Conjoncture de l'immobilier. Résultats au troisième trimestre 2024
MATHIEU, Benoit
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal"><o:p></o:p>Au troisième trimestre 2024, malgré quelques premières inflexions de tendance, la conjoncture de l'immobilier reste très dégradée. Les conditions de financement s'améliorent avec la poursuite du fléchissement des taux d'intérêt. La demande de crédits se redresse et le rebond de la production de crédits nouveaux se confirme. Le recul du nombre de transactions dans l'ancien continue de ralentir, les prix se stabilisent et les ventes aux particuliers de logements neufs se redressent à nouveau. En revanche, le nombre des autorisations et des mises en chantier demeurent à des niveaux particulièrement bas et les mises en ventes continuent de reculer. L'emploi salarié poursuit son recul dans les secteurs des activités immobilières, de la promotion immobilière et du bâtiment. Les perspectives d'activité continuent de se détériorer dans le bâtiment tandis que celles, très dégradées dans la promotion immobilière, tendent à être un peu moins pessimistes.<o:p></o:p></p>
Editeur
Ministères Aménagement du Territoire, Transition écologique
Descripteur Urbamet
logement
;emploi
;financement du logement
;marché immobilier
;conjoncture
;loyer
Descripteur écoplanete
Thème
Habitat - Logement
Texte intégral
Conjoncture de l?immobilier
Résultats au troisième trimestre 2024
JANVIER 2025
Au troisième trimestre 2024, malgré quelques
premières inflexions de tendance, la conjoncture
de l?immobilier reste très dégradée.
Les conditions de financement s?améliorent avec la
poursuite du fléchissement des taux d?intérêt. La
demande de crédits se redresse et le rebond de la
production de crédits nouveaux se confirme.
Le recul du nombre de transactions dans l?ancien
continue de ralentir, les prix se stabilisent et les
ventes aux particuliers de logements neufs se
redressent à nouveau.
En revanche, le nombre des autorisations et des
mises en chantier demeurent à des niveaux
particulièrement bas et les mises en ventes
continuent de reculer.
L?emploi salarié poursuit son recul dans les
secteurs des activités immobilières, de la
promotion immobilière et du bâtiment.
Les perspectives d?activité continuent de se
détériorer dans le bâtiment tandis que celles, très
dégradées dans la promotion immobilière, tendent
à être un peu moins pessimistes.
LA DEMANDE DE CRÉDITS REBONDIT DANS UN
CONTEXTE D?AMÉLIORATION DES CONDITIONS
DE CRÉDITS
Le taux fixe moyen des crédits à l?habitat continue
de refluer lentement
Au troisième trimestre 2024, le taux de l?OAT* 10 ans
fléchit légèrement après un rebond au trimestre
précédent. Il s?établit en moyenne à 3,01 %, contre
3,05 % au trimestre précédent.
Le taux fixe moyen des crédits à l?habitat (y compris
renégociations) continue de légèrement reculer. Il est
de 3,35 % en moyenne trimestrielle, contre 3,47 % et
3,54 % aux deuxième et premier trimestres 2024. En
valeurs mensuelles, il est en diminution de 0,31 point
par rapport à son point haut de décembre 2023 (3,31 %
en septembre 2024, contre 3,62 %).
Graphique 1 : taux d?intérêt effectifs des crédits à
l?habitat et de l?OAT* 10 ans
En %
* OAT = obligation assimilable du Trésor.
Source : Banque de France, calcul SDES
Les banques font état d?un fort redressement de la
demande de crédits à l?habitat
Dans ce contexte, au troisième trimestre 2024, les
critères d?octroi de crédits à l?habitat continuent de
s?assouplir, à un degré moindre que le trimestre
précédent (solde d?opinion de - 22 points, contre - 33),
selon l?enquête de la Banque de France auprès des
banques sur la distribution du crédit.
Graphique 2 : évolution des critères d?octroi et de
la demande de crédits à l?habitat
Solde d?opinion des banques (en %)
Source : Banque de France, enquête sur la distribution du crédit
-0,4
0,0
0,4
0,8
1,2
1,6
2,0
2,4
2,8
3,2
3,6
4,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Taux fixes OAT 10 ans
-100
-80
-60
-40
-20
0
20
40
60
80
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Critères d'octroi Demande de crédits
+ resserrement
- assouplissement
+ augmentation
- diminution
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Dans le même temps, les établissements bancaires
font état d?une augmentation marquée de la demande
de crédits (y compris renégociations) pour la première
fois depuis trois ans. Le solde d?opinion correspondant
s?établit, en effet, à + 67 points, contre 0 point au
trimestre précédent et - 33 points au premier trimestre
2024.
La production de crédits nouveaux poursuit son
rebond
En données CVS-CJO et en glissement trimestriel, le
rebond de la production de crédits nouveaux à l?habitat
(y compris renégociations) se confirme (+ 15,0 %,
après + 8,5 % au trimestre précédent). Elle s?établit à
35,3 milliards d?euros, ce qui est néanmoins inférieur
de 40,5 % à sa moyenne des cinq dernières années.
Le flux de crédits nets (apuré des renégociations et
diminué des remboursements de capitaux) reste
négatif pour le cinquième trimestre consécutif
(- 2,2 milliards d?euros), les montants de
remboursements dépassant ceux des crédits
nouveaux. Le montant de l?encours de crédits à l?habitat
des ménages continue donc de diminuer (- 0,1 %,
après - 0,2 % au trimestre précédent) et descend à
1 283 milliards d?euros, proche de son niveau de fin
2022.
Graphique 3 : crédits nouveaux et encours de
crédits à l?habitat des particuliers
Milliards d?euros, CVS-CJO
Source : Banque de France
Les durées initiales des crédits immobiliers se
redressent
La hausse de la production de crédit s?accompagne
d?une légère augmentation des durées moyennes
d?emprunt. En glissement trimestriel, la durée initiale,
hors rachats et renégociations, gagne 1 mois après 4
trimestres de baisse (263 mois après 262 mois au
trimestre précédent) et celle, y compris rachats et
renégociations, en gagne 2 (260 mois après 258 mois
le trimestre précédent).
Graphique 4 : durée initiale moyenne des crédits à
l?habitat (hors travaux et prêts relais)
Nombre de mois
Source : Banque de France
LE REPLI DU MARCHÉ DE L?ANCIEN TEND À SE
STABILISER
Légère baisse du nombre de transactions
Au troisième trimestre 2024, en glissement trimestriel,
le recul du nombre annuel de transactions de
logements anciens continue de ralentir (- 1,5 %, après
- 4,0 % et - 5,4 %). Le volume s?établit à
780 000 transactions, soit 17 % et 31 % de moins que
respectivement un an et deux ans plus tôt. Ce niveau
se situe à son point le plus bas depuis fin 2015.
Graphique 5 : nombre de transactions dans
l?ancien
Milliers de logements cumulés sur un an
Source : IGEDD, d?après DGFiP et Bases notariales
Les prix des logements anciens se stabilisent sur
le trimestre
Au troisième trimestre 2024, en données CVS et en
glissement trimestriel, les prix des logements anciens
se stabilisent après six trimestres consécutifs de baisse
(- 0,1 %, après - 0,5 % et - 1,6 %). En Île-de-France,
les prix des maisons se redressent pour la première fois
depuis deux ans (+ 0,4 %) alors qu?ils continuent de
baisser pour les appartements (- 0,3 %). En province,
les évolutions des prix des maisons et des
appartements sont similaires (- 0,2 % pour les
premières et - 0,1 % pour les seconds).
Sur un an, les prix diminuent de 3,9 %, avec une baisse
plus marquée en Île-de-France (- 5,3 %, contre - 3,5 %
en province).
950
1000
1050
1100
1150
1200
1250
1300
1350
10
20
30
40
50
60
70
80
90
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Crédits nouveaux Encours des crédits à l'habitat
Crédits nouveaux Encours des crédits à l'habitat
238
240
242
244
246
248
250
252
254
256
258
260
262
264
266
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Prêts yc rachats et renégociations
Prêts nc rachats et renégociations
750
800
850
900
950
1000
1050
1100
1150
1200
1250
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Nombre de transactions
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Graphique 6 : prix des logements anciens
Évolution trimestrielle en % (T/T-1), CVS
Source : Notaires-Insee, indice des prix des logements anciens
L?emploi salarié dans le secteur des activités
immobilières continue de se contracter
L?indice de chiffre d?affaires dans les activités
immobilières se redresse, en données CVS-CJO et en
glissement trimestriel, après un léger fléchissement au
trimestre précédent (+ 1,6 %, après - 0,5 %). Depuis le
troisième trimestre 2021, cet indice a nettement divergé
de l?indice de chiffre d?affaires de l?ensemble des
services (+ 1,9 %, contre + 24,7 %).
La diminution du nombre de défaillances d?entreprises
dans les activités immobilières s?accentue (- 11,9 %,
après - 2,1 % en données CVS-CJO et en glissement
trimestriel) après avoir plus que doublé entre le dernier
trimestre 2021 et le premier trimestre 2024.
Graphique 7 : chiffre d?affaires dans l?ensemble des
services et les activités immobilières
Indice base 100 en 2021, CVS-CJO
Source : Insee, indice de chiffre d?affaires
Dans le même temps, l?emploi salarié dans les activités
immobilières continue de se contracter (- 0,7 % en
glissement trimestriel, après - 1,1 %). Avec
253 300 salariés, il se situe 5,9 % en dessous de son
point haut d?il y a deux ans (15 900 salariés de moins).
À l?inverse, le nombre d?emplois non salariés (65 400)
continue de progresser (+ 0,9 % en glissement
trimestriel, après + 0,8 %) à un rythme plus faible que
sur la période 2019-2022 (+ 2,2 % de progression
trimestrielle en moyenne).
-3,0
-2,5
-2,0
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Île-de-France France métropolitaine
Province
75
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
130
135
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Activités immobilières Ensemble des services
Évolution des loyers
L?indice de référence des loyers sert à la
revalorisation des loyers en cours de bail. Cet
indice est calculé sur la base de l?évolution des
prix à la consommation. Alors que sa hausse avait
été plafonnée à 3,5 % jusqu?au premier trimestre
2024, cet indice progresse au troisième trimestre
de 2,5 % en lien avec l?évolution de l?indice des
prix à la consommation (+ 1,7 %, après + 2,2 %
au trimestre précédent). Les loyers des
résidences principales ? de l?ensemble du parc, à
caractéristiques constantes ? augmentent en
glissement annuel dans les mêmes proportions,
de 2,3 % (après + 2,4 % au trimestre précédent).
Graphique 8 : prix dans le marché locatif
Évolution annuelle en % (T/T-4)
Source : Insee, indice des prix à la consommation, indice de
référence des loyers, calcul SDES
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Graphique 9 : emploi salarié et non salarié dans
les activités immobilières
Milliers d?emplois, CVS
Sources : Insee ; Dares
L?ACTIVITÉ DE LA PROMOTION IMMOBILIÈRE
DEMEURE TRÈS DÉGRADÉE
Les mises en vente de logements neufs aux
particuliers reculent à nouveau tandis que les
ventes continuent de se redresser
Au troisième trimestre 2024, la tendance à la baisse
des mises en vente de logements neufs à destination
des particuliers, entamée il y a deux ans, se poursuit
(- 5,7 %, après - 5,1 %, en données CVS-CJO et en
glissement trimestriel). Le nombre de logements neufs
nouvellement commercialisés s?établit ainsi à 13 950,
soit quasiment moitié moins que sa moyenne de la
période 2019-2023.
Dans le même temps, les ventes aux particuliers
continuent de se redresser après deux années de recul
(+ 4,6 %, après + 5,0 %). Avec 17 460 réservations,
elles demeurent, toutefois, très inférieures à leur niveau
trimestriel moyen des cinq dernières années (- 38 %).
Graphique 10 : commercialisation des logements
neufs aux particuliers
Nombre de logements, CVS-CJO
Source : SDES, ECLN
Les annulations de réservation en proportion des
ventes refluent légèrement, passant de 19 % à 18 %.
Elles avaient atteint 25 % au quatrième trimestre 2023.
Dans ces conditions, l?encours de logements neufs
proposés à la vente continue de se réduire (- 3,4 %,
après - 3,3 %). Il s?élève à 121 000 logements, soit
environ 10 % de moins qu?il y a un an.
Le délai moyen d?écoulement des logements neufs
poursuit son repli après deux ans de forte hausse
(- 2 mois comme au trimestre précédent). Il redescend
ainsi à 23 mois après avoir atteint un point haut, à
25 mois, au premier trimestre 2024. Le délai moyen
d?écoulement des maisons fléchit légèrement (- 1 mois)
après trois années de hausse. Il est de près de 3 ans
(34 mois) en ayant plus que triplé depuis le deuxième
trimestre 2021 (10 mois).
Les ventes de logements aux institutionnels (ou ventes
en bloc) fléchissent après quatre trimestres consécutifs
de hausse (- 3,5 %, après + 2,1 % au trimestre
précédent, en données CVS-CJO). Elles s?élèvent à
14 310 réservations et représentent 45 % des
réservations totales de logements neufs (47 % au
trimestre précédent).
La baisse des ventes en bloc observée ce trimestre est
liée au repli de celles des bailleurs sociaux après cinq
trimestres consécutifs de hausse (- 5,6 %, après
+ 3,2 %). Ils réalisent 85 % des acquisitions en bloc ce
trimestre, contre 77 % en moyenne sur les cinq
dernières années.
Graphique 11 : ventes de logements neufs aux
institutionnels
Nombre de logements CVS-CJO
Source : SDES, ECLN
En données brutes cumulées sur un an, la bonne tenue
des ventes en bloc (+ 16,1 % en glissement annuel,
après + 22,4 %) compense partiellement la chute des
ventes aux particuliers (- 16,9 %, après - 26,3 %). Le
recul des réservations totales de logements neufs se
poursuit mais à un rythme beaucoup moins soutenu
(- 4,1 %, après - 9,2 % et - 17,0 %). Leur nombre
s?établit à 123 700 ventes, soit 25,8 % de moins que la
moyenne des cinq dernières années (166 770 ventes).
La baisse des prix des logements neufs ralentit
Au troisième trimestre 2024, la baisse des prix des
logements neufs à destination des particuliers ralentit
(- 0,5 % sur un an, après - 1,5 %). Dans le même
temps, les prix de production des logements neufs (prix
conclus entre les maîtres d?ouvrage et les entreprises
assurant les travaux) progressent, en glissement
annuel, de 1,8 % en décélérant (+ 3,9 % et + 7,2 % aux
trimestres précédents).
40
45
50
55
60
65
70
75
80
85
90
225
230
235
240
245
250
255
260
265
270
275
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Emploi salarié Emploi non salarié
Emploi non salarié Emploi salarié
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
13000
18000
23000
28000
33000
38000
43000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Mises en vente
Ventes
EMises en vente et ventes Encours de logements proposés à la vente
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
11000
12000
13000
14000
15000
16000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Bailleurs sociaux Autres acquéreurs
E
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Graphique 12 : prix de production de la
construction neuve à usage d?habitation et des
logements neufs
Évolution annuelle en % (T/T-4)
Source : Insee, indice de prix de production, indice des prix des
logements neufs, calcul SDES
Dans la promotion immobilière, la dégradation de
l?emploi se poursuit
En données CVS-CJO et en glissement trimestriel,
l?indice de chiffre d?affaires du secteur de la promotion
immobilière fléchit après un rebond au trimestre
précédent (- 1,2 %, après + 1,7 %), qui avait
interrompu une période de six trimestres de recul
(- 19,5 % sur la période).
En données brutes et en glissement annuel, les
effectifs salariés dans la promotion immobilière
continuent de se contracter (- 12,8 %, après - 11,8 %),
à l?inverse de ceux de l?ensemble du secteur privé, en
légère progression (+ 0,3 % comme au trimestre
précédent). Avec environ 25 300 postes, ils sont
inférieurs de 19,9 % à leur point haut du quatrième
trimestre 2022, soit un recul d?environ 6 300 emplois.
Graphique 13 : chiffre d?affaires et effectifs
salariés de la promotion immobilière
Indice base 100 en 2021, CVS-CJO
Effectifs salariés en fin de trimestre
Source : Urssaf, calcul SDES, Insee, indice de chiffre d?affaires
LES AUTORISATIONS ET LES MISES EN
CHANTIER RESTENT À DES NIVEAUX TRÈS BAS
Les autorisations et mises en chantier de logement
demeurent à un niveau très bas
Au troisième trimestre 2024, le nombre de logements
autorisés (80 000, en données CVS-CJO) se stabilise,
en glissement trimestriel, après deux trimestres de
baisse (0,0 %, après - 6,3 % et - 7,0 %). Les
autorisations se redressent légèrement dans le collectif
(+ 0,9 %, après - 10,6 %) alors qu?elles se replient un
peu dans l?individuel (- 1,5 %, après + 2,1 %).
Le nombre de mises en chantier diminue après un
rebond au trimestre précédent (- 3,9 %, après + 6,2 %
et - 5,4 %). Dans l?individuel, elles poursuivent leur
baisse amorcée depuis le deuxième trimestre 2022
(- 4,5 %, après - 5,2 %) alors qu?elles se replient dans
le collectif après le rebond du trimestre précédent
(- 3,5 %, après + 13,9 % et - 1,5 %). Avec
63 700 logements commencés, les ouvertures de
chantier se stabilisent à un niveau très bas, inférieur de
20,2 % au point bas du deuxième trimestre 2020.
Graphique 14 : autorisations et mises en chantier
de logements en fréquence trimestrielle
Nombre de logements, CVS-CJO, estimations en date réelle
Source : SDES, Sitadel
Le nombre d?autorisations cumulées sur un an recule
de 10,1 % en glissement annuel. Cette baisse affecte
davantage l?individuel que le collectif (- 16,5 % et
- 6,0 % respectivement) alors qu?elle est quasiment
équivalente en Île-de-France et en province (- 10,9 %
et - 9,9 %). Avec 336 700 unités sur un an, le nombre
d?autorisations descend à son plus bas niveau depuis
1998.
La diminution de celui des logements commencés est
de 21,0 %, avec aussi une contraction plus marquée
dans l?individuel (- 28,2 %, contre - 15,8 % dans le
collectif) et en Île-de-France (- 23,3 %, contre - 20,5 %
en province). Le nombre de mises en chantier de
logements (260 200 unités sur un an) atteint le niveau
le plus bas depuis le début de la série au quatrième
trimestre 1980.
Graphique 15 : autorisations et mises en chantier
de logements cumulées sur un an
Nombre de logements sur un an, estimations en date réelle
Source : SDES, Sitadel
Les surfaces de locaux non résidentiels autorisés
et commencés continuent de baisser
Au troisième trimestre 2024, les surfaces de locaux non
résidentiels autorisés, en cumul annuel, se replient à
nouveau (- 3,9 %, après - 6,5 %, en données brutes et
en glissement annuel).
- 2,0
- 1,0
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Prix de production (ICC) Prix des logements neufs
24000
25000
26000
27000
28000
29000
30000
31000
32000
70
75
80
85
90
95
100
105
110
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Indice de chiffre d'affaires Effectifs salariés
Indice de chiffre d'affaires Effectifs salariés
60000
70000
80000
90000
100000
110000
120000
130000
140000
150000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Commencés Autorisés
250000
275000
300000
325000
350000
375000
400000
425000
450000
475000
500000
525000
550000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Commencés Autorisés
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Elles s?établissent à 37,2 millions de m², soit 11,5 % en
dessous de leur niveau de 2019.
Les surfaces de locaux commencés continuent de
reculer (- 8,5 % en cumul annuel, après - 9,6 %). Avec
20,9 millions de m² mis en chantier, elles descendent à
leur plus bas niveau depuis le début de la série au
premier trimestre 2000, et sont inférieures de 12,4 % à
leur niveau de 2020.
Graphique 16 : surface de locaux non résidentiels
autorisés et commencés
Surface sur un an en milliers de m², en date de prise en compte
Source : SDES, Sitadel
DANS LE BÂTIMENT, LE REPLI DE L?EMPLOI SE
POURSUIT
La progression des coûts de production dans le
bâtiment se stabilise à un rythme modéré
Au troisième trimestre 2024, en glissement annuel, le
repli des coûts des matériaux dans le bâtiment ralentit
légèrement (- 1,5 %, après - 2,6 %). La hausse du coût
du travail dans la construction est proche de celle du
trimestre précédent (+ 3,1 %, après + 3,0 %). La
progression des coûts de production dans le bâtiment
se stabilise à un rythme modéré (+ 0,9 %, après
+ 0,8 %) après avoir décéléré depuis le deuxième
trimestre 2023.
Graphique 17 : coûts de production et des
matériaux dans le bâtiment et coût du travail dans
la construction
Évolution annuelle en % (T/T-4)
Source : Insee, indice des coûts des matériaux, indice des coûts
de production, indice du coût du travail, calcul SDES
La part des entreprises du bâtiment faisant face à des
goulots de production s?élève à 41,0 % sur le troisième
trimestre 2024, contre 48,3 % en moyenne sur la
période 2021-2023, et un point haut de 53,6 % au
quatrième trimestre 2022.
1 Entreprises d?isolation, d?installation d?équipements thermiques
et de menuiserie bois-PVC.
La baisse du nombre d?heures rémunérées et de
l?emploi continue dans le bâtiment
Au troisième trimestre 2024, le nombre d?heures
rémunérées des ouvriers du secteur du bâtiment
baisse pour le sixième trimestre consécutif (- 4,9 %, en
glissement annuel, comme au trimestre précédent).
Les heures rémunérées continuent également de
reculer dans les entreprises de travaux de performance
énergétique1 (- 5,8 %, après - 5,1 %), dans un contexte
d?évolution du dispositif « MaPrimeRénov? » ayant
entraîné une baisse des aides distribuées à partir du
1er janvier 2024.
En données CVS et en glissement trimestriel, la
diminution de l?ensemble des effectifs salariés des
entreprises du bâtiment, amorcée depuis le deuxième
trimestre 2023, se poursuit (- 0,4 %, après - 0,6 %).
Depuis leur point haut du premier trimestre 2023, les
effectifs ont baissé de 2,4 %, soit d?environ
30 000 emplois, et descendent ainsi à
1 278 300 salariés, proche de leur niveau d?il y a trois
ans.
Graphique 18 : effectifs salariés dans le bâtiment
Effectifs salariés (en milliers) en fin de trimestre, CVS
Source : Urssaf, calcul SDES
La baisse de l?emploi intérimaire dans la construction
(y compris promotion immobilière et génie civil) ralentit
(- 0,9 % en glissement trimestriel et CVS, après
- 3,1 %). Avec 132 200 emplois, il est inférieur de 7,1 %
à son niveau d?il y a un an.
Les défaillances d?entreprises dans la construction
reculent après six trimestres consécutifs de hausse
(- 12,5 %, après + 9,1 %, en données CVS-CJO et en
glissement trimestriel). Elles demeurent à un niveau
élevé (3 375), supérieur de 54,8 % à leur moyenne des
cinq dernières années.
LES PERSPECTIVES SE DÉGRADENT DANS LE
BÂTIMENT MAIS S?AMÉLIORENT UN PEU DANS
LA PROMOTION IMMOBILIÈRE
Les perspectives d?activité dans le bâtiment
continuent de se dégrader
Au troisième trimestre 2024, le solde d?opinion des
entrepreneurs du bâtiment sur les perspectives
d?activité à l?horizon de trois mois se dégrade
légèrement (- 11 points, après - 10 points au trimestre
précédent). Il était de + 9 points en moyenne entre
2021 et 2022.
20000
22000
24000
26000
28000
30000
32000
34000
36000
38000
40000
42000
44000
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Autorisés Commencés
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
18,0
20,0
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Coûts de production Coût du travail
Coûts des matériaux
1160
1180
1200
1220
1240
1260
1280
1300
1320
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Effectifs salariés dans le bâtiment
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
Cette dégradation est portée par le solde relatif au
bâtiment neuf hors logement (- 15 points, après
- 11 points) et, dans une moindre mesure, par celui
relatif à l?entretien et amélioration (+ 0 point, après
+ 2 points).
Le solde d?opinion sur les effectifs anticipés dans le
bâtiment reste positif mais diminue. Il s?établit à
+ 2 points, après + 4 points au trimestre précédent. Il
est inférieur de 13 points à son niveau moyen 2021-
2022.
Graphique 19 : tendance d?évolution prévue des
effectifs et de l?activité dans le bâtiment
Solde d?opinion des entrepreneurs (en %), CVS
Source : Insee, enquête de conjoncture dans l?industrie du
bâtiment, calcul SDES
Le jugement sur les carnets de commandes dans le
bâtiment continue de se détériorer
Au troisième trimestre 2024, le solde d?opinion sur les
carnets de commandes dans le bâtiment continue de
se dégrader. Il s?établit à - 25 points, en données CVS,
après - 22 points au trimestre précédent, soit son
niveau le plus bas depuis le quatrième trimestre 2020.
Compte tenu de leurs effectifs, les entreprises du
secteur estiment que leurs carnets de commandes leur
assurent 8,0 mois de travail (en données CVS), soit un
repli après trois trimestres de stabilité à 8,2 mois. Cette
durée est inférieure à sa moyenne des cinq dernières
années (8,4 mois).
Graphique 20 : carnets de commandes dans le
bâtiment
Solde d?opinion des entrepreneurs (en %)
Carnets de commandes (en mois), CVS
Source : Insee, enquête de conjoncture dans l?industrie du
bâtiment, calcul SDES
Dans la promotion immobilière, les perspectives de
mises en chantier restent dégradées mais
s?améliorent
Dans le secteur de la promotion immobilière, en
octobre 2024, le solde d?opinion des promoteurs sur la
demande de logement se replie légèrement après
s?être redressé au trimestre précédent (- 48 points,
après - 46 points et - 53 points). Ce solde est inférieur
de 28 points à sa moyenne de 2019-2023.
Le solde relatif aux perspectives de mises en chantier
à l?horizon de trois mois s?améliore (- 27 points, après
- 35 points), porté par un solde relatif aux logements
destinés à la vente moins pessimiste (- 42 points, après
- 55 points). Néanmoins, celui-ci demeure inférieur à sa
moyenne des cinq dernières années (- 21 points). Le
solde relatif aux logements destinés à la location,
relativement stable sur les trois derniers trimestres,
redevient légèrement positif (+ 2 points, après - 1 point
et + 3 points).
Graphique 21 : perspectives de mises en chantier
des promoteurs
Solde d?opinion des entrepreneurs (en %), CVS
Source : Insee, enquête de conjoncture dans la promotion
immobilière, calcul SDES
Le solde d?opinion relatif aux perspectives d?évolution
des moyens de financement consacrés aux achats de
logements neufs se redresse fortement après deux
années de soldes très négatifs (- 8 points, après
- 28 points au trimestre précédent).
Néanmoins, la part des promoteurs immobiliers
désirant mettre à l?étude de nouveaux projets reste
quasiment stable, à un niveau proche de son plus bas
historique (48 %, après 50 % au trimestre précédent).
Graphique 22 : part des promoteurs immobiliers
désirant mettre à l?étude de nouveaux
programmes
En %, CVS
Source : Insee, enquête de conjoncture dans la promotion
immobilière
-45
-40
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
10
15
20
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Tendance d'évolution prévue des effectifs
Tendance d'activité prévue
5,2
5,7
6,2
6,7
7,2
7,7
8,2
8,7
9,2
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
40
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Jugement sur le niveau du carnet de commandes
Niveau du carnet de commande en mois de travail
Jugement sur le niveau du carnet Niveau du carnet de
commande en mois de travail
-65
-60
-55
-50
-45
-40
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5
10
15
20
25
Jan Avr Jul Oct Jan Avr Jul Oct Jan Avr Jul Oct Jan Avr Jul Oct Jan Avr Jul Oct Jan Avr Jul Oct
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Ensemble des logements Destinés à la vente
Destinés à la location
Abs. de données en avril 2020
car enquête non conduite
46
48
50
52
54
56
58
60
62
64
66
68
JanAvr Jul OctJanAvr Jul OctJanAvr Jul OctJanAvr Jul OctJanAvr Jul OctJanAvr Jul Oct
2019 2020 2021 2022 2023 2024
Pourcentage d'entreprises désirant mettre à l'étude de nouveaux programmes
Abs. de données en avril 2020 car
enquête non conduite
Conjoncture de l?immobilier : résultats au troisième trimestre 2024
MÉTHODOLOGIE
Champ et sources
Les données utilisées pour la constitution de cette note
de conjoncture proviennent de l?Insee, de la Banque de
France, de la Dares et du service des données et
études statistiques (SDES). Certains indicateurs
portent sur des champs spécifiques, explicités dans le
Bulletin trimestriel des statistiques sur le logement et la
construction publié simultanément à la note.
Révision des données
Certaines données peuvent être révisées sur plusieurs
trimestres. C?est le cas notamment des estimations
flash de l?emploi par l?Insee, des transactions et des prix
dans l?ancien, des résultats de la commercialisation, du
volume des crédits à l?habitat ou encore des
estimations de la construction neuve issues de
Sit@del2. Les indicateurs soumis à révisions sont
revus chaque trimestre, avec les dernières données
disponibles, afin d?en améliorer la qualité. Au premier
trimestre 2022, les estimations trimestrielles d?emploi
ont été révisées par l?Insee à la suite de plusieurs
changements méthodologiques, dont notamment la
prise en compte de la nouvelle source de données que
constituent les déclarations sociales nominatives, et
l?intégration des alternants.
Définitions
Secteur de la construction : construction de bâtiments
résidentiels et non résidentiels, promotion immobilière, génie
civil, travaux de construction spécialisés. Il s?agit de la
section F de la nomenclature d?activités française rév.2
(NAF).
Secteur du bâtiment : activités de construction de
bâtiments résidentiels et non résidentiels, de démolition, de
travaux notamment d?installation électrique, de
chauffage et de conditionnement d?air, de plomberie,
d?isolation, de finition (plâtrerie, menuiserie, installation
de revêtement de sols et murs, peinture...), de
couverture. Ce secteur réunit le groupe 41.2 et une
partie de la division 43 de la NAF.
Secteur de la promotion immobilière : activité
consistant à réunir les moyens juridiques, financiers,
techniques et humains nécessaires à la réalisation de
projets immobiliers résidentiels et non résidentiels destinés
ultérieurement à la vente, qu?il s?agisse de bâtiments
neufs ou de réhabilitation. Il s?agit du groupe 41.1 de la
NAF.
Secteur des activités immobilières : activité des agences
immobilières, de location, d?exploitation et d?administration de
biens immobiliers et des marchands de biens immobiliers. Il
s?agit de la section L de la NAF.
Crédits nets à l?habitat : montant des crédits à l?habitat
contractés par les ménages, apuré des renégociations
et diminué des remboursements d?actif.
Crédits nouveaux à l?habitat : montant des crédits à
l?habitat enregistré en actif par les banques. Celui-ci
inclut donc les nouveaux achats mais également les
renégociations de crédits.
OAT : obligation assimilable du Trésor. Les OAT sont
des emprunts que la République française émet pour
financer les besoins de l?État à long terme.
Glissement annuel : le glissement annuel d'une
variable à un trimestre T donné correspond au taux
d?évolution (en %) obtenu en rapportant le niveau de la
variable en T à son niveau au même trimestre de
l?année précédente (T-4).
Glissement trimestriel : le glissement trimestriel est
obtenu en rapportant le niveau d?une variable à un
trimestre T à son niveau au trimestre précédent (T-1).
Indice de référence des loyers : cet indice fixe le
plafond d?augmentation annuelle des loyers que
peuvent exiger les propriétaires. Il se déduit de l?indice
du même trimestre de l?année précédente en lui
appliquant l?évolution entre ces deux périodes de la
moyenne sur douze mois consécutifs de l?indice des
prix à la consommation hors tabac et hors loyers (IPC).
Correction des variations saisonnières et des
jours ouvrables et CVS lissée
Les séries reflétant une activité socio-économique
peuvent être sensibles aux saisons ou au nombre de
jours ouvrables contenus dans la période. La série
corrigée des variations saisonnières (CVS) et/ou corrigée
du nombre de jours ouvrables (CJO), construite à partir
de la série initiale dite « série brute », permet de neutraliser
l?effet régulier des périodes de l?année pour mieux faire
ressortir à la fois les tendances de fond et les évolutions
exceptionnelles. Contrairement au glissement annuel, la
CVS permet de comparer directement chaque période
avec la période précédente. Une série brute ne
comportant aucune saisonnalité sera notée comme
une série CVS à coefficients nuls. La technique peut être
complétée, pour en améliorer encore la lisibilité, par une
moyenne mobile qui permet de faire ressortir l?évolution
de fond, c?est-à-dire la tendance de la série.
Benoit MATHIEU, SDES
Directrice de publication : Béatrice Sédillot
Dépôt légal : janvier 2025
ISSN : 2557-8510 (en ligne)
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques
Sous-direction des statistiques du logement et de la construction
Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex
Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr