activité (L') de transport augmente au premier trimestre 2024 - Note de conjoncture

COLUSSI, Carlo ; DEFRANCE, Sébastien ; DEVINEAU, Marie-Madeleine ; LIMOUSIN, François ; RAGEAU, François ; RIZK, Cyril

Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal">Au premier trimestre 2024, le volume de la production marchande de transport rebondit (+ 2,0 %), après une quasi-stabilité au quatrième trimestre 2023 (- 0,1 %). La croissance de l'activité accélère dans le transport de voyageurs (+ 3,4 % après + 1,1 %), avec un quatrième trimestre consécutif de progression. Elle se poursuit également dans le transport de marchandises (+ 1,4 %), après une hausse modérée au quatrième trimestre 2023 (+ 0,4 %). Dans les autres services de transport, l'activité rebondit (+ 1,7 %), après deux trimestres en repli.<o:p></o:p><br />
Editeur
Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
Descripteur Urbamet
fret ; économie des transports ; transport de marchandises ; transport routier ; transport de personnes ; marché de l'emploi ; chaîne de transport ; marché des transports ; véhicule utilitaire ; transport maritime ; transport aérien ; transport en commun ; voiture ; carburant ; entreprise de transport ; transport fluvial ; conjoncture
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
Au premier trimestre 2024, le volume de la production marchande de transport rebondit (+ 2,0 %), après une quasi-stabilité au quatrième trimestre 2023 (- 0,1 %). La croissance de l?activité accélère dans le transport de voyageurs (+ 3,4 %, après + 1,1 %), avec un quatrième trimestre consécutif de progression. Elle se poursuit également dans le transport de marchandises (+ 1,4 %), après une hausse modérée au quatrième trimestre 2023 (+ 0,4 %). Dans les autres services de transport, l?activité rebondit (+ 1,7 %), après deux trimestres en repli. Au premier trimestre 2024, l?emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l?entreposage est de nouveau en hausse (+ 0,2 %, après + 0,2 % au quatrième trimestre 2023). L?emploi intérimaire mobilisé par le secteur rebondit (+ 2,8 %) après deux trimestres de baisse. L?effectif total du secteur s?établit à 1 563 900 salariés. Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs d?emploi (catégories A, B, C) dans les métiers du transport et de la logistique (T & L) augmente au premier trimestre 2024 (+ 0,5 %) pour le troisième trimestre consécutif. Le nombre total de demandeurs d?emploi (catégories A, B, C) est quasi stable au premier trimestre 2024 (+ 0,1 %). LA PRODUCTION MARCHANDE DE TRANSPORT REBONDIT AU PREMIER TRIMESTRE 2024 Au premier trimestre 2024, la production de services de transport par les entreprises résidentes, mesurée par l?indice d?activité des services de transport (IAST), rebondit (+ 2,0 %), après un trimestre de quasi-stabilité (- 0,1 %). Cette progression de l?activité concerne tous les grands secteurs du transport. L?activité des services de transport de voyageurs progresse de 3,4 % ce trimestre, soit un quatrième trimestre consécutif en hausse. La croissance de l?activité des services de transport de marchandises accélère également (+ 1,4 %), après + 0,4 % au quatrième trimestre 2023. L?activité rebondit dans les services annexes au transport (+ 1,7 %, après - 1,3 % au quatrième trimestre 2023 et - 0,3 % au troisième trimestre). Graphique 1 : indice d?activité de services de transport (indices CVS-CJO) Évolution en % (T/T-1) Source : SDES Au premier trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) croît modérément en volume, à + 0,2 % par rapport au quatrième trimestre 2023, après + 0,3 % au trimestre précédent. La consommation des ménages ralentit (+ 0,1 %, après + 0,2 % au quatrième trimestre 2023). La chute des achats de matériel de transport par les ménages (- 3,4 %, après + 2,8 %) pèse sur la consommation générale. Cette forte baisse est notamment le contrecoup des anticipations au quatrième trimestre 2023 de critères plus restrictifs en 2024 pour l?attribution du « bonus écologique » lors de l?achat d?un véhicule électrique. La croissance des achats de services de transport se poursuit (+ 1,0 %, après + 1,2 %). LE FRET TERRESTRE INTÉRIEUR AUGMENTE AU PREMIER TRIMESTRE 2024 Le fret terrestre intérieur, exprimé en tonnes-kilomètres, augmente de 2,7 % au premier trimestre 2024, après une faible hausse au trimestre précédent (+ 0,2 %). Cette progression de l?activité concerne tous les segments du transport terrestre (routier, ferroviaire et fluvial). La croissance du fret national, qui représente 89,9 % du trafic intérieur ce trimestre, accélère (+ 2,9 %, après + 0,5 % au quatrième trimestre 2023). Le fret international rebondit (+ 1,4 %, après - 2,2 %). Graphique 2 : fret terrestre (indices CVS-CJO) Évolution en % (tonnes-kilomètres, T/T-1), en points (PIB) Sources : SDES ; Insee L?ACTIVITÉ DE TRANSPORT ROUTIER, FERROVIAIRE OU FLUVIAL DE MARCHANDISES AUGMENTE En données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), l?activité de transport routier intérieur de marchandises des véhicules immatriculés en France augmente de 2,7 % au premier trimestre 2024. Il s?agit d?une accélération des hausses mesurées aux troisième et quatrième trimestres 2023 (respectivement + 0,2 % et + 0,8 %). Le début de l?année 2023 avait été marqué par de fortes baisses : - 5,0 % au premier trimestre et - 3,1 % au deuxième. Au premier trimestre 2024, 42,0 milliards de tonnes- kilomètres ont été parcourues sur le territoire national par les poids lourds du pavillon français. Le transport routier intérieur de marchandises opéré pour compte d?autrui s?accroît de 2,8 % au premier trimestre 2024, après + 0,8 % au quatrième trimestre 2023 (données révisées). Il s?établit à 37,5 milliards de tonnes- kilomètres. Les opérations de transport routier de marchandises menées pour compte propre poursuivent leur rebond : + 1,7 % au premier trimestre 2024, après + 1,0 % au quatrième trimestre 2023. Elles avaient chuté de 10,3 % au troisième trimestre 2023. Elles représentent 10,8 % de l?activité, soit 1,8 point de moins par rapport à la part de 12,6 % mesurée au premier trimestre 2023. Le nombre de tonnes-kilomètres réalisées entre une origine et une destination situées sur le territoire national représente 96,2 % de l?activité de transport routier intérieur de marchandises au premier trimestre 2024. Ce transport dit «?national?» augmente de 3,0 % au premier trimestre 2024 par rapport au quatrième trimestre 2023. La partie intérieure de l?activité de transport international du pavillon français se replie de 5,1 % au premier trimestre 2024, après + 2,3 % au quatrième trimestre 2023 (données révisées). Par rapport à son niveau du premier trimestre 2023, elle est en recul de 8,1 %. Environ 1,6 milliard de tonnes-kilomètres ont été parcourues sur le territoire français dans le cadre d?un transport international à comparer à 40,4 milliards pour le transport national. Plus de 76 % de l?activité de transport routier intérieur de marchandises a été réalisée lors de parcours de moyennes et longues distances (150 km ou plus). Elle se situe à 32,1 milliards de tonnes-kilomètres pour ces distances au premier trimestre 2024. Elle augmente de 3,3 %, après + 0,9 % au quatrième trimestre 2023 (données révisées). L?activité lors de trajets sur de plus courtes distances (moins de 150 km) connaît une hausse plus modérée : + 0,8 % au premier trimestre 2024, après + 0,5 % au quatrième trimestre 2023. L?activité du fret ferroviaire rebondit de 1,7 % au premier trimestre 2024 après avoir diminué de 1,9 % au quatrième trimestre. Elle s?établit à 7,9 milliards de tonnes-kilomètres, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Le rebond du trafic est plus fort sur les trajets internationaux y compris transit (+ 2,7 %), mais après un net recul au quatrième trimestre 2023 (- 4,4 %). Sur les trajets nationaux, le trafic augmente plus modérément (+ 1,1 %), après un léger recul au trimestre précédent (- 0,3 %). Avec près d?1,6 milliard de tonnes-kilomètres transportées au premier trimestre 2024, le transport fluvial intérieur, y compris fluviomaritime, rebondit nettement par rapport au quatrième trimestre 2023 (+ 9,8 %), après une diminution de 4,2 % au quatrième trimestre en raison notamment des inondations dans le nord de la France, qui avaient réduit le transport fluvial sur ces voies. Le trafic national, qui représente les deux tiers du transport fluvial, augmente de 6,5 %. Le trafic international rebondit très fortement (+ 16,0 % au premier trimestre 2024, après - 2,6 % le trimestre précédent). Le transport de céréales a contribué pour une large part à cette hausse du trafic fluvial. Graphique 3 : fret terrestre par mode (CVS-CJO) Niveaux en milliards de tonnes-kilomètres Sources : SDES, TRM ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF Dans le transport routier, le prix de revient du transport longue distance (pour un ensemble articulé jusqu?à 44 tonnes) augmente (+ 1,5 %) pour le troisième trimestre consécutif. Tous les indices, hormis celui du gazole professionnel (- 2,0 %), participent à cette hausse : de + 1,3 % pour la maintenance à + 4,9 % pour le conducteur longue distance. Les prix du transport ferroviaire de marchandises sont stables au premier trimestre 2024 (+ 0,0 %), comme au trimestre précédent. Ils augmentaient sans interruption depuis le deuxième trimestre 2022. LE MARCHÉ DES VÉHICULES UTILITAIRES LÉGERS EST EN BAISSE, CELUI DES POIDS LOURDS REBONDIT FORTEMENT Au premier trimestre 2024, 101 200 véhicules utilitaires légers neufs ont été immatriculés, soit une baisse de 1,6 % par rapport au trimestre précédent (données CVS-CJO). Cette diminution interrompt une série de six trimestres consécutifs de hausse. Ce niveau est juste en dessous de la moyenne trimestrielle sur les dix dernières années (102 500 immatriculations). Les ventes de poids lourds neufs rebondissent fortement ce trimestre (+ 17,3 %), à 13 000 unités immatriculées. Cette hausse est très forte sur les immatriculations de camions (+ 25,4 %). Elle est moins accentuée sur celles de tracteurs routiers (+ 11,4 %). Les immatriculations de poids lourds avaient bondi au troisième trimestre 2023 afin d?écouler les véhicules équipés de l?ancien modèle de chronotachygraphe. Elles ont ensuite plongé au quatrième trimestre. La hausse du premier trimestre 2024 correspond à un retour au niveau des immatriculations du premier semestre 2023. Celles-ci restent toutefois nettement en dessous du nombre trimestriel moyen d?immatriculations en 2018 ou 2019. La fabrication de véhicules avait été entravée par les pénuries de composants en 2022 et peine toujours à combler le retard de production dû à ces pénuries. Les livraisons de véhicules lourds peuvent ainsi encore correspondre à des commandes passées en 2021 ou 2022. Graphique 4 : immatriculations de véhicules utilitaires neufs Nombre d?immatriculations, en milliers (CVS-CJO) Champ : France entière. Source : SDES, RSVERO L?ACTIVITÉ PORTUAIRE STAGNE Au premier trimestre 2024, 71,5 millions de tonnes de marchandises ont transité dans les principaux ports français de métropole, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. L?activité portuaire est atone en métropole (- 0,2 %), après une légère hausse au quatrième trimestre (+ 0,6 %). Cette quasi-stabilité est le résultat de deux évolutions opposées : les entrées dans les ports diminuent de 4,1 % au premier trimestre 2024, à 45,0 millions de tonnes débarquées, alors que les sorties rebondissent de 7,2 % ce trimestre, avec 26,5 millions de tonnes embarquées. La diminution des entrées est principalement due ce trimestre à la baisse des vracs liquides (- 4,9 %) et solides (- 12,6 %). La hausse de la production d?électricité d?origine nucléaire et hydraulique a entraîné une baisse du recours au gaz naturel liquéfié (GNL), importé par voie maritime, au premier trimestre 2024. Parmi les vracs solides, les importations de minerais (charbon, fer) pour la sidérurgie, ont diminué en raison d?une demande européenne d?acier en berne. À l?inverse, les trafics entrants de conteneurs (+ 4,1 %) et de rouliers (+ 1,5 %) poursuivent leur progression entamée le trimestre précédent. L?augmentation des sorties est la conséquence du très fort rebond des exportations de vracs solides (+ 40,6 %), pour l?essentiel des céréales. Les trafics sortants de conteneurs (+ 4,3 %) et de rouliers (+ 1,1 %) sont également en hausse. Seul le trafic de vracs liquides recule (- 6,6 %) au premier trimestre 2024 par rapport au quatrième trimestre 2023. Par port, le trafic du port de Marseille baisse nettement (- 11,2 %) sous l?effet du recul des importations de GNL, de minerais et de charbon. Il diminue également à Calais, mais dans une moindre mesure (- 1,5 %). À l?inverse, l?augmentation des exportations de céréales profite aux ports de La Rochelle et de Dunkerque, qui affichent une hausse respective de leur trafic total de 13,5 % et de 5,2 %. Le trafic du port d?Haropa augmente de 4,9 % du fait de la forte hausse des exportations de céréales et de l?augmentation plus modérée du trafic de marchandises conteneurisées. Graphique 5 : ports maritimes (CVS-CJO) Niveaux en millions de tonnes Champ : grands ports maritimes de métropole (GPM) et port de Calais. Source : SDES Dans le transport maritime, les prix rebondissent nettement (+ 15,1 %) au premier trimestre 2024, après six baisses trimestrielles consécutives. Ce rebond est notamment la conséquence des tensions en mer Rouge, qui ont conduit les compagnies maritimes à dérouter leurs 60 70 80 90 100 110 120 130 4 6 8 10 12 14 16 18 T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4 2020 2021 2022 2023 2024 Poids lourds neufs Véhicules utilitaires légers neufs (éch. droite) navires par le cap de Bonne-Espérance pour éviter le passage par le canal de Suez. Cela a pour conséquence un net allongement des temps de parcours, d?où une moindre disponibilité des moyens de transport qui se répercute sur les prix. LE FRET AÉRIEN POURSUIT SA HAUSSE Avec 0,6 million de tonnes transportées, le fret aérien augmente de nouveau au premier trimestre 2024 (+ 2,7 %), après trois trimestres consécutifs en hausse. Les prix du transport aérien de fret diminuent ce trimestre (- 4,5 %), après avoir rebondi fortement au dernier trimestre 2023. LE TRANSPORT COLLECTIF TERRESTRE DE VOYAGEURS REBONDIT Le transport collectif terrestre intérieur de voyageurs (hors transports en commun urbains de province et transports routiers de voyageurs par autocar) rebondit nettement au premier trimestre 2024 (+ 3,4 %), après une baisse au quatrième trimestre 2023 (- 0,8 %). Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés par voie ferroviaire hors Île-de-France repart à la hausse au premier trimestre 2024 (+ 2,4 %), après deux trimestres consécutifs de faible recul (- 0,3 % puis - 0,5 %). Le trafic sur les lignes à grande vitesse, qui représente 71,8 % du trafic hors Île-de-France, rebondit (+ 1,5 %, après - 0,5 % au quatrième trimestre 2023) et le trafic sur les lignes classiques (intercités et trains sous convention des conseils régionaux) s?accroît fortement (+ 4,7 %) après une diminution de 0,6 % le trimestre précédent. Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés en France atteint ainsi un niveau inédit depuis plus de dix ans, à la fois sur les lignes à grande vitesse et sur les autres lignes. Avertissement : le nombre de voyageurs-kilomètres sur les lignes à grande vitesse a été révisé à la baisse en raison d?un changement de concept pour les distances utilisées. Graphique 6 : transport ferré de voyageurs hors Île- de-France (CVS-CJO) Milliards de voyageurs-kilomètres Source : SDES, d?après tous opérateurs ferroviaires En Île-de-France, le transport collectif de voyageurs rebondit au premier trimestre 2024 (+ 6,5 %). Il avait fléchi au quatrième trimestre 2023 (- 1,9 %), après deux trimestres en nette progression (+ 4,0 % chaque trimestre). Cette forte hausse est due à une fréquentation très dynamique du réseau opéré par la RATP, en particulier sur le réseau ferré (métro et RER), avec + 11,9 % par rapport au quatrième trimestre 2023. Le nombre de voyageurs-kilomètres augmente plus modérément sur le réseau des bus et tramways (+ 3,6 %). Sur le réseau des trains sous convention Île-de-France Mobilités, le trafic rebondit également (+ 1,7 %), après une baisse sensible au quatrième trimestre (- 4,1 %). La forte augmentation du trafic au premier trimestre 2024 permet au réseau francilien de revenir à 91,3 % de son niveau du troisième trimestre 2019, avant la crise sanitaire et les grèves contre la réforme des retraites (+ 5,5 points en un trimestre). Sur le réseau RATP, il s?établit à 96,1 % de son niveau du troisième trimestre 2019 (+ 8,9 points). Le réseau des trains et RER sous convention d?Ile-de-France Mobilités reste en retrait, avec 85,5 % de son niveau du troisième trimestre 2019 (+ 1,4 point). Graphique 7 : transport en commun urbain en Île-de- France (CVS-CJO) Milliards de voyageurs-kilomètres Source : SDES, d?après RATP, SNCF Sur le réseau de transports urbains de province, le rattrapage du trafic d?avant-Covid se poursuit. Le trafic a été bien orienté au premier trimestre 2024, mais cette bonne dynamique concerne principalement les réseaux de villes « moyennes à grandes ». Dans les petits réseaux (moins de 100 000 habitants), la dynamique du trafic est moins favorable (source : Union des transports publics). LE TRANSPORT AÉRIEN DE VOYAGEURS EST STABLE AU PREMIER TRIMESTRE 2024 Avec 42,9 millions de voyageurs transportés, la croissance du transport aérien de voyageurs s?interrompt au premier trimestre 2024 (+ 0,1 %), après une hausse continue depuis le premier trimestre 2022. Le nombre de voyageurs aériens est quasi stable à la fois sur les liaisons intérieures (- 0,1 %) et internationales (+ 0,1 %). Cette quasi-stabilité s?explique en partie par la mise en place d?un nouveau dispositif de navigation aérienne qui a conduit à réduire le nombre de vols en janvier et février 2024, en particulier sur les liaisons intérieures. Sur les liaisons intérieures, le trafic se replie de nouveau en métropole (- 0,8 %), après deux trimestres en baisse. Les vols sur les liaisons transversales (province? province) reculent de 5,7 % ce trimestre, après - 3,7 % au trimestre précédent. À l?inverse, le trafic rebondit sur les liaisons radiales, entre Paris et les aéroports de province (+ 2,9 %), après trois trimestres en diminution. Sur les liaisons internationales, le trafic est quasi stable avec la métropole (+ 0,1 %), après trois années de hausse continue. Le nombre de voyageurs à l?international, au départ de Paris, diminue de 0,8 % pour la première fois depuis le premier trimestre 2021. En revanche, le trafic international des aéroports de province progresse encore (+ 1,4 %, après + 2,5 %). Cette hausse est néanmoins la plus faible depuis deux ans. Le trafic international a rattrapé son niveau du quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire. Au premier trimestre 2024, il le dépasse de 3,1 % sur les vols au départ ou à l?arrivée d?un aéroport de province, alors qu?il est 1,8 % en dessous de celui-ci sur les vols passant par les aéroports de Paris. Le trafic intérieur reste en revanche éloigné de son niveau d?avant-crise, à 82,8 %. Graphique 8 : transport aérien de voyageurs (CVS-CJO) Millions de voyageurs Sources : SDES, d?après DGAC ; ADP L?ACTIVITÉ DES AUTRES SERVICES DE TRANSPORT REBONDIT AU PREMIER TRIMESTRE 2024 L?activité des services auxiliaires de transport, mesurée par l?indice d?activité des services de transport, rebondit de 1,7 % au premier trimestre 2024, après avoir diminué les deux trimestres précédents (- 1,3 % au quatrième trimestre 2023 et - 0,3 % au troisième trimestre). Cette hausse est portée par un fort rebond de l?activité dans l?entreposage et stockage (+ 3,8 %, après - 2,2 % au quatrième trimestre 2023), les services auxiliaires terrestres (+ 3,5 %, après - 4,5 %) et les services de manutention (+ 4,7 %, après - 0,5 %). L?activité de la messagerie, fret express et organisation des transports de fret, première composante de cet ensemble, ralentit au premier trimestre 2024 (+ 0,2 %) après une hausse modérée au quatrième trimestre 2023 (+ 0,6 %). Dans les services auxiliaires aux transports aériens, l?activité repart lentement (+ 0,4 %), après une quasi-stabilité le trimestre précédent (+ 0,1 %). Celle des services auxiliaires des transports maritimes est la seule à reculer ce trimestre (- 0,2 %). Au premier trimestre 2024, les prix de la messagerie- fret express rebondissent (+ 1,2 %), après un repli au quatrième trimestre (- 1,0 %). Les prix de l?entreposage rebondissent (+ 1,6 %) après être restés stables le trimestre précédent. Les prix de la manutention repartent également à la hausse (+ 2,0 %). Ils avaient diminué au quatrième trimestre 2023, pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2022. LE MARCHÉ AUTOMOBILE NEUF EST EN BAISSE Les immatriculations de voitures neuves reculent de nouveau ce trimestre (- 3,7 %), après une baisse plus modérée au trimestre précédent (- 1,1 %). Près de 460 000 voitures particulières neuves ont été immatriculées ce trimestre. Les motorisations diesel (hors hybrides), essence (hors hybrides), hybrides rechargeables et non rechargeables se replient (respectivement - 14,2 %, - 6,4 %, - 5,8 % et - 1,6 %). Les immatriculations de véhicules au gaz, principalement des bicarburations essence + GPL, sont en forte hausse (+ 14,4 %). Celles de véhicules électriques sont en légère hausse (+ 1,0 %) : 85 700 voitures électriques ont été immatriculées ce trimestre, soit 18,7 % des voitures neuves. Graphique 9 : immatriculations de voitures particulières neuves (CVS-CJO) Nombre de véhicules, en milliers Champ : France entière. Source : SDES, RSVERO LES LIVRAISONS DE CARBURANT REBONDISSENT Les livraisons de carburant, en tonnes équivalent pétrole, rebondissent au premier trimestre 2024 (+ 1,4 %), après quatre trimestres en baisse. Les livraisons d?essence ont continué à augmenter, à un rythme plus rapide (+ 3,1 % au premier trimestre 2024, contre + 1,4 % au quatrième trimestre 2023) alors que la baisse des livraisons de gazole s?interrompt (+ 0,7 %, après - 1,4 %). Graphique 10 : circulation routière et livraisons de carburant en tonnes équivalent pétrole (CVS-CJO) Millions de tonnes équivalent pétrole, indice de circulation base 1 en 2001, en moyenne annuelle RRN = réseau routier national. Sources : SDES, d?après Cerema ; Asfa ; CPDP Au premier trimestre 2024, le prix du baril de Brent exprimé en euros diminue de nouveau (- 1,9 % en moyenne sur le trimestre), soit un rythme très proche de celui du trimestre précédent (- 2,1 %). Il avait fortement augmenté au troisième trimestre (+ 10,7 %). LES CRÉATIONS CLASSIQUES PROGRESSENT DE NOUVEAU ET LES DÉFAILLANCES ATTEIGNENT UN NIVEAU RECORD Les créations « classiques » d?entreprises dans le secteur des transports et de l?entreposage, hors immatriculations de micro-entrepreneurs, progressent de nouveau au premier trimestre 2024 (+ 5,3 %), soit un quatrième trimestre consécutif en hausse. Elles s?établissent à 4 078 nouvelles entreprises, soit 16,9 % de l?ensemble des créations d?entreprises. Au premier trimestre 2024, les défaillances d?entreprises augmentent de nouveau (+ 2,6 %) après une forte hausse au quatrième trimestre 2023 (+ 21,6 %) pour le cinquième trimestre consécutif. Elles s?élèvent à 700 unités au premier trimestre 2024, soit le plus haut niveau jamais atteint depuis 1990. Avertissement : les évolutions des créations d?entreprises enregistrées depuis le début de l?année 2023 doivent être interprétées avec prudence. Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d?entreprises doivent obligatoirement s?effectuer sur le guichet électronique des formalités d?entreprises. Ce changement important a fragilisé le suivi conjoncturel des créations d?entreprises en 2023, en raison notamment d?une modification des délais d?enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Pour plus d?informations : Insee - Créations d'entreprises - janvier 2023. Graphique 11 : démographie des entreprises de transport (CVS-CJO) Nombre d?entreprises Sources : Insee ; Banque de France L?EMPLOI SALARIÉ HORS INTÉRIM DU SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L?ENTREPOSAGE EST DE NOUVEAU EN HAUSSE (+ 0,2 %) Au premier trimestre 2024, l?emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l?entreposage continue d?augmenter pour le troisième trimestre consécutif (+ 0,2 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2023 et + 0,2 % au quatrième trimestre 2023). L?effectif du secteur (hors intérimaires) s?établit à 1 451 000 salariés. Au premier trimestre 2024, les créations nettes d?emploi restent dynamiques dans le transport aérien (+ 3,6 %, soit + 2 200 emplois) pour le huitième trimestre consécutif. L?emploi dans ce secteur retrouve son niveau d?avant-crise (63 100 salariés). La hausse de l?emploi se poursuit dans les activités de manutention et d?entreposage (+ 1,3 %, + 1 900 emplois) pour le troisième trimestre consécutif. L?emploi augmente de 0,9 % (+ 2 300 emplois) au premier trimestre 2024 dans les transports terrestres de voyageurs (hors ferroviaire). Cette hausse est portée par l?augmentation des transports routiers de voyageurs (+ 1,3 %, + 1 400 emplois). Les effectifs salariés sont en légère hausse dans l?exploitation des infrastructures (+ 0,2 %, + 200 emplois) et quasi stables dans l?organisation du transport de fret (+ 0,1 %, + 100 emplois). Les effectifs salariés des activités de poste et de courrier continuent de s?amenuiser au premier trimestre 2024 (- 0,3 %, soit - 500 emplois). Le transport routier de fret (TRF), plus gros employeur du secteur avec 428 400 salariés, perd de nouveau des emplois ce trimestre (- 0,6 %, - 2 400 emplois). Les créations d?emploi dans le TRF, auparavant très dynamiques y compris pendant la crise sanitaire, marquent le pas depuis le premier trimestre 2022. Au premier trimestre 2024, l?emploi fléchit dans le transport ferroviaire (- 1,2 %, soit - 1 100 emplois) après six trimestres de regain. https://www.insee.fr/fr/statistiques/6799984 En moyenne, au premier trimestre 2024, en France métropolitaine, 567 700 personnes inscrites à France Travail recherchaient un emploi dans les métiers du transport et de la logistique et étaient immédiatement disponibles pour l?occuper (catégories A, B, C). Parmi elles, 328 800 n?avaient pas travaillé, même une heure, au cours du dernier mois (catégorie A). Au premier trimestre 2024, dans le secteur des transports et de l?entreposage, le nombre des déclarations d?embauche de plus d?un mois hors intérim se replie (- 1,5 %, après + 2,2 % au quatrième trimestre 2023). Sur un an, le nombre des déclarations d?embauche de plus d?un mois hors intérim diminue de 2,1 %. Le taux d?emplois vacants ? rapport entre les emplois vacants d?une part, et la somme des postes occupés et des emplois vacants d?autre part ? s?établit à 1,7 % (contre 2,8 % dans l?ensemble du secteur privé). Le coût horaire du travail dans le secteur des transports et entreposage, mesuré par l?ICT ? coût horaire, augmente de 3,4 % au premier trimestre 2024 par rapport au premier trimestre 2023. LES PERSPECTIVES GÉNÉRALES SE REDRESSENT DANS LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES Dans le transport routier de marchandises, le climat des affaires s?améliore en moyenne au deuxième trimestre 2024 par rapport au premier trimestre, bien qu?en recul en fin de période. Il reste toutefois en dessous de sa moyenne de long terme, alors qu?il lui est supérieur dans l?ensemble des services. Les perspectives générales d?activité, les soldes d?opinion sur les tendances prévues de l?activité et de la demande s?améliorent de nouveau au deuxième trimestre 2024, après avoir atteint un niveau très bas au quatrième trimestre 2023, le plus bas depuis le deuxième confinement de la population en novembre 2020, lors de la crise sanitaire. Les difficultés de recrutement de personnel roulant se réduisent encore : au deuxième trimestre 2024, 34,8 % des entreprises jugent le recrutement de personnel roulant difficile, contre 66 % en octobre 2021. Les difficultés de demande comme facteurs limitant l?activité se maintiennent quasiment au même niveau qu?au premier trimestre 2024, et sont toujours nettement plus citées par les chefs d?entreprises que les difficultés d?offre. Graphique 12 : conjoncture dans le transport routier de marchandises et la messagerie (indices CVS-CJO) Soldes d?opinion en % Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans les services Séries statistiques des transports de marchandises Avertissement : les modèles de corrections des variations saisonnières ont été révisés, comme chaque année à cette période. Ces révisions peuvent donner lieu à des révisions plus importantes qu?habituellement des données précédemment publiées. (1) Sources : SDES, TRM ? Insee ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF / unité : milliards de tonnes-kilomètres, transport intérieur y compris fluviomaritime et transit. (2a) Sources : DGITM puis SDES depuis 2016 / unité : millions de tonnes. (2b) Sources : ADP et DGAC / unité : millions de tonnes. (3) Source : DGEC / unité : millions de tonnes-kilomètres. Cette série ne comprend que les trois principaux réseaux d?oléoducs et diffère donc de celle publiée par le SDES dans les comptes annuels. * Le champ du transport fluvial inclut désormais le trafic fluviomaritime et le transit. Les séries ont été rétropolées sur ce champ. Annuelle 2024 2024 T1 T1 T2 T3 T4 T1 Transport intérieur de marchandises (1) Total fret terrestre intérieur 199,3 51,5 - 5,3 - 7,4 - 0,8 1,2 0,2 2,7 National 178,6 46,2 - 4,3 - 6,6 - 1,5 1,4 0,5 2,9 International 20,7 5,2 - 13,0 - 14,5 5,6 - 0,8 - 2,2 1,4 Fret routier intérieur total 163,9 42,0 - 2,9 - 5,0 - 3,1 0,2 0,8 2,7 Routier national 157,1 40,4 - 2,7 - 4,6 - 3,1 0,3 0,7 3,0 Routier international 6,8 1,6 - 6,4 - 12,1 - 2,5 - 3,0 2,3 - 5,1 Routier compte d'autrui 144,8 37,5 - 2,2 - 6,0 - 2,6 1,6 0,8 2,8 Routier compte propre 19,1 4,5 - 7,4 2,9 - 6,3 - 10,3 1,0 1,7 Courte distance (moins de 150 km) 39,0 9,9 - 1,5 - 2,6 - 0,6 1,4 0,5 0,8 Longue distance (150 km et plus) 124,9 32,1 - 3,3 - 5,7 - 3,8 - 0,2 0,9 3,3 Fret ferroviaire intérieur total (y-c. opérateurs privés) 29,7 7,9 - 15,8 - 20,9 13,1 6,8 - 1,9 1,7 Ferroviaire national 17,7 4,8 - 15,3 - 22,3 14,7 9,2 - 0,3 1,1 Ferroviaire international 12,0 3,1 - 16,5 - 18,9 10,9 3,4 - 4,4 2,7 Fret fluvial intérieur total * 5,9 1,6 - 10,2 - 5,3 2,2 - 0,8 - 4,2 9,8 Fluvial national 3,7 1,0 - 9,5 - 9,9 - 1,6 11,6 - 5,1 6,5 Fluvial international 2,2 0,6 - 11,5 3,1 8,2 - 18,5 - 2,6 16,0 Transport maritime total (2a) : activité portuaire 281,3 71,5 - 4,7 - 8,1 6,8 - 0,2 0,6 - 0,2 Entrées 184,5 45,0 - 5,1 - 7,7 7,7 - 1,9 1,2 - 4,1 Sorties 96,8 26,5 - 3,9 - 8,9 5,0 3,0 - 0,6 7,2 Fret aérien (2b) 2,2 0,6 - 1,6 - 13,3 1,5 3,6 3,4 2,7 Transport de pétrole brut / produits raffinés par oléoducs* (3) 7 826 1 912 2,2 - 0,4 13,0 6,1 0,0 - 7,7 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2023 2023 2023 Séries statistiques des transports de voyageurs (4) Sources : SDES, tous opérateurs ferroviaires, dont SNCF ; RATP / unités : milliards de voyageurs-km. Série fortement révisée ce trimestre en raison d?un changement de concept pour les distances utilisées : le nombre de voyageurs-kilomètres sur les lignes à grande vitesse a ainsi été révisé à la baisse (- 10 % en moyenne en 2023). (5) Sources : ADP ; DGAC / unités : millions de passagers. Annuelle 2024 2024 T1 T1 T2 T3 T4 T1 Transports collectifs terrestres (4) 116,6 30,6 4,4 - 4,7 8,1 0,7 - 0,8 3,4 Transport en commun Île-de-France 27,7 7,5 0,9 - 6,9 4,0 4,0 - 1,9 6,5 RATP total 15,5 4,3 - 2,5 - 7,4 1,1 1,6 - 0,1 10,2 RATP métro et RER 12,4 3,5 - 3,7 - 10,2 1,1 1,9 - 0,5 11,9 RATP autobus (y.c. tramw ay) 3,1 0,8 2,7 5,4 1,0 0,1 1,7 3,6 Trains et RER (hors RATP) sous convention Île-de- France mobilités 12,2 3,2 5,5 - 6,2 7,9 7,0 - 4,1 1,7 Transport ferroviaire hors Île-de-France 88,9 23,2 5,6 - 4,0 9,4 - 0,3 - 0,5 2,4 Trains à grande vitesse ** 64,4 16,6 4,8 - 4,6 10,5 - 0,9 - 0,5 1,5 Trains hors grande vitesse 24,5 6,5 7,6 - 2,6 6,5 1,3 - 0,6 4,7 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2023 2023 2023 Annuelle 2024 2024 T1 T1 T2 T3 T4 T1 Trafic aérien France entière (PAX) (5) 166,8 42,9 18,5 1,8 2,2 2,8 1,1 0,1 Trafic intérieur 28,5 7,0 0,1 - 2,7 2,7 - 0,5 - 3,2 - 0,1 Métropole intérieur 21,2 5,1 - 1,1 - 3,2 3,3 - 0,7 - 3,6 - 0,8 dont liaisons radiales (Paris-province) 12,3 3,0 - 1,9 0,4 - 1,8 - 2,9 - 3,6 2,9 dont liaisons transversales (province-province) 8,9 2,1 0,0 - 8,2 11,4 2,4 - 3,7 - 5,7 Trafic international 140,8 36,6 23,0 2,8 2,1 3,5 2,0 0,1 Métropole-international 138,3 35,9 22,7 2,8 2,0 3,6 2,1 0,1 dont au départ de Paris 82,6 21,1 20,5 1,9 1,2 3,1 1,7 - 0,8 dont au départ de la province 55,7 14,8 26,1 4,2 3,3 4,2 2,5 1,4 2023 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2023 2023 Autres séries statistiques des transports n.d. = non disponible. (6) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière. (7) Source : CPDP / unité : millions de tonnes. Livraisons totales en millions de tonnes équivalent pétrole. (8) Sources : Cerema / indice base 1 en 2001 ; Asfa / unité : milliards de véhicules-km. (9) Sources : Insee ; Banque de France. (10) Sources : Insee / base 100 en 2021. (11) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière. Annuelle 2024 2024 T1 T1 T2 T3 T4 T1 Automobiles (6) Immatriculations neuves 1 824 458,5 15,9 2,6 4,4 8,8 - 1,1 - 3,7 Dont moteurs à essence (hors hybrides) 675 154,3 10,1 1,5 2,5 7,8 - 8,4 - 6,4 Dont moteurs diesel (hors hybrides) 174 35,1 - 28,4 - 14,7 - 13,6 5,4 - 6,3 - 14,2 Dont hybrides non rechargeables 445 126,6 30,3 - 0,9 11,2 11,4 9,9 - 1,6 Dont hybrides rechargeables 163 38,8 28,7 10,5 7,3 14,4 - 8,8 - 5,8 Dont électriques 305 85,7 49,1 24,7 9,6 8,9 6,3 1,0 Dont gaz et autres motorisations 63 18,1 35,3 6,2 9,6 - 2,8 - 1,0 14,4 Livraisons de carburants (7) 40,0 9,9 -2,3 -0,5 -2,5 -0,2 -0,6 1,4 Essence 10,4 2,7 5,6 1,3 - 0,3 1,6 1,4 3,1 Gazole 29,0 7,1 - 5,0 - 1,2 - 3,3 - 0,9 - 1,4 0,7 Circulation routière (8) Indice du réseau routier national 1,24 n.d. 1,2 1,4 0,2 - 0,7 - 0,5 n.d. Trafic du réseau routier national concédé 100,4 24,6 1,9 2,4 0,5 - 1,1 - 0,9 - 0,7 Dont véhicules légers 85,2 21,0 2,1 2,8 0,4 - 1,2 - 1,0 - 0,3 Dont véhicules poids lourds 15,2 3,7 0,6 0,2 0,7 - 0,7 - 0,5 - 2,7 Entreprises du transport-entreposage (9) Créations d'entreprises (hors micro-entrepreneurs) 14 388 4 078 - 2,8 - 6,8 2,7 5,1 6,0 5,3 Défaillances d'entreprises 2 300 700 32,2 14,5 13,1 0,0 21,6 2,6 La production marchande (10) Indice de production de services - Transports et entreposage 109,6 108,1 - 0,6 - 1,1 - 2,0 - 0,3 2,7 - 2,7 Indice de chiffre d'affaires (valeur) - Transports et entreposage 115,1 116,7 - 4,7 - 3,6 - 2,7 - 0,8 2,2 0,8 Immatriculations de véhicules utilitaires (11) Poids lourds neufs 52,0 13,0 14,0 11,6 - 0,2 23,8 - 29,3 17,3 Dont camions et VASP 22,2 5,9 12,2 9,4 3,9 9,2 - 25,6 25,4 Dont tracteurs routiers 29,8 7,1 15,5 13,4 - 3,4 36,1 - 31,7 11,4 Véhicules utilitaires légers neufs 391,9 101,2 9,0 3,7 3,8 5,1 2,0 - 1,6 Autobus et autocars neufs 6,4 1,6 0,3 2,3 - 10,7 - 13,2 - 0,8 9,8 2023 Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire, signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux Évolutions (en %) Trimestrielles (T / T-1) 2023 2023 Indice d?activité des services de transport (CVS-CJO)* Note : l?indice d?activité des services de transport (IAST) répond à un double besoin pour l?analyse conjoncturelle : - apprécier et comparer entre elles, trimestre après trimestre, les évolutions du volume des différents types de services de transport et l?évolution de l?ensemble des transports ; - apprécier l?évolution de ces services de transport dans leur ensemble (branche « transport ») au regard des grands indicateurs macroéconomiques et des comptes nationaux trimestriels. Avertissements : L?indice d?activité des services de transport a fait l?objet de plusieurs évolutions à partir de cette publication : - Son champ a été élargi au transport maritime de marchandises. Les pondérations ont été actualisées : leur calcul repose sur les données des comptes nationaux de valeur ajoutée des branches aux prix de base. Celles-ci sont dorénavant calculées en base 2021 (2010 précédemment). L?IAST est diffusé en référence 100 en 2021 à compter de cette publication. - Le suivi de certaines séries a été amélioré par prise en compte de nouvelles données. * Chaque trimestre, les séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables sont révisées en raison de l?intégration de nouvelles valeurs des séries brutes dans le calcul des profils saisonniers. En raison des différents chocs conjoncturels liés à la pandémie de Covid-19, cette correction des variations saisonnières et des jours ouvrables entraîne de plus fortes révisions des données d?un trimestre à l?autre sur la période récente. Champ : ensemble des services marchands de transport (compte d?autrui) réalisés par les entreprises résidentes (divisions 49 à 52 de la nomenclature d?activité française NAF rev. 2, à l?exception des transports spatiaux et des activités de poste et de courrier). Source : SDES 2024 2024 Pondération T1 T1 T2 T3 T4 T1 1 0 0 0 Ensemble transport 111,5 114,6 0,1 -3,8 2,1 0,5 -0,1 2,0 4 2 3 ,6 Transport de marchandises 97,6 100,6 -4,4 -7,9 2,5 1,5 0,4 1,4 257,7 Transport terrestre de marchandises 95,4 99,3 -4,7 -8,2 -0,4 2,3 0,2 2,8 dont terrestre national 96,1 101,3 -3,7 -5,8 -1,4 1,7 -0,3 5,2 dont terrestre international 88,9 90,8 -13,1 -15,9 7,2 -1,5 -2,6 3,2 250,00 49.41 Transport routier intérieur (compte d'autrui) 98,4 101,9 -2,2 -6,0 -2,6 1,6 0,8 2,8 dont routier national 98,3 102,0 -1,9 -5,4 -2,8 1,8 0,8 3,0 dont routier international 101,5 100,0 -7,5 -17,4 1,8 -2,3 1,5 -1,8 5,0 49.20 Transport ferroviaire de marchandises 83,1 88,8 -16,0 -20,9 13,1 6,8 -1,9 1,7 dont ferroviaire national 83,4 91,0 -15,6 -22,3 14,7 9,2 -0,3 1,1 dont ferroviaire international 82,7 85,7 -16,6 -18,9 10,9 3,4 -4,4 2,7 1,0 50.40 Transport f luvial de marchandises 81,5 86,7 -10,1 -5,3 2,2 -0,8 -4,2 9,8 dont f luvial national 79,2 85,4 -9,5 -9,9 -1,6 11,6 -5,1 6,5 dont f luvial international 85,1 89,1 -10,8 3,1 8,2 -18,5 -2,6 16,0 10,9 49.50 Transport par oléoducs 109,4 107,2 2,1 -0,4 13,0 6,1 0,0 -7,7 148,3 50.20 Transports maritimes de marchandises 100,7 102,5 -4,7 -8,1 6,8 -0,2 0,6 -0,2 6,7 51.21 Transport aérien de marchandises par les compagnies françaises 98,1 100,9 -0,5 -4,1 2,3 3,8 0,7 -0,1 18 4 ,8 Transport de voyageurs 149,0 157,1 6,9 -1,7 3,8 0,3 1,1 3,4 134,3 49.3 Transport routier de voyageurs et réseaux urbains 125,4 134,7 2,6 -2,5 2,5 -0,2 2,6 4,9 80,3 49.31 Transports urbains et suburbains de voyageurs 123,6 135,5 -2,1 -5,3 1,9 -2,4 2,0 8,8 20,0 49.32 Transports de voyageurs par taxis 139,9 147,2 8,6 0,6 2,8 2,9 0,1 3,0 34,0 49.39 Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a 120,8 125,3 11,3 2,9 3,9 3,1 5,7 -2,8 28,6 49.10 Transport ferroviaire de voyageurs (hors Île-de-France) 145,3 151,4 5,8 -4,0 9,4 -0,3 -0,5 2,4 4,0 50.10 Transport maritime de voyageurs 212,8 223,5 23,6 7,6 1,6 -1,1 3,5 2,4 19,0 51.10 Transport aérien de voyageurs par les compagnies françaises 236,0 241,9 15,8 0,9 1,2 2,2 -0,5 1,5 3 9 1,6 Services auxiliaires de transport 108,9 109,7 0,8 -0,9 0,6 -0,3 -1,3 1,7 77,0 52.10 Entreposage et stockage 99,4 100,9 -4,0 -1,7 -1,8 -0,5 -2,2 3,8 11,0 52.24 Services de manutention 106,1 111,9 -1,2 -6,0 6,5 -0,9 -0,5 4,7 180,0 52.29 Messagerie, fret express, affrètement, organisation des transports 106,0 105,8 0,8 -1,2 -0,1 -1,5 0,6 0,2 96,0 52.21 Services auxiliaires des transports terrestres 109,0 110,3 2,3 1,5 2,2 1,4 -4,5 3,5 13,0 52.22 Services auxiliaires des transports maritimes 100,7 102,5 -4,7 -8,1 6,8 -0,2 0,6 -0,2 13,0 52.23 Services auxiliaires des transports aériens 214,9 219,1 14,3 0,3 1,4 2,2 0,1 0,4 Indices Evolutions 2023 2023 2023 Emploi salarié par secteur d?activité Données CVS ; niveaux en milliers en fin de trimestre Champ : France hors Mayotte. Sources : SDES à partir de Insee, estimations d?emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee Niveau 2024 2024 T1 T1 T2 T3 T4 T1 1 451,0 0,4 -0,2 0,2 0,2 0,2 49. Transports terrestres et transports par conduites 793,5 0,5 0,0 0,3 0,4 -0,1 Transport ferroviaire (49.1, 49.2) 93,5 0,5 0,3 0,9 1,0 -1,2 Autres transports terrestres de voyageurs (49.3) 266,5 1,3 0,9 0,4 0,9 0,9 dont Transport urbain de voyageurs (49.31Z, 49.32Z) 146,8 1,1 0,7 0,6 1,5 0,2 dont Transport routier de voyageurs (49.39A, 49.39B) 105,5 2,0 0,3 0,6 0,8 1,3 Transport routier de fret et par conduites (49.4, 49.5) 433,5 0,0 -0,5 0,1 -0,1 -0,5 dont Transports routiers de fret (49.41A, 49.41B, 49.41C, 49.42Z) 428,4 0,0 -0,6 0,1 -0,1 -0,6 50. Transports par eau 18,9 1,1 3,8 -1,1 -1,1 1,6 51. Transports aériens 63,1 0,3 1,2 0,8 0,7 3,6 52. Entreposage et services auxiliaires des transports 396,0 0,3 0,1 0,4 0,3 0,6 Manutention, entreposage (52.1, 52.24) 147,4 0,5 -0,1 0,3 0,6 1,3 Services auxiliaires (52.21Z, 52.22Z, 52.23Z) 128,2 0,4 0,2 0,5 0,1 0,2 Organisation du transport de fret (52.29A, 52.29B) 120,4 -0,1 0,0 0,4 0,1 0,1 53. Activités de poste et de courrier 179,6 0,4 -2,3 -0,3 -0,7 -0,3 112,9 -2,6 2,0 -1,7 -2,7 2,8 1 563,9 0,2 0,0 0,1 0,0 0,4 21 162,6 0,2 0,2 0,2 -0,1 0,3 755,6 -2,1 -1,2 -1,9 -1,6 -0,1 Évolutions T/T-1 (en %) Transports et entreposage (hors intérim) - (HZ) 2023 Intérim utilisé dans "Transports et entreposage" (HZ) Transports et entreposage y.c. intérim Ensemble secteur privé dont intérim utilisé MÉTHODOLOGIE Sources Parmi les sources spécifiques au transport, cette publication utilise l?enquête sur le transport routier de marchandises (TRM), l?enquête messagerie, l?enquête auprès des opérateurs de transport ferroviaire, les indices de prix du fret, réalisés par le service des données et études statistiques (SDES), ainsi que des données produites par plusieurs directions du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (DGAC, DGITM) et différents acteurs des transports (opérateurs ferroviaires (OPF), RATP, Air France, ADP, VNF?). Sont aussi mobilisées, sur le champ des transports, les données produites par l?Insee (enquête de conjoncture dans les services, indices de chiffres d?affaires des entreprises des secteurs des transports?), la Dares, France Travail et l?Acoss (pour le marché du travail), la Banque de France (défaillances). Méthode Sauf mention contraire, les évolutions des données sont corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. La correction des variations saisonnières et des jours ouvrables Bien souvent, les séries reflétant une activité socio- économique sont sensibles aux saisons. La série corrigée des variations saisonnières (CVS), construite à partir de la série initiale dite « série brute », permet de neutraliser l?effet habituel des saisons pour mieux faire ressortir à la fois les tendances de fond et les évolutions exceptionnelles. Contrairement au « glissement annuel » où, pour éliminer la saisonnalité, on compare un trimestre avec le même trimestre de l?année précédente, la série CVS permet de comparer directement chaque trimestre avec le trimestre précédent. Cela lui confère deux avantages par rapport au glissement annuel. D?une part, l?interprétation d?un trimestre ne dépend que du passé récent et non d?événements survenus jusqu?à un an auparavant. D?autre part, on détecte tout de suite les retournements et on mesure correctement les nouvelles tendances sans retard, contrairement au glissement annuel qui ne repère les changements de tendance que six mois plus tard. La série corrigée des jours ouvrables (CJO) permet de neutraliser l?impact des nombres inégaux de jours ouvrables d?un trimestre à l?autre, de la même façon que la série CVS neutralise l?impact des différentes saisons. La combinaison des CVS et des CJO permet de fournir une information sur l?évolution instantanée des phénomènes économiques, abstraction faite des phénomènes calendaires explicables habituels. La nouvelle valeur de la série brute est intégrée chaque trimestre dans le calcul des profils saisonniers historiques. Les coefficients saisonniers sont donc réestimés chaque trimestre, ce qui peut faire réviser très légèrement la série CVS. La structure des modèles de désaisonnalisation est validée une fois par an. Il en va de même pour la correction des jours ouvrables. La correction des variations saisonnières et des jours ouvrables est faite au niveau le plus fin des séries par famille. Diffusion Des séries longues associées à cette note de conjoncture sont disponibles sur le site internet du SDES : www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr, rubrique Transports/Conjoncture. Carlo COLUSSI, SDES Sébastien DEFRANCE, SDES Marie-Madeleine DEVINEAU, SDES François LIMOUSIN SDES François RAGEAU, SDES Cyril RIZK, SDES Directrice de publication : Béatrice Sédillot Dépôt légal : juillet 2024 ISSN : 2557-8510 (en ligne) Commissariat général au développement durable Service des données et études statistiques Sous-direction des statistiques des transports Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr

puce  Accés à la notice sur le site du portail documentaire du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires

  Liste complète des notices publiques