Label national anti-gaspillage alimentaire. Référentiel distribution. Partie 1 : critères de labellisation
Auteur moral
France.Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires (2022-...)
Auteur secondaire
Résumé
"Sur l'année 2020, près de 9 millions de tonnes de nourriture ont été gaspillées tout au long de la chaîne alimentaire (Eurostat, 2022). Lutter contre le gaspillage alimentaire reste un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire, la bonne gestion des ressources naturelles et l'atténuation des effets du changement climatique, sans compter les enjeux éthiques, sociaux et économiques.<br />
;<br />
;Dans ce contexte, l'article 11 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC) fixe des objectifs nationaux de réduction du gaspillage alimentaire codifiés à l'article L 541-1 du code de l'environnement. Il s'agit de réduire le gaspillage alimentaire de :<br />
;- 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la restauration collective d'ici 2025,<br />
;- 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale d'ici 2030.<br />
;Cette loi prévoit également à son article 33 la mise en place d'un label national « Anti-gaspillage alimentaire » visant à accompagner et récompenser les pratiques exemplaires des acteurs publics et privés, en accélérant l'atteinte des objectifs nationaux en la matière.<br />
;<br />
;Le décret n° 2020-1651 du 22 décembre 2020 pris en application de l'article 33 de la loi AGEC précitée et codifié aux articles D 541-215 à D 541-219 du code de l'environnement, prévoit l'élaboration d'un référentiel décliné par secteur comprenant d'une part, un énoncé des critères de labellisation et d'autre part, un plan de contrôle. Ce référentiel est approuvé par arrêté du Ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires et du Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire.<br />
;En cohérence avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui prévoit l'élaboration de référentiels par secteur, le présent document présente les modalités de contrôle et de suivi du label national « Anti-gaspillage alimentaire » pour le secteur de la distribution.<br />
;Ce plan de contrôle a été élaboré de manière concertée dans le cadre d'une AFNOR SPEC ayant favorisé l'échange de bonnes pratiques et la prise en compte des intérêts des différentes parties prenantes et en particulier celles visées directement par le label (GMS, grossistes, métiers de bouche), celles concernées par les audits comme les organismes certificateurs ou celles situées en amont ou en aval de la chaîne de distribution et sur lesquelles des répercussions sont possibles comme les associations d'aide alimentaire et les intermédiaires du don."
Descripteur Urbamet
label
;cadre juridique
Descripteur écoplanete
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
LABEL NATIONAL
ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
Référentiel Distribution
Partie 1/
Critères de labellisation
[Mars 2023]
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 2 -
Sommaire
Avant-propos .................................................................................................................... 3
???? 1. Domaine d?application ......................................................................................... 4
???? 2. Termes et définitions ........................................................................................... 5
???? 3. Contexte réglementaire ...................................................................................... 10
???? 4. Les trois niveaux de labellisation ........................................................................ 11
???? 5. Mesure et seuils du gaspillage alimentaire ......................................................... 12
Petites, Moyennes et Grandes Surfaces (GMS) ..................................................... 13
Grossistes ............................................................................................................... 13
Métiers de bouche ................................................................................................. 14
???? 6. Le référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » ...................................................... 15
Désignation et structure du référentiel ................................................................. 15
Les trois domaines d?action et le domaine d?action transversal ........................... 16
Critères de labellisation par domaine d?action ..................................................... 17
6.3.1. Domaine d?action transversal : diagnostic et taux de gaspillage alimentaire ................................. 17
6.3.2. Domaine d?action 1 : Approvisionnements et achats des denrées alimentaires (et fabrication si
concerné) ........................................................................................................................................ 20
6.3.3. Domaine d?action 2 : Commercialisation des denrées alimentaires............................................... 25
6.3.4. Domaine d?action 3 : Gestion des invendus et du don ................................................................... 30
Notation du référentiel .......................................................................................... 39
La révision du référentiel ....................................................................................... 40
- 3 -
Avant-propos
Sur l?année 2020, près de 9 millions de tonnes de nourriture ont été gaspillées tout au long de la chaîne
alimentaire (Eurostat, 2022). Lutter contre le gaspillage alimentaire reste un enjeu majeur pour la
sécurité alimentaire, la bonne gestion des ressources naturelles et l?atténuation des effets du
changement climatique, sans compter les enjeux éthiques, sociaux et économiques.
Dans ce contexte, l?article 11 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le
gaspillage et à l'économie circulaire (dite loi AGEC) fixe des objectifs nationaux ambitieux de réduction
du gaspillage alimentaire codifiés à l?article L 541-1 du code de l?environnement. Il s?agit de réduire le
gaspillage alimentaire de :
? 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la distribution alimentaire et de la
restauration collective d?ici 2025,
? 50 % par rapport à son niveau de 2015 dans les domaines de la consommation, de la production,
de la transformation et de la restauration commerciale d?ici 2030.
Cette loi prévoit également à son article 33 la mise en place d?un label national « Anti-gaspillage
alimentaire » visant à accompagner et récompenser les pratiques exemplaires des acteurs publics et
privés, en accélérant l?atteinte des objectifs nationaux en la matière.
Le décret n° 2020-1651 du 22 décembre 2020 pris en application de l?article 33 de la loi AGEC précitée
et codifié aux articles D 541-215 à D541-219 du code de l?environnement, prévoit l'élaboration d'un
référentiel décliné par secteur comprenant d?une part, un énoncé des critères de labellisation et
d?autre part, un plan de contrôle. Ce référentiel est approuvé par arrêté du Ministre de la Transition
Ecologique et de la Cohésion des Territoires et du Ministre de l?Agriculture et de la Souveraineté
Alimentaire.
En cohérence avec la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui prévoit l?élaboration de
référentiels par secteur, le présent document présente les critères de labellisation du référentiel
pour le secteur de la distribution.
Il s?agit d?un référentiel de moyens et de résultats présentant les définitions et les moyens de mesures
et de réduction du gaspillage alimentaire.
Le présent document a été élaboré de manière concertée dans le cadre d?une AFNOR SPEC ayant
favorisé l?échange de bonnes pratiques et la prise en compte des intérêts des différentes parties
prenantes et en particulier celles visées directement par le label (GMS, grossistes, métiers de bouche),
celles concernées comme les organismes certificateurs ou celles situées en amont ou en aval de la
chaîne de distribution et sur lesquelles des répercussions sont possibles comme les associations d?aide
alimentaire et les intermédiaires du don.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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???? 1. Domaine d?application
Le présent document présente les exigences et les bonnes pratiques en termes de réduction du
gaspillage alimentaire au sein du secteur de la distribution en vue de l?obtention du label national
« Anti-gaspillage alimentaire ».
La labellisation est proposée à toute personne morale de droit privé ou de droit public entrant dans
la catégorie des distributeurs.
La labellisation d?une durée de 3 ans est individuelle sans échantillonnage. Elle est délivrée par des
organismes certificateurs agréés à des établissements, dès lors qu?ils disposent de la personnalité
juridique. Ainsi, le siège d?un groupe composé d?établissements disposant de la personnalité
juridique ne peut pas être labellisé, seuls ses établissements peuvent l?être. Des audits annuels de
suivi sont réalisés dans la période de labellisation.
Les établissements concernés sont ceux :
- des commerces de Petites, Moyennes et Grandes Surfaces (dénommées « GMS ») ;
- des grossistes ;
- des métiers de bouche (dénommés dans le présent document « MB »).
Le référentiel est commun dans son architecture à l?ensemble des distributeurs. Toutefois les
exigences et les modalités d?audit peuvent varier pour s?adapter aux spécificités des métiers.
S?agissant des établissements dits de « cash and carry », les exigences et modalités d?audit appliquées
sont celles de la grille d'audit GMS car ces établissements reçoivent les clients directement en magasin.
S?agissant des magasins réalisant uniquement de la distribution en vrac, les exigences appliquées
sont celles de la grille d'audit GMS mais les modalités d?audit sont celles des métiers de bouche car
leur organisation implique des moyens restreints.
La pratique du drive par un établissement entre dans le périmètre d?application du référentiel
seulement si cette activité est réalisée par la même entité juridique que l?établissement labellisable
(SIREN identique) et qu?elle constitue pour l?établissement un mode de commercialisation
supplémentaire par rapport à la commercialisation classique. Les données du drive doivent être
intégrées dans le calcul du taux de gaspillage. Cependant, un établissement 100 % drive est exclu du
périmètre du référentiel.
Les activités externalisées par un établissement et prises en charge par une autre entité juridique sont
exclues du périmètre d?application du référentiel donc leurs données ne doivent pas être intégrées
dans le calcul du taux de gaspillage (ex : préparateur de sushis dans un corner d?un magasin ayant une
raison sociale différente).
Le présent document définit les exigences du label « Anti-gaspillage alimentaire » sur trois niveaux de
performance. Ces trois niveaux accompagnent la progression des distributeurs dans l?amélioration de
leurs pratiques anti-gaspillage et permettent de récompenser les démarches engagées par les
distributeurs pour atteindre des réductions notables du gaspillage alimentaire.
Les exigences du référentiel distribution concernent les pratiques de l?amont à l?aval de la chaîne de
distribution, en s?attachant aux relations des distributeurs avec les autres parties prenantes afin
d?éviter les effets rebonds et d?assurer une continuité dans les actions vertueuses mises en place.
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L?évaluation de la performance des distributeurs en matière de réduction du gaspillage alimentaire
comprend :
- La réalisation d?un diagnostic annuel du gaspillage alimentaire, comportant la mesure du
taux de gaspillage alimentaire qui prend en compte les spécificités d?activités des acteurs
de la distribution, en référence à des seuils moyens ;
- L?audit de 17 critères basés sur des exemples d?actions concrètes de lutte contre le
gaspillage alimentaire respectant la hiérarchisation légale des actions de lutte contre le
gaspillage alimentaire1, et regroupés dans 3 domaines d?action et 1 domaine d?action
transversal.
Ce référentiel de moyens et de résultats est destiné à aider les distributeurs à atteindre les objectifs
de réduction du gaspillage alimentaire fixés par la loi AGEC.
???? 2. Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent :
Aide alimentaire :
L'aide alimentaire (telle que mentionnée à l'article L 266-2 du code de l?action sociale et des familles)
consiste en la fourniture de denrées alimentaires aux personnes en situation de vulnérabilité
économique ou sociale, assortie de la proposition d'un accompagnement.
Association d?aide alimentaire :
Structure remettant des denrées alimentaires à des personnes en situation de précarité.
Note : Dans le présent référentiel, les associations d?aide alimentaire habilitées sont à privilégier dans
la mesure du possible pour les dons, sinon il faut s?assurer que l?association choisie respecte les critères
définis dans le modèle de convention de don type.
Biodéchets :
Correspondent à des déchets biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de
cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des
traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines
de transformation de denrées alimentaires.
Bonnes Pratiques d?Hygiène (BPH) :
Représentent les mesures de maitrise de base prises par les professionnels pour assurer l'hygiène des
aliments, c'est-à-dire la sécurité et la salubrité des aliments.
[https://agriculture.gouv.fr/guides-de-bonnes-pratiques-dhygiene-gbph]
C3 :
Déchets organiques d?origine animale (carnés) pouvant être valorisés en alimentation animale, ne
présentant pas de risque pour la santé humaine.
1 Art. L. 541-15-4 du Code de l?environnement
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
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Cash and carry :
Forme de vente proposant en libre-service (LS) des produits en grandes quantités à destination des
professionnels.
Casse brute :
Désigne toutes les denrées alimentaires non vendues au prix initial, données ou jetées (casse physique,
produits périmés et jetés, fruits et légumes jetés, vols connus, denrées stickées ou déstockées, lots
anti-gaspi, dons, valorisation vers l?alimentation animale et énergétique). Seules les denrées
alimentaires sont prises en compte (ex : hors droguerie).
Casse nette :
Désigne toutes les denrées alimentaires non vendues qui n?ont pas été valorisées ou données. Le
présent référentiel définie la casse nette par le calcul suivant : casse brute à laquelle est soustrait tout
ce qui peut faire l?objet d?une valorisation (destockage ou stickage, lots anti-gaspi, dons et valorisation
vers l?alimentation animale) et correspond au gaspillage alimentaire.
Catégorie de denrées :
Regroupement de plusieurs denrées alimentaires ou références ayant des caractéristiques communes
couplé le cas échéant à un mode de conservation : lait / produits laitiers / oeufs / viandes / charcuterie
/ boulangerie / viennoiserie / pâtisserie / produits de la mer / plats cuisinés réfrigérés et non réfrigérés
/ fruits et légumes frais / conserves / matières grasses / huiles / céréales et féculents /eau / boissons.
Commande :
Ensemble de denrées alimentaires commandées par un établissement en direct et via le siège s?il
intervient.
Date de durabilité minimale d?une denrée alimentaire (DDM) :
Date jusqu?à laquelle cette denrée alimentaire conserve ses propriétés spécifiques dans des conditions
de conservation appropriées.
[Règlement (UE) n°1169/2011 du 25 octobre 2011 ? article 2, point 2 r]
Date limite de consommation (DLC) :
Date au-delà de laquelle une denrée alimentaire est dite « dangereuse » au sens du règlement (CE) n°
178/2002.
[Règlement (UE) n°1169/2011 du 25 octobre 2011 ? article 24, point 1]
Déchets alimentaires :
Toutes les denrées alimentaires au sens de l'article 2 du règlement (CE) n° 178/2002 du 28 janvier 2002
qui sont devenues des déchets.
[Article L541-1-1 du code de l?environnement]
Démarque connue :
Tout ce qui n?a pas été vendu comme prévu et a entraîné une perte économique pour l?établissement
: casse, dons, prix cassés. Cela exclut ce qui n?est pas vendu en alimentation humaine mais valorisé
(ex : biodéchets ou valorisation vers l?alimentation animale).
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Démarque inconnue :
Marchandise généralement volée (non identifiée) qui n?est pas considérée comme du gaspillage
alimentaire. Dans certaines enseignes, elle inclut les écarts de caisse, etc?
Denrée alimentaire (ou aliment) :
Toute substance ou produit, transformé, partiellement transformé ou non transformé, destiné à être
ingéré ou raisonnablement susceptible d'être ingéré par l'être humain.
[Règlement CE n°178/2002 du 28 janvier 2002]
La définition du terme « denrée alimentaire » figurant dans le règlement (CE) no 178/2002 du
Parlement européen et du Conseil (2) englobe l'ensemble des denrées alimentaires, tout au long de la
chaîne d'approvisionnement alimentaire depuis la production jusqu'à la consommation. Les denrées
alimentaires comprennent également les parties non comestibles, lorsque celles-ci n'ont pas été
séparées des parties comestibles de la denrée alimentaire, telles que les os attachés à la viande
destinée à la consommation humaine. Par conséquent, les déchets alimentaires peuvent comporter
des éléments composés de parties de denrées alimentaires destinées à être ingérées et de parties de
denrées alimentaires qui ne sont pas destinées à être ingérées.
Par souci de simplification, le terme « denrée » sera utilisé dans ce référentiel pour faire référence aux
denrées alimentaires.
Défiscalisation du don :
Voir article 238 bis du code général des impôts « 2. Pour l'ensemble des versements effectués au titre
du présent article, la fraction inférieure ou égale à 2 millions d'euros ouvre droit à une réduction d'impôt
au taux de 60 % et la fraction supérieure à ce montant ouvre droit à une réduction d'impôt au taux de
40 %. Par dérogation à la première phrase du présent alinéa, ouvrent droit à une réduction d'impôt au
taux de 60 % de leur montant les versements effectués par les entreprises au profit d'organismes sans
but lucratif qui procèdent à la fourniture gratuite de repas à des personnes en difficulté (..) Pour
l'application du seuil de 2 millions d'euros, il n'est pas tenu compte des versements effectués au profit
des organismes mentionnés à la deuxième phrase du premier alinéa du présent 2. »
Destockage (= ou stickage) :
Produits vendus à un prix réduit sur une période courte.
Don :
Toute denrée alimentaire encore consommable donnée, par exemple à des associations d?aide
alimentaire habilitées.
Etablissement :
Désigne un magasin ou un entrepôt dans lequel les opérations de lutte contre le gaspillage alimentaire
sont exécutées. C?est la structure qui est labellisée dès lors que l?établissement dispose de la
personnalité juridique.
Fournisseur :
Structure fournissant un établissement en denrées alimentaires en direct ou via le siège s?il intervient.
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Formation :
Toute action de formation sur la thématique de la lutte contre le gaspillage alimentaire réalisée par un
organisme de formation agréé, un prestataire ou en interne par un distributeur, donnant lieu à une
liste de présence et à une attestation de formation.
Gaspillage alimentaire :
« Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne alimentaire, est
perdue, jetée ou dégradée » (Loi AGEC-2020). La directive européenne considère que les parties non
comestibles font partie du gaspillage alimentaire mais exclue du gaspillage alimentaire ce qui est
valorisé en alimentation animale. Dans le cadre de ce référentiel, la valorisation animale n?est pas
considérée comme du gaspillage alimentaire et sont exclues de la définition du gaspillage alimentaire
les parties non comestibles de l?aliment telles que les os ou les noyaux. Ces dernières ne sont pas
précisément définies, l?opérateur est donc libre d?estimer si certaines parties de la matière première
reçue sont comestibles ou non à l?aide du guide de l?ADEME :
https://www.optigede.ademe.fr/sites/default/files/guide-diagnostic-gaspillage-alimentaire-iaa-
niveau-1.pdf
Toutefois, afin d?évaluer le gaspillage alimentaire, les opérateurs doivent fournir leur quantité de
biodéchets avec et sans la partie comestible.
Grille d?audit :
Tableur Excel à plusieurs onglets publié sur le site internet du Ministère de la Transition Ecologique et
de la Cohésion des Territoires reprenant les critères de labellisation, les modalités d?audit et la notation
par type de distributeur. Cette grille est utilisée par l?organisme certificateur lors de son audit et fait
fonction de rapport d?audit. Elle peut également être utilisée par un opérateur dans le cadre d?une
auto-évaluation.
Invendus :
Toute denrée qui n?a pas été vendue à prix initial ou prix réduit et qui doit être valorisée vers la
transformation, le don ou l?alimentation animale pour éviter de devenir un déchet.
Lots anti-gaspi :
Regroupement de denrées alimentaires à prix réduit dans le but de vendre rapidement des denrées
en DLC ou DDM courtes (avec ou sans intermédiaire, de type application).
Métiers de bouche :
Regroupent l?artisanat commercial (boulangers, pâtissiers, charcutiers), classé par la nomenclature
d?activités française (NAF) dans l?industrie agroalimentaire, et certaines activités du commerce de
détail alimentaire (boucherie, poissonnerie, commerce de pain) (Définition INSEE2).
Les métiers de bouche représentés par la Confédération Générale de l?Alimentation en Détail (CGAD)
hors restauration (restaurateur et pizzaïolo) sont les suivants : boucher-charcutier, boucher chevalin,
boulanger, brasseur, caviste, charcutier-traiteur, chocolatier-confiseur, crémier-fromager, épicier
détaillant, glacier, pâtissier, poissonnier, primeur, spécialiste en produits bio, tripier.
2 https://www.insee.fr/fr/statistiques/4470772?sommaire=4470890
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Opérateurs de commerce de gros alimentaire (ou grossiste) :
Unités statistiques (entreprises, unité légales ou établissements) dont l'activité principale consiste à
acheter des marchandises - alimentaires - par quantités importantes et à les vendre à des détaillants,
à des utilisateurs professionnels ou à des collectivités (Définition INSEE3).
Prévention :
Toutes mesures prises avant qu'une substance, une matière ou un produit ne devienne un déchet.
[Article L541-1-1 du code de l?environnement]
Rayon :
Sectorisation par même catégorie de denrées dans un point de vente.
Rayon traditionnel :
Sectorisation par même catégorie de denrées dans un point de vente, regroupant les produits plus ou
moins bruts en vente à la coupe ou en libre-service qui sont transformés sur place par le personnel de
l?établissement. Ex : boucherie/charcuterie, boulangerie/viennoiserie/pâtisserie, fromagerie, produits
de la mer, traiteur, fruits et légumes.
Reconditionnement :
Action de placer une denrée alimentaire préalablement déconditionnée, dans une enveloppe ou dans
un contenant apte au contact direct des denrées alimentaires.
[Guide des bonnes pratiques d?hygiène Distribution de produits alimentaires par les organismes
caritatifs p125]
Refus produits à l?achat ou au don :
Refus de l?achat ou du don de denrées alimentaires à un fournisseur.
Retrait / rappel de produits :
Toute marchandise retirée volontairement de la vente pour différentes raisons (non-conformité,
risque sanitaire, changement présentation?).
o Retrait : le fait de retirer des lieux d'entreposage ou des rayons des denrées
alimentaires non encore vendues. Ces denrées peuvent notamment faire l?objet d?un
don si le retrait n?est pas réalisé pour des raisons sanitaires.
o Rappel : se traduit par un arrêt de la vente et d?un retour des denrées vendues au
client ainsi que par le retour des denrées défectueuses au fabricant/vendeur ou sa
destruction directement par l?établissement. Ces denrées peuvent notamment faire
l?objet d?un don si le rappel n?est pas réalisé pour des raisons sanitaires.
Sensibilisation :
Toute action de sensibilisation sur la thématique de la lutte contre le gaspillage alimentaire réalisée en
interne par un distributeur.
3 https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1867
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Siège :
Englobe tout service centralisé auquel un établissement est rattaché en termes de système
d?organisation et de procédures quel que soit le degré d?autonomie de l?établissement par rapport à
ce service (cela peut faire référence à un siège social, une enseigne, une plateforme logistique, etc.).
C?est dans la fiche de renseignements du dossier de candidature que le demandeur du label détermine
si un siège doit être audité. Ce siège peut être un site unique ou pluriel selon l?organisation de la
structure. Il y a un siège par système organisationnel. C?est à l?organisme certificateur de vérifier si
l?établissement appartient bien au système organisationnel indiqué dans le dossier de candidature (ex.
soumis aux mêmes cahiers des charges d?approvisionnement).
Taille des Petites, Moyennes et Grandes Surfaces : (rappel des définitions INSEE)
Une Petite Surface est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers
de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est inférieure à 400 m².
Une Moyenne Surface est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux
tiers de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 400 et
2 500 m².
Une Grande Surface est un établissement de vente au détail en libre-service qui réalise plus du tiers
de ses ventes en alimentation et dont la surface de vente est supérieure ou égale à 2 500 m².
Par souci de simplification, le terme « GMS » sera utilisé dans ce référentiel pour faire référence aux
Petites, Moyennes et Grandes Surfaces.
Tri à la source :
Tri ayant lieu avant toute opération de collecte, ou avant toute opération de valorisation lorsque cette
opération de valorisation est effectuée sur le site de production des déchets.
[Article L541-1-1 du code de l?environnement]
Vols connus :
Produits volés dont il est possible de connaître la valeur (ex : paquet de gâteau vide avec emballage
disponible).
Valorisation vers l?alimentation animale :
Toute denrée alimentaire donnée pour l?alimentation animale (avec bon de retrait pour les sous-
produits animaux), devant concerner au maximum des denrées qui ne peuvent pas être valorisées
pour l?alimentation humaine.
Vente en vrac :
La vente en vrac se définit comme la vente au consommateur de produits présentés sans emballage,
en quantité choisie par le consommateur, dans des contenants réemployables ou réutilisables. La
vente en vrac est proposée en libre-service ou en service assisté.
[Article L. 120-1 du code de la consommation, issu de la loi AGEC]
???? 3. Contexte réglementaire
Plusieurs lois concernent le gaspillage alimentaire et le secteur de la distribution et en particulier la loi
du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, dite loi « Garot », et la loi
du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire, dite loi « AGEC ».
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La loi du 11 février 2016 pose les principes qui régissent aujourd?hui les actions de lutte contre le
gaspillage alimentaire telle que l?interdiction de dénaturer des denrées encore consommables ou
l?obligation pour les magasins de plus de 400m² de mettre en place un partenariat de don. Elle définit
et officialise la hiérarchie des actions de réduction du gaspillage à mettre en oeuvre comme suit :
1. La prévention du gaspillage alimentaire ;
2. L'utilisation des invendus propres à la consommation humaine, par le don ou la
transformation ;
3. La valorisation destinée à l'alimentation animale ;
4. L'utilisation à des fins de compost pour l'agriculture ou la valorisation énergétique, notamment
par méthanisation (article L541-15-4 du code de l?environnement).
Le référentiel du label national « Anti-gaspillage alimentaire » s'applique à reprendre cette hiérarchie
à travers la pondération de ses domaines d?action, favorisant ainsi les actions de prévention.
La loi du 10 février 2020 est venue compléter ces dispositions en inscrivant notamment dans le droit
français la définition officielle du gaspillage alimentaire, issue des travaux menés dans le cadre du Pacte
national de lutte contre le gaspillage alimentaire de 2017 à 2019. Ainsi selon la réglementation
française : « Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à une étape de la chaîne
alimentaire, est perdue, jetée ou dégradée constitue le gaspillage alimentaire » (article L541-15-4 du
code de l?environnement).
À l?échelle européenne, le droit exclut du gaspillage alimentaire ce qui est valorisé en alimentation
animale. Le rapportage sur le gaspillage alimentaire est une obligation imposée par l?Union
Européenne. La méthodologie commune à employer par les Etats membres ainsi que le format de
communication sont fixés par deux décisions de la commission (décision déléguée (UE) 2019/1597 de
la Commission du 3 mai 2019 complétant la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil
en ce qui concerne une méthodologie commune et des exigences minimales de qualité permettant de
mesurer de manière uniforme les niveaux de déchets alimentaires, décision d?exécution (UE)
2019/2000 de la Commission du 28 novembre 2019 établissant le format pour la communication des
données relatives aux déchets alimentaires et pour la présentation du rapport de contrôle de la qualité
conformément à la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil.
Dans le cadre du label « Anti-gaspillage alimentaire », la définition européenne est retenue pour ce
qui concerne l?exclusion de la valorisation animale du gaspillage alimentaire et quant au suivi des
des quantités comestibles et non comestibles de biodéchets.
En matière d'hygiène des denrées alimentaires, de don, de gestion des dates et des invendus, les
obligations réglementaires applicables aux acteurs de la distribution sont nombreuses. Une annexe
réglementaire fait état de l?ensemble de cette réglementation que les distributeurs candidats au label
s?engagent à respecter à travers une attestation sur l?honneur à remettre lors de la demande de
candidature. Cette annexe est publiée et mise à jour sur le site internet du Ministère de la Transition
Ecologique et de la Cohésion des Territoires.
???? 4. Les trois niveaux de labellisation
De nombreux organismes ont entrepris ces dernières années des démarches pour réduire leur
gaspillage alimentaire afin d'améliorer leur performance sur cette problématique, appuyée par une
réglementation de plus en plus exigeante. Néanmoins, ces démarches ne sont pas toujours suffisantes
pour garantir un niveau de performance à un organisme, clients comme donneurs d?ordres. Pour être
efficaces, elles doivent être menées sur la durée, structurées et intégrées au sein de l?organisme mais
également dans l?ensemble de la chaîne alimentaire, de l?amont à l?aval.
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Le présent référentiel a pour objet de fournir l?assurance d'un système efficace de réduction du
gaspillage alimentaire tout en accompagnant la montée en compétences et l?entrée dans une
démarche d?amélioration continue.
Cette démarche s?adresse à l?ensemble des acteurs de la distribution, de la PME indépendante à la
Grande Surface intégrée en passant par le grossiste, et pose des jalons pour atteindre la labellisation
« Anti-gaspillage alimentaire ».
Le référentiel fixe les conditions de la mise en place d?une démarche progressive, reposant sur trois
niveaux de performance successifs dépendant du nombre de points obtenus, chaque niveau
correspondant à un système plus ou moins formalisé et intégrant une amélioration continue.
L?obtention d?un nombre total de points inférieur à 30 n?ouvre pas droit à la labellisation.
Le niveau 1 « Engagement » avec 1 étoile dans le logo, atteste que l?établissement a pris conscience
de son gaspillage alimentaire et a initié une démarche globale pour le réduire. Le taux de gaspillage
alimentaire atteint témoigne d?un engagement dans une démarche de réduction du gaspillage sans
ciblage des sources de gaspillage. A ce stade, l?établissement est en mesure de démontrer son
engagement par la mise en place d?actions globales, le degré de maturité dans la réalisation des actions
est moyen.
Le niveau 2 « Maîtrise » avec 2 étoiles dans le logo, atteste que l?établissement a mis en place une
démarche de réduction du gaspillage alimentaire plus ciblée et engagée dans la durée. Le taux de
gaspillage alimentaire atteint témoigne d?un travail sur des indicateurs pertinents, et leur
interprétation permet d?identifier les sources de gaspillage et donc de cibler les actions à mettre en
place. Les actions sont plus adaptées et réalisées avec une maîtrise supérieure. À ce stade,
l?établissement est en mesure de démontrer des résultats probants grâce à une démarche efficace, le
degré de maturité dans la réalisation des actions est bon.
Le niveau 3 « Exemplaire » avec 3 étoiles dans le logo atteste que l?établissement est complètement
engagé dans la réduction du gaspillage alimentaire à travers une démarche complète et pérenne. Le
taux de gaspillage alimentaire atteint témoigne d?un travail sur l?interprétation des indicateurs poussé
et la mise en place d?actions pertinentes soit par l?ampleur, la qualité, ou la précision dans leur
réalisation. À ce stade, l?établissement est en mesure de démontrer un réel pilotage de sa démarche
sur du long terme, le degré de maturité dans la réalisation des actions est excellent.
Le niveau 3 peut être accompagné d?une mention spéciale au-delà de 120 points obtenus sur l?audit.
Cette mention atteste qu?un établissement place le gaspillage alimentaire au coeur de ses
préoccupations et réussit à se rapprocher du « Zéro déchet alimentaire » grâce à un degré de maturité
très élevé sur ses actions. Cette mention donne accès à des actions de communication renforcées de
la part de l?Etat.
???? 5. Mesure et seuils du gaspillage alimentaire
La mesure du gaspillage alimentaire est un élément essentiel du référentiel car son calcul harmonisé,
se basant sur le taux de gaspillage alimentaire, doit permettre de situer un distributeur en termes de
quantités gaspillées annuellement.
- 13 -
Des seuils de gaspillage alimentaire ont été définis pour les 3 niveaux de labellisation. Une révision de
ces seuils peut intervenir selon les besoins après consultation des parties prenantes concernées,
notamment dans le cadre du Comité du label.
La mesure et les seuils ont été définis pour les 3 catégories d?acteurs (GMS, grossistes et métiers de
bouche), afin de prendre en compte leurs spécificités de fonctionnement.
Le détail des calculs du gaspillage alimentaire est disponible dans le modèle de diagnostic annexé au
plan de contrôle. Ce dernier est à compléter annuellement pour l?audit de suivi qui vérifie l?évolution
du gaspillage alimentaire d?un distributeur et l?efficacité des actions mises en place.
Si l?établissement ne peut pas obtenir son taux de casse nette pour diverses raisons, celles-ci
doivent être justifiées et la notation est alors basée sur le taux de casse brute. En l?absence de
données chiffrées vérifiables permettant de justifier le taux de gaspillage alimentaire, le candidat
ne peut pas être labellisé.
Petites, Moyennes et Grandes Surfaces (GMS)
La mesure du gaspillage alimentaire a été définie comme suit pour les GMS :
? Casse nette (en euros) =
Casse brute alimentaire (en prix d?achat hors taxe) à laquelle sont soustraits :
? stickage
? lots anti-gaspi
? vols connus
? dons
? valorisation animale
? Option unique (en euros) :
Gaspillage alimentaire = Taux de casse nette (en pourcentage) = Montant casse nette /
Chiffre d?Affaires alimentaire
Les seuils de gaspillage alimentaire ont été définis comme suit selon les trois tailles de GMS :
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
< 400 m² [1,00 ? 0,71 %] [0,70 ? 0,40 %] < 0,40 %
400 à 2500 m² [0,80 ? 0,61 %] [0,60 ? 0,30 %] < 0,30 %
> 2500 m² [0,70 ? 0,51 %] [0,50 ? 0,25 %] < 0,25 %
Grossistes
La mesure du gaspillage alimentaire a été définie comme suit pour les grossistes :
? Casse nette (en euros ou en tonnes) =
Casse brute alimentaire (en prix de vente ou en tonnes) à laquelle sont soustraits :
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 14 -
? déstockage ou dégagement
? lots anti-gaspi
? dons
? valorisation animale
? Option 1 (en tonnes ? à privilégier si disponible et ne pas tenir compte du taux en euros) :
Gaspillage alimentaire = Taux de casse nette (en pourcentage) = Quantité casse nette /
Quantité denrées alimentaires vendues
Les seuils de gaspillage alimentaire ont été définis comme suit selon les deux catégories de denrées
alimentaires vendues par les grossistes :
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Surgelés et froid négatif et
ambiant
[0,20 ? 0,16 %] [0,15 ? 0,10 %]
< 0,10 %
Froid positif et ultra-frais [1,00 ? 0,81 %] [0,80 ? 0,50 %] < 0,50 %
? Option 2 (en euros ? à utiliser si le tonnage n?est pas disponible) :
Gaspillage alimentaire = Taux de casse nette (en pourcentage) = Montant casse nette /
Chiffre d?Affaires alimentaire
Les seuils de gaspillage alimentaire ont été définis comme suit selon les deux catégories de denrées
alimentaires vendues par les grossistes :
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Surgelés et froid négatif et
ambiant
[0,20 ? 0,16 %] [0,15 ? 0,10 %]
< 0,10 %
Froid positif et ultra-frais [1,00 ? 0,81 %] [0,80 ? 0,50 %] < 0,50 %
Quand l?établissement commercialise différentes catégories de denrées alimentaires, la méthode à
utiliser pour obtenir le taux de gaspillage alimentaire globalisé entre les deux catégories est la
suivante : pondération des seuils en fonction de la répartition de ces catégories (en euros ou en
tonnage) pour obtenir des seuils adaptés par établissement et pouvoir situer le taux moyen du
gaspillage alimentaire, et ainsi avoir une note unique.
La grille d?audit comporte un tableau de calcul automatisé pour assister la mise en oeuvre de cette
méthode (onglet 4.2 ? en bas à droite).
Métiers de bouche
La mesure du gaspillage alimentaire a été définie comme suit pour les métiers de bouche :
? Gaspillage alimentaire = Pertes alimentaires nettes (en poids par an) =
Matières premières transformées ou non, non utilisées ou non vendues auxquelles sont
soustraits :
? invendus transformés
? lots anti-gaspi
- 15 -
? dons
? valorisation animale
Les seuils de gaspillage alimentaire ont été définis comme suit pour les métiers de bouche :
Catégories Niveau 1 Niveau 2 Colonne 3
Boucherie / charcuterie [1,40 ? 0,81 T/an] [0,80 ? 0,50 T/an] < 0,50 T/an
Boulangerie / pâtisserie [240 ? 181 kg/an] [180 ? 100 kg/an] < 100 kg/an
Fromagerie
Entre 150 et 101
kg/an
Entre 100 et 50
kg/an
< 50 kg/an
Primeurs
Entre 2,00 et 1,00
T/an
Entre 0,99 et 0,50
T/an
< 0,50 T/an
Poissonnerie [1,50 ? 1,21 T/an] [1,20 ? 1,00 T/an] < 1,00 T/an
Les seuils de gaspillage alimentaire fixés pour les métiers de bouche doivent faire l?objet d?études
complémentaires qui pourraient conduire à une révision des seuils.
???? 6. Le référentiel « Anti-gaspillage alimentaire »
Désignation et structure du référentiel
Le référentiel définit les critères pour la labellisation des distributeurs candidats. Un critère décrit une
exigence mesurable du label.
Le degré de maturité avec lequel sont remplis ces critères permet l?évaluation selon 3 niveaux, de
l?engagement vers l?exemplarité (cf. partie 4). L?auditeur doit apprécier ces critères au regard des
exigences attendues par niveau. Le résultat de ces appréciations par critère détermine le niveau
obtenu dans le label.
Les modalités de contrôle de l?audit des critères sont adaptées dans la mesure du possible aux 3
catégories d?acteurs. Elles décrivent où, auprès de qui, et le contenu des preuves à fournir.
Pour chaque critère, des exemples d?actions ont été définis pour aider le distributeur à mettre en place
une démarche cohérente et organisée et le guider sur la manière de remplir les critères. Ces actions
sont non exhaustives et peuvent différer selon les catégories d?acteurs.
Le référentiel s?articule autour des concepts suivants :
? Domaines d?action : ils représentent l?ensemble du périmètre pris en compte dans ce label sur
lequel les distributeurs peuvent agir en termes de lutte contre le gaspillage alimentaire ;
? Critères de labellisation : ils représentent les exigences à remplir dans chaque domaine d?action ;
? Actions : elles représentent les différents moyens de remplir les critères. Les actions sont au choix
pour les distributeurs, en fonction de leur activité et de leurs spécificités. En revanche, les actions
relatives à des points réglementaires sont obligatoires pour valider certains critères.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 16 -
Les trois domaines d?action et le domaine d?action transversal
Trois domaines d'action (DA) définissent l?ensemble du périmètre sur lequel les distributeurs peuvent
agir en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, couvrant le cheminement des denrées
alimentaires sous la responsabilité des distributeurs : depuis les approvisionnements et achats des
denrées alimentaires (DA1), en passant par la commercialisation des denrées alimentaires au client
final (DA2), à la gestion des invendus et du don (DA3).
Dans le domaine d?action 1 sont répertoriés des critères relatifs à la gestion des commandes et des
stocks par les points de vente ainsi qu?à leur relation avec les fournisseurs, comprenant les
producteurs, transporteurs et logisticiens. Selon la hiérarchie de la loi du 11 février 2016, les actions
comprises sur le DA1 sont des actions de prévention et sont prioritaires, elles sont donc valorisées dans
le référentiel par une pondération par 2 des points attribués sur les critères.
Dans le domaine d?action 2 sont répertoriés des critères relatifs à la gestion des denrées alimentaires
à l?étape de la commercialisation vers le client final. Selon la hiérarchie de la loi du 11 février 2016, les
actions comprises sur le DA2 sont des actions de prévention et sont prioritaires, elles sont donc
valorisées dans le référentiel par une pondération par 2 des points attribués sur les critères.
Dans le domaine d'action 3 sont répertoriés des critères relatifs aux bonnes pratiques de gestion des
dons et de valorisation des denrées alimentaires non vendues au client final. L?objectif est de valoriser
les actions sur la qualité du don, par une pondération par 2 des points attribués sur le critère
correspondant.
Un domaine d?action transversal aborde le plan d'action lié au diagnostic réalisé annuellement par le
candidat. Ce diagnostic fait partie des pièces de candidature au label décrites dans le plan de contrôle
et constitue un prérequis obligatoire pour obtenir la labellisation. Dans le cadre de ce diagnostic, le
taux de gaspillage alimentaire est calculé et évalué en fonction de seuils déterminés par niveau et pour
chaque catégorie d?acteurs.
- 17 -
Critères de labellisation par domaine d?action
6.3.1. Domaine d?action transversal : diagnostic et taux de gaspillage alimentaire
Critère 0.1 Exigences Niveau 1 -
Engagement (4 points)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (8 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (18 points)
Modalités d?audit
0.1 Plan d'action lié au
diagnostic : niveau de
précision et de suivi
des indicateurs liés au
gaspillage alimentaire
GMS
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière non ciblée
--développer les indicateurs du GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
--biper systématiquement les invendus
sur tous les produits avec un gene code
(dont rayons trad et fruits et légumes)
GMS
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/renouvellement et
agir de manière ciblée
--cibler en interne les sources de GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
--suivre la mise en place des actions
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
--biper systématiquement les invendus
sur au moins un rayon sans produit avec
un gene code (notamment rayons trad
et fruits et légumes)
GMS
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/renouvellement et agir
de manière ciblée avec un suivi de la
progression
--cibler en interne les sources de GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
--évaluer la performance des actions
mises en place et les adapter au besoin
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
--biper systématiquement les invendus
sur tous les rayons (y compris rayons
trad sur produits non emballés)
*Analyse du diagnostic fourni par l'établissement
*Vérification des données chiffrées et contrôle de cohérence
avec la grille indicative - Si un écart est identifié sur une famille
de rayons sur le minimum de casse possible (cf. grille
indicative), interrogation du personnel du rayon concerné
pour comprendre l'écart avec la grille indicative, vérification de
la cohérence des chiffres et de la méthode de suivi.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 18 -
0.1 Plan d'action lié au
diagnostic : niveau de
précision et de suivi
des indicateurs liés au
gaspillage alimentaire
Grossistes
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/renouvellement et
agir de manière non ciblée
--développer les indicateurs du GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
Grossistes
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière ciblée
--cibler en interne les sources de GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
-- suivre la mise en place des actions
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
Grossistes
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière ciblée avec un suivi de la
progression
--cibler en interne les sources de GA par
catégories de denrées, catégories de
conditionnement/rayons et type de
vente
--évaluer la performance des actions
mises en place et les adapter au besoin
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
*Analyse du diagnostic fourni par l'établissement
*Vérification des données chiffrées et contrôle de cohérence
avec la grille indicative - Si un écart est identifié sur une famille
de rayons sur le minimum de casse possible (cf. grille
indicative), interrogation du personnel du rayon concerné
pour comprendre l'écart avec la grille indicative, vérification de
la cohérence des chiffres et de la méthode de suivi.
Métiers de bouche
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière non ciblée
--développer les indicateurs du GA par
catégorie de denrées/matière
premières
Métiers de bouche
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière ciblée
--cibler en interne les sources de GA par
catégorie de denrées/matière premières
--suivre la mise en place des actions
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
Métiers de bouche
Degré de maturité :
--prendre en compte les résultats du
diagnostic initial/de renouvellement et
agir de manière ciblée avec un suivi de la
progression
--cibler en interne les sources de GA par
catégorie de denrées/matière premières
--évaluer la performance des actions
mises en place et les adapter au besoin
--tableau d'indicateurs formalisé et
partagé avec le personnel
*Analyse du diagnostic fourni par l'établissement
*Vérification des données chiffrées et contrôle de cohérence
avec la grille indicative - Si un écart est identifié sur une famille
de rayons sur le minimum de casse possible (cf. grille
indicative), interrogation du personnel du rayon concerné
pour comprendre l'écart avec la grille indicative, vérification de
la cohérence des chiffres et de la méthode de suivi.
BONUS BIODECHETS :
(2 points)
Justifier d?un pilotage
qualitatif et
quantitatif du suivi
des biodéchets
/ / /
Où : point de vente
Qui : personnel en charge des biodéchets
Quoi :
--entretien avec le personnel : sur les pratiques de compostage
ou de méthanisation.
--vérification documentaire : si disponible, facture du ou des
prestataires.
--vérification visuelle : zone de stockage des déchets
alimentaires à destination du compostage ou de la
méthanisation ; contrôle visuel des bacs de biodéchets
attestant d'un tri et ne devant pas contenir trop de
produits valorisables (stickage, don, etc).
- 19 -
Critère 0.2 Exigences Niveau 1 -
Engagement (10 points)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (30 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (50 points)
Modalités d?audit
0.2 Seuil du gaspillage
alimentaire
GMS
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire) :
< 400 m² : Entre 1,0 et 0,71%
400 à 2500 m² : Entre 0,80 et 0,61%
> 2500 m² : Entre 0,70 et 0,51%
GMS
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire) :
< 400 m² : Entre 0,70 et 0,40%
400 à 2500 m² : Entre 0,60 et 0,30%
> 2500 m² : Entre 0,50 et 0,25%
GMS
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire) :
< 400 m² : < 0,40%
400 à 2500 m² : < 0,30%
> 2500 m² : < 0,25%
Analyse et vérification des chiffres fournis dans le diagnostic
de l'établissement.
--Pour la vérification des données chiffrées par l?auditeur, le
candidat doit rendre accessible lors de l?audit le logiciel ou
l?extraction du logiciel, montrant notamment les montants de
casse
-- L'auditeur vérifie le contenu et le total du CA alimentaire et
de la casse brute, les chiffres de casse nette par rayons, et par
sondage le détail des chiffres de casse nette par action de
valorisation qu'il juge pertinents.
Grossistes
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire OU quantité casse
nette / quantité de denrées vendues) :
Surgelé-froid négatif et ambiant : Entre
0,20 et 0,16%
Froid positif et ultra-frais : Entre 1,00 et
0,81%
Grossistes
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire OU quantité casse
nette / quantité de denrées vendues) :
Surgelé-froid négatif et ambiant : Entre
0,15 et 0,10%
Froid positif et ultra-frais : Entre 0,80 et
0,50%
Grossistes
Taux de casse nette (montant ¤ casse
nette / CA alimentaire OU quantité casse
nette / quantité de denrées vendues) :
Surgelé-froid négatif et ambiant : <
0,10%
Froid positif et ultra-frais : < 0,50%
Analyse et vérification des chiffres fournis dans le diagnostic
de l'établissement.
--Pour la vérification des données chiffrées par l?auditeur, le
candidat doit rendre accessible lors de l?audit le logiciel ou
l?extraction du logiciel, montrant notamment les montants de
casse
-- L'auditeur vérifie le contenu et le total du CA alimentaire et
de la casse brute, les chiffres de casse nette par catégories de
denrées et par sondage le détail des chiffres de casse nette par
action de valorisation qu'il juge pertinents.
0.2 Seuil du gaspillage
alimentaire
Métiers de bouche
Pertes alimentaires nettes (en poids /
an) :
Boucherie/charcuterie : Entre 1,4 et
0,81T
Boulangerie/pâtisserie : Entre 240 et
181 kg
Fromagerie : Entre 150 et 101 kg/an
Primeurs : Entre 2 et 1 T/an
Poissonnerie : Entre 1,50 et 1,21 T/an
Métiers de bouche
Pertes alimentaires nettes (en poids /
an) :
Boucherie/charcuterie : Entre 0,80 et
0,50T
Boulangerie/pâtisserie : Entre 180 et
100 kg
Fromagerie : Entre 100 et 50 kg/an
Primeurs : Entre 0,99 et 0,50 T/an
Poissonnerie : Entre 1,20 et 1,00 T/an
Métiers de bouche
Pertes alimentaires nettes (en poids /
an) :
Boucherie/charcuterie : < 0,50T
Boulangerie/pâtisserie : < 100 kg
Fromagerie : < 50 kg/an
Primeurs : < 0,50 T/an
Poissonnerie : < 1,00 T/an
Analyse et vérification des chiffres fournis dans le diagnostic
de l'établissement.
--Pour la vérification des données chiffrées par l?auditeur, le
candidat doit rendre accessible lors de l?audit le logiciel ou
l?extraction du logiciel, montrant notamment les montants de
pertes. Ex : pertes saisies sur la balance/caisse enregistreuse,
tableau de suivi, bilan comptable, factures d?achats des
matières premières, bon d?enlèvement ou de transport).
-- L'auditeur vérifie le contenu et le total du CA alimentaire et
de la casse brute, les chiffres de casse nette catégories de
denrées et par sondage le détail des chiffres de casse nette par
action de valorisation qu'il juge pertinents.
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 20 -
6.3.2. Domaine d?action 1 : Approvisionnements et achats des denrées alimentaires (et fabrication si concerné)
Critère 1.1 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
1.1 Construire et
adapter sa politique
commerciale
(politique d'achat
pour vente avec ou
sans fabrication)
Pondération : 2
Fréquence : communication et analyse
des données de vente de l'établissement
avant renouvellement des contrats
d'appro
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
adapter les orientations de sa politique
commerciale en fonction des
problématiques de gaspillage
alimentaire diagnostiquées
--connaître les denrées/rayons et
matières premières qui génèrent du GA
(historique des ventes par catégorie de
denrées/rayons et formalisation d'une
analyse des ventes)
--pratique non formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks (pas d'historisation)
Fréquence : mise à jour régulière de la
politique commerciale (annuellement
minimum) - analyse des données de
vente de l'établissement annuellement
minimum
Degré de maturité :
--adapter les orientations de sa politique
commerciale en fonction des résultats
en termes de gaspillage obtenus sur
l?année
--connaître les denrées/rayons et
matières premières qui génèrent du GA
et réaliser au moins une action sur les
appros et si besoin le conditionnement
des denrées/rayons qui génèrent le plus
de GA
--pratique peu formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks (historisation non systématique)
Fréquence : mise à jour systématique de
la politique commerciale en fonction du
besoin identifié - analyse des données
de vente de l'établissement
mensuellement minimum
Degré de maturité :
--adapter et anticiper sur le long terme
les orientations de sa politique
commerciale en fonction des résultats
en termes de gaspillage obtenus sur
l?année
--connaître les denrées/rayons et
matières premières qui génèrent le plus
de GA et réaliser au moins une action sur
les conditions d'appros et si besoin de
conditionnement des denrées/rayons
qui génèrent 70% du GA
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des achats /
stocks pérenne (historisation
systématique)
GMS
Où : siège et/ou établissement et/ou autre
Qui : directeur et responsable de l'établissement
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent du GA
- vérification documentaire : politique d'approvisionnement et
de fabrication (si concerné) écrite ; montrer que les denrées
qui génèrent de la casse sont connues et paramètres ajustés
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : direction commerciale + achats/catégories + direction de
l'offre
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent du GA
- vérification documentaire : politique d'approvisionnement
écrite ; montrer que les denrées qui génèrent de la casse sont
connus et paramètres ajustés
Métiers de bouche
Où : variable (boutique, comptable) - En cas de
fonctionnement en réseau : procédures au niveau de la tête et
mise en oeuvre sur le pt de vente
Qui : Chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent du GA
- 21 -
- vérification documentaire : politique d'approvisionnement et
de fabrication ; montrer que les denrées qui génèrent de la
casse sont connues et paramètres ajustés; données
conservées d'une année sur l'autre
Critère 1.2 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
1.2 Améliorer la
gestion des
commandes et des
stocks des denrées (et
matières premières si
concerné)
Pondération : 2
Fréquence : suivi ponctuel des
indicateurs de GA pour ajuster les
commandes (hors période
exceptionnelle de sur-stockage)
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
mettre en place un suivi rigoureux de ses
stocks en optimisant ses commandes
--pratique peu formalisée au sein de la
politique globale de gestion des
commandes / stocks
Fréquence : suivi régulier des indicateurs
de GA pour ajuster les commandes : à
chaque commande de denrées et
matières premières qui génèrent le plus
de GA (hors période exceptionnelle de
sur-stockage)
Degré de maturité :
--adapter son organisation et cibler les
pratiques sources de GA afin de gérer
ses stocks de façon optimale
--connaître les denrées/rayons et
matières premières qui génèrent du GA
et réaliser au moins une action sur les
commandes des denrées/rayons et de
matière premières qui génèrent le plus
de GA. Les stocks sont gérés
correctement avec une anticipation de
la saisonnalité et une bonne gestion des
dates.
--pratique peu formalisée au sein de la
politique globale de gestion des
commandes / stocks.
Fréquence : suivi systématique des
indicateurs de GA pour ajuster les
commandes : à chaque commande de
denrées et matières premières qui
génèrent au moins 70% du GA (hors
période exceptionnelle de sur-stockage)
Degré de maturité :
--adapter son organisation, cibler les
pratiques, les ventes et les denrées et
matières premières sources de GA afin
de gérer ses stocks de façon optimale
--connaître les denrées/rayons et
matières premières qui génèrent le plus
de GA et réaliser au moins une action sur
les commandes de chaque catégorie de
denrées/rayons et matières premières
qui génèrent 70% du GA. Les stocks sont
gérés de manière à anticiper la
saisonnalité et les événements
exceptionnels
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des
commandes / stocks pérenne
GMS
Où : siège et/ou établissement et/ou autre
Qui : directeur et responsable de l'établissement
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent du GA
et sur la gestion du logiciel de commande
- vérification documentaire : documents sur le suivi des
commandes et stocks ; documents sur la traçabilité interne
(plan de maîtrise sanitaire) --> à garder 6 mois ; documents
écrits sur les matières premières (données de fabrication et
données de vente) si concerné par la fabrication
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : achats/catégories + marketing/direction de l'offre
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent du GA
et sur la gestion du logiciel de commande
- vérification documentaire : politique d'approvisionnement
écrite ; documents sur le suivi des commandes et stocks ;
documents sur la traçabilité interne (plan de maîtrise sanitaire)
--> à garder 6 mois // ou tout autre document relatif à cette
problématique
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 22 -
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place avec prise en compte des denrées qui génèrent de la
GA et sur la gestion du logiciel de commande
- vérification documentaire : documents sur le suivi des
commandes et stocks ; documents sur la traçabilité interne
(plan de maîtrise sanitaire) --> à garder 6 mois ; documents
écrits sur les matières premières (données de fabrication et
données de vente)
- vérification visuelle : vérification en zone de stockage de la
méthode suivie pour le stockage de la marchandise et des
produits finis
Critère 1.3 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
1.3 Intégrer le
gaspillage alimentaire
dans les relations avec
les fournisseurs
(producteurs,
transporteurs et
logisticiens)
Pondération : 2
Fréquence : démarche aléatoire
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
intégrer le GA dans les relations avec les
fournisseurs
--avoir mis en place une procédure pour
limiter le GA avec fournisseurs et
transporteurs
--pratique non formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks
--veiller à ce que les actions de lutte
contre le gaspillage alimentaire mises en
place en cas de refus de denrées (hors
causes sanitaires) respectent la
hiérarchisation des destinations de la loi
Garot
Fréquence : démarche régulière
Degré de maturité :
--avoir réalisé un diagnostic auprès de
ses fournisseurs pour identifier les
causes majeures de GA
--démontrer que la procédure pour
limiter le GA avec les fournisseurs est
appliquée et porte à minima sur la
gestion des sur-stocks exceptionnels ou
des cas de crise
--pratique peu formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks
--veiller à ce que les actions de lutte
contre le gaspillage alimentaire mises en
place en cas de refus de denrées (hors
causes sanitaires) respectent la
hiérarchisation des destinations de la loi
Garot
Fréquence : démarche systématique (à
chaque contractualisation, ou
commandes si absence de contrat
annuel ou pluriannuel)
Degré de maturité :
--avoir réalisé un diagnostic auprès de
ses fournisseurs pour identifier les
causes majeures de GA et démontrer
que les résultats sont pris en compte
pour adapter ses pratiques en
concertation avec les fournisseurs et agir
sur ces causes
--démontrer que la procédure est mise
en place aussi bien pour la gestion des
situations exceptionnelles que des cas
courants par la mise en place d'actions
sur les catégories de denrées/rayons (ou
matières premières) qui génèrent le plus
de GA
--choisir ses fournisseurs en fonction de
leur prise en compte du GA
GMS
Où : siège et/ou établissement et/ou autre
Qui : directeur
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : contrats fournisseurs (prise en
compte du type de contrats selon les fournisseurs - Marques
Nat ou MDD), éventuel diagnostic réalisé
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : achats/catégories
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : contrats fournisseurs (prise en
compte du type de contrats selon les fournisseurs), éventuel
diagnostic réalisé
- 23 -
--pratique formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks pérenne
--veiller à ce que les actions de lutte
contre le gaspillage alimentaire mises en
place en cas de refus produits (hors
causes sanitaires) respectent la
hiérarchisation des destinations de la loi
Garot
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : contrats fournisseurs (prise en
compte du type de contrats selon les fournisseurs), fiches
réception, bon de commande/livraison sur l'acceptation,
cahier de non-conformité (dans le cadre de la PMS)
Critère 1.4 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
1.4 Sensibiliser et
former le personnel
aux bonnes pratiques
anti-gaspi liées aux
appro/achat (et à la
fabrication si
concerné)
Pondération : 2
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation existante mais ponctuelle
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
sensibiliser et/ ou former la majorité du
personnel en charge des
approvisionnements et des achats aux
bonnes pratiques permettant de réduire
le GA et aux enjeux en la matière
--pratique non formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks
+ Obligation règlementaire :
Sensibiliser et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation à tous les nouveaux
arrivants
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et/ou de formation de
tout le personnel en charge des
approvisionnements, des achats et des
stocks aux bonnes pratiques permettant
de réduire le GA
--pratique peu formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks
+ Obligation règlementaire :
Sensibiliser et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
Fréquence : formations et sensibilisation
régulières adaptées au poste avec suivi
et actualisation régulière
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et de formation de tout le
personnel en charge des
approvisionnements et des achats et des
stocks aux bonnes pratiques permettant
de réduire le GA et aux enjeux en la
matière
--pratique formalisée au sein de la
politique globale de gestion des achats /
stocks pérenne
+ Obligation règlementaire : Sensibiliser
et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
GMS
Où : siège et/ou établissement et/ou autre
Qui : RH/formation ; acheteur, directeur de magasin, chef de
rayon - personne point de vente en charge des appro/achats
et qui passe les commandes (pas uniquement les chefs de
rayon)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 personne
pour la tranche 1 ; 1 personne par catégorie de denrées
retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche 2 ; 3 personnes par
catégorie de denrées retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche
3]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation et personnes en charge des appro/achats
et qui passe les commandes
Quoi :
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 24 -
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 à 3
personnes selon les catégories de denrées retrouvées (PLS,
PGC, PFT)]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise (personne en charge des appro/achats
et qui passe les commandes)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1
personne]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) ou sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation ; fiche de
gestion des denrées (intégrant une connaissance des
spécificités liées aux denrées dont les attentes sont différentes
: visuel, gustatif, organoleptique, réglementaire)
Critère 1.5 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
1.5 Veille et mise en
place de nouvelles
pratiques de lutte
contre le gaspillage
alimentaire
Pondération : 2
Degré de maturité :
--veille régulière sur de nouveaux outils
ou pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--expérimentation de nouveaux outils ou
pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--mise en place sur le long terme de
nouveaux outils ou pratiques innovantes
permettant de lutter contre le GA
(nouveaux d'un point de vue de l'activité
du candidat)
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des achats /
stocks pérenne
--pratique duplicable sur tout
établissement
GMS
Où : siège et/ou établissement et/ou autre
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Grossistes
Où : variable
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
- 25 -
--pratique ayant un impact mesuré et
avéré sur le GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
6.3.3. Domaine d?action 2 : Commercialisation des denrées alimentaires
Critère 2.1 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
2.1 Sensibiliser et
former le personnel
aux bonnes pratiques
anti-gaspi liées à la
commercialisation
Pondération : 2
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation existante mais ponctuelle
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
sensibiliser et/ ou former la majorité du
personnel en contact régulier avec les
denrées au moment de leur
commercialisation aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées/rayons
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire :
Sensibiliser et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation à tous les nouveaux
arrivants
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et/ou de formation de
tout le personnel en contact régulier
avec les denrées au moment de leur
commercialisation aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées/rayons
--le personnel connaît les indicateurs du
GA à suivre (cf. calcul du GA et
indicateurs suivis dans le cadre du
diagnostic)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et dates
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire :
Sensibiliser et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
Fréquence : formation et sensibilisation
régulières avec suivi et actualisation
régulière
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et de formation de tout le
personnel en contact régulier avec les
denrées au moment de leur
commercialisation aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière + adaptées au poste
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées/rayons
--le personnel connaît les indicateurs du
GA à suivre (cf. calcul du GA et
indicateurs suivis dans le cadre du
diagnostic)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire : Sensibiliser
et former les acteurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
GMS
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation ; directeur du magasin, personne en
contact avec les denrées à la vente
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 personne
pour la tranche 1 ; 1 personne par catégorie de denrées
retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche 2 ; 3 personnes par
catégorie de denrées retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche
3]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation ; personnes en contact avec les denrées à
la vente
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 à 3
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 26 -
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
personnes selon les catégories de denrées retrouvées (PLS,
PGC, PFT)]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Métiers de bouche
Où : point de vente - en cas de fonctionnement en réseau :
formations peuvent être imposées
Qui : chef d'entreprise (personne en contact avec les denrées
à la vente)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1
personne]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) ou sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Critère 2.2 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
2.2 Mettre en place
des pratiques de
rotation (notamment
sur denrées/rayons
sensibles)
Pondération : 2
Fréquence : démarche lors de chaque
réassortiment sur produits frais (avec ou
sans DLC) à la vente / en rayon
Degré de maturité :
--mettre en place des pratiques de
rotation et faire un suivi lors de chaque
réassortiment sur les produits frais (avec
ou sans DLC) à la vente / en rayon
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel
Fréquence : démarche régulière selon
les typologies de produits (produits frais
et produits avec DDM) à la vente / en
rayon
Degré de maturité :
--mettre en place des pratiques de
rotation et faire un suivi lors de chaque
réassortiment sur les produits frais (avec
ou sans DLC) à la vente / en rayon
--faire un inventaire régulier (deux fois
par an minimum) sur les produits avec
DDM (surgelés + secs) à la vente / en
rayon
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel
Fréquence : démarche lors de chaque
réassortiment (sur tous types de
produits)
Degré de maturité :
--mettre en place des pratiques de
rotation et faire un suivi lors de chaque
réassortiment sur tous produits (DLC +
DDM + autres) et dans tous les
emplacements (à la vente / en rayon +
réserves) tout en favorisant la bonne
gestion des produits arrivant en date
courte
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel et est
formalisé
GMS
Où : établissement
Qui : directeur de l'établissement
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification régulière des dates
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris
- vérification visuelle : vérification au niveau de la surface de
vente des denrées en rayon, vérification en zone de stockage
des denrées présentes (en priorité les palettes gerbées : sur les
DDM, vérification que l'information de la date existe),
vérification au niveau des poubelles des denrées jetées
- 27 -
Grossistes
Où : établissement
Qui : commerce
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification régulière des dates
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris
- vérification visuelle : vérification en zone de stockage des
denrées présentes
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification régulière des dates
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris
- vérification visuelle : vérification au niveau de la surface de
vente des denrées présentes, vérification en zone de stockage
des denrées présentes
Critère 2.3 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
2.3 Ecouler les
denrées à date courte
(DLC/DDM) ou DDM
dépassées ou avec
défaut
réglementairement
acceptable
- DLC pour produits
frais et ultra-frais
Fréquence : démarche aléatoire (selon
la répartition avec le don)
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
mettre en place des dispositifs de suivi
et d?optimisation des denrées arrivant
en date courte
Fréquence : démarche régulière (selon la
répartition avec le don)
Degré de maturité :
--mettre en place de dispositifs de suivi
et d?optimisation des denrées arrivant
en date courte
Fréquence : démarche quotidienne de
manière à avoir un niveau exemplaire de
GA (selon la répartition avec le don)
Degré de maturité :
--mettre en place de dispositifs de suivi
et d?optimisation des denrées arrivant
en date courte avec un résultat visible
sur le taux de GA
GMS
Où : établissement
Qui : directeur de l'établissement
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la gestion des denrées à date courte
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 28 -
- DDM pour produits
peu périssables
Pondération : 2
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel et est
formalisé
--un process existe, est compris et
appliqué par le personnel, est formalisé
et est efficace (ex : existence de ratio
stickage/dégagement/promo, lots anti-
gaspi, don, etc)
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris
- vérification visuelle : dans la surface de vente
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : qualité (rallonge DDM) + commerce (offres promo) + RSE
(partenariats)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la gestion des denrées à date courte
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris ; vérification d'un indicateur chiffré
(à déterminer)
- vérification visuelle : dans la surface de stockage
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la gestion des denrées à date courte
- vérification documentaire : vérification que le process existe,
est appliqué, est compris
- vérification visuelle : dans la surface de vente
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
- 29 -
Critère 2.4 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
2.4 Sensibiliser les
clients sur le
gaspillage alimentaire
au moment de la
vente
Pondération : 2
Fréquence : niveau réglementaire ;
démarche en réaction à des demandes
ou questions de clients
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
mettre en place des actions de
sensibilisation à destination des clients
et/ou des consommateurs au sein de
son établissement
--plan de communication non formalisé
et non anticipé
+ Obligation règlementaire :
Communiquer régulièrement auprès
des consommateurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
Fréquence : démarche régulière
proactive auprès de certains clients
Degré de maturité :
--mettre en place des campagnes de
communication / sensibilisation sur le
GA à destination des clients et/ou des
consommateurs
--plan de communication non formalisé
mais anticipé
+ Obligation règlementaire :
Communiquer régulièrement auprès
des consommateurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
Fréquence : démarche systématique
proactive auprès de tous les clients
Degré de maturité :
--mettre en place des campagnes de
communication / sensibilisation sur le
GA visant à interpeller les clients et/ou
les consommateurs sur leur
comportement et acte d'achat
--communication sur des aspects de
lutte anti-gaspi après achat (ex : fiche
recette d'utilisation du pain rassis)
--plan de communication formalisé,
anticipé et renouvelé
+ Obligation règlementaire :
Communiquer régulièrement auprès
des consommateurs
« La lutte contre le gaspillage
alimentaire comprend la sensibilisation
et la formation de tous les acteurs, la
mobilisation des acteurs au niveau local
et une communication régulière auprès
des consommateurs, en particulier dans
le cadre des programmes locaux de
prévention des déchets. » (Article L541-
15-4 du code de l?environnement créé
par la loi Garot 2016)
GMS
Où : établissement
Qui : directeur de l'établissement
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour communiquer auprès des clients
- vérification documentaire : tout type de documents de
communication (en point de vente, sur site internet)
- vérification visuelle : dans la surface de vente ; montrer
affichage / PLV / bac
Grossistes
Où : siège
Qui : commerce + qualité client
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour communiquer auprès des clients
- vérification documentaire : tout type de documents de
communication (courrier, mail, etc)
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour communiquer auprès des clients
- vérification documentaire : tout type de documents de
communication
- vérification visuelle : dans la surface de vente ; montrer
affichage / PLV / bac
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 30 -
Critère 2.5 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
2.5 Veille et mise en
place de nouvelles
pratiques de lutte
contre le gaspillage
alimentaire
Pondération : 2
Degré de maturité :
--veille régulière sur de nouveaux outils
ou pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--expérimentation de nouveaux outils ou
pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--mise en place sur le long terme de
nouveaux outils ou pratiques innovantes
permettant de lutter contre le GA
(nouveaux d'un point de vue de l'activité
du candidat)
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de ventes
--pratique duplicable sur tout
établissement
--pratique ayant un impact mesuré et
avéré sur le GA
GMS
Où : établissement
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Grossistes
Où : variable
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
6.3.4. Domaine d?action 3 : Gestion des invendus et du don
Critère 3.1 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.1 Promouvoir une
optimisation du don
comme solution de
gestion de ses
invendus (dans le
cadre du don vers
l'alimentation
humaine)
Fréquence : niveau réglementaire pour
les distributeurs concernés par la
réglementation ;
Pratique ponctuelle ou partenariat
existant mais ponctuel pour les autres
(selon la répartition avec les ventes à
date courte)
Degré de maturité :
Fréquence : pratique régulière de
manière à atteindre un seuil GA (selon la
répartition avec les ventes à date courte)
Degré de maturité :
--mettre en place des partenariats avec
des associations d?aide alimentaire ou
auprès d?autres bénéficiaires du don et
être en mesure de justifier le caractère
durable de ces partenariats
Fréquence : pratique systématique de
manière à avoir un niveau exemplaire de
GA (selon la répartition avec les ventes à
date courte et obligatoire pour les
établissements soumis à une convention
de dons)
Degré de maturité :
--mettre en place des partenariats avec
des associations d?aide alimentaire ou
GMS
Où : établissement
Qui : référent don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place, sur les relations avec les associations ou autres
bénéficiaires du don
- 31 -
Pas de
pondération
--niveau réglementaire
--mettre en place des partenariats avec
des associations d?aide alimentaires ou
auprès d?autres bénéficiaires du don
--pratique formalisée de niveau
réglementaire pour les établissements
qui y sont contraints (convention et
traçabilité des dons)
--en cas de pénurie d'association (ex :
désert associatif, logistique des assos
non adaptées aux faibles quantités de
denrées à donner) : apporter la preuve
de recherche de solutions de don et
d'impossibilité de mettre en place une
ramasse ; fournir la preuve de recherche
d'associations ou autres bénéficiaires
pouvant être disponibles dans le secteur
(preuve datant de moins d'1 an).
+ Obligation réglementaire ** :
Respecter les critères de la convention
de don
« 1° Elle précise que le tri des denrées
alimentaires respectant les modalités
décrites à l'article D. 541-310 est
effectué par le donateur ;
2° Elle précise que l'association
bénéficiaire du don peut en refuser tout
ou partie lorsque, notamment, ses
capacités de transport, de stockage ou
les possibilités de distribution ne sont
pas suffisantes ou qu'après contrôle
visuel des denrées celles-ci paraissent
impropres à la consommation ou que les
exigences réglementaires en vigueur en
matière d'hygiène et de sécurité
sanitaire ne sont pas respectées ;
3° Elle définit les modalités
d'enlèvement, de transport et de
stockage des denrées alimentaires, ainsi
que les responsabilités respectives du
--faire un suivi quantifié des denrées
données (en lien avec indicateurs)
--pratique formalisée (via une
convention pour le don aux associations
et traçabilité des dons, via un autre
moyen pour les autres bénéficiaires du
don) et vérification du respect de la
convention et des accords
--en cas de pénurie d'association (ex :
désert associatif, logistique des assos
non adaptées aux faibles quantités de
denrées à donner) : apporter la preuve
de recherche de solutions de don et
d'impossibilité de mettre en place une
ramasse ; fournir la preuve de recherche
d'associations ou autres bénéficiaires
pouvant être disponibles dans le secteur
(preuve datant de moins d'1 an).
+ Obligation réglementaire ** :
Respecter les critères de la convention
de don
« 1° Elle précise que le tri des denrées
alimentaires respectant les modalités
décrites à l'article D. 541-310 est
effectué par le donateur ;
2° Elle précise que l'association
bénéficiaire du don peut en refuser tout
ou partie lorsque, notamment, ses
capacités de transport, de stockage ou
les possibilités de distribution ne sont
pas suffisantes ou qu'après contrôle
visuel des denrées celles-ci paraissent
impropres à la consommation ou que les
exigences réglementaires en vigueur en
matière d'hygiène et de sécurité
sanitaire ne sont pas respectées ;
3° Elle définit les modalités
d'enlèvement, de transport et de
stockage des denrées alimentaires, ainsi
que les responsabilités respectives du
donateur et de l'association bénéficiaire
dans ces opérations ;
auprès d?autres bénéficiaires du don et
être en mesure de justifier le caractère
durable de ces partenariats
--faire un suivi quantifié des denrées
données (en lien avec indicateurs)
--pratique formalisée (via une
convention pour le don aux associations,
via un autre moyen pour les autres
bénéficiaires du don et traçabilité des
dons)
--la formalisation comprend à minima un
retour des associations faits aux
établissements sur : vérification du
respect de la convention et des accords,
disponibilité et intensité des échanges
(qui sont proportionnels aux ramasses et
aux problématiques rencontrées),
quantité des denrées données,
adaptation des jours de ramasse au
besoin
--en cas de pénurie d'association (ex :
désert associatif, logistique des assos
non adaptées aux faibles quantités de
denrées à donner) : apporter la preuve
de recherche de solutions de don et
d'impossibilité de mettre en place une
ramasse ; fournir la preuve de recherche
d'associations ou autres bénéficiaires
pouvant être disponibles dans le secteur
(preuve datant de moins d'1 an).
+ Obligation réglementaire ** :
Respecter les critères de la convention
de don
« 1° Elle précise que le tri des denrées
alimentaires respectant les modalités
décrites à l'article D. 541-310 est
effectué par le donateur ;
2° Elle précise que l'association
bénéficiaire du don peut en refuser tout
ou partie lorsque, notamment, ses
capacités de transport, de stockage ou
les possibilités de distribution ne sont
- entretien avec la principale association de gestion des dons
(quand elle existe) sur les relations entretenues
- vérification documentaire : convention du don
- cas de la pénurie d'asso ou autres problématiques identifiées
: preuve d'avoir essayé de joindre des acteurs
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : pole RSE, direction entrepôt, référent don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place, sur les relations avec les associations ou autres
bénéficiaires du don
- vérification documentaire : convention du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur les relations entretenues
- cas de la pénurie d'asso ou autres problématiques soulevées
: preuve d'avoir essayé de joindre des acteurs
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place, sur les relations avec les associations ou autres
bénéficiaires du don, sur la destination des denrées invendues
(concernant la méthanisation et compostage)
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur les relations entretenues
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 32 -
donateur et de l'association bénéficiaire
dans ces opérations ;
4° Elle précise les modalités selon
lesquelles est assurée, par les deux
parties, la traçabilité des denrées
alimentaires objet du don et prévoit
l'établissement d'un bon de retrait qui
justifie la réalité du don. » (Art. D541-
311 du code de l?environnement)
4° Elle précise les modalités selon
lesquelles est assurée, par les deux
parties, la traçabilité des denrées
alimentaires objet du don et prévoit
l'établissement d'un bon de retrait qui
justifie la réalité du don. » (Art. D541-
311 du code de l?environnement)
pas suffisantes ou qu'après contrôle
visuel des denrées celles-ci paraissent
impropres à la consommation ou que les
exigences réglementaires en vigueur en
matière d'hygiène et de sécurité
sanitaire ne sont pas respectées ;
3° Elle définit les modalités
d'enlèvement, de transport et de
stockage des denrées alimentaires, ainsi
que les responsabilités respectives du
donateur et de l'association bénéficiaire
dans ces opérations ;
4° Elle précise les modalités selon
lesquelles est assurée, par les deux
parties, la traçabilité des denrées
alimentaires objet du don et prévoit
l'établissement d'un bon de retrait qui
justifie la réalité du don. » (Art. D541-
311 du code de l?environnement)
- vérification documentaire : montrer un suivi (à minima
papier, ou informatique) des invendus, une estimation de leur
poids et leur destination. Factures ou bon d'enlèvement. Dans
les cas rares de défiscalisation, contrôle des reçus
- cas de la pénurie d'asso ou autres problématiques soulevées
: preuve d'avoir essayé de joindre des acteurs
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Critère 3.2 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.2 Veiller à la qualité
des dons réalisés
(dans le cadre du don
vers l'alimentation
humaine)
Bonus :
Pondération : 2
Fréquence : niveau réglementaire pour
les distributeurs concernés par la
réglementation ; pratique ponctuelle
pour les autres (selon la répartition avec
les ventes à date courte)
Degré de maturité :
--niveau réglementaire : faire preuve
d'un niveau d'organisation du tri, du
stockage réfrigéré et de la logistique du
don rigoureuse, travailler en étroite
relation avec la ou les association(s)
d'aide alimentaire chargées de
distribuer les denrées données.
-en plus de la convention de don, fournir
des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
Fréquence : pratique régulière de
manière à avoir un bon niveau de GA
(selon la répartition avec les ventes à
date courte)
Degré de maturité :
--niveau réglementaire : faire preuve
d'un niveau d'organisation du tri, du
stockage réfrigéré et de la logistique du
don rigoureuse, travailler en étroite
relation avec la ou les association(s)
d'aide alimentaire chargées de
distribuer les denrées données.
--sur la formalisation, fournir une liste
des denrées données (catégories de
denrées et date du don a minima)
-- sur la formalisation, tracer et analyser
les observations/refus des associations
Fréquence : systématique de manière à
avoir un niveau exemplaire de GA (selon
la répartition avec les ventes à date
courte)
Degré de maturité :
--niveau réglementaire : faire preuve
d'un niveau d'organisation du tri, du
stockage réfrigéré et de la logistique du
don rigoureuse, travailler en étroite
relation avec la ou les association(s)
d'aide alimentaire chargées de
distribuer les denrées données
--en plus de la convention de don,
fournir des procédures visant à évaluer
la qualité du don avec la prise en compte
des retours des associations ou autres
bénéficiaires du don, à enregistrer les
défauts signalés par l'association
GMS
Où : établissement
Qui : référent du don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association de gestion des dons
(quand elle existe) sur la qualité des dons
- vérification documentaire : plan de gestion du don,
procédures visant à évaluer la qualité du don, à enregistrer les
défauts signalés par l'association destinataire du don de
denrées et suivre les actions correctives engagées
- 33 -
don (pour les acteurs concernés), à
suivre les actions correctives
--existence et respect du plan de gestion
du don pour les établissements qui sont
contraints d?avoir un plan de gestion du
don ou mise en place volontaire d'un tel
plan pour les autres
--sur la formalisation, fournir une liste
des produits donnés (types de produits
et date du don a minima)
--exclure les dons de denrées à DLC à
moins de J-2 (sauf exceptions validées
avec les partenaires)
--cas des métiers de bouche : niveau 3
uniquement : respect de la
réglementation si concerné + les
produits donnés doivent être sains,
loyaux et marchands.
+ Obligation règlementaire ** :
Disposer d'un plan de gestion du don
« 1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte
contre le gaspillage alimentaire et au
don de denrées alimentaires ;
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons ;
3° Les conditions d'organisation du don
de denrées alimentaires, y compris de
gestion de la sous-traitance ;
4° Des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre
les actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les
partenaires
ou autres bénéficiaires, formuler des
actions correctives et suivre leur mise en
oeuvre
--exclure les dons de denrées à DLC à
moins de J-2 (sauf exceptions validées
avec les partenaires)
--veiller au stockage et à la logistique des
denrées données en attendant l?arrivée
du bénéficiaire du don
--cas des métiers de bouche : niveau 3
uniquement : respect de la
réglementation si concerné + les
produits donnés doivent être sains,
loyaux et marchands.
+ Obligation règlementaire ** :
Disposer d'un plan de gestion du don
« 1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons ;
3° Les conditions d'organisation du don
de denrées alimentaires, y compris de
gestion de la sous-traitance ;
4° Des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre les
actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les
partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
destinataire du don de denrées
alimentaires, formuler et mener des
actions correctives qui renforcent la
qualité du don
--sur la formalisation, fournir une liste
des denrées données (catégorie de
denrées et date du don a minima)
--exclure les dons de denrées à DLC à
moins de J-2 (sauf exceptions validées
avec les partenaires)
--veiller au stockage et à la logistique des
denrées données en attendant l?arrivée
du bénéficiaire du don
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue, avec
évaluation et détermination et suivi des
actions correctives engagées
--proposer avec les associations qui le
pratiquent le don de denrées à DDM
secondaires (modalités fixées dans la
convention de don)
--adopter une politique de sélection des
denrées données afin de privilégier l'un
ou les critères de qualité suivants :
propriétés nutritionnelles (notamment
nutriscore), fraîcheur et saisonnalité,
label, localité.
--cas des métiers de bouche : niveau 3
uniquement : respect de la
réglementation si concerné + les
produits donnés doivent être sains,
loyaux et marchands.
+ Obligation règlementaire ** :
Disposer d'un plan de gestion du don
« 1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
- vérification visuelle : zone recevant les denrées destinées au
don, absence de denrées interdites au don et dont la date est
dépassée
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : qualité, direction entrepôt, référent don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : plan de gestion du don,
procédures visant à évaluer la qualité du don, à enregistrer les
défauts signalés par l'association destinataire du don de
denrées et suivre les actions correctives engagées
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : à priori pas de documents
spécifique don, fiche de composition si présence d'allergènes
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 34 -
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** :
Nommer un responsable en charge du
Plan de gestion de la qualité du don et
du respect du Plan de Gestion du Don
(avec planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons ;
3° Les conditions d'organisation du don
de denrées alimentaires, y compris de
gestion de la sous-traitance ;
4° Des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre les
actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de ce
- 35 -
plan de gestion. Cette personne veille au
respect de l'application des dispositions
prévues aux articles D. 541-310 et D.
541-311. » (Art. D541-312 du code de
l?environnement)
Critère 3.3 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.3 Sensibiliser et
former le personnel
aux bonnes pratiques
anti-gaspi liées aux
invendus et au don
Pas de
pondération
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation existante mais ponctuelle
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
sensibiliser et/ ou former la majorité du
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte
contre le gaspillage alimentaire et au
don de denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation à tous les nouveaux
arrivants
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et/ou de formation de
tout le personnel en contact régulier
avec les invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et dates
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et sensibilisation
régulières avec suivi et actualisation
régulière
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et de formation de tout le
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière + adaptées au poste
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
GMS
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation ; directeur du magasin, personne en
contact avec les denrées
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 personne
pour la tranche 1 ; 1 personne par catégorie de denrées
retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche 2 ; 3 personnes par
catégorie de denrées retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche
3]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Grossistes
Où : établissement
Qui : RH/formation ; commerce / direction entrepôt ;
personnes en charge des denrées données
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 à 3
personnes selon les catégories de denrées retrouvées (PLS,
PGC, PFT)]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 36 -
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
Métiers de bouche
Où : point de vente - en cas de fonctionnement en réseau :
formations peuvent être imposées
Qui : chef d'entreprise (personne en charge des denrées
invendues et données)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1
personne]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) ou sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Critère 3.4 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.4 Valoriser vers
l'alimentation animale
(critère conditionnel :
points obtenus sur le
3.4 seulement si le
critère 3.1 est rempli
dans le cas des
denrées concernées)
Pas de
pondération
Fréquence : pratique ponctuelle en cas
de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--s?engager à optimiser la valorisation de
ses invendus vers de la valorisation
animale si aucune autre valorisation
pour l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : régulier en cas de reste
d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : pratique systématique en
cas de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue pour maximiser
la valorisation vers l'alimentation
humaine, avec détermination et suivi
des actions correctives engagées
GMS
Où : établissement
Qui : directeur
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Grossistes
Où : établissement
- 37 -
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
--formalisée selon le niveau
réglementaire + historique des dons
réalisés
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
Qui : commerce / direction entrepôt
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : à priori pas de document; dans
certains cas contrat avec équarisseur
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Critère 3.5 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.5 Veille et mise en
place de nouvelles
pratiques de lutte
contre le gaspillage
alimentaire
Pas de
pondération
Degré de maturité :
--veille régulière sur de nouveaux outils
ou pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--expérimentation de nouveaux outils ou
pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--mise en place sur le long terme de
nouveaux outils ou pratiques innovantes
permettant de lutter contre le GA
(nouveaux d'un point de vue de l'activité
du candidat)
GMS
Où : variable
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Grossistes
Où : variable
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 38 -
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des
invendus
--pratique duplicable sur tout
établissement
--pratique ayant un impact mesuré et
avéré sur le GA
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
** Obligations réglementaires : Acteurs concernés : les personnes mentionnées au II de l'article L. 541-15-6 du code de l?environnement soit :
« 1° Les commerces de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du
13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés ; (?) 4° Les opérateurs de commerce de gros
alimentaire dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinquante millions d'euros. II bis. -Les commerces de détail alimentaires dont la surface de
vente est inférieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 précitée peuvent conclure avec au moins une
personne mentionnée à l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles qui en formule la demande une convention précisant les modalités selon
lesquelles les denrées alimentaires lui sont cédées à titre gratuit. Les commerçants non sédentaires et les traiteurs et organisateurs de réceptions peuvent
conclure des conventions dans les mêmes conditions. III. -Aucune stipulation contractuelle, conclue entre un opérateur de l'industrie agroalimentaire et
un distributeur, ne peut faire obstacle au don de denrées alimentaires vendues sous la marque de ce distributeur à une association habilitée en application
de l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles. » (Article L. 541-15-6 du code de l?environnement)
- 39 -
Notation du référentiel
La notation du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » est définie comme suit :
Domaines
d?action
Points obtenus
par critère en
niveau 1
Points obtenus
par critère en
niveau 2
Points obtenus
par critère en
niveau 3
Total des points
pouvant être
obtenus
DA transversal
Critère 0.1
4 points 8 points 18 points 18 points
DA transversal
Critère 0.2
10 points 30 points 50 points 50 points
DA1
Critères 1.1 à 1.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA2
Critères 2.1 à 2.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA3
Critères 3.1 à 3.5
1 point 2 points 4 points
24 points (dont
pondération 2 sur
critère 3.2)
Eléments de compréhension de la notation :
? Afin de respecter la hiérarchisation des actions selon la Loi Garot, la note des critères des
domaines d?action 1 et 2, constituant de la prévention du gaspillage alimentaire, est pondérée
par deux ;
? Afin de valoriser la qualité des denrées alimentaires par le donateur, la note du critère relatif
à la qualité du don dans le domaine d?action 3 est pondérée par deux ;
? 2 points bonus peuvent être attribués dans le domaine d?action transversal, sur le pilotage
qualitatif et quantitatif du suivi des biodéchets : le bonus ne peut être attribué de manière
partielle, 2 points sont attribués ou ne le sont pas.
La notation est attribuée par l?auditeur sur chaque élément en fonction du degré de maturité avec
lequel sont remplies les exigences du référentiel (17 critères) par le candidat.
La notation de l?auditeur doit s?adapter aux spécificités de fonctionnement de chaque candidat,
notamment en fonction de sa catégorie d?acteur. En ce sens, l?auditeur doit connaître les grandes
différences pouvant exister entre les 3 catégories d?acteurs mais également au sein d?une même
catégorie (ex : différentes catégories de GMS, différents métiers de bouche) car le niveau d'attente sur
la quantité et le niveau de formalisation des éléments de réponse à chaque critère doit être adapté.
Exemple : un magasin ne disposant pas de vitrine, de rayon vrac, de rayon traditionnel, ne sera pas
pénalisé par le simple fait de ne pas disposer de ces rayons.
Les seuils de passage d?un niveau à l?autre du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » sont définis
comme suit :
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 40 -
Eléments composant la
note globale
Seuil Niveau 1 Seuil Niveau 2 Seuil Niveau 3
DA transversal [0 - 14 pts] [15 - 38 pts] [39 - 68 pts]
DA1 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA2 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA3 [0 - 6 pts] [7 - 12 pts] [13 - 24 pts]
Seuils des 3 niveaux de
labellisation
[30 et 60 pts]
[61 et 90 pts]
[91 et 172 pts]
Mention spéciale si >
120 pts
En fonction de la note globale obtenue, le label est attribué sur le niveau 1, niveau 2 ou niveau 3.
La mention spéciale donne accès à des actions de communication renforcées de la part de l?Etat.
La révision du référentiel
Le référentiel est révisé par arrêté suite à l?avis du Comité du label.
(ATTENTION: OPTION ssociation destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre les
actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les
partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
destinataire du don de denrées
alimentaires, formuler et mener des
actions correctives qui renforcent la
qualité du don
--sur la formalisation, fournir une liste
des denrées données (catégorie de
denrées et date du don a minima)
--exclure les dons de denrées à DLC à
moins de J-2 (sauf exceptions validées
avec les partenaires)
--veiller au stockage et à la logistique des
denrées données en attendant l?arrivée
du bénéficiaire du don
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue, avec
évaluation et détermination et suivi des
actions correctives engagées
--proposer avec les associations qui le
pratiquent le don de denrées à DDM
secondaires (modalités fixées dans la
convention de don)
--adopter une politique de sélection des
denrées données afin de privilégier l'un
ou les critères de qualité suivants :
propriétés nutritionnelles (notamment
nutriscore), fraîcheur et saisonnalité,
label, localité.
--cas des métiers de bouche : niveau 3
uniquement : respect de la
réglementation si concerné + les
produits donnés doivent être sains,
loyaux et marchands.
+ Obligation règlementaire ** :
Disposer d'un plan de gestion du don
« 1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
- vérification visuelle : zone recevant les denrées destinées au
don, absence de denrées interdites au don et dont la date est
dépassée
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : qualité, direction entrepôt, référent don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : plan de gestion du don,
procédures visant à évaluer la qualité du don, à enregistrer les
défauts signalés par l'association destinataire du don de
denrées et suivre les actions correctives engagées
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : à priori pas de documents
spécifique don, fiche de composition si présence d'allergènes
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 34 -
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** :
Nommer un responsable en charge du
Plan de gestion de la qualité du don et
du respect du Plan de Gestion du Don
(avec planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons ;
3° Les conditions d'organisation du don
de denrées alimentaires, y compris de
gestion de la sous-traitance ;
4° Des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre les
actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de ce
- 35 -
plan de gestion. Cette personne veille au
respect de l'application des dispositions
prévues aux articles D. 541-310 et D.
541-311. » (Art. D541-312 du code de
l?environnement)
Critère 3.3 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.3 Sensibiliser et
former le personnel
aux bonnes pratiques
anti-gaspi liées aux
invendus et au don
Pas de
pondération
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation existante mais ponctuelle
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
sensibiliser et/ ou former la majorité du
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte
contre le gaspillage alimentaire et au
don de denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation à tous les nouveaux
arrivants
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et/ou de formation de
tout le personnel en contact régulier
avec les invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et dates
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et sensibilisation
régulières avec suivi et actualisation
régulière
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et de formation de tout le
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière + adaptées au poste
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
GMS
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation ; directeur du magasin, personne en
contact avec les denrées
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 personne
pour la tranche 1 ; 1 personne par catégorie de denrées
retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche 2 ; 3 personnes par
catégorie de denrées retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche
3]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Grossistes
Où : établissement
Qui : RH/formation ; commerce / direction entrepôt ;
personnes en charge des denrées données
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 à 3
personnes selon les catégories de denrées retrouvées (PLS,
PGC, PFT)]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 36 -
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
Métiers de bouche
Où : point de vente - en cas de fonctionnement en réseau :
formations peuvent être imposées
Qui : chef d'entreprise (personne en charge des denrées
invendues et données)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1
personne]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) ou sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Critère 3.4 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.4 Valoriser vers
l'alimentation animale
(critère conditionnel :
points obtenus sur le
3.4 seulement si le
critère 3.1 est rempli
dans le cas des
denrées concernées)
Pas de
pondération
Fréquence : pratique ponctuelle en cas
de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--s?engager à optimiser la valorisation de
ses invendus vers de la valorisation
animale si aucune autre valorisation
pour l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : régulier en cas de reste
d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : pratique systématique en
cas de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue pour maximiser
la valorisation vers l'alimentation
humaine, avec détermination et suivi
des actions correctives engagées
GMS
Où : établissement
Qui : directeur
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Grossistes
Où : établissement
- 37 -
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
--formalisée selon le niveau
réglementaire + historique des dons
réalisés
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
Qui : commerce / direction entrepôt
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : à priori pas de document; dans
certains cas contrat avec équarisseur
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Critère 3.5 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.5 Veille et mise en
place de nouvelles
pratiques de lutte
contre le gaspillage
alimentaire
Pas de
pondération
Degré de maturité :
--veille régulière sur de nouveaux outils
ou pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--expérimentation de nouveaux outils ou
pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--mise en place sur le long terme de
nouveaux outils ou pratiques innovantes
permettant de lutter contre le GA
(nouveaux d'un point de vue de l'activité
du candidat)
GMS
Où : variable
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Grossistes
Où : variable
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 38 -
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des
invendus
--pratique duplicable sur tout
établissement
--pratique ayant un impact mesuré et
avéré sur le GA
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
** Obligations réglementaires : Acteurs concernés : les personnes mentionnées au II de l'article L. 541-15-6 du code de l?environnement soit :
« 1° Les commerces de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du
13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés ; (?) 4° Les opérateurs de commerce de gros
alimentaire dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinquante millions d'euros. II bis. -Les commerces de détail alimentaires dont la surface de
vente est inférieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 précitée peuvent conclure avec au moins une
personne mentionnée à l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles qui en formule la demande une convention précisant les modalités selon
lesquelles les denrées alimentaires lui sont cédées à titre gratuit. Les commerçants non sédentaires et les traiteurs et organisateurs de réceptions peuvent
conclure des conventions dans les mêmes conditions. III. -Aucune stipulation contractuelle, conclue entre un opérateur de l'industrie agroalimentaire et
un distributeur, ne peut faire obstacle au don de denrées alimentaires vendues sous la marque de ce distributeur à une association habilitée en application
de l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles. » (Article L. 541-15-6 du code de l?environnement)
- 39 -
Notation du référentiel
La notation du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » est définie comme suit :
Domaines
d?action
Points obtenus
par critère en
niveau 1
Points obtenus
par critère en
niveau 2
Points obtenus
par critère en
niveau 3
Total des points
pouvant être
obtenus
DA transversal
Critère 0.1
4 points 8 points 18 points 18 points
DA transversal
Critère 0.2
10 points 30 points 50 points 50 points
DA1
Critères 1.1 à 1.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA2
Critères 2.1 à 2.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA3
Critères 3.1 à 3.5
1 point 2 points 4 points
24 points (dont
pondération 2 sur
critère 3.2)
Eléments de compréhension de la notation :
? Afin de respecter la hiérarchisation des actions selon la Loi Garot, la note des critères des
domaines d?action 1 et 2, constituant de la prévention du gaspillage alimentaire, est pondérée
par deux ;
? Afin de valoriser la qualité des denrées alimentaires par le donateur, la note du critère relatif
à la qualité du don dans le domaine d?action 3 est pondérée par deux ;
? 2 points bonus peuvent être attribués dans le domaine d?action transversal, sur le pilotage
qualitatif et quantitatif du suivi des biodéchets : le bonus ne peut être attribué de manière
partielle, 2 points sont attribués ou ne le sont pas.
La notation est attribuée par l?auditeur sur chaque élément en fonction du degré de maturité avec
lequel sont remplies les exigences du référentiel (17 critères) par le candidat.
La notation de l?auditeur doit s?adapter aux spécificités de fonctionnement de chaque candidat,
notamment en fonction de sa catégorie d?acteur. En ce sens, l?auditeur doit connaître les grandes
différences pouvant exister entre les 3 catégories d?acteurs mais également au sein d?une même
catégorie (ex : différentes catégories de GMS, différents métiers de bouche) car le niveau d'attente sur
la quantité et le niveau de formalisation des éléments de réponse à chaque critère doit être adapté.
Exemple : un magasin ne disposant pas de vitrine, de rayon vrac, de rayon traditionnel, ne sera pas
pénalisé par le simple fait de ne pas disposer de ces rayons.
Les seuils de passage d?un niveau à l?autre du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » sont définis
comme suit :
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 40 -
Eléments composant la
note globale
Seuil Niveau 1 Seuil Niveau 2 Seuil Niveau 3
DA transversal [0 - 14 pts] [15 - 38 pts] [39 - 68 pts]
DA1 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA2 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA3 [0 - 6 pts] [7 - 12 pts] [13 - 24 pts]
Seuils des 3 niveaux de
labellisation
[30 et 60 pts]
[61 et 90 pts]
[91 et 172 pts]
Mention spéciale si >
120 pts
En fonction de la note globale obtenue, le label est attribué sur le niveau 1, niveau 2 ou niveau 3.
La mention spéciale donne accès à des actions de communication renforcées de la part de l?Etat.
La révision du référentiel
Le référentiel est révisé par arrêté suite à l?avis du Comité du label.
INVALIDE) (ATTENTION: OPTION es à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les
partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
destinataire du don de denrées
alimentaires, formuler et mener des
actions correctives qui renforcent la
qualité du don
--sur la formalisation, fournir une liste
des denrées données (catégorie de
denrées et date du don a minima)
--exclure les dons de denrées à DLC à
moins de J-2 (sauf exceptions validées
avec les partenaires)
--veiller au stockage et à la logistique des
denrées données en attendant l?arrivée
du bénéficiaire du don
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue, avec
évaluation et détermination et suivi des
actions correctives engagées
--proposer avec les associations qui le
pratiquent le don de denrées à DDM
secondaires (modalités fixées dans la
convention de don)
--adopter une politique de sélection des
denrées données afin de privilégier l'un
ou les critères de qualité suivants :
propriétés nutritionnelles (notamment
nutriscore), fraîcheur et saisonnalité,
label, localité.
--cas des métiers de bouche : niveau 3
uniquement : respect de la
réglementation si concerné + les
produits donnés doivent être sains,
loyaux et marchands.
+ Obligation règlementaire ** :
Disposer d'un plan de gestion du don
« 1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
- vérification visuelle : zone recevant les denrées destinées au
don, absence de denrées interdites au don et dont la date est
dépassée
Grossistes
Où : siège et établissement
Qui : qualité, direction entrepôt, référent don
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : plan de gestion du don,
procédures visant à évaluer la qualité du don, à enregistrer les
défauts signalés par l'association destinataire du don de
denrées et suivre les actions correctives engagées
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place pour la vérification de la qualité des dons et le respect
au niveau de l'établissement, sur les relations avec les
associations ou autres bénéficiaires du don
- entretien avec la principale association d'aide alimentaire
(quand elle existe) sur la qualité du don
- vérification documentaire : à priori pas de documents
spécifique don, fiche de composition si présence d'allergènes
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 34 -
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** :
Nommer un responsable en charge du
Plan de gestion de la qualité du don et
du respect du Plan de Gestion du Don
(avec planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de
ce plan de gestion. Cette personne veille
au respect de l'application des
dispositions prévues aux articles D. 541-
310 et D. 541-311. » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons ;
3° Les conditions d'organisation du don
de denrées alimentaires, y compris de
gestion de la sous-traitance ;
4° Des procédures visant à évaluer la
qualité du don, à enregistrer les défauts
signalés par l'association destinataire du
don de denrées alimentaires et suivre les
actions correctives engagées. » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire : Donner les
denrées à DLC à J-2 maximum, sauf
exceptions validées avec les partenaires
« Seules peuvent faire l'objet d'un don
pour l'application de l'article L. 541-15-5
les denrées alimentaires qui respectent
les prescriptions suivantes :
1° Pour les denrées soumises à une date
limite de consommation (DLC), le délai
restant jusqu'à son expiration est, au
jour de prise en charge du don par
l'association d'aide alimentaire habilitée
en application de l'article L. 266-2 du
code de l'action sociale et des familles,
égal ou supérieur à 48 heures. Ce délai
peut être inférieur si l'association est en
mesure de justifier qu'elle est apte à
redistribuer les denrées concernées
avant l'expiration de la date limite de
consommation » (Art. D541-310 du code
de l?environnement)
+ Obligation règlementaire** : Nommer
un responsable en charge du Plan de
gestion de la qualité du don et du
respect du Plan de Gestion du Don (avec
planning de remplacement en cas
d'absence du responsable) : « Dans
chaque établissement, est désignée une
personne qualifiée responsable de la
coordination, du suivi et du respect de ce
- 35 -
plan de gestion. Cette personne veille au
respect de l'application des dispositions
prévues aux articles D. 541-310 et D.
541-311. » (Art. D541-312 du code de
l?environnement)
Critère 3.3 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.3 Sensibiliser et
former le personnel
aux bonnes pratiques
anti-gaspi liées aux
invendus et au don
Pas de
pondération
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation existante mais ponctuelle
Degré de maturité :
--faire preuve d?une démarche visant à
sensibiliser et/ ou former la majorité du
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte
contre le gaspillage alimentaire et au
don de denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et/ou
sensibilisation à tous les nouveaux
arrivants
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et/ou de formation de
tout le personnel en contact régulier
avec les invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et dates
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
Fréquence : formation et sensibilisation
régulières avec suivi et actualisation
régulière
Degré de maturité :
--mettre en place des actions de
sensibilisation et de formation de tout le
personnel en contact régulier avec les
invendus aux bonnes pratiques
permettant de réduire le GA et aux
enjeux en la matière + adaptées au poste
--le personnel connaît les spécificités
liées aux catégories de denrées
--le référent don est formé (cf.
convention de don)
--preuve des supports de formation ou
d'action de sensibilisation + liste et date
des personnes formées/sensibilisées
+ Obligation règlementaire** : Disposer
d'un plan de gestion du don
comprenant la sensibilisation et la
formation des personnels
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend :
1° Un plan de sensibilisation de
l'ensemble du personnel à la lutte contre
le gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ;
GMS
Où : siège et établissement
Qui : RH/formation ; directeur du magasin, personne en
contact avec les denrées
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 personne
pour la tranche 1 ; 1 personne par catégorie de denrées
retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche 2 ; 3 personnes par
catégorie de denrées retrouvées (PLS, PGC, PFT) pour tranche
3]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Grossistes
Où : établissement
Qui : RH/formation ; commerce / direction entrepôt ;
personnes en charge des denrées données
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1 à 3
personnes selon les catégories de denrées retrouvées (PLS,
PGC, PFT)]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) et sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 36 -
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
2° Un plan de formation des personnels
chargés de tout ou partie des opérations
liées à la réalisation de dons (?) » (Art.
D541-312 du code de l?environnement)
+ Obligation règlementaire ** :
Sensibiliser l?ensemble des personnels
à la lutte contre le gaspillage
alimentaire
« Les personnes mentionnées au II de
l'article L. 541-15-6 disposent d'un plan
de gestion de la qualité du don de
denrées alimentaires qui comprend : 1°
Un plan de sensibilisation de l'ensemble
du personnel à la lutte contre le
gaspillage alimentaire et au don de
denrées alimentaires ; 2° Un plan de
formation des personnels chargés de
tout ou partie des opérations liées à la
réalisation de dons » (Art. D541-312 du
code de l?environnement)
Métiers de bouche
Où : point de vente - en cas de fonctionnement en réseau :
formations peuvent être imposées
Qui : chef d'entreprise (personne en charge des denrées
invendues et données)
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur le contenu des
formations/actions de sensibilisation [échantillon : 1
personne]
- vérification documentaire : support de formation (si
formation hygiène) ou sensibilisation, plan de formation et
suivi, liste de présence ou attestation de formation
Critère 3.4 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.4 Valoriser vers
l'alimentation animale
(critère conditionnel :
points obtenus sur le
3.4 seulement si le
critère 3.1 est rempli
dans le cas des
denrées concernées)
Pas de
pondération
Fréquence : pratique ponctuelle en cas
de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--s?engager à optimiser la valorisation de
ses invendus vers de la valorisation
animale si aucune autre valorisation
pour l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : régulier en cas de reste
d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée.
--formalisée selon le niveau
réglementaire
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
Fréquence : pratique systématique en
cas de reste d'invendus non écoulés vers
l'alimentation humaine (si possible pour
l'établissement)
Degré de maturité :
--optimiser la valorisation de ses
invendus vers de la valorisation animale
si aucune autre valorisation pour
l?alimentation humaine n?a pu être
trouvée
--pratique s'inscrivant dans un processus
d?amélioration continue pour maximiser
la valorisation vers l'alimentation
humaine, avec détermination et suivi
des actions correctives engagées
GMS
Où : établissement
Qui : directeur
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Grossistes
Où : établissement
- 37 -
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
--formalisée selon le niveau
réglementaire + historique des dons
réalisés
+ Obligation règlementaire : Veiller au
respect des procédures selon la
destination des produits donnés
« Si le magasin donne à des élevages
destinés à l'alimentation humaine (type
poules, cochons...), il doit se déclarer
auprès de la DDPP (déclaration
d'activités)
Si le magasin donne des sous-produits
animaux (tous produits comportant des
oeufs, de la viande ou du poisson), il doit
remplir et archiver pour chaque "don"
un DAC (document de traçabilité)
comportant plusieurs mentions
obligatoires dont le volume)
A contrario, si le magasin ne donne que
des Fruits et Légumes et des produits
secs, il n'a aucune obligation déclarative.
» (Arrêté du 8 juin 2006 relatif à
l'agrément sanitaire des établissements
mettant sur le marché des produits
d'origine animale ou des denrées
contenant des produits d'origine
animale)
Qui : commerce / direction entrepôt
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : convention de don pour
l'alimentation animale, historique des dons réalisés
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : chef d'entreprise
Quoi :
- entretien avec le personnel : sur la description du process mis
en place
- vérification documentaire : à priori pas de document; dans
certains cas contrat avec équarisseur
- vérification de la cohérence de cette pratique avec les autres
moyens d'écoulement ou de valorisation de denrées (ex : don)
- à mettre en corrélation avec le taux de GA
Critère 3.5 Exigences Niveau 1 -
Engagement (1 point)
Exigences Niveau 2 -
Maîtrise (2 points)
Exigences Niveau 3 -
Exemplarité (4 points)
Modalités d?audit
3.5 Veille et mise en
place de nouvelles
pratiques de lutte
contre le gaspillage
alimentaire
Pas de
pondération
Degré de maturité :
--veille régulière sur de nouveaux outils
ou pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--expérimentation de nouveaux outils ou
pratiques innovantes permettant de
réduire le GA (nouveaux d'un point de
vue de l'activité du candidat)
Degré de maturité :
--mise en place sur le long terme de
nouveaux outils ou pratiques innovantes
permettant de lutter contre le GA
(nouveaux d'un point de vue de l'activité
du candidat)
GMS
Où : variable
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Grossistes
Où : variable
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 38 -
--pratique formalisée au sein d?une
politique globale de gestion des
invendus
--pratique duplicable sur tout
établissement
--pratique ayant un impact mesuré et
avéré sur le GA
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
Métiers de bouche
Où : point de vente
Qui : variable selon action(s) présentée(s)
Quoi : documents de veille, présentation d'expérimentation de
nouvelles solutions, etc
** Obligations réglementaires : Acteurs concernés : les personnes mentionnées au II de l'article L. 541-15-6 du code de l?environnement soit :
« 1° Les commerces de détail alimentaire dont la surface de vente est supérieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du
13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés ; (?) 4° Les opérateurs de commerce de gros
alimentaire dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinquante millions d'euros. II bis. -Les commerces de détail alimentaires dont la surface de
vente est inférieure au seuil mentionné au premier alinéa de l'article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 précitée peuvent conclure avec au moins une
personne mentionnée à l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles qui en formule la demande une convention précisant les modalités selon
lesquelles les denrées alimentaires lui sont cédées à titre gratuit. Les commerçants non sédentaires et les traiteurs et organisateurs de réceptions peuvent
conclure des conventions dans les mêmes conditions. III. -Aucune stipulation contractuelle, conclue entre un opérateur de l'industrie agroalimentaire et
un distributeur, ne peut faire obstacle au don de denrées alimentaires vendues sous la marque de ce distributeur à une association habilitée en application
de l'article L. 266-2 du code de l'action sociale et des familles. » (Article L. 541-15-6 du code de l?environnement)
- 39 -
Notation du référentiel
La notation du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » est définie comme suit :
Domaines
d?action
Points obtenus
par critère en
niveau 1
Points obtenus
par critère en
niveau 2
Points obtenus
par critère en
niveau 3
Total des points
pouvant être
obtenus
DA transversal
Critère 0.1
4 points 8 points 18 points 18 points
DA transversal
Critère 0.2
10 points 30 points 50 points 50 points
DA1
Critères 1.1 à 1.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA2
Critères 2.1 à 2.5
1 point
Pondération 2
2 points
Pondération 2
4 points
Pondération 2
40 points
DA3
Critères 3.1 à 3.5
1 point 2 points 4 points
24 points (dont
pondération 2 sur
critère 3.2)
Eléments de compréhension de la notation :
? Afin de respecter la hiérarchisation des actions selon la Loi Garot, la note des critères des
domaines d?action 1 et 2, constituant de la prévention du gaspillage alimentaire, est pondérée
par deux ;
? Afin de valoriser la qualité des denrées alimentaires par le donateur, la note du critère relatif
à la qualité du don dans le domaine d?action 3 est pondérée par deux ;
? 2 points bonus peuvent être attribués dans le domaine d?action transversal, sur le pilotage
qualitatif et quantitatif du suivi des biodéchets : le bonus ne peut être attribué de manière
partielle, 2 points sont attribués ou ne le sont pas.
La notation est attribuée par l?auditeur sur chaque élément en fonction du degré de maturité avec
lequel sont remplies les exigences du référentiel (17 critères) par le candidat.
La notation de l?auditeur doit s?adapter aux spécificités de fonctionnement de chaque candidat,
notamment en fonction de sa catégorie d?acteur. En ce sens, l?auditeur doit connaître les grandes
différences pouvant exister entre les 3 catégories d?acteurs mais également au sein d?une même
catégorie (ex : différentes catégories de GMS, différents métiers de bouche) car le niveau d'attente sur
la quantité et le niveau de formalisation des éléments de réponse à chaque critère doit être adapté.
Exemple : un magasin ne disposant pas de vitrine, de rayon vrac, de rayon traditionnel, ne sera pas
pénalisé par le simple fait de ne pas disposer de ces rayons.
Les seuils de passage d?un niveau à l?autre du référentiel « Anti-gaspillage alimentaire » sont définis
comme suit :
LABEL NATIONAL ANTI-GASPILLAGE ALIMENTAIRE
- 40 -
Eléments composant la
note globale
Seuil Niveau 1 Seuil Niveau 2 Seuil Niveau 3
DA transversal [0 - 14 pts] [15 - 38 pts] [39 - 68 pts]
DA1 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA2 [0 - 10 pts] [11 - 20 pts] [21 - 40 pts]
DA3 [0 - 6 pts] [7 - 12 pts] [13 - 24 pts]
Seuils des 3 niveaux de
labellisation
[30 et 60 pts]
[61 et 90 pts]
[91 et 172 pts]
Mention spéciale si >
120 pts
En fonction de la note globale obtenue, le label est attribué sur le niveau 1, niveau 2 ou niveau 3.
La mention spéciale donne accès à des actions de communication renforcées de la part de l?Etat.
La révision du référentiel
Le référentiel est révisé par arrêté suite à l?avis du Comité du label.
INVALIDE)