Apporter des solutions à tous : mémo collectivités
Auteur moral
France. Ministère de la transition écologique et solidaire
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal">Ce document traite des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) en France, détaillant leurs rôles, compétences et initiatives pour améliorer la mobilité sur tout le territoire. Il aborde des sujets comme l'accessibilité, la décarbonation des transports, le covoiturage, et les mobilités actives pour créer des solutions adaptées aux besoins locaux.<o:p></o:p></p>
Descripteur Urbamet
accessibilité
;covoiturage
;DECARBONATION
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
le Mémo
Collectivités
Apporter des
solutions à tous
Proposer une solution de mobilité sur l?ensemble du territoire
Rôle et compétences des autorités organisatrices de la mobilité (AOM)
Le versement mobilité
Permettre une meilleure planification de la mobilité
Permettre une meilleure coordination entre les collectivités concernées par les enjeux de
mobilité
Renforcer la place des employeurs et des usagers dans la gouvernance de la mobilité
Faciliter la mobilité des publics les plus fragiles
Mémo Collectivités
Accessibilité des réseaux de mobilité
Mise en place d?une plateforme unique de réservation
Faciliter l?accès aux transports pour les personnes à mobilité réduite
Permettre une meilleure coordination entre les collectivités concernées par les enjeux de
mobilité
Collecte des données d?accessibilité aux abords des arrêts
Développement de système « mobility as a service » (MAAS)
Ouvrir les données de mobilité
Le subventionnement du covoiturage par les autorités organisatrices de la mobilité
Voies réservées et contrôle automatisé de leur usage
Encadrer les services en « free-floating »
Viser la décarbonation des transports terrestres en 2050
Intégrer la mobilité dans le dialogue en entreprise
Favoriser le développement des mobilités actives
Lutter contre le vol de vélo
Sécuriser les circulations cyclistes et piétonnes
Apprendre le vélo aux enfants à l?école primaire
Renforcement des plans climat air énergie territoriaux (PCAET)
Accompagner le développement de Zones à faibles émissions (ZFE)
Gouvernance
Accessibilité
Numérique
Mobilités
le mémo collectivités
Proposer une solution de mobilité
sur l?ensemble du territoire
Doter rapidement tous les territoires d?une autorité organisatrice de la mobilité (AOM)
pour construire les solutions de mobilité adaptées aux enjeux locaux,
y compris dans les territoires peu denses.
Les enjeux de mobilité ne se résument pas aux grandes
agglomérations et à la mise en place de transports en
commun.
80 % du territoire, représentant 20 % de la population,
ne sont pas dotés d?une autorité exerçant pleinement
la compétence mobilité.
Il importe de doter tous les territoires, notamment les
territoires ruraux, d?une autorité organisatrice de la
mobilité qui aura pour mission de construire, en lien
avec les acteurs du territoire, des solutions de mobilité
adaptés aux besoins.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi. Les communautés de
communes auront à se positionner avant le 31
décembre 2020 sur le transfert de compétence
mobilité.
Au 1er juillet 2021, tous les territoires disposeront d?une
autorité organisatrice de la mobilité qui sera en charge
de développer des services locaux.
Les communautés d'agglomération, les
communautés urbaines, les métropoles et la métropole
de Lyon demeurent autorités organisatrices de la
mobilité sur leur ressort territorial.
Les communautés de communes sont incitées à
prendre la compétence au travers de plusieurs mesures.
La compétence d?autorité organisatrice de la
mobilité est clarifiée et n?implique pas la mise en place
d?un service régulier de transport qui pouvait constituer
un frein à la prise de compétence pour les territoires
ruraux (voir fiche Compétence des autorités
organisatrices de la mobilité). Pour éviter l?effet de
démutualisation et l?ingénierie liée aux transports en
commun « lourds », la région pourra, si la communauté
de communes le souhaite, continuer à organiser ces
services.
Les communautés de communes sont aussi incitées
à exercer la compétence en groupement : soit par la
création de syndicat mixte de transport, soit par un
pôle d?équilibre territorial, soit en adhérant à un
syndicat mixte de transport existant
(voir fiche Versement mobilité).
Proposer une solution de mobilité adaptée à l?ensemble
des personnes sur le territoire.
Dans l?objectif d?une organisation la plus pertinente et
effective des mobilités sur chaque partie du territoire, la
LOM introduit un mécanisme de « recherche » de la
collectivité à la fois en volonté et en capacité d?exercer la
compétence.
La communauté de communes ou en syndicat : le
conseil communautaire devra délibérer sur cette prise de
compétence au plus tard avant le 31 décembre 2020
(transfert dans les règles de droit commun), ainsi que les
communes à la suite,
Au 1er juillet 2021, la région est l?autorité organisatrice
de la mobilité sur le territoire de la communauté de
communes si cette dernière n?a pas pris la compétence.
Il est toutefois permis aux communes qui organisaient
déjà un service de mobilité (ex : ligne de bus) de continuer
à organiser ce seul service (et de continuer à lever du
versement mobilité, le cas échéant). Cette commune ne
sera pas compétente pour d'autres services,
La communauté de communes pourra à nouveau
décider d?exercer la compétence, dans le cas d?une fusion
de communautés de communes ou en cas de création ou
d?adhésion à un syndicat mixte de transport.
Article 8r de la loi qui précise le mécanisme de
recherche de l?autorité organisatrice de la mobilité.
Plateforme France Mobilités
www.francemobilites.fr
Exemples concrets de solutions mises en place dans les
territoires par des collectivités
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Rôle et compétences des autorités
organisatrices de la mobilité (AOM)
Élargir le champ de compétences des autorités organisatrices de la mobilité et des
régions afin qu?elles puissent disposer de l?ensemble des leviers d?actions pour agir sur
leur territoire, en leur laissant toute latitude sur les solutions et services de mobilité
pertinents sur leur territoire.
Sur leur territoire, le rôle des autorités organisatrices de la
mobilité ne se limite pas à la mise en place d?un métro
ou d?une ligne de bus, elle peuvent également :
organiser des services publics de transports
réguliers, qu?ils soient urbains ou non urbains. Elles n?ont
toutefois pas l?obligation d?en mettre en place s?il n?y a
pas de pertinence pour le territoire ;
organiser des services publics de transport à la
demande. Ces services constituent une réponse adaptée
en complément des transports collectifs ou pour des
besoins plus diffus ;
organiser des services publics de transport scolaire :
lorsqu'une communauté de communes devient AOM,
elle pourra choisir de reprendre ou non en bloc les
services de transport « lourd » (transport régulier,
transport scolaire, transport à la demande) que la région
organise aujourd'hui intégralement sur son territoire ;
organiser des services de mobilités actives et
partagées - service de location de vélos, plateforme de
mise en relation pour le covoiturage - en contribuant par
le financement par exemple ;
organiser des services de mobilités solidaires.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi
Article 8 de la loi sur les compétences des AOM
Plateforme France Mobilités www.francemobilites.fr
Exemples concrets de solutions mises en place dans les
territoires.
La loi renforce le champ d?action des autorités dans
différents domaines :
En matière de mobilités actives et partagées, qui
constituent des solutions de mobilité à promouvoir et
développer sur tous les territoires.
Les AOM peuvent organiser des services (service de
location de vélos, plateforme de mise en relation pour le
covoiturage), mais aussi contribuer au développement de
ces modes (subvention aux opérateurs voire aux
particuliers participant aux activités de covoiturage,
création d?un signe distinctif, financement d?aires de
covoiturage, financement d?aménagements cyclables ou
de stationnement vélo, etc.).
En matière de mobilités solidaires qui constituent un
levier d?action aux côtés de la sphère sociale pour assurer
le droit à la mobilité des plus fragiles.
Les AOM peuvent organiser des services de mobilité
solidaire, contribuer au développement de tels services ou
verser des aides individuelles à la mobilité : financement
de structures associatives de « mobilité inclusive » pour
développer et pérenniser l?accompagnement vers la
mobilité de certains publics en difficulté, avec des services
allant au-delà du conseil en mobilité (apprentissage du
vélo, garage solidaire, etc.).
Elles peuvent aussi organiser des services de
transport de marchandises et de logistique urbaine
en cas d'inadaptation de l'offre privée.
Elles ne sont pas tenues d?organiser l?ensemble de ces
services, elles sont libres de mettre en place ceux qui
sont les plus adaptés aux territoires sur lesquels elles
interviennent.
Elles disposent d?une ressource fiscale, le versement
mobilité, pour financer cette compétence en cas de
mise en place de services réguliers.
La région, actuellement autorité organisatrice des
transports, devient autorité organisatrice de la mobilité
régionale (AOMR), sa compétence étant élargie à
l?ensemble des solutions de mobilité, notamment actives,
partagées et solidaires. Elle disposera ainsi de l?ensemble
du panel de solutions de mobilités pour intervenir dans la
desserte des territoires, en complément du réseau
structurant (routier et ferroviaire). Île-de-France
Mobilités voit ses compétences élargies de la même
manière.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Le versement mobilité
Transformer le versement mobilité
en cohérence avec le champ de compétences des AOM
et donner une visibilité aux usagers et employeurs sur son usage.
Les Autorités Organisatrices de la mobilité (AOM)
ont aujourd?hui la possibilité de prélever un impôt, le
versement transport, assis sur la masse salariale des
employeurs situés sur leur territoire. Les employeurs
contribuent ainsi aujourd?hui à plus de 40 % du
financement des services de transport mis en place par
les AOM.
Il est donc nécessaire de sécuriser cette ressource
dans un contexte de renforcement des compétences
des AOM, tout en garantissant une plus grande
transparence notamment du point de vue des
financeurs.
Il est par ailleurs nécessaire d?encourager le
rapprochement des communautés de communes avec
les AOM existantes, au regard des bassins de mobilité.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi
Le versement mobilité finance l?ensemble des actions
de l?AOM, en investissement ou en fonctionnement.
Il est conditionné à la mise en place de transport
collectif régulier.
La loi introduit une plus grande transparence
Le niveau de versement mobilité est justifié par une
liste des services mis en place.
Toute modification de taux est soumise pour avis au
comité des partenaires, constitué de représentants
d?usagers et d?habitants ainsi que de représentants
d?employeurs.
Le versement mobilité peut être modulé au sein d?un
syndicat mixte de transport à l?échelle des
intercommunalités selon la densité démographique ou
du potentiel fiscal.
Inciter à la création de syndicats mixtes permettant de
financer l?action des autorités organisatrices de la
mobilité (AOM).
Les AOM dès lors qu?elles organisent un service de
transport régulier.
Le versement mobilité peut être affecté à « des dépenses
d'investissement et de fonctionnement de toute action
relevant des compétences des autorités organisatrices de
la mobilité ».
Le versement mobilité contribue ainsi au financement de
services de mobilité qu?elles organisent ou qu?elles
soutiennent, au financement des infrastructures qui
concourent au développement des modes actifs et
partagées (infrastructures cyclables, aires de covoiturage,
etc.), aux actions de mobilité solidaire.
Article 13 de la loi
Exemples de services : www.francemobilites.fr
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
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le mémo collectivités
Permettre une meilleure
planification de la mobilité
Planifier l?organisation des mobilités sur tous les territoires afin de construire localement
les stratégies de mobilité en réponse aux enjeux de mobilité de nos concitoyens.
Accompagner la prise de compétence des nouvelles
Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM).
Permettre la mise en oeuvre du droit à la mobilité
sur l?ensemble du territoire.
Inclure l?ensemble des modes de déplacement pour
une stratégie de mobilité au bénéfice de tous.
Promouvoir les mobilités propres.
Renforcer les dispositions sur le stationnement et la
circulation, pour promouvoir notamment les mobilités
actives et partagées et une régulation des mobilités.
Les objectifs de cette mesure sont doubles :
doter l?ensemble des autorités organisatrices de la
mobilité d?un outil de planification adapté aux enjeux
du territoire, notamment en milieu rural ;
renforcer les champs d?intervention des autorités
organisatrices de la mobilité dans les zones urbaines
pour répondre aux enjeux environnementaux et de
cohésion sociale et territoriale.
Pour les AOM non soumises à l?obligation de mise en
place d?un plan de mobilité, la loi offre la possibilité
d?élaborer un plan de mobilité simplifié, leur
permettant ainsi de porter une vision de la mobilité
dans sa globalité sur leur territoire.
Les AOM incluses ou qui recoupent une agglomération
de plus de 100 000 habitants ont l?obligation d?élaborer
un plan de mobilité.
Ces objectifs sont renforcés par rapport au plan de
déplacements urbains existant pour tenir compte des
enjeux :
de mobilité solidaire : cohésion sociale et territoriale ;
de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de
lutte contre la pollution de l?air et la pollution sonore, de
prise en compte de la biodiversité ;
de limitation de l?étalement urbain ;
de développement des mobilités partagées et des
mobilités actives, avec notamment l?obligation d?un volet
relatif à la continuité et la sécurisation des itinéraires
piétons et cyclables ;
de logistique, via un schéma de desserte fluviale ou
ferroviaire axé sur la logistique ;
de mobilité scolaire.
Les dispositions du plan de mobilité peuvent être
adaptées plus facilement en matière de stationnement
et de circulation, facilitant ainsi l?action des AOM.
En Île-de-France, les intercommunalités, à l?exception des
communautés de communes, ont l?obligation d?élaborer
un plan local de mobilité en déclinaison du plan de
mobilité d?Île-de-France.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
Dates d?entrées en vigueur
Évolution du plan de mobilité : à l?occasion de la
première révision du plan à compter du 1er janvier 2021.
Possibilité d?actualisation du volet circulation et
stationnement du plan de déplacements urbains ou du
plan de mobilité : dès promulgation de la loi.
Possibilité d?élaborer un plan de mobilité simplifié :
dès promulgation de la loi.
Obligation d?élaborer un plan local de mobilité : à
compter du 1er janvier 2021 en déclinaison du plan de
mobilité Île-de-France.
Les AOM nouvellement créées disposent de 24 mois
à compter de leur création pour adopter leur plan de
mobilité, lorsqu'elles sont soumises à une telle obligation.
En constituant un diagnostic de la mobilité permettant
de mettre en évidence les besoins des habitants.
En définissant un programme d?actions adapté et des
moyens nécessaires à sa mise en oeuvre dans le cadre d?un
dialogue local avec les acteurs du territoire.
Article 16 de la loi
La LOM facilite la coopération en matière de
mobilité.
Au-delà du plan de mobilité, permettant aux
acteurs de contribuer à la définition de la
politique de mobilité sur le territoire, la LOM crée
les comités de partenaires, associant financeurs
et bénéficiaires des services de mobilité.
Fiche Comité des partenaires
Exemples de services :
www.francemobilites.fr
? Les AOM de façon obligatoire ou non.
? Les EPCI, en Île-de-France.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
Planifier la mobilité sur les territoires
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le mémo collectivités
Permettre une meilleure
coordination entre les collectivités
concernées
par les enjeux de mobilité
Définir un cadre de travail qui dépasse les frontières administratives en créant des bassins
de mobilité et assurer une meilleure coordination entre les collectivités par la conclusion
de contrats opérationnels de mobilité.
Création des bassins de mobilité dépassant les frontières
administratives et sur lesquelles sont conclus des contrats
opérationnels de mobilité entre toutes les collectivités
concernées.
La loi introduit la notion de bassin de mobilité, échelle
représentative de la mobilité du quotidien par exemple
autour des grandes métropoles ou agglomérations. Ces
bassins sont définis par la région après consultation des
différentes collectivités concernées.
Pour la mise en oeuvre de son rôle de chef de file, la région
conclut, à l?échelle de chaque bassin de mobilité, un
contrat opérationnel de mobilité avec les AOM, les
syndicats mixtes dits SRU, les départements et les
gestionnaires de gares de voyageurs ou de pôles
d?échanges multimodaux concernés. Ces contrats
peuvent associer les EPCI ou tout autre partenaire.
Le contrat définit :
les modalités de l?action commune des AOM et de la
région, concernant les différentes formes de mobilités et
d?intermodalités, la répartition des points de vente
physiques, la création, l?aménagement et le
fonctionnement des pôles d?échanges multimodaux et
des aires de mobilité, les modalités de gestion des
situations dégradées ;
les modalités de coopération, de mutualisation, de
soutien technique et financier pour la conception
d?infrastructures de transports ou de services de mobilité ;
les modalités de la coordination avec les gestionnaires
de voirie et d?infrastructures pour créer et organiser des
conditions favorables au développement des mobilités.
Le contrat fait l?objet d?une évaluation à mi-parcours
présentée au comité des partenaires.
Chaque AOM et AOMR rend compte annuellement de la
mise en oeuvre du contrat au comité des partenaires.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi.
Assurer un meilleur service rendu aux usagers pour les
déplacements du quotidien notamment les
déplacements domicile-travail, en coordonnant et
structurant l?action des acteurs publics de la mobilité.
Conclusion d?un contrat pluriannuel selon une
temporalité et des modalités de révision fixées par ses
signataires. Le contrat détermine les résultats attendus
et les indicateurs de suivi.
Fiche Comité des partenaires
Article 15 de la loi
Exemples de services :
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Plus de détails sur la loi :
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le mémo collectivités
Renforcer la place des
employeurs et des usagers dans
la gouvernance locale de la
mobilité
Créer le comité des partenaires associant a minima employeurs et usagers
et l?intégrer dans la gouvernance de la mobilité.
Le comité des partenaires est instauré par chaque
autorité organisatrice de la mobilité (AOM) et autorité
organisatrice de la mobilité régionale (AOMr).
Il est consulté au moins une fois par an avant toute
évolution substantielle de l?offre de mobilité mise en
place, des orientations de la politique tarifaire, de la
qualité des services et de l?information.
L?AOM le consulte également sur l?instauration ou
l?évolution du taux de versement mobilité ainsi que le
document de planification de sa politique.
La composition et les modalités de fonctionnement
du comité sont fixés par l?AOM.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi.
Chaque AOM et AOMR rend également compte
annuellement de la mise en oeuvre du contrat
opérationnel de mobilité au comité des partenaires.
Article 15 de la loi
Exemples de services :
www.francemobilites.fr
Garantir, à travers la mise en place d?un comité des
partenaires, un dialogue permanent entre les autorités
organisatrices de la mobilité, les usagers ou habitants et
les employeurs, qui sont à la fois financeurs, à travers les
recettes ou les impôts locaux, dont le versement
mobilité, et bénéficiaires des services de mobilité mis en
place.
Permettre une meilleure compréhension des enjeux
liés à la mise en place de services de mobilité.
Création du comité des partenaires, garant de la mise en
place d?un dialogue entre AOM, usagers et habitants.
? Les AOM
? Les régions
Plus de détails sur la loi :
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le mémo collectivités
Faciliter la mobilité des publics
les plus fragiles
Rendre obligatoire la mise en place d?un plan d?actions
en faveur de la mobilité solidaire et faciliter localement la mobilité des plus fragiles,
en assurant une coordination entre les acteurs de la sphère sociale,
de l?emploi et de l?insertion et les autorités en charge des mobilités.
Le plan d?action commun en faveur de la mobilité
solidaire assure une coordination entre les acteurs de la
sphère sociale, de l?emploi et de l?insertion et les
autorités en charge des mobilités, afin de mieux
articuler leurs actions et construire un accompagnement
plus efficace des publics vulnérables, en particulier en
matière d?accès à l?emploi.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi
À l?échelle de chaque bassin de mobilité, la région et le
département élaborent, en lien avec les autorités
organisatrices de la mobilité, Pôle emploi et les acteurs
du territoire (intervenant dans l?accompagnement des
personnes en situation de vulnérabilité économique ou
sociale ainsi que des personnes en situation de handicap
ou dont la mobilité est réduite), un plan d?action pour
faciliter et accompagner ces publics dans leur mobilité
du quotidien.
Les aides financières individuelles liées à la mobilité,
recensées ou mises en place dans ce cadre, devront
figurer au sein des services d?information sur les
déplacements, mis en place par les autorités
organisatrices de la mobilité ou la région.
25% 86%
Répondre aux difficultés d?accès à une solution de
mobilité rencontrées par les publics en situation de
précarité sociale ou économique, en situation de
handicap ou à mobilité réduite.
Inciter les acteurs de la sphère sociale, de l?emploi et
de l?insertion et les autorités organisatrices de la mobilité
à se concerter et à imaginer des dispositifs plus
cohérents entre eux et ainsi mieux répondre aux besoins
des publics concernés.
Mieux articuler leurs actions et construire un
accompagnement plus efficace des publics vulnérables,
en particulier en matière d?accès à l?emploi.
? Pilotage confié aux régions et aux
départements
? Sont associés : les AOM, Pôle emploi,
les organismes sociaux et les
organismes publics et privés intervenant dans
l?accompagnement des personnes en situation de
vulnérabilité économique ou sociale, ainsi que des
personnes en situation de handicap ou dont la mobilité
est réduite.
Une nouvelle compétence mobilité solidaire est confiée
aux AOM et aux AOM régionales pour les inciter à agir
dans le domaine de la mobilité solidaire.
Par exemple : en mettant en place des aides financières
individuelles ou en créant un service de conseil ou
d?accompagnement individualisé à la mobilité.
Article 18 de la loi
Exemples de services :
www.francemobilites.fr
Des Français ont déjà
refusé une offre
d?emploi faute de
solution de mobilité.
Des Français
pensent que la
mobilité est le
premier obstacle à
l?emploi. Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Accessibilité des réseaux de
mobilité
Faciliter et améliorer l?accessibilité des réseaux
de transports publics pour les personnes à mobilité réduite
La LOM comporte plusieurs mesures en faveur de
l?accessibilité des réseaux de transports de voyageurs,
visant aussi bien à faciliter l?usage des réseaux par les
personnes handicapées ou à mobilité réduite qu?à
apporter de la souplesse aux AOM dans la mise en
accessibilité des réseaux.
Les bénéficiaires
Les personnes handicapées ou à mobilité réduite et
les AOM.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi.
Ces mesures sont ou seront complétées de mesures
actions.
La charte nationale sur la qualité d?accessibilité
des transports routiers de voyageurs et ses
déclinaisons locales. La charte nationale a déjà été
signée le 26 juin 2019 par le GART, Régions de
France, l?UTP et la FNTV, ainsi que par Élisabeth
Borne, alors ministre chargée des transports, et
Sophie Cluzel, secrétaire d?État chargée des
personnes handicapées. Des déclinaisons locales
seront bientôt disponibles.
Un guide méthodologique pour réaliser la
collecte des données accessibilité en voirie sera
proposé suite à un groupe de travail avec des
collectivités volontaires.
La mise à jour des documents existants en
matière d?accessibilité et du stationnement dont le
site www.accessibilite.gouv.fr
Articles 19 (mesures sur l?accessibilité), 27 (collecte des
données d?accessibilités) et 28 (plateforme unique de
réservation)
Exemples de services :
www.francemobilites.fr
Le chantier de mise en accessibilité des réseaux
de transport est vaste et demande des ajustements
et des compléments afin de mieux s?adapter aux
réalités du terrain et aux attentes des utilisateurs.
Une meilleure accessibilité des réseaux à
moindre coût : des tarifs préférentiels
obligatoires pour les accompagnateurs.
L?objectif est de permettre l?usage des transports en
commun à moindre coût pour les personnes
handicapées ou à mobilité réduite qui ont besoin
d?un accompagnement, sans déployer plus de
personnel pour la collectivité. Le coût des tarifs
réduits pour l?accompagnateur sera compensé par
un nombre accru de trajets payants réalisés par ces
voyageurs aux besoins spécifiques.
L?accompagnateur bénéficie du tarif préférentiel
uniquement lorsqu?il accompagne la personne
titulaire d?une carte CMI, quelle que soit la mention.
Les tarifs préférentiels peuvent aller jusqu?à la
gratuité.
Une adaptation du cadre des SD?AP pour plus
d?efficience.
La LOM permet de proposer une plus large gamme
de services aux voyageurs. Elle permet aux AOM des
réseaux urbains de remplacer l?obligation de
déployer un transport de substitution en cas d?arrêt
prioritaire en ITA par la mise en accessibilité de
deux nouveaux arrêts pour chaque arrêt en ITA,
offrant de ce fait une accessibilité plus étendue du
réseau existant sans créer de réseau parallèle,
coûteux et souvent peu opérationnel.
La transparence de l?action publique : la
publication par les AOM de l?état d?avancement
de la mise en accessibilité des réseaux.
Il s'agit de porter à la connaissance du public l?état
d?avancement de la programmation des travaux de
mise en accessibilité, ce qui permettra au public à
besoins spécifiques d?identifier les meilleures
options possibles. Il peut s?agir du bilan de fin de
période ou de tout autre document permettant une
visibilité de l?état d?avancement de la
programmation d?accessibilité.
Cibles principales :
Les AOM (via le GART et Régions de France)
Les transporteurs (UTP / FNTV / SNCF / KEOLIS /
TRANSDEV / RATP)
Les DDT(M) et les DREAL
Les collectivités territoriales
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.accessibilite.gouv.fr/
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Mise en place d?une plateforme
unique de réservation
Afin d?organiser les services de substitution et d?assistance en gare
pour les personnes présentant un handicap
La loi confie au gestionnaire d?infrastructure
le soin d?organiser les services de substitution
et d?assistance en gare.
Les personnes handicapées disposeront d?une seule
et unique plateforme, multicanal, quel que soit
l?opérateur ferré (SNCF national, SNCF régional ou
les nouveaux entrants), pour réserver ces services.
Les échanges d?informations via la plateforme
permettront une délivrance coordonnée des
prestations tant en gare de départ, en gare de
correspondance qu?en gare d?arrivée.
Les bénéficiaires
Les personnes handicapées ou à mobilité réduite.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi (fin d?année 2019)
Par qui ?
Les régions et les autorités organisatrices de la
Mobilités
Les personnes handicapées disposent bien de la
possibilité de réserver leur prestation d?assistance,
mais le numéro ou le l?adresse mél varie selon la
gare concernée. La plateforme unique,
multicanal, évitera la multiplicité des numéros,
simplification pour les usagers d?autant plus
utile dans la perspective d?ouverture à la
concurrence du transport ferroviaire.
Enfin, l?organisation des services d?assistance et de
substitution sur la totalité du voyage garantira une
prise en charge sans rupture quelles que soient
les gares fréquentées.
La loi impose au gestionnaire d?infrastructure des
services ferroviaires de proposer une plateforme pour
assurer la réservation des prestations d?assistance en
gare et des prestations de transports de substitution,
ainsi que la délivrance de ces prestations aux
personnes handicapées.
Cette plateforme unique de réservation est créée à
l?attention des personnes handicapées et elle
organise les échanges d?informations sur ces
voyageurs avec les entreprises ferroviaires, ainsi que
celui des entreprises ferroviaires entre elles.
L?accueil en gare s?effectue en un point unique
d?accueil.
Sont concernés les services ferroviaires, mais
également les lignes A et B du RER, gérées par la
RATP.
Elle ouvre de nouvelles possibilités
La coordination des échanges d?informations
entre opérateurs ferrés est exigée afin de fournir une
délivrance du service optimal entre la gare de départ
et la gare d?arrivée sur la totalité du voyage.
L?organisation mise en place permet l?adhésion
d?opérateurs des autres modes de transport à la
plateforme, afin que l?assistance ne s?arrête pas à la
porte des gares mais prenne en compte
l?intermodalité, en s?étendant, par exemple, jusqu?aux
gares routières.
Article 28 de la loi
La mise à jour des documents existants en matière
d?accessibilité et du stationnement dont le site
www.accessibilite.gouv.fr
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.accessibilite.gouv.fr/
le mémo collectivités
Faciliter l?accès aux transports
pour les personnes à mobilité
réduite (TPMR)
Faciliter et simplifier l?accès aux TPMR pour les porteurs
de la carte CMI, mention Invalidité
Accès TPMR
Lorsqu?il existe un service de transport spécifique pour
les personnes handicapées ou les personnes à mobilité
réduite, service dit TPMR, l?accès à ce service pour les
personnes disposant d?une carte mobilité inclusion
mention Invalidité (celles dont le handicap est
reconnu à plus de 80 %) ne pourra être restreint, ni
par une obligation de résidence sur le territoire
concerné, ni par l?obligation d?un passage devant une
commission médicale locale ou la constitution d?un
dossier médical.
La CMI Invalidité fait office de reconnaissance
administrative et médicale. Ces conditions
s?appliquent tant pour entrer dans le service qu?en cas
de renouvellement.
VTC et TPMR
Les véhicules des VTC doivent répondre à des
conditions techniques et de confort définies par voie
réglementaire, qui sont incompatibles avec les
caractéristiques des véhicules de transport des
personnes handicapées. La loi permet à ces véhicules
VTC de poursuivre leur activité en dérogeant à certains
critères imposés aux véhicules de VTC.
Les bénéficiaires
Au minimum, les personnes handicapées disposant de
la carte mobilité inclusion invalidité (soit un taux
d?invalidité à plus de 80 %)
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi.
Les personnes handicapées sont en permanence
amenées à devoir justifier de leur handicap alors
même que celui-ci est reconnu par l?État à un taux
élevé d?invalidité.
Comme la majorité des Français, elles sont parfois
amenées à se déplacer dans une autre ville que leur
ville de résidence principale, mais jusqu?à présent de
nombreuses collectivités ne leur ouvraient pas droit
à leur service TPMR local.
La suppression de l?obligation de résidence peut
permettre des économies d?échelle en évitant de
très nombreuses courses réalisées à vide jusqu?à
présent quand une PMR ne pouvait utiliser que le
transport spécialisé de son lieu de résidence
Article 19 de la loi
La mise à jour des documents existants en matière
d?accessibilité et du stationnement dont le site
www accessibilite gouv fr
Les AOM (via le GART et Régions de France)
Les transporteurs (UTP/ FNTV/ SNCF/ KEOLIS/
TRANSDEV/ RATP)
Les DDT-M et DREAL
Les collectivités territoriales
Les associations de PH et SynerGIHP
Les bureaux d?étude
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.accessibilite.gouv.fr/
le mémo collectivités
Collecte des données d?accessibilité
aux abords des arrêts
Donner l?information sur l?accessibilité des réseaux de transport collectif
et des portions de voirie autour des arrêts de bus ou cars prioritaires,
portes d?entrée dans les réseaux pour permettre l?émergence de systèmes
d?informations multimodaux et de guidage prenant en compte
les familles de handicap.
La LOM comporte plusieurs mesures visant à créer :
- d?une part, des bases de données sur
l?accessibilité des réseaux de transport et des
portions de voirie situées autour des arrêts de bus
ou cars prioritaires ;
- d?autre part, des bases de données sur les balises
numériques présentes dans l?espace public et les
réseaux de transport, afin d?alimenter les GPS
piétons permettant d?améliorer leur précision
géographique et de proposer de la signalétique
et du guidage pour les personnes aveugles et
malvoyantes.
Les bénéficiaires
Les personnes handicapées ou à mobilité réduite.
Entrée en vigueur
Après la publication du décret d?application.
Les acteurs concernés
Les Autorités organisatrices de la mobilité (AOM), les
transporteurs, les gestionnaires de voirie, les
gestionnaires d?ERP (établissements recevant du
public)
La mesure est mise en place par les AOM, leurs
transporteurs pour les données des réseaux de
transport collectif, les gestionnaires de voirie pour les
données en voirie, les collectivités territoriales, les
AOM et leurs transporteurs, les gestionnaires d?ERP
(établissements recevant du public) pour les
gestionnaires de balises numériques.
Les réseaux de transport et la voirie bénéficient
depuis de nombreuses années d?investissements
importants pour améliorer leur accessibilité, mais les
aménagements sont encore parcellaires et
l?accessibilité n?est pas encore garantie sur l?ensemble
des parcours voyageurs.
Les voyageurs handicapés ont absolument besoin
d?information sur le niveau d?accessibilité des
différents maillons de la chaîne de déplacement afin
de pouvoir construire les meilleurs trajets accessibles.
Or, si des investissements importants ont été réalisés
pour des aménagements, l?information disponible sur
ce qui est accessible ou non est quasiment
inexistante.
De ce fait, le déplacement des personnes
handicapées est souvent un « parcours du
combattant » avec un niveau d?incertitude très
élevé.
La création des bases de données sur l?accessibilité
des réseaux de transport et sur les portions de voirie
donnant accès à ces réseaux permettra aux
personnes handicapées de se déplacer plus
facilement, et rentabilisera ainsi les investissements
réalisés.
La LOM rend obligatoire la collecte des données
accessibilité dans les réseaux de transports collectifs
(tous modes) et en voirie, alors que les règlements
européens ne prévoyaient la collecte des données
accessibilité que pour les réseaux ferrés (STI PMR -
Mai 2019).
De plus, la LOM ajoute les balises dans les données
liées à la mobilité, impliquant l?obligation d?ouverture
de ces données.
Article 27 de la loi
La mise à jour des documents existants en matière
d?accessibilité et du stationnement dont le site
www.accessibilite.gouv.fr
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.accessibilite.gouv.fr/
le mémo collectivités
Développement de système
« mobility as a service »
(MAAS)
Favoriser l?intermodalité et lutter contre l?autosolisme
La loi définit les droits et obligations des systèmes
de MAAS permettant, sur un même support, la
réservation et le paiement de tous les modes de
transport utilisés pour aller d?un point A à un point
B.
En pratique, l?usager adresse au service numérique
multimodal une requête sur un déplacement
donné à une heure donnée. Il reçoit, en réponse,
différentes solutions classées selon des critères
objectifs. De façon parfaitement fluide, sans
nouvelle saisie de données, il achète le titre de
transport choisi ou effectue une réservation, pour
un VTC par exemple.
Les bénéficiaires
L?ensemble des personnes souhaitant se déplacer.
La mesure concerne l?ensemble des services de
mobilité.
Entrée en vigueur
Au 1er juillet 2021.
Pour que des inconvénients pratiques (multiples
applications à utiliser) ne soient pas des freins à la
multi modalité.
23 % de la population déclare qu?elle serait
prête à plus souvent utiliser d?autres moyens de
transports que la voiture si on leur proposait un
titre de transport unique pour aller à un endroit
en utilisant des moyens de transport différents.
Article 11 de la loi
Exemples de services de mobilité dans les
territoires : www.francemobilites.fr
Elle définit deux types de modèles :
- le service de mise en relation, assurant la délivrance des
billets du service de transport, celui-ci conservant la pleine
maîtrise de sa politique tarifaire ;
- le distributeur, qui achète les produits du service de
transport et les revend à un prix qu?il fixe lui-même.
La LOM définit les dispositions que doit respecter tout
service numérique multimodal, quel que soit le modèle
adopté.
Elle définit également les conditions dans lesquelles un
service de transport doit ouvrir l?accès de son service
numérique de vente à un service numérique multimodal,
lorsque celui-ci agit selon le modèle du service de mise en
relation (partie II).
Les obligations légales à respecter par le service
numérique multimodal.
Afin d?assurer une concurrence équilibrée entre acteurs :
- il doit intégrer de façon complète (par catégories de
service) l?offre publique de transport sur le ressort territorial
de l?AOM dans une première étape et à l?échelle du bassin
de mobilité, à partir de 2023 ;
- il établit un plan de gestion des informations protégées par
le secret des affaires.
Afin d?assurer la prise en compte des attentes des usagers,
les solutions de déplacement proposées au client sont
classées selon des critères explicites, non susceptibles de
l?induire en erreur.
Les conditions du contrat conclu entre les fournisseurs du
service numérique multimodal et du service de transport
doivent être raisonnables, équitables, transparentes et
proportionnées. En cas de désaccord sur le contenu du
contrat, l?Autorité de Régulation des Transports (ART) peut
être saisie pour régler le différend.
Droit du service numérique multimodal d?établir un
service de mise en relation et obligations correspondantes
des services de transport.
Dans le cas où le service numérique multimodal agit
comme un service de mise en relation, il peut, de droit,
délivrer les produits tarifaires des services de transport
utilisés dans la mobilité du quotidien, lorsque ceux-ci
disposent d?un service numérique de vente :
Pour la mise en oeuvre pratique de cette disposition, le
service numérique multimodal établit une interface
numérique permettant l?accès de l?usager aux
services numériques de vente des services de
transport.
Plus de détails sur la loi (article 28 de la loi)
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Ouvrir les données de mobilité
Stimuler l?innovation et créer des opportunités de nouveaux services.
L?ensemble des données statiques (arrêts, horaires,
tarifs, accessibilité aux personnes handicapées, ?) et
dynamiques (horaires en temps réel, informations sur les
perturbations?)
Les bénéficiaires
L?ensemble des personnes souhaitant se déplacer. La
mesure concerne l?ensemble des services de mobilités.
Entrée en vigueur
Ouverture au plus tard d?ici fin 2021 pour tous les réseaux
de transport.
Pour l?émergence de nouveaux services et une meilleure
information des usagers.
Les opérateurs privés et les collectivités publiques.
Les données seront gratuites pour les petits utilisateurs.
La loi permet l?application du règlement européen
de 2017 sur l?ouverture des données, en levant
certaines options et en précisant les dispositions.
L?ensemble des services sont concernés :
disponibilité des vélos en libre-service, autopartage
et plus généralement services de partage de
véhicules et d?engins de déplacement personnel.
Les données des plateformes de covoiturage sont
également ouvertes, ainsi que celles sur la
disponibilité des taxis. Les conditions dans
lesquelles les taxis disponibles pourront refuser une
course sont définies. Des précisions sont apportées
sur les données à ouvrir pour les bornes de
recharge des véhicules électriques.
Régions et métropoles animent les démarches
d?ouverture des données par les opérateurs de
transport et les autorités organisatrices.
L?Autorité de régulation des Transports (ART) est
chargée de contrôler la bonne mise en oeuvre du
règlement européen. Elle dispose d?un pouvoir de
sanction et peut être saisie en vue du règlement
des différends.
Par ailleurs, les données des retards ou
annulations susceptibles de donner droit à une
indemnité sont publiées par les opérateurs de
transport et les usagers directement informés,
afin de faciliter la mise en oeuvre des procédures de
dédommagement.
Article 25 de la loi
Exemples de services de mobilité dans les
territoires : www.francemobilites.fr
L?ensemble des données statiques (arrêts, horaires, tarifs,
accessibilité aux personnes handicapées?) et dynamiques
(horaires en temps réel, informations sur les perturbations?)
Les bénéficiaires
L?ensemble des personnes souhaitant se déplacer. La
mesure concerne l?ensemble des services de mobilité.
Entrée en vigueur
Ouverture au plus tard d?ici fin 2021 pour tous les réseaux
de transport.
Pour l?émergence de nouveaux services et une meilleure
information des usagers.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Le subventionnement du
covoiturage par les autorités
organisatrices de la mobilité
Pour favoriser le covoiturage du quotidien en permettant aux AOM et aux
régions de subventionner les conducteurs ou passagers.
Les bénéficiaires
Les covoitureurs, conducteurs et passagers
Les salariés pour les déplacements domicile-travail
ou professionnels
Les personnes cherchant un emploi ou en insertion
professionnelle
Les personnes isolées, les séniors?
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi pour le cas général.
À la sortie des dispositions réglementaires précisant les
possibilités de subventionnement des trajets à vide et
au-delà du partage de frais.
Date prévisionnelle : mi-2020.
Les AOM et les régions peuvent :
mettre en place une plateforme de mise en
relation ;
contractualiser avec un opérateur de covoiturage.
Possibilité pour les collectivités d?acheter directement
une solution de covoiturage de courte distance via la
CATP (Centrale d?achat du transport public) :
http://www.catp.fr/produit/solution-digitale-de-
covoiturage-courte-distance
Utilisation d?un système de preuves (directement via
un opérateur ou par le registre de preuve de covoiturage
développé par Etalab et financé par le Gouvernement
(http://covoiturage.beta.gouv.fr/)
Mise en place de campagnes de communication
locales.
Le développement des voies réservées et le forfait
mobilités durables.
Article 35 de la loi
Exemples de services de mobilité dans les territoires :
www.francemobilites.fr
La loi élargit les possibilités pour une autorité
organisatrice (AOM ou région) de subventionner les
trajets en covoiturage.
Elle donne à ces collectivités la possibilité de
subventionner :
les conducteurs ou passagers dans la limite des
coûts qu?ils engagent ;
les conducteurs qui ont proposé (et réalisé) un
trajet sans trouver de passager (trajets à vide) ;
les conducteurs, pour de courts trajets et un
nombre limité par jour, en allant au-delà du
partage de frais.
Renforcer l?offre de transport public en
complétant notamment une ligne régulière.
Offrir un moyen de transport pour des salariés
en horaires contraints ou décalés.
Offrir un moyen de transport là où il y a peu ou
pas de transports en commun.
Répondre aux besoins de personnes sans
solution de mobilité pour accéder à un travail,
un entretien?
Rendre attractif pour les conducteurs le
covoiturage sur les courts-trajets.
Inciter les conducteurs à déposer des offres de
covoiturage.
Désengorger les réseaux routiers, en particulier
en heures de pointe.
Lutter contre l?autosolisme.
Intérêt en zones peu denses, sur des lignes régulières
de transport peu rentables ou sur des axes saturés
(augmenter le taux d?occupation des véhicules,
notamment en heures de pointe).
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.catp.fr/produit/solution-digitale-de-covoiturage-courte-distance
http://www.catp.fr/produit/solution-digitale-de-covoiturage-courte-distance
http://covoiturage.beta.gouv.fr/
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Voies réservées et contrôle
automatisé de leur usage
Pour les transports en commun, taxis, véhicules transportant un nombre
minimal d?occupants (dont le covoiturage) et véhicules à très faibles
émissions (électrique, hydrogène)
Permettre à l?autorité investie du pouvoir de police
de la circulation de créer des voies réservées aux
transports en commun, aux taxis, aux véhicules
transportant un nombre minimal d?occupants (dont le
covoiturage) ou aux véhicules à très faibles émissions.
Permettre la mise en place de dispositifs de contrôle
automatisés sur les voies réservées, en veillant à la
protection des libertés individuelles et des données
personnelles collectées.
Les bénéficiaires
- Les usagers de la route les plus vertueux : ceux
utilisant les transports en commun, ceux se déplaçant
à plusieurs (covoiturage, déplacement professionnel
ou personnel à plusieurs), ceux utilisant des véhicules
à très faibles émissions (électriques, hydrogène?).
- Les taxis.
- Priorité sur la mobilité domicile-travail sur les axes
routiers structurants soumis à une congestion
récurrente aux heures de pointe.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi pour la création de voies
réservées.
À la sortie des dispositions réglementaires pour les
dispositifs de contrôle automatisés.
Objectifs de déploiement :
À partir de 2020 pour les dispositifs de vidéo-
verbalisation assistée par ordinateur.
Fin 2021 pour les dispositifs de contrôle automatisé
intégral.
Augmenter le nombre de personnes
transportées sur les autoroutes urbaines et
autres routes à chaussées séparées faisant
l?objet d?une congestion récurrente, en
favorisant les transports en commun et le
covoiturage et en permettant un gain de
temps notable pour un nombre important de
passagers.
Inciter au recours aux mobilités propres, en
facilitant la circulation des véhicules
électriques et hydrogène.
Privilégier les usagers les plus vertueux en
fiabilisant leur temps de parcours.
Limiter les phénomènes de congestion
récurrents aux heures de pointe en utilisant les
infrastructures existantes.
Assurer la performance et la sécurité des
circulations sur les voies réservées, en
permettant la mise en place de dispositifs de
contrôle automatisé.
Signalisation expérimentale de voies réservées 70 %
Le pourcentage de
déplacements
domicile-travail
réalisés avec des
véhicules individuels
1,3
Le taux de
remplissage moyen
des voitures qui
circulent en Île-de-
France un jour de
semaine.
Études de voies réservées réalisées par les maitres
d?ouvrages concernés :
les direction interdépartementales des
routes (DIR) et les DREAL sur le réseau
routier national, les concessionnaires
autoroutiers pour le réseau concédé ;
les services voiries des départements sur
les routes départementales ;
les services voiries des métropoles ou des
communes
Création de voies réservées autorisée par arrêté de
l?autorité détentrice du pouvoir de police de la circulation.
Mission interministérielle, sous l?égide du préfet Raphaël
Bartolt, chargée de définir la gouvernance et les modalités
techniques, juridiques et financières pour la mise en place
de dispositifs de contrôle automatisé :
des appels d?offres pour la mise en place de dispositifs
de vidéo-verbalisation assistée par ordinateur pour les
premières expérimentations de voies réservées
ouvertes au covoiturage ;
un partenariat d?innovation pour la poursuite des
expérimentations et l?amélioration des performances
des dispositifs détectant le nombre d?occupants à
bord des véhicules, dans la perspective d?un contrôle
automatisé intégral.
Articles 35 sur la possibilité de création des voies
réservées et les subventions possibles au covoiturage et 39
sur le contrôle sanction automatisé.
Mobilisation de l?État pour le covoiturage du quotidien :
https://www.ecologique-
solidaire.gouv.fr/sites/default/files/20191127_DP_MOBILISATI
ON_POUR_LE_COVOITURAGE-2.pdf
La démarche France mobilités pour des exemples sur les
territoires : https://www.francemobilites.fr/
Étendre le pouvoir de police de la circulation
du maire (V de l?article 35) sur le réseau routier
communal pour créer des voies réservées aux
transports en commun, aux taxis, aux véhicules
transportant un nombre minimal d?occupants
(dont le covoiturage) ou aux véhicules à très faibles
émissions (électrique, hydrogène).
Conforter et préciser le pouvoir de police de la
circulation du préfet et du président du conseil
départemental, respectivement sur le réseau
routier national et sur le réseau routier
départemental hors agglomération (VII de l?article
35) pour réglementer la circulation, en particulier
pour créer des voies réservées aux transport en
commun, aux taxis, aux véhicules transportant un
nombre minimal d?occupants (dont le
covoiturage) ou aux véhicules à très faibles
émissions (électrique, hydrogène).
Permettre aux services de police et de
gendarmerie et aux services de police municipale
sur leur commune, de mettre en place des
dispositifs de contrôle automatisés sur les voies
réservées (article 39) :
- dans le respect des dispositions de la loi du 6
janvier 1978 (informatique et libertés) ;
- pouvant constater le nombre de personnes à
bord des véhicules (dans le cas de voies réservées
au covoiturage) ;
- associés à la consultation du registre des
certificats de la qualité de l?air (dans le cas de
voies réservées aux véhicules à très faibles
émissions) et de « listes blanches » des véhicules
autorisés (dans le cas de voies réservées aux bus
et aux taxis) et au besoin du système
d?immatriculation des véhicules ;
- dont les modalités de conservation et de
traitement des données sont encadrées
(consultation immédiate des fichiers,
suppression immédiate des données des
véhicules en règle, conservation des données des
véhicules pour une durée maximale de 8 jours
ouvrés, sous réserve des besoins d?une procédure
pénale, traitement des données collectées pour
empêcher de manière irréversible l?identification
des personnes physiques présentes à bord du
véhicule, à l?exception du conducteur) ;
- après autorisation par arrêté préfectoral, qui
précise notamment les modalités d?information
associée à la mise en place des dispositifs de
contrôle ;
- avec la possibilité de conclure une convention
entre l?État et la collectivité demandeuse pour
définir les modalités de mise en oeuvre et de
financement.
Les préfets de département
Les présidents de conseil départemental
Les métropoles et communes
Contrôle automatisé de
voies réservées
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/20191127_DP_MOBILISATION_POUR_LE_COVOITURAGE-2.pdf
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/20191127_DP_MOBILISATION_POUR_LE_COVOITURAGE-2.pdf
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/20191127_DP_MOBILISATION_POUR_LE_COVOITURAGE-2.pdf
le mémo collectivités
Encadrer les services en
« free-floating »
Assurer un développement des services en accord avec
l?aménagement urbain et le respect de l?ensemble des usagers
Les opérateurs de ces services doivent obtenir une
autorisation (AOT) d?occupation du domaine public
de la part du gestionnaire du domaine public (après
publicité préalable) et peuvent être soumis à une
possible redevance.
L?autorisation peut comporter un nombre limité de
prescriptions, relatives aux informations à transmettre
sur le nombre et les caractéristiques des engins, les
conditions spatiales de déploiement, l?information des
usagers sur les règles du code de la route, les modalités
de retrait des engins hors d?usage, l?encadrement des
signaux sonores?
Un avis simple de l?Autorité Organisatrice de la
mobilité (AOM) et de la collectivité chargée de la police
de la circulation et du stationnement est requis dans
un délai maximum de 2 mois ; une délégation à l?AOM
de tout ou partie de la procédure de délivrance de
l?autorisation est également possible.
Les bénéficiaires
Les opérateurs de free-floating, les collectivités et les
utilisateurs (les engins des particuliers ne sont pas
concernés).
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi.
Un travail de concertation sera en outre mené par le
ministère chargé des transports avec les collectivités et
les opérateurs afin d?établir des recommandations
relatives aux prescriptions de l?autorisation.
Le développement de ces nouveaux services s?est fait
de manière très rapide et parfois anarchique.
L?enjeu est de donner tous les leviers aux autorités
locales compétentes pour les encadrer, sans brider
l?innovation de ces solutions de mobilité, pertinentes
notamment en intermodalité avec les transports
collectifs.
Elle définit ces nouveaux services dans le code des
transports et précise qu?ils peuvent occuper le
domaine public en les soumettant donc aux règles
du code général de la propriété des personnes
publiques (G3P).
Pour les services d?autopartage, il n?y aura plus de
redevance de stationnement, mais une seule
redevance liée à l?AOT.
Possibilité donnée au maire de déroger aux
règles de circulation des engins de
déplacement personnel (EDP).
Décret EDP publié le 25 octobre qui fixe les
modalités de circulation des engins de
déplacement personnel sur l?espace public,
éléments de sécurité routière, vitesse maximale,
espace circulable...
Article 41 de la loi
Exemples de services de mobilité dans les
territoires : www.francemobilites.fr
Fournis les leviers nécessaires aux collectivités pour
encadrer ces nouveaux services, complète l?offre de
transport existante et permet aux autorités
compétences de percevoir des redevances pour
occupation de leur domaine.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
Viser la décarbonation des
transports terrestres en 2050
Décarboner le secteur des transports terrestres en 2050
par un renouvellement progressif de l?intégralité du parc français de véhicules
et viser la fin de vente des véhicules neufs légers utilisant des énergies fossiles en 2040
Plusieurs mesures complémentaires visent à insuffler
une dynamique vertueuse pour atteindre l?objectif.
Sur l?offre de véhicules : les nouveaux objectifs
européens établis pour 2025 et 2030 contraignent les
constructeurs à vendre des volumes importants de
véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Sur l?usage des véhicules : toute publicité
accompagnant la vente des véhicules comportera
obligatoirement un message de promotion des
mobilités actives et partagées ainsi que des transports
en commun.
Sur la gestion des flottes : les personnes morales,
publiques et privées, qui gèrent une flotte de taille
importante (État, collectivités, entreprises, plateformes
de taxis et de véhicules de transport avec chauffeur)
doivent incorporer une proportion croissante de
véhicules à faibles émissions dans le renouvellement
des flottes qu?elles acquièrent ou louent.
Exemple pour les collectivités gérant une flotte de
plus de 20 véhicules
Sur la période du 1er janvier 2016 au 30 juin 2021, 20 %
des véhicules légers renouvelés au sein de la flotte de
véhicules gérés par les collectivités doivent être à
faibles émissions, c?est-à-dire émettant moins de
50 gCO2/km (électriques, hybrides rechargeables,
hydrogène)
À partir du 1er juillet 2021, le taux de véhicules à faibles
émissions passe à 30 %.
À partir du 1er janvier 2026, 37,4 % des véhicules légers
renouvelés devront en outre être des véhicules à très
faibles émissions, électriques ou hydrogène.
Ces personnes morales doivent produire un rapport
annuel rendant compte de l?atteinte des objectifs. Si
aucune sanction n?est prévue par la loi, la part de
véhicules renouvelés par des véhicules à faibles
émissions dans la collectivité ou l?entreprise concernée
sera rendue publique, ce qui générera une incitation
forte à l?atteinte des objectifs.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi pour le cas général.
Échéancier d?application des obligations précisé dans
la loi.
Le secteur des transports jouera un rôle majeur dans
l?atteinte de l?objectif de neutralité carbone en 2050
au niveau national.
Pour l?atteindre, tous les leviers d?action doivent être
mobilisés : nouvelles sources d?énergie, amélioration
des performances des véhicules, maîtrise de la
croissance de la mobilité, par exemple en favorisant
le télétravail et en limitant l?étalement urbain, report
modal vers le train, le vélo et les transports en
communs, covoiturage.
Cette transformation de long terme doit être
préparée dès à présent.
La LOM donne un signal fort à l?industrie
automobile (constructeurs, entreprises développant
des installations de recharge, producteurs de
carburants alternatifs) dans ses choix
d?investissements pour l?avenir qu?elle souhaite
tournés vers la transition énergétique, en inscrivant
dans la loi les objectifs programmatiques à horizon
2040 et 2050.
La LOM contribuera à rappeler aux particuliers les
bénéfices des mobilités actives pour la santé et fera
la promotion du report modal vers des modes moins
émetteurs, un des leviers d?actions de la
décarbonation du secteur du transport.
La LOM rehausse l?ambition exprimée dans la loi
de transition énergétique pour une croissance verte
(LTECV) de verdir les parcs de véhicules gérés par
l?État et les collectivités pour illustrer l?exemplarité
des acteurs publics.
La LOM met l?État, les collectivités, et les
entreprises face à leurs responsabilités et leurs
obligations en instaurant un système de rapportage
permettant le contrôle du respect des obligations de
verdissement des flottes leur incombant.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
le mémo collectivités
Le verdissement des flottes est encouragé par un
soutien au déploiement des infrastructures de
recharge (notamment dans le cadre de la LOM)
et des dispositifs de soutien à l?achat de
véhicules faiblement émetteurs (mécanisme
bonus/malus, et en complément pour les
particuliers : prime à la conversion)
Le report vers des modes actifs est encouragé à
travers la mise en place du forfait mobilité
durable qui succède à l?indemnité kilométrique
vélo (IKV) et une série de mesures en faveur du
déploiement du vélo dans la loi
Le bonus écologique dépend des émissions du véhicule
acheté, les collectivités et les entreprises visées peuvent
donc naturellement en bénéficier.
Le surcoût à l'achat d'un véhicule électrique en 2019 est
de l'ordre de 6 000 à 15 000 ¤ (bonus écologique inclus,
6 000 ¤ en 2019). Cependant, le coût relatif des véhicules
électriques en comparaison des véhicules thermiques doit
être analysé en termes de coût total de possession (TCO)
intégrant l?ensemble des coûts pris en charge par le
consommateur, de l?achat du véhicule jusqu?à sa revente.
Le rapport du 14 mars 2019 de l'Office parlementaire
d'évaluation des choix scientifiques et technologiques
propose une synthèse de trois études récentes sur le sujet
(CGDD, UFC-Que Choisir, Ademe-IFPEN).
Sur le segment des citadines, les trois études convergent
sur le fait que le TCO des véhicules électriques serait déjà,
au-delà d'un certain kilométrage (environ 12 000 km) et
durée de possession (12 à 16 ans) et en prenant en compte
les aides à l'achat, inférieur à celui du véhicule thermique
(essentiellement dû à un coût nettement inférieur de
l'électricité par rapport à un carburant diesel ou essence).
Ce différentiel à l'avantage du véhicule électrique se
creuserait à horizon 2030 sous l'effet combiné de la baisse
tendancielle du coût des batteries (-34 à -66 % selon les
projections) et de la hausse du prix des carburants. Sur le
segment des berlines, les résultats sont plus contrastés
selon les études, mais là encore la compétitivité du
véhicule électrique se renforcerait nettement à horizon
2030.
Le verdissement des flottes est encouragé par
un soutien au déploiement des infrastructures de
recharge (notamment dans le cadre de la LOM)
et des dispositifs de soutien à l?achat de véhicules
faiblement émetteurs (mécanisme bonus-malus
et, en complément pour les particuliers, prime à
la conversion).
Le report vers des modes actifs est encouragé
à travers la mise en place du forfait mobilité
durable qui succède à l?indemnité kilométrique
vélo (IKV) et une série de mesures en faveur du
déploiement du vélo dans la loi.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
Viser la décarbonation des
transports terrestres en 2050
le mémo collectivités
Intégrer la mobilité dans
le dialogue en entreprise
Créer le forfait mobilité durable pour qu?une entreprise puisse
prendre en charge les déplacements à vélo
ou en covoiturage de ses salariés
La mobilité est responsable de 30 % des émissions
de gaz à effet de serre (GES) en France. Les
mobilités domicile-travail sont donc un enjeu
majeur de la politique pour diminuer l?impact
carbone du transport.
La mesure vise à :
- intégrer la mobilité dans le dialogue social en
entreprises ;
- créer un forfait mobilité durable de 400 ¤
permettant la prise en charge des trajets domicile
travail réalisés en covoiturage, à vélo, ou par des
services de mobilités partagés ;
- permettre la prise en charge de ce forfait via un
titre mobilité, sur le principe du ticket restaurant.
Les bénéficiaires
L?ensemble des travailleurs et des employeurs, dans
les secteurs privé et public.
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi pour l?obligation de
négocier en entreprise.
À la sortie des dispositions réglementaires précisant
les modalités d?application pour le forfait mobilité
durable et le titre mobilité.
Objectif global pour décarboner le transport.
Accompagner les comportements vertueux
dans les déplacements domicile travail.
Limiter l?usage individuel de la voiture.
Améliorer les conditions de travail des salariés.
Améliorer leur pouvoir d?achat.
Inscrire le sujet de la mobilité dans le dialogue
social pour en faire un vrai sujet de négociation
entre employeurs et salariés.
L?aide sera défiscalisée pour les bénéficiaires et
exonérée de charges sociales pour les entreprises qui
la mettent en place.
70 %
des salariés habitant
et travaillant en
France utilisent
principalement leur
voiture pour aller
travailler.
204 ¤
Coût moyen des
déplacements des
Français par mois.
Les entreprises ayant plus de
50 salariés sur un même site.
Les entreprises et les
administrations.
Les Autorités Organisatrices
de la Mobilité (AOM) dans leur
dialogue avec les entreprises.
Plus de détails sur la loi :
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Négociation mobilité en entreprise
La loi fait entrer la question des mobilités entre le domicile
et le lieu de travail dans les négociations obligatoires
concernant l?égalité professionnelle entre les femmes et
les hommes et la qualité de vie au travail. La négociation
pourra porter tant sur les mobilités domicile-travail, que
sur le recours au télétravail, aux espaces de travail en
commun, aux aménagements des horaires.
Les modalités de soutien à l?amélioration de la mobilité des
salariés entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail
seront déterminées par accord d?entreprise,
d?interentreprises ou de branche. À défaut d?accord, les
entreprises auront l?obligation d?établir un plan de
mobilité employeur et la participation par l?employeur aux
frais de transports personnel (carburant et forfait mobilité)
sera mise en oeuvre par décision unilatérale de l?employeur
après consultation du comité social et économique.
Forfait mobilité durable
La loi crée un forfait mobilités durables permettant
l?indemnisation par l?employeur et dans un plafond de
400 ¤ des frais engagés par le salarié pour se déplacer
entre sa résidence et son lieu de travail en vélo,
covoiturage (passager ou conducteur), transports en
commun (ticket à l?unité lors de pics de pollution par
exemple) ou tout autre service de mobilité partagée (qui
seront précisés par décret). Par ailleurs, le cumul de la prise
en charge des différents modes de transport et de la prise
en charge des transports en commun est autorisé dans la
limite de dans la limite d?un plafond de 400 ¤.
Titre Mobilité
Cette prise en charge pourra désormais prendre la forme
d?une solution de paiement spécifique, dématérialisée et
prépayée, intitulée « titre-mobilité » à l?instar du ticket
restaurant.
Remboursement de frais des véhicules propres
En outre, les véhicules électriques, hybrides
rechargeables ou hydrogène entrent dans le dispositif de
prise en charge par l?employeur des frais des salariés pour
leurs déplacements entre leur résidence habituelle et leur
lieu de travail. Cette prise en charge est facultative et
réservée aux salariés dont la résidence habituelle ou le lieu
de travail est situé soit dans une commune non desservie
par un service public de transport collectif régulier ou un
service privé mis en place par l?employeur, soit qui n?est pas
inclus dans le périmètre d?un plan de mobilité obligatoire.
Cette aide est exonérée à hauteur de 400¤, contrairement
aux frais de carburant, qui restent à 200¤.
La décarbonation du transport
Les mesures sur les mobilités actives dans la
loi
La LOM et le covoiturage
Article 82 de la loi
www.francemobilites.fr
Plus de détails sur la loi :
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Intégrer la mobilité dans le
dialogue en entreprise
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le mémo collectivités
Favoriser le
développement des
mobilités actives
Faire des mobilités actives, que sont le vélo et la marche, des modes
de transport à part entière et favoriser leur développement
Environ 25 articles de la LOM ont pour objet
d?aider les collectivités à développer les modes
alternatifs à la voiture utilisée seule, que sont le
vélo et la marche.
Les modes actifs sont désormais définis à l?art.
L. 1271-1 du code des transports :
« Les mobilités actives, notamment la marche à
pied et le vélo, sont l?ensemble des modes de
déplacement pour lesquels la force motrice
humaine est nécessaire, avec ou sans assistance
motorisée. »
Entrée en vigueur
Les mesures s?inscrivent dans l?objectif du plan
vélo et mobilités actives du gouvernement, visant
à tripler la part modale du vélo à l?horizon 2024.
Le développement des mobilités actives contribue à
l?organisation des mobilités, tel qu?inscrit au code des
transports :
le droit de se déplacer dans des conditions
économiques, sociales et environnementales les
plus avantageuses pour la collectivité ;
la limitation ou la réduction des risques,
accidents, nuisances, notamment sonores,
émissions de polluants et de gaz à effet de serre ;
la lutte contre la sédentarité ;
la préservation de la santé publique.
La loi met en place des dispositifs visant à :
lutter contre le vol de vélo ;
sécuriser les circulations cyclistes et piétonnes ;
apprendre le vélo aux enfants scolarisés en
primaire ;
favoriser l?intermodalité.
3 %
La part modale du
vélo actuellement
en France. L?objectif
du plan vélo est de
tripler ce chiffre à
l?horizon 2024.
25e
C?est le rang de la
France dans l?Union
européenne pour
l?utilisation du vélo.
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le mémo collectivités
Lutter contre le vol de
vélo
Lutter contre le vol, le recel et la revente illicite des vélos en
rendant obligatoire le marquage par un numéro d?identification
et en développant les stationnements sécurisés pour vélo.
Pour lutter contre le vol des vélos, il est mis en place un
marquage obligatoire permettant d?associer un vélo à
son propriétaire.
En cas de récupération par les forces de l?ordre ou une
collectivité locale, le propriétaire pourra ainsi être
contacté.
Lors de l?achat d?un vélo d?occasion, l?acheteur pourra
vérifier si le cycle n?est pas volé.
Des mesures sont également mises en place pour
augmenter les obligations d?équipements de
stationnement sécurisé
Entrées en vigueur
- Obligation de marquage des vélos : à partir du 1er
janvier 2021 pour les vélos neufs et du 1er juillet 2021
pour les vélos d?occasion (à la suite de la prise d?un
décret après avis de la Commission nationale de
l?informatique et des libertés).
- Pour les stationnements en gares et pôles d?échange :
au 1er janvier 2021.
- Pour les autres mesures stationnement : à la
promulgation de la loi.
Marquage : l?obligation s?applique à l?ensemble
des commerçants pour les ventes de vélos neufs
ou d?occasion.
Stationnement sécurisé pour les gares et pôles
d?échange : l?obligation s?applique au
responsable du pôle - SNCF, RATP, Autorité
organisatrice de la mobilité (AOM) - ou à la
commune sur laquelle le pôle est implanté.
Le vol est un de principaux freins à la pratique du vélo.
Environ 300 000 ménages en sont victimes chaque
année.
Après un vol, les victimes ont tendance à ne pas racheter
de vélo ou à descendre en gamme donc à acheter un
matériel moins sûr. Les vélos à assistance électrique plus
couteux sont particulièrement concernés.
Le fichier unique des cycles identifiés : la loi permet sa
mise en place et impose le marquage aux commerçants
à partir du 1er janvier 2021 pour les vélos neufs et du 1er
juillet 2021 pour les vélos d?occasions.
Les stationnements sécurisés :
dans les gares et pôles d?échanges multimodaux,
l?équipement en stationnements sécurisés vélos est
obligatoire ;
dans les bâtiments accueillant du public (service
public, commerce?) : l?équipement en
stationnements sécurisés vélos est obligatoire ;
dans les copropriétés : possibilité d?un vote à la
majorité simple de l?assemblée générale (majorité
des copropriétaires présents ou représentés) pour
créer des emplacements sécurisés vélos aux frais
des copropriétaires demandeurs.
Un rapport au parlement sur la progression du
marquage vélo sera produit annuellement entre 2022 et
2025.
L?obligation d?ouverture des données mobilités en
open data s?applique aux opérateurs de vélos en libre-
service.
Article 53 de la loi
Il est déjà possible de faire identifier son vélo de
manière volontaire par des opérateurs de marquage
(opérateurs associatifs ou privés).
20%
Le pourcentage de
personnes trouvant
facile de stationner
son vélo en sécurité
300 000
Le nombre de
ménages victime de
vol de vélo chaque
année
Plus de détails sur la loi :
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Sécuriser les circulations
cyclistes et piétonnes
Développer les aménagements cyclables sur l?ensemble du territoire et
sécuriser les passages piétons en améliorant la visibilité piéton et véhicule
Un fonds mobilités actives est inscrit au budget
de l?Agence de financement des infrastructures de
transport de France (AFITF) pour aider les
collectivités locales à développer les
aménagements cyclables.
Obligation, pour les maîtres d?ouvrages, de
réaliser des aménagements cyclables lors de
création ou rénovation de voiries et de maintenir les
continuités cyclables et piétonnes lors de créations
ou rénovations d?infrastructures de transport.
Aucun emplacement de stationnement ne
peut être aménagé sur la chaussée 5 mètres en
amont des passages piétons, sauf si cet
emplacement est réservé aux vélos ou engins de
déplacement personnel.
Entrée en vigueur
Fonds mobilités cyclables AFITF ouvert depuis 2019.
Obligations d?aménagement :
en urbain : déjà existante ;
hors agglomération : 6 mois après la
promulgation de la loi ;
continuités : 6 mois après la promulgation de
la loi.
Pour la sécurisation des passages piétons, la
disposition est applicable dès la promulgation de la
loi pour toute réalisation de travaux
d?aménagement, de réhabilitation et de réfection
des chaussées.
L?ensemble des passages piétons doit être mis en
conformité au plus tard le 31 décembre 2026.
La sécurité des déplacements à vélo et le sentiment
d?insécurité des cyclistes sont des freins à une
utilisation accrue du vélo.
Les ruptures d?itinéraires cyclables entravent les
déplacements. Le développement des aménagements
cyclables et la modération des vitesses est un facteur
clé du développement de l?usage du vélo.
La sécurité des cheminements piétons doit
également progresser en établissant une meilleure
visibilité mutuelle entre ces derniers et les véhicules.
Au passage piéton, les personnes de petites tailles,
notamment les enfants, sont particulièrement
concernées. À 30 km/h, le dégagement visuel de 5
mètres permet à une voiture de s?arrêter en cas de
danger.
350 M¤ sur 7 ans sont inscrits pour les infrastructures
cyclables dans le budget pluriannuel de l?AFITF.
Obligation de réalisation d?aménagements cyclables
lors de la construction ou le réaménagement de voies :
en urbain : clarification de l?obligation déjà
existante sur les typologies d?aménagements
cyclables à créer ;
hors agglomération : obligation de réaliser un
aménagement ou itinéraire cyclable lors de de la
rénovation ou du réaménagement des
chaussées ;
continuités : obligation de maintenir les
continuités piétonnes et cyclables à l?issue des
constructions ou des réhabilitations
d?infrastructures routières, ferroviaires ou fluviales.
La mise en conformité des passages piétons était
une recommandation ; elle devient obligatoire.
21
C?est le nombre de villes
qui ont obtenu la
moyenne du baromètre
FUB réalisé en
novembre 2017 sur les
conditions de
circulation à vélo.
80 %
Le pourcentage de
personnes
demandant
davantage
d?aménagements
en site propre.
le mémo collectivités
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
Hors agglomération, le maître d?ouvrage (MOA) évalue le
besoin de l?aménagement cyclable et sa faisabilité
technique et financière. L?étude est faite en lien avec les
autorités organisatrices de la mobilité (AOM) concernées.
En cas de besoin avéré et sauf impossibilité technique et
financière, l?opération doit être réalisée. L?évaluation est
rendue publique.
Pour les infrastructures terrestres et fluviales, en
l?absence de besoin avéré, le MOA évalue avec les AOM
l?utilité des aménagements interrompus. L?évaluation est
rendue publique.
Si un itinéraire ou un aménagement est prévu dans un
document de planification (plans de mobilité, SRADDET,
schéma national des véloroutes), le besoin est réputé avéré.
En zone urbaine, les couloirs bus en site propre peuvent
être considérés comme un aménagement cyclable sous
réserve que sa largeur permette le dépassement d?un
cycliste.
Outre les 350 M¤ sur 7 ans de l?AFITF qui permettent de
subventionner des aménagements cyclables, 100 M¤/an
sont disponibles pour les mobilités au titre de la dotation
de soutien à l?investissement locale (DSIL), notamment
pour le développement des mobilités actives.
La suppression du stationnement automobile en amont
des passages piétons peut se faire à peu de frais par du
marquage au sol. C?est également une opportunité pour
développer les stationnements vélos de type arceaux (env.
200 ¤/arceau).
Pour limiter les risques d?accident, les poids lourds
(> 3,5 t) doivent être équipés à partir du 1er juillet 2020
d?une signalisation matérialisant la position des
angles morts.
Les véloroutes et le schéma national des
véloroutes sont définis dans la loi. Le schéma est
arrêté par le ministre chargé des transports.
Le vélo et les piétons font l?objet d?un volet
spécifique et obligatoire dans les plans de mobilité
(anciennement PDU).
Les AOM et régions sont compétentes pour
« organiser des services relatifs aux mobilités actives
ou contribuer au développement de ces mobilités ».
Les références du texte
Article 52, aucun emplacement de
stationnement 5 mètres en amont des
passages piétons
Article 60, schéma véloroute
Obligation d?aménagements :
o article 61 en urbain
o article 62 en interurbain
o article 63, continuités
Exemples de services mis en place dans les
territoires : www.francemobilites.fr
Pour les aménagements cyclables ou continuités piétonnes, par les maîtres d?ouvrages
d?infrastructures et de voiries (État, SNCF Réseau, VNF, collectivités locales).
Pour la sécurisation des passages piétons, l?obligation s?impose aux collectivités locales ayant
la compétence voirie.
Sécuriser les circulations
cyclistes et piétonnes
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Apprendre le vélo aux
enfants à l?école primaire
La mesure vise à ce que chaque élève entrant au collège soit
autonome pour circuler à vélo sur route.
L?apprentissage de l?usage du déplacement à vélo
en sécurité (communément appelé Savoir rouler à vélo)
se généralise pour les élèves d?âge primaire.
Entrée en vigueur
À la promulgation de la loi.
Le plan vélo et mobilités actives du Gouvernement
prévoit une généralisation de l?apprentissage du
vélo pour tous les élèves en 2022.
Afin de développer la pratique du vélo par les
enfants, la disposition vise à permettre à chaque
élève de maîtriser, à son entrée au collège, la
pratique autonome et sécurisée du vélo dans
l?espace public et d?acquérir la compétence
d?adapter ses déplacements à des environnements
variés.
Toutes les écoles primaires deviennent parties
prenantes de l?apprentissage du vélo
24 mois après la publication de la loi, un rapport sur
la mise en oeuvre du savoir rouler à vélo sera remis
au Parlement.
Article 57 de la loi
L?apprentissage du vélo par les élèves se fait dans le
cadre scolaire, périscolaire ou extrascolaire.
L?organisation est établie à l?échelle locale, par
exemple à l?initiative des communes.
Les écoles, si l?apprentissage n?est pas proposé sur
temps scolaire, veillent à ce que tous les élèves et leurs
familles aient la connaissance des offres de formation
proposées par les structures locales partenaires dans
les temps périscolaire et extrascolaire.
Les écoles délivrent à chaque élève l?attestation
scolaire de première éducation à la route. Cette
attestation correspond à une des trois parties du socle
commun du savoir rouler à vélo.
Le site http://sports.gouv.fr/savoir-rouler-a-velo/
présente notamment les outils pédagogiques et les
attestations. Il recense les structures proposant des
vélo-écoles.
24 mois après la publication de la loi un rapport sur la
mise en oeuvre du savoir rouler à vélo sera remis au
parlement.
2 à 10 %
Le pourcentage
estimé de la
population qui
n?aurait jamais
appris à faire du
vélo.
90 %
Le pourcentage de
personnes qui pensent que
les conditions actuelles ne
permettent pas aux enfants
ou personnes âgées de se
déplacer à vélo en sécurité.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://sports.gouv.fr/savoir-rouler-a-velo/
le mémo collectivités
Renforcement des plans
climat air énergie
territoriaux (PCAET)
En faveur de la qualité de l?air
Introduction des objectifs territoriaux biennaux de
réduction des émissions de polluants atmosphériques
dans des plans d?action air des PCAET au moins aussi
exigeants que les objectifs du plan national de
réduction des polluants atmosphériques (PREPA).
Atteinte des objectifs territoriaux à compter de 2022
et respect des normes de qualité de l?air dans les délais
les plus courts possibles et au plus tard en 2025.
Étude de la faisabilité d?une zone à faibles émissions
mobilité et son renforcement progressif.
Obligation de renforcer les plans d?action air si les
objectifs ne sont pas atteints.
Entrée en vigueur
Plan d?action en faveur de la qualité de l?air à
intégrer dans les PCAET adoptés à compter de
la promulgation de la loi (selon les cas avant
fin 2020 ou fin 2021 pour les PCAET adoptés
avant).
Objectifs territoriaux applicables à compter de
2022.
Respect des normes de qualité de l?air au plus
tard en 2025
Réduire les conséquences sanitaires de la
pollution atmosphérique (1re cause de mortalité
subie en France).
Respecter les normes de qualité de l?air dans
les délais les plus courts possibles.
Pour la métropole de Lyon, les établissements
publics de coopération intercommunale à fiscalité
propre regroupant plus de 100 000 habitants et
ceux dont le territoire est couvert en tout ou partie
par un PPA.
La décarbonation du transport
Les zones à faibles émissions (ZFE)
Article 85 de la loi
www.francemobilites.fr
48 000
Le nombre de décès
prématurés par an
en France.
1re
La pollution de l?air
est la 1re cause de
mortalité subie.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
le mémo collectivités
http://www.francemobilites.fr/
le mémo collectivités
Accompagner le développement
de zones à faibles émissions
(ZFE)
Une zone à faibles émissions permet à une collectivité
de limiter l?accès à une partie de son territoire aux
véhicules les plus émetteurs de polluants
atmosphériques.
Accompagner le développement des zones à faibles
émissions :
- en assouplissant la mise en oeuvre de celles-ci ;
- en prévoyant l?obligation d?étudier leur mise en place,
voire de les mettre en place dans les zones les plus
concernées par la pollution atmosphérique.
Prendre les mesures législatives permettant le
développement du contrôle sanction automatisé des
véhicules
Possibilité de mettre en place une zone à faibles
émissions dans toutes les agglomérations, même celles
non situées dans le périmètre d?un plan de protection de
l?atmosphère (PPA).
Simplification de la mise en oeuvre d?une ZFE
Étude et consultation uniques possibles en cas
de projet conjoint à plusieurs collectivités
territoriales.
Allègement des conditions d?extension d?une ZFE
à une collectivité territoriale limitrophe.
Dispense de nouvelle consultation pour la mise
en oeuvre d?une ZFE étudiée dans le cadre du
PCAET d?un EPCI.
Obligation d?étudier la mise en place d?une ZFE pour
les EPCI de plus de 100 000 habitants et ceux situés dans
le périmètre d?un plan de protection de l?atmosphère
(PPA).
Obligation de mise en oeuvre d?un ZFE d?ici le 31
décembre 2020 pour les territoires dans lesquels les
normes de qualité de l?air sont dépassées de manière
régulière (définies par décret).
Possibilité, pour les collectivités territoriales concernées
(ou le cas échéant l?Etat si conventionnement) de mettre
en oeuvre un dispositif de lecture automatique de
plaques d?immatriculation (LAPI) pour constater les
infractions aux ZFE (accompagné des
garanties pour veiller au respect des libertés
Réduire les conséquences sanitaires atmosphériques
(1re cause de mortalité subie en France).
Les agglomérations et les collectivités territoriales
situées dans le périmètre d?une PPA ou volontaires
Entrée en vigueur
Dès la promulgation de la loi pour le cas général.
La mise en place d?une ZFE est obligatoire avant le 1er
janvier 2021 si les normes de qualité de l?air sont
dépassées de manière régulière.
La décarbonation du transport
Les PCAET
Article 86 de la loi
www.francemobilites.fr
48 000
Le nombre de
décès prématurés
par an en France
1re
La pollution de
l?air est la 1re
cause de
mortalité subie.
Plus de détails sur la loi :
www.ecologique-solidaire.gouv.fr/loi-mobilites-0
http://www.francemobilites.fr/
En chiffres
Tripler les
déplacements
à vélo d?ici
2024
Multiplier par 5
la vente de véhicules
électriques d?ici
2022
2040
Fin de vente
des voitures neuves
émettant des gaz à
effet de serre.
Diviser par deux le
nombre de personnes
voyageant seules dans
leur véhicule et zéro
émission de gaz à effet
de serre.
Ce que la loi Mobilités
va changer?
Pour les citoyens
Des centres-villes moins congestionnés et moins pollués.
Des solutions propres et partagées qui peuvent, dès que cela est pertinent, remplacer le véhicule
thermique très coûteux.
Grâce aux voies réservées au covoiturage, la possibilité d?éviter les embouteillages en partageant
son véhicule avec ses voisins, ses collègues ou toute autre personne.
Des déplacements en vélo plus sûrs et plus agréables au quotidien, grâce à l?accélération du
déploiement de pistes cyclables.
De nombreuses bonnes raisons de changer son véhicule, notamment pour un véhicule électrique :
des aides financières importantes de l?État et un déploiement massif de bornes de recharge sur tout
le territoire, des avantages à l'usage.
Un forfait mobilité durable pour le remboursement des frais de déplacements domicile travail
en vélo ou en covoiturage.
L?émergence de nouveaux secteurs d'activité liés à la mobilité propre, grâce à un assouplissement
du cadre réglementaire et un soutien financier fort de la puissance publique :
''marché des véhicules et des infrastructures de recharge pour des carburants alternatifs (électricité, GNV,
hydrogène)
marché des plateformes de mobilités partagées en particulier dans les zones peu denses
marché du vélo et autres engins de déplacements personnels
trajectoire de verdissement partagée sur chaque mode
Un renouvellement des flottes de véhicules par des véhicules plus propres
La possibilité d?une participation dans les choix des politiques de mobilité au niveau local
Un dialogue social au sein des entreprises enrichi sur les questions de mobilité des salariés,
notamment grâce à de nouveaux outils pour favoriser les modes de déplacements propres
Dans les zones urbaines, de nombreux outils aux mains des collectivités pour réduire la
congestion et la pollution atmosphérique due aux transports comme les voies réservées au
covoiturage ou les zones à faibles émissions
Dans les zones peu denses, la possibilité de favoriser ou de mettre en oeuvre des services de
covoiturage : financement du service, installation de places de stationnement réservées au
covoiturage, par exemple
Pour les entreprises
Pour les collectivités locales
www.ecologique-solidaire.gouv.fr D
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T
ER
R
A
Couverture fiches LOM collectivités2_I.pdf
Couverture fiches LOM collectivités2_02.pdf
Fiches Gouvernance.pdf
Fiches Accessibilite.pdf
Fiches innovation.pdf
Fiches mobilites.pdf
Couverture fiches LOM collectivités2_03.pdf
Couverture fiches LOM collectivités2_04.pdf