activité (L') de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 - Note de conjoncture

DEFRANCE, Sébastien ; DEVINEAU, Marie-Madeleine ; LIMOUSIN, François ; RAGEAU, François ; RIZK, Cyril

Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal"><o:p></o:p>Au quatrième trimestre 2024, le volume de la production marchande de transport rebondit par rapport au troisième trimestre (+ 1,4 %, après - 0,2 %). Cette évolution est due au rebond de l'activité dans le transport de marchandises (+ 2,0 %), conjugué à la poursuite de la croissance dans les autres services de transport (+ 1,6 %). À l'inverse, l'activité stagne dans le transport de voyageurs (+ 0,0 %).<o:p></o:p>Depuis trois trimestres, celle-ci est atone dans cette branche d'activité du transport. Au quatrième trimestre 2024, l'emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l'entreposage est quasi stable (+ 0,1 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2024). L'emploi intérimaire mobilisé par le secteur chute (- 8,1 %) après un rebond au troisième trimestre 2024 (+ 1,9 %).<o:p></o:p> L'effectif total du secteur s'établit à 1 556 100 salariés.<o:p></o:p></p>
Editeur
Ministères Aménagement du Territoire, Transition écologique
Descripteur Urbamet
fret ; économie des transports ; transport de marchandises ; transport routier ; transport de personnes ; marché de l'emploi ; chaîne de transport ; marché des transports ; véhicule utilitaire ; transport maritime ; transport aérien ; transport en commun ; voiture ; carburant ; entreprise de transport ; transport fluvial ; conjoncture
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 AVRIL 2025 Au quatrième trimestre 2024, le volume de la production marchande de transport rebondit par rapport au troisième trimestre (+ 1,4 %, après - 0,2 %). Cette évolution est due au rebond de l?activité dans le transport de marchandises (+ 2,0 %), conjugué à la poursuite de la croissance dans les autres services de transport (+ 1,6 %). À l?inverse, l?activité stagne dans le transport de voyageurs (+ 0,0 %). Depuis trois trimestres, celle-ci est atone dans cette branche d?activité du transport. Au quatrième trimestre 2024, l?emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l?entreposage est quasi stable (+ 0,1 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2024). L?emploi intérimaire mobilisé par le secteur chute (- 8,1 %) après un rebond au troisième trimestre 2024 (+ 1,9 %). L?effectif total du secteur s?établit à 1 556 100 salariés. Dans l?ensemble du secteur privé, les effectifs salariés hors intérimaires diminuent légèrement au quatrième trimestre 2024 (- 0,2 %), tandis que l?intérim continue de diminuer (- 2,3 %) pour le huitième trimestre consécutif. Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs d?emploi (catégories A, B, C) dans les métiers du transport et de la logistique augmente de nouveau au quatrième trimestre 2024 (+ 2,7 %, après + 1,0 % au troisième trimestre 2024). Le nombre total de demandeurs d?emploi (catégories A, B, C) est de nouveau en hausse au quatrième trimestre 2024 (+ 1,8 % après + 0,2 % au troisième trimestre 2024). LA PRODUCTION MARCHANDE DE TRANSPORT REBONDIT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 Au quatrième trimestre 2024, la production de services de transport par les entreprises résidentes, mesurée par l?indice d?activité des services de transport (IAST), s?accroît de 1,4 % par rapport au troisième trimestre. L?activité rebondit nettement dans les services de transport de marchandises, en hausse de 2,0 % au quatrième trimestre par rapport au troisième. Dans les services auxiliaires au transport, elle poursuit sa progression (+ 1,6 %) entamée au troisième trimestre (+ 0,5 %). En revanche, celle des services de transport de voyageurs est atone (+ 0,0 %), soit un troisième trimestre consécutif de quasi-stabilité. L?activité de cette branche, qui avait été la plus impactée par la crise sanitaire en 2020, dépasse néanmoins au quatrième trimestre 2024, de 1,3 % son niveau d?avant la crise sanitaire et les mouvements sociaux contre la réforme des retraites. Dans les autres services de transport, elle s?établit à 99,0 % de son niveau du troisième trimestre 2019 alors que, dans les services de transport de marchandises, elle est encore en deçà de la situation d?avant-crise (94,9 %). Graphique 1 : indice d?activité de services de transport (indices CVS-CJO) Indice 100 en 2021 Source : SDES Au quatrième trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) recule légèrement (- 0,1 % après + 0,4 %), en partie par contrecoup des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris qui ont soutenu la croissance du troisième trimestre. Après avoir marqué le pas à l?été, probablement du fait d?effets d?éviction liés à la tenue des JOP, la consommation des ménages en services de transport a été dynamique à l?automne (+ 0,9 % après - 0,5 %), notamment en transports aériens. Leur consommation automobile a fortement rebondi (+ 2,9 % après - 2,2 %), contribuant pour plus de 0,1 point à la hausse de l?ensemble de la consommation au quatrième trimestre. Si la baisse du bonus pour l?achat d?un véhicule électrique début décembre a pu tempérer les achats sur la toute fin de l?année, les ménages semblent avoir anticipé l?entrée L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 en vigueur, en 2025, d?autres mesures pouvant relever les prix des véhicules (durcissement du « malus » et de la norme européenne CAFE sur les émissions des véhicules). LE FRET TERRESTRE INTÉRIEUR AUGMENTE LÉGÈREMENT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 Le fret terrestre intérieur, exprimé en tonnes-kilomètres, s?accroît au quatrième trimestre 2024 (+ 0,3 %), quasiment au même rythme qu?au troisième trimestre (+ 0,4 %). La poursuite de cette croissance est due ce trimestre à celle du fret international (+ 2,5 %). Le transport national, qui représente 88,7 % du trafic intérieur ce trimestre, est quasi stable (+ 0,1 %), après avoir progressé de 0,5 % au trimestre précédent. Graphique 2 : fret terrestre (indices CVS-CJO) Évolution en % (tonnes-kilomètres, T/T-1), en points (PIB) Sources : SDES ; Insee L?ACTIVITÉ DE TRANSPORT ROUTIER AUGMENTE MODÉRÉMENT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 Le transport routier intérieur de marchandises du pavillon français est à nouveau en hausse modérée au quatrième trimestre 2024 : + 0,6 % après + 0,9 % au troisième trimestre, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO). L?activité intérieure des poids lourds immatriculés en France s?élève à 42,5 milliards de tonnes-kilomètres au quatrième trimestre 2024. Le transport routier de marchandises opéré pour compte d?autrui continue de progresser mais à un rythme plus faible : + 0,9 % après + 3,1 % au troisième trimestre (données révisées). Il passe au-dessus du seuil de 38 milliards de tonnes-kilomètres pour la première fois depuis 2 ans. Le transport pour compte propre s?établit à environ 4,4 milliards de tonnes-kilomètres. Il baisse de 2,2 %, soit une évolution plus modérée que les fortes variations des trimestres précédents : - 14,3 % au troisième trimestre après + 16,8 % au deuxième trimestre 2024 (données révisées). Sa part au sein de l?activité intérieure du pavillon français s?établit à 10,4 %, en repli de plus de 2 points par rapport au deuxième trimestre. Le nombre de tonnes-kilomètres réalisées entre une origine et une destination situées sur le territoire national représente 95,0 % de l?activité de transport routier intérieur de marchandises au quatrième trimestre 2024. Ce transport dit « national » ne varie quasiment pas à 40,3 milliards de tonnes-kilomètres, soit + 0,1 % par rapport au troisième trimestre. En revanche, la partie intérieure de l?activité de transport international du pavillon français est très dynamique à + 10,5 %. Plus de 2,1 milliards de tonnes- kilomètres ont été parcourues sur le territoire français au quatrième trimestre 2024 lors d?une entrée ou d?une sortie depuis ou vers l?étranger. Plus de 77 % de l?activité de transport routier intérieur de marchandises a été réalisée lors de parcours de moyennes et longues distances (150 km ou plus). Mesurée à environ 32,8 milliards de tonnes-kilomètres au quatrième trimestre 2024, elle est quasiment stable à + 0,1 % après + 1,6 % au troisième trimestre (données révisées). L?activité lors de trajets sur de plus courtes distances (moins de 150 km) rebondit : + 2,0 % après - 1,5 % au troisième trimestre et - 2,3 % au deuxième trimestre. L?activité du fret ferroviaire diminue au quatrième trimestre 2024 (- 1,7 %), après trois trimestres de croissance. Elle s?établit à 8,2 milliards de tonnes- kilomètres, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Le trafic baisse de nouveau modérément sur les trajets nationaux (- 0,6 %, après - 0,2 %). La croissance du transport international observée depuis trois trimestres s?interrompt au quatrième trimestre 2024 (- 3,2 %). Avec 33,1 milliards de tonnes-kilomètres transportées en 2024, le fret ferroviaire rebondit par rapport à 2023 (+ 12,1 %), mais ne retrouve pas son niveau de 2022 (35,3 milliards de t-km). Le transport national augmente de 14,9 % en 2024, après une baisse de 15,4 % en 2023. La reprise est plus modérée sur les trafics ayant pour origine ou destination l?étranger (+ 8,0 %, après - 17,6 % en 2023). L?interruption de la ligne ferroviaire en Maurienne perturbe toujours le trafic international entre la France et l?Italie. En revanche, le dispositif des certificats d?économie d?énergie (C2E) a pu contribuer au développement du transport combiné, par report modal de la route. Graphique 3 : fret terrestre par mode (CVS-CJO) Niveaux en milliards de tonnes-kilomètres Sources : SDES, TRM ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF Le transport fluvial intérieur, y compris fluviomaritime, rebondit au quatrième trimestre (+ 6,1 %), après un net recul au troisième trimestre (- 13,3 %). Le transport international augmente plus fortement (+ 8,4 %) que le transport national (+ 4,5 %) alors que celui-ci avait davantage diminué au troisième trimestre (- 14,7 %). L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 La faible récolte céréalière de 2024 due à des conditions climatiques défavorables à la production agricole pénalise toujours le transport fluvial, avec une baisse de 9,1 % des tonnes-kilomètres de produits agricoles au quatrième trimestre 2024. En revanche, le transport de minerais et de produits d?extraction augmente de 18,4 % ce trimestre. Globalement, sur l?année 2024, le fret fluvial augmente de 2,1 % par rapport à 2023. Le transport international porte cette reprise (+ 9,5 %), alors que le transport national, qui a été interrompu sur une partie de la Seine lors des jeux olympiques de Paris, se replie de 2,3 %. Dans le transport routier, le prix de revient du transport longue distance (pour un ensemble articulé jusqu?à 44 tonnes) est quasi stable au quatrième trimestre 2024 (- 0,1 %), après avoir reculé de 1,4 % au troisième trimestre. La diminution de l?indice du gazole professionnel se poursuit à un rythme ralenti (- 0,9 % après - 5,3 %) et est compensée par la hausse des indices de coût de la maintenance (+ 0,5 %) et des charges de structure (+ 0,3 %). Les prix du transport ferroviaire de marchandises augmentent à nouveau au quatrième trimestre 2024 (+ 0,7 %) après un faible recul au troisième trimestre 2024 (- 0,2 %). LE MARCHÉ DES VÉHICULES UTILITAIRES LÉGERS BAISSE Au quatrième trimestre 2024, 90 200 véhicules utilitaires légers neufs ont été immatriculés, soit une baisse de 2,7 % par rapport au trimestre précédent (données CVS-CJO). Au troisième trimestre, le nombre d?immatriculations de véhicules utilitaires avait déjà fortement diminué (- 12,6 %). Le niveau du quatrième trimestre 2024 est le plus bas depuis le quatrième trimestre 2022, où 89 800 véhicules avaient été immatriculés, et se situe bien en dessous de la moyenne trimestrielle des dix dernières années (102 500 immatriculations). Cette catégorie de véhicules est durablement impactée par la mauvaise conjoncture dans le bâtiment et les travaux publics, une part importante des véhicules utilitaires légers étant achetée par les entreprises artisanales de ce secteur. Les ventes de poids lourds neufs sont stables ce trimestre, à 11 800 unités, après - 13,3 % au troisième trimestre. La baisse des immatriculations de tracteurs routiers (- 3,3 %) est compensée par une hausse pour les camions (+ 3,2 %) qui bénéficient toujours du rattrapage de 2023 en raison de plus longs délais de carrossage. Les immatriculations de bus et cars sont en forte baisse ce trimestre (- 10,4 %), après s?être déjà repliées de 16,6 % au trimestre précédent. Les immatriculations de matériel de transport avaient été réduites au troisième trimestre 2024 en raison de l?entrée en vigueur de la nouvelle norme européenne GSR 2 (General safety regulation), en particulier pour les véhicules lourds, qui a généré des immatriculations anticipées au deuxième trimestre. Comparativement à 2023, le nombre annuel d?immatriculations de poids lourds neufs diminue en 2024 (- 3,9 %), en raison de la forte baisse des tracteurs routiers (- 15,9 %) que ne compense pas la hausse des camions (+ 12,3 %). En un an, les immatriculations de véhicules utilitaires neufs se contractent légèrement (- 0,6 %) et celles d?autobus et autocars augmentent de 7,5 %. Graphique 4 : immatriculations de véhicules utilitaires neufs Nombre d?immatriculations, en milliers (CVS-CJO) Champ : France. Source : SDES, RSVERO L?ACTIVITÉ PORTUAIRE REBONDIT AU QUATRIÈME TRIMESTRE Dans les transports maritimes, le trafic en tonnes dans les principaux ports français de métropole rebondit au quatrième trimestre 2024 (+ 5,0 %), davantage en entrées (+ 7,0 %) qu?en sorties (+ 1,0 %). La hausse du trafic entrant (à 46,6 millions de tonnes) s?explique par le rebond des volumes entrants de vracs liquides (+ 13,1 %), qui représentent plus de la moitié du tonnage total entrant. Cette augmentation est due à la hausse des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) après des niveaux particulièrement faibles au troisième trimestre 2024, à la suite d?un arrêt technique prolongé du terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne à Nantes Saint-Nazaire. Les trafics conteneurisés et par rouliers augmentent également, mais dans des proportions beaucoup plus faibles. Le trafic sortant augmente légèrement (+ 1,0 %), passant de 22,5 millions de tonnes au troisième trimestre à 22,7 millions de tonnes au quatrième. Cette hausse est portée par les sorties de vracs liquides (+ 10,5 % ? pétrole brut, GNL). La remise en route de Montoir-de-Bretagne y contribue certainement beaucoup. Le trafic roulier est en hausse de 1,0 % par rapport au trimestre précédent. À l?inverse, le trafic de vracs solides poursuit sa baisse (- 8,8 %), notamment en raison de la mauvaise récolte de céréales en 2024. Le trafic de conteneurs est également en repli de 1,5 %. Au quatrième trimestre 2024, le trafic total de marchandises augmente dans l?ensemble des grands ports de métropole (GPM), mis à part celui de La Rochelle (- 6,3 %), impacté par la baisse des trafics de céréales. La hausse du trafic de marchandises au sein de la majorité des GPM est principalement due à celle des vracs liquides. Le trafic total transitant par les ports de Nantes Saint-Nazaire (+ 13,4 %), de Marseille (+ 9,8 %) et de Dunkerque (+ 7,0 %) bénéficie de l?augmentation du trafic de GNL, tandis que le port d?Haropa (+ 1,3 %) affiche des trafics pétroliers en hausse. Le tonnage total transitant par le port de Bordeaux augmente (+ 2,9 %), tandis que celui du port de Calais, constitué pour l?essentiel de rouliers, est stable (+ 0,0 %). 60 70 80 90 100 110 120 130 4 6 8 10 12 14 16 18 T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4 2020 2021 2022 2023 2024 Poids lourds neufs Véhicules utilitaires légers neufs (éch. droite) L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 En rythme annuel, le trafic total des principaux ports français baisse légèrement, de 0,6 % avec un recul de 1,1 % des entrées et une très faible croissance des sorties (+ 0,2 %). Les trafics d?Haropa (+ 2,6 %), Dunkerque (+ 4,0 %) rebondissent, alors que ceux des ports de Marseille (- 2,4 %), Nantes (- 10,8 %), La Rochelle (- 2,6 %) et Bordeaux (- 0,6 %) diminuent de nouveau. Le trafic de Calais recule (- 1,5 %) alors qu?il était en hausse l?année précédente. Graphique 5 : ports maritimes (CVS-CJO) Niveaux en millions de tonnes Champ : grands ports maritimes de métropole (GPM) et port de Calais. Source : SDES Dans le transport maritime, les prix baissent fortement au quatrième trimestre (- 9,8 %) après une hausse marquée (+ 11,3 %) au troisième trimestre 2024. Cette forte volatilité est due à l?incertitude créée par de nombreux facteurs extérieurs, comme les tensions en mer Rouge et la sécheresse au canal de Panama. LE FRET AÉRIEN RECULE DE NOUVEAU Avec 0,6 million de tonnes transportées, le fret aérien transitant dans les 23 principaux aéroports de France recule au quatrième trimestre 2024 (- 0,4 %), soit un deuxième trimestre consécutif en baisse. Au total en 2024, il s?accroît néanmoins de 2,8 % par rapport à 2023 et s?établit à 2,2 millions de tonnes transportées, un niveau toutefois en dessous de celui d?avant la crise sanitaire (2,5 millions de tonnes annuelles). Le transport d?hydrocarbures par oléoduc diminue de 4,1 % au quatrième trimestre 2024 après un rebond prononcé au trimestre précédent (+ 20,9 %), en raison du redémarrage de plusieurs raffineries qui avaient été arrêtées au cours du premier semestre. Au total, le trafic se replie de 5,4 % en 2024 par rapport à 2023. Les prix du transport aérien de fret rebondissent fortement ce trimestre (+ 9,6 %) après - 1,5 % au troisième trimestre 2024. LE TRANSPORT COLLECTIF TERRESTRE DE VOYAGEURS STAGNE Le transport collectif terrestre intérieur de voyageurs (hors transports en commun urbains de province et transports routiers de voyageurs par autocar) est quasi stable au quatrième trimestre 2024 (- 0,1 %), après une hausse au troisième trimestre 2024 (+ 0,7 %). Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés par voie ferroviaire hors Île-de-France est quasi stable au quatrième trimestre 2024 (+ 0,1 %), comme au troisième trimestre 2024 (- 0,1 %). Il avait légèrement augmenté au deuxième trimestre (+ 0,3 %). Le trafic évolue très peu sur le réseau à grande vitesse (+ 0,1 %), comme sur les lignes classiques, intercités et trains sous convention des conseils régionaux (+ 0,2 %). Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés en France, qui avait atteint un sommet inédit au deuxième trimestre à la fois sur les lignes à grande vitesse et sur les autres lignes, reste néanmoins à un très haut niveau depuis plus d?un an. Au total, la fréquentation des transports ferroviaires hors Île-de-France s?accroît de 5,2 % en 2024 par rapport à 2023. La hausse est marquée sur le réseau classique (+ 11,7 %), la hausse de l?offre ayant répondu à une demande en augmentation. Graphique 6 : transport ferré de voyageurs hors Île- de-France (CVS-CJO) Milliards de voyageurs-kilomètres Source : SDES, d?après tous opérateurs ferroviaires En Île-de-France, le transport collectif de voyageurs recule au quatrième trimestre (- 0,7 %) après avoir vivement augmenté au troisième trimestre 2024 (+ 3,2 %), sous l?effet notamment de la tenue des jeux olympiques de Paris durant l?été. La fréquentation sur le réseau des trains sous convention Île-de-France Mobilités opérés par la SNCF diminue de 3,2 %, après une nette hausse au troisième trimestre (+ 5,7 %). Sur le réseau RATP, le nombre de voyageurs- kilomètres poursuit sa hausse au quatrième trimestre (+ 1,4 % après + 1,1 %). La fréquentation augmente sur le réseau ferré (métro et RER) avec + 1,9 % ce trimestre par rapport au trimestre précédent. En revanche, le trafic diminue sur le réseau des bus et tramways (- 0,8 %), soit un troisième trimestre consécutif en recul. La fréquentation des transports en commun franciliens augmente néanmoins en 2024 par rapport à 2023 (+ 6,6 %), davantage sur le réseau opéré par la SNCF (+ 10,0 %), que sur celui de la RATP (+ 4,0 %). Selon les résultats provisoires de l?Union des transports publics et ferroviaires, la fréquentation des transports publics urbains de province augmenterait en 2024 par rapport à 2023, cette croissance étant concentrée sur les grands réseaux (plus de 250 000 habitants desservis). Les réseaux desservant des agglomérations de taille moyenne L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 enregistreraient une fréquentation en légère progression, alors que le trafic des réseaux de plus petite taille stagnerait. Graphique 7 : transport en commun urbain en Île-de- France (CVS-CJO) Milliards de voyageurs-kilomètres Source : SDES, d?après RATP, SNCF LE TRANSPORT AÉRIEN ACCÉLÈRE AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 Avec 44,6 millions de voyageurs transportés, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, la croissance du transport aérien de voyageurs accélère au quatrième trimestre 2024 (+ 1,5 %), après + 0,4 % au trimestre précédent. Cette accélération est due à une nette augmentation du nombre de voyageurs aériens sur les liaisons internationales (+ 1,9 %), alors que la croissance avait été modérée au trimestre précédent (+ 0,4 %). Cette plus forte hausse concerne aussi bien les vols au départ ou à l?arrivée des aéroports parisiens (+ 2,2 %) que des aéroports de province (+ 1,6 %). Le trafic international dépasse ainsi son précédent record de 2019, stimulé par un fort tourisme méditerranéen. Cette hausse internationale résulte également du dynamisme des vols low cost et du développement de la connectivité avec les aéroports étrangers. Sur les liaisons intérieures, en revanche, le trafic diminue à nouveau (- 0,8 %), après une interruption de la baisse au troisième trimestre (+ 0,4 %). Au quatrième trimestre 2024, le nombre de voyageurs transportés dépasse de 0,5 % son niveau du quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire. Le trafic international dépasse ce niveau de 5,1 %, alors que le trafic intérieur, à 80,4 % de son niveau d?avant-crise, reste nettement en dessous. Au total sur l?année 2024, le trafic aérien augmente de 4,8 % par rapport à 2023. La hausse de 6,6 % du trafic international fait plus que compenser le déclin du transport intérieur (- 4,1 %). Le transport intérieur pâtit du développement du travail à distance (visioconférence, télétravail), du report vers d?autres modes de transport, mais aussi des évolutions des politiques de déplacement des employeurs encouragées par les pouvoirs publics. La plus forte hausse de prix sur le réseau métropolitain a également pu avoir un effet négatif sur le recours au transport aérien. Graphique 8 : transport aérien de voyageurs (CVS-CJO) Millions de voyageurs Sources : SDES, d?après DGAC ; ADP L?ACTIVITÉ DES AUTRES SERVICES DE TRANSPORT AUGMENTE AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 L?activité des services auxiliaires de transport, mesurée par l?indice d?activité des services de transport, augmente de 1,6 % au quatrième trimestre 2024, après + 0,5 % au troisième trimestre. L?activité rebondit dans la messagerie fret express et organisation des transports, première composante des autres services de transports avec + 3,6 % au quatrième trimestre après - 0,7 % au trimestre précédent. L?activité augmente plus modérément dans les services auxiliaires au transport terrestre (+ 0,4 %) et aérien (+ 0,8 %). Dans l?entreposage et stockage, l?activité est de nouveau en baisse : - 0,8 % au quatrième trimestre. À l?exception du premier trimestre 2024, elle recule en continu depuis deux ans. Dans la manutention, l?activité se replie (- 3,0 %) après une forte hausse au troisième trimestre (+ 8,3 %). En 2024, l?activité progresse de 1,9 % dans les autres services de transport, avec de fortes disparités : la croissance est forte dans les services auxiliaires au transport terrestre (+ 7,2 %), les services auxiliaires au transport aérien (+ 3,6 %) et les services de manutention (+ 3,0 %). À l?inverse, l?activité diminue dans l?entreposage et stockage (- 1,5 %). Dans la messagerie fret express, elle est quasi étale en 2024 par rapport à 2023 (+ 0,1 %). Au quatrième trimestre 2024, les prix de la messagerie-fret express (- 0,2 %) et ceux de l?entreposage (- 0,3 %) diminuent. À l?inverse, les prix de la manutention poursuivent leur augmentation (+ 0,5 %), soit un quatrième trimestre consécutif de hausse. LE MARCHÉ AUTOMOBILE NEUF EST EN HAUSSE Les immatriculations de voitures neuves sont en hausse au quatrième trimestre 2024 (+ 5,2 %), après quatre trimestres consécutifs de baisse. Près de 438 000 voitures particulières neuves ont été immatriculées ce trimestre. Ce rebond est porté par les fortes hausses des immatriculations de véhicules à motorisations hybrides non rechargeables (+ 13,4 %) et, surtout, rechargeables (+ 35,2 %). L?extension du « malus masse » aux véhicules L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 hybrides rechargeables à partir du 1er janvier 2025 a pu inciter les acquéreurs à anticiper leur achat. Les immatriculations de véhicules au gaz, principalement des bicarburations essence + GPL, sont également en hausse (+ 8,2 %). En revanche, les immatriculations de motorisations essence (hors hybrides) et diesel (hors hybrides) sont de nouveau en baisse (respectivement - 6,9 % et - 4,2 %). Celles de véhicules électriques reculent de 1,0 % ; 68 100 voitures électriques ont été immatriculées ce trimestre, soit 15,5 % des voitures neuves. Graphique 9 : immatriculations de voitures particulières neuves (CVS-CJO) Nombre de véhicules, en milliers Champ : France. Source : SDES, RSVERO LES LIVRAISONS DE CARBURANT AUGMENTENT Les livraisons de carburant, en tonnes équivalent pétrole, rebondissent au quatrième trimestre 2024 (+ 0,4 %), après avoir diminué de 0,5 % les deux trimestres précédents. Les livraisons d?essence augmentent encore (+ 2,5 %, après + 2,0 % au troisième trimestre) tandis que le recul des livraisons de gazole se poursuit à un rythme ralenti (- 0,5 % après - 1,6 % au troisième trimestre). Les livraisons d?essence s?accroissent sans discontinuer depuis le deuxième trimestre 2022, alors que celles de gazole se replient depuis trois ans, à l?exception d?une légère hausse au premier trimestre 2024. En un an, les livraisons d?essence s?accroissent de 6,7 % alors que celles de diesel continuent de baisser (- 3,7 %). La circulation sur le réseau routier national s?accroît au quatrième trimestre 2024 (+ 0,8 %), après une hausse de 0,7 % au troisième trimestre. La croissance du trafic est plus faible sur le réseau concédé (+ 0,3 %). Sur ce réseau, le trafic des véhicules légers augmente de 0,2 %, après + 0,7 % au troisième trimestre. Celui des poids lourds rebondit (+ 0,5 %), après - 1,4 % au troisième trimestre. Le trafic annuel sur le réseau routier national est quasi stable en 2024 par rapport à 2023 (+ 0,1 %). La circulation des poids lourds sur le réseau concédé est toutefois en baisse de 1,0 % sur un an. Graphique 10 : circulation routière et livraisons de carburant (CVS-CJO) Millions de tonnes équivalent pétrole, indice de circulation base 1 en 2001, en moyenne annuelle RRN = réseau routier national. Sources : SDES, d?après Cerema ; Asfa ; CPDP Au quatrième trimestre 2024, le prix du baril de Brent exprimé en euros diminue malgré la persistance de fortes tensions géopolitiques au Moyen-Orient (- 3,9 % en moyenne sur le trimestre, après - 7,6 % au trimestre précédent). Il s?établit ainsi à 69,90 ¤ en moyenne ce trimestre, soit 2,8 ¤ de moins que le trimestre précédent. C?est son plus bas niveau depuis le quatrième trimestre 2021. Au total, le prix moyen du Brent est inférieur de 2,5 % en 2024 par rapport à 2023. LES CRÉATIONS « CLASSIQUES » D?ENTREPRISES DIMINUENT AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2024 Les créations « classiques » d?entreprises dans le secteur des transports et de l?entreposage, hors immatriculations de micro-entrepreneurs, diminuent de nouveau au quatrième trimestre 2024 (- 6,8 %) pour le troisième trimestre consécutif. Elles s?établissent à 3 427 nouvelles entreprises. À l?inverse, dans l?ensemble des secteurs, la création d?entreprises rebondit (+ 2,3 % après - 3,2 % au troisième trimestre). Le nombre de créations d?entreprises dans le secteur des transports et de l?entreposage est néanmoins en hausse sur l?ensemble de l?année : + 4,8 % par rapport à 2023, soit une croissance supérieure à celle dans l?ensemble des secteurs (+ 2,9 %). Au quatrième trimestre 2024, les défaillances d?entreprises rebondissent fortement, de 16,1 % dans les transports et l?entreposage et de 12,7 % tous secteurs confondus. En un an, elles augmentent de 30,2 % dans les transports et l?entreposage, davantage que dans l?ensemble des secteurs (+ 16,9 %). Cette progression est en partie liée à un effet de rattrapage, après le fort ralentissement des défaillances pendant la période Covid- 19 (2020-2021). Avertissement : les évolutions des créations d?entreprises enregistrées depuis le début de l?année 2023 doivent être interprétées avec prudence. Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d?entreprises doivent obligatoirement s?effectuer sur le guichet électronique des formalités L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 d?entreprises. Ce changement important a fragilisé le suivi conjoncturel des créations d?entreprises en 2023, en raison notamment d?une modification des délais d?enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Pour plus d?informations : Insee - Créations d?entreprises - janvier 2023. Graphique 11 : démographie des entreprises de transport (CVS-CJO) Nombre d?entreprises Sources : Insee ; Banque de France L?EMPLOI SALARIÉ HORS INTÉRIM DU SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L?ENTREPOSAGE EST QUASI STABLE Au quatrième trimestre 2024, l?emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l?entreposage est quasi stable (+ 0,1 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2024). L?effectif du secteur (hors intérimaires) s?établit à 1 453 200 salariés. Au quatrième trimestre 2024, les créations nettes d?emploi restent dynamiques dans les activités de manutention et d?entreposage (+ 1,1 %, soit + 1 700 emplois) pour le cinquième trimestre consécutif. Sur un an, les effectifs de ce secteur s?accroissent de 3,7 %, soit une création nette de 5 400 emplois. L?emploi augmente de 0,7 % (+ 1 800 emplois) au quatrième trimestre 2024 dans les transports terrestres de voyageurs (hors ferroviaire). Cette hausse est portée par l?augmentation des effectifs salariés des transports urbains de voyageurs (+ 0,9 %, + 1 400 emplois) et des transports routiers de voyageurs (+ 0,3 %, + 300 emplois). Sur un an, les transports terrestres de voyageurs (hors ferroviaire) gagnent 6 400 emplois, soit une augmentation de 2,4 %. Les effectifs du transport aérien augmentent également au quatrième trimestre 2024 (+ 0,5 %, soit + 300 emplois) après un trimestre de stabilité. Sur un an, la hausse est de 2,1 %, soit une création nette de 1 300 emplois. L?emploi dans ce secteur n?a toutefois pas retrouvé son niveau d?avant-crise. La hausse de l?emploi se poursuit dans le transport ferroviaire (+ 0,2 %, soit + 200 emplois) et dans l?exploitation des infrastructures (+ 0,2 %, soit + 200 emplois). Sur un an, le transport ferroviaire se stabilise (+ 0,0 %) alors que l?exploitation des infrastructures crée 1 900 emplois (+ 1,5 %). À l?inverse, le transport routier de fret (TRF), plus gros employeur du secteur avec 427 200 salariés, perd 500 emplois ce trimestre (- 0,1 %). Sur un an, les effectifs du TRF diminuent de 0,4 %, soit une perte de 1 600 emplois. L?emploi fléchit légèrement au quatrième trimestre dans l?organisation du transport de fret (- 0,2 %, soit - 200 emplois). Sur un an, l?organisation du transport de fret gagne 300 emplois, soit une augmentation de 0,2 %. Les effectifs salariés des activités de poste et de courrier continuent de s?amenuiser au quatrième trimestre 2024 (- 0,9 %, soit - 1 500 emplois). Sur un an, les effectifs reculent de 2,6 % (- 4 700 emplois). Au quatrième trimestre 2024, dans le secteur des transports et de l?entreposage, le nombre des déclarations d?embauche de plus d?un mois hors intérim augmente de nouveau (+ 1,7 %, après + 1,4 % au troisième trimestre 2024 et + 1,9 % au deuxième trimestre 2024). Sur un an, le nombre des déclarations d?embauche de plus d?un mois hors intérim augmente de 3,6 %. Le taux d?emplois vacants ? rapport entre les emplois vacants d?une part, et la somme des postes occupés et des emplois vacants d?autre part ? s?établit à 1,7 % (contre 2,5 % dans l?ensemble du secteur privé). Le coût horaire du travail dans le secteur des transports et entreposage, mesuré par l?ICT ? coût horaire, augmente de 4,0 % au quatrième trimestre 2024 par rapport au quatrième trimestre 2023. Il avait augmenté de 4,0 % au trimestre précédent, en glissement annuel. LA TENDANCE PRÉVUE DE LA DEMANDE S?AMÉLIORE EN MARS 2025 DANS LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES Dans le transport routier de marchandises, le solde d?opinion sur la demande prévue augmente en mars 2025, tandis que celui sur l?activité prévue est stable. Ces soldes restent nettement en dessous de leur niveau de long terme. Le solde sur les perspectives générales du secteur baisse nettement en mars 2025 tandis que le climat des affaires est stable en dessous de son niveau moyen. La tendance prévue pour les investissements se dégrade de nouveau et atteint son plus bas niveau depuis janvier 2014. Graphique 12 : conjoncture dans le transport routier de marchandises et la messagerie (indices CVS-CJO) Soldes d?opinion en % Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans les services https://www.insee.fr/fr/statistiques/6799984 L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 Séries statistiques des transports de marchandises (1) Sources : SDES, TRM ? Insee ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF / unité : milliards de tonnes-kilomètres, transport intérieur y compris fluviomaritime et transit. (2a) Sources : DGITM puis SDES depuis 2016 / unité : millions de tonnes. (2b) Sources : ADP et DGAC / unité : millions de tonnes. (3) Source : DGEC / unité : millions de tonnes-kilomètres. Cette série ne comprend que les trois principaux réseaux d?oléoducs et diffère donc de celle publiée par le SDES dans les comptes annuels. . Annuelle 2024 2023 T4 T4 T1 T2 T3 T4 Transport intérieur de marchandises (1) Total fret terrestre intérieur 207,8 52,2 4,2 0,9 3,2 0,1 0,4 0,3 National 185,0 46,3 3,6 1,3 3,0 - 0,8 0,5 0,1 International 22,7 5,9 9,4 - 2,9 4,8 7,2 - 0,3 2,5 Fret routier intérieur total 168,6 42,5 2,9 1,5 2,7 - 0,6 0,9 0,6 Routier national 161,0 40,3 2,5 1,7 2,8 - 1,2 0,9 0,1 Routier international 7,6 2,1 11,7 - 3,0 0,9 14,4 0,9 10,5 Routier compte d'autrui 149,9 38,0 3,5 1,5 2,9 - 2,7 3,1 0,9 Routier compte propre 18,7 4,4 - 1,9 0,9 0,8 16,8 - 14,3 - 2,2 Courte distance (moins de 150 km) 38,5 9,6 - 1,3 - 0,6 1,0 - 2,3 - 1,5 2,0 Longue distance (150 km et plus) 130,1 32,8 4,2 2,1 3,2 - 0,1 1,6 0,1 Fret ferroviaire intérieur total (yc opérateurs privés) 33,1 8,2 12,1 - 1,1 4,5 3,2 0,3 - 1,7 Ferroviaire national 20,4 5,1 14,9 0,0 4,1 3,6 - 0,2 - 0,6 Ferroviaire international 12,7 3,1 8,0 - 2,8 5,0 2,4 1,2 - 3,2 Fret fluvial intérieur total * 6,0 1,5 2,1 - 4,2 9,8 1,9 - 13,3 6,1 Fluvial national 3,6 0,9 - 2,3 - 5,1 6,5 - 4,2 - 14,7 4,5 Fluvial international 2,4 0,6 9,5 - 2,6 16,0 12,4 - 11,3 8,4 Transport maritime total (2a) : activité portuaire 279,5 69,3 - 0,6 0,7 0,3 0,1 - 8,3 5,0 Entrées 182,5 46,6 - 1,1 1,6 - 3,5 3,4 - 7,1 7,0 Sorties 97,0 22,7 0,2 - 0,8 7,4 - 5,7 - 10,6 1,0 Fret aérien (2b) 2,2 0,6 2,8 0,9 0,6 0,8 - 0,6 - 0,4 Transport de pétrole brut / produits raffinés par oléoducs* (3) 7 402 1 890 - 5,4 0,0 - 7,7 - 14,8 20,9 - 4,1 2024 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2024 2024 L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 Séries statistiques des transports de voyageurs (4) Sources : SDES, tous opérateurs ferroviaires, dont SNCF ; RATP / unités : milliards de voyageurs-km. ** Série fortement révisée en 2023 en raison d?une correction de données brutes sur toute l?année). (5) Sources : ADP ; DGAC / unités : millions de passagers. Annuelle 2024 2023 T4 T4 T1 T2 T3 T4 Transports collectifs terrestres (4) 123,9 31,1 5,5 0,1 2,9 0,1 0,7 - 0,1 Transport en commun Île-de-France 30,2 7,6 6,6 0,4 3,1 - 0,5 3,2 - 0,7 RATP total ** 16,8 4,2 4,0 0,6 3,7 - 2,4 1,1 1,4 RATP métro et RER ** 13,7 3,5 4,3 0,4 3,8 - 2,4 1,7 1,9 RATP autobus (y.c. tramw ay) 3,2 0,8 2,5 1,6 3,1 - 2,0 - 1,1 - 0,8 Trains et RER (hors RATP) sous convention Île-de- France mobilités 13,4 3,4 10,0 0,1 2,4 2,0 5,7 - 3,2 Transport ferroviaire hors Île-de-France 93,6 23,4 5,2 0,0 2,8 0,3 - 0,1 0,1 Trains à grande vitesse 66,2 16,5 2,8 - 0,2 1,2 0,1 - 0,8 0,1 Trains hors grande vitesse 27,4 6,9 11,7 0,5 7,1 1,0 1,5 0,2 2024 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2024 2024 Annuelle 2024 2023 T4 T4 T1 T2 T3 T4 Trafic aérien France entière (PAX) (5) 175,1 44,6 4,8 1,1 - 0,1 2,0 0,4 1,5 Trafic intérieur 27,3 6,8 - 4,1 - 2,8 - 1,4 - 1,7 0,4 - 0,8 Métropole intérieur 20,1 5,0 - 5,0 - 3,0 - 2,1 - 1,7 0,2 - 0,9 dont liaisons radiales (Paris-province) 11,6 2,8 - 5,4 - 2,2 0,6 - 3,4 1,7 - 3,6 dont liaisons transversales (province-province) 8,5 2,2 - 4,4 - 4,1 - 5,7 0,7 - 1,8 3,0 Trafic international 150,2 38,4 6,6 1,8 0,1 2,7 0,4 1,9 Métropole-international 147,8 37,8 6,8 1,9 0,1 2,8 0,4 2,0 dont au départ de Paris 86,6 22,2 4,9 1,4 - 1,1 2,8 0,5 2,2 dont au départ de la province 61,1 15,6 9,6 2,7 2,0 2,9 0,2 1,6 Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2024 2024 2024 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 Autres séries statistiques des transports (6) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière. (7) Source : CPDP / unité : millions de tonnes. Livraisons totales en millions de tonnes équivalent pétrole. (8) Sources : Cerema / indice base 1 en 2001 ; Asfa / unité : milliards de véhicules-km. (9) Sources : Insee ; Banque de France. (10) Sources : Insee / base 100 en 2021. (11) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière. Annuelle 2024 2023 T4 T4 T1 T2 T3 T4 Automobiles (6) Immatriculations neuves 1 759 437,8 - 3,8 - 3,8 - 3,2 - 3,0 - 6,5 5,2 Dont moteurs à essence (hors hybrides) 533 115,8 - 21,3 - 10,4 - 5,4 - 11,8 - 9,3 - 6,9 Dont moteurs diesel (hors hybrides) 126 27,5 - 28,1 - 12,7 - 10,7 - 4,7 - 15,2 - 4,2 Dont hybrides non rechargeables 598 172,6 34,2 7,1 0,0 14,1 4,6 13,4 Dont hybrides rechargeables 145 40,6 - 11,2 - 9,5 - 1,6 - 15,9 - 11,2 35,2 Dont électriques 301 68,1 - 1,5 2,8 - 4,4 - 1,0 - 15,6 - 1,0 Dont gaz et autres motorisations 57 13,3 - 9,5 - 3,6 14,6 - 25,2 - 9,2 8,2 Livraisons de carburants (7) 39,6 9,9 -0,9 -1,0 0,8 -0,5 -0,5 0,4 Essence 11,1 2,9 6,7 0,6 2,4 0,8 2,0 2,5 Gazole 28,0 6,9 - 3,7 - 1,7 0,2 - 1,0 - 1,6 - 0,5 Circulation routière (8) Indice du réseau routier national 1,24 1,2 0,1 - 0,8 0,7 - 0,2 0,7 0,8 Trafic du réseau routier national concédé 100,3 25,3 - 0,1 - 0,7 - 0,7 1,9 0,4 0,3 Dont véhicules légers 85,3 21,5 0,1 - 0,7 - 0,3 1,5 0,7 0,2 Dont véhicules poids lourds 15,1 3,8 - 1,0 - 0,8 - 2,8 4,2 - 1,4 0,5 Entreprises du transport-entreposage (9) Créations d'entreprises (hors micro-entrepreneurs) 15 094 3 427 4,8 8,1 3,7 - 3,9 - 6,1 - 6,8 Défaillances d'entreprises 3 003 828 30,2 19,8 5,6 4,5 - 4,6 16,1 La production marchande (10) Indice de production de services - Transports et entreposage 113,1 116,2 3,2 2,2 - 0,8 2,6 1,0 2,1 Indice de chiffre d'affaires (valeur) - Transports et entreposage 122,0 125,4 5,9 1,5 2,1 2,6 3,3 0,7 Immatriculations de véhicules utilitaires (11) Poids lourds neufs 50,2 11,8 - 3,9 - 30,1 16,5 4,4 - 13,3 0,0 Dont camions et VASP 24,9 6,2 12,3 - 24,2 27,0 13,5 - 10,9 3,2 Dont tracteurs routiers 25,3 5,6 - 15,9 - 33,8 9,0 - 3,2 - 15,7 - 3,3 Véhicules utilitaires légers neufs 390,0 90,2 - 0,6 1,9 - 2,8 5,3 - 12,6 - 2,7 Autobus et autocars neufs 6,7 1,5 7,5 5,8 7,2 20,9 - 16,6 - 10,4 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2024 2024 2024 L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 Indice d?activité des services de transport (CVS-CJO)* Note : l?indice d?activité des services de transport (IAST) répond à un double besoin pour l?analyse conjoncturelle : - apprécier et comparer entre elles, trimestre après trimestre, les évolutions du volume des différents types de services de transport et l?évolution de l?ensemble des transports ; - apprécier l?évolution de ces services de transport dans leur ensemble (branche « transport ») au regard des grands indicateurs macroéconomiques et des comptes nationaux trimestriels. Avertissements : L?indice d?activité des services de transport a fait l?objet de plusieurs évolutions à partir de cette publication : - Son champ a été élargi au transport maritime de marchandises. Les pondérations ont été actualisées : leur calcul repose sur les données des comptes nationaux de valeur ajoutée des branches aux prix de base. Celles-ci sont dorénavant calculées en base 2021 (2010 précédemment). L?IAST est diffusé en référence 100 en 2021 à compter de cette publication. - Le suivi de certaines séries a été amélioré par prise en compte de nouvelles données. * Chaque trimestre, les séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables sont révisées en raison de l?intégration de nouvelles valeurs des séries brutes dans le calcul des profils saisonniers. En raison des différents chocs conjoncturels liés à la pandémie de Covid-19, cette correction des variations saisonnières et des jours ouvrables entraîne de plus fortes révisions des données d?un trimestre à l?autre sur la période récente. Champ : ensemble des services marchands de transport (compte d?autrui) réalisés par les entreprises résidentes (divisions 49 à 52 de la nomenclature d?activité française NAF rev. 2, à l?exception des transports spatiaux et des activités de poste et de courrier). Source : SDES 2024 2023 Pondération T4 T4 T1 T2 T3 T4 1 000 Ensemble transport 113,6 114,4 2,8 0,5 2,0 -0,6 -0,2 1,4 423,6 Transport de marchandises 100,0 100,6 2,5 0,8 1,8 -1,3 -1,2 2,0 257,6 Transport terrestre de marchandises 99,8 100,9 4,7 1,0 3,3 -1,7 2,2 0,6 dont terrestre national 100,6 102,0 4,5 1,1 3,2 -2,2 2,6 0,9 dont terrestre international 93,8 92,9 6,1 -0,2 4,7 2,9 -0,8 -1,8 206,6 49.41 Transport routier intérieur (compte d'autrui) 101,9 103,5 3,5 1,5 2,9 -2,7 3,1 0,9 dont routier national 101,8 103,5 3,5 1,4 3,0 -2,9 3,3 1,0 dont routier international 104,6 102,6 2,3 4,7 1,4 1,0 -0,7 -2,3 42,6 49.20 Transport ferroviaire de marchandises 92,8 92,6 12,4 -1,1 4,5 3,2 0,3 -1,7 dont ferroviaire national 96,1 96,3 15,3 0,0 4,1 3,6 -0,2 -0,6 dont ferroviaire international 88,1 87,0 8,1 -2,8 5,0 2,4 1,2 -3,2 8,4 50.40 Transport f luvial de marchandises 83,0 81,2 1,9 -4,2 9,8 1,9 -13,3 6,1 dont f luvial national 77,2 72,9 -2,5 -5,1 6,5 -4,2 -14,7 4,5 dont f luvial international 93,4 96,2 9,8 -2,6 16,0 12,4 -11,3 8,4 10,9 49.50 Transport par oléoducs 103,4 105,9 -5,4 0,0 -7,7 -14,8 20,9 -4,1 148,3 50.20 Transports maritimes de marchandises 100,0 99,3 -0,7 0,7 0,3 0,1 -8,3 5,0 6,7 51.21 Transport aérien de marchandises par les compagnies françaises 102,2 105,9 4,2 -0,3 -2,2 2,9 2,6 2,1 184,8 Transport de voyageurs 150,2 150,4 5,0 1,9 2,3 0,0 0,2 0,0 132,1 49.3 Transport routier de voyageurs et réseaux urbains 133,9 133,6 5,3 2,5 2,7 -0,2 0,1 -0,4 78,8 49.31 Transports urbains et suburbains de voyageurs 131,3 131,1 3,8 0,9 4,6 -2,0 -0,2 0,6 20,1 49.32 Transports de voyageurs par taxis 148,8 146,2 5,9 2,0 2,8 0,7 -1,4 -1,6 33,2 49.39 Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a 131,1 131,9 8,7 6,8 -1,7 3,7 2,0 -1,8 29,8 49.10 Transport ferroviaire de voyageurs (hors Île-de-France) 153,1 153,2 5,3 0,0 2,8 0,3 -0,1 0,1 4,2 50.10 Transport maritime de voyageurs 217,4 216,6 2,6 4,9 1,4 -4,4 -0,6 1,5 18,7 51.10 Transport aérien de voyageurs par les compagnies françaises 245,6 250,1 4,2 0,9 0,1 1,5 1,2 1,2 391,6 Services auxiliaires de transport 110,9 112,4 1,9 -0,7 1,9 -0,2 0,5 1,6 77,5 52.10 Entreposage et stockage 97,6 96,1 -1,5 -2,0 2,1 -0,6 -1,5 -0,8 11,0 52.24 Services de manutention 109,1 108,2 3,0 -0,2 6,9 -9,6 8,3 -3,0 181,2 52.29 Messagerie, fret express, affrètement, organisation des transports 106,1 108,8 0,1 -0,9 -0,6 1,1 -0,7 3,6 96,2 52.21 Services auxiliaires des transports terrestres 117,0 119,2 7,2 -0,1 6,7 -1,8 4,2 0,4 12,7 52.22 Services auxiliaires des transports maritimes 100,0 99,3 -0,7 0,7 0,3 0,1 -8,3 5,0 13,0 52.23 Services auxiliaires des transports aériens 222,5 225,9 3,6 1,1 -0,7 1,7 1,1 0,8 Indices Évolutions 2024 2024 2024 L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 Emploi salarié par secteur d?activité Données CVS ; niveaux en milliers en fin de trimestre Champ : France hors Mayotte. Sources : SDES à partir de Insee, estimations d?emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee Niveau 2024 2023 T4 T4 T1 T2 T3 T4 1 453,2 0,1 0,1 0,2 0,2 0,1 49. Transports terrestres et transports par conduites 795,7 0,3 0,0 0,2 0,2 0,2 Transport ferroviaire (49.1, 49.2) 94,1 0,6 -0,9 0,4 0,2 0,2 Autres transports terrestres de voyageurs (49.3) 269,4 1,1 0,8 0,7 0,3 0,7 dont Transport urbain de voyageurs (49.31Z, 49.32Z) 148,9 1,6 0,3 0,5 0,7 0,9 dont Transport routier de voyageurs (49.39A, 49.39B) 105,8 1,0 1,2 0,7 -0,4 0,3 Transport routier de fret et par conduites (49.4, 49.5) 432,2 -0,3 -0,3 -0,1 0,1 -0,1 dont Transports routiers de fret (49.41A, 49.41B, 49.41C, 49.42Z) 427,2 -0,3 -0,3 -0,1 0,2 -0,1 50. Transports par eau 19,3 -1,1 1,6 0,5 1,1 0,5 51. Transports aériens 62,5 0,7 0,7 1,0 0,0 0,5 52. Entreposage et services auxiliaires des transports 401,4 0,2 0,6 0,4 0,5 0,4 Manutention, entreposage (52.1, 52.24) 150,9 0,6 0,8 0,7 1,1 1,1 Services auxiliaires (52.21Z, 52.22Z, 52.23Z) 130,2 0,1 0,6 0,5 0,2 0,2 Organisation du transport de fret (52.29A, 52.29B) 120,3 0,0 0,2 0,1 0,2 -0,2 53. Activités de poste et de courrier 174,3 -0,9 -0,5 -0,6 -0,7 -0,9 102,9 -0,6 1,6 -2,7 1,9 -8,1 1 556,1 0,1 0,2 0,0 0,3 -0,4 20 324,0 0,1 0,3 0,0 0,1 -0,2 711,7 -1,4 -0,4 -2,6 -0,8 -2,3 21 035,7 0,1 0,3 -0,1 0,1 -0,3 Évolutions T/T-1 (en %) Transports et entreposage (hors intérim) - (HZ) Intérim utilisé dans "Transports et entreposage" (HZ) Transports et entreposage y.c. intérim Ensemble secteur privé Intérim utilisé 2024 Ensemble secteur privé hors intérim L?activité de transport rebondit au quatrième trimestre 2024 MÉTHODOLOGIE Sources Parmi les sources spécifiques au transport, cette publication utilise l?enquête sur le transport routier de marchandises (TRM), l?enquête messagerie, l?enquête auprès des opérateurs de transport ferroviaire, les indices de prix du fret, réalisés par le service des données et études statistiques (SDES), ainsi que des données produites par plusieurs directions du pôle ministériel (DGAC, DGITM) et différents acteurs des transports (opérateurs ferroviaires (OPF), RATP, Air France, ADP, VNF?). Sont aussi mobilisées, sur le champ des transports, les données produites par l?Insee (enquête de conjoncture dans les services, indices de chiffres d?affaires des entreprises des secteurs des transports?), la Dares, France Travail et l?Acoss (pour le marché du travail), la Banque de France (défaillances). Méthode Sauf mention contraire, les évolutions des données sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. La correction des variations saisonnières et des jours ouvrables Bien souvent, les séries reflétant une activité socio- économique sont sensibles aux saisons. La série corrigée des variations saisonnières (CVS), construite à partir de la série initiale dite « série brute », permet de neutraliser l?effet habituel des saisons pour mieux faire ressortir à la fois les tendances de fond et les évolutions exceptionnelles. Contrairement au « glissement annuel » où, pour éliminer la saisonnalité, on compare un trimestre avec le même trimestre de l?année précédente, la série CVS permet de comparer directement chaque trimestre avec le trimestre précédent. Cela lui confère deux avantages par rapport au glissement annuel. D?une part, l?interprétation d?un trimestre ne dépend que du passé récent et non d?événements survenus jusqu?à un an auparavant. D?autre part, on détecte tout de suite les retournements et on mesure correctement les nouvelles tendances sans retard, contrairement au glissement annuel qui ne repère les changements de tendance que six mois plus tard. La série corrigée des jours ouvrables (CJO) permet de neutraliser l?impact des nombres inégaux de jours ouvrables d?un trimestre à l?autre, de la même façon que la série CVS neutralise l?impact des différentes saisons. La combinaison des CVS et des CJO permet de fournir une information sur l?évolution instantanée des phénomènes économiques, abstraction faite des phénomènes calendaires explicables habituels. La nouvelle valeur de la série brute est intégrée chaque trimestre dans le calcul des profils saisonniers historiques. Les coefficients saisonniers sont donc réestimés chaque trimestre, ce qui peut faire réviser très légèrement la série CVS. La structure des modèles de désaisonnalisation est validée une fois par an. Il en va de même pour la correction des jours ouvrables. La correction des variations saisonnières et des jours ouvrables est faite au niveau le plus fin des séries par famille. Diffusion Des séries longues associées à cette note de conjoncture sont disponibles sur le site internet du SDES : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr, rubrique Transports/Conjoncture. Sébastien DEFRANCE, SDES Marie-Madeleine DEVINEAU, SDES François LIMOUSIN, SDES François RAGEAU, SDES Cyril RIZK, SDES Directrice de publication : Béatrice Sédillot Dépôt légal : avril 2025 ISSN : 2557-8510 (en ligne) Commissariat général au développement durable Service des données et études statistiques Sous-direction des statistiques des transports Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr  LA PRODUCTION MARCHANDE DE TRANSPORT reboNdit au quatriÈme trimestre 2024  Le fret terrestre intÉrieur augmente lÉgÈrement au quatriÈme trimestre 2024  L?activitÉ portuaire rebondit au  quatriÈme trimestre  Le fret aÉrien recule de nouveau  Le transport COLLECTIF terrestre DE VOYAGEURS stagne  Le transport aÉrien accÉlÈre au  quatriÈme trimestre 2024  l?ActivitÉ Des autres services de TRANSPORT augmente au quatriÈme trimestre 2024  Le marchÉ automobile neuf est en hausse  Les immatriculations de voitures neuves sont en hausse au quatrième trimestre 2024 (+ 5,2 %), après quatre trimestres consécutifs de baisse. Près de 438 000 voitures particulières neuves ont été immatriculées ce trimestre.  Ce rebond est porté par les fortes hausses des immatriculations de véhicules à motorisations hybrides non rechargeables (+ 13,4 %) et, surtout, rechargeables (+ 35,2 %). L?extension du « malus masse » aux véhicules hybrides rechargeables à partir du 1...  Graphique 9 : immatriculations de voitures particulières neuves  les livraisons de carburant augmentent  L?emploi salariÉ hors intÉrim du secteur des transports et de l?entreposage est quasi stable  Au quatrième trimestre 2024, l?emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l?entreposage est quasi stable (+ 0,1 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2024). L?effectif du secteur (hors intérimaires) s?établit à 1 453 200 salariés.  LA tendance prÉvue de la demande S?AMÉLIORE en MARS 2025 dans le transport routier de marchandises

puce  Accés à la notice sur le site du portail documentaire du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

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