Guide de construction parasismique des maisons individuelles CPMI-EC8 zone 5
Auteur moral
France. Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal"><span style="font-size:11.0pt;line-height:107%;
Descripteur Urbamet
procédé de construction
Descripteur écoplanete
Thème
Construction
Texte intégral
Guide de construction parasismique des
maisons individuelles
DHUP
CPMI-EC8
ZONE 5
V4 Edition 1er octobre 2020
sylvie.pecqueur
Barrer
sylvie.pecqueur
Barrer
sylvie.pecqueur
Rectangle
sylvie.pecqueur
Zone de texte
Edition 2020
3
Avant-propos
Le risque sismique est particulièrement élevé aux Antilles. L?archipel de la Guadeloupe et l?île de la Martinique
ont été sévèrement touchés au cours des quatre derniers siècles, notamment en 1839 (plus de 300 morts en
Martinique) et en 1843 (plus de 3000 morts en Guadeloupe) . Les dégâts lors de ces séismes majeurs, de même
que lors des évènements sismiques de 1851 et 1897 en Guadeloupe, ont été considérables, la majeure partie de
Pointe-à-Pitre et de Fort-de-France ayant été fortement endommagée. Plus récemment, les séismes des Saintes
en 2004, de Nord Martinique en 2007 et de Haïti en 2010, rappellent que ce type de catastrophe naturelle peut
survenir à tout moment dans l'arc antillais et avoir des conséquences dramatiques.
Construire les bâtiments conformément aux règles parasismiques en vigueur est la seule méthode efficace de
réduction du risque sismique sur les structures neuves. Depuis le 1er mai 2014 (article 4 du décret n°2010-1254
du 22 octobre 2010) , c?est la norme NF EN 1998-1 :2005 dite Eurocode 8 qui s?applique au dimensionnement et
à la construction de bâtiments et d?ouvrages de génie civil en zone sismique.
Toutefois, le parc bâti neuf étant composé pour une bonne part de maisons individuelles, il est paru pertinent
d?élaborer des règles simplifiées accessibles aux constructeurs et qui facilitent la prise en compte du risque
sismique à toutes les étapes de la construction.
Ainsi, conçu par les professionnels de la construction, appuyés par les services du CEREMA et du CSTB, le
"Guide de construction parasismique des maisons individuelles DHUP CPMI-EC8 Zone 5, édition
2020" propose des dispositions constructives dispensant le constructeur de réaliser des calculs complets imposés
par l?Eurocode 8. Ce guide, réalisé pour la zone Antilles, s?applique aux maisons individuelles de forme simple,
dont la surface au sol est inférieure ou égale à 200m² et situées en zone de sismicité 5.
Le domaine d?application de ce guide est donc restreint par rapport à l?Eurocode 8. Sortir des conditions
énumérées par le guide, renvoie obligatoirement le constructeur à utiliser l?Eurocode 8.
Toutefois, l?utilisation du guide ne doit pas affranchir le constructeur d?appliquer l?ensemble des règles de l?art
qui ne sont pas évoquées dans le guide. Ce guide donne la liste des prescriptions de conception et d?exécution
en zone sismique, pour les constructions en béton, maçonnerie, bois et métal.
Le présent guide se divise en 3 chapitres : le premier chapitre définit les conditions d?application, le second
spécifie les prescriptions constructives et le dernier concerne l?exécution. Pour faciliter son appropriation par les
acteurs de la construction, le guide est largement illustré et commenté. L?ensemble des mesures constructives
sont décrites sur les pages impaires et les illustrations sont contenues sur les pages paires.
4
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE POUR LA CONSTRUCTION PARASISMIQUE
NF EN 1998-1 (septembre 2005) : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes - Partie 1 : Règles
générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments. Indice de classement : P06-030-1
NF EN 1998-1/NA (décembre 2007) : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes - Partie 1 : Règles
générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments. Annexe nationale à la NF EN 1998-1. Indice de classement : P06-030-
1/NA
NF EN 1998-5 (septembre 2005) : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes - Partie 5 : Fondations,
ouvrages de soutènement et aspects géotechniques. Indice de classement : P06-035-1
NF EN 1998-5/NA (octobre 2007) : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes - Partie 5 : Fondations,
ouvrages de soutènement et aspects géotechniques. Annexe nationale à la NF EN 1998-5. Indice de classement : P06-035-1/NA
NF 1991-1-4 : Eurocode 1 ? Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions générales ? Actions du vent
NF 1991-1-4/NA :Eurocode 1 ? Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions générales ? Actions du vent
Décret no 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique.
Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du terrritoire français.
Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la
classe dite "à risque normal" .
Guide de construction parasismique et paracyclonique de maisons individuelles à structure en bois aux Antilles, AFPS, 2011
Conception paracyclonique à l?usage des architectes et des ingénieurs, Les grands ateliers
Guide de bonnes pratiques pour la construction et la réhabilitation de l?habitat, points clés pour améliorer la sécurité. Guide et 6
fiches pratiques.
Sommaire
1. DOMAINE D'APPLICATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.1 Objet 7
1.2 Conditions sur le zonage sismique et la catégorie d' importance 7
1.3 Conditions de charges 7
1.4 Conception des contreventements 7
1.5 Conditions sur la toiture 7
1.6 Conditions sur le nombre de niveaux 9
1.7 Conditions sur la hauteur des niveaux 9
1.8 Conditions sur les planchers 9
1.9 Conditions de site et de sol 11
1.10 Autres conditions 11
1.11 Modifications ultérieures à la construction 11
2. DISPOSITIONS CONCERNANT LA CONCEPTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1 Prise en compte du sol 13
2.2 Conception générale des constructions 13
2.3 Configuration de la construction 15
2.4 Fondations, murs de soutènement et murs en retour 17
2.5 Détails de conception 17
2.6 Dimensionnement des murs de contreventement en maçonnerie chaînée 19
2.7 Dimensionnement des murs en béton banché 21
2.8 Dimensionnement des ossatures bois 21
2.9 Dimensionnement des ossatures métalliques 33
2.10 Interface entre structure légère et sous-sol maçonné ou en béton armé 35
3. DISPOSITIONS CONCERNANT L'EXÉCUTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.1 Choix des matériaux 37
3.2 Exécution des fondations 39
3.3 Exécution des murs en maçonnerie chaînée 41
3.4 Exécution des murs en béton banché 45
3.5 Exécution des ossatures bois 47
3.6 Planchers 47
3.7 Charpentes de toiture 53
3.8 Eléments secondaires en béton et en maçonnerie 59
3.9 Eléments non structuraux 61
3.10 Recommandations 61
Annexe A - Tableaux de dimensionnement maçonnerie chaînée et béton armé 63
Annexe B - Hypothèses maçonnerie chaînée et béton armé 70
Annexe C - Hypothèses ossatures en bois 72
Annexe D - Hypothèses ossatures métalliques 78
Annexe E - Hypothèses ancrage de toiture 79
5
1.1 Objet
NOTE 0 - Dans le cas d?un garage attenant, les cas
suivants décrivent les dispositions à prendre en
compte.
- Garage à un seul niveau (rez-de-chaussée et toiture)
et mécaniquement indépendant de la structure
principale : aucune disposition parasismique pour le
garage.
- Garage mécaniquement liaisonné à la structure
principale, et à toiture légère : la surface du garage
n?est pas comptabilisée dans la surface au sol et
aucune disposition spécifique pour le garage.
- Garage mécaniquement liaisonné à la structure
principale, et à toiture lourde : à comptabiliser dans la
surface au sol.
NOTE 1 ? La norme NF EN 1998-1:2005 dite Eurocode
8 s'applique au dimensionnement et à la construction
de bâtiments et d'ouvrages de génie civil en zone
sismique. Son but est d'assurer qu'en cas de séisme les
vies humaines soient protégées et les dommages
limités. L'Eurocode 8 propose dans sa partie 9.7 une
méthode de dimensionnement forfaitaire pour des
bâtiments simples en maçonnerie. Pour ce type de
bâtiments il existe donc deux méthodes simplifiées de
dimensionnement : la partie 9.7 de l'Eurocode 8 ou le
présent texte.
NOTE 2 - Le présent texte propose des dispositions
dispensant des calculs complets requis dans le cas
général. Le domaine d'application du texte est donc
restreint par rapport à l'Eurocode 8. Les dispositions
simplifiées ont été établies sur la base de calculs de
calibration effectués conformément aux principes de
l'Eurocode 8 et de son annexe nationale française.
1.2 Conditions sur le zonage sismique et la catégorie
d'importance
NOTE 3 - L'aléa sismique n'est pas uniforme sur le
territoire français. Le zonage sismique comporte cinq
zones de sismicité croissante, de très faible à forte. Le
présent texte est applicable en zone 5 (zone de
sicmicité forte : Antilles françaises) . Un texte
spécifique vise les zones 3 et 4. Une accélération
maximale horizontale au niveau d'un sol de type
rocheux (classe A au sens de la norme NF EN 1998-1) ,
dénomée agr, est définie pour chaque zone de sismicité.
Pour les Antilles, l'accélération agr est fixée à 3 m/s
2.
Les séismes destructeurs sont principalement associés à
la zone de subduction de la plaque Amérique sous la
plaque Caraïbe. Aux séismes historiques les plus
violents correspondent des énergies équivalentes à ceux
de la fin du XXe siècle (El Asnam, 1980 ; Mexico,1985
; Kobe, 1995 ; Izmit, 1999) . Des séismes de magnitude
plus faible mais plus proches, comme il en arrive
environ deux par siècle dans chacune des îles de la
6
Martinique, de la Guadeloupe et des Iles du Nord,
peuvent également occasionner, dans le contexte
d'urbanisation actuel, des dommages importants.
NOTE 4 - Les bâtiments concernés par le présent texte
sont de catégorie d' importance II avec un coefficient
d' importance associé de ?I = 1 soit une accélération de
calcul ag= ?I.agr égale à l'accélération de référence agr.
Le texte n'est pas applicable à des ouvrages qui
respecteraient les conditions de formes, charges etc.
mais dont la catégorie d' importance imposerait de
prendre une valeur de ?I supérieure à 1. En effet, un
coefficient d' importance plus élevé majorerait
l'accélération sismique de référence, rendant caduques
les vérifications effectuées dans la suite du présent
texte.
1.3 Conditions de charges
NOTE 5 - Bien que la charge d'exploitation des garages
pour véhicules légers soit supérieure à 1,5 kN/m2, de
tels locaux sont admis en raison du fait qu' il n'y a pas
de charges de cloison à considérer.
NOTE 6 - Une modification de l'usage du bâtiment
après réception des travaux ou au cours de la vie de
l'ouvrage sort du domaine d'application. Le niveau de
charges d'exploitation sur les planchers et la part de
cette charge contribuant à la mise en mouvement en
cas de séisme seraient différents. Cette clause ne
concerne pas un changement de destination ne
touchant que le dallage ou le plancher sur vide-
sanitaire de moins de 1,20 m de hauteur.
1.4 Conception des contreventements
NOTE 7 - Le contreventement est la partie de la
structure qui assure la stabilité horizontale sous
sollicitation horizontale et donc notamment sous
sollicitation sismique.
1.5 Conditions sur la toiture
NOTE 8 - Types de toiture pour les bâtiments en
maçonnerie chaînée et en béton armé
toiture terrasse
plancher
rampant
plancher
béton
combles non
aménageables
(non habitables)
charpente légère
combles
aménageables
(habitables)
plancher
béton
Toiture
légère
Toiture
lourde
Chapitre 1 - Domaine d'application
1.1 Objet
Le présent document fixe les dispositions qui
permettent, sous conditions précisées par la suite, de
satisfaire aux prescriptions de la norme NF EN 1998-1
: 2005 et de son annexe nationale française dans le cas
de maisons individuelles ou bâtiments assimilés de
forme simple ayant pour fonction principale l'habitation et
de surface au sol inférieure ou égale à 200 m2.
La surface au sol est la surface d'emprise du bâtiment
sur le sol (independamment des décrochements en
élévation) . Cette surface est délimitée par les murs
extérieurs.
La note 0 explicite le cas des garages.
L'utilisation du présent document exige par ailleurs le
respect des règles de conception, de calculs et de
réalisation qui s'appliquent en situation non sismique
ainsi que des dispositions constructives en situation
sismique stipulées par certains DTU, DTA et avis
techniques (ATEc) . Les constructions qui n'entrent pas
dans le domaine de validité du présent document
doivent être dimensionnées avec les règles générales NF
EN 1998-1:2005 et son annexe nationale française
(NOTE 1 et NOTE 2) .
1.2 Conditions sur le zonage sismique et la catégorie
d' importance
Par référence aux décrets no 2012-1254 et 2012-1255 et
à l'arrêté du 22 octobre 2010 relatif aux règles
parasismiques applicables aux bâtiments à risque
normal, les bâtiments concernés par le présent guide
sont les maisons individuelles et bâtiments assimilés de
catégorie II situés dans la zone de sismicité 5 (Antilles
françaises) et satisfaisant aux conditions d'application
du guide (NOTE 3 et NOTE 4) .
1.3 Conditions de charges
Charges d'exploitation
Les constructions doivent respecter les limitations de
charges d'exploitation suivantes sur les planchers? :
- ? charge d'exploitation uniforme? : qk 1,5 kN/m2
- ? charge d'exploitation ponctuelle? : Qk 2 kN
Les dallages reposant sur le sol et les planchers sur
vide sanitaire de moins de 1,20 m de hauteur ne sont
pas concernés par les limitations ci-dessus. Les garages
pour véhicules légers sont admis (NOTE 5) . La charge
d'exploitation des balcons n'est pas à prendre en
compte dans cette vérification.
Une modification de l'usage du bâtiment après
réception des travaux ou au cours de la vie de
l'ouvrage sort du domaine d'application du présent
document (NOTE 6) .
Charges permanentes
Les charges permanentes, (poids propre du plancher,
revêtements de sol et charges réparties correspondant
aux cloisons légères) agissant sur les planchers des
structures en maçonnerie chaînée ou en béton armé ne
doivent pas dépasser 6,25 kN/m2 pour des structures en
maçonnerie. Pour les structures en bois, les charges
permanentes (y compris poids propre du plancher) ne
doivent pas dépasser 1,2 kN/m².
Les hypothèses sur les masses des différents
composants de la structure sont détaillées en annexe B
pour la maçonnerie chaînée et le béton armé, en
annexe C pour les bâtiments en bois.
1.4 Conception des contreventements
Le contreventement (NOTE 7) des constructions est
assuré par l'une des techniques suivantes :
- ? panneaux de contreventement en maçonnerie chaînée
- ? panneaux de contreventement en béton banché
- ? panneaux de contreventement en voile travaillant ou
palées de stabilité triangulées en bois
- ? ossatures métalliques en portiques et/ou palées avec
diagonales de contreventement.
Le recours à des portiques en béton armé seuls, avec
ou sans remplissage, est exclu du présent document.
Les panneaux de contreventement doivent être
disposés dans des plans parallèles, selon les deux
directions orthogonales de la construction.
1.5 Conditions sur la toiture
Pour les bâtiments en maçonnerie chaînée, en béton
armé et en acier, deux types de toiture sont concernés
par le présent document (NOTE 8) .
- ? les toitures légères : charpente avec couverture
légère, sans plancher haut en béton,
- ? les toitures lourdes : toiture-terrasse en béton,
charpente avec couverture légère et plancher haut en
béton, toiture sous forme de plancher rampant en
béton (sur poutre ou charpente en béton) , toute
charpente avec un matériau de couverture tel que la
charge totale projetée dépasse 0,70 kN/m2 (y
compris une surcharge de panneaux photovoltaïques
ou chauffe-eau solaire de 1,0 kN/m2) .
Pour les constructions à ossature bois, les dispositions
du guide ne s'appliquent que pour les constructions
munies de :
- toitures légères, pour lesquelles la masse des
7
NOTE 9 - Exemples de poids propres
A titre indicatif, le tableau ci-dessous propose les
valeurs des charges permanentes (exprimées en kN/m2)
de différentes couvertures et charpentes.
1.6 Conditions sur le nombre de niveaux
NOTE 10 - Schématisation de la surface visible d'un
sous-sol partiellement enterré
Si la surface S1 est supérieure à la surface S2 le sous-
sol est considéré comme un niveau à part entière.
NOTE 11 - Vide sanitaire non compté comme niveau
8
terrain en
pente
surface visible S1
du sous-sol
surface enterré S2
du sous-sol
1,20 m
rez-de-chaussée
1.7 Conditions sur la hauteur des niveaux
Pas de commentaires.
1.8 Conditions sur les planchers
NOTE 12 - Configuration des planchers
Mur primaire de contreventement
Mur secondaire
Plancher assurant la fonction diaphragme
Trémie
Conditions sur les dimensions de trémie :
a min (0,5 L ; 4 m) et b min (0,5 l ; 4 m)
a : dimension de la trémie parallèle à L
b : dimension de la trémie parallèle à l
Cas? 1 ? - ? Les parties gauches et droites du plancher
sont pleines et relient les murs primaires. La trémie
respecte les règles de dimension, ce qui permet une
transmission des efforts horizontaux entre les parties
gauche et droite.
Cas? 2 ? - ? Un seul plancher relie tous les murs primaires.
La trémie respecte les conditions de dimension.
Cas? 3? - ? Le plancher partiel ne relie pas de mur
primaire sur la gauche (mouvement de torsion
important lors d'un séisme d'axe transversal) .
Cas? 4? - ? La partie droite du plancher est pleine et relie
presque tous les murs primaires. La trémie respectant
les règles de dimension, cette solution est valide.
Cas? 5 ? - ? Le plancher partiel ne relie pas tous les murs
primaires, laissant libre les deux pans sur la partie
gauche (mouvement indépendant du reste du bâtiment) .
Cas? 6? - ? Contrairement au cas 4, les règles de
dimension ne sont pas respectées (b=l) . Le mur
primaire de gauche n'est donc pas relié au plancher.
L
la
b
cas 1 cas 2
cas 3 cas 4
cas 5 cas 6
Tuiles canal
Tuiles plates
Tôle ondulée acier
Tôle bac acier nervuré
Panneau sous toiture aggloméré 14 mm
Panneau sous toiture OSB 14 mm
Panneau sous toiture CP 14 mm
Panneau sous toiture PVC
Liteaux 50x80 esp 60 cm
Plaque BA 13 faux plafond
Isolant laine de roche rouleau
Isolant polystyrène expansé 5 cm
Charpente tradi bois résineux
Charpente tradi bois feuillus tropical
Fermettes industrielles
0,30
0,40
0,06
0,08
0,112
0,098
0,07
0,01
0,034
0,11
0,003 (par cm)
0,01
0,40
0,50
0,20
1,50 m
9
composants de la charpente et de la toiture est
inférieure à 70 kg/m2 y compris 10 kg/m2
d'équipements en toiture,
-? toitures semi-lourdes, pour lesquelles la masse des
composants de la charpente et de la toiture est
comprise entre 70 kg/m2 et 120 kg/m2 (ex : tuiles sur
charpente traditionnelle en bois feuillus) y compris
10 kg/m2 d'équipements type chauffe-eau solaire ou
panneaux photovoltaïques (NOTE 9) .
1.6 Conditions sur le nombre de niveaux
La construction doit comporter au maximum trois
niveaux pour les constructions en maçonnerie chaînée,
en béton ou en acier, au maximum deux niveaux pour
les ossatures bois. Dans le cas d'une toiture lourde,
seuls deux niveaux au maximum sont admis.
Un sous-sol partiellement enterré est considéré comme
un niveau dès lors que la surface en élévation des murs
périphériques du sous-sol visible depuis l'extérieur
dépasse 50% de la surface totale des murs
périphériques du sous-sol (NOTE 10) . Les vides
sanitaires dont la hauteur n'excède pas 1,20 m, clos
par un mur sur toute leur périphérie, ne sont pas
comptés comme un niveau. Lorsque la valeur de
1,20 m est dépassée, il convient de se référer à la
condition précédente concernant les sous-sols (NOTE 10
et 11) .
Les combles non habitables ne sont pas considérés
comme un niveau. En revanche, les combles habitables
ou aménageables sont considérés comme un niveau.
1.7 Conditions sur la hauteur des niveaux
La hauteur de plancher à plancher ne doit pas
dépasser 3 m pour le niveau le plus bas et 2,80 m pour
les niveaux situés au-dessus. Ce cas couvre celui des
sous-sols pris en compte, dont la hauteur serait
inférieure ou égale à 2,80 m, surmontés d'un niveau
dont la hauteur serait inférieure ou égale à 3 m. La
hauteur entre le niveau du terrain fini le plus bas
entourant la construction et le plancher bas du dernier
niveau ne doit pas excéder 8 m.
1.8 Conditions sur les planchers
Les planchers doivent relier l'ensemble des murs de
contreventement. La longueur et la largeur de la
trémie d'escalier doivent être inférieures ou égales
respectivement à la moitié de la longueur et de la
largeur du bâtiment, sans être, dans tous les cas,
supérieure à 4 m (NOTE 12) .
Tableau 1 : Domaine d'application en fonction du nombre de niveaux et de la nature de la toiture
Terre-plein
ou vide
sanitaire de
hauteur
inférieure à
1,2 m
Sous-sol ou
vide
sanitaire
compté
comme
niveau
Sous-sol non
compté
comme un
niveau
Toiture légère
Toiture
lourde ou
semi-lourde
Toiture légère
Toiture
lourde ou
semi-lourde
Toiture légère
Toiture
lourde ou
semi-lourde
Tous
matériaux
Maçonnerie
Béton, Bois
Acier
Maçonnerie
Béton
Bois
1 niveau 2 niveaux 3 niveaux
Acier
(*)
(*) Seulement si sous-sol ou vide sanitaire en maçonnerie chaînée ou en béton armé.
10
1.9 Conditions de site
NOTE 13 - Implantation par rapport à un rebord de
talus stable
Bâtiment avec étage : Ssemelles amont > 2/3 Ssemelles totale
RdC+combles : Ssemelles amont > 1/2 Ssemelles totale
NOTE 14 - Implantation par rapport à un talus dont la
stabilité n'a pas été vérifiée
1.10 Autres conditions
NOTE 15 - Encorbellement et porte-à-faux
NOTE 16 - Murs de soutènement
Mur à calculer selon les règles générales
NOTE 17 - Le respect des exigences associées à la
construction parasismique du bâtiment doit être
clairement indiqué au maître d'ouvrage car il a un
impact fort sur les conditions d'utilisation et de
modifications éventuelles de la construction. Dans le
cas de bâtiment en maçonnerie ou en voiles béton, la
nature des contreventements ainsi que la position des
chaînages et leurs caractéristiques sont à préciser dans
le document remis au maître d'ouvrage. Dans le cas
des ossatures bois et métal, les ancrages sont à
préciser.
1.11 Modifications ultérieures à la construction
NOTE 18 - Les modifications sont notamment les
suivantes :
- surélévation partielle ou totale de la construction,
- modification ou démolition d'éléments sismiques
primaires (Cf. §2.2.2) ,
- démolition de plancher,
- transformation de combles en étage habitable,
- ajout d'équipements lourds (piscine, bassin, citerne) ,
- réalisation de garages solidaires de la construction.
Ces modifications ont des impacts sur la réponse du
bâtiment. La limitation n'est pas liée à la nécessité ou
non d'obtenir une autorisation d'urbanisme.
min(10m ; 1,5H) min(10m ; 1,5H)
H
gros béton
semelles ancrées directement
dans le bon sol
TN
TN
remblai
déblai
bon sol
a ou b
h
Fondations exécutées avec
une pente maximale.
Semelle filante décalée en
hauteur avec un redan.
Redan.
Portée 1m
Porte-à-faux
sans poutre
Porte-à-faux
avec poutre
Portée 1,4 m Etage à encorbellement
1.9 Conditions de site et de sol
Les dispositions constructives énumérées dans le
présent guide s?appliquent directement pour les
constructions réalisées sur un sol de type 1 ou 2a ,
dans ce cas les fondations seront réalisées selon les
règles de l?art et selon la réglementation en vigueur.
Concernant les autres catégories de sol acceptées dans
le guide , il sera nécessaire de faire réaliser une étude
géotechnique afin de dimensionner les fondations au
type de sol en présence. Une fois les fondations
adaptées à la nature du sol, alors possibilité d?utiliser
les règles simplifiées des guides CPMI-Z5."
Les constructions ne doivent pas être implantées sur
des terrains présentant un risque de liquéfaction,
d' instabilité ou de rupture de terrain. Sont exclus les
terrains présentant des caractéristiques mécaniques
médiocres. En particulier, les vases, argiles, alluvions
molles et sables lâches sous le niveau de la nappe
sortent du cadre d'application de ce guide. De manière
générale, les sols dont la portance ultime est inférieure
à 250 kPa sur une épaisseur d'au moins 5 m sont
exclus.
Dans le cas où la pente du site de construction ne
dépasse pas 10% il n'y a pas de restriction à
l'utilisation du présent document, sous réserve que la
pente ne soit pas sujette à instabilité. Si la pente est
comprise entre 10 et 35%, il est nécessaire de justifier
de la stabilité de la pente par un bureau d'étude
spécialisé. Le présent document ne s'applique pas aux
terrains présentant des pentes supérieures à 35%.
Si la nature du site implique la mise en oeuvre de gros
béton de rattrapage, le présent document est
applicable à condition que les dimensions de ces puits
respectent les deux conditions a/h 0,3 et h 2,5 m
où "a" est la plus petite dimension en plan du puits
(diamètre si puit circulaire) et "h" sa hauteur.
Dans le cas de construction sur pente avec réalisation
de fondations sur gros béton, sauf justifications
particulières faites par un BET concernant la stabilité
de la construction au glissement, l' implantation des
constructions doit être faite de sorte que la surface
cumulée des semelles situées en amont dans la zone en
déblai (et donc ancrées directement dans le bon sol)
représentent 2/3 de la surface totale des semelles de la
construction. La partie aval peut reposer sur du gros
béton de rattrapage respectant les conditions de
géométrie précédentes.
Cette limite peut être descendue à la moitié de la
surface totale des semelles de la construction pour un
bâtiment en simple rez-de-chaussée ou rez-de-chaussée
et combles (NOTE 13) .
11
Sauf justifications de la stabilité des pentes, y compris
par prise en compte d'un ouvrage de soutènement
ayant fait l'objet d'un dimensionnement ou d'un
traitement spécifique de la pente, l' implantation des
constructions doit être faite à une distance d'au moins
1,5 H dans la limite de 10 m (NOTE 14) :
- ? d'un rebord de crête (talus ou falaise) ,
- ? du pied d'un talus ou d'une falaise.
1.10 Autres conditions
Aucun étage en encorbellement n'est autorisé. Les
porte-à-faux seront limités (NOTE 15) .
Les murs de soutènement visés par le présent
document sont uniquement ceux intégrés à l'ossature
de la construction, c'est-à-dire servant de mur
périphérique du sous-sol. Les murs de soutènement
isolés doivent être dimensionnés selon les normes NF
EN 1998-1 et NF EN 1998-5 (NOTE 16) .
La construction doit faire l'objet de plans d'exécution
qui seront remis au maître d'ouvrage. Ils doivent
notamment préciser les éléments qui assurent le
contreventement du bâtiment au séisme ainsi que les
saignées et autres réservations prévues à la
construction (NOTE 17) .
1.11 Modifications ultérieures à la construction
Les modifications structurales effectuées après la
réception des travaux sont considérées comme
conduisant à une nouvelle construction et doivent
donner lieu à de nouvelles justifications (NOTE 18) .
12
Catégorie de sol
simplifiée
1
2a
2b
Description du profil stratigraphique
Rocher
Sables denses et argiles raides
Sables lâches hors nappe et alluvions
molles hors nappe
Paramètres mécaniques
Cu (kPa) qc (MPa) pl (MPa)
- 35 >5
(sable)
(argile)
(sable)
(argile)
(sable)
(argile)
(sable)
(argile)
Classe
de sol
A
Rocher ou autre formation géologique de ce
type comportant une couche superficielle d'au
plus 5 m de matériau moins résistant
Paramètres mécaniques
vs,30
(m/s)
NSPT
(coups/30cm)
Cu
(kPa)
qc
(MPa)
pl
(MPa)
> 800 - - 35 > 5
Dépôts raides de sables, de graviers ou
d'argiles surconsolidées, d'au moins plusieurs
dizaines de mètres d'épaisseur, caractérisés par
une augmentation progressive des propriétés
mécaniques avec la profondeur
B 360-800 > 50 > 250
> 20 (sable)
> 4 (argile)
> 2 (sable)
> 1,5 (argile)
Dépôts profonds de sables de densité moyenne,
de graviers ou d'argiles moyennement raides
ayant des épaisseurs de quelques dizaines à
quelques centaines de mètre
C 180-360 15-50 70-250
de 6 à 20 (sable)
de 1 à 4 (argile)
de 0,7 à 2 (sable)
de 0,25 à 1,5 (argile)
Dépôts de sol sans cohésion de densité faible à
moyenne (avec ou sans couches cohérentes
molles) ou comprenant une majorité de sol fin
D < 180 < 15 < 70
< 6 (sable)
< 1 (argile)
< 0,7 (sable)
< 0,25 (argile)
Profil de sol comprenant une couche
superficielle d'alluvions avec des valeurs vs de
classe C ou D et une épaisseur comprise entre
5 m environ et 20 m, reposant sur un matériau
plus raide avec vs > 800 m/s
E
10-20
Dépôts composés, ou contenant, une couche
d'au moins 10 m d'épaisseur d'argiles
molles/vases avec un indice de plasticité élevé
(IP>40) et une teneur en eau importante
S1 < 100 < 0,8 (argile) < 0,2 (argile)
Dépôts de sols liquéfiables d'argiles sensibles
ou tout autre profil de sol non compris dans
les classes A à E ou S1
S2
Description du profil stratigraphique
2.1 Prise en compte du sol
NOTE 19 - Catégories de sol simplifiées
La détermination des catégories de sol simplifiées ainsi
que de celles pour lesquelles le présent texte ne
s'applique pas s'appuie sur des documents existants
(cartes topographiques, cartes géologiques, banque du
sous-sol) et sur une visite de terrain. Le tableau
suivant fournit pour information quelques éléments de
classement des sols en fonction de paramètres mesurés
au moyen d'un pénétromètre statique ou d'un
pressiomètre Ménard.
Pour les dimensionnements simplifiés proposés dans ce
guide, le coefficient de sol utilisé pour les catégories 1,
2a et 2b correspondent respectivement à ceux de la
classe A, B et E.
vs,30 : vitesse moyenne des ondes de cisaillement mesurée sur les 30 premiers mètres de terrain
NSPT : nombre de coups mesuré au SPT (Standard penetration test) pour enfoncer le carottier de 30 cm
Cu : cohésion non draînée mesurée sur site au moyen d'un scissomètre de chantier ou en laboratoire
qc : résistance de pointe mesurée lors d'un essai pénétrométrique
pl : pression limite mesurée lors d'un essai pressiométrique de type Ménard
Terrains exclus
Vases, argiles et alluvions molles, sables
lâches sous la nappe < 50
< 4 (sable)
< 1 (argile)
< 0,3 (sable)
< 0,25 (argile)
NOTE 20 - Description des classes de sol Eurocode 8 (article 3.1.2 NF EN 1998-1, septembre 2005)
13
Chapitre 2 - Dispositions concernant la conception
2.1 Prise en compte du sol
Les mouvements sismiques en surface dépendent du
terrain d' implantation. Il est donc nécessaire lors de la
conception d'une maison individuelle de recueillir
suffisamment d' informations relatives au sol sur lequel
celle-ci va être bâtie. Les trois principaux aspects à
prendre en compte sont le relief, la présence d'eau et
les caractériques mécaniques du sol.
Une fois exclues les configurations de terrain décrites
au §1.9, les deux approches ci-après sont admises par
le présent texte pour prendre en compte les effets du
sol.
2.1.1 Catégories de sol simpl ifiées
Dans le cas où aucune étude de sol spécifique n'est
envisagée pour déterminer la classe de sol telle que
définie à l'article 3.1.2(1) de l'Eurocode 8, les sols sont
répartis en deux catégories :
- catégorie de sol 1 : rocher
- catégorie de sol 2a : sols denses et argiles raides
- ? catégorie de sol 2b : sables lâches hors nappe et
alluvions molles hors nappe (NOTE 19) .
2.1.2 Classes de sol Eurocode 8
Lorsqu'une optimisation de la structure est recherchée,
la classe du sol (A, B, C, D ou E telle que définie par
l'Eurocode 8) est à établir par une étude de sol
appropriée. Les sols S1 et S2 sont exclus du champ
d'application du texte (NOTE 20) .
2.2 Conception générale des constructions
2.2.1 Comportement sous séisme
La réponse d'une construction à l'action du séisme se
caractérise par le comportement de la structure sous
l'action des forces d' inertie et des déformations qui en
résultent. Pour que ce comportement soit satisfaisant,
le système de contreventement d'une construction doit
respecter les principes suivants :
- ? Le plancher et la toiture doivent être conçus et
dimensionnés pour présenter une rigidité dans le plan
horizontal suffisamment grande. En effet, les
déformations dans le plan horizontal doivent rester
faibles par rapport à la déformation des éléments
verticaux, dans le but d'assurer une répartition
correcte des efforts entre ces éléments verticaux : c'est
la fonction "diaphragme" .
-? Un nombre suffisant de panneaux de contreventement,
disposés de manière à garantir la régularité du
bâtiment, assurent la transmission des efforts
provenant des planchers ou de la toiture vers les
fondations.
- ? Les liaisons entre les différents éléments de la
structure doivent être dimensionnées pour assurer le
transfert correct des efforts : c'est la fonction " liaison" .
- ? Les fondations correctement conçues et exécutées en
situation non sismique et liées entre elles (longrines ou
dallage) transmettent les efforts au sol.
2.2.2 Eléments primaires et éléments secondaires
Certains éléments verticaux porteurs font partie du
système de contreventement et sont alors appelés
éléments primaires (murs primaires) . Leur rôle est de
transférer les efforts sismiques vers les fondations. Les
éléments porteurs ne faisant pas partie du
contreventement sont appelés éléments secondaires.
Il peut par ailleurs exister des murs non porteurs et
des cloisons qui ne supportent que leur poids propre.
Ils ne participent pas à la stabilité de la construction
et font partie des éléments non structuraux.
Le choix entre éléments primaires et éléments
secondaires relève du concepteur, sous réserve des
critères géométriques explicités plus loin dans le
présent texte.
2.2.3 Points de vulnérabi l ité à proscrire
Certaines dispositions induisent un mauvais
comportement de la structure en cas de séisme et sont
donc à proscrire :
- partie rigide excentrée,
- portiques au rez-de-chaussée et murs à l'étage,
- semelles non reliées par des longrines ou un dallage,
- poteaux courts :
poteaux de faible
hauteur ou bridés
par d'autres éléments.
Torsion
dûe à
l'exentricité
Partie
rigide
(escalier)
Action du séisme
Action sismique
Action sismique :H
8/9 H 1/9 H
Poteau : L
Poteau : 2L
14
2.3 Configuration de la construction
NOTE 21 - Critère d'élancement en plan
NOTE 22 - Compacité de la forme en plan
Critères :
- pas plus de 6 retraits
- A1 0,1 Sp, A2 0,1 Sp
- A1 +A2 0,3 Sp
NOTE 23 - Panneaux en périphérie
retrait A1
retrait A2surface de plancher Sp
NOTE 24 - Espacement des contreventements extrêmes
Les traits en pointillés indiquent les limites du
diaphragme horizontal ramenant les charges sur les
contreventements.
NOTE 25 - Limitation de l'effet de torsion
NOTE 26 - Condition sur les éléments secondaires
a
0,75 a
0,
75
b
b
terrasse
contreventements
à disposer en
priorité sur cette
façade
présence de
contreventements
obligatoire sur
cette façade
a b
L1 L2 L3
L4 L5
L6 L7
L8 L9
poteau
mur de longueur
inférieure à 1,20 m
a/b 2,5
S2
S1
NOTE 27 - Ecart entre planchers
Ly
0,25 Ly
0,25 Ly
0,8 S1 S2 S1
0,4
L4+L5+L6
L5+L6
0,4
L1+L2
L3
et
L6
L5
L4
L3
L9 L8
L7
L2
L1
L1+L2+L3+L4+L7+L8+L9
S1: la surface de plancher du rez-de-chaussée
S2: la surface de plancher de l'étage.
L7+L8
Surface de plancher Sp
Surface repportant les
charges gravitaires sur les
porteurs verticaux.
15
Une conception symétrique des contreventements et
des masses limite l'effet de la torsion et favorise un
bon comportement de la structure soumise au séisme.
2.3 Configuration de la construction
2.3.1 Configuration en plan
Critère 1 - Elancement
La forme de la construction entre joints parasismiques
doit être simple et compacte. L'élancement en plan est
limité à 2,5 (NOTE 21) . Les bâtiments comportant une
partie biaise en plan sont admis à condition que l'angle
n'excède pas 15°.
Critère 2 - Compacité
Les retraits par rapport au polygone convexe
circonscrit au plancher ou à la toiture faisant office de
diaphragme doivent respecter les conditions suivantes,
à chaque niveau (NOTE 22) :
- le nombre maximal de retraits est de six,
- aucun des retraits ne peut excéder 10% de la surface
du plancher/ de la toiture,
- la somme de tous les retraits ne doit pas excéder 30%
de la surface de plancher/de la toiture.
Les balcons et loggias qui ne vérifient pas les
conditions en 2.5.2 doivent être inclus dans le contour
du plancher.
Critère 3 - Implantation des panneaux de contreventement
Il existe au moins deux panneaux de contreventement
parallèles dans chaque direction principale du
bâtiment. Les panneaux peuvent être considérés
comme parallèles si l'angle entre leurs plans ne dépasse
pas 15°.
Il est recommandé de concevoir des bâtiments dont la
configuration en plan est la plus symétrique possible
en ce qui concerne la répartition des masses et des
sections de contreventement, au moins dans la plus
grande dimension en plan de la structure.
Critère 4 - Position des panneaux par rapport au
périmètre du bâtiment
Il est de bonne conception de retenir en priorité
comme panneaux de contreventement les murs placés
sur le contour extérieur de la construction. Dans le cas
où le bâtiment est prolongé par une véranda ou un
auvent léger, le contreventement est assuré par les
murs porteurs les plus proches de la périphérie
(NOTE 23) .
Dans tous les cas, pour chacune des deux directions, la
distance entre les deux panneaux de contreventement
parallèles les plus éloignés doit être supérieure ou égale
aux 3/4 de la longueur de la façade perpendiculaire à
leur plan (NOTE 24) .
Critère 5 - Limitation de l'effet de torsion
Dans les deux directions, le rapport entre la longueur
cumulée des murs de contreventement extérieurs sur
une face du bâtiment et la longueur des
contreventements de la façade opposée doit être
compris entre 0,4 et 2,5. Les murs de contreventement
extérieurs sont définis ici comme les murs distants de
moins de 0,25L de la rive du bâtiment, où L est la
dimension du plancher perpendiculairement au mur
considéré (NOTE 25) .
Critère 6 - Effort normal sur les éléments secondaires
A chaque niveau, les charges verticales reprises par les
éléments secondaires ne doivent pas excéder 20% des
charges verticales totales reprises au niveau considéré.
A défaut d?effectuer une descente de charges, la règle
précédente peut être considérée comme satisfaite en
procédant comme suit : la somme des largeurs de
planchers reprises par les éléments secondaires ne doit
pas excéder plus de 20 % de la somme des largeurs
reprises par les murs primaires de contreventement,
dans chacune des deux directions de la construction
(NOTE 26) .
Le critère 6 doit être obligatoirement vérifié lorsque la
structure en maçonnerie chaînée ou en béton armé est
dimensionnée à partir des tableaux proposés à
l'annexe A du guide. Il n'est pas d'application
obligatoire en cas de dimensionnement à partir du
logiciel CPMI-EC8 (cf. §2.6.3) .
2.3.2 Configuration en élévation
L?écart entre les surfaces des planchers (surface
reportant les charges gravitaires sur les porteurs
verticaux) du bâtiment ne doit pas excéder 20% (NOTE
27) . Au-delà de cette limite, un joint parasismique doit
Continuité des panneaux de
contreventement
Mur de contreventement d'étage non
fondé : non admis
NOTE 28 - Continuité verticale des panneaux de contreventement
Absence de transmission directe des
efforts : non admis en maçonnerie et en
béton armé, sous réserve pour les
structures métalliques ou bois
NOTE 29 - Espacement entre bâtiments
2.4 Fondations, murs de soutènement et murs en
retour
NOTE 30 - Fondation, réseau bidirectionnel de
longrines
retrait
A1 > 0,1 Sp
création
joint
Construction hors champ
d'application du texte
Construction couverte par
le texte
Exemple de conception d'un joint pour satisfaire au
critère 2 : pas de retrait supérieur à 10% de la surface
de plancher
NOTE 31 - Exemple de banquette à l'arrière d'un mur
de soubassement
NOTE 32 - Dispositions de soubassement
NOTE 34 - Contreventement des murs de soubassement
en cas de trémie
avec longrines
avec dallage ou plancher formant butée
mur soutenant les terres
16
6 cm
3 m maximum
matériau
drainant
1 m
3 m maximum
> 1 m
matériau
drainant
Exemple de conception d'un joint pour satisfaire le
critère 1 : a/b < 2,5
6 cm
1,20 m
minimum
L/2 L
mur soutenant les terres
2 m minimum
2
3
NOTE 33 - Contreventement des murs de
Semelles isolées
Semelles filantes
Longrines
être prévu au niveau des décrochements.
Chaque élément de contreventement doit être continu
de son sommet jusqu?à sa fondation (NOTE 28) . Le
décalage horizontal de panneaux de contreventement
d'un même plan vertical entre étages et rez-de-
chaussée peut être envisagé en structure métallique et
en structure bois sous réserve :
- d'assurer la continuité jusqu'aux fondations des
éléments verticaux d'extrémité des panneaux,
- de disposer d'au moins un autre panneau de
contreventement continu son sommet jusqu'à sa
fondation .
2.3.3 Espacement entre les bâtiments
Lorsqu'un joint est prévu entre deux blocs continus, sa
largeur doit être suffisante pour garantir
l' indépendance des deux constructions. Cette condition
est supposée satisfaite pour un joint de 6 cm de
largeur minimum (NOTE 29) . Les fondations des deux
blocs peuvent êtres communes sous réserve qu'elles
soient du même type.
Les règles du présent document s?appliquent avec les
surfaces au sol de chacun des blocs. Si un des blocs
devient bâtiment de catégorie d?importance I, alors
aucune exigence parasismique n?est demandée sur ce
dernier
2.3.4 Cas particul iers
Le critère 6 du §2.3.1 ne s'applique ni aux bâtiments
contreventés par des voiles travaillants en bois tels que
décrits au §2.9.1 ni aux structures métalliques.
2.4 Fondations, murs de soutènement et murs en
retour
2.4.1 Conception des fondations
Le système de fondations doit respecter les conditions
suivantes :
- Les fondations doivent être compatibles avec les
caractéristiques du sol et le type de construction. Dans
le cadre de ce texte, seules les fondations superficielles,
isolées ou filantes, sont autorisées.
- Le système de fondations doit être homogène sur
toute la construction. Un système de fondations
superficielles est homogène si pour atteindre
localement le bon sol la pente maximale des redans
successifs est limitée à 1/3 et si les conditions sur les
puits énoncées au § 1.9 sont respectées.
- Un système de liaison relie la structure de la
construction aux fondations en permettant le transfert
des efforts horizontaux. Le système doit éliminer le
risque de déplacement différentiel entre le sol, les
fondations et la structure.
- Les fondations sont donc solidarisées entre elles par
un réseau bidirectionnel de longrines, un dallage, un
sous-sol rigide ou un plancher formant diaphragme
(NOTE 30) . La sous-face des éléments reliant les
fondations ne doit pas être éloignée de plus de 1 m de
la sous-face des fondations.
2.4.2 Murs de soubassement soumis à la poussée
latéra le des terres
La pente du terrain à l'arrière du mur de
soubassement ne doit pas dépasser localement 2/3,
quel que soit le type de sol. Conformément au §1.9, il
doit être fait appel à un bureau d'études spécialisé
pour la conception des murs prévus pour des terrains
présentant des pentes supérieures à 10%.
Une banquette de 2 m de largeur au minimum doit
être réalisée entre le mur et le pied de talus. Le mur
doit être convenablement drainé, si nécessaire (NOTE
31) .
La fondation du mur de soubassement est
obligatoirement assurée par des semelles filantes. Si la
qualité des sols impose des fondations profondes, le
mur de soubassement sort du domaine d'application
du présent texte. Le mur et la structure relèvent alors
des règles générales NF EN 1998-1:2005 et NF EN
1998-5:2005.
Les semelles filantes du mur de soubassement sont
reliées au reste de la structure :
- soit par des longrines disposées avec un écartement
maximal de 6 m (prescriptions au §3.2) , situées au
niveau de la semelle du mur,
- soit par un dallage ou plancher formant butée, la
sous-face de celui-ci n'étant pas éloignée de plus de
1 m de la sous-face des fondations du mur (NOTE 32)
2.4.3 Murs en retour
Tous les murs soutenant les terres doivent comporter à
leurs extrémités des murs en retour de longueur
minimale 1,20 m. Les murs de contreventement du
sous-sol peuvent servir de murs en retour (NOTE 33) .
En cas de trémie jouxtant un mur de soubassement, la
dimension de la trémie est limitée à 3 m de longueur.
Des voiles en retour, de longueur au moins égale à la
demie-dimension de la trémie parallèle au mur de
soutènement des terres, doivent être disposés de part
et d'autre de la trémie. Ces voiles sont espacés de 3 m
au maximum (NOTE 34) .
2.5 Détai ls de conception
2.5.1 Toiture
La toiture ne doit pas présenter de porte-à-faux dont
la portée excède 1,20 m. Les avancées sur poteaux
doivent comporter un contreventement horizontal et
un contreventement vertical.
Pour le cas de toiture avec brisure de pente ayant un
diaphragme dans le plan de couverture, la toiture doit
avoir dans les pans périphériques (situés en partie
17
18
2.5 Détails de conception
NOTE 35 - Structure légère rapportée avec poteaux
Il n'y a qu'un seul retrait à considérer pour la
vérification du critère 2 "compacité" du §2.3.1.
NOTE 36 - Structure légère rapportée en console
Il n'y a qu'un seul retrait à considérer pour la
vérification du critère 2 "compacité" du §2.3.1.
NOTE 37 - Pour le dimensionnement des balcons
métalliques, on pourra utilement se reporter au guide
RAGE Balcons et coursives métalliques raportées.
Conception et mise en oeuvre. Mai 2013.
2.6 Dimensionnement des murs de contreventement en
maçonnerie chaînée
NOTE 38 - Ces valeurs correspondent au respect des
prescriptions du tableau 9.2NF de l'annexe nationale
de NF EN 1998-1:2005. Les groupes d'éléments de
maçonnerie sont définis dans NF EN 1996-1-1:2006.
L'attention du concepteur est attirée sur le fait que le
choix de l'épaisseur du mur de contreventement et de
l'équarissage disponible pour réaliser les chaînages est
essentiel pour faciliter l'exécution.
NOTE 39 - Position des chaînages verticaux
NOTE 40 - Alignement des chaînages verticaux
NOTE 41 - Continuité des chaînages dans les combles
murs primaires
murs secondaires
chaînage vertical
encadrement d'ouverture
Surface de diaphragme rigide
et
surface de dimensionnement
0,
3
b
3
m
b
Surface de diaphragme rigide
et
surface de dimensionnement
1,40 m
basse et présentant la plus faible pente) un
diaphragme rigide avec un maintien vertical au droit
du point de brisure des lignes d'arêtiers. Le cas de
toiture avec brisure de pente prononcée (différence
entre pentes des deux pans supérieures à 12°) doit être
traité de façon spécifique.
Le diaphragme doit présenter une résistance et une
rigidité suffisante. Il doit constituer un cadre fermé
comportant un maximum de quatre plans contigus liés
au moins par une arrête. Il doit être assuré dans ces
cas par mise en oeuvre d'une poutre au vent continue
située dans la partie basse de la toiture (pan inférieur
du versant) et reliée aux murs primaires.
2.5.2 Structures légères rapportées
Des structures légères de type auvent, véranda ou
balcon peuvent venir en prolongement de la maison.
Elles doivent vérifier les conditions suivantes :
? la masse de la structure légère rapportée reste
inférieure à 10% de la masse sismique associée au
diaphragme le plus proche (voir tableaux de
dimensionnement) ,
? la largeur de la structure légère rapportée est
inférieure ou égale à 3 m et ne dépasse pas 30% de la
longueur de la façade prolongée quand elle est
supportée par des poteaux (NOTE 35) ,
? la largeur de la structure légère rapportée est
inférieure ou égale à 1,40 m quand elle est en console
(NOTE 36) .
Il n'est pas nécessaire de prendre en compte ces
structures dans le calcul des surfaces de diaphragmes
utilisées pour vérifier les retraits (critère 2 du § 2.3.1
et NOTE 22) et la configuration en élévation (critère du
§ 2.3.2 et NOTE 23) . Ces structures peuvent également
ne pas être alignées avec le diaphragme horizontal le
plus proche, ni dans la surface de dimensionnement.
Dans tous les cas, ces structures rapportées doivent
comporter le contreventement horizontal suffisant
permettant de ramener les charges sismiques sur les
ancrages. Les liaisons de ces structures sur le bâtiment
doivent être dimensionnées pour reprendre les charges
statiques (poids propre, vent) et sismiques qu'elles sont
susceptibles de transmettre (NOTE 37) .
Les auvents légers en bois peuvent être associés aux
façades, mais il est recommandé de ne pas les réaliser
dans la continuité du plan de la toiture car ils
constitueraient un point de vulnérabilité important qui
peut conduire à l?arrachement de la toiture. Une
attention particulière doit être apportée à la
conception et à l?assemblage de la charpente des
auvents.
2.6 Dimensionnement des murs de contreventement
en maçonnerie chaînée
2.6.1 Panneaux de contreventement
Les panneaux de contreventement sont bordés sur leur
quatre côtés par des chaînages horizontaux et
verticaux. Ces panneaux ne doivent pas comporter
d'ouvertures à l'exception de celles définies au §3.3.4.
Les murs de contreventement doivent respecter les
dimensions suivantes :
-épaisseur effective du mur : 15 cm pour des éléments
de maçonnerie de groupe 1, 20 cm pour des éléments
de maçonnerie de groupe 2, 3 ou 4 (NOTE 38) ,
-longueur minimale du mur : 1,20 m.
-la longueur d?un mur est comptée entre axes des
chaînages verticaux qui le bordent.
2.6.2 Chaînages des murs de contreventement
Chaînages verticaux
Un chaînage vertical est obligatoirement placé :
- aux bords libres de chaque élément de mur de la
structure, éléments secondaires compris,
- si nécessaire à l' intérieur des murs, primaires et
secondaires, pour que l'espacement entre chaînages ne
dépasse pas 5 m,
- à chaque intersection entre murs de structure,
primaires et secondaires, lorsque les chaînages imposés
par les règles ci-dessus sont distants de plus de 1,20 m,
- aux bords de chaque mur de contreventement
(NOTE 39) .
Les chaînages régnant sur plusieurs niveaux de la
construction sont obligatoirement rectilignes et leur
section est constante sur toute la hauteur (NOTE 40) .
Chaînages horizontaux
Les chaînages horizontaux sont placés dans le plan du
mur au niveau de chaque plancher, du couronnement
des combles, des fondations et de l'appui de la
charpente en tête de mur lorsqu' il n'y a pas de
plancher à ce niveau. Leur espacement vertical ne doit
jamais être supérieur à 4 m.
On distingue les chaînages périphériques, situés à la
périphérie du bâtiment et de ses décrochés éventuels,
des chaînages intérieurs, disposés en partie supérieure
des panneaux de contreventement. Les chaînages
intérieurs sont prolongés jusqu'aux chaînages
périphériques dans lesquels ils sont ancrés.
Chaînages des pignons et des murs dans la hauteur des
combles
Les chaînages mis en oeuvre dans les pignons et les
murs dans la hauteur des combles doivent être
constitués :
- ? verticalement par le prolongement des chaînages
verticaux mis en oeuvre dans les panneaux de
contreventement (NOTE 41) ,
- ? horizontalement par les chaînages horizontaux
19
20
NOTE 42 - Chaînages horizontaux au niveau des
fondations
NOTE 43 - Les tableaux de dimensionnement pour la
catégorie de sol simplifiée 1 correspondent au
dimensionnement pour la classe de sol A de l?Eurocode
8 -1. Les tableaux de dimensionnement pour la
catégorie de sol simplifiée 2a et 2b correspondent
respectivement au dimensionnement pour les classes de
sol B et E de l?Eurocode 8 -1.
2.7 Dimensionnement des murs en béton banché
Pas de commentaires.
2.8 Dimensionnement des ossatures bois
NOTE 44 - Les Antilles étant situées en zone
cyclonique, en plus de la justification de la tenue au
séisme, il est nécessaire de justifier la tenue des
maisons (notamment en bois) au vent cyclonique selon
l'Eurocode 1 partie 1-4. Le dimensionnement donné
pour les éléments de contreventement dans ce
document n'est valable que pour le séisme seul. Il
convient aussi de calculer et dimensionner ces
panneaux de contreventement et leur ancrage pour la
reprise des efforts de vents cycloniques.
1 m1 m
maximum
1 m1 m
maximum
gros
béton
gros
béton
disposés suivant le plan de la toiture,
- ? suivant les rampants dans la hauteur des combles.
Dans le cas d'appuis de charpente, les chaînages de
couronnement peuvent être prévus au niveau de
l'appui de la charpente. Il n'est pas obligatoire de
réaliser le chaînage au niveau des combles pour la
partie dont le couronnement est à moins de 1 m du
chaînage du plancher situé en dessous à condition que
ce mur ne porte pas la charpente.
Chaînages de fondations
Des chaînages horizontaux sont prévus au niveau des
fondations. Il est possible de s'en dispenser lorsque la
sous-face du plancher haut du vide sanitaire ou du
dallage est située à moins de 1 m de l'assise des
fondations (NOTE 42) .
2.6.3 Dimensionnement des contreventements et
chaînages verticaux
Les murs de contreventement doivent être disposés
conformément aux règles énoncées aux §2.3.1 et §2.3.2.
Deux procédures de dimensionnement sont proposées :
- par l' intermédiaire de tableaux de dimensionnement
simplifiés fournis en annexe A, basés sur les catégories
de sol simplifiées définies au §2.1.1,
- par l' intermédiaire du logiciel CPMI-EC8 disponible
sur le site du ministère de la cohésion des territoires et
des relations avec les collectivités territoriales.
Dimensionnement à partir des tableaux en annexe A
Les tableaux de dimensionnement sont fournis pour les
trois catégories de sols simplifiées (NOTE 43) .
Un premier tableau définit la section de murs
primaires nécessaires dans chaque direction du
bâtiment. Cette surface dépend :
- de la surface hors oeuvre brute du niveau considéré,
- du nombre de niveaux de la construction,
- du type de toiture (lourde ou légère) .
Une fois les murs de contreventement choisis, la
longueur de chacun doit être vérifiée. Elle doit être
supérieure à une longueur minimale qui dépend des
facteurs déjà cités ainsi que :
-de la longueur totale LT des murs primaires dans
chaque direction,
-de la longueur Li de chaque mur de contreventement,
-du diamètre des aciers des chaînages verticaux (HA10
ou HA12 au choix) .
Dimensionnement à partir du logiciel CPMI-EC8
Le dimensionnement à partir du logiciel CPMI-EC8
est basé sur les mêmes principes que la conception à
partir des tableaux de dimensionnement de l'annexe A.
Le logiciel permet cependant un dimensionnement plus
optimal en tenant compte de certaines spécificités du
bâtiment considéré (par exemple, classe de sol
Eurocode 8, caractéristiques des éléments maçonnés,
prise en compte de l'effort normal sur les murs de
contreventement) .
2.7 Dimensionnement des murs en béton banché
2.7.1 Panneaux de contreventement
Les panneaux de contreventement ont une épaisseur
minimale de 15 cm. Leur longueur est d'au moins
quatre fois leur épaisseur, sans descendre en dessous de
0,4 h avec h la hauteur d'étage. Si cette condition de
longueur minimale n'est pas respectée, les éléments
sont considérés comme des poteaux.
Les murs de contreventement en voile béton armé
peuvent comporter de petites ouvertures dans les
conditions définies au §3.3.4. Dans le cas d'un mur en
béton armé comportant des ouvertures dépassant les
limites précédentes, chaque trumeau est à considérer
comme un mur indépendant.
2.7.2 Dimensionnement des murs et chaînages
verticaux
Les murs de contreventement doivent être disposés
conformément aux règles énoncées aux §2.3.1 et 2.3.2.
Comme pour la maçonnerie chaînée, deux procédures
de dimensionnement sont proposées.
Dimensionnement à partir des tableaux de l'annexe A
Les tableaux de dimensionnement sont fournis pour les
trois catégories de sol simplifiées. Ils dépendent des
mêmes données du projet de construction que celles
listées au §2.6.3.
Dimensionnement à partir du logiciel CPMI-EC8
Le logiciel permet un dimensionnement plus optimal
que les tableaux de l'annexe A. Il est possible de
préciser la classe de sol de l'Eurocode 8 et les
caractéristiques mécaniques des matériaux.
2.8 Dimensionnement des ossatures bois
2.8.1 Murs à ossature bois
Les murs à ossatures bois peuvent être :
- ? des murs primaires, assurant la portance verticale et
le contreventement,
- ? des murs secondaires assurant uniquement la
portance verticale (notamment murs avec ouvertures) .
Deux types de contreventement sont couverts par le
présent texte (NOTE 44) :
- ? les panneaux de voiles travaillants,
- ? les palées de stabilité triangulées avec diagonale
travaillant en compression.
Les sections servant de base au calcul sont données
dans le tableau 2. Elles correspondent à des sections
les plus couramment utilisées aux Antilles. Les sections
de bois retenues pour la mise en oeuvre doivent être
au moins égales aux sections commerciales rabotées
minimales du tableau 2.
21
NOTE 45 - Exemple de composition et de partition
d'un mur en ossature bois avec voiles travaillants
NOTE 46 - Dans ce système, les poteaux-poutres
intégrés à une ossature bois sont considérés comme
une structure secondaire (reprise des efforts gravitaires
uniquement) . Ils ne sont pas triangulés.
22
mur primaire 1 mur primaire 2 mur primaire 3
mur
secondaire
Panneaux structuraux à base de bois toute hauteur constituant les voiles travaillants de la file de
contreventement
Partition de fabrication en atelier
Lignes de liaisons internes aux murs primaires (boulonnage)
Lignes de montants à ancrer sur la structure inférieure
vo
ile
de
co
nt
rev
en
tem
en
t
vo
ile
de
co
nt
re
ve
nt
em
en
t
vo
ile
de
co
nt
re
ve
nt
em
en
t
Les ossatures bois sont calculées soit comme simple
rez-de-chaussée, soit comme R+1. Les sous-sols sont
dimensionnés comme des structures en maçonnerie
chaînée ou en béton armé à même nombre de niveaux.
2.8.2 Effort sismique à reprendre par étage
L'effort sismique Fi à reprendre par niveau, exprimé
en kN, est évalué de la façon suivante :
Fi = coeff_étage x coeff_accel x coeff_typo x Surf
- ? coeff_étage permet la détermination de l'effort
sismique à chaque niveau de la construction en
prenant en compte les effets de la torsion,
- ? coeff_accel représente l'accélération au plateau du
spectre en fonction de la zone de sismicité et de la
classe de sol,
- ? coeff_typo permet d'obtenir une estimation de la
masse en mouvement en le multipliant par l'emprise au
sol Surf de la construction (en m2) .
Le nombre de palées de stabilité triangulées PST ou,
pour les voiles travaillants, la longueur de voiles de
contreventement par direction est calculée à partir des
efforts Fi et de la résistance par mètre linéaire de
contreventement.
2.8.3 Contreventement par voi les travai l lants
Les murs primaires comme secondaires sont composés
d'une ossature (une lisse basse, une lisse haute, deux
montants d'extrémité, un ou plusieurs montants
intermédiaires) et d'un panneau à base de bois cloué
sur l'ossature. Les voiles de contreventement doivent
être ancrés sur la structure porteuse : voile de l'étage
inférieur ou fondation (NOTE 45 et NOTE 46) .
Seuls les bois résineux sont autorisés pour la
confection d'un mur en voiles travaillants
(encadrement bois sur lequel est fixé la plaque à base
de bois) . Les bois feuillus sont exclus.
Composition des éléments d'un voile de
contreventement
Les voiles de contreventement doivent respecter les
dimensions suivantes :
- ? largeur b comprise entre 1,20? m et 4? m,
- ? hauteur comprise entre 2,70? m et 3? m,
- ? épaisseur conforme aux dispositions du §3.1.
Les montants périphériques et lisses de l'ossature sont
des sections en bois massif ou en bois massif
reconstitué de section commerciale rabotée d'au moins
les dimensions suivantes :
Bâtiment
Niveau
Toiture légère
RdC R+1
RdC RdC R+1
1,20 1,22
0,53
Toiture semi-lourde
1,20 1,22
0,70
Type de
contreventement
Palée de stabilité
E
Classes de sol Eurocode 8
DCBA
Voile travaillant
3,75 4,5 4,3 5,1 5,3
3,53,42,932,5
Cat. sol simplifiée 1 2a 2b--
Tableau 4 : Valeurs de coeff_accel
Tableau 5 : Valeurs de coeff_typo (t/m2)
Tableau 3 : Valeurs de coeff_étage
23
Section
commerciale à 18%
cm x cm
Section commerciale
rabotée minimale à 18%
cm x cm
Section de calcul A
(cm2) - caractéristiques
à 12% d'humidité
8 x 10
8 x 12
5 x 15
8 x 15
12 x 12
15 x 15
3,6 x 14,5
3,6 x 19
2,2 x 19
6,8 x 9
6,8 x 11
4,6 x 14,5
6,8 x 14
9 x 9
11 x 11
14 x 14
3,6 x 14,5
3,6 x 19
2,2 x 19
61
74,6
64,6
94,9
78,4
117,2
189,8
50,5
66,2
40,5
10 x 10
Tableau 2 : Equivalence entre sections commerciales
et sections de calcul
surface au
sol (m2)
Toiture légère
RdC
50 0,109
R+1
0,371
Toiture semi-lourde
RdC
0,201
R+1
0,463
60 0,108 0,365 0,455
70 0,106 0,358 0,447
80 0,104 0,352 0,440
90 0,103 0,347 0,433
100 0,101 0,342 0,427
110 0,100 0,337 0,421
120 0,099 0,332 0,415
130 0,098 0,328 0,411
140 0,097 0,325 0,406
150 0,096 0,321 0,402
160 0,095 0,318 0,399
170 0,094 0,316 0,395
180 0,094 0,314 0,393
190 0,093 0,312 0,391
200 0,093 0,310 0,389
0,197
0,194
0,191
0,189
0,186
0,184
0,181
0,179
0,177
0,176
0,174
0,173
0,172
0,171
0,170
NOTE 47 - Les modes de rupture dans l'acier ou dans
le bois autour des vis et tirefonds sont fragiles, c'est-à-
dire avec une déformation ultime faible et par
conséquent ont une possibilité limitée de redistribution
de contrainte.
NOTE 48 - Exemples de contreventement par
diagonale : diagonales et croix. Les palées représentées
ont une longueur l =1,20m. Pour des longueurs
supérieures, le nombre de montants ou de lisses
intermédiaires est à déterminer suivant les tableaux de
dimensionnement en tenant compte de la longueur de
flambement des diagonales.
24
1,20 l 1,20 l
h ldiag
PSTa
PSTb
1,20 l
PSTc
1,20 l
h
Les palées de stabilité représentées permettent de
reprendre les efforts sismiques dans les deux directions.
Chaque diagonale travaille en compression tour à tour
lors de l' inversion de l'effort sismique. Il est possible de
dissocier la palée en deux éléments symétriques
disposés indifféremment dans le mur pour la reprise
des efforts dans chaque sens. Dans le cas d'un
dimensionnement au vent, les diagonales des palées
PSTa et b situées en façade reprennent des efforts de
vent en flexion : elles doivent être justifiées en flexion
composée avec risque de flambement.
La palée PSTc, contrairement aux autres, permet de
croiser dans une même trame les deux diagonales. Ces
dernières ont une épaisseur réduite (2,2 , 3,6 ou
4,6? cm) et s'enfourchent dans les montants embrevés
(légère entaille ajustée pour loger la diagonale) . Dans
le cas d'un dimensionnement au vent, les montants
entaillés de palées situées en façade reprennent des
efforts de vent en flexion. En conséquence, le
cisaillement doit être vérifié au droit de l'entaille.
NOTE 49 - Exemples de composition et de partition
d'un mur avec palée de stabilité triangulée en bois
mur secondaire mur secondaire
mur secondaire mur secondaire
palée de contreventement
montant à ancrer
mur secondaire
- ? montants d'extrémité :
- Simple rez-de-chaussée : 6,8× 11 cm2 ou 9×9 cm2,
- R+1 : 11× 11 cm2.
- ? lisses basses et traverses hautes :
- Simple rez-de-chaussée : 6,8× 11 cm2, 6,8× 9 cm2,
- R+1 : 6,8× 11 cm2.
Les lisses doivent être obligatoirement de même
largeur que les montants.
Les dimensions utilisées pour le calcul des annexes
tabulées sont rappelées en annexe C. L'utilisation de
sections différentes implique des vérifications
particulières. Elles ne font partie du domaine
d'application de ce document que si leurs
caractéristiques sectorielles et mécaniques sont au
moins égales à celles des sections prescrites. Les
montants intermédiaires peuvent être d'épaisseur
réduite (45 mm) sous réserve de vérifications en
situation normale et sous charge de vent.
La fixation des plaques à base de bois sur l'ossature
bois d'un mur voile travaillant est réalisée par clouage.
Les vis, tirefonds et agrafes sont exclues (NOTE 47) .
Le clouage entre panneaux et ossature est réalisé avec
des pointes de diamètre 3,1 mm ou 2,8 mm et de
longueur 65 mm. Les pointes lisses sont exclues. Les
espacements de clouage en périphérie de voile de
contreventement retenus dans ce texte sont : 75, 100
ou 150 mm. Le clouage sur les montants intermédiaires
présente un espacement double en règle générale.
Résistance des panneaux de murs participant au
contreventement
La résistance au contreventement en situation sismique
des murs à ossature bois s'exprime sous la forme
suivante, pour un mur de 3? m de hauteur et
l'utilisation de pointes de diamètre 3,1 ? mm et de
longueur minimale 65? mm :
FRd,sis = kpanneau × kclasseserv × 0,59 × b/s
avec FRd,sis en kN
b en mètre (1,20 à 4? m)
s espacement des pointes exprimé en mètre
(0,075 ; 0,10 ; 0,15? m)
Les coefficients kpanneau et kclasseserv sont donnés dans le
tableau 6.
Dans le cas d'utilisation de pointes de 2,8 mm, la
formule permettant d'obtenir FRd,sis est multipliée par
un coefficient minorateur égal à 0,88.
Dans le cas où la hauteur du niveau est comprise entre
2,50 m et 2,70 m, la valeur de FRd,sis peut être
augmentée de 10%.
Le nombre de voiles de contreventement nécessaire se
calcule donc de la façon suivante :
Ncvt = Fi/FRd,sis à chaque niveau i
L'annexe C précise la démarche de dimensionnement.
Dans le cas de voile de contreventement intégrant
plusieurs composants de murs préfabriqués en atelier,
la liaison mécanique entre les montants d?extrémité de
ces composants doit présenter une résistance et une
rigidité au moins égales à celles des clouages de
panneaux sur ces montants. Une même exigence est
appliquée pour les liaisons entre murs de façades
perpendiculaires, ainsi qu?entre un mur de façade et un
mur de refend.
2.8.4 Contreventement par palées de stabilité triangulées
Les murs sont composés d?une ossature (une lisse
basse, une lisse haute, deux montants d?extrémité, un
ou plusieurs montants intermédiaires) . Trois types de
palées de stabilité sont considérés dans ce texte
(NOTE 48) . Les palées de contreventement doivent être
ancrées sur leur structure porteuse : mur de l?étage
inférieur ou fondation (NOTE 49) .
Il est accepté l'utilisation de bois feuillus pour la
réalisation des palées de stabilité.
Composition des éléments d'une palée de
contreventement
Les palées de contreventement doivent respecter les
dimensions suivantes :
- ? longueur l comprise entre 1,20m et 1,80m pour les
palées PSTa, PSTb et PSTc,
- ? hauteur comprise entre 2,70m et 3m,
- ? longueur de diagonale l inférieure ou égale à 3,40? m
et rapport h/l compris entre 1,4 et 2,5 pour les palées
de type PSTa et b.
Les montants périphériques et lisses de l'ossature sont
des sections en bois massif ou en bois massif
reconstitué de section commerciale rabotée d'au moins
les dimensions suivantes :
- ? montants d'extrémité : 9× 9 cm2, 11× 11 cm2,
6,8× 14 cm2, 14× 14 cm2.
- ? lisses basses et traverses hautes : 9× 6,8 cm2,
11×6,8 cm2, 14×6,8 cm2.
Les lisses doivent être obligatoirement de même
largeur que les montants.
Les dimensions utilisées pour le calcul des annexes
tabulées sont rappelées en annexe C. L'utilisation de
sections différentes implique des vérifications
particulières. Elles ne font partie du domaine
d'application de ce document que si leurs
caractéristiques sectorielles et mécaniques sont au
moins égales à celles des sections prescrites. Les
montants intermédiaires peuvent être d'épaisseur
25
Panneau kpanneau
kclasseserv
classe service 2 classe service 3
OSB 1 1 0
1,013 1,22 1
Tableau 6 : Valeurs de kpanneau et kclasseserv
CP
Note 51 - Les valeurs de capacité résistante obtenues
par cette formule, imposent une résistance
d'assemblage suffisante aux liaisons suivantes :
- ? entre traverse haute et montant tendu pour
reprendre l'effort normal de traction,
- ? entre lisse basse et diagonale (cas où la diagonale est
fixée sur la lisse basse) pour reprendre l'effort
tranchant horizontal en pied de palée,
- ? entre lisse basse et montant (cas où la diagonale est
fixée sur le montant en pied) pour reprendre l'effort
tranchant horizontal en pied de palée.
La mise en place d'assembleurs spécifiques pour la
reprise de ces efforts est donc primordiale; à défaut les
valeurs calculées de la capacité résistante du panneau
de contreventement FRd,sis selon la formule fournie ne
sont pas réalistes et valables. Cette dernière sera
limitée à la capacité de résistance de l'assembleur mis
en oeuvre.
NOTE 52 - La résistance au contreventement des palées
de stabilité triangulées avec diagonale travaillant en
compression est calculée en fonction des prescriptions
de la norme NF EN 1998-1 et de son annexe nationale.
Ces résistances ont été calculées avec l'hypothèse d'un
bois résineux C24 et un bois feuillu tropical D35. Dans
le cas où un bois feuillu de classe D50 certifié par un
organisme compétent est mis en oeuvre, les valeurs
tabulées données dans les tableaux 8 et 9
correspondant au bois feuillu D35 peuvent être
majorées par un coefficient Kboiscertif=1,16.
26
NOTE 53 - La diagonale est soumise à une compression
avec risque de flambement. La valeur maximale de la
longueur de flambement notée dans le tableau 11
donne un coefficient de flambement Kc forfaitaire et
enveloppe pris en compte dans ce document pour
calculer l'effort maximal de compression admissible
par la diagonale et par conséquent la capacité
résistante des palées PST sous sollicitation sismique.
Attention : le dimensionnement sous charge de vent
cyclonique n'est pas l'objet de ce document. Sous
sollicitation cyclonique, les diagonales des palées PST
type a, b et d situées en façade reprennent des charges
de vent et sont donc soumises à une flexion composée.
NOTE 54 - Ces résistances ont été calculées avec
l'hypothèse d'un bois résineux C24 et un bois feuillu
tropical D35. Dans le cas où un bois feuillu de classe
D50 certifié par un organisme compétent est mis en
oeuvre les valeurs tabulées données dans les tableaux
12 et 13 correspondant au bois feuillu D35 peuvent
etre majorées par un coefficient Kboiscertif=1,16.
NOTE 50 - Ces liaisons permettent le maintien en place
de la diagonale lors de l?inversion de l?effort sismique.
Ces fixations ne participent pas à la reprise des efforts
de traction éventuels transmis à la diagonale et doivent
être dimensionnées comme tel. Le principe étant que
les diagonales ne reprennent que des efforts de
compression et qu'elles les transmettent par contact
aux autres éléments, aucun jeu ne doit être possible au
niveau de ces liaisons (découpe précise sans jeu entre
éléments) .
Une fixation par assemblages traditionnels dits de
charpentier peut aussi être utilisée aux liaisons
diagonale / traverse haute et lisse basse à condition
d?être complétée par des tiges (vis, pointes) pour le
maintien en position lors de l?inversion de l?effort et
que ces assemblages soient justifiés et surdimensionnés
(pas de rupture fragile) .
réduite (45? mm) sous réserve de vérifications en
situation normale et sous charge de vent.
La liaison mécanique entre les montants d'extrémité de
ces composants de murs doit présenter une résistance
et une rigidité au moins égales à celles des palées
triangulées. Une même exigence est appliquée pour les
liaisons entre murs de façades perpendiculaires, ainsi
qu'entre un mur de façade et un mur de refend.
De même une liaison mécanique (NOTE 50) doit être
réalisée entre les différents éléments constitutifs de la
palée de stabilité :
- ? diagonale/montant intermédiaire : mise en oeuvre de
deux clous ou vis pour maintenir la diagonale,
- ? diagonale/lisse intermédiaire : mise en oeuvre de
deux clous ou vis pour maintenir la diagonale,
- ? diagonale/traverse haute : mise en oeuvre de deux
clous ou vis pour relier la diagonale à la traverse
haute,
- ? diagonale/lisse basse : mise en oeuvre de deux clous
ou vis pour relier la diagonale à la lisse basse,
- ? diagonale/montant d?extrémité (cas PSTc) : mise en
oeuvre de deux clous ou vis lardés pour maintenir la
diagonale dans sa loge (entaille dans montant
d?extrémité) .
- ? montant intermédiaire /traverse basse et lisse haute :
mise en oeuvre de deux clous ou vis lardés.
Résistance des panneaux participant au
contreventement
Les efforts dans les barres dus au contreventement en
situation sismique des palées de stabilité sont décrits
dans le tableau 7.
La capacité de résistance au contreventement FRd,sis
(NOTE 51) en situation sismique d'une palée de
stabilité PST, de longueur l et de hauteur h est :
FRd,sis = NCp° diag,Rd,sis × cos ?
avec tan ? = h/ l pour PSTa, b, et c
La résistance au contreventement NCp° diag,Rd,sis donnée
dans les tableaux 8 et 9 (NOTE 52) tient compte de la
possibilité de flambement des diagonales.
Le tableau 10 fixe les dimensions maximales de la
diagonale des palées PST pour respecter la longueur
de flambement maximale retenue dans les calculs de
l'annexe C.
Des lisses intermédiaires (cas des PSTb) ou des
montants intermédiaires (cas des PSTa et PSTc)
doivent être mis en place pour limiter le flambement et
ne pas dépasser la longueur de flambement maximale
ci-dessus. A défaut, les valeurs tabulées de résistance
en compression ne sont pas utilisables (NOTE 53) .
27
Palée triangulée
Effort normal dans les barres
Diagonale Poteau comprimé Poteau tendu Traverse
NAB = 0 NCD = ? F× tan ?
(effort de traction)
NBC = FNAC = F / cos ?
A D
CB
y
x?
h
F
l
tan ? = h/l
Tableau 7 : Efforts dans les barres des palées de stabilité triangulées PST
Type de palée
PSTa, PSTb
PSTc
l diag
maxi (m)
lfyy (m) lfzz (m)
3,40
3,40
1,05
0,80 0,80
3,40
Tableau 10 : Longueur de flambement maximale et
dimensions maximales de la diagonale des palées PST
Tableau 8 : Résistance en compression en tenant
compte du flambement d'une diagonale de PSTa et b
15
45
58
77 91
69
52
17
94
71
54
18
111
84
64
212,2
3,6
3,6
4,5
19
14,5
19
14,5
2,2× 19
3,6× 15
3,6× 19
4,6× 15
Section rabotée
(cm× cm)
Section
commerciale
diagonale
b
(sens yy)
h
(sens zz)
C24 D35 C24 D35
classe de service 3 classe de service 2
NCp° diag,Rd,sis (kN)
Tableau 9 : Résistance en compression en tenant
compte du flambement d'une diagonale de PSTc
9
20
27
36
58
70
144 170 176 210
83
68
42
31
24
10
86
71
44
33
25
11
102
84
52
39
29
136,8
6,8
9
6,8
11
6,8
14
6,8
9
9
11
11
14
14
8×8
8×10
10× 10
8×12
12× 12
8× 15
15× 15
Section rabotée
(cm× cm)
Section
commerciale
diagonale
sens yy sens zz
C24 D35 C24 D35
classe de service 3 classe de service 2
NCp° diag,Rd,sis (kN)
28
NOTE 55 - Effort de liaison en base de voile de conteventement, ancrage vis-à-vis de l'effort tranchant et vis-à-vis du
moment de renversement
NOTE 56 - Fonctionnement d'un voile de contreventement à ossature simple ou à ossature combinée
FRd,sis
Fanc,Rd Fc,90 = Fanc,Rd
FV,Rd
b
h
bois massif ou BMR si nécessaire
fixation du boîtier sur le montant
fixation de la tige d'ancrage
sur le boîtier
résistance de la tige
en traction
ancrage de la tige dans
le soubassement ou
fixation au montant du
contreventement de
l'étage inférieur
ancrage vis-à-vis de
l'effort tranchant à
la base
Fanc,Rd FV,Rd
2 FRd,sis
h h
2b 2b
voile de contreventement constitué
de deux ossatures distinctes
liaisonnées entre elles sur chantier
voile de contreventement avec deux
panneaux cloués sur une structure
unique
Fanc,Rd Fc,90 = Fanc,Rd Fanc,Rd Fc,90 = Fanc,Rd
FV,Rd FV,Rd FV,Rd FV,Rd
unité de préfabrication 1 unité de préfabrication 2 unité de préfabrication
Résistance de la ligne de clouage
le long du montant intermédiaire
Système mécanique de liaison
entre les montants appartenant
aux deux murs préfabriqués
2 FRd,sis
FV,Rd : effort tranchant à base du panneau de
contreventement
Fanc,Rd : effort d?ancrage résistant du panneau de
contreventement
Fc,90 : effort de compression transversale sur la lisse basse
Charges gravitaires
De l'effort horizontal appliqué en tête de panneau
FRd,sis sont déduits les efforts de traction et/ou de
compression Ntr,Rd,sis (et Ncp,Rd,sis pour les bâtiments à
étages) dans les montants dû à l'effort horizontal de
contreventement (égal à la capacité résistante de la
palée FRd,sis) selon les relations du tableau 7.
De la même manière, les valeurs de résistance
admissible Nadm,Rd,sis en traction et en compression, y
compris le flambement sur une hauteur d'étage de 3m,
de plusieurs sections de montants couramment utilisés
sont données dans les tableaux 11 et 12 (NOTE 54) .
A partir de ces efforts admissibles, le choix de la
section des montants de palées de stabilité est fait de
sorte que les efforts sismiques Ntr,Rd,sis et Ncp,Rd,sis
combinés aux autres charges d'exploitation et aux
charges permanentes soient équilibrés.
2.8.5 Ancrage des murs de contreventement en
ossature bois
Pour assurer les liaisons entre étages et entre l'ossature
du rez-de-chaussée et la structure de soubassement ou
de fondations, deux résistances doivent être vérifiées :
- ? la résistance à l'effort tranchant à la base du
panneau par l'ancrage des lisses basses,
- ? la résistance au renversement, moments engendrés
par les efforts appliqués en tête de panneaux et repris
par les ancrages de montants d'extrémité de mur de
contreventement.
Ancrage des voiles travaillants
Les ancrages de lisses basses sont à répartir sur la
longueur du voile de contreventement. Les ancrages
destinés à reprendre le moment de renversement sont à
mettre en oeuvre à chaque extrémité de voile de
contreventement (NOTE 55 et NOTE 56) .
Les systèmes d'ancrage, ou les éléments intervenant
dans ce système, doivent être adaptés en termes de
résistance et de rigidité. Il en est de même pour les
dispositifs utilisés pour les liaisons d'étage à étage. Le
fonctionnement dissipatif des murs en ossature bois
impose que les ancrages soient plus résistants que le
mur lui-même. La résistance d'ancrage des murs de
contreventement est donc basée sur une valeur
maximale de la résistance du mur au contreventement.
La résistance exigée pour ces ancrages ou fixations est
la suivante :
- ? pour la reprise de l'effort tranchant, il est nécessaire
de mettre en oeuvre a minima un ancrage de lisse
29
109
157
118
242 364
177
236
164
296
144
192
134
444
216
288
20110× 10
12× 12
8× 15
15× 15
C24 D35 C24 D35
classe de service 3 classe de service 2
Section
commerciale
montant
(cm×cm)
Tableau 12 : Résistance NadmRd, sis (kN) d'un montant
à un effort normal de traction en situation sismique
NOTE 57 - Ancrages vis-à-vis de l'effort tranchant et vis-à-vis du moment de renversement
Fanc,Rd
FV,Rd
Fsis,Rd
1,20 l
ancrage
montant tendu ancrage de la lisse
(cisaillement)
espacement
maxi 60cm
espacement
maxi 60cm
34
73
23
177 209
27
86
40
217
28
89
41
255
34
105
4810× 10
12× 12
8× 15
15× 15
C24 D35 C24 D35
classe de service 3 classe de service 2
Section
commerciale
montant
(cm×cm)
Tableau 11 : Résistance NadmRd, sis (kN) d'un montant
à un effort normal de compression en situation
sismique avec risque de flambement lf=3m
30
NOTE 58 - Ancrages pour une palée de
contreventement sur un sous-sol en béton armé
NOTE 59 - Ancrages au premier étage d'une palée de
contreventement
1-2- Diagonale panneau PST niveau 1er étage
3- Bardage horizontal
4- Pare pluie
5- Traverse basse mur 1er étage
6- ? Poutre de rive continue (chaînage horizontal
plancher )
7- Traverse haute mur Rdc
8-9- Diagonale panneau PST Rdc
FRd,sis
Fanc,Rd
chaînage horizontal
chaînage vertical au droit de
l'ancrage du montant de
palée de stabilité
10- Boîtier ancrage panneau PST 1er étage
11- Montant d?ossature panneau PST 1er étage
12- Tige d?ancrage PST 1er sur Rdc
13- Tirefond ou boulon de fixation boîtier d?ancrage
PST 1er sur traverse basse
14- Plaque bois panneau VT plancher
15- Solive plancher
16- Entretoise
17- Équerre et fixation poutre de rive /solive plancher
18- Montant d?ossature panneau PST Rdc
19- Boîtier ancrage panneau PST Rdc en tête
basse par voile de contreventement et une fixation
capable de reprendre un effort de cisaillement de
13 kN par mètre de voile de contreventement,
- ? pour la reprise du moment de renversement, il est
nécessaire de mettre en oeuvre des dispositifs
d'ancrage au niveau de chaque montant d'extrémité de
voile de contreventement capables de reprendre les
charges données dans le tableau 13.
Ancrage des palées de stabilité triangulées
Ancrage des palées de stabilité au rez-de-chaussée
Les ancrages de la lisse basse dans le béton destinés à
reprendre l'effort de glissement sont à répartir sur la
longueur de la palée de contreventement avec un
minimum d'un ancrage tous les 60 cm. Les ancrages
destinés à reprendre le moment de renversement sont à
mettre en oeuvre au droit du montant tendu en
extrémité de palée triangulée. La NOTE 57 illustre ce
principe d'ancrage et propose des exemples de
constitution et de positionnement des ancrages.
Dans le cas où la palée de stabilité est implantée sur
un sous-sol ou vide sanitaire, il convient en application
du principe de non-interruption des contreventements
(cf §2.3.2) de disposer des chaînages verticaux entre
chaque ancrage et les fondations. Il est alors impératif
que les palées soient situées sur un mur de
contreventement, voile ou libage. Les ancrages de ces
palées doivent s'effectuer dans le chaînage béton armé
(vertical et horizontal, NOTE 58) .
Ancrage de la palée au premier étage
En complément des dispositions d?assemblage entre
murs des différents niveaux, les palées de stabilité
nécessitent un dispositif de liaison avec la palée
correspondante du niveau inférieur, capable
d?équilibrer les efforts de soulèvement et de
cisaillement (NOTE 59) .
Cet assemblage est réalisé par la pose de boîtiers
d?ancrage (équerres métalliques spéciales renforcées ou
sabots renforcés) d?épaisseur minimale 3 mm et d?une
tige filetée ou boulon traversant de diamètre maximal
16? mm.
Efforts à reprendre
A ces valeurs issues de l'effort horizontal de
contreventement, il y a lieu d'ajouter algébriquement
les valeurs de charges descendantes données dans le
tableau 15 (valeur combinée G+0,3Q) pour trouver la
valeur de l'effort à reprendre par l'ancrage d'extrémité
de la palée de stabilité.
NG : charges permanentes descendantes
NQ : charges d'exploitation descendantes
Systèmes d'ancrage
Quand l'ancrage de la structure bois à l' infrastructure
ou aux fondations est réalisé à l'aide de tiges
d'ancrage, celles-ci doivent s'ancrer au-delà du premier
lit d'armatures des chaînages horizontaux sous-jacents.
Pour une liaison réalisée avec des chevilles, ces
dernières doivent avoir une qualification sismique pour
la catégorie de performance C2 et être calculées
suivant les hypothèses relatives à cette catégorie de
performance.
31
36
27
17 16 16 15 14 16 15 13 12 10
35 34 34 33 35 33 32 31 29
202123242523242526
s=75mm
s=100mm
s=150mm
32
23
13 10 10 10 10 10 10
29 26 24 21 28 23 19 14 10
1010141911141720
s=75mm
s=100mm
s=150mm
Mur // solivages
Mur solivages
Longueur de
voile (m) 1,2 1,8 2,4 3 3,6 1,2 1,8 2,4 3 3,6
Simple RdC ou
1er étage d'un R+1
Rez-de-chaussée
d'un R+1
1010
10
10
Tableau 13 : Résistance d'ancrage (kN) exigée au droit
des montants d'extrémité de voile de contreventement
Palée triangulée
Verticale RV
A D
CB
y
x?
h
F
l
tan ? = h/l
RVD= ? F × tan ? RHA= ? F
Horiz. RH
Réactions d'appui
Tableau 14 : Réaction d'appui de soulèvement dû à
l'effort horizontal sismique pour le calcul d'ancrage
au droit du montant d'extrémité tendu des palées de
stabilité
Charge verticale
pondérée ELU
{NG+0,3NQ} (kN)
Mur //
solivages
Mur
solivages
Charge verticale non
pondérée (kN)
NG NQ
Simple RdC ou
1er étage d'un R+1
Rez-de-chaussée
d'un R+1
2,1 0 2,1 2,1
3,83,51,153,5
Tableau 15 : Descente de charges G et Q au droit des
montants d'extrémité de palée de contreventement PST
chaînage vertical pour
assurer la continuité de la
descente de charges
jusqu'aux fondations
hauteur minimale des
ancrages de pieds de poteaux
32
2.9 Dimensionnement des ossatures métalliques
NOTE 60 - Ancrage de la structure métallique par tige
et dispositions de soubassement
0,61A/cat.1 (S=1,0)
B/cat.2a (S=1,2)
C (S=1,15)
D (S=1,35)
E/cat.2b (S=1,4)
classe de sol/
cat. sol simplifiée
0,74
0,70
0,83
0,86
Tableau 16 : Coefficient K pour un bâtiment à un
niveau
A/ cat. 1 (S=1,0)
2,5
classe de sol/
cat. sol simplifiée
0,48
B/ cat. 2a (S=1,2)
C (S=1,15)
D (S=1,35)
E/ cat. 2b (S=1,4)
0,57
0,55
0,64
0,67
0,53
0,63
0,60
0,71
0,73
0,55
0,66
0,63
0,74
0,77
0,56
0,68
0,64
0,76
0,78
5 7,5 10
? = (mpAp)/(mtAt)
Tableau 17 : Coefficients K pour un bâtiment à
deux niveaux
2.9 Dimensionnement des ossatures métal l iques
Le présent texte propose de déterminer de manière
simplifiée les actions sismiques globales par niveau
(NOTE 44) . Le dimensionnement des éléments assurant
la stabilité de la construction est à réaliser par le
bureau d'études. Le paragraphe couvre les
constructions dont la stabilité est assurée par palées
avec diagonales de contreventement.
2.9.1 Forces de dimensionnement
La résistance des éléments de l?ossature assurant la
stabilité du bâtiment doit être démontrée en tenant
compte de forces horizontales appliquées sur chaque
niveau, agissant dans les deux sens et dans les deux
directions horizontales.
Les forces horizontales agissant sur les différents
niveaux de la construction peuvent être calculées de
manière générale à l?aide de la méthode par forces
latérales données dans la norme NF EN 1998-1 :2005,
clause 4.3.3.2. En alternative, une méthode simplifiée
est proposée dans ce paragraphe. L?annexe D du
présent document fournit les hypothèses, les
simplifications et les formules utilisées pour établir ces
méthodes simplifiées.
Les calculs proposés reposent sur une hypothèse de
comportement non dissipatif (classe de ductilité DCL
de l'EN 1998-1) avec un coefficient de comportement
q=1,5. Le dimensionnement des éléments assurant la
stabilité de la structure devra être effectué
conformément à cette hypothèse.
Les charges gravitaires à considérer sont les suivantes :
Planchers
Gp : Charge permanente au niveau de chaque plancher,
comprenant le poids du plancher, des revêtements, des
cloisons et des murs extérieurs, par unité de surface de
plancher
Qp : Charge d'exploitation, par unité de surface de
plancher (Qp = 1,5 kN/m2)
?Ep : Proportion des charges d'exploitation de plancher
à prendre en compte (?Ep = 0,24)
mp : masse de plancher à prendre en compte dans les
calculs, par unité de surface
mp=(Gp +?EpQp)/g
Toiture
Gt : Charge permanente au niveau de la toiture,
comprenant le poids de la toiture, des revêtements de
plafond, des cloisons et des murs extérieurs, par unité
de surface horizontale de toiture
mt : masse de toiture à prendre en compte dans les
calculs, par unité de surface horizontale
mt= Gt/g
Une majoration des forces de 1,25 doit être appliquée
si l'ossature assurant la stabilité du bâtiment comporte
un ou plusieurs éléments avec une section de classe 4
(au sens de tableau 5.2 de l'EN 1993-1-1:2005) .
Pour un bâtiment à un niveau, la force horizontale à
considérer au niveau de la toiture est donnée par :
Ft = K mt At g
où At représente la surface de diaphragme en toiture.
Pour un bâtiment à deux niveaux, dont les hauteurs
entre niveaux sont égales, les forces horizontales
agissant sur chaque niveau sont :
Niveau 1 : F1 = K mp Ap g
Niveau 2 : F2 = 2 K mt At g
où Ap représente la surface de diaphragme rigide pour
le premier niveau et At celle du diaphragme en toiture.
Pour un bâtiment à trois niveaux, dont les surfaces des
deux niveaux de plancher sont égales et dont les
hauteurs entre niveaux sont égales, les forces
horizontales agissant sur chaque niveau sont les
suivantes :
Niveau 1 : F1 = K mp Ap g
Niveau 2 : F2 = 2 K mp Ap g
Niveau 3 : F3 = 3 K mt At g
33
Ft
F2
F1
F2
F3
F1
34
Sous-sol ou vide sanitaire en béton armé ou
en maçonnerie compté comme niveau
Sous-sol ou vide sanitaire en béton armé ou
en maçonnerie NON compté comme niveau
Tableaux de dimensionnement
de l'annexe A pour le
dimensionnement du sous-sol
Nombre total
de niveaux
(y compris
sous-sol)
Tableaux de dimensionnement
de l'annexe A pour le
dimensionnement du sous-sol
Nombre total
de niveaux
( sous-sol non
compté)
Bâtiment structure
légère
1 Bâtiment R+1 avec toiture
légère
2 Bâtiment R+1 avec toiture
légère
RdC avec toiture
légère
2 Bâtiment R+1 avec toiture
lourde
3 Bâtiment R+1 avec toiture
lourde
R+1 avec toiture
légère
3 Bâtiment R+2 avec toiture
lourde
- -
R+2 avec toiture
légère (métal)
2 Bâtiment R+1 avec toiture
légère
2 Bâtiment R+1 avec toiture
légère
RdC avec toiture
lourde
2 Bâtiment R+1 avec toiture
lourde
- -
R+1 avec toiture
lourde
Tableau 19 : Dimensionnement des sous-sols ou vides-sanitaires dans le cas d'une superstructure légère (bois ou
métal)
2.10 Interface entre structure légère et sous-sol
maçonné ou en béton armé
NOTE 61 - Ancrage de la structure légère sur le sous-
sol
Tableau 18 : Coefficients K pour un bâtiment à trois
niveaux
A/ cat. 1 (S=1,0)
2,5
classe de sol/
cat. sol simplifiée
0,35
B/ cat. 2a (S=1,2)
C (S=1,15)
D (S=1,35)
E/ cat. 2b (S=1,4)
0,42
0,40
0,47
0,49
0,37
0,45
0,43
0,51
0,52
0,38
0,46
0,44
0,52
0,54
0,39
0,47
0,45
0,52
0,54
5 7,5 10
? = (mpAp)/(mtAt)
2.9.2 Ancrages et assemblages
Il convient d'attacher une attention toute particulière
à l'étude des assemblages.
Les ancrages de l'ossature métallique (structure
primaire assurant la stabilité de la construction) sur la
fondation doivent respecter les exigences du §2.4. Il
convient en outre de justifier leur dimensionnement.
Quand la structure métallique est ancrée au niveau
d'une infrastructure (sous-sol ou vide sanitaire) , il
convient en application du principe de non-
interruption des contreventements de disposer des
chaînages verticaux entre chaque ancrage et les
fondations.
Quand l'ancrage de la charpente métallique à
l' infrastructure ou aux fondations est réalisé à l'aide de
tiges d'ancrage, celles-ci doivent s'ancrer au-delà du
premier lit d'armatures des chaînages horizontaux
sous-jacents (NOTE 60) . Pour une liaison réalisée avec
des chevilles, ces dernières doivent avoir une
qualification sismique pour la catégorie de performance
C2 et être calculées suivant les hypothèses relatives à
cette catégorie de performance.
Les joints par contact direct ne sont pas admis.
Quand les forces de calcul ont été calculées avec la
méthode proposée au §2.9.1, les composantes de forces
et de moments utilisées pour le dimensionnement des
ancrages de la structure sur les fondations sont
obtenues en majorant les forces sismiques par le
coefficient de comportement q = 1,5.
2.9.3 Toiture
La stabilité des charpentes de toiture réalisée à partir
de profilés métalliques est assurée par :
- ? une dalle en béton armé sous entraits remplissant la
fonction de diaphragme horizontal ou bien une
triangulation dans le plan des entraits,
- ? une triangulation en croix de Saint-André dans le
plan de la toiture si cette dernière est inclinée
(pente>5°) .
2.10 Interface entre structure légère et sous-sol
maçonné ou en béton armé
Les bâtiments en structure légère bois ou métal
peuvent être implantés sur un sous-sol ou un vide
sanitaire en respectant les conditions ci-dessous.
2.10.1 Dimensionnement du sous-sol
Les sous-sols en béton armé ou en maçonnerie avec
superstructure légère doient être dimensionnés selon le
tableau 19.
2.10.2 Continuité des chaînages
Les murs de contreventement en maçonnerie chaînée
ou en béton armé situés en sous-sol doivent être
implantés sous les panneaux de contreventement bois
ou métalliques situés au rez-de-chaussée pour assurer
la continuité de la descente des charges sismiques.
Il est toléré un décalage vertical à condition que les
montants des panneaux de conteventement soient
ancrés dans un chaînage vertical en béton armé des
murs (NOTE 61) .
2.10.3 Dispositions concernant les planchers bas
du rez-de-chaussée
Plancher béton
Dans le cas où le plancher bas du rez-de-chaussée
(plancher haut du sous-sol avec mur maçonné ou en
béton armé) est en béton, le critère 6 "Effort normal
sur les éléments secondaires" du paragraphe 2.3.1
"Configuration en plan" est à vérifier sur le sous-sol.
Plancher bois
Dans le cas où le plancher bas du rez-de-chaussée
(plancher haut du sous-sol maçonné ou en béton armé)
est en bois, le critère 6 "Effort normal sur les éléments
scondaires" du paragraphe 2.3.1 ne s'applique pas. Il y
a lieu de respecter les dispositions décrites dans la
partie "Liaisons avec les contreventements - Cas des
murs en maçonnerie ou en béton armé " du
paragraphe 3.6.3 pour permettre une bonne liaison
entre plancher et murs de contreventement et assurer
la réalisation d'un diaphragme rigide en bois.
35
36
3.1 Choix des matériaux
NOTE 62 - Elément de maçonnerie à alvéoles admis et
non admis en situation sismique
NOTE 63 - L'Eurocode 8-1 se réfère à la classification
de l'Eurocode 6 qui considère quatre groupes de blocs
définis par des paramètres caractérisant la proportion
de vides et l'épaisseur des parois. Les blocs du groupe
1 sont assimilés à des blocs pleins. Les blocs des
groupes 2 et 3 sont des blocs à alvéoles verticales. Les
blocs du groupe 4 sont des blocs à alvéoles
horizontales.
NOTE 64 - La preuve de la conformité des produits
sélectionnés peut être apportée par le choix de
produits certifiés dont le référentiel de certification
inclut explicitement les prescriptions du DTU 20.1
(certification NF par exemple)
L'attention est attirée sur les difficultés d'utilisation
des éléments de maçonnerie à " rupture de joints"
horizontaux (mauvais calage de mortier par rapport
aux cloisons) .
NOTE 65 - Dosage des mortiers de recette courants
(mortier type G fabriqués sur chantier) pour le
montage des blocs conformément à la NF DTU 20.1
P1-2.
Les dosages en liant sont donnés en kilogrammes par
mètre cube de sable sec.
NOTE 66 - Concernant les joints minces, pour les
autres types d'éléments que le béton cellulaire
autoclavé, il est nécessaire de revenir à l'évaluation
spécifique du produit et/ou du procédé pour
déterminer les conditions d'acceptabilité.
NOTE 67 - La classe S3 correspond selon la NF EN206-
1 à un affaissement au cône d'Abrams de l'ordre de
100 à 150 mm.
NOTE 68 - Selon l'Eurocode 8-1 et son annexe
nationale française (art 5.4.1.1) , le béton d'une classe
au moins égale à C20/25 peut être utilisé dans les
éléments sismiques primaires. Aux Antilles, pour des
raisons de durabilité du béton armé et conformément à
la NF EN206-1, il est recommandé :
- ? un béton de C25/30 en classe d'exposition XC3
(ouvrages non exposés aux embruns marins et distants
du bord de mer de plus de 1 km),
- ? un béton C30/37 en classe d'exposition marine
XC3/XS1 (ouvrages exposés à l'air véhiculant du sel
marin ou situés à moins de 1 km de la côte) .
NOTE 69 - Les armatures visées sont notamment :
- celles qui ont un rôle d'aciers de montage tels que les
cadres entourant les armatures longitudinales des
chaînages,
- celles disposées dans les murs, et qui résultent de
dispositions constructives minimales telles que les
« aciers de peau » ou « treillis de surface » ,
- celles disposées dans les dalles, et qui ne jouent qu'un
rôle de portance sous charges gravitaires et/ou de
résistance au cisaillement dans leur fonctionnement en
diaphragme.
L?acier de classe A est admis pour les éléments
sismiques secondaires.
36
Mortier de catégorie
M10
Ciments
CEM I CEM II
Chaux
hydraulique NHL
Chaux aérienne
CL ou DL
Ciment à maçonner
MC 12,5 à 22,5
Sable
Mortier de liant pur 300 à 400 350 à 450 350 à 450
0/2 ou 0/4 mm
5% de fines
Mortier bâtard
dosage global 350 à
400 kg/m3
100 à 150 250 à 300
150 à 200 150 à 200
Mortier de catégorie
M5
Ciments
CEM I CEM II
Chaux
hydraulique NHL
Chaux aérienne
CL ou DL
Sable
Mortier de liant pur 250 à 300
0/2 ou 0/4 mm
5% de fines
Mortier bâtard
dosage global 350 à
400 kg/m3
50 à 100 150 à 200
100 à 125 200 à 250
-
-
-
-
-
-
-
37
Chapitre 3 - Dispositions concernant l'exécution
3.1 Choix des matériaux
3.1.1 Maçonnerie
Les éléments de maçonnerie doivent être conformes à
la norme NF DTU20.1 P1-2. Ils sont pleins ou perforés
(groupe 1) d'épaisseur effective minimale 15 cm, ou à
alvéoles (groupes 2, 3 et 4) d'épaisseur effective
minimale 20 cm à condition, pour ces derniers, de
présenter au moins une cloison interne longitudinale
porteuse (NOTE 62 et NOTE 63) .
Les blocs maçonnerie sont conformes à la NF DTU
20.1 P1-2 et à la NF EN 1998-1 et son annexe
nationale. La résistance normalisée à la compression
des blocs de maçonnerie évaluée conformément à l'EN
772-1, est fb,min = 4N/mm² et fbh,min=1,5N/mm². Pour
les éléments en béton cellulaire autoclavé ou en pierre
naturelle, les caractéristiques minimales sont les
suivantes :
- pour les blocs en béton cellulaire autoclavé : au
moins la classe de masse volumique 450 kg/m3 et de
résistance Rcn 4 MPa ou, pour les classes de masse
volumique comprise entre 350 et 450 kg/m3, une
résistance d'au moins 3 MPa et une épaisseur au moins
égale à 25 cm,
- pour la pierre naturelle : au moins une résistance
normalisée fb de 4 MPa.
Les tableaux de dimensionnement fournis en annexe
ont été établis avec les caractéristiques minimales
suivantes, exprimées en valeurs déclarées au titre du
marquage CE :
- pour les blocs en béton : au moins la classe B40 ou
L35 (soit Rc = 4 MPa ou Rc = 3,5 MPa)
- pour les éléments de terre cuite : au moins la classe
Rc40 (soit Rm = 4 MPa) (NOTE 64)
Les mortiers des joints de hourdage sont conformes
aux prescriptions du chapitre 3.6 du NF DTU 20.1 P1-
2. Les mortiers doivent être au moins de classe M10
excepté pour la pierre naturelle pour laquelle un
mortier M5 est toléré (NOTE 65) .
Les joints verticaux doivent être remplis (NOTE 66) . Un
joint est considéré comme rempli si les conditions
suivantes sont respectées :
- dans le cas de mortier d'usage courant, l'épaisseur du
joint est comprise entre 6 et 15 mm,
- dans le cas de mortier pour joints minces, l'épaisseur
du joint est comprise entre 1 et 3 mm,
- dans tous les cas le mortier doit être appliqué sur
toute la hauteur et sur une largeur valant au minimum
40% de l'épaisseur du bloc de maçonnerie.
3.1.2 Béton
Pour le béton de chaînage de la maçonnerie, il est
possible d'utiliser :
- un béton prêt à l'emploi, au moins de classe C25/30,
- un béton de ciment fait sur place, de consistance
plastique (classe S3 au moins voir NOTE 67) , dosé au
minimum à 400 kg/m3 de ciment et confectionné avec
des granulats de diamètre 10 mm au plus pour les
chaînages verticaux et 14 mm au plus pour les
chaînages horizontaux.
Il est recommandé d'utiliser un petit béton de
gravillons 3/8 de façon à assurer le bon enrobage des
aciers par remplissage du coffrage des chaînages.
Pour le béton des éléments structuraux (NOTE 68) , il
est possible d'utiliser :
- un béton prêt à l'emploi, de classe au moins C25/30,
- un béton de ciment fait sur place, de consistance
plastique (classe S3 au moins) , dosé au minimum à
400 kg/m3 de ciment, et confectionné avec des
granulats de diamètre 10 mm au plus pour les
chaînages verticaux et 14 mm au plus pour les
chaînages horizontaux.
3.1.3 Armatures
Les armatures utilisées pour les chaînages ou les
éléments coulés en oeuvre sont à haute adhérence de
classe B ou C au sens de NF EN 1992-1.1 et de limite
élastique 500 MPa. Toutefois, l'acier de classe A peut
être utilisé dans les conditions de la clause 5.3.2(1)P
de la NF EN 1998-1/NA (NOTE 69) . L'enrobage des
armatures est fonction de la classe d?environnement de
l?ouvrage et doit être conforme aux prescriptions de
l?Eurocode 2.
Les conditions relatives aux conditions
d'environnement et d'enrobage des armatures des
chaînages sont respectées :
- grâce à la planelle et l'enduit, ajoutés à l?enrobage
conféré par le béton, pour les chaînages horizontaux,
- grâce à l?épaisseur de la partie extérieure de l?élément
de maçonnerie et celle de l?enduit qui s?ajoutent à celle
de l?enrobage du béton de chaînage, pour les chaînages
verticaux.
Les épaisseurs minimales d'enrobage des armatures
dans le béton issues de l'application de l'Eurocode 2 à
respecter sont :
- ? 3,5 cm en zone d'exposition courante (XC3) ,
- ? 4,5 cm en zone d'exposition marine (XC3/XS1) .
Les treillis soudés sont admis pour les murs et les
planchers.
NOTE 70 - A titre indicatif, les bois du tableau suivant
satisfont ces exigences de résistance. Ils ont été
répertoriés et classés visuellement dans la norme
NFB52-001 et mécaniquement dans la norme NF
EN338. Ce classement est donné pour un taux
d'humidité des bois de 12%.
Les autres essences de bois feuillus tropicaux
rencontrés aux Antilles et figurant dans le tableau
suivant (liste non exhaustive) peuvent être utilisées à
condition de répondre aux exigences de classement.
Pour les bois feuillus du Nord et tropicaux ne faisant
pas l'objet d'un classement national, il est possible
d'utiliser les normes européennes de classement
référencées dans la NF EN 19112 et produisant la
classe de résistance correspondante. Les bois doivent
être classés et marqués conformément à la norme NF
B52-001.
NOTE 71 - L'utilisation de panneaux contreplaqués
type EN636-2 et de panneaux de particules définies
par les normes NF EN 312-p5 ou p7 n'est pas retenue
en classe de service 2 pour le contreventement et
diaphragme compte tenu de l'humidité (75 à 90% aux
Antilles) pouvant occasionner une perte de résistance
significative dans le temps et une mauvaise durabilité.
Lors de l'utilisation de panneaux de contreplaqué
présentant un rainurage décoratif sur une face,
l'épaisseur utile à retenir est celle mesurée en fond de
rainure sous réserve du respect de l' intégrité de 5 plis.
38
NOTE 72 - Définitions permettant de décider du choix
de la meilleure protection contre la corrosion de
l'élément métallique :
- ? protégé : les structures sont en intérieur en
atmosphère non spécifique (normale) ,
- ? non protégé : ouvrages extérieures, abrités ou non,
avec circulation d'air,
- ? grade Zendzimir : un revêtement Z350 correspond à
un dépôt de zinc de 175g/m2 par face. 100g/m2 de
dépôt de zinc correspond à une épaisseur de 14 ?m.
3.2 Exécution des fondations
NOTE 73 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal : semelle filante
NOTE 74 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal sur gros béton de rattrapage
Essences Classification
Nom pilote Nom
commun
Basralocus
Gonfolo
Pin
Sapin-épicéa
Douglas
Angélique
Visuelle Résistance
ST I
ST I
ST II
ST II
ST II
D50
D40
C24
C24
C24
Nom pilote
Essences
Nom commun
Amarante Bois violet
Angelim Vermelho Angelim rouge
Cumaru Gaiac de Cayenne
Green heart
IPE
Itauba
Eben verte
Jatoba Courbaril
Macaranduba Balata franc, rouge, gomme
Muiracatiara Gonçalo-alvez, tigerwood
Tatajuba Bagasse
semelle filante
bon sol
30 cm
minimum
libage ou voile
sol fini
semelle
gros béton
ancrage mini
30 cm
2,50 m maxi
bon sol
3.1.4 Bois massif, bois reconstitué, bois lamellé-collé
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
éléments en bois respectent les exigences des CGM
(critère généraux de choix des matériaux) du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les classes de résistance minimales exigées pour
respecter les valeurs tabulées de l?annexe C sont (NOTE
70) :
- C24 pour le bois massif (NF EN 338) ,
- ? D35 pour le bois massif feuillus tropicaux (NF EN 338) ,
- GT24 pour le bois massif reconstitué (NF B 52010) .
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C.
3.1.5 Panneaux à base de bois
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
panneaux à base de bois respectent les exigences des
CGM du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les panneaux doivent être conformes aux classes de
résistance attestées par le marquage CE (norme EN
13986) et définies dans les normes suivantes (NOTE 71) :
- NF EN 636-3 pour les contreplaqués avec une
épaisseur minimale de 9 mm,
- NF EN 300 pour les OSB/3 et OSB/4, avec une
épaisseur minimale de 13 mm et une masse volumique
de 650kg/m3.
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C. Pour la classe de service 3, seuls les
panneaux contreplaqués sont retenus pour la
réalisation d'éléments de contreventement (diaphragme
et voile travaillant) .
3.1.6 Matériaux de fixation des assemblages
Les prescriptions de la section 4 et du paragraphe 4.2,
résistance à la corrosion, de la NF EN 1995-1.1 doivent
être respectées. La NF EN1993-1.1 s?applique aux
éléments en acier. Les aciers utilisés respectent les
exigences des CGM du :
- ? DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- ? DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et
matériaux dérivés.
Les assembleurs doivent être conformes aux
spécifications définies dans les normes suivantes :
- ? NF EN 14545 pour les connecteurs métalliques
à dents et crampons,
- ? NF EN 14592, pour les pointes, boulons, vis et
broches,
- ETAG 15 pour les connecteurs tridimensionnels
(sabots, étriers, équerres?) ,
- ETAG 1 pour les ancrages et liaisons au gros
oeuvre.
Conformément à l'Eurocode 5 §8.3, il convient de
pré-percer les bois feuillus d'essence tropicale lors
de l'utilisation de pointes et de vis.
Les tableaux de dimensionnement de l'annexe C
et vérification sont basés sur des classes de
service 2 et 3.
3.1.7 Acier de construction
Pour les ossatures en acier, l'acier de construction
est conforme aux spécifications de la norme NF
EN 1993-1:2005.
On retiendra une protection par galvanisation au
bain chaud (NOTE 72) :
- ? extérieur non protégé : 600g/m2 par face
- ? intérieur protégé : 450g/m2 par face
Les éléments pliés tôles minces doivent respecter
la protection par galvanisation en continu (grade
Zendzimir) suivante :
- ? extérieur non protégé : Z450 (225g/m2 par face)
- ? extérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face)
avec protection complémentaire par peinture
- ? intérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face) ou
Z275 avec protection complémentaire par
peinture.
3.2 Exécution des fondations
Fondation type semelles
Les semelles doivent s'ancrer au moins de 30 cm
dans le bon sol en place et être coulées en pleine
fouille (pas de coffrage des semelles) (Note 73) .
Un gros béton de rattrapage peut être utilisé
pour atteindre le bon sol (Note 74) .
Dans le cas d'une construction à bâtir sur un
terrain en pente, il est admis que les fondations
se trouvant "hors bon sol" peuvent s'appuyer sur
un gros béton de rattrapage à condition que les
dispositions suivantes soient respectées :
39
NOTE 75 - Fondation de type radier sur remblai
compacté sur terrain horizontal
3.3 Exécution des murs en maçonnerie
NOTE 76 - Le minimum de quatre armatures se réfère
aux chaînages les plus couramment utilisés. Il est
possible de retenir des chaînages ne comportant que
trois barres, avec maintien de la section totale. De
même, dans le cas de sections de béton de chaînages
plus importantes que les minima, il est possible
d?adopter un nombre d?armatures supérieur à quatre,
à section d?acier équivalente, en retenant des diamètres
d?armatures au moins égaux à 8 mm.
40
chaînage ?
chapeaux de rive chapeaux intermédiaires
a épaisseur du radier
b ancrage dans la plate-
forme
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
bêche
périphérique
d
NOTE 77 - Coupe d'une section de chaînage
- ? au moins les 2/3 de la descente de charge de la
construction (plus de la moitié pour des maisons en
Rdc+combles) doivent être transmises par des fondations
ancrées directement dans le bon sol,
- ? la profondeur de gros béton ne doit pas dépasser 2,50m,
- ? le gros béton doit s'ancrer au minimum de 30 cm dans
le bon sol.
Dans le cas de longrines en béton précontraint par
armatures adhérentes, le moment résistant devra être au
moins égal à celui obtenu avec la poutre en béton armé
vérifiant les sections minimales définies ci-dessus.
Les liaisons entre semelles sont réalisées conformément au
§2.4.1 par un réseau de longrines ou un dallage.
Les dimensions minimales des longrines, où bw est la
largeur de la longrine et hw sa hauteur, sont :
- soit bw,min = 0,15 m et hw,min = 0,20 m,
- soit bw,min = 0,20 m et hw,min = 0,15 m.
Les longrines présentent sur toute leur longueur un
pourcentage d'armatures longitudinales au moins égal à
0,2% par face (supérieure et inférieure, soit 0,4% au
total) . La section d?armatures globale (partie inférieure et
supérieure) doit représenter une section totale d?au moins
3 cm².
Un dallage a un pourcentage minimal d'armatures d'au
moins 0,4% sur les faces et supérieures. Ce pourcentage
minimal est requis sur une largeur de dallage formant
longrine de 30 cm de largeur au minimum. Il y a lieu en
outre de respecter pour chacune de ces longrines un
minimum d'armatures de 3 cm2 (4 barres HA10) .
Fondation type radier
Les radiers (NOTE 75) sont des dalles inversées servant de
fondation posée sur une plate-forme de remblai compacté.
La plate-forme peut être en ponce, tuf ou pouzzolane. Elle
doit être débordante d'au moins 2 m par rapport à
l'emprise du bâtiment. Elle doit être correctement
compactée, par couches de 30 cm, puis contrôlée par essai
à la plaque (obtention d'un coefficient de Westergaard k
70 MPa/m, norme NF P 94-117-3) .
Dans le cadre de ce texte, les radiers ne peuvent être
employés que dans le cas où les caractéristiques du sol
s'améliorent en profondeur.
Le cas où une plate-forme relativement résistante
surplombe des sols de très mauvaise consistance voire
liquéfiable sont à traiter conformément à l'Eurocode 8-1.
Les dimensions minimales des fondations sont les
suivantes :
- ? l' épaisseur du radier est supérieure aux minima du
tableau 20,
- ? les longrines ont une largeur de 20 cm au minimum,
- ? les longrines périphériques ont au minimum les
dimensions fournies au tableau 20.
Les longrines périphériques doivent être coulées en
pleine fouille.
3.3 Exécution des murs en maçonnerie chaînée
3.3.1 Réal isation des chaînages en partie courante
Les dimensions de la section transversale des chaînages
horizontaux et verticaux ne doivent pas être inférieures
à 150 mm.
Les armatures longitudinales sont constituées de 4
armatures minimum. Lorsqu' il n'y a que 4 armatures
celles-ci doivent être de diamètre HA10 ou HA12 à
l'exclusion des autres diamètres (NOTE 76) . Le
pourcentage d'armatures longitudinales ne doit pas
être inférieur à 1% de la section du chaînage. Cette
exigence n'est pas applicable au cas des chaînages de
fondations pour lesquels la section d'armatures est
prise identique à celle des chaînages horizontaux
courants.
Des cadres HA5 au minimum doivent être disposés
autour des armatures longitudinales tous les 150 mm
au maximum.
Afin d'obtenir une adhérence effective entre les
chaînages et la maçonnerie, le béton des chaînages doit
être coulé après exécution de la maçonnerie.
3.3.2 Presciptions par type de chaînage
Chaînages verticaux (NOTE 77)
Les armatures longitudinales des chaînages verticaux
sont rectilignes et rendues continues par recouvrement.
En partie inférieure, les chaînages sont ancrés en partie
basse du chaînage de fondation ou dans les longrines.
Le décalage des joints verticaux (harpage) est conservé
le long des bords verticaux du chaînage. La réalisation
des chaînages verticaux par coulage de béton dans les
alvéoles d'éléments spéciaux est admise à condition de
harper les éléments de maçonnerie et de s'assurer du
remplissage effectif de ces alvéoles (monolithisme du
chaînage) . Une vibration du béton est indispensable.
Chaînages horizontaux
Les chaînages horizontaux sont liaisonnés aux
chaînages verticaux en leurs points de croisement.
41
Type de
bâtiment
Epaisseur
radier a
(cm)
Hauteur
bêche c
(cm)
Hauteur
nervure
b (cm)
Chaînage
?
Rdc
+combles
Bâtiment à
étages ou
sous-sol
14
18
50
60
30
40
4 HA10
4 HA12
Tableau 20 : Dispositions minimales pour des
fondations de type radier
42
NOTE 77 bis- Exemples de liaisons entre chaînages : traitement des parties courantes et des angles
Liaison en angle avec boucles Liaison en angle avec équerres
60 Ø
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Liaison en partie courante avec boucles Liaison en partie courante avec équerres
Vue en plan Vue en plan
Vue 3D Vue 3D
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø 60 Ø
Résumé des noeuds Vue en élévation
60 Ø
60 Ø
60 Ø
alvéole
Vue 3D
Vue 3D
Vue en planVue en plan
Boucle Equerre
Angle
Partie
courante
Les chaînages périphériques sont rendus continus dans
leurs angles par recouvrement des armatures. Les
chaînages intérieurs sont prolongés jusqu'aux chaînages
périphériques, dans lesquels ils sont ancrés.
Ils peuvent être coffrés par un bloc formant plannelle
ou dans un bloc en L ou en U. La section minimale
d'acier est de 3 cm2 hormis pour les chaînages
horizontaux au niveau du couronnement des combles.
Chaînages de couronnement des combles
Les armatures longitudinales des chaînages de
couronnement des combles doivent être constituées de
quatre barres au minimum, que les chaînages soient
concernés ou non par les appuis de charpente. Les
chaînages de couronnement des combles, comme tous
les autres chaînages, ne doivent pas être interrompus.
Les armatures transversales sont constituées de cadres
HA5 espacés de 200mm au maximum.
3.3.3 Lia isons entre chaînages
Les liaisons entre les différents chaînages (NOTE 77)
doivent être conçues pour assurer le transfert et
l?ancrage des efforts de traction qui les sollicitent. Pour
ce faire :
- la continuité et le recouvrement des divers chaînages
concourant en un même noeud doivent être assurés
dans les trois directions,
- les recouvrements doivent être au minimum de 60
fois le diamètre des armatures, soit 600 mm pour des
barres HA10 et 720 mm pour des barres HA12,
- les dispositions adoptées ne doivent donner lieu à
aucune poussée au vide.
Dans les zones de liaison entre chaînages, le premier
cadre ou la première épingle des chaînages aboutissant
à la liaison ne doit pas être situé à plus de 75 mm du
noeud de ferraillage.
Deux types de mise en oeuvre sont envisageables pour
assurer la continuité des aciers des chaînages verticaux,
suivant l'espace résultant de l'épaisseur du mur et des
planelles :
- soit le recouvrement est assuré par les aciers
43
NOTE 77 (suite) - Exemples de liaisons entre chaînages : liaison avec un chaînage vertical
Chaînage de
couronnement
Chaînage au niveau
d'un plancher
Chaînage au niveau
des fondations
Vue 3D
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue 3D
Vue 3D
Vue 3D
Armatures de surface
sur la face externe
Chaînages horizontaux
au niveau des
planchers
Chaînages verticaux
d'extrémité libre
Chaînages verticaux
bordant les ouvertures
Chaînages horizontaux
bordant les ouvertures
Armatures
transversales
Cas des murs de 25 cm
d'épaisseur au plus
AN EC2-1-1
§9.6.2 et §9.6.3
Murs extérieurs (façade/pignon à l'exclusion de
ceux protégés par un bardage)
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
Espacement maximum
Murs intérieurs et
autres murs
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
horizontales : 1,20 / ml
verticales : 1,20 / ml
plancher terrasse :
1,20 + 1,88 = 3,08
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
1,50
1,50
voir §9.6.4 EC2-1-1
15 cm
15 cm
plancher terrasse : 1,20
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
0,68 sur au moins
40 cm
0,80
voir §9.6.4 EC2-1-1
-
-
-
-
-
-
Note 80 - Armatures minimales
0,68 cm² ou 0,8 cm² : 2HA8 1,2 cm² : 4HA8 ou 2HA10 1,5 cm² : 2HA10 3,08 cm² : 4HA10 ou 2HA14
NOTE 78 - Réalisation d'ouvertures limitées dans un
mur de contreventement en maçonnerie.
3.4 Exécution des murs en béton banché
44
4 HA10 + cadres HA6
4 HA10 + cadres
4 HA12 + cadres
4 HA12 si L > 1m
4 HA10 si L 1m
4 HA12 + cadres HA6
Note 82 - Disposition des chaînages
> 1 m
> 1 m
Souverture 0,04 m2
Pas de saignées dans le chaînage
NOTE 79 - Cas des gaines
électriques
L
NOTE 81 - Cas d'un linteau
sous plancher
Section du chaînage de
linteau: max(1,5cm²; 0,25L)
verticaux du mur inférieur qui dépassent du plancher.
Le recouvrement se fait donc dans la partie inférieure
du mur supérieur. Cette possibilité suppose un noeud
de croisement des chaînages assez large pour permettre
aux armatures des chaînages verticaux d?être
convenablement enveloppées par les armatures des
chaînages horizontaux.
- soit le recouvrement est assuré par des barres placées
spécialement pour cela et se recouvrant sur les
armatures du chaînage vertical du mur inférieur
interrompues juste sous le plancher et les armatures du
chaînage du mur supérieur repartant juste au-dessus
du plancher. Cette possibilité, qui double les quantités
d?acier dans les zones de recouvrement, reste toutefois
la seule valide en cas de noeuds de croisement des
chaînages exigus.
Les chaînages verticaux et les chaînages des rampants
sont rendus continus entre eux par recouvrement des
barres.
3.3.4 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement ne doivent pas
comporter d'ouvertures. Il est cependant admis de
considérer comme murs de contreventement ceux
comportant de très petites ouvertures, d'au plus
0,04 m2 avec un rapport des côtés compris entre 1 et 2,
ces ouvertures étant distantes des bords et des autres
ouvertures d'au moins 1 m. Ces ouvertures ne doivent
pas être positionnées dans les bieilles de compression,
c'est à dire que l'ouverture doit être située à au moins
30 cm des diagonales du mur de contreventement
(d>30cm) (NOTE 78) .
La présence de ces ouvertures ne conduit à aucun
renfort particulier.
3.3.5 Saignée dans les murs primaires
Les saignées réalisées dans les murs en maçonnerie
sont interdites dans les panneaux de contreventement
sauf si elles sont réalisées au moyen d'appareillage
adapté (exemple : meuleuse à matériau) et respectent
les exigences suivantes.
Cas général
Les saignées dans les murs de contreventement en
maçonnerie ne sont autorisées qu?à la condition
qu?elles soient prévues et localisées en élévation dans le
dossier d?exécution de l?ouvrage. Toute saignée autre
que celle figurant sur les élévations appropriées est
interdite. Les saignées effectuées a posteriori par un
corps d?état ou par le maître d?ouvrage ou l?occupant
des lieux sont donc interdites sauf à consulter un
maître d?oeuvre.
Les saignées et réservations ne doivent pas affecter la
stabilité du mur. Cette condition est réputée satisfaite
moyennant le respect des dispositions décrites dans ce
qui suit.
Elles sont dans tous les cas strictement interdites dans
les linteaux et chaînages. (NOTE 79)
La profondeur maximale des saignées et réservations
est la profondeur maximale atteinte pendant la
réalisation de la saignée.
La profondeur de la saignée doit laisser intacte une
épaisseur effective de l?élément au moins égale à 3
quarts de l?épaisseur initiale dans le cas des éléments
de groupe 1, 3 quarts des parois dans le cas des
éléments de groupe 2 et 3 ou 4.
Cas particulier du bloc creux 3 parois
Le rebouchage des saignées doit être tel que le
monolithisme soit reconstitué. Ceci implique un
rebouchage au mortier de ciment dosé à 350 kg /m3
avec un adjuvant à base de résine.
Dans tous les cas, la largeur maximale autorisée pour
les saignées est de 60 mm. Deux saignées verticales
successives parallèles doivent être distantes d?au moins
1,20 m. Dans le cas où un mur primaire comporte plus
de deux saignées verticales, il ne doit pas comporter de
saignée horizontale.
L?attention est attirée sur la nécessité de respecter ces
exigences après livraison de la construction. Le
propriétaire doit être averti de cette limite forte pour
les travaux ultérieurs éventuels.
3.4 Exécution des murs en béton banché
3.4.1 Armatures minimales des murs secondaires
Les armatures minimales des murs secondaires en
béton armé sont celles de l'Eurocode 2 et de l'usage
local précisé dans les règles Antilles. Elles sont
rappelées dans la NOTE 80.
3.4.2 Armatures minimales en situation sismique
Les armatures minimales en situation sismique sont
données par l'annexe nationale de la norme NF EN
1998-1:2005.
En zone courante :
- ? les chaînages verticaux, y compris ceux bordant les
ouvertures, sont au minimum de 4 HA10 avec des
cadres HA6 espacés d'au plus 10 cm,
- ? les aciers horizontaux bordant les ouvertures sont de
2 HA10,
- ? le chaînage horizontal périphérique de chaque
plancher est d'au moins 3 cm2,
- ? les chaînages horizontaux au croisement de chaque
mur et de chaque plancher sont d?au moins 1,5cm².
Dans le cas d?un linteau sous plancher reliant deux
éléments de murs adjacents, ce chaînage doit être égal
au maximum entre 1,5cm² et 0,28L avec L la distance
entre les deux murs adjacents en mètre (NOTE 81) .
En zone critique, c'est-à-dire au niveau le plus bas de
chaque mur et sur une hauteur d'étage ainsi que pour
45
46
3.5 Exécution des ossatures bois
3.6 Planchers
NOTE 85 - Par exemple cette limite peut être respectée
par un treillis HA5, espacement 20 cm.
NOTE 86 - Liaison du plancher aux éléments de
structure et aux chaînages
1. liaisons dans le sens porteur du plancher (armatures
des éléments ou ajoutées)
2. liaisons en rive de plancher sur le chaînage
3. liaisons en rive de plancher sur un contreventement
4. liaisons en rive de plancher sur un élément de
contreventement. Peut également être assurée par le
treillis soudé de la table de compression.
5.treillis soudé de la table de compression éventuelle
6.armatures de couture éventuelles si nécessaire en
situation non sismique (étriers dans les joints, grecques
ou treillis raidisseurs aux extrémités)
7.armatures de maintien des poteaux de rive
NOTE 83 - Confinement des rives
bw
3 bw
système pour reprise de Fanc,Rd
système pour reprise de FV,Rd
1
2 3
4
6 7
5
armature en recouvrement
treillis soudé
appui max (50cm ; 60Ø)
NOTE 84 - Ancrage à fonction distinctes (AFPS-
mission Kashiwasaki, 2007)
NOTE 87 - Ancrage des armatures aux appuis
47
le niveau situé au-dessus d'un retrait, de l'extrémité
d'un mur par rapport à celle du mur sous-jacent, de
plus de 1 m :
- ? les chaînages verticaux d'extrémité du mur sont
portés à 4 HA12 avec des cadres HA6 mm espacés
d'au plus 10 cm (NOTE 82) .
Le confinement des rives est assuré moyennant les
dispositions de la NOTE 83.
3.4.3 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement en béton peuvent
comporter des petites ouvertures dans les mêmes
conditions que celles définies au §3.3.4 pour les murs
en maçonnerie.
3.5 Exécution des ossatures bois
Il est préférable de séparer les ancrages en cisaillement
des ancrage au renversement. La séparation de ces
fonctions autorise un jeu longitudinal plus conséquent
au droit des ancrages travaillant en traction. Ce jeu
peut être mis à profit avec une liaison surélevée de la
tige d'ancrage avec le montant (NOTE 84) . Le système
travaillant en cisaillement peut être réalisé sur chantier
avec une mise en oeuvre sans jeu.
3.6 Planchers
3.6.1 Planchers au sol
Dalle porteuse
Il s?agit de dalles porteuses liées aux longrines et/ou
aux murs de soubassement : la dalle est traitée comme
un plancher courant.
Dallage
Les dallages doivent respecter les prescriptions du
DTU 13.3 partie 3. Les paragraphes 2.4.1 et 3.2 du
présent document indique les conditions de liaison à
satisfaire, lorsqu?il y a lieu, entre le dallage et les
éléments de l?infrastructure.
3.6.2 Planchers en béton, en élévation ou sur
vide sanita ire
Généralités
Sont définies les dispositions spécifiques aux planchers
en béton constitués :
- ? d?éléments préfabriqués de poutrelles en béton armé
ou précontraint et entrevous associés à une dalle de
compression coulée en oeuvre et armée par un treillis
soudé,
- ? de prédalles en béton armé ou précontraint associées
à une dalle complémentaire coulée en oeuvre,
- ? d?une dalle coulée en place.
Les autres types de planchers en béton ne sont pas
décrits dans le présent texte, mais peuvent être utilisés
à condition de respecter les prescriptions des textes
spécifiques les concernant (DTU ou DTA).
Trois aspects sont à considérer : la liaison du plancher
aux éléments porteurs et/ou de contreventement, le
chaînage du plancher sur ses rives latérales, et la
liaison entre façades opposées. La liaison aux éléments
de structure est assurée par les armatures existantes
ou ajoutées, continues ou en recouvrement, disposées
dans ou entre les composants (joints) ou/et dans la
table de compression éventuelle.
Le plancher doit comporter dans sa zone courante une
section d?acier minimale de 0,6 cm²/ml dans chacune
des deux directions (section définie sur la base d?un
acier B 500A au minimum). L?espacement entre
armatures ne doit pas excéder (NOTE 85) :
- ? 25 cm dans le cas des planchers à poutrelles et
entrevous non résistants (entrevous de coffrage
simple) ,
- ? 33 cm dans tous les autres cas.
Dans les deux directions du plancher, toutes les
armatures doivent être prolongées pour être ancrées
dans les chaînages (NOTE 86) .
Liaison du plancher aux éléments de structure et aux
chaînages
La continuité du treillis soudé HA en partie courante
ou sur appui intermédiaire est obtenue soit par un
recouvrement de 60 diamètres au moins de ses aciers
HA constitutifs, soit par recouvrement de 3 soudures
au moins du treillis soudé.
Pour ces treillis soudés HA, l?ancrage sur les appuis est
obtenu par la mise en oeuvre d?armatures
complémentaires assurant le recouvrement sur une
longueur égale à 60 diamètres minimum (diamètre des
armatures complémentaires égal à celui des aciers du
treillis) . Cette longueur est dans tous les cas
supérieure à 50 cm. Une soudure au moins du treillis
soudé doit être disposée au-dessus des appuis
(NOTE 87) .
Pour les barres isolées, les recouvrements ainsi que les
longueurs d?ancrage sont de 60 diamètres au minimum.
Il doit exister un chaînage périphérique continu
comportant une section minimale de 3 cm2 d'acier et
un chaînage au croisement de chaque élément de
contreventement avec le plancher de section minimale
3 cm2.
Les poteaux de rive doivent être liaisonnés aux
planchers par une section d?acier minimale de 3 cm2.
Pour les poteaux d?angle, ce sont les chaînages
périphériques de plancher qui assurent leur liaison au
plancher.
Les conditions géométriques des trémies sont traitées
48
Tableau 21 : Epaisseurs et entraxes d'un plancher en
bois permettant de respecter les critères de flexion
sous chargements répartis
Entraxe du plancher (mm)
407 500 610348
15 18 18 18
22181818OSB
CP
PP 22222219
Diamètre
d (mm)
Zone courante : 150
Périphérie fractionnement : 100
Singularité (trémie, refend) : 100
65-70Pointes
Longueur
L (mm)
Vis 50
Entraxe des fixations (mm)
Tableau 22 : Prescriptions de clouage ou vissage des
panneaux de plancher (DTU 51-3, §5.1.3.3)
60cm minimum
2 HA10 ou
4 HA 10 suivant
plus grande
dimension en
plan
NOTE 88 - Armatures encadrant les trémies
épingle à plat
Note 89 - Bis
recouvrement direct
d'armatures
armatures de
recouvrement
armatures de continuité
entretoises
solive
panneau
cloué
Note 89 - Ancrage des poutrelles sur appuis de rive
En zone non sismique
Pour le Béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>10cm
En zone sismique
Pour le béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>13cm
a : longueur de dépassement des armatures à l'about des poutelles
b : longueur d'appui des poutrelles sur les éléments porteurs
Elément porteur
Poutrelle
Armaturea b
Poutrelle en béton armé ou précontraint
Note 91 - Calepinage type et fractionnement d'un plancher
avec panneaux en quinconce
Note 90 - Liaisons sur appui de continuité
49
au §1.8. Les trémies doivent être bordées par un
chaînage périphérique comportant 2HA10 si aucune
des deux dimensions en plan ne dépasse 1 m, et
4HA10 (NOTE 88) au-delà. Si aucune des deux
dimensions en plan n?excède 40 cm, les trémies doivent
être bordées par une armature HA10.
Planchers à poutrelles
La fonction diaphragme est assurée par la présence
d'une table de compression coulée en oeuvre sur toute
la surface du plancher, d'épaisseur minimale 4 cm pour
le cas des entrevous résistants en béton ou en terre
cuite et 5 cm dans tous les autres cas. Sur appui de
rive, les longueurs d'ancrage sont à majorer de 30%
par rapport à la situation non sismique (NOTE 89) .
Lorsque la vérification d?ancrage décrite ci-dessus ne
peut être assurée, des armatures complémentaires
peuvent être disposées en extrémité de chaque
poutrelle. Une solution consiste à disposer une épingle
à plat, dont la boucle est approchée le plus possible du
parement extérieur du chaînage, située à la mi-hauteur
du chaînage, dont les branches sont longues d'au moins
50 cm (NOTE 89 bis) . Le diamètre de ces épingles doit
être au minimum de 10 mm.
Plancher à prédalles
La fonction diaphragme est assurée par le plancher
armé dans les deux directions horizontales. Dans le
sens transversal, les armatures de répartition des
prédalles, complétées s' il y a lieu par des armatures
ajoutées dans le béton coulé en place assurent cette
fonction à condition que leur continuité soit assurée
par des armatures placées en recouvrement au droit
des joints entre prédalles voisines (barres HA ou bande
de treillis soudé) . Les sections d?armatures doivent être
au minimum constituées de 0,6 cm²/ml équivalent B
500.
Dans le sens non porteur, les armatures de répartition
des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages
latéraux. Ceci peut être réalisé par des armatures
placées en recouvrement dans des conditions similaires
à celles prévues pour le recouvrement des joints
courants entre prédalles.
La fonction diaphragme doit être assurée au droit des
appuis intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une
ou l'autre des deux dispositions suivantes (NOTE 90) :
- recouvrement direct des armatures des prédalles ;
- recouvrement par les armatures placées au-dessus des
prédalles.
La liaison sur appuis est assurée par les armatures des
prédalles ancrées dans les chaînages. Cet ancrage est
réalisé en majorant de 30% l?ancrage défini en
situation non sismique (§2.5 du CPT Plancher Titre
II) . À défaut, on doit disposer dans le béton coulé en
place, à 1 cm au-dessus de prédalles, une bande de
treillis soudé ou des aciers HA, en recouvrement avec
les armatures des prédalles. Ces recouvrements doivent
respecter les conditions données précédemment.
Plancher à dalles pleines coulées en oeuvre
Les prescriptions relatives aux dalles pleines coulées en
oeuvre sont les mêmes que celles relatives aux
planchers à prédalles.
3.6.3 Planchers en bois
Généralités
Les planchers respectent les exigences du DTU 51.3
relatif aux planchers en bois. La présence d?une trémie
est autorisée dans les configurations illustrées dans la
NOTE 12. Pour la configuration 2, la surface des trémies
est limitée à 4 m2. Pour les configurations 1 et 4, les
limitations sont les mêmes que celle exprimée dans la
NOTE 12.
Panneaux et fixations
Les panneaux de plancher à mettre en oeuvre sont en :
- OSB3 ou 4 en épaisseur 18 ou 22 mm,
- panneaux de particules p4 ou p5 en épaisseur 19, 22
ou 25 mm,
- contreplaqué à 5 plis au minimum, en épaisseur 15,
18 ou 21 mm.
Les entraxes de solivages sont des sous-multiples des
largeurs et longueurs de panneaux. Les entraxes
courants en fonction des dimensions de panneaux
sont : 348, 407, 500 ou 610 mm. Le tableau 21 donne
les prescriptions minimales pour un fonctionnement en
flexion sur trois appuis vis-à-vis de charges réparties
telle que définies au §1.3 et 1.5 (critère de flèche de
l?entraxe/400) . Le DTU 51-3 précise ces valeurs en
intégrant également les effets de charges concentrées.
Tableau 21.
Les panneaux sont posés en quinconce (NOTE 91) . Tous
les bords de panneaux sont supportés par des éléments
de poutraison ou des entretoises afin d'assurer la
fonction diaphragme. Les panneaux sont vissés ou
cloués. Les clous lisses sont exclus. Les prescriptions de
fixation sont donnés dans le tableau 22.
En zone courante de plancher, les périphéries des
panneaux sont clouées ou vissées tous les 150 mm. En
périphérie de zone de fractionnement, les panneaux
sont cloués ou vissés tous les 100 mm. L'espacement
des clous et vis est également de 100 mm le long des
trémies et le long des refends.
Les panneaux sont cloués ou vissés bord à bord sans
jeu sur une surface maximale de 40 m2 pour le
contreplaqué et 30 m2 pour les autres panneaux, avec
une longueur limitée à 7 m. Le joint de fractionnement
est de 10 mm de large. Le clouage sur une ligne
50
sens de portée des solives
surface i de panneaux
assemblés sans jeu
contreventements en
façade ou en refend
1
2
3
2-1
2-2
1-1
1-1
2-3
détail constructif
Détail 2-1 Détail 2-2
1. Bardage horizontal
2. Montant d'ossature mur 1er étage
3. Traverse basse mur 1er étage
4. Poutre de rive continue (chaînage
horizontal plancher)
5. Traverse haute mur RdC
6. Fixation poutre de rive sur traverse
7. Montant d'ossature mur RdC
8. Equerre d'ancrage montant courant
9. Tige d'ancrage traverse basse
d=10mm et fication montant 1er
étage
10. Plaque bois panneau VT plancher
11. Solive du plancher
12. Entretoise
13. Equerre fixation solive/poutre de
rive planche.
NOTE 95 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
solives
renforcées pour
chevêtre de
trémie
lisse haute de lien des
panneaux
traverse haute de
panneau d'ossature
poutre périphérique à continuité conférée,
assurant la fonction de chaînage horizontal
et de "membrure" au plancher dans sa
fonction diaphragme
2
11
10
4
5
13
7
8
3
10
NOTE 94 - Détail 2-3, configuration courante d'un
solivage au droit des trémies
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
10
11
13
NOTE 92 - Assemblage admis entre entretoises et
solives
NOTE 96 - Configuration du solivage au droit d'un mur
de façade ou de refend parallèle aux solives
NOTE 93 - Sens de portée des planchers et plan d'un
plancher générique
interne du panneau est réalisé avec un espacement
double de celui de la périphérie.
Solivage
L?épaisseur minimale des solives bs et entretoises est de
68 mm (dimensions commerciales à 18% d?humidité) .
La hauteur d?entretoise he doit être supérieure à
75 mm. En outre, si elle est inférieure à la hauteur des
solives hs, il convient que le rapport hauteur sur
largeur des solives (hs/bs) soit au plus égal à 4. Les
entretoises doivent être assemblées à minima par deux
clous lardés à chaque extrémité (NOTE 92) .
Les prescriptions spécifiques pour la poutraison (plan
général de plancher en NOTE 93) sont présentées au
droit des trémies en NOTE 94. Il est nécessaire de
conserver une même orientation du solivage de part et
d?autre d?un mur de refend.
Les éléments de type poutre périphérique associée à
des traverses haute et basse de mur (et solidement
liaisonnée à ces dernières) assurant la fonction de
chaînage périphérique doivent présenter une section
minimale de 130 cm² (par exemple une muraillere de 7
cm x 19 cm en dimensions commerciales) . Les liaisons
de continuité de poutres périphériques peuvent être
assurées par des éclissages métalliques ou en
contreplaqué par l?intermédiaire d?une lisse, assemblés
mécaniquement (par exemple, 6 boulons de diamètre
12 mm espacés de 7 diamètres et répartis sur deux files
par extrémité) .
Liaisons avec les contreventements
Cas des murs en ossature bois
Que ce soit pour les murs primaires de façade ou pour
les murs primaires de refend, la liaison entre les
diaphragmes horizontaux de plancher et les
contreventements est primordiale. La NOTE 95 présente
une configuration de liaison entre le plancher et des
murs de façade (ou de refend) dans le sens porteur.
La NOTE 96 illustre un détail de liaison entre plancher
et mur de façade (détail 2-1) ou de refend (détail 2-2)
parallèle aux solives, dans le cas de solivage inclus
dans la hauteur de mur. Dans ce cas particulier de
mur de refend, la solution présente l?avantage d?utiliser
la lisse haute de panneau et la lisse de lien de
panneaux pour assurer la continuité de diaphragme.
En effet, malgré une interruption du plan de panneaux
de plancher, le système de poutraison assure la
transmission directe des efforts de compression dans le
plan du diaphragme. La transmission des efforts de
traction et de cisaillement impose un boulonnage entre
les deux solives et les lisses. Ces boulons doivent être
capables de transmettre les efforts par mètre linéaire
de contact suivants :
- ? un effort de traction de 4? kN/ml et
- ? un effort de cisaillement de 10? kN/ml.
Cas des murs en maçonnerie ou en béton armé
Afin d?assurer une liaison efficace entre un plancher
bois et des murs en maçonnerie ou des murs en béton
51
Compte-tenu des élancements géométriques retenus, la figure ci-dessous propose un exemple de réalisation de
solivage permettant de valider l?hypothèse de diaphragme rigide en bois avec des murs en maçonnerie ou en béton
armé. Dans ce cas, il convient de mettre en oeuvre un renfort d?angle de plancher tel que précisé. Les renforts,
suivant la surface d?emprise au sol, couvrent un entraxe et demi ou deux entraxes et demi de solives. Pour des
solives en muraillère de 190 mm de haut, la pièce de renfort doit faire une hauteur de 150 mm. Les extrémités des
pièces de renfort sont taillées en embrèvement avec entaille frontale. La fixation de la pièce de renfort sur les
muraillères est assurée par des tiges filetées ou s tirefonds. Les panneaux de plancher sont cloués ou vissés en
périphérie avec un entraxe de 100 mm (cf. tableau 22) .
NOTE 97 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
Effort de liaison à
reprendre entre
plancher et mur :
cisaillement, 35 ou
45 kN/ml
Effort de liaison à reprendre entre plancher
et mur : traction, 4 ou 6kN/ml
Orientation de
l'action sismique
façade trop
longue sans
contreventement
diaphragme et
contreventement
corrects
diaphragme et
contreventement corrects
façade trop longue sans
contreventement
22,5
22,5
9
9
14
14 14
14
mur de refend
poutre ou mur
secondaire
renfort d'angle
poutre
périphérique en
muraillère
solive
Entraxe de
fermes < 0,70 m
appelations
AFA 36 x 96
25 x 72FAA et FA
25 x 72CVS
ENT
ADA
FE
36 x 72
36 x 96
25 x 72
NOTE 99 - Dimensions minimales des éléments de
stabilité des fermettes (mm2)
NOTE 100 - Conception des diaphragmes de toiture
pour stabiliser les pignons lourds de plus de 12 m de
long
52
NOTE 98 - Plan de contreventement sous arbalétrier dans le cas de combles aménageables sur plancher (béton armé
ou autre)
anti-dévers d'appui
anti-flambage d'arbalétrier
contreventement de stabilité
entretoise support d'albalétrier
filante d'arbalétrier
filante faîtage
filante d'entrait
ADA
AFA
CVS
ENT
FA
FAA
FE
3.7 Charpentes de toiture
53
armé, il est impératif de prévoir des ancrages entre les
solives et les murs de contreventement, avec un
système mécanique capable de transmettre :
- ? un effort de traction de 8 kN/ml de façade
- ? un effort de cisaillement :
? - ? de 35 kN / ml de contreventement en maçonnerie,
? - ? de 45 kN / ml de contreventement en béton armé.
Les efforts présentés ici correspondent aux exigences
de résistance du système d?ancrage en situation
sismique. Les valeurs de résistance pour des chevilles
doivent être spécifiées dans un ATE couvrant ces
situations.
Afin de faire participer les murs parallèles au sens de
portée des solives du plancher à la reprise des charges
gravitaires, il y a lieu de réaliser des renforts d?angle
(cf. NOTE 97 p.51) qui permettent de lester ces murs de
contreventement en y ramenant une partie de la
charge du plancher.
Par ailleurs, les configurations de façades trop longues
sont à éviter, il y a lieu de prévoir des murs de
contreventement perpendiculaires aux façades
concernées tous les 5 à 7m pour assurer un
diaphragme rigide en bois.
3.7 Charpentes de toiture
3.7.1 Charpente en béton armé
La toiture lourde en béton armé est à traiter comme
un plancher en béton armé.
3.7.2 Charpente en bois - Toiture lourde
La toiture " lourde" en bois est à traiter comme un
plancher bois.
3.7.3 Charpente en bois - Charpentes industriel les
de type fermettes et dispositions constructives
Matériaux, composants et stabilité générale de charpente
Les textes de référence des matériaux et composants
utilisés pour la réalisation des charpentes industrielles
légères en bois sont rappelés dans les §3.1.4 et 3.1.6.
Les fermettes doivent également respecter les
prescriptions de fabrication de la norme NF EN 14250.
La stabilité générale de la charpente est assurée d?une
part par les contreventements de versants (stabilité
hors plan des fermettes) et d?autre part par un
diaphragme au niveau des entraits (rigidité et
résistance pour redistribuer les efforts sismiques aux
murs primaires) .
Mise en oeuvre et stabilisation des fermettes
Les éléments hors plan respectent les exigences du
DTU 31.3. Le nom courant et le rôle de ces éléments
sont rappelés ci-après. La NOTE 98 associe l'appellation
de ces éléments et leur position dans la charpente. La
NOTE 99 rappelle les dimensions minimales de ces
éléments.
Les anti-flambages d?arbalétrier AFA : Ils sont placés
en diagonale sous les arbalétriers. Ils lient les faîtages
de fermettes à des points d?ancrage au droit des
façades. Ils assurent le contreventement longitudinal
des sommets de fermette et des pignons. Ils doivent
reprendre des efforts de traction ou de compression.
Les lisses filantes de faîtage FAA : Elles lient les
faîtages des fermettes entre eux et assurent leur
position en les reliant aux AFA.
Les lisses filantes d?arbalétrier FA : Elles relient et
maintiennent les arbalétriers vis-à-vis des instabilités
de flambage en travée en utilisant les points fixes créés
par les AFA, d?où l?appellation courante des
contreventements de versants.
Les entretoises d?arbalétriers ENT : Placées entre
chaque pied d?arbalétriers, elles assurent le non-
déversement des arbalétriers au droit de leurs appuis
(instabilité par rotation hors plan avec arbalétrier
comprimé et entrait tendu, ou l?inverse) . Des
entretoises sont également utilisées pour ancrer les
AFA.
Les lisses d?appuis ADA : Dans certaines configurations,
ces lisses sont utilisées pour assurer le non-déversement
des pieds d?arbalétriers. Cette fonction suppose une
localisation proche des pieds d?arbalétriers (distance
excentrement limitée) , ainsi qu?un système de fixation
latérale.
Les lisses filantes d?entrait, FE : Elles relient les
entraits afin de maintenir leur position
perpendiculairement à leur plan, notamment vis-à-vis
d?un flambement en cas de soulèvement.
Ces éléments doivent être vérifiés en résistance de
section, d'ancrage et d'élément (flambement) . Le DTU
31.3 « charpentes industrielles » indique leurs sections
minimales en fonction de l?entraxe des fermettes. Le
respect des principaux critères de classement visuel
(diamètre des noeuds et pentes de fil) est primordial
pour la stabilité d?ensemble de la charpente.
Dans le cas d?un séisme orienté suivant la direction de
faîtage, la majeure partie des efforts sismiques de
toiture transite par :
- ? les barres dites d'anti-flambages,
- ? les entretoises d?arbalétriers leur servant d?ancrage,
- ? les ancrages avec les murs de la structure.
La NOTE 100 présente un plan de contreventement de
versant dans le cas de pignons lourds (pignons en
maçonnerie ou béton armé) qui nécessitent le doublage
des AFA d?extrémité. L?ancrage ne peut être réalisé
qu?au niveau de chaînages horizontaux ou en rampant
de pignon. Ces AFA sont également représentés dans
NOTE 101 - Assemblage des anti-flambages sur les
fermettes par l' intermédiaire d'un système
d'entretoises et d'équerres ou sabots
Fermette
AFALiaison
entretoise
-fermettes
par equerre
Fermettes
AFA
Liaisons
clouées AFA-
entretoise
Ancrage des
fermettes dans
le chaînage
horizontal
54
NOTE 102 - Diaphragme horizontal sous entrait dans le
cas des charpentes légères industrielles pour toiture à
deux pans avec murs maçonnerie, béton armé ou
ossature bois
NOTE 103 - Différentes conceptions de mise en place et
de fixation des diaphragmes sous entraits par cadre
triangulé
NOTE 104 - Illustration d'une charpente avec chevrons
Poinçon
Arbalétrier
Contre-fichemax
45°
Entrait
NOTE 105 - Illustration d'une charpente avec pannes
NOTE 106 - Illustration
d'une ferme de
charpente
Ancrage des
fermettes dans le
chaînage horizona
Entretoise
AFA
Fermettes
Liaison
entretoise-
fermettes
par équerre
Entretoise
la NOTE 99 dans le cas de combles aménageables avec
accidents de toiture. Les AFA sont ancrés sur des
entretoises. La NOTE 101 présente le principe d?attache
des AFA sur les entretoises, des entretoises sur les
fermettes et des fermettes sur les murs.
Les efforts sismiques que doivent reprendre la
charpente et ses ancrages sont traités différemment
dans le cas d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé et dans le cas d?une
charpente bois sur des murs en ossature bois.
L?ancrage d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie est traité au §3.7.5 et l?ancrage d?une
charpente bois sur une ossature bois est traité au
§2.8.5.
Mise en oeuvre des diaphragmes sous entraits et
diaphragmes de toiture
Pour assumer l?hypothèse de répartition des efforts
dans les murs de contreventement au prorata de leur
rigidité, il est indispensable de disposer d?un
diaphragme horizontal rigide au droit des plans où se
situent les masses mises en mouvement pendant un
séisme. Les planchers sont des plans de localisation des
masses, la toiture en est un également ; il est donc
indispensable de rigidifier ce plan. Plusieurs
configurations peuvent être rencontrées :
- ? présence d?un plancher au niveau des entraits sur la
totalité de la surface de la construction ; il faut alors
se reporter au §3.6 sur les planchers,
- ? absence de plancher : il faut créer un diaphragme.
La solution 1 consiste à réaliser un plan à partir de
panneaux cloués ou vissés sur le système de poutraison
inversé constitué par les entraits des fermettes et les
entretoises mises en oeuvre entre les entraits pour
respecter les exigences du § 8.5.3 de la NF EN 1998-1
:2005 (bords des panneaux supportés) , comme pour les
planchers.
La solution 2 consiste à réaliser un cadre triangulé
constitué d?éléments du même type que les fermettes
assemblées par des connecteurs métalliques à dents
embouties; la NOTE 102 illustre cette solution. La
position de ce diaphragme et ses fixations avec la
charpente et (ou) les murs peuvent être réalisées de
façon différente ; la NOTE 103 rappelle trois
configurations génériques.
La solution 1 peut se rencontrer en variante dans les
plans de toiture (plan des arbalétriers) pour les toits
présentant un angle de plus grande pente inférieur à 30
degrés.
Caractéristiques principales des éléments formant
diaphragme
Solution 1 : les caractéristiques des panneaux pouvant
être utilisés comme diaphragme sous-entraits doivent
présenter les caractéristiques minimales rappelées au
§3.1.5. Le clouage en diamètre 3,1 mm impose des
fermettes de 47 mm d?épaisseur ou, pour une fermette
de 36 mm d?épaisseur, le clouage d?une fourrure de
75 mm de large et de 36 mm d?épaisseur minimale.
L'espacement des clous est le même que celui défini au
§3.6.3.
Solution 2 : les membrures, diagonales et montants de
la poutre cadre treillis ont une taille minimale de
96 x 36 mm². La hauteur minimale de poutre doit être
supérieure au minimum de 1,00 m et 1/10 de la
largeur du bâtiment. Les poutres sont dimensionnées
pour une charge linéique correspondant à la force
sismique d?étage divisée par la longueur de façade (cf.
§2.9.2) .
Les solutions 1 et 2 permettent de réaliser un
diaphragme de toiture. Une attention supplémentaire
doit être portée au contreventement de la charpente
notamment sous l?effet du vent.
Dans ce cas, il est important de veiller à ce que la
superposition des plaques de contreventement et de la
couverture ne nuise pas à la bonne fixation des
55
min 0,30
0,035
0,18
0,20
0,15
NOTE 107 - Exemples de fiabilisation d'assemblage travaillant par contact vis-à-vis d'un risque de rupture fragile
par cisaillement et vis-à-vis d'un maintien en position sous chargements parasites
Afin d?écarter tout risque de rupture fragile en cisaillement
pour l'assemblage par embrèvement entre un arbalétrier et
un entrait de ferme, il convient d?augmenter la surface
sujette à cisaillement en extrémité d?entrait. La figure
propose deux solutions pour atteindre cet objectif :
- ? allonger l?extrémité d?entrait après l?entaille frontale, ou
- ? décaler l?embrèvement.
Pour assurer un maintien en position de l?arbalétrier par
rapport à l?entrait en cas d?inversion d?effort ou d?effort
hors plan, deux solutions mécaniques sont proposées :
- ? un boulon ou tige filetée en position centrale, ou
- ? deux plats métalliques latéraux boulonnés.
56
NOTE 108 - Stabilisation d'une charpente traditionnelle. Ancrage entre cettte charpente, le plancher et les pignons
pannes
éléments de ferme
liens de faîtage
fermes de noues
contreventement
zone d'ancrage
La ligne de faîtage orientée suivant Y doit être stabilisée par la demi-ferme placée dans la même direction en
extrémité de ce faîtage. Pour le faîtage orienté suivant X, il est nécessaire de placer une triangulation dans les
plans de toiture afin de transmettre les efforts sismiques des plans de toiture orientés suivant X jusqu'aux murs
primaires parallèles à l'action sismique.
X
Y
NOTE 109 - Assemblage des panneaux de
contreventement sous charpene: voile travaillant et palée
de stabilité.
NOTE 110 - Toitures légères et toitures semi-lourdes.
-Toitures légères: toitures pour lesquelles la masse des
composants de la charpente et de la toiture est
inférieure à 70 kg/m² y compris 10 kg/m²
d'équipements en toiture.
-Toitures semi-lourdes: toitures pour lesquelles la masse
des composants de la charpente et de la toiture est
comprise entre 70 kg/m² et 120 kg/m² (ex : tuiles sur
charpente traditionnelle en bois feuillus) y compris 10Q
kg/m² d'équipements type chauffe-eau solaire ou
panneaux photovoltaïques.
éléments de couverture aux pannes ou aux chevrons.
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre la fermette d'extrémité
et le pignon pour les charpentes industrialisées, soit
assurée.
3.7.4 Charpente en bois - Mise en oeuvre et
dispositions constructives pour les charpentes
traditionnel les
La charpente traditionnelle antillaise est composée de
chevrons reposant au faîtage sur une panne faîtière et
en périphérie sur les murs porteurs (NOTE 104) .
Dans certains cas, des pannes intermédiaires sont
disposées pour réduire la portée des chevrons. Les
pannes prennent appui sur des fermes régulièrement
espacées.
Une variante (NOTE 105) est la pose de pannes seules
reposant sur des fermes (NOTE 106) ou des murs de
refends intermédiaires ou murs de façade.
Les éléments constituant la ferme sont en général
assemblés au moyen d'assemblages dits de
charpentiers. Ces assemblages sont très répandus
(embrèvements, enfourchements, tenons-mortaises,
assemblages à mi-bois?). Ils fonctionnent essentiellement
par contact. De leurs caractéristiques mécaniques et de
leur géométrie dépend le comportement global de la
charpente. Il est indispensable de concevoir ces
assemblages de telle sorte que les risques de rupture
fragile soient écartés (limiter la traction
perpendiculaire et le cisaillement) . Il est également
indispensable que ces assemblages soient accompagnés
de dispositifs assurant leur maintien en position, même
avec une inversion des efforts. La NOTE 107 propose des
solutions techniques qui permettent de respecter ces
deux préconisations (cf. annexe C pour définir les
efforts sismiques sur la charpente) .
Dans le cas de charpentes traditionnelles à double
pente, un système de poutres au vent constitue une
solution adaptée pour stabiliser charpente et pignon en
situation sismique. Les dispositions de contreventement
de toiture en K de la NOTE 104 peuvent constituer une
configuration pour ces poutres au vent dans un cas de
pente de toiture supérieure à 30 degrés.
3.7.5 Ancrage des charpentes industriel les et
traditionnel les
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre pannes et pignon pour
les charpentes traditionnelles, ou entre la fermette
d'extrémité et le pignon pour les charepentes
industrialisées, soit assurée.
Le dimensionnement des ancrages des charpentes bois
sur les murs peut, dans un premier temps, être abordé
de manière globale en déterminant l?effort sismique
que doit reprendre l?ensemble des ancrages : c?est
l?objet du présent paragraphe. Dans la mesure où
l?effort sismique global est identique pour une
charpente en fermettes et pour une charpente
traditionnelle, les ancrages spécifiques à chacune de ces
techniques de construction devront être vérifiés en
57
1,130,971,280,710,440,320,890,820,49
1,161,540,850,520,381,060,990,59
1,111,470,810,500,361,020,950,57
1,311,730,950,590,431,201,110,66
1,351,790,990,610,441,241,150,69
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
0,971,280,710,710,510,970,900,55
1,161,540,850,850,611,171,080,66
1,111,470,810,810,591,121,030,63
1,311,730,950,960,691,311,210,74
1,351,790,990,990,711,361,250,77
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
1,35
1,30
1,52
1,58
A/ cat.1
C
D
sol
d2
Tableau 23 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture légère (NOTE 110) .
1,13
1,35
1,30
1,52
1,58
C
D
d2
B/ cat.2a
E/ cat.2b
A/ cat.1
B/ cat.2a
E/ cat.2b
sol
Tableau 24 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture semi-lourde (NOTE 110) .
3.8 Eléments secondaires en béton ou en maçonnerie
NOTE 111 - La norme NF EN 1998-1:2005 définit ces
éléments secondaires de la manière suivante : «
Éléments qui ne sont pas considérés comme faisant
partie du système résistant aux actions sismiques et
dont la résistance et la rigidité vis-à-vis des actions
sismiques est négligée ; leur conformité à toutes les
règles de l'EN 1998 n'est pas exigée, mais ils sont
conçus et étudiés en détail pour leur permettre de
porter les charges gravitaires lorsqu' ils sont soumis aux
déplacements causés par la situation sismique de
calcul. »
En conséquence, l'objet des prescriptions de ce texte
est de garantir que les éléments en question peuvent
s'adapter aux déformations imposées par la structure
principale.
NOTE 112 - Il est demandé dans l'Eurocode 8-1 un
cadre de diamètre 5 mm mais l'usage aux Antilles
pour la réalisation de cadres est l'utilisation
d'armatures de diamètre 6 mm minimum (pas
d'armatures filantes de diamètres 5 mm sur chantier)
NOTE 113 -Encadrement de baies pour des murs en
maçonnerie
NOTE 114 - Armatures longitudinales du poteau, des
chaînages et du linteau
Dans certains cas (linteau préfabriqué ou coffre de
volet roulant) , il est possible de positionner les
chaînages verticaux de manière à avoir un appui
suffisant. Les longueurs de murs doivent dans tous les
cas être comptées entre les bords extérieurs des
chaînages verticaux.
58
4 équerres HA8
(à chaque angle)
armatures de linteau
possibilité de prolonger les
aciers horizontaux dans le
mortier de pose
Exemple de coupe A-A Exemple de coupe B-B
4HA8 +
épingles
ou cadres
4HA8 + cadres
50cm
50cm3,5 mini 50 cm
mini
fonction de leur configuration prévue en situation
normale, de leur nombre et de leur répartition.
Cas des charpentes en bois sur murs à ossature bois
Ce cas de figure est traité au §2.8.5. La note 109
illustre le principe d?assemblage des panneaux de
contreventement sous charpente.
Cas des charpentes en bois sur murs en maçonnerie ou
béton armé
Afin d'assurer une liaison efficace entre cette charpente
et les pignons (en maçonnerie ou en béton armé) , il est
impératif de prévoir des ancrages capables de reprendre
un effort de traction de 6 kN/m de rampant de pignon.
Les tableaux 23 et 24 proposent un coefficient
permettant de calculer cet effort global d?ancrage
(en kN) en multipliant ce coefficient par la surface au
sol du bâtiment (en m²) . Ce coefficient est établi sur la
base des hypothèses suivantes :
- ? les éléments de stabilité sont conformes à ceux
décrits au paragraphe précédent,
- ? les masses des différentes parties de la structure sont
ramenées à un ratio par m2 de plancher,
- ? les efforts sismiques sont proportionnels à la hauteur
de la masse considérée dans le bâtiment,
- ? les mécanismes de ruine sont écartés des zones
d?ancrage.
Le tableau 23 est relatif aux toitures légères tandis que
le tableau 24 est, relatif aux toitures semi-lourdes bois :
- ? les cas (a) correspondent à des bâtiments en
maçonnerie chaînée ou en béton armé avec un
diaphragme intégré dans la charpente bois,
- ? les cas (b) correspondent à un bâtiment avec une
dalle en béton armé au dernier niveau ,
- ? les cas (c) correspond à des combles aménagés sur un
plancher bois au niveau de l?entrait des fermes ou
fermettes,
- ? les cas (d) sont des combles aménagés associés à une
charpente implantée sur une dalle en béton armé.
L?effort global d?ancrage calculé à partir des tableaux
23 et 24 correspond à la capacité de l?ensemble des
liaisons implantées dans les murs parallèles à la
direction de séisme considérée. Les valeurs des tableaux
sont justifiées en annexe E.
Les ancrages à considérer sont principalement ceux qui
sont implantés au droit des éléments de la stabilisation
de la toiture. Ces éléments et leurs assemblages
peuvent être vérifiés à partir des mêmes efforts.
3.8 Eléments secondaires en béton et en maçonnerie
Le présent paragraphe ne concerne que les éléments
sismiques secondaires, c'est-à-dire les éléments dont la
résistance n'est pas prise en compte dans le
contreventement du bâtiment (NOTE 111) .
3.8.1 Poutres
La continuité mécanique du ferraillage doit être
assurée entre les poutres et le système porteur ainsi
qu?avec le système de contreventement. Cette
continuité peut le plus souvent être assurée par les
chaînages de planchers.
3.8.2 Poteaux
La dimension minimale de la section des poteaux ne
doit pas être inférieure à 18 cm, sauf justification
conforme à la norme NF EN 1992-1-1. Les poteaux
sont réalisés sans reprise de bétonnage sur la hauteur
d?un étage. Il est rappelé qu?un poteau dont la grande
dimension transversale est supérieure à 4 fois la petite
dimension transversale se comporte comme un mur.
Poteaux de section rectangulaire
Leur section est au moins de 18 cm x 18 cm. Ils sont
armés par 4 armatures longitudinales (au minimum
4HA10) , disposées aux 4 angles. Dans tous les cas, on
disposera au moins 1HA10 tous les 30 cm.
Les cadres HA5 au moins sont espacés au maximum de
18 cm en partie courante (NOTE 112) . On rajoutera un
cadre supplémentaire en pied et en tête du poteau (de
manière à avoir un espacement de 12 cm au maximum
entre cadres) .
Poteaux de section circulaire
Leur diamètre est au moins de 20 cm. Ils sont armés
par au moins 6 armatures longitudinales HA, de
diamètre minimal 8 mm, et régulièrement réparties à
proximité du contour de la section.
Les cadres ou les cercles HA5 au moins sont espacés au
maximum de 16 cm en partie courante (ou 20 cm si les
poteaux sont armés par des armatures HA10) . On
rajoutera un cadre supplémentaire en pied et en tête
du poteau (de manière à avoir un espacement de
10 cm au maximum entre cadres ou 12 cm s?ils sont
armés par des armatures HA10) .
3.8.3 Murs secondaires
Les murs secondaires en maçonnerie doivent comporter
des chaînages horizontaux au niveau des planchers,
espacés d?au plus 4 m et comprenant une section
minimale d?armatures longitudinales de 3 cm2, soit 4
HA10.
Les ouvertures ménagées dans les murs secondaires en
maçonnerie et n'excédant pas 1,50 m2, doivent
comporter un encadrement continu correspondant à
4HA8 (NOTE 113) . Dans le cas où la surface de
l'ouverture est supérieure à 1,50 m2, la partie verticale
de l'encadrement devient un chaînage vertical relié aux
chaînages horizontaux du mur et comporte 4HA10.
Les chaînages des murs secondaires en béton sont
traités au §3.4.1.
59
60
NOTE 116 - Ballon d'eau
NOTE 115 - disposition des cloisons
Inacceptable
Acceptable
Elément en bois, métal
ou béton armé
Cloison
Plancher
61
3.8.4 Lia isons
Lorsque les liaisons sont réalisées par des armatures, les
longueurs d'ancrage et de recouvrement de ces dernières
valent, au minimum, 60 diamètres.
3.8.5 Linteaux
Les prescriptions auxquelles doivent satisfaire les linteaux
sont celles données pour les poutres.
En règle générale, les linteaux sont associés soit au
chaînage horizontal dans le cas de portes-fenêtres par
exemple, soit intégrés aux encadrements de baies,
lorsqu?ils sont nécessaires, dans le cas d'ouvertures de
petites et moyennes dimensions.
Dans le cas de portées plus importantes, les armatures
principales hautes et basses du linteau doivent être
ancrées dans les chaînages verticaux bordant les parties
maçonnées et être continues sur le ou les poteaux
intermédiaires, le linteau pouvant être dimensionné en
poutre continue et l'assemblage au droit des poteaux
intermédiaires pouvant être réalisé comme indiqué dans
la NOTE 114.
3.8.6 Escal iers
Ne sont pas visés dans le présent texte :
- ? les escaliers en voûte,
- ? les escaliers à marches en consoles encastrées dans un
mur en maçonnerie,
- ? les escaliers avec marches sans contremarche (qui
doivent toujours faire l?objet d?une étude dynamique
particulière) .
Les limons ou volées des escaliers en béton armé doivent
présenter des liaisons par armatures avec les planchers
auxquels ils sont reliés, en parties haute et basse. Les
longueurs d'ancrage et de recouvrement sont au
minimum de 60 diamètres.
3.9 Eléments non structuraux
Les éléments non structuraux sont réalisés conformément
au guide de « Dimensionnement Parasismique des
éléments non structuraux du cadre bâti » ? édition 2014
(Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et
de l?Energie, Ministère du Logement, de l?Egalité des
Territoires et de la ruralité) et aux règles de l?art.
Les Eléments non structuraux concernés sont listés au
chapitre 1.1 « Eléments non structuraux visés » ainsi que
les conditions dans lesquelles ce guide peut être utilisé.
3.9.1. Cloisons
- Pour l?ensemble des cloisons :
Les dispositions du guide ENS sont complétées des
dispositions de la NOTE 115.
- Pour le cas particulier des cloisons maçonnées en
petits éléments en sus des dispositions ci-dessus :
Les cloisons doivent recevoir un encadrement par des
raidisseurs ou chainages en béton armé, métal ou bois
fixés à leurs extrémités.
La jonction de deux cloisons perpendiculaires doit
être réalisée par harpages alternés à tous les lits, ou
par toute disposition constructive équivalente.
La plus grande dimension des panneaux délimitée par
des éléments verticaux d?appui (cloisons ou murs
perpendiculaires à cloison considérée, éléments
d?ossature, ou potelets et raidisseurs) ne doit pas
dépasser 4 m.
La cloison doit être maintenue en tête pour éviter
tout renversement.
3.10. Recommandations
3.10.1. Equipements
- Chauffe-eau solaire et panneaux photovoltaïques en
toiture
Une vigilance particulière est apportée à la fixation
des panneaux solaires, panneaux photovoltaïques et
ballon de chauffe-eau solaire en toiture.
L'emplacement des équipements du chauffe-eau
solaire et des panneaux photovoltaïques est choisi de
façon à limiter le risque de torsion de la structure.
- Ballon d'eau chaude et meubles hauts et lourds.
Le ballon d'eau chaude doit être prévu sur pieds et
solidement fixé contre un mur porteur (NOTE 116) .
Si le volume d'eau dépasse les 100l, le ballon d'eau
chaude doit être installé au rez-de-chaussée.
Il en est de même pour des meubles hauts et lourds
susceptibles de basculer lors d'un séisme
62
Annexe A - Tableaux de dimensionnement pour la
maçonnerie et le béton armé
Tous les tableaux relatifs à la maçonnerie sont établis pour un niveau de contrôle IL1. Pour un niveau de contrôle
IL2, les sections cumulées sont à multiplier par 0,83 et les longueurs de murs par 0,95.
Lorsque la valeur de surface cumulée des murs primaires apparaît grisée dans les tableaux, il est préférable que le
concepteur ait recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
Surface de plancher: surface repportant les charges gravitaires sur les porteurs verticaux.
En cas d'étage partiel, la surface de plancher à considérer est la plus grande des surfaces.
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
. . .
. . .
0,60
Li/LT Sp (m
2)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Catégorie de sol
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Nombre de
niveaux
Catégorie de sol
Tableau 1
Pour déterminer la
section des murs de
contreventement
nécessaire dans
chaque direction
Section cumulée des murs primaires dans chaque
direction, exprimée en % de la surface de diaphragme
Valeur exprimée en pourcentage de la
surface de diaphragme horizontal
Tableau 2
Pour vérifier la
longueur minimale de
chaque mur de
contreventement
Li : longueur du mur
de contreventement
LT : longueur totale
des murs primaires
dans la direction
considérée
Sp : surface du
diaphragme
horizontal au niveau
considéré
N : nombre de
niveaux
63
1,4
2,0
2,5
3,0
2,0
3,0
3,7
4,4
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,4
5,1
6,6
7,8
3,7
5,7
7,3
8,7
4,4
6,8
8,7
10,3
5,7
8,7
11,0
13,0
1,2
1,4
1,7
2,0
1,4
2,0
2,5
3,0
1,7
2,5
3,2
3,7
2,0
3,0
3,7
4,4
2,3
3,4
4,3
5,1
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,7
5,7
7,3
8,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,1
2,7
3,2
1,4
2,1
2,6
3,2
2,1
3,2
4,2
5,1
2,6
4,2
5,5
6,7
3,2
5,1
6,7
7,9
3,7
5,9
7,6
8,9
4,2
6,7
8,4
9,8
5,1
7,9
9,8
11,4
6,7
9,8
12,0
17,0
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,4
1,8
2,1
1,4
2,1
2,6
3,1
1,8
2,6
3,3
4,1
2,1
3,1
4,1
4,9
2,4
3,6
4,7
5,6
2,6
4,1
5,3
6,3
3,1
4,9
6,3
7,4
4,1
6,3
7,9
9,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,5
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,3
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,7
2,2
2,6
2,2
2,8
3,3
1,2
1,5
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,4
2,0
2,9
3,7
4,4
2,3
3,4
4,4
5,2
2,6
3,9
5,0
5,9
2,9
4,4
5,6
6,6
5,2
6,6
7,9
6,6
8,4
10,0
3,4
4,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,3
1,9
2,4
2,8
1,4
2,1
2,7
3,1
2,5
3,1
3,7
3,1
4,0
4,8
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,4
1,6
2,4
3,1
3,7
2,1
3,1
4,0
4,8
2,4
3,7
4,8
5,8
2,7
4,3
5,5
6,6
3,1
4,8
6,2
7,3
5,8
7,3
8,6
7,3
9,1
10,5
3,7
4,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,2
2,6
1,3
2,0
2,5
3,0
1,5
2,2
2,8
3,3
2,6
3,3
3,9
3,3
4,2
5,0
1,7
2,2
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
64
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
1,80
4,29
0,81
3,29
4,88
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,5
2,2
2,8
3,3
2,2
3,3
4,1
4,9
2,8
4,1
5,4
6,5
3,3
4,9
6,5
7,9
3,7
5,8
7,5
9,0
4,1
6,5
8,5
10,0
4,9
7,9
10,0
11,8
6,5
10,0
12,5
14,6
1,2
1,5
1,9
2,2
1,5
2,2
2,8
3,2
1,9
2,8
3,5
4,1
2,2
3,2
4,1
4,9
2,5
3,7
4,7
5,6
2,8
4,1
5,3
6,3
3,2
4,9
6,3
7,5
4,1
6,3
8,1
9,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,6
2,3
2,9
3,4
1,6
2,3
3,0
3,7
2,3
3,7
4,9
6,0
3,0
4,9
6,4
7,7
3,7
6,0
7,7
9,2
4,3
6,9
8,8
10,4
4,9
7,7
9,8
11,4
6,0
9,2
11,4
13,1
7,7
11,4
13,8
15,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,5
2,0
2,9
3,8
4,7
2,3
3,5
4,7
5,7
2,6
4,1
5,4
6,5
2,9
4,7
6,1
7,3
3,5
5,7
7,3
8,6
4,7
7,3
9,1
10,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,6
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,5
1,8
2,2
1,2
1,6
2,0
2,4
1,9
2,4
2,8
2,4
3,0
3,6
1,3
1,6
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,2
3,8
2,1
3,2
4,0
4,8
2,5
3,8
4,8
5,7
2,9
4,3
5,5
6,6
3,2
4,8
6,1
7,4
5,7
7,4
8,8
7,4
9,4
11,0
3,8
4,8
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
2,9
3,4
2,7
3,4
4,1
3,4
4,4
5,2
1,8
2,3
1,2
1,8
2,3
2,7
1,8
2,7
3,5
4,2
2,3
3,5
4,6
5,6
2,7
4,2
5,6
6,7
3,0
4,9
6,4
7,6
3,5
5,6
7,2
8,4
6,7
8,4
9,9
8,4
10,5
12,0
4,2
5,6
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,6
2,0
2,4
1,3
1,9
2,4
2,8
1,5
2,2
2,7
3,2
1,6
2,4
3,0
3,6
2,8
3,6
4,3
3,6
4,6
5,5
1,9
2,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 2
65
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,20
5,18
1,00
3,98
5,89
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
1,6
2,4
3,0
3,5
2,4
3,5
4,6
5,6
3,0
4,6
6,1
7,4
3,5
5,6
7,4
8,9
4,0
6,5
8,5
10,2
4,6
7,4
9,6
11,3
5,6
8,9
11,3
13,3
7,4
11,3
14,1
16,3
1,2
1,6
2,0
2,4
1,6
2,4
3,0
3,5
2,0
3,0
3,8
4,5
2,4
3,5
4,5
5,4
2,7
4,0
5,2
6,3
3,0
4,5
5,8
7,0
3,5
5,4
7,0
8,4
4,5
7,0
9,0
10,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,7
2,5
3,1
3,7
1,7
2,5
3,4
4,2
2,5
4,2
5,6
6,8
3,4
5,6
7,3
8,8
4,2
6,8
8,8
10,4
4,9
7,9
10,1
11,8
5,6
8,8
11,1
12,9
6,8
10,4
12,9
14,8
8,8
12,9
15,6
17,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,3
4,0
2,1
3,3
4,4
5,3
2,5
4,0
5,3
6,4
2,9
4,7
6,2
7,4
3,3
5,3
6,9
8,2
4,0
6,4
8,2
9,7
5,3
8,2
10,3
11,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,4
1,7
2,1
1,2
1,6
2,0
2,3
1,2
1,7
2,2
2,6
2,1
2,6
3,1
2,6
3,3
3,9
1,4
1,7
1,3
1,9
2,3
2,7
1,9
2,7
3,5
4,1
2,3
3,5
4,4
5,3
2,7
4,1
5,3
6,4
3,1
4,7
6,1
7,4
3,5
5,3
6,9
8,3
6,4
8,3
9,8
8,3
10,5
12,3
4,1
5,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,5
2,2
2,8
3,3
1,7
2,5
3,1
3,7
2,9
3,7
4,4
3,7
4,7
5,6
2,0
2,5
1,3
1,9
2,4
2,9
1,9
2,9
3,9
4,8
2,4
3,9
5,2
6,3
2,9
4,8
6,3
7,6
3,4
5,6
7,3
8,6
3,9
6,3
8,1
9,6
7,6
9,6
11,1
9,6
11,8
13,5
4,8
6,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,8
2,2
2,6
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
3,0
3,5
1,8
2,6
3,3
3,9
3,1
3,9
4,7
3,9
5,0
5,9
2,1
2,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 3
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
66
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,59
6,07
1,19
4,67
6,90
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,8
3,4
1,6
2,8
3,7
4,5
2,0
3,4
4,5
5,4
2,4
4,0
5,2
6,2
2,8
4,5
5,8
6,8
3,4
5,4
6,8
7,9
4,5
6,8
8,3
9,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,2
1,3
2,3
3,1
3,7
1,5
2,6
3,5
4,2
1,9
3,2
4,2
5,0
2,6
4,2
5,3
6,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,5
2,1
2,6
1,5
2,6
3,6
4,4
2,1
3,6
4,7
5,6
2,6
4,4
5,6
6,6
3,1
5,0
6,4
7,4
3,6
5,6
7,0
8,0
4,4
6,6
8,0
9,0
5,6
8,0
9,4
10,4
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,7
3,3
1,5
2,5
3,3
4,0
1,7
2,9
3,9
4,6
2,0
3,3
4,3
5,1
2,5
4,0
5,1
5,9
3,3
5,1
6,3
7,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,3
1,8
2,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,9
2,6
3,1
1,4
2,3
3,1
3,8
1,6
2,8
3,7
4,4
1,9
3,1
4,1
4,9
3,8
4,9
5,8
4,9
6,1
7,0
2,3
3,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,4
1,8
2,2
1,8
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,8
2,4
3,0
1,4
2,4
3,3
4,0
1,8
3,0
4,0
4,7
2,1
3,5
4,6
5,4
2,4
4,0
5,1
5,9
4,7
5,9
6,7
5,9
7,1
7,9
3,0
4,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,8
2,2
1,7
2,2
2,7
2,2
2,8
3,3
1,2
1,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 1
0,42
0,94
0,20
0,73
1,07
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,1
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,4
4,1
3,1
4,1
4,9
4,1
5,3
6,1
1,9
2,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
1,8
1,5
2,0
2,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,7
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,7
3,7
4,5
1,9
3,2
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
2,7
4,5
5,8
6,9
3,7
5,8
7,3
8,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,6
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,6
1,2
1,8
2,5
3,1
1,2
2,1
2,8
3,5
1,6
2,6
3,5
4,2
2,1
3,5
4,5
5,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
N=1 N=2 N=3
4 HA14
67
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,0
1,9
3,3
4,4
5,4
2,4
4,0
5,4
6,5
2,8
4,8
6,2
7,4
3,3
5,4
6,9
8,1
4,0
6,5
8,1
9,4
5,4
8,1
9,9
11,1
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,3
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,3
3,1
3,8
1,6
2,7
3,6
4,4
1,8
3,1
4,1
5,0
2,3
3,8
5,0
5,9
3,1
5,0
6,3
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,7
2,0
1,2
1,8
2,5
3,1
1,8
3,1
4,2
5,2
2,5
4,2
5,6
6,7
3,1
5,2
6,7
7,9
3,7
6,0
7,6
8,8
4,2
6,7
8,4
9,6
5,2
7,9
9,6
10,8
6,7
9,6
11,2
12,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,7
2,4
3,0
1,2
2,4
3,2
4,0
1,7
3,0
4,0
4,8
2,1
3,5
4,6
5,5
2,4
4,0
5,2
6,1
3,0
4,8
6,1
7,1
4,0
6,1
7,5
8,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
1,9
1,6
2,1
2,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,8
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,8
3,7
4,5
1,9
3,3
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
4,5
5,8
6,8
5,8
7,3
8,3
2,8
3,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,6
2,1
2,5
2,1
2,7
3,3
1,2
1,3
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
2,1
2,9
3,6
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,6
4,7
5,6
2,5
4,2
5,4
6,4
2,9
4,7
6,0
7,0
5,6
7,0
8,0
7,0
8,4
9,4
3,6
4,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,6
2,0
2,6
3,1
2,6
3,4
3,9
1,2
1,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 2
0,50
1,13
0,24
0,88
1,28
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,2
1,2
1,8
2,4
3,0
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,6
4,3
1,8
3,0
4,0
4,9
3,7
4,9
5,8
4,9
6,2
7,3
2,2
3,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,3
1,7
2,1
1,7
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,9
2,6
3,2
1,5
2,6
3,6
4,4
1,9
3,2
4,4
5,4
2,2
3,8
5,1
6,2
2,6
4,4
5,8
6,9
3,2
5,4
6,9
8,1
4,4
6,9
8,6
9,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,4
2,0
2,5
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,2
2,9
3,6
1,4
2,5
3,4
4,1
1,8
3,1
4,1
5,0
2,5
4,1
5,3
6,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
N=1 N=2 N=3
4 HA14
68
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
1,2
1,6
2,2
2,7
1,6
2,7
3,8
4,7
2,2
3,8
5,1
6,2
2,7
4,7
7,5
3,3
5,5
7,2
8,5
3,8
6,2
8,0
9,4
4,7
7,5
9,4
10,9
6,2
9,4
11,4
12,8
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
2,1
2,9
3,6
1,5
2,6
4,4
1,8
3,1
4,2
5,1
2,1
3,6
4,8
5,8
2,6
4,4
5,8
6,8
3,6
5,8
7,3
8,5
1,2
2,1
2,9
3,6
2,1
3,6
4,9
6,0
2,9
4,9
6,5
7,8
3,6
6,0
7,8
9,2
4,3
7,0
8,8
10,2
4,9
7,8
9,7
11,1
6,0
9,2
11,1
12,5
7,8
11,1
13,0
14,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,9
2,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,7
3,4
1,6
2,7
3,7
4,6
2,0
3,4
4,6
5,6
2,4
4,0
5,3
6,4
2,7
4,6
6,0
7,1
3,4
5,6
7,1
8,2
4,6
7,1
8,7
9,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,3
1,8
2,2
1,8
2,4
2,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,8
2,6
3,2
1,5
2,6
3,5
4,3
1,8
3,2
4,3
5,2
2,2
3,8
5,0
6,1
2,6
4,3
5,7
6,8
5,2
6,8
7,9
6,8
8,4
9,6
3,2
4,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,2
1,5
2,0
2,4
1,8
2,4
2,9
2,4
3,2
3,8
1,2
1,5
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,1
1,9
3,3
4,5
5,5
2,4
4,1
5,5
6,5
2,9
4,8
6,3
7,4
3,3
5,5
7,0
8,1
6,5
8,1
9,3
8,1
9,8
10,9
4,1
5,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,7
1,2
1,9
2,5
3,0
2,3
3,0
3,6
3,0
3,9
4,5
1,4
1,9
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 3
0,58
1,32
0,28
1,02
1,50
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,8
3,5
1,5
2,5
3,5
4,3
1,8
3,0
4,1
5,0
2,0
3,5
4,7
5,7
4,3
5,7
6,8
5,7
7,2
8,4
2,5
3,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,5
2,0
2,4
2,0
2,6
3,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,2
1,2
2,2
3,0
3,7
1,7
3,0
4,1
5,1
2,2
3,7
6,2
2,6
4,4
5,9
7,2
3,0
5,1
6,7
8,0
3,7
6,2
8,0
9,4
5,1
8,0
10,0
11,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,7
2,3
2,9
1,2
2,1
3,5
1,4
2,5
3,4
4,2
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,5
4,7
5,7
2,9
4,7
6,2
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,6
1,9
N=1 N=2 N=3
4 HA14
69
6,23,61,2 5,12,91,2
Annexe B - Hypothèses de construction des tableaux de
dimensionnement pour la maçonnerie/le béton armé
1 Charges pour les constructions en maçonnerie
chaînée ou en béton armé
Poids des planchers :
poids brut maximal du plancher,
y compris dalle et chape 4,75 kN/m2
(dalle de 15cm + 5cm de chape pour tenir compte de
la réglementation acoustique)
charge d'exploitation,
coefficient de participation 0,3 0,45 kN/m2
cloisons 1 ,00 kN/m2
(cloisons légères inférieures à 2,5 kN/m, parpaings de
15cm par exemple)
revêtement de sol 0,10 kN/m2
faux-plafond 0,40 kN/m2
6,70 kN/m2
Le poids des planchers pris en compte pour les calculs
est de 6,70 kN/m2. La décomposition des charges peut
être différente à condition que la valeur totale de
6,70 kN/m2 ne soit pas dépassée. La charge
permanente agissant sur les planchers est limitée à
4,75 + 1,0 + 0,1 + 0,4 = 6,25 kN/m2 comme spécifié
dans le §1.3 du corps de texte.
Murs
(par m2 de plancher, par niveau) : 2,50 kN/m2
Toiture :
lourde 3,75 kN/m2
(dalle de 13cm + étanchéité = 0,13×25+0,5)
légère 0,70 kN/m2
(toiture en tôle avec prise en compte de 10kg/m2
d'équipement)
A l'exception des murs de soubassement, les tableaux
de dimensionnement ne s'appliquent pas à des murs
chargés hors plan.
Pour les murs en maçonnerie comprenant des
ouvertures, seuls les trumeaux sont pris en compte.
Chaque trumeau compte pour un contreventement.
2 Hypothèses de dimensionnement
2.1 Torsion
La torsion est prise en compte de façon forfaitaire en
majorant les efforts sismiques dans chaque mur de
20%. Cette majoration forfaitaire est assujettie au
respect des clauses sur les dimensions et la disposition
des panneaux de contreventement conformément au
§2.3 du texte.
2.2 Prise en compte des charges vertica les
On considère que l'ensemble des murs dans une
direction, primaires et secondaires, reprennent 30% des
charges gravitaires, ceci pour couvrir le cas des
planchers portant dans une direction. Ce coefficient est
applicable sans modification à l'ensemble des murs
primaires dans une direction même si la longueur LT
des murs primaires est inférieure à la longueur cumulée
totale L0 des murs, à condition de satisfaire au critère
6 du §2.3.1 (la somme des largeurs de planchers
reprises par les poteaux ou les murs de moins de 1,2 m
de longueur ne dépasse pas 20% de la somme des
largeurs reprises par les murs primaires de
contreventement, dans chacune des deux directions de
la construction) .
Si la condition des 20% n'est pas respectée, le
dimensionnement par les tableaux n'est pas applicable.
NOTE - Dans le cas de planchers en bois, la charge (la
masse) est plus faible que celle utilisée pour
l'établissement des tableaux. L'effort normal ainsi que
les moments sont donc plus faibles. On considère que
cette diminution des moments compense la diminution
de l'effort normal de stabilisation. Les tableaux de
dimensionnement restent donc utilisables dans le cas
de planchers en bois.
2.3 Coefficient de comportement
Le coefficient de comportement retenu pour la
maçonnerie chaînée et le béton armé est q=2,5.
2.4 Données géométriques
Les tableaux de dimensionnement sont donnés pour
des murs dont l'épaisseur vaut 20 cm dans le cas de la
maçonnerie et 15 cm dans le cas du béton.
La hauteur maximale d'étage est de 3 m. Dans le cas
de bâtiment de 3 niveaux, il est nécessaire d'avoir des
hauteurs d'étages plus faibles pour respecter la
limitation à 8 m de la hauteur totale de la
construction. Les tableaux sont construits à partir
d'une hauteur d'étage de 3 m. Dans le cas où la
hauteur d'étage réelle des niveaux est inférieure, le
résultat des sections d'armatures déterminées à l'aide
des tableaux de dimensionnement est sécuritaire.
2.5 Matériaux
Les tableaux de dimensionnement ont été établis avec
les caractéristiques suivantes.
70
Les critères concernant le passage au niveau de
contrôle IL2 (avec ?M=1,50 en situation sismique)
pour les produits de catégorie 1 sont donnés en marge
des tableaux de dimensionnement.
3. Présentation des tableaux
Maçonnerie chaînée
Les tableaux de dimensionnement donnent, en fonction
des données générales présentées ci-dessus :
- ? la longueur cumulée minimale de murs primaires
nécessaire pour l'ouvrage concerné, selon que les joints
verticaux soient remplis ou non,
- ? la longueur minimale de chaque mur primaire,
compte tenu des armatures longitudinales qui y sont
disposées (4HA10 ou 4HA12 pour les murs en
maçonnerie) .
Les tableaux donnant la longueur cumulée minimale
des murs primaires dépendent de la catégorie de sol
simplifiée, la surface de plancher, le nombre de niveaux
et la nature de la toiture (légère ou lourde) .
Cette longueur a été établie en considérant l'équilibre
entre :
- ? la résistance au cisaillement de la maçonnerie qui
dépend de la longueur minimale du mur et de la
résistance au cisaillement de quatre chaînages,
- ? la force sismique à la base de la construction,
distribuée à chaque niveau.
Les tableaux donnent également la longueur Li
nécessaire pour réaliser l'équilibre en flexion composée
du mur sous les sollicitations qui lui reviennent (effort
normal + moment de flexion) à la base, avec des
chaînages valant soit 4HA10 soit 4HA12.
La section de chaînage nécessaire est, pour chaque mur
et pour une combinaison donnée zone sismique/
catégorie de sol simplifiée, fonction de la longueur Li
de ce mur ainsi que du rapport Li/LT.
Si on ne trouve pas de solution avec des chaînages
4HA12 pour un des murs du bâtiment, la méthode
n'est pas applicable au bâtiment étudié, sauf à prouver
qu'en considérant ce mur comme secondaire :
- ? on respecte bien le critère 6 du §2.3.1 du texte sur la
limitation des 20% de largeur de plancher reprise par
les éléments considérés comme secondaires,
- ? la méthode est applicable au bâtiment ainsi
conditionné, c'est-à-dire que tous les murs primaires
sont vérifiés pour des chaînages d'au plus 4HA12.
Béton armé
Les tableaux de dimensionnement des bâtiments en
béton armé se présentent sous la même forme que ceux
destinés à la maçonnerie chaînée. Ils donnent :
- ? la longueur cumulée minimale des murs primaires
nécessaire pour le bâtiment,
- ? la longueur minimale de chaque mur, les armatures
longitudinales pouvant atteindre 4HA14.
L'effort tranchant retenu pour le calcul de la longueur
de mur est : V* = V x (q+1)/2 = 1,75 V avec V
l'effort tranchant sismique obtenu par le calcul
élastique de la structure.
Résistance
caractéristique au
cisaillement
Résistance
caractéristique en
compression
Coefficient
d'excentrement en
flexion composée
Coefficient partiel
des matériaux
Maçonnerie Béton
f?k0=0,2 MPa (joints remplis)
f?k0=0,1 MPa (joints non
remplis)
f?d=1,1 MPa
fk=1,84 MPa fck=16 MPa
0,90 1
?M=1,80 en situation
sismique pour un niveau de
contrôle IL1
?M=1,30
71
Annexe C - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossatures bois
1 Hypothèses sur les masses
Masse des éléments structuraux et non structuraux
Les masses des éléments structuraux se composent de
la masse :
- ? des murs extérieurs,
- ? des murs de refend,
- ? des planchers,
- ? de la toiture.
La masse mise en mouvement en situation sismique
intègre également :
- ? la masse des cloisons,
- ? la partie permanente des charges d'exploitation.
Les paragraphes suivants définissent la masse affectée
à chaque partie de l'ouvrage. La composition est
donnée à titre indicatif pour évaluer la masse à
prendre en compte. Toute variante est envisageable
sous réserve que la masse de la solution retenue ne
dépasse pas celle indiquée dans cette annexe, et que les
caractéristiques mécaniques de la solution en variante
soient au moins égales à celles de la solution présentée
ici (résistance de contreventement et de portance
verticale, ductilité des liaisons) .
Murs extérieurs
- ? Bardage bois 22 mm
-? OSB panneaux 13 mm
-? Isolation 50 mm (0,8 kg/cm/m2) , laine minérale de
verre en rouleau
-? Ossature 145 mm×68 mm, 1 montant tous les 60? cm
(3/1,2=2,5) , 1 lisse basse, 1 lisse haute, 1 lisse de
ceinture
- ? Tasseaux 50 mm×80 mm espacés tous les 60 cm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
Rez-de-chaussée : H = 3,00 m
500×0,022×3,0 + 650×0,013×3,0 +0,8×5×3,0+
500×0,068×0,145× (3,0× 2,5 + 3×1) + 3,4×3,0
+11×3,0
mur extérieur rez-de-chaussée : 165 kg/ml/étage
Etage : H = 2,80 m
500×0,022×2,8 + 650×0,013×2,8 +0,8×5×2,8+
500×0,068×0,145× (2,8× 2,5 + 3×1) + 3,4×2,8+
11×2,8
murs extérieurs étage : 155 kg/ml/étage
Murs de refend ou contreventement intérieurs
- ? OSB 13 mm
-? Ossature 110 mm×68 mm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
-? Isolant phonique
murs de refend rez-de-chaussée : 109 kg/ml
murs de refend étage : 103 kg/ml/étage
Toiture charpente semi-lourde
Tuiles et liteaux 49 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
(OSB panneaux 14 mm)
Isolation 1 kg/m2
Plafond (1 BA13) 11 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
110 kg/m2
Toiture charpente légère
Tôles 6 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
Liteaux 50×80? mm2, esp 60? cm 3,4 kg/m2
Isolation 1 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
60 kg/m2
Equipement sur charpente/toiture
Chauffe-eau solaire 10 kg/m2
Plancher dalle massive
Solives 68× 145? mm2 14 kg/m2
(espacement 50? cm +entretoise)
Panneau 22 mm 17,4 kg/m2
Cloison légère < 100 daN/ml 50 kg/m2
Revêtement de sol (carreau collé) 20 kg/m2
Plafond 1 BA13 + rail 15 kg/m2
Total permanent 120 kg/m2
Charges d'exploitation 150 daN/m2
Charges d'exploitation circulation 250 daN/m2
La surface de circulation est considérée représenter 5%
de la surface de plancher. Comme explicité dans l'EN
1998-1, la masse à prendre en compte pour des
habitations en situation sismique est de 37 kg/m2.
Plancher habitation avec 5% de circulations : 157 kg/m2
72
2. Calcul de la masse d'une construction avec les
coefficients de typologie
Pour établir les graphes présentés ci-aprés, les masses
des murs ont été affectées à la totalité des façades en
considérant une masse identique pour les ouvertures et
les murs. Les masses de planchers et de toiture sont
calculées sans tenir compte d'éventuelles trémies ou
ouvertures. La longueur de refend considérée
représente le quart de la longueur de façade. Les
masses obtenues sont paramétrées en fonction de la
surface d'emprise au sol des constructions. Les figures
A et B sont relatives aux constructions avec toiture
légère, les figures C et D aux constructions avec
toiture semi-lourde. Ces figures présentent les résultats
de masses totales de bâtiments rapportés à l'emprise
au sol, leurs régressions polynomiales et leurs
enveloppes. Ces dernières courbes sont utilisées pour
établir les coefficients de typologie coeff_typo donnés
dans le tableau 5 du texte.
Ce coefficient multiplié par la surface au sol permet
d'obtenir, en tonnes, la masse mise en mouvement
"mass_mm" pendant un séisme.
"masse_mm" = "coeff_typo" x "emprise"
3. Calcul des efforts sismiques - effort tranchant à la
base
Le calcul de l'effort tranchant à la base est réalisé en
retenant la valeur "plateau" du spectre de
dimensionnement de la NF EN 1998-1 et des arrêtés et
décrets s'y rapportant. Ce plateau constitue une valeur
enveloppe des accélérations pour des coefficients de
comportement inférieurs à 3,75, ce qui est le cas ici :
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement cloués, en
suivant les dispositions constructives prescrites dans ce
texte, la valeurs retenue pour le coefficient de
comportement est de 3 (valeur de l'annexe nationale
française de NF EN 1998-1) ,
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement par
diagonale, en suivant les dispositions constructives
prescrites dans ce document, la valeur retenue pour le
coefficient de comportement est de 2.
Dans ces conditions, le coefficient traduisant
l'accélération au plateau "coeff_accel_plat" est donné
dans le tableau 4 du texte.
L'effort tranchant à la base est obtenu en multipliant
Figure A : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture légère
Figure B : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture légère
Figure C : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture lourde
Figure D : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture lourde
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00185 x2 -0,868 x+395
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
380
360
340
320
300
280
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0005 x2 -0,2361 x+108,92
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
120
100
80
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0009 x2 -0,4306x+209,19
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
190
170
150
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
210
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00325 x2 -1,52x+675
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
450
430
410
390
370
350
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
470
73
la surface d'emprise au sol (m2) par le coefficient de
typologie (T/m2) par la valeur 2,5.ag.S/(10.q) (m/s2) .
L'effort ainsi obtenu est en kN.
Fb(kN)= 2,5.ag.S/10 x (" surf" (m²)x" coeff_typo" (T/m²))
Fb(kN) = "coeff_accel_plat" x "masse_mm" (T)
Attention : les formules ne sont pas adimensionnelles,
il est impératif de respecter les unités. Cet effort à la
base n' intègre pas le coefficient de torsion à ce stade.
3 Calcul des efforts sismiques - efforts par étage
Le calcul des efforts par étage intègre les effets de la
torsion par le biais d'un coefficient unique de 1,2.
Cette valeur se justifie par les méthodes de calcul de la
NF EN 1998-1 et par les exigences de régularité en
plan et d' implantation des contreventements définies
dans le § 2.3 du document. Ce calcul, pour les
hauteurs d'étages retenues, se limite à la multiplication
de l'effort tranchant à la base par le coefficient
" coeff_étage" donné dans le tableau 3.
C'est à partir de ces efforts et de la résistance par
mètre linéaire de contreventement que la longueur de
voile de contreventement par direction pour les voiles
travaillants ou le nombre de palées de stabilité
triangulées PST est calculée.
Les valeurs de "coeff_étage" sont déduites des
observations faites à partir des différentes valeurs
d'effort calculées pour chacune des configurations et
rapportées dans le tableau ci-dessous. Pour un nombre
d'étages donné, les écarts de répartition d'efforts
sismiques d'étage à étage entre les valeurs restent
faibles, que ce soit pour un même type de toiture ou
pour des toitures semi-lourdes et légères.
4. Capacité d'un contreventement élémentaire VT
en bois
Les caratéristiques mécaniques des voiles de
contreventement, résistance et rigidité, sont calculées
suivant les prescriptions de la NF EN 1998-1, de la NF
EN 1995-1.1 et de leurs annexes nationales. Ces
caractéristiques sont établies sur la base de bois
d'ossature de classe minimale C24 et de panneaux à
base de bois tels que définis au §3.1.5. Les clous sont
de diamètre 3,1 mm et de 65 mm de longueur. Les
voiles de contreventement envisagés dans ce document
ont une longueur comprise entre 1,20 m et 4,00 m. Ces
voiles sont considérés en classe de service 2 et 3.
Sur la base d'une hypothèse de diamètre de clou de
2,8? mm et une classe de service 2, l' influence des
attaches sur la rigidité et la résistance d'un voile de
contreventement est étudiée. Les caractéristiques
mécaniques sont synthétisées sur les figures E, F, G et
H. Les calculs ont été conduits en considérant une
ductilité moyenne (DCM) avec un coefficient de
comportement q=3.
Plusieurs tendances se déduisent de ces figures :
- ? Pour un espacement de clouage donné, la résistance
du voile de contreventement est proportionnelle à sa
longueur.
- ? Pour les longueurs envisagées, la résistance d'un
voile de 3? m est la même que celle d'un voile de
2,80? m (différence maximale inférieure à 7%) .
- ? La rigidité des murs évolue également linéairement
avec leur longueur, mais le terme fixe des régressions
ne valide pas une proportionnalité entre longueur et
rigidité. Le calcul à l'état limite de résistance, incluant
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,682
0,681
0,681
0,680
0,680
0,679
0,679
0,678
0,678
0,678
0,677
0,677
0,677
0,677
0,676
0,676
0,518
0,519
0,519
0,520
0,520
0,521
0,521
0,522
0,522
0,522
0,523
0,523
0,523
0,523
0,524
0,524
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,69 0,53
min 1,200 0,676 0,524
% écart max 0% 2% 2%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture légère - Répartition des efforts sismiques par
configuration
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,506
0,505
0,505
0,504
0,504
0,504
0,503
0,503
0,503
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,694
0,695
0,695
0,696
0,696
0,696
0,697
0,697
0,697
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,51 0,70
min 1,200 0,502 0,694
% écart max 0% 2% 1%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture semi-lourde - Répartition des efforts
sismiques par configuration
74
une large incursion dans le domaine plastique, autorise
cependant une répartition des efforts de
contreventement au prorata des résistances, donc au
prorata des longueurs des voiles de contreventement.
- ? Les rigidités des murs calculées avec des pointes de
diamètre 2,8? mm et des pointes de diamètres 3,1mm
sont comparables pour les largeurs de murs considérés
dans ce document (1,2? m à 4? m) . Les tendances
constatées sur la rigidité des murs avec des pointes de
2,8? mm peuvent donc être extrapolées aux murs avec
des pointes de 3,1 ? mm.
Pour des voiles de contreventement de hauteur 2,80 m
ou 3,00 m, de longueur b comprise entre 1,20 m et
4,0 m, la résistance peut être synthétisée par les
relations du tableau ci-dessous en fonction de la
distance de clouage en périphérie du voile de
contreventement et de largeur b du mur de
contreventement en mètre.
Figure E : résistance d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure F : rigidité d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure G : rigidité d'un voile de contreventement en
fonction de sa hauteur et de sa longueur
Figure H : influence du diamètre des attaches sur la
rigidité du mur
969 11,62 9,7 b756,8688d20,4442,30,48060075
100
150
75
100
150
75
100
150
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
CP 12mm
(?k=350? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
600
600
600
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
600
600
600
600
600 0
0
0
0
0
0
0
0
0,48
0,48
0,54
0,54
0,54
0,48
0,48
0,48
42,3
42,3
42,3
42,3
42,3
38,05
38,05
38,05
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
d
d
d
d
d
d
d
d
688
688
679
688
688
679
679
688
756,8
756,8
611,1
611,1
611,1
619,2
619,2
619,2
727
484
782
587
391
793
594
396
8,72
5,82
9,38
7,04
4,69
9,51
7,13
4,75
7,3 b
4,8 b
7,8 b
5,9 b
3,9 b
7,9 b
5,9 b
4,0 b
OSB 13mm
(?k=650? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
CP 12mm
(?k=540? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
esp
(mm)
fu
(N/mm) MyRk Fax,Rk ? fh;1,k
(MPa)
mode de
rupture
Fv,Rk
(N)
Ff,Rd
(N)
F sis
i,v,Rd
(N)
FRd sis (kN)=
1,2 F sis i,v,Rd
fh;2,k
(MPa)
Panneau
Expression de la résistance en fonction de la distance de clouage et de la largeur de voile
s=75mm s=100mm s=150mm
linéaire
0 1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
35
30
25
20
15
10
5
R
és
is
ta
nc
e
du
m
ur
(k
N
),
h=
2,
8m
Ø
2,
8m
m 50
40
0
y=
842
7,4
x
R
2 =0
,99
72
y=6
320
,5 x
y=4
413,7
x
R2=
0,997
2
R
2=0,
997
2
linéaire linéaire
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
Ø
2,
9m
m
3
2
5
4
0 ,5
6
7
1
1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
s=75mm s=100mm
linéaire linéaire linéaire
s=150mm
y=0,
7977
x - 0
,2357
R2=1
y=1
,090
5 x
- 0,
407
6
R2=
0,99
99
y=
1,3
727
x -
0,6
038
,
R
2 =0
,99
98
h= 3m h= 2,8 m
0 2 4 6
3
2
1R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
s=
75
m
m
Ø
2,
9m
m
5
4
0
6
7
Longueur du mur (m)
10
8
6
4
2
0
14
12
16
20
18
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
s=
75
m
m
0 2 4 6 8 10 12 14
Longueur du mur (m)
Ø 3,1mm Ø 2,9mm
75
L'expression de FRd,sis retenue est :
FRd,sis = kpanneau × kclasseserv × 0,59 × b/s
où b est la largeur de panneau, s l'espacement du
clouage et où kpanneau et kclasseserv sont des coefficients
donnés dans le tableau 6 du texte.
4. Capacité d'une palée PST en bois
La valeur de compression admissible par une diagonale
sollicitée en situation sismique est calculée selon les
formules de l'Eurocode 5 article 6.3. La convention
adoptée pour les axes d' inertie est la suivante :
La diagonale est mise en place dans le mur avec la plus
grande dimension orientée dans le plan du mur pour
les palées PSTa, b et c.
On note ?y et ?rel,y les rapports d'élancement
correspondant à une flexion selon l'axe y (flèche dans
la direction z) et ?z et ?rel,z ceux correspondant à une
flexion selon l'axe z (flèche dans la direction y) . E0,05
est la valeur à 5% du module d'élasticité parallèle au
fil.
Lorsqu'à la fois ?rel,z 0,3 et ?rel,y 0,3, il n'y a pas de
risque de flambement et on vérifie ?c,o,d/fc,o,d < 1.
Lorsque soit ?rel,z > 0,3 ou ?rel,y > 0,3, il y a risque de
flambement et on vérifie que les contraintes, qui sont
augmentées du fait des déformations, soient inférieures
à la limite.
En bloquant la longueur de flambement, on peut en
déduire les valeurs des efforts de compression
maximale admissible NCp° diag,Rd,sis en situation sismique
en tenant compte du flambement. Les valeurs prises en
compte pour les caractéristiques du bois sont :
direction du filx
z
z y
y
Bois
C24
D35
fc,ok (MPa) ft,ok (MPa) Ec0,05 (MPa)
21
25
14
21
7400
8700
Valeurs caractéristiques du bois
0,530,533,073,040,250,252,22,2
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
14,81280,80,840,4718,702,16192,22,2 × 19
0,560,561,491,480,330,331,31,319,478,20,80,850,5414,273,5414,53,63,6 × 15
0,530,531,491,480,250,251,31,314,878,20,80,866,2318,703,54193,63,6 × 19
0,560,561,151,140,330,331,11,119,462,60,80,863,1814,274,4314,54,54,6 × 15
5,285,221,041,033,002,981,01,0176,056,93,41,144,776,696,696,86,88 × 8
3,273,240,990,992,272,260,90,9133,054,43,41,0559,268,866,6996,88 × 10
3,273,240,790,782,272,260,70,7133,041,13,41,0578,438,868,869910 × 10
2,382,360,990,991,861,850,90,9108,854,43,41,0572,4310,826,69116,88 × 12
2,382,360,690,691,861,850,60,6108,833,63,41,05117,1610,8210,82111112 × 12
1,681,670,990,991,461,450,90,985,554,43,41,0592,1813,786,69146,88 × 15
1,681,670,620,611,461,450,50,485,526,43,41,05189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des diagonales
211817151,001,000,190,19
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
2,2 × 19
645452450,990,990,460,473,6 × 15
847169581,001,000,460,473,6 × 19
1119491770,990,990,640,644,6 × 15
13111090,100,110,710,718 × 8
292524200,180,180,740,758 × 10
393331270,180,180,880,8810 × 10
524442360,260,260,740,758 × 12
847168580,260,260,930,9312 × 12
1028683700,400,400,740,758 × 15
2101761701440,400,400,960,9615 × 15
classe service 3
NCp° diag,Rd,sis (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
Diagonale
Effort de compression admissible en situation sismique, palée PSTa, b et c (diagonale toute hauteur)
classe service 2
kczkcy
76
5. Ancrage des voi les de contreventement
Ancrage vis-à-vis du cisaillement
Pour les voiles travaillants VT, l'exigence de 13? kN
par mètre linéaire de voile est issue du maximum de
résistance d'un voile de contreventement unitaire
(enveloppe des cas de classes de service et de type de
panneau) et d'un coefficient de surdimensionnement
associé à un dimensionnement en capacité de 1,3.
Ancrage vis-à-vis du renversement
A l'effort de traction engendré par les forces
horizontales en tête de voile, il convient de prendre en
compte l?effet favorable du poids propre des murs et
planchers :
- ? les panneaux reprennent leur propre poids et celui
des murs de l?éventuel niveau supérieur,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 60 cm si les
murs sont parallèles aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) ,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 2,00 m si les
murs sont perpendiculaires aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) .
Le tableau 13 (résistance d?ancrage exigée) est
construit sur ces hypothèses et sur un coefficient de
surdimensionnement de 1,3 (dimensionnement en
capacité) .
Voiles travaillants
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
voile de contreventement fait intervenir le rapport
entre hauteur et longueur de voile. La résistance du
voile de contreventement étant proportionnelle à sa
longueur, pour un constitution donnée, l'effort de
traction sera le même quelle que soit sa longueur
comprise entre 1,20? m et 4? m. Ce raisonnement
conduit pour un niveau unique peut être étendu à
celui d'une structure à deux niveaux. Pour cette
configuration, le rapport de résistance des voiles pris
en compte correspond à celui des valeurs données dans
le tableau 3 (coefficient " coeff_étage" ) .
Palées de stabilité triangulées PST
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
la palée de contreventement PST est déduit des
formules données.
2,672,652,672,652,001,992,001,99
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
117,35117,353378,438,868,869910 × 10
1,981,964,254,201,641,632,652,6396,01155,313372,4310,826,69116,88 × 12
1,981,961,981,961,641,631,641,6396,0196,0133117,1610,8210,82111112 × 12
1,431,424,254,201,281,282,652,6375,44155,313392,1813,786,69146,88 × 15
1,431,421,431,421,291,291,291,2875,4475,4433189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des montants
D35C24 D35C24
201134164109
17811914697
288192236157
216144177118
444296364242
classe service 3
Ntr° adm (kN) =
kh A Ftok kmod/?m
classe service 2
D35C24 D35C24
48414034
26222215
105898673
34282723
255217209177
classe service 3
NCp° adm (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
classe service 2
10 × 10
8 × 12
12 × 12
8 × 15
15 × 15
Diagonale
Effort de compression et de traction admissible en situation sismique d'un montant
Pour les montants, les capacités résistantes en traction et compression sont calculées pour plusieurs sections
disponibles dans le commerce.
77
Annexe D - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossature métallique
1 Actions
Coefficient de combinaison pour les actions variables
(EN 1998-1 §4.2.4) :
Pour les planchers : ?EP= ? ?2 = 0,24
avec ? = 0,8 (étages à occupation corrélées, tableau
4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0,3 (pour les bâtiments à usage d'habitation,
tableau A1.1 de l'EN1990)
Pour les toitures : ?EP= ? ?2 = 0
avec ? = 1 (toiture, tableau 4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0 (tableau A1.1 de l'EN1990)
Prise en compte des effets de torsion : une majoration
de 20% est adoptée pour prendre en compte
forfaitairement les effets de la torsion.
Accélération spectrale : de manière conservative, pour
toutes les configurations envisagées, une accélération
spectrale dans le palier du spectre est considérée
(équation (3.14) de l'EN1998-1) .
2 Forces à chaque niveau
Bâtiment à un niveau (toiture) :
Une formulation simplifiée issue de la méthode par
forces latérales (EN 1998-1, §4.3.3.2.2) est adoptée en
considérant de façon conservative que ?=1.
L'accélération spectrale est prise égale à la valeur au
plateau du spectre. Le coefficient de comportement est
pris égale à q=1,5 (classe de ductilité DCL) donc :
Bâtiment à deux niveaux (un plancher et une toiture) :
La formulation simplifiée reprend les hypothèses
précédentes. La répartition de la force par niveau est
effectuée d'après la formule (4.11) de l'EN 1998-1.
La hauteur entre niveaux est constante et égale à h.
Soit mp la masse de plancher par unité de surface et
Ap son aire. Soit mt la masse de toiture par unité de
surface et At son aire :
mp=(Gp +?EpQp)/g et mt=Gt/g
On pose Mp=mp Ap et Mt=mt At
Soit le ratio ? = Apmp / Atmt = Mp /Mt .
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(mp Ap+mt At)=1,20 Sd(T) mpAp(1+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2= 2 K mp Ap g
Bâtiment à trois niveaux (deux planchers et une
toiture) :
Les hypothèses sont les mêmes que pour les bâtiments
à deux niveaux. On admet en outre que les masses
associées à chacun des planchers sont identiques.
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(2 mpAp+mtAt)
Fb=1,20 Sd(T) mpAp (2+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher 1 :
Plancher 2 :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2=2 F1= 2 K mp Ap g
F3= 3 K mt At g
Les tableaux 17 et 18 du §2.9.1 ont été établis pour
? = 2,5, 5, 7,5 et 10.
78
Annexe E - Ancrage d'une toiture sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé
1 Hypothèses sur les masses
Les masses prises en compte sont celles définies dans
l'annexe B pour les maçonneries et celles définies en
début d'annexe C pour les charpentes en bois.
2 Hypothèse de ducti l ité de la structure porteuse
Dans ce cas, les valeurs de 2,5 ag.S/q sont basés sur
un coefficient de comportement de structure q de 2,5.
79
(ATTENTION: OPTION rrespondante. Les bois doivent
être classés et marqués conformément à la norme NF
B52-001.
NOTE 71 - L'utilisation de panneaux contreplaqués
type EN636-2 et de panneaux de particules définies
par les normes NF EN 312-p5 ou p7 n'est pas retenue
en classe de service 2 pour le contreventement et
diaphragme compte tenu de l'humidité (75 à 90% aux
Antilles) pouvant occasionner une perte de résistance
significative dans le temps et une mauvaise durabilité.
Lors de l'utilisation de panneaux de contreplaqué
présentant un rainurage décoratif sur une face,
l'épaisseur utile à retenir est celle mesurée en fond de
rainure sous réserve du respect de l' intégrité de 5 plis.
38
NOTE 72 - Définitions permettant de décider du choix
de la meilleure protection contre la corrosion de
l'élément métallique :
- ? protégé : les structures sont en intérieur en
atmosphère non spécifique (normale) ,
- ? non protégé : ouvrages extérieures, abrités ou non,
avec circulation d'air,
- ? grade Zendzimir : un revêtement Z350 correspond à
un dépôt de zinc de 175g/m2 par face. 100g/m2 de
dépôt de zinc correspond à une épaisseur de 14 ?m.
3.2 Exécution des fondations
NOTE 73 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal : semelle filante
NOTE 74 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal sur gros béton de rattrapage
Essences Classification
Nom pilote Nom
commun
Basralocus
Gonfolo
Pin
Sapin-épicéa
Douglas
Angélique
Visuelle Résistance
ST I
ST I
ST II
ST II
ST II
D50
D40
C24
C24
C24
Nom pilote
Essences
Nom commun
Amarante Bois violet
Angelim Vermelho Angelim rouge
Cumaru Gaiac de Cayenne
Green heart
IPE
Itauba
Eben verte
Jatoba Courbaril
Macaranduba Balata franc, rouge, gomme
Muiracatiara Gonçalo-alvez, tigerwood
Tatajuba Bagasse
semelle filante
bon sol
30 cm
minimum
libage ou voile
sol fini
semelle
gros béton
ancrage mini
30 cm
2,50 m maxi
bon sol
3.1.4 Bois massif, bois reconstitué, bois lamellé-collé
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
éléments en bois respectent les exigences des CGM
(critère généraux de choix des matériaux) du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les classes de résistance minimales exigées pour
respecter les valeurs tabulées de l?annexe C sont (NOTE
70) :
- C24 pour le bois massif (NF EN 338) ,
- ? D35 pour le bois massif feuillus tropicaux (NF EN 338) ,
- GT24 pour le bois massif reconstitué (NF B 52010) .
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C.
3.1.5 Panneaux à base de bois
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
panneaux à base de bois respectent les exigences des
CGM du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les panneaux doivent être conformes aux classes de
résistance attestées par le marquage CE (norme EN
13986) et définies dans les normes suivantes (NOTE 71) :
- NF EN 636-3 pour les contreplaqués avec une
épaisseur minimale de 9 mm,
- NF EN 300 pour les OSB/3 et OSB/4, avec une
épaisseur minimale de 13 mm et une masse volumique
de 650kg/m3.
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C. Pour la classe de service 3, seuls les
panneaux contreplaqués sont retenus pour la
réalisation d'éléments de contreventement (diaphragme
et voile travaillant) .
3.1.6 Matériaux de fixation des assemblages
Les prescriptions de la section 4 et du paragraphe 4.2,
résistance à la corrosion, de la NF EN 1995-1.1 doivent
être respectées. La NF EN1993-1.1 s?applique aux
éléments en acier. Les aciers utilisés respectent les
exigences des CGM du :
- ? DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- ? DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et
matériaux dérivés.
Les assembleurs doivent être conformes aux
spécifications définies dans les normes suivantes :
- ? NF EN 14545 pour les connecteurs métalliques
à dents et crampons,
- ? NF EN 14592, pour les pointes, boulons, vis et
broches,
- ETAG 15 pour les connecteurs tridimensionnels
(sabots, étriers, équerres?) ,
- ETAG 1 pour les ancrages et liaisons au gros
oeuvre.
Conformément à l'Eurocode 5 §8.3, il convient de
pré-percer les bois feuillus d'essence tropicale lors
de l'utilisation de pointes et de vis.
Les tableaux de dimensionnement de l'annexe C
et vérification sont basés sur des classes de
service 2 et 3.
3.1.7 Acier de construction
Pour les ossatures en acier, l'acier de construction
est conforme aux spécifications de la norme NF
EN 1993-1:2005.
On retiendra une protection par galvanisation au
bain chaud (NOTE 72) :
- ? extérieur non protégé : 600g/m2 par face
- ? intérieur protégé : 450g/m2 par face
Les éléments pliés tôles minces doivent respecter
la protection par galvanisation en continu (grade
Zendzimir) suivante :
- ? extérieur non protégé : Z450 (225g/m2 par face)
- ? extérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face)
avec protection complémentaire par peinture
- ? intérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face) ou
Z275 avec protection complémentaire par
peinture.
3.2 Exécution des fondations
Fondation type semelles
Les semelles doivent s'ancrer au moins de 30 cm
dans le bon sol en place et être coulées en pleine
fouille (pas de coffrage des semelles) (Note 73) .
Un gros béton de rattrapage peut être utilisé
pour atteindre le bon sol (Note 74) .
Dans le cas d'une construction à bâtir sur un
terrain en pente, il est admis que les fondations
se trouvant "hors bon sol" peuvent s'appuyer sur
un gros béton de rattrapage à condition que les
dispositions suivantes soient respectées :
39
NOTE 75 - Fondation de type radier sur remblai
compacté sur terrain horizontal
3.3 Exécution des murs en maçonnerie
NOTE 76 - Le minimum de quatre armatures se réfère
aux chaînages les plus couramment utilisés. Il est
possible de retenir des chaînages ne comportant que
trois barres, avec maintien de la section totale. De
même, dans le cas de sections de béton de chaînages
plus importantes que les minima, il est possible
d?adopter un nombre d?armatures supérieur à quatre,
à section d?acier équivalente, en retenant des diamètres
d?armatures au moins égaux à 8 mm.
40
chaînage ?
chapeaux de rive chapeaux intermédiaires
a épaisseur du radier
b ancrage dans la plate-
forme
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
bêche
périphérique
d
NOTE 77 - Coupe d'une section de chaînage
- ? au moins les 2/3 de la descente de charge de la
construction (plus de la moitié pour des maisons en
Rdc+combles) doivent être transmises par des fondations
ancrées directement dans le bon sol,
- ? la profondeur de gros béton ne doit pas dépasser 2,50m,
- ? le gros béton doit s'ancrer au minimum de 30 cm dans
le bon sol.
Dans le cas de longrines en béton précontraint par
armatures adhérentes, le moment résistant devra être au
moins égal à celui obtenu avec la poutre en béton armé
vérifiant les sections minimales définies ci-dessus.
Les liaisons entre semelles sont réalisées conformément au
§2.4.1 par un réseau de longrines ou un dallage.
Les dimensions minimales des longrines, où bw est la
largeur de la longrine et hw sa hauteur, sont :
- soit bw,min = 0,15 m et hw,min = 0,20 m,
- soit bw,min = 0,20 m et hw,min = 0,15 m.
Les longrines présentent sur toute leur longueur un
pourcentage d'armatures longitudinales au moins égal à
0,2% par face (supérieure et inférieure, soit 0,4% au
total) . La section d?armatures globale (partie inférieure et
supérieure) doit représenter une section totale d?au moins
3 cm².
Un dallage a un pourcentage minimal d'armatures d'au
moins 0,4% sur les faces et supérieures. Ce pourcentage
minimal est requis sur une largeur de dallage formant
longrine de 30 cm de largeur au minimum. Il y a lieu en
outre de respecter pour chacune de ces longrines un
minimum d'armatures de 3 cm2 (4 barres HA10) .
Fondation type radier
Les radiers (NOTE 75) sont des dalles inversées servant de
fondation posée sur une plate-forme de remblai compacté.
La plate-forme peut être en ponce, tuf ou pouzzolane. Elle
doit être débordante d'au moins 2 m par rapport à
l'emprise du bâtiment. Elle doit être correctement
compactée, par couches de 30 cm, puis contrôlée par essai
à la plaque (obtention d'un coefficient de Westergaard k
70 MPa/m, norme NF P 94-117-3) .
Dans le cadre de ce texte, les radiers ne peuvent être
employés que dans le cas où les caractéristiques du sol
s'améliorent en profondeur.
Le cas où une plate-forme relativement résistante
surplombe des sols de très mauvaise consistance voire
liquéfiable sont à traiter conformément à l'Eurocode 8-1.
Les dimensions minimales des fondations sont les
suivantes :
- ? l' épaisseur du radier est supérieure aux minima du
tableau 20,
- ? les longrines ont une largeur de 20 cm au minimum,
- ? les longrines périphériques ont au minimum les
dimensions fournies au tableau 20.
Les longrines périphériques doivent être coulées en
pleine fouille.
3.3 Exécution des murs en maçonnerie chaînée
3.3.1 Réal isation des chaînages en partie courante
Les dimensions de la section transversale des chaînages
horizontaux et verticaux ne doivent pas être inférieures
à 150 mm.
Les armatures longitudinales sont constituées de 4
armatures minimum. Lorsqu' il n'y a que 4 armatures
celles-ci doivent être de diamètre HA10 ou HA12 à
l'exclusion des autres diamètres (NOTE 76) . Le
pourcentage d'armatures longitudinales ne doit pas
être inférieur à 1% de la section du chaînage. Cette
exigence n'est pas applicable au cas des chaînages de
fondations pour lesquels la section d'armatures est
prise identique à celle des chaînages horizontaux
courants.
Des cadres HA5 au minimum doivent être disposés
autour des armatures longitudinales tous les 150 mm
au maximum.
Afin d'obtenir une adhérence effective entre les
chaînages et la maçonnerie, le béton des chaînages doit
être coulé après exécution de la maçonnerie.
3.3.2 Presciptions par type de chaînage
Chaînages verticaux (NOTE 77)
Les armatures longitudinales des chaînages verticaux
sont rectilignes et rendues continues par recouvrement.
En partie inférieure, les chaînages sont ancrés en partie
basse du chaînage de fondation ou dans les longrines.
Le décalage des joints verticaux (harpage) est conservé
le long des bords verticaux du chaînage. La réalisation
des chaînages verticaux par coulage de béton dans les
alvéoles d'éléments spéciaux est admise à condition de
harper les éléments de maçonnerie et de s'assurer du
remplissage effectif de ces alvéoles (monolithisme du
chaînage) . Une vibration du béton est indispensable.
Chaînages horizontaux
Les chaînages horizontaux sont liaisonnés aux
chaînages verticaux en leurs points de croisement.
41
Type de
bâtiment
Epaisseur
radier a
(cm)
Hauteur
bêche c
(cm)
Hauteur
nervure
b (cm)
Chaînage
?
Rdc
+combles
Bâtiment à
étages ou
sous-sol
14
18
50
60
30
40
4 HA10
4 HA12
Tableau 20 : Dispositions minimales pour des
fondations de type radier
42
NOTE 77 bis- Exemples de liaisons entre chaînages : traitement des parties courantes et des angles
Liaison en angle avec boucles Liaison en angle avec équerres
60 Ø
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Liaison en partie courante avec boucles Liaison en partie courante avec équerres
Vue en plan Vue en plan
Vue 3D Vue 3D
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø 60 Ø
Résumé des noeuds Vue en élévation
60 Ø
60 Ø
60 Ø
alvéole
Vue 3D
Vue 3D
Vue en planVue en plan
Boucle Equerre
Angle
Partie
courante
Les chaînages périphériques sont rendus continus dans
leurs angles par recouvrement des armatures. Les
chaînages intérieurs sont prolongés jusqu'aux chaînages
périphériques, dans lesquels ils sont ancrés.
Ils peuvent être coffrés par un bloc formant plannelle
ou dans un bloc en L ou en U. La section minimale
d'acier est de 3 cm2 hormis pour les chaînages
horizontaux au niveau du couronnement des combles.
Chaînages de couronnement des combles
Les armatures longitudinales des chaînages de
couronnement des combles doivent être constituées de
quatre barres au minimum, que les chaînages soient
concernés ou non par les appuis de charpente. Les
chaînages de couronnement des combles, comme tous
les autres chaînages, ne doivent pas être interrompus.
Les armatures transversales sont constituées de cadres
HA5 espacés de 200mm au maximum.
3.3.3 Lia isons entre chaînages
Les liaisons entre les différents chaînages (NOTE 77)
doivent être conçues pour assurer le transfert et
l?ancrage des efforts de traction qui les sollicitent. Pour
ce faire :
- la continuité et le recouvrement des divers chaînages
concourant en un même noeud doivent être assurés
dans les trois directions,
- les recouvrements doivent être au minimum de 60
fois le diamètre des armatures, soit 600 mm pour des
barres HA10 et 720 mm pour des barres HA12,
- les dispositions adoptées ne doivent donner lieu à
aucune poussée au vide.
Dans les zones de liaison entre chaînages, le premier
cadre ou la première épingle des chaînages aboutissant
à la liaison ne doit pas être situé à plus de 75 mm du
noeud de ferraillage.
Deux types de mise en oeuvre sont envisageables pour
assurer la continuité des aciers des chaînages verticaux,
suivant l'espace résultant de l'épaisseur du mur et des
planelles :
- soit le recouvrement est assuré par les aciers
43
NOTE 77 (suite) - Exemples de liaisons entre chaînages : liaison avec un chaînage vertical
Chaînage de
couronnement
Chaînage au niveau
d'un plancher
Chaînage au niveau
des fondations
Vue 3D
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue 3D
Vue 3D
Vue 3D
Armatures de surface
sur la face externe
Chaînages horizontaux
au niveau des
planchers
Chaînages verticaux
d'extrémité libre
Chaînages verticaux
bordant les ouvertures
Chaînages horizontaux
bordant les ouvertures
Armatures
transversales
Cas des murs de 25 cm
d'épaisseur au plus
AN EC2-1-1
§9.6.2 et §9.6.3
Murs extérieurs (façade/pignon à l'exclusion de
ceux protégés par un bardage)
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
Espacement maximum
Murs intérieurs et
autres murs
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
horizontales : 1,20 / ml
verticales : 1,20 / ml
plancher terrasse :
1,20 + 1,88 = 3,08
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
1,50
1,50
voir §9.6.4 EC2-1-1
15 cm
15 cm
plancher terrasse : 1,20
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
0,68 sur au moins
40 cm
0,80
voir §9.6.4 EC2-1-1
-
-
-
-
-
-
Note 80 - Armatures minimales
0,68 cm² ou 0,8 cm² : 2HA8 1,2 cm² : 4HA8 ou 2HA10 1,5 cm² : 2HA10 3,08 cm² : 4HA10 ou 2HA14
NOTE 78 - Réalisation d'ouvertures limitées dans un
mur de contreventement en maçonnerie.
3.4 Exécution des murs en béton banché
44
4 HA10 + cadres HA6
4 HA10 + cadres
4 HA12 + cadres
4 HA12 si L > 1m
4 HA10 si L 1m
4 HA12 + cadres HA6
Note 82 - Disposition des chaînages
> 1 m
> 1 m
Souverture 0,04 m2
Pas de saignées dans le chaînage
NOTE 79 - Cas des gaines
électriques
L
NOTE 81 - Cas d'un linteau
sous plancher
Section du chaînage de
linteau: max(1,5cm²; 0,25L)
verticaux du mur inférieur qui dépassent du plancher.
Le recouvrement se fait donc dans la partie inférieure
du mur supérieur. Cette possibilité suppose un noeud
de croisement des chaînages assez large pour permettre
aux armatures des chaînages verticaux d?être
convenablement enveloppées par les armatures des
chaînages horizontaux.
- soit le recouvrement est assuré par des barres placées
spécialement pour cela et se recouvrant sur les
armatures du chaînage vertical du mur inférieur
interrompues juste sous le plancher et les armatures du
chaînage du mur supérieur repartant juste au-dessus
du plancher. Cette possibilité, qui double les quantités
d?acier dans les zones de recouvrement, reste toutefois
la seule valide en cas de noeuds de croisement des
chaînages exigus.
Les chaînages verticaux et les chaînages des rampants
sont rendus continus entre eux par recouvrement des
barres.
3.3.4 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement ne doivent pas
comporter d'ouvertures. Il est cependant admis de
considérer comme murs de contreventement ceux
comportant de très petites ouvertures, d'au plus
0,04 m2 avec un rapport des côtés compris entre 1 et 2,
ces ouvertures étant distantes des bords et des autres
ouvertures d'au moins 1 m. Ces ouvertures ne doivent
pas être positionnées dans les bieilles de compression,
c'est à dire que l'ouverture doit être située à au moins
30 cm des diagonales du mur de contreventement
(d>30cm) (NOTE 78) .
La présence de ces ouvertures ne conduit à aucun
renfort particulier.
3.3.5 Saignée dans les murs primaires
Les saignées réalisées dans les murs en maçonnerie
sont interdites dans les panneaux de contreventement
sauf si elles sont réalisées au moyen d'appareillage
adapté (exemple : meuleuse à matériau) et respectent
les exigences suivantes.
Cas général
Les saignées dans les murs de contreventement en
maçonnerie ne sont autorisées qu?à la condition
qu?elles soient prévues et localisées en élévation dans le
dossier d?exécution de l?ouvrage. Toute saignée autre
que celle figurant sur les élévations appropriées est
interdite. Les saignées effectuées a posteriori par un
corps d?état ou par le maître d?ouvrage ou l?occupant
des lieux sont donc interdites sauf à consulter un
maître d?oeuvre.
Les saignées et réservations ne doivent pas affecter la
stabilité du mur. Cette condition est réputée satisfaite
moyennant le respect des dispositions décrites dans ce
qui suit.
Elles sont dans tous les cas strictement interdites dans
les linteaux et chaînages. (NOTE 79)
La profondeur maximale des saignées et réservations
est la profondeur maximale atteinte pendant la
réalisation de la saignée.
La profondeur de la saignée doit laisser intacte une
épaisseur effective de l?élément au moins égale à 3
quarts de l?épaisseur initiale dans le cas des éléments
de groupe 1, 3 quarts des parois dans le cas des
éléments de groupe 2 et 3 ou 4.
Cas particulier du bloc creux 3 parois
Le rebouchage des saignées doit être tel que le
monolithisme soit reconstitué. Ceci implique un
rebouchage au mortier de ciment dosé à 350 kg /m3
avec un adjuvant à base de résine.
Dans tous les cas, la largeur maximale autorisée pour
les saignées est de 60 mm. Deux saignées verticales
successives parallèles doivent être distantes d?au moins
1,20 m. Dans le cas où un mur primaire comporte plus
de deux saignées verticales, il ne doit pas comporter de
saignée horizontale.
L?attention est attirée sur la nécessité de respecter ces
exigences après livraison de la construction. Le
propriétaire doit être averti de cette limite forte pour
les travaux ultérieurs éventuels.
3.4 Exécution des murs en béton banché
3.4.1 Armatures minimales des murs secondaires
Les armatures minimales des murs secondaires en
béton armé sont celles de l'Eurocode 2 et de l'usage
local précisé dans les règles Antilles. Elles sont
rappelées dans la NOTE 80.
3.4.2 Armatures minimales en situation sismique
Les armatures minimales en situation sismique sont
données par l'annexe nationale de la norme NF EN
1998-1:2005.
En zone courante :
- ? les chaînages verticaux, y compris ceux bordant les
ouvertures, sont au minimum de 4 HA10 avec des
cadres HA6 espacés d'au plus 10 cm,
- ? les aciers horizontaux bordant les ouvertures sont de
2 HA10,
- ? le chaînage horizontal périphérique de chaque
plancher est d'au moins 3 cm2,
- ? les chaînages horizontaux au croisement de chaque
mur et de chaque plancher sont d?au moins 1,5cm².
Dans le cas d?un linteau sous plancher reliant deux
éléments de murs adjacents, ce chaînage doit être égal
au maximum entre 1,5cm² et 0,28L avec L la distance
entre les deux murs adjacents en mètre (NOTE 81) .
En zone critique, c'est-à-dire au niveau le plus bas de
chaque mur et sur une hauteur d'étage ainsi que pour
45
46
3.5 Exécution des ossatures bois
3.6 Planchers
NOTE 85 - Par exemple cette limite peut être respectée
par un treillis HA5, espacement 20 cm.
NOTE 86 - Liaison du plancher aux éléments de
structure et aux chaînages
1. liaisons dans le sens porteur du plancher (armatures
des éléments ou ajoutées)
2. liaisons en rive de plancher sur le chaînage
3. liaisons en rive de plancher sur un contreventement
4. liaisons en rive de plancher sur un élément de
contreventement. Peut également être assurée par le
treillis soudé de la table de compression.
5.treillis soudé de la table de compression éventuelle
6.armatures de couture éventuelles si nécessaire en
situation non sismique (étriers dans les joints, grecques
ou treillis raidisseurs aux extrémités)
7.armatures de maintien des poteaux de rive
NOTE 83 - Confinement des rives
bw
3 bw
système pour reprise de Fanc,Rd
système pour reprise de FV,Rd
1
2 3
4
6 7
5
armature en recouvrement
treillis soudé
appui max (50cm ; 60Ø)
NOTE 84 - Ancrage à fonction distinctes (AFPS-
mission Kashiwasaki, 2007)
NOTE 87 - Ancrage des armatures aux appuis
47
le niveau situé au-dessus d'un retrait, de l'extrémité
d'un mur par rapport à celle du mur sous-jacent, de
plus de 1 m :
- ? les chaînages verticaux d'extrémité du mur sont
portés à 4 HA12 avec des cadres HA6 mm espacés
d'au plus 10 cm (NOTE 82) .
Le confinement des rives est assuré moyennant les
dispositions de la NOTE 83.
3.4.3 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement en béton peuvent
comporter des petites ouvertures dans les mêmes
conditions que celles définies au §3.3.4 pour les murs
en maçonnerie.
3.5 Exécution des ossatures bois
Il est préférable de séparer les ancrages en cisaillement
des ancrage au renversement. La séparation de ces
fonctions autorise un jeu longitudinal plus conséquent
au droit des ancrages travaillant en traction. Ce jeu
peut être mis à profit avec une liaison surélevée de la
tige d'ancrage avec le montant (NOTE 84) . Le système
travaillant en cisaillement peut être réalisé sur chantier
avec une mise en oeuvre sans jeu.
3.6 Planchers
3.6.1 Planchers au sol
Dalle porteuse
Il s?agit de dalles porteuses liées aux longrines et/ou
aux murs de soubassement : la dalle est traitée comme
un plancher courant.
Dallage
Les dallages doivent respecter les prescriptions du
DTU 13.3 partie 3. Les paragraphes 2.4.1 et 3.2 du
présent document indique les conditions de liaison à
satisfaire, lorsqu?il y a lieu, entre le dallage et les
éléments de l?infrastructure.
3.6.2 Planchers en béton, en élévation ou sur
vide sanita ire
Généralités
Sont définies les dispositions spécifiques aux planchers
en béton constitués :
- ? d?éléments préfabriqués de poutrelles en béton armé
ou précontraint et entrevous associés à une dalle de
compression coulée en oeuvre et armée par un treillis
soudé,
- ? de prédalles en béton armé ou précontraint associées
à une dalle complémentaire coulée en oeuvre,
- ? d?une dalle coulée en place.
Les autres types de planchers en béton ne sont pas
décrits dans le présent texte, mais peuvent être utilisés
à condition de respecter les prescriptions des textes
spécifiques les concernant (DTU ou DTA).
Trois aspects sont à considérer : la liaison du plancher
aux éléments porteurs et/ou de contreventement, le
chaînage du plancher sur ses rives latérales, et la
liaison entre façades opposées. La liaison aux éléments
de structure est assurée par les armatures existantes
ou ajoutées, continues ou en recouvrement, disposées
dans ou entre les composants (joints) ou/et dans la
table de compression éventuelle.
Le plancher doit comporter dans sa zone courante une
section d?acier minimale de 0,6 cm²/ml dans chacune
des deux directions (section définie sur la base d?un
acier B 500A au minimum). L?espacement entre
armatures ne doit pas excéder (NOTE 85) :
- ? 25 cm dans le cas des planchers à poutrelles et
entrevous non résistants (entrevous de coffrage
simple) ,
- ? 33 cm dans tous les autres cas.
Dans les deux directions du plancher, toutes les
armatures doivent être prolongées pour être ancrées
dans les chaînages (NOTE 86) .
Liaison du plancher aux éléments de structure et aux
chaînages
La continuité du treillis soudé HA en partie courante
ou sur appui intermédiaire est obtenue soit par un
recouvrement de 60 diamètres au moins de ses aciers
HA constitutifs, soit par recouvrement de 3 soudures
au moins du treillis soudé.
Pour ces treillis soudés HA, l?ancrage sur les appuis est
obtenu par la mise en oeuvre d?armatures
complémentaires assurant le recouvrement sur une
longueur égale à 60 diamètres minimum (diamètre des
armatures complémentaires égal à celui des aciers du
treillis) . Cette longueur est dans tous les cas
supérieure à 50 cm. Une soudure au moins du treillis
soudé doit être disposée au-dessus des appuis
(NOTE 87) .
Pour les barres isolées, les recouvrements ainsi que les
longueurs d?ancrage sont de 60 diamètres au minimum.
Il doit exister un chaînage périphérique continu
comportant une section minimale de 3 cm2 d'acier et
un chaînage au croisement de chaque élément de
contreventement avec le plancher de section minimale
3 cm2.
Les poteaux de rive doivent être liaisonnés aux
planchers par une section d?acier minimale de 3 cm2.
Pour les poteaux d?angle, ce sont les chaînages
périphériques de plancher qui assurent leur liaison au
plancher.
Les conditions géométriques des trémies sont traitées
48
Tableau 21 : Epaisseurs et entraxes d'un plancher en
bois permettant de respecter les critères de flexion
sous chargements répartis
Entraxe du plancher (mm)
407 500 610348
15 18 18 18
22181818OSB
CP
PP 22222219
Diamètre
d (mm)
Zone courante : 150
Périphérie fractionnement : 100
Singularité (trémie, refend) : 100
65-70Pointes
Longueur
L (mm)
Vis 50
Entraxe des fixations (mm)
Tableau 22 : Prescriptions de clouage ou vissage des
panneaux de plancher (DTU 51-3, §5.1.3.3)
60cm minimum
2 HA10 ou
4 HA 10 suivant
plus grande
dimension en
plan
NOTE 88 - Armatures encadrant les trémies
épingle à plat
Note 89 - Bis
recouvrement direct
d'armatures
armatures de
recouvrement
armatures de continuité
entretoises
solive
panneau
cloué
Note 89 - Ancrage des poutrelles sur appuis de rive
En zone non sismique
Pour le Béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>10cm
En zone sismique
Pour le béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>13cm
a : longueur de dépassement des armatures à l'about des poutelles
b : longueur d'appui des poutrelles sur les éléments porteurs
Elément porteur
Poutrelle
Armaturea b
Poutrelle en béton armé ou précontraint
Note 91 - Calepinage type et fractionnement d'un plancher
avec panneaux en quinconce
Note 90 - Liaisons sur appui de continuité
49
au §1.8. Les trémies doivent être bordées par un
chaînage périphérique comportant 2HA10 si aucune
des deux dimensions en plan ne dépasse 1 m, et
4HA10 (NOTE 88) au-delà. Si aucune des deux
dimensions en plan n?excède 40 cm, les trémies doivent
être bordées par une armature HA10.
Planchers à poutrelles
La fonction diaphragme est assurée par la présence
d'une table de compression coulée en oeuvre sur toute
la surface du plancher, d'épaisseur minimale 4 cm pour
le cas des entrevous résistants en béton ou en terre
cuite et 5 cm dans tous les autres cas. Sur appui de
rive, les longueurs d'ancrage sont à majorer de 30%
par rapport à la situation non sismique (NOTE 89) .
Lorsque la vérification d?ancrage décrite ci-dessus ne
peut être assurée, des armatures complémentaires
peuvent être disposées en extrémité de chaque
poutrelle. Une solution consiste à disposer une épingle
à plat, dont la boucle est approchée le plus possible du
parement extérieur du chaînage, située à la mi-hauteur
du chaînage, dont les branches sont longues d'au moins
50 cm (NOTE 89 bis) . Le diamètre de ces épingles doit
être au minimum de 10 mm.
Plancher à prédalles
La fonction diaphragme est assurée par le plancher
armé dans les deux directions horizontales. Dans le
sens transversal, les armatures de répartition des
prédalles, complétées s' il y a lieu par des armatures
ajoutées dans le béton coulé en place assurent cette
fonction à condition que leur continuité soit assurée
par des armatures placées en recouvrement au droit
des joints entre prédalles voisines (barres HA ou bande
de treillis soudé) . Les sections d?armatures doivent être
au minimum constituées de 0,6 cm²/ml équivalent B
500.
Dans le sens non porteur, les armatures de répartition
des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages
latéraux. Ceci peut être réalisé par des armatures
placées en recouvrement dans des conditions similaires
à celles prévues pour le recouvrement des joints
courants entre prédalles.
La fonction diaphragme doit être assurée au droit des
appuis intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une
ou l'autre des deux dispositions suivantes (NOTE 90) :
- recouvrement direct des armatures des prédalles ;
- recouvrement par les armatures placées au-dessus des
prédalles.
La liaison sur appuis est assurée par les armatures des
prédalles ancrées dans les chaînages. Cet ancrage est
réalisé en majorant de 30% l?ancrage défini en
situation non sismique (§2.5 du CPT Plancher Titre
II) . À défaut, on doit disposer dans le béton coulé en
place, à 1 cm au-dessus de prédalles, une bande de
treillis soudé ou des aciers HA, en recouvrement avec
les armatures des prédalles. Ces recouvrements doivent
respecter les conditions données précédemment.
Plancher à dalles pleines coulées en oeuvre
Les prescriptions relatives aux dalles pleines coulées en
oeuvre sont les mêmes que celles relatives aux
planchers à prédalles.
3.6.3 Planchers en bois
Généralités
Les planchers respectent les exigences du DTU 51.3
relatif aux planchers en bois. La présence d?une trémie
est autorisée dans les configurations illustrées dans la
NOTE 12. Pour la configuration 2, la surface des trémies
est limitée à 4 m2. Pour les configurations 1 et 4, les
limitations sont les mêmes que celle exprimée dans la
NOTE 12.
Panneaux et fixations
Les panneaux de plancher à mettre en oeuvre sont en :
- OSB3 ou 4 en épaisseur 18 ou 22 mm,
- panneaux de particules p4 ou p5 en épaisseur 19, 22
ou 25 mm,
- contreplaqué à 5 plis au minimum, en épaisseur 15,
18 ou 21 mm.
Les entraxes de solivages sont des sous-multiples des
largeurs et longueurs de panneaux. Les entraxes
courants en fonction des dimensions de panneaux
sont : 348, 407, 500 ou 610 mm. Le tableau 21 donne
les prescriptions minimales pour un fonctionnement en
flexion sur trois appuis vis-à-vis de charges réparties
telle que définies au §1.3 et 1.5 (critère de flèche de
l?entraxe/400) . Le DTU 51-3 précise ces valeurs en
intégrant également les effets de charges concentrées.
Tableau 21.
Les panneaux sont posés en quinconce (NOTE 91) . Tous
les bords de panneaux sont supportés par des éléments
de poutraison ou des entretoises afin d'assurer la
fonction diaphragme. Les panneaux sont vissés ou
cloués. Les clous lisses sont exclus. Les prescriptions de
fixation sont donnés dans le tableau 22.
En zone courante de plancher, les périphéries des
panneaux sont clouées ou vissées tous les 150 mm. En
périphérie de zone de fractionnement, les panneaux
sont cloués ou vissés tous les 100 mm. L'espacement
des clous et vis est également de 100 mm le long des
trémies et le long des refends.
Les panneaux sont cloués ou vissés bord à bord sans
jeu sur une surface maximale de 40 m2 pour le
contreplaqué et 30 m2 pour les autres panneaux, avec
une longueur limitée à 7 m. Le joint de fractionnement
est de 10 mm de large. Le clouage sur une ligne
50
sens de portée des solives
surface i de panneaux
assemblés sans jeu
contreventements en
façade ou en refend
1
2
3
2-1
2-2
1-1
1-1
2-3
détail constructif
Détail 2-1 Détail 2-2
1. Bardage horizontal
2. Montant d'ossature mur 1er étage
3. Traverse basse mur 1er étage
4. Poutre de rive continue (chaînage
horizontal plancher)
5. Traverse haute mur RdC
6. Fixation poutre de rive sur traverse
7. Montant d'ossature mur RdC
8. Equerre d'ancrage montant courant
9. Tige d'ancrage traverse basse
d=10mm et fication montant 1er
étage
10. Plaque bois panneau VT plancher
11. Solive du plancher
12. Entretoise
13. Equerre fixation solive/poutre de
rive planche.
NOTE 95 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
solives
renforcées pour
chevêtre de
trémie
lisse haute de lien des
panneaux
traverse haute de
panneau d'ossature
poutre périphérique à continuité conférée,
assurant la fonction de chaînage horizontal
et de "membrure" au plancher dans sa
fonction diaphragme
2
11
10
4
5
13
7
8
3
10
NOTE 94 - Détail 2-3, configuration courante d'un
solivage au droit des trémies
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
10
11
13
NOTE 92 - Assemblage admis entre entretoises et
solives
NOTE 96 - Configuration du solivage au droit d'un mur
de façade ou de refend parallèle aux solives
NOTE 93 - Sens de portée des planchers et plan d'un
plancher générique
interne du panneau est réalisé avec un espacement
double de celui de la périphérie.
Solivage
L?épaisseur minimale des solives bs et entretoises est de
68 mm (dimensions commerciales à 18% d?humidité) .
La hauteur d?entretoise he doit être supérieure à
75 mm. En outre, si elle est inférieure à la hauteur des
solives hs, il convient que le rapport hauteur sur
largeur des solives (hs/bs) soit au plus égal à 4. Les
entretoises doivent être assemblées à minima par deux
clous lardés à chaque extrémité (NOTE 92) .
Les prescriptions spécifiques pour la poutraison (plan
général de plancher en NOTE 93) sont présentées au
droit des trémies en NOTE 94. Il est nécessaire de
conserver une même orientation du solivage de part et
d?autre d?un mur de refend.
Les éléments de type poutre périphérique associée à
des traverses haute et basse de mur (et solidement
liaisonnée à ces dernières) assurant la fonction de
chaînage périphérique doivent présenter une section
minimale de 130 cm² (par exemple une muraillere de 7
cm x 19 cm en dimensions commerciales) . Les liaisons
de continuité de poutres périphériques peuvent être
assurées par des éclissages métalliques ou en
contreplaqué par l?intermédiaire d?une lisse, assemblés
mécaniquement (par exemple, 6 boulons de diamètre
12 mm espacés de 7 diamètres et répartis sur deux files
par extrémité) .
Liaisons avec les contreventements
Cas des murs en ossature bois
Que ce soit pour les murs primaires de façade ou pour
les murs primaires de refend, la liaison entre les
diaphragmes horizontaux de plancher et les
contreventements est primordiale. La NOTE 95 présente
une configuration de liaison entre le plancher et des
murs de façade (ou de refend) dans le sens porteur.
La NOTE 96 illustre un détail de liaison entre plancher
et mur de façade (détail 2-1) ou de refend (détail 2-2)
parallèle aux solives, dans le cas de solivage inclus
dans la hauteur de mur. Dans ce cas particulier de
mur de refend, la solution présente l?avantage d?utiliser
la lisse haute de panneau et la lisse de lien de
panneaux pour assurer la continuité de diaphragme.
En effet, malgré une interruption du plan de panneaux
de plancher, le système de poutraison assure la
transmission directe des efforts de compression dans le
plan du diaphragme. La transmission des efforts de
traction et de cisaillement impose un boulonnage entre
les deux solives et les lisses. Ces boulons doivent être
capables de transmettre les efforts par mètre linéaire
de contact suivants :
- ? un effort de traction de 4? kN/ml et
- ? un effort de cisaillement de 10? kN/ml.
Cas des murs en maçonnerie ou en béton armé
Afin d?assurer une liaison efficace entre un plancher
bois et des murs en maçonnerie ou des murs en béton
51
Compte-tenu des élancements géométriques retenus, la figure ci-dessous propose un exemple de réalisation de
solivage permettant de valider l?hypothèse de diaphragme rigide en bois avec des murs en maçonnerie ou en béton
armé. Dans ce cas, il convient de mettre en oeuvre un renfort d?angle de plancher tel que précisé. Les renforts,
suivant la surface d?emprise au sol, couvrent un entraxe et demi ou deux entraxes et demi de solives. Pour des
solives en muraillère de 190 mm de haut, la pièce de renfort doit faire une hauteur de 150 mm. Les extrémités des
pièces de renfort sont taillées en embrèvement avec entaille frontale. La fixation de la pièce de renfort sur les
muraillères est assurée par des tiges filetées ou s tirefonds. Les panneaux de plancher sont cloués ou vissés en
périphérie avec un entraxe de 100 mm (cf. tableau 22) .
NOTE 97 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
Effort de liaison à
reprendre entre
plancher et mur :
cisaillement, 35 ou
45 kN/ml
Effort de liaison à reprendre entre plancher
et mur : traction, 4 ou 6kN/ml
Orientation de
l'action sismique
façade trop
longue sans
contreventement
diaphragme et
contreventement
corrects
diaphragme et
contreventement corrects
façade trop longue sans
contreventement
22,5
22,5
9
9
14
14 14
14
mur de refend
poutre ou mur
secondaire
renfort d'angle
poutre
périphérique en
muraillère
solive
Entraxe de
fermes < 0,70 m
appelations
AFA 36 x 96
25 x 72FAA et FA
25 x 72CVS
ENT
ADA
FE
36 x 72
36 x 96
25 x 72
NOTE 99 - Dimensions minimales des éléments de
stabilité des fermettes (mm2)
NOTE 100 - Conception des diaphragmes de toiture
pour stabiliser les pignons lourds de plus de 12 m de
long
52
NOTE 98 - Plan de contreventement sous arbalétrier dans le cas de combles aménageables sur plancher (béton armé
ou autre)
anti-dévers d'appui
anti-flambage d'arbalétrier
contreventement de stabilité
entretoise support d'albalétrier
filante d'arbalétrier
filante faîtage
filante d'entrait
ADA
AFA
CVS
ENT
FA
FAA
FE
3.7 Charpentes de toiture
53
armé, il est impératif de prévoir des ancrages entre les
solives et les murs de contreventement, avec un
système mécanique capable de transmettre :
- ? un effort de traction de 8 kN/ml de façade
- ? un effort de cisaillement :
? - ? de 35 kN / ml de contreventement en maçonnerie,
? - ? de 45 kN / ml de contreventement en béton armé.
Les efforts présentés ici correspondent aux exigences
de résistance du système d?ancrage en situation
sismique. Les valeurs de résistance pour des chevilles
doivent être spécifiées dans un ATE couvrant ces
situations.
Afin de faire participer les murs parallèles au sens de
portée des solives du plancher à la reprise des charges
gravitaires, il y a lieu de réaliser des renforts d?angle
(cf. NOTE 97 p.51) qui permettent de lester ces murs de
contreventement en y ramenant une partie de la
charge du plancher.
Par ailleurs, les configurations de façades trop longues
sont à éviter, il y a lieu de prévoir des murs de
contreventement perpendiculaires aux façades
concernées tous les 5 à 7m pour assurer un
diaphragme rigide en bois.
3.7 Charpentes de toiture
3.7.1 Charpente en béton armé
La toiture lourde en béton armé est à traiter comme
un plancher en béton armé.
3.7.2 Charpente en bois - Toiture lourde
La toiture " lourde" en bois est à traiter comme un
plancher bois.
3.7.3 Charpente en bois - Charpentes industriel les
de type fermettes et dispositions constructives
Matériaux, composants et stabilité générale de charpente
Les textes de référence des matériaux et composants
utilisés pour la réalisation des charpentes industrielles
légères en bois sont rappelés dans les §3.1.4 et 3.1.6.
Les fermettes doivent également respecter les
prescriptions de fabrication de la norme NF EN 14250.
La stabilité générale de la charpente est assurée d?une
part par les contreventements de versants (stabilité
hors plan des fermettes) et d?autre part par un
diaphragme au niveau des entraits (rigidité et
résistance pour redistribuer les efforts sismiques aux
murs primaires) .
Mise en oeuvre et stabilisation des fermettes
Les éléments hors plan respectent les exigences du
DTU 31.3. Le nom courant et le rôle de ces éléments
sont rappelés ci-après. La NOTE 98 associe l'appellation
de ces éléments et leur position dans la charpente. La
NOTE 99 rappelle les dimensions minimales de ces
éléments.
Les anti-flambages d?arbalétrier AFA : Ils sont placés
en diagonale sous les arbalétriers. Ils lient les faîtages
de fermettes à des points d?ancrage au droit des
façades. Ils assurent le contreventement longitudinal
des sommets de fermette et des pignons. Ils doivent
reprendre des efforts de traction ou de compression.
Les lisses filantes de faîtage FAA : Elles lient les
faîtages des fermettes entre eux et assurent leur
position en les reliant aux AFA.
Les lisses filantes d?arbalétrier FA : Elles relient et
maintiennent les arbalétriers vis-à-vis des instabilités
de flambage en travée en utilisant les points fixes créés
par les AFA, d?où l?appellation courante des
contreventements de versants.
Les entretoises d?arbalétriers ENT : Placées entre
chaque pied d?arbalétriers, elles assurent le non-
déversement des arbalétriers au droit de leurs appuis
(instabilité par rotation hors plan avec arbalétrier
comprimé et entrait tendu, ou l?inverse) . Des
entretoises sont également utilisées pour ancrer les
AFA.
Les lisses d?appuis ADA : Dans certaines configurations,
ces lisses sont utilisées pour assurer le non-déversement
des pieds d?arbalétriers. Cette fonction suppose une
localisation proche des pieds d?arbalétriers (distance
excentrement limitée) , ainsi qu?un système de fixation
latérale.
Les lisses filantes d?entrait, FE : Elles relient les
entraits afin de maintenir leur position
perpendiculairement à leur plan, notamment vis-à-vis
d?un flambement en cas de soulèvement.
Ces éléments doivent être vérifiés en résistance de
section, d'ancrage et d'élément (flambement) . Le DTU
31.3 « charpentes industrielles » indique leurs sections
minimales en fonction de l?entraxe des fermettes. Le
respect des principaux critères de classement visuel
(diamètre des noeuds et pentes de fil) est primordial
pour la stabilité d?ensemble de la charpente.
Dans le cas d?un séisme orienté suivant la direction de
faîtage, la majeure partie des efforts sismiques de
toiture transite par :
- ? les barres dites d'anti-flambages,
- ? les entretoises d?arbalétriers leur servant d?ancrage,
- ? les ancrages avec les murs de la structure.
La NOTE 100 présente un plan de contreventement de
versant dans le cas de pignons lourds (pignons en
maçonnerie ou béton armé) qui nécessitent le doublage
des AFA d?extrémité. L?ancrage ne peut être réalisé
qu?au niveau de chaînages horizontaux ou en rampant
de pignon. Ces AFA sont également représentés dans
NOTE 101 - Assemblage des anti-flambages sur les
fermettes par l' intermédiaire d'un système
d'entretoises et d'équerres ou sabots
Fermette
AFALiaison
entretoise
-fermettes
par equerre
Fermettes
AFA
Liaisons
clouées AFA-
entretoise
Ancrage des
fermettes dans
le chaînage
horizontal
54
NOTE 102 - Diaphragme horizontal sous entrait dans le
cas des charpentes légères industrielles pour toiture à
deux pans avec murs maçonnerie, béton armé ou
ossature bois
NOTE 103 - Différentes conceptions de mise en place et
de fixation des diaphragmes sous entraits par cadre
triangulé
NOTE 104 - Illustration d'une charpente avec chevrons
Poinçon
Arbalétrier
Contre-fichemax
45°
Entrait
NOTE 105 - Illustration d'une charpente avec pannes
NOTE 106 - Illustration
d'une ferme de
charpente
Ancrage des
fermettes dans le
chaînage horizona
Entretoise
AFA
Fermettes
Liaison
entretoise-
fermettes
par équerre
Entretoise
la NOTE 99 dans le cas de combles aménageables avec
accidents de toiture. Les AFA sont ancrés sur des
entretoises. La NOTE 101 présente le principe d?attache
des AFA sur les entretoises, des entretoises sur les
fermettes et des fermettes sur les murs.
Les efforts sismiques que doivent reprendre la
charpente et ses ancrages sont traités différemment
dans le cas d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé et dans le cas d?une
charpente bois sur des murs en ossature bois.
L?ancrage d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie est traité au §3.7.5 et l?ancrage d?une
charpente bois sur une ossature bois est traité au
§2.8.5.
Mise en oeuvre des diaphragmes sous entraits et
diaphragmes de toiture
Pour assumer l?hypothèse de répartition des efforts
dans les murs de contreventement au prorata de leur
rigidité, il est indispensable de disposer d?un
diaphragme horizontal rigide au droit des plans où se
situent les masses mises en mouvement pendant un
séisme. Les planchers sont des plans de localisation des
masses, la toiture en est un également ; il est donc
indispensable de rigidifier ce plan. Plusieurs
configurations peuvent être rencontrées :
- ? présence d?un plancher au niveau des entraits sur la
totalité de la surface de la construction ; il faut alors
se reporter au §3.6 sur les planchers,
- ? absence de plancher : il faut créer un diaphragme.
La solution 1 consiste à réaliser un plan à partir de
panneaux cloués ou vissés sur le système de poutraison
inversé constitué par les entraits des fermettes et les
entretoises mises en oeuvre entre les entraits pour
respecter les exigences du § 8.5.3 de la NF EN 1998-1
:2005 (bords des panneaux supportés) , comme pour les
planchers.
La solution 2 consiste à réaliser un cadre triangulé
constitué d?éléments du même type que les fermettes
assemblées par des connecteurs métalliques à dents
embouties; la NOTE 102 illustre cette solution. La
position de ce diaphragme et ses fixations avec la
charpente et (ou) les murs peuvent être réalisées de
façon différente ; la NOTE 103 rappelle trois
configurations génériques.
La solution 1 peut se rencontrer en variante dans les
plans de toiture (plan des arbalétriers) pour les toits
présentant un angle de plus grande pente inférieur à 30
degrés.
Caractéristiques principales des éléments formant
diaphragme
Solution 1 : les caractéristiques des panneaux pouvant
être utilisés comme diaphragme sous-entraits doivent
présenter les caractéristiques minimales rappelées au
§3.1.5. Le clouage en diamètre 3,1 mm impose des
fermettes de 47 mm d?épaisseur ou, pour une fermette
de 36 mm d?épaisseur, le clouage d?une fourrure de
75 mm de large et de 36 mm d?épaisseur minimale.
L'espacement des clous est le même que celui défini au
§3.6.3.
Solution 2 : les membrures, diagonales et montants de
la poutre cadre treillis ont une taille minimale de
96 x 36 mm². La hauteur minimale de poutre doit être
supérieure au minimum de 1,00 m et 1/10 de la
largeur du bâtiment. Les poutres sont dimensionnées
pour une charge linéique correspondant à la force
sismique d?étage divisée par la longueur de façade (cf.
§2.9.2) .
Les solutions 1 et 2 permettent de réaliser un
diaphragme de toiture. Une attention supplémentaire
doit être portée au contreventement de la charpente
notamment sous l?effet du vent.
Dans ce cas, il est important de veiller à ce que la
superposition des plaques de contreventement et de la
couverture ne nuise pas à la bonne fixation des
55
min 0,30
0,035
0,18
0,20
0,15
NOTE 107 - Exemples de fiabilisation d'assemblage travaillant par contact vis-à-vis d'un risque de rupture fragile
par cisaillement et vis-à-vis d'un maintien en position sous chargements parasites
Afin d?écarter tout risque de rupture fragile en cisaillement
pour l'assemblage par embrèvement entre un arbalétrier et
un entrait de ferme, il convient d?augmenter la surface
sujette à cisaillement en extrémité d?entrait. La figure
propose deux solutions pour atteindre cet objectif :
- ? allonger l?extrémité d?entrait après l?entaille frontale, ou
- ? décaler l?embrèvement.
Pour assurer un maintien en position de l?arbalétrier par
rapport à l?entrait en cas d?inversion d?effort ou d?effort
hors plan, deux solutions mécaniques sont proposées :
- ? un boulon ou tige filetée en position centrale, ou
- ? deux plats métalliques latéraux boulonnés.
56
NOTE 108 - Stabilisation d'une charpente traditionnelle. Ancrage entre cettte charpente, le plancher et les pignons
pannes
éléments de ferme
liens de faîtage
fermes de noues
contreventement
zone d'ancrage
La ligne de faîtage orientée suivant Y doit être stabilisée par la demi-ferme placée dans la même direction en
extrémité de ce faîtage. Pour le faîtage orienté suivant X, il est nécessaire de placer une triangulation dans les
plans de toiture afin de transmettre les efforts sismiques des plans de toiture orientés suivant X jusqu'aux murs
primaires parallèles à l'action sismique.
X
Y
NOTE 109 - Assemblage des panneaux de
contreventement sous charpene: voile travaillant et palée
de stabilité.
NOTE 110 - Toitures légères et toitures semi-lourdes.
-Toitures légères: toitures pour lesquelles la masse des
composants de la charpente et de la toiture est
inférieure à 70 kg/m² y compris 10 kg/m²
d'équipements en toiture.
-Toitures semi-lourdes: toitures pour lesquelles la masse
des composants de la charpente et de la toiture est
comprise entre 70 kg/m² et 120 kg/m² (ex : tuiles sur
charpente traditionnelle en bois feuillus) y compris 10Q
kg/m² d'équipements type chauffe-eau solaire ou
panneaux photovoltaïques.
éléments de couverture aux pannes ou aux chevrons.
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre la fermette d'extrémité
et le pignon pour les charpentes industrialisées, soit
assurée.
3.7.4 Charpente en bois - Mise en oeuvre et
dispositions constructives pour les charpentes
traditionnel les
La charpente traditionnelle antillaise est composée de
chevrons reposant au faîtage sur une panne faîtière et
en périphérie sur les murs porteurs (NOTE 104) .
Dans certains cas, des pannes intermédiaires sont
disposées pour réduire la portée des chevrons. Les
pannes prennent appui sur des fermes régulièrement
espacées.
Une variante (NOTE 105) est la pose de pannes seules
reposant sur des fermes (NOTE 106) ou des murs de
refends intermédiaires ou murs de façade.
Les éléments constituant la ferme sont en général
assemblés au moyen d'assemblages dits de
charpentiers. Ces assemblages sont très répandus
(embrèvements, enfourchements, tenons-mortaises,
assemblages à mi-bois?). Ils fonctionnent essentiellement
par contact. De leurs caractéristiques mécaniques et de
leur géométrie dépend le comportement global de la
charpente. Il est indispensable de concevoir ces
assemblages de telle sorte que les risques de rupture
fragile soient écartés (limiter la traction
perpendiculaire et le cisaillement) . Il est également
indispensable que ces assemblages soient accompagnés
de dispositifs assurant leur maintien en position, même
avec une inversion des efforts. La NOTE 107 propose des
solutions techniques qui permettent de respecter ces
deux préconisations (cf. annexe C pour définir les
efforts sismiques sur la charpente) .
Dans le cas de charpentes traditionnelles à double
pente, un système de poutres au vent constitue une
solution adaptée pour stabiliser charpente et pignon en
situation sismique. Les dispositions de contreventement
de toiture en K de la NOTE 104 peuvent constituer une
configuration pour ces poutres au vent dans un cas de
pente de toiture supérieure à 30 degrés.
3.7.5 Ancrage des charpentes industriel les et
traditionnel les
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre pannes et pignon pour
les charpentes traditionnelles, ou entre la fermette
d'extrémité et le pignon pour les charepentes
industrialisées, soit assurée.
Le dimensionnement des ancrages des charpentes bois
sur les murs peut, dans un premier temps, être abordé
de manière globale en déterminant l?effort sismique
que doit reprendre l?ensemble des ancrages : c?est
l?objet du présent paragraphe. Dans la mesure où
l?effort sismique global est identique pour une
charpente en fermettes et pour une charpente
traditionnelle, les ancrages spécifiques à chacune de ces
techniques de construction devront être vérifiés en
57
1,130,971,280,710,440,320,890,820,49
1,161,540,850,520,381,060,990,59
1,111,470,810,500,361,020,950,57
1,311,730,950,590,431,201,110,66
1,351,790,990,610,441,241,150,69
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
0,971,280,710,710,510,970,900,55
1,161,540,850,850,611,171,080,66
1,111,470,810,810,591,121,030,63
1,311,730,950,960,691,311,210,74
1,351,790,990,990,711,361,250,77
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
1,35
1,30
1,52
1,58
A/ cat.1
C
D
sol
d2
Tableau 23 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture légère (NOTE 110) .
1,13
1,35
1,30
1,52
1,58
C
D
d2
B/ cat.2a
E/ cat.2b
A/ cat.1
B/ cat.2a
E/ cat.2b
sol
Tableau 24 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture semi-lourde (NOTE 110) .
3.8 Eléments secondaires en béton ou en maçonnerie
NOTE 111 - La norme NF EN 1998-1:2005 définit ces
éléments secondaires de la manière suivante : «
Éléments qui ne sont pas considérés comme faisant
partie du système résistant aux actions sismiques et
dont la résistance et la rigidité vis-à-vis des actions
sismiques est négligée ; leur conformité à toutes les
règles de l'EN 1998 n'est pas exigée, mais ils sont
conçus et étudiés en détail pour leur permettre de
porter les charges gravitaires lorsqu' ils sont soumis aux
déplacements causés par la situation sismique de
calcul. »
En conséquence, l'objet des prescriptions de ce texte
est de garantir que les éléments en question peuvent
s'adapter aux déformations imposées par la structure
principale.
NOTE 112 - Il est demandé dans l'Eurocode 8-1 un
cadre de diamètre 5 mm mais l'usage aux Antilles
pour la réalisation de cadres est l'utilisation
d'armatures de diamètre 6 mm minimum (pas
d'armatures filantes de diamètres 5 mm sur chantier)
NOTE 113 -Encadrement de baies pour des murs en
maçonnerie
NOTE 114 - Armatures longitudinales du poteau, des
chaînages et du linteau
Dans certains cas (linteau préfabriqué ou coffre de
volet roulant) , il est possible de positionner les
chaînages verticaux de manière à avoir un appui
suffisant. Les longueurs de murs doivent dans tous les
cas être comptées entre les bords extérieurs des
chaînages verticaux.
58
4 équerres HA8
(à chaque angle)
armatures de linteau
possibilité de prolonger les
aciers horizontaux dans le
mortier de pose
Exemple de coupe A-A Exemple de coupe B-B
4HA8 +
épingles
ou cadres
4HA8 + cadres
50cm
50cm3,5 mini 50 cm
mini
fonction de leur configuration prévue en situation
normale, de leur nombre et de leur répartition.
Cas des charpentes en bois sur murs à ossature bois
Ce cas de figure est traité au §2.8.5. La note 109
illustre le principe d?assemblage des panneaux de
contreventement sous charpente.
Cas des charpentes en bois sur murs en maçonnerie ou
béton armé
Afin d'assurer une liaison efficace entre cette charpente
et les pignons (en maçonnerie ou en béton armé) , il est
impératif de prévoir des ancrages capables de reprendre
un effort de traction de 6 kN/m de rampant de pignon.
Les tableaux 23 et 24 proposent un coefficient
permettant de calculer cet effort global d?ancrage
(en kN) en multipliant ce coefficient par la surface au
sol du bâtiment (en m²) . Ce coefficient est établi sur la
base des hypothèses suivantes :
- ? les éléments de stabilité sont conformes à ceux
décrits au paragraphe précédent,
- ? les masses des différentes parties de la structure sont
ramenées à un ratio par m2 de plancher,
- ? les efforts sismiques sont proportionnels à la hauteur
de la masse considérée dans le bâtiment,
- ? les mécanismes de ruine sont écartés des zones
d?ancrage.
Le tableau 23 est relatif aux toitures légères tandis que
le tableau 24 est, relatif aux toitures semi-lourdes bois :
- ? les cas (a) correspondent à des bâtiments en
maçonnerie chaînée ou en béton armé avec un
diaphragme intégré dans la charpente bois,
- ? les cas (b) correspondent à un bâtiment avec une
dalle en béton armé au dernier niveau ,
- ? les cas (c) correspond à des combles aménagés sur un
plancher bois au niveau de l?entrait des fermes ou
fermettes,
- ? les cas (d) sont des combles aménagés associés à une
charpente implantée sur une dalle en béton armé.
L?effort global d?ancrage calculé à partir des tableaux
23 et 24 correspond à la capacité de l?ensemble des
liaisons implantées dans les murs parallèles à la
direction de séisme considérée. Les valeurs des tableaux
sont justifiées en annexe E.
Les ancrages à considérer sont principalement ceux qui
sont implantés au droit des éléments de la stabilisation
de la toiture. Ces éléments et leurs assemblages
peuvent être vérifiés à partir des mêmes efforts.
3.8 Eléments secondaires en béton et en maçonnerie
Le présent paragraphe ne concerne que les éléments
sismiques secondaires, c'est-à-dire les éléments dont la
résistance n'est pas prise en compte dans le
contreventement du bâtiment (NOTE 111) .
3.8.1 Poutres
La continuité mécanique du ferraillage doit être
assurée entre les poutres et le système porteur ainsi
qu?avec le système de contreventement. Cette
continuité peut le plus souvent être assurée par les
chaînages de planchers.
3.8.2 Poteaux
La dimension minimale de la section des poteaux ne
doit pas être inférieure à 18 cm, sauf justification
conforme à la norme NF EN 1992-1-1. Les poteaux
sont réalisés sans reprise de bétonnage sur la hauteur
d?un étage. Il est rappelé qu?un poteau dont la grande
dimension transversale est supérieure à 4 fois la petite
dimension transversale se comporte comme un mur.
Poteaux de section rectangulaire
Leur section est au moins de 18 cm x 18 cm. Ils sont
armés par 4 armatures longitudinales (au minimum
4HA10) , disposées aux 4 angles. Dans tous les cas, on
disposera au moins 1HA10 tous les 30 cm.
Les cadres HA5 au moins sont espacés au maximum de
18 cm en partie courante (NOTE 112) . On rajoutera un
cadre supplémentaire en pied et en tête du poteau (de
manière à avoir un espacement de 12 cm au maximum
entre cadres) .
Poteaux de section circulaire
Leur diamètre est au moins de 20 cm. Ils sont armés
par au moins 6 armatures longitudinales HA, de
diamètre minimal 8 mm, et régulièrement réparties à
proximité du contour de la section.
Les cadres ou les cercles HA5 au moins sont espacés au
maximum de 16 cm en partie courante (ou 20 cm si les
poteaux sont armés par des armatures HA10) . On
rajoutera un cadre supplémentaire en pied et en tête
du poteau (de manière à avoir un espacement de
10 cm au maximum entre cadres ou 12 cm s?ils sont
armés par des armatures HA10) .
3.8.3 Murs secondaires
Les murs secondaires en maçonnerie doivent comporter
des chaînages horizontaux au niveau des planchers,
espacés d?au plus 4 m et comprenant une section
minimale d?armatures longitudinales de 3 cm2, soit 4
HA10.
Les ouvertures ménagées dans les murs secondaires en
maçonnerie et n'excédant pas 1,50 m2, doivent
comporter un encadrement continu correspondant à
4HA8 (NOTE 113) . Dans le cas où la surface de
l'ouverture est supérieure à 1,50 m2, la partie verticale
de l'encadrement devient un chaînage vertical relié aux
chaînages horizontaux du mur et comporte 4HA10.
Les chaînages des murs secondaires en béton sont
traités au §3.4.1.
59
60
NOTE 116 - Ballon d'eau
NOTE 115 - disposition des cloisons
Inacceptable
Acceptable
Elément en bois, métal
ou béton armé
Cloison
Plancher
61
3.8.4 Lia isons
Lorsque les liaisons sont réalisées par des armatures, les
longueurs d'ancrage et de recouvrement de ces dernières
valent, au minimum, 60 diamètres.
3.8.5 Linteaux
Les prescriptions auxquelles doivent satisfaire les linteaux
sont celles données pour les poutres.
En règle générale, les linteaux sont associés soit au
chaînage horizontal dans le cas de portes-fenêtres par
exemple, soit intégrés aux encadrements de baies,
lorsqu?ils sont nécessaires, dans le cas d'ouvertures de
petites et moyennes dimensions.
Dans le cas de portées plus importantes, les armatures
principales hautes et basses du linteau doivent être
ancrées dans les chaînages verticaux bordant les parties
maçonnées et être continues sur le ou les poteaux
intermédiaires, le linteau pouvant être dimensionné en
poutre continue et l'assemblage au droit des poteaux
intermédiaires pouvant être réalisé comme indiqué dans
la NOTE 114.
3.8.6 Escal iers
Ne sont pas visés dans le présent texte :
- ? les escaliers en voûte,
- ? les escaliers à marches en consoles encastrées dans un
mur en maçonnerie,
- ? les escaliers avec marches sans contremarche (qui
doivent toujours faire l?objet d?une étude dynamique
particulière) .
Les limons ou volées des escaliers en béton armé doivent
présenter des liaisons par armatures avec les planchers
auxquels ils sont reliés, en parties haute et basse. Les
longueurs d'ancrage et de recouvrement sont au
minimum de 60 diamètres.
3.9 Eléments non structuraux
Les éléments non structuraux sont réalisés conformément
au guide de « Dimensionnement Parasismique des
éléments non structuraux du cadre bâti » ? édition 2014
(Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et
de l?Energie, Ministère du Logement, de l?Egalité des
Territoires et de la ruralité) et aux règles de l?art.
Les Eléments non structuraux concernés sont listés au
chapitre 1.1 « Eléments non structuraux visés » ainsi que
les conditions dans lesquelles ce guide peut être utilisé.
3.9.1. Cloisons
- Pour l?ensemble des cloisons :
Les dispositions du guide ENS sont complétées des
dispositions de la NOTE 115.
- Pour le cas particulier des cloisons maçonnées en
petits éléments en sus des dispositions ci-dessus :
Les cloisons doivent recevoir un encadrement par des
raidisseurs ou chainages en béton armé, métal ou bois
fixés à leurs extrémités.
La jonction de deux cloisons perpendiculaires doit
être réalisée par harpages alternés à tous les lits, ou
par toute disposition constructive équivalente.
La plus grande dimension des panneaux délimitée par
des éléments verticaux d?appui (cloisons ou murs
perpendiculaires à cloison considérée, éléments
d?ossature, ou potelets et raidisseurs) ne doit pas
dépasser 4 m.
La cloison doit être maintenue en tête pour éviter
tout renversement.
3.10. Recommandations
3.10.1. Equipements
- Chauffe-eau solaire et panneaux photovoltaïques en
toiture
Une vigilance particulière est apportée à la fixation
des panneaux solaires, panneaux photovoltaïques et
ballon de chauffe-eau solaire en toiture.
L'emplacement des équipements du chauffe-eau
solaire et des panneaux photovoltaïques est choisi de
façon à limiter le risque de torsion de la structure.
- Ballon d'eau chaude et meubles hauts et lourds.
Le ballon d'eau chaude doit être prévu sur pieds et
solidement fixé contre un mur porteur (NOTE 116) .
Si le volume d'eau dépasse les 100l, le ballon d'eau
chaude doit être installé au rez-de-chaussée.
Il en est de même pour des meubles hauts et lourds
susceptibles de basculer lors d'un séisme
62
Annexe A - Tableaux de dimensionnement pour la
maçonnerie et le béton armé
Tous les tableaux relatifs à la maçonnerie sont établis pour un niveau de contrôle IL1. Pour un niveau de contrôle
IL2, les sections cumulées sont à multiplier par 0,83 et les longueurs de murs par 0,95.
Lorsque la valeur de surface cumulée des murs primaires apparaît grisée dans les tableaux, il est préférable que le
concepteur ait recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
Surface de plancher: surface repportant les charges gravitaires sur les porteurs verticaux.
En cas d'étage partiel, la surface de plancher à considérer est la plus grande des surfaces.
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
. . .
. . .
0,60
Li/LT Sp (m
2)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Catégorie de sol
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Nombre de
niveaux
Catégorie de sol
Tableau 1
Pour déterminer la
section des murs de
contreventement
nécessaire dans
chaque direction
Section cumulée des murs primaires dans chaque
direction, exprimée en % de la surface de diaphragme
Valeur exprimée en pourcentage de la
surface de diaphragme horizontal
Tableau 2
Pour vérifier la
longueur minimale de
chaque mur de
contreventement
Li : longueur du mur
de contreventement
LT : longueur totale
des murs primaires
dans la direction
considérée
Sp : surface du
diaphragme
horizontal au niveau
considéré
N : nombre de
niveaux
63
1,4
2,0
2,5
3,0
2,0
3,0
3,7
4,4
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,4
5,1
6,6
7,8
3,7
5,7
7,3
8,7
4,4
6,8
8,7
10,3
5,7
8,7
11,0
13,0
1,2
1,4
1,7
2,0
1,4
2,0
2,5
3,0
1,7
2,5
3,2
3,7
2,0
3,0
3,7
4,4
2,3
3,4
4,3
5,1
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,7
5,7
7,3
8,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,1
2,7
3,2
1,4
2,1
2,6
3,2
2,1
3,2
4,2
5,1
2,6
4,2
5,5
6,7
3,2
5,1
6,7
7,9
3,7
5,9
7,6
8,9
4,2
6,7
8,4
9,8
5,1
7,9
9,8
11,4
6,7
9,8
12,0
17,0
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,4
1,8
2,1
1,4
2,1
2,6
3,1
1,8
2,6
3,3
4,1
2,1
3,1
4,1
4,9
2,4
3,6
4,7
5,6
2,6
4,1
5,3
6,3
3,1
4,9
6,3
7,4
4,1
6,3
7,9
9,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,5
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,3
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,7
2,2
2,6
2,2
2,8
3,3
1,2
1,5
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,4
2,0
2,9
3,7
4,4
2,3
3,4
4,4
5,2
2,6
3,9
5,0
5,9
2,9
4,4
5,6
6,6
5,2
6,6
7,9
6,6
8,4
10,0
3,4
4,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,3
1,9
2,4
2,8
1,4
2,1
2,7
3,1
2,5
3,1
3,7
3,1
4,0
4,8
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,4
1,6
2,4
3,1
3,7
2,1
3,1
4,0
4,8
2,4
3,7
4,8
5,8
2,7
4,3
5,5
6,6
3,1
4,8
6,2
7,3
5,8
7,3
8,6
7,3
9,1
10,5
3,7
4,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,2
2,6
1,3
2,0
2,5
3,0
1,5
2,2
2,8
3,3
2,6
3,3
3,9
3,3
4,2
5,0
1,7
2,2
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
64
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
1,80
4,29
0,81
3,29
4,88
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,5
2,2
2,8
3,3
2,2
3,3
4,1
4,9
2,8
4,1
5,4
6,5
3,3
4,9
6,5
7,9
3,7
5,8
7,5
9,0
4,1
6,5
8,5
10,0
4,9
7,9
10,0
11,8
6,5
10,0
12,5
14,6
1,2
1,5
1,9
2,2
1,5
2,2
2,8
3,2
1,9
2,8
3,5
4,1
2,2
3,2
4,1
4,9
2,5
3,7
4,7
5,6
2,8
4,1
5,3
6,3
3,2
4,9
6,3
7,5
4,1
6,3
8,1
9,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,6
2,3
2,9
3,4
1,6
2,3
3,0
3,7
2,3
3,7
4,9
6,0
3,0
4,9
6,4
7,7
3,7
6,0
7,7
9,2
4,3
6,9
8,8
10,4
4,9
7,7
9,8
11,4
6,0
9,2
11,4
13,1
7,7
11,4
13,8
15,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,5
2,0
2,9
3,8
4,7
2,3
3,5
4,7
5,7
2,6
4,1
5,4
6,5
2,9
4,7
6,1
7,3
3,5
5,7
7,3
8,6
4,7
7,3
9,1
10,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,6
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,5
1,8
2,2
1,2
1,6
2,0
2,4
1,9
2,4
2,8
2,4
3,0
3,6
1,3
1,6
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,2
3,8
2,1
3,2
4,0
4,8
2,5
3,8
4,8
5,7
2,9
4,3
5,5
6,6
3,2
4,8
6,1
7,4
5,7
7,4
8,8
7,4
9,4
11,0
3,8
4,8
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
2,9
3,4
2,7
3,4
4,1
3,4
4,4
5,2
1,8
2,3
1,2
1,8
2,3
2,7
1,8
2,7
3,5
4,2
2,3
3,5
4,6
5,6
2,7
4,2
5,6
6,7
3,0
4,9
6,4
7,6
3,5
5,6
7,2
8,4
6,7
8,4
9,9
8,4
10,5
12,0
4,2
5,6
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,6
2,0
2,4
1,3
1,9
2,4
2,8
1,5
2,2
2,7
3,2
1,6
2,4
3,0
3,6
2,8
3,6
4,3
3,6
4,6
5,5
1,9
2,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 2
65
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,20
5,18
1,00
3,98
5,89
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
1,6
2,4
3,0
3,5
2,4
3,5
4,6
5,6
3,0
4,6
6,1
7,4
3,5
5,6
7,4
8,9
4,0
6,5
8,5
10,2
4,6
7,4
9,6
11,3
5,6
8,9
11,3
13,3
7,4
11,3
14,1
16,3
1,2
1,6
2,0
2,4
1,6
2,4
3,0
3,5
2,0
3,0
3,8
4,5
2,4
3,5
4,5
5,4
2,7
4,0
5,2
6,3
3,0
4,5
5,8
7,0
3,5
5,4
7,0
8,4
4,5
7,0
9,0
10,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,7
2,5
3,1
3,7
1,7
2,5
3,4
4,2
2,5
4,2
5,6
6,8
3,4
5,6
7,3
8,8
4,2
6,8
8,8
10,4
4,9
7,9
10,1
11,8
5,6
8,8
11,1
12,9
6,8
10,4
12,9
14,8
8,8
12,9
15,6
17,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,3
4,0
2,1
3,3
4,4
5,3
2,5
4,0
5,3
6,4
2,9
4,7
6,2
7,4
3,3
5,3
6,9
8,2
4,0
6,4
8,2
9,7
5,3
8,2
10,3
11,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,4
1,7
2,1
1,2
1,6
2,0
2,3
1,2
1,7
2,2
2,6
2,1
2,6
3,1
2,6
3,3
3,9
1,4
1,7
1,3
1,9
2,3
2,7
1,9
2,7
3,5
4,1
2,3
3,5
4,4
5,3
2,7
4,1
5,3
6,4
3,1
4,7
6,1
7,4
3,5
5,3
6,9
8,3
6,4
8,3
9,8
8,3
10,5
12,3
4,1
5,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,5
2,2
2,8
3,3
1,7
2,5
3,1
3,7
2,9
3,7
4,4
3,7
4,7
5,6
2,0
2,5
1,3
1,9
2,4
2,9
1,9
2,9
3,9
4,8
2,4
3,9
5,2
6,3
2,9
4,8
6,3
7,6
3,4
5,6
7,3
8,6
3,9
6,3
8,1
9,6
7,6
9,6
11,1
9,6
11,8
13,5
4,8
6,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,8
2,2
2,6
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
3,0
3,5
1,8
2,6
3,3
3,9
3,1
3,9
4,7
3,9
5,0
5,9
2,1
2,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 3
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
66
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,59
6,07
1,19
4,67
6,90
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,8
3,4
1,6
2,8
3,7
4,5
2,0
3,4
4,5
5,4
2,4
4,0
5,2
6,2
2,8
4,5
5,8
6,8
3,4
5,4
6,8
7,9
4,5
6,8
8,3
9,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,2
1,3
2,3
3,1
3,7
1,5
2,6
3,5
4,2
1,9
3,2
4,2
5,0
2,6
4,2
5,3
6,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,5
2,1
2,6
1,5
2,6
3,6
4,4
2,1
3,6
4,7
5,6
2,6
4,4
5,6
6,6
3,1
5,0
6,4
7,4
3,6
5,6
7,0
8,0
4,4
6,6
8,0
9,0
5,6
8,0
9,4
10,4
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,7
3,3
1,5
2,5
3,3
4,0
1,7
2,9
3,9
4,6
2,0
3,3
4,3
5,1
2,5
4,0
5,1
5,9
3,3
5,1
6,3
7,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,3
1,8
2,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,9
2,6
3,1
1,4
2,3
3,1
3,8
1,6
2,8
3,7
4,4
1,9
3,1
4,1
4,9
3,8
4,9
5,8
4,9
6,1
7,0
2,3
3,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,4
1,8
2,2
1,8
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,8
2,4
3,0
1,4
2,4
3,3
4,0
1,8
3,0
4,0
4,7
2,1
3,5
4,6
5,4
2,4
4,0
5,1
5,9
4,7
5,9
6,7
5,9
7,1
7,9
3,0
4,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,8
2,2
1,7
2,2
2,7
2,2
2,8
3,3
1,2
1,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 1
0,42
0,94
0,20
0,73
1,07
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,1
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,4
4,1
3,1
4,1
4,9
4,1
5,3
6,1
1,9
2,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
1,8
1,5
2,0
2,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,7
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,7
3,7
4,5
1,9
3,2
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
2,7
4,5
5,8
6,9
3,7
5,8
7,3
8,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,6
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,6
1,2
1,8
2,5
3,1
1,2
2,1
2,8
3,5
1,6
2,6
3,5
4,2
2,1
3,5
4,5
5,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
N=1 N=2 N=3
4 HA14
67
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,0
1,9
3,3
4,4
5,4
2,4
4,0
5,4
6,5
2,8
4,8
6,2
7,4
3,3
5,4
6,9
8,1
4,0
6,5
8,1
9,4
5,4
8,1
9,9
11,1
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,3
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,3
3,1
3,8
1,6
2,7
3,6
4,4
1,8
3,1
4,1
5,0
2,3
3,8
5,0
5,9
3,1
5,0
6,3
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,7
2,0
1,2
1,8
2,5
3,1
1,8
3,1
4,2
5,2
2,5
4,2
5,6
6,7
3,1
5,2
6,7
7,9
3,7
6,0
7,6
8,8
4,2
6,7
8,4
9,6
5,2
7,9
9,6
10,8
6,7
9,6
11,2
12,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,7
2,4
3,0
1,2
2,4
3,2
4,0
1,7
3,0
4,0
4,8
2,1
3,5
4,6
5,5
2,4
4,0
5,2
6,1
3,0
4,8
6,1
7,1
4,0
6,1
7,5
8,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
1,9
1,6
2,1
2,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,8
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,8
3,7
4,5
1,9
3,3
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
4,5
5,8
6,8
5,8
7,3
8,3
2,8
3,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,6
2,1
2,5
2,1
2,7
3,3
1,2
1,3
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
2,1
2,9
3,6
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,6
4,7
5,6
2,5
4,2
5,4
6,4
2,9
4,7
6,0
7,0
5,6
7,0
8,0
7,0
8,4
9,4
3,6
4,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,6
2,0
2,6
3,1
2,6
3,4
3,9
1,2
1,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 2
0,50
1,13
0,24
0,88
1,28
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,2
1,2
1,8
2,4
3,0
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,6
4,3
1,8
3,0
4,0
4,9
3,7
4,9
5,8
4,9
6,2
7,3
2,2
3,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,3
1,7
2,1
1,7
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,9
2,6
3,2
1,5
2,6
3,6
4,4
1,9
3,2
4,4
5,4
2,2
3,8
5,1
6,2
2,6
4,4
5,8
6,9
3,2
5,4
6,9
8,1
4,4
6,9
8,6
9,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,4
2,0
2,5
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,2
2,9
3,6
1,4
2,5
3,4
4,1
1,8
3,1
4,1
5,0
2,5
4,1
5,3
6,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
N=1 N=2 N=3
4 HA14
68
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
1,2
1,6
2,2
2,7
1,6
2,7
3,8
4,7
2,2
3,8
5,1
6,2
2,7
4,7
7,5
3,3
5,5
7,2
8,5
3,8
6,2
8,0
9,4
4,7
7,5
9,4
10,9
6,2
9,4
11,4
12,8
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
2,1
2,9
3,6
1,5
2,6
4,4
1,8
3,1
4,2
5,1
2,1
3,6
4,8
5,8
2,6
4,4
5,8
6,8
3,6
5,8
7,3
8,5
1,2
2,1
2,9
3,6
2,1
3,6
4,9
6,0
2,9
4,9
6,5
7,8
3,6
6,0
7,8
9,2
4,3
7,0
8,8
10,2
4,9
7,8
9,7
11,1
6,0
9,2
11,1
12,5
7,8
11,1
13,0
14,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,9
2,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,7
3,4
1,6
2,7
3,7
4,6
2,0
3,4
4,6
5,6
2,4
4,0
5,3
6,4
2,7
4,6
6,0
7,1
3,4
5,6
7,1
8,2
4,6
7,1
8,7
9,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,3
1,8
2,2
1,8
2,4
2,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,8
2,6
3,2
1,5
2,6
3,5
4,3
1,8
3,2
4,3
5,2
2,2
3,8
5,0
6,1
2,6
4,3
5,7
6,8
5,2
6,8
7,9
6,8
8,4
9,6
3,2
4,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,2
1,5
2,0
2,4
1,8
2,4
2,9
2,4
3,2
3,8
1,2
1,5
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,1
1,9
3,3
4,5
5,5
2,4
4,1
5,5
6,5
2,9
4,8
6,3
7,4
3,3
5,5
7,0
8,1
6,5
8,1
9,3
8,1
9,8
10,9
4,1
5,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,7
1,2
1,9
2,5
3,0
2,3
3,0
3,6
3,0
3,9
4,5
1,4
1,9
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 3
0,58
1,32
0,28
1,02
1,50
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,8
3,5
1,5
2,5
3,5
4,3
1,8
3,0
4,1
5,0
2,0
3,5
4,7
5,7
4,3
5,7
6,8
5,7
7,2
8,4
2,5
3,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,5
2,0
2,4
2,0
2,6
3,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,2
1,2
2,2
3,0
3,7
1,7
3,0
4,1
5,1
2,2
3,7
6,2
2,6
4,4
5,9
7,2
3,0
5,1
6,7
8,0
3,7
6,2
8,0
9,4
5,1
8,0
10,0
11,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,7
2,3
2,9
1,2
2,1
3,5
1,4
2,5
3,4
4,2
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,5
4,7
5,7
2,9
4,7
6,2
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,6
1,9
N=1 N=2 N=3
4 HA14
69
6,23,61,2 5,12,91,2
Annexe B - Hypothèses de construction des tableaux de
dimensionnement pour la maçonnerie/le béton armé
1 Charges pour les constructions en maçonnerie
chaînée ou en béton armé
Poids des planchers :
poids brut maximal du plancher,
y compris dalle et chape 4,75 kN/m2
(dalle de 15cm + 5cm de chape pour tenir compte de
la réglementation acoustique)
charge d'exploitation,
coefficient de participation 0,3 0,45 kN/m2
cloisons 1 ,00 kN/m2
(cloisons légères inférieures à 2,5 kN/m, parpaings de
15cm par exemple)
revêtement de sol 0,10 kN/m2
faux-plafond 0,40 kN/m2
6,70 kN/m2
Le poids des planchers pris en compte pour les calculs
est de 6,70 kN/m2. La décomposition des charges peut
être différente à condition que la valeur totale de
6,70 kN/m2 ne soit pas dépassée. La charge
permanente agissant sur les planchers est limitée à
4,75 + 1,0 + 0,1 + 0,4 = 6,25 kN/m2 comme spécifié
dans le §1.3 du corps de texte.
Murs
(par m2 de plancher, par niveau) : 2,50 kN/m2
Toiture :
lourde 3,75 kN/m2
(dalle de 13cm + étanchéité = 0,13×25+0,5)
légère 0,70 kN/m2
(toiture en tôle avec prise en compte de 10kg/m2
d'équipement)
A l'exception des murs de soubassement, les tableaux
de dimensionnement ne s'appliquent pas à des murs
chargés hors plan.
Pour les murs en maçonnerie comprenant des
ouvertures, seuls les trumeaux sont pris en compte.
Chaque trumeau compte pour un contreventement.
2 Hypothèses de dimensionnement
2.1 Torsion
La torsion est prise en compte de façon forfaitaire en
majorant les efforts sismiques dans chaque mur de
20%. Cette majoration forfaitaire est assujettie au
respect des clauses sur les dimensions et la disposition
des panneaux de contreventement conformément au
§2.3 du texte.
2.2 Prise en compte des charges vertica les
On considère que l'ensemble des murs dans une
direction, primaires et secondaires, reprennent 30% des
charges gravitaires, ceci pour couvrir le cas des
planchers portant dans une direction. Ce coefficient est
applicable sans modification à l'ensemble des murs
primaires dans une direction même si la longueur LT
des murs primaires est inférieure à la longueur cumulée
totale L0 des murs, à condition de satisfaire au critère
6 du §2.3.1 (la somme des largeurs de planchers
reprises par les poteaux ou les murs de moins de 1,2 m
de longueur ne dépasse pas 20% de la somme des
largeurs reprises par les murs primaires de
contreventement, dans chacune des deux directions de
la construction) .
Si la condition des 20% n'est pas respectée, le
dimensionnement par les tableaux n'est pas applicable.
NOTE - Dans le cas de planchers en bois, la charge (la
masse) est plus faible que celle utilisée pour
l'établissement des tableaux. L'effort normal ainsi que
les moments sont donc plus faibles. On considère que
cette diminution des moments compense la diminution
de l'effort normal de stabilisation. Les tableaux de
dimensionnement restent donc utilisables dans le cas
de planchers en bois.
2.3 Coefficient de comportement
Le coefficient de comportement retenu pour la
maçonnerie chaînée et le béton armé est q=2,5.
2.4 Données géométriques
Les tableaux de dimensionnement sont donnés pour
des murs dont l'épaisseur vaut 20 cm dans le cas de la
maçonnerie et 15 cm dans le cas du béton.
La hauteur maximale d'étage est de 3 m. Dans le cas
de bâtiment de 3 niveaux, il est nécessaire d'avoir des
hauteurs d'étages plus faibles pour respecter la
limitation à 8 m de la hauteur totale de la
construction. Les tableaux sont construits à partir
d'une hauteur d'étage de 3 m. Dans le cas où la
hauteur d'étage réelle des niveaux est inférieure, le
résultat des sections d'armatures déterminées à l'aide
des tableaux de dimensionnement est sécuritaire.
2.5 Matériaux
Les tableaux de dimensionnement ont été établis avec
les caractéristiques suivantes.
70
Les critères concernant le passage au niveau de
contrôle IL2 (avec ?M=1,50 en situation sismique)
pour les produits de catégorie 1 sont donnés en marge
des tableaux de dimensionnement.
3. Présentation des tableaux
Maçonnerie chaînée
Les tableaux de dimensionnement donnent, en fonction
des données générales présentées ci-dessus :
- ? la longueur cumulée minimale de murs primaires
nécessaire pour l'ouvrage concerné, selon que les joints
verticaux soient remplis ou non,
- ? la longueur minimale de chaque mur primaire,
compte tenu des armatures longitudinales qui y sont
disposées (4HA10 ou 4HA12 pour les murs en
maçonnerie) .
Les tableaux donnant la longueur cumulée minimale
des murs primaires dépendent de la catégorie de sol
simplifiée, la surface de plancher, le nombre de niveaux
et la nature de la toiture (légère ou lourde) .
Cette longueur a été établie en considérant l'équilibre
entre :
- ? la résistance au cisaillement de la maçonnerie qui
dépend de la longueur minimale du mur et de la
résistance au cisaillement de quatre chaînages,
- ? la force sismique à la base de la construction,
distribuée à chaque niveau.
Les tableaux donnent également la longueur Li
nécessaire pour réaliser l'équilibre en flexion composée
du mur sous les sollicitations qui lui reviennent (effort
normal + moment de flexion) à la base, avec des
chaînages valant soit 4HA10 soit 4HA12.
La section de chaînage nécessaire est, pour chaque mur
et pour une combinaison donnée zone sismique/
catégorie de sol simplifiée, fonction de la longueur Li
de ce mur ainsi que du rapport Li/LT.
Si on ne trouve pas de solution avec des chaînages
4HA12 pour un des murs du bâtiment, la méthode
n'est pas applicable au bâtiment étudié, sauf à prouver
qu'en considérant ce mur comme secondaire :
- ? on respecte bien le critère 6 du §2.3.1 du texte sur la
limitation des 20% de largeur de plancher reprise par
les éléments considérés comme secondaires,
- ? la méthode est applicable au bâtiment ainsi
conditionné, c'est-à-dire que tous les murs primaires
sont vérifiés pour des chaînages d'au plus 4HA12.
Béton armé
Les tableaux de dimensionnement des bâtiments en
béton armé se présentent sous la même forme que ceux
destinés à la maçonnerie chaînée. Ils donnent :
- ? la longueur cumulée minimale des murs primaires
nécessaire pour le bâtiment,
- ? la longueur minimale de chaque mur, les armatures
longitudinales pouvant atteindre 4HA14.
L'effort tranchant retenu pour le calcul de la longueur
de mur est : V* = V x (q+1)/2 = 1,75 V avec V
l'effort tranchant sismique obtenu par le calcul
élastique de la structure.
Résistance
caractéristique au
cisaillement
Résistance
caractéristique en
compression
Coefficient
d'excentrement en
flexion composée
Coefficient partiel
des matériaux
Maçonnerie Béton
f?k0=0,2 MPa (joints remplis)
f?k0=0,1 MPa (joints non
remplis)
f?d=1,1 MPa
fk=1,84 MPa fck=16 MPa
0,90 1
?M=1,80 en situation
sismique pour un niveau de
contrôle IL1
?M=1,30
71
Annexe C - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossatures bois
1 Hypothèses sur les masses
Masse des éléments structuraux et non structuraux
Les masses des éléments structuraux se composent de
la masse :
- ? des murs extérieurs,
- ? des murs de refend,
- ? des planchers,
- ? de la toiture.
La masse mise en mouvement en situation sismique
intègre également :
- ? la masse des cloisons,
- ? la partie permanente des charges d'exploitation.
Les paragraphes suivants définissent la masse affectée
à chaque partie de l'ouvrage. La composition est
donnée à titre indicatif pour évaluer la masse à
prendre en compte. Toute variante est envisageable
sous réserve que la masse de la solution retenue ne
dépasse pas celle indiquée dans cette annexe, et que les
caractéristiques mécaniques de la solution en variante
soient au moins égales à celles de la solution présentée
ici (résistance de contreventement et de portance
verticale, ductilité des liaisons) .
Murs extérieurs
- ? Bardage bois 22 mm
-? OSB panneaux 13 mm
-? Isolation 50 mm (0,8 kg/cm/m2) , laine minérale de
verre en rouleau
-? Ossature 145 mm×68 mm, 1 montant tous les 60? cm
(3/1,2=2,5) , 1 lisse basse, 1 lisse haute, 1 lisse de
ceinture
- ? Tasseaux 50 mm×80 mm espacés tous les 60 cm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
Rez-de-chaussée : H = 3,00 m
500×0,022×3,0 + 650×0,013×3,0 +0,8×5×3,0+
500×0,068×0,145× (3,0× 2,5 + 3×1) + 3,4×3,0
+11×3,0
mur extérieur rez-de-chaussée : 165 kg/ml/étage
Etage : H = 2,80 m
500×0,022×2,8 + 650×0,013×2,8 +0,8×5×2,8+
500×0,068×0,145× (2,8× 2,5 + 3×1) + 3,4×2,8+
11×2,8
murs extérieurs étage : 155 kg/ml/étage
Murs de refend ou contreventement intérieurs
- ? OSB 13 mm
-? Ossature 110 mm×68 mm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
-? Isolant phonique
murs de refend rez-de-chaussée : 109 kg/ml
murs de refend étage : 103 kg/ml/étage
Toiture charpente semi-lourde
Tuiles et liteaux 49 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
(OSB panneaux 14 mm)
Isolation 1 kg/m2
Plafond (1 BA13) 11 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
110 kg/m2
Toiture charpente légère
Tôles 6 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
Liteaux 50×80? mm2, esp 60? cm 3,4 kg/m2
Isolation 1 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
60 kg/m2
Equipement sur charpente/toiture
Chauffe-eau solaire 10 kg/m2
Plancher dalle massive
Solives 68× 145? mm2 14 kg/m2
(espacement 50? cm +entretoise)
Panneau 22 mm 17,4 kg/m2
Cloison légère < 100 daN/ml 50 kg/m2
Revêtement de sol (carreau collé) 20 kg/m2
Plafond 1 BA13 + rail 15 kg/m2
Total permanent 120 kg/m2
Charges d'exploitation 150 daN/m2
Charges d'exploitation circulation 250 daN/m2
La surface de circulation est considérée représenter 5%
de la surface de plancher. Comme explicité dans l'EN
1998-1, la masse à prendre en compte pour des
habitations en situation sismique est de 37 kg/m2.
Plancher habitation avec 5% de circulations : 157 kg/m2
72
2. Calcul de la masse d'une construction avec les
coefficients de typologie
Pour établir les graphes présentés ci-aprés, les masses
des murs ont été affectées à la totalité des façades en
considérant une masse identique pour les ouvertures et
les murs. Les masses de planchers et de toiture sont
calculées sans tenir compte d'éventuelles trémies ou
ouvertures. La longueur de refend considérée
représente le quart de la longueur de façade. Les
masses obtenues sont paramétrées en fonction de la
surface d'emprise au sol des constructions. Les figures
A et B sont relatives aux constructions avec toiture
légère, les figures C et D aux constructions avec
toiture semi-lourde. Ces figures présentent les résultats
de masses totales de bâtiments rapportés à l'emprise
au sol, leurs régressions polynomiales et leurs
enveloppes. Ces dernières courbes sont utilisées pour
établir les coefficients de typologie coeff_typo donnés
dans le tableau 5 du texte.
Ce coefficient multiplié par la surface au sol permet
d'obtenir, en tonnes, la masse mise en mouvement
"mass_mm" pendant un séisme.
"masse_mm" = "coeff_typo" x "emprise"
3. Calcul des efforts sismiques - effort tranchant à la
base
Le calcul de l'effort tranchant à la base est réalisé en
retenant la valeur "plateau" du spectre de
dimensionnement de la NF EN 1998-1 et des arrêtés et
décrets s'y rapportant. Ce plateau constitue une valeur
enveloppe des accélérations pour des coefficients de
comportement inférieurs à 3,75, ce qui est le cas ici :
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement cloués, en
suivant les dispositions constructives prescrites dans ce
texte, la valeurs retenue pour le coefficient de
comportement est de 3 (valeur de l'annexe nationale
française de NF EN 1998-1) ,
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement par
diagonale, en suivant les dispositions constructives
prescrites dans ce document, la valeur retenue pour le
coefficient de comportement est de 2.
Dans ces conditions, le coefficient traduisant
l'accélération au plateau "coeff_accel_plat" est donné
dans le tableau 4 du texte.
L'effort tranchant à la base est obtenu en multipliant
Figure A : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture légère
Figure B : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture légère
Figure C : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture lourde
Figure D : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture lourde
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00185 x2 -0,868 x+395
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
380
360
340
320
300
280
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0005 x2 -0,2361 x+108,92
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
120
100
80
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0009 x2 -0,4306x+209,19
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
190
170
150
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
210
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00325 x2 -1,52x+675
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
450
430
410
390
370
350
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
470
73
la surface d'emprise au sol (m2) par le coefficient de
typologie (T/m2) par la valeur 2,5.ag.S/(10.q) (m/s2) .
L'effort ainsi obtenu est en kN.
Fb(kN)= 2,5.ag.S/10 x (" surf" (m²)x" coeff_typo" (T/m²))
Fb(kN) = "coeff_accel_plat" x "masse_mm" (T)
Attention : les formules ne sont pas adimensionnelles,
il est impératif de respecter les unités. Cet effort à la
base n' intègre pas le coefficient de torsion à ce stade.
3 Calcul des efforts sismiques - efforts par étage
Le calcul des efforts par étage intègre les effets de la
torsion par le biais d'un coefficient unique de 1,2.
Cette valeur se justifie par les méthodes de calcul de la
NF EN 1998-1 et par les exigences de régularité en
plan et d' implantation des contreventements définies
dans le § 2.3 du document. Ce calcul, pour les
hauteurs d'étages retenues, se limite à la multiplication
de l'effort tranchant à la base par le coefficient
" coeff_étage" donné dans le tableau 3.
C'est à partir de ces efforts et de la résistance par
mètre linéaire de contreventement que la longueur de
voile de contreventement par direction pour les voiles
travaillants ou le nombre de palées de stabilité
triangulées PST est calculée.
Les valeurs de "coeff_étage" sont déduites des
observations faites à partir des différentes valeurs
d'effort calculées pour chacune des configurations et
rapportées dans le tableau ci-dessous. Pour un nombre
d'étages donné, les écarts de répartition d'efforts
sismiques d'étage à étage entre les valeurs restent
faibles, que ce soit pour un même type de toiture ou
pour des toitures semi-lourdes et légères.
4. Capacité d'un contreventement élémentaire VT
en bois
Les caratéristiques mécaniques des voiles de
contreventement, résistance et rigidité, sont calculées
suivant les prescriptions de la NF EN 1998-1, de la NF
EN 1995-1.1 et de leurs annexes nationales. Ces
caractéristiques sont établies sur la base de bois
d'ossature de classe minimale C24 et de panneaux à
base de bois tels que définis au §3.1.5. Les clous sont
de diamètre 3,1 mm et de 65 mm de longueur. Les
voiles de contreventement envisagés dans ce document
ont une longueur comprise entre 1,20 m et 4,00 m. Ces
voiles sont considérés en classe de service 2 et 3.
Sur la base d'une hypothèse de diamètre de clou de
2,8? mm et une classe de service 2, l' influence des
attaches sur la rigidité et la résistance d'un voile de
contreventement est étudiée. Les caractéristiques
mécaniques sont synthétisées sur les figures E, F, G et
H. Les calculs ont été conduits en considérant une
ductilité moyenne (DCM) avec un coefficient de
comportement q=3.
Plusieurs tendances se déduisent de ces figures :
- ? Pour un espacement de clouage donné, la résistance
du voile de contreventement est proportionnelle à sa
longueur.
- ? Pour les longueurs envisagées, la résistance d'un
voile de 3? m est la même que celle d'un voile de
2,80? m (différence maximale inférieure à 7%) .
- ? La rigidité des murs évolue également linéairement
avec leur longueur, mais le terme fixe des régressions
ne valide pas une proportionnalité entre longueur et
rigidité. Le calcul à l'état limite de résistance, incluant
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,682
0,681
0,681
0,680
0,680
0,679
0,679
0,678
0,678
0,678
0,677
0,677
0,677
0,677
0,676
0,676
0,518
0,519
0,519
0,520
0,520
0,521
0,521
0,522
0,522
0,522
0,523
0,523
0,523
0,523
0,524
0,524
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,69 0,53
min 1,200 0,676 0,524
% écart max 0% 2% 2%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture légère - Répartition des efforts sismiques par
configuration
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,506
0,505
0,505
0,504
0,504
0,504
0,503
0,503
0,503
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,694
0,695
0,695
0,696
0,696
0,696
0,697
0,697
0,697
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,51 0,70
min 1,200 0,502 0,694
% écart max 0% 2% 1%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture semi-lourde - Répartition des efforts
sismiques par configuration
74
une large incursion dans le domaine plastique, autorise
cependant une répartition des efforts de
contreventement au prorata des résistances, donc au
prorata des longueurs des voiles de contreventement.
- ? Les rigidités des murs calculées avec des pointes de
diamètre 2,8? mm et des pointes de diamètres 3,1mm
sont comparables pour les largeurs de murs considérés
dans ce document (1,2? m à 4? m) . Les tendances
constatées sur la rigidité des murs avec des pointes de
2,8? mm peuvent donc être extrapolées aux murs avec
des pointes de 3,1 ? mm.
Pour des voiles de contreventement de hauteur 2,80 m
ou 3,00 m, de longueur b comprise entre 1,20 m et
4,0 m, la résistance peut être synthétisée par les
relations du tableau ci-dessous en fonction de la
distance de clouage en périphérie du voile de
contreventement et de largeur b du mur de
contreventement en mètre.
Figure E : résistance d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure F : rigidité d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure G : rigidité d'un voile de contreventement en
fonction de sa hauteur et de sa longueur
Figure H : influence du diamètre des attaches sur la
rigidité du mur
969 11,62 9,7 b756,8688d20,4442,30,48060075
100
150
75
100
150
75
100
150
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
CP 12mm
(?k=350? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
600
600
600
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
600
600
600
600
600 0
0
0
0
0
0
0
0
0,48
0,48
0,54
0,54
0,54
0,48
0,48
0,48
42,3
42,3
42,3
42,3
42,3
38,05
38,05
38,05
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
d
d
d
d
d
d
d
d
688
688
679
688
688
679
679
688
756,8
756,8
611,1
611,1
611,1
619,2
619,2
619,2
727
484
782
587
391
793
594
396
8,72
5,82
9,38
7,04
4,69
9,51
7,13
4,75
7,3 b
4,8 b
7,8 b
5,9 b
3,9 b
7,9 b
5,9 b
4,0 b
OSB 13mm
(?k=650? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
CP 12mm
(?k=540? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
esp
(mm)
fu
(N/mm) MyRk Fax,Rk ? fh;1,k
(MPa)
mode de
rupture
Fv,Rk
(N)
Ff,Rd
(N)
F sis
i,v,Rd
(N)
FRd sis (kN)=
1,2 F sis i,v,Rd
fh;2,k
(MPa)
Panneau
Expression de la résistance en fonction de la distance de clouage et de la largeur de voile
s=75mm s=100mm s=150mm
linéaire
0 1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
35
30
25
20
15
10
5
R
és
is
ta
nc
e
du
m
ur
(k
N
),
h=
2,
8m
Ø
2,
8m
m 50
40
0
y=
842
7,4
x
R
2 =0
,99
72
y=6
320
,5 x
y=4
413,7
x
R2=
0,997
2
R
2=0,
997
2
linéaire linéaire
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
Ø
2,
9m
m
3
2
5
4
0 ,5
6
7
1
1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
s=75mm s=100mm
linéaire linéaire linéaire
s=150mm
y=0,
7977
x - 0
,2357
R2=1
y=1
,090
5 x
- 0,
407
6
R2=
0,99
99
y=
1,3
727
x -
0,6
038
,
R
2 =0
,99
98
h= 3m h= 2,8 m
0 2 4 6
3
2
1R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
s=
75
m
m
Ø
2,
9m
m
5
4
0
6
7
Longueur du mur (m)
10
8
6
4
2
0
14
12
16
20
18
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
s=
75
m
m
0 2 4 6 8 10 12 14
Longueur du mur (m)
Ø 3,1mm Ø 2,9mm
75
L'expression de FRd,sis retenue est :
FRd,sis = kpanneau × kclasseserv × 0,59 × b/s
où b est la largeur de panneau, s l'espacement du
clouage et où kpanneau et kclasseserv sont des coefficients
donnés dans le tableau 6 du texte.
4. Capacité d'une palée PST en bois
La valeur de compression admissible par une diagonale
sollicitée en situation sismique est calculée selon les
formules de l'Eurocode 5 article 6.3. La convention
adoptée pour les axes d' inertie est la suivante :
La diagonale est mise en place dans le mur avec la plus
grande dimension orientée dans le plan du mur pour
les palées PSTa, b et c.
On note ?y et ?rel,y les rapports d'élancement
correspondant à une flexion selon l'axe y (flèche dans
la direction z) et ?z et ?rel,z ceux correspondant à une
flexion selon l'axe z (flèche dans la direction y) . E0,05
est la valeur à 5% du module d'élasticité parallèle au
fil.
Lorsqu'à la fois ?rel,z 0,3 et ?rel,y 0,3, il n'y a pas de
risque de flambement et on vérifie ?c,o,d/fc,o,d < 1.
Lorsque soit ?rel,z > 0,3 ou ?rel,y > 0,3, il y a risque de
flambement et on vérifie que les contraintes, qui sont
augmentées du fait des déformations, soient inférieures
à la limite.
En bloquant la longueur de flambement, on peut en
déduire les valeurs des efforts de compression
maximale admissible NCp° diag,Rd,sis en situation sismique
en tenant compte du flambement. Les valeurs prises en
compte pour les caractéristiques du bois sont :
direction du filx
z
z y
y
Bois
C24
D35
fc,ok (MPa) ft,ok (MPa) Ec0,05 (MPa)
21
25
14
21
7400
8700
Valeurs caractéristiques du bois
0,530,533,073,040,250,252,22,2
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
14,81280,80,840,4718,702,16192,22,2 × 19
0,560,561,491,480,330,331,31,319,478,20,80,850,5414,273,5414,53,63,6 × 15
0,530,531,491,480,250,251,31,314,878,20,80,866,2318,703,54193,63,6 × 19
0,560,561,151,140,330,331,11,119,462,60,80,863,1814,274,4314,54,54,6 × 15
5,285,221,041,033,002,981,01,0176,056,93,41,144,776,696,696,86,88 × 8
3,273,240,990,992,272,260,90,9133,054,43,41,0559,268,866,6996,88 × 10
3,273,240,790,782,272,260,70,7133,041,13,41,0578,438,868,869910 × 10
2,382,360,990,991,861,850,90,9108,854,43,41,0572,4310,826,69116,88 × 12
2,382,360,690,691,861,850,60,6108,833,63,41,05117,1610,8210,82111112 × 12
1,681,670,990,991,461,450,90,985,554,43,41,0592,1813,786,69146,88 × 15
1,681,670,620,611,461,450,50,485,526,43,41,05189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des diagonales
211817151,001,000,190,19
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
2,2 × 19
645452450,990,990,460,473,6 × 15
847169581,001,000,460,473,6 × 19
1119491770,990,990,640,644,6 × 15
13111090,100,110,710,718 × 8
292524200,180,180,740,758 × 10
393331270,180,180,880,8810 × 10
524442360,260,260,740,758 × 12
847168580,260,260,930,9312 × 12
1028683700,400,400,740,758 × 15
2101761701440,400,400,960,9615 × 15
classe service 3
NCp° diag,Rd,sis (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
Diagonale
Effort de compression admissible en situation sismique, palée PSTa, b et c (diagonale toute hauteur)
classe service 2
kczkcy
76
5. Ancrage des voi les de contreventement
Ancrage vis-à-vis du cisaillement
Pour les voiles travaillants VT, l'exigence de 13? kN
par mètre linéaire de voile est issue du maximum de
résistance d'un voile de contreventement unitaire
(enveloppe des cas de classes de service et de type de
panneau) et d'un coefficient de surdimensionnement
associé à un dimensionnement en capacité de 1,3.
Ancrage vis-à-vis du renversement
A l'effort de traction engendré par les forces
horizontales en tête de voile, il convient de prendre en
compte l?effet favorable du poids propre des murs et
planchers :
- ? les panneaux reprennent leur propre poids et celui
des murs de l?éventuel niveau supérieur,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 60 cm si les
murs sont parallèles aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) ,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 2,00 m si les
murs sont perpendiculaires aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) .
Le tableau 13 (résistance d?ancrage exigée) est
construit sur ces hypothèses et sur un coefficient de
surdimensionnement de 1,3 (dimensionnement en
capacité) .
Voiles travaillants
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
voile de contreventement fait intervenir le rapport
entre hauteur et longueur de voile. La résistance du
voile de contreventement étant proportionnelle à sa
longueur, pour un constitution donnée, l'effort de
traction sera le même quelle que soit sa longueur
comprise entre 1,20? m et 4? m. Ce raisonnement
conduit pour un niveau unique peut être étendu à
celui d'une structure à deux niveaux. Pour cette
configuration, le rapport de résistance des voiles pris
en compte correspond à celui des valeurs données dans
le tableau 3 (coefficient " coeff_étage" ) .
Palées de stabilité triangulées PST
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
la palée de contreventement PST est déduit des
formules données.
2,672,652,672,652,001,992,001,99
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
117,35117,353378,438,868,869910 × 10
1,981,964,254,201,641,632,652,6396,01155,313372,4310,826,69116,88 × 12
1,981,961,981,961,641,631,641,6396,0196,0133117,1610,8210,82111112 × 12
1,431,424,254,201,281,282,652,6375,44155,313392,1813,786,69146,88 × 15
1,431,421,431,421,291,291,291,2875,4475,4433189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des montants
D35C24 D35C24
201134164109
17811914697
288192236157
216144177118
444296364242
classe service 3
Ntr° adm (kN) =
kh A Ftok kmod/?m
classe service 2
D35C24 D35C24
48414034
26222215
105898673
34282723
255217209177
classe service 3
NCp° adm (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
classe service 2
10 × 10
8 × 12
12 × 12
8 × 15
15 × 15
Diagonale
Effort de compression et de traction admissible en situation sismique d'un montant
Pour les montants, les capacités résistantes en traction et compression sont calculées pour plusieurs sections
disponibles dans le commerce.
77
Annexe D - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossature métallique
1 Actions
Coefficient de combinaison pour les actions variables
(EN 1998-1 §4.2.4) :
Pour les planchers : ?EP= ? ?2 = 0,24
avec ? = 0,8 (étages à occupation corrélées, tableau
4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0,3 (pour les bâtiments à usage d'habitation,
tableau A1.1 de l'EN1990)
Pour les toitures : ?EP= ? ?2 = 0
avec ? = 1 (toiture, tableau 4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0 (tableau A1.1 de l'EN1990)
Prise en compte des effets de torsion : une majoration
de 20% est adoptée pour prendre en compte
forfaitairement les effets de la torsion.
Accélération spectrale : de manière conservative, pour
toutes les configurations envisagées, une accélération
spectrale dans le palier du spectre est considérée
(équation (3.14) de l'EN1998-1) .
2 Forces à chaque niveau
Bâtiment à un niveau (toiture) :
Une formulation simplifiée issue de la méthode par
forces latérales (EN 1998-1, §4.3.3.2.2) est adoptée en
considérant de façon conservative que ?=1.
L'accélération spectrale est prise égale à la valeur au
plateau du spectre. Le coefficient de comportement est
pris égale à q=1,5 (classe de ductilité DCL) donc :
Bâtiment à deux niveaux (un plancher et une toiture) :
La formulation simplifiée reprend les hypothèses
précédentes. La répartition de la force par niveau est
effectuée d'après la formule (4.11) de l'EN 1998-1.
La hauteur entre niveaux est constante et égale à h.
Soit mp la masse de plancher par unité de surface et
Ap son aire. Soit mt la masse de toiture par unité de
surface et At son aire :
mp=(Gp +?EpQp)/g et mt=Gt/g
On pose Mp=mp Ap et Mt=mt At
Soit le ratio ? = Apmp / Atmt = Mp /Mt .
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(mp Ap+mt At)=1,20 Sd(T) mpAp(1+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2= 2 K mp Ap g
Bâtiment à trois niveaux (deux planchers et une
toiture) :
Les hypothèses sont les mêmes que pour les bâtiments
à deux niveaux. On admet en outre que les masses
associées à chacun des planchers sont identiques.
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(2 mpAp+mtAt)
Fb=1,20 Sd(T) mpAp (2+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher 1 :
Plancher 2 :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2=2 F1= 2 K mp Ap g
F3= 3 K mt At g
Les tableaux 17 et 18 du §2.9.1 ont été établis pour
? = 2,5, 5, 7,5 et 10.
78
Annexe E - Ancrage d'une toiture sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé
1 Hypothèses sur les masses
Les masses prises en compte sont celles définies dans
l'annexe B pour les maçonneries et celles définies en
début d'annexe C pour les charpentes en bois.
2 Hypothèse de ducti l ité de la structure porteuse
Dans ce cas, les valeurs de 2,5 ag.S/q sont basés sur
un coefficient de comportement de structure q de 2,5.
79
INVALIDE) (ATTENTION: OPTION ar les normes NF EN 312-p5 ou p7 n'est pas retenue
en classe de service 2 pour le contreventement et
diaphragme compte tenu de l'humidité (75 à 90% aux
Antilles) pouvant occasionner une perte de résistance
significative dans le temps et une mauvaise durabilité.
Lors de l'utilisation de panneaux de contreplaqué
présentant un rainurage décoratif sur une face,
l'épaisseur utile à retenir est celle mesurée en fond de
rainure sous réserve du respect de l' intégrité de 5 plis.
38
NOTE 72 - Définitions permettant de décider du choix
de la meilleure protection contre la corrosion de
l'élément métallique :
- ? protégé : les structures sont en intérieur en
atmosphère non spécifique (normale) ,
- ? non protégé : ouvrages extérieures, abrités ou non,
avec circulation d'air,
- ? grade Zendzimir : un revêtement Z350 correspond à
un dépôt de zinc de 175g/m2 par face. 100g/m2 de
dépôt de zinc correspond à une épaisseur de 14 ?m.
3.2 Exécution des fondations
NOTE 73 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal : semelle filante
NOTE 74 - Principe du système de fondations en
terrain horizontal sur gros béton de rattrapage
Essences Classification
Nom pilote Nom
commun
Basralocus
Gonfolo
Pin
Sapin-épicéa
Douglas
Angélique
Visuelle Résistance
ST I
ST I
ST II
ST II
ST II
D50
D40
C24
C24
C24
Nom pilote
Essences
Nom commun
Amarante Bois violet
Angelim Vermelho Angelim rouge
Cumaru Gaiac de Cayenne
Green heart
IPE
Itauba
Eben verte
Jatoba Courbaril
Macaranduba Balata franc, rouge, gomme
Muiracatiara Gonçalo-alvez, tigerwood
Tatajuba Bagasse
semelle filante
bon sol
30 cm
minimum
libage ou voile
sol fini
semelle
gros béton
ancrage mini
30 cm
2,50 m maxi
bon sol
3.1.4 Bois massif, bois reconstitué, bois lamellé-collé
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
éléments en bois respectent les exigences des CGM
(critère généraux de choix des matériaux) du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les classes de résistance minimales exigées pour
respecter les valeurs tabulées de l?annexe C sont (NOTE
70) :
- C24 pour le bois massif (NF EN 338) ,
- ? D35 pour le bois massif feuillus tropicaux (NF EN 338) ,
- GT24 pour le bois massif reconstitué (NF B 52010) .
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C.
3.1.5 Panneaux à base de bois
Les prescriptions de la section 3 et du paragraphe 4.1
de la NF EN 1995-1.1 doivent être respectées. Les
panneaux à base de bois respectent les exigences des
CGM du :
- DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- DTU 51.3 pour les planchers en bois et matériaux
dérivés.
Les panneaux doivent être conformes aux classes de
résistance attestées par le marquage CE (norme EN
13986) et définies dans les normes suivantes (NOTE 71) :
- NF EN 636-3 pour les contreplaqués avec une
épaisseur minimale de 9 mm,
- NF EN 300 pour les OSB/3 et OSB/4, avec une
épaisseur minimale de 13 mm et une masse volumique
de 650kg/m3.
Les classes de service 2 et 3 sont retenues pour
l?élaboration des tableaux de dimensionnement de
l'annexe C. Pour la classe de service 3, seuls les
panneaux contreplaqués sont retenus pour la
réalisation d'éléments de contreventement (diaphragme
et voile travaillant) .
3.1.6 Matériaux de fixation des assemblages
Les prescriptions de la section 4 et du paragraphe 4.2,
résistance à la corrosion, de la NF EN 1995-1.1 doivent
être respectées. La NF EN1993-1.1 s?applique aux
éléments en acier. Les aciers utilisés respectent les
exigences des CGM du :
- ? DTU 31.1 pour les charpentes traditionnelles,
- ? DTU 31.2 pour les ossatures en bois massif,
- ? DTU 31.3 pour les charpentes industrielles
assemblées par connecteurs métalliques,
- ? DTU 51.3 pour les planchers en bois et
matériaux dérivés.
Les assembleurs doivent être conformes aux
spécifications définies dans les normes suivantes :
- ? NF EN 14545 pour les connecteurs métalliques
à dents et crampons,
- ? NF EN 14592, pour les pointes, boulons, vis et
broches,
- ETAG 15 pour les connecteurs tridimensionnels
(sabots, étriers, équerres?) ,
- ETAG 1 pour les ancrages et liaisons au gros
oeuvre.
Conformément à l'Eurocode 5 §8.3, il convient de
pré-percer les bois feuillus d'essence tropicale lors
de l'utilisation de pointes et de vis.
Les tableaux de dimensionnement de l'annexe C
et vérification sont basés sur des classes de
service 2 et 3.
3.1.7 Acier de construction
Pour les ossatures en acier, l'acier de construction
est conforme aux spécifications de la norme NF
EN 1993-1:2005.
On retiendra une protection par galvanisation au
bain chaud (NOTE 72) :
- ? extérieur non protégé : 600g/m2 par face
- ? intérieur protégé : 450g/m2 par face
Les éléments pliés tôles minces doivent respecter
la protection par galvanisation en continu (grade
Zendzimir) suivante :
- ? extérieur non protégé : Z450 (225g/m2 par face)
- ? extérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face)
avec protection complémentaire par peinture
- ? intérieur protégé : Z350 (170g/m2 par face) ou
Z275 avec protection complémentaire par
peinture.
3.2 Exécution des fondations
Fondation type semelles
Les semelles doivent s'ancrer au moins de 30 cm
dans le bon sol en place et être coulées en pleine
fouille (pas de coffrage des semelles) (Note 73) .
Un gros béton de rattrapage peut être utilisé
pour atteindre le bon sol (Note 74) .
Dans le cas d'une construction à bâtir sur un
terrain en pente, il est admis que les fondations
se trouvant "hors bon sol" peuvent s'appuyer sur
un gros béton de rattrapage à condition que les
dispositions suivantes soient respectées :
39
NOTE 75 - Fondation de type radier sur remblai
compacté sur terrain horizontal
3.3 Exécution des murs en maçonnerie
NOTE 76 - Le minimum de quatre armatures se réfère
aux chaînages les plus couramment utilisés. Il est
possible de retenir des chaînages ne comportant que
trois barres, avec maintien de la section totale. De
même, dans le cas de sections de béton de chaînages
plus importantes que les minima, il est possible
d?adopter un nombre d?armatures supérieur à quatre,
à section d?acier équivalente, en retenant des diamètres
d?armatures au moins égaux à 8 mm.
40
chaînage ?
chapeaux de rive chapeaux intermédiaires
a épaisseur du radier
b ancrage dans la plate-
forme
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
Lmini : 1,5 fois la
longueur de recouvrement
bêche
périphérique
d
NOTE 77 - Coupe d'une section de chaînage
- ? au moins les 2/3 de la descente de charge de la
construction (plus de la moitié pour des maisons en
Rdc+combles) doivent être transmises par des fondations
ancrées directement dans le bon sol,
- ? la profondeur de gros béton ne doit pas dépasser 2,50m,
- ? le gros béton doit s'ancrer au minimum de 30 cm dans
le bon sol.
Dans le cas de longrines en béton précontraint par
armatures adhérentes, le moment résistant devra être au
moins égal à celui obtenu avec la poutre en béton armé
vérifiant les sections minimales définies ci-dessus.
Les liaisons entre semelles sont réalisées conformément au
§2.4.1 par un réseau de longrines ou un dallage.
Les dimensions minimales des longrines, où bw est la
largeur de la longrine et hw sa hauteur, sont :
- soit bw,min = 0,15 m et hw,min = 0,20 m,
- soit bw,min = 0,20 m et hw,min = 0,15 m.
Les longrines présentent sur toute leur longueur un
pourcentage d'armatures longitudinales au moins égal à
0,2% par face (supérieure et inférieure, soit 0,4% au
total) . La section d?armatures globale (partie inférieure et
supérieure) doit représenter une section totale d?au moins
3 cm².
Un dallage a un pourcentage minimal d'armatures d'au
moins 0,4% sur les faces et supérieures. Ce pourcentage
minimal est requis sur une largeur de dallage formant
longrine de 30 cm de largeur au minimum. Il y a lieu en
outre de respecter pour chacune de ces longrines un
minimum d'armatures de 3 cm2 (4 barres HA10) .
Fondation type radier
Les radiers (NOTE 75) sont des dalles inversées servant de
fondation posée sur une plate-forme de remblai compacté.
La plate-forme peut être en ponce, tuf ou pouzzolane. Elle
doit être débordante d'au moins 2 m par rapport à
l'emprise du bâtiment. Elle doit être correctement
compactée, par couches de 30 cm, puis contrôlée par essai
à la plaque (obtention d'un coefficient de Westergaard k
70 MPa/m, norme NF P 94-117-3) .
Dans le cadre de ce texte, les radiers ne peuvent être
employés que dans le cas où les caractéristiques du sol
s'améliorent en profondeur.
Le cas où une plate-forme relativement résistante
surplombe des sols de très mauvaise consistance voire
liquéfiable sont à traiter conformément à l'Eurocode 8-1.
Les dimensions minimales des fondations sont les
suivantes :
- ? l' épaisseur du radier est supérieure aux minima du
tableau 20,
- ? les longrines ont une largeur de 20 cm au minimum,
- ? les longrines périphériques ont au minimum les
dimensions fournies au tableau 20.
Les longrines périphériques doivent être coulées en
pleine fouille.
3.3 Exécution des murs en maçonnerie chaînée
3.3.1 Réal isation des chaînages en partie courante
Les dimensions de la section transversale des chaînages
horizontaux et verticaux ne doivent pas être inférieures
à 150 mm.
Les armatures longitudinales sont constituées de 4
armatures minimum. Lorsqu' il n'y a que 4 armatures
celles-ci doivent être de diamètre HA10 ou HA12 à
l'exclusion des autres diamètres (NOTE 76) . Le
pourcentage d'armatures longitudinales ne doit pas
être inférieur à 1% de la section du chaînage. Cette
exigence n'est pas applicable au cas des chaînages de
fondations pour lesquels la section d'armatures est
prise identique à celle des chaînages horizontaux
courants.
Des cadres HA5 au minimum doivent être disposés
autour des armatures longitudinales tous les 150 mm
au maximum.
Afin d'obtenir une adhérence effective entre les
chaînages et la maçonnerie, le béton des chaînages doit
être coulé après exécution de la maçonnerie.
3.3.2 Presciptions par type de chaînage
Chaînages verticaux (NOTE 77)
Les armatures longitudinales des chaînages verticaux
sont rectilignes et rendues continues par recouvrement.
En partie inférieure, les chaînages sont ancrés en partie
basse du chaînage de fondation ou dans les longrines.
Le décalage des joints verticaux (harpage) est conservé
le long des bords verticaux du chaînage. La réalisation
des chaînages verticaux par coulage de béton dans les
alvéoles d'éléments spéciaux est admise à condition de
harper les éléments de maçonnerie et de s'assurer du
remplissage effectif de ces alvéoles (monolithisme du
chaînage) . Une vibration du béton est indispensable.
Chaînages horizontaux
Les chaînages horizontaux sont liaisonnés aux
chaînages verticaux en leurs points de croisement.
41
Type de
bâtiment
Epaisseur
radier a
(cm)
Hauteur
bêche c
(cm)
Hauteur
nervure
b (cm)
Chaînage
?
Rdc
+combles
Bâtiment à
étages ou
sous-sol
14
18
50
60
30
40
4 HA10
4 HA12
Tableau 20 : Dispositions minimales pour des
fondations de type radier
42
NOTE 77 bis- Exemples de liaisons entre chaînages : traitement des parties courantes et des angles
Liaison en angle avec boucles Liaison en angle avec équerres
60 Ø
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Liaison en partie courante avec boucles Liaison en partie courante avec équerres
Vue en plan Vue en plan
Vue 3D Vue 3D
60 Ø 60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø 60 Ø
Résumé des noeuds Vue en élévation
60 Ø
60 Ø
60 Ø
alvéole
Vue 3D
Vue 3D
Vue en planVue en plan
Boucle Equerre
Angle
Partie
courante
Les chaînages périphériques sont rendus continus dans
leurs angles par recouvrement des armatures. Les
chaînages intérieurs sont prolongés jusqu'aux chaînages
périphériques, dans lesquels ils sont ancrés.
Ils peuvent être coffrés par un bloc formant plannelle
ou dans un bloc en L ou en U. La section minimale
d'acier est de 3 cm2 hormis pour les chaînages
horizontaux au niveau du couronnement des combles.
Chaînages de couronnement des combles
Les armatures longitudinales des chaînages de
couronnement des combles doivent être constituées de
quatre barres au minimum, que les chaînages soient
concernés ou non par les appuis de charpente. Les
chaînages de couronnement des combles, comme tous
les autres chaînages, ne doivent pas être interrompus.
Les armatures transversales sont constituées de cadres
HA5 espacés de 200mm au maximum.
3.3.3 Lia isons entre chaînages
Les liaisons entre les différents chaînages (NOTE 77)
doivent être conçues pour assurer le transfert et
l?ancrage des efforts de traction qui les sollicitent. Pour
ce faire :
- la continuité et le recouvrement des divers chaînages
concourant en un même noeud doivent être assurés
dans les trois directions,
- les recouvrements doivent être au minimum de 60
fois le diamètre des armatures, soit 600 mm pour des
barres HA10 et 720 mm pour des barres HA12,
- les dispositions adoptées ne doivent donner lieu à
aucune poussée au vide.
Dans les zones de liaison entre chaînages, le premier
cadre ou la première épingle des chaînages aboutissant
à la liaison ne doit pas être situé à plus de 75 mm du
noeud de ferraillage.
Deux types de mise en oeuvre sont envisageables pour
assurer la continuité des aciers des chaînages verticaux,
suivant l'espace résultant de l'épaisseur du mur et des
planelles :
- soit le recouvrement est assuré par les aciers
43
NOTE 77 (suite) - Exemples de liaisons entre chaînages : liaison avec un chaînage vertical
Chaînage de
couronnement
Chaînage au niveau
d'un plancher
Chaînage au niveau
des fondations
Vue 3D
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
60 Ø
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue en élévation
Vue 3D
Vue 3D
Vue 3D
Armatures de surface
sur la face externe
Chaînages horizontaux
au niveau des
planchers
Chaînages verticaux
d'extrémité libre
Chaînages verticaux
bordant les ouvertures
Chaînages horizontaux
bordant les ouvertures
Armatures
transversales
Cas des murs de 25 cm
d'épaisseur au plus
AN EC2-1-1
§9.6.2 et §9.6.3
Murs extérieurs (façade/pignon à l'exclusion de
ceux protégés par un bardage)
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
Espacement maximum
Murs intérieurs et
autres murs
Section d'acier en cm2
(fyk = 500 MPa)
horizontales : 1,20 / ml
verticales : 1,20 / ml
plancher terrasse :
1,20 + 1,88 = 3,08
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
1,50
1,50
voir §9.6.4 EC2-1-1
15 cm
15 cm
plancher terrasse : 1,20
plancher courant : 1,20
dernier étage : 1,20
0,68 sur au moins
40 cm
0,80
voir §9.6.4 EC2-1-1
-
-
-
-
-
-
Note 80 - Armatures minimales
0,68 cm² ou 0,8 cm² : 2HA8 1,2 cm² : 4HA8 ou 2HA10 1,5 cm² : 2HA10 3,08 cm² : 4HA10 ou 2HA14
NOTE 78 - Réalisation d'ouvertures limitées dans un
mur de contreventement en maçonnerie.
3.4 Exécution des murs en béton banché
44
4 HA10 + cadres HA6
4 HA10 + cadres
4 HA12 + cadres
4 HA12 si L > 1m
4 HA10 si L 1m
4 HA12 + cadres HA6
Note 82 - Disposition des chaînages
> 1 m
> 1 m
Souverture 0,04 m2
Pas de saignées dans le chaînage
NOTE 79 - Cas des gaines
électriques
L
NOTE 81 - Cas d'un linteau
sous plancher
Section du chaînage de
linteau: max(1,5cm²; 0,25L)
verticaux du mur inférieur qui dépassent du plancher.
Le recouvrement se fait donc dans la partie inférieure
du mur supérieur. Cette possibilité suppose un noeud
de croisement des chaînages assez large pour permettre
aux armatures des chaînages verticaux d?être
convenablement enveloppées par les armatures des
chaînages horizontaux.
- soit le recouvrement est assuré par des barres placées
spécialement pour cela et se recouvrant sur les
armatures du chaînage vertical du mur inférieur
interrompues juste sous le plancher et les armatures du
chaînage du mur supérieur repartant juste au-dessus
du plancher. Cette possibilité, qui double les quantités
d?acier dans les zones de recouvrement, reste toutefois
la seule valide en cas de noeuds de croisement des
chaînages exigus.
Les chaînages verticaux et les chaînages des rampants
sont rendus continus entre eux par recouvrement des
barres.
3.3.4 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement ne doivent pas
comporter d'ouvertures. Il est cependant admis de
considérer comme murs de contreventement ceux
comportant de très petites ouvertures, d'au plus
0,04 m2 avec un rapport des côtés compris entre 1 et 2,
ces ouvertures étant distantes des bords et des autres
ouvertures d'au moins 1 m. Ces ouvertures ne doivent
pas être positionnées dans les bieilles de compression,
c'est à dire que l'ouverture doit être située à au moins
30 cm des diagonales du mur de contreventement
(d>30cm) (NOTE 78) .
La présence de ces ouvertures ne conduit à aucun
renfort particulier.
3.3.5 Saignée dans les murs primaires
Les saignées réalisées dans les murs en maçonnerie
sont interdites dans les panneaux de contreventement
sauf si elles sont réalisées au moyen d'appareillage
adapté (exemple : meuleuse à matériau) et respectent
les exigences suivantes.
Cas général
Les saignées dans les murs de contreventement en
maçonnerie ne sont autorisées qu?à la condition
qu?elles soient prévues et localisées en élévation dans le
dossier d?exécution de l?ouvrage. Toute saignée autre
que celle figurant sur les élévations appropriées est
interdite. Les saignées effectuées a posteriori par un
corps d?état ou par le maître d?ouvrage ou l?occupant
des lieux sont donc interdites sauf à consulter un
maître d?oeuvre.
Les saignées et réservations ne doivent pas affecter la
stabilité du mur. Cette condition est réputée satisfaite
moyennant le respect des dispositions décrites dans ce
qui suit.
Elles sont dans tous les cas strictement interdites dans
les linteaux et chaînages. (NOTE 79)
La profondeur maximale des saignées et réservations
est la profondeur maximale atteinte pendant la
réalisation de la saignée.
La profondeur de la saignée doit laisser intacte une
épaisseur effective de l?élément au moins égale à 3
quarts de l?épaisseur initiale dans le cas des éléments
de groupe 1, 3 quarts des parois dans le cas des
éléments de groupe 2 et 3 ou 4.
Cas particulier du bloc creux 3 parois
Le rebouchage des saignées doit être tel que le
monolithisme soit reconstitué. Ceci implique un
rebouchage au mortier de ciment dosé à 350 kg /m3
avec un adjuvant à base de résine.
Dans tous les cas, la largeur maximale autorisée pour
les saignées est de 60 mm. Deux saignées verticales
successives parallèles doivent être distantes d?au moins
1,20 m. Dans le cas où un mur primaire comporte plus
de deux saignées verticales, il ne doit pas comporter de
saignée horizontale.
L?attention est attirée sur la nécessité de respecter ces
exigences après livraison de la construction. Le
propriétaire doit être averti de cette limite forte pour
les travaux ultérieurs éventuels.
3.4 Exécution des murs en béton banché
3.4.1 Armatures minimales des murs secondaires
Les armatures minimales des murs secondaires en
béton armé sont celles de l'Eurocode 2 et de l'usage
local précisé dans les règles Antilles. Elles sont
rappelées dans la NOTE 80.
3.4.2 Armatures minimales en situation sismique
Les armatures minimales en situation sismique sont
données par l'annexe nationale de la norme NF EN
1998-1:2005.
En zone courante :
- ? les chaînages verticaux, y compris ceux bordant les
ouvertures, sont au minimum de 4 HA10 avec des
cadres HA6 espacés d'au plus 10 cm,
- ? les aciers horizontaux bordant les ouvertures sont de
2 HA10,
- ? le chaînage horizontal périphérique de chaque
plancher est d'au moins 3 cm2,
- ? les chaînages horizontaux au croisement de chaque
mur et de chaque plancher sont d?au moins 1,5cm².
Dans le cas d?un linteau sous plancher reliant deux
éléments de murs adjacents, ce chaînage doit être égal
au maximum entre 1,5cm² et 0,28L avec L la distance
entre les deux murs adjacents en mètre (NOTE 81) .
En zone critique, c'est-à-dire au niveau le plus bas de
chaque mur et sur une hauteur d'étage ainsi que pour
45
46
3.5 Exécution des ossatures bois
3.6 Planchers
NOTE 85 - Par exemple cette limite peut être respectée
par un treillis HA5, espacement 20 cm.
NOTE 86 - Liaison du plancher aux éléments de
structure et aux chaînages
1. liaisons dans le sens porteur du plancher (armatures
des éléments ou ajoutées)
2. liaisons en rive de plancher sur le chaînage
3. liaisons en rive de plancher sur un contreventement
4. liaisons en rive de plancher sur un élément de
contreventement. Peut également être assurée par le
treillis soudé de la table de compression.
5.treillis soudé de la table de compression éventuelle
6.armatures de couture éventuelles si nécessaire en
situation non sismique (étriers dans les joints, grecques
ou treillis raidisseurs aux extrémités)
7.armatures de maintien des poteaux de rive
NOTE 83 - Confinement des rives
bw
3 bw
système pour reprise de Fanc,Rd
système pour reprise de FV,Rd
1
2 3
4
6 7
5
armature en recouvrement
treillis soudé
appui max (50cm ; 60Ø)
NOTE 84 - Ancrage à fonction distinctes (AFPS-
mission Kashiwasaki, 2007)
NOTE 87 - Ancrage des armatures aux appuis
47
le niveau situé au-dessus d'un retrait, de l'extrémité
d'un mur par rapport à celle du mur sous-jacent, de
plus de 1 m :
- ? les chaînages verticaux d'extrémité du mur sont
portés à 4 HA12 avec des cadres HA6 mm espacés
d'au plus 10 cm (NOTE 82) .
Le confinement des rives est assuré moyennant les
dispositions de la NOTE 83.
3.4.3 Ouvertures de petites dimensions
Les murs de contreventement en béton peuvent
comporter des petites ouvertures dans les mêmes
conditions que celles définies au §3.3.4 pour les murs
en maçonnerie.
3.5 Exécution des ossatures bois
Il est préférable de séparer les ancrages en cisaillement
des ancrage au renversement. La séparation de ces
fonctions autorise un jeu longitudinal plus conséquent
au droit des ancrages travaillant en traction. Ce jeu
peut être mis à profit avec une liaison surélevée de la
tige d'ancrage avec le montant (NOTE 84) . Le système
travaillant en cisaillement peut être réalisé sur chantier
avec une mise en oeuvre sans jeu.
3.6 Planchers
3.6.1 Planchers au sol
Dalle porteuse
Il s?agit de dalles porteuses liées aux longrines et/ou
aux murs de soubassement : la dalle est traitée comme
un plancher courant.
Dallage
Les dallages doivent respecter les prescriptions du
DTU 13.3 partie 3. Les paragraphes 2.4.1 et 3.2 du
présent document indique les conditions de liaison à
satisfaire, lorsqu?il y a lieu, entre le dallage et les
éléments de l?infrastructure.
3.6.2 Planchers en béton, en élévation ou sur
vide sanita ire
Généralités
Sont définies les dispositions spécifiques aux planchers
en béton constitués :
- ? d?éléments préfabriqués de poutrelles en béton armé
ou précontraint et entrevous associés à une dalle de
compression coulée en oeuvre et armée par un treillis
soudé,
- ? de prédalles en béton armé ou précontraint associées
à une dalle complémentaire coulée en oeuvre,
- ? d?une dalle coulée en place.
Les autres types de planchers en béton ne sont pas
décrits dans le présent texte, mais peuvent être utilisés
à condition de respecter les prescriptions des textes
spécifiques les concernant (DTU ou DTA).
Trois aspects sont à considérer : la liaison du plancher
aux éléments porteurs et/ou de contreventement, le
chaînage du plancher sur ses rives latérales, et la
liaison entre façades opposées. La liaison aux éléments
de structure est assurée par les armatures existantes
ou ajoutées, continues ou en recouvrement, disposées
dans ou entre les composants (joints) ou/et dans la
table de compression éventuelle.
Le plancher doit comporter dans sa zone courante une
section d?acier minimale de 0,6 cm²/ml dans chacune
des deux directions (section définie sur la base d?un
acier B 500A au minimum). L?espacement entre
armatures ne doit pas excéder (NOTE 85) :
- ? 25 cm dans le cas des planchers à poutrelles et
entrevous non résistants (entrevous de coffrage
simple) ,
- ? 33 cm dans tous les autres cas.
Dans les deux directions du plancher, toutes les
armatures doivent être prolongées pour être ancrées
dans les chaînages (NOTE 86) .
Liaison du plancher aux éléments de structure et aux
chaînages
La continuité du treillis soudé HA en partie courante
ou sur appui intermédiaire est obtenue soit par un
recouvrement de 60 diamètres au moins de ses aciers
HA constitutifs, soit par recouvrement de 3 soudures
au moins du treillis soudé.
Pour ces treillis soudés HA, l?ancrage sur les appuis est
obtenu par la mise en oeuvre d?armatures
complémentaires assurant le recouvrement sur une
longueur égale à 60 diamètres minimum (diamètre des
armatures complémentaires égal à celui des aciers du
treillis) . Cette longueur est dans tous les cas
supérieure à 50 cm. Une soudure au moins du treillis
soudé doit être disposée au-dessus des appuis
(NOTE 87) .
Pour les barres isolées, les recouvrements ainsi que les
longueurs d?ancrage sont de 60 diamètres au minimum.
Il doit exister un chaînage périphérique continu
comportant une section minimale de 3 cm2 d'acier et
un chaînage au croisement de chaque élément de
contreventement avec le plancher de section minimale
3 cm2.
Les poteaux de rive doivent être liaisonnés aux
planchers par une section d?acier minimale de 3 cm2.
Pour les poteaux d?angle, ce sont les chaînages
périphériques de plancher qui assurent leur liaison au
plancher.
Les conditions géométriques des trémies sont traitées
48
Tableau 21 : Epaisseurs et entraxes d'un plancher en
bois permettant de respecter les critères de flexion
sous chargements répartis
Entraxe du plancher (mm)
407 500 610348
15 18 18 18
22181818OSB
CP
PP 22222219
Diamètre
d (mm)
Zone courante : 150
Périphérie fractionnement : 100
Singularité (trémie, refend) : 100
65-70Pointes
Longueur
L (mm)
Vis 50
Entraxe des fixations (mm)
Tableau 22 : Prescriptions de clouage ou vissage des
panneaux de plancher (DTU 51-3, §5.1.3.3)
60cm minimum
2 HA10 ou
4 HA 10 suivant
plus grande
dimension en
plan
NOTE 88 - Armatures encadrant les trémies
épingle à plat
Note 89 - Bis
recouvrement direct
d'armatures
armatures de
recouvrement
armatures de continuité
entretoises
solive
panneau
cloué
Note 89 - Ancrage des poutrelles sur appuis de rive
En zone non sismique
Pour le Béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>10cm
En zone sismique
Pour le béton armé: b>2cm
Pour la maçonnerie: b>5cm et a+b>13cm
a : longueur de dépassement des armatures à l'about des poutelles
b : longueur d'appui des poutrelles sur les éléments porteurs
Elément porteur
Poutrelle
Armaturea b
Poutrelle en béton armé ou précontraint
Note 91 - Calepinage type et fractionnement d'un plancher
avec panneaux en quinconce
Note 90 - Liaisons sur appui de continuité
49
au §1.8. Les trémies doivent être bordées par un
chaînage périphérique comportant 2HA10 si aucune
des deux dimensions en plan ne dépasse 1 m, et
4HA10 (NOTE 88) au-delà. Si aucune des deux
dimensions en plan n?excède 40 cm, les trémies doivent
être bordées par une armature HA10.
Planchers à poutrelles
La fonction diaphragme est assurée par la présence
d'une table de compression coulée en oeuvre sur toute
la surface du plancher, d'épaisseur minimale 4 cm pour
le cas des entrevous résistants en béton ou en terre
cuite et 5 cm dans tous les autres cas. Sur appui de
rive, les longueurs d'ancrage sont à majorer de 30%
par rapport à la situation non sismique (NOTE 89) .
Lorsque la vérification d?ancrage décrite ci-dessus ne
peut être assurée, des armatures complémentaires
peuvent être disposées en extrémité de chaque
poutrelle. Une solution consiste à disposer une épingle
à plat, dont la boucle est approchée le plus possible du
parement extérieur du chaînage, située à la mi-hauteur
du chaînage, dont les branches sont longues d'au moins
50 cm (NOTE 89 bis) . Le diamètre de ces épingles doit
être au minimum de 10 mm.
Plancher à prédalles
La fonction diaphragme est assurée par le plancher
armé dans les deux directions horizontales. Dans le
sens transversal, les armatures de répartition des
prédalles, complétées s' il y a lieu par des armatures
ajoutées dans le béton coulé en place assurent cette
fonction à condition que leur continuité soit assurée
par des armatures placées en recouvrement au droit
des joints entre prédalles voisines (barres HA ou bande
de treillis soudé) . Les sections d?armatures doivent être
au minimum constituées de 0,6 cm²/ml équivalent B
500.
Dans le sens non porteur, les armatures de répartition
des prédalles doivent être ancrées dans les chaînages
latéraux. Ceci peut être réalisé par des armatures
placées en recouvrement dans des conditions similaires
à celles prévues pour le recouvrement des joints
courants entre prédalles.
La fonction diaphragme doit être assurée au droit des
appuis intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une
ou l'autre des deux dispositions suivantes (NOTE 90) :
- recouvrement direct des armatures des prédalles ;
- recouvrement par les armatures placées au-dessus des
prédalles.
La liaison sur appuis est assurée par les armatures des
prédalles ancrées dans les chaînages. Cet ancrage est
réalisé en majorant de 30% l?ancrage défini en
situation non sismique (§2.5 du CPT Plancher Titre
II) . À défaut, on doit disposer dans le béton coulé en
place, à 1 cm au-dessus de prédalles, une bande de
treillis soudé ou des aciers HA, en recouvrement avec
les armatures des prédalles. Ces recouvrements doivent
respecter les conditions données précédemment.
Plancher à dalles pleines coulées en oeuvre
Les prescriptions relatives aux dalles pleines coulées en
oeuvre sont les mêmes que celles relatives aux
planchers à prédalles.
3.6.3 Planchers en bois
Généralités
Les planchers respectent les exigences du DTU 51.3
relatif aux planchers en bois. La présence d?une trémie
est autorisée dans les configurations illustrées dans la
NOTE 12. Pour la configuration 2, la surface des trémies
est limitée à 4 m2. Pour les configurations 1 et 4, les
limitations sont les mêmes que celle exprimée dans la
NOTE 12.
Panneaux et fixations
Les panneaux de plancher à mettre en oeuvre sont en :
- OSB3 ou 4 en épaisseur 18 ou 22 mm,
- panneaux de particules p4 ou p5 en épaisseur 19, 22
ou 25 mm,
- contreplaqué à 5 plis au minimum, en épaisseur 15,
18 ou 21 mm.
Les entraxes de solivages sont des sous-multiples des
largeurs et longueurs de panneaux. Les entraxes
courants en fonction des dimensions de panneaux
sont : 348, 407, 500 ou 610 mm. Le tableau 21 donne
les prescriptions minimales pour un fonctionnement en
flexion sur trois appuis vis-à-vis de charges réparties
telle que définies au §1.3 et 1.5 (critère de flèche de
l?entraxe/400) . Le DTU 51-3 précise ces valeurs en
intégrant également les effets de charges concentrées.
Tableau 21.
Les panneaux sont posés en quinconce (NOTE 91) . Tous
les bords de panneaux sont supportés par des éléments
de poutraison ou des entretoises afin d'assurer la
fonction diaphragme. Les panneaux sont vissés ou
cloués. Les clous lisses sont exclus. Les prescriptions de
fixation sont donnés dans le tableau 22.
En zone courante de plancher, les périphéries des
panneaux sont clouées ou vissées tous les 150 mm. En
périphérie de zone de fractionnement, les panneaux
sont cloués ou vissés tous les 100 mm. L'espacement
des clous et vis est également de 100 mm le long des
trémies et le long des refends.
Les panneaux sont cloués ou vissés bord à bord sans
jeu sur une surface maximale de 40 m2 pour le
contreplaqué et 30 m2 pour les autres panneaux, avec
une longueur limitée à 7 m. Le joint de fractionnement
est de 10 mm de large. Le clouage sur une ligne
50
sens de portée des solives
surface i de panneaux
assemblés sans jeu
contreventements en
façade ou en refend
1
2
3
2-1
2-2
1-1
1-1
2-3
détail constructif
Détail 2-1 Détail 2-2
1. Bardage horizontal
2. Montant d'ossature mur 1er étage
3. Traverse basse mur 1er étage
4. Poutre de rive continue (chaînage
horizontal plancher)
5. Traverse haute mur RdC
6. Fixation poutre de rive sur traverse
7. Montant d'ossature mur RdC
8. Equerre d'ancrage montant courant
9. Tige d'ancrage traverse basse
d=10mm et fication montant 1er
étage
10. Plaque bois panneau VT plancher
11. Solive du plancher
12. Entretoise
13. Equerre fixation solive/poutre de
rive planche.
NOTE 95 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
solives
renforcées pour
chevêtre de
trémie
lisse haute de lien des
panneaux
traverse haute de
panneau d'ossature
poutre périphérique à continuité conférée,
assurant la fonction de chaînage horizontal
et de "membrure" au plancher dans sa
fonction diaphragme
2
11
10
4
5
13
7
8
3
10
NOTE 94 - Détail 2-3, configuration courante d'un
solivage au droit des trémies
1
2
3
4
5
6
7
8
9
12
10
11
13
NOTE 92 - Assemblage admis entre entretoises et
solives
NOTE 96 - Configuration du solivage au droit d'un mur
de façade ou de refend parallèle aux solives
NOTE 93 - Sens de portée des planchers et plan d'un
plancher générique
interne du panneau est réalisé avec un espacement
double de celui de la périphérie.
Solivage
L?épaisseur minimale des solives bs et entretoises est de
68 mm (dimensions commerciales à 18% d?humidité) .
La hauteur d?entretoise he doit être supérieure à
75 mm. En outre, si elle est inférieure à la hauteur des
solives hs, il convient que le rapport hauteur sur
largeur des solives (hs/bs) soit au plus égal à 4. Les
entretoises doivent être assemblées à minima par deux
clous lardés à chaque extrémité (NOTE 92) .
Les prescriptions spécifiques pour la poutraison (plan
général de plancher en NOTE 93) sont présentées au
droit des trémies en NOTE 94. Il est nécessaire de
conserver une même orientation du solivage de part et
d?autre d?un mur de refend.
Les éléments de type poutre périphérique associée à
des traverses haute et basse de mur (et solidement
liaisonnée à ces dernières) assurant la fonction de
chaînage périphérique doivent présenter une section
minimale de 130 cm² (par exemple une muraillere de 7
cm x 19 cm en dimensions commerciales) . Les liaisons
de continuité de poutres périphériques peuvent être
assurées par des éclissages métalliques ou en
contreplaqué par l?intermédiaire d?une lisse, assemblés
mécaniquement (par exemple, 6 boulons de diamètre
12 mm espacés de 7 diamètres et répartis sur deux files
par extrémité) .
Liaisons avec les contreventements
Cas des murs en ossature bois
Que ce soit pour les murs primaires de façade ou pour
les murs primaires de refend, la liaison entre les
diaphragmes horizontaux de plancher et les
contreventements est primordiale. La NOTE 95 présente
une configuration de liaison entre le plancher et des
murs de façade (ou de refend) dans le sens porteur.
La NOTE 96 illustre un détail de liaison entre plancher
et mur de façade (détail 2-1) ou de refend (détail 2-2)
parallèle aux solives, dans le cas de solivage inclus
dans la hauteur de mur. Dans ce cas particulier de
mur de refend, la solution présente l?avantage d?utiliser
la lisse haute de panneau et la lisse de lien de
panneaux pour assurer la continuité de diaphragme.
En effet, malgré une interruption du plan de panneaux
de plancher, le système de poutraison assure la
transmission directe des efforts de compression dans le
plan du diaphragme. La transmission des efforts de
traction et de cisaillement impose un boulonnage entre
les deux solives et les lisses. Ces boulons doivent être
capables de transmettre les efforts par mètre linéaire
de contact suivants :
- ? un effort de traction de 4? kN/ml et
- ? un effort de cisaillement de 10? kN/ml.
Cas des murs en maçonnerie ou en béton armé
Afin d?assurer une liaison efficace entre un plancher
bois et des murs en maçonnerie ou des murs en béton
51
Compte-tenu des élancements géométriques retenus, la figure ci-dessous propose un exemple de réalisation de
solivage permettant de valider l?hypothèse de diaphragme rigide en bois avec des murs en maçonnerie ou en béton
armé. Dans ce cas, il convient de mettre en oeuvre un renfort d?angle de plancher tel que précisé. Les renforts,
suivant la surface d?emprise au sol, couvrent un entraxe et demi ou deux entraxes et demi de solives. Pour des
solives en muraillère de 190 mm de haut, la pièce de renfort doit faire une hauteur de 150 mm. Les extrémités des
pièces de renfort sont taillées en embrèvement avec entaille frontale. La fixation de la pièce de renfort sur les
muraillères est assurée par des tiges filetées ou s tirefonds. Les panneaux de plancher sont cloués ou vissés en
périphérie avec un entraxe de 100 mm (cf. tableau 22) .
NOTE 97 - Détail 1-1 en façade, configuration de liaison entre plancher et murs de contreventement dans le cas de
plancher reposant sur les murs
Effort de liaison à
reprendre entre
plancher et mur :
cisaillement, 35 ou
45 kN/ml
Effort de liaison à reprendre entre plancher
et mur : traction, 4 ou 6kN/ml
Orientation de
l'action sismique
façade trop
longue sans
contreventement
diaphragme et
contreventement
corrects
diaphragme et
contreventement corrects
façade trop longue sans
contreventement
22,5
22,5
9
9
14
14 14
14
mur de refend
poutre ou mur
secondaire
renfort d'angle
poutre
périphérique en
muraillère
solive
Entraxe de
fermes < 0,70 m
appelations
AFA 36 x 96
25 x 72FAA et FA
25 x 72CVS
ENT
ADA
FE
36 x 72
36 x 96
25 x 72
NOTE 99 - Dimensions minimales des éléments de
stabilité des fermettes (mm2)
NOTE 100 - Conception des diaphragmes de toiture
pour stabiliser les pignons lourds de plus de 12 m de
long
52
NOTE 98 - Plan de contreventement sous arbalétrier dans le cas de combles aménageables sur plancher (béton armé
ou autre)
anti-dévers d'appui
anti-flambage d'arbalétrier
contreventement de stabilité
entretoise support d'albalétrier
filante d'arbalétrier
filante faîtage
filante d'entrait
ADA
AFA
CVS
ENT
FA
FAA
FE
3.7 Charpentes de toiture
53
armé, il est impératif de prévoir des ancrages entre les
solives et les murs de contreventement, avec un
système mécanique capable de transmettre :
- ? un effort de traction de 8 kN/ml de façade
- ? un effort de cisaillement :
? - ? de 35 kN / ml de contreventement en maçonnerie,
? - ? de 45 kN / ml de contreventement en béton armé.
Les efforts présentés ici correspondent aux exigences
de résistance du système d?ancrage en situation
sismique. Les valeurs de résistance pour des chevilles
doivent être spécifiées dans un ATE couvrant ces
situations.
Afin de faire participer les murs parallèles au sens de
portée des solives du plancher à la reprise des charges
gravitaires, il y a lieu de réaliser des renforts d?angle
(cf. NOTE 97 p.51) qui permettent de lester ces murs de
contreventement en y ramenant une partie de la
charge du plancher.
Par ailleurs, les configurations de façades trop longues
sont à éviter, il y a lieu de prévoir des murs de
contreventement perpendiculaires aux façades
concernées tous les 5 à 7m pour assurer un
diaphragme rigide en bois.
3.7 Charpentes de toiture
3.7.1 Charpente en béton armé
La toiture lourde en béton armé est à traiter comme
un plancher en béton armé.
3.7.2 Charpente en bois - Toiture lourde
La toiture " lourde" en bois est à traiter comme un
plancher bois.
3.7.3 Charpente en bois - Charpentes industriel les
de type fermettes et dispositions constructives
Matériaux, composants et stabilité générale de charpente
Les textes de référence des matériaux et composants
utilisés pour la réalisation des charpentes industrielles
légères en bois sont rappelés dans les §3.1.4 et 3.1.6.
Les fermettes doivent également respecter les
prescriptions de fabrication de la norme NF EN 14250.
La stabilité générale de la charpente est assurée d?une
part par les contreventements de versants (stabilité
hors plan des fermettes) et d?autre part par un
diaphragme au niveau des entraits (rigidité et
résistance pour redistribuer les efforts sismiques aux
murs primaires) .
Mise en oeuvre et stabilisation des fermettes
Les éléments hors plan respectent les exigences du
DTU 31.3. Le nom courant et le rôle de ces éléments
sont rappelés ci-après. La NOTE 98 associe l'appellation
de ces éléments et leur position dans la charpente. La
NOTE 99 rappelle les dimensions minimales de ces
éléments.
Les anti-flambages d?arbalétrier AFA : Ils sont placés
en diagonale sous les arbalétriers. Ils lient les faîtages
de fermettes à des points d?ancrage au droit des
façades. Ils assurent le contreventement longitudinal
des sommets de fermette et des pignons. Ils doivent
reprendre des efforts de traction ou de compression.
Les lisses filantes de faîtage FAA : Elles lient les
faîtages des fermettes entre eux et assurent leur
position en les reliant aux AFA.
Les lisses filantes d?arbalétrier FA : Elles relient et
maintiennent les arbalétriers vis-à-vis des instabilités
de flambage en travée en utilisant les points fixes créés
par les AFA, d?où l?appellation courante des
contreventements de versants.
Les entretoises d?arbalétriers ENT : Placées entre
chaque pied d?arbalétriers, elles assurent le non-
déversement des arbalétriers au droit de leurs appuis
(instabilité par rotation hors plan avec arbalétrier
comprimé et entrait tendu, ou l?inverse) . Des
entretoises sont également utilisées pour ancrer les
AFA.
Les lisses d?appuis ADA : Dans certaines configurations,
ces lisses sont utilisées pour assurer le non-déversement
des pieds d?arbalétriers. Cette fonction suppose une
localisation proche des pieds d?arbalétriers (distance
excentrement limitée) , ainsi qu?un système de fixation
latérale.
Les lisses filantes d?entrait, FE : Elles relient les
entraits afin de maintenir leur position
perpendiculairement à leur plan, notamment vis-à-vis
d?un flambement en cas de soulèvement.
Ces éléments doivent être vérifiés en résistance de
section, d'ancrage et d'élément (flambement) . Le DTU
31.3 « charpentes industrielles » indique leurs sections
minimales en fonction de l?entraxe des fermettes. Le
respect des principaux critères de classement visuel
(diamètre des noeuds et pentes de fil) est primordial
pour la stabilité d?ensemble de la charpente.
Dans le cas d?un séisme orienté suivant la direction de
faîtage, la majeure partie des efforts sismiques de
toiture transite par :
- ? les barres dites d'anti-flambages,
- ? les entretoises d?arbalétriers leur servant d?ancrage,
- ? les ancrages avec les murs de la structure.
La NOTE 100 présente un plan de contreventement de
versant dans le cas de pignons lourds (pignons en
maçonnerie ou béton armé) qui nécessitent le doublage
des AFA d?extrémité. L?ancrage ne peut être réalisé
qu?au niveau de chaînages horizontaux ou en rampant
de pignon. Ces AFA sont également représentés dans
NOTE 101 - Assemblage des anti-flambages sur les
fermettes par l' intermédiaire d'un système
d'entretoises et d'équerres ou sabots
Fermette
AFALiaison
entretoise
-fermettes
par equerre
Fermettes
AFA
Liaisons
clouées AFA-
entretoise
Ancrage des
fermettes dans
le chaînage
horizontal
54
NOTE 102 - Diaphragme horizontal sous entrait dans le
cas des charpentes légères industrielles pour toiture à
deux pans avec murs maçonnerie, béton armé ou
ossature bois
NOTE 103 - Différentes conceptions de mise en place et
de fixation des diaphragmes sous entraits par cadre
triangulé
NOTE 104 - Illustration d'une charpente avec chevrons
Poinçon
Arbalétrier
Contre-fichemax
45°
Entrait
NOTE 105 - Illustration d'une charpente avec pannes
NOTE 106 - Illustration
d'une ferme de
charpente
Ancrage des
fermettes dans le
chaînage horizona
Entretoise
AFA
Fermettes
Liaison
entretoise-
fermettes
par équerre
Entretoise
la NOTE 99 dans le cas de combles aménageables avec
accidents de toiture. Les AFA sont ancrés sur des
entretoises. La NOTE 101 présente le principe d?attache
des AFA sur les entretoises, des entretoises sur les
fermettes et des fermettes sur les murs.
Les efforts sismiques que doivent reprendre la
charpente et ses ancrages sont traités différemment
dans le cas d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé et dans le cas d?une
charpente bois sur des murs en ossature bois.
L?ancrage d?une charpente bois sur des murs en
maçonnerie est traité au §3.7.5 et l?ancrage d?une
charpente bois sur une ossature bois est traité au
§2.8.5.
Mise en oeuvre des diaphragmes sous entraits et
diaphragmes de toiture
Pour assumer l?hypothèse de répartition des efforts
dans les murs de contreventement au prorata de leur
rigidité, il est indispensable de disposer d?un
diaphragme horizontal rigide au droit des plans où se
situent les masses mises en mouvement pendant un
séisme. Les planchers sont des plans de localisation des
masses, la toiture en est un également ; il est donc
indispensable de rigidifier ce plan. Plusieurs
configurations peuvent être rencontrées :
- ? présence d?un plancher au niveau des entraits sur la
totalité de la surface de la construction ; il faut alors
se reporter au §3.6 sur les planchers,
- ? absence de plancher : il faut créer un diaphragme.
La solution 1 consiste à réaliser un plan à partir de
panneaux cloués ou vissés sur le système de poutraison
inversé constitué par les entraits des fermettes et les
entretoises mises en oeuvre entre les entraits pour
respecter les exigences du § 8.5.3 de la NF EN 1998-1
:2005 (bords des panneaux supportés) , comme pour les
planchers.
La solution 2 consiste à réaliser un cadre triangulé
constitué d?éléments du même type que les fermettes
assemblées par des connecteurs métalliques à dents
embouties; la NOTE 102 illustre cette solution. La
position de ce diaphragme et ses fixations avec la
charpente et (ou) les murs peuvent être réalisées de
façon différente ; la NOTE 103 rappelle trois
configurations génériques.
La solution 1 peut se rencontrer en variante dans les
plans de toiture (plan des arbalétriers) pour les toits
présentant un angle de plus grande pente inférieur à 30
degrés.
Caractéristiques principales des éléments formant
diaphragme
Solution 1 : les caractéristiques des panneaux pouvant
être utilisés comme diaphragme sous-entraits doivent
présenter les caractéristiques minimales rappelées au
§3.1.5. Le clouage en diamètre 3,1 mm impose des
fermettes de 47 mm d?épaisseur ou, pour une fermette
de 36 mm d?épaisseur, le clouage d?une fourrure de
75 mm de large et de 36 mm d?épaisseur minimale.
L'espacement des clous est le même que celui défini au
§3.6.3.
Solution 2 : les membrures, diagonales et montants de
la poutre cadre treillis ont une taille minimale de
96 x 36 mm². La hauteur minimale de poutre doit être
supérieure au minimum de 1,00 m et 1/10 de la
largeur du bâtiment. Les poutres sont dimensionnées
pour une charge linéique correspondant à la force
sismique d?étage divisée par la longueur de façade (cf.
§2.9.2) .
Les solutions 1 et 2 permettent de réaliser un
diaphragme de toiture. Une attention supplémentaire
doit être portée au contreventement de la charpente
notamment sous l?effet du vent.
Dans ce cas, il est important de veiller à ce que la
superposition des plaques de contreventement et de la
couverture ne nuise pas à la bonne fixation des
55
min 0,30
0,035
0,18
0,20
0,15
NOTE 107 - Exemples de fiabilisation d'assemblage travaillant par contact vis-à-vis d'un risque de rupture fragile
par cisaillement et vis-à-vis d'un maintien en position sous chargements parasites
Afin d?écarter tout risque de rupture fragile en cisaillement
pour l'assemblage par embrèvement entre un arbalétrier et
un entrait de ferme, il convient d?augmenter la surface
sujette à cisaillement en extrémité d?entrait. La figure
propose deux solutions pour atteindre cet objectif :
- ? allonger l?extrémité d?entrait après l?entaille frontale, ou
- ? décaler l?embrèvement.
Pour assurer un maintien en position de l?arbalétrier par
rapport à l?entrait en cas d?inversion d?effort ou d?effort
hors plan, deux solutions mécaniques sont proposées :
- ? un boulon ou tige filetée en position centrale, ou
- ? deux plats métalliques latéraux boulonnés.
56
NOTE 108 - Stabilisation d'une charpente traditionnelle. Ancrage entre cettte charpente, le plancher et les pignons
pannes
éléments de ferme
liens de faîtage
fermes de noues
contreventement
zone d'ancrage
La ligne de faîtage orientée suivant Y doit être stabilisée par la demi-ferme placée dans la même direction en
extrémité de ce faîtage. Pour le faîtage orienté suivant X, il est nécessaire de placer une triangulation dans les
plans de toiture afin de transmettre les efforts sismiques des plans de toiture orientés suivant X jusqu'aux murs
primaires parallèles à l'action sismique.
X
Y
NOTE 109 - Assemblage des panneaux de
contreventement sous charpene: voile travaillant et palée
de stabilité.
NOTE 110 - Toitures légères et toitures semi-lourdes.
-Toitures légères: toitures pour lesquelles la masse des
composants de la charpente et de la toiture est
inférieure à 70 kg/m² y compris 10 kg/m²
d'équipements en toiture.
-Toitures semi-lourdes: toitures pour lesquelles la masse
des composants de la charpente et de la toiture est
comprise entre 70 kg/m² et 120 kg/m² (ex : tuiles sur
charpente traditionnelle en bois feuillus) y compris 10Q
kg/m² d'équipements type chauffe-eau solaire ou
panneaux photovoltaïques.
éléments de couverture aux pannes ou aux chevrons.
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre la fermette d'extrémité
et le pignon pour les charpentes industrialisées, soit
assurée.
3.7.4 Charpente en bois - Mise en oeuvre et
dispositions constructives pour les charpentes
traditionnel les
La charpente traditionnelle antillaise est composée de
chevrons reposant au faîtage sur une panne faîtière et
en périphérie sur les murs porteurs (NOTE 104) .
Dans certains cas, des pannes intermédiaires sont
disposées pour réduire la portée des chevrons. Les
pannes prennent appui sur des fermes régulièrement
espacées.
Une variante (NOTE 105) est la pose de pannes seules
reposant sur des fermes (NOTE 106) ou des murs de
refends intermédiaires ou murs de façade.
Les éléments constituant la ferme sont en général
assemblés au moyen d'assemblages dits de
charpentiers. Ces assemblages sont très répandus
(embrèvements, enfourchements, tenons-mortaises,
assemblages à mi-bois?). Ils fonctionnent essentiellement
par contact. De leurs caractéristiques mécaniques et de
leur géométrie dépend le comportement global de la
charpente. Il est indispensable de concevoir ces
assemblages de telle sorte que les risques de rupture
fragile soient écartés (limiter la traction
perpendiculaire et le cisaillement) . Il est également
indispensable que ces assemblages soient accompagnés
de dispositifs assurant leur maintien en position, même
avec une inversion des efforts. La NOTE 107 propose des
solutions techniques qui permettent de respecter ces
deux préconisations (cf. annexe C pour définir les
efforts sismiques sur la charpente) .
Dans le cas de charpentes traditionnelles à double
pente, un système de poutres au vent constitue une
solution adaptée pour stabiliser charpente et pignon en
situation sismique. Les dispositions de contreventement
de toiture en K de la NOTE 104 peuvent constituer une
configuration pour ces poutres au vent dans un cas de
pente de toiture supérieure à 30 degrés.
3.7.5 Ancrage des charpentes industriel les et
traditionnel les
Avant d'ancrer la charpente sur la structure inférieure,
il convient que la liaison entre pannes et pignon pour
les charpentes traditionnelles, ou entre la fermette
d'extrémité et le pignon pour les charepentes
industrialisées, soit assurée.
Le dimensionnement des ancrages des charpentes bois
sur les murs peut, dans un premier temps, être abordé
de manière globale en déterminant l?effort sismique
que doit reprendre l?ensemble des ancrages : c?est
l?objet du présent paragraphe. Dans la mesure où
l?effort sismique global est identique pour une
charpente en fermettes et pour une charpente
traditionnelle, les ancrages spécifiques à chacune de ces
techniques de construction devront être vérifiés en
57
1,130,971,280,710,440,320,890,820,49
1,161,540,850,520,381,060,990,59
1,111,470,810,500,361,020,950,57
1,311,730,950,590,431,201,110,66
1,351,790,990,610,441,241,150,69
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
0,971,280,710,710,510,970,900,55
1,161,540,850,850,611,171,080,66
1,111,470,810,810,591,121,030,63
1,311,730,950,960,691,311,210,74
1,351,790,990,990,711,361,250,77
cas
a1 a2 a3 b1 b2 c1 c2 d1
1,35
1,30
1,52
1,58
A/ cat.1
C
D
sol
d2
Tableau 23 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture légère (NOTE 110) .
1,13
1,35
1,30
1,52
1,58
C
D
d2
B/ cat.2a
E/ cat.2b
A/ cat.1
B/ cat.2a
E/ cat.2b
sol
Tableau 24 : Coefficient global d'ancrage de charpente en bois sur structure en maçonnerie ou en béton armé
(kN/m²) - toiture semi-lourde (NOTE 110) .
3.8 Eléments secondaires en béton ou en maçonnerie
NOTE 111 - La norme NF EN 1998-1:2005 définit ces
éléments secondaires de la manière suivante : «
Éléments qui ne sont pas considérés comme faisant
partie du système résistant aux actions sismiques et
dont la résistance et la rigidité vis-à-vis des actions
sismiques est négligée ; leur conformité à toutes les
règles de l'EN 1998 n'est pas exigée, mais ils sont
conçus et étudiés en détail pour leur permettre de
porter les charges gravitaires lorsqu' ils sont soumis aux
déplacements causés par la situation sismique de
calcul. »
En conséquence, l'objet des prescriptions de ce texte
est de garantir que les éléments en question peuvent
s'adapter aux déformations imposées par la structure
principale.
NOTE 112 - Il est demandé dans l'Eurocode 8-1 un
cadre de diamètre 5 mm mais l'usage aux Antilles
pour la réalisation de cadres est l'utilisation
d'armatures de diamètre 6 mm minimum (pas
d'armatures filantes de diamètres 5 mm sur chantier)
NOTE 113 -Encadrement de baies pour des murs en
maçonnerie
NOTE 114 - Armatures longitudinales du poteau, des
chaînages et du linteau
Dans certains cas (linteau préfabriqué ou coffre de
volet roulant) , il est possible de positionner les
chaînages verticaux de manière à avoir un appui
suffisant. Les longueurs de murs doivent dans tous les
cas être comptées entre les bords extérieurs des
chaînages verticaux.
58
4 équerres HA8
(à chaque angle)
armatures de linteau
possibilité de prolonger les
aciers horizontaux dans le
mortier de pose
Exemple de coupe A-A Exemple de coupe B-B
4HA8 +
épingles
ou cadres
4HA8 + cadres
50cm
50cm3,5 mini 50 cm
mini
fonction de leur configuration prévue en situation
normale, de leur nombre et de leur répartition.
Cas des charpentes en bois sur murs à ossature bois
Ce cas de figure est traité au §2.8.5. La note 109
illustre le principe d?assemblage des panneaux de
contreventement sous charpente.
Cas des charpentes en bois sur murs en maçonnerie ou
béton armé
Afin d'assurer une liaison efficace entre cette charpente
et les pignons (en maçonnerie ou en béton armé) , il est
impératif de prévoir des ancrages capables de reprendre
un effort de traction de 6 kN/m de rampant de pignon.
Les tableaux 23 et 24 proposent un coefficient
permettant de calculer cet effort global d?ancrage
(en kN) en multipliant ce coefficient par la surface au
sol du bâtiment (en m²) . Ce coefficient est établi sur la
base des hypothèses suivantes :
- ? les éléments de stabilité sont conformes à ceux
décrits au paragraphe précédent,
- ? les masses des différentes parties de la structure sont
ramenées à un ratio par m2 de plancher,
- ? les efforts sismiques sont proportionnels à la hauteur
de la masse considérée dans le bâtiment,
- ? les mécanismes de ruine sont écartés des zones
d?ancrage.
Le tableau 23 est relatif aux toitures légères tandis que
le tableau 24 est, relatif aux toitures semi-lourdes bois :
- ? les cas (a) correspondent à des bâtiments en
maçonnerie chaînée ou en béton armé avec un
diaphragme intégré dans la charpente bois,
- ? les cas (b) correspondent à un bâtiment avec une
dalle en béton armé au dernier niveau ,
- ? les cas (c) correspond à des combles aménagés sur un
plancher bois au niveau de l?entrait des fermes ou
fermettes,
- ? les cas (d) sont des combles aménagés associés à une
charpente implantée sur une dalle en béton armé.
L?effort global d?ancrage calculé à partir des tableaux
23 et 24 correspond à la capacité de l?ensemble des
liaisons implantées dans les murs parallèles à la
direction de séisme considérée. Les valeurs des tableaux
sont justifiées en annexe E.
Les ancrages à considérer sont principalement ceux qui
sont implantés au droit des éléments de la stabilisation
de la toiture. Ces éléments et leurs assemblages
peuvent être vérifiés à partir des mêmes efforts.
3.8 Eléments secondaires en béton et en maçonnerie
Le présent paragraphe ne concerne que les éléments
sismiques secondaires, c'est-à-dire les éléments dont la
résistance n'est pas prise en compte dans le
contreventement du bâtiment (NOTE 111) .
3.8.1 Poutres
La continuité mécanique du ferraillage doit être
assurée entre les poutres et le système porteur ainsi
qu?avec le système de contreventement. Cette
continuité peut le plus souvent être assurée par les
chaînages de planchers.
3.8.2 Poteaux
La dimension minimale de la section des poteaux ne
doit pas être inférieure à 18 cm, sauf justification
conforme à la norme NF EN 1992-1-1. Les poteaux
sont réalisés sans reprise de bétonnage sur la hauteur
d?un étage. Il est rappelé qu?un poteau dont la grande
dimension transversale est supérieure à 4 fois la petite
dimension transversale se comporte comme un mur.
Poteaux de section rectangulaire
Leur section est au moins de 18 cm x 18 cm. Ils sont
armés par 4 armatures longitudinales (au minimum
4HA10) , disposées aux 4 angles. Dans tous les cas, on
disposera au moins 1HA10 tous les 30 cm.
Les cadres HA5 au moins sont espacés au maximum de
18 cm en partie courante (NOTE 112) . On rajoutera un
cadre supplémentaire en pied et en tête du poteau (de
manière à avoir un espacement de 12 cm au maximum
entre cadres) .
Poteaux de section circulaire
Leur diamètre est au moins de 20 cm. Ils sont armés
par au moins 6 armatures longitudinales HA, de
diamètre minimal 8 mm, et régulièrement réparties à
proximité du contour de la section.
Les cadres ou les cercles HA5 au moins sont espacés au
maximum de 16 cm en partie courante (ou 20 cm si les
poteaux sont armés par des armatures HA10) . On
rajoutera un cadre supplémentaire en pied et en tête
du poteau (de manière à avoir un espacement de
10 cm au maximum entre cadres ou 12 cm s?ils sont
armés par des armatures HA10) .
3.8.3 Murs secondaires
Les murs secondaires en maçonnerie doivent comporter
des chaînages horizontaux au niveau des planchers,
espacés d?au plus 4 m et comprenant une section
minimale d?armatures longitudinales de 3 cm2, soit 4
HA10.
Les ouvertures ménagées dans les murs secondaires en
maçonnerie et n'excédant pas 1,50 m2, doivent
comporter un encadrement continu correspondant à
4HA8 (NOTE 113) . Dans le cas où la surface de
l'ouverture est supérieure à 1,50 m2, la partie verticale
de l'encadrement devient un chaînage vertical relié aux
chaînages horizontaux du mur et comporte 4HA10.
Les chaînages des murs secondaires en béton sont
traités au §3.4.1.
59
60
NOTE 116 - Ballon d'eau
NOTE 115 - disposition des cloisons
Inacceptable
Acceptable
Elément en bois, métal
ou béton armé
Cloison
Plancher
61
3.8.4 Lia isons
Lorsque les liaisons sont réalisées par des armatures, les
longueurs d'ancrage et de recouvrement de ces dernières
valent, au minimum, 60 diamètres.
3.8.5 Linteaux
Les prescriptions auxquelles doivent satisfaire les linteaux
sont celles données pour les poutres.
En règle générale, les linteaux sont associés soit au
chaînage horizontal dans le cas de portes-fenêtres par
exemple, soit intégrés aux encadrements de baies,
lorsqu?ils sont nécessaires, dans le cas d'ouvertures de
petites et moyennes dimensions.
Dans le cas de portées plus importantes, les armatures
principales hautes et basses du linteau doivent être
ancrées dans les chaînages verticaux bordant les parties
maçonnées et être continues sur le ou les poteaux
intermédiaires, le linteau pouvant être dimensionné en
poutre continue et l'assemblage au droit des poteaux
intermédiaires pouvant être réalisé comme indiqué dans
la NOTE 114.
3.8.6 Escal iers
Ne sont pas visés dans le présent texte :
- ? les escaliers en voûte,
- ? les escaliers à marches en consoles encastrées dans un
mur en maçonnerie,
- ? les escaliers avec marches sans contremarche (qui
doivent toujours faire l?objet d?une étude dynamique
particulière) .
Les limons ou volées des escaliers en béton armé doivent
présenter des liaisons par armatures avec les planchers
auxquels ils sont reliés, en parties haute et basse. Les
longueurs d'ancrage et de recouvrement sont au
minimum de 60 diamètres.
3.9 Eléments non structuraux
Les éléments non structuraux sont réalisés conformément
au guide de « Dimensionnement Parasismique des
éléments non structuraux du cadre bâti » ? édition 2014
(Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et
de l?Energie, Ministère du Logement, de l?Egalité des
Territoires et de la ruralité) et aux règles de l?art.
Les Eléments non structuraux concernés sont listés au
chapitre 1.1 « Eléments non structuraux visés » ainsi que
les conditions dans lesquelles ce guide peut être utilisé.
3.9.1. Cloisons
- Pour l?ensemble des cloisons :
Les dispositions du guide ENS sont complétées des
dispositions de la NOTE 115.
- Pour le cas particulier des cloisons maçonnées en
petits éléments en sus des dispositions ci-dessus :
Les cloisons doivent recevoir un encadrement par des
raidisseurs ou chainages en béton armé, métal ou bois
fixés à leurs extrémités.
La jonction de deux cloisons perpendiculaires doit
être réalisée par harpages alternés à tous les lits, ou
par toute disposition constructive équivalente.
La plus grande dimension des panneaux délimitée par
des éléments verticaux d?appui (cloisons ou murs
perpendiculaires à cloison considérée, éléments
d?ossature, ou potelets et raidisseurs) ne doit pas
dépasser 4 m.
La cloison doit être maintenue en tête pour éviter
tout renversement.
3.10. Recommandations
3.10.1. Equipements
- Chauffe-eau solaire et panneaux photovoltaïques en
toiture
Une vigilance particulière est apportée à la fixation
des panneaux solaires, panneaux photovoltaïques et
ballon de chauffe-eau solaire en toiture.
L'emplacement des équipements du chauffe-eau
solaire et des panneaux photovoltaïques est choisi de
façon à limiter le risque de torsion de la structure.
- Ballon d'eau chaude et meubles hauts et lourds.
Le ballon d'eau chaude doit être prévu sur pieds et
solidement fixé contre un mur porteur (NOTE 116) .
Si le volume d'eau dépasse les 100l, le ballon d'eau
chaude doit être installé au rez-de-chaussée.
Il en est de même pour des meubles hauts et lourds
susceptibles de basculer lors d'un séisme
62
Annexe A - Tableaux de dimensionnement pour la
maçonnerie et le béton armé
Tous les tableaux relatifs à la maçonnerie sont établis pour un niveau de contrôle IL1. Pour un niveau de contrôle
IL2, les sections cumulées sont à multiplier par 0,83 et les longueurs de murs par 0,95.
Lorsque la valeur de surface cumulée des murs primaires apparaît grisée dans les tableaux, il est préférable que le
concepteur ait recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
Surface de plancher: surface repportant les charges gravitaires sur les porteurs verticaux.
En cas d'étage partiel, la surface de plancher à considérer est la plus grande des surfaces.
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
. . .
. . .
0,60
Li/LT Sp (m
2)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Catégorie de sol
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Nombre de
niveaux
Catégorie de sol
Tableau 1
Pour déterminer la
section des murs de
contreventement
nécessaire dans
chaque direction
Section cumulée des murs primaires dans chaque
direction, exprimée en % de la surface de diaphragme
Valeur exprimée en pourcentage de la
surface de diaphragme horizontal
Tableau 2
Pour vérifier la
longueur minimale de
chaque mur de
contreventement
Li : longueur du mur
de contreventement
LT : longueur totale
des murs primaires
dans la direction
considérée
Sp : surface du
diaphragme
horizontal au niveau
considéré
N : nombre de
niveaux
63
1,4
2,0
2,5
3,0
2,0
3,0
3,7
4,4
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,4
5,1
6,6
7,8
3,7
5,7
7,3
8,7
4,4
6,8
8,7
10,3
5,7
8,7
11,0
13,0
1,2
1,4
1,7
2,0
1,4
2,0
2,5
3,0
1,7
2,5
3,2
3,7
2,0
3,0
3,7
4,4
2,3
3,4
4,3
5,1
2,5
3,7
4,8
5,7
3,0
4,4
5,7
6,8
3,7
5,7
7,3
8,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,1
2,7
3,2
1,4
2,1
2,6
3,2
2,1
3,2
4,2
5,1
2,6
4,2
5,5
6,7
3,2
5,1
6,7
7,9
3,7
5,9
7,6
8,9
4,2
6,7
8,4
9,8
5,1
7,9
9,8
11,4
6,7
9,8
12,0
17,0
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,4
1,8
2,1
1,4
2,1
2,6
3,1
1,8
2,6
3,3
4,1
2,1
3,1
4,1
4,9
2,4
3,6
4,7
5,6
2,6
4,1
5,3
6,3
3,1
4,9
6,3
7,4
4,1
6,3
7,9
9,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,5
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,3
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,7
2,2
2,6
2,2
2,8
3,3
1,2
1,5
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,4
2,0
2,9
3,7
4,4
2,3
3,4
4,4
5,2
2,6
3,9
5,0
5,9
2,9
4,4
5,6
6,6
5,2
6,6
7,9
6,6
8,4
10,0
3,4
4,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,7
2,1
2,5
1,3
1,9
2,4
2,8
1,4
2,1
2,7
3,1
2,5
3,1
3,7
3,1
4,0
4,8
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,4
1,6
2,4
3,1
3,7
2,1
3,1
4,0
4,8
2,4
3,7
4,8
5,8
2,7
4,3
5,5
6,6
3,1
4,8
6,2
7,3
5,8
7,3
8,6
7,3
9,1
10,5
3,7
4,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,2
2,6
1,3
2,0
2,5
3,0
1,5
2,2
2,8
3,3
2,6
3,3
3,9
3,3
4,2
5,0
1,7
2,2
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
64
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
1,80
4,29
0,81
3,29
4,88
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,5
2,2
2,8
3,3
2,2
3,3
4,1
4,9
2,8
4,1
5,4
6,5
3,3
4,9
6,5
7,9
3,7
5,8
7,5
9,0
4,1
6,5
8,5
10,0
4,9
7,9
10,0
11,8
6,5
10,0
12,5
14,6
1,2
1,5
1,9
2,2
1,5
2,2
2,8
3,2
1,9
2,8
3,5
4,1
2,2
3,2
4,1
4,9
2,5
3,7
4,7
5,6
2,8
4,1
5,3
6,3
3,2
4,9
6,3
7,5
4,1
6,3
8,1
9,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,6
2,3
2,9
3,4
1,6
2,3
3,0
3,7
2,3
3,7
4,9
6,0
3,0
4,9
6,4
7,7
3,7
6,0
7,7
9,2
4,3
6,9
8,8
10,4
4,9
7,7
9,8
11,4
6,0
9,2
11,4
13,1
7,7
11,4
13,8
15,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,6
2,0
2,3
1,6
2,3
2,9
3,5
2,0
2,9
3,8
4,7
2,3
3,5
4,7
5,7
2,6
4,1
5,4
6,5
2,9
4,7
6,1
7,3
3,5
5,7
7,3
8,6
4,7
7,3
9,1
10,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,6
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,5
1,8
2,2
1,2
1,6
2,0
2,4
1,9
2,4
2,8
2,4
3,0
3,6
1,3
1,6
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,2
3,8
2,1
3,2
4,0
4,8
2,5
3,8
4,8
5,7
2,9
4,3
5,5
6,6
3,2
4,8
6,1
7,4
5,7
7,4
8,8
7,4
9,4
11,0
3,8
4,8
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,8
1,2
1,6
1,9
2,3
1,3
1,8
2,3
2,7
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
2,9
3,4
2,7
3,4
4,1
3,4
4,4
5,2
1,8
2,3
1,2
1,8
2,3
2,7
1,8
2,7
3,5
4,2
2,3
3,5
4,6
5,6
2,7
4,2
5,6
6,7
3,0
4,9
6,4
7,6
3,5
5,6
7,2
8,4
6,7
8,4
9,9
8,4
10,5
12,0
4,2
5,6
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,9
1,2
1,6
2,0
2,4
1,3
1,9
2,4
2,8
1,5
2,2
2,7
3,2
1,6
2,4
3,0
3,6
2,8
3,6
4,3
3,6
4,6
5,5
1,9
2,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 2
65
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,20
5,18
1,00
3,98
5,89
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
1,6
2,4
3,0
3,5
2,4
3,5
4,6
5,6
3,0
4,6
6,1
7,4
3,5
5,6
7,4
8,9
4,0
6,5
8,5
10,2
4,6
7,4
9,6
11,3
5,6
8,9
11,3
13,3
7,4
11,3
14,1
16,3
1,2
1,6
2,0
2,4
1,6
2,4
3,0
3,5
2,0
3,0
3,8
4,5
2,4
3,5
4,5
5,4
2,7
4,0
5,2
6,3
3,0
4,5
5,8
7,0
3,5
5,4
7,0
8,4
4,5
7,0
9,0
10,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,5
1,9
2,2
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,7
2,5
3,1
3,7
1,7
2,5
3,4
4,2
2,5
4,2
5,6
6,8
3,4
5,6
7,3
8,8
4,2
6,8
8,8
10,4
4,9
7,9
10,1
11,8
5,6
8,8
11,1
12,9
6,8
10,4
12,9
14,8
8,8
12,9
15,6
17,7
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,7
2,1
2,5
1,7
2,5
3,3
4,0
2,1
3,3
4,4
5,3
2,5
4,0
5,3
6,4
2,9
4,7
6,2
7,4
3,3
5,3
6,9
8,2
4,0
6,4
8,2
9,7
5,3
8,2
10,3
11,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,7
1,2
1,4
1,7
2,1
1,2
1,6
2,0
2,3
1,2
1,7
2,2
2,6
2,1
2,6
3,1
2,6
3,3
3,9
1,4
1,7
1,3
1,9
2,3
2,7
1,9
2,7
3,5
4,1
2,3
3,5
4,4
5,3
2,7
4,1
5,3
6,4
3,1
4,7
6,1
7,4
3,5
5,3
6,9
8,3
6,4
8,3
9,8
8,3
10,5
12,3
4,1
5,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,7
2,0
1,2
1,7
2,1
2,5
1,4
2,0
2,5
2,9
1,5
2,2
2,8
3,3
1,7
2,5
3,1
3,7
2,9
3,7
4,4
3,7
4,7
5,6
2,0
2,5
1,3
1,9
2,4
2,9
1,9
2,9
3,9
4,8
2,4
3,9
5,2
6,3
2,9
4,8
6,3
7,6
3,4
5,6
7,3
8,6
3,9
6,3
8,1
9,6
7,6
9,6
11,1
9,6
11,8
13,5
4,8
6,3
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,8
2,1
1,2
1,8
2,2
2,6
1,4
2,1
2,6
3,1
1,6
2,3
3,0
3,5
1,8
2,6
3,3
3,9
3,1
3,9
4,7
3,9
5,0
5,9
2,1
2,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Maçonnerie
Sol de catégorie 3
Maçonnerie - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
66
Lorsque la valeur de section cumulée des murs primaires apparaît grisée, il est préférable que le concepteur ait
recours à l'Eurocode 8 afin d'optimiser le dimensionnement.
2,59
6,07
1,19
4,67
6,90
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 1 (Classe de sol A, S=1,0)
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,8
3,4
1,6
2,8
3,7
4,5
2,0
3,4
4,5
5,4
2,4
4,0
5,2
6,2
2,8
4,5
5,8
6,8
3,4
5,4
6,8
7,9
4,5
6,8
8,3
9,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,2
1,3
2,3
3,1
3,7
1,5
2,6
3,5
4,2
1,9
3,2
4,2
5,0
2,6
4,2
5,3
6,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,5
2,1
2,6
1,5
2,6
3,6
4,4
2,1
3,6
4,7
5,6
2,6
4,4
5,6
6,6
3,1
5,0
6,4
7,4
3,6
5,6
7,0
8,0
4,4
6,6
8,0
9,0
5,6
8,0
9,4
10,4
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,7
3,3
1,5
2,5
3,3
4,0
1,7
2,9
3,9
4,6
2,0
3,3
4,3
5,1
2,5
4,0
5,1
5,9
3,3
5,1
6,3
7,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,6
1,3
1,8
2,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,9
2,6
3,1
1,4
2,3
3,1
3,8
1,6
2,8
3,7
4,4
1,9
3,1
4,1
4,9
3,8
4,9
5,8
4,9
6,1
7,0
2,3
3,1
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,4
1,8
2,2
1,8
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,8
2,4
3,0
1,4
2,4
3,3
4,0
1,8
3,0
4,0
4,7
2,1
3,5
4,6
5,4
2,4
4,0
5,1
5,9
4,7
5,9
6,7
5,9
7,1
7,9
3,0
4,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,8
2,2
1,7
2,2
2,7
2,2
2,8
3,3
1,2
1,4
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 1
0,42
0,94
0,20
0,73
1,07
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 1
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
1,9
2,6
3,1
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,4
4,1
3,1
4,1
4,9
4,1
5,3
6,1
1,9
2,6
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
1,8
1,5
2,0
2,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,7
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,7
3,7
4,5
1,9
3,2
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
2,7
4,5
5,8
6,9
3,7
5,8
7,3
8,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,6
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,6
2,1
2,6
1,2
1,8
2,5
3,1
1,2
2,1
2,8
3,5
1,6
2,6
3,5
4,2
2,1
3,5
4,5
5,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
N=1 N=2 N=3
4 HA14
67
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 2 (Classe de sol B, S=1,2)
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,0
1,9
3,3
4,4
5,4
2,4
4,0
5,4
6,5
2,8
4,8
6,2
7,4
3,3
5,4
6,9
8,1
4,0
6,5
8,1
9,4
5,4
8,1
9,9
11,1
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,3
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,3
3,1
3,8
1,6
2,7
3,6
4,4
1,8
3,1
4,1
5,0
2,3
3,8
5,0
5,9
3,1
5,0
6,3
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,7
2,0
1,2
1,8
2,5
3,1
1,8
3,1
4,2
5,2
2,5
4,2
5,6
6,7
3,1
5,2
6,7
7,9
3,7
6,0
7,6
8,8
4,2
6,7
8,4
9,6
5,2
7,9
9,6
10,8
6,7
9,6
11,2
12,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,7
2,4
3,0
1,2
2,4
3,2
4,0
1,7
3,0
4,0
4,8
2,1
3,5
4,6
5,5
2,4
4,0
5,2
6,1
3,0
4,8
6,1
7,1
4,0
6,1
7,5
8,4
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
1,9
1,6
2,1
2,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,6
2,2
2,8
1,3
2,2
3,0
3,7
1,6
2,8
3,7
4,5
1,9
3,3
4,3
5,2
2,2
3,7
4,9
5,8
4,5
5,8
6,8
5,8
7,3
8,3
2,8
3,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,6
2,1
2,5
2,1
2,7
3,3
1,2
1,3
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
2,1
2,9
3,6
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,6
4,7
5,6
2,5
4,2
5,4
6,4
2,9
4,7
6,0
7,0
5,6
7,0
8,0
7,0
8,4
9,4
3,6
4,7
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,6
2,0
2,6
3,1
2,6
3,4
3,9
1,2
1,6
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 2
0,50
1,13
0,24
0,88
1,28
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 2
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,3
1,8
2,2
1,2
1,8
2,4
3,0
1,3
2,2
3,0
3,7
1,5
2,6
3,6
4,3
1,8
3,0
4,0
4,9
3,7
4,9
5,8
4,9
6,2
7,3
2,2
3,0
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,3
1,7
2,1
1,7
2,3
2,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,9
2,6
3,2
1,5
2,6
3,6
4,4
1,9
3,2
4,4
5,4
2,2
3,8
5,1
6,2
2,6
4,4
5,8
6,9
3,2
5,4
6,9
8,1
4,4
6,9
8,6
9,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,8
1,2
1,4
2,0
2,5
1,2
1,8
2,5
3,1
1,3
2,2
2,9
3,6
1,4
2,5
3,4
4,1
1,8
3,1
4,1
5,0
2,5
4,1
5,3
6,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
N=1 N=2 N=3
4 HA14
68
Béton armé - Zone 5 - Sol de catégorie 3 (Classe de sol E, S=1,4)
1,2
1,6
2,2
2,7
1,6
2,7
3,8
4,7
2,2
3,8
5,1
6,2
2,7
4,7
7,5
3,3
5,5
7,2
8,5
3,8
6,2
8,0
9,4
4,7
7,5
9,4
10,9
6,2
9,4
11,4
12,8
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,1
2,6
1,2
2,1
2,9
3,6
1,5
2,6
4,4
1,8
3,1
4,2
5,1
2,1
3,6
4,8
5,8
2,6
4,4
5,8
6,8
3,6
5,8
7,3
8,5
1,2
2,1
2,9
3,6
2,1
3,6
4,9
6,0
2,9
4,9
6,5
7,8
3,6
6,0
7,8
9,2
4,3
7,0
8,8
10,2
4,9
7,8
9,7
11,1
6,0
9,2
11,1
12,5
7,8
11,1
13,0
14,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,4
1,9
2,3
N=1 N=2 N=3N=1 N=2 N=3
4 HA124 HA10
N=1 N=2N=1 N=2
4 HA124 HA10
1,2
1,2
1,6
2,0
1,2
2,0
2,7
3,4
1,6
2,7
3,7
4,6
2,0
3,4
4,6
5,6
2,4
4,0
5,3
6,4
2,7
4,6
6,0
7,1
3,4
5,6
7,1
8,2
4,6
7,1
8,7
9,8
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,3
1,2
1,2
1,3
1,6
1,2
1,2
1,5
1,8
1,3
1,8
2,2
1,8
2,4
2,9
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,8
2,6
3,2
1,5
2,6
3,5
4,3
1,8
3,2
4,3
5,2
2,2
3,8
5,0
6,1
2,6
4,3
5,7
6,8
5,2
6,8
7,9
6,8
8,4
9,6
3,2
4,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,5
1,8
1,2
1,3
1,7
2,1
1,2
1,5
2,0
2,4
1,8
2,4
2,9
2,4
3,2
3,8
1,2
1,5
1,2
1,4
1,9
2,4
1,4
2,4
3,3
4,1
1,9
3,3
4,5
5,5
2,4
4,1
5,5
6,5
2,9
4,8
6,3
7,4
3,3
5,5
7,0
8,1
6,5
8,1
9,3
8,1
9,8
10,9
4,1
5,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,5
1,9
1,2
1,4
1,9
2,3
1,2
1,6
2,2
2,7
1,2
1,9
2,5
3,0
2,3
3,0
3,6
3,0
3,9
4,5
1,4
1,9
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
50
100
150
200
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,30
0,40
0,60
Li/LT Sp (m²)
Toiture lourde Toiture légère
Longueur minimale des murs primaires de contreventement (m) - Béton
Sol de catégorie 3
0,58
1,32
0,28
1,02
1,50
1
2
1
2
3
Toiture lourde
Toiture légère
Section cumulée des murs primaires dans
chaque direction, exprimée en % de la
surface de diaphragme horizontal
Nombre de
niveauxSol de catégorie 3
N=1 N=2
4 HA14
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,5
2,0
2,5
1,2
2,0
2,8
3,5
1,5
2,5
3,5
4,3
1,8
3,0
4,1
5,0
2,0
3,5
4,7
5,7
4,3
5,7
6,8
5,7
7,2
8,4
2,5
3,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,5
1,2
1,2
1,4
1,7
1,2
1,2
1,6
2,0
1,5
2,0
2,4
2,0
2,6
3,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,2
1,2
2,2
3,0
3,7
1,7
3,0
4,1
5,1
2,2
3,7
6,2
2,6
4,4
5,9
7,2
3,0
5,1
6,7
8,0
3,7
6,2
8,0
9,4
5,1
8,0
10,0
11,5
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,7
2,1
1,2
1,7
2,3
2,9
1,2
2,1
3,5
1,4
2,5
3,4
4,2
1,7
2,9
3,9
4,7
2,1
3,5
4,7
5,7
2,9
4,7
6,2
7,3
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,4
1,2
1,2
1,6
1,9
N=1 N=2 N=3
4 HA14
69
6,23,61,2 5,12,91,2
Annexe B - Hypothèses de construction des tableaux de
dimensionnement pour la maçonnerie/le béton armé
1 Charges pour les constructions en maçonnerie
chaînée ou en béton armé
Poids des planchers :
poids brut maximal du plancher,
y compris dalle et chape 4,75 kN/m2
(dalle de 15cm + 5cm de chape pour tenir compte de
la réglementation acoustique)
charge d'exploitation,
coefficient de participation 0,3 0,45 kN/m2
cloisons 1 ,00 kN/m2
(cloisons légères inférieures à 2,5 kN/m, parpaings de
15cm par exemple)
revêtement de sol 0,10 kN/m2
faux-plafond 0,40 kN/m2
6,70 kN/m2
Le poids des planchers pris en compte pour les calculs
est de 6,70 kN/m2. La décomposition des charges peut
être différente à condition que la valeur totale de
6,70 kN/m2 ne soit pas dépassée. La charge
permanente agissant sur les planchers est limitée à
4,75 + 1,0 + 0,1 + 0,4 = 6,25 kN/m2 comme spécifié
dans le §1.3 du corps de texte.
Murs
(par m2 de plancher, par niveau) : 2,50 kN/m2
Toiture :
lourde 3,75 kN/m2
(dalle de 13cm + étanchéité = 0,13×25+0,5)
légère 0,70 kN/m2
(toiture en tôle avec prise en compte de 10kg/m2
d'équipement)
A l'exception des murs de soubassement, les tableaux
de dimensionnement ne s'appliquent pas à des murs
chargés hors plan.
Pour les murs en maçonnerie comprenant des
ouvertures, seuls les trumeaux sont pris en compte.
Chaque trumeau compte pour un contreventement.
2 Hypothèses de dimensionnement
2.1 Torsion
La torsion est prise en compte de façon forfaitaire en
majorant les efforts sismiques dans chaque mur de
20%. Cette majoration forfaitaire est assujettie au
respect des clauses sur les dimensions et la disposition
des panneaux de contreventement conformément au
§2.3 du texte.
2.2 Prise en compte des charges vertica les
On considère que l'ensemble des murs dans une
direction, primaires et secondaires, reprennent 30% des
charges gravitaires, ceci pour couvrir le cas des
planchers portant dans une direction. Ce coefficient est
applicable sans modification à l'ensemble des murs
primaires dans une direction même si la longueur LT
des murs primaires est inférieure à la longueur cumulée
totale L0 des murs, à condition de satisfaire au critère
6 du §2.3.1 (la somme des largeurs de planchers
reprises par les poteaux ou les murs de moins de 1,2 m
de longueur ne dépasse pas 20% de la somme des
largeurs reprises par les murs primaires de
contreventement, dans chacune des deux directions de
la construction) .
Si la condition des 20% n'est pas respectée, le
dimensionnement par les tableaux n'est pas applicable.
NOTE - Dans le cas de planchers en bois, la charge (la
masse) est plus faible que celle utilisée pour
l'établissement des tableaux. L'effort normal ainsi que
les moments sont donc plus faibles. On considère que
cette diminution des moments compense la diminution
de l'effort normal de stabilisation. Les tableaux de
dimensionnement restent donc utilisables dans le cas
de planchers en bois.
2.3 Coefficient de comportement
Le coefficient de comportement retenu pour la
maçonnerie chaînée et le béton armé est q=2,5.
2.4 Données géométriques
Les tableaux de dimensionnement sont donnés pour
des murs dont l'épaisseur vaut 20 cm dans le cas de la
maçonnerie et 15 cm dans le cas du béton.
La hauteur maximale d'étage est de 3 m. Dans le cas
de bâtiment de 3 niveaux, il est nécessaire d'avoir des
hauteurs d'étages plus faibles pour respecter la
limitation à 8 m de la hauteur totale de la
construction. Les tableaux sont construits à partir
d'une hauteur d'étage de 3 m. Dans le cas où la
hauteur d'étage réelle des niveaux est inférieure, le
résultat des sections d'armatures déterminées à l'aide
des tableaux de dimensionnement est sécuritaire.
2.5 Matériaux
Les tableaux de dimensionnement ont été établis avec
les caractéristiques suivantes.
70
Les critères concernant le passage au niveau de
contrôle IL2 (avec ?M=1,50 en situation sismique)
pour les produits de catégorie 1 sont donnés en marge
des tableaux de dimensionnement.
3. Présentation des tableaux
Maçonnerie chaînée
Les tableaux de dimensionnement donnent, en fonction
des données générales présentées ci-dessus :
- ? la longueur cumulée minimale de murs primaires
nécessaire pour l'ouvrage concerné, selon que les joints
verticaux soient remplis ou non,
- ? la longueur minimale de chaque mur primaire,
compte tenu des armatures longitudinales qui y sont
disposées (4HA10 ou 4HA12 pour les murs en
maçonnerie) .
Les tableaux donnant la longueur cumulée minimale
des murs primaires dépendent de la catégorie de sol
simplifiée, la surface de plancher, le nombre de niveaux
et la nature de la toiture (légère ou lourde) .
Cette longueur a été établie en considérant l'équilibre
entre :
- ? la résistance au cisaillement de la maçonnerie qui
dépend de la longueur minimale du mur et de la
résistance au cisaillement de quatre chaînages,
- ? la force sismique à la base de la construction,
distribuée à chaque niveau.
Les tableaux donnent également la longueur Li
nécessaire pour réaliser l'équilibre en flexion composée
du mur sous les sollicitations qui lui reviennent (effort
normal + moment de flexion) à la base, avec des
chaînages valant soit 4HA10 soit 4HA12.
La section de chaînage nécessaire est, pour chaque mur
et pour une combinaison donnée zone sismique/
catégorie de sol simplifiée, fonction de la longueur Li
de ce mur ainsi que du rapport Li/LT.
Si on ne trouve pas de solution avec des chaînages
4HA12 pour un des murs du bâtiment, la méthode
n'est pas applicable au bâtiment étudié, sauf à prouver
qu'en considérant ce mur comme secondaire :
- ? on respecte bien le critère 6 du §2.3.1 du texte sur la
limitation des 20% de largeur de plancher reprise par
les éléments considérés comme secondaires,
- ? la méthode est applicable au bâtiment ainsi
conditionné, c'est-à-dire que tous les murs primaires
sont vérifiés pour des chaînages d'au plus 4HA12.
Béton armé
Les tableaux de dimensionnement des bâtiments en
béton armé se présentent sous la même forme que ceux
destinés à la maçonnerie chaînée. Ils donnent :
- ? la longueur cumulée minimale des murs primaires
nécessaire pour le bâtiment,
- ? la longueur minimale de chaque mur, les armatures
longitudinales pouvant atteindre 4HA14.
L'effort tranchant retenu pour le calcul de la longueur
de mur est : V* = V x (q+1)/2 = 1,75 V avec V
l'effort tranchant sismique obtenu par le calcul
élastique de la structure.
Résistance
caractéristique au
cisaillement
Résistance
caractéristique en
compression
Coefficient
d'excentrement en
flexion composée
Coefficient partiel
des matériaux
Maçonnerie Béton
f?k0=0,2 MPa (joints remplis)
f?k0=0,1 MPa (joints non
remplis)
f?d=1,1 MPa
fk=1,84 MPa fck=16 MPa
0,90 1
?M=1,80 en situation
sismique pour un niveau de
contrôle IL1
?M=1,30
71
Annexe C - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossatures bois
1 Hypothèses sur les masses
Masse des éléments structuraux et non structuraux
Les masses des éléments structuraux se composent de
la masse :
- ? des murs extérieurs,
- ? des murs de refend,
- ? des planchers,
- ? de la toiture.
La masse mise en mouvement en situation sismique
intègre également :
- ? la masse des cloisons,
- ? la partie permanente des charges d'exploitation.
Les paragraphes suivants définissent la masse affectée
à chaque partie de l'ouvrage. La composition est
donnée à titre indicatif pour évaluer la masse à
prendre en compte. Toute variante est envisageable
sous réserve que la masse de la solution retenue ne
dépasse pas celle indiquée dans cette annexe, et que les
caractéristiques mécaniques de la solution en variante
soient au moins égales à celles de la solution présentée
ici (résistance de contreventement et de portance
verticale, ductilité des liaisons) .
Murs extérieurs
- ? Bardage bois 22 mm
-? OSB panneaux 13 mm
-? Isolation 50 mm (0,8 kg/cm/m2) , laine minérale de
verre en rouleau
-? Ossature 145 mm×68 mm, 1 montant tous les 60? cm
(3/1,2=2,5) , 1 lisse basse, 1 lisse haute, 1 lisse de
ceinture
- ? Tasseaux 50 mm×80 mm espacés tous les 60 cm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
Rez-de-chaussée : H = 3,00 m
500×0,022×3,0 + 650×0,013×3,0 +0,8×5×3,0+
500×0,068×0,145× (3,0× 2,5 + 3×1) + 3,4×3,0
+11×3,0
mur extérieur rez-de-chaussée : 165 kg/ml/étage
Etage : H = 2,80 m
500×0,022×2,8 + 650×0,013×2,8 +0,8×5×2,8+
500×0,068×0,145× (2,8× 2,5 + 3×1) + 3,4×2,8+
11×2,8
murs extérieurs étage : 155 kg/ml/étage
Murs de refend ou contreventement intérieurs
- ? OSB 13 mm
-? Ossature 110 mm×68 mm
-? Plaque de plâtre BA 13 mm
-? Isolant phonique
murs de refend rez-de-chaussée : 109 kg/ml
murs de refend étage : 103 kg/ml/étage
Toiture charpente semi-lourde
Tuiles et liteaux 49 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
(OSB panneaux 14 mm)
Isolation 1 kg/m2
Plafond (1 BA13) 11 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
110 kg/m2
Toiture charpente légère
Tôles 6 kg/m2
Panneau sous toiture 9,8 kg/m2
Liteaux 50×80? mm2, esp 60? cm 3,4 kg/m2
Isolation 1 kg/m2
Charpente 40 kg/m2
60 kg/m2
Equipement sur charpente/toiture
Chauffe-eau solaire 10 kg/m2
Plancher dalle massive
Solives 68× 145? mm2 14 kg/m2
(espacement 50? cm +entretoise)
Panneau 22 mm 17,4 kg/m2
Cloison légère < 100 daN/ml 50 kg/m2
Revêtement de sol (carreau collé) 20 kg/m2
Plafond 1 BA13 + rail 15 kg/m2
Total permanent 120 kg/m2
Charges d'exploitation 150 daN/m2
Charges d'exploitation circulation 250 daN/m2
La surface de circulation est considérée représenter 5%
de la surface de plancher. Comme explicité dans l'EN
1998-1, la masse à prendre en compte pour des
habitations en situation sismique est de 37 kg/m2.
Plancher habitation avec 5% de circulations : 157 kg/m2
72
2. Calcul de la masse d'une construction avec les
coefficients de typologie
Pour établir les graphes présentés ci-aprés, les masses
des murs ont été affectées à la totalité des façades en
considérant une masse identique pour les ouvertures et
les murs. Les masses de planchers et de toiture sont
calculées sans tenir compte d'éventuelles trémies ou
ouvertures. La longueur de refend considérée
représente le quart de la longueur de façade. Les
masses obtenues sont paramétrées en fonction de la
surface d'emprise au sol des constructions. Les figures
A et B sont relatives aux constructions avec toiture
légère, les figures C et D aux constructions avec
toiture semi-lourde. Ces figures présentent les résultats
de masses totales de bâtiments rapportés à l'emprise
au sol, leurs régressions polynomiales et leurs
enveloppes. Ces dernières courbes sont utilisées pour
établir les coefficients de typologie coeff_typo donnés
dans le tableau 5 du texte.
Ce coefficient multiplié par la surface au sol permet
d'obtenir, en tonnes, la masse mise en mouvement
"mass_mm" pendant un séisme.
"masse_mm" = "coeff_typo" x "emprise"
3. Calcul des efforts sismiques - effort tranchant à la
base
Le calcul de l'effort tranchant à la base est réalisé en
retenant la valeur "plateau" du spectre de
dimensionnement de la NF EN 1998-1 et des arrêtés et
décrets s'y rapportant. Ce plateau constitue une valeur
enveloppe des accélérations pour des coefficients de
comportement inférieurs à 3,75, ce qui est le cas ici :
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement cloués, en
suivant les dispositions constructives prescrites dans ce
texte, la valeurs retenue pour le coefficient de
comportement est de 3 (valeur de l'annexe nationale
française de NF EN 1998-1) ,
- pour les structures en bois régulières en élévation et
en plan, avec panneaux de contreventement par
diagonale, en suivant les dispositions constructives
prescrites dans ce document, la valeur retenue pour le
coefficient de comportement est de 2.
Dans ces conditions, le coefficient traduisant
l'accélération au plateau "coeff_accel_plat" est donné
dans le tableau 4 du texte.
L'effort tranchant à la base est obtenu en multipliant
Figure A : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture légère
Figure B : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture légère
Figure C : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en simple rez-de-
chaussée avec une toiture lourde
Figure D : évaluation de la masse par m2 d'emprise
au sol pour une construction en R+1 avec une
toiture lourde
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00185 x2 -0,868 x+395
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
380
360
340
320
300
280
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0005 x2 -0,2361 x+108,92
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
120
100
80
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,0009 x2 -0,4306x+209,19
R2=0,9651
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
190
170
150
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
210
50 75 100 125 150 175 200
y= 0,00325 x2 -1,52x+675
R2=0,965
Ratio de masse de bâtiment
par m2 d'emprise au sol
Enveloppe du ratio en
fonction de l'emprise au sol
Régression polynomiale
450
430
410
390
370
350
M
as
se
du
bâ
ti
m
en
t
pa
r
m
2
d'
em
pr
is
e
(k
g)
Emprise au sol (m2)
470
73
la surface d'emprise au sol (m2) par le coefficient de
typologie (T/m2) par la valeur 2,5.ag.S/(10.q) (m/s2) .
L'effort ainsi obtenu est en kN.
Fb(kN)= 2,5.ag.S/10 x (" surf" (m²)x" coeff_typo" (T/m²))
Fb(kN) = "coeff_accel_plat" x "masse_mm" (T)
Attention : les formules ne sont pas adimensionnelles,
il est impératif de respecter les unités. Cet effort à la
base n' intègre pas le coefficient de torsion à ce stade.
3 Calcul des efforts sismiques - efforts par étage
Le calcul des efforts par étage intègre les effets de la
torsion par le biais d'un coefficient unique de 1,2.
Cette valeur se justifie par les méthodes de calcul de la
NF EN 1998-1 et par les exigences de régularité en
plan et d' implantation des contreventements définies
dans le § 2.3 du document. Ce calcul, pour les
hauteurs d'étages retenues, se limite à la multiplication
de l'effort tranchant à la base par le coefficient
" coeff_étage" donné dans le tableau 3.
C'est à partir de ces efforts et de la résistance par
mètre linéaire de contreventement que la longueur de
voile de contreventement par direction pour les voiles
travaillants ou le nombre de palées de stabilité
triangulées PST est calculée.
Les valeurs de "coeff_étage" sont déduites des
observations faites à partir des différentes valeurs
d'effort calculées pour chacune des configurations et
rapportées dans le tableau ci-dessous. Pour un nombre
d'étages donné, les écarts de répartition d'efforts
sismiques d'étage à étage entre les valeurs restent
faibles, que ce soit pour un même type de toiture ou
pour des toitures semi-lourdes et légères.
4. Capacité d'un contreventement élémentaire VT
en bois
Les caratéristiques mécaniques des voiles de
contreventement, résistance et rigidité, sont calculées
suivant les prescriptions de la NF EN 1998-1, de la NF
EN 1995-1.1 et de leurs annexes nationales. Ces
caractéristiques sont établies sur la base de bois
d'ossature de classe minimale C24 et de panneaux à
base de bois tels que définis au §3.1.5. Les clous sont
de diamètre 3,1 mm et de 65 mm de longueur. Les
voiles de contreventement envisagés dans ce document
ont une longueur comprise entre 1,20 m et 4,00 m. Ces
voiles sont considérés en classe de service 2 et 3.
Sur la base d'une hypothèse de diamètre de clou de
2,8? mm et une classe de service 2, l' influence des
attaches sur la rigidité et la résistance d'un voile de
contreventement est étudiée. Les caractéristiques
mécaniques sont synthétisées sur les figures E, F, G et
H. Les calculs ont été conduits en considérant une
ductilité moyenne (DCM) avec un coefficient de
comportement q=3.
Plusieurs tendances se déduisent de ces figures :
- ? Pour un espacement de clouage donné, la résistance
du voile de contreventement est proportionnelle à sa
longueur.
- ? Pour les longueurs envisagées, la résistance d'un
voile de 3? m est la même que celle d'un voile de
2,80? m (différence maximale inférieure à 7%) .
- ? La rigidité des murs évolue également linéairement
avec leur longueur, mais le terme fixe des régressions
ne valide pas une proportionnalité entre longueur et
rigidité. Le calcul à l'état limite de résistance, incluant
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,682
0,681
0,681
0,680
0,680
0,679
0,679
0,678
0,678
0,678
0,677
0,677
0,677
0,677
0,676
0,676
0,518
0,519
0,519
0,520
0,520
0,521
0,521
0,522
0,522
0,522
0,523
0,523
0,523
0,523
0,524
0,524
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,69 0,53
min 1,200 0,676 0,524
% écart max 0% 2% 2%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture légère - Répartition des efforts sismiques par
configuration
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
1,2
0,506
0,505
0,505
0,504
0,504
0,504
0,503
0,503
0,503
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,502
0,694
0,695
0,695
0,696
0,696
0,696
0,697
0,697
0,697
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
0,698
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
190
200
max
(arrondi 0,01 sup) 1,20 0,51 0,70
min 1,200 0,502 0,694
% écart max 0% 2% 1%
Rdc Rdc R+1
Bât. RdC Bât. en R+1Emprise au sol
(m2)
Toiture semi-lourde - Répartition des efforts
sismiques par configuration
74
une large incursion dans le domaine plastique, autorise
cependant une répartition des efforts de
contreventement au prorata des résistances, donc au
prorata des longueurs des voiles de contreventement.
- ? Les rigidités des murs calculées avec des pointes de
diamètre 2,8? mm et des pointes de diamètres 3,1mm
sont comparables pour les largeurs de murs considérés
dans ce document (1,2? m à 4? m) . Les tendances
constatées sur la rigidité des murs avec des pointes de
2,8? mm peuvent donc être extrapolées aux murs avec
des pointes de 3,1 ? mm.
Pour des voiles de contreventement de hauteur 2,80 m
ou 3,00 m, de longueur b comprise entre 1,20 m et
4,0 m, la résistance peut être synthétisée par les
relations du tableau ci-dessous en fonction de la
distance de clouage en périphérie du voile de
contreventement et de largeur b du mur de
contreventement en mètre.
Figure E : résistance d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure F : rigidité d'un voile de contreventement de
hauteur 2,8? m en fonction de sa longueur et de
l'espacement du clouage des panneaux sur l'ossature
Figure G : rigidité d'un voile de contreventement en
fonction de sa hauteur et de sa longueur
Figure H : influence du diamètre des attaches sur la
rigidité du mur
969 11,62 9,7 b756,8688d20,4442,30,48060075
100
150
75
100
150
75
100
150
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
CP 12mm
(?k=350? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
600
600
600
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
3410,46
600
600
600
600
600 0
0
0
0
0
0
0
0
0,48
0,48
0,54
0,54
0,54
0,48
0,48
0,48
42,3
42,3
42,3
42,3
42,3
38,05
38,05
38,05
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
20,44
d
d
d
d
d
d
d
d
688
688
679
688
688
679
679
688
756,8
756,8
611,1
611,1
611,1
619,2
619,2
619,2
727
484
782
587
391
793
594
396
8,72
5,82
9,38
7,04
4,69
9,51
7,13
4,75
7,3 b
4,8 b
7,8 b
5,9 b
3,9 b
7,9 b
5,9 b
4,0 b
OSB 13mm
(?k=650? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
CP 12mm
(?k=540? kg/m
3)
Clou 3,1mm / lo=65mm
Ossature bois C24 (?k=350? kg/m
3) / h=3 m/b=1,20? m / Classe de service 3
esp
(mm)
fu
(N/mm) MyRk Fax,Rk ? fh;1,k
(MPa)
mode de
rupture
Fv,Rk
(N)
Ff,Rd
(N)
F sis
i,v,Rd
(N)
FRd sis (kN)=
1,2 F sis i,v,Rd
fh;2,k
(MPa)
Panneau
Expression de la résistance en fonction de la distance de clouage et de la largeur de voile
s=75mm s=100mm s=150mm
linéaire
0 1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
35
30
25
20
15
10
5
R
és
is
ta
nc
e
du
m
ur
(k
N
),
h=
2,
8m
Ø
2,
8m
m 50
40
0
y=
842
7,4
x
R
2 =0
,99
72
y=6
320
,5 x
y=4
413,7
x
R2=
0,997
2
R
2=0,
997
2
linéaire linéaire
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
Ø
2,
9m
m
3
2
5
4
0 ,5
6
7
1
1 2 3 4 5
Longueur du mur (m)
s=75mm s=100mm
linéaire linéaire linéaire
s=150mm
y=0,
7977
x - 0
,2357
R2=1
y=1
,090
5 x
- 0,
407
6
R2=
0,99
99
y=
1,3
727
x -
0,6
038
,
R
2 =0
,99
98
h= 3m h= 2,8 m
0 2 4 6
3
2
1R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
s=
75
m
m
Ø
2,
9m
m
5
4
0
6
7
Longueur du mur (m)
10
8
6
4
2
0
14
12
16
20
18
R
ig
id
it
é
du
m
ur
(M
N
/m
),
h=
2,
8m
s=
75
m
m
0 2 4 6 8 10 12 14
Longueur du mur (m)
Ø 3,1mm Ø 2,9mm
75
L'expression de FRd,sis retenue est :
FRd,sis = kpanneau × kclasseserv × 0,59 × b/s
où b est la largeur de panneau, s l'espacement du
clouage et où kpanneau et kclasseserv sont des coefficients
donnés dans le tableau 6 du texte.
4. Capacité d'une palée PST en bois
La valeur de compression admissible par une diagonale
sollicitée en situation sismique est calculée selon les
formules de l'Eurocode 5 article 6.3. La convention
adoptée pour les axes d' inertie est la suivante :
La diagonale est mise en place dans le mur avec la plus
grande dimension orientée dans le plan du mur pour
les palées PSTa, b et c.
On note ?y et ?rel,y les rapports d'élancement
correspondant à une flexion selon l'axe y (flèche dans
la direction z) et ?z et ?rel,z ceux correspondant à une
flexion selon l'axe z (flèche dans la direction y) . E0,05
est la valeur à 5% du module d'élasticité parallèle au
fil.
Lorsqu'à la fois ?rel,z 0,3 et ?rel,y 0,3, il n'y a pas de
risque de flambement et on vérifie ?c,o,d/fc,o,d < 1.
Lorsque soit ?rel,z > 0,3 ou ?rel,y > 0,3, il y a risque de
flambement et on vérifie que les contraintes, qui sont
augmentées du fait des déformations, soient inférieures
à la limite.
En bloquant la longueur de flambement, on peut en
déduire les valeurs des efforts de compression
maximale admissible NCp° diag,Rd,sis en situation sismique
en tenant compte du flambement. Les valeurs prises en
compte pour les caractéristiques du bois sont :
direction du filx
z
z y
y
Bois
C24
D35
fc,ok (MPa) ft,ok (MPa) Ec0,05 (MPa)
21
25
14
21
7400
8700
Valeurs caractéristiques du bois
0,530,533,073,040,250,252,22,2
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
14,81280,80,840,4718,702,16192,22,2 × 19
0,560,561,491,480,330,331,31,319,478,20,80,850,5414,273,5414,53,63,6 × 15
0,530,531,491,480,250,251,31,314,878,20,80,866,2318,703,54193,63,6 × 19
0,560,561,151,140,330,331,11,119,462,60,80,863,1814,274,4314,54,54,6 × 15
5,285,221,041,033,002,981,01,0176,056,93,41,144,776,696,696,86,88 × 8
3,273,240,990,992,272,260,90,9133,054,43,41,0559,268,866,6996,88 × 10
3,273,240,790,782,272,260,70,7133,041,13,41,0578,438,868,869910 × 10
2,382,360,990,991,861,850,90,9108,854,43,41,0572,4310,826,69116,88 × 12
2,382,360,690,691,861,850,60,6108,833,63,41,05117,1610,8210,82111112 × 12
1,681,670,990,991,461,450,90,985,554,43,41,0592,1813,786,69146,88 × 15
1,681,670,620,611,461,450,50,485,526,43,41,05189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des diagonales
211817151,001,000,190,19
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
2,2 × 19
645452450,990,990,460,473,6 × 15
847169581,001,000,460,473,6 × 19
1119491770,990,990,640,644,6 × 15
13111090,100,110,710,718 × 8
292524200,180,180,740,758 × 10
393331270,180,180,880,8810 × 10
524442360,260,260,740,758 × 12
847168580,260,260,930,9312 × 12
1028683700,400,400,740,758 × 15
2101761701440,400,400,960,9615 × 15
classe service 3
NCp° diag,Rd,sis (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
Diagonale
Effort de compression admissible en situation sismique, palée PSTa, b et c (diagonale toute hauteur)
classe service 2
kczkcy
76
5. Ancrage des voi les de contreventement
Ancrage vis-à-vis du cisaillement
Pour les voiles travaillants VT, l'exigence de 13? kN
par mètre linéaire de voile est issue du maximum de
résistance d'un voile de contreventement unitaire
(enveloppe des cas de classes de service et de type de
panneau) et d'un coefficient de surdimensionnement
associé à un dimensionnement en capacité de 1,3.
Ancrage vis-à-vis du renversement
A l'effort de traction engendré par les forces
horizontales en tête de voile, il convient de prendre en
compte l?effet favorable du poids propre des murs et
planchers :
- ? les panneaux reprennent leur propre poids et celui
des murs de l?éventuel niveau supérieur,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 60 cm si les
murs sont parallèles aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) ,
- ? les masses de toiture et de plancher sont considérées
appliquées sur une largeur de reprise de 2,00 m si les
murs sont perpendiculaires aux porteurs de plancher et
toiture (toiture légère) .
Le tableau 13 (résistance d?ancrage exigée) est
construit sur ces hypothèses et sur un coefficient de
surdimensionnement de 1,3 (dimensionnement en
capacité) .
Voiles travaillants
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
voile de contreventement fait intervenir le rapport
entre hauteur et longueur de voile. La résistance du
voile de contreventement étant proportionnelle à sa
longueur, pour un constitution donnée, l'effort de
traction sera le même quelle que soit sa longueur
comprise entre 1,20? m et 4? m. Ce raisonnement
conduit pour un niveau unique peut être étendu à
celui d'une structure à deux niveaux. Pour cette
configuration, le rapport de résistance des voiles pris
en compte correspond à celui des valeurs données dans
le tableau 3 (coefficient " coeff_étage" ) .
Palées de stabilité triangulées PST
L'effort repris par l'ancrage du montant d'extrémité de
la palée de contreventement PST est déduit des
formules données.
2,672,652,672,652,001,992,001,99
D35C24 D35C24 D35C24 D35C24
117,35117,353378,438,868,869910 × 10
1,981,964,254,201,641,632,652,6396,01155,313372,4310,826,69116,88 × 12
1,981,961,981,961,641,631,641,6396,0196,0133117,1610,8210,82111112 × 12
1,431,424,254,201,281,282,652,6375,44155,313392,1813,786,69146,88 × 15
1,431,421,431,421,291,291,291,2875,4475,4433189,7813,7813,78141415 × 15
lfzlfy ?y ?z
longueur
flambement
(m)
?rel,y ?rel,z ky kz
A (m2)hbhbDiagonale
section
rabotée
(cm× cm)
section
calcul 12%
Caractéristiques géométriques des montants
D35C24 D35C24
201134164109
17811914697
288192236157
216144177118
444296364242
classe service 3
Ntr° adm (kN) =
kh A Ftok kmod/?m
classe service 2
D35C24 D35C24
48414034
26222215
105898673
34282723
255217209177
classe service 3
NCp° adm (kN) =
kc A Fcok kmod/?m
classe service 2
10 × 10
8 × 12
12 × 12
8 × 15
15 × 15
Diagonale
Effort de compression et de traction admissible en situation sismique d'un montant
Pour les montants, les capacités résistantes en traction et compression sont calculées pour plusieurs sections
disponibles dans le commerce.
77
Annexe D - Justification des paramètres retenus pour les
constructions à ossature métallique
1 Actions
Coefficient de combinaison pour les actions variables
(EN 1998-1 §4.2.4) :
Pour les planchers : ?EP= ? ?2 = 0,24
avec ? = 0,8 (étages à occupation corrélées, tableau
4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0,3 (pour les bâtiments à usage d'habitation,
tableau A1.1 de l'EN1990)
Pour les toitures : ?EP= ? ?2 = 0
avec ? = 1 (toiture, tableau 4.2 de l'EN 1998-1)
?2 = 0 (tableau A1.1 de l'EN1990)
Prise en compte des effets de torsion : une majoration
de 20% est adoptée pour prendre en compte
forfaitairement les effets de la torsion.
Accélération spectrale : de manière conservative, pour
toutes les configurations envisagées, une accélération
spectrale dans le palier du spectre est considérée
(équation (3.14) de l'EN1998-1) .
2 Forces à chaque niveau
Bâtiment à un niveau (toiture) :
Une formulation simplifiée issue de la méthode par
forces latérales (EN 1998-1, §4.3.3.2.2) est adoptée en
considérant de façon conservative que ?=1.
L'accélération spectrale est prise égale à la valeur au
plateau du spectre. Le coefficient de comportement est
pris égale à q=1,5 (classe de ductilité DCL) donc :
Bâtiment à deux niveaux (un plancher et une toiture) :
La formulation simplifiée reprend les hypothèses
précédentes. La répartition de la force par niveau est
effectuée d'après la formule (4.11) de l'EN 1998-1.
La hauteur entre niveaux est constante et égale à h.
Soit mp la masse de plancher par unité de surface et
Ap son aire. Soit mt la masse de toiture par unité de
surface et At son aire :
mp=(Gp +?EpQp)/g et mt=Gt/g
On pose Mp=mp Ap et Mt=mt At
Soit le ratio ? = Apmp / Atmt = Mp /Mt .
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(mp Ap+mt At)=1,20 Sd(T) mpAp(1+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2= 2 K mp Ap g
Bâtiment à trois niveaux (deux planchers et une
toiture) :
Les hypothèses sont les mêmes que pour les bâtiments
à deux niveaux. On admet en outre que les masses
associées à chacun des planchers sont identiques.
L'effort tranchant à la base de la structure vaut :
Fb=1,20 Sd(T)(2 mpAp+mtAt)
Fb=1,20 Sd(T) mpAp (2+1/?)
avec Sd(T)=2,5 ag S/q
Plancher 1 :
Plancher 2 :
Toiture :
donc F1=K mp Ap g avec
F2=2 F1= 2 K mp Ap g
F3= 3 K mt At g
Les tableaux 17 et 18 du §2.9.1 ont été établis pour
? = 2,5, 5, 7,5 et 10.
78
Annexe E - Ancrage d'une toiture sur des murs en
maçonnerie ou en béton armé
1 Hypothèses sur les masses
Les masses prises en compte sont celles définies dans
l'annexe B pour les maçonneries et celles définies en
début d'annexe C pour les charpentes en bois.
2 Hypothèse de ducti l ité de la structure porteuse
Dans ce cas, les valeurs de 2,5 ag.S/q sont basés sur
un coefficient de comportement de structure q de 2,5.
79
INVALIDE)