facteurs (Les) d'évolution de la consommation d'énergie des transports de 1990 à 2022
HERRY, Malo
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal">Premier secteur consommateur d'énergie finale (33 % en 2022), les transports ont connu une forte hausse de leur consommation d'énergie au cours des années 1990, suivie d'une baisse modérée depuis (hors crise sanitaire). Au total, entre 1990 et 2022, la consommation d'énergie des transports en France métropolitaine s'est accrue de 9 %. Cette croissance a été principalement alimentée par la hausse du trafic routier et, pour le transport de voyageurs, par la baisse du taux d'occupation des véhicules, malgré les gains d'efficacité énergétique des véhicules. Pour les marchandises, la forte hausse de la demande jusqu'à la crise de 2008 est en partie compensée par l'amélioration du taux de remplissage et de l'efficacité énergétique des véhicules.<o:p></o:p></p>
Editeur
Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Descripteur Urbamet
énergie
;transport de marchandises
;transport de personnes
Descripteur écoplanete
consommation d'énergie
;comparaison internationale
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
L A BT AD A Essentiel
Les facteurs d?évolution
delaconsommation d?énergie
destransports de 1990 à 2022
Premier secteur consommateur d?énergie finale (33%
en 2022), les transports ont connu une forte hausse de
leur consommation d?énergie au cours des années 1990,
suivie d?une baisse modérée depuis (hors crise
sanitaire). Au total, entre 1990 et 2022, la consommation
d?énergie des transports en France métropolitaine s?est
accrue de 9%. Cette croissance a été principalement
alimentée par la hausse du trafic routier et, pour le
transport de voyageurs, par la baisse du taux
d?occupation des véhicules, malgré les gains d?efficacité
énergétique des véhicules. Pour les marchandises, la
forte hausse de la demande jusqu?à la crise de 2008 est
en partie compensée par l?amélioration du taux de
remplissage et de l?efficacité énergétique des véhicules.
LA CONSOMMATION D?ÉNERGIE ET LA
DEMANDE DETRANSPORT DE VOYAGEURS
ET DEMARCHANDISES ÉVOLUENT DE MANIÈRE
CONTRASTÉE
La demande de transport de voyageurs en France
métropolitaine (hors trajets aériens internationaux et DROM/
France métropolitaine) augmente de manière continue de
1990 à 2019, passant de 807 à 1064 milliards de voyageurs-
kilomètres (voy-km), soit +36,6% (graphique1) ? (voir
méthodologie pour les VUL). Dans le même temps, la
consommation d?énergie du transport de voyageurs
augmente de 1990 à 2001 à un rythme proche de la demande
(+1,4% en moyenne annuelle contre +1,7% pour la
demande), puis diminue lentement jusqu?en 2019, alors que
la demande continue sa croissance (en moyenne - 0,4% par
an pour la consommation d?énergie contre +0,7% pour la
demande entre 2001 et 2019). Les restrictions sanitaires liées
à la pandémie provoquent ensuite une chute du trafic et de
la consommation d?énergie en 2020 et pendant le premier
semestre 2021. En 2022, les niveaux de la demande et de la
consommation d?énergie restent inférieurs à ceux de 2019
(respectivement -3,4% et -2,5%).
La demande de transport de marchandises en France
métropolitaine (hors transport fluvial et maritime international)
croît fortement entre 1990 et 2007 (+55,8%), puis connaît
SEPTEMBRE 2024
MINISTÈRE
ÉCOLOGIQUE
ET DE LA COHÉSION
DES TERRITOIRES
DE LA TRANSITION
une chute durable lors de la crise économique de 2008
(-17,9% entre 2007 et 2009). Elle reste ensuite à un niveau
bas avant de repartir à la hausse à partir de 2016 (+2,9% en
moyenne annuelle entre 2016 et 2019), sans jamais atteindre
les niveaux records de 2007. Après une baisse modérée de
la demande en 2020 (- 4%), les années 2021 et 2022 sont
au niveau du trafic de 2019.
La consommation d?énergie du transport de marchandises
augmente pour sa part également de 1990 à 2000 (+1,5%
en moyenne annuelle) mais à un rythme inférieur à la demande
(+2,3%), puis baisse tendanciellement entre le début des
années 2000 et 2016 (-3,9% entre 2000 et 2016), avant de
remonter légèrement (+0,5% en moyenne annuelle entre
2016 et 2019).
ÉNERGIE
160
150
140
130
120
110
100
90
80
Champ: France métropolitaine, hors soutes internationales. Pour préserver
la cohérence entre le bilan de l?énergie et le bilan des transports, le transport
international ferroviaire et routier est comptabilisé, mais le transport
international aérien (y compris vols DROM/France métropolitaine), maritime
et fluvial est exclu.
Source : SDES, Bilan de l?énergie, Bilan des transports
Graphique 1: consommation finale d?énergie et demande
des transports de voyageurs etdemarchandises
Indice base 100 en 1990
1990
Demande de transport de marchandises (t-km)
Demande de transport de voyageurs (voy-km)
Consommation du transport de marchandises (TWh)
Consommation du transport de voyageurs (TWh)
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
2018
2020
2022
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020
Les facteurs d?évolution delaconsommation d?énergie destransports de 1990 à 2022
Le découplage entre demande et consommation peut
s?expliquer par une variété de facteurs: évolution du bouquet
énergétique (voir encadré), de l?efficacité énergétique des
véhicules (énergie consommée pour parcourir un kilomètre),
du taux de remplissage ou d?occupation des véhicules
(nombre de tonnes ou de voyageurs par véhicule), et des
parts modales du routier, de l?aérien, du ferré et du fluvial.
LA CONSOMMATION D?ÉNERGIE
PAR VOYAGEUR-KILOMÈTRE DIMINUE
TENDANCIELLEMENT DEPUIS 1990
La baisse tendancielle de la consommation d?énergie par
voyageur-kilomètre contribue au découplage entre demande
de transports de voyageurs et consommation d?énergie,
notamment à partir des années 2000. Entre 1990 et 2022, la
consommation d?énergie par voyageur-kilomètre diminue
dans le transport de voyageurs, passant de 0,38 à 0,31kWh/
voy-km, soit -20% (graphique 3), avec de fortes disparités
entre les modes et une dégradation conjoncturelle liée à la
crise sanitaire.
ENCADRÉ
La France et l?Union européenne
se distinguent du reste du monde
parl?importance du gazole
etdesbiocarburants
Les carburants routiers (gazole et essence) représentent une
large majorité de l?énergie consommée pour les transports
dans lemonde (74% en 2022), en cohérence avec la part de
ce mode dans la demande de transport (graphique 2). La France,
comme le reste de l?Union européenne (UE), se distingue du
reste du monde par l?importance du gazole (66% de la
consommation du secteur en 2022 en France et 62% pour
l?UE, contre 35% pour le monde entier), au détriment de
l?essence, premier carburant mondial (21% en France, 24%
pour l?UE et 39% dans le monde, soutes internationales
comprises). L?UE se différencie également par le développement
des biocarburants (6% en 2022, 7% en France, 3% dans le
monde) et la faible importance du kérosène dans le transport
intérieur comparé à des pays comme les États-Unis ou la Chine.
L?électricité reste encore très minoritaire (2% en France et dans
l'UE, 0,2% aux États-Unis et 5% en Chine).
La consommation énergétique unitaire du transport aérien
intérieur de voyageurs (1,3% de part modale en 2022) connaît
une baisse de 20% pour atteindre 0,6kWh/voy-km,
notamment grâce à une amélioration du taux d?occupation
et des progrès importants sur la consommation de
carburéacteurs des avions. Entre 1990 et 2022, la
consommation d?énergie par kilomètre d?un avion augmente
de 25%, alors que son taux d?occupation augmente de 57%.
La consommation unitaire du ferré (11,1% de part
modale en 2022) baisse également fortement depuis 1990
(-44,7%, à 0,07kWh/voy-km en 2022), notamment du fait
du développement des lignes à grande vitesse, de
l?amélioration de l?efficacité énergétique des trains et de la
poursuite de l?électrification du réseau ferroviaire.
Le transport routier de voyageurs (véhicules particuliers,
utilitaires, motocycles, bus et cars), qui représente une part
modale de 87,7%, voit également une diminution de sa
consommation énergétique par voyageur-kilomètre (-17,8%
entre 1990 et 2022 pour atteindre 0,33 kWh/voy-km).
L?AMÉLIORATION DE L?EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
LIMITE LA HAUSSE DE LA CONSOMMATION
DUTRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS
Dans le transport routier de voyageurs, la baisse de la
consommation énergétique par voyageur-kilomètre masque
deux évolutions contrastées:une forte amélioration de
l?efficacité énergétique des véhicules qui n?est que
partiellement compensée par la baisse tendancielle du taux
d?occupation des véhicules particuliers.
Entre 1990 et 2019, l?efficacité énergétique des
véhicules, mesurée comme la consommation d?énergie par
véhicule/kilomètre parcouru, s?accroît tendanciellement,
contribuant pour -3,4TWh/an en moyenne à baisser la
consommation d?énergie du transport routier de voyageurs
sur la période. Cette amélioration est toutefois en partie
compensée par la baisse continue du taux d?occupation
des véhicules particuliers, principalement sous l?effet de
la diminution de la taille des ménages et de l?augmentation
Note: les soutes internationales maritimes et aériennes sont comptabilisées
dans le monde entier, ce qui explique l?importance du fioul lourd etdu
kérosène dans la première ligne.
Champ: France.
Source : AIE
Graphique 2: consommation d?énergie dans
lestransports par zone géographique en 2022
En %
Monde
États-Unis
Royaume-Uni
Espagne
Italie
Allemagne
France
UE à 27
Chine
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Gazole
Fioul lourd
Électricité
Charbon, tourbe
et schiste bitumeux
Essence
Gaz
Autres produits raffinés
Kérosène
Biocarburants
Autres renouvelables
0,40
0,35
0,30
Champ: France métropolitaine.
Source : SDES, Bilan de l?énergie, Bilan des transports
Graphique 3: consommation finale d?énergie
parvoyageur transporté (tousmodes)
En kWh/voy-km
2022
Lecture: entre 2000 et 2001, la consommation énergétique du transport routier de voyageurs augmente de 6 TWh. Sur cette période, trois facteurs favorisent
cette augmentation: la croissance de la demande totale de transport de voyageurs (+10TWh), le report modal vers le routier (+1TWh) et la baisse du taux
d?occupation (+3TWh). À l?inverse, l?amélioration de l?efficacité énergétique des véhicules compense une partie de cette augmentation (-8 TWh).
Champ: France métropolitaine.
Source : SDES, Bilan de l?énergie, Bilan des transports
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Les facteurs d?évolution delaconsommation d?énergie destransports de 1990 à 2022
du nombre de ménages motorisés et multimotorisés. À
1,8voyageur par véhicule en 1990, le taux d?occupation
se stabilise autour de 1,6 à partir de 2008. Cette baisse du
taux d?occupation contribue pour 1,7TWh/an en moyenne
à l?augmentation de la consommation d?énergie entre 1990
et 2009.
Au-delà de la baisse du taux d?occupation, c?est surtout
l?augmentation de la demande totale de transport de
voyageurs qui est le principal facteur explicatif de la hausse
de la consommation d?énergie, particulièrement jusqu?au
début des années 2000 (graphique 4). La hausse du nombre
de voyageurs-km contribue à la hausse de la consommation
d?énergie du transport routier de voyageurs à hauteur de
3,5TWh/an en moyenne sur la période 1990-2019 et jusqu?à
+11TWh pour la seule année 2001. Avec la crise sanitaire
liée au Covid, la contribution de la demande de transport à
la consommation énergétique devient fortement négative
en 2020 (- 77TWh). Elle redevient positive en 2021 et 2022
avec la levée progressive des restrictions de circulation,
sans toutefois compenser la baisse de 2020 (+67TWh sur
les deux années).
Depuis 1990, le report modal vers le routier a des effets
plus contrastés: il contribue faiblement à la hausse de la
consommation d?énergie au début des années 1990 (jusqu?à
2,5TWh/an en 1995), puis plutôt à la baisse ensuite. La part
modale du routier dans le transport de voyageurs diminue en
effet lentement mais de manière continue (91,1% en 1995,
87,7% en 2022) au profit des modes ferrés, à l?exception
d?une augmentation conjoncturelle liée aux restrictions
sanitaires en 2020.
LA CRISE DE 2008 MET UN ARRÊT À LA BAISSE
DELA CONSOMMATION D?ÉNERGIE PAR TONNE-
KILOMÈTRE DU TRANSPORT DE MARCHANDISES
Sur la période 1990-2022, la consommation énergétique par
unité transportée diminue de 17,8% dans le transport de
marchandises (de 0,51 à 0,42 kWh par tonne-kilomètre
(t-km))? (graphique 5). En particulier, la consommation
énergétique par tonne-kilomètre diminue de 28% dans le
transport routier (0,47kWh en 2022), notamment grâce à
l?amélioration de l?efficacité énergétique des poids lourds et
du taux de remplissage. Ces progrès sont toutefois
concentrés sur la période 1993-2007 avec un point bas à
0,4kWh/t-km atteint cette année-là. Lors de la crise de
2008, la consommation d?énergie par tonne-kilomètre se
redresse autour de 0,45 kWh/t-km, en lien avec la forte
baisse du taux de remplissage, et ne repart à la baisse qu?à
partir de 2016.
Dans le fret fluvial et ferroviaire, la consommation d?énergie
par unité transportée se redresse légèrement (respectivement
+7,5% et +4% entre 1990 et 2022, atteignant 0,12 et
0,05kWh en 2022), mais ces modes ne représentent qu?une
faible part du fret (respectivement 1,2% et 10,2%).
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022
40
20
0
- 20
- 80
Graphique 4: décomposition de l?évolution de la consommation d?énergie du transport routier de voyageurs
Variations de consommation d?énergie en TWh
Report modal Taux d'occupation Efficacité énergétique Demande de transport (tous modes)
Variation totale Consommation d'énergie du transport routier (axe de droite)
0,60
0,50
0,40
0,30
Graphique 5: consommation finale d?énergie
par tonne transportée
En kWh/t-km
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020
Champ: France métropolitaine.
Source : SDES, Bilan de l?énergie, Bilan des transports
2022
LE TAUX DE REMPLISSAGE DES POIDS LOURDS
AUN IMPACT CONTRASTÉ SUR LA CONSOMMATION
D?ÉNERGIE DU FRET ROUTIER
Comme pour le transport routier de voyageurs, l?augmentation
de la demande est le principal facteur d?augmentation de la
consommation d?énergie (il contribue à hauteur de +2,8TWh/an
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques
Sous-direction des statistiques de l?énergie
Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex
Courriel: diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
en moyenne hors crise économique de 2008 et crise sanitaire,
et jusqu?à +9TWh en 1993) ? (graphique 6). Le report modal
du ferroviaire vers le routier joue également à la hausse sur la
majorité de la période étudiée (en moyenne +0,6 TWh/an
entre 1990 et 2022), la part du fret assuré par des poids lourds
ou des véhicules utilitaires légers augmentant de 12points
entre 1990 et 2022.
Jusqu?au milieu des années 2000, cette hausse est en
partie compensée par l?amélioration du taux de remplissage
Dépôt légal: septembre 2024
ISSN: 2557-8510 (en ligne)
Directrice de publication: Béatrice Sédillot
Coordination éditoriale : Florence Abadia
Coordination éditoriale : Céline Blivet
Maquettage et réalisation: Agence Efil, Tours
des poids lourds (-3,5TWh/an en moyenne entre 1993 et
2007). La crise de 2008 provoque toutefois une baisse
durable du trafic de marchandises (-2,8TWh/an en moyenne
entre 2007 et 2016) et une baisse du taux de remplissage des
poids lourds (+2,8TWh/an en moyenne sur la même période).
Comme pour les voyageurs, mais dans une moindre
mesure, l?amélioration de l?efficacité énergétique des véhicules
contribue aussi à freiner la hausse de la consommation
d?énergie (-0,9TWh/an en moyenne entre 1990 et 2022).
Lecture: entre 2020 et 2021, la consommation énergétique du transport routier de marchandises augmente de 15 TWh. Sur cette période, trois facteurs
favorisent cette augmentation: la croissance de la demande totale de transport de marchandises (+6TWh), la baisse de l?efficacité énergétique des véhicules
(+1TWh) etla baisse du taux de remplissage (+9TWh). À l?inverse, le report modal du routier vers le ferroviaire diminue légèrement la consommation (- 1 TWh).
Champ: France métropolitaine.
Source : SDES, Bilan de l?énergie, Bilan des transports
160
140
120
100
80
60
40
20
0
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022
20
10
0
- 10
- 20
- 30
Graphique 6: décomposition de l?évolution de la consommation d?énergie du transport routier de marchandises
Variations de consommation d?énergie en TWh
Report modal Taux de remplissage Efficacité énergétique Demande de transport (tous modes)
Variation totale Consommation d'énergie du transport routier (axe de droite)
CHAMP ET MÉTHODOLOGIE
Véhicules utilitaires légers (VUL)
La répartition des kilomètres parcourus par les VUL entre
transport de marchandises et de voyageurs est calculée en
prenant en compte le type d?utilitaire et le propriétaire du
véhicule (particulier ou professionnel). Les hypothèses de taux
d?occupation (voyageurs par véhicule) et de remplissage
(tonnes par véhicule) sont établies à partir de données d?enquête
du SDES. La méthodologie détaillée et les séries complètes
seront publiées dans le prochain bilan des transports.
Analyse de décomposition
La méthode de décomposition LMDI (log-mean divisia index)
permet une interprétation aisée des résultats et ne laisse pas
de résidu inexpliqué. Elle est largement utilisée dans les
analyses de décomposition portant sur la consommation
d?énergie et les émissions de gaz à effet de serre. Sous sa
forme additive, elle permet de décomposer les variations
absolues de l?indicateur étudié.
POUR EN SAVOIR PLUS
? Bilan annuel des transports en 2022, CGDD, Datalab,
novembre 2023, 194p.
? Bilan énergétique de la France pour 2022, CGDD, Datalab,
mai 2024, 184p.
? Le transport routier de marchandises entre 1996 et
2016:impacts de la crise économique et de la concurrence,
CGDD, Datalab essentiel, décembre 2017, 4p.
? Aurélien Bigo. Les transports face au défi de la transition
énergétique. Explorations entre passé et avenir, technologie
et sobriété, accélération et ralentissement. Économies et
finances. Institut Polytechnique de Paris, 2020.
Malo HERRY, SDES
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/bilan-annuel-des-transports-en-2022?rubrique=56&dossier=1337
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/bilan-energetique-2022/
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/bilan-energetique-2022/
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/le-transport-routier-de-marchandises-francais-entre-1996-et-2016-impacts-de-la-crise-economique-et?rubrique=62&dossier=1341
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/le-transport-routier-de-marchandises-francais-entre-1996-et-2016-impacts-de-la-crise-economique-et?rubrique=62&dossier=1341
https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/edition-numerique/bilan-energetique-2022/
https://theses.hal.science/tel-03082127
https://theses.hal.science/tel-03082127
https://theses.hal.science/tel-03082127