Investissements bas-carbone des ménages : quelle part pourrait être réalisée sans soutien public ?

DIVIALLE, Julien ; FOUQUET, Mathieu

Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service de l'économie verte et solidaire
Auteur secondaire
Résumé
L'empreinte carbone de la consommation d'énergie directe des ménages en France métropolitaine atteint 4,2 tonnes de CO2 équivalent par ménage en 2023. Un tiers est lié à la consommation d'énergie pour le logement et deux tiers à celle de carburant pour les véhicules thermiques. Derrière cette moyenne se cachent de fortes disparités : les émissions croissent avec le niveau de vie et l'éloignement des centres urbains. Mais ce sont surtout les équipements des ménages (type de chauffage, surface du logement, nombre et motorisation des véhicules) qui structurent les écarts. Les effets du chauffage au fioul et de la possession de plusieurs véhicules thermiques dépassent ceux du revenu ou du lieu de résidence, ce qui souligne l'importance de politiques ciblées sur les équipements et les infrastructures pour atteindre les objectifs climatiques.Le Modèle d'INvestissements Énergétiques dans la Rénovation des logements et les Voitures Électriques(MINERVE) est développé par le Commissariat général au développement durable (CGDD) pour analyser les investissements bas-carbone à réaliser par les ménages.
Editeur
Ministères Aménagement du Territoire, Transition écologique
Descripteur Urbamet
changement climatique ; empreinte carbone ; consommation d'énergie ; bas carbone ; investissement ; ménage
Descripteur écoplanete
Thème
Environnement - Paysage
Texte intégral
Afin de respecter les objectifs climatiques pour la France, les ménages devront réaliser a minima 31milliards d?euros par an d?investissements pour la transition bas-carbone en moyenne sur la période 2025- 2030. Ces investissements concernent principalement le changement de système de chauffage, l?isolation thermique des logements et l?électrification des véhicules. En l?absence d?aides publiques, la moitié de ces actions sont susceptibles d?être réalisées spontanément par les ménages, parce qu?elles sont rentables ou induites par une réglementation, et que les ménages concernés ont la capacité financière d?assurer l?investissement initial. Pour l?autre moitié, cette étude démontre que les principaux freins économiques à ces investissements sont le manque de rentabilité de la rénovation thermique des logements, ainsi que le manque de capacité financière des 30% de ménages les plus modestes, justifiant une intervention publique. En complément des dispositifs déjà existants, des politiques aussi diverses que les subventions vertes, des restrictions à l?installation des chaudières gaz neuves, un renforcement de la taxation du gaz, ou encore une hausse des obligations de certificats d?économie d?énergie, permettraient d?accélérer la réalisation de ces investissements. La France ainsi que les autres États membres de l?Union européenne se sont engagés à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 55% en 2030, par rapport à 1990. Cet objectif nécessite un effort de décarbonation de l?ensemble des secteurs économiques. En parallèle des investissements bas-carbone des entreprises, il est nécessaire que les ménages diminuent les émissions de leur logement et de leurs déplacements. Les actions à réaliser sont indiquées dans le projet de stratégie nationale bas-carbone n° 3 (SNBC3). De 2025 à 2030, il est nécessaire qu?un ménage propriétaire d?une voiture sur 10 achète une voiture électrique neuve, qu?un logement sur 6 soit isolé thermiquement, et qu?un logement sur 11 soit équipé d?une pompe à chaleur (PAC) air-eau1. Certains investissements bas-carbone à réaliser par les ménages sont susceptibles de l?être spontanément, et ce même en l?absence de soutien public. C?est le cas lorsque deux conditions sont réunies. La première est que l?investissement soit rentable, c?est-à-dire que les économies d?énergie futures réalisées par le ménage grâce à l?investissement bas-carbone compensent son surcoût initial par rapport à l?alternative carbonée. S?il est non rentable, il peut quand même être réalisé s?il est induit par une réglementation. La seconde est que l?investissement soit finançable par le ménage. Divers dispositifs d?aides publiques permettent d?accompagner les ménages dans la réalisation de leurs investissements bas-carbone, tels que MaPrimeRénov?, le leasing social de véhicules électriques, les prêts à taux zéro (éco-PTZ) ou encore les certificats d?économie d?énergie (CEE). Par ailleurs, la taxation des énergies fossiles permet également d?inciter les ménages à réaliser des investissements bas-carbone. Enfin, la loi interdit désormais la mise en location de logements ayant un diagnostic de performance énergétique (DPE) de classe F ou G, ainsi que l?installation d?une chaudière au fioul neuve. D?autres investissements ne sont pas susceptibles d?être réalisés spontanément sans soutien public, en raison de deuxéventuels freins économiques : d?une part, un manque d?incitations (rentabilité et réglementation), d?autre part un manque de capacité de financement du ménage. Un soutien public sera alors nécessaire. D?autres freins peuvent également affecter la réalisation d?investissements bas-carbone par les ménages. Il peut s?agir d?un manque d?information, d?un manque de disponibilité des artisans certifiés, de craintes quant au bruit émis par une PAC ou quant à l?autonomie des voitures électriques, de l?inconfort généré durant la durée des travaux d?isolation, etc. Cette étude, qui mobilise le modèle MINERVE, estime les investissements bas-carbone à réaliser par les différentes catégories de ménages sur la période 2025-2030, afin que les objectifs de la SNBC3 soient atteints (voir méthodologie). Elle les répartit en trois catégories : les investissements susceptibles d?être réalisés spontanément, ceux concernés par un manque de rentabilité ou de réglementation, et ceux concernés par un manque de capacité de financement. AOÛT 2025 AÉ MT H Essentiel MINISTÈRES AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE TRANSITION ÉCOLOGIQUE 1 Les logements du parc social (HLM) ne sont pas pris en compte ici. Investissements bas-carbone desménages : quelle part pourrait être réalisee sans soutien public ? https://concertation-strategie-energie-climat.gouv.fr/les-grands-enjeux-de-la-snbc-3 Investissements bas-carbone desménages : quelle part pourrait être réalisée sans soutien public ? LA MOITIÉ DES INVESTISSEMENTS BAS-CARBONE POURRAIENT ÊTRE RÉALISÉS PAR LES MÉNAGES Pour atteindre les objectifs de la SNBC 3, les ménages doivent réaliser 31milliards d?euros (Md¤) par an d?investissements bas-carbone, en moyenne sur la période 2025-20302. Ces investissements se répartissent à parts égales entre la rénovation des logements (installation de PAC et isolation thermique) et l?achat de voitures électriques neuves. En tenant compte des éventuels déficits d?incitations et de capacité de financement, et en l?absence d?aides publiques, la moitié de ces investissements seraient susceptibles d?être réalisés par les ménages (graphique1). Parmi les investissements bas-carbone que doivent réaliser les ménages, 16 Md¤ par an seraient rentables pour eux en l?absence d?aides publiques. Concernant les actions à effectuer sur le logement, seuls les travaux d?isolation sur une passoire thermique (logement avec un DPE F ou G) apportent une rentabilité satisfaisante (graphique2). Les petits travaux d?isolation, ceux effectués sur un logement bénéficiant déjà d?une enveloppe thermique convenable, ainsi que l?installation d?une PAC, sont généralement peu rentables pour les ménages en l?absence de soutien public. En regardant le coût des travaux d?isolation net des économies d?énergie réalisées, ainsi que le surcoût d?une PAC par rapport à une chaudière au gaz, le déficit d?incitations total s?élève à 5 Md¤ par an. Combler ce déficit par des aides ciblées, des réglementations ou davantage de tarification des énergies fossiles permettrait d?inciter à la réalisation de 14 Md¤ d?investissements bas-carbone chaque année. En revanche, les trois quarts des achats de voitures électriques neuves par les ménages sur la période 2025- 2030 sont rentables. Cette rentabilité dépend du nombre de kilomètres annuels parcourus par le ménage avec cette voiture et de l?année d?acquisition. En effet, en raison de la tendance baissière du prix des véhicules électriques dans le temps, les voitures électriques achetées sur les premières années de la période 2025-2030 auront une rentabilité plus faible que celles achetées sur la fin de la période. Ainsi, en 2025, une voiture électrique est rentable à partir de 16 000kilomètres (km) parcourus annuellement, contre 4 000 en 2030. Par comparaison, la moyenne de kilométrage annuel des ménages s?élève à 11 700km en 20233. Graphique 1 : investissements bas-carbone à réaliser par les ménages, en moyenne annuelle 2025-2030, et freins à leur réalisation En milliards d?euros Lecture : 31 milliards d?euros d?investissements bas-carbone doivent être réalisés par les ménages chaque année en moyenne sur la période 2025-2030 pour atteindre les objectifs de la SNBC. Parmi eux, 14 milliards ne sont pas susceptibles d?être réalisés spontanément en l?absence de soutien public du fait qu?ils ne sont pas rentables pour les ménages ni contraints par une réglementation. Parmi ces 14 milliards, 4 concernent l?achat de voitures électriques, 7 l?isolation thermique des logements et 4l?installation de pompes à chaleur. Source: CGDD, modèle MINERVE, juillet 2025 2 Le Panorama des investissements climat ? édition 2025 de I4CE (Institute for Climate Economics) estime qu?il faudra investir 33Md¤ dans la rénovation des logements et 41 Md¤ dans les voitures électriques (ménages et entreprises) en 2030. Les deux estimations ne sont pas comparables en raison de différences dans la période considérée et dans le champ des actions prises en compte. 3 Chiffres clés des transports ? Édition 2025, CGDD, mars 2025. Voitures électriques 15 31 milliards d'euros d'investissements bas-carbone à réaliser par les ménages chaque année Isolation thermique 11 Pompes à chaleur 5 4 10 1,5 4 1 0,1 7 4 0,3 1er frein : 14 Md¤ d'investissements non réalisés spontanément par manque d'incitations (ni rentable, ni induit par une réglementation) 2nd frein : 2 Md¤ d'investissements non réalisés spontanément par manque de capacité financière duménage 15 Md¤ d'investissements susceptibles d'être réalisés spontanément par les ménages https://www.i4ce.org/publication/panorama-financements-climat-edition-2025/ https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-des-transports-edition-2025-0 Investissements bas-carbone desménages : quelle part pourrait être réalisée sans soutien public ? bas-carbone les plus sujets à des manques de capacité de financement sont les plus coûteux, à savoir l?achat d?une voiture électrique et, dans une moindre mesure, les grands travaux d?isolation thermique. Les 30% des ménages les plus modestes concentrent l?essentiel des manques de capacité de financement (graphique3). Les trois quarts d?entre eux ont une capacité de financement, et donc d?investissement, inférieure à 40 000¤. Pour la moitié d?entre eux, elle est inférieure à 20 000¤. De ce fait, ces ménages modestes sont dans LES ACTIONS BAS-CARBONE EXCÈDENT SOUVENT LA CAPACITÉ FINANCIÈRE DES MÉNAGES MODESTES Dans le scénario de répartition des investissements bas-carbone retenu, 90 % d?entre eux seraient finançables par les ménages via leur épargne disponible ou en souscrivant un emprunt4. Cependant, 3Md¤ par an d?investissements ne seraient pas finançables5. Plus précisément, il manquerait 2Md¤ de capacité de financement aux ménages pour réaliser ces 3Md¤ d?investissements. Les investissements Graphique 2 : parts rentables et finançables des investissements bas-carbone selon le type d?action et la catégorie duménage concerné Graphique 3 : répartition des investissements bas-carbone à réaliser par an selon le niveau de vie des ménages En milliards d?euros Lecture : chaque cercle représente un certain type d?investissement bas-carbone à réaliser par une certaine catégorie de ménages : vert pour les 30% de ménages les plus modestes, bordeau pour les 70% restants. La surface du cercle représente le montant d?investissements à réaliser sur la période 2025-2030. Les cercles sont placés horizontalement en fonction de la part des investissements qui sont finançables par les ménages concernés, et verticalement selon la part des investissements qui sont rentables pour les ménages, et ce en l?absence d?aides publiques. Source: CGDD, modèle MINERVE, juillet 2025 Lecture : les ménages du troisième dixième de niveau de vie (D3), c?est-à-dire ceux ayant un niveau de vie supérieur aux 20 % les plus modestes mais inférieur aux 70 % lesplus aisés, doivent réaliser 2,4milliards d?euros par an d?investissements bas-carbone en moyenne sur la période 2025-2030 afin d?atteindre les objectifs climatiques. 36 % de ces investissements sont susceptibles d?être réalisés spontanément par ces ménages en l?absence d?aides publiques. Source: CGDD, modèle MINERVE, juillet 2025 4 Par hypothèse, les ménages peuvent souscrire un emprunt d?une durée de 7ans, à un taux d?intérêt de 4%. Leurs remboursements d?emprunt ne doivent pas dépasser 35% de leur revenu disponible, et ce en tenant compte de leurs emprunts immobiliers en cours ainsi que de leurs loyers. 5 Parmi ces 3Md¤ d?investissements non finançables, plus d?1Md¤ est également concerné par un manque d?incitations. 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Voiture électrique neuve Pompe à chaleur Autres travaux d'isolation Sortie de passoire thermique 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 Ménages aux revenus intermédiaires et élevés Ménages modestes Part finançable (en %) P ar t re nt ab le (e n % ) Investissements en manque d'incitations et de capacités financières Investissements seulement en manque de capacité financière Investissements seulement en manque d'incitations Investissements susceptibles d'être réalisés Dixième de niveau de vie D1 D2 D3 D4 D8D5 D9D6 D10D7 5 4 3 2 1 0 www.ecologie.gouv.fr Commissariat général au développement durable Service de l?économie verte et solidaire (SEVS) Sous-direction de l?économie et de l?évaluation Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex Courriel: diffusion.cgdd@developpement-durable.gouv.fr Dépôt légal: août 2025 ISSN: 2555-493X (en ligne) Directeur de publication: Brice Huet Rédactrice en chef: Florence Abadia Coordinatrice éditoriale: Céline Blivet Maquettage et réalisation: Agence Efil, Tours l?incapacité de financer la moitié des investissements bas-carbone qu?ils devraient réaliser sur la période 2025-2030. LES POLITIQUES PUBLIQUES DOIVENT ACCOMPAGNER LES MÉNAGES DANS LEURTRANSITION Les déficits d?incitations et de capacité de financement observés appellent la mise en oeuvre de politiques publiques permettant de les résorber en partie. Ces politiques peuvent être très diverses. Ainsi, ledispositif d?aides MaPrimeRénov?, non pris en compte dans cette étude, incite à la réalisation de 2Md¤ par an de rénovations thermiques supplémentaires. De même, le dispositif de leasing social de véhicules électriques permet aux ménages modestes de financer l?acquisition de ce type de véhicules. MINERVE permet d?explorer d?autres options pour en apprécier les effets économiques potentiels. Par exemple, des mesures limitant fortement l?installation de chaudières gaz neuves dans les logements pourraient conduire à près de 4Md¤ d?investissements supplémentaires par an dans les PAC6. Un alignement des taux de taxation du gaz naturel et de l?électricité générerait une hausse des prix des énergies fossiles pour les ménages, susceptible de les inciter à la réalisation de près d?1Md¤ d?investissements bas-carbone supplémentaires chaque année. Cela permettrait par ailleurs de générer environ 2Md¤ par an de revenus pour l?État, qui pourraient être mobilisés pour financer des aides de transition notamment pour les ménages modestes plus dépendants du gaz. MÉTHODOLOGIE Le Modèle d?INvestissements Énergétiques dans la Rénovation des logements et les Voitures Électriques (MINERVE) est développé par le Commissariat général au développement durable (CGDD) pour analyser les investissements bas-carbone à réaliser par les ménages. Les quantités totales d?actions à effectuer sont celles de la SNBC3. Pour allouer ces besoins d'investissement aux différentes catégories de ménages, le scénario de cette étude a été construit sur la base des hypothèses suivantes: lesachats de voitures électriques neuves sont répartis proportionnellement au nombre de voitures possédées, tandis que les rénovations thermiques de logement dépendent du DPE, du type de logement (individuel ou collectif), de son statut d?occupation (propriétaire ou locataire) et du système de chauffage. Les investissements à réaliser dans les logements en location du parc privé sont attribués aux ménages propriétaires, lesquels sont par ailleurs supposés capter les gains d?énergie associés. Les données sur les logements, les voitures et les consommations énergétiques des ménages sont issues dumodèle de microsimulation Prometheus, développé parle CGDD. Les coûts des investissements bas-carbone et les gains énergétiques associés sont majoritairement fournis par le modèle TiTAN, également développé par le CGDD. Desprécisions sur le modèle utilisé sont apportées dans le document de travail associé (voir Pour en savoir plus). POUR EN SAVOIR PLUS ? Investissements bas-carbone des ménages : quelle part est susceptible d?être réalisée spontanément ? CGDD, Document de travail, à paraître prochainement. ? Observatoire des conditions d?accès à la transition écologique pour les ménages, édition 2025, I4CE, juin 2025. ? Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE), édition 2024, Gouvernement. ? Investissements bas carbone : comment les rendre rentables ? France Stratégie, La note d?analyse n°144, octobre 2024. ? Les incidences économiques de l?action pour le climat : rapport à la Première ministre, France Stratégie, mai 2023. Julien DIVIALLE, SEVS Mathieu FOUQUET, SEVS MINISTÈRES AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE TRANSITION ÉCOLOGIQUE 6 Une partie de ces investissements pourraient cependant basculer vers des chaudières à bois si des aides importantes sont maintenues sur ce type de chauffage. https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/publications/document_travail_70_prometheus_microsimulation_facture_energetique_menage_mars2025.pdf https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/publications/document_travail_72_titan_juillet2025.pdf https://www.i4ce.org/publication/observatoire-conditions-acces-transition-ecologique-menages-edition-2025-climat/ https://www.i4ce.org/publication/observatoire-conditions-acces-transition-ecologique-menages-edition-2025-climat/ https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/economie-verte/SPAFTE-2024.pdf?v=1729513896 https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/economie-verte/SPAFTE-2024.pdf?v=1729513896 https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/economie-verte/SPAFTE-2024.pdf?v=1729513896 https://www.strategie-plan.gouv.fr/publications/investissements-bas-carbone-rendre-rentables https://www.strategie-plan.gouv.fr/publications/investissements-bas-carbone-rendre-rentables https://www.strategie-plan.gouv.fr/publications/incidences-economiques-de-laction-climat https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-des-transports-edition-2025-0

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