Guide pratique sur la mise en oeuvre d'une démarche de responsabilité sociétale et de reporting dans les organismes publics : édition 2016
Auteur moral
France. Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer
Auteur secondaire
Résumé
<span style="color: rgb(17, 17, 17); font-family: -apple-system, Roboto, SegoeUI, "Segoe UI", "Helvetica Neue", Helvetica, "Microsoft YaHei", "Meiryo UI", Meiryo, "Arial Unicode MS", sans-serif; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; widows: 2; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; background-color: rgb(243, 243, 243); text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial; display: inline !important; float: none;">Ce guide pratique détaille la mise en oeuvre de la responsabilité sociétale et du reporting dans les organismes publics, offrant des méthodologies, des indicateurs RSO et des outils pour intégrer le développement durable dans leur stratégie et évaluer leurs performances environnementales et sociales.</span>
Descripteur Urbamet
développement durable
Descripteur écoplanete
Thème
Administration publique
Texte intégral
- 1 -
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche
de responsabilité sociétale et de reporting dans les
organismes publics
Le choix de la police de caractère pour ce guide est « Garamond ». Selon différentes études, « Garamond »
serait la plus économe en encre en raison de la finesse du dessin des lettres. Son usage permettrait par
rapport à celui des polices les plus utilisées, Arial et Times New Roman, une économie d?encre de l?ordre
de 30 %.
- 2 -
AVANT-PROPOS
Ce guide est le fruit des travaux d?un groupe de travail composé d?organismes publics membres
du club développement durable des établissements et entreprises publics (CDDEP),
(http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-club-developpement-durable-des,43493.html ).
Le CDDEP fonctionne de manière collaborative pour la mise en place d?outils méthodologiques,
liés au contexte spécifique des organismes publics, dans le domaine de la responsabilité sociétale.
Ce fonctionnement permet notamment de capitaliser et de diffuser les connaissances et
d?échanger sur les bonnes pratiques.
Ce groupe de travail du CDDEP travaille depuis plusieurs années à développer des référentiels
méthodologiques simplifiés et adaptés au secteur public pour aider les membres à intégrer le
développement durable dans leurs politiques et à mesurer leurs performances en la matière.
Après avoir élaboré le guide des principes et lignes directrices de la responsabilité sociétale des
organismes publics (http://www.developpement-durable.gouv.fr/Principes-et-lignes-directrices-
de.html), le groupe a orienté ses travaux sur le reporting extra-financier dans les organismes
publics.
REMERCIEMENTS
Le CDDEP tient à remercier les organismes membres du club qui ont participé aux réunions du
groupe de travail et ont contribué à l?élaboration de ce guide. Les organismes ayant pris part à ces
travaux sont : AESN ; AFD ; ANCV ; ANSES ; Banque de France ; CNAF ; CNES ; CSTB ;
EPFIF ; France Télévisions ; IFCE ; IFP Energies Nouvelles ; IFREMER ; IGN ; INERIS ;
MNHN ; Musée du Quai Branly ; ONF ; OPPIC ; RATP ; SNCF ; SCNF Réseau; VNF.
Le club remercie également Marie-Laure Hie de la Banque de France qui a piloté ce groupe de
travail.
Enfin, le club remercie les équipes du commissariat général au développement durable (CGDD)
qui ont participé à l?élaboration de ce guide.
- 3 -
SOMMAIRE
1. LES APPORTS DE CE GUIDE................................................................................................................. 4
Pourquoi ce guide ?....................................................................................................................................... 4
A qui s?adresse ce guide ? ............................................................................................................................. 4
Comment utiliser ce guide ? .......................................................................................................................... 5
2. QU?EST-CE QUE LA RSO ET POURQUOI S?Y INTÉRESSER ? ...................................................... 6
Qu?est-ce que la RSO ? ................................................................................................................................. 6
Pourquoi s?intéresser à la RSO ? .................................................................................................................. 8
L?essentiel : ................................................................................................................................................. 14
3. COMMENT METTRE EN OEUVRE ET ÉVALUER UNE DÉMARCHE RSO ?.............................. 15
UNE CONSTRUCTION PAR ÉTAPES.............................................................................................................. 15
Préambule ................................................................................................................................................... 15
Étape 1 : Préparer la démarche RSO.......................................................................................................... 15
Étape 2 : Mettre en oeuvre et déployer la démarche RSO............................................................................ 17
Étape 3 : Évaluer la démarche RSO par un reporting ................................................................................ 18
Étape 4 : Assurer l?amélioration continue / maintenir la dynamique ......................................................... 25
4. BOÎTE À OUTILS : BASE DE DONNÉES INDICATEURS RSO ......................................................27
- 4 -
1. Les apports de ce guide
Pourquoi ce guide ?
Le développement durable invite les
organismes publics, porteurs de valeurs et de
missions au service de l?intérêt général, à se
transformer et à s?adapter aux nouveaux
enjeux sociaux, environnementaux et
sociétaux du XXIème siècle.
À ce titre, la responsabilité sociétale1 des
organisations (RSO) s?est imposée depuis
plusieurs années aux organismes publics.
Elle se définit comme la déclinaison
volontaire du développement durable dans
leur stratégie et doit refléter la manière avec
laquelle ces derniers intègrent des
préoccupations sociales, environnementales
et sociétales dans leurs activités, en
collaboration avec leurs parties prenantes.
Ce guide présente ainsi les intérêts d?une
démarche RSO pour un organisme public et
fournit des lignes directrices pour mettre en
place cette démarche.
A l?instar des entreprises, un organisme
public socialement responsable doit pouvoir
rendre compte de la déclinaison des
principes et valeurs de la responsabilité
sociétale dans son fonctionnement interne
comme dans ses missions et activités. À cet
égard, le reporting extra-financier occupe
une place centrale dans la mise en place
d?une démarche RSO et s?impose comme le
moyen d?assurer, vis-à-vis des parties
prenantes, une transparence quant au suivi
des actions réellement mises en place dans le
cadre de la démarche.
1 et/ou sociale
Mais quels indicateurs pertinents retenir
pour mesurer le niveau de performance
RSO ? Si de nombreux référentiels
réglementaires ou normatifs définissent un
cadre à partir duquel structurer une
démarche de reporting extra-financier, il
appartient néanmoins à chaque organisme
public de concevoir un reporting adapté et la
tâche est loin d?être aisée.
Fruit d?échanges et de retours d?expérience
des membres du Club Développement
durable des Établissements et Entreprises
Publics (CDDEP), cet ouvrage ne se veut
pas prescriptif mais entend avant tout
donner des orientations, un cadre de
réflexion dans lequel le lecteur pourra puiser
des idées pour définir, déployer ou enrichir
sa propre démarche RSO, et construire un
reporting RSO à partir des indicateurs
proposés dans ce guide.
A qui s?adresse ce guide ?
Ce guide s?adresse aux organismes publics
qui souhaitent mettre en place ou renforcer
une démarche RSO et l?évaluer à travers un
reporting extra-financier.
Nous désignerons par "organismes publics"
les personnes morales de droit public et les
entreprises publiques. Cette définition, bien
que sans valeur juridique, a été retenue par
consensus par les membres du CDDEP.
Au sein des organismes publics, ce guide
vise plus particulièrement les personnes en
charge du pilotage de la démarche RSO et de
la mise en place du reporting extra-financier.
- 5 -
Le cas spécifique des collectivités
territoriales n?est pas abordé dans ce guide,
bien qu?elles soient des personnes morales
de droit public. Cet ouvrage peut néanmoins
constituer pour ces dernières un cadre de
référence2 pour la mise en place d?une
démarche RSO.
Comment utiliser ce
guide ?
De la conception d?une démarche RSO
jusqu?à son déploiement, les parties 2 et 3 de
cet ouvrage guident le lecteur, étape par
étape, dans sa démarche.
La partie 4 fournit 23 fiches indicateurs
regroupées selon 4 domaines de pratiques
RSO, pour aider les organismes publics à
construire leurs propres indicateurs.
Conçu pour un usage opérationnel, il est
nourri de nombreux témoignages, bonnes
pratiques identifiées au sein du CDDEP,
focus, références bibliographiques.
2 bien que le cadre juridique relatif au reporting
extra-financier diffère
Légende des symboles
« Focus » : Précisions, points
importants
« Retour d?expérience » :
Citations, conseils
« Bonnes pratiques »
« Point de vigilance » :
Difficultés rencontrées
« En savoir plus » : références
biblio pour compléter ou
approfondir
Outil
- 6 -
2. Qu?est-ce que la RSO et
pourquoi s?y intéresser ?
Qu?est-ce que la RSO ?
Définition et principes
La RSO, Responsabilité Sociétale des
Organisations se définit comme « la
contribution des organisations aux enjeux du
développement durable »3.
Dans son Livre vert4 de 2001, la
Commission européenne définit la
responsabilité sociale et environnementale
comme « l?intégration volontaire des
préoccupations sociales et environne-
mentales des entreprises à leurs activités
(?) et leurs relations avec leurs parties
prenantes ». Elle considère qu?être
socialement responsable, c?est « non
seulement satisfaire pleinement aux
obligations juridiques applicables, mais c?est
aussi aller au-delà et investir davantage dans
le capital humain, l?environnement et les
relations avec les parties prenantes ».
Mais c?est avant tout un état d?esprit qui
invite à revisiter de manière transverse et
dans la durée, la gouvernance des
organisations pour renforcer leur
performance globale. La RSO est une
manière d?établir une connexion entre la
stratégie d?un organisme public et les grands
enjeux qui l?entourent.
3 Stratégie Nationale de Transition Écologique
vers un Développement Durable, MEDDE,
2015
4 « Promouvoir un cadre européen pour la
responsabilité sociale des entreprises » du 18
juillet 2001. La Commission européenne avait
ensuite publié en juillet 2002 sa stratégie de
promotion de la RSE au niveau européen
Au quotidien, ce n?est pas ajouter une
contrainte supplémentaire mais c?est faire
différemment pour mieux faire.
Concrètement, une démarche RSO consiste
à prendre en compte concomitamment les
questions économiques, sociales et
environnementales dans ses missions, sa
gouvernance, son fonctionnement et les
relations avec ses parties prenantes pour
adopter les meilleures pratiques possibles et
contribuer ainsi au progrès social et à la
protection de l?environnement.
La RSO est par ailleurs définie et encadrée
par de nombreux référentiels internationaux
ou européens (voir ci-après le tableau des
principaux documents de référence).
Définition de la RSO : ®AFNOR COMPETENCES ? tous
droits réservés
RSE
=
Responsabilité Sociétale des
Entreprises
Agenda 21
=
Développement durable
appliqué à la Collectivité
RSO
- 7 -
tableau des principaux documents de référence RSO
Niveau Nom Institutions Principes Année
Global
Compact
Nations Unies Dix principes touchant les droits de l?homme, les
normes du travail, l?environnement et la lutte
contre la corruption
2000
ISO 26 000*** ISO Lignes directrices pour tout type d?organisation
cherchant à assumer la responsabilité de ses
impacts
2010
Global
Reporting
Initiative
(GRI)*
Nations Unies « Référentiel d?indicateurs qui permet de mesurer
l?avancement des programmes de développement
durable des entreprises. »
1997
In
te
rn
at
io
n
al
IIRC** Coalition créée par
la GRI et A4S
Standard du reporting intégré 2013
Livre vert Commission
européenne
Cadre européen pour la responsabilité sociale 2001
E
u
ro
p
ée
n
EMAS Union européenne Système de management environnemental et
d?audit
2001
* La Global Reporting Initiative5 (GRI) a
publié la 4ème version de ses lignes directrices
en mai 2013. Cette version requiert
notamment des informations nouvelles sur
différents sujets en matière de gouvernance,
d'intégrité, de chaîne d?approvisionnement,
de transparence, de procédure anti-
corruption... (pour aller plus loin
https://www.globalreporting.org/standards/g4/Pages/d
efault.aspx )
** L?International Integrated Reporting
Council 6 (IIRC) a publié un cadre de
référence international portant sur le
5 a été créée en 1997 par la CERES (Coalition for
Environmentally Responsible Economies) en
partenariat avec le Programme des Nations Unies
pour l'Environnement (PNUE)
6le Comité international de l'information intégrée
(IIRC) rassemble des représentants de la société
civile, des ONG, des organisations
intergouvernementales ainsi que des
représentants des secteurs de la finance, de la
comptabilité, des émetteurs, de la réglementation
et de la normalisation. Il a été créé en 2010 à
l'initiative de la GRI et de l'Accounting for
Sustainability (A4S)
reporting intégré7 (pour aller plus loin :
http://integratedreporting.org/ )
*** La norme ISO 26 000 permet de cibler
les domaines d?application de la RSO et
définit sept principes de responsabilité
sociétale : la transparence, la redevabilité, la
reconnaissance des intérêts des parties
prenantes, le comportement éthique, le
respect du principe de légalité, la prise en
compte des normes internationales de
comportement, le respect des droits de
l?Homme.
Ces sept principes doivent être intégrés aux sept domaines
de pratique suivants : la gouvernance, les droits de
l?Homme, les relations et conditions de travail,
l?environnement, la loyauté des pratiques, les questions
relatives aux consommateurs, les communautés et
développement local. L?ensemble de ces domaines et
principes sont appelés à s?appliquer à l?organisme public
7 « Le reporting intégré consiste à faire émerger
un nouveau standard international de reporting
synthétique mêlant données financières et extra
financières » - source : Novethic
- 8 -
dans : son fonctionnement interne, ses missions/ son coeur
de métier, ses parties prenantes et sa sphère d?influence8.
Les fondements de la RSO
Les mutations sociales, économiques et
climatiques actuelles imposent à chacun de
prendre en compte sur le long terme la
rareté des ressources naturelles, de préserver
l?environnement et de favoriser le progrès
social. Dans ces conditions, la responsabilité
d?entreprise, dans sa triple exigence
d?associer pérennité économique,
responsabilité sociale et préoccupation
environnementale implique pour un
organisme public de porter un nouveau
regard sur son fonctionnement, ses missions
et doit faire partie intégrante de la façon
d?exercer sa mission de service public.
La France a mis en place de nombreuses
initiatives réglementaires et volontaires en
faveur de la RSO et d?une plus grande
transparence. Dès le début des années 1980,
les impulsions réglementaires ont cherché
à renforcer la transparence des
informations extra-financières des
organisations à travers notamment la
publication obligatoire d?un bilan social9.
Plus tard, la loi NRE10 de juillet 2001 a
imposé à certaines entreprises, d?expliciter
dans leur rapport de gestion, la manière dont
elles prennent en compte les conséquences
sociales et environnementales de leurs
activités.
Le renforcement législatif en matière de
RSO et de transparence s?est poursuivi avec
8 Organisations Hautement Durables, Myriam
Merad, 2013 - Guide CDDEP Mise en oeuvre des
principes, visions et valeurs de la responsabilité,
sociétale des organismes publics
9 dans le rapport annuel d?activité des entreprises
d?au moins 300 salariés
10 Loi sur les Nouvelles Régulations
Economiques
les lois Grenelle I et II11 qui ont renforcé les
obligations de communication et de
transparence en matière environnementale et
sociale ou encore récemment, la loi sur la
transition énergétique pour la croissance
verte (LTECV) qui rend obligatoire
l?évaluation du risque climat pour certaines
entreprises et certains investisseurs12.
La Stratégie nationale de transition
écologique vers un développement
durable (SNTEDD 2015-2020) souligne
notamment la nécessité de « poursuivre la
transformation de la gouvernance des
entreprises et des organisations pour intégrer
les enjeux du développement durable et de la
transition écologique dans la définition des
stratégies globales de performance (axe 5)».
Il est précisé que « les ministères veilleront
(?) à la prise en compte, par leurs
opérateurs et par les organismes publics
dont ils assurent la tutelle, des objectifs
identifiés par la SNTEDD, notamment à
l?occasion du renouvellement des
conventions d?objectifs ou de performance.
En tant qu?organisations, les services
centraux et déconcentrés de l?État, ainsi que
ses établissements publics, sont
concernés par les principes de la
responsabilité sociétale ».
Mais avant tout, la RSO demeure une
démarche volontaire.
Pourquoi s?intéresser à la
RSO ?
La RSO est un véritable levier de
performance pour un organisme sur le
long terme. En effet, s?inscrire dans la
durabilité permet de prévenir et anticiper
de nombreux risques (risques financiers,
11 Articles 224 et 225
12 Article 173 de la loi sur la Transition
énergétique
- 9 -
humains, opérationnels, d?image?) et de
réduire leur vulnérabilité (face au
changement climatique, à l?évolution des
attentes de la société civile?). La RSO
renforce le capital immatériel et contribue
à créer de la valeur.
Les raisons pour lesquelles les organismes
publics ont intérêt à exercer leur
responsabilité sociétale sont nombreuses. En
voici quelques-unes :
Pour exercer un devoir
d?exemplarité
Une démarche RSO est un moyen de mettre
en oeuvre le rôle d?exemplarité, d?impulsion
et de promotion des valeurs du service
public.
Elle est inscrite dans les valeurs de service
public que les organismes publics assurent
au travers de leurs missions.
Cette notion d?exemplarité des organismes
publics est définie dans l?article 48 de la loi
Grenelle II de juillet 2009 : « L'État doit [?]
tenir compte dans les décisions qu'il envisage
de leurs conséquences sur l'environnement,
notamment de leur part dans le
réchauffement climatique et de leur
contribution à la préservation de la
biodiversité, et justifier explicitement les
atteintes que ces décisions peuvent le cas
échéant causer. » On la retrouve également
dans la circulaire « administration
exemplaire13 » du 17 février 2015.
Au-delà de ces textes, le devoir d?exemplarité
des organismes publics renvoie à la notion
de crédibilité du service public et au
niveau d?exigence attendu par la société
civile.
Pour suivre et anticiper la
réglementation
Depuis une décennie, le développement
durable et l?essor de la RSO, se sont traduits
par une croissance exponentielle des textes
législatifs et réglementaires. Les lois Grenelle
ont créé des obligations nouvelles dans des
domaines aussi variés que le bâtiment, l?air,
les déchets, l?énergie, l?eau, les achats, la
gouvernance, la santé au travail...
La loi relative à la transition énergétique
pour la croissance verte (LTECV) publiée au
Journal Officiel du 18 août 2015, a instauré
des exigences nouvelles telles que
13 la circulaire « administration exemplaire »:
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2015/02
/cir_39246.pdf
« Afin de renforcer la satisfaction de l?ensemble des
parties prenantes, en consolidant notamment la
transparence de ses interventions (Contrat
d?objectifs et de performance 14-17 / Objectif 15), le
CSTB a mis en place un dispositif de déontologie et
de prévention des conflits d?intérêts. Un des points
d?ancrage de ce dispositif est la charte de
déontologie. Cette dernière décrit les valeurs qui
fondent les règles de bonne conduite au travers de 6
principes fondamentaux indissociables : impartialité
de jugement, responsabilité sociétale, transparence,
partage et confidentialité, devoir d?alerte, qualité
scientifique et technique. Le respect de ces principes
contribue à l?efficacité et à la crédibilité des actions
du CSTB dans sa relation avec ses ?parties
prenantes? et donne un cade de référence
professionnel au personnel. » CSTB
Pourquoi mettre en place une démarche RSO ?
« Parce que la RSO concerne tous les secteurs de
l?entreprise et que mettre en place une démarche RSO
c?est anticiper une nouvelle manière de se comporter,
c?est entrer dans le monde de demain, c?est faire
partie d?un dynamisme, c?est penser à soi et aux
autres, c?est prendre soin de soi et des autres, c?est
s?améliorer et, forcément, à long terme c?est faire des
économies et accroître sa performance. » IFPEN
- 10 -
l?évaluation du risque climat14, l?obligation de
réaliser des travaux de performance
énergétique dans les bâtiments tertiaires15.
D?autres évolutions réglementaires sont
attendues à travers la transposition des
directives européennes achats16 ou de celle
du 22 octobre 2014 concernant la
publication d?informations extra-
financières17 notamment aux « grandes
entités d?intérêt public ».
L?anticipation peut alors amener à s?adapter
(partiellement ou totalement) et atténuer les
contraintes à venir.
Pour réaliser des économies et
prévenir les risques
La RSO permet de réduire l?empreinte
environnementale d?une organisation, les
changements de comportement induits par
les actions RSO engendrent des réductions
des coûts grâce notamment aux économies
de ressources ou d?optimisation de leur
consommation qu?elles permettent de
réaliser.
« Aujourd?hui, la RSE est significativement
corrélée avec la performance économique
14 Article 173 de la LTECV
15 Décret d?application à venir
16Directive 2014/24/UE http://eur-
lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32014L0
024&from=FR
17 Directive 2014/95/UE Accéder au texte :
http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32014L0
095&from=FR
des entreprises », analyse France stratégie
dans sa publication Responsabilité sociale des
entreprises et compétitivité18, observant « un écart
de performance économique d?environ 13 %
en moyenne entre les entreprises qui mettent
en place des pratiques RSE et celles qui ne le
font pas ».
La RSO permet une meilleure évaluation,
voire anticipation des risques (notamment
opérationnels, sociaux, environnementaux,
juridiques, d?image et de réputation?). Elle
offre des gains d?efficacité à travers une
approche systémique et globale du mode de
fonctionnement de l?organisme public, ce
qui, en définitive, en fait un facteur de
pérennité sur le long terme. Elle est
l?occasion de repenser le système de
management dans sa globalité.
Pour contribuer à rendre
durablement les territoires
attractifs
À travers leurs missions d?intérêt général, les
organismes publics contribuent à créer de la
valeur territoriale, qu?elle soit économique,
sociale ou sociétale.
Ils remplissent des missions qui ont un
impact déterminant sur la société et sur les
territoires :
? dynamisme local par la création
d?emplois, le recours à des
prestataires et entreprises locaux ;
? valorisation des territoires par
l?aménagement, la préservation du
patrimoine ;
? protection de l?environnement par la
diminution des impacts négatifs sur
la biodiversité et les milieux
naturels ;
18 Responsabilité sociale des entreprises et
compétitivité, France Stratégie, janvier 2016
« La Banque a adopté une position d?anticipation des
dispositions législatives à venir. Elle a ainsi lancé une
démarche Bilan carbone fin 2008 afin d?évaluer ses
émissions de GES. » Banque de France ? rapport
annuel 2010
- 11 -
? augmentation de la connaissance par
la recherche, l?innovation, mais aussi
la diffusion des connaissances par la
formation, l?enseignement ;
? réduction des inégalités face à l?accès
au logement, au travail, à l?énergie?
Certains organismes publics ont signé une
charte entreprise territoire dans laquelle ils
formalisent l?engagement de contribuer à
l?essor économique et social sur les
territoires où ils sont implantés.
Engagement territorial
Le Groupe RATP inscrit ses actions dans les politiques
publiques de la ville et contribue ainsi au
développement économique, social et culturel des
territoires. Fin 2014, la RATP a signé un protocole
avec la Ville de Paris pour la création de 2 000
logements d?ici 2024, dont au moins 50 % de
logements sociaux, dans le cadre de la
restructuration de ses sites industriels. En 2015, le
chantier de modernisation d?un centre bus parisien a
été lancé, qui permettra la création de 650
logements (dont 350 destinés aux étudiants et 170
au logement social) ? rapport financier et RSE 2015 -
RATP
Signature d?une charte entreprise-territoire
En mai 2015, dans le cadre des travaux
d?implantation du futur pôle fiduciaire à La
Courneuve, la Banque de France a signé une charte
entreprise-territoire. À travers cette signature, elle
s?est engagée à favoriser le développement
économique et social du territoire. Premier résultat
concret : 45 000 heures d?insertion seront intégrées
dans les marchés de travaux. » Source : rapport
d?activité 2015 - Banque de France
Au niveau d?un territoire, les marchés publics sont un outil fort de mise en oeuvre de la RSO. Les nouvelles
« directives marchés publics » en cours de transposition fixent un nouveau cadre juridique pour les acteurs de la
commande publique, favorisant l?accès des PME/TPE et promouvant l?utilisation stratégique des marchés
publics comme levier de politique en matière d?emploi, d?innovation et de développement durable. La loi
du 31 juillet 2014 relative à l?économie sociale et solidaire a instauré l?obligation d?adopter et de publier un
« schéma de promotion des achats publics socialement (et écologiquement) responsables ».
SOMMAIRE DE LA CHARTE D?ENGAGEMENT TERRITORIAL DE L?IFPEN
? Soutenir le développement de l?emploi, des stages d?études et de l?insertion
? Participer au développement de la création d?entreprises
? Promouvoir une politique de développement durable
? Faciliter les services aux entreprises et à leurs salariés
? Développer les liens avec le tissu économique local
? Soutenir la diversité et le handicap et s?impliquer dans les actions citoyennes et humanitaires,
? Favoriser le développement des liens avec l?université, les centres de recherche, les acteurs de
l?innovation et les entreprises
? Participer à la vie culturelle, sportive et au tourisme local
? Développer l?information et la communication
- 12 -
Pour stimuler l?innovation
Les transformations actuelles de
l?environnement économique, écologique et
social dans lequel interviennent les
organismes publics soulèvent de nombreuses
problématiques stratégiques, telles que
l?accès aux matières premières, les enjeux liés
à la transition énergétique, le progrès
social? Autant de sujets qui offrent des
espaces d?innovation, des opportunités de
nouveaux modes de fonctionnement et de
gouvernance.
L?ouvrage « Innovation + développement durable
= nouveaux business models »19 utilise
l?expression « innovation durable », et le
définit comme « l?ensemble des démarches
d?innovation menées (?) pour intégrer les
enjeux environnementaux et sociaux dans
son activité ». Ainsi, innovation et
développement durable sont intimement liés
19 « Innovation + développement durable =
nouveaux business models » Acosta P., Acquier
A., Carbone V., Delbard O., Fabbri J., Gitiaux F.,
Manceau D., Ronge C., juin 2013 :
http://institut-innovation-
competitivite.eu/sites/default/files/innovation_
durable_i7_escp_europe_weave_air_2013_0.pdf
et la RSO devient source d?innovation
durable de toute forme (managériale,
organisationnelle, sociale, environne-
mentale?)
Les travaux de normalisation en cours en
témoignent. Plusieurs projets de norme sont
à l?étude, notamment la norme IS0 50500
sur l?innovation. Au niveau français,
signalons la norme FDX50-273 (guide pour
l?intégration du développement durable dans
le management de l?innovation)20.
La prise en compte du développement
durable stimule ainsi la recherche de
pratiques innovantes plus responsables
pouvant déboucher sur la création de
nouveaux produits et le développement de
nouveaux marchés (ex : nouvelles
technologies dans le bâtiment,
transformation d?une partie de l?offre de
produits en offre de services, éco-
conception?).
Pour renforcer la cohésion interne
La RSE comme source d?innovation dans les
entreprises de service public en réseau
« C?est en menant un programme d?amélioration
continue sur l?éco-conduite, le transport et le papier
que La Poste a acquis des compétences qui l?ont
amenée (?) à investir de nouveaux métiers en créant
une filiale spécialisée dans la formation à l?éco-
conduite, une filiale de conseil en gestion de flotte
automobile, et une filiale dans la collecte et le
retraitement de papier » (RIMHE n°8
août/septembre/octobre 2013/Corinne DELPUECH)-
La Poste
La RSO comme outil de progrès
« La RSO est un outil de structuration et de cohérence
visant à s?intégrer dans une démarche d?amélioration
continue. C?est un plus pour chaque partie prenante et
pour l?organisme lui-même. La démarche RSO fait
partie de la stratégie de l?Organisme. » IFPEN
Le groupe RATP place l?humain parmi ses six valeurs
clés. L?objectif est de valoriser et soutenir les
initiatives de ses collaborateurs. En témoigne,
l?organisation du Trophée Environnement, le dispositif
« entrepreneurial Bouge ! », les actions de soutien de
la Fondation à l?égard du personnel investi dans les
projets associatifs.- RATP
- 13 -
La RSO offre l?opportunité d?une
gouvernance plus participative, plus
délibérative et qui incite à l?implication et à la
cohésion du personnel autour de valeurs
environnementales et sociales partagées. Elle
contribue à améliorer le bien-être collectif
des collaborateurs, à renforcer le dialogue
social et le sentiment d?appartenance.
La RSO rapproche l?organisme de ses
collaborateurs et les motive car elle répond à
leurs attentes grandissantes en tant que
citoyens, notamment sur les questions
environnementales et sociales.
Pour créer de la valeur partagée à
travers le dialogue avec les parties
prenantes
La pratique de la RSO est créatrice de valeur
partagée. Intégrer les attentes des parties
prenantes permet de s?adapter aux attentes
grandissantes de la société civile et créer
ainsi une culture partagée du progrès. Les
parties prenantes amènent l?organisme à
intégrer ou à renforcer des axes stratégiques
en adéquation avec les enjeux sociétaux et à
formuler des réponses opérationnelles plus
adéquates.
Le dialogue avec les parties prenantes
permet de rendre la mise en oeuvre des
décisions publiques plus efficace et plus
consensuelle.
F.Baddache et I. Nicolas dans un article paru
dans le Journal of Business Strategy21 ainsi
que dans leur ouvrage « Fiches RSE »,
analysent combien la relation de l?entreprise
20 En préparation, la norme ISO 50500 sur le
management de l?innovation et l?ISO 50501
(publication fin 2017).
21 F.Baddache, I.Nicolas, « Follow the leader :
how corporate social responsability influences
strategy and practice in the business
community?, Journal of Business Strategy, vol.
34, n°6, 2013.
à ses parties prenantes contribue à créer une
dynamique visant à satisfaire des attentes et
créer progressivement des nouvelles
pratiques qui génèrent de la performance
RSO. Ainsi, la RSO permet une plus grande
intégration et une meilleure reconnaissance
de tous les acteurs qui participent à la
création de valeur pour l?organisme public.
Pour renforcer l?attractivité de
l?organisme
Force est de constater que la démarche de
responsabilité sociétale devient
progressivement un élément différenciant
dans les campagnes de recrutement de
nouveaux collaborateurs. Les jeunes
notamment, considèrent de plus en plus la
démarche de responsabilité sociétale d?une
entreprise comme un facteur de choix.
Le guide de l'organisme public socio-responsable
"pour une approche responsable du capital
humain", élaboré par les membres du CDDEP, se
présente sous la forme d?un outil disponible en
ligne, constituant un référentiel de bonnes
pratiques, ouvert à tous.
http://extranet.ucanss.fr/contenu/public/Espace
DeveloppementDurable/Pratique/guide_organis
me_public_socio-
responsable/presentation_guide_organisme_publi
c_socio-responsable.html
Le CDDEP a, pendant plus de deux ans,
travaillé au partage de bonnes pratiques au sein
des organisations membres du Club et à une
veille normative, réglementaire et plus
largement documentaire sur le thème de la
gouvernance en réponse aux enjeux du
développement durable.
Trois guides opérationnels ont été publiés : le
guide de mise en oeuvre des principes, des
visions et des valeurs de la responsabilité
sociétale ; le guide du dialogue avec les parties
prenantes ; le guide des indicateurs de
gouvernance des organisations publiques en
réponse aux enjeux du développement durable.
(http://www.developpement-
durable.gouv.fr/Gouvernance-et-
developpement.html)
- 14 -
L?essentiel :
La RSO repose sur le principe que les organismes publics ont une responsabilité vis-à-vis
de la société et de l?environnement dans lesquels ils évoluent.
La RSO, lorsqu?elle est véritablement intégrée à la stratégie de l?organisme public, constitue un
réel atout. Elle devient une opportunité au service de la performance, de l?innovation et de la
cohésion sociale. En définitive, elle devient une condition d?acceptabilité sociétale.
EN RÉSUMÉ, IL EST PRIMORDIAL D?IDENTIFIER ET D?EXERCER SA RESPONSABILITÉ
SOCIÉTALE :
?En interne:
Pour renforcer la performance globale
Pour créer de la valeur
Pour réduire les coûts à court, moyen et long termes
Pour améliorer l?efficacité économique, financière et sociale
Pour anticiper la réglementation très évolutive dans le domaine de la RSO
Pour moderniser et innover (facteur d?innovation technologique, managériale, social?)
Pour développer l?esprit d?appartenance et de cohésion
Pour fédérer les agents autour de valeurs vertueuses communes
Pour améliorer le bien-être collectif des collaborateurs et renforcer le dialogue social
Pour sécuriser les chaînes d?approvisionnement et les relations avec les fournisseurs, prestataires et sous-
traitants
? A l?externe :
Pour répondre au devoir d?exemplarité et de crédibilité du service public
Pour favoriser l?essor économique et social des territoires
Pour répondre aux attentes des parties prenantes externes (notamment ministères ou organismes de tutelles,
investisseurs, agences de notation?)
Pour renforcer la qualité des relations avec les entreprises, les pouvoirs publics, les médias, la société civile
Pour améliorer l?image et la réputation de l?organisme
- 15 -
3. Comment mettre en
oeuvre et évaluer une
démarche RSO ?
Une construction par étapes
Préambule
Une vision à long terme
La démarche RSO s?inscrit dans une vision à
long terme. Elle permet de se fixer un cap
qui a vocation à s?inscrire de façon durable
dans les valeurs et la culture de l?organisme.
La mise en place d?une démarche RSO
s?effectue en plusieurs étapes indispensables
et interdépendantes. La roue de Deming
(voir encadré ci-contre) constitue une
méthode pratique tout au long de la mise en
place de la démarche RSO. Elle sera
appliquée à la méthodologie retenue dans ce
guide.
Étape 1 : Préparer la
démarche RSO
Dans la plupart des organismes publics, on
observe une grande richesse et diversité des
actions engagées, même si cela se fait parfois
de façon un peu « désordonnée ». La matière
est jugée extrêmement vaste et les risques de
dispersion des efforts et de déperdition de
l?information sont importants.
Les premières étapes de la planification de la
démarche RSO sont fondamentales.
Elles sont indispensables et il est important
de bien se les approprier.
Un prérequis : l?implication de la direction de
l?organisme
Obtenir une implication forte des instances
dirigeantes, est une condition indispensable dans
l?appropriation de la démarche. Une démarche
RSO qui n?est pas portée par la Direction ne
pourra s?accomplir pleinement et de façon
efficiente.
Commencer par un diagnostic de l?existant, dégager
des axes prioritaires et réaliser des actions visibles,
peu coûteuses et facilement réalisables dans une
première phase permet de crédibiliser son plan
d'actions -CNAF
S?appuyer sur l?existant, les points forts - CIRAD
Méthode de gestion de la qualité élaborée par le
statisticien William Edwards Deming, la roue de
Deming permet de repérer avec simplicité les étapes
à suivre pour améliorer de façon continue la qualité
dans une organisation selon le principe du PDCA.
Cet acronyme de langue anglaise (Plan = planifier,
prévoir ; Do = faire ; Check = vérifier ; Act =
assurer et améliorer) représente les 4 étapes de la
méthode :
? Planifier : formaliser sa démarche RSO ;
? Agir : mettre en oeuvre la RSO au
quotidien :
? Évaluer : évaluer sa démarche RSO par
un reporting extra financier ;
? Améliorer : assurer la pérennité de la
démarche et engager un processus
d?amélioration continue
? NB : il s?agit de la méthode choisie pour
les normes ISO 14001 et ISO 9001
- 16 -
Pour initier une démarche RSO, il est
conseillé de procéder selon les étapes
suivantes22 :
1. Identifier la culture, les valeurs de
l?organisme public.
2. Consulter le contrat d?objectif et
de performance (COP) ou le
contrat liant l?organisme à sa tutelle
pour identifier les aspects liés à la
RSO qui peuvent légitimer une
démarche RSO.
3. Identifier, cartographier les parties
prenantes et les hiérarchiser.
4. Identifier les thématiques RSO qui
comportent le plus d?enjeux pour
l?organisme public, au regard de ses
valeurs et des attentes des parties
prenantes et en accord avec ses
missions et activités. À cet égard,
connaître les grandes thématiques de
la RSO est essentiel pour que
l?organisme identifie sa vision de la
RSO. La prise en compte des
politiques publiques et des
stratégies nationales en faveur du
développement durable permet de
guider la stratégie de l?organisme
public.
5. Prioriser les enjeux RSO pour
l?organisme mais également pour ses
parties prenantes et identifier des
orientations prioritaires.
6. Définir des objectifs. Lorsque les
enjeux de l?organisme sont définis,
des objectifs clairs doivent être
précisés.
7. Dialoguer avec les parties
prenantes pour la formulation des
objectifs : de nombreuses parties
prenantes peuvent intervenir.
L?intégration des principes de RSO
22 Source : Cap vers la RSE ? guide du MEDEF
au sein de la stratégie doit prendre en
compte les avis de ceux qui peuvent
nourrir la réflexion.
8. Rédiger un texte stratégique
(vision, objectifs, moyens) : décrire
l?existant, le bilan des actions RSO et
expliquer en quoi cela reste
insuffisant au regard des enjeux
RSO, les risques à ne pas s?engager
dans ce domaine?
a. Définir les enjeux
environnementaux, sociaux,
sociétaux, de gouvernance
b. Détailler les forces et les
faiblesses
c. Définir des objectifs
atteignables
9. Faire valider la stratégie auprès
des instances dirigeantes.
10. Définir un plan d?actions en
précisant les moyens d?actions
(humains et financiers) et
l?organisation à mettre en place.
11. Prévoir un dispositif
d?amélioration continue de la
démarche (cf. étape 4).
Distinguer les thématiques porteuses de
risques (risque juridique de non-conformité,
gestion sociale?) de celles qui offrent des
opportunités (économies de ressources,
innovations, attractivité de l?organisme public).
Effectuer un pré-diagnostic organisationnel de
l?organisme public et de son environnement
? Réaliser un état des lieux sur la base des
domaines de pratique de la norme ISO
26000.
? Définir son périmètre d?actions si
l?organisme détient des filiales.
? Définir les référentiels sur lesquels
s?appuyer (norme ISO 26000, ISO 14001,
GRI?).
? Établir une analyse risques/opportunités
de type SWOT (forces / faiblesses /
opportunités /menaces).
- 17 -
Étape 2 : Mettre en oeuvre
et déployer la démarche
RSO
La mise en oeuvre consiste à déployer le plan
d?action, à suivre et évaluer les objectifs et
réalisations. La démarche est complexe et
souvent longue à mettre en place. Un temps
d?appropriation est nécessaire, à la fois pour
que les procédés soient bien en place et que
tous les collaborateurs soient sensibilisés,
mais aussi pour que les parties prenantes
soient réellement impliquées.
La RSO est une composante essentielle de la
gouvernance et doit se décliner dans
l?ensemble des processus décisionnels et
opérationnels. Il est indispensable d?assurer
l?ancrage de la démarche dans la culture et
les processus de l?organisme public.
Il convient donc de bien choisir le
positionnement de la structure en charge de
la RSO de telle sorte qu?elle puisse exercer
une action transversale et être reconnue
comme étant légitime. Dans certains
organismes publics, la direction générale et
le comité exécutif assurent l?intégration
stratégique de la RSO.
La création d?un comité RSO permet de
structurer les multiples initiatives prises au
sein de l?organisme.
Afin de se donner le temps de traiter les
aspects les plus matériels de la RSO, il est
possible d?établir un comité ad hoc,
rattaché aux instances dirigeantes, où les
sujets de RSO peuvent être traités. La RSO
peut notamment être abordée au sein du
comité d?audit ou de risque (généralement
focalisé sur la notion de risques) ou au sein
d?un comité stratégique (plus centré sur
l?examen d?opportunités).
Communiquer et susciter
l?adhésion en interne
Les parties prenantes internes sont à la fois
actrices, bénéficiaires et promotrices de la
démarche RSO. Il doit s?agir d?une démarche
co-construite. C?est pourquoi impliquer le
personnel dès la genèse du projet
contribuera largement à son succès. Pour
cela, il est indispensable de communiquer
afin de susciter l?adhésion en interne.
CARTOGRAPHIER LES ENJEUX RSO AU MOYEN D?UNE MATRICE DE MATÉRIALITÉ DES
ENJEUX
De quoi s?agit-il ?
On entend ainsi par "matérialité" ce qui peut avoir un impact significatif sur une entreprise, ses activités et sa
capacité à créer de la valeur financière et extra-financière pour elle-même et ses parties prenantes. Il s?agit d?un
outil, une approche méthodologique qui permet d?identifier et hiérarchiser les enjeux RSO.
« Les enjeux qui ont un impact direct ou indirect sur la capacité de l?organisation a ? créer, préserver ou éroder
de la valeur [...] pour elle-même, pour ses parties prenantes et la société tout entière ». « La matérialité permet de
déterminer la pertinence et la portée d?un enjeu pour une organisation et ses parties prenantes »
Une matrice à deux dimensions
Enjeux pour les
activités de
l?organisme
Enjeux pour les
parties prenantes
Enjeu RSO
important et
pertinent (prioritaire)
pour l?organisme
+ =
Dans son édition 2015 du Panorama des pratiques
de gouvernance, EY relève que « les comités
d?éthique et/ou de Responsabilité sociale de
l?entreprise progressent. 42 % des sociétés du
CAC 40 disposent d?un comité qui adresse
spécifiquement les questions liées à la RSE ».
Cette tendance est également confirmée par
Tennaxia dans son étude « RSE et pratiques de
reporting » qui précise que « 69 % des directions
RSE rapportent directement à la direction
générale ».
- 18 -
Il est recommandé de diffuser sur l?intranet
de l?organisme des tableaux de bord
trimestriels qui présentent les enjeux par
thématiques (eau, déchets, formation). Ces
documents permettent de communiquer et
de sensibiliser le personnel.
Il est important de valoriser les actions mises
en place afin de susciter une émulation et
une amélioration continue des pratiques.
L?établissement de réseaux internes
d?échange permet de mettre en lumière
l?implication des collaborateurs.
Il peut être intéressant de faire évaluer et
reconnaître la maturité de la démarche par
un organisme extérieur (ex. évaluation ISO
26000, démarche de labellisation?). Ce type
de démarche impose de respecter les
engagements pris autour des axes à
améliorer.
De nombreuses actions de sensibilisation du
personnel peuvent être menées à travers les
actions suivantes :
? Mise en place de formations
? Tenue d?un espace dédié sur
l?intranet de l?organisme
? Publication d?articles réguliers dans
le journal interne
? Mise en place de petits déjeuners
thématiques
Étape 3 : Évaluer la
démarche RSO par un
reporting
Généralités
QU?EST-CE QUE LE REPORTING
EXTRA-FINANCIER ?
Après avoir formalisé sa démarche RSO, il
convient de mettre en place un processus de
reporting qui permettra d?analyser et suivre
les résultats, et de définir de nouvelles
orientations.
On ne progresse pas sans mesure ! Loin
d?être un exercice déconnecté de la
démarche RSO, le reporting est au contraire
un outil au service de l?amélioration
continue de la RSO et qui nourrit cette
dernière.
Il occupe donc une place centrale
structurante dans le pilotage d?une
démarche RSO. Il permet le suivi de
données quantitatives et qualitatives des
composantes non financières d?une
organisation: données environnementales,
sociales, sociétales et de gouvernance.
Le reporting peut être imposé par une
obligation légale23, selon le statut de
l?organisme public
23 (articles 224 et 225 de la loi Grenelle II), mais aussi l?obligation de
réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre, un audit énergétique
(article 53 loi Grenelle II), l?évaluation du risque climat (art. 173 loi sur le
transition énergétique)
Afin d?intégrer la RSO dans les processus
décisionnels et opérationnels, il est possible de
passer les grands projets au regard de la RSO. À
titre d?exemple, la Caisse des Dépôts et
Consignations réalise une évaluation RSO
avant toute prise de décision par un comité
d?investissement pour tous les grands projets
(supérieurs 10 millions d?euros).
Une commission consultative externe peut
être instituée. Réunie en tant que de besoin et au
moins une fois par an, elle permet d?examiner la
politique générale de l?organisme en matière de
RSO et de proposer des axes d?amélioration.
Présidée par la direction générale, elle est
composée de représentants du monde de
l?entreprise et de la société civile. Une
commission consultative interne peut également
être mise en place. Elle permet d?associer les
représentants du personnel à la politique de
l?organisme et à ses projets en matière de RSO.
Présidée par la direction générale, elle est
composée des instances représentatives du
personnel.
- 19 -
Toutefois, il ne représente qu?une étape de la
démarche. Outil de réévaluation des enjeux
RSO, il n?est pas une fin en soi.
APPORTS DU REPORTING
Mettre en place un reporting RSO comporte
un double objectif : en interne, il permet une
meilleure compréhension et appropriation
des enjeux extra-financiers par l?organisme
public et des actions à mettre en oeuvre. En
externe, le reporting RSO renforce la
crédibilité et l?exemplarité, élargit le
dialogue et la confiance avec les parties
prenantes. C?est également un outil de
pilotage de la démarche RSO qui permet
d?inscrire la démarche dans une dynamique
d?amélioration continue.
PRINCIPES DU REPORTING
L?organisme public doit assurer une
cohérence du reporting et des indicateurs
avec la politique RSO. Le reporting doit
satisfaire à plusieurs exigences.
Construire la démarche de
reporting
Construire une démarche de reporting
requiert un certain nombre d?étapes
structurantes :
? La préparation du reporting
? Les modalités du reporting
? L?organisation d?un réseau interne de
collecte des données
? L?élaboration d?un protocole pour
assurer la comparabilité des données
? La mise en oeuvre de la collecte
? Le traitement et la consolidation des
données
La préparation du reporting
La préparation du reporting extra-financier
nécessite :
? La désignation d?une équipe ou d?un
responsable de projet en charge de la
préparation du reporting ;
? L?élaboration d?un document
renseignant les cibles, le périmètre
du reporting et les acteurs-clés
impliqués dans ce processus ;
? La constitution avec les référents
métiers d?un panel d?indicateurs
définis en fonction des enjeux et des
objectifs de la stratégie RSO, dont
certains peuvent déjà exister ;
? La constitution d?un réseau de
référents métiers ;
? L?élaboration, le cas échéant, d?un
protocole de reporting, d?une note
méthodologique (comment et
pourquoi les données sont
collectées), voire d?un
lexique/glossaire accessible à tous.
La réussite de la mise en oeuvre de la démarche
RSO au travers du plan d?actions dépend
fortement de l?implication des dirigeants et des
cadres, d?une part, et d?autre part, de
l?appropriation en interne par les
collaborateurs. Cela peut prendre du temps,
mais l?acceptation du projet est essentielle pour
mener à bien la démarche. La démarche RSO est
par essence globale. La stratégie RSO doit ainsi
s?inscrire dans la stratégie globale de
l?organisme et être intégrée dans la
gouvernance.
« La RATP a organisé en 2016 le Trophée Environnement du
groupe RATP. Ce concours a permis de valoriser 22
démarches environnementales exemplaires et de favoriser
leur réplicabilité au sein du Groupe. L?année prochaine, le
groupe RATP organisera les Trophées RSE. » ? RATP
- 20 -
Il convient également de prendre
connaissance des référentiels existants
(Article 225 de la loi Grenelle II du 12 juillet
2010 et son décret d?application du 24 avril
2012, la GRI et autres standards de
reporting) pour élaborer un reporting à
l?aune de ces exigences.
Les modalités du reporting
Définition de la cible
Avant de construire le reporting, il y a lieu de
se poser les bonnes questions, entre autres :
A quelles personnes le reporting est-il
destiné et/ou quelles personnes y auront
accès ?
Il peut s?agir des parties prenantes internes
(IRP, CA?) et/ou des parties prenantes
externes (société civile, clients, organismes
de tutelle?).
Quel sera le support de communication
utilisé ? Puis, il faut définir la(les)
cibles(s) :
Il peut s?agir du rapport développement
durable, de demandes d?investisseurs, de
documents de pilotage ou d?évaluation de la
démarche RSO?
Selon la finalité du reporting, les indicateurs
et les cibles diffèrent.
Définition du périmètre
Le reporting doit couvrir l?ensemble des
activités de l?organisme. Il convient de
distinguer deux types de périmètres :
? Le périmètre de reporting (périmètre
géographique) : il peut s?agir du
périmètre de l?organisme public,
et/ou de ses filiales. Il doit être
défini au niveau de la stratégie de
l?organisme public.
? Le périmètre des indicateurs : ce
périmètre est propre à chaque
indicateur. Il convient d?expliquer ce
choix, notamment dans le protocole
de reporting et dans le rapport
développement durable.
Il est possible de préciser que certaines
thématiques ont été exclues des indicateurs,
Plusieurs cibles = plusieurs sets d?indicateurs
Voir « Les indicateurs de gouvernance des organismes
publics en réponse aux enjeux du développement durable »
(Guide du CDDEP, 2013)
APPORTS DU REPORTING VIS-À-VIS DE L?INTERNE
? Une aide à la structuration de la démarche RSO
? Un outil de priorisation et de légitimation des actions
? Un outil de pilotage de l?empreinte environnementale de l?organisme
? Un outil au service d?un processus d?amélioration continue
? Un outil pédagogique interne au plus haut niveau
? Un outil pour mesurer la création de valeur
? Un meilleur fonctionnement de l?organisme grâce à la remise en question de ses procédures, à la
détection des problèmes via ce reporting,
? Un meilleur diagnostic Forces/Faiblesses/Opportunités/Risques de la stratégie de l?organisme
? Une base de dialogue avec les parties prenantes
? Une base pour une comparaison avec d?autres organismes publics
? Des éléments de communication pour une réelle transparence
APPORTS DU REPORTING VIS-À-VIS DE L?EXTERNE
? A minima, un exercice de conformité réglementaire
? La formalisation d?une réponse à de potentielles sollicitations/valorisations externes
? Une objectivation d?une performance dans un exercice de communication/information nécessaire pour
répondre à des appels d?offre
? Une ouverture à un dialogue objectivé
? Le moyen de rendre compte de la démarche auprès des parties prenantes
- 21 -
compte tenu de leur faible pertinence au
regard de l?activité de l?organisme public.
Remarque : Le périmètre d?un indicateur
peut être différent du périmètre de
reporting.
Élaboration des indicateurs
Définition : un indicateur est une
représentation symbolique d?une
problématique. Il permet de communiquer
clairement sur une propriété ou une
tendance dans l?évolution d?un système
complexe.
Un indicateur pertinent doit être :
? simple (compris du plus grand
nombre)
? représentatif (il ne doit pas y avoir
de débat possible sur la mesure. À ce
titre, pour y parvenir un indicateur
doit être à la fois objectif, exhaustif
et quantifiable)
? opérationnel (il doit fournir des
informations valides pour prendre
des décisions adaptées)24. Le choix
des indicateurs est effectué en
fonction des enjeux et des objectifs
définis dans la stratégie RSO, en
concertation avec les directions
métier. Il s?en suit une meilleure
appropriation par les collaborateurs.
Cela permet d?assurer la pertinence
et la pérennité de la démarche.
Pour élaborer un indicateur, il importe
également de :
? Prendre connaissance des
référentiels existants (ISO 26000,
GRI, article 225, circulaire État
Exemplaire, Plan Administration
Exemplaire?) pour identifier les
indicateurs pertinents pour
l?organisme public
? Choisir parmi les indicateurs de
pilotage déjà existants au sein de
24 Source : AFNOR - fascicule documentaire FD
X 50-171 ? Indicateurs et tableaux de bord
25 article 225 loi Grenelle II
26 Indice de rigueur climatique : indice mesuré à
partir des données de Météo-France pour
corriger les calculs de consommation d?énergie
en en retirant l?effet des aléas climatiques.
Exemple de conception d?un indicateur selon différents objectifs
Thème Objectif Données Indicateur
Réalisation d?une
conformité
réglementaire
(BEGES, audit
énergétique?)25
Consommation
brute en kWh
Ratio sur l?évolution de la consommation d?une
année sur l?autre (si possible sur 3 ans)
Sensibilisation du
personnel
Consommation
en kWh
Consommation de kwh/m² ou par agent/an
Consommation
d?énergie
Économie d?énergie Consommation
brute en kWh
ramenée à
l?IRC26
Réduction de la consommation d?énergie par
rapport à l?année n-1
Il est conseillé d?avoir un set d?indicateurs relativement
restreint (quelques dizaines).
Identifier certains indicateurs « clés » permet de mettre
en exergue certains aspects de la démarche RSO.
- 22 -
l?organisme ceux qui peuvent
alimenter le reporting
? Vérifier la disponibilité et la fiabilité
des données
? Identifier les personnes responsables
de la collecte
? Élaborer une fiche « Indicateur »
type comportant :
o Fréquence de remontée de
l?indicateur
o Définition de l?indicateur
o Périmètre de l?indicateur
o Données nécessaires pour
calculer l?indicateur
o Formule de calcul de
l?indicateur
o Méthodologie de collecte
o Personne(s) responsable(s)
Ne pas oublier que les indicateurs sont des
moyens et non des fins en soi. Outil d?aide à
la décision, ils permettent d?élaborer des
plans d?action adaptés. Organisation d?un
réseau interne de collecte des données
Au-delà du choix des indicateurs, une
démarche de reporting repose sur un réseau
interne de collecte des données. L?enjeu est
donc d?identifier, au sein de l?organisme
public qui détient les informations, pour
pouvoir les centraliser. Il n?y a pas UNE
façon de procéder pour collecter les
données, le processus est propre à chaque
organisme public.
Cartographier les processus de collecte
permet d?identifier les canaux de remontées
d?informations par indicateur, et les
personnes ressources en charge de fournir
les données.
À un niveau de décision plus élevé, un
comité de pilotage permet de décider des
grandes orientations (planning, validation du
contenu final etc.).
L?élaboration d?un protocole
pour assurer la comparabilité
des données
Afin d?assurer la comparabilité des
indicateurs d?une année sur l?autre (et donc
de mesurer les progrès réalisés), il est
important que le reporting s?effectue, dans la
mesure du possible, avec les mêmes
indicateurs, à périmètre constant, et avec la
même méthode de calcul d?une année sur
l?autre. Afin de préserver une comparabilité
et une fiabilité des données, les règles
d?élaboration et de calculs des indicateurs
doivent être définies précisément dans un
protocole de reporting.
Les modalités de contrôle interne doivent
également figurer dans le protocole.
La mise en oeuvre de la collecte
Organisation opérationnelle
Il importe de définir un processus
opérationnel pour optimiser la démarche de
collecte. Il convient notamment :
? d?impliquer les hiérarchies pour
s?assurer de la disponibilité des
ressources à rendre disponibles au
moment des opérations de collecte,
? d?identifier les services et acteurs
clés,
? d?identifier les processus nécessaires
à la collecte des données ainsi que les
difficultés potentielles,
? d?identifier les besoins spécifiques
d?information et/ou de formation,
afin d?assurer une qualité des
données dans le respect des délais
de collecte.
- 23 -
Calendrier
La phase de collecte est généralement assez
chronophage. Dans tous les cas, il est
conseillé d?établir un calendrier précisant les
différentes étapes (collectes des données,
validation des données, consolidation,
analyse des données, finalisation et
restitution du reporting).
L?analyse des données doit être validée par
plusieurs parties prenantes internes, voire
externes (ex : un organisme tiers
indépendant) :
6 mois
1er mois
4èmemois
3èmemois2èmemois
Début du
processus
Collecte des données
auprès des directions
métier
Présentation du rapport
DD/RS
Final isation du
rapport DD/RS
Consolidation des
données Validation des
données
Collecte des informations relatives aux
actions mises en oeuvre dans
l?organisme
Exemple de calendrier
Exemple de processus, inspiré de SNCF Réseau :
Dans cet exemple, le comité de pilotage, composé des directions générales ou de leurs représentants, désigne
des « Référents RSO ». Il appartient à ces référents de :
Définir précisément chacune des informations qualitatives et quantitatives
Définir les méthodes et les règles de calcul employées pour chacun des indicateurs
Définir un mode de reporting :
o désigner les contributeurs
o établir une fréquence de collecte et un planning de reporting
o choisir les supports de collecte, établir les règles de collecte et un processus de validation
des informations
- 24 -
Les différents types de collecte
Le reporting RSO s?effectue à partir des
données disponibles dans les différentes
directions. Il existe plusieurs manières de
procéder :
Collecte directe :
Le/la responsable RSO collecte les
informations (données ou indicateurs)
auprès des directions et les consolide dans
un tableur.
Collecte informatique
centralisée :
Les données sont renseignées par les
directions métiers dans un outil informatique
centralisé, dédié au reporting RSO. Ce mode
de collecte limite les erreurs au moment de
l?intégration des données. Il assure une plus
grande fiabilité de la remontée des données
ainsi qu?une validation de ces dernières.
Certains organismes disposent ainsi d?un
Système d?information développement
durable (SIDD) pour consolider les données
RSO. Certaines peuvent être consolidées par
l?intermédiaire d?outils spécifiques dédiés
(ex : conformité réglementaire, quantité de
déchets collectés/valorisés, site internet ou
outils de consommation d?énergie?)
La collecte des informations peut également
s?appuyer sur des outils innovants facilitant
la mesure de la performance (ex : pesage des
déchets par puce électronique, tablettes
tactiles pour renseigner les informations
terrains, outils de télé-relève pour les
consommations d?énergie?).
Choix d?un outil de collecte
La démarche de collecte de données
nécessite la création d?une base de
données qu?il faut pouvoir alimenter
facilement et permettant le traitement des
données de façon multidimensionnelle.
Différents outils existent (logiciels
spécialisés). À ce jour, la plupart des
organismes publics a recours à une solution
interne (développement d?outil de type
tableurs).
Consolidation des données et du
reporting
Le but de la consolidation des données est
de vérifier la provenance, la véracité, la
représentativité et la pertinence de ces
dernières.
Dispositifs de contrôle et de suivi du
reporting
Il existe deux types de contrôle sur le
reporting :
Les contrôles internes
Il importe de vérifier le fonctionnement du
processus opérationnel (notamment le
respect des échéances de transmission des
données par les directions métier) ainsi que
la cohérence des données récoltées. Chaque
étape de collecte doit donner lieu à une
vérification.
Les indicateurs et leurs évolutions doivent
être vérifiés par les directions responsables
des données sources.
Les contrôles externes
Selon la réglementation et les demandes
auxquelles l?organisme public est assujetti, il
peut avoir à se soumettre volontairement ou
non à un audit externe. Celui-ci est réalisé
par un organisme tiers indépendant (OTI),
qui peut être :
? le commissaire aux comptes (CAC),
notamment pour les organismes publics
soumis à l?article 225. Dans un premier
temps, les CAC attestent dans un
rapport de la présence des informations
sociales, environnementales et
sociétales de l?article 225 ; dans un
second temps, ils peuvent vérifier tout
ou partie des indicateurs du périmètre
du reporting,
- 25 -
? le GRI, qui vérifie principalement la
transparence du reporting,
? une agence de notation extra-
financière.
Exploiter, valoriser et
communiquer les résultats du
reporting RSO
Les managers ainsi que les équipes
opérationnelles doivent continuer à être
mobilisés pour s?approprier, suivre et utiliser
les données du reporting RSO dans leurs
activités mais également dans la mise en
oeuvre de la démarche RSO.
En interne, le reporting RSO constitue un
outil de management et de décision. Il
permet d?orienter les choix stratégiques ou
opérationnels de l?organisme. Il peut être
destiné au comité exécutif ou de direction,
au conseil d?administration, aux instances
représentatives du personnel et aux agents.
Les résultats du reporting RSO peuvent être
présentés et diffusés de différentes façons :
? À travers un tableau de bord,
présenté aux instances de pilotage du
développement durable et aux instances
de gouvernance du personnel, publié à
un rythme annuel ou plus fréquent ;
? À travers les outils de
communication interne (lettres internes,
intranet, évènements internes).
En externe, le reporting RSO vise à
présenter la performance de l?organisme aux
parties prenantes. Il constitue un outil
d?information, de dialogue et de concertation
des parties intéressées.
Ce reporting peut être réalisé à travers
différents supports (rapport d?activité et/ou
de gestion, rapport dédié à la RSO ou au
développement durable, lettres
d?information externes et site internet).
Étape 4 : Assurer
l?amélioration continue /
maintenir la dynamique
Suivi de la mise en oeuvre de la
démarche RSO
Réévaluation régulière des
objectifs
Les objectifs RSO doivent être
régulièrement réévalués. En règle générale,
cette réévaluation a lieu au moment où les
objectifs de l?organisme public sont revus
avec la tutelle (contrat d?objectifs, de
performance etc.), soit tous les 3 à 5 ans.
Dans certains cas, la réévaluation peut
intervenir annuellement. C?est le cas des
organismes engagés dans des démarches
normatives (ISO 14001, OHSAS 18001, ISO
26000) qui doivent réaliser une revue
annuelle de l?état d?avancement de leur
démarche.
? L?organisme doit éviter dans sa communication
externe le « Green washing », consistant à valoriser
une performance RSO au-delà des performances
effectivement atteintes.
? L?organisme choisit les informations qu?il souhaite
publier, dans le respect des obligations réglementaires
auxquelles il peut être assujetti en matière de reporting
extra financier. Dans le cadre d?une démarche RSO, il
doit respecter des principes d?éthique et de
transparence, par exemple en ne publiant pas
uniquement les résultats positifs, en termes de
performance extra-financière. L?organisme public sera
d?autant plus crédible dans sa démarche RSO.
Il faut compter environ 3 ans, soit 3 exercices de
reporting, pour que la démarche se mette en place,
sans compter les mises à jour annuelles
intermédiaires. L?essentiel est de s?inscrire dans une
dynamique d?amélioration continue. Le protocole
de reporting doit également être mis à jour.
Pour assurer la comparabilité des indicateurs, La SNCF
a demandé à ce que les données soient publiées dans
le rapport sur 3 ans. Ainsi, il y a toujours 2 ans de
comparaison - SNCF
- 26 -
Une réévaluation annuelle
intermédiaire des objectifs
Même si les objectifs de l?organisme public
sont redéfinis à intervalles espacés avec la
tutelle (3 à 5 ans en moyenne), certains
objectifs sont appelés à être révisés tous les
ans en raison de certains facteurs :
? évolution réglementaire imposant
l?élaboration de nouveaux indicateurs,
? évolution des attentes des parties
prenantes internes et de la société civile,
? évolution des missions de
l?organisme public.
Cette réévaluation annuelle intervient en
général en fin d?exercice. S?agissant des
indicateurs, cette double périodicité ne doit
pas empêcher leur comparabilité.
Engager un processus
d?amélioration continue
Une démarche RSO est une démarche de
progrès qui doit s?inscrire dans un processus
d?amélioration continue, indissociable
d?une vision à long terme.
Comme le précise la norme ISO 26000
« Dans le cadre de revues périodiques ou à
intervalles appropriés, il convient qu?une
organisation étudie les moyens d?améliorer
ses performances en matière de
responsabilité sociétale.27 »
27 paragraphe 7.7.5
Ainsi, il est recommandé de procéder
régulièrement à des révisions de la
stratégie RSO de l?organisme public :
? Révision mineure de la politique
RSO (et donc des enjeux) tous les
ans, en fonction des évolutions de la
réglementation et/ou des activités de
l?organisme public
? Révision majeure de la politique
globale tous les 3-5 ans (selon les
contrats avec la tutelle)
Il est généralement conseillé de procéder à
une revue des orientations annuelles auprès
de la direction générale. Cette révision
permet de reprendre les questions qui ont
abouti à la stratégie, afin de s?assurer que la
réponse proposée est toujours adaptée au
contexte. Il convient également de consulter
les parties prenantes lors des révisions de la
stratégie RSO.
Certains organismes peuvent faire évaluer
leur démarche auprès d?un organisme
extérieur (audit externe, évaluation
AFAQ?)
Les directions territoriales de Voies navigables de
France (VNF) ont mis en place un plan de
management environnemental dès 2001 puis ont
déployé des Systèmes de Management de
l?Environnement (SME) certifiés selon le référentiel
international ISO 14001. Ces SME permettent un suivi
régulier et rigoureux des performances
environnementales au travers d?indicateurs et de
revues au moins annuelles sur les divers enjeux
environnementaux du réseau navigable - VNF.
Réseau environnement de la RATP : pour déployer la
politique environnementale et accompagner le système de
management de l?environnement, des sites industriels,
des correspondants environnements sont nommés au sein
des départements et de chaque site industriel. Réunis
quatre fois par an au sein du réseau environnement, piloté
par l?unité « Innovation et Développement durable », ils
peuvent ainsi échanger sur des bonnes pratiques,
rechercher des solutions communes à certaines
problématiques?- RATP
Mettre en place une veille DD/RSO et diffuser des informations
auprès de la direction générale sur les évolutions réglementaires
et les impacts potentiels pour l?organisme
Consulter et dialoguer régulièrement avec les parties prenantes
Mettre en place un comité de bord pour identifier et suivre les
aspects liés à la RSO
Prendre en charge des problématiques RSO par le comité
d?audit ou le comité de direction
Se poser les questions suivantes : « Est-ce que les objectifs et les
cibles ont été atteints tels qu?ils avaient été envisagés ? Les
stratégies et processus étaient-ils adaptés aux objectifs ? » etc.
- 27 -
4. Boîte à outils : base
de données indicateurs
RSO
Proposer aux organismes publics une boite à
outils « indicateurs de reporting extra-
financier », tel a été l?objectif que s?est fixé le
groupe de travail du club. Ce dispositif
constitue une aide à la décision pour les
organismes publics désireux de disposer
d?une liste non-exhaustive d?indicateurs.
La boîte à outils comprend des listes
d?indicateurs pour chacun des principaux
domaines de la RSO (Gouvernance ? Social
? Environnement ? Sociétal) ainsi que les
thématiques et enjeux associés. Le choix
d?indicateurs s?est appuyé sur un panel
différencié de référentiels méthodologiques
(ex : GRI, ISO 26000?). Dans une
démarche choisie, le groupe de travail s?est
efforcé de ne retenir que les indicateurs qui
semblaient les plus représentatifs, pertinents
et communément accessibles à l?ensemble
des organismes publics. De ce fait, les
indicateurs sectoriels jugés trop spécifiques
car propres à un ou des organisme(s)
déterminés n?ont pas été retenus. Certains
indicateurs restituent des obligations légales.
Ils permettent de mesurer le niveau de
conformité réglementaire de l?organisme
public.
La boîte à outils doit donc être perçue par
l?organisme public comme une aide préalable
au choix d?indicateurs qu?il pourra adapter à
ses besoins. A ce titre, l?intitulé donné aux
fiches indicateurs doit ainsi être appréhendé
de façon indicative et pourra être à
reformuler autant que de besoin selon le
fonctionnement et la conduite des missions
de l?organisme public.
Afin d?optimiser l?utilisation de la boîte à
outils, la grille de lecture suivante des
tableaux d?indicateurs est proposée :
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
références
Sources des données
et/ou Personne
ressource
Exemples d?indicateurs
proposés en fonction du
ou des enjeu(x)
rattaché(s) à une ou
plusieurs thématiques
d?un domaine de
reporting.
Principales références légales
citées :
? Article 225 de la loi n° 2010-
788 du 12 juillet 2010 portant
engagement national pour
l?environnement (« Loi
Grenelle 2»). Étant précisé
que cet article renvoie au
décret d?application n°2012-
557 du 24 avril 2012 détaillant
les obligations de l?article
précité.
? Loi de Transition Énergétique
pour la Croissance Verte n°
2015-992 du 17 août 2015
(« Loi TEPCV »)
Principalement des
indicateurs issus
des référentiels
internationaux
(GRI) et nationaux
(ISO 26000).
Sources des informations
chiffrées ou les identités et
fonctions des personnes
susceptibles d?indiquer où
trouver les données
nécessaires à l?élaboration
et à la mesure de
l?indicateur de son choix
- 28 -
Liste des fiches indicateurs
VOLET « GOUVERNANCE »
FICHE 1 : STRATEGIE ET ANALYSE .......................................................................................................................................... 34
Enjeu 1 : Engagement de la structure
Enjeu 2 : Implication des parties prenantes
FICHE 2 : PROFIL DE L?ORGANISATION .................................................................................................................................. 36
Enjeu 1 : Structures porteuses
Enjeu 2 : Pilotage
FICHE 3 : DIALOGUE/COMMUNICATION .............................................................................................................................. 38
Enjeu : Rendre compte
FICHE 4 : VALIDATION PAR DES TIERS ................................................................................................................................... 39
Enjeu : Évaluation de la démarche
FICHE 5 : ACTIONS ..................................................................................................................................................................... 40
VOLET « SOCIAL »
FICHE 1 : PRATIQUES EN MATIERE D?EMPLOI ET TRAVAIL DECENT................................................................................. 41
Enjeu 1 : Emploi - Effectif
Enjeu 1 bis : Emploi- Embauches & Licenciements
Enjeu 2 : Rémunérations et leurs évolutions
Enjeu 3 : Organisation du temps de travail
Enjeu 4 : Absentéisme
Enjeu 5 : Relations sociales
Enjeu 6 : Santé et sécurité au travail
Enjeu 7 : Formation & Éducation
FICHE 2 : EGALITE DE TRAITEMENT....................................................................................................................................... 49
Enjeu 1 : Égalité entre les hommes et les femmes
Enjeu 2 : Emploi et insertion des personnes en situation de handicap
FICHE 3 : DROITS DE L?HOMME............................................................................................................................................... 51
Enjeu 1 : Respect de la liberté d?association et du droit de négociation collective
Enjeu 2 : Discriminations en matière d?emploi
Enjeu 3 : Pratiques d?investissement et d?achat
VOLET « ENVIRONNEMENT »
FICHE 1 : POLITIQUE GENERALE EN MATIERE ENVIRONNEMENTALE ............................................................................ 53
Enjeu 1 : Organisation de l?Organisme public pour la prise en compte des questions environnementales
Enjeu 2 : Formation et information des salariés en matière de protection de l?environnement
Enjeu 3 : Prévention des risques environnementaux et des pollutions
FICHE 2 : GESTION DES DECHETS ET DES POLLUTIONS...................................................................................................... 55
Enjeu 1 : Gestions des déchets
Enjeu 2 : Gestion des pollutions
FICHE 3 : UTILISATION DURABLE DES RESSOURCES ............................................................................................................ 57
Enjeu 1 : Eau
Enjeu 2 : Consommation de matières premières
Enjeu 3 : Énergie
FICHE 4 : CHANGEMENT CLIMATIQUE ................................................................................................................................... 60
Enjeu : Rejets de gaz à effets de serre (GES)
FICHE 5 : PROTECTION DE LA BIODIVERSITE ....................................................................................................................... 61
Enjeu 1 : Gestion responsable des espaces verts
Enjeu 2 : Agriculture biologique
- 29 -
VOLET « SOCIETAL »
FICHE 1 : IMPACT TERRITORIAL, ECONOMIQUE ET SOCIAL DE L?ORGANISME......................................................... 63/64
FICHE 2 : RELATIONS ENTRETENUES AVEC LES PARTIES PRENANTES ............................................................................. 65
FICHE 3 : SOUS-TRAITANCE ET FOURNISSEURS..................................................................................................................... 66
Enjeu 1 : Achats durables
Enjeu 2 : Prise en compte dans les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
FICHE 4 : LOYAUTE DES PRATIQUES ....................................................................................................................................... 68
Enjeu 1 : Mesures prises en faveur de la santé, la sécurité des consommateurs/utilisateurs
Enjeu 2 : Lutte contre la corruption
FICHE 5 : INVESTISSEMENT RESPONSABLE ............................................................................................................................ 70
- 30 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Existence d?une charte, de principes
et/ou autres initiatives (déontologie,
éthique, DD?)
GRI: G4-1/G4-15
ISO 26000: 6.2/6.6.4
Inscription du DD dans la stratégie
globale:
? % de sites/filiales/directions
ayant nommé un chef de projet
DD
? Etc.
GRI: G4-1/G4-2/G4-42/G4-43
ISO 26000: 6.2/6.6.4
Existence d'objectifs chiffrés de
performance RSO
GRI: G4-2
ISO 26000: 6.2/6.6.4
Prise en compte de critères de
performance RSO dans la
rémunération des cadres dirigeants
(managers)
GRI: G4-1/G42 et 43
ISO 26000: 6.2
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
ENJEU N° 1 : Engagement de la structure
Fiche 1 : Stratégie &
Analyse
Objectif : Mesurer puis analyser le degré
d?engagement de l?organisme public et
l?implication de ses parties prenantes dans une
stratégie DD/RSO.
- 31 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Existence et nombre d?instances
de concertation avec les parties
prenantes
GRI: G4-24/G4-25
Nombre d?actions ayant abouti
avec les parties prenantes
GRI: G4-27
Nombre de prises en compte des
intérêts des parties prenantes
intégrées dans la stratégie et le plan
d?action de l?organisme public
GRI: G4-26/G4-27
Cartographie des parties prenantes I.3.b)1
Art.225 Loi Grenelle
GRI: G4-24/G4-
25/G4-26/G4-27
ISO 26000
Modalités d?échanges avec chacune
des parties prenantes
GRI: G4-25 à 27 /
G4-37
ISO 26000
Nombre de réunions avec les
parties prenantes
GRI: G4-26
ISO 26000
Élaboration d?une matrice de
matérialité
GRI: G4-2
ENJEU N° 2 : Implication des parties
Fiche 1 : Stratégie &
Analyse
Objectif : Mesurer puis analyser le degré
d?engagement de l?organisme public et
l?implication de ses parties prenantes dans une
stratégie DD/RSO.
- 32 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Organigramme GRI: G4-17/ G4-34 à
36/ G4-38 à 40
ISO 26000: 6.2
DRH
Taille de l?organisation :
Nombre total de salariés ;
Nombre total de sites ;
Recettes nettes
GRI: G4-9
Composition et rôle des organes de
gouvernance (conseil
d?administration, comités et
commissions)
GRI: G4-34
Nombre d?hommes et de femmes au
sein des organes de gouvernance
GRI: G4-38
Bibliographie des dirigeants de
l?entreprise
Composition de la structure porteuse
des sujets DD (une personne, un
service, une direction, un réseau de
correspondants complètement dédié
à la RSO)
GRI: G4-31/G4-34 à
36
ISO 26000: 6.2
Rémunérations des dirigeants Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-51 à 55
Écart des rémunérations entre les 10
plus élevées et les 10 moins élevées
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-51 à 55
Existence d?un comité RSO dans
l?établissement public
GRI: G4-34/G4-38
ENJEU N° 1 : Structures porteuses
prenantes
Fiche 2: Profil de
l?organisation
Objectif : Identifier l?existence ou non, la
composition et le degré d?influence de
structures en charge du pilotage de la démarche
RSO de l?organisme public.
- 33 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Composition du COPIL en charge
de l?élaboration du reporting
GRI: G4-34/G4-38 à
50
ISO 26000: 6.2
Taux de participation de la
Direction
GRI: G4-34/G4-38 à
50
ISO 26000: 6.2
Fréquence des réunions et
élaboration des comptes-rendus
GRI: G4-34/G4-38 à
50
ISO 26000: 6.2
ENJEU N° 2 : Pilotage
Fiche 2: Profil de
l?organisation
Objectif : Identifier l?existence ou non, la
composition et le degré d?influence de
structures en charge du pilotage de la démarche
RSO de l?organisme public.
- 34 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Existence d?un rapport RSO et
fréquence d'édition
GRI: G4-29 à 30
ISO 26000: 6.2
Indicateurs de communication
(publication, rencontres,
conférences, % des parties
prenantes présentes à ces
conférences ou rencontres)
GRI: G4-37
ISO 26000: 6.2
Nombre de supports utilisés pour
communiquer sur la RSO
ENJEU : Rendre compte
Fiche 3
Dialogue/Communication
Objectif : Mesurer le degré de transparence (c.à.d. l?état
de l?organisme public) et de restitution à l?ensemble des
parties prenantes des informations liées à la RSO
(stratégie, actions, résultats obtenus).
- 35 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Existence d?un baromètre RSO GRI: G4-33/G4-48
ISO 26000: 6.2
Élaboration et mise en oeuvre d'un
plan de DD
GRI: G4-2/G4-18 à
23/G4-DMA
ISO 26000: 6.2
Validation par un tiers
indépendant
GRI : G4-33
Fiche 4 :
Validation par des tiers
Objectif : Permettre aux tiers d?évaluer la
démarche RSO instaurée par l?organisme
public.
ENJEU: Évaluation de la démarche
- 36 -
Gouvernance
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de formations dédiées
aux sujets environnementaux,
sociaux et sociétaux et le nombre
de participants.
GRI: G4-43
ISO 26000
Nombre d?événements organisés
traitant de la RSO.
GRI: G4-43
ISO 26000
Existence d?une charte d?éthique
dans l?établissement.
GRI: G4-56/ G4-57
ISO 26000
Présence d?une instance de
gouvernance de l?éthique et de la
déontologie
Nombre de saisies du comité
d?éthique
GRI: G4-57/ G4-58
Nombre de réunions annuelles du
comité RSE
Fiche 5 :
Actions
Objectif : Permettre de quantifier le nombre
d?actions mises en oeuvre en faveur de la
démarche RSO.
- 37 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre total de salariés et répartition des
salariés (chiffres et pourcentages).
- par sexe,
- par âge,
- par tranche d?âge,
- par zone géographique
- par ancienneté
- par nationalité (dans le cas d?un
reporting consolidé)
Article 225 Loi
Grenelle
GRI: G4-9/ G4-10/
G4-LA1
ISO 26000
Bilan social
Répartition des effectifs par type de contrat
(CDI, CDD ou assimilés, à plein temps, en
temps partiel, en télétravail)
Bilan social
Nombre de stagiaires Bilan social
Nombre ou % d?alternants (sous contrat
d?apprentissage ou de professionnalisation)
Bilan social
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et de travail décent
ENJEU N° 1: Emploi ? Effectif
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 38 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre d?embauches dans l?année
Nombre de postes non pourvus
Durée des postes ouverts restés vacants Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-LA1
ISO 26000: 6.4.3
Bilan social
Rotation du personnel en nombre de salariés et
en pourcentage par tranche d'âge, sexe et zone
géographique
GRI: G4-LA1
Bilan social
Durée moyenne d?un CDD Bilan social
Mise en oeuvre de méthodes de recrutement
promouvant le principe de diversité à l'embauche
(recrutement par simulation, partenariats avec des
opérateurs locaux, etc.)
GRI: G4-EC6
Nombre de démissions
Nombre de licenciements
Nombre de salariés ayant bénéficié d?une mobilité
(au sein d?une autre direction, d?une filiale?)
Age moyen de départ à la retraite
Nombre d'emplois d'avenir
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 1 : Emploi? Embauche et licenciements
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 39 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Ratio des 10% de salaires les plus élevés /
10% les moins élevés
Art.225 Loi
Grenelle légales
GRI: G4-54/ G4-55
Bilan social Personnes
ressource*
Nombre de promotions internes par
catégorie (cadre / Oetam)
Bilan social
Évolution du salaire moyen mensuel par
catégorie (cadre / Oetam)
Bilan social
% de collaborateurs (en temps partiel, avec
mandats électifs, etc.) bénéficiaires
d'augmentation individuelle (à comparer
avec l'ensemble des collaborateurs
susceptibles d'être concernés)
% par sexe et par catégorie professionnelle,
de l?ensemble des salariés qui ont bénéficié
d?entretiens périodiques d?évaluation
GRI: G4 LA11
% par sexe et par catégorie professionnelle,
de l?ensemble des salariés qui ont bénéficié
d?entretiens d?évolution de carrière au
cours de la période de reporting.
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 2 : Rémunérations et leurs évolutions
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 40 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Contrepartie en repos (Nombre de
bénéficiaires ; nombre de repos pris)
Art.225 Loi
Grenelle
Code du travail
ISO 26000: 6.4.4 Bilan social
Nombre de passages de temps partiel à
temps plein et de temps plein à temps
partiel
Code du travail Bilan social
Évolution des temps partiel (évolution en
nombre et en %)
Code du travail Bilan social
Nombre de personnes concernées par le
télétravail
Code du travail Bilan social
Nombre de salariés bénéficiant d'un
système d'horaires individualisés
Code du travail
Existence de règlement
intérieur contenant : le télétravail, le droit
aux congés, le temps partiel, le temps de
travail.
Code du travail
Existence d'une charte des temps (et taux
de satisfaction)
Nombre de jours télétravaillés Code du travail
Nombre de demande d'aménagements de
temps de travail
Nombre de demandes satisfaites relatives à
l?aménagement de travail (horaires,
organisation, télétravail, temps partiel, etc.)
Nombre de jours de congés (ARTT +
Annuels) moyen par catégorie d?agent
Code du travail
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 3: Organisation du temps de travail
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 41 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de jours chômés (cadre/oetam)
& par type (maladie, maternité/paternité,
autres, événements familiaux, accident de
trajet)
Art.225
Loi Grenelle
Code du travail
GRI: G4 LA6
ISO 26000
Bilan social
Proportion de journées de travail perdues
par l?organisme public
Bilan social
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 4 : Absentéisme
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 42 -
Social
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre de réunions avec les Instances
représentatives du personnel
(DP/CE/CHSCT/DS)
Art.225 Loi Grenelle
Code du travail
ISO 26000: 6.4.5 Bilan social
Existence d'un baromètre social interne,
périodicité, plan d?actions et résultats
Nombre ou % de représentants du
personnel et délégués syndicaux
Code du travail
Nombre d'outils internes de
communication/de plateforme de
communication à disposition des agents
Instauration d'une boite à idées
Nombre et type d?accords négociés
Nombre et type d?accords signés
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 5 : Relations sociales
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 43 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Existence de la fiche de suivi individuel
de prévention des expositions à certains
facteurs de risques professionnels
(facteurs de pénibilité)
Code du travail GRI: G4-LA7/G4-LA5
ISO 26000: 6.4.6
Bilan social
Existence et pertinence du document
unique d'évaluation des risques
Code du travail Bilan social
Nombre de réunions du CHSCT Code du travail Bilan social
Accidents du travail : nombre ; type ;
taux de fréquence ; taux de gravité
Code du travail G4-LA6 Bilan social
Maladies professionnelles : Nombre ;
taux de fréquence
Code du travail G4-LA6 Bilan social
Nombre d'actions de sensibilisation à la
sécurité
Code du travail
Nombre de salariés ayant suivi un stage
de sécurité routière
Nombre de salariés ayant suivi un stage
d'éco-conduite
Nombre d'accidents ayant impacté
directement les entreprises extérieures
(sous-traitants, fournisseurs)
Intégration des RPS dans le document
unique et mise en place d'un plan
d'action
Code du travail
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 6 : Santé et sécurité au travail
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 44 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Pourcentage de la masse salariale consacrée
à la formation continue
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-LA11/ G4-
LA9
ISO 26000: 6.4.7
Bilan social
Nombres d'heures de stages rémunérées et
non rémunérées
Nombre d'agents ayant bénéficié d'un congé
de formation rémunéré (y compris bilan de
compétences) par âge, catégorie
professionnelle
Nombre total d'heures de formation GRI : G4-LA9
Nombre ou % de DRH et RRH formés aux
questions de diversitéet d?égalité des
chances et de traitement
Montant consacré à la formation continue
% de formation en ligne et nombre d'heures
Nombre d'agents auxquels a été refusé un
congé de formation
Nombre de contrats d'apprentissage conclus
dans l'année
Nombre de contrats de professionnalisation
conclus dans l'année
Fiche 1 : Pratiques
en matière d?emploi
et travail décent
ENJEU N° 7 : Formation & Éducation
Objectif. : Analyser les pratiques de
l?organisme public en matière d?emploi, plus
précisément en matière d?effectif (répartition,
embauches, licenciements).
- 45 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Répartition hommes/femmes par classification
(ouvriers/employés/managers/cadres)
Art.225 Loi Grenelle
Code du travail
GRI: G4-LA12
ISO 26000: 6.3.7
DGRH
% des femmes dans l'effectif par catégorie
Existence d?un accord ou d?une charte sur
l?égalité professionnelle
Existence d?actions de sensibilisation réalisées
auprès des salariés
% de femmes dans le CODIR / COMEX ou
équivalent
GRI : G4-LA12
Rapport du salaire de base des hommes et de
celui des femmes par catégorie professionnelle
GRI : G4-LA13
Taux de retour au travail et de maintien en poste
des salariés qui ont pris un congé parental, par
sexe.
GRI: G4-LA3
Rémunération moyenne des hommes et des
femmes par catégorie
Fiche 2 : Égalité de
traitement
ENJEU N° 1 : Égalité entre les hommes et les femmes
Objectif. : Permettre de mesurer le niveau
d?égalité de traitement entre les hommes et les
femmes, mais aussi le niveau d?emploi et
d?insertion des personnes en situation de
handicap.
- 46 -
Social
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre total de travailleurs
handicapés
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-LA12
DGRH
Mesures prises en faveur de l?emploi et
de l?insertion des personnes en
situation de handicap
Code du travail
Taux d'emploi de personnes en
situation de handicap
% de bâtiments conformes à la
réglementation relative à l'accessibilité
des personnes en situation de handicap
Existence d?un accord ou une charte
handicap
Fiche 2 : Égalité de
traitement
ENJEU N° 2 : Emploi & insertion des personnes en
situation de handicap
Objectif. : Permettre de mesurer le niveau
d?égalité de traitement entre les hommes et les
femmes, mais aussi le niveau d?emploi et
d?insertion des personnes en situation de
handicap.
- 47 -
Social
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Temps consacré aux actions syndicales
et/ou de représentation du personnel
Art.225 Loi Grenelle
Code du travail
GRI: G4-HR4
ISO 26000: 6.3.4 à
6.3.10
Bilan social
Nombre ou % de représentants du
personnel et délégués syndicaux
Code du travail
Nombre de jours de grève par salariés Code du travail
Fiche 3 : Droits de
l?Homme
ENJEU N° 1 : Respect de la liberté d?association et du droit de
négociation collective
Objectif. : Évaluer la promotion et le respect
par l?organisme public des stipulations des
conventions fondamentales de l?OIT relatives
aux droits de l?Homme (liberté d?association &
droit de négociation collective, lutte contre les
discriminations,?).
- 48 -
Social
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de salariés relevant d'un public
prioritaire (demandeurs emploi,
chômeurs longue durée, jeunes sans
qualification,?)
Art.225 Loi Grenelle ISO 26000 Bilan social
Nombre total d'incidents de
discrimination et mesures prises
GRI: G4-HR3
Existence d'une charte ou d?une
politique de la diversité
Fiche 3 : Droits de
l?Homme
ENJEU N° 2 : Discriminations en matière d?emploi
Objectif. : Évaluer la promotion et le respect
par l?organisme public des stipulations des
conventions fondamentales de l?OIT relatives
aux droits de l?Homme (liberté d?association &
droit de négociation collective, lutte contre les
discriminations,?).
- 49 -
Social
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% et Nombre total d'accords d'investissements
significatifs incluant des clauses relatives aux droits
de l'Homme ou ayant été soumis à un contrôle sur
ce point
GRI:G4-HR1
et G4-HR2
Direction Achats
% de fournisseurs et de sous-traitants majeurs
dont le respect des droits de l'Homme a fait l'objet
d'un contrôle
Direction Achats
Nombre total d'heures de formation des salariés
sur les politiques et procédures relatives aux droits
de l'Homme applicables dans leur activité et
pourcentage de salariés formés
GRI: G4-HR2
Fiche 3 : Droits de
l?Homme
ENJEU N° 3 : Pratiques d?investissement et d?achat
Objectif. : Évaluer la promotion et le respect
par l?organisme public des stipulations des
conventions fondamentales de l?OIT relatives
aux droits de l?Homme (liberté d?association &
droit de négociation collective, lutte contre les
discriminations,?).
- 50 -
Environnement
Nom de l?indicateur
Principales références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Existence d'une politique
environnementale formalisée signée par
le Président (ou équivalent)
GRI: G4-1
Liste des certifications (ISO 14001,?) Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-1/ G4-14 et
15/G4-45
Nombre de sites certifiés (ISO
9001/14001)
GRI: G4-1/ G4-14 et
15
Présence d?informations à caractère
environnemental dans le rapport
d?activité
Existence d?un Système de Management
Environnemental (SME)
Existence d?une charte
environnementale
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
ENJEU N° 1 : Organisation de l?Organisme public pour la
prise en compte des questions environnementales
Fiche 1 : Politique
générale en matière
environnementale
Objectif. : Mesurer les démarches d?évaluation,
de formation ou de certification en matière
d?environnement.
- 51 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre d'agents formés à la
réglementation environnementale
Art.225 Loi Grenelle ISO 26000: 6.5.2.2
Nombre d'heures de formation
dispensées sur la réglementation
environnementale
ISO 26000: 6.5.2.2
Livrets de bonnes pratiques ISO 26000: 6.5.2.2
Formation/sensibilisation sur la
bonne utilisation de l'eau
GRI: G4-EN22
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Existence de plans d'investissement de
moyen et long terme (dispositif de
récupération de l?eau de pluie, de
gestion des déchets, ?)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN31
ISO 26000: 6.5.3
ENJEU N° 2 : Formation & information des salariés en
matière de protection de l?environnement
Fiche 1 : Politique
générale en matière
environnementale
Objectif. : Mesurer les démarches d?évaluation,
de formation ou de certification en matière
d?environnement.
ENJEU N° 3 : Prévention des risques environnementaux et
des pollutions
- 52 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% déchets recyclés/valorisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
ISO 26000: 6.5.3
Nature des déchets (tonnage par
catégorie)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
Total des rejets d'eau Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN22
ISO 26000: 6.5.3
Tonnage des déchets GRI: G4-EN23 et 25
Tonnage de produits dangereux /produits
non dangereux
GRI: G4-EN23
Tonnage des déchets électroniques (parc
informatique)
Cartons et papiers : % déchets valorisés
et - % déchets produits
ISO 26000: 6.5.3
% de sites ayant mis en place un plan de
traitement des déchets
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une filière de tri ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d?une filière de valorisation
des déchets
Art.225 Loi Grenelle
Décret n°2016-288 du 10 mars
2016 (Loi TECV)
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une collecte sélective de
biodéchets
Art.225 Loi Grenelle ISO 26000: 6.5.3
% de réemploi par catégorie de déchets Art.225 Loi Grenelle
Art. 70 V Loi TECV
ISO 26000: 6.5.3
ENJEU N° 1 : Gestion des déchets
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 53 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nuisances Sonores (Répertoire,
Classification)
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du Travail
ISO 26000: 6.5.3
Mesures de prévention, de réduction
ou de réparation prises pour lutter
contre les rejets dans l'air
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du travail
ISO 26000:
6.5.3/6.5.5
Nombre de plaintes et réclamations
Taux de conformité des analyses
d?eau
Nombre et % de sites industriels
impliqués dans le tri sélectif
ENJEU N° 1 : Gestion des pollutions
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 54 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Volume en m3 (consommation totale d'eau des
sites
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN8 à 10
ISO 26000: 6.5.4
Coût en euros (¤)
% eau recyclée et/ou eau de pluie utilisée ou
réutilisée
GRI: G4-EN10
ENJEU N° 1 : Eau
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 55 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% produits éco-conçus Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN27/ G4-
EN28
ISO 26000: 6.5.4
% de matières premières renouvelables utilisées Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN1/ G4-
EN2
ISO 26000: 6.5.4
Existence de critères éco-responsables en
matière environnementale dans l'accord
d'intéressement (liste)
GRI: G4-EN27
Mise en place d'imprimantes partagées
(impression recto/verso et monochrome par
défaut)
% de diminution des consommations de
carburant
% de papier recyclé acheté Art. 73 de la loi TECV
% de diminution des consommations de papier
bureautique
Art. 79 de la loi TECV
Mise en place d?une démarche de lutte contre le
gaspillage alimentaire
Durée de vie du matériel informatique
ENJEU N° 2 : Consommation de matières premières
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 56 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Réalisation d?un audit énergétique Audit Energétique
Consommation d'énergie des bâtiments (en
kWh/m² ou en milliers de TEP) : dont
l'électricité en kW; gaz en kW PCI ; dont
fuel en litre ; dont réseaux de chaleur
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-EN3/
G4-EN4
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
% bâtiments HQE Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
% EnR dans les contrats de fourniture
énergie
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-
EN32/ G4-
EN33
Énergie économisée grâce à l'efficacité
énergétique
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Nombre d'initiatives internes pour réduire
les consommations d'énergie (ex: installation
panneaux solaires - nombre de panneaux)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Consommation d?énergie par usage
ENJEU N° 3 : Energie
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme
public aux fins d?en évaluer sa consommation.
- 57 -
Environnement
Nom de l?indicateur
Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Réalisation d?un bilan de gaz à effet de serre
et d?un plan d?action de réduction des
émissions de GES
Art.225 Loi Grenelle
Art. 75 et Art. 226 Loi Grenelle
2
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% abonnement transports communs Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% de réduction des postes les plus émetteurs
(- km parcourus en train /avion /voiture et
TeqCO2 et - km parcourus en transports
communs et TeqCO2)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4 EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Consommation totale des émissions de GES
par poste
Existence de Plans de déplacements
d?entreprise (PDE)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% d'émission de GES produits par
l'ensemble des bâtiments et des activités
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN15 à EN18
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Proportion de véhicules propres acquis lors
du renouvellement du parc
GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
Nombre d'agents concernés par un PDE
Répartition en % des moyens de transports
utilisés
% de sites équipés en moyens de
visioconférence
Existence d?outils de sensibilisation des
employés aux modes de transports doux
Nombre de chaudières équipées de gestion
automatisée du système de chauffage
ENJEU : Rejets de gaz à effet de serre (GES)
Fiche 4 :
Changement
climatique
Objectif. : Mesurer les rejets de gaz à effet de
serre dus aux activités de l?organisme public,
aux fins de les réduire.
- 58 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits phytosanitaires utilisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
% d?espaces verts gérés de manière à préserver la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Mise en oeuvre du recensement d'espèces
protégées (faune/flore) sur le périmètre de ses
établissements
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12 et
EN14
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d?arbres abattus, nombre d?arbres plantés. Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d'actions en faveur de la biodiversité Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Investissement sur site ou hors site en faveur de la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
% de végétation indigène Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN14
ISO 26000: 6.5.6
Mise en place d?aménagement facilitant la
biodiversité (taillis, hôtel à insecte, etc.)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Intégration paysagère et écologique des bâtiments
et de leurs alentours
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 1 : Gestion responsable des espaces verts
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 59 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits issus de l?agriculture
biologique et/ou du commerce équitable
(et du circuit court) dans la restauration
collective
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 2 : Agriculture biologique
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 60 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de contrats aidés générés par
les chantiers d?insertion
Nombre de collaborateurs ayant
participé au mécénat de compétences
Nombre d?interventions en milieu
scolaire
Dépenses d'investissement visant à
améliorer l?accessibilité (M¤)
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
Fiche 1 : Impact
territorial,
économique et
social de
l?organisme
Objectif : Permettre de mesurer et d?analyser
l?impact territorial, économique et social de
l?organisme public en matière d?emploi et de
développement régional mais aussi sur les
populations riveraines ou locales.
- 61 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre de réunions et information aux
parties prenantes.
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-26/ G4-37
ISO 26000: 6.6.5
Nombre de prises en compte des intérêts des
parties prenantes intégrées dans la stratégie et
le plan d?action de l?établissement public.
Nombre de conventions ou d?accords avec
des associations locales en matière de DD
Nombre d?enquêtes de satisfaction des parties
prenantes
Instances de concertation avec les parties
prenantes
Existence d?un géoportail et nombre de
consultations
Promotion de la culture, des patrimoines
naturels et culturels locaux: (nombre
d'événements culturels organisés/participants;
nombre de visites organisées ; nombre
d'établissement de formation en partenariat ;
nombres de bourses attribuées)
Participation à des actions de solidarité sur le
territoire
Participation à des actions
d?information/formation des populations du
territoire (exemple : Université de tous les
savoirs)
Fiche 2 : Relations
entretenues avec les
parties prenantes
Objectif : Évaluer les conditions du dialogue
avec les parties prenantes de l?organisme public
et les actions de partenariat ou de mécénat
conclues avec celles-ci.
- 62 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de critères environnementaux et
sociaux dans les appels d?offres
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause sociale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause environnementale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de papier éco-responsable acheté
Montant des achats
solidaires/écoresponsables/labellisés
effectués
% d?achat à des PME/PMI/TPE du
territoire
Nombre de marchés passés avec des
structures d?insertion ou d?emplois
handicapés (type ESAT)
% d?achats locaux qui réduisent les
distances de livraison
ENJEU N° 1 : Achats durables
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 63 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de fournisseurs
labellisés/certifiés/reconnus
écoresponsables parmi le panel de
fournisseurs
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-12/ G4-
SO9/ G4-SO10/ G4-
LA14/ G4-LA15/
G4-EN32/ G4-
EN33/ G4-HR5/ G4-
HR11
Direction des achats
Évaluation de la performance RSE
fournisseurs (note moyenne sur 100)
ENJEU N° 2 : Prise en compte dans les relations avec les
fournisseurs & les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 64 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de réclamations usagers,
clients
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Existence d?une enquête satisfaction
usagers/clients et nombre de retours
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Montant investi dans la sécurité
Nombre d?accidents de personnes :
? Nombre de personnes tuées (hors
suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de personnes blessées graves
(hors suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de suicides
ENJEU N° 1 : Mesures prises en faveur de la santé, la
sécurité des consommateurs/utilisateurs
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 65 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% et nombre total de domaines d'activité
stratégiques soumis à des analyses de
risques en matière de corruption
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
% de salariés formés aux politiques et
procédures anti-corruption de
l'organisation
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
Mesures prises en réponse à des incidents
de corruption
Nombre d?incidents relevant de la non-
conformité
Nombre de formations sur la corruption
Nombres d'actions en justice pour des
comportements anti-concurrentiels
Existence de règles et/ou procédures
formalisées type :
- code de bonne conduite
- règlement intérieur
- charte éthique
- règles de déontologie
ENJEU N° 2 : Lutte contre la corruption
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 66 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Démarche générale de prise en compte de
critères ESG dans la politique
d'investissement au niveau de l'organisme
Bilan et éléments chiffrés des actions en
termes de prise en compte des critères ESG
dans la politique d'investissement
Fiche 5 :
Investissement
responsable
Objectif : Objectif : Évaluer les mesures prises
pour le développement de l?investissement
responsable.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 67 -
Sommaire :
GLOSSAIRE
Annexe 1 : Principaux textes (Principes directeurs OCDE,
GRI...)
Annexe 2 : Principales normes
Annexe 3 : Réglementation
? par statut juridique
? par thématique
Annexe 4 : Sites internet utiles
Annexe 5 : Liste des principales parties prenantes
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 68 -
GLOSSAIRE
Développement durable (DD)
Le développement durable est un concept qui regroupe la prise en compte des enjeux
écologiques, économiques et sociaux. La définition de la Commission mondiale sur
l?environnement et le développement des nations Unies est « un développement qui
répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs ».
Le DD comprend 5 dimensions qui se rapprochent des principes de la RSO :
? la lutte contre le changement climatique ;
? la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;
? la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;
? l?épanouissement de tous les êtres humains ;
? une dynamique de développement suivant des modes de production et de
consommation responsables.
(Ministère de l?écologie du développement durable et de l?énergie, 2014)
Etablissement public
Un établissement public (EP) est une personne morale de droit public disposant d?une
autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d?intérêt général,
précisément définie, sous le contrôle de la collectivité publique dont il dépend (État,
région, département ou commune). Il dispose donc d?une certaine souplesse qui lui
permet de mieux assurer certains services publics. Il ne doit pas être confondu avec un
établissement d?utilité publique qui relève du droit privé.
(http://www.vie-publique.fr)
Les établissements publics appartiennent à des secteurs très divers. On entend par
établissements publics, toutes les organisations de type Etablissements publics à caractère
administratif (EPA), Établissements publics à caractère industriel & commercial (EPIC),
Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), Établissements
publics de santé (EPS), établissements publics à caractère scientifique, culturel et
professionnel (EPSCP), etc. qui assurent une mission de service public.
Malgré une grande diversité de statuts, toutes les missions qui leurs sont confiées sont par
nature des missions d?intérêt général.
Gouvernance
Mode de régulation des rapports sociaux et économiques, fondé sur la
reconnaissance mutuelle, le dialogue, la concertation à différentes échelles de
territoire et entre différents types de parties prenantes, en vue d?une prise de décision.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 69 -
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), des organisations (RSO)
La responsabilité sociétale est la contribution des entreprises ou organisations aux enjeux
du développement durable. La démarche consiste à prendre en compte les impacts
sociaux et environnementaux de leurs activités pour adopter les meilleures pratiques
possibles et contribuer ainsi à l?amélioration de la société et à la protection de
l?environnement. La RSE (ou RSO) permet d?associer logique économique, responsabilité
sociale et éco-responsabilité.
Service Public
L?expression « service public » désigne deux éléments différents : une mission, qui est une
activité d?intérêt général, et un mode d?organisation consistant, de façon directe ou
indirecte, à faire prendre en charge ces activités d?intérêt général par des personnes
publiques (État, collectivités territoriales, établissements publics) ou privées mais sous le
contrôle d?une personne publique.
(http://www.vie-publique.fr)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 70 -
Annexe 1
Principaux textes (Principes directeurs OCDE, GRI...)
OCDE : Principes directeurs pour les entreprises multinationales
Les Principes directeurs sont des recommandations que les gouvernements adressent aux
entreprises multinationales afin de favoriser une conduite raisonnable des entreprises dans les
domaines des relations professionnelles, des droits de l'Homme, de l'environnement, de la
fiscalité, de la publication d'informations, de la lutte contre la corruption, des intérêts des
consommateurs, de la science et de la technologie, et de la concurrence.
http://www.oecd.org/fr/investissement/mne/
Global Reporting Initiative (GRI) :
La GRI a publié la 4ème version de ses lignes directrices en mai 2013. Cette version requiert
notamment des informations nouvelles sur différents sujets en matière de gouvernance,
d'intégrité, de « supply chain », de transparence, de procédure anti-corruption...
https://www.globalreporting.org/standards/g4/Pages/default.aspx
GLOBAL COMPACT
Les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies
https://www.unglobalcompact.org/what-is-gc/mission/principles
Facility Reporting Project
Le guide FRP « Facility Reporting Project, Sustainability Reporting Guidance » publié par la
CERES et l?Institut Tellus de Boston en 2005, est complémentaire des lignes directrices de la
GRI. Il est adressé aux organisations mères et leurs filiales souhaitant communiquer de manière
volontaire sur leurs actions en matière économique, sociale et environnementale.
http://www.ceres.org/resources/reports/facility-reporting-project-sustainability-reporting-
guidance/view
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 71 -
La stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable
(SNTEDD) 2015-2020
la loi de transition écologique vers un développement durable crée un élan d?écologie positive
qui lève les freins, libère les initiatives et donne à chacun le pouvoir d?agir. Ce sont tous les
acteurs, collectivités territoriales, associations, entreprises et citoyens qui feront
progressivement émerger un nouveau modèle de société qui allie progrès économique,
écologique et humain.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-strategie-nationale-de,42115.html
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 72 -
Annexe 2
Principales normes en lien avec la RSO
Responsabilité sociétale
? NF ISO 26000 + lignes directrices
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Rendre
crédible une démarche de responsabilité sociétale basée sur l?ISO 26000.
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Déterminer la
priorité des domaines d?action de l?ISO 26000.
? NF X 50-135-1 Fonctions Achats ? Achats responsables ? Guide d?utilisation de
l?ISO 26000.
? AA1000APS (2008) : principes de responsabilité?accountability
Gouvernance
? FD X30-031 (2013)
? AA1000SES (2005) : implication des parties prenantes
Conditions de travail
? BS OHSAS 18001:2007 : Systèmes de gestion de santé et sécurité professionnelle
? BS OHSAS 18002:2008 : lignes directrices pour l?application de la OHSAS 18001
? Social Accountability 8000
? Référentiel ILO OSH : principes directeurs concernant les systèmes de gestion de la
santé et de la sécurité au travail.
Domaines divers
? Crédibilité : XP X30-027 2010
? Priorité des domaines d?action : XP X30-029 2013
? Achats responsables : NF X50-135-2 2012
? Cycle de vie : ISO 14009
? Missions d?assurance hors audits : ISAE 3000
Management
? De la qualité : NF EN ISO 9001
? Du risque : ISO 31000
? De l?énergie : ISO 51000
? De l?environnement : ISO 14001, ISO/TR 14062
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 73 -
Annexe 3
Réglementation applicable aux OP : par thématique
Patrimoine immobilier
Prise en compte de la réglementation thermique
? RT2012 obligatoire pour les constructions neuves depuis le 01/01/2013
? Arrete_du_26_10_2010
? Decret_du_26_10_2010
? Arrete_du_26_10_2010_rectificatif
? Une réglementation dite "globale" pour les bâtiments de plus de 1000 m2 qui
font l?objet de travaux lourds
? Les bâtiments concernés réunissent les critères suivants :
? La surface hors oeuvre nette supérieure à 1000 m²,
? Ils font l?objet de rénovations importantes : coût des travaux supérieur
à 25 % de la valeur du bâtiment hors foncier,
? Les travaux concernent l?enveloppe ou les installations de chauffage,
d?eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation ou
d?éclairage.
? Une réglementation dite « élément par élément » applicable pour les autres cas
? Les bâtiments de moins de 1000 m², quelle que soit l?importance des
travaux portant sur la thermique entrepris.
? Les bâtiments de moins de 1000 m² qui font l?objet de travaux de
rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l?ensemble des postes
susceptibles d?améliorer la performance énergétique).
? Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 & Arrêté du 03 mai 2007
Diagnostic de performance énergétique
? Exemption grâce à la certification ISO 50001
? Article 40 de loi DDADUE : exemption de l'audit énergétique en cas
de système de management de l'énergie certifié,
? Bonification des certificats d?économie d?énergie CEE.
Obligation de réaliser un audit énergétique avant le 6 décembre 2015, puis
de le renouveler tous les quatre ans. Sont concernées toutes les entreprises
qui, pour les deux exercices comptables consécutifs précédant la date
d'obligation d'audit, ont :
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 74 -
? soit un effectif qui excède 250 personnes (en unité de travail) ;
? soit un chiffre d'affaires annuel excédant 50 millions d'euros ou un
total de bilan excédant 43 millions d'euros.
? Article 8 de la directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012, Décret n° 2014-
1393 du 24 novembre 2014, loi DDADUE
? L'Etat se fixe comme objectif de réduire les consommations d'énergie du parc
des bâtiments existants d'au moins 38 % d'ici à 2020. A cette fin, l'Etat se fixe
comme objectif la rénovation complète de 400 000 logements chaque année à
compter de 2013.
? LOI n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise
en oeuvre du Grenelle de l'environnement
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1C5278E6
E2B8B8555924AE5781B78C55.tpdjo02v_3?cidTexte=JORFTEXT00
0020949548&dateTexte=20150120
? Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire depuis le 2
janvier 2008 (décret du 19 mars 2007). Il doit être affiché dans les halls
des bâtiments publics de plus de 250 m2 (directive européenne sur la
performance énergétique révisée 2012/31/UE (articles 12 et 13)
? L?audit énergétique n?est pas obligatoire pour les collectivités locales.
? les bâtiments classés et inscrits ne sont pas concernés par la
réglementation thermique (article R131-25 du CCH)
Travaux d?amélioration de la performance énergétique des bâtiments
? les travaux d?amélioration de la performance énergétique dans les
bâtiments existants (2007-2009) http://www.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED29c.pdf
Audit énergétique
? L'Afnor a publié la norme NF EN 16247-1 pour la réalisation des audits
énergétiques obligatoires pour les grandes entreprises avant fin 2015.
? la qualification 1905 de l?OPQIBI reconnaît l?aptitude de ses détenteurs à réaliser
des études de qualité
? Textes de référence :
? Directive européenne 2010/31/UE du 19 mai 2010 sur la performance
énergétique des bâtiments (voir l?article 11)
? Loi n°2004-1343 du 9 décembre 2004 de simplification du droit
? Ordonnance n°2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et à la construction
? Décret n°2006-1114 du 5 septembre 2006 Définit les conditions d'établissement
du dossier de diagnostic technique
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 75 -
? Décret n°2006-1147 du 14 septembre 2006 Définit les exceptions au champ
d'application du DPE, le contenu du DPE et les dates d'entrée en vigueur du
DPE vente et du DPE construction
? Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de validité des
documents du dossier de diagnostic technique
? Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 Introduit le DPE à afficher dans certains
bâtiments publics
? Décret n°2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de performance
énergétique lors des mises en location de bâtiments à usage principal d'habitation
et modifiant le code de la construction et de l'habitation
? Décret n° 2011-413 du 13 avril 2011 relatif à la durée de validité du diagnostic de
performance énergétique
? Décret n° 2011-807 du 5 juillet 2011 relatif à la transmission des diagnostics de
performance énergétique à l?Agence de l?environnement et de la maîtrise de
l?énergie
? Arrêté du 13 décembre 2011 définissant les critères de certification des personnes
physiques et les critères d'accréditation des organismes de certification
? Arrêté du 27 janvier 2012 relatif à l?utilisation réglementaire des logiciels.
? Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE introduite
par l'arrêté du 9 novembre 2006
BEGES
? Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est obligatoirement
élaboré par les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés, de droit
public de plus de 250 employés et les collectivités de plus de 50 000 habitants ;
? le premier bilan est établi avant le 31 décembre 2012 ;
? il est révisé tous les 3 ans,
? il concerne a minima le patrimoine et les compétences de la personne morale,
? il porte obligatoirement sur les émissions directes de gaz à effet de serre et les
émissions indirectes liées à la consommation d?électricité, de chaleur ou de
vapeur,
? il est accompagné d?un plan d?action visant à réduire les émissions
? Textes de référence :
? Article 75 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national
pour l?environnement, dite "Grenelle 2", créant l?article L.229-25 du code de
l?environnement ;
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 76 -
? Décret n° 2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet
de serre et au plan climat-énergie territorial, créant les articles R.229-45 à R.229-
50 du code de l?environnement ;
? Arrêté du 24 août 2011 relatif aux gaz à effet de serre couverts par les bilans
d?émissions de gaz à effet de serre ;
? Méthodologie nationale d?établissement des bilans de GES
Accessibilité
? La réglementation concernant l?accessibilité des personnes handicapées se base
sur la définition des établissements recevant du public (ERP) rédigée à l?article R.
123-2 du code de la construction et de l?habitation (sécurité incendie). Les locaux
destinées à n?accueillir que du personnel de l?établissement seront considérés
comme des lieux de travail et relèveront à ce titre des dispositions du code du
travail sur l?accessibilité des lieux de travail aux personnes handicapées
? Textes de référence :Ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014
Personnel
? Document unique d?évaluation des risques professionnels (prévention des risques
professionnels)
? L?employeur est tenu, en vertu de l?obligation générale de sécurité qui lui
incombe, d?évaluer les risques éventuels et de prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés de son
entreprise, il doit élaborer et tenir à jour un document unique d'évaluation
des risques qui recense l'ensemble des risques pour la santé et la sécurité
du personnel dans l'entreprise.
? Textes de référence :
Décret N° 2001-1016 du 5 novembre 2001
Code du travail : articles L. 4121-1 à 3 et R. 4121-1 et 2,
CHS-CT
? Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a
pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs ainsi qu?à l?amélioration des conditions de travail.
En l?absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les
attributions normalement dévolues au comité.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4611-1 à L4611-7 : Conditions de mise en place
du CHSCT
Code du travail : articles L4614-7 à L4614-11 : Réunions du CHSCT
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 77 -
? Médecine du travail
La médecine du travail doit permettre d'éviter toute altération de la santé des salariés
du fait de leur travail. Le médecin du travail est amené à surveiller régulièrement la
santé des salariés.
? La réglementation sur la médecine du travail s'applique :
Aux entreprises privées,
Aux établissements publics industriels et commerciaux (Epic),
Aux établissements publics à caractère administratif (Epa) employant du
personnel de droit privé.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4621-1 à L4625-2
Code du travail : articles R4624-10 à R4624-30
? Plan de prévention des risques professionnels
? Un plan de prévention écrit doit être réalisé avant le commencement
des travaux si le nombre total d?heures de travail prévu pour réaliser
les travaux est au moins de 400 heures sur 12 mois, ou bien si les
travaux figurent sur la liste des travaux dangereux fixée par l?arrêté du
19 mars 1993.
? Textes de référence :
Décret 92-158 du 20 février 1992
Article R. 4512-6 du code du travail
Article R. 4512-7 du code du travail
L?arrêté du 19 mars 1993 (JO du 27 mars 1993)
? Risques psychosociaux (RPS)
? Les RPS sont définis comme les risques pour la santé mentale, physique et
sociale, engendrés par les conditions d'emploi et les facteurs
organisationnels et relationnels susceptibles d'interagir avec le
fonctionnement mental.
? Textes de référence
Accord-cadre du 22 octobre 2013
Circulaire du 20 mai 2014
Circulaire du 25 juillet 2014
Instruction du 20 novembre 2014
Circulaire du 20 mars 2014
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 78 -
Le protocole d?accord relatif à la prévention des RPS dans la fonction
publique
Droit d?alerte / Droit de retrait
? Le salarié doit signaler immédiatement à l?employeur ou à son représentant toute
situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu?elle présente un
danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ainsi que toute défectuosité qu?il
constate dans les systèmes de protection.
? Le Comité d?Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (C.H.S.C.T.) dispose
également d?un droit d?alerte en cas de danger grave et imminent. Le droit d?alerte
enclenche une enquête avec l?employeur ou son représentant pour faire cesser la
situation (article L.4132-2 du Code du Travail).
? Textes de référence
Article L.4131-1 du Code du Travail
Article L.4132-2 du Code du Travail
BADES OU BDES
? L'employeur est dans l'obligation, dans certaines conditions, de mettre à
disposition des représentants du personnel de l'entreprise une base de données
économiques et sociales (BDES), appelée communément base de données
unique qui rassemble les informations relatives aux grandes orientations
économiques et sociales de l'entreprise. Elle contribue à donner une vision claire
et globale de la formation et de la répartition de la valeur créée par l'activité de
l'entreprise.
? La mise en place de la BDES est obligatoire pour les entreprises à partir de 50
salariés, selon un calendrier qui dépend des effectifs :
? A partir de 300 salariés, depuis le 14 juin 2014,
? De moins de 300 salariés, depuis le 14 juin 2015.
? Textes de référence
Loi n° 2013-504 du 14 juin 2013, JO 16 juin, p. 9958 ; Décret n° 2013-
1305 du 27 décembre 2013, JO 31 décembre, p. 22409 ; Circ. DGT n°
2014/1 du 18 mars 2014, NOR : ETST1404425C
Parentalité, diversité, égalité professionnelle
? Créée en 2008, la Charte de la parentalité vise à sensibiliser les pratiques
managériales aux enjeux d?une reconnaissance de la parentalité en entreprise.
? Lancé en 2008 par le Ministère de l?immigration, l?ANDRH et l?AFNOR, le label
diversité poursuit le souhait de l?Etat en matière de lutte contre les discriminations
dans l?entreprise. Le label Egalité vise à valoriser l?égalité hommes/femmes et
la mixité professionnelle au coeur des entreprises.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 79 -
? Les 15 engagements pour l?équilibre des temps de vie
L?objet de cette charte est de lutter contre le présentéisme et donc
de «promouvoir une culture managériale plus souple, plus respectueuse de la
vie privée de tous les salariés» dixit le Ministère, et pas seulement de ceux qui
ont des enfants.
? La charte européenne pour l?égalité des femmes et des [hommes dans la vie locale
Cette charte est destinée aux collectivités locales et régionales d?Europe elle
leur demande de prendre publiquement position sur le principe de l?égalité des
femmes et des hommes, et à mettre en oeuvre, sur leur territoire, les
engagements définis dans la Charte.
Activités industrielles
? Installation classée pour la protection de l?environnement (ICPE) + ATEX
? Substances dangereuses : REACH/CLP
? Marché de quotas d?émission de gaz à effet de serre
Moyens généraux
? Gestion des déchets
o Biodéchets
o Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI)
o Déchets dangereux
o Déchet industriel banal (DIB)
o Métal, Bois, verre
? Achats responsables
Communication institutionnelle
Reporting extra-financier (selon les cas)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 80 -
Annexe 4
Sites internet utiles
Club Développement Durable des Etablissements Publics et Entreprises
Publiques :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Le-club-developpement-durable-des-.html
Docs utiles : Guides de gouvernance, outil EBEVie, ?
Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et de l?Energie :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Plate-forme RSE ? France Stratégie :
http://www.strategie.gouv.fr/travaux/instances/plateforme-rse
Extrait de la présentation de la Plate-forme :
« Plateforme nationale de dialogue et de concertation [qui] [associe] les différents acteurs de la société
française ayant un intérêt pour la RSE (représentants des entreprises, des salariés, des associations et
ONG, des structures multi-parties prenantes?) et les représentants des pouvoirs publics (administrations
centrales, parlementaires, collectivités territoriales?). » Sa mission prioritaire [est] de préparer la réponse
à la demande de la Commission européenne que chaque Etat-membre se dote d?un « plan ou liste
d?actions prioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la mise en oeuvre de la stratégie
Europe 2020 ».
Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) :
http://www.lecese.fr/
Docs utiles : avis du CESE (La RSE : une voie pour la transition économique, sociale et
environnementale, Concertation entre parties prenantes et développement économique,
Performance et gouvernance de l?entreprise, ?)
Agence Française de Normalisation (AFNOR) :
http://www.afnor.org/
Institut de formation de l?Environnement :
http://www.ifore.developpement-durable.gouv.fr/un-institut-r2.html
Association OREE :
http://www.oree.org/
Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) :
http://www.orse.org/
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 81 -
Annexe 5
Liste des principales parties prenantes des organismes publics
SPHERE SOCIALE
? Salariés
? IRP (Instances Représentatives du personnel)
? Organisations syndicales
? Médecin du travail
? Organismes de protection sociale
? Organismes de retraite complémentaire
? Service public de l'emploi
? Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des
personnes handicapées)
? Organismes de formations
? Structures de décisions internes à l'organisation (CODIR / COMEX/Conseil
d'administration...)
? Générations futures
? Directions départementales de la cohésion sociale
SPHERE PUBLIQUE
? Tutelles
? Agences de notation financière et extra-financière
? Pouvoirs publics
? Institutions européennes
? Médias
? Conseils départementauxgénéraux
? Collectivités locales, territoriales
? Associations professionnelles de quartier
? Riverains
? Associations de locataires
? Réseaux européens
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 82 -
SPHERE ECONOMIQUE
? Actionnaires et investisseurs
? Clients / Consommateurs
? Fournisseurs
? Banques
? Agence de notations financières et extra financières
? Partenaires de coopération
? Réseaux de distribution
? Concurrence
? Bureaux d'études
? Distributeurs
SPHERE INDUSTRIELLE ET SCIENTIFIQUE
? Chercheurs, Universitaires
? Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations
? Organisations professionnelles
(ATTENTION: OPTION en
matière de protection de l?environnement
Fiche 1 : Politique
générale en matière
environnementale
Objectif. : Mesurer les démarches d?évaluation,
de formation ou de certification en matière
d?environnement.
ENJEU N° 3 : Prévention des risques environnementaux et
des pollutions
- 52 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% déchets recyclés/valorisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
ISO 26000: 6.5.3
Nature des déchets (tonnage par
catégorie)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
Total des rejets d'eau Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN22
ISO 26000: 6.5.3
Tonnage des déchets GRI: G4-EN23 et 25
Tonnage de produits dangereux /produits
non dangereux
GRI: G4-EN23
Tonnage des déchets électroniques (parc
informatique)
Cartons et papiers : % déchets valorisés
et - % déchets produits
ISO 26000: 6.5.3
% de sites ayant mis en place un plan de
traitement des déchets
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une filière de tri ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d?une filière de valorisation
des déchets
Art.225 Loi Grenelle
Décret n°2016-288 du 10 mars
2016 (Loi TECV)
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une collecte sélective de
biodéchets
Art.225 Loi Grenelle ISO 26000: 6.5.3
% de réemploi par catégorie de déchets Art.225 Loi Grenelle
Art. 70 V Loi TECV
ISO 26000: 6.5.3
ENJEU N° 1 : Gestion des déchets
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 53 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nuisances Sonores (Répertoire,
Classification)
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du Travail
ISO 26000: 6.5.3
Mesures de prévention, de réduction
ou de réparation prises pour lutter
contre les rejets dans l'air
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du travail
ISO 26000:
6.5.3/6.5.5
Nombre de plaintes et réclamations
Taux de conformité des analyses
d?eau
Nombre et % de sites industriels
impliqués dans le tri sélectif
ENJEU N° 1 : Gestion des pollutions
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 54 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Volume en m3 (consommation totale d'eau des
sites
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN8 à 10
ISO 26000: 6.5.4
Coût en euros (¤)
% eau recyclée et/ou eau de pluie utilisée ou
réutilisée
GRI: G4-EN10
ENJEU N° 1 : Eau
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 55 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% produits éco-conçus Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN27/ G4-
EN28
ISO 26000: 6.5.4
% de matières premières renouvelables utilisées Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN1/ G4-
EN2
ISO 26000: 6.5.4
Existence de critères éco-responsables en
matière environnementale dans l'accord
d'intéressement (liste)
GRI: G4-EN27
Mise en place d'imprimantes partagées
(impression recto/verso et monochrome par
défaut)
% de diminution des consommations de
carburant
% de papier recyclé acheté Art. 73 de la loi TECV
% de diminution des consommations de papier
bureautique
Art. 79 de la loi TECV
Mise en place d?une démarche de lutte contre le
gaspillage alimentaire
Durée de vie du matériel informatique
ENJEU N° 2 : Consommation de matières premières
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 56 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Réalisation d?un audit énergétique Audit Energétique
Consommation d'énergie des bâtiments (en
kWh/m² ou en milliers de TEP) : dont
l'électricité en kW; gaz en kW PCI ; dont
fuel en litre ; dont réseaux de chaleur
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-EN3/
G4-EN4
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
% bâtiments HQE Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
% EnR dans les contrats de fourniture
énergie
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-
EN32/ G4-
EN33
Énergie économisée grâce à l'efficacité
énergétique
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Nombre d'initiatives internes pour réduire
les consommations d'énergie (ex: installation
panneaux solaires - nombre de panneaux)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Consommation d?énergie par usage
ENJEU N° 3 : Energie
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme
public aux fins d?en évaluer sa consommation.
- 57 -
Environnement
Nom de l?indicateur
Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Réalisation d?un bilan de gaz à effet de serre
et d?un plan d?action de réduction des
émissions de GES
Art.225 Loi Grenelle
Art. 75 et Art. 226 Loi Grenelle
2
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% abonnement transports communs Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% de réduction des postes les plus émetteurs
(- km parcourus en train /avion /voiture et
TeqCO2 et - km parcourus en transports
communs et TeqCO2)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4 EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Consommation totale des émissions de GES
par poste
Existence de Plans de déplacements
d?entreprise (PDE)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% d'émission de GES produits par
l'ensemble des bâtiments et des activités
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN15 à EN18
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Proportion de véhicules propres acquis lors
du renouvellement du parc
GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
Nombre d'agents concernés par un PDE
Répartition en % des moyens de transports
utilisés
% de sites équipés en moyens de
visioconférence
Existence d?outils de sensibilisation des
employés aux modes de transports doux
Nombre de chaudières équipées de gestion
automatisée du système de chauffage
ENJEU : Rejets de gaz à effet de serre (GES)
Fiche 4 :
Changement
climatique
Objectif. : Mesurer les rejets de gaz à effet de
serre dus aux activités de l?organisme public,
aux fins de les réduire.
- 58 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits phytosanitaires utilisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
% d?espaces verts gérés de manière à préserver la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Mise en oeuvre du recensement d'espèces
protégées (faune/flore) sur le périmètre de ses
établissements
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12 et
EN14
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d?arbres abattus, nombre d?arbres plantés. Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d'actions en faveur de la biodiversité Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Investissement sur site ou hors site en faveur de la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
% de végétation indigène Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN14
ISO 26000: 6.5.6
Mise en place d?aménagement facilitant la
biodiversité (taillis, hôtel à insecte, etc.)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Intégration paysagère et écologique des bâtiments
et de leurs alentours
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 1 : Gestion responsable des espaces verts
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 59 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits issus de l?agriculture
biologique et/ou du commerce équitable
(et du circuit court) dans la restauration
collective
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 2 : Agriculture biologique
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 60 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de contrats aidés générés par
les chantiers d?insertion
Nombre de collaborateurs ayant
participé au mécénat de compétences
Nombre d?interventions en milieu
scolaire
Dépenses d'investissement visant à
améliorer l?accessibilité (M¤)
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
Fiche 1 : Impact
territorial,
économique et
social de
l?organisme
Objectif : Permettre de mesurer et d?analyser
l?impact territorial, économique et social de
l?organisme public en matière d?emploi et de
développement régional mais aussi sur les
populations riveraines ou locales.
- 61 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre de réunions et information aux
parties prenantes.
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-26/ G4-37
ISO 26000: 6.6.5
Nombre de prises en compte des intérêts des
parties prenantes intégrées dans la stratégie et
le plan d?action de l?établissement public.
Nombre de conventions ou d?accords avec
des associations locales en matière de DD
Nombre d?enquêtes de satisfaction des parties
prenantes
Instances de concertation avec les parties
prenantes
Existence d?un géoportail et nombre de
consultations
Promotion de la culture, des patrimoines
naturels et culturels locaux: (nombre
d'événements culturels organisés/participants;
nombre de visites organisées ; nombre
d'établissement de formation en partenariat ;
nombres de bourses attribuées)
Participation à des actions de solidarité sur le
territoire
Participation à des actions
d?information/formation des populations du
territoire (exemple : Université de tous les
savoirs)
Fiche 2 : Relations
entretenues avec les
parties prenantes
Objectif : Évaluer les conditions du dialogue
avec les parties prenantes de l?organisme public
et les actions de partenariat ou de mécénat
conclues avec celles-ci.
- 62 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de critères environnementaux et
sociaux dans les appels d?offres
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause sociale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause environnementale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de papier éco-responsable acheté
Montant des achats
solidaires/écoresponsables/labellisés
effectués
% d?achat à des PME/PMI/TPE du
territoire
Nombre de marchés passés avec des
structures d?insertion ou d?emplois
handicapés (type ESAT)
% d?achats locaux qui réduisent les
distances de livraison
ENJEU N° 1 : Achats durables
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 63 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de fournisseurs
labellisés/certifiés/reconnus
écoresponsables parmi le panel de
fournisseurs
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-12/ G4-
SO9/ G4-SO10/ G4-
LA14/ G4-LA15/
G4-EN32/ G4-
EN33/ G4-HR5/ G4-
HR11
Direction des achats
Évaluation de la performance RSE
fournisseurs (note moyenne sur 100)
ENJEU N° 2 : Prise en compte dans les relations avec les
fournisseurs & les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 64 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de réclamations usagers,
clients
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Existence d?une enquête satisfaction
usagers/clients et nombre de retours
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Montant investi dans la sécurité
Nombre d?accidents de personnes :
? Nombre de personnes tuées (hors
suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de personnes blessées graves
(hors suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de suicides
ENJEU N° 1 : Mesures prises en faveur de la santé, la
sécurité des consommateurs/utilisateurs
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 65 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% et nombre total de domaines d'activité
stratégiques soumis à des analyses de
risques en matière de corruption
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
% de salariés formés aux politiques et
procédures anti-corruption de
l'organisation
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
Mesures prises en réponse à des incidents
de corruption
Nombre d?incidents relevant de la non-
conformité
Nombre de formations sur la corruption
Nombres d'actions en justice pour des
comportements anti-concurrentiels
Existence de règles et/ou procédures
formalisées type :
- code de bonne conduite
- règlement intérieur
- charte éthique
- règles de déontologie
ENJEU N° 2 : Lutte contre la corruption
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 66 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Démarche générale de prise en compte de
critères ESG dans la politique
d'investissement au niveau de l'organisme
Bilan et éléments chiffrés des actions en
termes de prise en compte des critères ESG
dans la politique d'investissement
Fiche 5 :
Investissement
responsable
Objectif : Objectif : Évaluer les mesures prises
pour le développement de l?investissement
responsable.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 67 -
Sommaire :
GLOSSAIRE
Annexe 1 : Principaux textes (Principes directeurs OCDE,
GRI...)
Annexe 2 : Principales normes
Annexe 3 : Réglementation
? par statut juridique
? par thématique
Annexe 4 : Sites internet utiles
Annexe 5 : Liste des principales parties prenantes
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 68 -
GLOSSAIRE
Développement durable (DD)
Le développement durable est un concept qui regroupe la prise en compte des enjeux
écologiques, économiques et sociaux. La définition de la Commission mondiale sur
l?environnement et le développement des nations Unies est « un développement qui
répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs ».
Le DD comprend 5 dimensions qui se rapprochent des principes de la RSO :
? la lutte contre le changement climatique ;
? la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;
? la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;
? l?épanouissement de tous les êtres humains ;
? une dynamique de développement suivant des modes de production et de
consommation responsables.
(Ministère de l?écologie du développement durable et de l?énergie, 2014)
Etablissement public
Un établissement public (EP) est une personne morale de droit public disposant d?une
autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d?intérêt général,
précisément définie, sous le contrôle de la collectivité publique dont il dépend (État,
région, département ou commune). Il dispose donc d?une certaine souplesse qui lui
permet de mieux assurer certains services publics. Il ne doit pas être confondu avec un
établissement d?utilité publique qui relève du droit privé.
(http://www.vie-publique.fr)
Les établissements publics appartiennent à des secteurs très divers. On entend par
établissements publics, toutes les organisations de type Etablissements publics à caractère
administratif (EPA), Établissements publics à caractère industriel & commercial (EPIC),
Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), Établissements
publics de santé (EPS), établissements publics à caractère scientifique, culturel et
professionnel (EPSCP), etc. qui assurent une mission de service public.
Malgré une grande diversité de statuts, toutes les missions qui leurs sont confiées sont par
nature des missions d?intérêt général.
Gouvernance
Mode de régulation des rapports sociaux et économiques, fondé sur la
reconnaissance mutuelle, le dialogue, la concertation à différentes échelles de
territoire et entre différents types de parties prenantes, en vue d?une prise de décision.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 69 -
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), des organisations (RSO)
La responsabilité sociétale est la contribution des entreprises ou organisations aux enjeux
du développement durable. La démarche consiste à prendre en compte les impacts
sociaux et environnementaux de leurs activités pour adopter les meilleures pratiques
possibles et contribuer ainsi à l?amélioration de la société et à la protection de
l?environnement. La RSE (ou RSO) permet d?associer logique économique, responsabilité
sociale et éco-responsabilité.
Service Public
L?expression « service public » désigne deux éléments différents : une mission, qui est une
activité d?intérêt général, et un mode d?organisation consistant, de façon directe ou
indirecte, à faire prendre en charge ces activités d?intérêt général par des personnes
publiques (État, collectivités territoriales, établissements publics) ou privées mais sous le
contrôle d?une personne publique.
(http://www.vie-publique.fr)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 70 -
Annexe 1
Principaux textes (Principes directeurs OCDE, GRI...)
OCDE : Principes directeurs pour les entreprises multinationales
Les Principes directeurs sont des recommandations que les gouvernements adressent aux
entreprises multinationales afin de favoriser une conduite raisonnable des entreprises dans les
domaines des relations professionnelles, des droits de l'Homme, de l'environnement, de la
fiscalité, de la publication d'informations, de la lutte contre la corruption, des intérêts des
consommateurs, de la science et de la technologie, et de la concurrence.
http://www.oecd.org/fr/investissement/mne/
Global Reporting Initiative (GRI) :
La GRI a publié la 4ème version de ses lignes directrices en mai 2013. Cette version requiert
notamment des informations nouvelles sur différents sujets en matière de gouvernance,
d'intégrité, de « supply chain », de transparence, de procédure anti-corruption...
https://www.globalreporting.org/standards/g4/Pages/default.aspx
GLOBAL COMPACT
Les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies
https://www.unglobalcompact.org/what-is-gc/mission/principles
Facility Reporting Project
Le guide FRP « Facility Reporting Project, Sustainability Reporting Guidance » publié par la
CERES et l?Institut Tellus de Boston en 2005, est complémentaire des lignes directrices de la
GRI. Il est adressé aux organisations mères et leurs filiales souhaitant communiquer de manière
volontaire sur leurs actions en matière économique, sociale et environnementale.
http://www.ceres.org/resources/reports/facility-reporting-project-sustainability-reporting-
guidance/view
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 71 -
La stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable
(SNTEDD) 2015-2020
la loi de transition écologique vers un développement durable crée un élan d?écologie positive
qui lève les freins, libère les initiatives et donne à chacun le pouvoir d?agir. Ce sont tous les
acteurs, collectivités territoriales, associations, entreprises et citoyens qui feront
progressivement émerger un nouveau modèle de société qui allie progrès économique,
écologique et humain.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-strategie-nationale-de,42115.html
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 72 -
Annexe 2
Principales normes en lien avec la RSO
Responsabilité sociétale
? NF ISO 26000 + lignes directrices
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Rendre
crédible une démarche de responsabilité sociétale basée sur l?ISO 26000.
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Déterminer la
priorité des domaines d?action de l?ISO 26000.
? NF X 50-135-1 Fonctions Achats ? Achats responsables ? Guide d?utilisation de
l?ISO 26000.
? AA1000APS (2008) : principes de responsabilité?accountability
Gouvernance
? FD X30-031 (2013)
? AA1000SES (2005) : implication des parties prenantes
Conditions de travail
? BS OHSAS 18001:2007 : Systèmes de gestion de santé et sécurité professionnelle
? BS OHSAS 18002:2008 : lignes directrices pour l?application de la OHSAS 18001
? Social Accountability 8000
? Référentiel ILO OSH : principes directeurs concernant les systèmes de gestion de la
santé et de la sécurité au travail.
Domaines divers
? Crédibilité : XP X30-027 2010
? Priorité des domaines d?action : XP X30-029 2013
? Achats responsables : NF X50-135-2 2012
? Cycle de vie : ISO 14009
? Missions d?assurance hors audits : ISAE 3000
Management
? De la qualité : NF EN ISO 9001
? Du risque : ISO 31000
? De l?énergie : ISO 51000
? De l?environnement : ISO 14001, ISO/TR 14062
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 73 -
Annexe 3
Réglementation applicable aux OP : par thématique
Patrimoine immobilier
Prise en compte de la réglementation thermique
? RT2012 obligatoire pour les constructions neuves depuis le 01/01/2013
? Arrete_du_26_10_2010
? Decret_du_26_10_2010
? Arrete_du_26_10_2010_rectificatif
? Une réglementation dite "globale" pour les bâtiments de plus de 1000 m2 qui
font l?objet de travaux lourds
? Les bâtiments concernés réunissent les critères suivants :
? La surface hors oeuvre nette supérieure à 1000 m²,
? Ils font l?objet de rénovations importantes : coût des travaux supérieur
à 25 % de la valeur du bâtiment hors foncier,
? Les travaux concernent l?enveloppe ou les installations de chauffage,
d?eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation ou
d?éclairage.
? Une réglementation dite « élément par élément » applicable pour les autres cas
? Les bâtiments de moins de 1000 m², quelle que soit l?importance des
travaux portant sur la thermique entrepris.
? Les bâtiments de moins de 1000 m² qui font l?objet de travaux de
rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l?ensemble des postes
susceptibles d?améliorer la performance énergétique).
? Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 & Arrêté du 03 mai 2007
Diagnostic de performance énergétique
? Exemption grâce à la certification ISO 50001
? Article 40 de loi DDADUE : exemption de l'audit énergétique en cas
de système de management de l'énergie certifié,
? Bonification des certificats d?économie d?énergie CEE.
Obligation de réaliser un audit énergétique avant le 6 décembre 2015, puis
de le renouveler tous les quatre ans. Sont concernées toutes les entreprises
qui, pour les deux exercices comptables consécutifs précédant la date
d'obligation d'audit, ont :
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 74 -
? soit un effectif qui excède 250 personnes (en unité de travail) ;
? soit un chiffre d'affaires annuel excédant 50 millions d'euros ou un
total de bilan excédant 43 millions d'euros.
? Article 8 de la directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012, Décret n° 2014-
1393 du 24 novembre 2014, loi DDADUE
? L'Etat se fixe comme objectif de réduire les consommations d'énergie du parc
des bâtiments existants d'au moins 38 % d'ici à 2020. A cette fin, l'Etat se fixe
comme objectif la rénovation complète de 400 000 logements chaque année à
compter de 2013.
? LOI n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise
en oeuvre du Grenelle de l'environnement
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1C5278E6
E2B8B8555924AE5781B78C55.tpdjo02v_3?cidTexte=JORFTEXT00
0020949548&dateTexte=20150120
? Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire depuis le 2
janvier 2008 (décret du 19 mars 2007). Il doit être affiché dans les halls
des bâtiments publics de plus de 250 m2 (directive européenne sur la
performance énergétique révisée 2012/31/UE (articles 12 et 13)
? L?audit énergétique n?est pas obligatoire pour les collectivités locales.
? les bâtiments classés et inscrits ne sont pas concernés par la
réglementation thermique (article R131-25 du CCH)
Travaux d?amélioration de la performance énergétique des bâtiments
? les travaux d?amélioration de la performance énergétique dans les
bâtiments existants (2007-2009) http://www.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED29c.pdf
Audit énergétique
? L'Afnor a publié la norme NF EN 16247-1 pour la réalisation des audits
énergétiques obligatoires pour les grandes entreprises avant fin 2015.
? la qualification 1905 de l?OPQIBI reconnaît l?aptitude de ses détenteurs à réaliser
des études de qualité
? Textes de référence :
? Directive européenne 2010/31/UE du 19 mai 2010 sur la performance
énergétique des bâtiments (voir l?article 11)
? Loi n°2004-1343 du 9 décembre 2004 de simplification du droit
? Ordonnance n°2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et à la construction
? Décret n°2006-1114 du 5 septembre 2006 Définit les conditions d'établissement
du dossier de diagnostic technique
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 75 -
? Décret n°2006-1147 du 14 septembre 2006 Définit les exceptions au champ
d'application du DPE, le contenu du DPE et les dates d'entrée en vigueur du
DPE vente et du DPE construction
? Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de validité des
documents du dossier de diagnostic technique
? Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 Introduit le DPE à afficher dans certains
bâtiments publics
? Décret n°2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de performance
énergétique lors des mises en location de bâtiments à usage principal d'habitation
et modifiant le code de la construction et de l'habitation
? Décret n° 2011-413 du 13 avril 2011 relatif à la durée de validité du diagnostic de
performance énergétique
? Décret n° 2011-807 du 5 juillet 2011 relatif à la transmission des diagnostics de
performance énergétique à l?Agence de l?environnement et de la maîtrise de
l?énergie
? Arrêté du 13 décembre 2011 définissant les critères de certification des personnes
physiques et les critères d'accréditation des organismes de certification
? Arrêté du 27 janvier 2012 relatif à l?utilisation réglementaire des logiciels.
? Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE introduite
par l'arrêté du 9 novembre 2006
BEGES
? Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est obligatoirement
élaboré par les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés, de droit
public de plus de 250 employés et les collectivités de plus de 50 000 habitants ;
? le premier bilan est établi avant le 31 décembre 2012 ;
? il est révisé tous les 3 ans,
? il concerne a minima le patrimoine et les compétences de la personne morale,
? il porte obligatoirement sur les émissions directes de gaz à effet de serre et les
émissions indirectes liées à la consommation d?électricité, de chaleur ou de
vapeur,
? il est accompagné d?un plan d?action visant à réduire les émissions
? Textes de référence :
? Article 75 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national
pour l?environnement, dite "Grenelle 2", créant l?article L.229-25 du code de
l?environnement ;
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 76 -
? Décret n° 2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet
de serre et au plan climat-énergie territorial, créant les articles R.229-45 à R.229-
50 du code de l?environnement ;
? Arrêté du 24 août 2011 relatif aux gaz à effet de serre couverts par les bilans
d?émissions de gaz à effet de serre ;
? Méthodologie nationale d?établissement des bilans de GES
Accessibilité
? La réglementation concernant l?accessibilité des personnes handicapées se base
sur la définition des établissements recevant du public (ERP) rédigée à l?article R.
123-2 du code de la construction et de l?habitation (sécurité incendie). Les locaux
destinées à n?accueillir que du personnel de l?établissement seront considérés
comme des lieux de travail et relèveront à ce titre des dispositions du code du
travail sur l?accessibilité des lieux de travail aux personnes handicapées
? Textes de référence :Ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014
Personnel
? Document unique d?évaluation des risques professionnels (prévention des risques
professionnels)
? L?employeur est tenu, en vertu de l?obligation générale de sécurité qui lui
incombe, d?évaluer les risques éventuels et de prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés de son
entreprise, il doit élaborer et tenir à jour un document unique d'évaluation
des risques qui recense l'ensemble des risques pour la santé et la sécurité
du personnel dans l'entreprise.
? Textes de référence :
Décret N° 2001-1016 du 5 novembre 2001
Code du travail : articles L. 4121-1 à 3 et R. 4121-1 et 2,
CHS-CT
? Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a
pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs ainsi qu?à l?amélioration des conditions de travail.
En l?absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les
attributions normalement dévolues au comité.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4611-1 à L4611-7 : Conditions de mise en place
du CHSCT
Code du travail : articles L4614-7 à L4614-11 : Réunions du CHSCT
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 77 -
? Médecine du travail
La médecine du travail doit permettre d'éviter toute altération de la santé des salariés
du fait de leur travail. Le médecin du travail est amené à surveiller régulièrement la
santé des salariés.
? La réglementation sur la médecine du travail s'applique :
Aux entreprises privées,
Aux établissements publics industriels et commerciaux (Epic),
Aux établissements publics à caractère administratif (Epa) employant du
personnel de droit privé.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4621-1 à L4625-2
Code du travail : articles R4624-10 à R4624-30
? Plan de prévention des risques professionnels
? Un plan de prévention écrit doit être réalisé avant le commencement
des travaux si le nombre total d?heures de travail prévu pour réaliser
les travaux est au moins de 400 heures sur 12 mois, ou bien si les
travaux figurent sur la liste des travaux dangereux fixée par l?arrêté du
19 mars 1993.
? Textes de référence :
Décret 92-158 du 20 février 1992
Article R. 4512-6 du code du travail
Article R. 4512-7 du code du travail
L?arrêté du 19 mars 1993 (JO du 27 mars 1993)
? Risques psychosociaux (RPS)
? Les RPS sont définis comme les risques pour la santé mentale, physique et
sociale, engendrés par les conditions d'emploi et les facteurs
organisationnels et relationnels susceptibles d'interagir avec le
fonctionnement mental.
? Textes de référence
Accord-cadre du 22 octobre 2013
Circulaire du 20 mai 2014
Circulaire du 25 juillet 2014
Instruction du 20 novembre 2014
Circulaire du 20 mars 2014
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 78 -
Le protocole d?accord relatif à la prévention des RPS dans la fonction
publique
Droit d?alerte / Droit de retrait
? Le salarié doit signaler immédiatement à l?employeur ou à son représentant toute
situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu?elle présente un
danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ainsi que toute défectuosité qu?il
constate dans les systèmes de protection.
? Le Comité d?Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (C.H.S.C.T.) dispose
également d?un droit d?alerte en cas de danger grave et imminent. Le droit d?alerte
enclenche une enquête avec l?employeur ou son représentant pour faire cesser la
situation (article L.4132-2 du Code du Travail).
? Textes de référence
Article L.4131-1 du Code du Travail
Article L.4132-2 du Code du Travail
BADES OU BDES
? L'employeur est dans l'obligation, dans certaines conditions, de mettre à
disposition des représentants du personnel de l'entreprise une base de données
économiques et sociales (BDES), appelée communément base de données
unique qui rassemble les informations relatives aux grandes orientations
économiques et sociales de l'entreprise. Elle contribue à donner une vision claire
et globale de la formation et de la répartition de la valeur créée par l'activité de
l'entreprise.
? La mise en place de la BDES est obligatoire pour les entreprises à partir de 50
salariés, selon un calendrier qui dépend des effectifs :
? A partir de 300 salariés, depuis le 14 juin 2014,
? De moins de 300 salariés, depuis le 14 juin 2015.
? Textes de référence
Loi n° 2013-504 du 14 juin 2013, JO 16 juin, p. 9958 ; Décret n° 2013-
1305 du 27 décembre 2013, JO 31 décembre, p. 22409 ; Circ. DGT n°
2014/1 du 18 mars 2014, NOR : ETST1404425C
Parentalité, diversité, égalité professionnelle
? Créée en 2008, la Charte de la parentalité vise à sensibiliser les pratiques
managériales aux enjeux d?une reconnaissance de la parentalité en entreprise.
? Lancé en 2008 par le Ministère de l?immigration, l?ANDRH et l?AFNOR, le label
diversité poursuit le souhait de l?Etat en matière de lutte contre les discriminations
dans l?entreprise. Le label Egalité vise à valoriser l?égalité hommes/femmes et
la mixité professionnelle au coeur des entreprises.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 79 -
? Les 15 engagements pour l?équilibre des temps de vie
L?objet de cette charte est de lutter contre le présentéisme et donc
de «promouvoir une culture managériale plus souple, plus respectueuse de la
vie privée de tous les salariés» dixit le Ministère, et pas seulement de ceux qui
ont des enfants.
? La charte européenne pour l?égalité des femmes et des [hommes dans la vie locale
Cette charte est destinée aux collectivités locales et régionales d?Europe elle
leur demande de prendre publiquement position sur le principe de l?égalité des
femmes et des hommes, et à mettre en oeuvre, sur leur territoire, les
engagements définis dans la Charte.
Activités industrielles
? Installation classée pour la protection de l?environnement (ICPE) + ATEX
? Substances dangereuses : REACH/CLP
? Marché de quotas d?émission de gaz à effet de serre
Moyens généraux
? Gestion des déchets
o Biodéchets
o Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI)
o Déchets dangereux
o Déchet industriel banal (DIB)
o Métal, Bois, verre
? Achats responsables
Communication institutionnelle
Reporting extra-financier (selon les cas)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 80 -
Annexe 4
Sites internet utiles
Club Développement Durable des Etablissements Publics et Entreprises
Publiques :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Le-club-developpement-durable-des-.html
Docs utiles : Guides de gouvernance, outil EBEVie, ?
Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et de l?Energie :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Plate-forme RSE ? France Stratégie :
http://www.strategie.gouv.fr/travaux/instances/plateforme-rse
Extrait de la présentation de la Plate-forme :
« Plateforme nationale de dialogue et de concertation [qui] [associe] les différents acteurs de la société
française ayant un intérêt pour la RSE (représentants des entreprises, des salariés, des associations et
ONG, des structures multi-parties prenantes?) et les représentants des pouvoirs publics (administrations
centrales, parlementaires, collectivités territoriales?). » Sa mission prioritaire [est] de préparer la réponse
à la demande de la Commission européenne que chaque Etat-membre se dote d?un « plan ou liste
d?actions prioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la mise en oeuvre de la stratégie
Europe 2020 ».
Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) :
http://www.lecese.fr/
Docs utiles : avis du CESE (La RSE : une voie pour la transition économique, sociale et
environnementale, Concertation entre parties prenantes et développement économique,
Performance et gouvernance de l?entreprise, ?)
Agence Française de Normalisation (AFNOR) :
http://www.afnor.org/
Institut de formation de l?Environnement :
http://www.ifore.developpement-durable.gouv.fr/un-institut-r2.html
Association OREE :
http://www.oree.org/
Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) :
http://www.orse.org/
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 81 -
Annexe 5
Liste des principales parties prenantes des organismes publics
SPHERE SOCIALE
? Salariés
? IRP (Instances Représentatives du personnel)
? Organisations syndicales
? Médecin du travail
? Organismes de protection sociale
? Organismes de retraite complémentaire
? Service public de l'emploi
? Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des
personnes handicapées)
? Organismes de formations
? Structures de décisions internes à l'organisation (CODIR / COMEX/Conseil
d'administration...)
? Générations futures
? Directions départementales de la cohésion sociale
SPHERE PUBLIQUE
? Tutelles
? Agences de notation financière et extra-financière
? Pouvoirs publics
? Institutions européennes
? Médias
? Conseils départementauxgénéraux
? Collectivités locales, territoriales
? Associations professionnelles de quartier
? Riverains
? Associations de locataires
? Réseaux européens
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 82 -
SPHERE ECONOMIQUE
? Actionnaires et investisseurs
? Clients / Consommateurs
? Fournisseurs
? Banques
? Agence de notations financières et extra financières
? Partenaires de coopération
? Réseaux de distribution
? Concurrence
? Bureaux d'études
? Distributeurs
SPHERE INDUSTRIELLE ET SCIENTIFIQUE
? Chercheurs, Universitaires
? Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations
? Organisations professionnelles
INVALIDE) (ATTENTION: OPTION tière
d?environnement.
ENJEU N° 3 : Prévention des risques environnementaux et
des pollutions
- 52 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% déchets recyclés/valorisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
ISO 26000: 6.5.3
Nature des déchets (tonnage par
catégorie)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN23
Total des rejets d'eau Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN22
ISO 26000: 6.5.3
Tonnage des déchets GRI: G4-EN23 et 25
Tonnage de produits dangereux /produits
non dangereux
GRI: G4-EN23
Tonnage des déchets électroniques (parc
informatique)
Cartons et papiers : % déchets valorisés
et - % déchets produits
ISO 26000: 6.5.3
% de sites ayant mis en place un plan de
traitement des déchets
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une filière de tri ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d?une filière de valorisation
des déchets
Art.225 Loi Grenelle
Décret n°2016-288 du 10 mars
2016 (Loi TECV)
ISO 26000: 6.5.3
Mise en place d'une collecte sélective de
biodéchets
Art.225 Loi Grenelle ISO 26000: 6.5.3
% de réemploi par catégorie de déchets Art.225 Loi Grenelle
Art. 70 V Loi TECV
ISO 26000: 6.5.3
ENJEU N° 1 : Gestion des déchets
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 53 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nuisances Sonores (Répertoire,
Classification)
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du Travail
ISO 26000: 6.5.3
Mesures de prévention, de réduction
ou de réparation prises pour lutter
contre les rejets dans l'air
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?environnement
Code du travail
ISO 26000:
6.5.3/6.5.5
Nombre de plaintes et réclamations
Taux de conformité des analyses
d?eau
Nombre et % de sites industriels
impliqués dans le tri sélectif
ENJEU N° 1 : Gestion des pollutions
Fiche 2 : Gestion des
déchets et des
pollutions
Objectif. : Évaluer et analyser la gestion des
déchets et des éventuelles pollutions générés par
l?organisme public, dans le but de réduire son
impact environnemental.
- 54 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Volume en m3 (consommation totale d'eau des
sites
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN8 à 10
ISO 26000: 6.5.4
Coût en euros (¤)
% eau recyclée et/ou eau de pluie utilisée ou
réutilisée
GRI: G4-EN10
ENJEU N° 1 : Eau
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 55 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
% produits éco-conçus Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN27/ G4-
EN28
ISO 26000: 6.5.4
% de matières premières renouvelables utilisées Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN1/ G4-
EN2
ISO 26000: 6.5.4
Existence de critères éco-responsables en
matière environnementale dans l'accord
d'intéressement (liste)
GRI: G4-EN27
Mise en place d'imprimantes partagées
(impression recto/verso et monochrome par
défaut)
% de diminution des consommations de
carburant
% de papier recyclé acheté Art. 73 de la loi TECV
% de diminution des consommations de papier
bureautique
Art. 79 de la loi TECV
Mise en place d?une démarche de lutte contre le
gaspillage alimentaire
Durée de vie du matériel informatique
ENJEU N° 2 : Consommation de matières premières
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme public aux fins d?en évaluer sa
consommation.
- 56 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Réalisation d?un audit énergétique Audit Energétique
Consommation d'énergie des bâtiments (en
kWh/m² ou en milliers de TEP) : dont
l'électricité en kW; gaz en kW PCI ; dont
fuel en litre ; dont réseaux de chaleur
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-EN3/
G4-EN4
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
% bâtiments HQE Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
% EnR dans les contrats de fourniture
énergie
Art.225 Loi Grenelle
Code de l?urbanisme
GRI: G4-
EN32/ G4-
EN33
Énergie économisée grâce à l'efficacité
énergétique
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Nombre d'initiatives internes pour réduire
les consommations d'énergie (ex: installation
panneaux solaires - nombre de panneaux)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.4
Audit Energétique
Consommation d?énergie par usage
ENJEU N° 3 : Energie
Fiche 3 : Utilisation
durable des
ressources
Objectif. : Mesurer l?utilisation des ressources
(eau, matières premières, énergie) par
l?organisme
public aux fins d?en évaluer sa consommation.
- 57 -
Environnement
Nom de l?indicateur
Principales références légales Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Réalisation d?un bilan de gaz à effet de serre
et d?un plan d?action de réduction des
émissions de GES
Art.225 Loi Grenelle
Art. 75 et Art. 226 Loi Grenelle
2
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% abonnement transports communs Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN6
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% de réduction des postes les plus émetteurs
(- km parcourus en train /avion /voiture et
TeqCO2 et - km parcourus en transports
communs et TeqCO2)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4 EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Consommation totale des émissions de GES
par poste
Existence de Plans de déplacements
d?entreprise (PDE)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
% d'émission de GES produits par
l'ensemble des bâtiments et des activités
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN15 à EN18
ISO 26000: 6.5.5
BEGES
Proportion de véhicules propres acquis lors
du renouvellement du parc
GRI: G4- EN19
ISO 26000: 6.5.5
Nombre d'agents concernés par un PDE
Répartition en % des moyens de transports
utilisés
% de sites équipés en moyens de
visioconférence
Existence d?outils de sensibilisation des
employés aux modes de transports doux
Nombre de chaudières équipées de gestion
automatisée du système de chauffage
ENJEU : Rejets de gaz à effet de serre (GES)
Fiche 4 :
Changement
climatique
Objectif. : Mesurer les rejets de gaz à effet de
serre dus aux activités de l?organisme public,
aux fins de les réduire.
- 58 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits phytosanitaires utilisés Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
% d?espaces verts gérés de manière à préserver la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Mise en oeuvre du recensement d'espèces
protégées (faune/flore) sur le périmètre de ses
établissements
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12 et
EN14
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d?arbres abattus, nombre d?arbres plantés. Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN12
ISO 26000: 6.5.6
Nombre d'actions en faveur de la biodiversité Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Investissement sur site ou hors site en faveur de la
biodiversité
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
% de végétation indigène Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN14
ISO 26000: 6.5.6
Mise en place d?aménagement facilitant la
biodiversité (taillis, hôtel à insecte, etc.)
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
Intégration paysagère et écologique des bâtiments
et de leurs alentours
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-EN13
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 1 : Gestion responsable des espaces verts
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 59 -
Environnement
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de produits issus de l?agriculture
biologique et/ou du commerce équitable
(et du circuit court) dans la restauration
collective
ISO 26000: 6.5.6
ENJEU N° 2 : Agriculture biologique
Fiche 5 : Protection
de la biodiversité
Objectif. : Évaluer les mesures prises pour
préserver ou développer la biodiversité.
- 60 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de contrats aidés générés par
les chantiers d?insertion
Nombre de collaborateurs ayant
participé au mécénat de compétences
Nombre d?interventions en milieu
scolaire
Dépenses d'investissement visant à
améliorer l?accessibilité (M¤)
* personne(s) en charge du reporting/fournissant les données nécessaires
Fiche 1 : Impact
territorial,
économique et
social de
l?organisme
Objectif : Permettre de mesurer et d?analyser
l?impact territorial, économique et social de
l?organisme public en matière d?emploi et de
développement régional mais aussi sur les
populations riveraines ou locales.
- 61 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des
données
et/ou
Personnes
ressource*
Nombre de réunions et information aux
parties prenantes.
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-26/ G4-37
ISO 26000: 6.6.5
Nombre de prises en compte des intérêts des
parties prenantes intégrées dans la stratégie et
le plan d?action de l?établissement public.
Nombre de conventions ou d?accords avec
des associations locales en matière de DD
Nombre d?enquêtes de satisfaction des parties
prenantes
Instances de concertation avec les parties
prenantes
Existence d?un géoportail et nombre de
consultations
Promotion de la culture, des patrimoines
naturels et culturels locaux: (nombre
d'événements culturels organisés/participants;
nombre de visites organisées ; nombre
d'établissement de formation en partenariat ;
nombres de bourses attribuées)
Participation à des actions de solidarité sur le
territoire
Participation à des actions
d?information/formation des populations du
territoire (exemple : Université de tous les
savoirs)
Fiche 2 : Relations
entretenues avec les
parties prenantes
Objectif : Évaluer les conditions du dialogue
avec les parties prenantes de l?organisme public
et les actions de partenariat ou de mécénat
conclues avec celles-ci.
- 62 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% de critères environnementaux et
sociaux dans les appels d?offres
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause sociale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de marchés ayant intégré au moins une
clause environnementale
GRI: G4-LA14/ G4-
LA15/ G4-EN33/
G4-HR5/ G4-HR9
Direction des achats
% de papier éco-responsable acheté
Montant des achats
solidaires/écoresponsables/labellisés
effectués
% d?achat à des PME/PMI/TPE du
territoire
Nombre de marchés passés avec des
structures d?insertion ou d?emplois
handicapés (type ESAT)
% d?achats locaux qui réduisent les
distances de livraison
ENJEU N° 1 : Achats durables
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 63 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de fournisseurs
labellisés/certifiés/reconnus
écoresponsables parmi le panel de
fournisseurs
Art.225 Loi Grenelle GRI: G4-12/ G4-
SO9/ G4-SO10/ G4-
LA14/ G4-LA15/
G4-EN32/ G4-
EN33/ G4-HR5/ G4-
HR11
Direction des achats
Évaluation de la performance RSE
fournisseurs (note moyenne sur 100)
ENJEU N° 2 : Prise en compte dans les relations avec les
fournisseurs & les sous-traitants de leur responsabilité sociale et
environnementale
Fiche 3 : Sous-
traitance &
Fournisseurs
Objectif : Mesurer et analyser la politique
d?achats de l?organisme public et évaluer le
niveau de prise en compte de la responsabilité
sociale et environnementale dans ses relations
avec ses fournisseurs et ses sous-traitants.
- 64 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Nombre de réclamations usagers,
clients
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Existence d?une enquête satisfaction
usagers/clients et nombre de retours
Art.225 Loi
Grenelle
GRI: G4-PR5
ISO 26000: 6.7.3 à 6.7.9
Montant investi dans la sécurité
Nombre d?accidents de personnes :
? Nombre de personnes tuées (hors
suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de personnes blessées graves
(hors suicides et tentatives de suicide)
? Nombre de suicides
ENJEU N° 1 : Mesures prises en faveur de la santé, la
sécurité des consommateurs/utilisateurs
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 65 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
% et nombre total de domaines d'activité
stratégiques soumis à des analyses de
risques en matière de corruption
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
% de salariés formés aux politiques et
procédures anti-corruption de
l'organisation
ISO 26000: 6.6.3/
6.4.4/ 6.6.5 à 6.6.7
Mesures prises en réponse à des incidents
de corruption
Nombre d?incidents relevant de la non-
conformité
Nombre de formations sur la corruption
Nombres d'actions en justice pour des
comportements anti-concurrentiels
Existence de règles et/ou procédures
formalisées type :
- code de bonne conduite
- règlement intérieur
- charte éthique
- règles de déontologie
ENJEU N° 2 : Lutte contre la corruption
Fiche 4 : Loyauté
des pratiques
Objectif : Évaluer les actions engagées par
l?organisme public pour prévenir la corruption
et les mesures prises en faveur de la santé et de
la sécurité des consommateurs.
- 66 -
Sociétal
Nom de l?indicateur Principales
références
légales
Autres
Références
Sources des données
et/ou
Personnes ressource*
Démarche générale de prise en compte de
critères ESG dans la politique
d'investissement au niveau de l'organisme
Bilan et éléments chiffrés des actions en
termes de prise en compte des critères ESG
dans la politique d'investissement
Fiche 5 :
Investissement
responsable
Objectif : Objectif : Évaluer les mesures prises
pour le développement de l?investissement
responsable.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 67 -
Sommaire :
GLOSSAIRE
Annexe 1 : Principaux textes (Principes directeurs OCDE,
GRI...)
Annexe 2 : Principales normes
Annexe 3 : Réglementation
? par statut juridique
? par thématique
Annexe 4 : Sites internet utiles
Annexe 5 : Liste des principales parties prenantes
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 68 -
GLOSSAIRE
Développement durable (DD)
Le développement durable est un concept qui regroupe la prise en compte des enjeux
écologiques, économiques et sociaux. La définition de la Commission mondiale sur
l?environnement et le développement des nations Unies est « un développement qui
répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs ».
Le DD comprend 5 dimensions qui se rapprochent des principes de la RSO :
? la lutte contre le changement climatique ;
? la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ;
? la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ;
? l?épanouissement de tous les êtres humains ;
? une dynamique de développement suivant des modes de production et de
consommation responsables.
(Ministère de l?écologie du développement durable et de l?énergie, 2014)
Etablissement public
Un établissement public (EP) est une personne morale de droit public disposant d?une
autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d?intérêt général,
précisément définie, sous le contrôle de la collectivité publique dont il dépend (État,
région, département ou commune). Il dispose donc d?une certaine souplesse qui lui
permet de mieux assurer certains services publics. Il ne doit pas être confondu avec un
établissement d?utilité publique qui relève du droit privé.
(http://www.vie-publique.fr)
Les établissements publics appartiennent à des secteurs très divers. On entend par
établissements publics, toutes les organisations de type Etablissements publics à caractère
administratif (EPA), Établissements publics à caractère industriel & commercial (EPIC),
Établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST), Établissements
publics de santé (EPS), établissements publics à caractère scientifique, culturel et
professionnel (EPSCP), etc. qui assurent une mission de service public.
Malgré une grande diversité de statuts, toutes les missions qui leurs sont confiées sont par
nature des missions d?intérêt général.
Gouvernance
Mode de régulation des rapports sociaux et économiques, fondé sur la
reconnaissance mutuelle, le dialogue, la concertation à différentes échelles de
territoire et entre différents types de parties prenantes, en vue d?une prise de décision.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 69 -
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), des organisations (RSO)
La responsabilité sociétale est la contribution des entreprises ou organisations aux enjeux
du développement durable. La démarche consiste à prendre en compte les impacts
sociaux et environnementaux de leurs activités pour adopter les meilleures pratiques
possibles et contribuer ainsi à l?amélioration de la société et à la protection de
l?environnement. La RSE (ou RSO) permet d?associer logique économique, responsabilité
sociale et éco-responsabilité.
Service Public
L?expression « service public » désigne deux éléments différents : une mission, qui est une
activité d?intérêt général, et un mode d?organisation consistant, de façon directe ou
indirecte, à faire prendre en charge ces activités d?intérêt général par des personnes
publiques (État, collectivités territoriales, établissements publics) ou privées mais sous le
contrôle d?une personne publique.
(http://www.vie-publique.fr)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 70 -
Annexe 1
Principaux textes (Principes directeurs OCDE, GRI...)
OCDE : Principes directeurs pour les entreprises multinationales
Les Principes directeurs sont des recommandations que les gouvernements adressent aux
entreprises multinationales afin de favoriser une conduite raisonnable des entreprises dans les
domaines des relations professionnelles, des droits de l'Homme, de l'environnement, de la
fiscalité, de la publication d'informations, de la lutte contre la corruption, des intérêts des
consommateurs, de la science et de la technologie, et de la concurrence.
http://www.oecd.org/fr/investissement/mne/
Global Reporting Initiative (GRI) :
La GRI a publié la 4ème version de ses lignes directrices en mai 2013. Cette version requiert
notamment des informations nouvelles sur différents sujets en matière de gouvernance,
d'intégrité, de « supply chain », de transparence, de procédure anti-corruption...
https://www.globalreporting.org/standards/g4/Pages/default.aspx
GLOBAL COMPACT
Les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies
https://www.unglobalcompact.org/what-is-gc/mission/principles
Facility Reporting Project
Le guide FRP « Facility Reporting Project, Sustainability Reporting Guidance » publié par la
CERES et l?Institut Tellus de Boston en 2005, est complémentaire des lignes directrices de la
GRI. Il est adressé aux organisations mères et leurs filiales souhaitant communiquer de manière
volontaire sur leurs actions en matière économique, sociale et environnementale.
http://www.ceres.org/resources/reports/facility-reporting-project-sustainability-reporting-
guidance/view
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 71 -
La stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable
(SNTEDD) 2015-2020
la loi de transition écologique vers un développement durable crée un élan d?écologie positive
qui lève les freins, libère les initiatives et donne à chacun le pouvoir d?agir. Ce sont tous les
acteurs, collectivités territoriales, associations, entreprises et citoyens qui feront
progressivement émerger un nouveau modèle de société qui allie progrès économique,
écologique et humain.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/La-strategie-nationale-de,42115.html
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 72 -
Annexe 2
Principales normes en lien avec la RSO
Responsabilité sociétale
? NF ISO 26000 + lignes directrices
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Rendre
crédible une démarche de responsabilité sociétale basée sur l?ISO 26000.
? XP X 30-027 Développement durable ? Responsabilité sociétale ? Déterminer la
priorité des domaines d?action de l?ISO 26000.
? NF X 50-135-1 Fonctions Achats ? Achats responsables ? Guide d?utilisation de
l?ISO 26000.
? AA1000APS (2008) : principes de responsabilité?accountability
Gouvernance
? FD X30-031 (2013)
? AA1000SES (2005) : implication des parties prenantes
Conditions de travail
? BS OHSAS 18001:2007 : Systèmes de gestion de santé et sécurité professionnelle
? BS OHSAS 18002:2008 : lignes directrices pour l?application de la OHSAS 18001
? Social Accountability 8000
? Référentiel ILO OSH : principes directeurs concernant les systèmes de gestion de la
santé et de la sécurité au travail.
Domaines divers
? Crédibilité : XP X30-027 2010
? Priorité des domaines d?action : XP X30-029 2013
? Achats responsables : NF X50-135-2 2012
? Cycle de vie : ISO 14009
? Missions d?assurance hors audits : ISAE 3000
Management
? De la qualité : NF EN ISO 9001
? Du risque : ISO 31000
? De l?énergie : ISO 51000
? De l?environnement : ISO 14001, ISO/TR 14062
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 73 -
Annexe 3
Réglementation applicable aux OP : par thématique
Patrimoine immobilier
Prise en compte de la réglementation thermique
? RT2012 obligatoire pour les constructions neuves depuis le 01/01/2013
? Arrete_du_26_10_2010
? Decret_du_26_10_2010
? Arrete_du_26_10_2010_rectificatif
? Une réglementation dite "globale" pour les bâtiments de plus de 1000 m2 qui
font l?objet de travaux lourds
? Les bâtiments concernés réunissent les critères suivants :
? La surface hors oeuvre nette supérieure à 1000 m²,
? Ils font l?objet de rénovations importantes : coût des travaux supérieur
à 25 % de la valeur du bâtiment hors foncier,
? Les travaux concernent l?enveloppe ou les installations de chauffage,
d?eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation ou
d?éclairage.
? Une réglementation dite « élément par élément » applicable pour les autres cas
? Les bâtiments de moins de 1000 m², quelle que soit l?importance des
travaux portant sur la thermique entrepris.
? Les bâtiments de moins de 1000 m² qui font l?objet de travaux de
rénovation plus légers (qui ne reprennent pas l?ensemble des postes
susceptibles d?améliorer la performance énergétique).
? Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 & Arrêté du 03 mai 2007
Diagnostic de performance énergétique
? Exemption grâce à la certification ISO 50001
? Article 40 de loi DDADUE : exemption de l'audit énergétique en cas
de système de management de l'énergie certifié,
? Bonification des certificats d?économie d?énergie CEE.
Obligation de réaliser un audit énergétique avant le 6 décembre 2015, puis
de le renouveler tous les quatre ans. Sont concernées toutes les entreprises
qui, pour les deux exercices comptables consécutifs précédant la date
d'obligation d'audit, ont :
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 74 -
? soit un effectif qui excède 250 personnes (en unité de travail) ;
? soit un chiffre d'affaires annuel excédant 50 millions d'euros ou un
total de bilan excédant 43 millions d'euros.
? Article 8 de la directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012, Décret n° 2014-
1393 du 24 novembre 2014, loi DDADUE
? L'Etat se fixe comme objectif de réduire les consommations d'énergie du parc
des bâtiments existants d'au moins 38 % d'ici à 2020. A cette fin, l'Etat se fixe
comme objectif la rénovation complète de 400 000 logements chaque année à
compter de 2013.
? LOI n° 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise
en oeuvre du Grenelle de l'environnement
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=1C5278E6
E2B8B8555924AE5781B78C55.tpdjo02v_3?cidTexte=JORFTEXT00
0020949548&dateTexte=20150120
? Le diagnostic de performance énergétique est obligatoire depuis le 2
janvier 2008 (décret du 19 mars 2007). Il doit être affiché dans les halls
des bâtiments publics de plus de 250 m2 (directive européenne sur la
performance énergétique révisée 2012/31/UE (articles 12 et 13)
? L?audit énergétique n?est pas obligatoire pour les collectivités locales.
? les bâtiments classés et inscrits ne sont pas concernés par la
réglementation thermique (article R131-25 du CCH)
Travaux d?amélioration de la performance énergétique des bâtiments
? les travaux d?amélioration de la performance énergétique dans les
bâtiments existants (2007-2009) http://www.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED29c.pdf
Audit énergétique
? L'Afnor a publié la norme NF EN 16247-1 pour la réalisation des audits
énergétiques obligatoires pour les grandes entreprises avant fin 2015.
? la qualification 1905 de l?OPQIBI reconnaît l?aptitude de ses détenteurs à réaliser
des études de qualité
? Textes de référence :
? Directive européenne 2010/31/UE du 19 mai 2010 sur la performance
énergétique des bâtiments (voir l?article 11)
? Loi n°2004-1343 du 9 décembre 2004 de simplification du droit
? Ordonnance n°2005-655 du 8 juin 2005 relative au logement et à la construction
? Décret n°2006-1114 du 5 septembre 2006 Définit les conditions d'établissement
du dossier de diagnostic technique
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 75 -
? Décret n°2006-1147 du 14 septembre 2006 Définit les exceptions au champ
d'application du DPE, le contenu du DPE et les dates d'entrée en vigueur du
DPE vente et du DPE construction
? Décret n°2006-1653 du 21 décembre 2006 relatif aux durées de validité des
documents du dossier de diagnostic technique
? Décret n°2007-363 du 19 mars 2007 Introduit le DPE à afficher dans certains
bâtiments publics
? Décret n°2008-461 du 15 mai 2008 relatif au diagnostic de performance
énergétique lors des mises en location de bâtiments à usage principal d'habitation
et modifiant le code de la construction et de l'habitation
? Décret n° 2011-413 du 13 avril 2011 relatif à la durée de validité du diagnostic de
performance énergétique
? Décret n° 2011-807 du 5 juillet 2011 relatif à la transmission des diagnostics de
performance énergétique à l?Agence de l?environnement et de la maîtrise de
l?énergie
? Arrêté du 13 décembre 2011 définissant les critères de certification des personnes
physiques et les critères d'accréditation des organismes de certification
? Arrêté du 27 janvier 2012 relatif à l?utilisation réglementaire des logiciels.
? Arrêté du 17 octobre 2012 modifiant la méthode de calcul 3CL-DPE introduite
par l'arrêté du 9 novembre 2006
BEGES
? Le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) est obligatoirement
élaboré par les personnes morales de droit privé de plus de 500 salariés, de droit
public de plus de 250 employés et les collectivités de plus de 50 000 habitants ;
? le premier bilan est établi avant le 31 décembre 2012 ;
? il est révisé tous les 3 ans,
? il concerne a minima le patrimoine et les compétences de la personne morale,
? il porte obligatoirement sur les émissions directes de gaz à effet de serre et les
émissions indirectes liées à la consommation d?électricité, de chaleur ou de
vapeur,
? il est accompagné d?un plan d?action visant à réduire les émissions
? Textes de référence :
? Article 75 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national
pour l?environnement, dite "Grenelle 2", créant l?article L.229-25 du code de
l?environnement ;
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 76 -
? Décret n° 2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet
de serre et au plan climat-énergie territorial, créant les articles R.229-45 à R.229-
50 du code de l?environnement ;
? Arrêté du 24 août 2011 relatif aux gaz à effet de serre couverts par les bilans
d?émissions de gaz à effet de serre ;
? Méthodologie nationale d?établissement des bilans de GES
Accessibilité
? La réglementation concernant l?accessibilité des personnes handicapées se base
sur la définition des établissements recevant du public (ERP) rédigée à l?article R.
123-2 du code de la construction et de l?habitation (sécurité incendie). Les locaux
destinées à n?accueillir que du personnel de l?établissement seront considérés
comme des lieux de travail et relèveront à ce titre des dispositions du code du
travail sur l?accessibilité des lieux de travail aux personnes handicapées
? Textes de référence :Ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014
Personnel
? Document unique d?évaluation des risques professionnels (prévention des risques
professionnels)
? L?employeur est tenu, en vertu de l?obligation générale de sécurité qui lui
incombe, d?évaluer les risques éventuels et de prendre toutes les mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés de son
entreprise, il doit élaborer et tenir à jour un document unique d'évaluation
des risques qui recense l'ensemble des risques pour la santé et la sécurité
du personnel dans l'entreprise.
? Textes de référence :
Décret N° 2001-1016 du 5 novembre 2001
Code du travail : articles L. 4121-1 à 3 et R. 4121-1 et 2,
CHS-CT
? Constitué dans tous les établissements occupant au moins 50 salariés, le CHSCT a
pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs ainsi qu?à l?amélioration des conditions de travail.
En l?absence de CHSCT, ce sont les délégués du personnel qui exercent les
attributions normalement dévolues au comité.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4611-1 à L4611-7 : Conditions de mise en place
du CHSCT
Code du travail : articles L4614-7 à L4614-11 : Réunions du CHSCT
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 77 -
? Médecine du travail
La médecine du travail doit permettre d'éviter toute altération de la santé des salariés
du fait de leur travail. Le médecin du travail est amené à surveiller régulièrement la
santé des salariés.
? La réglementation sur la médecine du travail s'applique :
Aux entreprises privées,
Aux établissements publics industriels et commerciaux (Epic),
Aux établissements publics à caractère administratif (Epa) employant du
personnel de droit privé.
? Textes de référence :
Code du travail : articles L4621-1 à L4625-2
Code du travail : articles R4624-10 à R4624-30
? Plan de prévention des risques professionnels
? Un plan de prévention écrit doit être réalisé avant le commencement
des travaux si le nombre total d?heures de travail prévu pour réaliser
les travaux est au moins de 400 heures sur 12 mois, ou bien si les
travaux figurent sur la liste des travaux dangereux fixée par l?arrêté du
19 mars 1993.
? Textes de référence :
Décret 92-158 du 20 février 1992
Article R. 4512-6 du code du travail
Article R. 4512-7 du code du travail
L?arrêté du 19 mars 1993 (JO du 27 mars 1993)
? Risques psychosociaux (RPS)
? Les RPS sont définis comme les risques pour la santé mentale, physique et
sociale, engendrés par les conditions d'emploi et les facteurs
organisationnels et relationnels susceptibles d'interagir avec le
fonctionnement mental.
? Textes de référence
Accord-cadre du 22 octobre 2013
Circulaire du 20 mai 2014
Circulaire du 25 juillet 2014
Instruction du 20 novembre 2014
Circulaire du 20 mars 2014
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 78 -
Le protocole d?accord relatif à la prévention des RPS dans la fonction
publique
Droit d?alerte / Droit de retrait
? Le salarié doit signaler immédiatement à l?employeur ou à son représentant toute
situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu?elle présente un
danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ainsi que toute défectuosité qu?il
constate dans les systèmes de protection.
? Le Comité d?Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (C.H.S.C.T.) dispose
également d?un droit d?alerte en cas de danger grave et imminent. Le droit d?alerte
enclenche une enquête avec l?employeur ou son représentant pour faire cesser la
situation (article L.4132-2 du Code du Travail).
? Textes de référence
Article L.4131-1 du Code du Travail
Article L.4132-2 du Code du Travail
BADES OU BDES
? L'employeur est dans l'obligation, dans certaines conditions, de mettre à
disposition des représentants du personnel de l'entreprise une base de données
économiques et sociales (BDES), appelée communément base de données
unique qui rassemble les informations relatives aux grandes orientations
économiques et sociales de l'entreprise. Elle contribue à donner une vision claire
et globale de la formation et de la répartition de la valeur créée par l'activité de
l'entreprise.
? La mise en place de la BDES est obligatoire pour les entreprises à partir de 50
salariés, selon un calendrier qui dépend des effectifs :
? A partir de 300 salariés, depuis le 14 juin 2014,
? De moins de 300 salariés, depuis le 14 juin 2015.
? Textes de référence
Loi n° 2013-504 du 14 juin 2013, JO 16 juin, p. 9958 ; Décret n° 2013-
1305 du 27 décembre 2013, JO 31 décembre, p. 22409 ; Circ. DGT n°
2014/1 du 18 mars 2014, NOR : ETST1404425C
Parentalité, diversité, égalité professionnelle
? Créée en 2008, la Charte de la parentalité vise à sensibiliser les pratiques
managériales aux enjeux d?une reconnaissance de la parentalité en entreprise.
? Lancé en 2008 par le Ministère de l?immigration, l?ANDRH et l?AFNOR, le label
diversité poursuit le souhait de l?Etat en matière de lutte contre les discriminations
dans l?entreprise. Le label Egalité vise à valoriser l?égalité hommes/femmes et
la mixité professionnelle au coeur des entreprises.
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 79 -
? Les 15 engagements pour l?équilibre des temps de vie
L?objet de cette charte est de lutter contre le présentéisme et donc
de «promouvoir une culture managériale plus souple, plus respectueuse de la
vie privée de tous les salariés» dixit le Ministère, et pas seulement de ceux qui
ont des enfants.
? La charte européenne pour l?égalité des femmes et des [hommes dans la vie locale
Cette charte est destinée aux collectivités locales et régionales d?Europe elle
leur demande de prendre publiquement position sur le principe de l?égalité des
femmes et des hommes, et à mettre en oeuvre, sur leur territoire, les
engagements définis dans la Charte.
Activités industrielles
? Installation classée pour la protection de l?environnement (ICPE) + ATEX
? Substances dangereuses : REACH/CLP
? Marché de quotas d?émission de gaz à effet de serre
Moyens généraux
? Gestion des déchets
o Biodéchets
o Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI)
o Déchets dangereux
o Déchet industriel banal (DIB)
o Métal, Bois, verre
? Achats responsables
Communication institutionnelle
Reporting extra-financier (selon les cas)
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 80 -
Annexe 4
Sites internet utiles
Club Développement Durable des Etablissements Publics et Entreprises
Publiques :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Le-club-developpement-durable-des-.html
Docs utiles : Guides de gouvernance, outil EBEVie, ?
Ministère de l?Ecologie, du Développement Durable et de l?Energie :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Plate-forme RSE ? France Stratégie :
http://www.strategie.gouv.fr/travaux/instances/plateforme-rse
Extrait de la présentation de la Plate-forme :
« Plateforme nationale de dialogue et de concertation [qui] [associe] les différents acteurs de la société
française ayant un intérêt pour la RSE (représentants des entreprises, des salariés, des associations et
ONG, des structures multi-parties prenantes?) et les représentants des pouvoirs publics (administrations
centrales, parlementaires, collectivités territoriales?). » Sa mission prioritaire [est] de préparer la réponse
à la demande de la Commission européenne que chaque Etat-membre se dote d?un « plan ou liste
d?actions prioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la mise en oeuvre de la stratégie
Europe 2020 ».
Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) :
http://www.lecese.fr/
Docs utiles : avis du CESE (La RSE : une voie pour la transition économique, sociale et
environnementale, Concertation entre parties prenantes et développement économique,
Performance et gouvernance de l?entreprise, ?)
Agence Française de Normalisation (AFNOR) :
http://www.afnor.org/
Institut de formation de l?Environnement :
http://www.ifore.developpement-durable.gouv.fr/un-institut-r2.html
Association OREE :
http://www.oree.org/
Observatoire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) :
http://www.orse.org/
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 81 -
Annexe 5
Liste des principales parties prenantes des organismes publics
SPHERE SOCIALE
? Salariés
? IRP (Instances Représentatives du personnel)
? Organisations syndicales
? Médecin du travail
? Organismes de protection sociale
? Organismes de retraite complémentaire
? Service public de l'emploi
? Agefiph (Association de Gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des
personnes handicapées)
? Organismes de formations
? Structures de décisions internes à l'organisation (CODIR / COMEX/Conseil
d'administration...)
? Générations futures
? Directions départementales de la cohésion sociale
SPHERE PUBLIQUE
? Tutelles
? Agences de notation financière et extra-financière
? Pouvoirs publics
? Institutions européennes
? Médias
? Conseils départementauxgénéraux
? Collectivités locales, territoriales
? Associations professionnelles de quartier
? Riverains
? Associations de locataires
? Réseaux européens
ANNEXES
Guide pratique sur la mise en oeuvre d?une démarche de responsabilité sociétale et de
reporting extra-financier pour les organismes publics
- 82 -
SPHERE ECONOMIQUE
? Actionnaires et investisseurs
? Clients / Consommateurs
? Fournisseurs
? Banques
? Agence de notations financières et extra financières
? Partenaires de coopération
? Réseaux de distribution
? Concurrence
? Bureaux d'études
? Distributeurs
SPHERE INDUSTRIELLE ET SCIENTIFIQUE
? Chercheurs, Universitaires
? Organisations Non Gouvernementales (ONG) et associations
? Organisations professionnelles
INVALIDE)