Conjoncture énergétique. Quatrième trimestre 2023
ANDREI, Alexandru ;ANDRIEUX Virginie ;MISAK, Évelyne
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal">La production d'énergie primaire sur le territoire augmente nettement au quatrième trimestre 2023 (+ 18,6 % par rapport au trimestre précédent ; + 26,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022) grâce à l'amélioration de la production nucléaire (+ 24,5 % sur un an) et à des conditions météorologiques favorables à la production électrique renouvelable (+ 42,1 % sur un an), particulièrement dynamique dans les filières hydraulique et éolienne. Entraînée à la hausse par la reprise de la production nucléaire, la consommation primaire d'énergie augmente de 6,0 % sur un an et de 5,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables. La hausse de la demande intérieure d'énergie est néanmoins atténuée par une moindre utilisation des énergies fossiles, notamment dans les centrales électriques. La consommation primaire de gaz naturel diminue ainsi de 9,4 % (- 7,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables).<o:p></o:p></p>
Editeur
Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
Descripteur Urbamet
conjoncture
;énergie
;production d'énergie
;gaz naturel
;charbon
;électricité
;prix
;importation
;exportation
Descripteur écoplanete
consommation d'énergie
;CO2
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
Conjoncture énergétique
Quatrième trimestre 2023
FÉVRIER 2024
La production d?énergie primaire sur le territoire
augmente nettement au quatrième trimestre
2023 (+ 18,6 % par rapport au trimestre précédent ;
+ 26,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022)
grâce à l?amélioration de la production nucléaire
(+ 24,5 % sur un an) et à des conditions
météorologiques favorables à la production
électrique renouvelable (+ 42,1 % sur un an),
particulièrement dynamique dans les filières
hydraulique et éolienne. Entraînée à la hausse par la
reprise de la production nucléaire, la consommation
primaire d?énergie augmente de 6,0 % sur un an et
de 5,6 % corrigée des variations climatiques et des
jours ouvrables. La hausse de la demande intérieure
d?énergie est néanmoins atténuée par une moindre
utilisation des énergies fossiles, notamment dans
les centrales électriques. La consommation
primaire de gaz naturel diminue ainsi de 9,4 %
(- 7,6 % corrigée des variations climatiques et des
jours ouvrables).
En conséquence, le taux d?indépendance
énergétique s?accroît sur un an, pour s?établir à
52,7 % au quatrième trimestre 2023.
Les prix des énergies sur les marchés demeurent
élevés même s?ils ont fortement reflué par rapport à
leur niveau de 2022. La facture énergétique de la
France atteint 5,7 Md¤ en novembre. Mesurée en
cumul sur 12 mois de décembre 2022 à novembre
2023, la facture s?établit à 79,7 Md¤, contre
116,5 Md¤ l?année précédente.
Au quatrième trimestre 2023, la production d?énergie
primaire (voir méthodologie) s?établit à 322 TWh. Elle
augmente de 26,3 % par rapport au dernier trimestre de
2022 et de 18,6% par rapport au trimestre précédent. La
production nucléaire, principale contributrice à la
hausse, s?accroît de 24,5 % : la disponibilité du parc
nucléaire continue en effet de s?améliorer même si elle
ne revient pas totalement à son niveau historique
moyen.
La production brute d?électricité d?origine
renouvelable progresse très fortement (+ 42,1 %) par
rapport à la même période de l?année précédente. La
production hydraulique est nettement plus élevée
(+ 47,1 %) qu?à l?automne 2022 en raison de stocks
nettement plus abondants. La production éolienne est
également très allante (+ 41,9 %) grâce à des conditions
de vent particulièrement favorables qui ont autorisé un
facteur de charge très élevé des installations terrestres
et en mer. En outre, les capacités de production
augmentent avec la mise en service partielle des parcs
en mer de Saint-Brieuc et Fécamp. La production
photovoltaïque continue de croître à un rythme soutenu
(+ 20,4 % par rapport au quatrième trimestre 2022).
Le biométhane injecté sur le réseau de gaz naturel
pèse encore peu dans la production domestique mais sa
production se développe rapidement (2 TWh, + 27,9 %
par rapport au quatrième trimestre 2022).
Consommation et production d?énergie primaire,
indépendance énergétique et émissions de CO2
(séries brutes)
En TWh
(1) Hors énergies renouvelables thermiques (sauf biométhane) et
déchets. Le nucléaire est comptabilisé en équivalent primaire à la
production (chaleur dégagée par la réaction nucléaire, puis
convertie en électricité).
(2) Hors autoconsommation des raffineries.
(3) Nucléaire, hydraulique, éolien et photovoltaïque.
(4) La variation du taux d?indépendance énergétique est indiquée
en points.
Note : en 2022, le champ a été étendu à la France entière, il inclut
désormais les DROM. En outre, le GNL porté ou de détail qui n?est
pas livré via le réseau a été ajouté aux échanges et à la
consommation de gaz naturel.
Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles
disponibles par énergie
La consommation primaire s?élève à 611 TWh au
quatrième trimestre 2023, en hausse de 6,0 % par
rapport à la même période de l?année précédente
Quantité Évolution (%)
T / T-4
Part en %
Production nationale d'énergie primaire 322 26,3 100,0
dont : - biométhane 2 27,9 0,6
- pétrole 2 0,1 0,6
- nucléaire (brut) 279 24,5 86,6
- hydraulique, éolien et photovoltaïque (brut) 39 42,1 12,1
Consommation d'énergie primaire réelle (1) 611 6,0 100,0
dont : - charbon 14 -18,0 2,3
- pétrole (2) 197 1,1 32,2
- gaz naturel 100 -9,4 16,4
- nucléaire et EnR électriques (3) 301 18,0 49,3
Taux d'indépendance énergétique (4) 52,7% 8,5
Émissions de CO2 dues à l'énergie (milliers de t CO2) 71 058 -5,5
Énergie primaire
2023 T4
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
(+ 5,6 % corrigée des variations climatiques et des jours
ouvrables). Ce mouvement est imputable à la hausse de
la production nucléaire, avec des pertes de chaleur
induites plus conséquentes.
Corrigée des variations saisonnières,
climatiques et des jours ouvrables, la consommation
primaire diminue de 1,4 % par rapport au trimestre
précédent. La consommation primaire de gaz naturel
baisse particulièrement (- 11,6 %), en tenant compte de
la saisonnalité, des jours ouvrables et du climat. Sur un
an, elle baisse également (- 7,6 %). Les centrales à
cycle combiné au gaz ont été moins sollicitées pour
produire de l?électricité qu?à l?automne 2022 et la
consommation de gaz des ménages et des entreprises
continue de diminuer dans le contexte du plan de
sobriété et du plan européen de réduction de la
demande en gaz. La consommation primaire de pétrole
augmente légèrement par rapport au troisième trimestre
2022 (+ 0,3 %) et à l?année précédente (+ 0,9 %), tirée
à la hausse par les carburéacteurs, alors que les ventes
de carburants routiers diminuent légèrement. La
consommation de charbon se replie à l?inverse sur un an
et par rapport au trimestre précédent.
Évolution de la consommation d?énergie primaire
(séries CVS-CVC-CJO)
En %
(5) Nucléaire, hydraulique, éolien et photovoltaïque.
(6) Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement.
Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles
disponibles par énergie
Consommation d?énergie primaire
(séries CVS-CVC-CJO)
Indice 100 en 2010
Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles
disponibles par énergie
La consommation d?énergie primaire augmentant
moins que la production, le taux d?indépendance
énergétique augmente de 8,5 points en glissement
annuel, pour atteindre 52,7 % au quatrième trimestre
2023. Mesuré en cumul sur une année, il s?établit à
51,2 % en décembre 2023.
Les émissions de CO2 liées à la combustion
d?énergies fossiles diminuent très nettement (- 5,5 %)
par rapport à la même période de l?année précédente,
en données brutes. Cumulées sur un an, de janvier 2023
à décembre 2023, elles baissent également
sensiblement par rapport à l?année précédente
(- 5,7 %).
Taux d?indépendance énergétique moyen
(série brute, en moyenne sur 12 mois)
En %
Note : en pointillés est représenté le taux d?indépendance
instantané (mensuel).
Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles
disponibles par énergie
Émissions de CO2 liées à la combustion d?énergie
(série brute, en moyenne sur 12 mois)
Indice 100 en 2010
Note : en moyenne sur les douze derniers mois, les émissions sont
à environ 77 % de leur niveau de référence de 2010.
Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles
disponibles par énergie
LES PRODUITS PÉTROLIERS
La consommation totale réelle de produits pétroliers
s?élève à 16,9 millions de tonnes (Mt) au quatrième
trimestre 2023, en progression de 1,1 % par rapport à la
même période en 2022. Elle augmente particulièrement
en octobre (+ 7,9 %).
La demande en carburants routiers, soit 59 % du
total, est en baisse sensible, de 3,7 % par rapport à
l?année précédente. Les ventes de gazole ? produit
représentant un peu moins des trois quarts de la
consommation de carburants routiers ? reculent de
6,4 %. Celles de supercarburants progressent à
l?inverse nettement, de 4,7 % en un an, dans le contexte
du rééquilibrage du marché. Les ventes de SP95-E10 ?
pouvant contenir jusqu?à 10 % de bioéthanol (contre 5 %
pour le SP95 standard) sont particulièrement
dynamiques (+ 10,0 % sur un an) : elles comptent pour
57 % des ventes de supercarburants, soit 2 points de
plus qu?au quatrième trimestre 2022.
Les livraisons de carburéacteurs augmentent très
nettement (+ 20,3 %), surtout en octobre (+ 43,9 %
comparé à octobre 2022). À 1 666 kt, elles se
rapprochent de leur niveau de 2019. La consommation
de gaz de pétrole liquéfié (GPL) croît sensiblement
(+ 4,0 %), à 430 milliers de tonnes (kt), tout en restant à
un niveau faible, le deuxième niveau le plus bas pour un
quatrième trimestre, après 2022. Les ventes de gazole
non routier augmentent plus modérément (+ 1,2 %).
Les ventes de fioul domestique reculent en revanche
légèrement (- 1,9 %) par rapport au quatrième trimestre
2022. Elles se replient notamment en décembre
(- 14,0 % par rapport à décembre 2022), en particulier
T/T-1 T/T-4 (6)
Consommation d'énergie primaire -1,4 5,6
dont : - charbon -2,1 -19,7
- pétrole 0,3 0,9
- gaz naturel -11,6 -7,6
- nucléaire et EnR électriques (5) 0,8 17,2
30
50
70
90
110
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24
Charbon Pétrole Gaz naturel Nucléaire et EnR électriques Consommation primaire d'énergie
39
41
43
45
47
49
51
53
55
57
59
61
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
98
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
en raison des températures plus douces qu?il y a un an
pour ce mois.
Production et consommation de produits pétroliers
(séries brutes)
En milliers de tonnes
(1) Hors soutes maritimes.
(2) Pétrole brut et hydrocarbures extraits du gaz naturel.
(3) La consommation totale inclut, outre les produits listés dans le
tableau, les bases pétrochimiques (qui font l?objet d?une enquête)
ainsi que d?autres produits pétroliers (dont la consommation du
mois courant est estimée). L?autoconsommation des raffineries est
exclue.
(4) Le gazole non routier remplace obligatoirement le fioul
domestique depuis le 1er mai 2011 pour certains engins mobiles
non routiers, et depuis le 1er novembre 2011 pour les tracteurs
agricoles, avec les mêmes spécifications que celles du gazole
routier, excepté sa coloration.
Source : calculs SDES, d?après CPDP et DGEC
Évolution de la consommation des produits pétroliers
(séries CVS-CVC-CJO)
En %
(5) Pour les produits pétroliers autres que ceux détaillés, hormis les
consommations de bases pétrochimiques, la quantité consommée
du mois courant est estimée.
(6) Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement.
Source : calculs SDES, d?après CPDP
Entre les troisième et quatrième trimestres 2023, en
données corrigées des variations saisonnières,
climatiques et des jours ouvrables, la consommation
totale de produits pétroliers progresse légèrement
(+ 0,3 %). Les livraisons de carburants routiers sont
stables : celles de gazole diminuent de 0,3 %, alors que
celles de supercarburants augmentent de 0,9 %. Les
ventes de fioul domestique et de gazole non routier
progressent légèrement (+ 1,1 % et + 1,8 %
respectivement). Celles de carburéacteurs augmentent
de 3,8 %, en tenant compte de la saisonnalité habituelle
des vols.
1 Il s?agit de la consommation totale hors pertes (transport,
distribution, stockage?).
Consommation de produits pétroliers
(séries CVS-CVC-CJO)
Indice 100 en 2010
Source : calculs SDES, d?après CPDP
LE GAZ NATUREL
La consommation totale réelle1 de gaz naturel diminue
de 9,4 % au quatrième trimestre 2023 en glissement
annuel. La consommation des clients reliés au réseau
de transport diminue particulièrement (- 19,5 %). En
effet, les centrales à cycle combiné au gaz sont
beaucoup moins sollicitées qu?un an auparavant
(- 56,4 %) en raison de la nette hausse des productions
d?électricité nucléaire et renouvelable.
Les clients reliés au réseau de distribution
(résidentiel-tertiaire, petite industrie) réduisent
également leur consommation, mais plus légèrement
(- 2,9 % et - 2,5 % à températures et jours ouvrables
équivalents). Les efforts de sobriété sont reconduits et
s?accentuent même par rapport à l?automne 2022.
Bilan trimestriel du gaz naturel
(séries brutes)
En TWh PCS
* Positif quand on soutire des quantités des stocks pour les
consommer, négatif quand on remplit les stocks.
** Centrales à cycle combiné au gaz.
Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG,
GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga
À 99,6 TWh, les importations nettes de gaz naturel2
diminuent de 5,1 % au quatrième trimestre par rapport à
leur niveau observé un an auparavant. Les entrées de
gaz naturel gazeux augmentent (+ 139,2 % en
glissement annuel) tandis que les entrées nettes de gaz
naturel sous forme liquéfiée (GNL) baissent (- 8,2 % en
glissement annuel) avec une provenance modifiée. En
particulier, les achats de GNL en provenance des États-
Unis occupent une part moindre qu?au T4 2022 dans les
importations (- 4,9 %), alors qu?à l?inverse les achats en
provenance d?Algérie augmentent d?un tiers en
glissement annuel (+ 32,3 %).
La production nationale de gaz naturel (2,6 TWh
PCS) correspond essentiellement au biométhane
2
Il s'agit des entrées nettes de gaz sur le territoire français (y.c. du
GNL porté), donc exportations déduites et hors transit.
Quantité
Évolution (%)
T/T-4
Part en %
Production nationale (2) 145 0,1
Consommation totale (3) 16 927 1,1 100,0
dont : - total carburants routiers 10 006 -3,7 59,1
dont : - supercarburants 2 662 4,7 15,7
- gazole 7 344 -6,4 43,4
- fioul domestique 1 229 -1,9 7,3
- gazole non routier (4) 1 118 1,2 6,6
- carburéacteurs 1 666 20,3 9,8
- gaz de pétrole liquéfié (GPL) 430 4,0 2,5
Produits pétroliers (1)
2023 T4
Produits pétroliers T/T-1 T/T-4 (6)
Consommation totale (5) 0,3 0,9
dont : - total carburants routiers -0,0 -3,7
dont : - supercarburants 0,9 4,6
- gazole -0,3 -6,3
- fioul domestique 1,1 -3,6
- gazole non routier 1,8 1,2
- carburéacteurs 3,8 20,3
- gaz de pétrole liquéfié (GPL) -9,0 4,0
20
30
40
50
60
70
80
90
100
110
120
130
140
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24
Total produits pétroliers Gazole Carburants routiers Supercarburants
Quantité
Évolution
(%) T/T-4
Part en %
Importations nettes 99,6 -5,1
Production nationale 2,638 27,9
Soutirages des stocks* 13,3 -18,5
Consommation totale (hors pertes) réelle 111,9 -9,4 100,0
dont : - gros clients reliés au réseau de transport 39,1 -19,5 34,9
dont clients CCCG** 6,9 -56,4 6,2
- résidentiel-tertiaire, petite industrie 72,8 -2,9 65,1
2023 T4
Gaz naturel
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
injecté dans les réseaux de transport et de distribution.
Elle augmente de 27,9 % en un an.
Variations de stocks et livraisons aux consommateurs
En TWh
Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG,
GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga
La phase de soutirage des stocks a débuté en
novembre. Les stocks ont diminué de 13,3 TWh au
quatrième trimestre. Le niveau des stocks utiles de fin
décembre, à 120,7 TWh, est légèrement inférieur à son
niveau de l?année précédente (- 1,4 %). Fin décembre,
les capacités de stockage restent à un niveau élevé pour
cette période de l?année : le niveau de remplissage des
installations souterraines de stockage de gaz naturel sur
le territoire français s?établit à 83,3 % le 1er janvier 2024.
Évolution de la consommation totale (hors pertes)
de gaz naturel
(séries CVS-CVC-CJO)
En %
* Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement.
Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG,
GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga
Consommation totale (hors pertes) de gaz naturel
(séries CVS-CVC-CJO)
Indice base 100 en 2010
Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG,
GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga
Corrigée des variations saisonnières, climatiques et
des jours ouvrables, la consommation totale de gaz
naturel diminue de 11,6 % entre le troisième et le
quatrième trimestre 2023. La baisse est imputable aux
clients reliés aux réseaux de distribution (- 15,2 %) et à
ceux reliés au réseau de transport (- 4,8 %) dans une
moindre mesure.
LES PRODUITS DU CHARBON
Au dernier trimestre 2023, la consommation totale de
produits du charbon ou combustibles minéraux solides
(CMS) s?élève à 1,6 million de tonnes (Mt), le niveau le
plus faible observé pour cette période de l?année.
L?approvisionnement en charbon repose quasi
exclusivement sur les importations.
Bilan trimestriel des combustibles minéraux solides
(séries brutes)
En milliers de tonnes
(1) L'écart entre, d?une part, la somme des importations nettes et
des variations de stocks et, d?autre part, la consommation provient
notamment de décalages temporels entre les sources.
(2) Une variation positive correspond à du déstockage, une
variation négative à du stockage.
(3) Pour les secteurs consommateurs de combustibles minéraux
solides autres que ceux détaillés, la quantité consommée du mois
courant est estimée.
Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie et DGDDI
La consommation de charbon pour la fabrication
d?acier diminue légèrement sur un an (- 0,8 %), pour
atteindre un niveau bas, à 1,1 Mt, en raison de l?arrêt de
hauts-fourneaux pour maintenance ou pour des raisons
économiques comme l?année précédente.
En glissement annuel, la consommation de charbon-
vapeur pour la production d?électricité chute fortement
(- 80,6 %), pour se situer, au quatrième trimestre 2023,
à 95 kt, le niveau le plus bas depuis le début des
mesures. Ainsi, en France métropolitaine, les centrales
à charbon, habituellement utilisées en appoint des
autres filières, ont été très peu sollicitées. En outre-mer,
une des deux installations de production d?électricité
située à La Réunion a été convertie à la biomasse et
n?utilise plus de charbon depuis mars 2023. Les deux
autres installations ultramarines sont en cours de
conversion.
Consommation de combustibles minéraux solides
(séries CVS-CVC-CJO)
Indice base 100 en 2010
Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie
Les opérateurs ayant puisé dans les stocks de
produits du charbon au cours du trimestre, les stocks ont
globalement diminué de 142 kt au dernier trimestre.
Sur un an, les stocks ont augmenté de 0,2 Mt et
s'élèvent à 2,8 Mt fin décembre 2023.
Gaz naturel T/T-1 T/T-4 *
Consommation totale (hors pertes) réelle -11,6 -7,6
dont : - gros clients reliés au réseau de transport -4,8 -16,7
- résidentiel-tertiaire, petite industrie -15,2 -2,5
Quantité
Évolution (%)
T/T-4
Part (%)
Importations totales nettes 1 590 -21,9
Variations de stocks (2) 142
Consommation totale réelle (3) 1 905 -17,8 100,0
dont : - centrales électriques 95 -80,6 5,0
- sidérurgie 1 116 -0,8 58,6
Combustibles minéraux solides (1)
2023 T4
0
20
40
60
80
100
120
140
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24
Total Centrales électriques Sidérurgie
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
Évolution trimestrielle de la consommation de
combustibles minéraux solides
(séries CVS-CVC-CJO)
En %
* Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement.
Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie
Entre les troisième et quatrième trimestres 2023,
corrigée des variations saisonnières, climatiques et des
jours ouvrables, la consommation totale de
combustibles minéraux solides se replie (- 2,1 %). La
consommation pour la production d?électricité diminue
fortement, de 47,5 %. En revanche, la consommation du
secteur de la sidérurgie, qui représente 59 % du total,
augmente (+ 6,0 %).
L?ÉLECTRICITÉ
Au quatrième trimestre 2023, la production totale
d?électricité nette augmente de 19,6 % en glissement
annuel, pour s?établir à 137,7 TWh.
Production d?électricité, échanges et énergie
appelée
(séries brutes)
En GWh
Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie
La production nucléaire progresse de 25,3 % en
glissement annuel, à 87,4 TWh, grâce à la plus grande
disponibilité du parc nucléaire avec plusieurs réacteurs
reconnectés au réseau à l?issue de leurs maintenances.
Au quatrième trimestre 2023, le nucléaire assure 63,4 %
de la production totale d?électricité.
La production hydraulique augmente de 47,1 % sur
un an avec des stocks hydrauliques qui atteignent un
niveau très élevé de remplissage. Au quatrième
trimestre 2023, l?hydraulique assure 13,0 % de la
production nationale d?électricité.
La production éolienne augmente (+ 41,9 % en
glissement annuel), notamment du fait des vents
importants observés, et assure 12,8 % de la production.
La production photovoltaïque augmente (+ 20,4 %
en glissement annuel) et représente 2,4 % de la
production d?électricité nette.
Dans un contexte de hausse des productions
d?origine nucléaire et renouvelable, les installations
thermiques classiques, utilisées comme moyens de
pointe pour ajuster l?offre à la demande, ont été moins
sollicitées que l?année précédente à la même période :
la production des centrales thermiques classiques
s?élève à 11,4 TWh au quatrième trimestre 2023, soit
36,5 % de moins qu?un an auparavant. Ces centrales
ont assuré 8,3 % de la production nationale d?électricité
au quatrième trimestre.
Production d?électricité par filière
En TWh
Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie
L?énergie appelée augmente de 2,1 % en glissement
annuel (+ 1,3 % après correction des jours ouvrables et
des températures). Les livraisons en haute tension
(principalement les gros consommateurs industriels)
augmentent notamment de 4,9 % en glissement annuel.
Les livraisons en basse tension, qui couvrent
principalement le résidentiel, augmentent aussi, mais
dans une moindre mesure en un an (+ 1,8 %). À
l?inverse, les livraisons en moyenne tension diminuent
de 1,4 %.
La puissance maximale appelée depuis le réseau de
transport au cours du trimestre s?élève à 76,1 GW. Cette
pointe de consommation, qui a eu lieu le 7 décembre
2023, est inférieure de 9,5 % à celle du quatrième
trimestre 2022.
Déficitaire il y a un an, le solde exportateur des
échanges physiques redevient très nettement
excédentaire. Il progresse à toutes les interconnexions
frontalières : avec la Belgique, le Luxembourg,
l?Allemagne, la Suisse, l?Italie, l?Andorre, l?Espagne et la
Grande-Bretagne.
Entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre
2023, en données corrigées des variations saisonnières,
climatiques et des jours ouvrables, l?énergie appelée
diminue (- 0,8 %). Les consommations en basse et
moyenne tensions diminuent respectivement de 1,5 %
et 0,5 %. À l?inverse, la consommation en haute tension
augmente de 0,6 %.
Évolution de l?énergie appelée
(séries CVS-CVC-CJO)
En %
* Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement.
Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie
T/T-1 T/T-4 *
Consommation totale -2,1 -19,5
dont : - centrales électriques -47,5 -78,7
- sidérurgie 6,0 -0,8
Quantité
Évolution
(%) T/T-4
Part en %
Production d'électricité nette 137 703 19,6 100,0
dont : - nucléaire 87 370 25,3 63,4
- hydraulique (yc pompages) 17 927 47,1 13,0
- éolienne 17 621 41,9 12,8
- photovoltaïque 3 337 20,4 2,4
- production thermique classique 11 449 -36,5 8,3
Solde : exportations - importations 17 478 -638,9
Pompages (énergie absorbée) 1 810 -23,2
Energie appelée réelle (yc pertes) 118 415 2,1 100,0
dont : - basse tension 50 178 1,8 42,4
- moyenne tension 37 196 -1,4 31,4
- haute tension 17 316 4,9 14,6
2023 T4
Électricité
Électricité T/T-1 T/T-4 *
Energie appelée -0,8 1,3
dont : - basse tension -1,5 1,8
- moyenne tension -0,5 -1,3
- haute tension 0,6 5,5
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
Énergie appelée
(séries CVS-CVC-CJO)
Indice base 100 en 2010
Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie
LES PRIX ET LES COTATIONS DES
ÉNERGIES
Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques
engendrées par la guerre au Proche-Orient (Hamas-
Israël), le cours du baril de Brent de la mer du Nord
augmente jusqu?au 18 octobre puis se replie nettement
sous l?effet d?anticipations défavorables de demande
liée à une dégradation de la conjoncture économique
mondiale. En outre, la levée partielle des sanctions à
l?encontre du Venezuela par les États-Unis mi-octobre et
les dissensions au sein de l?OPEP sur les objectifs de
production ont vraisemblablement exercé un effet
déflationniste. Le cours du Brent ne rebondit qu?en fin
d?année. Le regain d?optimisme des marchés en
décembre est en effet encouragé par la légère
amélioration des indicateurs d?activité, avec une forte
croissance de l?investissement industriel aux États-Unis
et en Chine et des perspectives de desserrement de la
politique monétaire. Au final, le cours du baril de Brent
diminue de 3,4 % par rapport au trimestre précédent et
s?élève à 83,7 $ en moyenne au quatrième trimestre
2023, soit 77,9 euros.
Prix et cotations des énergies
* Variation par rapport à la période similaire de l?année précédente.
** European Power Exchange.
Sources : DGEC ; Reuters ; Epex (électricité)
Le prix de l?essence (SP95) diminue (- 4,1 %), dans
le sillage du cours du Brent, alors que celui du gazole
est stable, ce qui atténue le différentiel de prix entre ces
deux carburants, qui devient quasiment négligeable. En
décembre 2023, les prix à la pompe du SP95 et du
gazole atteignent respectivement 1,80 ¤ et 1,75 ¤ le litre
(1,83 ¤ et 1,81¤ sur l?ensemble du trimestre). Le prix du
fioul domestique s?établit à 1,29 ¤ le litre en moyenne
sur le trimestre.
Prix à la consommation
En ¤/l
Source : DGEC
Les cours du gaz naturel sur les marchés ouest-
européens repartent à la hausse au quatrième trimestre.
L?arrêt de l?exploitation du site de Groningue aux Pays-
Bas le 1er octobre réduit l?offre de gaz naturel gazeux.
De surcroît, la demande de gaz s?affermit par rapport au
trimestre précédent, en prévision de l?hiver. Elle est
néanmoins relativement contenue, grâce aux efforts de
sobriété qui perdurent et au niveau élevé des stocks. En
net reflux par rapport aux pics enregistrés en 2022, les
cours du gaz sur les marchés ne sont cependant pas
revenus à leur niveau des années précédant la crise
sanitaire. Le prix spot PEG s?établit à 37,7 ¤/MWh en
moyenne au quatrième trimestre 2023 contre
20,7 ¤/MWh sur la période 2011-2019. Les écarts de
prix à l?intérieur du marché ouest-européen (TTF aux
Pays-Bas et NBP à Londres) sont très faibles.
Le prix spot de l?électricité livrable en France
diminue de 6,0 % par rapport au troisième trimestre
2023 et atteint 80,6 ¤/MWh, en dépit de la hausse du
prix du gaz naturel. L?amélioration de la disponibilité du
parc nucléaire et le dynamisme de la production des
énergies renouvelables électriques entraînent un
moindre recours aux centrales thermiques.
Prix moyen* mensuel du baril de pétrole (en $US et
en ¤) et prix spot du gaz et de l?électricité (en
¤/MWh)
* Prix courants. ; ** Point d?échange gaz (France).
Sources : DGEC ; Reuters
LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE (NOVEMBRE 2023)
Le prix moyen du pétrole brut importé par la France
s?établit à 632 ¤/t en novembre 2023, il diminue par
rapport à octobre. Le prix moyen à l?importation des
produits raffinés, quasi stable, s?élève, quant à lui, à
830 ¤/t. Le prix du charbon augmente, pour s?établir à
291 ¤/t en novembre.
2023 T4 2023 T3
Valeur Valeur % Valeur %*
Cotation
US$ en ¤ (courant) 0,930 0,919 1,2 0,9 -2,8
Brent daté ($/bl) 83,7 86,7 -3,4 82,5 -18,1
Brent daté (¤/bl) 77,9 79,7 -2,3 76,3 -20,3
Gaz - Spot PEG (¤/MWh) 37,7 33,0 14,4 39,2 -60,2
Électricité - Spot Base Epex** (¤/MWh) 80,6 85,7 -6,0 97,2 -65,2
Prix à la consommation (TTC)
SP95 (¤/l) 1,83 1,91 -4,1 1,88 3,8
Gazole (¤/l) 1,81 1,81 0,0 1,80 -3,0
Fioul domestique (¤/l) 1,29 1,28 0,5 1,27 -14,5
Moyenne des 4
derniers trimestres
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2,2
janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23
SP95 Gazole Fioul domestique
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
0
20
40
60
80
100
120
140
160
janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23
¤/MWh**$US ou euro/bl
Prix du baril de Brent daté en $US/bl
Prix du baril de Brent daté en ¤/bl
Prix spot du gaz PEG** (¤/MWh, échelle de droite)
Prix spot de l'électricité (¤/MWh, échelle de droite)
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
Prix moyens mensuels des énergies importées
En ¤/t
Source : calculs SDES, d?après DGDDI
La facture énergétique s?élève à 5,7 Md¤ en
novembre 2023. Après avoir nettement reculé à partir de
septembre 2022, elle fluctue depuis février 2023 à un
niveau un peu inférieur à celui enregistré en décembre
2021 au début de la crise énergétique. La dépense en
gaz naturel, qui diminue fortement par rapport à l?été
2022 du fait de la baisse des cours internationaux,
atteint 1,8 Md¤ en novembre 2023. La facture en pétrole
brut demeure élevée (2,5 Md¤) mais diminue du fait de
la baisse du prix du pétrole importé et d?une activité de
raffinage en léger repli. La facture en produits raffinés
s?établit à 1,5 Md¤ et celle en biocarburants3 se monte à
141 millions d?euros. La dépense en charbon pèse à
hauteur de 117 millions d?euros. L?électricité allège
sensiblement la facture, à hauteur de 421 millions
d?euros, en raison d?un solde physique excédentaire.
Quantités importées de pétrole, de combustibles
minéraux solides et de gaz naturel
Indice 100 en 2010
Source : calculs SDES, d?après DGDDI, GRTGaz et Terega
Quantités exportées de produits pétroliers raffinés
et d?électricité
Indice 100 en 2010
Source : calculs SDES, d?après DGDDI et RTE
3 Bioéthanol « pur » exclu, seuls l?ETBE (ether ethyle tertiobutyle)
et le biodiesel EMAAG sont isolés dans les données douanières.
Facture énergétique mensuelle de la France
En M¤ courants
Source : calculs SDES, d?après DGDDI
Au total, la facture énergétique, mesurée en cumul
sur les douze derniers mois, entre décembre 2022 et
novembre 2023, s?élève à 79,7 Md¤. Elle diminue d?un
tiers par rapport à son niveau enregistré un an
auparavant (116,5 Md¤ entre décembre 2021 et
novembre 2022). Le reflux de la facture s?explique
principalement par celui du prix des énergies fossiles, et
tout particulièrement du gaz naturel.
Facture énergétique et prix moyens à l?importation
en France
* Variation par rapport à la période similaire de l?année précédente.
Seule une partie des biocarburants (ETBE et EMAAG) peut être
retracée dans les données douanières.
Source : calculs SDES, d?après Douanes
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
1100
1200
janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23
Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS
10
30
50
70
90
110
130
150
janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23
Pétrole brut Gaz naturel (entrées nettes) Produits pétroliers raffinés CMS
-150
-100
-50
0
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100
150
200
250
300
350
janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23
Produits pétroliers raffinés Electricité (exportations nettes)
-1000
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
10000
11000
12000
13000
janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23
Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS Gaz naturel Electricité Total
Novembre 2023 Octobre 2023
Valeur Valeur % Valeur %*
Importations totales (I) 7,8 7,5 3,9 109,4 -25,5
dont : - CMS (combustibles minéraux solides) 0,1 0,1 12,7 2,1 -34,9
- pétrole brut 2,5 2,7 -5,5 29,0 -10,7
- produits pétroliers raffinés 2,4 2,5 -2,6 29,7 -20,4
- gaz naturel 2,4 1,9 21,9 41,1 -24,5
Exportations totales (E) 2,1 2,1 1,9 29,7 -2,1
dont : - produits pétroliers raffinés 1,0 1,0 -8,2 10,4 -6,7
- électricité 0,6 0,6 -9,2 7,1 -16,7
Facture énergétique (I-E) 5,7 5,4 4,7 79,7 -31,6
dont : - pétrole brut, produits raffinés et biocarburants4,1 4,3 -3,0 50,3 -17,8
- gaz naturel 1,8 1,6 15,5 29,7 -33,9
- électricité -0,4 -0,5 -23,0 -2,6 -136,8
Novembre 2023 Octobre 2023
Valeur Valeur % Valeur %*
Pétrole brut importé ($/bl) 93,2 95,1 -2,0 88,7 -17,9
Pétrole brut importé (¤/t) 632,0 659,7 -4,2 602,8 -19,6
Produits pétroliers raffinés importés (¤/t) 830,0 835,8 -0,7 780,6 -15,7
Facture énergétique (Md¤)
Cumul des 12
derniers mois
Prix moyens à l'importation (US$ ou ¤)
Moyenne des 12
derniers mois
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
MÉTHODOLOGIE
Champ et sources
Les bilans énergétiques portent sur la France
métropolitaine jusqu?en décembre 2017. À partir de
janvier 2018, ils incluent en outre les cinq DROM. Les
données sur la facture portent, quant à elles, sur la
France entière.
L'énergie primaire
L'énergie primaire est calculée à partir de toutes les
données mensuelles disponibles des énergies, c?est-à-
dire hors énergies renouvelables thermiques et déchets
(bois-énergie, déchets urbains renouvelables?).
Sources : SDES, Météo-France pour les températures
moyennes journalières.
Les combustibles minéraux solides
Importations et exportations : Direction générale des
douanes et droits indirects (DGDDI) jusqu?au mois
précédent, estimation SDES pour le mois le plus récent.
Production : GazelEnergie.
Consommation des centrales électriques :
GazelEnergie et EDF.
Consommation de la sidérurgie : estimation SDES,
d?après une enquête auprès des opérateurs.
Consommation des autres secteurs industriels :
estimation SDES.
Stocks : EDF, GazelEnergie, A3M.
Les produits pétroliers
Production nationale : MTECT/Direction générale de
l?énergie et du climat (DGEC).
Consommation hors bases pétrochimiques : Comité
professionnel du pétrole (CPDP).
Consommation de bases pétrochimiques : enquête du
SDES auprès des opérateurs.
Le gaz
Les données proviennent de l?enquête mensuelle sur la
statistique gazière du SDES, effectuée auprès des
opérateurs d?infrastructures gazières et des principaux
fournisseurs de gaz naturel sur le marché français.
L'électricité
Les données de production proviennent des principaux
producteurs en France : EDF, CNR et GazelEnergie.
Les données d?échanges extérieurs proviennent de
RTE.
Les données de consommation proviennent d'Enedis et
de RTE.
Prix et cotations
DGEC, Reuters et NBP (National Balancing Point) pour
les cotations du pétrole et du gaz.
Epex pour les prix spot de l?électricité.
La facture énergétique
DGDDI (Prodouane) pour la valeur des importations et
exportations.
Banque de France pour la parité du dollar.
Révision des données
Les données du dernier mois sont provisoires et peuvent
donner lieu à des révisions, parfois importantes. C?est
notamment le cas de la consommation de quelques
produits pétroliers (en particulier coke de pétrole,
carburéacteurs), des importations et consommations de
charbon hors centrales électriques et des productions
éolienne et solaire photovoltaïque.
Le champ de la note de conjoncture inclut désormais les
DROM. En outre, afin de rapprocher et mieux articuler
les statistiques mensuelles et trimestrielles des
statistiques annuelles retracées dans le bilan de
l?énergie, le bois-énergie et une partie des biocarburants
(ETBE et EMAAG) sont désormais pris en compte dans
la facture énergétique, et les importations de GNL porté
sont estimées.
La réestimation des modèles de désaisonnalisation et
de correction climatique et de jours ouvrables ce
trimestre (T4 2023) a entraîné une révision des séries
CVC-CJO et CVC-CJO-CVS.
Définitions
L?énergie primaire est l?énergie tirée de la nature (du
soleil, des fleuves ou du vent) ou contenue dans les
produits énergétiques tirés de la nature (comme les
combustibles fossiles ou le bois) avant transformation.
Par convention, l?énergie provenant d?une centrale
nucléaire est également une énergie primaire (la chaleur
nucléaire est alors comptabilisée).
La consommation d?énergie primaire correspond à la
consommation d?énergie de tous les acteurs
économiques. Elle s?oppose à la consommation
d?énergie finale, qui correspond à la consommation des
seuls utilisateurs finaux, ménages ou entreprises autres
que celles de la branche énergie. L?énergie finale peut
être une énergie primaire (consommation de charbon de
la sidérurgie par exemple) ou non. L?écart entre les
consommations d?énergie primaire et secondaire
correspond à la consommation de la branche énergie. Il
s?agit pour l?essentiel des pertes de chaleur liées à la
production d?électricité.
Pour la note de conjoncture trimestrielle ainsi que pour
les séries mensuelles mises à disposition sur le site du
SDES, les soutes aériennes internationales, dont une
évaluation infra-annuelle n?est pas disponible jusqu?à
présent, sont incluses dans la consommation nationale
d?énergie primaire et sont par conséquent prises en
compte dans le calcul du taux d?indépendance
énergétique et dans celui des émissions de CO2. Dans
le bilan énergétique de la France annuel, publié par le
SDES, elles sont en revanche exclues, conformément
aux recommandations internationales relatives aux
statistiques de l?énergie établies par les Nations unies et
aux pratiques de l?Agence internationale de l?énergie.
Le taux d?indépendance énergétique est le ratio de la
production nationale d?énergie primaire sur la
consommation d?énergie primaire réelle (non corrigée
du climat).
Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) donne le
dégagement maximal théorique de chaleur lors de la
combustion, y compris la chaleur de condensation de la
vapeur d?eau produite lors de la combustion. À l'inverse,
le pouvoir calorifique inférieur (PCI) exclut de la chaleur
dégagée la chaleur de condensation de l?eau supposée
rester à l?état de vapeur à l?issue de la combustion. En
pratique, le rapport PCI/PCS est de l?ordre de 90 % pour
le gaz naturel, de 91 % pour le gaz de pétrole liquéfié,
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
de 92-93 % pour les autres produits pétroliers et de 95
à 98 % pour les combustibles minéraux solides.
Combustibles minéraux solides (CMS) : dans ce
document, le terme « charbon » est utilisé pour désigner
l?ensemble des CMS qui regroupent le charbon à l?état
brut et les produits solides issus de sa transformation.
Les produits bruts couvrent les produits de récupération,
le lignite et la houille, dont le charbon-vapeur est une
variété utilisée pour la production d?électricité et/ou de
chaleur. Les produits solides transformés à partir du
charbon sont le coke et les agglomérés.
Le coefficient de disponibilité nucléaire (Kd) : ratio
entre la capacité de production réelle et la capacité de
production théorique maximale. Le Kd, qui ne prend en
compte que les indisponibilités techniques, à savoir les
arrêts programmés, les indisponibilités fortuites et les
périodes d?essais, caractérise la performance
industrielle d?une centrale.
Le gazole non routier remplace obligatoirement le fioul
domestique depuis le 1er mai 2011 pour certains engins
mobiles non routiers, et depuis le 1er novembre 2011
pour les tracteurs agricoles, avec les mêmes
spécifications que celles du gazole routier, excepté sa
coloration.
Émissions de CO2 liées à la combustion
d?énergie
Les émissions de CO2 calculées dans cette publication
sont celles issues de la combustion d?énergie fossile.
Elles représentent près de 95 % des émissions totales
de CO2 et environ 70 % des émissions de gaz à effet de
serre (GES).
Le calcul du SDES consiste à appliquer des facteurs
d?émissions moyens aux consommations d?énergies
fossiles (produits pétroliers, gaz et combustibles
minéraux solides), hors usages non énergétiques des
produits pétroliers (pour le gaz naturel, il n?est pas
possible d?estimer ces usages en mensuel). En
revanche, les inventaires officiels (données annuelles)
en matière d?émissions de GES et de CO2 en particulier
font appel à une méthodologie beaucoup plus complexe,
nécessitant des données plus détaillées. Comparées à
un inventaire officiel, ces estimations présentent
d?autres différences de périmètre, telles que la non-prise
en compte des DROM, des déchets non renouvelables
ou encore la prise en compte des soutes aériennes
internationales.
Correction des variations saisonnières,
climatiques et des jours ouvrables
(CVS-CVC-CJO)
Les séries de consommation d?énergie sont
généralement sensibles aux saisons, à la météorologie
et au nombre de jours ouvrables. Ainsi, la consommation
des énergies utilisées pour le chauffage est plus élevée
l?hiver que l?été et augmente d?autant plus que les
températures sont basses. L?énergie consommée pour
le chauffage au cours d?une journée est proportionnelle
au nombre de « degrés-jours », c?est-à-dire à l?écart
entre la température moyenne de la journée et un seuil
fixé à 17 °C, lorsque la température est inférieure à ce
seuil. À titre d?exemple, en dessous de 17°C, une baisse
d?un degré de la température moyenne mensuelle
conduit à une consommation supplémentaire de gaz
distribué de l?ordre de 1,25 TWh par mois.
La série corrigée des variations saisonnières,
climatiques et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO),
construite à partir de la série initiale dite « série brute »,
permet de neutraliser l?effet des saisons, de la
météorologie et des jours ouvrables pour faire ressortir
à la fois les tendances de fond et les évolutions
exceptionnelles. Contrairement au « glissement
annuel », où, pour éliminer la saisonnalité, on compare
un mois avec le même mois de l?année précédente, la
série CVS-CVC permet de comparer directement
chaque mois avec le mois précédent. Cela lui confère
deux avantages. D?une part, l?interprétation d?un mois ne
dépend que du passé récent et non d?événements
survenus jusqu?à un an auparavant. D?autre part, on
détecte tout de suite les retournements et on mesure
correctement les nouvelles tendances sans retard. La
série CJO permet de neutraliser l?impact des nombres
inégaux de jours ouvrables d?un mois à l?autre, de la
même façon que la série CVS-CVC neutralise l?impact
des différentes saisons et du climat. La combinaison des
CVS, CVC, CJO permet de fournir une information sur
l?évolution instantanée des phénomènes économiques,
abstraction faite des phénomènes calendaires
explicables naturels.
Pour en savoir plus, consulter le site
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr,
rubrique « Tous les concepts ».
Les coefficients saisonniers ainsi que les coefficients
climatiques et la correction des jours ouvrables sont
réestimés chaque mois, ce qui peut entraîner de très
légères révisions de la série CVS-CVC-CJO.
La correction des variations saisonnières, climatiques et
des jours ouvrables est faite au niveau le plus fin des
séries, les séries d?ensemble étant obtenues par
agrégation des séries élémentaires.
L?ensemble des séries corrigées des variations
saisonnières, climatiques et des jours ouvrés a été
révisé par rapport à la publication trimestrielle portant
sur le 3e trimestre 2023. Plusieurs modifications ont en
effet été apportées à la méthode de désaisonnalisation
des séries :
? La modélisation de la saisonnalité réalisée à l?aide
d?un modèle non paramétrique (modélisation X13-
ARIMA) et la correction des jours ouvrables et des
écarts mensuels du degré jour à la moyenne sur
trente ans pour le mois considéré sont réalisées sur
la période 2011-2023 au lieu de 2008-2018
auparavant.
Cette réestimation conduit à revoir les paramètres
des modèles et le traitement des valeurs extrêmes
(outliers).
? La correction des années bissextiles pour les mois
de février et celle des jours ouvrables sont
imposées dans les régressions. En revanche, on ne
définit plus a priori une période de chauffe ni de
climatisation.
? Les données des séries désaisonnalisées sont
mises à jour depuis 2011.
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
Au final, 18 séries font l?objet de corrections ; on ne
décrit ici que les révisions des séries principales. Les
écarts par rapport aux précédentes séries publiées sont
très faibles en moyenne, les séries corrigées de
consommations de carburants sont toutefois un peu
moins lisses, car on tient davantage compte des
fluctuations plus fortes observées sur la période récente.
Écarts entre les séries CVC-CJO-CVS révisées et
les précédentes séries
En %
écart moyen écart maximal
maximal
consommation de gazole 0,1 10,7
consommation de supercarburants 0,1 8,0
consommation de gaz naturel sur le réseau de transport 0,4 9,7
consommation de gaz naturel sur le réseau de distribution -0,1 10,5
livraison électricité basse tension 0,1 4,1
livraison électricité moyenne tension -0,1 4,9
livraison électricité haute tension 0,0 3,3
Produits pétroliers
Consommation de gazole
Consommation de supercarburants
Gaz naturel
Consommation sur le réseau de transport (en TWh
PCS)
Consommation sur le réseau de distribution (en TWh
PCS)
Électricité
Livraisons basse tension (en TWh)
Livraisons moyenne tension (en TWh)
Livraisons haute tension (en TWh)
Diffusion
Les séries longues sont disponibles sur le site :
www.statistiques.developpement-
durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie.
Alexandru ANDREI, SDES
Virginie ANDRIEUX, SDES
Évelyne MISAK, SDES
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consommation de gazole (série brute)
consommation de gazole (nouvelle série CJO-CVS)
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http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie
Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023
Directrice de publication : Béatrice Sédillot
Dépôt légal : février 2024
ISSN : 2557-8510 (en ligne)
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques
Sous-direction des statistiques de l?énergie
Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex
Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr