Tout comprendre sur le nouveau pacte ferroviaire
Auteur moral
France. Ministère de la transition écologique et solidaire
;France. Ministère des transports
Auteur secondaire
Résumé
<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm">Ce document représente la feuille de route du gouvernement pour réformer le système ferroviaire, avec l'objectif de proposer un meilleur service public de transport au meilleur coût. Cette démarche se concrétise sous la forme de 4 objectifs :</p>
;<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm">- Faire évoluer la SNCF vers une organisation plus efficace et plus unifiée tout en maintenant le caractère public du groupe ;</p>
;<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm">- Mettre en place un nouveau cadre pour l'emploi des salariés du ferroviaire ;</p>
;<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm">- Améliorer la performance de la SNCF, notamment à travers un nouveau projet stratégique d'entreprise ;</p>
;<p style="line-height: 100%; margin-bottom: 0cm">- Réussir l'ouverture des services domestiques de transport ferroviaire de voyageurs à la concurrence.</p>
Editeur
MTES
;Ministère des transports
Descripteur Urbamet
organisation des transports
;transport public
;exploitation de transport
;marché des transports
;transport de personnes
;politique des transports
;économie des transports
;réforme
;salarié
;concurrence
;transfert de propriété
;qualité de service
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
Tout comprendre
sur le nouveau
PACTE FERROVIAIRE
JUIN 2018
Notre pays a besoin d?un grand service public pour le train : il est essentiel pour les
déplacements de 4millions de Français au quotidien, il est indispensable pour la
vie économique, il est un outil majeur de l?aménagement du territoire, il est une solution
écologique pour la mobilité.
Ce service public est une grande fierté nationale, mais il souffre depuis longtemps
de sérieuses difficultés : une qualité de service qui se dégrade, une hausse de ses coûts,
des mauvais choix d?investissements faits par l?État, une dette qui se creuse? C?est une réalité
à laquelle les voyageurs comme les cheminots sont confrontés tous les jours.
La responsabilité du Gouvernement était donc d?agir, en conduisant une réforme globale
de l?ensemble du système ferroviaire. Cette réforme est l?affaire de tous: c?est un nouveau pacte
ferroviaire entre la Nation, la SNCF et les cheminots.
« Cette réforme porte un objectif simple : avoir un meilleur
service public ferroviaire, au meilleur co t pour les voyageurs
et les contribuables. »
Élisabeth Borne, ministre chargée des Transports
Concrètement, cela veut dire :
> pour les voyageurs : des trains plus ponctuels, plus de trains là où il y en a besoin, avec
plus de services au meilleur prix ;
> pour la SNCF : un modèle économique enfin équilibré, une entreprise publique plus forte
et efficace, avec tous les atouts pour faire face à la concurrence ;
> pour les cheminots : une vision claire de l?avenir, avec des métiers attractifs et une
reconnaissance de leur rôle ;
> pour les contribuables : la garantie que chaque euro pour le service public ferroviaire sera
dépensé efficacement.
Cette réforme repose sur 4 piliers :
1. investir pour remettre le réseau ferroviaire en bon état;
2. donner le choix aux voyageurs et aux régions en ouvrant à la concurrence;
3. mettre de l?équité entre tous les salariés du secteur ferroviaire;
4. donner à la SNCF tous les atouts pour être plus efficace et performante.
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1.INVESTIR
POUR REMETTRE LE RÉSEAU FERROVIAIRE EN BON ÉTAT
Notre réseau ferroviaire est aujourd?hui vieillissant
et pas assez entretenu, il est 2 fois plus âgé qu?en
Allemagne : c?est la conséquence du choix d?avoir
investi prioritairement dans le réseau TGV pendant
des décennies, au détriment des moyens pour les
trains du quotidien.
Un réseau pas assez entretenu ou modernisé, ce
sont des retards sur toute la ligne : des incidents
plus fréquents, des trains qui roulent au ralenti par
mesure de sécurité.
Le nouveau pacte ferroviaire consiste
d?abord en une opération sans
précédent de remise niveau du réseau
sur 10 ans.
> 3,6?Md¤
sont investis chaque année (2017-2026), soit
10 M¤/jour pour moderniser le réseau.
> C?est 50?%
de moyens supplémentaires par rapport aux
10 dernières années.
> 200 M¤
supplémentaires seront investis à partir de 2022, en
plus des 3,6Md¤, comme annoncé par le Premier
ministre le 25 mai.
Ces investissements, ce sont des remplacements
de rails, de caténaires, des nouveaux systèmes de
signalisation pour faire rouler davantage de trains
et plus de voies là où le trafic est engorgé.
Investir dans le réseau,
qu?est-ce que ça change ?
Investir dans le réseau, c?est agir directement
sur la qualité du service.
2 exemples concrets
>> Après avoir remplacé les rails du RER C en 2015-
2016, le nombre d?incidents et de retards a été
divisé par 2 sur cette ligne.
>> Depuis la rénovation de la ligne Brest-Quimper,
le temps de trajet sur les 75 km a été réduit
de 1?h?45 à 1?h?15, avec davantage de gares
desservies.
À NOTER Cette réforme s?accompagne d?un plan
de relance du fret ferroviaire ambitieux?: investis-
sements dans les voies de fret, aide au transport
combiné pour renforcer la multimodalité, remise à
plat de la trajectoire des péages, etc.
Une réforme qui ne prévoit pas de fermeture de « petites lignes »
Les « petites lignes » sont essentielles pour de nombreux voyageurs et territoires. Elles sont de la responsa-
bilité des régions, mais l?État est engagé à leurs côtés pour leur remise à niveau: 1,5 Md¤ sont ainsi mobilisés
dans le cadre des contrats de plan État-régions 2015-2020. Lors de la réforme, le Gouvernement a confirmé que
l?État tiendra ses engagements et que ces financements ne seront pas remis en cause. En ce sens, il n?a pas
suivi les recommandations du rapport Spinetta. Afin de préparer en toute transparence les prochains contrats de
plan État-régions, la loi prévoit que le Gouvernement remette au Parlement un rapport analysant l?état du réseau
ferroviaire et des circulations sur ces lignes les moins empruntées.
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2.DONNER LE CHOIX AUX VOYAGEURS ET AUX RÉGIONS
EN OUVRANT LE SECTEUR À LA CONCURRENCE
L?ouverture à la concurrence, ce sont de nouveaux
services, des offres supplémentaires, des idées
neuves.
> C?est positif pour les voyageurs, qui auront plus
d?offres, de meilleurs services et plus de possibi-
lités de petits prix.
> C?est avantageux pour les régions, qui pourront
choisir à quel opérateur elles confient leurs trains
pour les exploiter au meilleur niveau de coût et de
service.
> C?est stimulant pour la SNCF, qui sera incitée par
ses concurrents à améliorer sa qualité de service
et à proposer de nouvelles offres.
L?ouverture du transport ferroviaire de voyageurs
à la concurrence n?est pas une nouveauté : elle a
été décidée par les pays européens en 2015 et elle
est attendue depuis longtemps par de nombreuses
régions. La concurrence existe par ailleurs déjà
dans le transport ferroviaire de marchandises et
pour les trajets internationaux de voyageurs.
Davantage d?offres de TGV
pour les voyageurs
Comme dans le transport
aérien, les voyageurs
choisiront l?offre
qui leur convient
le mieux entre
plusieurs compa-
gnies sur la même
ligne.
Les tarifs sociaux nationaux (familles nombreuses,
handicapés, etc.) s?appliqueront à l?ensemble des
opérateurs.
Afin que l?ouverture à la concurrence du TGV per-
mette de répondre aux enjeux d?aménagement du
territoire et de maintien des dessertes, deux outils
techniques sont introduits :
> la péréquation des péages, afin d?ajuster leur
niveau à la rentabilité des dessertes pour que toutes
soient attractives;
> le conventionnement pour permettre à une
autorité organisatrice (État ou région) de définir
des obligations de service public avec un opérateur
TGV. Les opérateurs seront aussi tenus d?informer
les collectivités concernées de tout projet de modi-
fication de leur offre de transports.
Des régions qui décideront
pour leurs trains régionaux
Pour les trains régionaux, l?ouverture à la concur-
rence prendra la forme d?une délégation de service
public, comme cela existe déjà dans des secteurs
comme le transport urbain, la gestion de l?eau ou
des déchets.
Concrètement , les régions
continueront de décider et de
financer leur offre de trains
régionaux (gares desservies,
horaires, tarifs, etc.)?: ce sont
elles qui en ont la compétence
et qui la garderont. Avec l?ou-
verture à la concurrence, elles
organiseront des appels d?offres entre la SNCF et
des opérateurs concurrents et choisiront à quelle
entreprise elles confient l?exploitation de leurs
trains régionaux, selon les critères de leur choix.
Il n?y aura pas plusieurs concurrents sur une même
ligne, mais une seule entreprise qui assurera le
service que lui confiera la région.
Pour les TGV Pour les trains
régionaux
+
Les régions
choisiront
à quelle compagnie
elles confient
l'exploitation de
leurs trains
La SNCF
continuera
de proposer
ses offres
TGV comme
aujourd'hui
D'autres
compagnies
concurrentes
pourront en
plus proposer
leurs propres
offres
Pour les TGV Pour les trains
régionaux
+
Les régions
choisiront
à quelle compagnie
elles confient
l'exploitation de
leurs trains
La SNCF
continuera
de proposer
ses offres
TGV comme
aujourd'hui
D'autres
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pourront en
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Le calendrier de l ?ouverture
la concurrence
TGV
À partir de décembre 2020.
Trains régionaux (TER)
Au rythme souhaité par chaque région:
> dès décembre 2019 pour les régions qui le sou-
haitent et après avoir organisé des appels d?offres;
> les régions pourront continuer d?attribuer direc-
tement des contrats à la SNCF jusqu?en décembre
2023, pour une durée maximale de 10 ans ;
> tout contrat attribué ou renouvelé après décembre
2023 devra obligatoirement être mis en concurrence.
Île-de-France
Un calendrier spécifique tenant compte de la com-
plexité et de la densité du réseau francilien :
> entre 2023 et 2033 pour les lignes Transilien exis-
tantes hors RER ;
> à partir de 2025 pour le RER E;
> entre 2033 et 2039 pour les RER C et D ;
> en 2039 pour les RER A et B.
Ouvrir la concurrence,
qu?est-ce que ça change ?
L?Allemagne a ouvert son réseau à la concurrence
il y a plus de 20 ans sur un modèle proche de celui
prévu en France. Au-delà de l?amélioration
du service apporté aux voyageurs, cette ouverture
s?est traduite par une baisse des coûts de 25?%,
et une augmentation du nombre de voyageurs
de 49?%.
TGV EN ÎLE-DE-FRANCETRAIN RÉGIONAUX
À partir de
décembre 2019
et d?ici décembre 2023
À partir de
décembre 2020
À partir de
2023 et d?ici 2039
Des hausses de péages limitées
l ? inflation pour développer l ?offre
de trains
Pour encourager le transport ferroviaire, la hausse
des péages acquittés à SNCF Réseau par les TGV
et les trains de fret pour circuler sur le réseau va
être limitée au niveau de l?inflation dans les pro-
chaines années.
Cette décision du Gouvernement rompt ainsi le
cercle vicieux entretenu depuis plusieurs années de
hausses fortes et continues des péages pour com-
bler la dette de SNCF Réseau, qui avaient l?effet de
freiner le nombre de trains.
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3.METTRE DE L?ÉQUITÉ
ENTRE TOUS LES SALARIÉS DU SECTEUR FERROVIAIRE
C?est une question d?équité : dans un monde ouvert
à la concurrence, la SNCF ne peut plus rester la
seule à recruter ses salariés au statut face à des
concurrents qui n?y seront pas soumis.
Le statut correspond aux garanties apportées
aux cheminots de la SNCF en contrepartie des
contraintes de leurs métiers (travail la nuit, le
week-end, etc.). Demain, de nouveaux salariés dans
d?autres entreprises concurrentes exerceront les
mêmes métiers avec les mêmes contraintes.
La réforme consiste donc à passer d?un statut pour
les seuls cheminots de la SNCF à un socle de droits
communs à tous les salariés du secteur ferroviaire,
c?est-à-dire une convention collective de branche
comme ce qui existe dans tous les secteurs profes-
sionnels. Les droits garantis dans cette convention
pourront être complétés de droits supplémentaires
apportés par chaque entreprise à ses employés.
À compter du 1er janvier 2020, la SNCF ne recru-
tera donc plus de nouveaux cheminots au statut.
Cette réforme s?appliquera uniquement aux futurs
embauchés, pas un cheminot recruté avant cette
échéance n?est concerné: le contrat moral qu?ils
ont passé avec la SNCF lors de leur recrutement
n?est pas remis en cause.
18 mois pour aboutir une convention
collective de branche
Afin de doter l?ensemble du secteur ferroviaire d?un
cadre social commun, les partenaires sociaux
doivent avoir négocié d?ici fin 2019 une convention
collective de branche. À la demande du Gouverne-
ment, la partie patronale (UTP) a présenté durant
la réforme un calendrier précis de négociation pour
les mois à venir.
L?État suivra de près le bon déroulement de ces
discussions, non pas en tant que négociateur mais
en tant qu?observateur attentif et exigeant. Pour
cela, un observatoire du dialogue social sera mis en
place, piloté par Jean-Paul Bailly et par une person-
nalité reconnue pour ses compétences en termes de
relations sociales. Il suivra la négociation et pourra
alerter l?État en cas de blocage dans les discussions
ou lorsqu?un sujet nécessitera une intervention tech-
nique ou juridique de sa part.
À NOTER La SNCF emploie déjà des salariés hors
statut, c?est-à-dire contractuels, qui représentent
environ 10?% des effectifs (2018).
OUVERTURE À LA CONCURRENCE:
un haut niveau de garanties sociales pour les cheminots
Si une région décide de passer de la SNCF à un opérateur concurrent pour assurer l?exploitation de ses trains
régionaux, les cheminots concernés pourront être transférés vers ce nouvel employeur.
>> Ce transfert se fera en priorité sur la base du volontariat et tous les cheminots de la région concernée pourront
se porter volontaires. Par ailleurs, une offre alternative de reclassement au sein de la SNCF sera obligatoirement
proposée à tout cheminot qui ne serait pas volontaire pour être transféré, s?il consacre moins de la moitié de son
temps de travail aux services transférés.
>> La réforme prévoit aussi un haut niveau de garanties sociales pour ces cheminots transférés:
?>se voient notamment garantis: leur niveau de rémunération au moment du transfert (incluant les alloca-
tions); le maintien de leur régime spécial de retraite ; la garantie de leur emploi. Des garanties supplémentaires
pourront être apportées dans le cadre de la convention collective de branche;
?>pendant une période transitoire, le principe d?un droit d?option individuel permet à tout cheminot transféré,
s?il revient à la SNCF sur un poste vacant, entre la 3e et la 8e année après son transfert, de choisir entre le
nouveau cadre contractuel et le statut.
>> Tout exploitant ferroviaire devra relever obligatoirement de la convention collective de la branche ferroviaire
pour opérer un service conventionné (trains régionaux).
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4.DONNER À LA SNCF TOUS LES ATOUTS
POUR ÊTRE PLUS EFFICACE ET PLUS PERFORMANTE
Il n?y a pas de transport ferroviaire qui fonctionne
sans une SNCF forte. Aujourd?hui, la SNCF a une
organisation complexe, parfois rigide, avec un
modèle économique reposant sur un endettement
sans fin: des poids qui l?empêchent d?assurer ses
missions de service public dans de bonnes condi-
tions.
La SNCF est constituée de 3 établissements publics
(EPIC) : SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau.
> Cette situation est source de cloisonnements,
n?est pas responsabilisante et pas adaptée dans un
secteur ouvert à la concurrence.
> Avec ce statut, la SNCF est par ailleurs très dépen-
dante des décisions et pressions politiques de l?État
et des collectivités.
Avec la réforme, au 1er janvier 2020, les 3 établis-
sements publics seront transformés en un seul
groupe:
> la SNCF deviendra une société nationale à capi-
taux publics, intégralement détenue par l?État. Ce
statut n?est pas nouveau : c?était celui de la SNCF
pendant 45 ans, de 1937 à 1983;
> cette nouvelle SNCF possédera intégralement
deux filiales : SNCF Mobilités et SNCF Réseau.
Ce qui ne change pas, c?est que la SNCF est et
restera une société à 100?% publique. Il n?est pas
question de privatisation et la loi prévoit que la SNCF,
tout comme SNCF Mobilités et SNCF Réseau, sont
incessibles.
La reprise de la dette de SNCF Réseau
par l?État, une décision historique
Les près de 50 Md¤ de dette qui pèsent sur le sys-
tème ferroviaire constituent une menace pour le
service public. Cette dette est en partie la consé-
quence de décisions de l?État en matière d?inves-
tissements.
> Le Gouvernement a donc décidé de mettre fin à
cette hypocrisie. Ainsi, l?État reprendra 35 Md¤ de
dette de la SNCF durant le quinquennat (25 Md¤ en
2020, et 10 Md¤ supplémentaires en 2022).
> Grâce à cette reprise, la SNCF regagnera des
marges de manoeuvre financières pour l?avenir :
dès 2020, elle pourra se financer comme toutes
les entreprises, et sera à l?équilibre en 2022. Pour
qu?elle ne puisse plus jamais s?endetter hors de tout
contrôle, la loi prévoit une «règle d?or» stricte.
En parallèle, la SNCF devra dans le cadre de son
projet d?entreprise réduire des 2/3 d?ici 2026
son écart de compétitivité avec ses concurrents,
aujourd?hui estimé à près de 30?%.
RÉSEAU
??
Gestionnaire
d'infrastructure
Une société
nationale à
capitaux publics
détenue à 100%
par l?État
MOBILITÉS
??
Exploitant
ferroviaire
détient
à 100%
Un nouveau projet d?entreprise
pour la SNCF
À la suite de la réforme, la SNCF s?engage dans un
nouveau projet d?entreprise qui sera finalisé d?ici
l?été 2018. Beaucoup des leviers pour un meilleur
service public et pour des métiers attractifs relèvent
en effet de l?entreprise elle-même. Ce projet abor-
dera de nombreux enjeux, tels que la modernisa-
tion du dialogue social, une plus grande capacité
à prendre des initiatives sur le terrain ou encore le
développement des compétences pour favoriser la
polyvalence et de nouveaux parcours de carrière.
À NOTER La gestion de l?ensemble des gares
sera réunifiée au sein d?une filiale dédiée de SNCF
Réseau alors qu?elle est aujourd?hui éclatée entre
plusieurs entités.
26 février
17 avril
5 mars/25 avril
25 mai
Le Premier ministre présente
les principes du nouveau
pacte ferroviaire et lance la
concertation sur la réforme
La ministre chargée des
Transports conduit près
de 70 réunions
de concertation avec tous
les acteurs concernés par
la réforme: organisations
syndicales, régions,
représentants des usagers,
direction de la SNCF, ONG
environnementales...
15 février
Jean-Cyril
Spinetta remet
son rapport au
Gouvernement
Le Premier ministre présente
les engagements financiers
de l?État pour l?avenir
du système ferroviaire
L?Assemblée nationale
adopte à une très large
majorité le projet de loi, après
32 h de débat
La ministre chargée des
Transports poursuit les
discussions avec plusieurs
organisations syndicales pour
apporter des précisions au projet
de loi bientôt examiné au Sénat.
13 et 14 juin
L?Assemblée nationale et le
Sénat adoptent définitivement
le projet de loi pour un
nouveau pacte ferroviaire,
après une commission mixte
paritaire conclusive
été 2018
décembre 2019
Début progressif de
l?ouverture à la concurrence
sur le marché
des trains régionaux
fin 2020
Début de l?ouverture
à la concurrence sur
le marché des TGV
15 juin
Réunion de relance des
négociations de branche,
qui devront avoir abouti
d?ici fin 2019
Présentation par la
SNCF de son nouveau
projet d?entreprise
2022
2e reprise d?une partie
de la dette de
SNCF Réseau
1er janvier 2020
Nouvelle organisation
de la SNCF, arrêt
du recrutement au
statut et 1re reprise
d?une part de la dette de
SNCF Réseau
mai
5 juin
Le Sénat adopte à une
très large majorité le projet
de loi, après 25 h de débat
Ministère de la Transition écologique et solidaire
92055 La Défense cedex
Tél. 01 40 81 21 22
www.ecologique-solidaire.gouv.fr DI
CO
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