Conjoncture énergétique. Quatrième trimestre 2023

ANDREI, Alexandru ; ANDRIEUX Virginie ; MISAK, Évelyne

Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable. Service des données et études statistiques
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoNormal">La production d'énergie primaire sur le territoire augmente nettement au quatrième trimestre 2023 (+ 18,6 % par rapport au trimestre précédent ; + 26,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022) grâce à l'amélioration de la production nucléaire (+ 24,5 % sur un an) et à des conditions météorologiques favorables à la production électrique renouvelable (+ 42,1 % sur un an), particulièrement dynamique dans les filières hydraulique et éolienne. Entraînée à la hausse par la reprise de la production nucléaire, la consommation primaire d'énergie augmente de 6,0 % sur un an et de 5,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables. La hausse de la demande intérieure d'énergie est néanmoins atténuée par une moindre utilisation des énergies fossiles, notamment dans les centrales électriques. La consommation primaire de gaz naturel diminue ainsi de 9,4 % (- 7,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables).<o:p></o:p></p>
Editeur
Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
Descripteur Urbamet
conjoncture ; énergie ; production d'énergie ; gaz naturel ; charbon ; électricité ; prix ; importation ; exportation
Descripteur écoplanete
consommation d'énergie ; CO2
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
Conjoncture énergétique Quatrième trimestre 2023 FÉVRIER 2024 La production d?énergie primaire sur le territoire augmente nettement au quatrième trimestre 2023 (+ 18,6 % par rapport au trimestre précédent ; + 26,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022) grâce à l?amélioration de la production nucléaire (+ 24,5 % sur un an) et à des conditions météorologiques favorables à la production électrique renouvelable (+ 42,1 % sur un an), particulièrement dynamique dans les filières hydraulique et éolienne. Entraînée à la hausse par la reprise de la production nucléaire, la consommation primaire d?énergie augmente de 6,0 % sur un an et de 5,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables. La hausse de la demande intérieure d?énergie est néanmoins atténuée par une moindre utilisation des énergies fossiles, notamment dans les centrales électriques. La consommation primaire de gaz naturel diminue ainsi de 9,4 % (- 7,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables). En conséquence, le taux d?indépendance énergétique s?accroît sur un an, pour s?établir à 52,7 % au quatrième trimestre 2023. Les prix des énergies sur les marchés demeurent élevés même s?ils ont fortement reflué par rapport à leur niveau de 2022. La facture énergétique de la France atteint 5,7 Md¤ en novembre. Mesurée en cumul sur 12 mois de décembre 2022 à novembre 2023, la facture s?établit à 79,7 Md¤, contre 116,5 Md¤ l?année précédente. Au quatrième trimestre 2023, la production d?énergie primaire (voir méthodologie) s?établit à 322 TWh. Elle augmente de 26,3 % par rapport au dernier trimestre de 2022 et de 18,6% par rapport au trimestre précédent. La production nucléaire, principale contributrice à la hausse, s?accroît de 24,5 % : la disponibilité du parc nucléaire continue en effet de s?améliorer même si elle ne revient pas totalement à son niveau historique moyen. La production brute d?électricité d?origine renouvelable progresse très fortement (+ 42,1 %) par rapport à la même période de l?année précédente. La production hydraulique est nettement plus élevée (+ 47,1 %) qu?à l?automne 2022 en raison de stocks nettement plus abondants. La production éolienne est également très allante (+ 41,9 %) grâce à des conditions de vent particulièrement favorables qui ont autorisé un facteur de charge très élevé des installations terrestres et en mer. En outre, les capacités de production augmentent avec la mise en service partielle des parcs en mer de Saint-Brieuc et Fécamp. La production photovoltaïque continue de croître à un rythme soutenu (+ 20,4 % par rapport au quatrième trimestre 2022). Le biométhane injecté sur le réseau de gaz naturel pèse encore peu dans la production domestique mais sa production se développe rapidement (2 TWh, + 27,9 % par rapport au quatrième trimestre 2022). Consommation et production d?énergie primaire, indépendance énergétique et émissions de CO2 (séries brutes) En TWh (1) Hors énergies renouvelables thermiques (sauf biométhane) et déchets. Le nucléaire est comptabilisé en équivalent primaire à la production (chaleur dégagée par la réaction nucléaire, puis convertie en électricité). (2) Hors autoconsommation des raffineries. (3) Nucléaire, hydraulique, éolien et photovoltaïque. (4) La variation du taux d?indépendance énergétique est indiquée en points. Note : en 2022, le champ a été étendu à la France entière, il inclut désormais les DROM. En outre, le GNL porté ou de détail qui n?est pas livré via le réseau a été ajouté aux échanges et à la consommation de gaz naturel. Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles disponibles par énergie La consommation primaire s?élève à 611 TWh au quatrième trimestre 2023, en hausse de 6,0 % par rapport à la même période de l?année précédente Quantité Évolution (%) T / T-4 Part en % Production nationale d'énergie primaire 322 26,3 100,0 dont : - biométhane 2 27,9 0,6 - pétrole 2 0,1 0,6 - nucléaire (brut) 279 24,5 86,6 - hydraulique, éolien et photovoltaïque (brut) 39 42,1 12,1 Consommation d'énergie primaire réelle (1) 611 6,0 100,0 dont : - charbon 14 -18,0 2,3 - pétrole (2) 197 1,1 32,2 - gaz naturel 100 -9,4 16,4 - nucléaire et EnR électriques (3) 301 18,0 49,3 Taux d'indépendance énergétique (4) 52,7% 8,5 Émissions de CO2 dues à l'énergie (milliers de t CO2) 71 058 -5,5 Énergie primaire 2023 T4 Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 (+ 5,6 % corrigée des variations climatiques et des jours ouvrables). Ce mouvement est imputable à la hausse de la production nucléaire, avec des pertes de chaleur induites plus conséquentes. Corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, la consommation primaire diminue de 1,4 % par rapport au trimestre précédent. La consommation primaire de gaz naturel baisse particulièrement (- 11,6 %), en tenant compte de la saisonnalité, des jours ouvrables et du climat. Sur un an, elle baisse également (- 7,6 %). Les centrales à cycle combiné au gaz ont été moins sollicitées pour produire de l?électricité qu?à l?automne 2022 et la consommation de gaz des ménages et des entreprises continue de diminuer dans le contexte du plan de sobriété et du plan européen de réduction de la demande en gaz. La consommation primaire de pétrole augmente légèrement par rapport au troisième trimestre 2022 (+ 0,3 %) et à l?année précédente (+ 0,9 %), tirée à la hausse par les carburéacteurs, alors que les ventes de carburants routiers diminuent légèrement. La consommation de charbon se replie à l?inverse sur un an et par rapport au trimestre précédent. Évolution de la consommation d?énergie primaire (séries CVS-CVC-CJO) En % (5) Nucléaire, hydraulique, éolien et photovoltaïque. (6) Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement. Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles disponibles par énergie Consommation d?énergie primaire (séries CVS-CVC-CJO) Indice 100 en 2010 Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles disponibles par énergie La consommation d?énergie primaire augmentant moins que la production, le taux d?indépendance énergétique augmente de 8,5 points en glissement annuel, pour atteindre 52,7 % au quatrième trimestre 2023. Mesuré en cumul sur une année, il s?établit à 51,2 % en décembre 2023. Les émissions de CO2 liées à la combustion d?énergies fossiles diminuent très nettement (- 5,5 %) par rapport à la même période de l?année précédente, en données brutes. Cumulées sur un an, de janvier 2023 à décembre 2023, elles baissent également sensiblement par rapport à l?année précédente (- 5,7 %). Taux d?indépendance énergétique moyen (série brute, en moyenne sur 12 mois) En % Note : en pointillés est représenté le taux d?indépendance instantané (mensuel). Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles disponibles par énergie Émissions de CO2 liées à la combustion d?énergie (série brute, en moyenne sur 12 mois) Indice 100 en 2010 Note : en moyenne sur les douze derniers mois, les émissions sont à environ 77 % de leur niveau de référence de 2010. Source : calculs SDES, d?après les données mensuelles disponibles par énergie LES PRODUITS PÉTROLIERS La consommation totale réelle de produits pétroliers s?élève à 16,9 millions de tonnes (Mt) au quatrième trimestre 2023, en progression de 1,1 % par rapport à la même période en 2022. Elle augmente particulièrement en octobre (+ 7,9 %). La demande en carburants routiers, soit 59 % du total, est en baisse sensible, de 3,7 % par rapport à l?année précédente. Les ventes de gazole ? produit représentant un peu moins des trois quarts de la consommation de carburants routiers ? reculent de 6,4 %. Celles de supercarburants progressent à l?inverse nettement, de 4,7 % en un an, dans le contexte du rééquilibrage du marché. Les ventes de SP95-E10 ? pouvant contenir jusqu?à 10 % de bioéthanol (contre 5 % pour le SP95 standard) sont particulièrement dynamiques (+ 10,0 % sur un an) : elles comptent pour 57 % des ventes de supercarburants, soit 2 points de plus qu?au quatrième trimestre 2022. Les livraisons de carburéacteurs augmentent très nettement (+ 20,3 %), surtout en octobre (+ 43,9 % comparé à octobre 2022). À 1 666 kt, elles se rapprochent de leur niveau de 2019. La consommation de gaz de pétrole liquéfié (GPL) croît sensiblement (+ 4,0 %), à 430 milliers de tonnes (kt), tout en restant à un niveau faible, le deuxième niveau le plus bas pour un quatrième trimestre, après 2022. Les ventes de gazole non routier augmentent plus modérément (+ 1,2 %). Les ventes de fioul domestique reculent en revanche légèrement (- 1,9 %) par rapport au quatrième trimestre 2022. Elles se replient notamment en décembre (- 14,0 % par rapport à décembre 2022), en particulier T/T-1 T/T-4 (6) Consommation d'énergie primaire -1,4 5,6 dont : - charbon -2,1 -19,7 - pétrole 0,3 0,9 - gaz naturel -11,6 -7,6 - nucléaire et EnR électriques (5) 0,8 17,2 30 50 70 90 110 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24 Charbon Pétrole Gaz naturel Nucléaire et EnR électriques Consommation primaire d'énergie 39 41 43 45 47 49 51 53 55 57 59 61 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24 Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 en raison des températures plus douces qu?il y a un an pour ce mois. Production et consommation de produits pétroliers (séries brutes) En milliers de tonnes (1) Hors soutes maritimes. (2) Pétrole brut et hydrocarbures extraits du gaz naturel. (3) La consommation totale inclut, outre les produits listés dans le tableau, les bases pétrochimiques (qui font l?objet d?une enquête) ainsi que d?autres produits pétroliers (dont la consommation du mois courant est estimée). L?autoconsommation des raffineries est exclue. (4) Le gazole non routier remplace obligatoirement le fioul domestique depuis le 1er mai 2011 pour certains engins mobiles non routiers, et depuis le 1er novembre 2011 pour les tracteurs agricoles, avec les mêmes spécifications que celles du gazole routier, excepté sa coloration. Source : calculs SDES, d?après CPDP et DGEC Évolution de la consommation des produits pétroliers (séries CVS-CVC-CJO) En % (5) Pour les produits pétroliers autres que ceux détaillés, hormis les consommations de bases pétrochimiques, la quantité consommée du mois courant est estimée. (6) Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement. Source : calculs SDES, d?après CPDP Entre les troisième et quatrième trimestres 2023, en données corrigées des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, la consommation totale de produits pétroliers progresse légèrement (+ 0,3 %). Les livraisons de carburants routiers sont stables : celles de gazole diminuent de 0,3 %, alors que celles de supercarburants augmentent de 0,9 %. Les ventes de fioul domestique et de gazole non routier progressent légèrement (+ 1,1 % et + 1,8 % respectivement). Celles de carburéacteurs augmentent de 3,8 %, en tenant compte de la saisonnalité habituelle des vols. 1 Il s?agit de la consommation totale hors pertes (transport, distribution, stockage?). Consommation de produits pétroliers (séries CVS-CVC-CJO) Indice 100 en 2010 Source : calculs SDES, d?après CPDP LE GAZ NATUREL La consommation totale réelle1 de gaz naturel diminue de 9,4 % au quatrième trimestre 2023 en glissement annuel. La consommation des clients reliés au réseau de transport diminue particulièrement (- 19,5 %). En effet, les centrales à cycle combiné au gaz sont beaucoup moins sollicitées qu?un an auparavant (- 56,4 %) en raison de la nette hausse des productions d?électricité nucléaire et renouvelable. Les clients reliés au réseau de distribution (résidentiel-tertiaire, petite industrie) réduisent également leur consommation, mais plus légèrement (- 2,9 % et - 2,5 % à températures et jours ouvrables équivalents). Les efforts de sobriété sont reconduits et s?accentuent même par rapport à l?automne 2022. Bilan trimestriel du gaz naturel (séries brutes) En TWh PCS * Positif quand on soutire des quantités des stocks pour les consommer, négatif quand on remplit les stocks. ** Centrales à cycle combiné au gaz. Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga À 99,6 TWh, les importations nettes de gaz naturel2 diminuent de 5,1 % au quatrième trimestre par rapport à leur niveau observé un an auparavant. Les entrées de gaz naturel gazeux augmentent (+ 139,2 % en glissement annuel) tandis que les entrées nettes de gaz naturel sous forme liquéfiée (GNL) baissent (- 8,2 % en glissement annuel) avec une provenance modifiée. En particulier, les achats de GNL en provenance des États- Unis occupent une part moindre qu?au T4 2022 dans les importations (- 4,9 %), alors qu?à l?inverse les achats en provenance d?Algérie augmentent d?un tiers en glissement annuel (+ 32,3 %). La production nationale de gaz naturel (2,6 TWh PCS) correspond essentiellement au biométhane 2 Il s'agit des entrées nettes de gaz sur le territoire français (y.c. du GNL porté), donc exportations déduites et hors transit. Quantité Évolution (%) T/T-4 Part en % Production nationale (2) 145 0,1 Consommation totale (3) 16 927 1,1 100,0 dont : - total carburants routiers 10 006 -3,7 59,1 dont : - supercarburants 2 662 4,7 15,7 - gazole 7 344 -6,4 43,4 - fioul domestique 1 229 -1,9 7,3 - gazole non routier (4) 1 118 1,2 6,6 - carburéacteurs 1 666 20,3 9,8 - gaz de pétrole liquéfié (GPL) 430 4,0 2,5 Produits pétroliers (1) 2023 T4 Produits pétroliers T/T-1 T/T-4 (6) Consommation totale (5) 0,3 0,9 dont : - total carburants routiers -0,0 -3,7 dont : - supercarburants 0,9 4,6 - gazole -0,3 -6,3 - fioul domestique 1,1 -3,6 - gazole non routier 1,8 1,2 - carburéacteurs 3,8 20,3 - gaz de pétrole liquéfié (GPL) -9,0 4,0 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24 Total produits pétroliers Gazole Carburants routiers Supercarburants Quantité Évolution (%) T/T-4 Part en % Importations nettes 99,6 -5,1 Production nationale 2,638 27,9 Soutirages des stocks* 13,3 -18,5 Consommation totale (hors pertes) réelle 111,9 -9,4 100,0 dont : - gros clients reliés au réseau de transport 39,1 -19,5 34,9 dont clients CCCG** 6,9 -56,4 6,2 - résidentiel-tertiaire, petite industrie 72,8 -2,9 65,1 2023 T4 Gaz naturel Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 injecté dans les réseaux de transport et de distribution. Elle augmente de 27,9 % en un an. Variations de stocks et livraisons aux consommateurs En TWh Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga La phase de soutirage des stocks a débuté en novembre. Les stocks ont diminué de 13,3 TWh au quatrième trimestre. Le niveau des stocks utiles de fin décembre, à 120,7 TWh, est légèrement inférieur à son niveau de l?année précédente (- 1,4 %). Fin décembre, les capacités de stockage restent à un niveau élevé pour cette période de l?année : le niveau de remplissage des installations souterraines de stockage de gaz naturel sur le territoire français s?établit à 83,3 % le 1er janvier 2024. Évolution de la consommation totale (hors pertes) de gaz naturel (séries CVS-CVC-CJO) En % * Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement. Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga Consommation totale (hors pertes) de gaz naturel (séries CVS-CVC-CJO) Indice base 100 en 2010 Source : SDES, d?après Dunkerque LNG, Elengy, Fosmax LNG, GRDF, GRTgaz, Storengy et Teréga Corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, la consommation totale de gaz naturel diminue de 11,6 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2023. La baisse est imputable aux clients reliés aux réseaux de distribution (- 15,2 %) et à ceux reliés au réseau de transport (- 4,8 %) dans une moindre mesure. LES PRODUITS DU CHARBON Au dernier trimestre 2023, la consommation totale de produits du charbon ou combustibles minéraux solides (CMS) s?élève à 1,6 million de tonnes (Mt), le niveau le plus faible observé pour cette période de l?année. L?approvisionnement en charbon repose quasi exclusivement sur les importations. Bilan trimestriel des combustibles minéraux solides (séries brutes) En milliers de tonnes (1) L'écart entre, d?une part, la somme des importations nettes et des variations de stocks et, d?autre part, la consommation provient notamment de décalages temporels entre les sources. (2) Une variation positive correspond à du déstockage, une variation négative à du stockage. (3) Pour les secteurs consommateurs de combustibles minéraux solides autres que ceux détaillés, la quantité consommée du mois courant est estimée. Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie et DGDDI La consommation de charbon pour la fabrication d?acier diminue légèrement sur un an (- 0,8 %), pour atteindre un niveau bas, à 1,1 Mt, en raison de l?arrêt de hauts-fourneaux pour maintenance ou pour des raisons économiques comme l?année précédente. En glissement annuel, la consommation de charbon- vapeur pour la production d?électricité chute fortement (- 80,6 %), pour se situer, au quatrième trimestre 2023, à 95 kt, le niveau le plus bas depuis le début des mesures. Ainsi, en France métropolitaine, les centrales à charbon, habituellement utilisées en appoint des autres filières, ont été très peu sollicitées. En outre-mer, une des deux installations de production d?électricité située à La Réunion a été convertie à la biomasse et n?utilise plus de charbon depuis mars 2023. Les deux autres installations ultramarines sont en cours de conversion. Consommation de combustibles minéraux solides (séries CVS-CVC-CJO) Indice base 100 en 2010 Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie Les opérateurs ayant puisé dans les stocks de produits du charbon au cours du trimestre, les stocks ont globalement diminué de 142 kt au dernier trimestre. Sur un an, les stocks ont augmenté de 0,2 Mt et s'élèvent à 2,8 Mt fin décembre 2023. Gaz naturel T/T-1 T/T-4 * Consommation totale (hors pertes) réelle -11,6 -7,6 dont : - gros clients reliés au réseau de transport -4,8 -16,7 - résidentiel-tertiaire, petite industrie -15,2 -2,5 Quantité Évolution (%) T/T-4 Part (%) Importations totales nettes 1 590 -21,9 Variations de stocks (2) 142 Consommation totale réelle (3) 1 905 -17,8 100,0 dont : - centrales électriques 95 -80,6 5,0 - sidérurgie 1 116 -0,8 58,6 Combustibles minéraux solides (1) 2023 T4 0 20 40 60 80 100 120 140 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 janv.-24 Total Centrales électriques Sidérurgie Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 Évolution trimestrielle de la consommation de combustibles minéraux solides (séries CVS-CVC-CJO) En % * Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement. Source : calculs SDES, d?après EDF, GazelEnergie Entre les troisième et quatrième trimestres 2023, corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, la consommation totale de combustibles minéraux solides se replie (- 2,1 %). La consommation pour la production d?électricité diminue fortement, de 47,5 %. En revanche, la consommation du secteur de la sidérurgie, qui représente 59 % du total, augmente (+ 6,0 %). L?ÉLECTRICITÉ Au quatrième trimestre 2023, la production totale d?électricité nette augmente de 19,6 % en glissement annuel, pour s?établir à 137,7 TWh. Production d?électricité, échanges et énergie appelée (séries brutes) En GWh Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie La production nucléaire progresse de 25,3 % en glissement annuel, à 87,4 TWh, grâce à la plus grande disponibilité du parc nucléaire avec plusieurs réacteurs reconnectés au réseau à l?issue de leurs maintenances. Au quatrième trimestre 2023, le nucléaire assure 63,4 % de la production totale d?électricité. La production hydraulique augmente de 47,1 % sur un an avec des stocks hydrauliques qui atteignent un niveau très élevé de remplissage. Au quatrième trimestre 2023, l?hydraulique assure 13,0 % de la production nationale d?électricité. La production éolienne augmente (+ 41,9 % en glissement annuel), notamment du fait des vents importants observés, et assure 12,8 % de la production. La production photovoltaïque augmente (+ 20,4 % en glissement annuel) et représente 2,4 % de la production d?électricité nette. Dans un contexte de hausse des productions d?origine nucléaire et renouvelable, les installations thermiques classiques, utilisées comme moyens de pointe pour ajuster l?offre à la demande, ont été moins sollicitées que l?année précédente à la même période : la production des centrales thermiques classiques s?élève à 11,4 TWh au quatrième trimestre 2023, soit 36,5 % de moins qu?un an auparavant. Ces centrales ont assuré 8,3 % de la production nationale d?électricité au quatrième trimestre. Production d?électricité par filière En TWh Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie L?énergie appelée augmente de 2,1 % en glissement annuel (+ 1,3 % après correction des jours ouvrables et des températures). Les livraisons en haute tension (principalement les gros consommateurs industriels) augmentent notamment de 4,9 % en glissement annuel. Les livraisons en basse tension, qui couvrent principalement le résidentiel, augmentent aussi, mais dans une moindre mesure en un an (+ 1,8 %). À l?inverse, les livraisons en moyenne tension diminuent de 1,4 %. La puissance maximale appelée depuis le réseau de transport au cours du trimestre s?élève à 76,1 GW. Cette pointe de consommation, qui a eu lieu le 7 décembre 2023, est inférieure de 9,5 % à celle du quatrième trimestre 2022. Déficitaire il y a un an, le solde exportateur des échanges physiques redevient très nettement excédentaire. Il progresse à toutes les interconnexions frontalières : avec la Belgique, le Luxembourg, l?Allemagne, la Suisse, l?Italie, l?Andorre, l?Espagne et la Grande-Bretagne. Entre le troisième trimestre et le quatrième trimestre 2023, en données corrigées des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, l?énergie appelée diminue (- 0,8 %). Les consommations en basse et moyenne tensions diminuent respectivement de 1,5 % et 0,5 %. À l?inverse, la consommation en haute tension augmente de 0,6 %. Évolution de l?énergie appelée (séries CVS-CVC-CJO) En % * Série corrigée du climat et des jours ouvrables seulement. Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie T/T-1 T/T-4 * Consommation totale -2,1 -19,5 dont : - centrales électriques -47,5 -78,7 - sidérurgie 6,0 -0,8 Quantité Évolution (%) T/T-4 Part en % Production d'électricité nette 137 703 19,6 100,0 dont : - nucléaire 87 370 25,3 63,4 - hydraulique (yc pompages) 17 927 47,1 13,0 - éolienne 17 621 41,9 12,8 - photovoltaïque 3 337 20,4 2,4 - production thermique classique 11 449 -36,5 8,3 Solde : exportations - importations 17 478 -638,9 Pompages (énergie absorbée) 1 810 -23,2 Energie appelée réelle (yc pertes) 118 415 2,1 100,0 dont : - basse tension 50 178 1,8 42,4 - moyenne tension 37 196 -1,4 31,4 - haute tension 17 316 4,9 14,6 2023 T4 Électricité Électricité T/T-1 T/T-4 * Energie appelée -0,8 1,3 dont : - basse tension -1,5 1,8 - moyenne tension -0,5 -1,3 - haute tension 0,6 5,5 Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 Énergie appelée (séries CVS-CVC-CJO) Indice base 100 en 2010 Source : SDES, d?après CNR, EDF, Enedis, RTE et GazelEnergie LES PRIX ET LES COTATIONS DES ÉNERGIES Dans un contexte de fortes tensions géopolitiques engendrées par la guerre au Proche-Orient (Hamas- Israël), le cours du baril de Brent de la mer du Nord augmente jusqu?au 18 octobre puis se replie nettement sous l?effet d?anticipations défavorables de demande liée à une dégradation de la conjoncture économique mondiale. En outre, la levée partielle des sanctions à l?encontre du Venezuela par les États-Unis mi-octobre et les dissensions au sein de l?OPEP sur les objectifs de production ont vraisemblablement exercé un effet déflationniste. Le cours du Brent ne rebondit qu?en fin d?année. Le regain d?optimisme des marchés en décembre est en effet encouragé par la légère amélioration des indicateurs d?activité, avec une forte croissance de l?investissement industriel aux États-Unis et en Chine et des perspectives de desserrement de la politique monétaire. Au final, le cours du baril de Brent diminue de 3,4 % par rapport au trimestre précédent et s?élève à 83,7 $ en moyenne au quatrième trimestre 2023, soit 77,9 euros. Prix et cotations des énergies * Variation par rapport à la période similaire de l?année précédente. ** European Power Exchange. Sources : DGEC ; Reuters ; Epex (électricité) Le prix de l?essence (SP95) diminue (- 4,1 %), dans le sillage du cours du Brent, alors que celui du gazole est stable, ce qui atténue le différentiel de prix entre ces deux carburants, qui devient quasiment négligeable. En décembre 2023, les prix à la pompe du SP95 et du gazole atteignent respectivement 1,80 ¤ et 1,75 ¤ le litre (1,83 ¤ et 1,81¤ sur l?ensemble du trimestre). Le prix du fioul domestique s?établit à 1,29 ¤ le litre en moyenne sur le trimestre. Prix à la consommation En ¤/l Source : DGEC Les cours du gaz naturel sur les marchés ouest- européens repartent à la hausse au quatrième trimestre. L?arrêt de l?exploitation du site de Groningue aux Pays- Bas le 1er octobre réduit l?offre de gaz naturel gazeux. De surcroît, la demande de gaz s?affermit par rapport au trimestre précédent, en prévision de l?hiver. Elle est néanmoins relativement contenue, grâce aux efforts de sobriété qui perdurent et au niveau élevé des stocks. En net reflux par rapport aux pics enregistrés en 2022, les cours du gaz sur les marchés ne sont cependant pas revenus à leur niveau des années précédant la crise sanitaire. Le prix spot PEG s?établit à 37,7 ¤/MWh en moyenne au quatrième trimestre 2023 contre 20,7 ¤/MWh sur la période 2011-2019. Les écarts de prix à l?intérieur du marché ouest-européen (TTF aux Pays-Bas et NBP à Londres) sont très faibles. Le prix spot de l?électricité livrable en France diminue de 6,0 % par rapport au troisième trimestre 2023 et atteint 80,6 ¤/MWh, en dépit de la hausse du prix du gaz naturel. L?amélioration de la disponibilité du parc nucléaire et le dynamisme de la production des énergies renouvelables électriques entraînent un moindre recours aux centrales thermiques. Prix moyen* mensuel du baril de pétrole (en $US et en ¤) et prix spot du gaz et de l?électricité (en ¤/MWh) * Prix courants. ; ** Point d?échange gaz (France). Sources : DGEC ; Reuters LA FACTURE ÉNERGÉTIQUE (NOVEMBRE 2023) Le prix moyen du pétrole brut importé par la France s?établit à 632 ¤/t en novembre 2023, il diminue par rapport à octobre. Le prix moyen à l?importation des produits raffinés, quasi stable, s?élève, quant à lui, à 830 ¤/t. Le prix du charbon augmente, pour s?établir à 291 ¤/t en novembre. 2023 T4 2023 T3 Valeur Valeur % Valeur %* Cotation US$ en ¤ (courant) 0,930 0,919 1,2 0,9 -2,8 Brent daté ($/bl) 83,7 86,7 -3,4 82,5 -18,1 Brent daté (¤/bl) 77,9 79,7 -2,3 76,3 -20,3 Gaz - Spot PEG (¤/MWh) 37,7 33,0 14,4 39,2 -60,2 Électricité - Spot Base Epex** (¤/MWh) 80,6 85,7 -6,0 97,2 -65,2 Prix à la consommation (TTC) SP95 (¤/l) 1,83 1,91 -4,1 1,88 3,8 Gazole (¤/l) 1,81 1,81 0,0 1,80 -3,0 Fioul domestique (¤/l) 1,29 1,28 0,5 1,27 -14,5 Moyenne des 4 derniers trimestres 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 2,0 2,2 janv.-19 janv.-20 janv.-21 janv.-22 janv.-23 SP95 Gazole Fioul domestique 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 0 20 40 60 80 100 120 140 160 janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23 ¤/MWh**$US ou euro/bl Prix du baril de Brent daté en $US/bl Prix du baril de Brent daté en ¤/bl Prix spot du gaz PEG** (¤/MWh, échelle de droite) Prix spot de l'électricité (¤/MWh, échelle de droite) Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 Prix moyens mensuels des énergies importées En ¤/t Source : calculs SDES, d?après DGDDI La facture énergétique s?élève à 5,7 Md¤ en novembre 2023. Après avoir nettement reculé à partir de septembre 2022, elle fluctue depuis février 2023 à un niveau un peu inférieur à celui enregistré en décembre 2021 au début de la crise énergétique. La dépense en gaz naturel, qui diminue fortement par rapport à l?été 2022 du fait de la baisse des cours internationaux, atteint 1,8 Md¤ en novembre 2023. La facture en pétrole brut demeure élevée (2,5 Md¤) mais diminue du fait de la baisse du prix du pétrole importé et d?une activité de raffinage en léger repli. La facture en produits raffinés s?établit à 1,5 Md¤ et celle en biocarburants3 se monte à 141 millions d?euros. La dépense en charbon pèse à hauteur de 117 millions d?euros. L?électricité allège sensiblement la facture, à hauteur de 421 millions d?euros, en raison d?un solde physique excédentaire. Quantités importées de pétrole, de combustibles minéraux solides et de gaz naturel Indice 100 en 2010 Source : calculs SDES, d?après DGDDI, GRTGaz et Terega Quantités exportées de produits pétroliers raffinés et d?électricité Indice 100 en 2010 Source : calculs SDES, d?après DGDDI et RTE 3 Bioéthanol « pur » exclu, seuls l?ETBE (ether ethyle tertiobutyle) et le biodiesel EMAAG sont isolés dans les données douanières. Facture énergétique mensuelle de la France En M¤ courants Source : calculs SDES, d?après DGDDI Au total, la facture énergétique, mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre décembre 2022 et novembre 2023, s?élève à 79,7 Md¤. Elle diminue d?un tiers par rapport à son niveau enregistré un an auparavant (116,5 Md¤ entre décembre 2021 et novembre 2022). Le reflux de la facture s?explique principalement par celui du prix des énergies fossiles, et tout particulièrement du gaz naturel. Facture énergétique et prix moyens à l?importation en France * Variation par rapport à la période similaire de l?année précédente. Seule une partie des biocarburants (ETBE et EMAAG) peut être retracée dans les données douanières. Source : calculs SDES, d?après Douanes 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23 Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS 10 30 50 70 90 110 130 150 janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23 Pétrole brut Gaz naturel (entrées nettes) Produits pétroliers raffinés CMS -150 -100 -50 0 50 100 150 200 250 300 350 janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23 Produits pétroliers raffinés Electricité (exportations nettes) -1000 0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 12000 13000 janv-19 janv-20 janv-21 janv-22 janv-23 Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS Gaz naturel Electricité Total Novembre 2023 Octobre 2023 Valeur Valeur % Valeur %* Importations totales (I) 7,8 7,5 3,9 109,4 -25,5 dont : - CMS (combustibles minéraux solides) 0,1 0,1 12,7 2,1 -34,9 - pétrole brut 2,5 2,7 -5,5 29,0 -10,7 - produits pétroliers raffinés 2,4 2,5 -2,6 29,7 -20,4 - gaz naturel 2,4 1,9 21,9 41,1 -24,5 Exportations totales (E) 2,1 2,1 1,9 29,7 -2,1 dont : - produits pétroliers raffinés 1,0 1,0 -8,2 10,4 -6,7 - électricité 0,6 0,6 -9,2 7,1 -16,7 Facture énergétique (I-E) 5,7 5,4 4,7 79,7 -31,6 dont : - pétrole brut, produits raffinés et biocarburants4,1 4,3 -3,0 50,3 -17,8 - gaz naturel 1,8 1,6 15,5 29,7 -33,9 - électricité -0,4 -0,5 -23,0 -2,6 -136,8 Novembre 2023 Octobre 2023 Valeur Valeur % Valeur %* Pétrole brut importé ($/bl) 93,2 95,1 -2,0 88,7 -17,9 Pétrole brut importé (¤/t) 632,0 659,7 -4,2 602,8 -19,6 Produits pétroliers raffinés importés (¤/t) 830,0 835,8 -0,7 780,6 -15,7 Facture énergétique (Md¤) Cumul des 12 derniers mois Prix moyens à l'importation (US$ ou ¤) Moyenne des 12 derniers mois Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 MÉTHODOLOGIE Champ et sources Les bilans énergétiques portent sur la France métropolitaine jusqu?en décembre 2017. À partir de janvier 2018, ils incluent en outre les cinq DROM. Les données sur la facture portent, quant à elles, sur la France entière. L'énergie primaire L'énergie primaire est calculée à partir de toutes les données mensuelles disponibles des énergies, c?est-à- dire hors énergies renouvelables thermiques et déchets (bois-énergie, déchets urbains renouvelables?). Sources : SDES, Météo-France pour les températures moyennes journalières. Les combustibles minéraux solides Importations et exportations : Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) jusqu?au mois précédent, estimation SDES pour le mois le plus récent. Production : GazelEnergie. Consommation des centrales électriques : GazelEnergie et EDF. Consommation de la sidérurgie : estimation SDES, d?après une enquête auprès des opérateurs. Consommation des autres secteurs industriels : estimation SDES. Stocks : EDF, GazelEnergie, A3M. Les produits pétroliers Production nationale : MTECT/Direction générale de l?énergie et du climat (DGEC). Consommation hors bases pétrochimiques : Comité professionnel du pétrole (CPDP). Consommation de bases pétrochimiques : enquête du SDES auprès des opérateurs. Le gaz Les données proviennent de l?enquête mensuelle sur la statistique gazière du SDES, effectuée auprès des opérateurs d?infrastructures gazières et des principaux fournisseurs de gaz naturel sur le marché français. L'électricité Les données de production proviennent des principaux producteurs en France : EDF, CNR et GazelEnergie. Les données d?échanges extérieurs proviennent de RTE. Les données de consommation proviennent d'Enedis et de RTE. Prix et cotations DGEC, Reuters et NBP (National Balancing Point) pour les cotations du pétrole et du gaz. Epex pour les prix spot de l?électricité. La facture énergétique DGDDI (Prodouane) pour la valeur des importations et exportations. Banque de France pour la parité du dollar. Révision des données Les données du dernier mois sont provisoires et peuvent donner lieu à des révisions, parfois importantes. C?est notamment le cas de la consommation de quelques produits pétroliers (en particulier coke de pétrole, carburéacteurs), des importations et consommations de charbon hors centrales électriques et des productions éolienne et solaire photovoltaïque. Le champ de la note de conjoncture inclut désormais les DROM. En outre, afin de rapprocher et mieux articuler les statistiques mensuelles et trimestrielles des statistiques annuelles retracées dans le bilan de l?énergie, le bois-énergie et une partie des biocarburants (ETBE et EMAAG) sont désormais pris en compte dans la facture énergétique, et les importations de GNL porté sont estimées. La réestimation des modèles de désaisonnalisation et de correction climatique et de jours ouvrables ce trimestre (T4 2023) a entraîné une révision des séries CVC-CJO et CVC-CJO-CVS. Définitions L?énergie primaire est l?énergie tirée de la nature (du soleil, des fleuves ou du vent) ou contenue dans les produits énergétiques tirés de la nature (comme les combustibles fossiles ou le bois) avant transformation. Par convention, l?énergie provenant d?une centrale nucléaire est également une énergie primaire (la chaleur nucléaire est alors comptabilisée). La consommation d?énergie primaire correspond à la consommation d?énergie de tous les acteurs économiques. Elle s?oppose à la consommation d?énergie finale, qui correspond à la consommation des seuls utilisateurs finaux, ménages ou entreprises autres que celles de la branche énergie. L?énergie finale peut être une énergie primaire (consommation de charbon de la sidérurgie par exemple) ou non. L?écart entre les consommations d?énergie primaire et secondaire correspond à la consommation de la branche énergie. Il s?agit pour l?essentiel des pertes de chaleur liées à la production d?électricité. Pour la note de conjoncture trimestrielle ainsi que pour les séries mensuelles mises à disposition sur le site du SDES, les soutes aériennes internationales, dont une évaluation infra-annuelle n?est pas disponible jusqu?à présent, sont incluses dans la consommation nationale d?énergie primaire et sont par conséquent prises en compte dans le calcul du taux d?indépendance énergétique et dans celui des émissions de CO2. Dans le bilan énergétique de la France annuel, publié par le SDES, elles sont en revanche exclues, conformément aux recommandations internationales relatives aux statistiques de l?énergie établies par les Nations unies et aux pratiques de l?Agence internationale de l?énergie. Le taux d?indépendance énergétique est le ratio de la production nationale d?énergie primaire sur la consommation d?énergie primaire réelle (non corrigée du climat). Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) donne le dégagement maximal théorique de chaleur lors de la combustion, y compris la chaleur de condensation de la vapeur d?eau produite lors de la combustion. À l'inverse, le pouvoir calorifique inférieur (PCI) exclut de la chaleur dégagée la chaleur de condensation de l?eau supposée rester à l?état de vapeur à l?issue de la combustion. En pratique, le rapport PCI/PCS est de l?ordre de 90 % pour le gaz naturel, de 91 % pour le gaz de pétrole liquéfié, Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 de 92-93 % pour les autres produits pétroliers et de 95 à 98 % pour les combustibles minéraux solides. Combustibles minéraux solides (CMS) : dans ce document, le terme « charbon » est utilisé pour désigner l?ensemble des CMS qui regroupent le charbon à l?état brut et les produits solides issus de sa transformation. Les produits bruts couvrent les produits de récupération, le lignite et la houille, dont le charbon-vapeur est une variété utilisée pour la production d?électricité et/ou de chaleur. Les produits solides transformés à partir du charbon sont le coke et les agglomérés. Le coefficient de disponibilité nucléaire (Kd) : ratio entre la capacité de production réelle et la capacité de production théorique maximale. Le Kd, qui ne prend en compte que les indisponibilités techniques, à savoir les arrêts programmés, les indisponibilités fortuites et les périodes d?essais, caractérise la performance industrielle d?une centrale. Le gazole non routier remplace obligatoirement le fioul domestique depuis le 1er mai 2011 pour certains engins mobiles non routiers, et depuis le 1er novembre 2011 pour les tracteurs agricoles, avec les mêmes spécifications que celles du gazole routier, excepté sa coloration. Émissions de CO2 liées à la combustion d?énergie Les émissions de CO2 calculées dans cette publication sont celles issues de la combustion d?énergie fossile. Elles représentent près de 95 % des émissions totales de CO2 et environ 70 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le calcul du SDES consiste à appliquer des facteurs d?émissions moyens aux consommations d?énergies fossiles (produits pétroliers, gaz et combustibles minéraux solides), hors usages non énergétiques des produits pétroliers (pour le gaz naturel, il n?est pas possible d?estimer ces usages en mensuel). En revanche, les inventaires officiels (données annuelles) en matière d?émissions de GES et de CO2 en particulier font appel à une méthodologie beaucoup plus complexe, nécessitant des données plus détaillées. Comparées à un inventaire officiel, ces estimations présentent d?autres différences de périmètre, telles que la non-prise en compte des DROM, des déchets non renouvelables ou encore la prise en compte des soutes aériennes internationales. Correction des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO) Les séries de consommation d?énergie sont généralement sensibles aux saisons, à la météorologie et au nombre de jours ouvrables. Ainsi, la consommation des énergies utilisées pour le chauffage est plus élevée l?hiver que l?été et augmente d?autant plus que les températures sont basses. L?énergie consommée pour le chauffage au cours d?une journée est proportionnelle au nombre de « degrés-jours », c?est-à-dire à l?écart entre la température moyenne de la journée et un seuil fixé à 17 °C, lorsque la température est inférieure à ce seuil. À titre d?exemple, en dessous de 17°C, une baisse d?un degré de la température moyenne mensuelle conduit à une consommation supplémentaire de gaz distribué de l?ordre de 1,25 TWh par mois. La série corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), construite à partir de la série initiale dite « série brute », permet de neutraliser l?effet des saisons, de la météorologie et des jours ouvrables pour faire ressortir à la fois les tendances de fond et les évolutions exceptionnelles. Contrairement au « glissement annuel », où, pour éliminer la saisonnalité, on compare un mois avec le même mois de l?année précédente, la série CVS-CVC permet de comparer directement chaque mois avec le mois précédent. Cela lui confère deux avantages. D?une part, l?interprétation d?un mois ne dépend que du passé récent et non d?événements survenus jusqu?à un an auparavant. D?autre part, on détecte tout de suite les retournements et on mesure correctement les nouvelles tendances sans retard. La série CJO permet de neutraliser l?impact des nombres inégaux de jours ouvrables d?un mois à l?autre, de la même façon que la série CVS-CVC neutralise l?impact des différentes saisons et du climat. La combinaison des CVS, CVC, CJO permet de fournir une information sur l?évolution instantanée des phénomènes économiques, abstraction faite des phénomènes calendaires explicables naturels. Pour en savoir plus, consulter le site www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr, rubrique « Tous les concepts ». Les coefficients saisonniers ainsi que les coefficients climatiques et la correction des jours ouvrables sont réestimés chaque mois, ce qui peut entraîner de très légères révisions de la série CVS-CVC-CJO. La correction des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables est faite au niveau le plus fin des séries, les séries d?ensemble étant obtenues par agrégation des séries élémentaires. L?ensemble des séries corrigées des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrés a été révisé par rapport à la publication trimestrielle portant sur le 3e trimestre 2023. Plusieurs modifications ont en effet été apportées à la méthode de désaisonnalisation des séries : ? La modélisation de la saisonnalité réalisée à l?aide d?un modèle non paramétrique (modélisation X13- ARIMA) et la correction des jours ouvrables et des écarts mensuels du degré jour à la moyenne sur trente ans pour le mois considéré sont réalisées sur la période 2011-2023 au lieu de 2008-2018 auparavant. Cette réestimation conduit à revoir les paramètres des modèles et le traitement des valeurs extrêmes (outliers). ? La correction des années bissextiles pour les mois de février et celle des jours ouvrables sont imposées dans les régressions. En revanche, on ne définit plus a priori une période de chauffe ni de climatisation. ? Les données des séries désaisonnalisées sont mises à jour depuis 2011. http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 Au final, 18 séries font l?objet de corrections ; on ne décrit ici que les révisions des séries principales. Les écarts par rapport aux précédentes séries publiées sont très faibles en moyenne, les séries corrigées de consommations de carburants sont toutefois un peu moins lisses, car on tient davantage compte des fluctuations plus fortes observées sur la période récente. Écarts entre les séries CVC-CJO-CVS révisées et les précédentes séries En % écart moyen écart maximal maximal consommation de gazole 0,1 10,7 consommation de supercarburants 0,1 8,0 consommation de gaz naturel sur le réseau de transport 0,4 9,7 consommation de gaz naturel sur le réseau de distribution -0,1 10,5 livraison électricité basse tension 0,1 4,1 livraison électricité moyenne tension -0,1 4,9 livraison électricité haute tension 0,0 3,3 Produits pétroliers Consommation de gazole Consommation de supercarburants Gaz naturel Consommation sur le réseau de transport (en TWh PCS) Consommation sur le réseau de distribution (en TWh PCS) Électricité Livraisons basse tension (en TWh) Livraisons moyenne tension (en TWh) Livraisons haute tension (en TWh) Diffusion Les séries longues sont disponibles sur le site : www.statistiques.developpement- durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie. Alexandru ANDREI, SDES Virginie ANDRIEUX, SDES Évelyne MISAK, SDES 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 2 01 1- 0 1 2 01 1- 0 6 2 01 1- 1 1 2 01 2- 0 4 2 01 2- 0 9 2 01 3- 0 2 2 01 3- 0 7 2 01 3- 1 2 2 01 4- 0 5 2 01 4- 1 0 2 01 5- 0 3 2 01 5- 0 8 2 01 6- 0 1 2 01 6- 0 6 2 01 6- 1 1 2 01 7- 0 4 2 01 7- 0 9 2 01 8- 0 2 2 01 8- 0 7 2 01 8- 1 2 2 01 9- 0 5 2 01 9- 1 0 2 02 0- 0 3 2 02 0- 0 8 2 02 1- 0 1 2 02 1- 0 6 2 02 1- 1 1 2 02 2- 0 4 2 02 2- 0 9 2 02 3- 0 2 2 02 3- 0 7 2 02 3- 1 2 consommation de gazole (série brute) consommation de gazole (nouvelle série CJO-CVS) consommation de gazole (ancienne série CJO-CVS) 0 200 400 600 800 1000 1200 2 01 1- 0 1 2 01 1- 0 6 2 01 1- 1 1 2 01 2- 0 4 2 01 2- 0 9 2 01 3- 0 2 2 01 3- 0 7 2 01 3- 1 2 2 01 4- 0 5 2 01 4- 1 0 2 01 5- 0 3 2 01 5- 0 8 2 01 6- 0 1 2 01 6- 0 6 2 01 6- 1 1 2 01 7- 0 4 2 01 7- 0 9 2 01 8- 0 2 2 01 8- 0 7 2 01 8- 1 2 2 01 9- 0 5 2 01 9- 1 0 2 02 0- 0 3 2 02 0- 0 8 2 02 1- 0 1 2 02 1- 0 6 2 02 1- 1 1 2 02 2- 0 4 2 02 2- 0 9 2 02 3- 0 2 2 02 3- 0 7 2 02 3- 1 2 consommation de supercarburants (série brute) consommation de supercarburants (nouvelle série CJO-CVS) consommation de supercarburants (ancienne série CJO-CVS) 0 5 10 15 20 25 2 0 1 1 -0 1 2 0 1 1 -0 6 20 11 -1 1 20 12 -0 4 20 12 -0 9 20 13 -0 2 2 0 1 3 -0 7 2 0 1 3 -1 2 20 14 -0 5 20 14 -1 0 20 15 -0 3 20 15 -0 8 2 0 1 6 -0 1 2 0 1 6 -0 6 20 16 -1 1 20 17 -0 4 20 17 -0 9 20 18 -0 2 2 0 1 8 -0 7 20 18 -1 2 20 19 -0 5 20 19 -1 0 20 20 -0 3 2 0 2 0 -0 8 2 0 2 1 -0 1 20 21 -0 6 20 21 -1 1 20 22 -0 4 20 22 -0 9 2 0 2 3 -0 2 2 0 2 3 -0 7 20 23 -1 2 consommation de gaz sur le réseau de transport (série brute) consommation de gaz sur le réseau de transport (nouvelle série CVC-CJO-CVS) consommation de gaz sur le réseau de transport (ancienne série CVC-CJO-CVS) 0 20 40 60 80 20 11 -0 1 20 11 -0 6 20 11 -1 1 20 12 -0 4 20 12 -0 9 2 0 1 3 -0 2 2 0 1 3 -0 7 2 0 1 3 -1 2 2 0 1 4 -0 5 20 14 -1 0 20 15 -0 3 20 15 -0 8 20 16 -0 1 20 16 -0 6 20 16 -1 1 20 17 -0 4 20 17 -0 9 2 0 1 8 -0 2 2 0 1 8 -0 7 2 0 1 8 -1 2 2 0 1 9 -0 5 20 19 -1 0 20 20 -0 3 20 20 -0 8 20 21 -0 1 20 21 -0 6 20 21 -1 1 20 22 -0 4 20 22 -0 9 2 0 2 3 -0 2 2 0 2 3 -0 7 2 0 2 3 -1 2 consommation de gaz sur le réseau de distribution ( série brute) consommation de gaz sur le réseau de distribution (nouvelle série CVC-CJO-CVS) consommation de gaz sur le réseau de distribution (nouvelle série CVC-CJO-CVS) 0 5 10 15 20 25 30 20 11 -0 1 20 11 -0 6 20 11 -1 1 2 0 1 2 -0 4 20 12 -0 9 20 13 -0 2 20 13 -0 7 20 13 -1 2 2 0 1 4 -0 5 20 14 -1 0 20 15 -0 3 20 15 -0 8 20 16 -0 1 2 0 1 6 -0 6 20 16 -1 1 20 17 -0 4 20 17 -0 9 20 18 -0 2 2 0 1 8 -0 7 20 18 -1 2 2 0 1 9 -0 5 20 19 -1 0 20 20 -0 3 2 0 2 0 -0 8 20 21 -0 1 2 0 2 1 -0 6 20 21 -1 1 20 22 -0 4 2 0 2 2 -0 9 20 23 -0 2 2 0 2 3 -0 7 20 23 -1 2 consommation d'électricité basse tension (série brute) consommation d'électricité basse tension (nouvelle série CVC-CJO-CVS) consommation d'électricité basse tension (ancienne série CVC-CJO-CVS) 0 5 10 15 20 20 11 -0 1 20 11 -0 6 20 11 -1 1 20 12 -0 4 20 12 -0 9 20 13 -0 2 20 13 -0 7 20 13 -1 2 20 14 -0 5 20 14 -1 0 20 15 -0 3 20 15 -0 8 20 16 -0 1 20 16 -0 6 20 16 -1 1 20 17 -0 4 20 17 -0 9 20 18 -0 2 20 18 -0 7 20 18 -1 2 20 19 -0 5 20 19 -1 0 20 20 -0 3 20 20 -0 8 20 21 -0 1 20 21 -0 6 20 21 -1 1 20 22 -0 4 20 22 -0 9 20 23 -0 2 20 23 -0 7 20 23 -1 2 consommation d'électricité moyenne tension (série brute) consommation d'électricité moyenne tension (nouvelle série CVC-CJO-CVS) consommation d'électricité moyenne tension (ancienne série CVC-CJO-CVS) 0 2 4 6 8 10 20 11 -0 1 2 0 1 1 -0 6 2 0 1 1 -1 1 2 0 1 2 -0 4 20 12 -0 9 20 13 -0 2 20 13 -0 7 20 13 -1 2 20 14 -0 5 20 14 -1 0 20 15 -0 3 2 0 1 5 -0 8 2 0 1 6 -0 1 20 16 -0 6 20 16 -1 1 20 17 -0 4 20 17 -0 9 20 18 -0 2 20 18 -0 7 20 18 -1 2 2 0 1 9 -0 5 2 0 1 9 -1 0 2 0 2 0 -0 3 20 20 -0 8 20 21 -0 1 20 21 -0 6 20 21 -1 1 20 22 -0 4 20 22 -0 9 2 0 2 3 -0 2 2 0 2 3 -0 7 2 0 2 3 -1 2 consommation d'électricité haute tension (série brute) consommation d'électricité haute tension (nouvelle série CVC-CJO-CVS) consommation d'électricité haute tension (ancienne série CVC-CJO-CVS) http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-mensuelles-de-lenergie Conjoncture énergétique : quatrième trimestre 2023 Directrice de publication : Béatrice Sédillot Dépôt légal : février 2024 ISSN : 2557-8510 (en ligne) Commissariat général au développement durable Service des données et études statistiques Sous-direction des statistiques de l?énergie Tour Séquoia - 92055 La Défense cedex Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr mailto:diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr

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