activité (L') de transport augmente au quatrième trimestre 2023 - Note de conjoncture
COLUSSI, Carlo ;DEFRANCE, Sébastien ;DEVINEAU, Marie-Madeleine ;LIMOUSIN, François ;RAGEAU, François ;RIZK, Cyril
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
Au quatrième trimestre 2023, le volume de la production marchande de transport augmente de nouveau à un rythme modéré (+ 0,5 %), après une progression de 0,3 % au troisième trimestre 2023. Cette hausse est seulement portée par la poursuite de la croissance de l'activité dans le transport de voyageurs (+ 2,1 %), avec un troisième trimestre de progression. À l'inverse, l'activité de transport de marchandises se replie de 0,8 %, après un rebond au troisième trimestre (+ 1,3 %). Dans les autres services de transport, l'activité diminue toujours, à un rythme néanmoins ralenti (- 0,2 %, après - 1,1 %). La conjoncture économique morose et les tensions géopolitiques récentes expliquent la faiblesse de l'activité de transport ce trimestre. Au quatrième trimestre 2023, l'emploi salarié hors intérim du secteur des transports et de l'entreposage augmente de nouveau (+ 0,2 %, après + 0,4 % au troisième trimestre 2023). L'emploi intérimaire mobilisé par le secteur poursuit son repli (- 2,6 %).
Editeur
Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
Descripteur Urbamet
fret
;économie des transports
;transport de marchandises
;transport routier
;transport de personnes
;marché de l'emploi
;chaîne de transport
;marché des transports
;véhicule utilitaire
;transport maritime
;transport aérien
;transport en commun
;voiture
;carburant
;entreprise de transport
;transport fluvial
;conjoncture
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
Au quatrième trimestre 2023, le volume de la
production marchande de transport augmente de
nouveau à un rythme modéré (+ 0,5 %), après une
progression de 0,3 % au troisième trimestre 2023.
Cette hausse est seulement portée par la poursuite de
la croissance de l?activité dans le transport de
voyageurs (+ 2,1 %), avec un troisième trimestre de
progression. À l?inverse, l?activité de transport de
marchandises se replie de 0,8 %, après un rebond au
troisième trimestre (+ 1,3 %). Dans les autres services
de transport, l?activité diminue toujours, à un rythme
néanmoins ralenti (- 0,2 %, après - 1,1 %). La
conjoncture économique morose et les tensions
géopolitiques récentes expliquent la faiblesse de
l?activité de transport ce trimestre.
Au quatrième trimestre 2023, l?emploi salarié hors
intérim du secteur des transports et de l?entreposage
augmente de nouveau (+ 0,2 %, après + 0,4 % au
troisième trimestre 2023). L?emploi intérimaire
mobilisé par le secteur poursuit son repli (- 2,6 %,
après - 1,9 % au troisième trimestre 2023). L?effectif
total du secteur s?établit à 1 559 800 salariés.
Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs
d?emploi (catégories A, B, C) dans les métiers du
transport et de la logistique est de nouveau en hausse
au quatrième trimestre 2023 (+ 2,1 %, après + 1,1 % au
troisième trimestre 2023). Le nombre total de
demandeurs d?emploi (catégories A, B, C) enregistre
une nouvelle hausse au quatrième trimestre 2023
(+ 1,0 %, après + 0,2 % au troisième trimestre 2023).
LA PRODUCTION MARCHANDE DE TRANSPORT
AUGMENTE DE NOUVEAU LÉGÈREMENT
Au quatrième trimestre 2023, la production de services de
transport par les entreprises résidentes, mesurée par
l?indice d?activité des services de transport (IAST),
augmente de nouveau (+ 0,5 %), pour le troisième
trimestre consécutif.
L?activité des services de transport de voyageurs
progresse de 2,1 % ce trimestre, un peu plus vite qu?au
trimestre précédent (+ 1,4 %). À l?inverse, celle des services
de transport de marchandises est à nouveau en baisse
(- 0,8 %), après une hausse au troisième trimestre
(+ 1,3 %). L?activité poursuit son recul dans les services
annexes au transport (- 0,2 %, après - 1,1 % au troisième
trimestre 2023). Cette cinquième baisse consécutive dans
cette composante des services de transport est toutefois la
plus faible enregistrée.
Au total sur un an, l?évolution de l?activité des différentes
branches du transport est marquée par une très grande
hétérogénéité : l?activité augmente nettement dans les
transports de voyageurs (+ 6,4 %), qui avaient été les plus
affectés par la crise sanitaire. En revanche, l?activité recule
fortement dans les services de transport de marchandises
(- 4,6 %) et les autres services de transport (- 5,5 %).
Graphique 1 : indice d?activité de services de
transport
(indices CVS-CJO)
Évolution en % (T/T-1)
Source : SDES
Au quatrième trimestre 2023, le produit intérieur brut
(PIB) est quasiment stable en volume à + 0,1 % pour le
deuxième trimestre consécutif et la consommation des
ménages marque le pas (+ 0,0 %, après + 0,5 %).
Néanmoins, les achats par les ménages de matériel de
transport restent dynamiques (+ 3,1 %, après + 2,3 %)
accentués ce trimestre par les anticipations de critères
plus restrictifs en 2024 pour l?attribution du « bonus
écologique » lors de l?achat d?un véhicule électrique. La
croissance des achats de services de transport accélère
(+ 1,9 %, après + 0,4 %).
LE FRET TERRESTRE INTERIEUR DIMINUE AU
QUATRIÈME TRIMESTRE 2023
Le fret terrestre intérieur, exprimé en tonnes-kilomètres,
diminue de 0,8 % au quatrième trimestre 2023, après une
quasi stabilité au trimestre précédent (- 0,1 %). Tous les
segments du transport terrestre se replient (routier,
ferroviaire et fluvial). Le fret national, qui représente
89,6 % du trafic intérieur ce trimestre, diminue de 0,5 %,
après une très légère hausse au troisième trimestre
(+ 0,2 %). La baisse du fret international s?amplifie
(- 2,6 %, après - 1,9 %).
Graphique 2 : fret terrestre
(indices CVS-CJO)
Évolution en % (tonnes-kilomètres, T/T-1), en points (PIB)
Sources : SDES ; Insee
LA BAISSE DE L?ACTIVITÉ DE TRANSPORT
ROUTIER DE MARCHANDISES RALENTIT
L?activité de transport routier intérieur de marchandises
des véhicules immatriculés en France poursuit sa baisse
au quatrième trimestre 2023. Elle diminue de 0,5 % par
rapport au trimestre précédent, en données corrigées des
variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO),
après - 1,0 % au troisième trimestre. Le recul était
cependant plus marqué aux premier et deuxième
trimestres (respectivement - 3,1 % et - 3,3 % - données
révisées).
Au quatrième trimestre 2023, 40,2 milliards de tonnes-
kilomètres ont été parcourues sur le territoire national par
les poids lourds du pavillon français, en repli de 7,7 % par
rapport au pic de 43,5 milliards atteint au quatrième
trimestre 2022.
Le transport routier intérieur de marchandises opéré
pour compte d?autrui recule de 0,7 % au quatrième
trimestre 2023, après + 0,2 % au troisième trimestre
(données révisées). Il s?établit à 35,7 milliards de tonnes-
kilomètres. Les opérations de transport routier de
marchandises menées pour compte propre rebondissent
de 1,0 % au quatrième trimestre 2023 après deux
trimestres de fort recul : - 6,8 % au deuxième trimestre
puis - 9,4 % au troisième. Elles représentent 11,1 % du fret
routier intérieur au quatrième trimestre 2023, soit 1,4 point
de moins qu?au premier trimestre 2023.
Le nombre de tonnes-kilomètres réalisées entre une
origine et une destination toutes deux situées sur le territoire
national diminue de nouveau, à un rythme ralenti : - 0,5 %
au quatrième trimestre 2023, après - 0,8 % au troisième
trimestre et - 3,2 % au deuxième trimestre (données
révisées). Ce transport dit «?national?» représente 96 % de
l?activité de transport routier intérieur de marchandises.
La partie intérieure de l?activité de transport
international du pavillon français décroît de 1,8 % au
quatrième trimestre 2023, après - 4,7 % au troisième
trimestre. Environ 1,6 milliard de tonnes-kilomètres ont
ainsi été parcourues sur le territoire français dans le cadre
d?un transport international, à comparer à 38,6 milliards
pour le transport national.
L?activité de transport routier intérieur de marchandises
réalisée lors de parcours de moyennes et longues distances
(150 km ou plus) diminue de 0,3 %, après - 0,9 % au
troisième trimestre. Elle s?établit à 30,6 milliards de tonnes-
kilomètres au quatrième trimestre 2023, soit près de 76 %
de l?ensemble. L?activité lors de trajets sur de plus courtes
distances (moins de 150 km) connaît des baisses plus
marquées : - 1,1 % au quatrième trimestre après - 1,3 % au
troisième.
Au total, l?activité du transport routier de marchandises
diminue de 3,0 % en 2023, par rapport à 2022. Elle se
replie de 2,3 % dans le transport pour compte d?autrui et
de 7,7 % dans celui pour compte propre.
L?activité du fret ferroviaire diminue au quatrième
trimestre 2023 (- 1,3 %) après avoir augmenté de 4,7 % au
troisième trimestre. Elle s?établit à 7,8 milliards de tonnes-
kilomètres, en données corrigées des variations
saisonnières et des jours ouvrables. La baisse du trafic
concerne surtout les trajets internationaux y compris transit
(- 3,1 %, après + 2,2 %). Sur les trajets nationaux, il recule
légèrement (- 0,2 %), après avoir fortement augmenté le
trimestre précédent (+ 6,4 %). Au total en 2023, l?activité
ferroviaire recule nettement (- 14,8 %) à un rythme quasi
identique sur les trajets nationaux ou internationaux. Les
grèves contre la réforme des retraites ont pénalisé l?activité
de transport ferroviaire au premier trimestre et le prix élevé
de l?électricité a été tout au long de l?année un frein à
l?activité des entreprises électro-intensives, qui sont parmi
les clients importants du fret ferroviaire.
Graphique 3 : fret terrestre par mode
(CVS-CJO)
Niveaux en milliards de tonnes-kilomètres
Sources : SDES, TRM ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF
Avec un peu moins d?1,4 milliard de tonnes-kilomètres
transportées au quatrième trimestre 2023, le transport
fluvial intérieur, y compris fluviomaritime, diminue de
7,7 % en données brutes par rapport au quatrième
0
2
4
6
8
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34
36
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2019 2020 2021 2022 2023
Routier
Ferroviaire (échelle de droite)
Fluvial (échelle de droite)
trimestre 2022. Le trafic national, qui représente les deux
tiers du trafic fluvial, baisse de 6,1 % par rapport au
quatrième trimestre 2022. Le trafic international recule
davantage (- 10,8 % au quatrième trimestre 2023 par
rapport au quatrième trimestre 2022).
Avec 5,7 millions de tonnes-kilomètres transportées
en 2023, le transport fluvial se replie de 10,4 % par rapport
à 2022. La baisse est un peu plus forte sur les trajets
internationaux (- 12,2 %) que sur les trajets nationaux
(- 9,5 %). Ces évolutions sont le résultat d?une situation
économique difficile dans les principaux secteurs clients
du transport fluvial : la construction pâtit du recul des
autorisations de mises en chantier dans le résidentiel et
des surfaces de locaux non résidentiels. Par ailleurs, les
récoltes céréalières ont diminué en 2023.
Au quatrième trimestre 2023, les prix du transport
routier de fret se stabilisent (+ 0,0 %), après trois ans de
hausse continue, interrompue seulement au deuxième
trimestre 2023.
Les prix du transport ferroviaire de marchandises sont
stables au quatrième trimestre (+ 0,0 %), après avoir
augmenté de manière continue pendant six trimestres. La
hausse du prix du transport national (+ 1,3 %) est
compensée par le recul sur l?international (- 1,0 %).
Dans le transport routier, le prix de revient du transport
longue distance (pour un ensemble articulé jusqu?à
44 tonnes), calculé par le Comité national routier (CNR),
augmente légèrement (+ 0,7 %), prolongeant la hausse du
trimestre précédent (+ 2,7 %). Cette croissance est due
principalement aux augmentations des indices
« conducteur longue distance » (+ 2,8 %), « frais de
déplacement longue distance » (+ 1,7 %) et « charges de
structure longue distance » (+ 1,5 %).
LE MARCHÉ DES VÉHICULES UTILITAIRES EST
TOUJOURS ORIENTÉ À LA HAUSSE, CELUI DES POIDS
LOURDS BAISSE FORTEMENT
Au quatrième trimestre 2023, 103 000 véhicules utilitaires
légers neufs ont été immatriculés, soit une hausse de
2,3 % par rapport au trimestre précédent (données CVS-
CJO). Ce niveau est juste au-dessus de la moyenne
trimestrielle sur les dix dernières années (102 500
immatriculations).
Les ventes de poids lourds neufs diminuent fortement
au quatrième trimestre (- 29,5 %) atteignant leur plus bas
niveau depuis le second trimestre 2020.
Elles avaient atteint un niveau exceptionnellement élevé
au troisième trimestre 2023 (hausse de 23,5 % par rapport
au deuxième trimestre) qui s?expliquait par un rattrapage
des livraisons de véhicules, retardées en 2022 par les
pénuries de composants électroniques et par des
anticipations d?immatriculations liées au passage à une
nouvelle génération de chronotachygraphe à partir du
21 août 2023. La baisse au quatrième trimestre 2023
concerne les immatriculations de tracteurs routiers
(- 31,6 %) comme celles de camions (- 26,3 %). Ces
dernières redescendent ainsi à 4 600 unités, leur plus bas
niveau depuis 2015.
Graphique 4 : immatriculations de véhicules
utilitaires neufs
Nombre d?immatriculations, en milliers (CVS-CJO)
Champ : France entière.
Source : SDES, RSVERO
L?ACTIVITÉ PORTUAIRE REBONDIT
Au quatrième trimestre 2023, 71,4 millions de tonnes de
marchandises ont transité dans les principaux ports
français de métropole, en données corrigées des
variations saisonnières et des jours ouvrables. L?activité
portuaire rebondit en métropole (+ 1,1 %), après une
baisse au troisième trimestre (- 0,8 %). Les trafics de vracs
solides (+ 2,4 %), de conteneurs (+ 3,7 %) et de rouliers
(+ 0,8 %) rebondissent, alors que ceux de vracs liquides
(principalement des produits pétroliers), sont stables
(+ 0,0 %). Les entrées dans les ports s?accroissent
(+ 2,0 %, après - 2,0 %), alors que les sorties reculent ce
trimestre (- 0,5 %, après + 1,5 %). L?augmentation du
trafic est due à une forte progression dans les ports de
Marseille (+ 4,3 %) et Dunkerque (+ 6,2 %) et une légère
hausse à Calais (+ 0,7 %). Il se contracte dans les autres
ports, dont Haropa, le premier port français (- 1,1 %).
Au total, le trafic maritime recule en 2023 par rapport
à 2022 dans les principaux ports de métropole (- 4,6 %).
Les entrées diminuent de 5,0 % et les sorties de 3,9 %. Le
net repli du trafic de vracs solides (- 16,2 %) explique une
grande partie de cette évolution. La moins bonne récolte
céréalière ainsi que l?arrêt temporaire d?un haut-fourneau
alimenté par du charbon importé ont réduit le trafic de
vracs solides dans les ports français. Le trafic de
conteneurs baisse également fortement (- 13,3 %), affecté
par la conjoncture morose de l?économie mondiale. Le
trafic de vracs liquides est quasi stable en 2023 (- 0,1 %) :
les entrées (83 % du trafic en 2023) ont reculé de 2,4 %,
mais ont été compensées par une forte hausse des sorties
(+ 14,5 %). Le trafic roulier est le seul en progression en
2023 (+ 5,7 %), que ce soit en entrée ou en sortie.
Le trafic annuel se replie dans la plupart des grands
ports de France métropolitaine. Il baisse fortement à
Dunkerque (- 10,5 %), La Rochelle (- 10,9 %), Marseille
(- 7,6 %). La baisse est plus modérée à Bordeaux
(- 5,3 %), Nantes (- 4,6 %) et Haropa (- 4,4 %). Seul le port
de Calais, spécialisé dans le trafic de rouliers, enregistre
une forte hausse en 2023 (+ 10,7 %).
Graphique 5 : ports maritimes
(CVS-CJO)
Niveaux en millions de tonnes
Champ : grands ports maritimes de métropole (GPM) et port de Calais.
Source : SDES
Dans le transport maritime, les prix diminuent de
nouveau (- 2,6 %) au quatrième trimestre 2023, soit une
sixième baisse consécutive. Le rythme de la baisse ralentit
toutefois fortement : les prix avaient reculé de 7,6 % au
troisième trimestre et de 11,4 % au deuxième. Les
tensions dues aux attaques de navires en mer rouge se
répercutent progressivement sur les prix du fret maritime.
LE FRET AÉRIEN AUGMENTE PLUS RAPIDEMENT
Avec 0,6 million de tonnes transportées, le fret aérien
augmente à un rythme soutenu au quatrième trimestre 2023
(+ 2,9 %), comme au troisième trimestre (+ 2,6 % - données
révisées). Au total, le fret aérien recule toutefois en 2023 par
rapport à 2022 (- 1,7 %), à 2,2 millions de tonnes.
Les prix du transport aérien de fret augmentent
fortement ce trimestre (+ 10,6 %), après avoir nettement
diminué les cinq trimestres précédents. Les prix se situent
toutefois toujours très au-dessus de leur niveau d?avant la
crise sanitaire, au premier trimestre 2020. Ils avaient
atteint un sommet au deuxième trimestre 2022, lors du
début de la guerre en Ukraine.
LE TRANSPORT COLLECTIF TERRESTRE DE
VOYAGEURS SE REPLIE
Le transport collectif terrestre intérieur de voyageurs (hors
transports en commun urbains de province et transports
routiers de voyageurs par autocar) diminue au quatrième
trimestre 2023 (- 0,5 %), après une hausse au troisième
trimestre (+ 1,0 %).
Le nombre de voyageurs-kilomètres transportés par
voie ferroviaire hors Île-de-France diminue très légèrement
(- 0,2 %) au quatrième trimestre 2023, après une quasi-
stabilité au troisième trimestre (+ 0,1 %). Si le trafic sur les
lignes à grande vitesse, qui représente 75 % du trafic hors
Île-de-France, augmente faiblement (+ 0,2 %), le trafic sur
les lignes classiques (intercités et trains sous conventions
des conseils régionaux) baisse de 1,3 %.
En un an, en 2023, la fréquentation des transports
ferroviaires hors Île-de-France, mesurée en voyageurs-
kilomètres, s?est accrue de 5,2 %, après + 37,9 % en 2022.
La hausse du trafic ferroviaire s?est donc poursuivie, au-delà
du rattrapage de la chute de fréquentation observée après
l?épidémie de Covid-19 (baisse de plus de 40 % du nombre
de voyageurs-km entre 2019 et 2020). Le trafic ferroviaire
hors Île-de-France est ainsi supérieur de 17,2 % en 2023 à
son niveau de 2019.
Graphique 6 : transport ferré de voyageurs hors Île-
de-France
(CVS-CJO)
Milliards de voyageurs-kilomètres
Source : SDES, d?après tous opérateurs ferroviaires
En Île-de-France, le transport collectif de voyageurs
recule au quatrième trimestre 2023 (- 1,7 %). Il avait
rebondi les deux trimestres précédents (+ 3,8 %, puis
+ 4,5 %) après les mouvements sociaux qui avaient réduit
l?activité au premier trimestre 2023. Cette baisse au
quatrième trimestre est concentrée sur le réseau des
trains sous convention Île-de-France Mobilités (- 4,2 %),
après une nette hausse au troisième trimestre (+ 7,0 %).
Sur le réseau RATP, le nombre de voyageurs-kilomètres
augmente de nouveau, à un rythme néanmoins très ralenti
(+ 0,3 %, après + 2,5 % au troisième trimestre). Le trafic
sur le réseau ferré (métro et RER) est quasi stable
(- 0,1 %), alors que celui sur le réseau des bus et
tramways rebondit (+ 2,1 %, après - 0,2 %).
Globalement, sur l?année 2023, le trafic francilien est
en faible hausse, de 0,8 %, sur les réseaux RATP et
SNCF, après s?est accru de 29,7 % en 2022. Le nombre
de voyageurs-kilomètres annuels transportés sur le
réseau RATP diminue notamment de 2,5 %. Celui sur le
réseau ferré baisse de 3,7 % en un an, alors que le trafic
sur le réseau des bus et des tramways progresse de
2,7 %. Les grèves contre la réforme des retraites ont eu
un impact important sur le trafic au premier trimestre 2023,
mais les autres trimestres de 2023 sont également en
dessous de leur niveau de l?année précédente. Les
difficultés persistantes de recrutement de conducteurs,
ainsi que la réduction de l?offre de transport consécutive
aux fermetures de stations pour des travaux d?adaptation
en vue des jeux olympiques en 2024, expliquent
également cette moindre fréquentation des transports
ferrés (métro et RER) sur le réseau RATP en Île-de-
France.
Sur le réseau des trains sous convention Île-de-
France-Mobilités, en revanche, le trafic augmente
nettement en 2023 (+ 5,5 %), malgré un premier trimestre
également impacté par les mouvements sociaux contre la
réforme des retraites. La reprise de la fréquentation de ce
réseau (en nombre de voyageurs-kilomètres) après la
crise sanitaire a été plus lente que sur le réseau RATP. En
2023, elle se rapproche sur ces deux réseaux : elle atteint
0
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4
6
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2019 2020 2021 2022 2023
Trains à grande vitesse
Trains hors grande vitesse
90,9 % de son niveau de 2019 sur le réseau RATP, contre
86,7 % sur le réseau SNCF.
Graphique 7 : transport en commun urbain en Île-de-
France
(CVS-CJO)
Milliards de voyageurs-kilomètres
Source : SDES, d?après RATP, SNCF
Sur le réseau de transports urbains de province, le
rattrapage du trafic d?avant Covid se poursuit. L?année
2023 a également été marquée par une augmentation de
l?offre de transports, qui a généré des trafics
supplémentaires (source : Union des Transport Publics).
LE TRANSPORT AÉRIEN DE VOYAGEURS AUGMENTE
AU QUATRIÈME TRIMESTRE 2023
La croissance du transport aérien de voyageurs accélère
au quatrième trimestre 2023 (+ 3,9 %), après une
progression modérée au troisième trimestre (+ 0,8 %).
Cette hausse est portée par une croissance très
dynamique du trafic international (+ 5,1 %, après + 1,2 %)
alors que le fléchissement sur les lignes intérieures se
confirme (- 2,2 %), après - 1,0 % au troisième trimestre. À
l?international, la croissance du nombre de voyageurs est
vive à la fois dans les aéroports parisiens (+ 4,5 %) et
dans ceux de province (+ 5,6 %). Sur les lignes
intérieures, le repli ne concerne que le trafic radial, entre
Paris et les aéroports de province (- 5,1 %). Le nombre de
passagers sur les lignes transversales (province?
province) rebondit de 0,7 % au quatrième trimestre, après
avoir diminué de 1,7 % au troisième trimestre.
Le trafic international a désormais rattrapé son niveau
du quatrième trimestre 2019, avant la crise sanitaire. Le
trafic intérieur reste en revanche éloigné de son niveau
d?avant-crise, à 85,4 %.
Sur l?ensemble de l?année 2023, le trafic total poursuit
son rattrapage par rapport au niveau d?avant la crise
sanitaire. Avec plus de 167 millions de passagers passés
dans les aéroports français, il augmente de 18,4 % par
rapport à 2022. Cette hausse est due à la croissance du
trafic international (+ 22,9 %). À l?inverse, le trafic intérieur
est stable en 2023 (+ 0,1 %), alors qu?il s?était accru de
37,1 % en 2022. La fréquentation des lignes radiales
recule de 2,1 % en 2023, alors qu?elle est quasi stable sur
les lignes transversales (- 0,1 %). Les politiques de
sobriété énergétique ont pu inciter à privilégier le train sur
des trajets de moins de quatre heures et l?interdiction des
vols intérieurs de moins de 2 h 30 lorsqu?il existe une
alternative ferroviaire a pu également contribuer à cette
évolution. Le développement des réunions à distance
pèse également sur la fréquentation pour voyages
d?affaires.
Graphique 8 : transport aérien de voyageurs
(CVS-CJO)
Millions de voyageurs
Sources : SDES, d?après DGAC ; ADP
L?ACTIVITÉ DES AUTRES SERVICES DE TRANSPORT
DIMINUE DE NOUVEAU
L?activité des services auxiliaires de transport, mesurée
par l?indice d?activité des services de transport, diminue
faiblement au quatrième trimestre 2023 (- 0,2 %), après
- 1,1 % au troisième trimestre. L?activité de ces services
est en recul continu depuis cinq trimestres. Dans
l?entreposage et stockage (- 1,5 %), les services de
manutention (- 1,4 %) et les services auxiliaires terrestres
(- 0,2 %), l?évolution de l?activité est négative ce trimestre,
après un troisième trimestre en hausse.
L?activité de la messagerie, fret express et
organisation des transports de fret, première composante
de cet ensemble, est quasi stable au quatrième trimestre
(+ 0,1 %), après avoir été la principale contributrice au
repli les trimestres précédents.
À l?inverse, l?activité augmente de nouveau à un
rythme soutenu dans les services auxiliaires aux
transports aériens (+ 2,8 %), bénéficiant toujours de la
croissance du trafic international dans les aéroports
français. Celle des services auxiliaires des transports
maritimes rebondit (+ 1,1 %, après - 0,8 % au troisième
trimestre).
Sur l?ensemble de l?année 2023, l?activité des autres
services de transport est en baisse de 5,5 %, contrastant
avec leur progression de 9,1 % en 2022. La messagerie
fret express et organisation des transports (- 13,1 %), les
services auxiliaires au transport maritime (- 4,6 %) et
l?entreposage et stockage (-3,6 %) ont été affectés par la
faiblesse de la conjoncture mondiale en 2023. L?activité de
la manutention se maintient à son niveau de 2022
(- 0,1 %). Seuls les services auxiliaires au transport
terrestre (+ 2,2 %) et, surtout, au transport aérien
(+ 15,2 %), enregistrent une hausse de leur activité en
2023.
Au quatrième trimestre 2023, les prix de la
messagerie-fret express rebondissent (+ 1,2 %), après un
repli au troisième trimestre (- 1,0 %). Les prix de
l?entreposage diminuent légèrement pour le deuxième
trimestre consécutif (- 0,2 % au quatrième trimestre et au
troisième). Les prix de la manutention baissent plus
fortement (- 0,9 %), alors qu?ils étaient en hausse depuis
cinq trimestres.
LE MARCHÉ AUTOMOBILE NEUF EST EN LÉGÈRE
BAISSE
Les immatriculations de voitures neuves sont en légère
baisse au quatrième trimestre 2023 (- 0,5 %), après cinq
trimestres consécutifs de hausse. Près de 478 000 voitures
particulières neuves ont été immatriculées ce trimestre.
Les motorisations essence (hors hybrides), diesel et
hybride rechargeable diminuent (respectivement - 7,5 %,
- 6,1 % et - 7,9 %). Les immatriculations de véhicules
hybrides non rechargeables (+ 10,2 %) et électriques
(+ 6,7 %) augmentent ce trimestre. 85 000 voitures
électriques ont été immatriculées au quatrième trimestre
2023, soit 17,8 % des voitures neuves.
Au total, le nombre annuel d?immatriculations de
voitures particulières neuves s?accroît de 15,8 % en 2023
par rapport à 2022. La hausse est particulièrement forte sur
les véhicules électriques (+ 49,1 %). Elle est aussi
prononcée pour les motorisations hybrides non
rechargeables (+ 30,3 %), hybrides rechargeables
(+ 28,7 %) et les motorisations au gaz, principalement des
bicarburations essence + GPL (+ 35,5 %), ces dernières ne
représentant toutefois que 3,3 % des immatriculations
totales en 2023. Les immatriculations de voitures essence,
hors hybrides, augmentent de 10,1% en un an alors que
celles de véhicules diesel poursuivent leur chute (- 28,4 %
en un an).
Graphique 9 : immatriculations de voitures
particulières neuves
(CVS-CJO)
Nombre de véhicules, en milliers
Champ : France entière.
Source : SDES, RSVERO
LES LIVRAISONS DE CARBURANT BAISSENT
Les livraisons de carburant, en tonnes équivalent
pétrole, diminuent à nouveau au quatrième trimestre
2023 (- 1,2 %), après un troisième trimestre en très
légère hausse (+ 0,2 %). La baisse des livraisons de
gazole se poursuit (- 1,6 %, après - 0,6 %), alors que
celles d?essence sont quasi stables ce trimestre (- 0,1 %
après + 2,7 %).
Le trafic sur le réseau routier national s?accroît au
quatrième trimestre 2023 (+ 0,5 %), après un repli de
1,1 % au troisième trimestre. En revanche, sur le réseau
concédé, la circulation diminue de nouveau, de 0,8 %,
après un net repli au trimestre précédent (- 1,2 %). Sur
ce réseau, le trafic des véhicules légers diminue de
0,9 %, après - 1,3 % au troisième trimestre. Le trafic des
poids lourds diminue également pour le deuxième
trimestre consécutif (- 0,2 %, après - 0,6 %).
Graphique 10 : circulation routière et livraisons de
carburant en tonnes équivalent pétrole
(CVS-CJO)
Millions de tonnes équivalent pétrole, indice de circulation base 1 en
2001, en moyenne annuelle
Sources : SDES, d?après Cerema ; Asfa ; CPDP
Au quatrième trimestre 2023, le prix du baril de Brent
exprimé en euros se replie (- 2,1 % en moyenne sur le
trimestre), après un fort rebond au troisième trimestre
2023 lié au contexte géopolitique (guerre Israël - Hamas).
La dégradation de la conjoncture économique mondiale et
des dissensions au sein de l?OPEP sur les objectifs de
production ont contribué à cette accalmie du prix du
pétrole brut. Sur l?année, le cours du pétrole en euros a
diminué de 20,3 % par rapport à son sommet de 2022,
mais reste supérieur de près d?un tiers à son niveau de
2019, avant la crise sanitaire.
LES CRÉATIONS CLASSIQUES PROGRESSENT ET
LES DÉFAILLANCES ATTEIGNENT UN NIVEAU INÉDIT
Les créations « classiques » d'entreprises dans le secteur
des transports et de l?entreposage, hors immatriculations
de micro-entrepreneurs, augmentent nettement au
quatrième trimestre 2023 (+ 8,9 %) poursuivant la
tendance entamée au trimestre précédent (+ 5,3 %). Elles
s?établissent à 3 945 nouvelles entreprises, soit 16,1 % de
l?ensemble des créations d?entreprises. Sur l?ensemble de
l?année 2023, 14 423 entreprises classiques ont été
créées dans les transports et l?entreposage, en diminution
par rapport à 2022 (- 2,3 %).
Avertissement : les évolutions des créations d?entreprises
enregistrées depuis le début de l?année 2023 doivent être
interprétées avec prudence. Depuis le 1er janvier 2023, les
formalités de création d?entreprises doivent obligatoirement
s?effectuer sur le guichet électronique des formalités
d?entreprises. Ce changement important fragilise
temporairement le suivi mensuel des créations d?entreprises,
en raison notamment d?une modification des délais
d?enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene.
Pour plus d?informations : Insee - Créations d'entreprises -
janvier 2023.
Au quatrième trimestre 2023, les défaillances
d'entreprises du secteur des transports et de l?entreposage
augmentent fortement (+ 20,5 %) et s?élèvent à 676 unités,
soit le plus haut niveau jamais atteint depuis 1990. Au total,
2 295 entreprises ont fait défaillance en 2023, le niveau le
plus fort depuis 1994. Elles augmentent de 32,0 % par
rapport à 2022. Près des deux tiers de ces défaillances
concernent des entreprises de transport routier de
marchandises (interurbain ou de proximité). Une
défaillance sur cinq touche une entreprise du secteur des
taxis et VTC.
Graphique 11 : démographie des entreprises de
transport
(CVS-CJO)
Nombre d?entreprises
Sources : Insee ; Banque de France
L?EMPLOI SALARIÉ Y-COMPRIS INTÉRIM EST
STABLE DANS LES TRANSPORTS ET
L?ENTREPOSAGE
Au quatrième trimestre 2023, l?emploi salarié, y compris
intérim, est stable dans les transports et l?entreposage
(+ 0,0 %) alors qu?il recule très légèrement dans
l?ensemble du secteur privé (- 0,1 %). La hausse de
l?emploi salarié des transports (+ 0,2 %) est compensée
par la baisse de l?emploi intérimaire (- 2,6 %). 1 559 800
personnes sont employées dans les transports et
l?entreposage fin 2023, soit 5 000 salariés sup-
plémentaires en un an (+ 0,8 %).
L?emploi salarié augmente de 0,9 % (+ 2 400 emplois)
au quatrième trimestre 2023 dans les transports terrestres
de voyageurs (hors ferroviaire). Cette hausse est portée
par l?augmentation des effectifs salariés des transports
urbains de voyageurs (+ 1,6 %, + 2 300 emplois) et des
transports routiers de voyageurs (+ 0,9 %, + 900 emplois).
Sur un an, les transports terrestres de voyageurs (hors
ferroviaire) gagnent 9 700 emplois, soit une augmentation
de 3,8 %. Les effectifs salariés du transport ferroviaire
augmentent également de 0,9 % au quatrième trimestre
(+ 100 emplois),
Les effectifs du transport aérien continuent
d?augmenter (+ 0,8 %, soit + 500 emplois) pour le
septième trimestre consécutif. Sur un an, la hausse est de
3,6 %, soit une création nette de 2 100 emplois. L?emploi
dans ce secteur n?a toutefois pas encore retrouvé son
niveau d?avant-crise.
Parmi les activités logistiques, la hausse de l?emploi se
poursuit au quatrième trimestre 2023 dans la manutention
et l?entreposage (+ 0,5 %, + 700 emplois) et dans
l?exploitation des infrastructures (+ 0,2 %, + 300 emplois).
Dans l?organisation du transport de fret, les effectifs sont
stables au quatrième trimestre 2023. Sur un an, ces
activités, qui emploient en majorité de la main d?oeuvre peu
qualifiée, créent 1 600 emplois (+ 1,1 %) dans la
manutention et l?entreposage, 1 800 emplois (+ 1,4 %)
dans l?exploitation des infrastructures et 300 emplois
(+ 0,2 %) dans l?organisation du transport de fret.
Le transport routier de fret (TRF), plus gros employeur
du secteur avec 429 400 salariés, perd 800 emplois ce
trimestre (- 0,2 %). Sur un an, les effectifs du TRF
diminuent de 0,7 %, soit une perte de 2 900 emplois. Cette
baisse s?inscrit dans un contexte de diminution de l?activité
de transport routier intérieur de marchandises en 2023.
Les effectifs salariés des activités de poste et de
courrier se replient au quatrième trimestre 2023 (- 0,5 %,
soit - 1 000 emplois) après une pause au trimestre
précédent. Sur un an, les effectifs reculent de 3,9 %
(- 4 600 emplois).
En moyenne, au quatrième trimestre 2023, en France
métropolitaine, 564 900 personnes inscrites à France
Travail recherchaient un emploi dans les métiers du
transport et de la logistique et étaient immédiatement
disponibles pour l?occuper (catégories A, B, C). Parmi
elles, 327 000 n?avaient pas travaillé, même une heure, au
cours du dernier mois (catégorie A).
Le taux d?emplois vacants ? rapport entre les emplois
vacants d?une part, et la somme des postes occupés et
des emplois vacants d?autre part ? s?établit à 1,8 % (contre
2,2 % dans l?ensemble du secteur privé). Sur un an, le coût
horaire du travail dans le secteur des transports et
entreposage, mesuré par l?indice du coût du travail ? coût
horaire, ralentit : + 2,6 % au quatrième trimestre 2023,
après + 4,7 % au trimestre précédent.
LES PERSPECTIVES GÉNÉRALES S?AMÉLIORENT
DANS LE TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES
Dans le transport routier de marchandises, le climat des
affaires progresse au premier trimestre 2024 et se
rapproche de sa moyenne de long terme. Les chefs
d?entreprises de ce secteur restent toutefois plus
pessimistes que dans l?ensemble des services.
Les perspectives générales d?activité, les soldes
d?opinion sur les tendances prévues de l?activité et de la
demande s?améliorent au premier trimestre 2024, après
avoir atteint un niveau très bas au quatrième trimestre
2023, le plus bas depuis le deuxième confinement de la
population en novembre 2020, lors de la crise sanitaire.
Les difficultés de recrutement de personnel roulant se
réduisent de nouveau : au premier trimestre 2024, 39 %
des entreprises jugent le recrutement de personnel roulant
difficile, contre 64 % deux ans plus tôt. Les difficultés de
demande comme facteurs limitant l?activité sont nettement
plus citées par les chefs d?entreprises que les difficultés
d?offre. C?était l?inverse un an auparavant.
0
150
300
450
600
750
900
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4T1T2T3T4
2019 2020 2021 2022 2023
Créations hors micro-entrepreneurs
Défaillances (échelle de droite)
https://www.insee.fr/fr/statistiques/6799984
https://www.insee.fr/fr/statistiques/6799984
Graphique 12 : conjoncture dans le transport routier
de marchandises et la messagerie
(indices CVS-CJO)
Soldes d?opinion en %
Source : Insee, enquête mensuelle de conjoncture dans les services
Au total, le PIB français serait stable au premier
trimestre 2024 (+ 0,0 %) et augmenterait au deuxième
trimestre (+ 0,3 %) sous l?effet d?un rebond de la
consommation (Insee point de conjoncture mars 2024).
L?activité de la branche des services de transports et
d?entreposage rebondirait au premier trimestre 2024
(+ 0,4 %) alors que celle de la fabrication de matériels de
transport se contracterait (- 0,4 %), à la suite des
problèmes d?approvisionnement dans l?automobile.
https://www.insee.fr/fr/statistiques/7943944
Séries statistiques des transports de marchandises
(1) Sources : SDES, TRM ? Insee ; SDES, tous opérateurs ferroviaires ; VNF / unité : milliards de tonnes-kilomètres, transport intérieur y compris
fluviomaritime et transit.
(2a) Sources : DGITM puis SDES depuis 2016 / unité : millions de tonnes.
(2b) Sources : ADP et DGAC / unité : millions de tonnes.
(3) Source : DGEC / unité : millions de tonnes-kilomètres (données brutes en glissement annuel). Cette série ne comprend que les trois
principaux réseaux d?oléoducs et diffère donc de celle publiée par le SDES dans les comptes annuels.
* Le champ du transport fluvial inclut désormais le trafic fluviomaritime. Les séries ont été rétropolées sur ce champ.
Annuelle
2023 2022
T4 T4 T1 T2 T3 T4
Transport intérieur de marchandises (1)
Total fret terrestre intérieur 199,4 49,4 - 5,2 3,6 - 5,6 - 1,1 - 0,1 - 0,7
National 178,5 44,3 - 4,3 4,0 - 4,9 - 1,7 0,2 - 0,5
International 20,9 5,1 - 12,1 0,2 - 10,7 3,6 - 1,9 - 2,6
Fret routier intérieur total 163,6 40,2 - 3,0 5,4 - 3,1 - 3,3 - 1,0 - 0,5
Routier national 156,8 38,6 - 2,8 5,3 - 3,0 - 3,2 - 0,8 - 0,5
Routier international 6,7 1,6 - 6,8 8,0 - 6,7 - 3,8 - 4,7 - 1,8
Routier compte d'autrui 144,5 35,7 - 2,3 6,0 - 3,9 - 2,8 0,2 - 0,7
Routier compte propre 19,1 4,5 - 7,7 1,4 2,5 - 6,8 - 9,4 1,0
Courte distance (moins de 150 km) 38,9 9,6 - 1,9 0,2 - 1,4 0,8 - 1,3 - 1,1
Longue distance (150 km et plus) 124,7 30,6 - 3,3 7,1 - 3,7 - 4,5 - 0,9 - 0,3
Fret ferroviaire intérieur total (yc opérateurs privés) 30,1 7,8 - 14,8 - 4,1 - 18,4 11,6 4,7 - 1,3
Ferroviaire national 17,9 4,7 - 14,9 - 3,5 - 20,6 14,2 6,4 - 0,2
Ferroviaire international 12,2 3,1 - 14,8 - 4,8 - 15,3 8,0 2,2 - 3,1
Fret fluvial intérieur total * 5,7 1,4 - 10,4 - 21,1 - 13,8 - 13,6 - 6,0 - 7,7
Fluvial national 3,7 0,9 - 9,5 - 23,9 - 10,6 - 12,5 - 8,6 - 6,1
Fluvial international 2,0 0,4 - 12,2 - 14,8 - 18,8 - 15,4 0,4 - 10,8
Transport maritime total (2a) : activité portuaire 280,7 71,4 - 4,6 - 4,0 - 6,7 5,4 - 0,8 1,1
Entrées 184,3 47,0 - 5,0 - 3,6 - 7,3 6,4 - 2,0 2,0
Sorties 96,3 24,4 - 3,9 - 4,8 - 5,7 3,6 1,5 - 0,5
Fret aérien (2b) 2,2 0,6 - 1,7 0,2 - 11,0 0,0 2,6 2,9
Transport de pétrole brut / produits raffinés par
oléoducs* (3)
7 826 2 072 2,2 - 15,3 - 11,0 - 2,6 4,7 19,5
2023
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2023 2023
Trimestrielles (T/T-4)
Trimestrielles (T/T-4)
Séries statistiques des transports de voyageurs **
(4) Sources : SDES, tous opérateurs ferroviaires, dont SNCF ; RATP / unités : milliards de voyageurs-km.
Certaines séries ont été fortement révisées ce trimestre en raison de la prise en compte de nouvelles données brutes.
(5) Sources : ADP ; DGAC / unités : millions de passagers.
Annuelle
2023 2022
T4 T4 T1 T2 T3 T4
Transports collectifs terrestres (4) 123,9 31,6 4,2 - 0,6 - 5,6 8,4 1,0 - 0,5
Transport en commun Île-de-France 27,7 7,0 0,8 0,5 - 7,4 3,8 4,5 - 1,7
RATP total 15,5 3,9 - 2,5 0,5 - 8,4 0,9 2,5 0,3
RATP métro et RER ** 12,4 3,2 - 3,7 1,8 - 11,4 1,1 3,1 - 0,1
RATP autobus (y.c. tramw ay) 3,1 0,8 2,7 - 5,1 5,6 0,4 - 0,2 2,1
Trains et RER (hors RATP) sous convention Île-de-
France mobilités
12,2 3,1 5,5 0,6 - 6,0 7,6 7,0 - 4,2
Transport ferroviaire hors Île-de-France 96,3 24,6 5,2 - 1,0 - 5,0 9,7 0,1 - 0,2
Trains à grande vitesse 71,7 18,3 4,5 - 1,7 - 5,6 11,3 - 0,9 0,2
Trains hors grande vitesse 24,6 6,3 7,5 1,3 - 3,2 5,4 2,9 - 1,3
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2023 2023
2023
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Annuelle
2023 2022
T4 T4 T1 T2 T3 T4
Trafic aérien France entière (PAX) (5) 167,1 43,6 18,4 6,0 - 0,8 4,3 0,8 3,9
Trafic intérieur 28,5 7,1 0,1 - 1,8 - 6,8 6,8 - 1,0 - 2,2
Métropole intérieur 21,2 5,3 - 1,2 - 2,2 - 8,1 8,5 - 1,3 - 2,6
dont liaisons radiales (Paris-province) 12,3 3,0 - 2,1 - 3,6 - 4,6 2,9 - 1,0 - 5,1
dont liaisons transversales (province-province) 8,9 2,3 - 0,1 - 0,1 - 13,0 17,1 - 1,7 0,7
Trafic international 141,1 37,1 22,9 7,9 0,5 3,8 1,2 5,1
Métropole-international 138,6 36,5 22,6 7,7 0,6 3,6 1,4 5,0
dont au départ de Paris 82,7 21,6 20,4 6,9 - 0,4 3,2 1,0 4,5
dont au départ de la province 55,9 14,9 26,1 8,8 2,2 4,2 2,1 5,6
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2023 2023
2023
Autres séries statistiques des transports
(6) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière.
(7) Source : CPDP / unité : millions de tonnes.
(8) Sources : Cerema / indice base 1 en 2001 ; Asfa / unité : milliards de véhicules-km.
(9) Sources : Insee ; Banque de France.
(10) Sources : Insee / base 100 en 2015 / données au 30 septembre 2021.
(11) Source : SDES / unité : milliers / champ : France entière. La publication des immatriculations de véhicules d?occasion est suspendue pour l?instant.
Annuelle
2023 2022
T4 T4 T1 T2 T3 T4
Automobiles (6)
Immatriculations neuves 1 824 477,7 15,8 1,8 3,1 2,8 9,4 - 0,5
Dont moteurs à essence (hors hybrides) 674 165,7 10,1 - 0,2 2,2 0,0 8,7 - 7,5
Dont moteurs diesel (hors hybrides) 174 41,0 - 28,4 - 10,1 - 14,6 - 14,1 5,5 - 6,1
Dont hybrides non rechargeables 445 128,9 30,3 11,0 - 1,4 11,7 11,2 10,2
Dont hybrides rechargeables 163 41,4 28,7 10,4 13,9 0,1 18,0 - 7,9
Dont électriques 305 85,0 49,1 - 3,8 24,7 8,8 9,2 6,7
Dont gaz et autres motorisations 63 15,7 35,5 32,3 6,8 10,9 - 4,4 - 1,1
Livraisons de carburants (7)
Essence 9,7 2,5 5,6 0,1 2,3 0,5 2,7 - 0,1
Gazole 29,0 7,1 - 5,1 - 1,5 - 0,7 - 3,5 - 0,6 - 1,6
Circulation routière (8)
Indice du réseau routier national 1,24 1,2 1,4 - 0,5 0,8 1,0 - 1,1 0,5
Trafic du réseau routier national concédé 100,5 24,9 1,9 0,1 1,4 1,4 - 1,2 - 0,8
Entreprises du transport-entreposage (9)
Créations d'entreprises (hors micro-entrepreneurs) 14 423 3 945 - 2,3 - 4,3 - 5,0 0,7 5,3 8,9
Défaillances d'entreprises 2 295 676 32,0 - 11,1 16,4 10,7 0,4 20,9
La production marchande (10)
Indice de production de services - Transports et entreposage 112,9 113,1 - 0,2 0,0 - 0,6 - 1,0 - 0,1 0,6
Indice de chiffre d'affaires (valeur) - Transports et entreposage 144,3 144,4 - 5,7 - 4,2 - 3,4 - 2,9 - 0,7 1,5
Immatriculations de véhicules utilitaires (11)
Poids lourds neufs 52 11 14,0 - 1,6 11,4 0,5 23,5 - 29,5
Véhicules utilitaires légers neufs 392 103 9,0 1,4 4,2 2,5 5,6 2,3
Autobus et autocars neufs 6 1 0,8 24,6 2,0 - 5,1 - 18,5 0,3
2023
Données et évolutions CVS-CJO sauf mention contraire,
signalée par un astérisque et/ou par la couleur bleu soutenu Niveaux
Évolutions (en %)
Trimestrielles (T / T-1)
2023 2023
Indice d?activité des services de transport (CVS-CJO)*
Note : l?indice d?activité des services de transport (IAST) répond à un double besoin pour l?analyse conjoncturelle :
- apprécier et comparer entre elles, trimestre après trimestre, les évolutions du volume des différents types de services de transport et l?évolution de l?ensemble
des transports ;
- apprécier l?évolution de ces services de transport dans leur ensemble (branche « transport ») au regard des grands indicateurs macroéconomiques et des
comptes nationaux trimestriels.
Avertissements :
* Chaque trimestre, les séries corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables sont révisées en raison de l?intégration de nouvelles valeurs des séries
brutes dans le calcul des profils saisonniers. En raison des différents chocs conjoncturels liés à la pandémie de Covid-19, cette correction des variations
saisonnières et des jours ouvrables entraîne de plus fortes révisions des données d?un trimestre à l?autre sur la période récente.
Champ : ensemble des services marchands de transport (compte d?autrui) réalisés par les entreprises résidentes (divisions 49 à 52 de la nomenclature d?activité
française NAF rev. 2, à l'exception des transports spatiaux, du transport maritime de marchandises (en raison du secret statistique) et des activités de poste et de
courrier.
Source : SDES
2023 2022
Pondération T4 T4 T1 T2 T3 T4
1 0 0 0 Ensemble transport 117,6 118,2 -1,5 1,1 -3,8 0,1 0,3 0,5
2 57 Transport de marchandises 96,3 96,4 -4,6 3,3 -6,2 -0,1 1,3 -0,8
232,8 Transport terrestre de marchandises 99,4 99,0 -4,9 3,8 -6,5 -0,5 1,0 -0,9
dont terrestre national 98,5 98,3 -3,9 4,2 -5,7 -1,1 1,4 -0,7
dont terrestre international 106,4 104,3 -11,9 1,3 -11,8 4,0 -1,9 -2,7
49.41 Transport routier intérieur (compte d'autrui) 101,5 100,4 -2,3 6,0 -3,9 -2,8 0,2 -0,7
dont routier national 103,8 102,8 -2,1 5,7 -3,6 -2,8 0,4 -0,6
dont routier international 69,2 66,1 -6,0 11,5 -9,9 -2,6 -4,9 -1,9
49.20 Transport ferroviaire de marchandises 96,5 100,5 -14,9 -4,1 -18,4 11,6 4,7 -1,3
dont ferroviaire national 74,0 78,8 -15,0 -3,5 -20,6 14,2 6,4 -0,2
dont ferroviaire international 173,8 175,0 -14,8 -4,8 -15,3 8,0 2,2 -3,1
50.40 Transport f luvial de marchandises 71,1 69,1 -10,3 -2,5 -4,8 0,7 0,7 -4,3
dont f luvial national 73,4 74,3 -9,5 -7,6 -9,9 -1,6 11,6 -5,1
dont f luvial international 66,6 60,2 -11,4 9,7 5,5 4,7 -17,1 -2,6
13,1 49.50 Transport par oléoducs 55,0 58,4 2,1 -12,3 -0,4 13,0 6,1 0,0
11,1 51.21 Transport aérien de marchandises par les compagnies françaises 81,6 85,0 -0,7 2,7 -4,0 -0,9 5,7 2,1
3 3 4 Transport de voyageurs 122,1 125,6 6,4 3,2 -2,1 2,0 1,4 2,1
189,0 49.3 Transport routier de voyageurs et réseaux urbains 121,5 124,6 3,2 3,3 -0,6 -0,5 0,7 3,0
49.31 Transports urbains et suburbains de voyageurs 126,8 127,5 -1,8 3,2 -0,5 -2,0 -4,1 4,2
49.31 Voyageurs trains sous convention STIF 94,0 95,9 5,5 0,6 -6,0 7,6 7,0 -4,2
49.32 Transports de voyageurs par taxis 186,1 191,4 8,2 1,7 0,3 -0,3 5,6 0,3
49.39 Autres transports terrestres de voyageurs n.c.a 104,8 111,2 8,6 5,9 1,5 -1,6 3,0 6,7
59,1 49.10 Transport ferroviaire de voyageurs (hors Île-de-France) 128,5 131,4 5,4 -1,0 -5,0 9,7 0,1 -0,2
3,3 50.10 Transport maritime de voyageurs 86,1 88,7 23,8 1,3 4,4 2,9 0,4 2,6
82,5 51.10 Transport aérien de voyageurs par les compagnies françaises 120,4 125,2 15,8 6,3 -3,8 2,2 4,0 1,9
4 0 9 Services auxiliaires de transport 127,2 126,0 -5,5 -1,5 -3,9 -1,2 -1,1 -0,2
58,9 52.10 Entreposage et stockage 149,0 147,6 -3,6 -1,8 -3,6 -0,6 0,7 -1,5
13,1 52.24 Services de manutention 135,8 137,1 -0,1 -4,2 -4,6 4,2 1,9 -1,4
179,6 52.29 Messagerie, fret express, affrètement, orga. des transports 124,6 121,5 -13,1 -4,3 -6,6 -3,9 -3,2 0,1
126,8 52.21 Services auxiliaires des transports terrestres 122,8 122,9 2,2 3,0 0,3 0,6 0,2 -0,2
6,1 52.22 Services auxiliaires des transports maritimes 89,7 91,3 -4,6 -4,0 -6,7 5,4 -0,8 1,1
24,5 52.23 Services auxiliaires des transports aériens 121,5 126,3 15,2 4,2 -2,3 4,7 1,4 2,8
Indices Evolutions
2023 2023
2023
Emploi salarié par secteur d?activité
Données CVS ; niveaux en milliers en fin de trimestre
Champ : France hors Mayotte.
Sources : SDES à partir de Insee, estimations d?emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee
Niveau
2023 2022
T4 T4 T1 T2 T3 T4
1 449,7 0,5 0,5 -0,3 0,4 0,2
49. Transports terrestres et transports par conduites 794,9 0,5 0,6 -0,1 0,4 0,3
Transport ferroviaire (49.1, 49.2) 94,6 0,8 0,7 0,3 0,9 0,9
Autres transports terrestres de voyageurs (49.3) 265,9 0,6 1,4 0,8 0,6 0,9
dont Transport urbain de voyageurs (49.31Z, 49.32Z) 146,7 0,9 1,4 0,7 0,7 1,6
dont Transport routier de voyageurs (49.39A, 49.39B) 105,7 0,5 1,9 0,3 0,5 0,9
Transport routier de fret et par conduites (49.4, 49.5) 434,5 0,5 0,0 -0,8 0,3 -0,2
dont Transports routiers de fret (49.41A, 49.41B, 49.41C, 49.42Z) 429,4 0,5 0,0 -0,8 0,3 -0,2
50. Transports par eau 18,6 1,1 1,7 2,7 0,0 -1,1
51. Transports aériens 60,1 1,0 0,3 1,2 1,2 0,8
52. Entreposage et services auxiliaires des transports 394,3 1,0 0,4 0,0 0,3 0,3
Manutention, entreposage (52.1, 52.24) 146,3 1,5 0,5 -0,1 0,2 0,5
Services auxiliaires (52.21Z, 52.22Z, 52.23Z) 127,3 0,6 0,6 0,1 0,6 0,2
Organisation du transport de fret (52.29A, 52.29B) 120,6 0,8 0,0 0,1 0,2 0,0
53. Activités de poste et de courrier 181,9 -1,2 0,4 -2,4 0,1 -0,5
110,1 -0,8 -3,2 2,5 -1,9 -2,6
1 559,8 0,4 0,2 -0,1 0,2 0,0
21 110,3 0,4 0,2 0,1 0,2 -0,1
755,9 0,0 -2,1 -1,0 -2,0 -1,7
Évolutions T/T-1 (en %)
Transports et entreposage (hors intérim) - (HZ)
Intérim utilisé dans "Transports et entreposage" (HZ)
Transports et entreposage y.c. intérim
Ensemble secteur privé
dont intérim utilisé
2023
MÉTHODOLOGIE
Sources
Parmi les sources spécifiques au transport, cette
publication utilise l?enquête sur le transport routier de
marchandises (TRM), l?enquête messagerie, l?enquête
auprès des opérateurs de transport ferroviaire, les indices
de prix du fret, réalisés par le service des données et
études statistiques (SDES), ainsi que des données
produites par plusieurs directions du ministère de la
Transition écologique et de la Cohésion des territoires
(DGAC, DGITM) et différents acteurs des transports
(opérateurs ferroviaires (OPF), RATP, Air France, ADP,
VNF?). Sont aussi mobilisées, sur le champ des
transports, les données produites par l?Insee (enquête de
conjoncture dans les services, indices de chiffres
d?affaires des entreprises des secteurs des transports?),
la Dares, Pôle emploi et l?Acoss (pour le marché du
travail), la Banque de France (défaillances).
Méthode
Sauf mention contraire, les évolutions des données sont
corrigées des variations saisonnières et des jours
ouvrables.
La correction des variations saisonnières et des
jours ouvrables
Bien souvent, les séries reflétant une activité socio-
économique sont sensibles aux saisons. La série corrigée
des variations saisonnières (CVS), construite à partir de la
série initiale dite « série brute », permet de neutraliser
l'effet habituel des saisons pour mieux faire ressortir à la
fois les tendances de fond et les évolutions
exceptionnelles. Contrairement au « glissement annuel »
où, pour éliminer la saisonnalité, on compare un trimestre
avec le même trimestre de l?année précédente, la série
CVS permet de comparer directement chaque trimestre
avec le trimestre précédent. Cela lui confère deux
avantages par rapport au glissement annuel. D?une part,
l?interprétation d?un trimestre ne dépend que du passé
récent et non d?événements survenus jusqu?à un an
auparavant.
D?autre part, on détecte tout de suite les retournements et
on mesure correctement les nouvelles tendances sans
retard, contrairement au glissement annuel qui ne repère
les changements de tendance que six mois plus tard. La
série corrigée des jours ouvrables (CJO) permet de
neutraliser l?impact des nombres inégaux de jours
ouvrables d?un trimestre à l?autre, de la même façon que
la série CVS neutralise l?impact des différentes saisons. La
combinaison des CVS et des CJO permet de fournir une
information sur l?évolution instantanée des phénomènes
économiques, abstraction faite des phénomènes
calendaires explicables habituels.
La nouvelle valeur de la série brute est intégrée chaque
trimestre dans le calcul des profils saisonniers historiques.
Les coefficients saisonniers sont donc réestimés chaque
trimestre, ce qui peut faire réviser très légèrement la série
CVS. La structure des modèles de désaisonnalisation est
validée une fois par an. Il en va de même pour la correction
des jours ouvrables. La correction des variations
saisonnières et des jours ouvrables est faite au niveau le
plus fin des séries par famille.
Diffusion
Des séries longues associées à cette note de conjoncture
sont disponibles sur le site internet du SDES :
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr,
rubrique Transports/Conjoncture.
Carlo COLUSSI, SDES
Sébastien DEFRANCE, SDES
Marie-Madeleine DEVINEAU, SDES
François LIMOUSIN SDES
François RAGEAU, SDES
Cyril RIZK, SDES
Directrice de publication : Béatrice Sédillot
Dépôt légal : avril 2024
ISSN : 2557-8510 (en ligne)
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques
Sous-direction des statistiques des transports
Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex
Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
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mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr