Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (PREPA) : synthèse des observations suite à la consultation du public
Auteur moral
France. Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer
Auteur secondaire
Résumé
<p align="justify" style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm"><span style="background: transparent">Cette synthèse agrège les observatoins de la consultation publique sur les projets de décret et d'arrêté relatifs au Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (PRÉPA). Des différentes remontées publiques, il ressort principalement des observations portant sur l'agriculture et le transport maritime. Et dans une moindre mesure sur le transport routier, le transport aérien, le secteur "résidentiel-tertiaire" et l'industrie.</span></p>
Editeur
MEEM
Descripteur Urbamet
pollution atmosphérique
;prévention de la pollution atmosphérique
;évaluation
;activité agricole
;activité économique
;polluant atmosphérique
;impact environnemental
;santé
Descripteur écoplanete
lutte contre la pollution
;indicateur de pollution
;pollutions et effets de la pollution
;santé publique
;effet sur la santé
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
Synthèse des observations suite à
la consultation du public
1
Synthèse des observations du public sur les projets de décret et d?arrêté relatifs au
Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques
le 28 avril 2017
I. - Contexte général
Les projets de décret et d?arrêté relatifs au plan national de réduction des émissions de polluants
atmosphériques (PRÉPA) ont été soumis à la consultation du public conformément à l?article L.120-1
du code de l?environnement, du 6 au 27 avril 2017, à l?adresse suivante : http://www.consultations-
publiques.developpement-durable.gouv.fr/projet-de-plan-national-de-reduction-des-emissions-
a1714.html et référencée sur le site www.vie-publique.fr.
Le dossier de consultation comportait les pièces suivantes :
- Projet de décret du PRÉPA ;
- Projet d?arrêté du PRÉPA ;
- Évaluation ex-ante ;
- Rapport d?évaluation des impacts environnementaux.
Près de 180 observations exprimées dont 171 observations sur le site et 8 contributions écrites
parvenues directement aux services de la Direction générale de l?énergie et du climat après la
fermeture de la plateforme informatique le 27 avril à 17h00. 26 observations sont issues de
représentants d?associations environnementales et 40 d?entreprises et de fédérations de
professionnels. Elles portaient pour une majorité sur l?agriculture (près de 80 commentaires) et le
transport maritime (près de 50 commentaires). Les autres commentaires portaient, par nombre
décroissant, sur le transport routier, le transport aérien, le secteur "résidentiel-tertiaire" et l?industrie.
II. - Principales thématiques abordées par le public
1) Industrie
Le MEDEF signale que plusieurs mesures prévues par ce plan qui couvrira la période 2017-2021 ne
sont pas nécessaires pour l?atteinte de l?objectif 2025 mais pourraient être utiles pour l?atteinte de
l?objectif 2030. C?est notamment le cas des mesures comme la réduction des émissions de COV des
secteurs les plus émetteurs.
Deux contributions dont l?A3M (Alliance des Minerais, Minéraux et Métaux) demandent la suppression
de la mesure concernant les composés organiques volatils dans la mesure où la révision du BREF STS
(traitement de surface) prévue pour 2022 proposera la mise en application de nouvelles valeurs limites.
L?Afep propose que l?étude pour identifier les marges de progrès pour réduire les émissions de COV
soit précédée d?un diagnostic des réductions déjà réalisées et que les potentiels de progrès soient
évalués compte-tenu des dispositions européennes adoptées ou en cours de révision.
L?UIC propose des reformulations pour que le renforcement des exigences réglementaires pour réduire
les émissions polluantes issues du secteur industriel se limite à l?application des meilleures techniques
disponibles aux établissements soumis à la directive relative aux émissions industrielles au moment du
réexamen des conditions de fonctionnement prévu au fur et à mesure de la publication des BREF.
L'APCA, la FNSEA et Coop de France proposent que la référence aux élevages devant appliquer les
MTD issues du BREF élevage soit déplacée du chapitre « Industrie » pour être reprise dans le volet
relatif à l'agriculture.
L?UFIP et la fédération Aluminium demandent une reformulation plus neutre de la mesure concernant le
« renforcement des exigences réglementaires » et de s?en tenir aux exigences réglementaires
européennes. L?UIC souhaite faire préciser qu?il ne s?agit pas de renforcer des mesures ou exigences
récentes mais de les mettre en oeuvre.
L?UFIP et l?Afep proposent de supprimer la mesure de renforcement de la TGAP et a minima, de la
limiter aux installations IED. L?association française de l?Aluminium, l?A3M et le MEDEF demandent une
évaluation préalable à l?éventuelle la révision de la TGAP. L?UIC souhaite que la mission d?inspection
sur la TGAP proposée comporte un volet sur la mise en cohérence de la réglementation ICPE et de la
fiscalité des entreprises dont la TGAP. GRDF, pour sa part, ne voit pas la nécessité de revoir la taxe et
2
propose que l?essentiel des recettes de la TGAP soit utilisé pour inciter les industriels à financer par
anticipation des investissements permettant une réduction importante des émissions polluantes. Le
MEDEF demande que soit garantie l?iso-fiscalité lors de l?introduction de mesures de fiscalité
écologique.
2) Transport
a) Transport routier
Une majorité des commentaires demandent des mesures plus fermes concernant le diesel et de
renforcer le développement de l?électrique et du GPL (fiscalité attractive, aide financière,
communications, développement d?infrastructures...).
Plusieurs contributions ont proposé des actions très précises s'appuyant notamment sur des
accompagnements financiers, techniques ou réglementaires. Ces principales observations étaient :
? FNE demande en particulier la création d?une redevance poids-lourds, la mise à jour des outils
de classification des véhicules avec les émissions en conditions réelles, l?intégration des
critères pollution de l?air dans le bonus-malus et la poursuite des tests de surveillance du
marché ;
? Le Club des voitures écologiques liste plusieurs propositions d'ordre économique (fonds
mobilité, prime, éco-prêt?), technique (développement des infrastructures, amélioration des
performances) et réglementaire (avantages de stationnement, éco-conduite?) ;
? Le Club du dernier kilomètre de livraison propose des mesures similaires concernant le
transport durable de marchandises ;
? ATMO France propose des actions permettant d?améliorer les connaissances sur les émissions
des véhicules les plus propres comme celles relatives aux émissions à l?échappement du GNV
et à l'usure des plaquettes de freins et pneumatiques ;
? Nature environnement PACA souhaite que les voies réservées au transport collectif soient
développées pour encourager ce type de mobilité ;
? WayzUp, entreprise spécialisée dans le covoiturage, propose l?intégration du covoiturage courte
distance dans les dispositifs mobilité financés par les entreprises, le cofinancement du
covoiturage courte distance par les pouvoirs publics, et la création d?incitations financières
valorisant l?utilisation mutualisée des véhicules individuels.
Enfin un contributeur s?interroge sur les émissions des camions, bus et cars et l?UFIP met en garde
contre le développement de l?utilisation du vélo en rappelant l?accidentologie.
b) Transport maritime
L?encouragement à la consommation de l?électricité par raccordement au réseau terrestre lors des
escales plutôt que par production par les moteurs auxiliaires est proposé plusieurs fois, notamment
avec la promotion de mesures fiscales correspondantes.
Les nuisances subies par les riverains sont soulevées à de nombreuses reprises. De nombreuses
associations (16 associations, 33 commentaires identiques) demandent, notamment par une
observation « type » reprise plusieurs fois, que le PREPA impose dès le 1er juin 2017 aux navires
manoeuvrant dans les zones portuaires et les ports de la Méditerranée, d?utiliser un fioul à 0,1 % de
teneur en soufre.
Nature environnement PACA indique son soutien aux démarches engagées par la France sur ces deux
sujets et souhaite également une augmentation des contrôles concernant le respect des règles sur la
teneur en soufre des carburants.
c) Transport aérien
De nombreux commentaires regrettent que la mesure concernant le secteur aérien se limite à
reprendre le décret d?application de l?article 45 de la LTECV qu?elles estiment incomplet car ne prenant
en compte que les activités au sol - donc ni le décollage et l?atterrissage - et prévoyant des indicateurs
par unité de trafic.
L?ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires) propose que les « trajets vers la
plateforme », les phases d'atterrissage et décollage ainsi que « l?amélioration des facteurs
d?émissions » soient concernés par des mesures complémentaires.
3
L'Union des Aéroports français et la Fédération nationale de l?aviation marchande souhaitent au
contraire supprimer l'évocation des « trajets vers la plateforme » qui ne sont pas du ressort des
exploitants d'aérodromes concernés par la mesure.
Une association demande la mise en place d?incitations fiscales pour favoriser les avions les moins
polluants.
3) Résidentiel tertiaire
Un particulier insiste sur la dangerosité et la récurrence du brûlage des déchets verts ou résidus
agricoles et propose le renforcement des contrôles des interdictions en la matière.
Concernant la mesure liée à la limitation de la teneur en fioul du soufre domestique, l?UFIP et la
Fédération française des combustibles, carburants et chauffages proposent une limitation à 50 ppm au
lieu de 10 ppm, à l?instar de la valeur limite applicable dans plusieurs pays européens. L?UFIP demande
de reporter à 2030 l?application initialement prévue en 2021, pour des contraintes liées aux surcoûts
d?investissements.
ATMO France propose d?intégrer dans les mesures la réalisation d?une étude en conditions réelles des
émissions liées aux appareils de chauffage au bois permettant de mieux orienter les actions à mener.
4) Agriculture
De nombreuses contributions ont été fournies par l?APCA, la FNSEA et Coop de France, la coordination
rurale, l?AFCOME, des FDSEA, chambres d?agricultures, instituts techniques agricoles, autres
représentants de syndicats agricoles, et des exploitants agricoles.
D?une manière générale, la quasi totalité des commentaires soulignent la fragilité du secteur agricole et
la nécessité de ne pas dégrader la compétitivité de l?agriculture française par rapport à la concurrence
européenne et internationale.
Les principaux points suivants ressortent des observations :
? l?interdiction de l'urée est mentionnée par la quasi-totalité des commentaires
Des observations portent sur la demande d'une définition précise de la notion d?urée. De
nombreux contributeurs s?interrogent sur l?absence de mention des solutions azotées ou des
ammonitrates, indiquant que ces solutions alternatives à l'urée présentent des inconvénients
environnementaux et de sûreté.
Certaines remarques indiquent que l?interdiction de l?urée de février à avril n?est pas pertinente
car cette période correspond majoritairement à l?application de la solution azotée, l?urée étant
appliquée après cette période. D?autres mentionnent que les températures faibles pour ces
mois-ci seraient moins propices à la volatilisation que les mois suivants.
Un prolongement du délai de mise en oeuvre est demandé par l?APCA, FNSEA et Coop de
France.
Quelques commentaires soulèvent une incohérence avec la directive « nitrates » qui permet de
majorer les doses d?azote apportées pour l?urée et les solutions azotées.
Enfin, des commentaires expriment la volonté d?une modalité plus précise sans option. De
nombreux industriels agricoles et leurs représentants demandent la précision des conditions
permettant de limiter la volatilisation de l?urée, souhaitant qu?elles comprennent les inhibiteurs
d?uréase. Un commentaire indique au contraire que les éventuels impacts environnementaux et
sanitaires de ces inhibiteurs doivent au préalable être expertisés.
? Taxation de l?urée
La quasi totalité des commentaires insistent sur le fort impact économique d?une taxation.
L?APCA, FNSEA et Coop de France soulignent la possibilité d?une distorsion de concurrence
avec les marchés européens. De nombreux contributeurs regrettent l?absence d'une étude
4
d'impact économique et environnementale de la taxation.
? Matériel d'épandage (buse palette / pendillards)
Plusieurs contributeurs s?opposent à toute interdiction des buses palettes et obligation
d?utilisation des pendillards. L?APCA, FNSEA et Coop de France et des sociétés agricoles
proposent une nouvelle rédaction pour remplacer l'interdiction par un encouragement aux
bonnes pratiques d?épandage et à la mise en place de nouveaux financements.
Un commentaire demande de rendre obligatoire ou de promouvoir de manière efficace les
techniques d'enfouissement.
? Effluents d'élevage
L?APCA, FNSEA et Coop de France et plusieurs commentaires d?agriculteurs proposent une
nouvelle rédaction intégrant les digestats et boues des stations d'épuration et industrielles.
FNE demande à ne pas oublier les émissions de NO2 et de COVNM lors de la gestion des
effluents d?élevage.
? Brûlage à l'air libre
Au sujet du brûlage à l?air libre, l?APCA, FNSEA et Coop de France et plusieurs FDSEA
demandent un encadrement de la pratique comprenant le respect de la circulaire du 11 février
2014 plutôt qu?une limitation des dérogations.
FNE demande des contrôles réguliers et efficaces et le développement des méthodes
alternatives au brûlage à l?air libre.
? Politique agricole commune (PAC)
L?APCA, FNSEA et Coop de France souhaitent la suppression de la mesure sur l?intégration de
la qualité de l?air dans la PAC.
? Labels
L?APCA, FNSEA et Coop de France souhaitent que l?intégration de la qualité de l?air dans les
labels fasse l?objet d?études préalables.
? Aides financières et bonnes pratiques
Plusieurs acteurs demandent la pérennisation et l?élargissement des aides financières ainsi que
l?encouragement des bonnes pratiques.
L?APCA, la FNSEA, Coop de France et AFCOME encouragent à la publication d'un guide des
bonnes pratiques plutôt que des mesures restrictives.
Certains commentaires ont listé des propositions de bonnes pratiques ou d?innovation :
localisation, enfouissement avant semis, méthanisation?
FNE demande l?ajout de mesures sur le développement de la méthanisation ou de
sensibilisation générale sur l?alimentation.
? Produits phytosanitaires
Quelques commentaires recommandent d'attendre les résultats des études, notamment les
recommandations de l?ANSES, avant de déterminer les modalités de surveillance et cibler les
substances prioritaires. L?APCA, FNSEA et Coop de France souhaitent que, le cas échéant, la
surveillance pérenne des pesticides dans l?air soit financée par la phytopharmacovigilance. Ils
sont opposés à toute augmentation de la fiscalité sur les ventes de produits phytosanitaires.
Concernant le financement, ATMO France confirme sa nécessité, les syndicats agricoles
proposent qu?il soit issu de la fiscalité sur les produits phytosanitaires.
? Amélioration des connaissances
L?APCA, la FNSEA, Coop de France proposent d'améliorer les enquêtes sur les équipements et
les pratiques.
5) Autres
5
Sur le projet de décret, les observations suivantes ont notamment été formulées :
? ATMO France estime que les objectifs pour l?ammoniac sont faibles ;
? FNE s?interroge sur l?exclusion des départements d?outre-mer dans le calcul des objectifs ;
? Nature environnement PACA regrette que les émissions provenant du trafic maritime ne soient
pas prises en compte dans le calcul des objectifs ;
? La profession agricole et les représentants du secteur industriel déplorent le fait que les textes
nationaux fixent des objectifs linéaires en 2025.
Sur l?ensemble des mesures du PRÉPA, les observations suivantes ont notamment été également
portées :
? ATMO France, FNE et Nature environnement PACA demandent des objectifs par région
facilitant la déclinaison. Un guide pour faciliter la déclinaison du PRÉPA par les régions est
également souhaité, ainsi qu'une meilleure articulation avec les Plans régionaux Santé-
Environnement et une comparaison avec les résultats du rapport sur le coût de la pollution de
l'air par la commission du Sénat de 2015 ;
? FNE et Nature environnement PACA regrettent que le PRÉPA ne contienne ni calendrier, ni
indicateurs de réalisation, ni de mesure concernant le méthane, mais est satisfaite de
l?engagement de suivi annuel au Conseil national de l?air. Elle rappelle que la mise à jour des
programmes nationaux est prévue tous les 4 ans par la Directive européenne ;
? de nombreux citoyens s?inquiètent de leur qualité de vie, de leur santé et souhaitent des
mesures rapides et efficaces ;
? Nature environnement PACA salue le pas de temps de 5 ans qui permet d'agir dans la durée ;
? quelques commentaires, bien que liés à des préoccupations environnementales, sont sans lien
direct avec le PRÉPA ou portent sur des problématiques ponctuelles.
Sur les documents d'aides à la décision, Nature environnement PACA indique qu'ils sont parfois
complexes.
III. - Principales suites données à la consultation du public
Les contributions ont fait l?objet d?un examen approfondi.
Plusieurs ajustements rédactionnels ont été apportés pour répondre aux interrogations formulées.
S?agissant des objectifs
La directive 2016/2284 prévoit explicitement qu?en cas de trajectoire non linéaire pour la fixation de
l?objectif à 2025, les États membres doivent démontrer que cela est plus efficace d'un point de vue
économique ou technique, et que cela ne compromet pas les engagements de réduction des émissions
pour 2030. En l?absence de tels éléments, une trajectoire linéaire est retenue pour 2025.
De même, les objectifs pour 2020 et 2030 ont été fixés conformément à la directive.
S?agissant des outre-mer
L?exclusion des départements d?outre-mer dans le calcul du respect des objectifs de réduction est
imposée par la directive, mais la France entière est bien entendu couverte par le respect des normes
de qualité de l?air afin de protéger la santé des personnes, ainsi que par les orientations et les actions
du PRÉPA.
La méthode de calcul ne réduit donc pas l?ambition pour les outre-mer. Un calcul intégrant les territoires
d?outre-mer engendrerait des contraintes importantes et coûteuses en termes de réalisation
d?inventaires et de rapportage.
S?agissant des objectifs par régionaux
La fixation d?objectifs régionaux n?est prévu ni par la loi ni par la directive. Toutefois, la déclinaison
régionale du PRÉPA est bien prévue puisque l?article L. 222-9 du code de l?environnement dispose que
les objectifs et actions du PRÉPA sont pris en compte par les SRCAE ou schémas régionaux en tenant
6
lieu.
S?agissant du transport maritime
Il convient de souligner que le PRÉPA comporte, en cohérence avec les contributions fournies,
4 actions dans le transport maritime portant sur la réduction des émissions polluantes des navires, la
diminution de la teneur en soufre des carburants marins, le lancement d?une étude pour une zone à
basses émissions en Méditerranée et le développement du branchement à quai et les infrastructures
GNV pour le transport maritime et fluvial.
S?agissant du secteur résidentiel-tertiaire
Concernant la mesure liée à la limitation de la teneur en fioul du soufre domestique, une valeur limite
de 50 ppm a été retenue conformément aux propositions, dans la mesure où cette valeur correspond à
une division par 20 de la valeur limite actuelle et est déjà en vigueur dans plusieurs pays européens.
S?agissant des secteurs agricole et industriel
Les inquiétudes des représentants des secteurs économiques ont été prises en compte et des
modifications ont été apportées pour tenir compte de leurs contraintes, tout en veillant à préserver le
niveau d?ambition du PRÉPA.
Enfin, les propositions de mesures économiques et fiscales ayant été écartées lors des discussions
préalables ou n?ayant pas pu faire l?objet d?une évaluation préalable n?ont pas été retenues, de même
que les propositions proches de mesures existantes du projet de PRÉPA.
7