Panorama 2017 énergies, air, climat
Auteur moral
France. Ministère de la transition écologique et solidaire
Auteur secondaire
Résumé
L a direction générale de l'énergie et du climat publie l'édition 2017 du Panorama énergies-air-climat. Cette année, le document évolue. Plus synthétique, il présente les principaux faits marquants de l'année écoulée et décrypte plusieurs enjeux dans le champ d'action du ministère.
Descripteur Urbamet
énergie
;énergie nucléaire
;précarité énergétique
;ENERGIE RENOUVELABLE
Descripteur écoplanete
air
;hydrocarbure
Thème
Texte intégral
Ministère de la Transition écologique et solidaire
www.ecologique-solidaire.gouv.fr
2o17panorama
SOMMAIRE
LES FAITS MARQUANTS DE L?ANNÉE 2016
LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ENERGÉTIQUE
RETOUR SUR LA CRISE
HYDROCARBURES DU PRINTEMPS 2016
LA RÉFORME DES DISPOSITIFS DE SOUTIEN
AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES
LES PROGRAMMATIONS PLURIANNUELLES
DE L?ÉNERGIE
LA REFONTE DE
LA FILIÈRE NUCLÉAIRE
LES NOUVEAUX TEXTES POUR L?UNION
DE L?ÉNERGIE
L?ACTION CLIMATIQUE
LES NOUVEAUX OUTILS DE LA LUTTE
CONTRE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
LE DÉVELOPPEMENT DES
VÉHICULES À FAIBLES ÉMISSIONS
PUBLICATIONS DE LA DGEC
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UNE FORMULE QUI PROPOSE UN RÉSUMÉ
DYNAMIQUE DE NOS ACTIVITÉS ET DONT
LA LECTURE SERA UTILEMENT COMPLÉTÉE PAR LA
CONSULTATION DE NOTRE NOUVEAU SITE INTERNET.?
La direction générale de l?énergie et du climat publie l?édition
2017 du Panorama énergies-air-climat.
Cette année, le document évolue. Plus synthétique, il présente
les principaux faits marquants de l?année écoulée et décrypte
plusieurs enjeux dans notre champ d?action.
En complément de ce panorama « revisité », nous vous invitons
à consulter le nouveau site internet du ministère de la Transition
écologique et solidaire.
Il rassemble une centaine de fiches thématiques sur la transition
énergétique (loi, programmation pluriannuelle de l?énergie, stratégie
nationale bas carbone, territoires à énergie positive), l?énergie
(énergies renouvelables, hydrocarbures, nucléaire, économies
d?énergie), le climat (prix du carbone, actions d?atténuation et
d?adaptation), la qualité de l?air et les véhicules. Vous y retrouverez
tous les contenus que vous consultiez auparavant dans le panorama.
Nous avons focalisé le panorama sur plusieurs temps forts de
l?année 2016 : l?action climatique à travers la ratification de l?Accord
de Paris, le certificat qualité de l?air, la refonte de la filière nucléaire
ou encore la réforme des dispositifs de soutien aux énergies
renouvelables?
La sélection n?est bien sûr pas exhaustive, de nombreux autres
sujets ayant également fait l?actualité l?an dernier : sécurité
d?approvisionnement en électricité, soutien à l?innovation avec
le programme d?investissements d?avenir, renforcement des
objectifs des certificats d?économies d?énergie, développement de
l?autoconsommation d?énergies renouvelables? Autant d?informa-
tions, et bien davantage encore, disponibles sur notre site internet.
En espérant que la lecture de ce document répondra à vos attentes
sur les questions liées à la transition énergétique et climatique.
Laurent Michel,
directeur général de
l?énergie et du climat
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T Tour d?horizon
des principales
avancées pour
l?énergie, le climat,
la qualité de l?air et
la mobilité propre.
2O16
LES FAITS MARQUANTS
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Un an et demi après l?adoption de
la loi relative à la transition énergé-
tique pour la croissance verte, 98 %
des 162 décrets d?application ont été
soumis au Conseil d?État ou mis en
signature, 95 % sont déjà publiés.
EN SAVOIR
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> Politiques publiques
> Transition énergétique et bas carbone
> Loi de transition énergétique pour
la croissance verte
GRANDS OUTILS DE PLANIFICATION
La loi de transition énergétique
a introduit plusieurs grands textes
de planification. Après la stratégie
nationale bas-carbone en 2015,
les programmations pluriannuelles
de l?énergie (PPE) de la métropole
et de la Corse ont été publiées
en 2016.
Elles ont été suivies en 2017 par
les programmations pour d?autres
zones non interconnectées (Guyane,
La Réunion, Mayotte et Guadeloupe).
En France métropolitaine, la PPE
est accompagnée de la stratégie
nationale de développement de la
mobilité propre (octobre 2016), de
la stratégie nationale de recherche
énergétique (décembre 2016) et du
plan de réduction des émissions de
polluants atmosphériques (mai
2017). Courant 2017, sera égale-
ment publiée la stratégie nationale
de mobilisation de la biomasse.
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> Politiques publiques
> Transition énergétique et bas
carbone
ÉNERGIES RENOUVELABLES
Avec la réforme du dispositif de
soutien, la simplification des
procédures et le lancement de
nombreux appels d?offres pluri-
annuels dans toutes les filières
d?énergies renouvelables électri-
ques, les acteurs (entreprises,
collectivités) disposent désormais de
la nécessaire visibilité pour investir,
créer des emplois et renforcer leur
compétitivité. Un cadre a également
été défini pour le développement
de l?autoconsommation. Parallèle-
ment, le fonds chaleur poursuit
son action, en particulier pour la
mobilisation de la biomasse à
travers le dispositif Dynamic Bois.
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> Politiques publiques
> Énergies
> Énergies renouvelables et de
récupération
D?ICI 2O23
Multiplier par 3 la capacité solaire et par 2
la capacité éolienne (objectif PPE)
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DYNAMIQUE DES TERRITOIRES
Depuis 2015, 550 territoires ont été
labellisés Territoire à énergie positive
pour la croissance verte. Ils sont
soutenus par le fonds de finance-
ment de la transition énergétique
qui accompagne les projets en
faveur des énergies renouvelables,
de la mobilité propre, de la
rénovation énergétique des
bâtiments, de l?éducation à
l?environnement?
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> Politiques publiques
> Transition énergétique
> Territoires à énergie positive
pour la croissance verte
MOBILITÉ PROPRE
L?année 2016 a été marquée par un
changement d?échelle du déploie-
ment de la mobilité électrique
soutenu par :
? le prolongement de l?aide à
l?achat des véhicules propres ;
? la prime à la conversion des vieux
véhicules diesels, ouverte depuis fin
2016 aux véhicules utilitaires
légers ;
? la mise en place d?un bonus pour
les deux ou trois-roues motorisés et
les vélos électriques.
Ce déploiement contribue à
l?amélioration de la qualité de l?air,
objet d?une attention renforcée des
collectivités territoriales. Ces
dernières peuvent désormais
s?appuyer sur les outils créés par la
loi pour inciter à l?acquisition des
véhicules propres, notamment les
zones à circulation restreinte et les
certificats qualité de l?air (Crit?Air).
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> Politiques publiques
> Véhicules
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
L?objectif ambitieux de réduction
de la consommation finale
d?énergie (20 % d?ici 2020 et 50 %
d?ici 2030 ) concerne tous les
secteurs économiques : transports,
bâtiments, industrie?
Cet effort doit s?accompagner d?un
soutien aux plus fragiles : expéri-
mentation du chèque énergie, volet
dédié à la précarité énergétique du
dispositif des certificats d?écono-
mies d?énergie mis en place début
2016.
S?agissant des bâtiments, des
mesures ont été prises en faveur de
la rénovation du parc existant et de
constructions neuves plus per-
formantes énergétiquement. La loi
impose, par exemple, la réalisation
de travaux d?isolation thermique et
acoustique en cas de travaux de
rénovation importants. Le crédit
d?impôt pour la transition énergé-
tique soutient cette dynamique.
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> Politiques publiques
> Énergie
> Économies d?énergie et certificats
d?économies d?énergie
250 MILLIONS
d?euros par an pendant 3 ans pour
la transition énergétique dans
les territoires
+ 5 MILLIONS
de vignettes Crit?air déjà délivrées
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Aider les ménages aux
revenus les plus modestes à régler
leurs factures d?énergie, telle est la
vocation du chèque énergie créé
par la loi de transition énergétique,
en complément des aides à la
rénovation thermique des loge-
ments. Il sera généralisé en 2018
et remplacera les tarifs sociaux de
l?énergie.
Objectifs :
- se doter d?un dispositif plus
équitable que les tarifs sociaux.
Le chèque énergie bénéficie
de la même façon à l?ensemble
des ménages en situation de
précarité, quelle que soit leur
énergie de chauffage ;
- élargir le dispositif et mieux
cibler ceux qui en ont le plus
besoin. Lorsqu?il sera généralisé,
le chèque énergie bénéficiera à
800 000 ménages de plus que les
tarifs sociaux actuels avec un
niveau d?aide renforcé pour les
ménages aux revenus les plus
modestes.
Le montant du chèque énergie
est progressif, à l?avantage des
personnes les plus défavorisées.
Pour les foyers aux ressources
les plus modestes, il est en
moyenne de 170 ¤, contre 140 ¤
dans le cadre des tarifs sociaux et
100 ¤ pour les ménages n?ayant
pas d?abonnement au gaz naturel.
EXPÉRIMENTATION
DU CHÈQUE ÉNERGIE
Lancé en mai 2016, le dispositif est
expérimenté pendant deux ans
dans quatre départements :
Ardèche, Aveyron, Côtes-d?Armor,
Pas-de-Calais. 170 000 familles y
ont déjà reçu leur chèque énergie.
Celui-ci fera l?objet d?un rapport
d?évaluation remis au Parlement
avant le 1er octobre 2017.
CERTIFICATS D?ÉCONOMIES
D?ÉNERGIE PRÉCARITÉ
Les certificats d?économies d?énergie
(CEE) permettent aux ménages
et entreprises qui le souhaitent de
financer des travaux d?économies
d?énergie.
Depuis le 1er janvier 2016, une
enveloppe additionnelle spécifique
est réservée aux ménages en
situation de précarité énergétique.
Avec un objectif de 150 TWh
cumac d?ici fin 2017, cette nouvelle
obligation d?économies d?énergie
représente un volume d?aides
d?environ 700 M¤.
En 2016, les CEE précarité ont déjà
financé des travaux permettant de
réduire la facture énergétique des
ménages aux revenus modestes de
350 M¤ par an sur les 15 prochaines
années.
Afin d?accompagner cette montée
en puissance, le ministère a lancé
un appel à projets le 10 mai 2016.
L?objectif est double :
- sensibiliser les ménages en
situation de précarité énergétique
aux actions d?économies d?énergie ;
- les accompagner lors de la
réalisation de travaux de rénovation
énergétique ambitieux.
Dans ce cadre, 12 programmes ont
été retenus pour une enveloppe
de 60 M¤.
Pour accélérer encore ce mouve-
ment, une prime exceptionnelle à
destination des ménages aux
revenus modestes a été lancée en
février 2017. Jusqu?au 31 mars 2018,
ils pourront bénéficier d?une aide
supplémentaire pouvant aller
jusqu?à 1300 ¤ pour le remplace-
ment d?une chaudière.
Ces actions sont complémentaires
à d?autres outils mobilisables :
programme Habiter mieux
de l?Anah, crédit d?impôt transition
énergétique?
de familles
bénéficiaires
du chèque énergie
après généralisation
4
MILLIONS
rénovations de logements/an
à partir de 2017, dont au moins
la moitié occupée par des ménages
modestes (objectif LTECV)
Objectifs :
500 000
LA LUTTE CONTRE
LA PRÉCARITÉ ENERGÉTIQUE
EN SAVOIR www.ecologique-solidaire.gouv.fr > rubrique : Politiques publiques > Transition énergétique > Lutte contre la précarité énergétique
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de m3
de produits
pétroliers
mis à disposition
en 1 semaine
+1
MILLION
Répondant à l?appel des
syndicats mobilisés contre la loi
travail, un important mouvement
de grève a perturbé la logistique
pétrolière nationale du 17 mai
au 27 juin 2016. Au plus fort de la
crise, 6 raffineries sur 8 (voire 7,
avec le blocage des sorties de la
raffinerie Esso Port-Jérôme pendant
trois jours) ont été impactées, ainsi
que 10 dépôts et les trois entrées
maritimes majeures d?importation :
Fos-sur-Mer, Le Havre et Donges.
Alors qu?il n?existait pas de problème
majeur de stocks pétroliers, le
blocage extérieur de plusieurs
dépôts a fortement perturbé la
logistique aval de distribution des
carburants et désorganisé les flux
de substitution mis en place.
DES STATIONS-SERVICE
EN RUPTURE DE STOCK
Cette crise a été caractérisée par
l?extrême rapidité d?apparition des
difficultés dans la distribution aval.
En moins d?une semaine, près de
3 900 stations-service, sur les
11 000 que compte notre territoire,
étaient en rupture de stock
d?essence, de gazole ou des deux,
les zones nord-ouest (y compris la
région parisienne) puis sud-est
étant davantage affectées.
La situation était en partie due aux
achats de précaution des consom-
mateurs, importants dès les
premiers jours de crise. Certaines
stations-service ont vu leurs
volumes distribués tripler par
rapport à leur activité normale .
De plus, le blocage de certains
dépôts a ralenti les circuits de
réapprovisionnement (tournées des
camions citernes rallongées, temps
d?attente important dans les dépôts
restés accessibles).
RÉACTION IMMÉDIATE
ET MASSIVE
En une semaine, l?État a mis plus
d?un million de m3 de carburants
(la consommation annuelle française
de produits pétroliers s?élève
à 50 M de m3) et de pétrole brut à la
disposition des opérateurs au moyen
de 350 injonctions faites à la Société
anonyme de gestion des stocks
stratégiques (Sagess).
D?autres mesures ont été prises :
déblocage de dépôts par les forces
de l?ordre, octroi de dérogations sur
la qualité des produits ou sur les
temps de travail, suspension
temporaire de la taxe générale
sur les activités polluantes (TGAP),
sur l?incorporation de biocarburants,
priorité aux trains de carburants sur
d?autres convois logistiques?
Le bon fonctionnement des
aéroports a pu être garanti par
des recommandations de double
emport carburant et le contrôle du
ravitaillement sur les sites sensibles,
avec l?appui du ministère de la
Défense pour certains aéroports.
Dès le 5 juin, plus de 90 % des
stations-service avaient retrouvé
un fonctionnement habituel. Le
retour à la normale a été long,
particulièrement en Auvergne -
Rhône-Alpes. La région a été très
impactée par la grève de l?opérateur
pétrolier du port de Fos-sur-Mer,
Fluxel. Le mouvement n?a été levé
que le 17 juin et les mises à disposi-
tions de stocks stratégiques ont dû
se poursuivre encore une semaine .
Suite à cette crise, un retour
d?expérience a été engagé avec tous
les acteurs concernés afin d?amélio-
rer et de mieux sécuriser l?ensemble
de la logistique pétrolière.
RETOUR SUR LA CRISE HYDROCARBURES
DU PRINTEMPS 2016
EN SAVOIR www.ecologique-solidaire.gouv.fr > rubrique : Politiques publiques > Énergies > Pétrole et gaz
Mise à disposition de carburants
Rupture Difficultés Volumes d?injonction
6 500
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3 500
3 000
2 500
2 000
1 500
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Nb de stations service m3
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La loi de transition énergétique
a permis d?adapter le cadre de
soutien aux énergies renouvelables
(ENR) électriques aux nouvelles
lignes directrices européennes
concernant les aides d?État à la
protection de l?environnement
et à l?énergie entrées en vigueur
le 1er janvier 2016.
NOUVEAU DISPOSITIF
POUR L?ÉLECTRICITÉ
La loi prévoit l?instauration d?un
nouveau dispositif de soutien aux
installations renouvelables de
puissance installée supérieure à
500 kW, complémentaire au
dispositif de l?obligation d?achat
pour les installations de petite taille.
Une prime est versée au produc-
teur d?ENR, en complément de la
vente directe de son électricité sur
le marché. Elle est proportionnelle
à l?énergie produite et calculée
comme la différence entre un tarif
de référence, assimilable au tarif
d?achat actuel, et un prix de
marché de référence. Il s?agit
d?assurer au producteur un niveau
de rémunération couvrant les
coûts de son installation, pour une
rentabilité normale de son projet.
Ce dispositif est effectif depuis la
publication, en 2016, du cadre général
du complément de rémunération et
de plusieurs appels d?offres et arrêtés
tarifaires. La Commission européenne
a validé les premiers dispositifs en
décembre 2016, puis en février 2017.
Cette validation garantit la mise en
place du cadre pérenne et robuste qui
permettra d?atteindre les objectifs
ambitieux de développement des
ENR fixés par la loi de transition
énergétique et déclinés dans la
programmation pluriannuelle de
l?énergie du 28 octobre 2016.
ÉLECTRICITÉ ET GAZ
Depuis le 1er janvier 2016, les charges
de service public liées aux énergies
renouvelables, dans les secteurs de
l?électricité et du gaz, sont intégrées
au budget de l?État et financées par
une partie des taxes intérieures de
consommation sur l?énergie.
L?assiette de financement a été revue
à compter du 1er janvier 2017, date à
partir de laquelle seules les taxes sur
les produits pétroliers et le charbon
financent les ENR du secteur
électrique ainsi que le biométhane
injecté dans les réseaux de gaz.
CHALEUR RENOUVELABLE
En 2016, le crédit d?impôt pour
la transition énergétique a accom-
pagné plus d?un million de ménages
dans la rénovation de leur logement
et l?installation d?équipements de
production de chaleur renouvelable :
biomasse, pompes à chaleur, solaire
thermique, géothermie?
Le taux d?aide du CITE (30 %) est
inchangé depuis plus de 3 ans.
Le Fonds chaleur de l?Ademe
a démontré son efficacité pour la
mobilisation massive des filières
chaleur renouvelable et permis la
création d?emplois sur le territoire.
En 2016, il a accompagné des
projets à hauteur de 182 M¤, avec
des aides inférieures à 5 ¤/MWh
renouvelable produit.
Les deux appels à manisfestations
d?intérêts Dynamic Bois, qui ont eu
pour objectifs de favoriser une
mobilisation accrue de la ressource
en bois, dans le strict respect de la
gestion durable de la forêt et d?une
bonne articulation des usages, ont
permis de soutenir des projets pour
un montant d?aides de l?ordre de
55 M¤.
de la
consommation
électrique française
provient de sources
renouvelables
19,6 %
projets de chaleur renouvelable
aidés en 2016 (production : 180 ktep par an)344
LA RÉFORME DES DISPOSITIFS DE SOUTIEN
AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES
EN SAVOIR www.ecologique-solidaire.gouv.fr > rubrique : Politiques publiques > Énergie > Énergies renouvelables
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La programmation
pluriannuelle de l?énergie (PPE) de
métropole est l?un des piliers de la
loi relative à la transition énergé-
tique pour la croissance verte. Elle
a été approuvée par décret le 27
octobre 2016. Pour la première fois,
la France se dote d?une stratégie
énergétique globale qui décrit ses
priorités pour l?ensemble des
énergies.
DÉMARCHE
DE COCONSTRUCTION
Élaborée depuis mars 2015, cette
programmation a associé de très
nombreux acteurs et pris en
compte l?avis de différentes
instances : Conseil national de
la transition écologique, Conseil
supérieur de l?énergie, Autorité
environnementale, Comité d?ex-
perts pour la transition énergétique.
La PPE a également fait l?objet
d?une consultation publique de
mi-septembre à mi-octobre 2016.
DEUX PRIORITÉS
La PPE confirme l?engagement de
la France dans la transition vers un
système énergétique plus efficace,
plus sobre, plus diversifié, donc plus
résilient.
En cohérence avec la stratégie
nationale bas-carbone, adoptée dès
novembre 2015, deux priorités sont
réaffirmées :
- réduire la consommation finale
d?énergie de 12 % et de 22 % pour
les énergies fossiles d?ici 2023 ;
LES PROGRAMMATIONS PLURIANNUELLES
DE L?ÉNERGIE
- accélérer le développement
des énergies renouvelables (ENR)
et augmenter de plus de 70 % la
capacité installée des ENR électri-
ques et de plus de 35 % la produc-
tion de chaleur renouvelable par
rapport à 2014.
MIX ÉNERGÉTIQUE
Pour préparer le système énergé-
tique de demain, la PPE prévoit de :
- diversifier le mix énergétique en
réduisant la production d?électricité
d?origine nucléaire ;
- développer la mobilité propre
(report modal, diversification des
carburants vers l?électrique et le gaz
naturel véhicule?) ;
- garantir la sécurité d?approvision-
nement énergétique de la France,
tout en maintenant des exigences
environnementales élevées ;
- rendre plus flexible le système
énergétique en développant les
effacements, le stockage d?énergie,
l?autoconsommation et les réseaux
intelligents.
La mise en oeuvre des orientations
de la PPE s?est déjà traduite par
le lancement de nouveaux appels
d?offres énergies renouvelables et
par un soutien affirmé à l?auto-
consommation d?électricité (appels
d?offres et définition d?un cadre
législatif adapté début 2017).
POUR LES ZONES NON INTER-
CONNECTÉES (CORSE ET OUTRE-MER)
La PPE de Corse a été publiée en
décembre 2015. Le travail s?est
poursuivi en 2016 dans les outre -
mer. Dans ces territoires, la PPE
coélaborée avec le conseil régional
(ou la collectivité unique) vise
l?autonomie énergétique d?ici 2030
et fixe des orientations claires
en faveur du développement
des énergies renouvelables locales
pour réduire la dépendance vis-à-vis
des énergies fossiles.
Les procédures de consultation
publique ont été menées à La
Réunion, à Mayotte et en Guyane
au second semestre 2016 et en
Guadeloupe au premier trimestre
2017. Les PPE Guyane, Guadeloupe,
Mayotte et La Réunion ont été
publiées en avril 2017. L?approbation
des autres PPE d?outre-mer doit
intervenir courant 2017.
contributions,
essentiellement
de citoyens
+ 5 200
de gains d?efficacité
énergétique en Corse
d?ici 2018
+ 200 %
EN SAVOIR www.ecologique-solidaire.gouv.fr > rubrique : Politiques publiques > Transition énergétique et bas carbone > PPE
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Une restructuration
de la filière nucléaire a été décidée
par le président de la République.
Cette restructuration, qui accom-
pagne le plan de performance mis en
place par le groupe Areva fin 2014,
s?organise autour de deux axes :
- le regroupement des compétences
d?EDF et d?Areva sur les réacteurs
afin d?optimiser l?offre française,
notamment pour l?exportation ;
- le recentrage d?Areva sur son
coeur de métier, autour du cycle du
combustible nucléaire.
En 2016, la refondation de la filière
nucléaire s?est poursuivie.
LES CESSIONS D?ACTIFS
La reprise par EDF des activités sur
les réacteurs (sauf certains contrats
sensibles qui restent auprès d?Areva)
constitue le coeur des cessions
d?actifs d?Areva. Première étape du
regroupement des compétences, le
contrat de cession de New NP à EDF
a été signé en novembre 2016, sur la
base d?une valorisation de New NP à
2,5 Mds¤ pour 100 % de la valeur
des fonds propres.
LA REFONTE DE
LA FILIÈRE NUCLÉAIRE
L?opération devrait se clore d?ici
fin 2017 et permettre l?entrée
d?investisseurs tiers dans la
structure. Par ailleurs, le rap-
prochement des activités d?Areva
et d?EDF en matière d?ingénierie
des réacteurs neufs se concrétisera
par la création d?une joint-venture
commune à New NP et EDF.
LA FILIALISATION DES ACTIVITÉS
DU CYCLE DU COMBUSTIBLE
La filialisation des activités du cycle
du combustible nucléaire d?Areva,
approuvée en novembre 2016, a
permis la création d?une nouvelle
entité, NewCo, qui sera recapita-
lisée à hauteur de 2,5 Mds¤ par
l?État et 500 M¤ par des investis-
seurs stratégiques qui souscriront
dès la cession du contrôle major-
itaire de NewNP à EDF.
Dans cette perspective, des
discussions avec les sociétés
japonaises MHI et JNFL ont pu
aboutir. Elles n?ont pas été conclu-
sives avec CNNC, acteur chinois
majeur du cycle du combustible
nucléaire, mais un projet d?accord
portant sur des coopérations
industrielles et commerciales entre
les deux groupes a pu être signé en
mars 2017.
DES AUGMENTATIONS
DE CAPITAL
La Commission européenne a donné
son accord le 10 janvier 2017 à la
participation de l?État aux augmen-
tations de capital, sous réserve de
deux conditions préalables : la
problématique de ségrégation
carbone pour la cuve de Flamanville
3 et l?autorisation de la Commission
européenne pour la cession du
contrôle majoritaire de NewNP à
EDF, au titre du contrôle des
concentrations. Les réponses sont
attendues pour mi-2017.
Le succès de l?ensemble de ces
opérations dépend également du
bon achèvement des audits qualité
en cours sur les usines de fabrication
d?équipements d?Areva, dont Le
Creusot, et d?une conclusion positive
de l?Autorité de sûreté nucléaire sur
la teneur en carbone des com-
posants de la cuve de Flamanville.
Ces conditions devraient être réunies
d?ici la fin de l?été et permettre ainsi
de finaliser la restructuration du
groupe Areva.
d?euros
d?augmentation
de capital
4,5
MILLIARDS
La restructuration d?AREVA
AREVA avant
restructuration
AREVA après
restructuration
Activités
minières
Contrat
OL3
Activités cycle
combustible
Usines et composants,
conception de réacteurs
et autres activités
« New Co » « New NP »
État EDFInvestisseurs
tiers
Investisseurs
tiers
État
Areva S.A.
Areva
Mines Areva NC Autres
participationsAreva NP
Investisseurs
tiers
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Un « système énergé-
tique européen intégré », centré
sur « une politique climatique
ambitieuse », telle est la vision de
l?Union de l?énergie développée par
la Commission européenne. Le
concept s?articule autour de 5 axes :
- sécurité et solidarité énergétique,
- marché intérieur,
- maîtrise de la consommation
d?énergie,
- décarbonisation,
- innovation et compétitivité.
La mise en oeuvre de l?Union
de l?énergie passe par la révision
du corpus législatif.
UNE ÉNERGIE PROPRE
POUR TOUS LES EUROPÉENS
La Commission a publié, le
30 novembre 2016, le paquet
législatif « une énergie propre pour
tous les Européens ». Conçu pour
mettre en oeuvre l?Union de l?énergie,
il comprend notamment :
- la révision des directives effica-
cité énergétique et performance
énergétique des bâtiments ;
- la révision de la directive
énergies renouvelables ;
- la révision des textes régissant
l?organisation du marché de
l?électricité : directive relative aux
règles communes régissant le
marché intérieur de l?électricité ;
règlements relatifs au marché
de l?électricité, à la sécurité des
approvisionnements électriques
et à l?Agence de coopération
des régulateurs de l?énergie ;
- un règlement relatif à la
gouvernance de l?Union de
LES NOUVEAUX TEXTES POUR
L?UNION DE L?ÉNERGIE
l?énergie qui vise à instaurer l?obliga-
tion de plans nationaux énergie
climat pour la période 2020-2030.
La présidence maltaise de l?Union
européenne a souhaité engager dès
le 1er semestre 2017 la négociation
des textes sur l?efficacité énergé-
tique. L?examen détaillé des autres
textes sur l?énergie devrait com-
mencer au second semestre 2017.
RÈGLEMENT SUR LA SÉCURITÉ
D?APPROVISIONNEMENT EN GAZ
La révision du règlement relatif
à la sécurité d?approvisionnement
en gaz, publiée début 2016, est en
cours de négociation. Elle s?inscrit
dans le cadre des travaux relatifs
à la sécurité d?approvisionnement
enclenchés en 2014, suite à la crise
russo-ukrainienne.
La Commission européenne a
souhaité en profiter pour intégrer
deux principes de l?Union de
l?énergie au règlement : le renforce-
ment de la coopération et la
solidarité entre États membres.
Au Parlement, un large consensus
des groupes politiques a conduit
à confirmer la proposition de la
Commission sur le volet coopéra-
tion régionale, complété par le
concept de « corridor d?approvision-
nement d?urgence ».
Concernant le mécanisme de
solidarité, les députés ont renforcé
le principe selon lequel son dé-
clenchement ne doit intervenir qu?en
dernier recours. Enfin, ils ont retenu
une vision large sur la transparence
des contrats avec le recueil d?infor-
mations sur le prix du gaz.
Dans le cadre du Conseil européen,
le travail conjoint des autorités
allemandes, autrichiennes, belges,
françaises et italiennes a permis
d?obtenir un texte orienté vers la
prévention et la gestion opération-
nelle de crises, qui préserve la
compétence des États membres en
matière de sécurité d?approvision-
nement, renforce la coopération
régionale pour l?analyse des risques
et crée un mécanisme de solidarité.
Un trilogue entre la Commission
européenne, le Parlement et
le Conseil autour de ce projet de
règlement s?est engagé début
février 2017.
8 projets de textes législatifs
et 4 communications composent
le paquet législatif de l?Union de l?énergie8 + 4
EN SAVOIR www.ecologique-solidaire.gouv.fr > Politiques publiques > transition énergétique et bas carbone > Cadre européen énergie-climat
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L?Accord de Paris
est entré en vigueur, le 4 novembre
2016, moins d?un an après son
adoption à la COP21. Prolongeant
l?élan, la Conférence des Parties
de Marrakech (COP22) a permis
d?accélérer les travaux en vue
de finaliser les règles d?application
de cet accord universel d?ici 2018.
De la mobilisation, les acteurs de
la lutte contre le changement
climatique (États, villes, régions,
entreprises, associations, citoyens?)
sont passés à l?action.
À L?INTERNATIONAL
La mise en oeuvre des coalitions
d?acteurs lancées à Paris en
décembre 2015 s?est poursuivie et
amplifiée tout au long de l?année
2016. Plusieurs initiatives sont déjà
opérationnelles, comme :
? l?Initiative africaine pour les
énergies renouvelables ;
? l?Alliance solaire internationale ;
? la Coalition sur le prix du carbone.
Dans son prolongement, une
commission présidée par messieurs
Stiglitz et Stern est chargée d?identifier
un corridor de valeurs de référence du
« coût social du carbone » ;
- La Mission innovation qui vise
à accélérer les investissements
dans la recherche et le développe-
ment de technologies décar-
bonées ;
- l?Alliance mondiale pour les
bâtiments et la construction.
AU NIVEAU EUROPÉEN
L?année 2016 a vu la poursuite
des négociations autour du projet
de révision de la directive sur le
L?ACTION
CLIMATIQUE
marché carbone européen publié
par la Commission européenne
le 15 juillet 2015.
Dans ce cadre, la France a soutenu
le principe d?un renforcement du
signal prix carbone, à travers la
mise en place d?un corridor de prix
et la réduction du surplus de quotas
sur le marché (doublement de la
mise en réserve des quotas
d?émissions de gaz à effet de serre
et, à terme, annulation définitive
d?une part significative de ces
quotas). Le Conseil environnement
du 28 février 2017 a adopté une
orientation générale sur la révision
de la directive tournée vers la
réduction du surplus des quotas.
En parallèle, les négociations
européennes sur le partage
de l?effort (objectifs nationaux
de réduction des émissions
de gaz à effet de serre pour les
secteurs hors ETS) et les modalités
de prise en compte du secteur
des terres et des forêts (LULUCF)
ont été initiées au cours du second
semestre 2016.
AU NIVEAU NATIONAL
Les indicateurs de suivi de la mise
en oeuvre de la Stratégie nationale
bas carbone sont en cours d?élabo-
ration pour être publiés en 2017.
La stratégie sera révisée d?ici fin
2018, pour rendre compte des
résultats obtenus par rapport au
budget carbone écoulé et fixer la
nouvelle trajectoire.
2E PLAN NATIONAL D?ADAPTATION
AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
La France s?est dotée en 2011 d?un
Plan national d?adaptation au
changement climatique (PNACC)
pour une période de 5 ans.
Le Conseil général de l?environne-
ment et du développement durable
(CGEDD) a évalué ce premier PNACC
à la fin de l?année 2015. Il rappelle
dans son rapport la nécessité
d?anticiper dès à présent les effets
du changement climatique. La feuille
de route gouvernementale pour la
transition écologique, publiée en juin
2016, indique les grandes orienta-
tions du processus de révision du
PNACC et les travaux ont débuté au
deuxième trimestre 2016.
coalitions
internationales
lancées lors
de la COP21
70
parties
représentant 83%
des émissions
mondiales, ont
ratifié l?accord de
Paris (mars 2017)
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Des actions fortes
en faveur de la qualité de l?air ont
été mises en oeuvre en 2016.
CRIT?AIR
Le certificat qualité de l?air Crit?Air
permet aux collectivités d?encoura-
ger l?usage des véhicules les moins
polluants (facilités de stationnement,
voies réservées?) et de limiter la
circulation des véhicules les plus
polluants dans les zones à circula-
tion restreinte.
Déjà mise en place mis en place à
Paris, Lyon et Grenoble lors des pics
de pollution, l?utilisation du Crit?Air
sera progressivement étendue.
En outre, le dispositif de gestion des
épisodes de pollution a été renforcé
pour que les préfets puissent
déclencher des mesures plus
rapidement et associent davantage
les collectivités.
FISCALITÉ DE L?ESSENCE
ET DU DIESEL
La convergence de la fiscalité de
l?essence et du diesel se poursuit,
à hauteur de 1 c¤/l/an pour le
gazole et -1 c¤/l/an pour l?essence.
En complément, l?alignement sur
5 ans des règles de déduction de TVA
va supprimer l?incitation des entre-
prises à acquérir des véhicules diesel.
CRÉDIT D?IMPÔT
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Prolongé en 2017, le crédit d?impôt
transition énergétique (CITE) permet
aux particuliers de déduire 30 %
des dépenses liées à l?acquisition
LES NOUVEAUX OUTILS DE LA LUTTE
CONTRE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
d?équipements de chauffage plus
propres (chaudières à haute
performance, pompes à chaleur?).
À ce jour, plus d?un million de foyers
en ont bénéficié.
FONDS AIR BOIS
Expérimenté avec succès dans la
vallée de l?Arve, le fonds air bois est
étendu à de nouveaux territoires :
métropole de Grenoble, Annemasse,
département de l?Essonne. Ce
dispositif, cofinancé par l?État et les
collectivités, permet aux particuliers
de recevoir une aide de 1 000 ¤
pour acquérir un système de
chauffage au bois performant.
AIDES AUX AGRICULTEURS
Dans le cadre d?une enveloppe
de 10 millions d?euros du fonds
de financement de la transition
énergétique, des aides à l?inves-
tissement en faveur de la qualité de
l?air dans les élevages agricoles ont
été mises en place. Plus de 5
millions d?euros d?aides ont déjà été
demandés par les agriculteurs.
VILLES RESPIRABLES
Pour mobiliser les territoires,
21 conventions villes respirables
en 5 ans ont été signées. Les
lauréats peuvent bénéficier d?un
accompagnement technique et
financier de l?État jusqu?à 1 million
d?euros.
JOURNÉE NATIONALE
DE LA QUALITÉ DE L?AIR
Dans le cadre de la 2e édition de la
Journée nationale de la qualité de
l?air, le 21 septembre 2016, 100
évènements ont été organisés sur
tout
le territoire national. À la suite,
les Assises nationales de la qualité
de l?air (22-23 septembre), coorga-
nisées avec l?Ademe, ont regroupé
plus de 400 participants.
PLAN NATIONAL DE RÉDUCTION
DES ÉMISSIONS DE POLLUANTS
ATMOSPHÉRIQUES
Le plan national de réduction des
émissions de polluants atmosphéri-
ques, publié en mai 2017, comporte
des mesures dans tous les secteurs.
L?un des enjeux est de renforcer la
mobilisation des collectivités
territoriales.
d?euros redistribués
au bénéfice de la qualité
de l?air et des économies
d?énergie en 2016 via le CITE
(3 fois plus qu?en 2014)
1,7
MILLIARD
Le différentiel de
taxation gazole/essence
est de 10 c¤/l (contre
18 c¤/l en 2013)
10 C¤/L
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Le développement
des véhicules à faibles émissions est
promu par l?article 37 de la loi de
transition énergétique. Il prévoit
l?obligation, pour certains acteurs (État,
établissements publics, collectivités,
entrepri ses nationales), d?intégrer
une part de ces véhicules lors du
renouvellement de leur parc. Les
textes d?application ont été publiés.
Bus : 50 % du renouvellement des
flottes en zone polluée devra être
électrique, hybride ou gaz à partir de
2020, 100 % à partir de 2025.
Véhicules particuliers : 50% du
renouvellement des flottes de l?État
doit être composé de véhicules à
faibles émissions (< 60g gCO2/km),
20% pour les collectivités.
RENFORCEMENT
DU CONTRÔLE TECHNIQUE
Le décret pris en application de
l?article 65 de la loi prévoit de
compléter le contrôle technique
des véhicules essence et diesel.
Les mesures envisagées, une
première en Europe, nécessitent
la définition de nouveaux protocoles
de contrôle, ainsi que la mise en
place de matériels plus performants.
LE DÉVELOPPEMENT DES
VÉHICULES À FAIBLES ÉMISSIONS
Une expérimentation en cours dans
17 centres de contrôle technique doit
définir les méthodes et les valeurs de
références qui seront mises en
oeuvre à compter du 1er janvier 2019.
ÉMISSIONS DES VÉHICULES
Suite à la révélation de « l?affaire
Volkswagen », une importante
campagne de tests a été lancée : les
émissions de 86 véhicules diesel ont
été mesurées par l?Union technique
de l?automobile, du motocycle et du
cycle (UTAC). Les résultats obtenus
et les treize recommandations de la
commission indépendante ont été
publiés le 29 juillet 2016. Des
investigations complémentaires ont
été menées afin de comprendre les
mécanismes conduisant à des
valeurs d?émissions anormalement
élevées en dehors des conditions
d?homologation, elles ont été
publiées en mai 2017.
Trois paquets de dispositions relatives
aux émissions en conditions réelles de
conduite ont été adoptés au niveau
européen. Ils déterminent la procé-
dure de mesure des émissions et les
facteurs de conformité pour les
oxydes d?azote et les particules pour
les nouveaux véhicules. Un 4e paquet
sur la conformité des véhicules en
service devrait être adopté en 2017.
AIDE À L?ACQUISITION
DE VÉHICULES PROPRES
Encore émergent, le marché des
véhicules propres nécessite un
soutien important, notamment par
le versement d?aides à l?acquisition.
Pour l?année 2017, le barème du
malus a été modifié pour rétablir son
caractère incitatif. Ses recettes
aideront à l?acquisition de véhicules
électriques et hybrides rechargeables.
Elles encourageront la mise au rebut
des voitures particulières et camion-
nettes diesel immatriculées avant
le 1er janvier 2006. Une aide à
l?acquisition pour les deux et trois-
roues et quadricycles électriques
(jusqu?à 1000 ¤), ainsi que pour les
vélos à assistance électrique (jusqu?à
200 ¤) a également été créée.
La mobilité au gaz naturel est
encouragée avec le lancement en
2016 d?un appel à projets (PIA-Ademe)
visant à soutenir l?émergence de
solutions combinant achats de poids
lourds au GNV (gaz naturel véhicule)
et création de points d?avitaillement.
S?y ajoutent des mesures d?incitation
fiscale, comme des sur-amortisse-
ments ou différentiels de taxes.
Début 2017, la France a transmis à
la Commission européenne le cadre
d?action français pour le développe-
ment des carburants alternatifs.
Celui-ci contribue à réduire la
consommation d?énergie fossile de
30 % en 2030 (objectif de la loi de
transition énergétique) en développant
une mobilité plus propre.
de bonus
pour l?achat d?un
véhicule électrique
et 1 000 ¤
pour un hybride
rechargeable
6 000 ¤
Évolution des immatriculations
de voitures particulières électriques
en France depuis 2010 (source : SOeS)
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
25 000
20 000
15 000
10 000
5000
0
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KIT DE COMMUNICATION
AUTRES PUBLICATIONS
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LA LOI DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
POUR LA CROISSANCE VERTE
en actions
Territoires - Citoyens - Entreprises
Mai 2017 Mai 2017
LA FRANCE EXEMPLAIRE
Les territoires en action
TEPCV
550
Programmation
PLURIANNUELLE DE L'ÉNERGIE
UNE FEUILLE DE ROUTE CONSTRUITE avec les parties prenantes
La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), insti-
tuée par la loi relative à la transition énergétique pour la
croissance verte, fixe les priorités d'actions des pouvoirs
publics dans le domaine de l'énergie.
Pour la première fois, la France se dote d?une stra-
tégie énergétique globale et décrit ses priorités pour
l'ensemble des piliers de la politique énergétique et
des énergies. Les citoyens, les collectivités, les entre-
prises consommatrices d?énergie et les entreprises du
secteur de l?énergie et des transports ont été pleine-
ment associés à l?élaboration de cette programmation
(22 ateliers, 800 participants, plus de 200 contributions
écrites ou présentations, plus de 5 000 contributions lors
de la consultation publique) qui a également fait l?objet
d?une évaluation environnementale.
Cette PPE s?inscrit dans le cadre de la stratégie nationale
bas-carbone adoptée en octobre 2015 et constitue un
outil pour mettre en oeuvre l?Accord de Paris sur le climat.
MENER À BIEN LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
de manière ambitieuse, responsable et concrète
Atteindre les objectifs ambitieux fixés par la loi de tran-
sition énergétique nécessite d?engager rapidement une
nouvelle dynamique.
La PPE fixe deux priorités essentielles : réduire la
consommation d?énergie, notamment des énergies
fossiles, et développer les énergies renouvelables. Ces
orientations sans regret sont au coeur de l?évolution
de notre système énergétique vers une économie
bas-carbone.
Cette transition doit garantir la sécurité d'approvision-
nement et la compétitivité et nous conduira à dévelop-
per un système énergétique plus décentralisé et plus
flexible.
Pour tenir compte des incertitudes affectant aujourd?hui
le monde de l?énergie, tout en visant nos objectifs pour
2030, la PPE porte sur deux périodes (2016-2018 et
2019-2023) et sera révisée à l?issue de la première
période.
Au travers de la stratégie de développement de la
mobilité propre, la PPE porte un accent particulier sur
le domaine des transports, essentiel pour atteindre nos
objectifs.
Un bilan annuel des indicateurs de la PPE sera présenté
au Conseil national de la transition écologique. Cette
démarche permettra d?adapter les actions aux résultats
constatés.
La PPE porte le projet de mener à bien la transition vers un système énergétique plus efficace et
plus sobre, plus diversifié donc plus résilient. Elle réaffirme que la réduction de la consommation
d'énergie, en particulier fossile, constitue une priorité et que l?ensemble des filières énergétiques
constitueront, de manière complémentaire, le mix énergétique français de demain. Ces orientations
permettront à la France d?atteindre son objectif de maintenir un très faible niveau d'émissions
de gaz à effet de serre, conformément à ses engagements européens et à l?Accord de Paris, de
préserver la santé humaine et l'environnement et de garantir l?accès à une énergie bon marché
tout en créant de l'activité et de l'emploi en France.
QUEL A ÉTÉ JUSQU?À MAINTENANT LE CHEMIN suivi par la France ?
En raison notamment de l?importance de son parc
électronucléaire, la France est, parmi les pays dévelop-
pés, l?un de ceux dont les émissions de CO2 par habi-
tant sont les plus faibles.
Les émissions territoriales de gaz à effet de serre
en 2013 ont été inférieures de 11 % à celles de 1990,
tandis que l'empreinte carbone de la consomma-
tion des Français a été seulement stabilisée, à cause
de la hausse concomitante des émissions associées
aux importations.
Les politiques mises en place jusqu?à présent pour la
lutte contre le changement climatique doivent nous
permettre d?atteindre nos objectifs en 2020.
COMMENT LA FRANCE COMPTE RÉDUIRE SES ÉMISSIONS
de gaz à effet de sserre ?
Au-delà de 2020, la France s?est fixé des objectifs de
réduction de gaz à effet de serre encore plus ambi-
tieux, notamment avec la loi sur la transition énergé-
tique pour la croissance verte :
? - 40 % de ses émissions totales en 2030 par rapport
à 1990
? - 75 % de ses émissions totales en 2050 par rapport
à 1990 (Facteur 4)
Ainsi, si le rythme actuel de réduction des gaz à effet
de serre (environ -8 Mt par an d?émissions entre
2005 et 2013) va dans le bon sens, pour parvenir
au facteur 4 à l?horizon 2050, il faudra obtenir des
réductions d?émissions encore plus importantes,
de l?ordre de 9-10 Mt par an au cours des 35 pro-
chaines années.
Il faut amplifier le rythme de réduction, sans porter pré-
judice au développement économique de la France, ni
simplement exporter les émissions en délocalisant les
activités les plus émettrices. C'est bien à l'empreinte
carbone de la France qu'il faut s'intéresser.
Les besoins en investissements sont massifs et la re-
fonte des modes de production et de consommation
est indispensable.
a stratégie nationale bas-carbone (SNBC), instituée par la loi de transition énergétique pour la
croissance verte, définit la marche à suivre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)
à l?échelle de la France. Elle orchestre la mise en oeuvre de la transition vers une économie bas-
carbone.
En novembre 2015, le Gouvernement a publié le décret déterminant les trois premiers budgets carbone
qui couvrent les périodes 2015-2018, 2019-2023 et 2024-2028. La stratégie nationale bas carbone qui y est
annexée les décline à titre indicatif par grands domaines d'activités.
À la fin de chaque période, un bilan sera établi par un comité d?experts extérieurs au Gouvernement.
Sur le terrain, il convient de soutenir et de valoriser les démarches des territoires (Territoires à énergie posi-
tive pour la croissance verte, Territoires zéro gaspillage zéro déchets?) et, en complément, d?impliquer l?ensemble
des territoires à travers les schémas régionaux climat air énergie et les plans climat air énergie territoriaux qui sont
autant d?outils efficaces pour décliner la SNBC.
L
STRATÉGIE NATIONALE BAS-CARBONE
DÉFINITION
BUDGETS CARBONE : ils déterminent les plafonds d?émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser au niveau national.
NATIONALE BAS-CARBONE
Loi relative à la
transition énergétique
pour la croissance
verte (LTECV)
Programmation
pluriannuelle
de l?énergie (PPE)
Stratégie nationale
bas-carbone (SNBC)
Territoires à énergie
positive pour la
croissance verte (TEPCV)Prix du carbone
DONNER UN PRIX AU CARBONE : pour quoi faire ?
La communauté internationale s?est fixé l?objectif de
limiter à 2 °C la hausse des températures à l?échelle
planétaire. Le défi de notre époque est d?inventer de
nouvelles façons de produire des biens, de nous nour-
rir, de nous déplacer et de nous chauffer, sans émettre
davantage de gaz à effet de serre (GES) dans l?atmos-
phère que ce que nous sommes capables technique-
ment d'en retirer. Les politiques climatiques peuvent
être considérées comme une assurance pour nos
sociétés contre les coûts inacceptables des risques de
catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes,
des dégradations irréversibles des écosystèmes et des
déplacements massifs de population.
Agir pour le climat procure de multiples bénéfices
en plus d'éviter des dommages : une meilleure au-
tonomie énergétique, la réduction des pollutions at-
mosphériques, néfastes pour la santé humaine, les
retombées économiques des nouveaux secteurs
d?activité de la croissance verte? Ainsi agir pour le
climat n'apparaît plus comme un fardeau économique
mais comme une formidable opportunité d'investis-
sements et de création de richesses. Pour autant, les
efforts nécessaires pour enclencher la transition vers
des économies moins émettrices de GES ne doivent
pas être sous-estimés. Cette transition implique une
redirection massive des investissements dans les
moyens de transport propres, la production d?éner-
gies renouvelables, l?isolation des bâtiments et le dé-
veloppement de l?agroécologie, et ce dans un contexte
budgétaire et financier très contraint.
Les instruments économiques et financiers qui
conduisent à donner un prix au carbone, explicitement
ou implicitement, permettent d?émettre des signaux
clairs sur les bénéfices à émettre moins de carbone ou,
de façon symétrique, sur le coût que les émissions de
GES font porter à la société. En cela, ils concourent à
accélérer la transition énergétique.
La coalition pour le prix du carbone
74 pays et plus de 1 000 entreprises ont formé une coalition pour le prix du carbone en septembre 2014,
lors du sommet sur les changements climatiques du secrétaire général des Nations unies. L?ambition de
cette coalition est d?alimenter un dialogue fructueux entre décideurs publics et privés sur les opportunités
d?étendre les politiques de tarification du carbone.
La France, l?Allemagne, le Mexique, le Canada, le Chili ou encore l?Éthiopie font partie de cette coalition,
lancée officiellement le 30 novembre 2015 à l'ouverture de la COP21.
La stratégie nationale bas carbone de la France
La stratégie nationale bas carbone organise, secteur par secteur, la baisse des émissions de GES. En donnant
de la visibilité aux acteurs économiques sur les objectifs à atteindre sur des périodes de cinq ans, la stra-
tégie offre des opportunités pour une meilleure coordination des efforts, en s'appuyant sur une panoplie
d'instruments où le prix du carbone jouera pleinement son rôle.
LE PRIX DU CARBONE
Levier de la transition énergétique
1QUALITÉ DE L?AIR le rôle des collectivités
AGIR POUR LA
QUALITÉ
DE L?AIR
Le rôle des
collectivités
Qualité de l?air
Crit?Air
l Le certificat qualité de l?air permet de distinguer
les véhicules en fonction de leurs émissions
de polluants atmosphériques.
l Il existe 6 catégories de certificats.
l Ce document sécurisé se colle sur le pare-brise
du véhicule. Il est délivré à partir des informations
figurant sur la carte grise du véhicule.
l La classification est valable pour toute la durée de vie
du véhicule.
Quels objectifs ?
Il s?agit d?un outil pour améliorer la qualité de l?air.
Le certificat permet aux collectivités territoriales
de moduler leur politique de stationnement et de circula-
tion afin d?encourager l?usage des véhicules les moins
polluants.
Qui est concerné ?
Le certificat qualité de l?air concerne tous les véhicules
routiers : deux roues, trois roues, quadricycles, véhicules
particuliers, utilitaires, poids lourds dont bus et autocars.
Le dispositif est le même sur tout le territoire, mais chaque
collectivité territoriale peut choisir des incitations et des
restrictions (circulation, stationnement...), ainsi que les
catégories de véhicules concernées, en fonction de la
situation locale.
En France, la pollution atmosphérique est
responsable de 48 000 décès prématurés par an
Le certificat qualité de l?air permet de distinguer
Ce document sécurisé se colle sur le pare-brise
du véhicule. Il est délivré à partir des informations
Près de la moitié des Français
respire un air dont les teneurs
en polluants atmosphériques
dépassent les normes sanitaires
LE CERTIFICAT DE VOTRE VÉHICULE
La qualité de l?air est le premier sujet
de préoccupation environnementale des Français.
Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé sont avérés. En France, la pollution
de l?air a aussi un coût économique : jusqu?à 100 milliards d?euros par an, d?après
la commission d?enquête du Sénat, dont 20 à 30 milliards d?euros par an pour
les dommages sanitaires causés par les seules particules.
Malgré une amélioration de la situation au cours des dernières décennies,
les concentrations de particules et d?oxydes d?azote dépassent les normes européennes
dans plusieurs agglomérations.
Tous les secteurs d?activité ? industrie, transports, résidentiel, agriculture ? contribuent
à la pollution atmosphérique. La politique en faveur de la qualité de l?air nécessite des
actions ambitieuses aux niveaux international, européen, national et local. Elle s?inscrit
dans la durée et ses effets sont progressifs.
Cette politique appelle l?État, les collectivités territoriales, les entreprises, les citoyens
et les organisations non gouvernementales à conjuguer leurs efforts pour garantir
à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.
MIEUX RESPIRER,
c?est ça l?idée !
Qualité de l?air
www.developpement-durable.gouv.fr/ France Ecologie Energie ecologiEnergie
AIR
Flyer Crit?Air Brochure pour les collectivités Journal Mieux respirer
La prochaine conférence des Nations unies sur
le climat, la COP21, sera l?une des plus grandes
réunions internationales.
L? enjeu est majeur : contenir le dérèglement climatique qui menace
nos sociétés et nos économies. Cette conférence doit conduire
à l?adoption d?un accord universel, qui posera le cadre
d?une transition vers des sociétés et des économies sobres en carbone
et capables de faire face aux changements climatiques.
« Le climato-fatalisme est
dangereux, car il nous
conduirait à un scénario
catastrophe avec une hausse
de 3 à 6 °C des températures
à la fin du siècle [?]. Nous
jouons l?avenir de la planète
et certains pays leur survie. »
Laurent Fabius,
ministre des Affaires étrangères
et du Développement international
« Nous devons être exemplaires
pour entraîner d?autres pays,
afin qu?ils s?engagent ensemble
contre le dérèglement
climatique. »
Ségolène Royal,
ministre de l?Écologie,
du Développement durable
et de l?Énergie
« Les États doivent savoir
qu?un accord robuste et durable
est l?occasion d?inaugurer
une ère de croissance qui est
bonne pour les populations,
bonne pour la prospérité
et bonne pour la planète. »
Christiana Figueres,
secrétaire exécutive de la
convention-cadre des Nations
unies sur les changements
climatiques (CCNUCC)
www.cop21 .gouv.fr
SPÉCIAL
PARIS
CLIMAT
2015
COP21
Comprendre la
CLIMAT
Exposition autour
du changement climatique
+
Journal COP21
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POUR EN SAVOIR +
Ministère de la Transition écologique et solidaire
@Min_Ecologie
Ministère de la Transition
écologique et solidaire
Direction générale
de l?énergie et du climat
92055 La Défense Cedex
Tél. 33 (0)1 40 81 21 22