activité (L') de transport progresse au deuxième trimestre 2025 - Note de conjoncture
BAOUER, Achille ;DEFRANCE, Sébastien ;LIMOUSIN, François ;RAGEAU, François ;RIZK, Cyril
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
"Au deuxième trimestre 2025, le volume de la production marchande de transport augmente par rapport au premier trimestre, à un rythme légèrement plus rapide (+ 0,6 %, après + 0,2 %). L'activité augmente de 0,7 % dans le transport de voyageurs et les autres services de transport. Elle progresse plus légèrement dans le transport de marchandises (+ 0,3 %), après une stabilité au trimestre précédent. Au deuxième trimestre 2025, l'emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l'entreposage augmente (+ 0,3 %), après avoir stagné au trimestre précédent. L'emploi intérimaire mobilisé par le secteur est également en hausse (+ 0,8 %). L'effectif total du secteur s'établit à 1 560 000 salariés. Dans l'ensemble du secteur privé, les effectifs salariés hors intérimaires augmentent au deuxième trimestre 2025 (+ 0,2 %), tandis que l'intérim rebondit (+ 0,2 %) après neuf trimestres de baisse." SDES
Editeur
Ministères Transition écologique, Aménagement du territoire, Transports, Ville et Logement
Descripteur Urbamet
fret
;économie des transports
;transport de marchandises
;transport routier
;transport de personnes
;marché de l'emploi
;chaîne de transport
;marché des transports
;véhicule utilitaire
;transport maritime
;transport aérien
;transport en commun
;voiture
;carburant
;entreprise de transport
;transport fluvial
;conjoncture
;donnée statistique
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
L?activité de transport progresse au
deuxième trimestre 2025
OCTOBRE 2025
Au deuxième trimestre 2025, le volume de la
production marchande de transport augmente par
rapport au premier trimestre, à un rythme légèrement
plus rapide (+ 0,6 %, après + 0,2 %). L?activité
augmente de 0,7 % dans le transport de voyageurs et
les autres services de transport. Elle progresse plus
légèrement dans le transport de marchandises
(+ 0,3 %), après une stabilité au trimestre précédent.
Au deuxième trimestre 2025, l?emploi salarié hors
intérim du secteur des transports et de l?entreposage
augmente (+ 0,3 %), après avoir stagné au trimestre
précédent. L?emploi intérimaire mobilisé par le
secteur est également en hausse (+ 0,8 %). L?effectif
total du secteur s?établit à 1 560 000 salariés. Dans
l?ensemble du secteur privé, les effectifs salariés hors
intérimaires augmentent au deuxième trimestre 2025
(+ 0,2 %), tandis que l?intérim rebondit (+ 0,2 %) après
neuf trimestres de baisse.
LA PRODUCTION MARCHANDE DE TRANSPORT
AUGMENTE AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Au deuxième trimestre 2025, la production de services de
transport par les entreprises résidentes, mesurée par
l?indice d?activité des services de transport (IAST),
s?accroît de 0,6 % par rapport au premier trimestre 2025.
La croissance de l?activité accélère ce trimestre : elle était
de + 0,2 % au premier trimestre 2025.
L?activité est en hausse de 0,7 % au deuxième
trimestre 2025 par rapport au premier trimestre dans les
services de transport de voyageurs. Elle était quasi stable
au trimestre précédent (+ 0,1 %). Dans les services
auxiliaires au transport, la croissance de l?activité se
poursuit également (+ 0,7 %, après + 0,5 %). L?activité
des services de transport de marchandises repart au
deuxième trimestre (+ 0,3 %), après être restée stable au
premier trimestre.
Graphique 1 : indice d?activité des services de
transport
(indices CVS-CJO)
Indice 100 en 2021
Source : SDES
Au deuxième trimestre 2025, le produit intérieur brut
(PIB) progresse (+ 0,3 % par rapport au trimestre
précédent), davantage qu?au premier trimestre (+ 0,1 %).
La consommation des ménages en services de transport
augmente de 1,3 %, soit la plus forte hausse trimestrielle
depuis le premier trimestre 2024. En revanche, les achats
de voitures particulières se replient de nouveau (- 0,2 %),
à un rythme toutefois ralenti par rapport à celui du
trimestre précédent (- 3,9 %). Cette baisse des achats
intervient après les fortes hausses de la fin 2024, les
ménages ayant alors avancé leurs achats par anticipation
de l?instauration de politiques publiques susceptibles de
relever les prix des voitures neuves (modification du
barème du bonus et du malus notamment).
Au deuxième trimestre 2025, la valeur ajoutée en
volume des services de transport augmente de 0,3 %,
après un recul de 0,5 % au premier trimestre.
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
LE FRET TERRESTRE INTÉRIEUR REBONDIT AU
DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Le fret terrestre intérieur, exprimé en tonnes-kilomètres,
rebondit au deuxième trimestre 2025 par rapport au
premier trimestre (+ 0,6 %). Il avait reculé de 0,5 % au
trimestre précédent. Le fret national, qui représente
89,3 % du trafic ce trimestre, est en hausse de 0,5 %, alors
que le fret international (+ 1,2 %) augmente plus vivement.
Avec 51,9 milliards de tonnes-kilomètres transportées
ce trimestre, le fret terrestre atteint son plus haut niveau
depuis le quatrième trimestre 2022.
Graphique 2 : fret terrestre
(indices CVS-CJO)
Évolution en % (tonnes-kilomètres, T/T-1), en points (PIB)
Sources : SDES ; Insee
L?ACTIVITÉ DE TRANSPORT ROUTIER REPART AU
DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Au deuxième trimestre 2025, l?activité du transport routier
intérieur de marchandises du pavillon français, mesurée
en tonnes-kilomètre, est en hausse de 0,8 % par rapport
au premier trimestre, en données corrigées des variations
saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO). Elle se
situe à 42,2 milliards de tonnes-kilomètres. Depuis
18 mois, cette activité est globalement stable, variant
entre 41,9 milliards et 42,3 milliards par trimestre.
Le transport routier de marchandises opéré pour
compte d?autrui varie très légèrement, de - 0,2 % au
second trimestre 2025, après une baisse de 1,0 % au
premier trimestre 2025. À 37,3 milliards de tonnes-
kilomètres, il diminue de 0,5 milliard de tonnes-kilomètres
par rapport au quatrième trimestre 2024.
Le transport pour compte propre augmente de 9,0 %
au deuxième trimestre 2025. Il s?élève désormais à
4,9 milliards de tonnes-kilomètres, ce qui représente
11,5 % de l?activité intérieure du pavillon français. Cette
part s?est accrue de près de 1 point en un trimestre.
Le nombre de tonnes-kilomètres réalisées entre une
origine et une destination situées sur le territoire national
représente 95,5 % de l?activité de transport routier intérieur
de marchandises au deuxième trimestre 2025. À la suite
d?une augmentation de 0,7 %, ce transport dit « national »
revient à son niveau du quatrième trimestre 2024, soit
40,3 milliards de tonnes-kilomètres. La partie intérieure de
l?activité de transport international du pavillon français est
en hausse de 3,6 % au deuxième trimestre 2025, après
- 5,1 % au premier trimestre (données révisées). Environ
1,9 milliard de tonnes-kilomètres ont été parcourues sur le
territoire français au cours du dernier trimestre lors d?une
entrée ou d?une sortie depuis ou vers l?étranger.
L?activité de transport routier intérieur de
marchandises sur des parcours de moyennes et longues
distances (150 km ou plus) progresse de 0,4 % au
deuxième trimestre 2025, après ? 0,9 % au premier
trimestre. Elle atteint 32,4 milliards de tonnes-kilomètres
et représente près de 77 % de l?activité de transport routier
intérieur de marchandises. L?activité lors de trajets sur de
plus courtes distances (moins de 150 km) gagne 2,0 % au
deuxième trimestre 2025, après ? 0,7 % au premier
trimestre. Elle se situe à près de 9,8 milliards de tonnes-
kilomètres.
L?activité du fret ferroviaire se replie au deuxième
trimestre 2025 (- 0,7 %), après un rebond au premier
trimestre (+ 2,6 %). Elle s?établit à 8,3 milliards de tonnes-
kilomètres, en données corrigées des variations
saisonnières et des jours ouvrables, dont près des deux
tiers sur des trajets ayant pour origine et destination le
territoire national. La baisse du trafic affecte les trajets
nationaux (- 0,7 %, après + 3,4 %) comme les trajets
internationaux (- 0,5 %, après + 1,3 %). La réouverture le
31 mars 2025 de l?autoroute ferroviaire vers l?Italie passant
par la vallée de la Maurienne a permis une reprise
progressive du trafic sur cet axe qui n?a pas encore
pleinement produit ses effets sur le trafic ferroviaire. Par
ailleurs, l?activité ferroviaire marchandises a été perturbée
par une grève intermittente des aiguilleurs dans la zone de
Paris nord, entre avril et juillet 2025.
Graphique 3 : fret terrestre par mode
(CVS-CJO)
Niveaux en milliards de tonnes-kilomètres
Sources : SDES, TRM ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF
Le transport fluvial intérieur, y compris fluviomaritime,
rebondit au deuxième trimestre 2025 (+ 1,5 %) après une
baisse prononcée au premier trimestre (- 5,9 %). Le
rebond est plus fort à l?international (+ 3,0 %) qu?en
transport national (+ 0,4 %).
Avec 1,4 milliard de tonnes-kilomètres transportées ce
trimestre, le transport fluvial reste pénalisé par la
mauvaise récolte céréalière de 2024 due à des conditions
climatiques défavorables à la production agricole. Le
transport de minerais et de produits d?extraction est
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
également affecté par la faiblesse persistante de l?activité
du secteur de la construction, malgré un frémissement au
deuxième trimestre.
Dans le transport routier, le prix de revient du transport
longue distance (pour un ensemble articulé jusqu?à
44 tonnes) se replie au deuxième trimestre 2025 (- 1,7 %)
et revient à son niveau du quatrième trimestre 2024. Cette
évolution est due au net recul de l?indice du gazole
professionnel (- 7,9 %), les autres indices étant tous
stables ou en augmentation.
Au deuxième trimestre 2025, les prix de production du
transport routier augmentent légèrement (+ 0,3 %) après
une hausse de 1,5 % au premier trimestre. Ceux du
transport ferroviaire de fret s?accroissent également, à un
rythme ralenti (+ 0,4 %), après + 1,9 % au premier
trimestre 2025. Ceux du transport fluvial se replient
légèrement, de - 0,3 %, après - 3,7 % au premier trimestre.
LE MARCHÉ DES VÉHICULES UTILITAIRES LÉGERS
NEUFS REBONDIT
Au deuxième trimestre, 93 900 véhicules utilitaires légers
neufs ont été immatriculés, soit une hausse de 2,8 %
(données CVS-CJO). Ce niveau reste néanmoins bien en
dessous de la moyenne trimestrielle sur les dix dernières
années (102 500 immatriculations).
Les ventes de poids lourds neufs reculent ce trimestre,
à 10 800 unités. On observe une légère hausse pour les
tracteurs routiers (+ 1,4 %) et une baisse pour les camions
(- 6,2 %). Les immatriculations de bus et cars sont en
hausse ce trimestre (+ 3,8 %) après une forte hausse lors
du trimestre précédent.
Graphique 4 : immatriculations de véhicules
utilitaires neufs
Nombre d?immatriculations, en milliers (CVS-CJO)
Champ : France.
Source : SDES, RSVERO
L?ACTIVITÉ PORTUAIRE AUGMENTE DE NOUVEAU
AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Au deuxième trimestre 2025, le trafic de marchandises
transitant par les principaux ports de commerce
métropolitains progresse pour le troisième trimestre
consécutif, atteignant 71,2 millions de tonnes (tare incluse),
en données corrigées des variations saisonnières et des
jours ouvrables. Il augmente de 0,7 % par rapport au
premier trimestre, mais reste légèrement en deçà (- 0,4 %)
de son niveau du deuxième trimestre 2024, un an plus tôt.
Le trafic sortant augmente (+ 2,4 %), pour atteindre
24,1 millions de tonnes. Cette hausse résulte
principalement du rebond du trafic sortant de vracs solides
(+ 15,0 %). Le trafic sortant de conteneurs progresse lui
aussi nettement (+ 8,4 %). En revanche, le trafic sortant
de vracs liquides recule fortement (- 12,9 %), affecté par
l?arrêt du site pétrochimique de Gonfreville-l?Orcher, qui a
entraîné une réduction des exportations de produits
pétroliers raffinés.
Le trafic entrant demeure quasi stable (- 0,1 %). La
mise à l?arrêt d?un haut-fourneau de l?usine sidérurgique
de Dunkerque a pesé sur le trafic entrant de vracs solides
(- 2,9 %), tandis que les flux entrants de conteneurs
(+ 1,1 %) et de rouliers (+ 0,8 %) progressent. Le trafic
entrant de vracs liquides reste stable (- 0,1 %).
Par port, le trafic total augmente à Marseille (+ 4,0 %)
et à Haropa (+ 4,1 %), ce dernier bénéficiant du
dynamisme de la filière conteneurs, en hausse tant sur le
transbordement que sur le trafic hinterland. À l?inverse,
Nantes Saint-Nazaire (- 11,0 %) et Dunkerque (- 3,8 %)
enregistrent un recul, sous l?effet de la baisse des vracs
liquides ? en particulier du GNL ? Dunkerque étant par
ailleurs également pénalisé par la diminution de ses vracs
solides, conséquence de l?arrêt pour maintenance de l?un
de ses hauts-fourneaux.
Graphique 5 : ports maritimes
(CVS-CJO)
Niveaux en millions de tonnes
Champ : grands ports maritimes de métropole (GPM) et port de Calais.
Source : SDES
Au deuxième trimestre 2025, les prix du transport
maritime de fret baissent de nouveau, de 3,1 %, après
- 6,4 % au premier trimestre 2025. Ils sont à leur plus bas
niveau depuis le quatrième trimestre 2023. L?incertitude
créée par de nombreux facteurs extérieurs, telles les
tensions en mer Rouge et les menaces sur les droits de
douane aux États-Unis, explique cette forte volatilité.
LE FRET AÉRIEN REBONDIT
Avec 0,6 million de tonnes transportées, le fret aérien
transitant dans les 23 principaux aéroports de France
rebondit de 3,2 % au deuxième trimestre 2025, après avoir
fléchi au premier trimestre (- 3,5 %, données révisées).
Le transport d?hydrocarbures par oléoduc augmente
nettement au deuxième trimestre 2025 (+ 6,3 %), après
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
deux trimestres de recul (- 3,7 % au premier trimestre
2025 et - 4,1 % au quatrième trimestre 2024).
Le recul des prix du transport aérien de fret s?amplifie
au deuxième trimestre 2025 (- 6,9 %) après avoir diminué
de 0,3 % au premier trimestre.
LE TRANSPORT COLLECTIF TERRESTRE DE
VOYAGEURS ACCÉLÈRE
Le transport collectif terrestre intérieur de voyageurs (hors
transports en commun urbains de province et transports
routiers de voyageurs par autocar) est en hausse au
deuxième trimestre 2025 (+ 1,6 %), après + 0,4 % au
premier trimestre. Cette augmentation de la fréquentation
concerne aussi bien le transport francilien que le trafic
national.
Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés par
voie ferroviaire hors Île-de-France repart à la hausse au
deuxième trimestre 2025 (+ 1,7 %), après trois trimestres
en baisse ou quasi stables. La croissance du trafic est
forte sur les lignes classiques, trains intercités et trains
sous convention des conseils régionaux (+ 2,6 %). Sur ces
lignes, la fréquentation atteint un nouveau sommet. Sur le
réseau à grande vitesse, le trafic augmente plus
modérément (+ 1,3 %).
Au second trimestre 2025, les lignes à grande vitesse
représentent 70 % du trafic ferroviaire hors Île-de-France,
soit une part en baisse de quatre points par rapport à celle
du deuxième trimestre 2022, trois ans plus tôt.
Graphique 6 : transport ferré de voyageurs hors Île-
de-France
(CVS-CJO)
Milliards de voyageurs-kilomètres
Source : SDES, d?après tous opérateurs ferroviaires
En Île-de-France, le transport collectif de voyageurs
poursuit sa croissance (+ 1,5 %), au même rythme qu?au
premier trimestre. Il s?était contracté au quatrième
trimestre 2024 (- 0,6 %), après un été marqué par la tenue
des Jeux olympiques de Paris qui a dynamisé le trafic sur
cette période. La hausse du nombre de voyageurs-
kilomètres est toujours soutenue par la progression de la
fréquentation sur le réseau des trains sous convention Île-
de-France Mobilités opérés par la SNCF (+ 2,8 % ce
trimestre, comme au précédent).
Sur le réseau RATP, le nombre de voyageurs-
kilomètres s?accroît de nouveau au deuxième trimestre
2025 (+ 0,4 %) après une progression de 0,6 % au
premier trimestre. Sur le réseau ferré (métro et RER), la
hausse de la fréquentation s?établit à + 0,7 % ce trimestre,
comme au précédent. L?essentiel de la hausse de la
fréquentation ces derniers trimestres est dû aux
prolongements de lignes ayant eu lieu sur le réseau en
2024 et début 2025. Le réseau ferré représente 82 % du
trafic sur le réseau RATP. En revanche, le nombre de
voyageurs-kilomètres diminue à nouveau sur le réseau
des bus et tramways (- 1,3 %), après être resté quasi
stable au premier trimestre. Il retrouve ainsi son niveau du
troisième trimestre 2023, loin de son niveau d?avant la
crise sanitaire, au troisième trimestre 2019.
Selon les résultats provisoires de l?Union des
transports publics et ferroviaires, la fréquentation des
transports publics urbains de province évolue très peu au
deuxième trimestre 2025 par rapport au deuxième
trimestre 2024. Cette croissance est toujours soutenue par
la progression du trafic sur les grands réseaux (plus de
250 000 habitants desservis), alors que la fréquentation
des réseaux de plus petite taille est orientée à la baisse.
Graphique 7 : transport en commun urbain en Île-de-
France
(CVS-CJO)
Milliards de voyageurs-kilomètres
Source : SDES, d?après RATP, SNCF
LE TRANSPORT AÉRIEN POURSUIT SA CROISSANCE
AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Avec 45,8 millions de voyageurs transportés, en données
corrigées des variations saisonnières et des jours
ouvrables, la croissance du transport aérien de voyageurs
se prolonge au deuxième trimestre 2025 (+ 0,7 %), au
même rythme qu?au trimestre précédent. Excepté au
premier trimestre 2025, en raison de la mise en place d?un
nouveau système de gestion du trafic aérien français « 4-
flight », qui a momentanément entraîné une réduction du
nombre de vols dans les aéroports français, le trafic aérien
est en hausse ininterrompue depuis trois ans.
Cette hausse est portée par l?augmentation du nombre
de voyageurs aériens sur les liaisons internationales
(+ 1,0 % au deuxième trimestre 2025). Le trafic
international au départ ou à l?arrivée des aéroports
parisiens s?accroît (+ 2,0 %) alors que celui des aéroports
de province se replie légèrement (- 0,5 %), après trois
années de hausse continue. Sur les liaisons intérieures, le
trafic retombe (- 1,5 %), notamment en raison d?un net
repli sur les liaisons transversales (- 3,3 %), alors qu?il est
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
quasi stable sur les liaisons radiales (- 0,1 %). Ce trafic est
durablement inférieur à son niveau d?avant la crise
sanitaire, sous l?effet du recul de la clientèle d?affaires et
des modifications des comportements de déplacement
des Français.
Graphique 8 : transport aérien de voyageurs
(CVS-CJO)
Millions de voyageurs
Sources : SDES, d?après DGAC ; ADP
LA CROISSANCE DE L?ACTIVITÉ DES AUTRES
SERVICES DE TRANSPORT SE POURSUIT AU
DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
L?activité des services auxiliaires de transport, mesurée
par l?indice d?activité des services de transport, augmente
de 0,7 % au deuxième trimestre 2025, après + 0,5 % au
premier trimestre 2025.
Cette croissance est soutenue par la hausse de
l?activité dans la messagerie-fret express et organisation
des transports, première composante des autres services
de transports, avec + 1,3 % au deuxième trimestre 2025,
soit un rythme proche de celui du trimestre précédent
(+ 1,1 %). Elle progresse de nouveau dans les services
auxiliaires des transports aériens (+ 1,5 %) et maritimes
(+ 0,7 %).
En revanche, elle diminue dans les services
d?entreposage et stockage (- 0,7 %, après + 3,4 %) et,
surtout, de manutention (- 6,2 %, après + 5,6 %).
Au deuxième trimestre 2025, les prix de la
messagerie-fret express rebondissent (+ 1,0 %) après une
baisse au premier trimestre (- 0,6 %). Les prix de
l?entreposage sont stables (+ 0,0 %) après une hausse de
1,5 % au premier trimestre. Les prix de la manutention
poursuivent leur augmentation (+ 0,8 %), soit un sixième
trimestre consécutif en hausse.
LE MARCHÉ AUTOMOBILE NEUF EST EN BAISSE
Les immatriculations de voitures neuves diminuent au
second trimestre 2025 (- 4,8 %). C?est le deuxième trimestre
de baisse consécutif. Près de 409 000 voitures
particulières neuves ont été immatriculées ce trimestre.
Les motorisations hybrides rechargeables sont en
forte hausse (+ 35,1 %), après une chute de 47 % au
premier trimestre à la suite de l?extension du malus masse
à ces véhicules au 1er janvier 2025. Les motorisations
essence (hors hybrides) et hybrides non rechargeables se
replient (respectivement - 10,1 % et - 6,5 %). Les
motorisations diesel (hors hybrides) sont en hausse de
7,5 %. Les immatriculations de véhicules électriques sont
en baisse ce trimestre (- 6,8 %), tout comme les
immatriculations de véhicules au gaz, principalement des
bicarburations essence + GPL (- 7,8 %).
73 900 voitures électriques ont été immatriculées ce
trimestre, soit 18,1 % des voitures neuves.
Graphique 9 : immatriculations de voitures particulières
neuves
(CVS-CJO)
Nombre de véhicules, en milliers
Champ : France.
Source : SDES, RSVERO
LES LIVRAISONS DE CARBURANT SONT QUASI
STABLES
Les livraisons de carburant, en tonnes équivalent pétrole,
sont quasi stables au deuxième trimestre 2025 (- 0,1 %,
après + 1,0 % au premier trimestre). La croissance des
livraisons d?essence (+ 1,2 % au deuxième trimestre) est
continue depuis le deuxième trimestre 2023. La baisse
des livraisons de gazole reprend (- 0,7 %) après une
interruption au premier trimestre (+ 0,4 %). En lien avec le
recul des ventes de véhicules diesel, la part de l?essence
dans les livraisons de carburant atteint près de 30 % au
deuxième trimestre 2025, contre 17 % dix ans plus tôt.
Sur le réseau national, la circulation poursuit sa
progression au deuxième trimestre 2025 (+ 0,8 %), soit un
quatrième trimestre consécutif en hausse. Cette
croissance est prononcée sur le réseau concédé
(+ 1,8 %), portée par l?augmentation du trafic des
véhicules légers (+ 2,0 %). Sur ce réseau, le trafic des
véhicules poids lourds est en hausse plus modérée
(+ 0,6 %), après avoir légèrement diminué au trimestre
précédent (- 0,2 %).
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Graphique 10 : circulation routière et livraisons de
carburant
(CVS-CJO)
Millions de tonnes équivalent pétrole, indice de circulation base 1 en
2001, en moyenne annuelle
RRN = réseau routier national.
Sources : SDES, d?après Cerema ; Asfa ; CPDP
Au deuxième trimestre 2025, le prix trimestriel moyen
du baril de Brent exprimé en euros chute (- 16,9 %, après
+ 3,2 %). Les annonces de relèvement des droits de
douane par l?administration américaine ont lourdement
pesé sur les perspectives de croissance mondiale et ont
entraîné une nette baisse des cours des matières
premières, amplifiée par l?appréciation de l?euro. Le coût
du carburant routier à destination des professionnels du
transport de marchandises, mesuré par l?indice du Comité
national routier, diminue nettement, de 7,9 % au deuxième
trimestre 2025, après + 3,4 % au trimestre précédent.
LES CRÉATIONS « CLASSIQUES » D?ENTREPRISES
AUGMENTENT AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2025
Avec 3 682 nouvelles entreprises au deuxième trimestre
2025, les créations « classiques » d?entreprises dans le
secteur des transports et de l?entreposage, hors
immatriculations de micro-entrepreneurs, augmentent
(+ 7,3 %), après une légère progression au premier
trimestre (+ 0,5 %). La croissance des créations
d?entreprises est plus modérée dans l?ensemble des
secteurs (+ 3,1 %, après une stabilité au premier
trimestre). Les créations de micro-entreprises de transport
et entreposage rebondissent au deuxième trimestre 2025
(+ 1,6 %, après - 3,4 %).
Au deuxième trimestre 2025, les défaillances
d?entreprises rebondissent fortement dans les transports
et l?entreposage (+ 18,4 %), après avoir fléchi le trimestre
précédent (- 7,2 %). Cette hausse est en grande partie
due à une forte augmentation des défaillances dans les
secteurs des taxis et VTC ainsi que dans les autres
services de poste et de courrier. Dans l?ensemble des
secteurs, le nombre de défaillances repart également à la
hausse (+ 3,2 %) après une diminution de 3,8 % au
premier trimestre.
Graphique 11 : démographie des entreprises de
transport
(CVS-CJO)
Nombre d?entreprises
Sources : Insee ; Banque de France
L?EMPLOI SALARIÉ HORS INTÉRIM DU SECTEUR
DES TRANSPORTS ET DE L?ENTREPOSAGE
AUGMENTE (+ 0,3 %)
Au deuxième trimestre 2025, l?emploi salarié hors intérim
du secteur des transports et de l?entreposage augmente
(+ 0,3 %), après avoir stagné au trimestre précédent.
L?effectif du secteur (hors intérimaires) s?établit à
1 456 700 salariés.
La plupart des secteurs créent des emplois ce
trimestre : les créations nettes sont dynamiques dans les
activités de manutention et d?entreposage (+ 1,0 %, soit
+ 1 400 emplois), après une forte diminution au trimestre
précédent (- 1,4 %, soit - 2 100 emplois). Le nombre de
salariés continue d?augmenter dans les transports
terrestres de voyageurs (hors ferroviaire) (+ 0,5 %, soit
+ 1 500 emplois) pour le dix-septième trimestre
consécutif. Il progresse également dans le transport
aérien (+ 0,5 %, soit + 300 emplois), l?exploitation des
infrastructures (+ 0,5 %, soit + 700 emplois) et le transport
ferroviaire (+ 0,4 %, soit + 400 emplois). Le transport
routier de fret (TRF), plus gros employeur du secteur avec
426 900 salariés, crée 700 emplois ce trimestre (+ 0,2 %).
Dans l?organisation du transport de fret, le nombre
d?emplois est quasi stable (? 0,1 %, soit ? 100 emplois).
Au deuxième trimestre 2025, dans le secteur des
transports et de l?entreposage, le nombre des déclarations
d?embauche de plus d?un mois hors intérim diminue
(- 1,3 %), après une quasi stabilité au premier trimestre
2025 (+ 0,1 %).
Le taux d?emplois vacants ? rapport entre les emplois
vacants d?une part, et la somme des postes occupés et
des emplois vacants d?autre part ? s?établit à 1,9 % (contre
2,5 % dans l?ensemble du secteur privé).
Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs
d?emploi (catégories A, B, C) dans les métiers du transport
et de la logistique augmente de nouveau au deuxième
trimestre 2025 (+ 0,3 %, après + 2,1 % au premier
trimestre 2025, + 2,5 % au quatrième trimestre 2024 et
+ 0,9 % au troisième trimestre 2024).
Le coût horaire du travail dans le secteur des
transports et de l?entreposage, mesuré par l?ICT ? coût
horaire, augmente de 1,6 % au deuxième trimestre 2025
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
par rapport au deuxième trimestre 2024. Il avait augmenté
de 1,7 % au trimestre précédent, en glissement annuel.
LA TENDANCE PRÉVUE DE LA DEMANDE SE
DÉGRADE EN SEPTEMBRE 2025 DANS LE TRANSPORT
ROUTIER DE MARCHANDISES
Dans le transport routier de marchandises, les soldes
d?opinion sur la demande prévue et sur l?activité prévue
diminuent en septembre 2025 après un net
redressement au printemps. Le solde sur les
perspectives générales du secteur se détériore
également et retombe à un niveau nettement en dessous
de sa moyenne de long terme en septembre 2025.
La tendance prévue pour les investissements
poursuit toutefois son redressement, après avoir atteint
son plus bas niveau depuis cinq ans. Elle dépasse son
niveau de long terme pour la première fois depuis
octobre 2023.
Graphique 12 : conjoncture dans le transport routier
de marchandises et la messagerie
(indices CVS-CJO)
Soldes d?opinion en %
Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans les services
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Séries statistiques des transports de marchandises
(1) Sources : SDES, TRM ? Insee ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF / unité : milliards de tonnes-kilomètres, transport intérieur y compris
fluviomaritime et transit.
(2a) Sources : DGITM puis SDES depuis 2016 / unité : millions de tonnes.
(2b) Sources : ADP et DGAC / unité : millions de tonnes.
(3) Source : DGEC / unité : millions de tonnes-kilomètres. Cette série ne comprend que les trois principaux réseaux d?oléoducs et diffère donc de
celle publiée par le SDES dans les comptes annuels.
Annuelle
2025
T2 T2 T3 T4 T1 T2
Transport intérieur de marchandises (1)
Total fret terrestre intérieur 206,9 51,9 3,7 - 0,2 0,2 0,1 - 0,5 0,6
National 184,6 46,3 3,3 - 0,9 0,4 0,2 - 0,3 0,5
International 22,3 5,6 7,3 6,2 - 1,0 - 0,3 - 1,8 1,2
Fret routier intérieur total 168,6 42,2 2,8 - 1,0 0,7 0,1 - 0,9 0,8
Routier national 161,0 40,3 2,4 - 1,5 0,8 0,1 - 0,7 0,7
Routier international 7,6 1,9 11,6 9,7 - 0,3 0,4 - 5,1 3,6
Routier compte d'autrui 149,8 37,3 3,4 - 3,1 2,9 0,3 - 1,0 - 0,2
Routier compte propre 18,7 4,9 - 1,9 16,9 - 14,3 - 1,9 0,4 9,0
Courte distance (moins de 150 km) 38,5 9,8 - 1,3 - 3,0 - 1,5 2,3 - 0,7 2,0
Longue distance (150 km et plus) 130,0 32,4 4,0 - 0,4 1,4 - 0,5 - 0,9 0,4
Fret ferroviaire intérieur total (yc opérateurs privés) 32,3 8,3 9,3 3,9 0,4 - 0,7 2,6 - 0,7
Ferroviaire national 19,9 5,2 12,5 4,5 0,2 0,3 3,4 - 0,7
Ferroviaire international 12,3 3,1 4,5 3,1 0,7 - 2,4 1,3 - 0,5
Fret fluvial intérieur total * 6,0 1,4 2,1 1,9 - 13,3 6,1 - 5,9 1,5
Fluvial national 3,6 0,8 - 2,3 - 4,2 - 14,7 4,5 - 5,0 0,4
Fluvial international 2,4 0,6 9,5 12,4 - 11,3 8,4 - 7,0 3,0
Transport maritime total (2a) : activité portuaire 279,2 71,2 - 0,8 - 0,2 - 7,0 4,8 1,4 0,7
Entrées 182,5 47,0 - 1,2 2,9 - 5,4 6,8 0,3 - 0,1
Sorties 96,7 24,1 - 0,2 - 5,6 - 9,8 0,7 3,9 2,4
Fret aérien (2b) 2,2 0,6 2,8 0,3 - 0,8 0,4 - 3,5 3,2
Transport de pétrole brut / produits raffinés par
oléoducs* (3)
7 402 1 934 - 5,4 - 14,8 20,9 - 4,1 - 3,7 6,3
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2024 2024
2024 2025
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Séries statistiques des transports de voyageurs
(4) Sources : SDES, tous opérateurs ferroviaires, dont SNCF ; RATP / unités : milliards de voyageurs-km.
(5) Sources : ADP ; DGAC / unités : millions de passagers.
Annuelle
2025
T2 T2 T3 T4 T1 T2
Transports collectifs terrestres (4) 124,2 31,8 5,9 0,7 0,9 - 0,4 0,4 1,6
Transport en commun Île-de-France 30,2 7,9 6,6 - 0,5 3,3 - 0,6 1,5 1,5
RATP total 16,8 4,3 4,0 - 1,9 1,1 1,6 0,6 0,4
RATP métro et RER 13,7 3,5 4,3 - 2,0 1,7 2,1 0,7 0,7
RATP autobus (y.c. tramw ay) 3,2 0,8 2,5 - 1,4 - 1,2 - 0,8 0,1 - 1,3
Trains et RER (hors RATP) sous convention Île-de-
France mobilités
13,4 3,6 10,0 1,4 6,0 - 3,2 2,8 2,8
Transport ferroviaire hors Île-de-France 94,0 23,9 5,7 1,1 0,1 - 0,3 0,1 1,7
Trains à grande vitesse 66,6 16,8 3,4 0,9 - 0,5 - 0,6 0,4 1,3
Trains hors grande vitesse 27,4 7,1 11,8 1,7 1,7 0,4 - 0,8 2,6
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2024 2024
2024 2025
Annuelle
2025
T2 T2 T3 T4 T1 T2
Trafic aérien France entière (PAX) (5) 177,5 45,8 4,8 2,1 1,0 1,2 0,7 0,7
Trafic intérieur 27,3 6,8 - 4,2 - 1,3 0,5 - 0,7 1,1 - 0,9
Métropole intérieur 20,1 5,0 - 5,1 - 1,0 0,5 - 0,8 0,9 - 1,5
dont liaisons radiales (Paris-province) 11,6 2,9 - 5,4 - 3,1 1,9 - 2,7 1,7 - 0,1
dont liaisons transversales (province-province) 8,5 2,1 - 4,6 2,1 - 1,3 1,8 - 0,3 - 3,3
Trafic international 150,2 39,0 6,6 2,7 1,0 1,5 0,6 1,0
Métropole-international 147,8 38,4 6,8 2,9 1,1 1,5 0,6 1,0
dont au départ de Paris 86,6 22,7 4,9 3,4 0,8 1,7 0,4 2,0
dont au départ de la province 61,1 15,7 9,6 2,1 1,5 1,2 0,9 - 0,5
Trafic maritime (principaux ports) 25,6 6,4 3,7 - 3,7 - 1,2 1,6 - 2,4 3,1
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2024 2024
2024 2025
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Autres séries statistiques des transports
(6) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière.
(7) Source : CPDP / unité : millions de tonnes. Livraisons totales en millions de tonnes équivalent pétrole.
(8) Sources : Cerema / indice base 1 en 2001 ; Asfa / unité : milliards de véhicules-km.
(9) Sources : Insee ; Banque de France.
(10) Sources : Insee / base 100 en 2021.
(11) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière.
Annuelle
2025
T2 T2 T3 T4 T1 T2
Automobiles (6)
Immatriculations neuves 1 757 409,0 - 3,8 - 2,3 - 7,1 5,2 - 1,8 - 4,8
Dont moteurs à essence (hors hybrides) 533 93,4 - 21,3 - 11,7 - 9,3 - 6,5 - 10,7 - 10,1
Dont moteurs diesel (hors hybrides) 126 20,7 - 28,0 - 2,3 - 15,7 - 2,2 - 31,6 7,5
Dont hybrides non rechargeables 597 178,5 34,2 16,8 2,9 12,3 11,9 - 6,5
Dont hybrides rechargeables 145 29,2 - 10,7 - 18,6 - 13,4 40,2 - 47,0 35,1
Dont électriques 300 73,9 - 1,5 - 0,6 - 16,0 - 0,7 16,6 - 6,8
Dont gaz et autres motorisations 57 13,4 - 9,8 - 25,0 - 3,0 3,0 9,6 - 7,8
Livraisons de carburants (7) 39,6 10,0 -0,8 -0,7 -0,1 0,2 1,0 -0,1
Essence 11,1 3,0 6,7 0,7 2,4 2,4 2,3 1,2
Gazole 28,0 6,9 - 3,7 - 1,3 - 1,0 - 0,7 0,4 - 0,7
Circulation routière (8)
Indice du réseau routier national 1,24 1,3 0,1 - 0,1 0,6 0,8 0,4 0,8
Trafic du réseau routier national concédé 100,5 25,9 0,0 1,0 0,5 0,8 0,2 1,8
Dont véhicules légers 85,5 22,1 0,2 0,5 0,8 0,8 0,2 2,0
Dont véhicules poids lourds 15,1 3,8 - 0,9 3,5 - 1,4 0,8 - 0,2 0,6
Entreprises du transport-entreposage (9)
Créations d'entreprises (hors micro-entrepreneurs) 15 049 3 682 4,4 - 5,7 - 5,0 - 7,2 0,7 7,3
Défaillances d'entreprises 3 005 895 30,3 1,4 - 1,1 12,0 - 7,2 18,4
La production marchande (10)
Indice de production de services - Transports et entreposage 113,1 116,0 3,2 2,6 1,1 1,9 - 0,5 0,5
Indice de chiffre d'affaires (valeur) - Transports et entreposage 122,0 123,7 5,9 3,2 3,0 0,9 - 0,5 - 1,0
Immatriculations de véhicules utilitaires (11)
Poids lourds neufs 50,2 10,8 - 3,9 5,5 - 13,1 - 0,7 - 5,6 - 2,6
Dont camions et VASP 24,9 5,5 11,8 13,9 - 9,8 1,4 - 4,4 - 6,2
Dont tracteurs routiers 25,2 5,3 - 15,6 - 1,6 - 16,4 - 2,9 - 7,1 1,4
Véhicules utilitaires légers neufs 390,4 93,9 - 0,3 5,9 - 12,6 - 2,4 0,6 2,8
Autobus et autocars neufs 6,7 1,8 7,8 21,3 - 17,0 - 12,8 21,7 3,8
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2024 2024
2024 2025
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Indice d?activité des services de transport (CVS-CJO)*
Note : l?indice d?activité des services de transport (IAST) répond à un double besoin pour l?analyse conjoncturelle :
- apprécier et comparer entre elles, trimestre après trimestre, les évolutions du volume des différents types de services de transport et l?évolution de l?ensemble des transports ;
- apprécier l?évolution de ces services de transport dans leur ensemble (branche « transport ») au regard des grands indicateurs macroéconomiques et des
comptes nationaux trimestriels.
Avertissements :
L?indice d?activité des services de transport a fait l?objet de plusieurs évolutions à partir de cette publication :
- Son champ a été élargi au transport maritime de marchandises. Les pondérations ont été actualisées : leur calcul repose sur les données des comptes nationaux
de valeur ajoutée des branches aux prix de base. Celles-ci sont dorénavant calculées en base 2021 (2010 précédemment). L?IAST est diffusé en référence 100 en
2021 à compter de cette publication.
- Le suivi de certaines séries a été amélioré par prise en compte de nouvelles données.
* Chaque trimestre, les séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables sont révisées en raison de l?intégration de nouvelles valeurs des séries
brutes dans le calcul des profils saisonniers. En raison des différents chocs conjoncturels liés à la pandémie de Covid-19, cette correction des variations
saisonnières et des jours ouvrables entraîne de plus fortes révisions des données d?un trimestre à l?autre sur la période récente.
Champ : ensemble des services marchands de transport (compte d?autrui) réalisés par les entreprises résidentes (divisions 49 à 52 de la
nomenclature d?activité française NAF rev. 2, à l?exception des transports spatiaux et des activités de poste et de courrier).
Source : SDES
2025 2025
Pondération T2 T2 T3 T4 T1 T2
1 0 0 0 Ensemble transport 113,5 115,2 2,7 -0,7 0,1 1,2 0,2 0,6
4 2 3 ,6 Transport de marchandises 99,7 100,6 2,1 -1,7 -0,8 1,8 0,0 0,3
257,6 Transport terrestre de marchandises 99,4 99,3 4,2 -2,0 2,0 0,3 -0,6 -0,2
dont terrestre national 100,0 100,0 3,8 -2,7 2,4 0,1 -0,1 -0,5
dont terrestre international 95,2 94,9 7,7 4,8 -0,8 2,6 -4,9 2,0
206,6 49.41 Transport routier intérieur (compte d'autrui) 101,9 101,6 3,4 -3,1 2,9 0,3 -1,0 -0,2
dont routier national 101,3 101,0 3,0 -3,5 3,0 0,0 -0,4 -0,5
dont routier international 114,2 113,5 11,9 5,3 0,0 8,0 -12,3 5,5
42,6 49.20 Transport ferroviaire de marchandises 90,5 92,8 9,5 3,9 0,4 -0,7 2,6 -0,7
dont ferroviaire national 94,1 97,9 12,9 4,5 0,2 0,3 3,4 -0,7
dont ferroviaire international 85,3 85,3 4,5 3,1 0,7 -2,4 1,3 -0,5
8,4 50.40 Transport f luvial de marchandises 83,0 77,5 1,9 1,9 -13,3 6,1 -5,9 1,5
dont f luvial national 77,2 69,5 -2,5 -4,2 -14,7 4,5 -5,0 0,4
dont f luvial international 93,4 92,1 9,8 12,4 -11,3 8,4 -7,0 3,0
10,9 49.50 Transport par oléoducs 103,4 108,4 -5,4 -14,8 20,9 -4,1 -3,7 6,3
148,3 50.20 Transports maritimes de marchandises 99,9 101,9 -0,8 -0,2 -7,0 4,8 1,4 0,7
6,7
51.21 Transport aérien de marchandises par les compagnies
françaises
102,3 109,8 4,2 0,9 1,5 4,2 0,4 2,7
18 4 ,8 Transport de voyageurs 150,3 151,7 5,1 -0,4 0,6 0,0 0,1 0,7
132,1 49.3 Transport routier de voyageurs et réseaux urbains 133,9 133,6 5,2 -0,9 0,5 -0,2 0,0 0,0
78,8 49.31 Transports urbains et suburbains de voyageurs 131,2 133,4 3,7 -2,0 -0,3 1,0 0,6 1,0
20,1 49.32 Transports de voyageurs par taxis 150,1 146,6 6,7 1,1 -1,0 -1,7 0,9 -1,8
33,2 49.39 Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a 130,4 126,5 8,0 0,4 3,5 -2,0 -2,1 -1,2
29,8 49.10 Transport ferroviaire de voyageurs (hors Île-de-France) 153,5 156,4 5,8 1,1 0,1 -0,3 0,1 1,7
4,2 50.10 Transport maritime de voyageurs 220,6 221,3 3,7 -3,7 -1,2 1,6 -2,4 3,1
18,7
51.10 Transport aérien de voyageurs par les compagnies
françaises
245,7 256,4 4,2 1,0 1,6 0,6 0,8 1,9
3 9 1,6 Services auxiliaires de transport 110,9 113,8 1,9 0,0 0,7 1,3 0,5 0,7
77,5 52.10 Entreposage et stockage 97,0 98,7 -2,1 0,1 -1,1 -0,6 3,4 -0,7
11,0 52.24 Services de manutention 108,4 106,8 2,4 -3,6 4,5 -2,5 5,6 -6,2
181,2
52.29 Messagerie, fret express, affrètement, organisation des
transports
106,5 111,6 0,5 1,5 -0,4 2,9 1,1 1,3
96,2 52.21 Services auxiliaires des transports terrestres 117,0 116,5 7,3 -2,4 4,3 0,2 -3,2 1,2
12,7 52.22 Services auxiliaires des transports maritimes 99,9 101,9 -0,8 -0,2 -7,0 4,8 1,4 0,7
13,0 52.23 Services auxiliaires des transports aériens 222,5 231,2 3,6 1,4 1,4 0,3 1,0 1,5
Indices Évolutions
2024 2024
2024
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
Emploi salarié par secteur d?activité
Données CVS ; niveaux en milliers en fin de trimestre
Niveau Évolutions T/T-1 (en %)
2025 2024 2025
T2 T2 T3 T4 T1 T2
Transports et entreposage (hors intérim) - (HZ) 1 456,7 0,3 0,2 0,2 0,0 0,3
49. Transports terrestres et transports par conduites 802,0 0,3 0,2 0,2 0,1 0,3
Transport ferroviaire (49.1, 49.2) 95,3 0,5 0,2 0,5 -0,1 0,4
Autres transports terrestres de voyageurs (49.3) 274,7 0,7 0,1 0,6 0,6 0,5
dont Transport urbain de voyageurs (49.31Z, 49.32Z) 149,2 0,8 0,5 0,7 0,8 0,7
dont Transport routier de voyageurs (49.39A, 49.39B) 110,1 1,0 -0,5 0,5 0,6 0,5
Transport routier de fret et par conduites (49.4, 49.5) 432,0 0,0 0,2 0,0 -0,2 0,2
dont Transports routiers de fret (49.41A, 49.41B, 49.41C, 49.42Z) 426,9 0,0 0,1 0,0 -0,2 0,2
50. Transports par eau 19,8 1,0 1,0 -0,5 1,0 0,5
51. Transports aériens 61,8 1,0 -0,3 0,5 -0,3 0,5
52. Entreposage et services auxiliaires des transports 401,0 0,5 0,6 0,4 -0,3 0,5
Manutention, entreposage (52.1, 52.24) 148,0 0,8 1,2 1,2 -1,4 1,0
Services auxiliaires (52.21Z, 52.22Z, 52.3Z) 131,8 0,5 0,2 0,2 0,5 0,5
Organisation du transport de fret (52.29A, 52.29B) 121,1 0,2 0,2 -0,2 0,1 -0,1
53. Activités de poste et de courrier 172,1 -0,5 -0,5 -0,7 -0,1 -0,6
Intérim utilisé dans "Transports et entreposage" (HZ) 103,3 -2,7 1,6 -8,0 0,0 0,8
Transports et entreposage y.c. intérim 1 560,0 0,1 0,3 -0,4 0,0 0,3
Ensemble secteur privé 21 031,9 -0,2 0,1 -0,3 -0,1 0,2
dont intérim utilisé 710,6 -2,4 -1,0 -2,0 -0,5 0,2
Champ : France hors Mayotte.
Sources : SDES à partir de Insee, estimations d?emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee
L?activité de transport progresse au deuxième trimestre 2025
MÉTHODOLOGIE
Sources
Parmi les sources spécifiques au transport, cette
publication utilise l?enquête sur le transport routier de
marchandises (TRM), l?enquête messagerie, l?enquête
auprès des opérateurs de transport ferroviaire, les indices
de prix du fret, réalisés par le service des données et
études statistiques (SDES), ainsi que des données
produites par plusieurs directions du pôle ministériel
(DGAC, DGITM) et différents acteurs des transports
(opérateurs ferroviaires (OPF), RATP, Air France, ADP,
VNF?). Sont aussi mobilisées, sur le champ des
transports, les données produites par l?Insee (enquête de
conjoncture dans les services, indices de chiffres
d?affaires des entreprises des secteurs des transports?),
la Dares, France Travail et l?Acoss (pour le marché du
travail), la Banque de France (défaillances).
Méthode
Sauf mention contraire, les évolutions des données sont
corrigées des variations saisonnières et des jours
ouvrables.
La correction des variations saisonnières et des
jours ouvrables
Bien souvent, les séries reflétant une activité socio-
économique sont sensibles aux saisons. La série corrigée
des variations saisonnières (CVS), construite à partir de la
série initiale dite « série brute », permet de neutraliser
l?effet habituel des saisons pour mieux faire ressortir à la
fois les tendances de fond et les évolutions
exceptionnelles. Contrairement au « glissement annuel »
où, pour éliminer la saisonnalité, on compare un trimestre
avec le même trimestre de l?année précédente, la série
CVS permet de comparer directement chaque trimestre
avec le trimestre précédent. Cela lui confère deux
avantages par rapport au glissement annuel. D?une part,
l?interprétation d?un trimestre ne dépend que du passé
récent et non d?événements survenus jusqu?à un an
auparavant.
D?autre part, on détecte tout de suite les retournements et
on mesure correctement les nouvelles tendances sans
retard, contrairement au glissement annuel qui ne repère
les changements de tendance que six mois plus tard. La
série corrigée des jours ouvrables (CJO) permet de
neutraliser l?impact des nombres inégaux de jours
ouvrables d?un trimestre à l?autre, de la même façon que
la série CVS neutralise l?impact des différentes saisons. La
combinaison des CVS et des CJO permet de fournir une
information sur l?évolution instantanée des phénomènes
économiques, abstraction faite des phénomènes
calendaires explicables habituels.
La nouvelle valeur de la série brute est intégrée
chaque trimestre dans le calcul des profils saisonniers
historiques. Les coefficients saisonniers sont donc
réestimés chaque trimestre, ce qui peut faire réviser très
légèrement la série CVS. La structure des modèles de
désaisonnalisation est validée une fois par an. Il en va de
même pour la correction des jours ouvrables. La
correction des variations saisonnières et des jours
ouvrables est faite au niveau le plus fin des séries par
famille.
Diffusion
Des séries longues associées à cette note de conjoncture
sont disponibles sur le site internet du SDES :
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr,
rubrique Transports/Conjoncture.
Achille BAUER, SDES
Sébastien DEFRANCE, SDES
François LIMOUSIN, SDES
François RAGEAU, SDES
Cyril RIZK, SDES
Directrice de publication : Béatrice Sédillot
Dépôt légal : octobre 2025
ISSN : 2557-8510 (en ligne)
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques
Sous-direction des statistiques des transports
Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex
Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr