaux, agréés par l?État, qui déploient localement les filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) avec les opérateurs. Ces filières modifient de manière significative l?organisation de la gestion des déchets par la mise en oeuvre de collectes séparées des déchets concernés (équipements électriques et électroniques, mobilier?). Les opérations de tri et préparation consécutives nécessitent des moyens adaptés pour participer à la réalisation des engagements pris par les éco-organismes devant l?État : plus de réemploi, plus de recyclage plus de valorisation. Voici quatre illustrations de ces actions en faveur de l?économie circulaire. Une usine qui recycle plus de 90 % des équipements électrique et électroniques Avec le concours d?Angers Loire Métropole, Veolia et Thomson Angers ont décidé de créer, il y a une douzaine d?années, une usine dédiée au recyclage d?équipements électrique et électroniques. Située à St- Barthélémy d?Anjou (49) cette unité est le fruit d?un partenariat fort entre les parties prenantes où chacune a trouvé une réponse pertinente à ses propres objectifs : Thomson pour faciliter la reconversion des personnels de l?usine historique fabricant les téléviseurs, Angers Loire Métropole pour poursuivre 73 l?attractivité économique locale, Veolia pour investir dans une unité industrielle de fabrication de matière premières secondaires et les éco-organismes qui y trouvent une réponse à leurs engagements de recyclage. La composante économie sociale et solidaire a été présente dès le début avec la participation de l?entreprise adaptée Arceau Anjou. Aujourd?hui, ce site Veolia est conduit par sa filiale Triade Électronique qui y emploie 190 personnes dont près de 60 personnes en situation de handicap. Plus 90 % des déchets d?équipements électriques et électroniques sont transformés en matières premières de recyclage à destinations des industries. SEB, Veolia et Éco-système : la boucle complète SEB, Veolia et l?éco-organisme Éco-système créent un partenariat industriel qui installe la première boucle complète d?économie circulaire pour des produits de petit électroménager. Le premier produit concerné est un générateur de vapeur SEB, dont le boîtier est intégralement réalisé en matière recyclée. Les déchets sont collectés à la demande d?Éco-système puis valorisés dans l?unité St Barthélémy d?Anjou. La matière plastique issue des déchets ainsi obtenue est envoyée vers l?usine de plasturgie du Groupe SEB en Isère. Recycler les matelas : au carrefour de l?économie circulaire et de l?économie sociale et solidaire Veolia et le réseau d?insertion Envie ont été retenus par Éco-Mobilier, l?éco-organisme regroupant les fabricants et distributeurs de matelas en France, pour créer une unité de recyclage de matelas du Grand Ouest, basée à Rennes. Veolia apporte son expertise industrielle, Envie 2E Recyclage Bretagne son expertise en matière d?insertion. Cette unité prend en charge 4 000 matelas par mois et sera capable de traiter jusqu?à 7 000 tonnes par an. Veolia propose aux industries des matières premières issues des déchets qui jusque-là étaient majoritairement enfouis. Produire du combustible à partir des déchets Les collectivités territoriales, les entreprises et les éco-organismes, acteurs majeurs de la transition énergétique ont confié à Veolia des déchets, qui ne sont pas valorisables sous forme de matières. En effet, à Couëron (44), Veolia fabrique du combustible solide de récupération (CSR) avec ces déchets. Près de 20 000 tonnes sont produites et alimentent les cimentiers les plus proches. Ce mode de valorisation combustible limite le recours à l?enfouissement et réduit favorablement le recours aux énergies fossiles. Partenariats : Les collectivités et les entreprises de la Région, les éco-organismes, les acteurs de l?économie sociale et solidaire des territoires et les industries pour les approvisionner en matières premières recyclées ou en CSR. Difficultés et leviers de réussite : Les difficultés rencontrées sont principalement liées à la multiplicité des acteurs, notamment institutionnels et le manque d?un espace collectif de rencontre qui permettrait une meilleure cohérence des actions. Une difficulté supplémentaire est relative à la sortie des flux stockés qui parfois ne trouvent pas repreneur. La réflexion doit être menée à de plus grandes échelles territoriales. La réussite de la mise en place des actions d?économie circulaire réside dans la construction de partenariats ancrés localement. Les partenaires de l?économie sociale et solidaire ont apporté leur connaissance de leurs territoires et Veolia son expertise, donnant ainsi une intelligence collective au service de l?économie circulaire touchant aux déchets. 74 Apports (économique, environnemental, social) pour l?entreprise : Le traitement des déchets et leur valorisation afin de prolonger leur durée de vie et leur utilité participent à la diminution de l?impact environnemental. Les partenariats avec les entreprises de l?économie sociale et solidaire, déjà en place et à venir, ont un impact positif tant en termes économique que social : leur spécialité permet une expertise précieuse, et leur structure permet d?ouvrir des emplois aux personnes en situation de handicap et éloignées de l?emploi. Contacts : Franck PILARD Veolia 6 rue Nathalie Sarraute 44 205 Nantes Cedex 2 Tel : 02 51 72 75 69 Rémy COMTE Tel : 02 51 72 75 65 Version : 01/2017 75 IV Actions d?économie circulaire portées par les associations 76 Adopter une consommation durable dans son premier logement Association : ALISÉE (49) Objectifs : ? Promouvoir la maîtrise de l?énergie et le développement des énergies renouvelables dans la région. ? Agir durablement contre la précarité énergétique grâce à la sensibilisation des familles, l?accompagnement des professionnels et la mobilisation des acteurs. ? Éveiller chacun à une réflexion critique sur nos modes de vie afin de choisir en toute connaissance son premier logement et ses équipements d?un point de vue énergétique. Historique : ALISEE (Association Ligérienne d?Information et de Sensibilisation à l?Énergie et l?Environnement) créée en 1991, a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au Développement Durable) en 2014 lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME. Au vu des inégalités sociales face à l?énergie, l?association a décidé de développer un projet sur la consommation énergétique lors du choix d?un logement et de ses équipements. Les jeunes sont souvent démunis lors de l?arrivée dans leur premier logement ce qui peut les conduire à une situation de précarité énergétique. Il est important d?agir dès le départ afin de faire les bons choix et de mettre en place les bonnes pratiques qui perdureront plus facilement par la suite. Public concerné : Cinquante jeunes adultes de 16 à 30 ans qu?ils soient étudiants, apprentis, en formation, à la recherche d?un emploi ou salariés. Actions mises en place : L?association a déployé quinze personnes relais sur les départements du Maine et Loire et de Loire Atlantique. Ces relais assistent à des formations sur des thèmes et outils de sorte qu?ils puissent accompagner ces jeunes adultes individuellement et collectivement de façon durable. Méthode d?animation sur la précarité énergétique en trois étapes : ? Étape 1 : Choisir son logement « Box?apparts » c?est savoir si le logement est « énergivore », pouvoir analyser les consommations d?énergie du logement et identifier les solutions en fonction des différentes situations rencontrées. Il faut se poser plusieurs questions relatives à : 77 ? L?emplacement (l?orientation, l?étage, la mitoyenneté, les bruits voisins et extérieurs) ; ? Les murs (l?isolation, l?étiquette DPE (Diagnostic de Performance Energétique), l?année de construction, la rénovation, les fenêtres et l?éclairage naturel) ; ? L?humidité (la moisissure, le système de ventilation, la fenêtre dans la salle d?eau) ; ? Le chauffage (l?énergie utilisée, le réglage du chauffage, l?ancienneté des radiateurs, etc.). ? Étape 2 : Choisir les équipements « Appart?Energy » et analyser les dépenses induites afin de diminuer les factures d?énergie et d?eau et ainsi réduire l?impact environnemental. Cette étape se fait par le biais d?un jeu de simulation où l?on place les équipements (gros électroménager, bureautique, éclairage, etc.) sur un plan pour identifier les appareils les plus énergivores et les possibilités d?amélioration. ? Étape 3 : Utiliser ses équipements « Quizz Trac?O?Watt » ce sont des quizz permettant de voir où les participants se situent en termes de consommation énergétique. Les interventions collectives ont eu lieu en 2015, les 16 personnes ayant participés aux réunions ont par la suite répondu à une fiche d?évaluation individuelle afin de mesurer la pertinence du contenu des animations. L?objectif final pour l?association est de déployer ces outils et cette démarche à l?échelle régionale. Méthodes utilisées : Formation des personnes relais et sensibilisation des jeunes adultes par le biais d?animations. Outils utilisés : Outils de pré-diagnostic (méthodologies multicritères, outils de visite technique des bâtiments, logiciels d?étude thermique et énergétique des bâtiments), des outils d?animation (photo- langage, matériels de démonstration ou de mises en situation) et des fiches d?évaluation individuelles. Finalités : ? Créer et mettre en place de nouveaux outils pédagogiques et une nouvelle démarche de prévention sur la précarité énergétique ; ? Répondre durablement aux problématiques rencontrées en oeuvrant sur le bâti, les équipements ainsi que sur le comportement des usagers ; ? Stimuler la prise de conscience individuelle et collective ; ? Améliorer le cadre de vie ; ? Créer un lien social ; ? Placer les jeunes au centre des actions pour qu?ils deviennent autonomes et responsables. Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire et Fondation Macif ? Service Logement Jeune A2 Habitat Jeunes ? Union Régionale pour l?Habitat des Jeunes (URHAJ) ? Départements de Maine et Loire et de Loire Atlantique ? Foyers de jeunes travailleurs 78 Coût et financements : ? Coût global : 11 488 ¤ ? Financements : ? DREAL? ADEME : 3 300 ¤ ? Fondation Macif : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 3 188 ¤ Contact : Mme Anne-Claire CHIRON Responsable du Pôle Conseil et Accompagnement acc@alisee.org Tel : 02 41 93 00 53 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 79 mailto:acc@alisee.org Sortons du bois, ou pas? Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Objectifs : ? Repérer et identifier les sites riches en ressources bois non valorisées afin de les préserver. ? Compléter les connaissances concernant la ressource bois. ? Réintégrer un « déchet » bois délaissé, dans le circuit des matières premières tout en trouvant un moyen de le valoriser. ? Recenser sur trois communes, les disponibilités en bois au niveau de la gestion des haies et évaluer le devenir de ce bois. Historique : Le Centre permanent d?initiatives pour l?environnement (CPIE) Logne et Grand-Lieu intervient sur un territoire interrégional très dynamique, se positionnant à la fois sur le SCoT du Pays de RETZ et le SCoT du Haut Bocage Vendéen. En 2013, le CPIE a constaté que, malgré un territoire dense en haies, une partie de cette ressource naturelle a été oubliée. Elle correspond à ce que l?on appelle le bois délaissé. Il s?agit du bois tombé à terre, flottant dans les rivières, issu de l?entretien des haies bocagères. C?est pour cela que le CPIE a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement au Développement Durable) en 2014, lancé par la DREAL des Pays de la Loire et l?ADEME, afin de mener une étude sur la réintégration et la valorisation de la ressource bois délaissé. Actions mises en place : Les différentes étapes de mise en place du projet : ? Étape 1 : Le recueil des données 1. Travail bibliographique pour comprendre les concepts et ainsi acquérir des connaissances relatives à la valorisation des déchets de bois grâce au compost ou au paillage. 2. Élaboration d?un questionnaire pour les acteurs locaux du bois afin d?identifier les ressources en bois délaissés, leur rôle pour la biodiversité et la gestion de ces ressources sur trois communes. 3. Enquête auprès des seize acteurs (gestionnaires, utilisateurs et habitants) sur les perceptions locales, les besoins et les usages actuels et ancestraux de ce bois. Cela permet d?obtenir des informations précises et pertinentes, pour formuler un diagnostic clair et fiable. 80 ? Étape 2 : L?étude de faisabilité permet de trouver une alternative à la filière bois-énergie. Elle s?est faite sur le territoire de la CCLAM (Communauté de Communes de la Loire-Atlantique : Communes de Legé, Touvois et Corcoué-sur-Logne). Elle a permis de mettre en évidence l?absence de gestion des haies et boisements. Tout le bois recensé n?est pas valorisé d?une seule manière. Par exemple, le bois de diamètre supérieur à 10 cm est valorisé en bois-énergie et le bois de diamètre inférieur à 10 cm servira pour d?autres domaines. 1. Solutions techniques : ? Broyeuse : Elle joue le rôle de défibreuse ce qui augmente la surface de contact avec les bio-déchets du composteur facilitant ainsi la dégradation de l?apport fibreux. ? Déchiqueteuse : Un couteau vient trancher le bois ce qui va donner un produit similaire à des copeaux. Le résultat est de meilleure qualité mais coûte beaucoup plus cher. 2. Solutions économiques. La solution la plus adaptée à ce moment-là semblait être le broyage, car elle répond au mieux aux enjeux économiques et techniques pour la valorisation du bois de la déchetterie. Cependant, elle reste précaire et n?est satisfaisante ni pour les agriculteurs ni pour la CCLAM. ? Étape 3 : La sensibilisation des acteurs Il faut communiquer afin que les usagers comprennent les tenants et aboutissants du projet. 1. Sortie sur les bords de Logne 2. Atelier Bois d?oeuvre Perspectives : ? Extrapoler les résultats de l?étude pour les mettre en application dans les six CC du Pays de Retz ayant les mêmes caractéristiques bocagères et climatiques ce qui contribuera au développement de l?économie circulaire et des circuits courts. ? Organiser un colloque, ouvert au grand public, présentant les résultats de l?étude et les axes potentiels de valorisation. Ce colloque s?est tenu à Machecoul en décembre 2016. Il a réuni environ 80 personnes (élus, agriculteurs, associations, riverains?) ? Organisation d?une filière pour le bois de plus gros diamètre, le but étant de développer de nouveaux axes de valorisation potentiels pour le Bois Bûche (vers une AMAP ? Association pour le Maintien d?une Agriculture Paysanne « Bûches »), les fagots (allume feu ancestral), le bois d?oeuvre (relocaliser la fabrication du mobilier urbain), le bois d?art (coutellerie de Grand Lieu). Partenaires : ? DREAL Pays de la Loire, ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? Atlanbois ; ? Centre d?Initiatives pour Valoriser l?Agriculture et le Milieu rural (CIVAM) ; ? Société Coopérative d?Intérêt Collectif (SCIC) bois énergie 44 ; ? Établissement et Services d?Aides par le Travail (ESAT) de Legé ; ? Collège Condorcet. 81 Coût et financements : ? Coût global : 6 173,21 ¤ ? Financements : ? ADEME : 6 000 ¤ ? Autofinancement : 173,21 ¤ Contact : Mme Sabrina DONGER Chargée de missions biodiversité sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Tel : 02 40 05 92 31 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 08/09/2017 82 mailto:sabrina@cpie-logne-grandlieu.org Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Association : CPIE Logne et Grand Lieu (44) Domaine d?action : Accompagnement des collectivités du Pays de Retz dans les politiques de développement durable, biodéchets, sensibilisation. L?association : L?association, implantée à Corcoué sur Logne, accompagne depuis 30 ans les collectivités du Pays de Retz dans leurs politiques de développement durable. Son ancrage territorial l?a amenée à identifier la démarche d?économie circulaire comme adaptée à l?activité de gestion des bio-déchets en local. L?arrivée dans l?association d?une administratrice compétente dans ce domaine a permis d?approfondir la thématique. économie circulaire par pilier : Pilier 4. Économie de la fonctionnalité Une thématique relative à l?usage des déchets, pour insuffler aux objets une seconde vie avant que ceux-ci ne soient jetés, en lien avec les recycleries dans le cadre d?activités périscolaires. Pilier 5. Consommation responsable Projet éducatif en matière de circuits courts et d?alimentation locale. Pilier 6-7. Réemploi et recyclage Le CPIE possède une compétence en matière de gestion des bio-déchets. Elle vise à identifier les flux intrants et sortants et les synergies potentielles pour dynamiser une économie circulaire des bio déchets localement. Par exemple, le CPIE a mis en place avec succès une démarche de bouclage des flux sur les bio- déchets issus des établissements recevant du public de trois collectivités. Cette démarche a été mise en oeuvre grâce à des solutions de gestion adaptées au contexte technique, humain et financier : compostage collectif, méthanisation. Un autre projet est en voie de développement, qui concerne le recyclage des « déchets bruns » d?entretien des jardins dans le but d?organiser un compostage collectif. 83 Partenariats : 1. Avec les acteurs locaux ? association, ? Le Grenier, ? recyclerie à Clisson, ? agriculteurs, ? entreprise de restauration collective AREDEVE, ? déchetteries? 2.Avec les partenaires institutionnels ? communauté de communes Loire Atlantique Méridionale, ? collectivités, ? pôle d?équilibre territorial et rural du Pays de Retz, l?ADEME et la DREAL. 3. Les réseaux ? URCPIE Difficultés et levier de réussite 1. Difficultés rencontrées La première difficulté est liée, comme pour toute association, aux moyens financiers, à cet égard les partenariats avec les acteurs publics sont incontournables pour parvenir à mettre en place les projets. La seconde difficulté est liée au facteur temps : les partenariats se construisent sur le temps et sur un territoire, les projets émergent avec le temps et une vision commune qui se construit autour d?enjeux identifiés. La mise en place de tout ce processus est long à développer. La troisième difficulté est au coeur des partenariats publics-privés, il n?est pas toujours aisé d?aborder le thème de l?économie circulaire avec les collectivités qui se situent moins bien dans le domaine que les entreprises. Les partenariats entre la sphère publique et privée est un domaine à développer. Enfin, la dernière difficulté est relative à la gestion des bio-déchets et le constat d?une filière peu adaptée aux besoins. 2. Les leviers de réussite Le principal facteur de réussite réside dans la sensibilisation, l?éducation par l?expérimentation et l?action pour que les intéressés deviennent acteurs à part entière de la boucle de l?économie circulaire. L?importance de la communication est particulièrement présente pour d?une part, sensibiliser le public, d?autre part, pour fédérer. Enfin, la pierre angulaire de l?économie circulaire et qui a permis la réussite du CPIE est le travail en alliance, un multi-partenariat avec d?autres associations, des partenaires institutionnels, mais aussi des entreprises. Pour ancrer les démarches d?économie circulaire, il s?agit de partager les expérimentations, les pratiques et les savoir-faire. 84 Apports (économique, environnemental, social) pour l?association L?apport de ces démarches s?est surtout révélé par la transversalité des projets qui ont fédéré un panel d?acteurs large et appartenant tant aux sphères privées que publiques. Cela a conduit à la création de nouveaux projets et à une visibilité accrue qui par conséquent sont venus diversifier les partenariats. Contacts : Carole RIEGER carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Tel : 06 64 52 30 63 Version : 01/2017 85 mailto:carole.rieger@cpie-logne-et-grandlieu.org Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Association : La Cicadelle (85) Objectifs : ? Créer des animations sur l?électricité destinées à des enfants de 6 à 13 ans afin de les sensibiliser aux économies d?électricité (création d?outils pédagogiques). ? Prise de conscience de la nécessité d?économiser l?électricité et acquérir les connaissances suffisantes pour les mettre en place. Historique : L?association la Cicadelle a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable), en 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les jeunes de 6 à 13 ans et le grand public de façon individuelle ou publique à la maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine. L?association a réalisé plusieurs animations dans les écoles, elle a fait une intervention dans un séminaire d?entreprise à la maison bioclimatique à économie d?énergie. Durée du projet : 2014-2019 : pour la durée de vie des actions. Actions mises en place : Des séries d?animations sont mises en place pour les enfants sur la Vendée et l?ouest du Maine et Loire, le but étant de comprendre : Comment est fabriquée l?électricité ? Comment elle l?était avant ? Et comment on va la transformer maintenant ? Comment économiser l?électricité ? Quelles sont les contraintes (transport, fabrication et stockage) liées à la production d?électricité ? Comment évoluent les comportements par rapport à cette énergie ? Ces animations se font par le biais d?un système d?ateliers où les enfants mettent en place des expériences ce qui permet de parler des enjeux liés à l?électricité. Par exemple, les personnes participant à l?atelier sur la 86 production d?électricité se répartissent en quatre groupes afin de faire les expériences à tour de rôle. Les activités mises en place pour cet atelier sont : ? L?hydraulique : un seau verse de l?eau sur un moulin qui est relié à un générateur qui va produire de l?électricité. Elle permet de montrer que la production d?électricité dépend de la hauteur de chute de l?eau. ? Le solaire : l?objectif est que les individus testent la production d?électricité du montage de plusieurs petits panneaux solaires en fonction de l?orientation (ombre ou lumière). ? L?éolien : la production d?électricité se fait via une dynamo qui va allumer une lampe. ? La centrale électrique : une cocotte minute munie d?une turbine permet de recréer le fonctionnement d?une centrale électrique transformant la chaleur en électricité. Des moyens matériels ont été développés grâce aux financements reçus ce qui permet aujourd?hui aux animateurs de l?association d?intervenir sur des sites en fonction des demandes. Méthodes utilisées : Retour de l?évaluation des enseignants, expériences et témoignages. Outils et indicateurs : Support pédagogique (objets, maquettes, outils et distribution de tract) et nombres d?animations dispensées. Enjeux du territoire : Ils interviennent sur des territoires ciblés qui sont : Le Sud Loire Atlantique, l?Est du Maine et Loire et la Vendée. ? Sur la commune de Sèvremoine : elle travaille sur les thématiques relatives à l?électricité et les énergies renouvelables. ? Sur les deux marais : Approvisionnement électrique difficile à cause des lignes vétustes. ? Sur Saint Crespin sur Moine : Faire vivre le passé minier de l?Ecarpière tout en l?adaptant aux approches énergétiques modernes. L?objectif est de savoir comment est transformée l?énergie et comment il est possible de faire des économies afin d?évoluer vers un esprit éco-citoyen. Pour mettre en place cette action plusieurs étapes sont nécessaires : ? Recherches bibliographiques : emmagasiner un maximum d?information sur le sujet. ? Ressortir les points essentiels : les histoires locales pour le côté humain, les données et chiffres en France et les installations pour l?aspect scientifique ? Mise en application : Comment expliquer et transmettre les informations récoltées ? L?association a décidé de le faire par le biais d?expériences et de témoignages. Pour l?aspect historique, elle a fait appel à des professionnels de l?époque et aux témoignages de la population locale. Ils ont aussi décidé de parler de l?uranium, car il y a un site de mines d?uranium à proximité de l?emplacement de l?association pour cela ils ont échangé avec des professionnels d?AREVA. Partenaires : ? Syndicat départemental d?énergie et d?équipement de la Vendée (SYDEV) ; ? Maison du Mineur et des Énergies à Saint Crespin sur Moine ; ? Communauté de Communes de Sèvremoine. 87 Coût : ? Budget prévisionnel : 21 000 ¤ Contact : M. Sylvain RINEAU sylvain.r@cicadelle.org Tel : 02 41 70 64 62 Appel à projet EDDD de 2014 Version 4 : 29/08/2017 88 mailto:sylvain.r@cicadelle.org Faites de la récup? Association : CPIE Sèvre et Bocage (85) Objectifs : ? Impliquer la population locale et intéresser les adolescents aux pratiques courantes du réemploi. ? Éduquer à des pratiques de consommation et de gestion des déchets responsables. ? Sensibiliser le grand public sur le devenir des déchets générés et la réduction à la source. ? Comprendre les différentes filières de traitement des déchets. Historique : Le CPIE Sèvre et Bocage a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?environnement et au développement durable dans les territoires) de 2014 lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, en proposant un projet de sensibilisation du grand public au réemploi. L?opération s?est déroulée sur l?ensemble de l?année 2014. Qui ? : 125 lycéens dans un cadre scolaire et 500 individus du grand public. Actions mises en place : Du 15 septembre au 20 novembre 2014 ? Traque à la récup sur le territoire du Pays de Pouzauges, de Chantonnay et des Herbiers ? Diffusion d?affiches et de tracts annonçant « la traque à la récup » dans divers lieux de passage tels que les commerces de proximité et les services publics. ? Relais des informations par les mairies du nord-est vendéen dans les éditions municipales, les articles de presse ou les sites internet ; par une dizaine d?écoles et de collèges dans leurs établissements scolaires et par les clubs nature dans leurs structures. ? Faites de la récup? sur le site de la Maison de la Vie Rurale de la CC du Pays de Pouzauges avec : ? L?exposition « ma maison en récup? », qui est l?illustration d?une maison avec 100 % d?objets fabriqués avec des matériaux récupérés. Au travers de 4 grands décors (cuisine, séjour, salle de bain et chambre) réalisées par les membres du CPIE lors de chantiers collectifs « créations ». 89 ? Création d?une zone de libre-échange : troc d?objets utiles apportés par les visiteurs. ? Ateliers « fabrication de jeux et jouets en récup? » pour apprendre aux enfants à fabriquer des jeux durables, à partir de déchets détournés. ? L?exposition « le revers de mon look », mise à disposition par l?ADEME ? Spectacle « le bruicoleur » par Dominique Gauvrit ou l?art de fabriquer des instruments de musique avec des objets récupérés. ? Pour la journée de clôture de la « Faites de la Récup? », les participants sont invités à photographier des objets utiles du quotidien, réalisés en matériaux de récupération et les envoyer par mail au CPIE ou rapporter l?objet lors de cette journée. Novembre 2014 ? Programme de sensibilisation sur la récupération et le réemploi sur le territoire du Pays de Pouzauges ? Des stages de création sont proposés tous les samedis matin de novembre pour que les participants puissent acquérir des savoir-faire pratiques pour travailler à partir de matériaux récupérés et comprendre ce que représente la récupération dans son quotidien. Ils permettent de se familiariser avec des pratiques (réemploi au jardin, à la cuisine, en textile, en déco), des visites, des projections de documentaires, des expositions, des spectacles, des concours photos, des ateliers participatifs et créatifs autour de « ma maison en récup? ». ? Divers temps de sensibilisation sont proposés sur un mois (stages, soirées d?information, visites). ? S?informer sur le devenir des déchets générés grâce à : ? Des sorties pédagogiques avec des visites de sites. Le CPIE Sèvre et Bocage s?est rapproché du syndicat départemental responsable de la gestion des déchets, Trivalis. Le groupe de pilotage a proposé au grand public de faire des visites de centre de tri, de centre de stockage de déchets ultimes et de visites de structures de réinsertion par le réemploi. ? Des soirées d?échanges « retours d?expériences » des diverses structures locales investies dans le réemploi. Elles permettent de s?informer sur le fonctionnement, les volumes de déchets traités, l?organisation des filières et de débattre sur la valorisation des déchets au niveau local. ? Se mobiliser et agir pour le réemploi des matériaux (concours de photos, concours « bouts de ficelle », atelier de création et programmes « aménagement de jardin et réemploi »). Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Communauté de Communes du Pays de Pouzauges ; ? Trivalis ? Syndicat mixte départemental de traitement des déchets ; ? Structures locales investies dans le réemploi : Communauté Emmaüs-Peuplins à Mauléon, Association de réinsertion RénovPal à Pouzauges, Entreprise de cartonnerie de Mortagne sur Sèvre, Recycl?wear, c?est un carton et Groupama. 90 Coût et financements : ? Coût global : 12 356,51 ¤ ? Financements : ? ADEME : 5 925 ¤ ? CC du Pays de Pouzauges : 2 350 ¤ ? Autofinancement : 4 081,51 ¤ Contact : Mme Aline TEXIER Chargée de communication et de programmation a.texier@cpie-sevre-bocage.com 02.51.57.77.14 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 91 mailto:a.texier@cpie-sevre-bocage.com Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Association : À l?abord?âge (44) Objectifs : ? Informer et sensibiliser les familles et plus particulièrement les enfants aux comportements responsables dans la vie de tous les jours, sous forme ludique. ? Susciter une réflexion sur le devenir des déchets et sensibiliser à la notion de consomm?acteur. ? Faire apparaître le lien entre consommation et production de déchets tout en identifiant les matières premières et en découvrant le devenir des objets. ? Réfléchir aux multiples vies que l?on peut donner à un objet (transformation du papier ou de bouteilles en plastiques, porte-monnaie de récupération, etc.). Historique : L?association a répondu à l?appel à projet EEDD (Éducation à l?Environnement et au Développement Durable) en 2015, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Les parents et les enfants de 3 à 12 ans, hors du temps scolaire. La plupart des familles adhérentes viennent de Nantes (75 %) dont 40 % habitent dans un rayon de 1 km autour du café et le reste des familles viennent de l?agglomération nantaise. Actions mises en place : ? Organisation d?un spectacle pour les parents et les enfants de plus de trois ans, dans le cadre la semaine du développement durable. ? Mise en place des ateliers de sensibilisation pour les enfants et les parents. Un samedi par mois, un atelier est mis en place et animé par un partenaire associatif spécialisé : la Ressourcerie de l?Ile, Compostri, Grain de Pollen, les petits débrouillards, l?ADDA (Association de promotion à la consommation responsable), Pomme & Sens et emballage réutilisable. Et un autre samedi par mois, un atelier créatif à partir de matériaux récupérés est mis en place par un bénévole de l?association. 92 ? Mise en place d?un espace de communication en ligne pour favoriser le prêt de matériel par le biais du site www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr Les adhérents postent une annonce gratuite en ligne sans limite de durée, le but étant de valoriser les objets peu utilisés du quartier afin de redessiner le schéma de notre consommation et de lutter contre la surconsommation. ? Mise en place d?une bourse à l?échange au sein du café une fois par mois. C?est un lieu pour le troc et/ou l?échange afin de déposer, vendre, acheter ou échanger du matériel d?occasion. De plus, lors de ce rendez-vous, il est possible de partager ses savoirs-faire, ses connaissances ou d?échanger du matériel, des services voire de l?aide. ? Mise en place d?animations gratuites et d?événements spécifiques (vernissages ou expositions) au sein du café. Méthode d?évaluation : Remise d?un questionnaire aux participants sur leurs connaissances suite à l?animation (atelier, spectacle ou soirée) afin de savoir si leur participation leur a permis de changer de comportement. Indicateurs : Nombre de participants (enfants et adultes) par atelier. Enjeux : Les enjeux du territoire ? La qualité de vie urbaine (habitat, transport, qualité de l?air et de l?eau, vivre ensemble, etc.). ? La mise en oeuvre des solutions locales pour limiter l?impact sur le climat (modes de consommation, transport, énergie, etc.). ? La protection de la biodiversité (jardinage, éducation à l?environnement, présence de nature en ville). Les enjeux du projet ? S?inscrire dans une démarche de sensibilisation et de promotion de l?éducation à l?environnement et au développement durable. ? Mettre en place les pratiques de réutilisation, prêt, recyclage, mutualisation, mixité, tri, don et échange d?objets, de compétences et de connaissances. ? Diffuser les pratiques éco-responsables en particulier lorsqu?elles sont liées aux modes de consommations et au réemploi. ? Prise de conscience des adhérents de l?impact de notre consommation sur l?environnement dans le but d?encourager et de favoriser les initiatives plus responsables et solidaires pour « vivre ensemble ». 93 http://www.alabordage-le-cafe-des-enfants.fr/ Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire, ? Conseil Régional des Pays de la Loire, Conseil général de Loire Atlantique (COLA) et ville de Nantes ? Archipel des Utopies ? Fondation Crédit Mutuel (CM LACO) ? Partenaires associatifs en tant qu?intervenants extérieurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 4 315 ¤ ? Financements : ? DREAL :3 000 ¤ ? Autofinancement : 1 315 ¤ Contact : Mme Julie SART Présidente a.labordage@free.fr Tel : 06 60 80 82 30 Mme Marie-Laure BONNET Coordinatrice a.labordage@free.fr Tel : 02 40 48 71 46 Appel à projet EDDD de 2014 Version 3 : 24/08/2017 94 mailto:a.labordage@free.fr mailto:a.labordage@free.fr Je cuisine et mange local Association : La clé des champs ferme d?animation éducative (44) Objectifs : ? Participation des enfants de l?accueil de loisirs tous les midis à l?élaboration de leur repas avec l?aide d?un cuisinier animateur. ? Sensibiliser les enfants à une agriculture durable et à une consommation responsable en créant un lien avec les producteurs locaux. ? Développer la notion de « vivre ensemble » et de plaisir culinaire. ? Formaliser ce projet pour qu?il soit reproductible au sein des différents établissements recevant des enfants notamment en accueil de loisirs. Historique : L?association a ouvert un accueil de loisirs à la ferme en juillet 2014. Elle a répondu en 2016 à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. C?est un projet unique en Loire-Atlantique qui a pour objectif de créer du plaisir dans l?éducation du goût, mais aussi de faire le lien entre l?alimentation, la santé et la consommation locale et responsable. Grâce à l?achat direct auprès des producteurs, les enfants et les parents savent d?où vient leur nourriture et comment elle est produite. Ils prennent alors conscience de l?origine des produits, ce qui déclenche, en général, un forte réflexion sur le sujet de la consommation locale. Public concerné : Plusieurs types de publics sont concernés : ? Accueil de loisirs : les 6-12 ans tous les mercredis et pendant les vacances ; ? Hors des temps scolaires : les jeunes volontaires en service civique et les stagiaires ; ? Grand public : les familles en ateliers cuisine parents-enfants. Actions mises en place : L?association accueil des enfants de 6 à 12 ans pendant les vacances scolaires et tous les mercredis afin de leur proposer d?élaborer leur repas avec un cuisinier animateur. Lors de cet atelier, les enfants vont dans le potager découvrir les légumes et les fruits de saisons, puis ils passent par le magasin de produits fermiers pour acheter la nourriture qu?ils vont utiliser pour faire leur repas. Les recettes qu?ils font sont des recettes saines et simples afin qu?elles soient facilement reproductibles. Cette action permet aux enfants de découvrir des aliments, mais surtout cela leur apprend à prendre goût à la cuisine afin qu?ils puissent le transmettre à leur tour. De plus, les enfants peuvent participer à la cueillette dans le jardin pédagogique et être amenés à aller sur le terrain pour apprendre et comprendre la culture des fruits et des légumes. Ils participent également au jardinage biologique lors des temps d?accueil des loisirs. Pour finir, ce projet a été formalisé de façon à être reproductible dans d?autres établissements recevant des enfants. 95 Méthodes utilisées : Ateliers cuisine et implication dans la réalisation des repas. Méthodes d?évaluations : Bilan avec les enfants participants aux ateliers et le retour des parents. Outils : Cuisine professionnelle, matériels pour les ateliers culinaires, produits fermiers locaux et supports pédagogiques (expositions, jeux, panneaux éducatifs, livrets sur la ferme et le développement durable). Perspectives : Développer ces ateliers culinaires en direction des différents publics accueillis à la ferme (scolaires, personnes âgées, familles, etc.). Conception d?un module d?animation permettant aux jeunes scolaires de passer une journée à la ferme pour participer à des ateliers cuisine avec l?élaboration de leur propre repas et une réflexion sur les circuits- courts et sur les produits locaux et de saison. Ce nouveau module est lié à l?alimentation et la consommation responsables qui seront en lien avec le module « ferme et développement durable ». Enjeux du territoire : ? Soutien à l?agriculture durable, aux circuits-courts et à la consommation responsable. ? Création d?un lien entre la ville et la campagne. ? Valorisation de la vente directe et préservation des espaces naturels et ruraux. Partenaires : ? ARS (Agence Régionale de Santé) ? CAF 44 ? DDCS (Direction Départemental de la cohésion Sociale) ? Groupement de producteurs Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 18 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? ARS : 3 000 ¤ ? CAF 44 : 2 500 ¤ ? Contrats aidés : 5 000 ¤ ? Prestations : 5 000 ¤ Contact : Mme Anne-Sophie PIGRE Chargée d?animations et de développement associatif lacledeschamps44@free.fr Tel : 02 40 65 14 67 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 3 : 29/08/2017 96 mailto:lacledeschamps44@free.fr CAP à CYCLE Association : Maison Familiale Rurale du Val d?Erdre (44) Objectifs : ? Recyclage d?anciens vélos abandonnés et former les jeunes à la réparation de vélos. ? Développer la pratique du vélo. ? Faire découvrir aux jeunes leur territoire en utilisant un mode de transport durable. ? Sensibiliser les jeunes aux économies de matières premières et à la valorisation des déchets. Historique : L?association Maison Familiale Rurale (MFR) du Val d?Erdre a répondu à l?appel à projet « Transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Ce projet a commencé suite à une volonté des jeunes de la MFR à gagner de l?autonomie sur les petits trajets ainsi que de découvrir leur territoire à l?aide d?un mode de transport propre et durable. À l?origine les élèves du CAP jardinier paysagiste souhaitaient faire un voyage à vélo jusqu?à l?océan en longeant la Loire. Public concerné : ? Les élèves ayant des difficultés de transport. ? La population locale (le grand public, les jeunes hors temps scolaire et les membres de l?association) pour réaliser des sorties locales sur le territoire du Pays d?Ancenis. Actions mises en place : L?association souhaite remettre en état et recycler les vélos ne servant plus ou ceux ayant été déposés à la recyclerie TroCantons. Les élèves et les encadrants sont mobilisés aussi bien dans la recherche de partenaires que dans la réparation des vélos. Une fois les vélos recyclés et remis en état, l?association mettra un parc comportant une quarantaine de vélo à disposition des élèves ayant des difficultés de transports ou pour effectuer des sorties ou des voyages. Un bâtiment est en construction dans le cadre de la formation adulte « ouvrier professionnel en éco-construction ». Il permettra de stocker les vélos et d?avoir un espace pour la maintenance. Les matériaux qui sont utilisés pour ce bâtiment sont des matériaux locaux et durables afin de rester dans l?idée d?une consommation sobre et responsable en ressources. Ce projet possède à la fois une dimension sociale, car les déplacements en vélo diminuent les coûts de transports pour les élèves et cela facilite les sorties scolaires pour la MFR ainsi qu?une dimension sensibilisation des élèves au développement durable et plus particulièrement au transport propre et au recyclage/économies des ressources. 97 Un prix de 600 euros a été remporté par les élèves du CAPa jardinier paysagiste qui ont présenté ce projet en réponse à l?appel à projet « Jeunes » de la Mutualité Sociale Agricole. Actuellement, 20 cycles sont à disposition des élèves et le bâtiment de stockage est en cours d?aménagement. Grâce à cette action, les jeunes deviennent plus autonomes au niveau de la réparation des vélos et de leurs déplacements. Méthode d?évaluation : Suivi de la durée de chantier de construction du bâtiment phase par phase. Indicateurs : Nombre de cycles réparés pour la MFR ou TroCantons, nombre de sorties programmées par la MFR et réalisées en vélos et le nombre de vélos mis à disposition des élèves. Perspectives : ? Une fois le parc à vélos créé, il faudra mettre en place des actions de maintenance et de remplacement de vélos. Enjeux du territoire : ? Améliorer le tri et la valorisation des déchets notamment grâce à la recyclerie de TroCantons. ? Valoriser en tant que pièce de rechange ou en tant que nouveau vélo, les cycles autrefois jetés. ? Former les jeunes aux petites réparations des vélos pour qu?ils puissent les faire eux-mêmes. Partenaires : ? État, Conseil Régional et Départemental et la mairie de Riaillé ; ? COMPA (Communauté de Communes du Pays d?Ancenis) ; ? MSA (Mutualité Sociale Agricole) ; ? Recycleries de TroCantons. Coût et financements : ? Coût global : Difficile à définir, car c?est une action lancée pour durer dans le temps. ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ ? COMPA : 3 000 ¤ ? MSA : 600 ¤ Contact : M. Arnaud LEFEBVRE Moniteur technique responsable CAP agricole jardinier paysagiste arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr Tel : 02 40 97 80 48 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 30/08/2017 98 mailto:arnaud.lefebvre@mfr.asso.fr La Chantrerie, un campus qui a du goût Association : Planet?Etudiants (44) Objectifs : ? Faire évoluer nos pratiques et nos modes de consommation pour une alimentation saine, locale, solidaire et conviviale. ? Mettre en oeuvre les pratiques responsables en matière d?agriculture péri-urbaine et prouver qu?elles peuvent être écologiquement tenables et économiquement viables en répondant à une exigence de cohésion sociale forte. ? Favoriser les dynamiques collectives autour des actions, créer de l?innovation et du lien social. Historique : L?association a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. En 2015, l?AFUL Chantrerie a décidé de s?engager dans un projet d?agriculture urbaine avec deux partenaires experts : ? Planet?Etudiants qui porte le thème de l?économie circulaire et de la consommation responsable ? Association Jardins Vivriers pour répondre aux enjeux de l?adaptation aux changements climatiques. Public concerné : ? Le grand public : pour les visites du jardin et du campus et les formations ; ? Les jeunes hors temps scolaire : les étudiants bénévoles de la Chantrerie ; ? Les jeunes en temps scolaire : les étudiants de la Chantrerie dans un cadre pédagogique ; ? Les membres de l?association adhérents et participants aux actions et les socio-professionnels. Actions mises en place : Ce projet à plusieurs ambitions qui sont de : ? Produire autrement grâce au jardin d?1,5 Ha de l?AFUL Chantrerie exploité par les Jardins Vivriers ; ? Consommer autrement en sensibilisant, éduquant et impliquant les étudiants dans une logique d?économie circulaire. ? Faire ensemble pour le développement du lien social et de l?intelligence collective. 99 Plusieurs actions sont mises en oeuvre : ? Sensibiliser et éduquer : sur la consommation responsable et la biodiversité grâce à des actions pédagogiques telles que des animations/découvertes de la nature, des recettes et dégustations de fruits et légumes bio et locaux et des formations pratiques au jardinage. ? Fédérer et impliquer : en proposant aux étudiants des ateliers bénévoles pour participer à l?aménagement de la parcelle agricole des Jardins Vivriers ainsi que des ateliers culinaires avec la création d?une carte collaborative du campus, des visites de fermes locales et la création de petits jardins partagés. Des événements sont également mis en place : ? La semaine de Développement Durable en avril 2017 ? Planet?Etudiants a pris également l?initiative en partenariat avec l?AFUL, les Jardins Naturels Vivriers, l?Atelier photographique de Carquefou et l?École Supérieure du Bois d?organiser et réaliser pour 2018 une grande Exposition-Événement « Équilibres : Hommes-Nature à la Chantrerie, Histoires de Coopérations ». Cette exposition donnera à voir, à découvrir, à imaginer, à partager et à agir. 4 thèmes sont traités : ? Cultiver autrement, ? s?alimenter sain et local, ? gérer les espaces verts, ? valoriser les déchets organiques. Itinérante dès mars 2018 elle se déroulera successivement dans les halls d?accueil de l?IMT Atlantique, l?ESB, Polytech, L?Ecole du Design et Oniris et restera 3 semaines dans chacun de ces établissements. Méthodes utilisées : Photoreportages, partenariats pédagogiques, animations interactives, ateliers, travaux pratiques et visites pédagogiques. Indicateurs : Nombre de spectateurs de l?exposition, nombre d?adhérents au Collectif Bureau des Jeunes Jardiniers, nombre de participants à chaque événement, quantification du nombre et du temps des bénévoles sur l?aménagement du terrain agricole des Jardins Vivriers, Outils utilisés : Une parcelle agricole d?1,5 Ha équipée de locaux, trois petits jardins, une cuisine, une scénographie mobile tractée par vélos électriques et le service équipement du campus (reprographie), équipements photos Perspectives : ? Après 2021, étendre le projet aux autres campus nantais en vue d?essaimer un nouveau modèle de production-consommation économiquement viable. Enjeux du territoire : ? Impliquer les acteurs du campus de la Chantrerie dans les expérimentations afin de faire évoluer les modes de vie face aux enjeux énergétiques, climatiques, biodiversité et la notion de bien vivre ensemble sur un territoire. 100 ? Favoriser la création de liens inter-établissements pour une mise en commun des diverses compétences afin de réussir à mettre en place le projet de transition sociétale et écologique. ? Contribuer à la valorisation, l?aménagement et la réappropriation des espaces verts disponibles et non investis afin de mettre en place des pratiques favorisant la biodiversité dans un campus étudiant. ? Développer un modèle économique autour de ces nouvelles pratiques. Partenaires : ? AFUL (Association Foncière Urbaine Libre) de la Chantrerie et l?Association Jardins Vivriers ; ? Collectif du bureau des Jeunes Jardiniers de la Chantrerie ; ? DDCS (Direction Départementale Cohésion sociale). Coût et financements : ? Financements : ? ADEME : 3 000 ¤ Contact : Mme Corinne LARCHEY NICCOLAI Présidente contact@planetetudiants.org Tel : 06 14 18 54 43 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 2 : 29/08/2017 101 mailto:contact@planetetudiants.org Ceci n?est pas un déchet Association : STATIONS SERVICES (44) Objectifs : ? Promouvoir le réemploi. ? Apprendre des techniques, auprès d?associations locales, pour réparer soi-même en utilisant nos déchets comme ressources. ? Sensibilisation du grand public et valorisation des acteurs du collectif zéro déchets présents sur la métropole ainsi que de leurs savoir-faire. Historique : Stations Services est une ressourcerie de matières premières implantée à Rezé depuis juin 2015. Son domaine d?actions est au centre des démarches d?économie circulaire ce qui lui permet de servir de lien entre le grand public, les professionnels de la création, les associations et les entreprises du territoire. Elle souhaite promouvoir une pratique éco-responsable le « Do it yourself » (faites-le vous-même). C?est pour cela qu?elle a répondu à l?appel à projet « La transition énergétique et écologique dans les territoires : comprendre, s?impliquer et mobiliser » en 2016, lancé par la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire. Public concerné : Tout public. Actions mises en place : Le 24 et 25 septembre 2016 s?est déroulé le festival « Ceci n?est pas un déchet » à l?ENSA (Ecole Nationale Supérieure d?Architecture) de Nantes autour du thème : « Déchets = ressources ». Il a été co-organisé avec l?association PING et Robin Débrouille. Ce festival a été reconnu comme un événement partenaire de « Climate Change » organisé par Nantes Métropole, il a donc pu bénéficier de sa couverture médiatique. Plus de 2 000 personnes sont venues y participer et/ou faire réparer divers objets (vélos, appareils électroménagers, etc.). Une vingtaine de structures ont été contactées pour l?animer. Elles oeuvrent dans la réparation, le réemploi, l?éco-design, « l?upcycling » (transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, voire jusqu?à leur ajouter une certaine plus-value), la customisation et le gaspillage alimentaire. Le festival a été divisé en deux parties. La première était consacrée à la réparation où plusieurs ateliers ont été mis en place comme des ateliers sur la co-réparation, un espace librairie, un espace vente tenu par la Ressourcerie Atelier du Retz Emploi et une animation musicale à partir de matériaux de récupération. La seconde était dédiée aux différents ateliers de création et/ou d?animation ainsi que le « disco soupe ». Les ressources utilisées lors des ateliers sont fournies par les ressourceries présentes sur place, ainsi que par les participants en fonction des besoins et envies des personnes. Grâce à cet événement 718,74 kg de déchets ont été réutilisés et 10 kg de déchets ultimes ont été récoltés sans compter les 750 euros de matériaux vendus par la Ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi. 102 Tout le long du week-end, l?association a mis en place des ateliers afin de faire découvrir l?économie circulaire de façon ludique par le biais d?ateliers de réparation, de détournements d?objets, de fabrication à partir de matériaux de récupération, de balades urbaines autour du réemploi des bâtiments. De plus, un temps d?échange avec des chercheurs et des praticiens autour du réemploi a été mis en place le samedi en début de soirée. Enfin, ce festival était ponctué de temps de discussion et de présentations dans le but de comprendre les enjeux de l?économie circulaire et de la consommation responsable. Méthodes utilisées : Prise en charge directe des participants par les organisateurs, utilisation de flyers et d?affiches, information de la population pour le festival par le biais des sites web, des réseaux sociaux, des newsletters et de couriels. Outil utilisé : Création d?un logiciel de pesée disponible sur https://gitlab.com/robin-debouille/balance permettant de peser les ressources entrantes et sortantes. Partenaires : ? la DREAL Pays de la Loire et l?ADEME direction régionale des Pays de la Loire ; ? La ville de Nantes ; ? Associations : ATAO, Re?Act, SAGAX, La cabane d?Elo, Le bureau d?étude spatial, Couture recup?, Une histoire de siège, Trifouille, Clissons passion, Les Echoppes Folyd?air, Humain Music, PING, Envie 44, Riche Terre, BIO T FULL, « pas avant 15 h » et STATIONS SERVICES ; ? La ressourcerie l?Atelier du Retz Emploi, le Crédit Mutuel, la MAIF, WELDOM, le Géant des Beaux- Arts, Abris Services et le Relais ; ? ENSA, l?école des beaux-arts Coût et financements : ? Budget prévisionnel : 36 500 ¤ ? Financements : ? ADEME : 24 250 ¤ ? Nantes Métropole : 5 000 ¤ ? Autofinancement : 7 250 ¤ Contact : M. Philippe COMTESSE philippe@stations-services.org Tel : 06 24 55 39 07 Appel à projet transition énergétique et écologique de 2016 Version 4 : 29/08/2017 103 mailto:philippe@stations-services.org https://gitlab.com/robin-debouille/balance Pour en savoir plus ? La Stratégie Nationale de Transition Nationale Écologique vers un Développement Durable 2015 ? 2020 ? Site : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique- vers-developpement-durable-2015-2020 ? ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La %20strat%C3%A9gie.pdf ? Économie circulaire, un atout pour relever le défi de l?aménagement durable des territoires de l?ADEME ? PDF : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie- circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf ? La journée du 28 janvier 2016 sur l?économie circulaire et les projets territoriaux de développement durable organisée par la DREAL : http://www.pays-de-la-loire.developpement- durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html ? PCAET comprendre, construire et mettre en oeuvre de l?ADEME ? PDF : http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB- ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf ? Le Plan Climat du gouvernement du 6 juillet 2017 ? Site : http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat ? PDF : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan %20Climat.pdf ? L?économie circulaire abordée par la Région : http://www.paysdelaloire.fr/pages- speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire 104 http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire http://www.paysdelaloire.fr/pages-speciales/recherche/?q=+%C3%A9conomie+circulaire https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2017.07.06%20-%20Plan%20Climat.pdf http://www.gouvernement.fr/action/plan-climat http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.territoires-climat.ademe.fr/sites/default/files/WEB-ADEME_MEDDE_Guide_PCAET2016-planches.pdf http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/journee-du-28-janvier-2016-economie-circulaire-et-a3746.html http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/livre-blanc-economie-circulaire-defi-amenagement-durable-territoires-010264.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/SNTEDD%20-%20La%20strat%C3%A9gie.pdf https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/strategie-nationale-transition-ecologique-vers-developpement-durable-2015-2020 V Actions par département Loire- atlantique Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Formations à la restauration durable Recyclage et valorisation des déchets Sortons du bois, ou pas? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Je cuisine et mange local CAP à CYCLE La Chantrerie, un campus qui a du goût Ceci n?est pas un déchet Maine-et-Loire Rencontres et échanges inter-entreprises Gestion et réduction des déchets en entreprise Économie circulaire et gestion durable des déchets Production de films en polyéthylène pour l?agriculture et recyclage de plastique pour la vente de granulés ou de films plastiques à usage agricole Réemploi, Réutilisation, Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco- conception des locaux Adopter une consommation durable dans son premier logement 105 Mayenne Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Le plan Bocager TriLogic Sarthe Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole Alimentation durable et consommation responsable Échanges et partages inter-entreprises Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Schéma d?économie circulaire Vendée Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Programme de sensibilisation sur le réemploi « Faites de la récup? » Programme de prévention des déchets Réduction des déchets verts Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Faites de la récup? Interdépartemental Réseau Répar?acteurs Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles 106 107 Chef de projet Thomas ZAMANSKY Rédacteurs : Sandrine VERHAEGHE Benoît CORNIC Amélie LECOQ Thaïs AUGUSTIN Marine COUROUSSÉ Crédits photos : STATIONS SERVICES DREAL Pays de la Loire www. pays-de-la-lm re. developpement -durable. go uv. fr " 0 :;::; "' u ·c: :::> E E 0 u " 0 ·~ .E -' <t w 0:: 0 " 0 :;::; c. <li u " 0 u Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement service connaissance des territoires et évaluation 5, rue Françoise Giroud cs 16326 44263 Nantes cedex 2 tél : 02.72.74.73.90 fax: 02.72.74.73.99 Directrice de publication : Annick BONNEVILLE ISSN : 2115-9998 I Les actions par piliers II Actions d?économie circulaire portées par les collectivités territoriales Quelques recommandations pour la mise en place d?une démarche d?économie circulaire Le Port de Nantes-Saint-Nazaire et la CARENE Projet d?écologie industrielle de la communauté de communes des Herbiers Écomotivés 53 ? Programme de sensibilisation et de communication Programme de sensibilisation sur le réemploi «Faites de la récup?» Réseau Répar?acteurs Structuration d?une filière bois énergie locale pour approvisionner un équipement aquatique Approvisionnement de proximité dans les cantines et restaurants de la CCEG Stratégie économie circulaire portée par Nantes Métropole Stratégie économie circulaire portée par Pays du Mans - Le Mans Métropole La Ressourcerie de l?île à Nantes Métropole ECOZA La Chapelle-sur-Erdre Alimentation de chaudières de cimenterie Lafarge avec des pneumatiques agricoles usagés Formations à la restauration durable Rencontres et échanges inter-entreprises Gestion et réduction des déchets en entreprise Alimentation durable et consommation responsable Échanges et partages inter-entreprises Gestion des déchets et allongement de la durée de vie Programme de prévention des déchets Réduction des déchets verts Tous contre le gaspillage alimentaire et pour la consommation collaborative Le plan Bocager TriLogic, collecte et gestion des déchets Économie circulaire et gestion durable des déchets Schéma d?économie circulaire du Pays Fléchois III Actions d?économie circulaire portées par les entreprises Recyclage de films en polyéthylène et de films plastiques Traitement des effluents agricole et valorisation des déchets viticoles Réemploi, Réutilisation, Recyclage Réutilisation des fûts de bière, recyclage des déchets organiques, approvisionnement responsable et éco-conception des locaux Recyclage et valorisation des déchets IV Actions d?économie circulaire portées par les associations Adopter une consommation durable dans son premier logement Sortons du bois, ou pas? Accompagnement de démarches d?économie circulaire par le CPIE Logne et Grand-lieu Électricité d?hier, d?aujourd?hui et de demain Faites de la récup? Les éco-actions du café des enfants, premier pas vers l?économie circulaire Je cuisine et mange local CAP à CYCLE La Chantrerie, un campus qui a du goût Ceci n?est pas un déchet V Actions par département INVALIDE)

puce  Accés à la notice sur le site du portail documentaire du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

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