Label national anti-gaspillage alimentaire. Référentiel distribution. Partie 2 : plan de contrôle
Auteur moral
France. Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche (2024/12...)
Auteur secondaire
Résumé
"Ce document présente le plan de contrôle du label national « Anti-gaspillage alimentaire » pour la distribution. Il définit les modalités d'audit initial, de suivi et de renouvellement, les obligations des organismes certificateurs agréés, ainsi que les critères de conformité réglementaire. L'objectif est d'harmoniser les pratiques, réduire le gaspillage de 50 % d'ici 2025, et garantir un suivi transparent des établissements labellisés."
Descripteur Urbamet
label
;cadre juridique
Descripteur écoplanete
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
Version V2-2025
LABEL NATIONAL
ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
Référentiel Distribution
Partie 2/
Plan de contrôle
[2025]
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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Sommaire
Avant-propos .................................................................................................................... 4
???? 1. Domaine d?application ......................................................................................... 5
???? 2. Termes et définitions ........................................................................................... 5
???? 3. Processus général de labellisation ........................................................................ 9
???? 4. Agrément de l?organisme certificateur ................................................................ 10
???? 5. Audit initial de labellisation ................................................................................ 11
5.1.1. Demande initiale de labellisation ................................................................................................... 11
5.1.2. Contractualisation ........................................................................................................................... 12
5.2.1. Principes .......................................................................................................................................... 13
5.2.2. Plan d?audit ..................................................................................................................................... 14
5.2.3. Audit sur site et durée d?un audit ................................................................................................... 14
???? 6. Modalités de suivi des établissements labellisés ................................................. 17
6.3.1. Audit de suivi annuel....................................................................................................................... 18
6.3.2. Audit de renouvellement ................................................................................................................ 19
6.3.3. Audit complémentaire .................................................................................................................... 20
???? 7. Gestion des observations ................................................................................... 22
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ANNEXES ......................................................................................................................... 23
ANNEXE A : Durées d?audit .............................................................................................. 24
ANNEXE B : Candidature ? Fiche de renseignements ........................................................ 27
ANNEXE C : Candidature ? Diagnostic initial ..................................................................... 32
ANNEXE D : Candidature ? Attestation sur l?honneur du respect de la réglementation ..... 46
ANNEXE E : Attestation de labellisation ........................................................................... 47
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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Avant-propos
Sur l?année 2022, en France, près de 9,4 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été générés
tout au long de la chaîne alimentaire (Eurostat, 2024). Parmi ces déchets, environ la moitié est
considérée comme non comestible (os, épluchures?), l?autre moitié s?apparente au gaspillage
alimentaire. Lutter contre le gaspillage alimentaire reste un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire,
la bonne gestion des ressources naturelles et l?atténuation des effets du changement climatique, de
même pour les enjeux éthiques, sociaux et économiques.
Dans ce contexte, l?article 11 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le
gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC) fixe des objectifs nationaux de réduction du
gaspillage alimentaire codifiés à l?article L 541-1 du code de l?environnement. Il s?agit de réduire le
gaspillage alimentaire de :
- 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de
la restauration collective d?ici 2025,
- 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la consommation, de la
production, de la transformation et de la restauration commerciale d?ici 2030.
Cette loi prévoit également à son article 33 la mise en place d?un label national « Anti-gaspillage
alimentaire » visant à accompagner et récompenser les pratiques exemplaires des acteurs publics et
privés, en accélérant l?atteinte des objectifs nationaux en la matière.
Le décret n° 2020-1651 du 22 décembre 2020 pris en application de l?article 33 de la loi AGEC précitée
et codifié aux articles D 541-215 à D 541-219 du code de l?environnement, prévoit l'élaboration d'un
référentiel décliné par secteur comprenant d?une part, un énoncé des critères de labellisation et
d?autre part, un plan de contrôle. Ce référentiel est approuvé par arrêté du Ministre en charge de la
transition écologique et du Ministre en charge de l?agriculture et de la souveraineté alimentaire.
En cohérence avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui prévoit l?élaboration de
référentiels par secteur, le présent document présente les modalités de contrôle et de suivi du label
national « Anti-gaspillage alimentaire » pour le secteur de la distribution.
Ce plan de contrôle a été élaboré de manière concertée dans le cadre d?une AFNOR SPEC ayant favorisé
l?échange de bonnes pratiques et la prise en compte des intérêts des différentes parties prenantes et
en particulier celles visées directement par le label (GMS, grossistes, métiers de bouche), celles
concernées par les audits comme les organismes certificateurs ou celles situées en amont ou en aval
de la chaîne de distribution et sur lesquelles des répercussions sont possibles comme les associations
d?aide alimentaire et les intermédiaires du don.
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???? 1. Domaine d?application
Le présent document constitue le plan de contrôle du label national « Anti-gaspillage alimentaire »
dans la distribution, et a pour objectif de décrire les principes régissant les modalités de contrôle à
prendre en compte par les organismes certificateurs pour l?attribution de ce label et son suivi, de
manière à ce que les modalités de contrôle soient harmonisées.
La labellisation est délivrée à tout établissement situé en France, disposant de la personnalité juridique
et entrant dans la catégorie des distributeurs.
Les établissements concernés par le plan de contrôle sont ceux :
- des commerces de Petites, Moyennes et Grandes Surfaces (dénommées « GMS ») ;
- des grossistes ;
- des métiers de bouche (dénommés dans le présent document « MB »).
Le plan de contrôle est commun dans son architecture à l?ensemble des distributeurs. Toutefois, les
modalités d?audit peuvent varier pour s?adapter aux spécificités des métiers.
S?agissant des établissements dits de « cash and carry », les exigences et modalités d?audit appliquées
sont celles de la grille d'audit GMS car ces établissements reçoivent les clients directement en magasin.
S?agissant des magasins réalisant uniquement de la distribution en vrac, les exigences appliquées
sont celles de la grille d'audit GMS mais les modalités d?audit sont celles des métiers de bouche car
leur organisation implique des moyens restreints.
La pratique du drive par un établissement entre dans le périmètre d?application du référentiel
seulement si cette activité est réalisée par la même entité juridique que l?établissement labellisable
(SIREN identique) et qu?elle constitue pour l?établissement un mode de commercialisation
supplémentaire par rapport à la commercialisation classique. Les données du drive doivent être
intégrées dans le calcul du taux de gaspillage. Cependant, un établissement 100 % drive est exclu du
périmètre du référentiel.
Les activités externalisées par un établissement et prises en charge par une autre entité juridique sont
exclues du périmètre d?application du référentiel donc leurs données ne doivent pas être intégrées
dans le calcul du taux de gaspillage (ex : préparateur de sushis dans un corner d?un magasin ayant une
raison sociale différente).
???? 2. Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent :
Attestation de labellisation :
Document délivré par un organisme certificateur qui atteste, suite à un audit, du respect des exigences
du référentiel.
Auditeur :
Agent compétent et impartial réalisant un audit et donnant à l?organisme audité une assurance sur le
degré de maîtrise de ses opérations.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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Audit :
L?audit est un processus systématique, indépendant et documenté en vue d?obtenir des preuves
d?audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle mesure les critères d?audit
sont satisfaits selon la norme ISO 19011.
Audit initial :
L?audit initial est l?audit réalisé par un organisme certificateur agréé en vue de l?obtention du label
pour la première fois par un organisme candidat. L?audit initial est couplé à une vérification de
l?absence d?utilisation de la marque avant l?obtention du label.
Audit de suivi :
L?audit de suivi est l?audit réalisé par un organisme certificateur agréé qui permet de vérifier la
transmission de l?attestation sur l?honneur de respect de la réglementation mais aussi le respect
effectif des critères de conformité réglementaire et ceux relatifs au diagnostic du gaspillage
alimentaire (domaine d?action transversal de la grille d?audit). Le non-respect d?au moins un critère de
conformité réglementaire conduit au retrait de la labellisation. La vérification des critères du domaine
d?action transversal permet de suivre l?évolution du diagnostic et de son analyse, du plan d?action et
du taux de gaspillage alimentaire. Deux audits de suivi sont prévus dans le cycle de labellisation de
3 ans. Ils sont réalisés annuellement à compter de l?audit initial jusqu?à l?audit de renouvellement.
Avant sa réalisation, un audit de suivi peut être transformé, sur demande de l?établissement labellisé,
en audit de renouvellement anticipé par convention avec l?organisme certificateur. Dans ce cas, cet
audit ouvre un nouveau cycle de labellisation de 3 ans s?il conduit à l?obtention du label.
L?audit de suivi est couplé avec un audit de l?usage de la marque.
Audit de renouvellement :
L?audit de renouvellement correspond à tout audit réalisé par un organisme certificateur agréé au
terme d?un cycle de labellisation de 3 ans en vue de l?obtention par un organisme labellisé du
renouvellement de sa labellisation. Il correspond à un audit initial dans son contenu. L?audit de
renouvellement peut être réalisé de manière anticipée (cf. audit de suivi).
L?audit de renouvellement est couplé avec un audit d?usage de la marque.
Audit complémentaire :
L?audit complémentaire intervient en cas de besoin à l?initiative de l?organisme certificateur. Il est
obligatoire pour vérifier la mise en place d?actions correctives en cas de non-conformité réglementaire.
Il peut être réalisé sur place ou à distance à travers notamment une vérification documentaire.
Audit d?usage de la marque :
A chaque audit initial, de suivi et de renouvellement, l?organisme certificateur vérifie le bon usage de
la marque par l?audité sur la base du règlement d?usage de la marque publié par le Ministère en charge
de la transition écologique.
Audit siège :
Un audit siège est demandé dans le dossier de candidature au label dès lors qu?un ou plusieurs des
critères du label des domaines d?actions DA1 et/ou DA3 peuvent être audités au niveau du siège de
l?établissement en raison de l?accès aux informations et du fait que la conception comme la mise en
oeuvre des actions liées à ce/ces critère(s) relèvent principalement de la responsabilité du siège. Les
critères qui peuvent être audités au niveau du siège ne peuvent concerner que les domaines d?action
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DA1 et DA3 de la grille d'audit. En pratique, il est fort probable que les critères audités au siège
concernent le critère relatif à la politique commerciale ou aux relations avec les fournisseurs. Les
critères à auditer au niveau du siège sont déterminés dans la fiche de renseignements du dossier de
candidature et valent pour tous les établissements listés dans la demande de labellisation qui se
rattachent au même système organisationnel. L?audit siège est réalisé avant les audits
d?établissement. La notation obtenue sur ce/ces critère(s) est valable pour tous les établissements
rattachés dans le dossier de candidature à cet audit siège pendant 3 ans à compter de la date de
réalisation de l?audit siège. Les notations et les appréciations obtenues au niveau du siège sont
notifiées au siège (envoi de la grille d?audit complétée sur les critères) et reportées sur le rapport
d?audit de chaque établissement.
Conflit d?intérêts :
Un conflit d?intérêts naît d?une situation dans laquelle une personne ou une organisation est impliquée
dans de multiples intérêts, l'un d'eux pouvant influer ou paraître influer sur la manière dont elle
s?acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées. Cette définition doit
s?entendre dans le contexte de ce document comme toute incapacité de l?organisme certificateur ou
d?un auditeur de participer à la définition et à la mise en place de procédures certifiées. Toute situation
de conflit d?intérêts doit être gérée par l?organisme certificateur et selon ses procédures internes
lorsque cela concerne l?auditeur. Lorsque cela concerne l?organisme certificateur, le Ministère en
charge de la transition écologique doit en être immédiatement informé.
Cycle de labellisation :
Le cycle de labellisation est de 3 ans à compter de la délivrance de l?attestation de labellisation.
Etablissement :
Désigne un magasin ou un entrepôt dans lequel les opérations de lutte contre le gaspillage alimentaire
sont exécutées. C?est la structure qui est labellisée dès lors que l?établissement dispose de la
personnalité juridique.
Grille d?audit :
Tableur Excel à plusieurs onglets publié sur le site internet du Ministère en charge de la transition
écologique reprenant les critères de labellisation, les modalités d?audit et la notation par type de
distributeur. Cette grille est utilisée par l?organisme certificateur lors de son audit et fait fonction de
rapport d?audit. Elle peut également être utilisée par un opérateur dans le cadre d?une auto-
évaluation.
Labellisation :
La labellisation est le processus qui conduit à l?attribution d?un label au terme d?un processus
permettant d?établir la conformité aux exigences du référentiel. L?Etat est propriétaire du label « Anti-
gaspillage alimentaire » et délègue son attribution aux organismes certificateurs agréés. Les
organismes certificateurs agréés attribuent le label à la personne morale concernée par la délivrance
d?une attestation de labellisation dont le format est défini par le Ministère en charge de la transition
écologique.
Logo :
Associé à la délivrance de l?attestation, l?octroi du label donne droit à l?utilisation du logo du label selon
les règles d?usage de la marque définies par le Ministère en charge de la transition écologique et
accessibles sur son site internet.
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Non-conformité réglementaire :
Une non-conformité réglementaire est un écart par rapport à un ou plusieurs critères du référentiel
concernant la réglementation qui nécessite la mise en place d?actions correctives dans un délai de
3 mois à compter de la notification des non-conformités à l?établissement audité. Ces actions
correctives sont vérifiées lors d?un audit complémentaire documentaire (si possible) ou sur site (si
nécessaire).
Organisme certificateur :
L?organisme certificateur est l?organisme chargé d?auditer les organismes candidats au label ou déjà
labellisés et d?attribuer ou non le label.
Plan d?audit :
L?organisme certificateur établit un plan d?audit qui comprend des éléments sur le périmètre de l?audit
et l?organisation du déroulement de l?audit dans le temps contractualisé.
Refus de la labellisation :
Décision de la responsabilité de l?organisme certificateur agréé conduisant à refuser une candidature
au label pour inéligibilité du candidat ou à refuser de délivrer l?attestation de labellisation suite à un
audit.
Retrait de la labellisation :
Décision de la responsabilité de l?organisme certificateur agréé conduisant à retirer l?attestation de
labellisation et les droits y afférent.
Tout événement caractérisé qui empêche la réalisation d?un audit, comme la disparition de la structure
labellisée, ou qui empêche sa réalisation dans de bonnes conditions, comme le refus d?accès aux locaux
ou l?absence de remise des pièces nécessaires à l?audit, conduit au retrait de la labellisation par
l?organisme certificateur.
De même, tout constat d?une inéligibilité (comme le non-respect de l?attestation sur l?honneur)
conduit au retrait de la labellisation. Le non-respect de l?attestation sur l?honneur d?une absence
d?infraction ou de condamnation pour non-respect de la réglementation relative aux textes cités dans
l?annexe réglementaire conduit à une inéligibilité à la labellisation au moment de la candidature si et
seulement si des peines sont prévues en cas de non-respect. Un rappel à l?ordre ou une mise en garde
de l?établissement ne constituent pas un motif de refus de la labellisation.
Enfin, la labellisation est retirée par l?organisme certificateur en cas de constat d?au moins une non-
conformité réglementaire n?ayant pas fait l?objet d?actions correctives dans le délai de 3 mois à
compter de la notification des non-conformités réglementaires à l?établissement audité.
L?organisme certificateur doit laisser un minimum de 15 jours à l?établissement labellisé pour présenter
ses observations écrites sur tout projet motivé de retrait de labellisation. La décision de retrait de la
labellisation doit être notifiée à l?établissement avant d?être mise en oeuvre.
Dans ces cas, le Ministère en charge de la transition écologique retire de son site toute référence à
l?organisme et ce dernier retire toute mention du label concerné et perd l?usage de la marque associée
au label.
Siège :
Englobe tout service centralisé auquel un établissement est rattaché en termes de système
d?organisation et de procédures quel que soit le degré d?autonomie de l?établissement par rapport à
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ce service (cela peut faire référence à un siège social, une enseigne, une plateforme logistique, etc.).
C?est dans la fiche de renseignements du dossier de candidature que le demandeur du label détermine
si un siège doit être audité. Ce siège peut être un site unique ou pluriel selon l?organisation de la
structure. Il y a un siège par système organisationnel. C?est à l?organisme certificateur de vérifier si
l?établissement appartient bien au système organisationnel indiqué dans le dossier de candidature (ex.
soumis aux mêmes cahiers des charges d?approvisionnement).
Système organisationnel :
Système comportant des procédures communes et centralisées au niveau du siège
(approvisionnement, achat, formation notamment) qui assurent une homogénéité de fonctionnement
(par marques, enseigne, concepts) pour un établissement ou un groupe d?établissements.
Taille des Petites, Moyennes et Grandes Surfaces (rappel des définitions INSEE) :
Une Petite Surface est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers
de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est inférieure à 400 m².
Une Moyenne Surface est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux
tiers de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 400 et
2 500 m².
Une Grande Surface est un établissement de vente au détail en libre-service qui réalise plus du tiers
de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est supérieure ou égale à 2 500 m².
Par souci de simplification, le terme « GMS » sera utilisé dans ce référentiel pour faire référence aux
Petites, Moyennes et Grandes Surfaces.
???? 3. Processus général de labellisation
La demande de labellisation est écrite et s?effectue auprès de l?organisme certificateur agréé de son
choix.
Le cycle de labellisation est d'une durée de 3 ans à compter de la date de délivrance de l?attestation
de labellisation. Les audits de suivi 1 et 2 doivent être réalisés respectivement 12 mois, plus ou moins
3 mois, et 24 mois, plus ou moins 3 mois, après le début du cycle de labellisation.
Un audit de renouvellement est réalisé dans les 36 mois après le début du cycle de labellisation. A
l'issue de l'audit de renouvellement, la nouvelle labellisation doit débuter le lendemain de l'échéance
de la précédente labellisation.
En cas de refus ou de retrait de labellisation, l'organisme candidat peut initier à nouveau le cycle de
labellisation quand il le souhaite auprès du même organisme certificateur ou après un délai de 12 mois
à compter de la notification de refus ou de retrait auprès d?un autre organisme certificateur.
Dans les cas où des non-conformités réglementaires ont été détectées lors de l?audit initial, ou lors
d?audits de suivi, et doivent faire l?objet de corrections, des audits complémentaires sont programmés
par l?organisme certificateur pour vérifier la mise en place des actions correctives (audit documentaire
ou sur site selon le type de non-conformité et les modalités de clôture possibles).
Lors de chaque audit, l'organisme certificateur doit enregistrer et justifier tout constat et préciser les
documents examinés dans la grille d?audit.
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???? 4. Agrément de l?organisme certificateur
La labellisation sur le référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » est effectuée par un organisme
certificateur agréé par le Ministère en charge de la transition écologique. L?agrément est valable 5 ans.
Il peut être retiré avant le terme de sa validité sur décision motivée du Ministère en charge de la
transition écologique.
La liste des organismes certificateurs agréés est disponible sur le site internet du Ministère en charge
de la transition écologique.
Pour l?agrément, les exigences suivantes doivent être respectées :
? Exigences relatives à la qualité de l?organisme certificateur
L?organisme certificateur doit être accrédité selon la norme NF EN ISO/CEI 17065 ou toute version
ultérieure, par le Comité français d?accréditation (COFRAC) ou tout organisme européen équivalent
signataire de l?accord multilatéral pris dans le cadre de la coordination européenne des organismes
d?accréditation, conformément aux règles d?application en vigueur et disponibles sur le site du COFRAC
(www.cofrac.fr) pour les activités de certification de produits/services agricoles et alimentaires.
L'organisme certificateur doit mettre en place des procédures de certification conformes à la norme
NF EN ISO/CEI 17065 et aux dispositions applicables au label national « Anti-gaspillage alimentaire ».
L?organisme certificateur diffuse et tient à disposition du personnel concerné les sources
d'informations techniques et réglementaires validées et régulièrement actualisées nécessaires à la
labellisation.
L?organisme certificateur doit démontrer que dans le cadre du label « Anti-gaspillage alimentaire », il
peut intervenir sur tout le territoire national sans difficulté matérielle ou de délai.
L?organisme certificateur agréé pour la délivrance du label « Anti-gaspillage alimentaire » qui disparait
ou n?est plus accrédité pour la norme demandée doit en informer sur le champ et par écrit le Ministère
en charge de la transition écologique.
? Exigences relatives à la qualification et à la formation des auditeurs intervenants
Les organismes certificateurs mettent en place des référents techniques en charge de l?application
harmonisée du référentiel du label « Anti-gaspillage alimentaire ».
Ils doivent disposer d?auditeurs qualifiés, responsables des audits de labellisation, disposant d?une
expérience d?audit dans le domaine de la distribution et/ou de l?agroalimentaire. Ils sont sélectionnés
sur la base de leurs compétences, de leur formation, de leur expérience et de leur indépendance
(absence de conflit d?intérêts), et doivent être spécifiquement qualifiés et formés par l?organisme
certificateur pour satisfaire aux exigences ci-après :
? Connaissance des pratiques de l?audit notamment selon les principes de la norme ISO 190111 ;
? Connaissance par les auditeurs des objectifs et du processus de la labellisation du label « Anti-
gaspillage alimentaire » ;
? Connaissance du secteur de la distribution et/ou de l?agroalimentaire.
Les formalités d?agrément des organismes certificateurs sont précisées sur le site internet du Ministère
en charge de la transition écologique.
1 Cette norme fournit des lignes directrices sur l'audit de systèmes de management, comprenant les principes de l'audit, le
management d'un programme d'audit et la réalisation d'audits de systèmes de management.
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???? 5. Audit initial de labellisation
Candidature au label Anti-gaspillage alimentaire
5.1.1. Demande initiale de labellisation
L?organisme candidat au label est un établissement disposant de la personnalité morale. Le label ne
peut pas être attribué à une personne physique.
Toutefois, ce n?est pas obligatoirement l?établissement à labelliser qui introduit la demande de
labellisation auprès d?un organisme certificateur.
La demande de labellisation peut être déposée selon les situations suivantes :
- Par un établissement candidat au label ayant une personnalité juridique propre : il s?agit alors
d?une candidature d?un établissement unique,
- Par le siège social au nom d?un ou plusieurs établissements candidats au label ayant une
personnalité juridique propre (SIREN distinct du siège social) ou pas de personnalité juridique
propre (SIREN identique au siège social) : il s?agit alors d?une candidature de groupe. Lorsque
les établissements ne disposent pas d?une personnalité juridique propre, ils sont identifiés à
part dans la demande de groupe.
Il relève de la responsabilité du candidat au label de vérifier que l?organisme certificateur contacté
est agréé pour la labellisation portant sur le label « Anti-gaspillage alimentaire », en se référant à la
liste des organismes certificateurs agréés disponible sur le site internet du Ministère en charge de la
transition écologique (cf. partie 4).
Le demandeur de la labellisation adresse à l?organisme certificateur un dossier de candidature
comportant les informations nécessaires à l?établissement d?un devis et d?un contrat de labellisation.
Ce dossier de candidature, disponible en ligne sur le site internet du Ministère en charge de la
transition écologique, contient les éléments suivants :
? Une fiche de renseignements sur le candidat au label précisant les conditions selon que la
candidature est individuelle ou regroupe plusieurs établissements (annexe B) ;
? Le diagnostic initial obligatoire par établissement réalisé dans l?année qui précède la date de
candidature sur une période de 12 mois consécutifs (entre la date de réalisation du diagnostic
et le 1er janvier de l?année civile antérieure à la date du diagnostic), et comportant les
informations minimales requises (annexe C). Par exemple, si vous présentez votre candidature
le 14 mars 2025, votre diagnostic doit avoir été réalisé après le 14 mars 2024 et les données
de gaspillage sur lesquelles se base le diagnostic doivent être comprises au plus entre le 1er
janvier 2023 et le 14 mars 2024 ;
? L?attestation sur l?honneur du respect de la réglementation en vigueur applicable aux
distributeurs (sur la base de l?annexe réglementaire), de l'absence d'infraction ou de
condamnation ainsi que de l?absence de refus ou de retrait de labellisation de janvier de
l?année civile antérieure à l?année de l?attestation jusqu?à la date de signature de l?attestation
(annexe D).
? La fiche d?autoévaluation complétée dont le modèle figure sur le site du Ministère en charge
de la transition écologique ; Il est nécessaire que les audités s?auto-évaluent et prennent
connaissance de la grille avant l?audit afin que soient identifiées en amont les actions mises en
places sur les différents domaines d?action.
Pour les sièges souhaitant faire labelliser plusieurs de leurs établissements, ou les établissements
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uniques qui dépendent d?un siège social, les précisions suivantes sont apportées dans une annexe de
la fiche de renseignements :
? La liste des établissements à labelliser en précisant le type de relation entre le siège et son/ses
établissement(s) (préciser si avec ou sans personnalité juridique propre vis-à-vis du siège de
rattachement ; le type de contrat ou le type de système organisationnel c?est-à-dire franchisé,
intégré ou autre). A noter qu?un établissement ne dispose pas d?une personnalité juridique
propre lorsque son SIREN (9 premiers chiffres du SIRET) est identique au SIREN du siège ;
? Les caractéristiques générales de chacun de cet/ces établissement(s) permettant de répondre
aux critères d?éligibilité du référentiel du label « Anti-gaspillage alimentaire » ;
? En cas d?audit siège : la déclaration des critères et des établissements à auditer au niveau du
siège.
L?organisme certificateur s?assure de la complétude du dossier de candidature et examine sur pièces
justificatives l?éligibilité de chaque candidat. Si le dossier est incomplet, l?audit initial ne peut pas
avoir lieu. L?organisme certificateur indique par écrit au demandeur si la candidature est complète et
recevable et peut sur cette base lui fournir un devis.
L?information sur le refus de candidature pour inéligibilité d?un candidat au label est immédiatement
transmise au Ministère en charge de la transition écologique par l?organisme certificateur.
5.1.2. Contractualisation
Un candidat au label s?étant vu refuser ou retirer la labellisation par un organisme certificateur ne peut
pas engager de démarches auprès d?un autre organisme certificateur avant 12 mois après le refus ou
le retrait de la labellisation. Une nouvelle demande initiale de labellisation auprès du même organisme
certificateur peut cependant être réalisée dès que possible pour le candidat.
Au démarrage du processus de labellisation, un contrat est établi avec l?organisme certificateur,
détaillant le périmètre, la durée de la labellisation, les exigences concernant les modalités de
labellisation et la programmation des audits de suivi.
L?organisme certificateur vérifie préalablement à la signature du contrat que le ou les établissements
sont dans le champ de la labellisation.
Dans le cas d?un refus ou d?un retrait en raison d?une ou plusieurs non-conformité(s), la période
d?inéligibilité s?étend à un an à partir du jour de l?audit entraînant la non-conformité.
Si le contrat est néanmoins signé avec un établissement dont la labellisation a été refusée ou retirée
par un autre organisme certificateur depuis moins d?un an, le rapport d?audit du labellisé concerné
doit être transmis par l?organisme certificateur au Ministère en charge de la transition écologique
accompagné de toute pièce justifiant de l?absence de motif de refus ou de retrait de la labellisation.
Le contrat de labellisation peut être établi avec un établissement ou avec le siège social :
- Avec un établissement lorsqu?il a une personnalité juridique propre. Le contrat est établi pour
une durée d?un cycle de labellisation, soit sur 3 ans à compter de la date de délivrance de
l?attestation de labellisation ;
- Avec le siège au nom d?un ou plusieurs établissements qui disposent ou pas de la personnalité
juridique. Le contrat peut être établi avec le siège pour couvrir le cycle de labellisation des
établissements. Pour tout nouvel établissement, rattaché à ce siège, qui souhaiterait être
labellisé, un avenant au contrat doit être établi, la durée de la labellisation étant calculée au
niveau de chaque établissement à compter de la délivrance de leur attestation de labellisation.
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Tout candidat souhaitant changer d?organisme certificateur doit déposer une nouvelle demande de
labellisation auprès d?un organisme certificateur agréé, qui analyse la demande et définit les modalités
d?évaluation correspondantes.
Le référentiel et l?ensemble des exigences relatives au label « Anti-gaspillage alimentaire » sont
transmis au candidat en même temps que le contrat de labellisation.
Par la signature du contrat, l?établissement et le cas échéant le siège s?engagent au sein de leur
organisation à mettre en place les dispositions permettant de répondre aux exigences du présent plan
de contrôle cadre et aux exigences des critères de labellisation du label « Anti-gaspillage alimentaire ».
Préparation d?un audit initial de labellisation
5.2.1. Principes
L?établissement et l?organisme certificateur doivent se baser sur la version du référentiel en vigueur le
jour de l?audit. Durant cet audit, toutes les exigences du référentiel en vigueur du label « Anti-
gaspillage alimentaire » doivent être vérifiées par l?auditeur.
Afin de préparer l?audit, l?auditeur doit être en possession des pièces suivantes :
? L?attestation sur l?honneur signée ;
? Le diagnostic initial renseigné disponible dans la grille d?audit ;
? La fiche de renseignement complétée ;
? La fiche d?auto-évaluation complétée dont le modèle figure sur le site du Ministère en charge
de la transition écologique afin que soient identifiées en amont les actions mises en places sur
les différents domaines d?action.
Il est recommandé au candidat en amont de l?audit de transmettre à l?auditeur le maximum de
preuves, notamment documentaires et tout élément nécessaire à la préparation de l?audit sur site.
Il est recommandé aux audités de prendre connaissance de la grille avant l?audit.
Toutes les pièces et preuves d?audit ainsi que tous les accès informatiques qui n?ont pas été fournis en
amont de l?audit doivent être mis à disposition de l?auditeur le jour de l?audit. Si la fourniture des pièces
nécessite de contacter d?autres services ou personnes que celles présentes sur le site audité, l?audité
doit en informer l?auditeur avant le jour de l?audit. Une fiche de mise à disposition des preuves pour
l?audit et des contacts peut être remplie au préalable.
Dans le cas des établissements candidats au label rattachés à un siège social, l?audit initial est constitué
d?un audit établissement et le cas échéant d?un audit siège. L?audit siège est recommandé lorsqu?un
ou plusieurs critères du référentiel du label « Anti-gaspillage alimentaire » sont auditables à ce niveau
(preuves rassemblées à ce niveau) et que le siège est principalement responsable de la conception et
de la mise en oeuvre de ce critère. Cet audit siège permet de mutualiser en partie la durée d?audit des
établissements dépendant d?un même siège. Cet audit siège doit être réalisé si possible en amont de
l?audit établissement, il est valable sur la durée du cycle de labellisation pour l?ensemble des
établissements soumis au même système organisationnel, c?est-à-dire qu?il est valable pour tous les
établissements dépendant du même siège rentrant dans le dispositif durant le cycle de labellisation. Si
l?audit siège et les audits établissements associés sont réalisés par des organismes certificateurs
différents, l?organisme certificateur qui a réalisé l?audit siège doit transmettre le rapport d?audit siège
à l?organisme certificateur en charge de l?audit d?établissement. Les règles de transmission doivent
être prévues dans les contrats. La durée pendant laquelle l?audit siège est valable pour mutualiser les
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 14 -
temps d?audit des établissements associés est de 3 ans à compter de la date de l?audit siège en
question.
Tous les nouveaux établissements souhaitant candidater au label et bénéficier de l?audit siège déjà
réalisé doivent démontrer que le système organisationnel défini par le siège déjà audité s?applique à
eux. Une durée d?audit complémentaire peut être prévue par l?organisme certificateur afin de mener
cette vérification. Si de nouveaux établissements candidatant au label ne correspondent pas au même
système organisationnel que les établissements déjà labellisés ayant bénéficié d?un audit siège, ces
établissements sont soumis à un audit initial complet comprenant un audit siège et ne peuvent
bénéficier de l?audit siège déjà réalisé. Il peut exister plusieurs systèmes organisationnels pour un
même siège social. Durant l?audit siège, l?auditeur doit évaluer les procédures que le siège prévoit pour
lutter contre le gaspillage alimentaire au niveau de ses établissements, mais il doit également vérifier
que le siège s?assure de la diffusion et de l?application effective de ces procédures sur le ou les
différents sites appartenant au même système organisationnel.
5.2.2. Plan d?audit
L?organisme certificateur établit un plan d?audit comprenant des éléments sur le périmètre de l?audit,
l?analyse de chaque critère du référentiel par domaine d?action, ainsi que les interlocuteurs à
interroger lors de l?audit. L?établissement et l?organisme certificateur doivent se baser sur la version
du référentiel en vigueur le jour de l?audit. Si l?audit est réalisé par une équipe d?audit, le plan d?audit
doit clairement indiquer quelle partie de l?audit a été réalisée, et par quel auditeur. Si le référentiel
« Anti-gaspillage alimentaire » prévoit la prise en compte d?un autre référentiel ou une norme, le plan
d?audit doit clairement indiquer ce/ces référentiel(s) ou partie du référentiel ayant été audité(s) et à
quel moment.
L?audit est composé des phases suivantes :
? Une réunion d?ouverture, qui doit être l?occasion pour les auditeurs de se présenter à
l?établissement audité ; elle décrit le déroulement de l?audit (horaires des entretiens,
méthodes, ...) ;
? Une évaluation du respect des critères de conformité réglementaire ;
? Une évaluation des critères des domaines d?action du référentiel, sur la base d?un contrôle des
preuves (documentaire ou entretiens avec les équipes) ;
? Une réunion de clôture, durant laquelle les auditeurs présentent les conclusions de l?audit.
Le candidat doit assister l?auditeur au cours de l?audit. Dans le cadre de l?audit, des entretiens sont
organisés avec les équipes anti-gaspillage, ou la ou les personnes en charge des actions anti-gaspillage.
Si les pratiques anti-gaspillage sont prises en charge par un tiers, le personnel de l?établissement audité
doit rester l?interlocuteur principal. Le conseil externe sur l'anti-gaspillage peut assister le site lors de
l?audit. Il est recommandé que les dirigeants de l?établissement soient présents lors des réunions
d?ouverture et de clôture, de façon à ce que toute non-conformité puisse être commentée.
Le(s) auditeur(s) réalise(nt) l?audit initial de labellisation en évaluant toutes les exigences du label
« Anti-gaspillage alimentaire » applicables au distributeur audité. L?auditeur (ou l?auditeur principal en
cas d?équipe d?audit) présente ses conclusions et commente toutes les non-conformités identifiées par
rapport au référentiel du label.
L?organisme certificateur est responsable de la prise de décision de labellisation et de la préparation
du rapport d?audit formel.
5.2.3. Audit sur site et durée d?un audit
? Audit sur site ou à distance :
- 15 -
L?audit initial et l?audit de renouvellement, anticipé ou non, sont impérativement réalisés sur site (hors
phase préparatoire et de rédaction du rapport d?audit).
L?audit de suivi, comme l?audit siège, peuvent être réalisés à distance.
Pour tous les audits ci-dessous (initial, renouvellement, suivi, siège) un jour d?audit équivaut à huit
heures, et une demi-journée d?audit correspond à quatre heures hors pause repas.
? Durée d?un audit initial ou de renouvellement :
Les durées présentées ci-dessous incluent l?ensemble des étapes, de la phase préparatoire au rapport
d?audit.
Pour les GMS et métiers de bouche, les durées sont les suivantes :
- Tranche 1 (moins de 400m²) : 1 jour
- Tranche 2 (entre 400m² et 2500m²) : 2 jours
- Tranche 3 (plus de 2500m²) : 2,5 jours
Pour les grossistes, une tranche unique : 2 jours
Cette durée peut varier selon qu?une partie de l?audit se réalise au niveau du siège dans le cadre d?un
réseau organisé. Le système organisationnel entre établissement et siège doit en effet être détaillé
dans le dossier d?éligibilité pour permettre de dimensionner l?audit.
? Durée d?un audit de suivi :
La durée d?un audit de suivi est moindre car les critères audités sont moins nombreux.
Pour l?audit de suivi des GMS et métiers de bouche, les durées sont les suivantes :
- Tranche 1 (moins de 400m²) : 0,5 jour
- Tranche 2 (entre 400m² et 2500m²) : 1 jour
- Tranche 3 (plus de 2500m²) : 1,5 jour
Pour les grossistes, une tranche unique : 1 jour
? Durée d?un audit siège :
La durée dépend du nombre de critères audités au niveau du siège : de 1 jour à 1,5 jour.
Les durées d?audit sont détaillées à l?annexe A « Durées d?audit ».
Rapport d?audit
Après chaque audit, un rapport écrit complet basé sur la grille d?audit est réalisé par l?organisme
certificateur.
Le rapport d?audit doit donner confiance au lecteur. Pour cela, il doit notamment assurer un niveau de
transparence élevé, être émis par l?organisme certificateur (personne morale) et signé par une
personne à même de l?engager. Le rapport d?audit est subdivisé en plusieurs sections, directement
incluses dans la grille d?audit :
? Informations générales sur l?établissement audité ;
? Résultat général de l?audit et notation avec les commentaires de l?auditeur pour
l?établissement et éventuellement le siège par critère : points forts à pérenniser, points faibles
à améliorer. Des commentaires généraux sont également renseignés pour identifier
notamment les causes majeures de gaspillage et évaluer la cohérence entre le taux de
gaspillage alimentaire et les actions. L?ensemble de ces commentaires restent dans le
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 16 -
périmètre du référentiel et ne relèvent pas de l?activité de conseil ;
? Une fiche par non-conformité réglementaire détectée, présentant la non-conformité (rappel
du critère concerné, libellé de la non-conformité, risque identifié), la proposition d?actions de
l?organisme avec date cible ;
? Un procès-verbal (PV) de contrôle ;
? La fiche de contrôle de vérification de la marque.
Le rapport d?audit est notifié à l?établissement audité dans les 15 jours qui suivent l?audit.
Le rapport d?audit siège est constitué a minima de la grille d?audit et de notation relative aux critères
du DA1 et/ou DA3 audités au niveau du siège.
En cas d?audit partagé entre plusieurs organismes certificateurs, une mention doit être ajoutée dans
le contrat pour permettre le transfert des rapports.
Décision et attestation de labellisation
L?organisme certificateur décide de labelliser ou non l?établissement candidat en se basant sur les
conclusions de l?audit initial réalisé sur pièces justificatives et entretiens avec les équipes du candidat
dont les modalités sont fixées dans le référentiel.
L?attestation de labellisation peut être délivrée à :
- Un établissement ayant une personnalité juridique propre (SIREN différent du siège) ;
- Un siège pour le compte d?un ou plusieurs établissements n?ayant pas de personnalité
juridique propre (SIREN identique au siège).
La décision de labellisation est prise en toute indépendance par l?organisme certificateur, sur la base
du rapport d?audit, de l?analyse des déviations et non-conformités réglementaires détectées et des
éléments d?explication fournis par l?organisme candidat.
Si la décision est positive, une attestation de labellisation est délivrée par l?organisme certificateur à
l?établissement candidat. Ce document atteste que ses procédures ou ses pratiques sont conformes
aux exigences définies dans le référentiel. Ce document est valable 3 ans, sous réserve de réussir les
audits de suivi annuels. Les mentions obligatoires de l?attestation de labellisation figurent sur le
modèle en annexe E. Lorsque l?attestation est délivrée au siège pour le compte des établissements
n?ayant pas de personnalité juridique propre, cette attestation doit lister l?ensemble des
établissements labellisés et comprendre pour chacun les mêmes informations que le modèle
d?attestation individuelle de l?annexe E.
L?organisme certificateur transmet aux services compétents du Ministère en charge de la transition
écologique les informations nécessaires à la publication de la liste actualisée des établissements
labellisés.
L?information du refus de labellisation suite à audit est immédiatement transmise par l?organisme
certificateur aux services du Ministère en charge de la transition écologique.
- 17 -
???? 6. Modalités de suivi des établissements labellisés
Traitement des non-conformités réglementaires
Des non-conformités réglementaires peuvent être détectées lors d?un audit du référentiel « Anti-
gaspillage alimentaire ». L?organisme certificateur doit envoyer à l?établissement la fiche de non-conformité
réglementaire comprenant toutes les non-conformités identifiées lors de l?audit dans les 2 semaines à
compter du dernier jour de l?audit.
L?établissement audité doit proposer par écrit dans les 15 jours qui suivent la réception de la fiche de
non-conformité un plan d?actions correctives de ces non-conformités, des actions préventives pour
éviter le renouvellement de l?écart ainsi qu?un délai de mise en oeuvre de ces actions, et cela sur
chacune des fiches de non-conformités réglementaires.
Dans un délai maximum de 3 mois à compter de la notification de la fiche de non-conformité à l?audité :
- Les actions correctives doivent être mises en place ;
- Les justificatifs de la mise en place ce ces actions correctives doivent être envoyés à l?auditeur ;
- L?audit complémentaire doit avoir lieu. Il vise à vérifier la mise en oeuvre des actions
correctives, il peut se faire soit à distance par vérification documentaire si possible, soit sur
site si nécessaire.
En l?absence de correction mise en place dans ce délai de 3 mois, la labellisation n?est pas accordée ou
est retirée par l?organisme certificateur après avoir recueilli les observations de l?audité. Une nouvelle
demande initiale de certification peut être réalisée dès que possible par l?audité auprès du même
organisme certificateur.
En cas de procédure de non-conformité entamée dans le cadre d?un audit de renouvellement qui a
débuté avant la date l?échéance de la labellisation initiale, la validité de la labellisation initiale est
prolongée jusqu?à la fin du délai de mise en conformité de 3 mois.
Règlement d?usage de la marque de labellisation
La marque du label national « Anti-gaspillage alimentaire » est la propriété de l?Etat français représenté
par le Ministère en charge de la transition écologique.
Les établissements labellisés au titre du référentiel du label « Anti-gaspillage alimentaire » par un
organisme certificateur agréé sont autorisés de plein droit à faire usage de la marque à compter de la
délivrance de l?attestation de labellisation dans le respect du règlement d?usage de la marque.
Lors de l?audit initial, les organismes certificateurs vérifient que la marque n?a pas été utilisée avant la
délivrance de l?attestation de labellisation.
Fin de l'audit
L'auditeur doit
envoyer la fiche
de NC à
l'établissement
Réception de la
fiche de NC par
l'établissement
L'établissement
doit proposer :
- un plan
d'actions
correctives
- des actions
préventives
Mise en place
des actions
correctives et
envoi d'un
justificatif à
l'auditeur
Audit
complémentaire
pour vérifier la
mise en oeuvre
des actions
correctives
3 mois
2 semaines 15 jours
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 18 -
Il ne peut être fait référence au label « Anti-gaspillage alimentaire » quel que soit le support (papier
ou Internet) que dans la mesure où il n?y a pas d?ambiguïté sur le ou les établissements labellisés et
ceux qui ne le sont pas.
Le respect du règlement d?usage de la marque par les établissements labellisés est vérifié par les
organismes certificateurs lors des audits de suivi et de renouvellement. L?organisme certificateur
vérifie le respect par l?établissement labellisé et, le cas échant, son siège social ou enseigne de :
? La charte graphique selon le niveau obtenu dans le label et selon les supports de
communication ;
? L?absence d?ambiguïté sur l?identité de l?établissement labellisé ;
? L?absence de confusion dans le message sur le périmètre de la Marque et les garanties qu?elle
apporte.
La bonne utilisation de la marque est vérifiée au même titre que les autres critères lors de l?audit. Les
règles de traitement des non-conformités sont identiques au point 6.1, à l?exception du délai de mise
en conformité qui n?est pas 3 mois mais de 30 jours. De même, l?envoi des justificatifs de la mise en
place des actions correctives et le contrôle complémentaire doivent intervenir dans le délai de 30 jours.
Si les actions correctives ne sont pas mises en place au terme des 30 jours, le rapport d?audit sur la
vérification de l?usage de la marque et les échanges postérieurs à sa notification à l?audité sont
transmis dans les meilleurs délais au Ministère en charge de la transition écologique lequel décide des
suites à donner. L?organisme certificateur est chargé de la mise en oeuvre et du suivi de la décision
prise par le Ministère en charge de la transition écologique.
Le non-respect du règlement d?usage de la marque peut conduire au retrait du droit d?usage de la
marque et du logo associé par l?organisme certificateur.
L?usage de la marque par les établissements labellisés et toute autre structure, les modalités de
contrôle et de suivi sont précisées par le règlement d?usage de la marque publié par le Ministère en
charge de la transition écologique.
Ces mesures sont sans préjudice des sanctions liées à la commission d?infractions au code de la
consommation.
Audits exercés par les organismes certificateurs
6.3.1. Audit de suivi annuel
Des audits de suivi sont mis en oeuvre annuellement par l?organisme certificateur dans le cadre des
modalités de suivi des établissements labellisés.
Leur contenu, et donc leur durée, diffère de celui d?un audit initial.
Ces audits consistent à vérifier :
? Le respect de la réglementation (précisée dans l?annexe réglementaire) via le
renouvellement de l?attestation sur l?honneur ;
? Les critères de conformité liés à la réglementation ;
? Les critères du domaine d?action transversal avec le critère général sur le suivi du plan
d'action lié au renouvellement annuel du diagnostic et le taux de gaspillage alimentaire.
Les pièces nécessaires à la réalisation de l?audit de suivi annuel sont :
? L?attestation sur l?honneur signée ;
? Le diagnostic de gaspillage alimentaire renseigné et actualisé ;
? La fiche de renseignement actualisée
- 19 -
En l?absence de ces pièces, l?audit de suivi ne peut pas avoir lieu.
Ces audits de suivi permettent d?évaluer les points suivants :
? Les nouvelles actions mises en place durant l?année passée ;
? Les actions prévues l?année suivante ;
? Les difficultés rencontrées pour mettre en place certaines actions et expliquant les
éventuelles fluctuations du taux de gaspillage alimentaire.
Ils sont associés à un audit du respect du règlement d?usage de la marque.
Les audits de suivi sont réalisés au niveau de l?établissement, sur site ou à distance.
Deux éléments peuvent conduire à un retrait du label lors de l?audit de suivi :
- Le non-respect d?au moins un critère de conformité lié à la règlementation ;
- Le non-respect des règles d?usage de la marque.
Si le taux de gaspillage alimentaire a augmenté, ou si le diagnostic ou le plan d?action conduisent à une
variation à la hausse ou à la baisse des points sur le domaine transversal, cela ne conduit pas à une
révision de la notation globale du référentiel. Cela ne donne pas non plus lieu à un retrait du label,
quand bien même le taux de gaspillage aurait dépassé le seuil requis pour être labellisé. L?organisme
certificateur peut seulement formuler des recommandations sur ce critère du diagnostic pour
maintenir ou améliorer son niveau pendant un cycle de labellisation.
Si l?établissement labellisé souhaite remplacer son audit de suivi annuel par un audit de
renouvellement, il doit prévenir l?organisme certificateur dans un délai raisonnable avant la date de
l?audit de suivi annuel. Dans ce cas, l?audit de l?établissement correspond à un audit de renouvellement
anticipé. Si l?établissement bénéficie d?un audit siège en cours de validité, celui-ci ne peut être remis
en cause, seuls les critères audités au niveau de l?établissement sont audités et peuvent conduire le
cas échéant à modifier la notation.
L?organisme certificateur saisi d?une demande de remplacement de l?audit de suivi par un audit de
renouvellement anticipé doit conclure une convention et délivrer une attestation de labellisation
actualisée. Cette nouvelle attestation donne droit à l?ouverture d?une nouvelle durée de labellisation
et peut donner lieu à l?utilisation d?un logo de niveau supérieur à celui existant si la nouvelle notation
donne accès à un niveau supérieur dans le label. Si le niveau atteint après audit est inférieur, c?est
également ce nouveau niveau qui est retenu et qui donne lieu à l?émission d?une attestation modifiée.
Si la notation ou le taux de gaspillage est insuffisant, l?audit de renouvellement anticipé peut conduire
au retrait du label.
Il est recommandé que le même auditeur réalise l?audit initial et les audits de suivi annuels. En cas de
changement d?organisme certificateur en cours de cycle de labellisation, les audits de suivi sont
réalisés par le nouvel organisme certificateur désigné par l?établissement ou le siège. L?établissement
ou le siège doit informer le nouvel organisme certificateur qu?il s?agit d?un audit de suivi, afin que
l?auditeur puisse vérifier le plan d?actions correctives de l?éventuel audit de suivi précédent.
6.3.2. Audit de renouvellement et audit de renouvellement anticipé
Le renouvellement de l?attribution du label « Anti-gaspillage alimentaire » donne lieu à l?obtention
d?une nouvelle attestation de labellisation.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 20 -
Un audit de renouvellement est réalisé dans les 36 mois suivant le début du cycle de labellisation, au
plus tôt 6 mois avant. La date de l?audit de renouvellement doit être calculée à compter de la date
d?émission de l?attestation de labellisation.
L?audit de renouvellement peut cependant être réalisé de manière anticipée sur demande du labellisé
à l?organisme certificateur dans un délai raisonnable avant la date de l?audit de suivi annuel. Même si
cet audit intervient au milieu d?un cycle de labellisation, il démarre un nouveau cycle de labellisation
de trois ans avec la note obtenue à la suite de cet audit et qui peut être supérieure ou inférieure à celle
obtenue lors de l?audit initial.
Les pièces nécessaires à la réalisation de l?audit de renouvellement :
? L?attestation sur l?honneur signée ;
? Le diagnostic de gaspillage alimentaire renseigné et actualisé ;
? La fiche d?autoévaluation ;
? La fiche de renseignement actualisée.
En l?absence de ces pièces, l?audit de renouvellement ne peut pas avoir lieu.
Toutes les règles applicables à l?audit initial sont également applicables à l?audit de renouvellement.
A l'issue de l'audit de renouvellement, la nouvelle labellisation doit débuter le lendemain de
l'échéance de la précédente labellisation.
Les établissements sont eux-mêmes responsables du maintien de leur labellisation. Tous les
établissements labellisés selon le référentiel du label « Anti-gaspillage alimentaire » reçoivent un
rappel émis par les organismes certificateurs 6 mois avant l?expiration de la labellisation.
L?audit de renouvellement est associé à un audit d?usage de la marque.
6.3.3. Audit complémentaire
Chaque organisme certificateur peut effectuer des audits complémentaires optionnels sur les
établissements labellisés.
L?audit complémentaire relatif à la non-conformité réglementaire est obligatoire. L?étendue et les
modalités (sur site ou à distance) de cet audit complémentaire sont déterminées par l?organisme
certificateur.
Un audit complémentaire peut être réalisé de façon inopinée à l?initiative de l?organisme certificateur
en raison de l?existence d?éléments concordants portés à sa connaissance de nature à remettre en
cause la labellisation accordée. Il est réalisé sans préavis et est à la charge de l?audité. Dans ce cas,
l?organisme certificateur transmet sans délai les résultats de cet audit au Ministère en charge de la
transition écologique lequel en informe également sans tarder le Ministère en charge de l?agriculture
et de la souveraineté alimentaire.
Transmission d?informations et suivi exercé par le Ministère en
charge de la transition écologique
Le Ministère en charge de la transition écologique organise un contrôle de second niveau des
organismes certificateurs afin de garantir le respect des exigences d?audit et s?assurer d?une
application harmonisée du référentiel. Ce contrôle s?effectue a minima au travers du bilan annuel
réalisé par les organismes certificateurs.
- 21 -
Les organismes certificateurs effectuent un bilan d?audit annuel transmis au Ministère en charge de la
transition écologique. Ce bilan contient les données nécessaires au suivi statistique du référentiel et
du plan de contrôle, ainsi que les données nécessaires au contrôle de second niveau des organismes
certificateurs et à la vérification du caractère homogène des audits effectués.
Ce bilan contient notamment des informations sur le fonctionnement et l?organisation des audits ainsi
que des données liées au respect et au contrôle des critères du référentiel. Des observations sont
formulées sur le caractère auditable du référentiel et ses évolutions nécessaires. Il est accompagné
d?une réunion annuelle réunissant l?ensemble des organismes certificateurs agréés.
Les informations détenues par l?Etat dans le cadre du label national « Anti-gaspillage alimentaire »
peuvent être utilisées et diffusées pour l?exécution de ses missions de service public.
Les organismes certificateurs tiennent à tout moment à la disposition du Ministère en charge de la
transition écologique et tout organisme habilité, les informations relatives à leurs conditions de
fonctionnement et à leurs activités de contrôle.
Le contenu, le format et les modalités de transmission par les organismes certificateurs des
informations sur les refus, retraits et octrois de la labellisation, ainsi que sur le bilan annuel aux services
du Ministère en charge de la transition écologique sont précisés dans une note de procédure du
Ministère en charge de la transition écologique.
Le Ministère en charge de la transition écologique met à disposition l?information transmise des
décisions de refus et de retraits de labellisation à l?ensemble des organismes certificateurs agréés.
Les candidats au label et les labellisés sont informés des données transmises à l?Etat dans le cadre du
label et des usages qui en sont faits par tout moyen.
Maintien de la labellisation
La décision de maintien de la labellisation est prise sur la base des résultats de l?audit de suivi
annuel ou de l?audit de renouvellement, selon l?avancée dans le processus de labellisation.
La labellisation peut être retirée pour tous les audits (initial, suivi, renouvellement) dans les cas
suivants :
- Présence de non-conformités réglementaires qui ne sont pas levées dans le délai imparti ;
- Disparition de l?établissement ou inéligibilité de l?établissement labellisé comme la
commission d?infractions avec prononcé de sanctions listées dans l?attestation sur l?honneur
du respect de la réglementation.
- Non-respect des règles d?usage de la marque.
- Non réalisation de l?audit de suivi
La labellisation peut être retirée uniquement lors de l?audit initial ou de renouvellement (anticipé ou
non) dans les cas suivants :
- Seuil de gaspillage alimentaire de niveau 1 non atteint (critère 0.2 sur le taux de gaspillage) ;
- Nombre de points obtenus inférieurs à 26.
La labellisation peut être retirée si, durant le cycle de labellisation, l?établissement audité n?assure pas
les 2 audits de suivi sur la base de diagnostics actualisés. Dans le cadre d?un audit de renouvellement
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 22 -
anticipé, la labellisation peut être retirée si l?un ou les audit(s) de suivi du cycle de labellisation écourté
n?est / ne sont pas assurés(s) sur la base de diagnostic(s) actualisé(s).
En cas de prévision de modification de la taille ou du statut juridique de l?établissement labellisé,
l?établissement doit immédiatement en informer l?organisme certificateur afin de vérifier si ces
changements conduisent à modifier le périmètre de l?audit et ont des effets sur l?attestation délivrée.
Si le périmètre est modifié, un audit initial d?établissement doit être effectué afin de réviser
l?attestation de labellisation.
???? 7. Gestion des observations
Gestion des questions relatives à des interprétations différentes des
règles du label
Les questions d?interprétation des critères du référentiel ou du plan de contrôle non résolues par les
organismes certificateurs peuvent être transmises par les organismes certificateurs aux services
compétents du Ministère en charge de la transition écologique qui apportent les réponses, le cas
échéant, après avis du Comité du label. Les réponses apportées sont communiquées aux personnes
intéressées par tout moyen.
Règles applicables aux contestations
L?établissement candidat au label ne reconnaît expressément que l?interprétation de l?organisme
certificateur sur l?accomplissement des exigences du référentiel.
Dans le cas où l?établissement est en désaccord avec cette interprétation, il peut en informer par écrit
l?organisme certificateur. Ce dernier ne peut, sauf en cas de manquement aux diligences
professionnelles usuelles, être tenu pour responsable de la non-attribution du label à l?établissement
candidat, et ce quelles que soient les raisons de cette non-attribution. L?organisme certificateur ne
peut pas être tenu au remboursement des frais d?audit contractualisés.
Un recours peut être formulé par le candidat au label auprès du Ministère en charge de la transition
écologique.
Comité du label
Un comité du label « Anti-gaspillage alimentaire » est créé pour le suivi du référentiel et l?exécution du
plan de contrôle. Il se réunit annuellement. Il est composé des parties prenantes et dispose d?un
règlement intérieur.
La révision du référentiel
Le référentiel est révisé par arrêté suite à l?avis du Comité du label.
- 23 -
ANNEXES
ANNEXE A
Durées d?audit
ANNEXE B
Candidature ? Fiche de renseignements
ANNEXE C
Candidature ? Diagnostic initial
ANNEXE D
Candidature ? Attestation sur l?honneur du respect de la
réglementation
ANNEXE E
Attestation de labellisation
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- 24 -
ANNEXE A : Durées d?audit
NB : 1 jour équivaut à 8 heures d?audit et une demie journée à 4 heures d?audit hors pause repas.
? Durées d?audit initial et de renouvellement :
GMS et métiers de bouche
Etapes
Tranche 1
(Moins de 400m²)
Tranche 2
(Entre 400 et
2500m²)
Tranche 3
(Au-delà de
2500m²)
Audit siège -
nécessité d'avoir
une homogénéité
de fonctionnement
(par marques /
concepts)*
Préparation de
l?audit hors site
0,25 0,5 0,75 0,25
Audit siège NA NA NA 0,5 à 1
Audit
établissement sur
site
0,5 (4h si audit
siège)
1 (0,75 si audit
siège)
1 (0,75 si audit
siège)
Coordination - - - -
Rapport et
labellisation hors
site
0,25 0,5 0,75 0.25
TOTAL 1 2 2,5 1 à 1,5
* à adapter selon le nombre de critères audités au siège et selon le nombre de schémas
organisationnels par siège.
Grossistes
Etapes Tranche unique
Audit siège - nécessité d'avoir une
homogénéité de fonctionnement
(par marques / concepts)*
Préparation de l?audit hors site 0,5 0,25
Audit siège NA 0,5 à 1
Audit établissement sur site 1 (0,75 si audit siège) -
Coordination - -
Rapport et labellisation hors
site
0,5 0,25
TOTAL 2 1 à 1,5
* à adapter selon le nombre de critères audités au siège et selon le nombre de schémas
organisationnels par siège.
- 25 -
? Durées d?audit de suivi 1 et 2 : maintien du niveau obtenu (sauf si non-conformités
identifiées)
GMS et métiers de bouche
Etapes
Tranche 1
(Moins de 400m²)
Tranche 2
(Entre 400 et 2500m²)
Tranche 3
(Au-delà de 2500m²)
Préparation de l?audit
hors site
0,15 0,25 0,25
Audit siège NA NA NA
Audit établissement à
distance
0,25 0,5 0,75
Rapport et labellisation
hors site
0,1 0,25 0,5
TOTAL 0,5 1 1,5
Grossistes
Etapes Tranche unique
Préparation de l?audit hors site 0,25
Audit siège NA
Audit établissement à distance 0,5
Coordination -
Rapport et labellisation hors site 0,25
TOTAL 1
? Audit initial et suivi si audit siège :
Nombre de critères à
auditer au siège
Étapes
Système organisationnel
1
Système organisationnel
2
< 5 critères
Préparation de l?audit
hors site
0,25 0,25
Audit siège 0,5 0,5
Rapport 0,25 0,25
TOTAL 1 1
5-6 critères
Préparation de l?audit
hors site
0,25 0,25
Audit siège 0,75 0,75
Rapport 0,25 0,25
TOTAL 1,25 1,25
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 26 -
Nombre de critères à
auditer au siège
Étapes
Système organisationnel
1
Système organisationnel
2
> 6 critères
Préparation de l?audit
hors site
0,25 0,25
Audit siège 1 1
Rapport 0,25 0,25
TOTAL 1,5 1,5
Exemple de dimensionnement pour un établissement dépendant d?un siège :
Un établissement de tranche 3 bénéficiant d?un audit siège avec moins de 5 critères siège : 2,5 jours
d?audit établissement au lieu de 3 jours.
En parallèle, audit siège de 1 jour.
? Règles d'optimisation des durées d'audit établissement dans le cadre des activités
centralisées au niveau du siège :
La durée d?audit sur site peut être réduite en fonction du degré de centralisation des actions et des
enregistrements ou modes de preuve uniquement sur le DA1 et/ou le DA3.
La durée de l?audit de l?établissement ne peut pas être réduite de plus de 50%.
Version V1-2023
ANNEXE B : Candidature ? Fiche de renseignements
Fiche de renseignements
Référentiel du label national « Anti-gaspillage alimentaire » Distributeurs
? A transmettre impérativement en amont de tout audit à l?organisme certificateur choisi.
? Fiche nécessaire à l?établissement d?un devis et d?un contrat de labellisation.
Objet A remplir par le déposant de la demande
(cocher la case si pièce fournie)
A remplir pour tout établissement
Indiquer la grille d?audit applicable au(x) distributeur(s)
candidat(s) :
- GMS (préciser le cas échéant si cash and carry
ou magasin vrac) ;
- grossistes ;
- métiers de bouche
GMS (????????????..)
Grossistes
Métiers de bouche
Indiquer si établissement + de 400m² ou CA de +50M¤ annuel pour les
grossistes
Transmettre un diagnostic initial comportant a minima
tous les éléments demandés dans le modèle.
Préciser :
- la date de réalisation et si réalisé par un
prestataire ou en interne
Diagnostic date < à 12 mois et sur une période de 12
mois consécutifs entre la date de réalisation du
diagnostic et le 1er janvier de l?année civile antérieure à la
date du diagnostic
Pièce à fournir : Modèle diagnostic rempli
Annexe C
Nombre de diagnostics : ?????????.
Fournir l?attestation sur l'honneur du respect de la
réglementation en vigueur applicable aux distributeurs
(sur la base de l?annexe réglementaire), de l'absence
d'infraction ou de condamnation ainsi que de l?absence
de refus ou de retrait de labellisation, de janvier de
l?année civile antérieure à l?année de l?attestation
jusqu?à la date de signature de l?attestation
Préciser le nombre d?attestations transmises si
plusieurs établissements. A remplir par le représentant
de la personne morale candidate au label (en principe
directeur d?établissement si l?établissement dispose de la
personnalité juridique).
Pièce à fournir : Attestation sur l?honneur
Annexe D
Nombre d?attestations : ??????..
Version V1-2023
A remplir pour une candidature unique d?établissement (sans siège social)
Nom de l?établissement
Numéro SIRET de l?établissement
Adresse de l?établissement
Coordonnées des interlocuteurs (nom, fonction,
téléphone et mail)
Surface de l?établissement
Effectif de l?établissement
Préciser si activité drive
A remplir pour une candidature de groupe ou d?établissement unique (avec siège social)
Liste 1 "Informations candidature de groupe ou
établissement unique (avec siège social)" à remplir
impérativement pour une candidature de groupe ou
unique avec siège social
Liste 1 ci-dessous à remplir
A remplir pour une candidature de groupe ou d?établissement unique avec audit siège
Liste 2 "Déclaration sur le critères et établissements à
auditer en cas d?audit siège" à remplir impérativement
dans le cas d?une demande d?un audit siège
Liste 2 ci-dessous à remplir
Version V1-2023
Liste 1 ? Informations candidature de groupe ou d?établissement unique (avec siège social)
A remplir lorsque plusieurs établissements avec siège social sont concernés par la demande de labellisation ou lorsque l?établissement unique dépend d?un siège social.
Nom et
adresse
-
Siège social
Numéro
SIRET
-
siège social
Nom et adresse
?
Etablissement
Numéro
SIRET
-
Etablissement
Surface totale
?
Etablissement
Effectifs
?
Etablissement
Coordonnées des
interlocuteurs (nom,
téléphone, e-mail)
?
Siège social
Coordonnées des
interlocuteurs (nom,
téléphone, e-mail)
?
Etablissement
Type de relation siège
social/établissement - type de
contrat - type de système
organisationnel :
indépendant/franchisé/intégré/
si autre préciser
Version V1-2023
Liste 2 ? Déclaration des établissements et des critères à auditer en cas d?audit siège
Note : A remplir par système organisationnel pour indiquer les critères à auditer et leur lieu
Il faut remplir un volet 2 par système organisationnel et préciser la liste des établissements rattachés à ce système organisationnel (ou siège).
Nom, SIRET et adresse du lieu de l?audit siège : ???????????????????????????..
Nom, SIRET et adresse de l?établissement (ou liste des établissements) rattachés à ce siège: ????indiquer le nombre et fournir la liste des établissements (qui peut être
identique à celle du volet 1)
Attention : seuls les critères du DA1 et DA3 peuvent faire l?objet d?un audit siège. Ces critères audités seulement dans le cadre d?un audit siège ne le sont pas ensuite dans les
audits d?établissements. Les notes obtenues sur ces critères sont directement reportées dans la grille d?audit de l?établissement.
Les critères déclarés « à auditer au siège » dans le tableau suivant le seront pour tous les établissements déclarés sous ce système organisationnel et ne sont pas modifiables,
ni adaptables selon les établissements :
Critères du référentiel pouvant faire
l?objet d?un audit siège
Critères à auditer Interlocuteur(s) concerné(s) par le
critère (nom, fonction, téléphone, mail) Au siège A l?établissement Autre (à préciser)
Domaine d?Action 1 : Approvisionnement et achat des denrées alimentaires
1.1 Construire et adapter sa politique
commerciale
1.2 Améliorer la gestion des commandes
et des stocks
1.3 Intégrer le gaspillage alimentaire dans
les relations avec les fournisseurs
(producteurs, transporteurs et
logisticiens)
1.4 Sensibiliser et former le personnel aux
bonnes pratiques anti-gaspi liées aux
appro/achat
Version V1-2023
(en l?absence de personnel, le critère
s?applique aux responsables/gérants)
Domaine d?Action 3 : Gestion des invendus et du don
3.1 Promouvoir une optimisation du don
comme solution de gestion de ses
invendus
3.2. Veiller à la qualité des dons réalisés
3.3 Sensibiliser et former le personnel aux
bonnes pratiques anti-gaspi liées aux
invendus et au don
(en l?absence de personnel, le critère
s?applique aux responsables/gérants)
3.4 Valoriser vers l'alimentation animale
ANNEXE C : Candidature ? Diagnostic
Modèle du diagnostic du référentiel « Distributeurs » du label national anti-gaspillage alimentaire
Le diagnostic initial doit être réalisé au maximum 12 mois avant la date de candidature au label. Il doit porter sur une période de 12 mois consécutifs entre
la date de réalisation du diagnostic et le 1er janvier de l?année civile antérieure à la date du diagnostic. Le diagnostic doit ensuite être réalisé tous les ans
avant l?audit de suivi annuel.
Objectifs du diagnostic :
? Faire un état des lieux exhaustif et ciblé du gaspillage alimentaire (GA) pour l?établissement candidat au label.
? Situer le niveau d?engagement et de performance de l?établissement candidat en amont de son entrée dans le label (avec le diagnostic initial) et
pendant sa progression dans le label (avec le diagnostic de suivi annuel et le diagnostic de renouvellement).
? Le diagnostic initial sert d?année de référence pour analyser la dynamique de progression et de maîtrise sur le long terme.
Liste des annexes :
Annexe 1 : Informations et glossaire
Annexe 2 : Seuils du gaspillage alimentaire par niveau et par catégorie de distributeurs
Annexe 3 : Grille indicative sur le taux de casse nette minimal par rayon GMS
1. Informations générales sur l?établissement
1. Nom et numéro SIRET de l?établissement
2. Nom et numéro SIRET du siège (si concerné)
3. Adresse de l?établissement
4. Chiffre d?Affaires hors taxes (CA HT) annuel de l?établissement sur les
denrées alimentaires
5. Surface de vente totale (alimentaire et non alimentaire)
6. Détails sur la diversité des activités : catégorie de denrées alimentaires
vendues, nombre et nature des rayons traditionnels (ex : boucherie,
boulangerie, etc).
2. Informations sur le diagnostic de l?établissement
1. Date du présent diagnostic
2. Fréquence du diagnostic (annuel ; si autre préciser)
3. Réalisation du présent diagnostic en interne ou via un prestataire
3. 4. 5. Données chiffrées sur le gaspillage alimentaire
Remplir uniquement la partie qui concerne votre catégorie d?acteur.
GMS (en euros / an)
*Casse brute alimentaire : ne prendre en compte que les denrées alimentaires (ex : hors droguerie, alimentation animale, compléments alimentaires) ; prise
en compte de tous les déchets de l?achat (réception) à la commercialisation (y compris la transformation)
** Cause externe (retraits-rappels sanitaires, pannes...) : denrées alimentaires dont la perte résulte d'une cause extérieure non imputable à l'opérateur.
Ces pertes sont exclues du calcul du gaspillage alimentaire à condition que l'établissement audité présente un justificatif (ex : attestation d?assurance).
***Casse nette = casse brute alimentaire de laquelle on soustrait : ? stickage ? lots anti gaspi ? vols connus ? dons ? valorisation animale - invendus
transformés ? cause externe
****Taux de casse nette = gaspillage alimentaire = montant casse nette / CA alimentaire
*****Concernant les rayons traditionnels : seules les denrées comestibles sont comptabilisées dans le calcul du GA (les seuils de GA ont été définis hors
partie non comestible tels que les os et suifs, carcasses, coques, pelures de fruits et légumes, etc). En revanche, il est impératif de justifier de l?évaluation des
quantités de biodéchets non comestibles.
? Une grille indicative est disponible en annexe pour vérification par l?auditeur de la cohérence entre les chiffres fournis ci-dessous et le taux
minimal de casse attendu par familles de rayons.
Rayons Chiffre d?Affaires
HT
-CA alimentaire
Casse brute*
-En prix
d?achat HT
Stickage/Lots anti gaspi
-En prix de vente stické
HT ou prix d?achat HT
Vols connus
-En prix d?achat
HT
Don
alimentaire
-En coût de
revient (pour
la
fabrication)
ou en prix
d?achat HT
Valorisation
vers
l?alimentation
animale
-Estimation de
la donnée en
prix d?achat HT
Invendus
transformés
- en prix
d'achat HT
Cause
externe
(retraits-
rappels
sanitaires,
pannes?)
**
- en prix
d'achat HT
Casse
nette***
Taux
de
casse
nette
****
Epicerie (dont vrac si
existant)
Frais Libre-Service
(LS)*****
Traditionnels*****
Fruits et légumes
Boissons
Surgelé
TOTAL
Commentaires si
l?ensemble des cellules ne
sont pas renseignées
individuellement (ex:
impossible de distinguer les
flux valorisation animale,
casse nette, etc) :
Quantité de biodéchets
alimentaires
-Donnée en tonnes/an
Estimation de la part non
comestible des biodéchets
alimentaires (données en
poids ou en pourcentage)
Estimation du poids des
emballages sur la quantité
de biodéchets (en %)
Grossistes (en euros / an)
*Casse brute alimentaire : ne prendre en compte que les denrées alimentaires (ex : hors droguerie, alimentation pour animaux, compléments
alimentaires)
** Cause externe (retraits-rappels sanitaires, pannes...) : denrées alimentaires dont la perte résulte d'une cause extérieure non imputable à
l'opérateur. Ces pertes sont exclues du calcul du gaspillage alimentaire à condition que l'établissement audité présente un justificatif (ex : attestation
d?assurance).
***Casse nette = casse brute alimentaire de laquelle on soustrait : ? déstockage ou dégagement ? lots anti gaspi ? dons ? valorisation animale-
invendus transformés ? cause externe
****Taux de casse nette = gaspillage alimentaire = montant casse nette / CA alimentaire
Catégories de denrées Chiffre d?Affaires
HT (CA alimentaire)
Casse brute*
-En prix de
vente
Déstockage ou
dégagement / Lots anti
gaspi
- Donnée en prix de vente
promotionnel
Dons
alimentaires
- En prix d?achat
HT
Valorisation
vers
l?alimentation
animale
-Estimation de
la donnée en
prix de vente
Invendus
transformés -
en prix de
vente HT
Cause externe
(retraits-
rappels
sanitaires,
pannes?) **
- en prix de
vente HT
Casse
nette***
Taux de
casse
nette***
*
Surgelé et épiceries
Frais et ultra frais
TOTAL
Grossistes (en poids / an)
Catégories de denrées Chiffre d?Affaires
HT (CA alimentaire)
Casse brute* Déstockage ou
dégagement / Lots anti
gaspi
Dons
alimentaires
Valorisation
vers
l?alimentation
animale
Invendus
transformés
Cause externe
(retraits-
rappels
sanitaires,
pannes?) **
Casse
nette***
Taux de
casse
nette***
*
Surgelé et épiceries
Frais et ultra frais
TOTAL
Quantité de biodéchets
alimentaires
-Donnée en tonnes/an
Estimation de la part non
comestible des biodéchets
alimentaires (données en
poids ou en pourcentage)
Estimation du poids des
emballages sur la quantité
de gaspillage alimentaire
(en %)
Métiers de bouche (MB) (en euros ou en poids / an)
*Matières premières transformées ou non, non utilisées ou non vendues : ne prendre en compte que les denrées alimentaires (ex : hors droguerie,
alimentation animale, compléments alimentaires) de l?activité principale ; prise en compte de tous les déchets de l?achat à la commercialisation (y compris
la transformation) ; prise en compte de la fabrication à la commercialisation ; concernant les denrées non consommables (ex : os et suifs, carcasses, coques,
pelures de fruits et légumes, etc) : elles sont par défaut non comptabilisées dans le calcul du GA. Un ratio représentant la partie non comestible peut être
appliqué sur la quantité de GA totale pour ne pas la comptabiliser, sur justification (ex : bon d?enlèvement pour les MRS en boucherie).
** Cause externe (retraits-rappels sanitaires, pannes...) : denrées alimentaires dont la perte résulte d'une cause extérieure non imputable à l'opérateur.
Ces pertes sont exclues du calcul du gaspillage alimentaire à condition que l'établissement audité présente un justificatif (ex : attestation d?assurance).
*** Pertes alimentaires nettes = gaspillage alimentaire = Matières premières transformées ou non, non utilisées ou non vendues de laquelle on
soustrait : ? invendus transformés ? lots anti gaspi ? dons ? valorisation animale - invendus transformés ? cause externe
**** Conversion euros en poids sur la base des fiches de l?ADEME :
Boucher/charcutier : 1T de GA = 9 470¤
Boulangerie/pâtisserie : 1T de GA = 9 280¤
Poissonnerie : 1T de GA = 19 190¤
Fromagerie : 1T de GA = 18 060¤
Primeur : 1T de GA = 3 700¤
Les fiches sont disponibles par ce lien : https://librairie.ademe.fr/economie-circulaire-et-dechets/6472-gaspillage-alimentaire-dans-les-principaux-
metiers-de-bouche.html
Catégories de denrées Chiffre
d?Affaires HT
-CA
alimentaire
Matières
premières
transformées ou
non, non utilisées
ou non vendues*
-En prix d?achat
HT ou poids
Invendus transformés
(ex : croissants aux
amandes)
-En prix de vente HT
ou prix d?achat HT ou
poids
Lots anti gaspi
-En prix de vente
HT ou prix
d?achat HT ou
poids
Don alimentaire
-En coût de
revient ou poids
Valorisation vers
l?alimentation
animale
-Estimation de la
donnée en prix
d?achat HT ou poids
Cause externe (retraits-
rappels, pannes?) **
-En prix de vente HT ou prix
d?achat HT ou poids
Pertes alimentaires
nettes***
Activité principale
Conversion euros/tonnes si
nécessaire****
Commentaires si l?ensemble
des cellules ne sont pas
remplis:
Analyse du diagnostic du gaspillage alimentaire et évolution du plan d?action
1. Comment se répartit (si possible en pourcentage) le taux de gaspillage
alimentaire dans l?établissement sur les 3 domaines d?action du référentiel
(parmi appro/achat, commercialisation, don et invendus) ?
2. Comment expliquer le taux de gaspillage alimentaire et ses répartitions par
denrées/rayons ou conditionnement ?
3. Quelles sont les actions déjà mises en place par domaine d?action ? Quel est
selon vous leurs impacts sur le GA de l?établissement ?
Détailler les actions que vous jugez les plus pertinentes et si disponibles,
démontrer leur efficacité en mentionnant la cible de cette action et l?évolution
de taux de gaspillage sur cette cible, démontrer la diffusion de ces cibles au sein
de l?entreprise. Si disponible, transmettre le plan d?action établi suite au
précédent diagnostic.
4. Quelles sont les actions envisagées dans l?année à venir ? Et à plus long
terme ?
Communiquer le plan d?action et ses mises à jour.
5. Avez-vous des problématiques liées à votre environnement externe
(localisation, zone blanche pour le don, etc.) impactant votre taux de gaspillage
alimentaire ?
6. Avez-vous eu des problèmes de retraits/rappels fournisseurs (liés à des causes
externes à l?établissement) sur l?année du présent diagnostic ?
Ce montant est-il comptabilisé dans la casse brute ? Si oui, le soustraire de la
casse brute dans le calcul du gaspillage alimentaire.
Fournir les justificatifs nécessaires au moment de l?audit (fichier de montants et
de motifs de casse brute/pertes de l?établissement).
Quantité de biodéchets
alimentaires
-Donnée en tonnes/an
Estimation de la part non
comestible des biodéchets
alimentaires (données en poids
ou en pourcentage)
7. Indiquez le taux de refus produits (ou matières premières) à l?achat, hors
causes sanitaires (en ¤ ou en poids) ou le taux de denrées alimentaires achetées
à prix réduit à défaut d?être refusées
Fournir les justificatifs nécessaires au moment de l?audit (détail des motifs de
refus).
8. Indiquez et expliquez l?évolution du nombre de bacs ou contenants/tonnage
de biodéchets et l?évolution par rapport à l?année précédente
Fournir les justificatifs nécessaires au moment de l?audit.
Annexe 1 ? Informations et glossaire
? Seuils de gaspillage alimentaire définis par catégories de distributeurs :
o GMS : par surface :
? Proxi : < 400m²
? Super : entre 400 et 2500m²
? Hyper : > 2500m²
o Grossistes : par quantité de denrées alimentaires vendues, et par type d?activités :
? Surgelés et froid négatif et ambiant
? Frais positif et ultra-frais
o Métiers de bouche : par type de métiers :
? Boulangerie, pâtisserie
? Boucherie, charcuterie, traiteur
? Poissonnerie
? Primeurs
? Fromagerie
? Quels produits concernés ?
Toute denrée alimentaire, c?est-à-dire tout produit alimentaire destiné à la consommation humaine (ex : hors droguerie, hors alimentation animale, hors
compléments alimentaires) sur les étapes de commandes, livraison, fabrication/transformation, stockage et de vente.
? Termes et définitions :
? Biodéchets : Correspondent à des déchets biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages,
des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets
comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires.
? Casse brute : désigne toutes les denrées alimentaires non vendues au prix initial, données ou jetées (casse physique, denrées périmées et jetées,
fruits et légumes jetés, vols connus, denrées stickées ou déstockées, lots anti gaspi, dons, valorisation vers l?alimentation animale et énergétique).
Seules les denrées alimentaires sont prises en compte (ex : hors droguerie).
? Casse nette : désigne toutes les denrées alimentaires non vendues qui n?ont pas été valorisées ou données. Le présent référentiel définit la casse
nette par le calcul suivant : casse brute à laquelle est soustrait tout ce qui peut faire l?objet d?une valorisation (déstockage ou stickage, lots anti
gaspi, dons et valorisation vers l?alimentation animale, transformation des invendus en denrées à destination de l?alimentation humaine) et
correspond au gaspillage alimentaire.
? Catégorie de denrées : regroupement de plusieurs denrées alimentaires ou références ayant des caractéristiques communes en termes de
variétés/espèces animales ou végétales couplé le cas échéant à un mode de conservation : lait/produits laitiers / oeufs /viandes /charcuterie
/boulangerie/viennoiserie/pâtisserie/produits de la mer /plats cuisinés réfrigérés et non réfrigérés /fruits et légumes frais/conserves/matières
grasses/huiles/céréales et féculents /eau /boissons.
? Cause externe : événement non imputable à l'opérateur causant la perte de denrées alimentaires (ex : retrait-rappel sanitaire, panne d?un
réfrigérateur). Ces pertes sont exclues du calcul du gaspillage alimentaire à condition que l'établissement audité présente un justificatif (ex :
attestation d?assurance).
? Démarque connue : tout ce qui n?a pas été vendu comme prévu et a entraîné une perte économique pour l?établissement : casse, dons, prix
cassés. Cela exclut ce qui n?est pas vendu en alimentation humaine mais valorisé (ex : biodéchets ou valorisation vers l?alimentation animale).
? Démarque inconnue : marchandise généralement volée (non identifiée) qui n?est pas considérée comme du gaspillage alimentaire. Dans
certaines enseignes, elle inclut les écarts de caisse, etc?
? Denrées non comestibles : la législation française inclut dans la définition du gaspillage alimentaire (GA) toute matière destinée à la
consommation humaine qui est perdue, jetée ou dégradée au cours de la chaine alimentaire (humaine).
? Pour les aliments entrant dans la chaîne alimentaire sont exclus de la définition les parties non comestibles de l?aliment telles que les os ou les
noyaux. La liste étant non exhaustive, l?opérateur a la liberté de la compléter en le justifiant et en le précisant explicitement.
eur
? Déstockage (ou stickage) : produits vendus à un prix réduit sur une période courte.
? Don pour l?alimentation humaine : toute denrée alimentaire encore consommable donnée, par exemple à des associations habilitées (don
possible également aux agents ou salariés sous réserve d?un encadrement).
Gaspillage alimentaire : dans le label, le gaspillage alimentaire concerne « toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape
de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée ou dégradée » (Loi AGEC-2020). La directive européenne considère que les parties non comestibles
font partie du gaspillage alimentaire mais exclut du gaspillage alimentaire ce qui est valorisé en alimentation animale dans le respect de la
hiérarchie des actions de la Loi Garot 2016. Sont à intégrer les fruits, légumes ou autres denrées comestibles réceptionnés ayant été dégradés lors
du stockage, du processus de transformation ou du service de ces denrées. Dans le cadre de ce référentiel, la valorisation animale n?est pas
considérée comme du gaspillage alimentaire et sont exclues de la définition du gaspillage alimentaire les parties non comestibles de l?aliment
telles que les arrêtes, peaux d?agrumes, coquilles de fruits de mer, carapaces de crustacés, os ou les noyaux. La liste étant non exhaustive,
l?opérateur a la liberté de la compléter en le justifiant et en le précisant explicitement à l?aide du guide de l?ADEME :
https://www.optigede.ademe.fr/sites/default/files/guide-diagnostic-gaspillage-alimentaire-iaa-niveau-1.pdfLa valorisation organique (compost,
méthanisation) constitue du gaspillage alimentaire.
Toutefois, afin d?évaluer le gaspillage alimentaire, les opérateurs doivent fournir leur quantité de biodéchets avec et sans la partie comestible.
? Invendus : toute denrée alimentaire qui n?a pas été vendue au prix initial ou prix réduit et qui doit être valorisée vers la transformation, le don ou
l?alimentation animale pour éviter de devenir un déchet.
? Lots ou paniers anti-gaspi : regroupement de denrées alimentaires à prix réduit dans le but de vendre rapidement des denrées en DLC ou DDM
courtes (avec ou sans intermédiaire, de type application).
? Rayon : sectorisation par même catégorie de denrées dans un point de vente.
? Rayon traditionnel : sectorisation par même catégorie de denrées dans un point de vente, regroupant les produits plus ou moins bruts en vente à
la coupe ou en libre-service qui sont transformés sur place par le personnel de l?établissement. Ex : boucherie/charcuterie,
boulangerie/viennoiserie/pâtisserie, fromagerie, produits de la mer, traiteur, fruits et légumes.
? Refus produits à l?achat ou au don : refus de l?achat ou du don de denrées alimentaires à un fournisseur (centrale d?achat ou fournisseur direct).
? Retrait / rappel de produits : toute marchandise retirée volontairement de la vente pour différentes raisons (non-conformité, risque sanitaire,
changement présentation?).
o Retrait : le fait de retirer des lieux d'entreposage ou des rayons des denrées alimentaires non encore vendues. Ces denrées peuvent
notamment faire l?objet d?un don si le retrait n?est pas réalisé pour des raisons sanitaires.
o Rappel : se traduit par un arrêt de la vente et d?un retour des denrées vendues au client ainsi que par le retour des denrées défectueuses
au fabricant/vendeur ou sa destruction directement par l?établissement. Ces denrées peuvent notamment faire l?objet d?un don si le
rappel n?est pas réalisé pour des raisons sanitaires.
? Vols connus : produits volés dont il est possible de connaître sa valeur (ex : paquet de gâteau vide avec emballage disponible).
? Valorisation vers l?alimentation animale : toute denrée alimentaire donnée pour l?alimentation animale (avec bon de retrait pour les sous-
produits animaux), devant concerner au maximum des denrées qui ne peuvent pas être valorisées pour l?alimentation humaine (lignes directrices
CE 2018 et règlementation UE 2009).
? Vente en vrac : la vente en vrac se définit comme la vente au consommateur de produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le
consommateur, dans des contenants réemployables ou réutilisables. La vente en vrac est proposée en libre-service ou en service assisté.
[Article L. 120-1 du code de la consommation, issu de la loi AGEC]
? Outils complémentaires disponibles :
? Fiches actions « Opération Distributeurs témoins » (ADEME ? 2016)
? Guide de bonnes pratiques : « comment éviter des coûts en réduisant vos déchets et vos pertes alimentaires ? » (ADEME ? 2018)
Annexe 2 ? Seuils du gaspillage alimentaire par niveau et par catégorie d?acteurs
? GMS (En taux de casse nette = Montant casse nette / CA alimentaire)
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
< 400 m² [1,0 et 0,71%] [0,70 et 0,40%] < 0,40%
400 à 2 500 m² [0,80 et 0,61%] [0,60 et 0,30%] < 0,30%
> 2 500 m² [0,70 et 0,51%] [0,50 et 0,25%] < 0,25 %
? Grossistes (En taux de casse nette = Montant casse nette / CA alimentaire)
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Surgelés et froid négatif et
ambiant
[0,20 et 0,16%] [0,15 et 0,10%] < 0,10%
Froid positif et ultra-frais [1,00 et 0,81%] [0,80 et 0,50%] < 0,50%
? Grossistes (En tonnage = Quantité casse nette / Quantité de denrées alimentaires vendues)
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Surgelés et froid négatif et
ambiant
[0,20 et 0,16%] [0,15 et 0,10%] < 0,10%
Froid positif et ultra-frais [1,00 et 0,81%] [0,80 et 0,50%] < 0,50%
Métiers de bouche (En poids par an) [seuils issus de l?étude ADEME de 2024]
? ]
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Boucherie/charcuterie Entre 0,70 et 0,40 T/an Entre 0,39 et 0,20 T/an < 0,20 T/an
Boulangerie/pâtisserie Entre 1,30 et 1,00 T/an] Entre 0,99 et 0,75 T/an < 0,75 T/an
Fromagerie Entre 0,40 et 0,25 T/an Entre 0,24 et 0,15 T/an < 0,15 T/an
Primeurs Entre 2,00 et 1,00 T/an Entre 0,99 et 0,50 T/an < 0,50 T/an
Poissonnerie Entre 0,50 et 0,35 T/an Entre 0,34 et 0,20 T/an < 0,20 T/an
Annexe 3 ? Grille indicative sur le taux de casse nette minimal par rayon GMS
Grille indicative à destination des auditeurs pour l?appréciation des chiffres renseignés dans le diagnostic par le candidat audité GMS. Ces
taux de casse nette minimaux montrent des seuils en deçà desquels les taux de casse soulèveraient des questions sur la complétude des
données.
Proxi (< 400m²) Super (entre 400 et 2500m²) Hyper (> 2500m²)
Rayons Taux Casse Nette minimal Taux Casse Nette minimal Taux Casse Nette minimal
Frais libre-service 0.50% 0.50% 0.50%
Traditionnels 1.25% 1.25% 1.25%
Fruits & Légumes 1.00% 1.00% 1.00%
Epicerie 0.15% 0.15% 0.15%
Boissons 0.10% 0.10% 0.10%
Surgelé 0.25% 0.25% 0.25%
ANNEXE D : Candidature ? Attestation sur l?honneur
Attestation sur l?honneur applicable au Référentiel « anti-gaspillage alimentaire » distributeurs
? Annexe réglementaire disponible sur le site internet du Ministère en charge de la transition écologique
https://www.ecologie.gouv.fr/label-national-antigaspillage-alimentaire
? Déclaration à joindre au dossier d?éligibilité et pour tout audit annuel de suivi.
Je soussigné(e),
Mme/M :
Nom/Prénom :
Fonction (ex. directeur de magasin?) :
Habilité(e) à engager juridiquement la structure candidate à l?obtention du label vis-à-vis des tiers dont la
dénomination et l?adresse sont les suivantes (indiquer l?établissement ou le cas échéant les établissements
que vous représentez juridiquement) :
Déclare sur l?honneur :
- avoir pris connaissance de l?annexe règlementaire du Référentiel et de son contenu,
- que l?/ les établissement(s) candidat(s) au label listés ci-dessus respecte(nt) la réglementation à
laquelle il(s) est/sont soumis,
- engager par le présent document la responsabilité du / des établissement(s) candidat(s) listés ci-
dessus,
- l?absence d?infraction ou de condamnation de (ou des) établissements listés ci-dessus de janvier de
l?année civile antérieure à l?année de la présente déclaration jusqu?à la date de la présente
déclaration pour non-respect de la réglementation relative aux textes cités dans l?annexe
réglementaire pour lesquels des peines sont prévues,
- l?absence de refus ou de retrait du label « anti-gaspillage alimentaire » de janvier de l?année civile
antérieure à l?année de la présente déclaration jusqu?à la date de la présente déclaration.
Fait à ?????????????????.. Le ????????????.. Signature
Article 441-7 du code pénal : est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende le fait : 1° D'établir une attestation ou un certificat
faisant état de faits matériellement inexacts. Les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et à 45 000 euros d'amende lorsque l'infraction est
commise soit en vue de porter préjudice au Trésor public ou au patrimoine d'autrui, soit en vue d'obtenir un titre de séjour ou le bénéfice d'une
protection contre l'éloignement.
Insérer logo OC
ANNEXE E : Attestation de labellisation
MODELE ATTESTATION DE L?OBTENTION DU
LABEL NATIONAL
ANTIGASPILLAGE ALIMENTAIRE
Article L541-15-6-1-1 du code de l?environnement
(issu de l?article 33 de la loi n n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à
l'économie circulaire)
????????.., organisme certificateur agréé au titre des dispositions de l?article D. 541-217 du
code de l?environnement par décision du?., renouvelée le?.
Atteste que l?établissement :
(Indiquer la dénomination sociale ou le nom commercial si distinct de la dénomination sociale)
Demeurant : (indiquer l?adresse physique)
N° SIRET (14 chiffres) : XXXXXXXXX XXXXX
a obtenu conformément au Référentiel « Distribution » en vigueur approuvé par arrêté interministériel
le label « antigaspillage alimentaire » de niveau ?1 étoile (engagement), 2 étoiles (maitrise), 3
étoiles (exemplaire) (garder la mention utile)
Dans la catégorie (garder la mention correspondante) :
- Distributeur (préciser la surface) : ??????.
- Grossiste
- Métier de bouche (préciser le métier) : ????????.
La note obtenue est de ?. /156, suite à un audit qui s?est déroulé du ?. au ?..
LOGO correspondant au niveau obtenu
Cette attestation est valable du JJ/MM/AAAA au JJ/MM/AAAA sous réserve du maintien du
respect des critères vérifiés lors de l?audit de suivi annuel.
Date de l?audit siège (le cas échéant) :
N° SIRET du siège audité (le cas échéant) :
.
La certification peut être retirée selon les conditions prévues par le Référentiel.
Cette attestation est la propriété de l?organisme certificateur et doit lui être restituée sans délai sur
simple demande.
Fait à ??., le DD/MM/AAAA (date identique à la date de début de validité)
Le Président
(ATTENTION: OPTION dentique à la date de début de validité)
Le Président
INVALIDE)