One forest summit : le sommet one planet pour les forêts tropicales (dossier de presse)
Auteur moral
France. Ministère de la transition écologique et solidaire
Auteur secondaire
Résumé
Le One Forest Summit, tenu à Libreville les 1er et 2 mars 2023, a réuni dirigeants, scientifiques et entreprises pour discuter de la préservation des forêts tropicales. L'objectif était de promouvoir des solutions durables pour protéger les forêts du bassin du Congo, d'Amazonie et d'Asie, essentielles pour le climat, la biodiversité et les populations locales.
Descripteur Urbamet
ressources naturelles
;économie
;exploitation forestière
Descripteur écoplanete
forêt tropicale
;biodiversité
Thème
Environnement - Paysage
Texte intégral
LE SOMMET ONE PLANET
POUR LES FORÊTS TROPICALES
Un sommet pour faire progresser notre ambition
collective en matière de préservation
et de gestion durable des forêts tropicales
1ER ET 2 MARS 2023
À LIBREVILLE,
GABON
DOSSIER DE PRESSE
© The Explorers
p. 2
TABLE
DES MATIÈRES
5 Message du président
de la République
6 Citations des ministres
8 Présentation du One Forest Summit
10 La protection des forêts tropicales :
quelques données clés
12 Le programme du sommet
15 Projets et initiatives
16 Parmi les participants
20 Contacts de presse
p. 3
MESSAGE DU PRÉSIDENT
DE LA RÉPUBLIQUE
Pour contenir le réchauffement climatique et sauver notre
biodiversité, c?est une évidence : il nous faut protéger les forêts
primaires, les mangroves ou encore les tourbières. Ces espaces,
seulement 15 % de la surface du globe, représentent en effet
75 % du carbone irrécupérable et les écosystèmes de plus de
90 % des espèces vertébrées.
C?est un patrimoine naturel mondial, un bien commun précieux
qu?il est crucial de préserver pour la survie de l?environnement
et de l?humanité. Pourtant, les États qui abritent ces espaces ne
sont pas suffisamment aidés pour les entretenir et doivent seuls
supporter le coût de ce qui profite à tous.
Beaucoup de travail a déjà été engagé pour préserver ces forêts
et réserves irremplaçables de carbone et de biodiversité, dans
lesquelles se joue une part de notre destin commun. Mais soyons
lucides : beaucoup d?efforts sont encore à faire. En particulier,
la lutte contre la déforestation sauvage doit être renforcée,
le soutien à une exploitation durable doit être davantage mis
en oeuvre, les mécanismes de compensation et de soutien à
la conservation doivent être mieux financés. Une méthode
partenariale reste à inventer. Nous devons être ambitieux et
concrets pour épauler les États qui ont la chance mais aussi la
responsabilité de ces forêts primaires.
Telle est la feuille de route du One Forest Summit coorganisé
avec le Gabon les 1er et 2 mars à Libreville, à la suite d?une
action internationale initiée depuis 2017, et qui vise à créer des
coalitions d?acteurs apportant soutien politique et financements
pour des causes précises et déterminantes. Ce sommet
international consacré aux forêts sera ainsi autant un jalon
décisif que le début d?un chemin commun.
Nous devons être plus rapides, plus solidaires et plus résolus que
jamais dans cette lutte contre le réchauffement climatique et
pour la biodiversité. Soyons à la hauteur des enjeux !
Présentation du One Forest Summit,
à Libreville les 1er et 2 mars 2023
«
»
p. 5
Ce sommet est une initiative franco-gabonaise pour mobiliser
la communauté internationale en faveur de la préservation des
forêts tropicales.
Les forêts tropicales du bassin du Congo, d'Amazonie et d'Asie
sont les poumons de la planète. Elles sont essentielles pour le
climat, pour la biodiversité et pour les populations qui y vivent et
qui en vivent.
En réunissant les dirigeants, les scientifiques, les entreprises et
les jeunesses du monde entier, ce One Forest Summit aura pour
ambition de faire émerger des solutions communes, et durables,
pour l?avenir de nos forêts et de notre planète.
Sous l'impulsion du président de la République, ce premier
One Forest Summit continuera le chemin tracé par la France
depuis plusieurs années en faveur d'une protection mondiale
de la biodiversité. Les ambitions que nous portons à l?échelle
nationale, comme le Plan Un milliard d?arbres ou la stratégie
nationale pour les aires protégées, doivent trouver résonance à
l?échelle internationale dans la poursuite de l?accord historique
de la COP15 de décembre dernier.
Nous sommes collectivement liés face aux effets du changement
climatique. S'attacher à la préservation des trois grands bassins
forestiers tropicaux africain, amazonien et asiatique témoigne de
l'importance de soutenir les pays les plus vulnérables à protéger
leurs trésors de biodiversité et lutter contre les émissions de CO2.
Le 1er et 2 mars prochains, à Libreville, nous serons pleinement
mobilisés avec tous les acteurs de la société civile, des
entreprises, des scientifiques et des décideurs mondiaux pour
prendre des engagements pour la préservation des forêts
tropicales.
«
«
»
»
CITATIONS DES MINISTRES
Chrysoula Zacharopoulou
Secrétaire d?État chargée du
Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux
Christophe Béchu
Ministre de la Transition écologique
et de la Cohésion des territoires
p. 6
La réponse aux principaux enjeux de notre époque est
scientifique. La lutte contre le changement climatique et la
préservation de la biodiversité n?y font pas exception, loin s?en
faut.
Le One Forest Summit répond à un engagement clair du
président de la République : celui d?accroitre la solidarité et les
actions de préservation des trois plus grands bassins forestiers du
monde, en renforçant en particulier la coopération scientifique.
À travers l?étude, en lien avec les populations locales, du rôle
clé des forêts tropicales comme puits de carbone et sanctuaires
de biodiversité, la France, État amazonien, est particulièrement
engagée dans ces efforts. Notre pays mène en effet d?importants
programmes de recherche et de formations. Si ces derniers
visent à protéger l?environnement et à renforcer les capacités
de résilience des écosystèmes, n?oublions jamais que ce sont
également les humains qui en bénéficient. La déforestation
accroit notamment les risques de zoonoses, dont chacun mesure
aujourd?hui plus que jamais quels peuvent être les effets pour
nos sociétés.
L?objectif des coopérations développées de longue date, dont
le Sommet constitue un point d?orgue, est de permettre aux
scientifiques, aux décideurs et à la jeunesse de construire
ensemble la vision d?un développement soutenable des forêts
tropicales.
«
»Sylvie Retailleau
Ministre de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche
p. 7
PRÉSENTATION
DU ONE FOREST SUMMIT
POURQUOI UN SOMMET
SUR LES FORÊTS ?
Comme annoncé par le président de la République
gabonaise Ali Bongo Ondimba et le président de la
République française Emmanuel Macron lors de la
COP27 en novembre 2022 à Charm el-Cheikh, un
One Forest Summit sera organisé les 1er et 2 mars
2023 à Libreville au Gabon.
Ce sommet sera un moment clé pour avancer
sur l?action climatique et la préservation de la
biodiversité, en promouvant la solidarité entre les
trois grands bassins forestiers à l?échelle mondiale :
la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les
forêts tropicales d?Asie du Sud-Est. La protection
de ces trois bassins forestiers constitue un enjeu
mondial. En séquestrant des centaines de millions
de tonnes de CO2
1, ces bassins forestiers jouent
un rôle critique dans la régulation du climat. Par la
faune et la flore exceptionnelles qu?ils recèlent, ils
abritent des trésors de biodiversité. Et en agissant
comme tampons entre les sociétés humaines et les
cycles microbiens des espaces sauvages, ils jouent
un rôle clé pour prévenir l?apparition de nouvelles
épidémies.
POURQUOI UN SOMMET
AU GABON ?
Le Gabon, pays dont le territoire est recouvert à
88 % par la forêt équatoriale, situé dans l'un des
deux principaux poumons verts de la planète, est en
première ligne dans la lutte contre le réchauffement
climatique et la protection de la biodiversité,
très tôt hissées au rang de priorités au niveau
national. Précurseur, le Gabon s?est aussi engagé
volontairement à protéger un tiers de ses espaces
naturels, terrestres comme marins. Se préparant
depuis plus d?une décennie à l?après-pétrole, le
Gabon a adopté un modèle économique alliant
développement industriel et gestion durable
de ses ressources naturelles, comme le montre
l?exploitation du bois dont le Gabon est l?un des
principaux producteurs mondiaux.
QUELS SERONT LES OBJECTIFS
ET LES AVANCÉES CONCRÈTES
LORS DE CE SOMMET ?
Ce sommet, qui rassemblera des chefs d?État et
des ministres de tous les continents, permettra
d?aborder les enjeux liés à la préservation des trois
grands bassins forestiers, au lendemain de l?accord
historique obtenu à Montréal sur la protection de la
biodiversité.
On oppose parfois la protection des forêts et le
développement économique des pays forestiers,
qui pour beaucoup d?entre eux sont par ailleurs
soumis à une forte pression démographique. Le but
du sommet est de démontrer que les deux objectifs
sont conciliables : gérer de manière durable une
forêt permet à la fois de préserver les services
écosystémiques rendus à l?humanité et d?augmenter
sa valeur ajoutée économique pour les pays
forestiers et les populations locales.
Concrètement, le One Forest Summit de Libreville
n?aura pas pour objectif de faire adopter de
nouvelles déclarations politiques. Le cadre
ambitieux, nous l?avons déjà : c?est celui fixé par
l?Accord de Paris et ensuite à Glasgow, puis à
Montréal lors de la COP15. L?enjeu sera de mettre
en application cette ambition en proposant
aux pays forestiers, avec l?aide de nombreux
scientifiques, chefs d?entreprise, investisseurs et
ONG, une plateforme de solutions scientifiques et
économiques pour les aider à concilier protection
de leurs forêts et développement économique.
Le premier objectif sera de donner aux grands pays
forestiers des solutions très concrètes pour leur
permettre de tirer des bénéfices économiques de
politiques plus protectrices des forêts :
? en développant des filières plus durables pour
des produits qui seront vendus plus cher sur les
marchés internationaux et profiteront davantage
aux populations locales. De telles filières existent
déjà : c?est le cas pour les produits de bois issu
1. Les forêts constituent le deuxième plus grand puits de carbone
au monde après les océans : elles absorbent deux fois plus de
CO2 qu?elles n?en émettent. À l?échelle mondiale, le Global
Forest Watch estime qu?elles absorbent une quantité nette de
7,6 milliards de tonnes de CO2 par an.
p. 8
de l?exploitation durable utilisés à des fins de
construction et de rénovation des bâtiments, dont
la nouvelle industrie de bois CLT (cross?laminated
timber), ce qui constitue une solution innovante
pour réduire l?empreinte carbone de nos
infrastructures. Les produits alimentaires issus de
l?agroforesterie et autres pratiques responsables
jouissent également d?un fort potentiel : café,
cacao, caoutchouc, etc. Le défi est de soutenir
ces filières pour accompagner leur passage à
l?échelle et stimuler la demande pour ces produits
ou matériaux, en cohérence notamment avec la
nouvelle politique européenne de lutte contre
la déforestation. Un forum économique pour les
forêts sera organisé à Libreville pour accélérer le
développement de ces filières, grâce à du partage
de savoir-faire, de la formation et de nouvelles
opportunités de partenariats économiques.
? en rémunérant les pays qui réduisent la
déforestation ou reforestent et augmentent ainsi
les capacités de séquestration de leurs forêts
(REDD+). Les acteurs privés ont à cet égard un
rôle majeur à jouer à travers ce qu?on appelle les
« crédits carbone » : concrètement, une entreprise
qui souhaite contribuer à la lutte contre le
réchauffement climatique pourra investir dans des
projets qui permettent d?augmenter les capacités
de séquestration nette de la forêt, à travers par
exemple des projets de restauration des terres ou de
reforestation. Afin d?éviter l'écoblanchiment, nous
allons rassembler les acteurs à Libreville qui sont
engagés dans le segment de ce marché qui présente
le plus d?intégrité environnementale, et qui rapporte
ainsi le plus aux pays forestiers (avec des projets à
haut rendement, certains dépassant 30 $ la tonne
de CO2).
? enfin, certaines zones de la forêt sont encore
intactes et représentent des réserves vitales
de carbone ou de biodiversité (par exemple les
mangroves), qu?il faut protéger dans le cadre de
parcs ou de réserves de biosphères. Le sommet
de Libreville permettra là aussi de lancer
des mécanismes innovants pour financer ces
zones protégées, à travers des partenariats de
conservation positives (PCP), à la suite de l?initiative
lancée par la France et le Gabon en marge de la
COP27 à Charm el-Cheikh ainsi que les partenariats
pour l?investissement dans les territoires forestiers
(Forest Land Investment Partnerships) lancés par les
États-Unis à Davos en janvier 2023.
Le deuxième objectif de ce sommet sera de
renforcer la coopération scientifique entre les trois
grands bassins tropicaux du monde, notamment
pour accroître l?expertise internationale sur les
services rendus par les forêts. Seront explorés les
liens entre biodiversité et santé (à travers l?initiative
PREZODE), et les pratiques traditionnelles qui
permettent de protéger les espèces endémiques
mais aussi de mieux cartographier ces espaces, dont
les richesses restent mal connues. Comme pour les
fonds marins, si nous voulons mieux protéger, il faut
avant tout mieux connaître.
Enfin, en l?organisant à Libreville, l?objectif de ce
sommet sera aussi de valoriser l?apport des forêts
africaines, largement méconnu du grand public,
quelques mois avant le sommet sur l?Amazonie qui
devrait être organisé par le Brésil et la Colombie. Le
bassin forestier du Congo-Ogooué est un poumon
extraordinaire pour la planète. Parmi les trois
grands bassins forestiers, il est celui dont le taux de
séquestration nette de CO2 est le plus important.
Reprenant l?esprit des One Planet Summit, ce
sommet ne réunira pas seulement les représentants
des États de tous les continents et des organisations
internationales, mais aussi des entreprises et
investisseurs, des associations, des scientifiques et
experts, des collectivités locales. Cette pluralité
d?acteurs fait la force des sommets One Planet. Elle
permet de mobiliser les ressources du secteur privé
pour la transition écologique, et de faire évoluer les
pratiques à tous les niveaux.
Le One Forest Summit de Libreville ne sera pas
un sommet de plus. Il sera un sommet utile pour
l?action, la mise en application à grande échelle de
certaines décisions vitales pour l?avenir de notre
planète.
p. 9
LA PROTECTION
DES FORÊTS TROPICALES :
QUELQUES DONNÉES CLÉS
SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES
RENDUS PAR LES FORÊTS
? Plus grand réservoir du vivant, les forêts humides
abritent :
? de 50 à 75 % de la biodiversité terrestre2 ;
? 70 % des espèces végétales connues sur
une superficie équivalente à 12 % des terres
émergées de la planète3 ;
? les deux tiers des plantes à fleurs de la
planète4 ;
? plus de 90 % des espèces vertébrées5.
? 350 millions de personnes dans le monde
dépendent directement des forêts tropicales
humides6.
? Près de 1,6 milliard de personnes dépendent des
forêts pour subvenir à leurs besoins élémentaires,
soit ¹?? de la population mondiale7.
? La richesse représentée par certains services
écosystémiques forestiers est estimée à environ
9 % du produit intérieur brut mondial8.
? Au fil des siècles, les forêts tropicales,
tourbières et mangroves ont piégé entre 139,1 et
443,6 Gt de carbone soit 75 % du carbone dit
« irrécupérable »9.
? S?étendant sur six pays, le bassin du Congo est le
plus grand puits de carbone au monde10.
CONSÉQUENCES
D?UNE MAUVAISE GESTION
DES FORÊTS TROPICALES/LIEN
AVEC LES MALADIES INFECTIEUSES
? La déforestation tropicale est à l?origine de 13 %
des émissions mondiales de CO2
11.
? 23 % des émissions anthropiques totales de
gaz à effet de serre (2007-2016) proviennent
de l?agriculture, de la sylviculture et d?autres
utilisations des terres. Environ 11 % des émissions
totales proviennent de la sylviculture et
d?autres utilisations des terres, principalement
la déforestation, tandis que les 12 % restants
sont des émissions directes provenant de la
production agricole, comme le bétail et les
engrais12.
? 220 millions d?hectares de forêts tropicales
humides ont été perdus depuis 1990, soit 17 %
des forêts tropicales humides, au profit de
l?agriculture et d?autres utilisations des terres13.
? Plus de 30 % des nouvelles maladies signalées
depuis 1960 sont attribuées au changement
d?affectation des sols, comprenant la
déforestation, et 15 % des 250 maladies
infectieuses émergentes ont été associées aux
forêts. La déforestation, en particulier dans
les régions tropicales, a été associée à une
augmentation des maladies infectieuses telles
que la dengue et le paludisme14.
? Chaque année, la destruction des forêts
représente ¹?? de la surface de la France15.
2. IRD, CIRAD : ird.fr/les-forets-tropicales-humides-avenir-de-la-
planete
3. Ibidem
4. Ibidem
5. Ibidem
6. Ibidem
7. AFD: afd.fr/fr/actualites/6-bonnes-raisons-de-preserver-les-
forets
8. FAO : fao.org/documents/card/en/c/ca8642en
9. Sciences&vie : science-et-vie.com/article-magazine/voici-les-
reserves-de-carbone-a-preserver-a-tout-prix
10. Banque mondiale banquemondiale.org/fr/news/
feature/2022/10/24/journey-into-the-congo-basin-the-lungs-of-
africa-and-beating-heart-of-the-world
11. MTECT : statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-
numerique/chiffres-cles-du-climat-2022/pdf/chiffres-cles-du-
climat-2022-integral.pdf
12. GIEC : ipcc.ch/site/assets/uploads/sites/4/2020/02/SPM_
Updated-Jan20.pdf
13. CIRAD : cirad.fr/espace-presse/communiques-de-presse/2021/
perte-220-millions-hectares-de-forets-tropicales-humides
14. FAO : fao.org/documents/card/en/c/ca8642en
15. IRD, CIRAD : ird.fr/les-forets-tropicales-humides-avenir-de-la-
planete
p. 10
? 420 millions d?hectares de forêts, soit
une superficie supérieure à celle de
l?Union européenne, ont été perdus en raison
de la déforestation entre 1990 et 202016.
FINANCER UNE GESTION DURABLE
? Une quarantaine de nouveaux fonds fiduciaires
pour la conservation ont été créés depuis 2010,
rejoignant 68 fonds de ce type déjà constitués.
De nombreux fonds climatiques nationaux
offrent des fenêtres qui peuvent soutenir le
secteur forestier17.
? Le financement total de la préservation et de la
gestion durable des forêts tropicales doit être
multiplié par trois d?ici à 2030 et par quatre
d?ici à 2050 pour que le monde atteigne les
objectifs de neutralité en matière de climat, de
biodiversité et de dégradation des terres, soit
une estimation de 203 milliards USD par an d?ici
à 205018.
? L?arrêt de la déforestation pourrait permettre
d?éviter de manière rentable l?émission d?environ
3,6 Gt de CO2 par an entre 2020 et 2050, ce
qui équivaut à 14 % des mesures d?atténuation
supplémentaires nécessaires d?ici 2030 pour
maintenir le réchauffement planétaire en deçà
de 1,5 ºC19.
DES PROGRÈS DANS LA GESTION
DURABLE/PRÉSERVATION DES
FORÊTS DÉJÀ TANGIBLES
? La région du bassin du Congo a connu une
effervescence de créations d?aires protégées
dans les années 1990. Aujourd?hui, elle compte
206 réserves occupant 799 000 km2 soit 14,8 % de
ses terres et 5 % de la zone économique exclusive
marine des pays d?Afrique centrale20.
? La réduction de la déforestation se situe entre
73 % et 77 % dans les aires protégées du bassin
du Congo21.
? Au Gabon, où 44 % du territoire forestier est
couvert par des concessions de gestion durable,
le taux de déforestation n?a pas dépassé 0,04 %
par an entre 2000 et 201022.
? « Le taux de déforestation est aujourd?hui dix
fois moins élevé dans le bassin du Congo qu?en
Amazonie. Et la région abrite la majorité des
concessions de forêts tropicales certifiées FSC » :
Christophe du Castel, AFD23.
? Entre 2010 et 2020, les forêts amazoniennes ont
perdu 3 % de leur surface soit deux fois moins
que pendant la décennie précédente24.
? En Amérique du Sud, 31 % des forêts se trouvent
à l?intérieur d?aires protégées25.
16. FAO : fao.org/3/ca9825en/ca9825en.pdf
17. FAO : fao.org/documents/card/en/c/ca8642en
18. FAO : fao.org/documents/card/en/c/ca8642en
19. FAO : fao.org/documents/card/en/c/ca8642en
20. Le Monde : lemonde.fr/planete/visuel/2021/10/29/le-bassin-
du-congo-deuxieme-puits-de-carbone-du-monde-entre-
preservation-et-exploitation_6100375_3244.html
21. AFD : afd.fr/fr/ressources/etude-devaluation-dimpact-des-
modes-de-gestion-forestiere-sur-le-couvert-forestier-dans-le-
bassin-du-congo
22. OFAC : observatoire-comifac.net/publications/edf/2015
23. AFD : afd.fr/fr/actualites/30-ans-action-afd-pour-forets-du-
bassin-du-congo
24. IRD, CIRAD : ird.fr/les-forets-tropicales-humides-avenir-de-la-
planete
25. IRD, CIRAD : https://www.ird.fr/les-forets-tropicales-humides-
avenir-de-la-planete
p. 11
LE PROGRAMME
DU SOMMET
? 1er et 2 mars 2023
? Hôtel Radisson Blu et palais
présidentiel de Libreville
Types d?événements
Sessions ministérielles : coprésidées
par les ministères, ouvertes à tous les
participants
Segment des chefs d?État et de
gouvernement : ouvert aux chefs
d?État et de gouvernement
et aux participants
Événements annexes : organisés
par des tiers : ouverts à tous les
participants
Événements à huis clos : sur
invitation uniquement
1ER MARS
Journée réunissant ministres, société civile et experts
? Hôtel Radisson Blu
Matin
9 h 30-10 h Session introductive par les ministres Lee White
et Chrysoula Zacharopoulou
PROMOUVOIR LA COOPÉRATION SCIENTIFIQUE
SUR LES FORÊTS TROPICALES
10 h 15-11 h 45 One Forest Vision
Partie 1 - Progrès en matière de surveillance des forêts
Enjeux clés pour les forêts tropicales : nouvelles approches
pour l?observation, le suivi et la gestion des données
12 h-13 h 30 One Forest Vision
Partie 2 - Besoins en matière de gouvernance,
de partenariat, de formation et de recherche pour
une plateforme de données équitables
PROMOUVOIR LES CHAINES DE VALEUR DURABLES
10 h 15-11 h 45 L?exploitation durable des forêts
et la valorisation du bois
Gestion durable des forêts, bois pour la construction
et l?énergie
12 h-13 h 30 Atelier sur l?agroforesterie et le revenu décent
des producteurs
Exemple des industries du cacao et du café
DÉBLOQUER DES SOURCES DE FINANCEMENTS INNOVANTS
10 h 15-11 h 45 Les instruments fondés sur le marché au service
du climat, de la nature et des peuples
Rapport sur les mécanismes de financements innovants sous
la direction du FEM
12 h-13 h 30 Une coalition d?acteurs pour développer des crédits
carbone à haute valeur environnementale
SIDE EVENT
12 h-13 h 30 Coalition pour le Bassin du Congo
Soutenir les efforts de conservation dans le Bassin du Congo
Organisé par WWF
ÉVÉNEMENTS À HUIS CLOS
12 h-13 h 30 Comité d?orientation stratégique de la Coalition
internationale « Corridors de biodiversité en Afrique »
Organisé par Climate Chance
13 h 30-15 h Déjeuner ministériel
suivi de la COP15 : mettre en oeuvre le Cadre mondial
de la biodiversité de Kunming à Montréal
p. 12
Après- midi
PROMOUVOIR LA COOPÉRATION SCIENTIFIQUE
SUR LES FORÊTS TROPICALES
15 h-16 h 30 Les espèces parapluies des forêts tropicales
et leur lien avec le patrimoine naturel et culturel
de l?humanité
16 h 45-18 h 15 Lutter contre la déforestation pour prévenir
les zoonoses
Prévention de l?émergence des maladies zoonotiques
(PREZODE)
PROMOUVOIR LES CHAÎNES DE VALEUR DURABLES
15 h-16 h 30 Atelier sur la traçabilité, clé de voûte de la durabilité
Outils de traçabilité et enjeux de la réglementation
européenne
16 h 45-18 h 15 Atelier sur l?utilisation durable des ressources
forestières
Le cas de l?industrie cosmétique et pharmaceutique
DÉBLOQUER DES SOURCES DE FINANCEMENTS INNOVANTS
15 h-16 h 30 Tirer parti des mécanismes de financements innovants
pour la nature
Échanges dette-nature, obligations forestières, paiement
des services écosystémiques, certificats de biodiversité, etc.
SIDE EVENTS
15 h-16 h 30 Connectivité écologique et compensation : une
opportunité de reconquête de la biodiversité ?
Organisé par Climate Chance
16 h 45-18 h 15 « The Mangrove Breakthrough » au One Forest Summit
Organisé par les UN Climate Champions
16 h 45-18 h 15 Partenariats public-privé responsables en milieu
tropical
Organisé par Meridiam et FGIS
ÉVÉNEMENT À HUIS CLOS
16 h 45-18 h 15 Réunion ministérielle avec des représentants
du One Forest Youth Forum
Soirée À confirmer
p. 13
2 MARS
Matin
Journée réunissant ministres, société civile et experts
? Hôtel Radisson Blu
ONE FOREST BUSINESS FORUM
9 h-10 h 15 Réunion des chefs d'entreprise sur les principaux
messages à transmettre aux chefs de gouvernement
(session fermée)
10 h 15-10 h 45 Séance de présentation de solutions innovantes pour
la préservation des forêts
10 h 45-12 h 15 Dialogue entre les ministres, les chefs d'entreprise et
les leaders de la société civile
SIDE EVENT
9 h-10 h 30 Partenariats internationaux pour les forêts
ÉVÉNEMENTS À HUIS CLOS
10 h 45-12 h 15 Hackathon
Un outil de co-design en appui à la OfVi - atelier de réflexion
12 h 30-14 h Déjeuner de travail du One Forest Business Forum
Après-midi
Segment de haut niveau avec les chefs d?État et de gouvernement
? Palais présidentiel
15 h-15 h 30 Session d?ouverture des chefs d?État
et de gouvernement
Préserver le coeur et les poumons de la planète
15 h 30-16 h 30 One Forest Lab Panel 1
La protection des forêts tropicales humides, un défi
mondial ? Dialogue avec la communauté scientifique
16 h 30-17 h Discours de haut niveau sur la protection des forêts
tropicales
17 h-18 h 30 One Forest Lab Panel 2
La protection des forêts tropicales peut-elle être rentable ?
Dialogue avec les PDG et le secteur financier
18 h 30-19 h Cérémonie de clôture
Discours des présidents de la République française
et de la République gabonaise
Soirée Cocktail dînatoire avec les chefs d?État et de gouvernement
p. 14
PROJETS
ET INITIATIVES
? Élargissement de l?initiative
PREZODE (Preventing Zoonotic
Disease Emergence)
Cette initiative internationale innovante a pour
ambition de comprendre les risques d?émergence de
maladies infectieuses zoonotiques, de développer
et de mettre en oeuvre des méthodes innovantes
pour améliorer la prévention, la détection précoce
et la résilience afin d?assurer une réponse rapide
aux risques des maladies infectieuses émergentes
d?origine animale.
? Pacte vert : accompagnement
de la législation européenne visant
à lutter contre la déforestation
et la dégradation des forêts induites
par la production et
la consommation de l?UE
Un accord politique provisoire vient d?être
conclu entre le Parlement européen et le Conseil
sur un règlement de l?UE relatif aux chaînes
d?approvisionnement « zéro déforestation ». Une
fois adoptée et appliquée, la nouvelle législation
garantira que certains biens essentiels placés
sur le marché de l?UE ne contribueront plus à la
déforestation et à la dégradation des forêts dans
l?UE, ni ailleurs dans le monde.
? One Planet Lab : rendu de travaux
par le Fonds pour l?environnement
mondial
En partenariat avec le One Planet Lab, le Fonds pour
l?environnement mondial (FEM) dirige la création
et la coordination d?un groupe de travail de haut
niveau sur les mécanismes innovants vers des
résultats positifs pour la nature afin de répondre aux
besoins de financement de la biodiversité, comme
annoncé par le président de la République lors de la
COP27 à Charm el-Cheikh.
L?objectif du groupe de travail est d?explorer le
potentiel de systèmes tels que les crédits carbone
à fort impact sur l?environnement et les nouveaux
crédits ou certificats de biodiversité, d?identifier les
obstacles à surmonter pour leur développement,
leur intégrité et leur mise à l?échelle, et de faire
des recommandations sur la manière dont ces
mécanismes innovants peuvent produire des
résultats positifs à la fois pour le climat et pour la
nature, tout en comblant le déficit de financement.
Le groupe devrait en particulier examiner et
comparer les différents paramètres et cadres de
mesure et de rapport sur l?impact sur la nature et
leur potentiel de vérification et de certification
solides et indépendantes, sans lesquels ils ne
répondraient pas aux attentes.
? Concrétisation d?une coalition
de bailleurs autour de la notion
de Partenariats pour la Conservation
Positive (PCP)
À la COP27, la France avec les États-Unis, la Chine
et le Costa Rica ont réuni des chefs d?État et de
gouvernement et des ministres d?Afrique, d?Asie
et d?Amérique latine, ainsi que des dirigeants
d?organisations internationales et de la société
civile. Les participants ont affirmé la nécessité de
conserver et de protéger en priorité les réserves
vitales de carbone et de biodiversité irremplaçables
et ont annoncé leur volonté de travailler
ensemble pour former des partenariats pour la
conservation positive (PCP). Les PCP seraient donc
des partenariats entre les pays qui détiennent les
réserves de biodiversité les plus importantes et qui
s?engagent à accroître leurs zones ou leur niveau de
protection, et les donateurs publics et privés qui
peuvent fournir des fonds et un soutien politique.
? Implication de la jeunesse
pour la protection des forêts
Impliquer la jeunesse dans l?action, les réflexions et
les décisions prises autour du One Forest Summit
sera possible grâce à l?organisation du One Forest
Youth Forum, initiative de jeunes qui pourront
présenter leurs conclusions lors du sommet.
p. 15
Razan Al Mubarak
Présidente de l?Union internationale
pour la conservation de la nature (IUCN)
Razan Al Mubarak est la deuxième femme à diriger
l?organisation en 75 ans d?histoire. Elle est également
la directrice fondatrice du Fonds Mohamed bin
Zayed pour la conservation des espèces qui, depuis
sa création, a soutenu plus de 2 500 projets de
conservation des espèces dans plus de 160 pays. Elle
a été annoncée comme championne du climat de
haut niveau pour la présidence de la COP28.
Bertrand Badré
Fondateur et associé de Blue like an Orange
Sustainable Capital
Son fonds d?investissement à impact investit dans
des entreprises des marchés émergents en accord
avec les objectifs de développement durable. De
2013 à 2016, il occupait la fonction de directeur
général finance de la Banque mondiale.
Juan Pablo Bonilla
Directeur du Secteur du changement climatique
et développement durable de la Banque
interaméricaine de développement (BID)
Auparavant, il était conseiller principal auprès du
vice-président exécutif. Le Dr. Bonilla a travaillé sur
la durabilité environnementale, le changement
climatique et l?énergie durant plus de 20 ans. Il
a présidé l?initiative pour l?énergie durable et le
changement climatique, une étape stratégique
majeure pour l?intégration du changement
climatique et le développement durable comme
une priorité de la BID. Avant de rejoindre cette
organisation, le Dr. Bonilla a travaillé comme
spécialiste principal à la Banque mondiale, et a été
membre du Conseil exécutif du MDP de l?ONU.
Kim Carstensen
Directeur général du Forest Stewardship
Council (FSC)
Leader mondial reconnu dans les secteurs
de l?environnement et du développement,
Kim Carstensen a dirigé FairGreen Solutions,
un cabinet de conseil qui a contribué à relier les
concepts d?économie verte et de développement
durable pour des clients du Sud. Son approche
stratégique est le fruit d?une longue histoire de
leadership mondial, plus récemment en tant que
responsable de l?Initiative mondiale pour le climat
du WWF International.
Craig Cogut
Fondateur et associé de Pegasus Capital
Pegasus travaille à changer l'investissement
en private equity en intégrant des facteurs
sociaux et environnementaux dans le processus
d'investissement. Depuis 25 ans, la durabilité
et la santé sont au coeur de ses stratégies
d'investissement, avec de nombreuses sociétés
de portefeuille primées créant un impact positif
durable. Elle est la première société américaine
d'investissement en capital privé ayant obtenu
l'accréditation du Fonds vert pour le climat.
Ronan Dantec
Vice-président de la commission
de l?aménagement des territoires et
du développement durable du Sénat,
président de l?association Climate Chance
Militant, Ronan Dantec a participé à la formation
du groupe des Verts et s?est engagé au sein
de mandats locaux et parlementaires sur les
politiques énergétiques, des transports et liées à
la biodiversité. Son association Climate Chance
est composée de membres issus des neuf groupes
d'acteurs non-étatiques reconnus par les Nations
unies ; elle vise à renforcer l?action climat des
collectivités locales, des entreprises et de la société
civile en faveur des objectifs de l?accord de Paris.
Ani Dasgupta
Président et directeur général du World Resources
Institute
Ani Dasgupta est un leader largement reconnu dans
les domaines des villes durables, de l?aménagement
urbain et de la réduction de la pauvreté. Il a
développé son expertise dans des postes allant
d?organisations à but non lucratif en Inde à la
Banque mondiale, où il a élaboré la première
stratégie de la Banque en matière de connaissances.
PARMI
LES PARTICIPANTS
p. 16
Ousmane Diagana
Vice-président de la Banque mondiale
pour l?Afrique de l?Ouest et du centre
Avant d?être nommé à ce poste, Ousmane Diagana
était le vice-président des ressources humaines
du Groupe de la Banque mondiale. À ce titre, il a
mené la stratégie globale de la Banque en matière
de ressources humaines et supervisé l?élaboration
et la mise en oeuvre de la stratégie de gestion du
personnel du Groupe, ainsi que des politiques,
programmes et services en matière de ressources
humaines.
Mafalda Duarte
Responsable du Fonds d?investissement climatique
Mafalda Duarte a passé la majeure partie de sa
carrière à vivre et à travailler dans plus de 30 pays
en développement, où, en partenariat avec les
gouvernements et d?autres parties prenantes,
elle a dirigé la conception et la mise en oeuvre
de politiques, de programmes et de projets
susceptibles de faire une réelle différence dans la vie
des gens.
Serge Ekue
Conseiller spécial du président de la Banque
ouest-africaine de développement (BOAD)
Expert reconnu des marchés financiers et des
marchés de capitaux, Serge Ekue a dirigé les
activités de marchés de Natixis pour la zone
Asie-Pacifique pendant près de 6 ans (2010-2016)
avant d?assumer la direction générale de la banque
basée à Hong-Kong. Il cumule plus de 20 années
d?expérience en finance internationale pour avoir
exercé ces larges responsabilités dans le monde
entier.
Dieudonné Evou Mekou
Président de la Banque de développement
des États de l?Afrique centrale (BDEAC)
En 2000, Dieudonné Evou Mekou est nommé
directeur général adjoint du Crédit lyonnais
Cameroun. En 2005, il est nommé directeur général
de la Caisse autonome d?amortissement (CAA),
poste qu?il a occupé jusqu?en 2016 avant
de rejoindre la Banque centrale.
Yannick Glemarec
Directeur exécutif du Green Climate Fund (GCF)
Yannick Glemarec a 30 ans d?expérience
internationale dans le domaine du changement
climatique, du développement et de la finance, et
de leurs interrelations.
Gagan Gupta
Fondateur et PDG d?Arise
Entrepreneur, Gagan Gupta est le fondateur et le
PDG d'Arise IIP, Arise IS et Arise P&L, trois sociétés
spécialisées dans la conception, le financement,
la construction et la gestion d'infrastructures de
pointe en Afrique. Arise est devenue l'une des plus
grandes plateformes d'investissement dans les
infrastructures en Afrique en moins de 10 ans.
Gagan Gupta a placé la durabilité au coeur des
opérations et de la stratégie de ses entreprises,
en favorisant la traçabilité, utilisant les énergies
renouvelables, préservant la biodiversité et
atteignant la neutralité carbone.
Kevin Kariuki
Vice-président pour l?électricité, l?énergie,
le climat et la croissance verte à la Banque africaine
de développement
Kevin Kariuki, de nationalité kenyane, est un
ingénieur électricien agréé qui a plus de 30 ans
d?expérience dans le développement des réseaux
électriques, le développement des énergies
renouvelables et l?efficacité énergétique, le
changement climatique et la croissance verte,
les partenariats stratégiques dans le domaine de
l?énergie, les solutions financières dans le domaine
de l?énergie, la politique et la réglementation.
Margaret Kim
Directrice générale de Gold Standard
La norme Gold Standard for the Global Goals permet
de quantifier, certifier et maximiser les impacts des
interventions sur le climat et le développement
sur les objectifs de développement durable et de
l'accord de Paris. Margaret Kim était auparavant
responsable de la liaison avec le Fonds vert pour le
climat au sein du cabinet du directeur général de
l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) et
a précédemment occupé des postes de direction
dans le secteur privé.renouvelables et l?efficacité
énergétique, le changement climatique et la
croissance verte, les partenariats stratégiques
dans le domaine de l?énergie, les solutions
financières dans le domaine de l?énergie, la
politique et la réglementation.
Sabrina Krief
Vétérinaire et primatologue, professeure
au Muséum national d?histoire naturelle
Sabrina Krief a étudié les chimpanzés sauvages
puis les primates. Activiste pour la défense des
grands singes auprès des populations et des
gouvernements, elle a fondé l?association Projet
pour la conservation des grands singes et s?engage
dans des actions d?éducation environnementale
en France et sur le continent africain. Ses travaux
se concentrent également sur les relations
entre les grands singes et les humains ainsi
que sur l?effet des activités humaines sur leur
comportement, leur santé et leur survie.
Alvaro Lario
Président du Fonds international
de développement agricole (FIDA)
Fort d?une longue pratique en tant qu?expert
dans le financement du développement
international, le FIDA est devenu sous son égide
le premier fonds des Nations unies à entrer sur
les marchés financiers et à obtenir une note de
crédit, ce qui lui permet d?élargir ses efforts de
mobilisation des ressources au secteur privé. Il
était auparavant à la tête du Département de
la trésorerie et des marchés de capitaux à la
Société financière internationale du Groupe de
la Banque mondiale, où il a notamment travaillé
au développement des marchés de capitaux
locaux et aux investissements sur les marchés
émergents.
Elizabeth Maruma Mrema
Secrétaire exécutive du Secrétariat
de la Convention des Nations unies
sur la diversité biologique
Au préalable, elle était directrice de la Division
juridique du Programme des Nations unies
pour l?environnement (PNUE) à Nairobi, au
Kenya. Ayant cumulé plus de deux décennies
d?expérience à l?ONU, Elizabeth Maruma Mrema
apporte à ce poste une vaste expérience
en droit et politique de l?environnement
mondial et en mise en oeuvre de programmes
environnementaux et de développement
durable ainsi qu?une connaissance approfondie
des processus multilatéraux.
Tamara Moutotekama Boussamba
Fondatrice et directrice générale d?AGRIDIS
Ancienne vice-présidente du Conseil national
de la jeunesse du Gabon, elle a participé à la
mise en place du programme Développement
durable et jeunesse et de formations tech pour
les femmes rurales. Militante contre la pauvreté
et l?autonomisation de la femme, Tamara
Moutotekama Boussamba est engagée auprès
de diverses associations et est à la tête de son
entreprise agroalimentaire dont les activités
couvrent la production et la distribution de
produits agricoles au Gabon depuis 2017. Elle
est organisatrice du One Forest Youth Forum
organisé à Libreville en marge du One Forest
Summit.
Marc Palahi
Directeur de l?Institut forestier européen
Marc Palahi est titulaire d?un doctorat en
sylviculture et en économie, et ses travaux, qui
ont été publiés dans Nature et dans d?autres
revues scientifiques de haut niveau, portent sur
le développement d?une bioéconomie circulaire
durable qui prospère en harmonie avec la nature.
Berta Pesti
Cheffe du secrétariat de l'Initiative pour
les forêts d'Afrique centrale (CAFI) au sein
du Programme des Nations unies pour le
développement (PNUD)
Berta Pesti était précédemment conseillère
technique pour la Finance REDD+ et spécialiste
technique sur le changement climatique au
PNUD. Elle a également été déléguée au Comité
international de la Croix-Rouge (CICR).
p. 18
Carlos Manuel Rodriguez
Président du Fonds pour l?environnement
mondial (FEM)
Ancien ministre de l?environnement du Costa Rica,
Carlos Manuel Rodriguez se décrit comme « un
avocat de profession, un politicien par choix et un
écologiste par coeur ». Il est également un ancien
membre du Conseil de direction de l?EPI et a joué un
rôle clé lors de la conférence des COP15 à Montréal.
M. Sanjayan
Directeur exécutif de Conservation
Internationale (CI)
M. Sanjayan est un scientifique et écrivain américain.
Il a contribué à la création de coalitions public-privé
pour des efforts massifs de restauration des forêts à
travers le monde, au lancement d?un projet pionnier
sur le carbone bleu en Colombie, ainsi qu?à l?Alliance
multilatérale Blue Nature, qui vise à protéger
18 millions de km2 d?océan en 5 ans. Auparavant,
M. Sanjayan a occupé le poste de scientifique
principal pour The Nature Conservancy.
Robert Schoellhammer
Représentant du bureau de représentation
européen de la Banque asiatique
de développement
Basé à Francfort, en Allemagne, Robert
Schoellhammer a travaillé dans toutes les régions
de l?Asie-Pacifique, avec un accent particulier sur
l?Asie orientale et centrale. Auparavant, il a enseigné
l?économie et géré des projets. Il est titulaire de
diplômes en économie du développement et
en agriculture des universités d?East Anglia et
d?Aberdeen, au Royaume-Uni.
Emma Stokes
Vice-Présidente de la conservation sur le terrain
pour la Wildlife Conservation Society (WCS)
Ancienne directrice de la science de la conservation
pour les programmes de WCS en Afrique et
directrice du programme régional de WCS
pour l'Afrique centrale, elle dirige désormais le
portefeuille mondial des programmes régionaux.
Biologiste, elle a notamment contribué à une
révision à la hausse significative de la population
de gorilles des plaines de l'Ouest du Congo, a
dirigé des programmes de suivi de l'efficacité de
la conservation pour les tigres en Asie du Sud-Est
ainsi qu?un portefeuille de projets visant à mesurer
et à améliorer l'impact de la conservation en
Afrique. Son rôle a été moteur dans la création du
partenariat SMART (Spatial Monitoring & Reporting
Tool) qui continue d'être largement adopté dans
plus de 600 sites en Afrique, en Asie et en Amérique
latine.
Frans Timmermans
Vice-président exécutif de
la Commission européenne
Il dirige les travaux de la commission sur le Green
Deal européen et son objectif de devenir le premier
continent climatiquement neutre d?ici 2050.
Philippe Zaouati
Directeur général de Mirova
La société Mirova, qu?il a créée, gère environ
4 milliards en actions, obligations, infrastructures
et finance solidaire. Philippe Zaouti était
précédemment directeur général délégué de Natixis
Asset Management, société de gestion d?actifs, en
charge des équipes de développement commercial
et de la division Investissement Responsable.
Philippe Zaouati est très impliqué depuis plusieurs
années dans le développement de la finance
responsable, en France et en Europe.
p. 19
Contacts de presse
Benjamin SAYAG :
benjamin.sayag@elysee.fr
Mélodine ALLAIRE :
melodine.allaire@elysee.fr