Une voirie accessible à tous : cadre légal et règlementaire, conseils et recommandations, bibliographie
Auteur moral
France.Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires (2022-...)
Auteur secondaire
Résumé
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005, pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dans son article 45, impose que La chaîne du déplacement, qui comprend le cadre bâti, la voirie, les aménagements des espaces publics, les systèmes de transport et leur intermodalité, est organisée pour permettre son accessibilité dans sa totalité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite .
Descripteur Urbamet
transports
;ACCESSIBILITE
Descripteur écoplanete
aménagement
Thème
Aménagement urbain
Texte intégral
1
2
3
4
5
Cadre légal et réglementaire de l?accessibilité
de la voirie
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005, pour l?égalité des droits et des
chances, la participation et la citoyenneté des personnes handi-
capées, dans son article 45, impose que « La chaîne du déplace-
ment, qui comprend le cadre bâti, la voirie, les aménagements des
espaces publics, les systèmes de transport et leur intermodalité,
est organisée pour permettre son accessibilité dans sa totalité aux
personnes handicapées ou à mobilité réduite ».
Suite à cette même loi, l?article L. 114 du code de l?action sociale
et des familles définit le handicap comme « toute limitation d'ac-
tivité ou restriction de participation à la vie en société subie dans
son environnement par une personne en raison d'une altération
substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions
physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un
polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »
Les décrets du 21 décembre 2006 et l?arrêté d?application du 15
janvier 2007 modifié le 18 septembre 2012, relatifs à l?accessibi-
lité de la voirie et des aménagements d?espaces publics aux per-
sonnes handicapées précisent les dispositions techniques. Ainsi,
depuis le 1er juillet 2007, tous les nouveaux aménagements de voi-
rie doivent être conçus en respectant les règles d?accessibilité,
qu?il s?agisse de travaux de réhabilitation, de réfection, de réamé-
nagement ou de création. Toutes les dispositions du décret 2006-
1658 sont applicables en agglomération. Hors agglomération, les
dispositions concernent le stationnement, les emplacements
d?arrêt des véhicules de transport en commun et les postes d?ap-
pel d?urgence.
Sont concernées les voies publiques et privées ouvertes à la cir-
culation publique : les trottoirs, les trottoirs traversant, les zones
de rencontre, les zones 30, les aires piétonnes, les voies vertes,
les places publiques, les squares, les traversées pour piétons sur
chaussée, sur voie tramway et transport collectif en site propre,
sur passage à niveau etc.
De plus, la sonorisation des feux à l?usage des personnes aveugles
et malvoyantes est régie par deux arrêtés : celui du 2 avril 2012
relatif à la signalisation des routes et des autoroutes, rendant
obligatoire l?installation de répétiteurs sonores sur les signaux
R25 et précisant le contenu des messages associés ; et celui du
23 septembre 2015 relatif à la modification de la signalisation
routière en vue de favoriser les mobilités actives, imposant que
les messages diffusés par les répétiteurs sonores comportent la
phase « rouge piéton » et l?ajout de la localisation géographique.
L?Instruction interministérielle sur la signalisation routière (IISR),
6e partie ? feux de circulation permanents, art. 110-2 relatif aux
signaux R 12 et art. 111-1 relatif aux signaux R 25 renvoie sur les
normes AFNOR NF S 32-002 et NF S 32-002/A1 pour les prescrip-
tions techniques.
La Commission Consultative Départementale de Sécurité et
d?Accessibilité (CCDSA) examine les dérogations aux disposi-
tions relatives à l?accessibilité aux personnes handicapées ou à
mobilité réduite de voirie et des espaces publics, conformément
aux dispositions du décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 re-
latif aux prescriptions techniques pour l?accessibilité de la voirie
et des espaces publics.
L?obligation de programmation des travaux en voirie
(PAVE)
Le I de l?article 45 de la loi de 2005 (modifié par l?article 9 de la loi
n° 2015-988 (ratifiant l?ordonnance n° 2014-1090 du 26 sep-
tembre 2014 relative à la mise en accessibilité des établisse-
ments recevant du public, des transports publics, des bâti-
ments d?habitation et de la voirie aux personnes handicapées)
prévoit que chaque commune d?au moins 1 000 habitants
ou, le cas échéant, chaque établissement public de coopé-
ration intercommunale (EPCI) ayant pris cette compétence,
est dans l?obligation d?établir un Plan de mise en accessibilité
de la voirie et des aménagements des espaces publics (PAVE).
Ce plan de mise en accessibilité fait partie intégrante du plan
de déplacements urbains* quand
il existe. Le guide du Cerema
« Réussir l?accessibilité des espaces
publics » rappelle le cadre légal et
préconise une méthode pour établir
le diagnostic, la programmation et la
réalisation des travaux.
Ce plan de mise en accessibilité est un
document stratégique de référence
permettant de disposer du diagnos-
tic de l?existant et d?une program-
mation pluriannuelle hiérarchisée
des travaux. Ce PAVE était à élaborer
avant le 22 décembre 2009 (décret n°
2006-1657 du 21 décembre 2006). Les
collectivités territoriales qui n?ont pas encore réalisé leur PAVE
ne sont pas exonérées de cette obligation, une fois l?échéance de
décembre 2009 passée.
En agglomération, cela concerne
toutes les voiries, quel que soit le
gestionnaire, à travers leurs diffé-
rentes composantes (cheminement,
stationnement, arrêts du bus?), afin
d?assurer cette continuité de mobi-
lité, et ce, en toute autonomie.
Le PAVE a une dimension opération-
nelle principalement par la hiérar-
chisation des itinéraires principaux
reliant les points clefs du territoire.
Une attention particulière est à por-
ter au maintien de l?accessibilité en
phase chantier.
Ces bases de données ont deux rôles :
? Informer les voyageurs handicapés
En effet, ces bases de données ont vocation à alimenter les
calculateurs d?itinéraires afin d?informer sur le niveau de voi-
rie et des transports en fonction du profil d?usager, permet-
tant ainsi de se déplacer quelles que soient les difficultés.
? Relancer les PAVE
Elles sont une ressource opérationnelle pour les collectivi-
tés. En effet, elles représentent un diagnostic actualisé du
niveau d?accessibilité de la voirie, autour des principaux
pôles générateurs de déplacement permettant de prioriser
les travaux là où les flux piétons sont les plus importants.
Ressources documentaires et bibliographiques
Le Cerema, centre d?études et d?expertise
pour les collectivités locales et les services
de l?État, conduit un programme « VAT :
ville accessible à tous » portant sur la voi-
rie et les espaces publics, les transports
ou encore le cadre bâti d?où découlent
de nombreuses publications, sous forme
de fiches ou de guides téléchargeables
gratuitement ou encore des formations à
l?accessibilité. Retrouvez ces ressources sur www.cerema.fr ou en
flashant le QR code « Accessibilité des espaces publics ».
La Délégation Ministérielle à
l?Accessibilité, chargée de promouvoir
la politique d?accessibilité des minis-
tères de la Transition écologique et de la
cohésion des Territoires, publie et par-
tage des ressources sur l?accessibilité.
Consulter www.accessibilite.gouv.fr prin-
cipalement les pages « Accessibilité de
la voirie » et « Données d?accessibilité ».
Abonnement à la Newsletter mensuelle et contact :
dma.sg@developpement-durable.gouv.fr
Secrétariat général
Délégation ministérielle à l?accessibilité
Arche paroi sud 92 055 La Défense - Tél : 01 40 81 21 22
Crédit photo ...
Conception graphique : SG/DAF/SAS/SET2 - Benoit Cudelou - Impression : Copytop.
www.ecologie.gouv.fr - www.mer.gouv.fr
MINISTÈRES
TRANSITION ÉCOLOGIQUE
COHÉSION DES TERRITOIRES
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
MER
UNE VOIRIE ACCESSIBLE
À TOUS
(Version actualisée en juin 2023)
Cadre légal et réglementaire
Conseils et recommandations
Bibliographie
L?obligation de mise en accessibilité des arrêts de bus/
cars
La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 impose la mise en accessibilité
des arrêts des transports publics selon les prescriptions techniques
des décrets du 21 décembre 2006 et l?arrêté d?application du 15
janvier 2007 modifié.
L?ordonnance du 26 septembre
2014 et de ses décrets d?applica-
tion établit une hiérarchie dans les
arrêts de bus à mettre en accessi-
bilité en priorité. Les articles L1112-
1 et D1112-8 et suivants du Code
des transports précisent les obli-
gations, les délais et les critères dé-
terminant les arrêts prioritaires. La
programmation des travaux était à
établir et mettre en oeuvre sous 3
à 6 ans. Les obligations de mise en
accessibilité courent toujours.
Les données d?accessibilité, un trésor à faire fructifier
pour informer les voyageurs et relancer les travaux des
PAVE
Depuis la Loi d?Orientation des Mobilités n° 2019-1428 du 24 dé-
cembre 2019, les Collectivités territoriales doivent constituer
des bases de données décrivant l?accessibilité des transports
(art. 1115-6 du code des transport et décret n°2021-856 du 30
juin 2021) et de la voirie autour des arrêts de bus prioritaires (art.
L141-13 du code de la voirie routière et décret n°2021-836 du 29
juin 2021) avant décembre 2023.
Ces données sont à collecter selon
des normes précises : le standard
« profil NeTEx accessibilité France »
pour les transports et le standard «
CNIG cheminements en voirie ».
Le guide DMA, 2021 « Recomman-
dations pour la collecte des don-
nées d?accessibilité » présente le
cadre légal et apporte conseils et
recommandations pour le mettre
en oeuvre. L?État met à disposition
des collectivités territoriales et des
bureaux d?études, à partir de 2024,
un outil de collecte des données
d?accessibilité (interface web pour
la gestion et tablette pour la col-
lecte).
Le rôle renforcé des Commissions Communales
(ou Intercommunales) d?Accessibilité
Afin de rendre le dispositif le plus opérationnel possible, une
mission supplémentaire a été confiée aux Commissions commu-
nales (ou intercommunales) pour l?accessibilité (CCA/CIA) qui
sont maintenant chargées de faire également le bilan du niveau
d?accessibilité autour des arrêts prioritaires.
« Elle détaille l?accessibilité aux personnes handicapées ou à mo-
bilité réduite, en fonction du type de handicap, des principaux
itinéraires et cheminements dans un rayon de deux cents mètres
autour des points d?arrêt prioritaires au sens de l?article L. 1112-1
du code des transports. » (Article L2143-3 du code général des
collectivités territoriales (modifié par l?article 27 de la LOM)).
L?objectif est que ces CCA/CIA utilisent les bases de données
pour déterminer les priorités d?aménagement.
Accessibilité des emplacements avec des bornes de
recharge électrique (IRVE)
Les places avec bornes de recharge sont un service public qui se
doit d?être accessible afin de garantir les droits à la mobilité des per-
sonnes handicapées et à mobilité réduite. La réglementation en ma-
tière d?accessibilité des emplacements avec des bornes de recharge
électrique est différente selon s?il s?agit d?emplacement dans les par-
kings ou en voirie.
En voirie urbaine, l?obligation de disposer d?un taux de places acces-
sibles est inscrite dans l?article L2224-37 au 4e alinéa du code général
des collectivités territoriales (CGCT). Ce taux doit-être fixé par arrê-
té ministériel. Il s?agit d?une disposition issue de la LOM (art. 19).
Quelles spécifications techniques ? L?accessibilité aux bornes de re-
charge électrique nécessite de travailler sur 3 aspects : l?emplace-
ment lui-même, l?accès à la borne et l?accessibilité de la borne elle-
même. L?application des spécifications contenues dans l?arrêté 15
janvier 2007 garantissent l?accès à la place, à la borne (sans arceaux
empêchant l?approche par exemple) et de la borne (hauteur des
commandes...).
Octobre 2021
Recommandations pour la collecte
des données d?accessibilité
MINISTÈRES
TRANSITION ÉCOLOGIQUE
COHÉSION DES TERRITOIRES
TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
MER
*Plans de mobilité depuis la loi d'orientation des mobilités.
Tout emplacement et arrêt doit être conforme
au schéma directeur d?accessibilité (loi du 11
février 2005 art. 45)
L?aménagement permet l?arrêt des véhicules au
plus près du quai ou du trottoir.
L?accès est dégagé de tout obstacle.
Pour les transports guidés par rail, l?arrêt est
équipé de bandes d?éveil de vigilance.
Avis de la CCDSA pour des dérogations
d?ordre technique.
? Hauteur adapté aux véhicules utilisés.
? Un cheminement accessible entre trottoir et arrêt,
dégagé de tout obstacle.
? Passage entre nez de bordure et retour abri : 0,90 m,
1,40 m si cheminement piéton non accessible
côte cadre bati.
? Aire de rotation fauteuil : diam. 1,50 m.
En urbain, sauf impossibilité, les arrêts sont aménagés
en alignement ou en avancée.
? Signalétique et informations.
Hauteur minimum des caractères :
- 12 cm pour l?identifiant de la ligne ;
- 8 cm au minimum pour le nom de l?arrêt ;
- des couleurs contrastées conformes (annexe 1).
? Pour le transport guidé :
- Hauteur quai >26 cm équipé de bandes d?éveil
de vigilance sur toute la longueur (NF P98-351).
Annexe 1 : Contraste visuel
Soit entre l?objet et son support ou son arrière plan,
soit entre deux partie de l?objet.
Cas objet moins lumineux : contraste de luminance
de 0,70 à la mise en oeuvre ; 0,40 à maintenir de
manière durable.
Cas objet plus lumineux : contraste de luminance de
2,3 à la mise en oeuvre ; 0,6 à maintenir de manière
durable.
Possibilité de créer ce contraste avec des couleurs
ou des matériaux différents.
Annexe 2 : Visibilité des cheminements
Les installations d?éclairage et les matériaux doivent
permettre le repérage des cheminements et des
obstacles.
Les éclairages placés sous le niveau de l?oeil ne
doivent pas être éblouissants.
Annexe 3 : Abaque de détection d?obstacle bas
Les bornes et les poteaux doivent respecter l?abaque
ci-contre.
Des resserements ou évidements sont acceptés au
dessus de 0,50 m de hauteur.
Pour les bornes et poteaux comportant un resserement
ou un évidement, le contraste visuel prévu au 6° de
l?article 1er de l?arrêté du 15 janvier 2007 est réalisé sur
sa partie sommitale sur une hauteur d?au moins 10 cm.
? Guide CEREMA
Les bus et leurs points d?arrêts accessibles à tous.
? L?implantation de BEV conforme et recommandée
pour les systèmes de transports guidés par un
dispositif autre que le rail.
? Devers
Pente transversale la plus faible possible.
? 2 % max. en cheminement courant.
? Ressauts
Minimum de ressauts avec bords arrondis ou
chanfreinés s?ils ne peuvent être évités.
? 2,50 m minimum netre 2 ressauts sur les pentes.
? « Pas d?âne » interdits.
? Traversée de chaussée
Bateaux (abaissés) de trottoir.
Bande d?éveil de vigilance conforme.
? Passage piéton
- Clairement identifié sur la chaussée.
- Contraste tactile ou autre moyen équivalent.
? Largeur mini. de l?abaissé de trottoir : 1,20 m
? Mise en oeuvre de la bande d?éveil de vigilance (BEV) conforme à
la norme NF P98-351 pour signaler la partie abaissée des bordures
de trottoir au droit des traversées de chaussée matérialisées :
- 0,50 m du bord du trottoir
- sur toute la largueur de l?abaissement de la bordure de trottoir,
rampants compris jusqu?à une hauteur de vue minimum de 5 cm.
? Marquage conforme à l?arrêté du 16 février 1988 et à l?article 113
de l?IISR 7e partie, contraste visuel entre chaussée et marquage (annexe 1).
? Contraste tactile sur la chaussée pour repérer le passage ou ses limites
ou autre dispositif assurant la même efficacité.
? Dispositif conforme aux normes
en vigueur permettant aux per-
sonnes aveugles et malvoyantes
de connaître la période de traver-
sées des piétons.
? Complété par un dispositif sonore ou tactile conforme à l?arrêté
du 21 juin 1991 et à l?article 110.2 de l?IISR 6e partie.
? Conforme aux normes en vigueur NF S32-002.
? Hauteur des commandes entre 0,90 m et 1,30 m (si elles existent).
UNE VOIRIE ACCESSIBLE
Décret n° 2006-1658 du 21 décembre 2006 - Arrêté du 15 janvier 2007 modifié par l?arrêté du 18 septembre 2012
relatifs à l?accessibilité de la voirie aux personnes handicapées.
2 cm max.
4 cm max.
Si chanfrein à 1/3.
? 1 % de devers est préférable.
? Chanfrein à 1/4 plus confortable.
? Zone 30 : possibilité d?utiliser les bandes d?éveil de
vigilance conformes ou des bandes podotactiles pour
signaler des aménagements de traversées : chaussée
surélevée, abaissement de trottoir.
? Dossier CEREMA
Répétiteurs de feux piétons pour personnes aveugles
et malvoyantes.
800 mm mini.12 % max.
12 % max.
8 % max.
largeur de BEV selon la norme
500 mm
FEUX DE SIGNALISATION
ESCALIERS
? Escalier (sauf escalier mécanique)
? Largeur :
- 1,20 m si aucun mur de chaque côté ;
- 1,30 m si un mur d?un côté ;
- 1,40 m entre 2 murs.
? Marches :
- hauteur maximale : 16 cm ;
- giron minimum : 28 cm.
? Main courante :
- à partir de 3 marches ;
- dépassant la première et la dernière marche de chaque volée d?une largeur au moins égale au giron ;
- passage minimum de 1,20 m entre mains courantes ;
- hauteur de la main courante comprise entre 0,80 m et 1,00 m ;
- double main courante intermédiaire si largeur supérieure à 4,20 m ;
? Nez de première et dernière marche avec un dispositif contrastant,
largeur mini. : 5 cm (annexe 1).
? Bornes et poteaux
Bornes et poteaux aisément détectables par
les personnes aveugles ou malvoyantes y com-
pris en porte-à-faux.
? Borne et poteaux et autres mobiliers urbains comportant une
partie contrastée avec le support ou l?arrière plan, constituée d?au
moins 10 cm de hauteur sur au moins 1/3 de la largeur, apposée
entre 1,20 m et 1,40 m du sol. Pour les bornes et poteaux comportant
un resserrement oun un évidement, le contraste visuel sera réalisé
dans la partie sommitale sur une hauteur d?au moins 10 cm.
? Hauteur de passage libre de 2,20 m.
? Mobilier ou poteaux : si passage libre inférieur à 2,20 m
élément bas installé au maximum à 0,40 m du sol.
? Les obstacles en saillie de plus de 15 cm situés en porte-à-faux à
moins de 2,20 m de hauteur doivent être rappelés à l?aplomb du
porte-à faux par un élément bas installé au maximum à 0,40 m
du sol ou par une surépaisseur au sol d?au moins 3 cm.
? Dispositif d?éclairage non éblouissant (annexe 2).
? Abaque de détection des bornes et poteaux (annexe 3).
? Cheminement avec passage sélectif doit permettre le passage
d?un fauteuil roulant de gabarit 0,80 m x 1,30 m.
? Informations compréhensibles, lisibles en position debout et assise.
? Hauteur des commandes entre 0,90 m et 1,30 m.
? Espace d?usage devant équipements : 0,90 m x 1,30 m.
? Signalisation des équipements par des idéogrammes, en particulier
les escaliers.
? Informations visuelles peuvent être doublées par un signal sonore.
? Hauteur maximale de la main courante : 0,90 m au
dessus du nez de marche.
? Une main courante à une hauteur intermédiaire
pour les personnes de petite taille.
? Nez de marche saillant ou à claire-voie à éviter.
? Autres types de mobiliers concernés :
- Toilettes publiques, cabines téléphoniques, escaliers
mécaniques, trottoirs roulants, ...
se reporter à la règlementation ERP/IOP neuf
(Arrêté du 1er août 2006).
- Barrière de chantier : lisse basse à 0,30 m du sol
(NF P98-470)
Hauteur au sol
0,40 m maxi.
Surépaisseur au sol
3 cm mini.
I : largeur
Si I > 4,20 m
Nez de marche
contrasté
Main courante
intermédiaire
ÉQUIPEMENT
Décret n° 2006-1658 Arrêté du 15 janvier 2007 modifié
? Sol
Non meuble, non glissant, sans obstacle à la
roue, à la canne et au pied.
? Largeur
Largeur suffisante.
? 1,40 m minimum libre de tout obstacle.
? 1,20 m si aucun mur ou obstacle de part et d?autre du cheminement.
? Trous et fentes < 2 cm.
? Profil en long et pente
Pente la plus faible possible.
Toute dénivellation importante peut être
franchie par un plan incliné qui respecte les
caractéristiques minimales définies dans
l?arrêté.
? Pente 5 % maximum.
? Si impossibilité technique, pentes tolérées :
- 8 % maximum sur 2 m ;
- 12 % maximum sur 0,50 m.
? Palier de repos :
- 1,20 m x 1,40 m ;
- horizontal et hors obstacle ;
- tous les 10 m pour les pentes > 4 % ;
- en haut et en bas de toute pente ;
- à chaque changement de direction.
? Garde corps préhensible si rupture de niveau > à 0,40 m.
CHEMINEMENT
1,40 m
1,80 m au minimum
(recommandation du fascicule P 98-350 de l?AFNOR)
? Main courante à 0,90 m de hauteur
environ le long des rampes > 4 %
? Main courante à mi-hauteur
? Bordure chasse roue le long des ruptures de niveau
? Recommandations ? Informations
1,20 m x 1,40 m
5 % maximum
? Cheminement le plus usuel.
? Cheminement le plus direct et le plus court.
? Possibilité d?utiliser les couleurs et les différences
de revêtement de sol pour faciliter le repérage par
les déficients visuels.
? Pose d?appuis ischiatiques : hauteur 0,70 m.
? Bancs, Abris tous les 200 m.
Bande contrastée
en partie supérieure.
Longueur : 1/3 de la
largeur du mobilier
Pour les bornes et poteaux
comportant un resserrement
ou un évidement, la bande
contrastée est réalisée sur
la partie sommitale.
Bande contrastée à une hauteur
comprise entre 1,20 m et 1,40 m
H< 1,3 m
H>= 10 cm
H>= 10 cm
2,20 m
minimum
Hauteur
adaptée
>0,15 m >0,15 m
- 2 % de l?ensemble des emplacements de
chaque zone de stationnement.
- Si la zone comprend plus de 500 places, le
nombre est fixé par arrêté municipal, il ne
peut être inférieur à 10.
- Accès au cheminement piéton libre de tout
obstacle.
- Parcmètres accessibles et proches des empla-
cements.
? Largeur >= 3,30 m.
? Pentes et dévers >= 2 %.
? Cheminement accessible jusqu?au trottoir sans emprunter
la chaussée de largeur de 0,80 m.
? Rue à sens unique, stationnement à gauche de plain-pied :
- Emplacement réduit à 2 m si espace sur trottoir de largeur 0,80 m
dégagé de tout obstacle.
? Signalisation verticale et horizontale conforme à
l?instruction interministérielle sur la signalisation routière
(arrêté du 7 juin 1977 modifié).
? Répartition homogène sur la zone de stationnement.
? Parcmètre ou horodateur lisible en toute position
hauteur entre 0,90 m et 1,30 m.
Accessibles aux personnes en fauteuil roulant
et aux personnes sourdes ou malentendantes.
? Délivrance d?un retour d?informations pouvant être reçu
et interprété par une personne handicapée.
? Conforme à la norme NF P99-254.
STATIONNEMENT
? 7 à 8 m est la longueur recommandée pour le
stationnement longitudinal.
? L?aménagement de places de stationnement réser-
vées doit toujours faire l?objet d?un arrêté municipal.
? Signal visuel pour attester la réception de l?appel.
POSTES D?APPEL D?URGENCE
ET ABORDS
EMPLACEMENT D?ARRÊT DES
VÉHICULES DE TRANSPORTS
COLLECTIFS
Stationnement longitudinal de plain-pied
à gauche de la chaussée
Stationnement longitudinal de plain-pied
à droite de la chaussée
5 m 7 à 8 m
7 à 8 m
Panneau B6d
+
panneau M6h
+
marquage au sol
pictogramme blanc
sur les limites
Pictogramme normalisée article 118-2 paragraphe A et C
de l?IISR 7e partie marquages au sol.
Pictogramme peint en blanc sur les limites ou le long de l?emplacement.
Les dimensions : 0,50 m x 0,60 m ou 0,25 m x 0,30 m.
? Les prescriptions concernant les machines automa-
tiques de vente de tickets sont celles applicables aux
ERP en cohérence avec celles des gares (art. 11 de
l?arrêté du 1er août 2006).
? Les dimensions de l?espace d?usage assurant l?ac-
cessibilité des équipements sont de 0,90 m x 1,30 m.
? Contraste visuel
Le contraste visuel C est la différence relative de lumière renvoyée
vers l?oeil de l?observateur (luminance) entre l?objet (ou élément)
considéré et son support ou environnement immédiat.
Les valeurs sont différentes selon que l?environnement (pris comme
référence de l?adaptation visuelle) est plus clair ou plus foncé que
l?élément étudié.
? Éclairage des cheminements
Les installations d?éclairage sont encadrées par la norme NF EN13-
201 qui définit des performances visuelles à maintenir dans le
temps : niveau lumineux et uniformité suffisante, en particulier.
? Exemples d?utilisation de l?abaque
- Taille minimale des bornes et poteaux : hauteur 0,50 m et enveloppe
diamètre : 0,28 m.
- Borne de hauteur : 0,70 m, largeur minimale de 0,14 m.
- Poteau de hauteur : 0,90 m, largeur minimale de 0,07 m.
- Poteau de hauteur : 1,10 m, largeur minimale de 0,06 m.
ANNEXES
6 cm
Hauteur = 75 cm
Diamètre = 12 cm
11
0
cm
90
c
m
80
c
m
70
c
m
60
c
m
50
c
m
7 cm
10 cm
14 cm
21 cm
28 cm
Lsupport
C=| Lobjet -Lsupport |