Mission nature : une initiative de l'Office français de la biodiversité et du groupe La Française des Jeux pour impliquer et sensibiliser le citoyen dans des projets de restauration écologique
Auteur moral
Office français de la biodiversité
Auteur secondaire
Résumé
"La Française des Jeux lance aux côtés de l'OFB le jeu de grattage « Mission Nature » pour participer au financement de 20 projets de restauration de la biodiversité en France métropolitaine et dans les Outre-mer. Outil de prise de conscience populaire et de pédagogie sur la biodiversité au niveau local, Mission Nature est une manière innovante et engageante de sensibiliser les citoyens et de les impliquer dans le soutien de projets concrets de restauration écologique. Restaurer des écosystèmes dégradés est un levier indispensable pour redynamiser la biodiversité. La France en a fait un enjeu majeur, notamment avec la stratégie nationale biodiversité que l'OFB s'emploiera tout particulièrement à mettre en oeuvre. »
Editeur
Office français de la biodiversité
Descripteur Urbamet
transition écologique
Descripteur écoplanete
biodiversité
Thème
Environnement - Paysage
Texte intégral
Mission Nature
Une initiative de l?Office français de la biodiversité
et du groupe La Française des Jeux pour impliquer et sensibiliser
le citoyen dans des projets de restauration écologique
DOSSIER DE PRESSEC
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Éditos de Sarah El Haïry, Olivier Thibault
et Stéphane Pallez
Présentation de Mission Nature
Les 20 projets retenus
Les 6 projets emblématiques
Les 14 projets de maillage
Présentation de l?OFB
À propos de La Française des Jeux
Contacts presse
Sommaire
3 OFB - DOSSIER DE PRESSE
4 OFB - DOSSIER DE PRESSE
« Je crois beaucoup dans le succès du jeu « Mission nature ». Ce grand jeu
populaire contribuera à la sensibilisation du plus grand nombre à l?enjeu
de la préservation de la biodiversité.
Il allie la proximité de l?engagement, en achetant un ticket au coin de la rue,
et la proximité de l?impact, avec des projets sur tout le territoire national.
Mission nature s?inscrit donc pleinement dans l?écologie de proximité
que nous voulons.?»
Sarah El Haïry, secrétaire d?État auprès du ministre de la Transition
écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Biodiversité
« La Française des Jeux lance à nos côtés le jeu de grattage « Mission Nature »
pour participer au financement de 20 projets de restauration de la biodiversité
en France métropolitaine et dans les Outre-mer. Outil de prise de conscience
populaire et de pédagogie sur la biodiversité au niveau local, Mission Nature
est une manière innovante et engageante de sensibiliser les citoyens et de les
impliquer dans le soutien de projets concrets de restauration écologique.
Restaurer des écosystèmes dégradés est un levier indispensable pour
redynamiser la biodiversité. La France en a fait un enjeu majeur, notamment avec
la stratégie nationale biodiversité que l?OFB s?emploiera tout particulièrement
à mettre en oeuvre. »
Olivier Thibault, directeur général de l?Office français de la biodiversité
« La Française des Jeux est une des premières loteries en Europe et dans le
monde à s?être investie en faveur de la préservation de la biodiversité et de la
protection des écosystèmes forestiers. Nous sommes fiers de poursuivre cet
engagement en étant mécène de l?Office français de la biodiversité et de travailler
à ses côtés dans le cadre du projet Mission Nature. »
Stéphane Pallez, présidente directrice générale du groupe La Française
des Jeux
« Mission Nature » :
placer le citoyen au coeur
de la restauration écologique
de notre territoire
Contribuer à la protection de la
biodiversité près de chez soi pour
seulement 3 euros ! C?est tout
l?objectif de « Mission Nature »,
le nouveau jeu de grattage lancé
par le groupe La Française des
Jeux et disponible à partir du 23
octobre.
Pour préserver la biodiversité,
«?Mission Nature » permet, grâce à
la vente des tickets de grattage, de
récolter des fonds directement versés
à l?Office français de la biodiversité
(OFB) pour le financement de projets
de restauration du vivant.
Les projets bénéficiaires ont été
sélectionnés par un comité de
sélection, présidé par Sarah El
Haïry, secrétaire d?État chargée
de la Biodiversité, et composé de
Jean-Marc Zulesi, président de la
Commission du développement
durable et de l?aménagement du
territoire de l?Assemblée nationale,
Guillaume Poitrinal, président de la
Fondation du Patrimoine, Stéphane
Pallez, présidente directrice générale
du groupe La Française des Jeux, et
Olivier Thibault, directeur général
de l?Office français de la biodiversité.
Les 20 lauréats, désignés parmi une
cinquantaine de candidatures reçues
dans le cadre d?un appel à projets «
Restauration écologique en faveur
de la biodiversité » organisé du 2
mars au 7 juin 2023, sont porteurs
d?actions concrètes, ambitieuses
et locales de restauration
d?écosystèmes, dans toutes leurs
composantes (habitats, espèces,
fonctions, pressions et menaces,
etc.).
Deux catégories de projets ont été
retenues :
Les projets emblématiques
Projets de grande ampleur, avec
un impact positif majeur sur les
écosystèmes et leur restauration,
et agissant en faveur d?habitats ou
d?espèces patrimoniales à l?échelle
nationale.
Les projets de maillage
Projets d?ampleur significative, avec
un impact de niveau régional ou local
sur les écosystèmes ou les espèces
concernés.
Chaque projet retenu a un impact
visible, durable et mesurable sur les
écosystèmes et les espèces. Il vise
à connecter les citoyens aux enjeux
de biodiversité par son exemplarité
et par sa capacité à renforcer la
biodiversité de proximité.
Où et comment jouer ?
Le jeu de grattage à 3 euros
«?Mission Nature » est disponible
à compter du 23 octobre, dans les
30 000 points de vente La Française
des Jeux, sur https://www.fdj.fr/
et sur l?application La Française des
Jeux. Il permet de remporter jusqu?à
30 000 euros.
« Mission Nature »
Un jeu de grattage
en faveur de la biodiversité
sur l?ensemble du territoire
C H I F F R E S C L É S
20
6
14
3¤
0,43¤
projets financés
partout en France
projets emblématiques
le ticket, permettant
de remporter jusqu?à
30 000 ¤ de gains
par ticket acheté reversé par
l?État à l?Office français de la
biodiversité pour le financement
de ces projets de restauration de
la biodiversité
projets de maillage
5 OFB - DOSSIER DE PRESSE
https://www.fdj.fr/
Tourbières
de la Haute-Somme
Restauration
de pelouses calcaires
en forêt de Verdun
Restauration
des tourbières
des Vosges
Restauration
de la biodiversité
forestière
Inventaires et
restauration de
milieux humides
Réhabilitation
des populations
de Tortues d?Hermann
dans le Var
Projets emblématiques
Projets de maillage
Sauver l?herbier
de Posidonie
Retour du plus
grand rapace
d?Europe
Préservation de gîtes
à chauves-souris
dans les gorges de la Siagne
Restauration
écologique
sur le site de
l?écozone du forez
Reconquête
de la nature dans
les Monts d?Arrée
Sauver les zones
humides du Mont
Saint-Michel
À la reconquête
des haies et mares
Renaissance
du bocage du sud
de l?Indre
Gestion écologique
d?un espace vert
A la reconquête
de la biodiversité
des plaines
céréalières
Sauvegarder
les mangroves
du Lamentin
Reconquête
forestière du littoral
de la pointe de Saziley
Sauver
l?arrière-mangrove
de la Baie de Bouéni
Préserver
les tortues marines
au Carbet
Les 20 projets retenus
dans le cadre de « Mission Nature »
6 OFB - DOSSIER DE PRESSE
Les méandres de la Haute-Somme abritent des milieux tourbeux alcalins
d?une grande richesse biologique et géologique. Ces zones humides, où
la végétation est abondante, hébergent de nombreuses espèces et sont
un écosystème riche et indispensable à la lutte contre le réchauffement
climatique. En effet, les tourbières couvrent moins de 3% de la surface
des terres émergées mais stockent environ 30% du carbone terrestre*. Or,
ces tourbières ont subi ces dernières décennies de fortes dégradations,
notamment dues à l?assèchement de ces zones par l?activité humaine, tout
en subissant de plein fouet les effets directs du changement climatique.
Le projet vise à favoriser la biodiversité dans les tourbières de la Haute-
Somme en améliorant leur irrigation sur 86 hectares. Il s?agit d?optimiser
la gestion de l?eau dans ces zones où la biodiversité foisonne : grenouilles,
tritons, joncs, araignées, moustiques ou encore la Drosera à feuilles
rondes, une plante carnivore typique de ce milieu, qui tous trouvent refuge
dans ce patrimoine naturel d?exception.
*Source : « Global peatland dynamics since the Last Glacial Maximum. » Geophysical research letters
37.13 (2010).
1. Restauration écologique des tourbières alcalines
méandres de la Haute-Somme (Hauts-de-France)
Projet porté par le Conservatoire d?espaces naturels
des Hauts-de-France
Les projets emblématiques sont les initiatives de grande ampleur
avec un impact positif majeur sur les écosystèmes et leur
restauration tout en agissant en faveur d?habitats ou d?espèces
patrimoniales à l?échelle nationale. Six projets emblématiques ont
été sélectionnés dans le cadre de « Mission Nature ».
Les 6 projets lauréats
emblématiques
LOCALISATION
Haute-Somme,
Hauts-de-France
MONTANT DU PROJET
1 812 045 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
800 000 ¤
« Ce projet est structurant pour la préservation
du patrimoine naturel exceptionnel de la vallée
de la Somme. L?objectif est de recréer des
zones de tourbières fonctionnelles et d?en faire
une zone de quiétude pour les oiseaux sur le
site naturel du Marais d?Etinehem-Méricourt,
dans la Somme. Nous accompagnons le maire
pour la création de cette réserve et le soutien
de Mission Nature va nous permettre de
préserver et de restaurer ce site incroyable aux
paysages à couper le souffle ! Nous n?aurions
jamais pu le faire sans cette opération. »
Christophe Lépine, président du
Conservatoire d?espaces naturels des
Hauts-de-France
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2. Réhabilitation post-incendie des populations
de tortues d?Hermann au Cap Taillat (Provence-
Alpes-Côte d?Azur)
Projet porté par la Station d?observation et de protection des tortues (SOPTOM)
en partenariat avec le Conservatoire d?espaces naturels Provence-Alpes-Côte d?Azur
En juillet 2017, un incendie s?est
déclenché au Cap Taillat (Var)
causant la destruction de 550
hectares en moins de 48 heures. Sur
leur passage, les flammes ont détruit
les habitats naturels essentiels à la
survie des tortues d?Hermann. Le feu
supprimant les trous ainsi que les tas
de bois ou de pierres, des milliers de
tortues se sont trouvées prises au
piège puis sans refuge.
Le projet, mené par l?association
SOPTOM dédiée à l?étude et
la protection des tortues, et en
partenariat avec le Conservatoire
d?espaces naturels PACA, consiste
en des travaux de restauration
écologique sur le site naturel
incendié du Cap Taillat, grâce à
la translocation conservatoire :
un processus de déplacement
d?individus ou de populations d?un
écosystème vers un autre pour
assurer la réintroduction d?espèces
disparues. L?initiative menée au
Cap Taillat a vocation à rendre leur
habitat aux tortues d?Hermann,
en mettant en place des mares
et des abris pour faciliter leur
réappropriation de la nature. Pour
assurer leur survie, des jeunes
tortues d?Hermann nées en captivité
sont réintroduites.
Ce projet mobilise de nombreux
acteurs techniques : le Conservatoire
du littoral, le CEN PACA, le Parc
national de Port-Cros, l?Office
français de la biodiversité,
l?Université d?Aix-Marseille, l?Institut
Méditerranéen de Biodiversité
et d?Écologie, le Centre d?Études
Biologiques de Chizé-CNRS et la
SOPTOM.
LOCALISATION
Var, Provence-Alpes-
Côte d?Azur
MONTANT DU PROJET
536 552 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
411 480 ¤
Les 6 projets emblématiques
« Depuis plus de 35 ans, la SOPTOM s?engage en faveur de la préservation des tortues
dans le Var et dans le monde. Nous sommes très fiers de la confiance accordée par le
jury et les Français qui nous soutiennent en achetant un billet de Mission Nature. Avec
l?ensemble de nos partenaires, nous relevons ce nouveau défi pour la protection de la
Tortue d?Hermann ! »
Sébastien Caron, directeur de l?association SOPTOM
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Le Gypaète barbu est le plus grand rapace nécrophage d?Europe.
Surnommé « nettoyeur des alpages », ce vautour joue un rôle clé en
montagne, car il se nourrit de cadavres d?animaux sauvages (chamois,
bouquetins) et domestiques (moutons, chèvres). À partir de 1978, alors
que l?espèce avait disparu du territoire, elle a bénéficié de programmes
de réintroduction. D?après le plan national d?action en faveur du Gypaète
barbu, 79 couples nicheurs étaient ainsi présents sur notre territoire en
2021. Il s?agit d?un chiffre insuffisant pour pérenniser sur le long terme la
présence de cette espèce en France.
Le projet développé par la LPO vise à restaurer la population de Gypaètes
barbus entre les Alpes et les Pyrénées et à renforcer les échanges
d?individus entre ces différents massifs. Il repose sur des opérations
de translocation, de limitation des menaces, comme les lignes à haute
tension, et sur l?amélioration de l?acceptation sociale. Éleveurs et
populations locales seront impliqués dans cette initiative pour contribuer
à la préservation de ces oiseaux emblématiques et indispensables à
l?écosystème des massifs montagneux.
LOCALISATION
Occitanie, Auvergne-Rhône-
Alpes et Provence-Alpes-
Côte-d?Azur
MONTANT DU PROJET
1 040 912 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
650 000 ¤
3. Retour du plus grand
rapace d?Europe
(Alpes, Massif central
et Pyrénées)
Projet porté par la Ligue pour la Protection
des Oiseaux France (LPO)
Les 6 projets emblématiques
« Malgré plusieurs signes encourageants
comme l?installation d?un premier couple
dans le Massif central ou la reproduction
réussie de 2 couples dans le Vercors (après
pratiquement 150 ans de disparition),
l?espèce tarde à reconquérir ses territoires
historiques. Ce projet est une nouvelle
bouffée d?oxygène pour ce magnifique
oiseau dont la protection passe par une
action collective. A mes yeux, la protection
du Gypaète, oeuvre vivante, est aussi
importante que la préservation de notre
patrimoine culturel. »
Cédric Marteau, directeur du Pôle
de la Protection de la Nature à la LPO
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4. Reconquête et restauration de pelouses
calcaires dans la forêt d?exception de Verdun
(Grand Est)
Projet porté par l?Office national des forêts (ONF)
Laissées en libre évolution depuis 100 ans, les prairies de la forêt
d?exception de Verdun, sur le plateau de Douaumont, sont envahies
naturellement par des arbres et buissons, au détriment des pelouses
calcicoles. Ces dernières se distinguent par leur exceptionnelle
biodiversité?: on peut recenser plusieurs dizaines d?espèces végétales par
mètre carré. Les premiers à pâtir de cette dynamique sont les papillons
et orchidées inféodés aux pelouses rases.
Le projet porté par l?ONF consiste à restaurer écologiquement ces
pelouses calcaires accueillant de très nombreuses espèces remarquables
et présentant un intérêt majeur pour la biodiversité. L?objectif de cette
restauration est de relier différentes zones de pelouses entre elles pour
faciliter les interactions et la survie des papillons et fleurs de ce site
classé Natura 2000 depuis 2005. L?enjeu principal est de redonner vie à
des pelouses d?herbe sèche sur un territoire fréquenté par de nombreux
touristes, qu?il convient de sensibiliser.
« Ce projet nous tient particulièrement à coeur
car il illustre parfaitement les actions de gestion
durable entreprises par l?ONF. Il nous offre
l?opportunité de communiquer de façon concrète
auprès du grand public et de sensibiliser aux enjeux
de préservation de la biodiversité. De plus, il fédère
de multiples acteurs en forêt domaniale de Verdun,
réunis autour d?un projet passionnant et d?une
grande richesse thématique : restauration écologique,
préservation du patrimoine historique, réalisation
d?études naturalistes et actions pédagogiques. »
Yannick Vera, responsable Environnement - Forêt
d?exception de Verdun
LOCALISATION
Meuse, Grand Est
MONTANT DU PROJET
510 357 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
347 776 ¤
Les 6 projets emblématiques
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Gersende Gérard,
responsable du service
forêt de l?agence
territoriale ONF de
Verdun (à gauche) et
Yannick Vera
« Des opérations de reboisement sont prévues et pour aller plus
loin, notre projet vise ici à conforter les restaurations en limitant
les arrivées d?eau douce depuis le bassin versant vers le milieu?:
sensibiliser, inciter les entreprises et les administrés à agir, planter
des espaces boisés de transition, recréer une zone humide,
expérimenter des solutions fondées sur la nature. Ce projet viendra
mobiliser des acteurs différents et nous sommes persuadés de
pouvoir compter sur la participation du plus grand nombre. »
David Zobda, maire de la commune du Lamentin
Au coeur de la Martinique, la
commune du Lamentin abrite la
plus grande mangrove de l?île.
Véritables puits à carbone, les
mangroves jouent un rôle majeur
pour lutter contre les effets du
changement climatique, s?adapter et
favoriser la reproduction de la faune
terrestre et marine. Or, ce trésor
de biodiversité subit aujourd?hui
de fortes pressions près des zones
urbaines qui entraînent sa disparition
progressive. Les palétuviers, espèce
végétale typique et essentielle à
l?équilibre des mangroves, sont
menacées par la pollution (déchets
et/ou remblais) ainsi que par l?excès
d?eau douce provenant des pluies
et des eaux usées. Ils peinent à se
régénérer naturellement. De sorte
que la mangrove n?absorbe plus
l?énergie des vagues, ne protège
plus les rivages et les zones côtières
naturelles et habitées et ne joue plus
son rôle de rempart indispensable
pour faire face aux inondations.
Au-delà de la restauration déjà
prévue de 10 hectares d?anciennes
mangroves, la commune du
Lamentin, porteuse du projet,
souhaite s?attaquer aux causes de
cette érosion en limitant l?arrivée
brutale des eaux douces dans le
milieu. Une initiative qui nécessite de
mobiliser les propriétaires fonciers,
créer des espaces boisés, des
pépinières de plantes et des zones
humides tampons.
LOCALISATION
Martinique
MONTANT DU PROJET
650 000 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
344 000 ¤
5. Sauver la mangrove
du Lamentin (Martinique)
Projet porté par la commune
du Lamentin
Les 6 projets emblématiques
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Selon WWF, l?herbier de Posidonie, plante sous-marine
et poumon endémique de la Méditerranée, a perdu
entre 10 et 30% de sa surface en un siècle. Dégradé
par les ancres des bateaux de plaisance mais aussi par
le balisage de la bande côtière des 300 mètres, il s?agit
pourtant d?espèces végétales essentielles à l?écosystème
méditerranéen, abritant plus de 20% de la biodiversité
locale*.
Le projet mené par WWF a pour but la restauration
passive de la Posidonie et des zones de transition
écologique situées dans la bande marine des 300 mètres
sous la responsabilité des communes. Il s?agira de mettre
en place des actions de gestion des habitats marins
via notamment la mise en oeuvre de plans de balisage
adaptés et responsables à destination des plaisanciers
(comme des bouées en liège sans ancrage dans le fond
marin). Différents compromis sont envisagés et même
déjà testés pour protéger les herbiers situés à 300 mètres
du rivage, zone réservée à la baignade.
*Source : Habitats particuliers de l?infralittoral : herbier à Posidonia oceanica.
Sous-région marine Méditerranée occidentale
LOCALISATION
Provence-Alpes-
Côte d?Azur et Corse
MONTANT DU PROJET
950 000 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
500 000 ¤
6. Restauration passive de l?herbier
de Posidonie (Provence-Alpes-
Côte d?Azur et Corse)
Projet porté par WWF (World Wide Fund for Nature)
Les 6 projets emblématiques
« Ce projet s?inscrit dans notre stratégie de protection des milieux marins en Méditerranée
dans un contexte de changements climatiques. Ces actions concourent à un aménagement
durable des habitats côtiers marins les plus convoités qui se trouvent dans la bande marine
des 300 mètres. L?herbier de posidonie qui s?y trouve est particulièrement dégradé par
l?ancrage de la pêche de plaisance qui occasionne un arrachage de cette plante. Arrachant les
feuilles et les racines, l?ancrage représente la principale cause de sa dégradation, avec - entre
autres - la pollution. Un mètre carré de posidonie dégage jusqu?à 14 litres d?oxygène par
jour, ses feuilles captent la lumière, absorbent du carbone et rejettent de l?oxygène. Sous ces
feuilles, enfouies dans le sol, son système de racines exceptionnel peut atteindre plusieurs
mètres de profondeur et séquestrer le carbone. À l?hectare, la posidonie peut ainsi stocker
cinq à huit fois plus de carbone que la forêt amazonienne ! C?est un puits de carbone d?intérêt
mondial pour freiner le réchauffement climatique et un hotspot de biodiversité qu?il faut
absolument protéger. »
Ludovic Frère-Escoffier, responsable du programme Océan chez WWF-France
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Les projets de maillage sont des initiatives d?ampleur significative,
avec un impact de niveau régional ou local sur les écosystèmes
ou les espèces concernés. Quatorze projets de maillage ont été
sélectionnés dans le cadre de « Mission Nature ».
Les 14 projets
de maillage
Les tourbières de moyenne montagne comme celles des Vosges sont
particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique.
Ces écosystèmes abritent pourtant une biodiversité unique composée
d?espèces végétales et animales que l?on ne trouve qu?ici. Jusque dans les
années 2000, le climat vosgien a permis de maintenir le fonctionnement
de ces écosystèmes dégradés par l?exploitation historique de la tourbe, le
drainage et le pâturage. Aujourd?hui, les conséquences du changement
climatique ne leur permettent plus de capter le carbone atmosphérique.
Le projet de restauration des tourbières des Vosges, porté par le
Conservatoire d?espaces naturels de Lorraine, est un programme issu
de plusieurs années de réflexion avec les acteurs du territoire. Débuté
il y a plus de 30 ans, il a permis de protéger près de 50 tourbières.
Ce programme de restauration des tourbières vise à restaurer 5 sites
supplémentaires sur le massif des Vosges.
1. Plan de restauration des tourbières des Vosges (Grand Est)
Projet porté par le Conservatoire d?espaces naturels de Lorraine
LOCALISATION
Vosges, Grand Est
MONTANT DU PROJET
748 450 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
596 844 ¤
« Ce projet va permettre de mettre en
lumière les écosystèmes tourbeux et
plus généralement les zones humides
ainsi que les services qu?elles rendent à
l?humain sur l?atténuation de l?impact du
changement climatique dans le massif.
Cette sensibilisation est primordiale pour
l?acceptation par le public de la préservation
de ces milieux et pour l?émergence des
futurs projets de restauration. Et il permettra
de former des élus, des partenaires ou
encore des entreprises à la protection et à la
restauration des tourbières. »
Thibault Hingray, chargé de
mission scientifique et territorial au
Conservatoire d?espaces naturels de
Lorraine
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Les gorges de la Siagne abritent un ensemble de cavités naturelles
qui constituent un éco-complexe de gîtes majeurs, d?intérêt national et
international, pour les chauves-souris. Or, selon l?Observatoire national de
la biodiversité (ONB), 43% des chauves-souris ont disparu en 15 ans. Les
grottes de Combrière et des Peintures, situées dans la commune de Mons,
abritent de nombreux spécimens. Une première évaluation d?experts
en 2021-2022 a permis de mieux connaître l?intérêt écologique de ces
deux sites. Si les chauves-souris visitent régulièrement ces grottes, elles
n?arrivent cependant pas à y établir des colonies de manière permanente,
car elles sont dérangées par l?activité humaine.
Soutenu par les propriétaires du site, le Groupe chiroptères de Provence
propose la mise en place urgente de mesures de protection fortes,
physiques et réglementaires pour garantir la sérénité de ces animaux.
LOCALISATION
Var, Provence-Alpes-
Côte d?Azur
MONTANT DU PROJET
187 500 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
149 818 ¤
2. Conservation et restauration
de deux gîtes majeurs à chauves-souris
dans les gorges de la Siagne (Provence-
Alpes-Côte d?Azur)
Projet porté par le Groupe chiroptères de Provence (GCP)
Les 14 projets de maillage
« Les gorges de la Siagne abritent de
nombreux gîtes à chauves-souris, dont
certains font l?objet d?une protection, mais
d?autres restent à ce jour vulnérables, car
sujets à de forts dérangements. Ils sont
désertés par les chiroptères, déjà en mal de
gîtes favorables.
Le GCP oeuvre pour la conservation des
chiroptères depuis bientôt 30 ans. Face au
déclin des populations et de la disponibilité
d?habitats, il est urgent de restaurer et
permettre l?utilisation pérenne de gîtes
naturels et historiques pour les populations
de chauves-souris. La première étape de ce
projet consistera à étudier la fréquentation
de l?une des cavités avec la pose
d?enregistreurs sur une année biologique
complète. »
Alexia Etlin, coordinatrice du plan
régional d?actions Chiroptères PACA.
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« Le Conservatoire d?espaces naturels de Nouvelle Aquitaine agit pour préserver ces milieux
agricoles, en s?appuyant notamment sur une maîtrise foncière forte par acquisition. C?est dans
cette optique que ce projet a été réfléchi sur deux territoires aux enjeux très forts. A Vouillé, au
lieu-dit du Cormier vert, est prévu l?acquisition de 18 hectares de friches agricoles, sur lesquels
un maillage bocager fonctionnel sera restauré (travaux de réouverture, création de mares,
plantations de haies?). L?objectif est bien de recréer un bocage - aujourd?hui disparu. »
Baptiste BIDET, chargé de missions en Vienne au Conservatoire d?espaces naturels de
Nouvelle-Aquitaine
« Avec ce projet, il s?agit notamment d?acquérir, de restaurer et de gérer en faveur de la
biodiversité une parcelle d?environ 10 ha aujourd?hui cultivée en céréales sur la commune de
Saint-Sauvant, dans la Vienne. Cette vaste plaine agricole accueille des populations d?oiseaux
d?intérêt communautaire ayant justifié son classement en Zone de protection spéciale (ZPS)
« Plaine de la Mothe Saint Héray / Lezay ». L?une des ambitions est d?offrir des conditions
favorables pour les populations d?oiseaux situées à proximité. Les populations d?orthoptères
inféodés aux prairies comme les sauterelles, les criquets ou les grillons sont une source de
nourriture indispensable à l?élevage des poussins. Ce projet va aussi permettre d?offrir des
conditions favorables à beaucoup d?espèces floristiques et faunistiques. La création de mares
par exemple, va être importante pour une espèce emblématique de l?Ouest de la France : le
Triton marbré. »
Matthieu WAGNER, chargé de missions en Vienne au Conservatoire d?espaces naturels
de Nouvelle-Aquitaine
La biodiversité des milieux agricoles
montre les signes d?un déclin
dramatique ces dernières décennies,
dû à l?expansion de l?agriculture,
forme d?artificialisation des terres
de loin la plus répandue avec 33%
de la surface terrestre mondiale
consacrée à la culture ou l?élevage*.
Un phénomène qui s?illustre dans le
Poitou, où les paysages de bocage,
utilisés pour l?élevage, ont cédé
la place à de vastes ensembles
céréaliers.
Pour favoriser le retour des
pollinisateurs et d?un ensemble
d?insectes dans les cultures
céréalières, il est proposé de diviser
les parcelles sur certains secteurs.
Une autre gestion sera possible,
sur des surfaces plus petites, pour
favoriser le retour de la biodiversité
et ses bienfaits naturels sur les
cultures. C?est tout l?objectif du
projet mené par le Conservatoire
d?espaces naturels de Nouvelle-
Aquitaine, propriétaire de plusieurs
centaines d?hectares. Il intervient sur
les reliques de ce paysage bocager
menacé en visant la transition
agroécologique : production
en adéquation avec les enjeux
environnementaux, restauration de
prairies, haies et mares, etc.
*Source : plateforme intergouvernementale
scientifique et politique sur la biodiversité et les
services écosystémiques
LOCALISATION
Charente-Maritime,
Nouvelle-Aquitaine
MONTANT DU PROJET
268 479 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
214 783 ¤
3. Vers une reconquête de la biodiversité
dans les plaines céréalières (Nouvelle-Aquitaine)
Projet porté par le Conservatoire d?espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine
Les 14 projets de maillage
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4. Sauver l?arrière-mangrove
de la baie de Bouéni à Mayotte
Projet porté par le Groupe d?études et de protection
des oiseaux de Mayotte (GEPOMAY)
Alors que l?arrière-mangrove de Mayotte a été classée par l?UICN en
danger critique sur la liste rouge des écosystèmes de France, en 2023, le
Groupe d?études et de protection des oiseaux de Mayotte (GEPOMAY), est
devenu gestionnaire du site de Bouéni. Le groupe a désormais pour projet
de restaurer les sites dégradés et surveiller les dernières reliques de forêts
d?arrière-mangrove de Mayotte.
Ce projet, né de la collaboration du GEPOMAY, d?agriculteurs et d?élèves
d?écoles primaires et collèges, vise à protéger et montrer l?importance
de ces espaces dans un contexte de pénurie d?eau où les zones humides
et les services écosystémiques qu?elles procurent sont précieux. Pour
valoriser le site et ancrer cette initiative de manière durable, des actions de
concertation avec les riverains seront organisées.
« Préserver l?arrière-mangrove de la baie de Bouéni
a été un travail de longue haleine : montrer son
importance, faire connaître l?écosystème et ses
menaces, réaliser des actions tests dans le cadre du
programme européen Life Biodiv?OM, qui a été une
belle réussite pour notre association? Tout cela a fait
que nous étions prêts en 2023 à devenir gestionnaire
et à engager encore plus d?actions concrètes et
durables sur le site, tout en assurant une présence
régulière. Grâce aux soutiens de nos différents
partenaires, notamment celui de l?OFB avec Mission
Nature, nous aurons tous les moyens pour sauver cet
écosystème ! »
Emilien Dautrey, directeur du GEPOMAY
LOCALISATION
Baie de Bouéni,
Mayotte
MONTANT DU PROJET
775 251 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
356 457 ¤
Les 14 projets de maillage
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5. Création d?un réseau de zones boisées
tout en restaurant des marais et des prairies
(Grand Est)
Projet porté par le Syndicat intercommunal de gestion forestière
de la région d?Auberive (SIGFRA)
Les forêts de la région d?Auberive présentent une grande
diversité d?habitats dont les espèces emblématiques
dépendent. Conscient de cette richesse biologique, le
Syndicat intercommunal de gestion forestière de la région
d?Auberive (SIGFRA) fait le pari de redonner sa place à la
nature, en recréant un réseau de forêts anciennes grâce à
la création et à la restauration de marais et de prairies.
L?objectif de ce projet est de créer des espaces continus
où toutes les espèces présentes puissent vivre, se nourrir
et se déplacer librement.
LOCALISATION
Haute-Marne,
Grand Est
MONTANT DU PROJET
239 031 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
191 225 ¤
Les 14 projets de maillage
De gauche à droite :
R. Leconte CENCA,
J.J. Boutteaux ONF,
F. Adam, Président SIGFRA,
G. Durant et Vice-Président SIGFRAuberive,
L. Ollivier FIE,
C. Colliat SIGFRAuberive
« Ces forêts accueillent une diversité biologique remarquable dont des
espèces menacées comme la Cigogne noire, le Sabot de Vénus, le Damier
du frêne ou l?Autour des palombes. Ce massif forestier exceptionnel
présente une grande diversité d?habitats naturels. Le SIGFRA, dont les
forêts sont labellisées FSC (Forest Stewardship Council®, ou Conseil
de Soutien de la Forêt, avec le soutien du service écosystémique
«?biodiversité?») depuis 2021 et PEFC depuis 2000, souhaite préserver ces
habitats grâce au développement de la trame de vieux bois (217 îlots de
vieux bois et plus de 22000 arbres habitats) et la restauration de marais
tufeux ainsi que des pelouses calcaires. »
Franck Adam, président SIGFRAuberive
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L?été 2022, des incendies inédits ont touché la Bretagne et notamment
le Finistère. Plus de 2 200 hectares de landes, tourbières et boisements
ont été consumés sur les Monts d?Arrée. Or, ces écosystèmes constituent
un habitat naturel et privilégié pour plusieurs espèces (Castor d?Europe,
Faucon hobereau, Escargot de Quimper...).
En réaction, le Conseil départemental du Finistère a lancé un plan d?action
pour replanter la lande et prévenir les futurs incendies. Ainsi, 500 hectares
de landes et de tourbières ont été acquis par le département afin d?y
engager les travaux. Un programme de reboisement est également prévu.
LOCALISATION
Finistère, Bretagne
MONTANT DU PROJET
648 500 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
466 080 ¤
6. Reconquête de la nature
dans les Monts d?Arrée (Bretagne)
Projet porté par le département du Finistère
Les 14 projets de maillage
« Les incendies de 2022 ont suscité une très vive émotion dans la
population. Le patrimoine naturel finistérien fait partie de notre identité.
Outre l?impact sur les paysages, ces incendies ont également illustré la
vulnérabilité du Finistère face aux effets du dérèglement climatique. Nous
avons donc décidé de réagir aussitôt. La réussite du plan d?action Monts
d?Arrée a montré qu?avec une dynamique partenariale et des échanges
soutenus, il est possible de mener à bien des actions de restauration, ainsi
que la planification d?opérations qui visent à la fois la préservation de la
biodiversité et la défense du territoire contre les incendies.?»
Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère
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Successivement lieu de pâturage, puis site d?exploitation de sable et de
graviers, l?écozone du forez est un espace riche de 760 hectares situé en
bord de Loire. Or, suite à ces précédentes utilisations, le site s?est appauvri
au fil des années.
Dans ce contexte, France Nature Environnement Loire souhaite redonner
de sa grandeur aux sites naturels situés dans l?écozone du forez en
favorisant le retour et la reproduction des oiseaux d?eau, en restaurant des
plans d?eau et en favorisant la libre reconquête des forêts en bord de Loire.
LOCALISATION
Loire, Auvergne-
Rhône-Alpes
MONTANT DU PROJET
179 167 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
143 334 ¤
7. Restauration d?anciennes gravières sur le site
écozone du forez (Auvergne-Rhône-Alpes)
Projet porté par France Nature Environnement Loire
Les 14 projets de maillage
« L?opération Mission Nature constitue un atout
important pour permettre l?amélioration du potentiel
d?accueil de nombreuses espèces d?oiseaux d?eau et
de végétations fragiles devenues rares et menacées,
le maintien des zones humides et le suivi d?une
nouvelle forêt alluviale qui, comme partout ailleurs
en Europe, avait presque disparu sur la Loire. Cette
opération nous permettra aussi de répondre à une
partie des objectifs définis sur l?écozone du forez
dans le 6e plan de gestion 2020-2026, d?améliorer
la préservation de la biodiversité de la Loire, et
d?accroître sa connaissance scientifique. »
Jean-Pierre Chenevat, co-président de FNE Loire
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La presqu?île de Saziley constitue un vaste espace naturel situé dans le
sud-est de la Grande-Terre, dans le département de Mayotte. Cet espace
reconnu pour sa faune et sa flore remarquables est pourtant menacé par
une activité agricole non régulée (déforestation, brûlis).
Le projet de l?association Naturalistes, environnement et patrimoine de
Mayotte a pour objectif de reconquérir progressivement ces espaces
naturels et de restaurer la fonctionnalité écologique grâce à la plantation
de nouvelle espèces végétales et à la lutte contre les espèces exotiques
envahissantes.
LOCALISATION
Pointe de Saziley,
Mayotte
MONTANT DU PROJET
198 000 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
158 400 ¤
8. Reconquête forestière
du littoral de la pointe de Saziley
(Mayotte)
Projet porté par l?association Naturalistes,
environnement et patrimoine de Mayotte
Les 14 projets de maillage
« Ce projet va permettre de limiter
l?érosion de la biodiversité et
d?améliorer la fonctionnalité des
habitats naturels sur ce secteur tout
en sensibilisant une partie de la
population. L?intérêt de mener ces
actions est fort en raison des enjeux
et objectifs liés aux forêts littorales et
aux espèces associées. »
Yohann Legraverant, chargé de
mission espaces naturels
20 OFB - DOSSIER DE PRESSE
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« Ce projet est un bel hommage à notre nom qui vient du
Lasotè, technique d?entraide agricole martiniquaise. Grâce
à cette action, nous souhaitons donner une fois de plus,
l?occasion aux citoyens de devenir acteurs de leurs territoires
et des changements qu?ils opèrent.
Au vu de l?urgence climatique, nous nous devons
aujourd?hui de mettre en place des projets holistiques
qui prennent en compte des thématiques diverses et les
adapter au territoire. Ce projet est important, pour nous en
tant qu?association et plus largement, pour la Martinique. »
Chloé Théret, directrice de L?Asso-Mer.
La construction immobilière sur le littoral et la pollution lumineuse ont
contribué au déclin des tortues marines, qui nidifient habituellement sur la
plage du Carbet, en Martinique.
Le projet Restauration écologique et citoyenne (RECC), porté par l?ASSO-
MER, cherche ainsi à restaurer et protéger les habitats et sites de ponte
des tortues marines, tout en limitant le recul du trait de côte, grâce à des
solutions fondées sur la nature. Ce projet, en partenariat avec la commune
du Carbet, permettra la re-végétalisation de plusieurs espaces et une prise
de conscience collective des enjeux de biodiversité sur le territoire.
LOCALISATION
Plage du Carbet,
Martinique
MONTANT DU PROJET
211 083 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
168 637 ¤
9. Sauver les tortues marines
au Carbet (Martinique)
Projet porté par l?ASSO-MER
Les 14 projets de maillage
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10. Restauration des zones humides
du Mont Saint-Michel (Normandie)
Projet porté par l?établissement public
du Mont Saint-Michel
Fréquenté par 3 millions de visiteurs chaque année, le Mont Saint-
Michel et sa baie abritent un écosystème précieux et constituent un
espace de haute valeur paysagère et écologique. En 2010, un nouveau
parc de stationnement a été aménagé sur le site pour mieux gérer sa
fréquentation. Six hectares de zones humides ont été créées en parallèle.
Les zones humides du Mont Saint-Michel représentent des enjeux forts
pour les amphibiens et oiseaux liées à ces espaces. La rareté et la valeur
écologique des espèces justifient l?adaptation et la gestion de ces milieux
au regard du changement climatique. Treize ans après l?aménagement du
parc de stationnement, les zones humides s?assèchent de plus en plus
rapidement, ce qui impacte directement la faune de ces milieux. Il est
nécessaire de surcreuser certaines mares pour prolonger leur mise en eau
jusqu?à l?été.
LOCALISATION
Manche, Normandie
MONTANT DU PROJET
95 000 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
76 000 ¤
Les 14 projets de maillage
« Ce projet de restauration
écologique est urgent en raison
de l?asséchement de certains de
nos espaces, lié en grande partie
au réchauffement climatique. Il
s?agit de restaurer des espaces
humides souffrant d?un assèchement
intensifié ces dernières années.
Cet assèchement compromet la
reproduction des amphibiens et
impacte la ressource alimentaire
pour certains oiseaux paludicoles.
Trois mares, accueillant une riche
biodiversité dont des espèces
patrimoniales protégées, tels que
le Pélodyte ponctué, le Triton
marbré ou le Phragmite des joncs,
seront ainsi restaurées. Nous allons
réaliser un diagnostic sédimentaire,
conduire les travaux de restauration
écologique puis vérifier l?efficience
de ces travaux avec les espèces
vivant sur le site, à l?appui d?un
suivi faunistique portant sur les
amphibiens et sur les oiseaux
paludicoles. »
Audrey Hemon, responsable
environnement de l?établissement
public du Mont Saint-Michel
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« Nous avons bien conscience de l?importance
des continuités écologiques et en particulier
le rôle majeur des haies bocagères et des
mares naturelles pour le maintien des
populations animales et végétales. C?est
donc tout logiquement que nous souhaitons
accompagner au mieux la restauration du
réseau de haies et mares sur notre territoire. »
Elisabeth Lagadec, chargée de projet
biodiversité au CPIE Logne et Grand-Lieu
Depuis les années 1960, la densité des haies et mares a été fortement
réduite en Loire-Atlantique. Pourtant, elles constituent des éléments de
liaison du paysage. Leur remise en cause perturbe l?écosystème local et
entraîne des conséquences graves sur la biodiversité qu?elles hébergent.
Le projet d?HeMa (À la reconquête des Haies et Mares) consiste à
maintenir une continuité écologique et à favoriser l?expression de la
nature. Pendant 3 ans, soutenue par des acteurs locaux, l?association
accompagnera des projets de plantation et restauration de haies, de
création et restauration de mares et mènera des actions de sensibilisation
auprès du grand public.
LOCALISATION
Vendée,
Pays de la Loire
MONTANT DU PROJET
163 347 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
127 119 ¤
11. HeMA : à la reconquête des haies et mares
(Pays de la Loire)
Projet porté par le Centre d?Animations en Pays de Logne,
labellisé Centre permanent d?initiatives pour l?environnement (CPIE)
Logne et Grand-Lieu
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« Il est important que la collectivité continue
d?ancrer sa politique biodiversité. Le territoire
des Bertranges regorge de cette biodiversité
remarquable qui doit être préservée et qui
demande à être mieux connue. On parle
de plus en plus de l?effondrement de la
biodiversité, alors il devient nécessaire de le
montrer au grand public et de faire prendre
conscience qu?il devient urgent d?agir ! »
Claude Baland, président de la
Communauté de communes Les Bertranges
Depuis plusieurs années, la Communauté de communes Les Bertranges a
réalisé des diagnostics et inventaires de la faune et la flore locales dans le
cadre de son Atlas de la biodiversité intercommunale.
Ce projet s?inscrit dans la continuité des premières actions de préservation,
de protection et de valorisation de la biodiversité. L?objectif est de
poursuivre ces actions et de les étendre à d?autres parties du territoire :
inventaires spécifiques des milieux humides et des réseaux de mares, avec
une composante forte de restauration de ces milieux. Autant d?initiatives
qui permettront de recenser les espèces à fort enjeux pour mieux les
protéger. En parallèle, des actions de sensibilisation seront organisées
auprès du grand public et des plus jeunes.
LOCALISATION
Nièvre, Bourgogne-
Franche-Comté et Cher,
Centre-Val de Loire
MONTANT DU PROJET
428 170 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
181 154 ¤
12. Inventaires et restaurations
des milieux humides et de mares
(Bourgogne Franche-Comté
et Centre-Val de Loire)
Projet porté par la Communauté de communes Les Bertranges
Les 14 projets de maillage
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« Notre association accompagne depuis plus de 10
ans les agriculteurs du secteur dans la préservation
du bocage et nous savons que de nombreux
habitants souhaitent participer à sa préservation et
à son renouvellement. Ce projet doit leur permettre
de prendre part, à leur échelle, à la protection de ce
milieu si caractéristique du sud de l?Indre. »
Jacques Lucbert, président d?Indre Nature
Le maillage bocager du sud de l?Indre constitue l?un des bocages les plus
denses du territoire national. Cet ensemble de haies et de prairies crée
une continuité écologique servant à de nombreuses espèces et porte
une fonction essentielle dans le processus d?adaptation au changement
climatique.
Le projet consiste à accompagner des propriétaires de parcelles qui
souhaitent s?assurer de la préservation à long terme de ce maillage
bocager, à travers des travaux de restauration ou de plantation lorsque ce
sera nécessaire, mais aussi à travers la mise en place d?Obligations réelles
environnementales (ORE), des contrats avec les propriétaires permettant
d?assurer un mode de gestion favorable au maintien de ce milieu dans le
temps.
LOCALISATION
Indre,
Centre-Val de Loire
MONTANT DU PROJET
72 422 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
56 995 ¤
13. Renaissance du bocage du sud de l?Indre
(Centre-Val de Loire)
Projet porté par Indre Nature
Les 14 projets de maillage
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« Le projet d?aménagement d?un jardin rue Henri de Vilmorin
s?inscrit dans un quartier en déficit d?espaces verts. Il s?insère dans
le renforcement des continuités écologiques en recréant un écrin
de biodiversité. Le projet vise en effet à ensauvager une réserve
foncière pour former un espace de lisière au coeur de la ville.
Les habitats seraient diversifiés grâce à la plantation d?arbres,
d?arbustes et le semis d?une prairie de plantes endémiques et
produites localement. Les travaux concerneraient principalement
les plantations et la préparation du sol inhérente aux semis de la
prairie et le façonnage des fosses d?arbres.
Ce projet, porté par la direction espaces verts de Vitry, devrait
permettre de laisser davantage de place à la nature en ville afin
de faire face aux défis écologiques actuels et d?améliorer le bien-
être des habitants dans le contexte de réchauffement climatique
actuel.?»
Entre 2006 et 2015, 65 000 hectares ont été artificialisés
en moyenne chaque année (Source : ONB). Une
artificialisation qui commence dans les centres-villes,
comme à Vitry-sur-Seine. Ce coeur de ville a été identifié
comme pauvre en biodiversité.
L?enjeu du projet mené par la commune de Vitry-sur-
Seine est de recréer un écosystème favorisant la vie
de la faune et de la flore tout au long de l?année et
en faire bénéficier les habitants. En effet, ce dispositif
permettra de constituer un espace de nature qui pourra
être ouvert lors d?évènements privilégiés ou d?animations
pédagogiques.
LOCALISATION
Val-de-Marne,
Île-de-France
MONTANT DU PROJET
272 373 ¤
SUBVENTION PRÉVISIONNELLE
59 898 ¤
14. Nature en ville : plantation d?arbres,
de haies et d?une prairie fleurie
dans un square (Île-de-France)
Projet porté par la commune de Vitry-sur-Seine
Les 14 projets de maillage
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L?Office français de la
biodiversité (OFB) est un
établissement public dédié à la
sauvegarde de la biodiversité.
Il est chargé de la protection
et de la restauration de la
biodiversité, en métropole
et dans les Outre-mer.
À propos
de l?Office
français de la
biodiversité
Créé au 1er janvier 2020 par la loi n°2019-773 du 24 juillet 2019,
l?Office français de la biodiversité est sous la tutelle des ministres
de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et de
l?Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
L?OFB est au coeur de l?action pour la préservation du vivant dans
les milieux aquatiques, terrestres et marins. Il joue un rôle essentiel
pour lutter contre l?érosion de la biodiversité face aux pressions
comme la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les
diverses pollutions, la surexploitation des ressources naturelles,
l?introduction d?espèces exotiques envahissantes ou encore les
conséquences des dérèglements climatiques.
Cet établissement public travaille chaque jour en mobilisant un
ensemble d?acteurs, de décideurs et de citoyens autour de la
biodiversité : État, collectivités territoriales, associations, entreprises,
scientifiques, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, pratiquants des
sports de nature? Un rôle de levier indispensable à la réduction des
pressions exercées sur la faune, la flore et leurs habitats.
L?OFB EST RESPONSABLE DE 5 MISSIONS COMPLÉMENTAIRES :
? La police de l?environnement et la police sanitaire de la faune sauvage ;
? La connaissance, la recherche et l?expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages ;
? L?appui à la mise en oeuvre des politiques publiques ;
? La gestion et l?appui aux gestionnaires d?espaces naturels ;
? L?appui aux acteurs et la mobilisation de la société.
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Les équipes
de la biodiversité
L?OFB compte plus de 3 000 agents. Environ 2 000 agissent sur le
terrain en métropole et en Outre-mer, dont près de 1 700 inspecteurs de
l?environnement. Les équipes de l?OFB interviennent chaque jour au coeur
des territoires pour prévenir et lutter contre les atteintes à la biodiversité,
mais aussi mieux appréhender les écosystèmes, comprendre leur
fonctionnement et leur adaptation face aux pressions qui les entourent.
En 2019, le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique
et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)
a identifié 5 causes majeures du déclin de la biodiversité :
? la destruction et la fragmentation des milieux naturels ;
? la surexploitation des ressources naturelles (surpêche,
déforestation, etc.) ;
? le changement climatique ;
? les pollutions de l?air, de l?eau et des sols ;
? l?introduction d?espèces exotiques envahissantes.
Lutte contre les pollutions de l?eau, protection des Posidonies en
Méditerranée, des tortues marines en Guyane ou du poulpe à Mayotte,
gestion de la sécheresse, préservation des haies..., les agents de l?OFB
agissent au quotidien sur ces 5 facteurs d?érosion de la biodiversité.
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Des moyens
au service
de la biodiversité
? renforcer et accélérer la mobilisation des
territoires, des acteurs et des citoyens
pour activer les « changements en profon-
deur » préconisés par la Plateforme inter-
gouvernementale scientifique et politique sur
la biodiversité et les services écosystémiques
(IPBES), pour contribuer à la reconquête de la
biodiversité et à la lutte contre le changement
climatique avec l?aide d?écosystèmes en bon
état?;
? soutenir les projets dans les aires protégées
qu?il gère (parcs naturels marins et réserves),
dans la perspective d?en faire des territoires
d?expérimentation et de déploiement des
stratégies thématiques de l?OFB, mais également
dans une optique de renforcement des réseaux
d?aires protégées, dont notamment les projets
inter-parcs portés par les parcs nationaux ;
? appuyer les projets contribuant aux obligations
de surveillance mises en oeuvre par l?OFB, à la
connaissance et à la recherche sur les milieux
aquatiques, marins et terrestres et les espèces,
ainsi que ceux contribuant à la construction
et aux données des systèmes d?information
fédérateurs dont l?OFB assure l?animation et
la coordination technique, dans une optique
de diffusion et de transfert de la connaissance
auprès de tous les publics ;
? poursuivre le soutien au développement des
infrastructures d?alimentation en eau potable et
prioritairement d?assainissement en outre-mer,
à la surveillance, ainsi qu?à l?accroissement des
efforts de connaissance, de préservation et de
restauration de la biodiversité ultramarine.
Pour remplir ses missions, l?Office s?appuie sur
des équipes pluridisciplinaires (inspecteurs
de l?environnement, ingénieurs, vétérinaires,
techniciens, personnels administratifs, etc.)
qui comptent plus de 3 000 agents répartis sur
tout le territoire national.
Son action s?articule sur trois niveaux :
? une échelle nationale où se définit et se pilote
la politique de l?OFB (directions et délégations
nationales) ;
? une échelle régionale où s?exercent la
coordination et la déclinaison territoriale (directions
régionales et délégations de façade maritime) ;
? des échelons départementaux et locaux de
mise en oeuvre opérationnelle et spécifique
(services départementaux, parcs naturels marins,
sanctuaire Agoa, réserves et territoires, etc...),
appuyés par des brigades mobiles d?intervention
et des unités spécialisées.
L?OFB dispose d?un budget supérieur à 500
millions d?euros, financé principalement
par une contribution des agences de l?eau
à hauteur de 70 à 80 %, mais aussi par
une subvention pour charges de service
public allouée par le ministère chargé de
l?environnement. Il bénéficie également
d?autres financements publics fléchés et de
recettes propres.
Ces différentes ressources lui permettent
notamment de réaliser des interventions
financières de l?ordre de 250 millions d?euros par
an pour :
? apporter un appui à la conception et à la mise
en oeuvre des politiques publiques, tant en
matière d?appui stratégique que de soutien
à l?action internationale et européenne et de
communication ;
OFB - DOSSIER DE PRESSE
L?OFB
en chiffres
8 parcs naturels marins et le sanctuaire Agoa
28 réserves gérées ou co-gérées
1 direction des Outre-mer
composée de 5 délégations territoriales
11 directions régionales
et une direction interrégionale métropolitaine
3 000 agents,
environ 2 000 agents de terrain
dont près de 1 700 inspecteurs
de l?environnement
30 OFB - DOSSIER DE PRESSE
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À propos
de La Française
des Jeux
31 OFB - DOSSIER DE PRESSE
Premier acteur français des jeux d?argent et de hasard, parmi les leaders
mondiaux, La Française des Jeux propose une offre grand public et
responsable de jeux de loterie (tirage et jeux instantanés) et de paris
sportifs (avec ses marques ParionsSport point de vente et ParionsSport en
ligne).
Les performances de La Française des Jeux sont portées par un large
portefeuille de marques iconiques, le premier réseau de vente de proximité
en France, un marché en croissance, des investissements récurrents. Le
Groupe déploie une stratégie d?innovation pour renforcer l?attractivité de
son offre de jeux et de services sur tous les canaux de distribution, en
proposant une expérience client responsable.
Contacts presse
Office français de la biodiversité
Florence Barreto
06 98 61 74 85
presse@ofb.gouv.fr
ofb@rumeurpublique.fr
32 OFB - DOSSIER DE PRESSE
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mailto:ofb%40rumeurpublique.fr?subject=