Stratégie nationale de gestion des risques d' inondation
Auteur moral
France. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
Auteur secondaire
Résumé
<p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;line-height:115%"><span arial="" style="font-size:11.0pt;line-height:115%;font-family:">Une<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>nouvelle<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>politique<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>nationale<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>de<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>gestion<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>des<span style="letter-spacing:-.7pt"> </span>risques d'inondation a été initiée par la Directive Inondations, transposée<span style="letter-spacing:.15pt"> </span>en<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>droit<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>français<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>dans<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>le<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>cadre<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>de<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>la<span style="letter-spacing:.25pt"> </span>loi<span style="letter-spacing:.3pt"> </span><span style="letter-spacing:-.25pt">du </span>12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement (LENE). Le bilan catastrophique des inondations en Europe au <span style="letter-spacing:-.1pt">cours</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">des</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">dernières</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">décennies,</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">notamment</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">les</span><span style="letter-spacing:-.45pt"> </span><span style="letter-spacing:-.1pt">grandes </span>crues de l'été 2002 en Europe centrale et tout récemment<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>au<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>printemps<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>2013,<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>montre<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>que<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>les<span style="letter-spacing:-.1pt"> </span>enjeux exposés aux risques d'inondation sont en constante augmentation, pouvant mettre en péril du jour au lendemain l'économie entière de tout un territoire.</span></p>
Editeur
Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR)
Descripteur Urbamet
crue
;stratégie
;objectif
;programme
;sécurité
;protection de l'environnement
;population
;sinistre
;fonds de financement
;politique publique
;maîtrise d'ouvrage publique
;INONDATION
Descripteur écoplanete
gestion de crise
;changement climatique
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
de gestion des risques
d? nondat on
Stratégie nationale
DE GESTION DES RISQUES
Édition octobre 2014
Document réalisé par la DGPR
Ministère de l?Écologie, du Développement durable et de l?Énergie
avec la participation active de la commission mixte inondation
après consultation des parties prenantes et du public
ayant reçu un avis favorable de la CMI, du COPRNM, du CNE et du CNML.
crédit photos :
page 1 : Benoit Gandon /Préfecture65
page 3 : Carte Bruno Ledoux /MLET-MEDDE/DGPR
pages 4 et 10 : L.Mignaux/METL-MEDDE
page 6 : 1.2.3.Soleil
page 8 : N. Lebunetel/mairie de Saint-Vaast-la-Houge
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SNGRI - page 2
1- Les raisons de la stratégie nationale de gestion des risques d?inondation
? La situation actuelle
? La politique mise en oeuvre
? L?intérêt d?un cadrage national
2 ? Les trois grands objectifs prioritaires de la stratégie nationale
? Augmenter la sécurité des populations exposées
? Stabiliser à court terme, et réduire à moyen terme, le coût des dommages liés à l?inondation
? Raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés
3- Cadre d?action : des principes directeurs au service des objectifs
? Principe de solidarité
? Principe de subsidiarité et de synergie des politiques publiques
? Principe de priorisation et d?amélioration continue
4- Les orientations stratégiques : quatre défis à relever
? Développer la gouvernance et les maîtrises d?ouvrages
? Aménager durablement les territoires
? Mieux savoir pour mieux agir
? Apprendre à vivre avec les inondations
Les annexes de la SNGRI
1 - La politique actuelle mise en oeuvre
2 - Caractérisation des TRI
3 - Références
SOMMAIRE
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 3
Une nouvelle politique nationale de gestion des risques
d?inondation a été initiée par la Directive Inondations,
transposée en droit français dans le cadre de la loi du
12 juillet 2010 portant engagement national pour
l?environnement (LENE).
Le bilan catastrophique des inondations en Europe au
cours des dernières décennies, notamment les grandes
crues de l?été 2002 en Europe centrale et tout
récemment au printemps 2013, montre que les enjeux
exposés aux risques d?inondation sont en constante
augmentation, pouvant mettre en péril du jour au
lendemain l?économie entière de tout un territoire.
Sur le territoire national, le coût moyen annuel des
dommages économiques sur les 30 dernières années
est de l'ordre de 650 à 800 millions d'euros, dont
environ la moitié est prise en charge par le régime
d?indemnisation des catastrophes naturelles, dit
«régime CAT-NAT», instauré par la loi du 13 juillet 1982.
Ce coût annuel moyen pourrait être nettement plus
important en cas d?aléa d?intensité exceptionnelle.
Si le territoire a été épargné par les très grandes
catastrophes mettant à mal l?économie nationale sur de
nombreuses décennies, l?évaluation préliminaire des
risques d?inondation réalisée en 2012 révèle que près
d?1 Français sur 4 et 1 emploi sur 3 sont aujourd?hui
potentiellement exposés à ces risques. (cf. carte)
De plus, les effets du changement climatique avec
l?élévation du niveau moyen des mers et la
multiplication possible des fortes tempêtes sont des
facteurs aggravants le risque pour le littoral et les
espaces estuariens.
D?autre part, le degré de vulnérabilité des populations
exposées dépend de nombreux facteurs : le niveau
d?exposition des bâtiments et des lieux stratégiques
pour la gestion de crise, la concentration des enjeux, la
complexité et l?interdépendance des réseaux, les
modes de production en flux tendus et donc l?absence
de stocks, la multiplicité des acteurs publics et privés
en charge des services.
Les personnes exposées aux inondations sont par
ailleurs très inégales face aux risques : toutes les
populations n?ont pas les mêmes capacités de
prévention ou de conscience des risques, la maîtrise
d?ouvrage publique est portée par des institutions
d?inégale richesse économique.
Ces facteurs compromettent la capacité à revenir
rapidement à un fonctionnement satisfaisant après un
événement dommageable. De plus, la tolérance aux
dommages est de plus en plus faible. D?une part le
régime de solidarité assurantielle peut avoir des effets
déresponsabilisants. D?autre part, l?idée d?une société
toute puissante technologiquement, conjuguée à la
faiblesse de la culture du risque, éloigne le citoyen de
la conscience de l?extrême variabilité du fonctionnement
des systèmes naturels.
Les enjeux de sécurité des populations se cumulent
avec des enjeux de protection des milieux naturels et
de préservation des terres agricoles. Les secteurs
concernés par les inondations abritent le plus souvent
des milieux à forte valeur environnementale ou agricole;
cordon littoral, zones humides, ripisylves, cours d?eau,
prairies, cultures...
Enfin, un patrimoine inestimable pourrait disparaître
définitivement en cas de catastrophe, dans la mesure
où il est très peu pris en compte dans les démarches
actuelles de prévention.
Les raisons de la stratégie nationale
de gestion des risques d?inondation
Evaluation préliminaire nationale des risques d?inondation - 2012
La situation actuelle
SNGRI - page 4
La politique actuelle de gestion des risques d?inondation
a mobilisé d?importants moyens humains, techniques
et financiers, en priorité sur les risques d?inondations
par débordement de cours d?eau. Elle a constitué un
réel progrès en permettant aux acteurs locaux de s?y
inscrire et de développer leurs projets, dans une logique
de prévention selon une approche conjuguant bassin
de risque et bassin versant.
Cette approche a permis de renforcer les solidarités
territoriales, en lien avec les projets de préservation des
milieux aquatiques mettant aussi en avant une
dimension bénéfique des crues.
Mais les politiques de prévention souffrent encore
aujourd?hui d?un déficit de connaissance concernant la
vulnérabilité globale des territoires pour une meilleure
prise en compte des impacts directs et indirects des
inondations. La gestion des ouvrages de protection
souffre également d?un déficit de maîtrise d?ouvrage.
L?État et ses partenaires se sont mobilisés pour
optimiser les démarches existantes, notamment à
travers la labellisation des programmes d?actions de
prévention des inondations (PAPI) sur les différents
champs : protection, prévention, préparation et gestion
de crise.
Néanmoins, l?analyse de ces champs de la politique
mise en oeuvre laisse apparaître des limites et des axes
de progrès à investir.
La politique mise en oeuvre
Pour répondre à ce constat et mettre en oeuvre une politique rénovée de gestion des inondations,
un plan de gestion des risques d?inondation (PGRI) sera arrêté sur chaque grand bassin
hydrographique par le préfet coordonnateur de bassin en association avec les parties prenantes
d?ici fin 2015.
L'État a choisi d'encadrer les PGRI et leurs déclinaisons territoriales par une stratégie
nationale de gestion des risques d?inondation qui rassemble les dispositions en vigueur
pour donner un sens à la politique nationale et afficher les priorités.
La stratégie nationale répond ainsi à une attente forte de tous les partenaires, notamment des
collectivités territoriales, d?un cadre partagé orientant la politique nationale de gestion des risques
d?inondation.
L?intérêt d?un cadrage national
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 5
Ainsi, les principes généraux en vigueur relatifs à
l?aménagement des zones à risques
d?inondation sont rappelés :
- la préservation stricte des zones
d?expansion des crues en milieu non
urbanisé, des zones humides et des
massifs dunaires sur le littoral,
- de manière générale, l?interdiction
de construire en zone d?aléa fort,
- la limitation des équipements sensibles dans les zones
inondables afin de ne pas compliquer exagérément la
gestion de crise, et la réduction de la vulnérabilité des
équipements sensibles déjà implantés, voire leur
relocalisation,
- lorsque les constructions sont possibles, l?adaptation au
risque de toutes les nouvelles constructions en zone
inondable,
- l?inconstructibilité derrière les digues sauf exception
justifiée en zones urbanisées ou en zones d?intérêt
stratégique,
- l?identification des zones dangereuses pour les vies
humaines en y étudiant la mise en sécurité des
populations existantes par, outre les mesures de
surveillance, de prévision, d?alerte et d?évacuation, des
projets de délocalisations ou la réalisation ou le
confortement d?ouvrage de protection ou de rétention.
Les démarches de prévention des risques d?inondation
ont vocation à augmenter la sécurité des enjeux déjà
implantés en zone inondable. Elles n?ont pas vocation à
permettre le développement de l?urbanisation dans des
zones qui, bien que protégées pour certains aléas,
restent inondables.
Dans tous les cas, la mise en sécurité des populations
protégées par des ouvrages existants impose l?entretien
pérenne de ces ouvrages conformément aux objectifs
poursuivis par le plan national sur les submersions
rapides (PSR).?
La vocation du PSR est de développer des actions de
prévention des risques de pertes en vies humaines suite
aux événements dramatiques de la tempête Xynthia et
des inondations du Var en 2010.
La gravité et l?urgence des situations correspondantes
recommandent une optimisation des procédures
administratives pour les simplifier.
Les 3 objectifs prioritaires
de la politique nationale
La stratégie nationale de gestion des risques d?inondation poursuit 3 objectifs
prioritaires dont l?atteinte par les différents acteurs est à analyser sur le long terme,
à 20 ou 30 ans par une mise en oeuvre progressive, en conduisant
une évaluation quantifiée des performances actuelles et futures.
La présente politique nationale prône une mobilisation
solidaire et adaptée aux enjeux de tous les acteurs du
risque. Elle prend en compte l?organisation actuelle de la
gestion des risques et mobilise les acteurs vers les
champs d?actions les plus adaptés aux enjeux.
Selon la situation locale, ces champs d?action peuvent
mobiliser tous les axes de la gestion des risques
d?inondation : connaissance, prévision des inondations,
information préventive, prise en compte du risque dans
l?aménagement, protection des populations et réduction
de la vulnérabilité, préparation à la crise, gestion de crise,
de post crise et retour d?expérience.
La stratégie est ainsi l?occasion de réaffirmer que l?État
et les collectivités à tous les échelons territoriaux, par
leurs actions complémentaires, concourent solidairement
à la gestion des risques d?inondation.
L?élaboration collective et partagée de cette stratégie,
accompagnée par la Commission Mixte Inondation
(CMI), fonde sa légitimité et permet aux parties
prenantes d?engager ensemble une démarche de co-
responsabilité, dans le respect du rôle de chacun.
La politique nationale ainsi rénovée consolide la gestion
actuelle des risques sur l?ensemble du territoire et la
complète par une priorisation territoriale sur les secteurs
concentrant le plus d?enjeux potentiellement exposés
(TRI) et par une priorisation économique sur des projets
souhaitables et soutenables.
Si l?État porte cette stratégie nationale, il n?en est pas
pour autant le seul animateur, chaque intervenant, au
premier rang desquels les collectivités territoriales, ayant
à prendre toutes leurs responsabilités dans les choix de
gestion.
? Augmenter la sécurité des populations
exposées
Les inondations peuvent faire courir un risque grave,
voire mortel, aux populations. La priorité nationale est de
limiter au maximum le risque de pertes de vies humaines
en développant la prévision, l?alerte, la mise en sécurité
et la formation aux comportements qui sauvent.
La prévention la plus efficace pour limiter les dommages
liés aux inondations reste, bien évidemment, d?éviter
l?urbanisation en zone inondable.
SNGRI - page 6
? Stabiliser à court terme, et réduire à
moyen terme, le coût des dommages
liés à l?inondation
Face à une constante augmentation du coût des
inondations pour la société, la politique de sauvegarde
des populations et des biens développera des
orientations sur la maîtrise des coûts. Cette dernière est
notamment obtenue par un développement de la
prévention en contrepartie de la solidarité qui fonde le
régime d?indemnisation «CAT-NAT». Elle participe à la
pérennité de ce régime et du financement de la
prévention par le fonds de prévention des risques naturels
majeurs (FPRNM) dit «fonds Barnier» qui lui est adossé.
La maîtrise du coût des dommages repose sur leur
évaluation pour chaque niveau d?événement.
Les opérations de protection des biens existants sont
conditionnées par la pertinence économique de
l?investissement public
démontrée par des analyses
coûts-bénéfices ou des analyses
multicritères.
Sauf nécessité stratégique
nationale dûment justifiée, le
niveau d?ambition de cet objectif
est donc à décliner en fonction de
la gravité des événements :
- réduire les coûts pour les événements de forte
probabilité : évaluation de la pertinence économique
d?une protection des biens existants par des ouvrages,
des opérations de réduction de la vulnérabilité des biens
existants, de la mobilisation des zones d?expansion des
crues et des ouvrages de ralentissement dynamique en
amont des secteurs inondés pour abaisser autant que
possible la ligne d?eau à l?aval
- stabiliser les coûts pour les événements de probabilité
moyenne, c?est à dire pour les périodes de retour
avoisinants les 100 ans : la réduction de la vulnérabilité
des biens existants est à développer au delà des autres
mesures de prévention et de protection. La limitation de
l?exposition des enjeux vulnérables ou sensibles à ce
niveau d?événement est systématiquement recherchée
dans l?aménagement de ces espaces.
- porter une attention particulière à la gestion des TRI
nationaux dont l?inondation pourrait conduire à une
catastrophe nationale en mettant en défaut le dispositif
d?indemnisation et en altérant gravement et longtemps
l?économie du pays.
? Raccourcir fortement le délai
de retour à la normale
des territoires sinistrés
Dès lors que les inondations sont
inévitables, la capacité des
territoires à s?organiser pour
gérer les crises et rebondir après
un événement concourt à réduire
les impacts potentiels des
inondations sur la santé
humaine, l'activité économique,
le patrimoine et l'environnement.
L?atteinte de cet objectif passe par une meilleure
appréciation des niveaux de vulnérabilité des enjeux,
notamment des réseaux, en fonction des caractéristiques
de l?aléa et de la géographie physique du territoire. Cette
appréciation intégrera la mesure de l?amplification des
événements par le changement climatique.
Le développement des outils de préparation à vivre les
crises et à gérer les post crises s?appuie sur cette
connaissance : PCS opérationnel, cartographie de zones
inondées potentielles pour divers scénarios de crues,
plan de continuité d?activité, plan familial de mise en
sûreté, plan particulier de mise en sûreté du patrimoine
culturel. Ces outils sont pertinents pour tout type
d?événement, y compris les événements extrêmes pour
lesquels les opérations structurelles sont généralement
peu rentables. De plus, ces outils peuvent se décliner à
toutes les échelles d?intervention, des pouvoirs publics
aux particuliers en passant par les entreprises, les
responsables de patrimoine culturel et les gestionnaires
de réseau.
Pour atteindre ces objectifs, la mise en oeuvre de la
politique nationale de gestion des risques d?inondation
appelle par ailleurs l?appropriation de ces risques
par le plus grand nombre d?acteurs.
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 7
Principe de solidarité
L?atteinte des 3 grands objectifs nationaux relève en
premier lieu du principe de solidarité face aux risques.
La gouvernance de la gestion des risques d?inondation,
quelle que soit son échelle géographique, renforce cette
solidarité.
La solidarité de bassin permet notamment d?agir en
amont des zones urbanisées en préservant les zones
naturelles d?expansion de crue, en mobilisant, le cas
échéant, les espaces agricoles dans le cadre des projets
concertés avec la profession agricole et dans le respect
de l?activité économique.?
Cette solidarité répond également à l?objectif de
réduction des dommages. Elle garantit que les impacts
des inondations ne seront pas reportés d?un territoire à
l?autre sans accord préalable.?
La solidarité de bassin entre territoires amont et aval,
urbains et ruraux, entre les différents usages, réunit ainsi
bassin de vie, bassin de risques et bassin versant, et, sur
le littoral, la cellule hydrosédimentaire. Elle vise à répartir
équitablement les responsabilités et l?effort de réduction
des conséquences négatives des inondations entre tous
les territoires et acteurs concernés.
La solidarité assurantielle permet la réparation des
dommages et le retour à la normale après des
événements dramatiques.
Au niveau national, la politique s?appuie sur le droit à la
solidarité de chaque citoyen par le régime
d?indemnisation des catastrophes naturelles et doit
contribuer à préserver sa pérennité en développant la
prévention et la réduction des coûts des dommages dont
la solidarité est indissociable.
Cette solidarité, notamment financière, concerne chaque
partenaire de la gestion des risques d?inondation.
Ensemble et complémentaires, ils prennent la mesure
des conséquences des événements futurs pour parvenir
à une mutualisation des moyens et une optimisation des
résultats.
Principe de subsidiarité
Le principe de subsidiarité permet que chaque acteur soit
mobilisé selon la répartition des compétences prévue par
les textes :
- L?État est compétent pour garantir la sécurité publique
aux côtés des maires et conduire la politique de
prévention des risques d?inondations par des actions
régaliennes, dont la maîtrise de l?urbanisation par les
PPRNi, d?information préventive, de surveillance des
crues, d?information et de gestion de crise et de post crise
avec le concours des assureurs.
- Les maires sont chargés d?assurer le secours aux
populations. Ils élaborent des plans communaux de
sauvegarde, obligatoires dans les communes couvertes
par un plan de prévention des risques d?inondation
(PPRi). Ils informent leurs populations sur les risques et
les alertent en cas de danger.
- Les communes ou les établissements publics de
coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI)
dont elles font partie, compétents en matière d?urbanisme
et d?aménagement du territoire, se mobilisent d'ores et
déjà pour la gestion des risques d'inondation. Ils évitent
d?augmenter l?exposition aux risques des populations par
la maîtrise de l?urbanisation et contribuent à réduire
l?exposition au risque existante. La compétence gestion
des milieux aquatiques et prévention des inondations*
sera par ailleurs attribuée de manière obligatoire aux
EPCI à fiscalité propre à partir du 1er janvier 2016.?
Le principe de subsidiarité permet également que chaque
acteur soit mobilisé à l?échelle adéquate :
Les communes ou les EPCI compétents peuvent
transférer ou déléguer tout ou partie de leurs
compétences aux groupements de collectivités en
charge d?une gestion équilibrée de l'eau et des risques
inondation à l?échelle du bassin versant, tels que les
établissements publics territoriaux de bassin (EPTB) ou
les établissements publics d?aménagement et de gestion
des eaux (EPAGE). Parmi eux, les EPTB assurent la
coordination des opérations de gestion et de prévention
des risques d?inondation.
Au niveau du grand bassin hydrographique, l?élaboration
du PGRI permet d?arrêter les priorités de gestion à même
de répondre à la nature des risques.
Au plus près du territoire local, la stratégie locale de
gestion des risques d?inondation (SLGRI) conduite, avec
l?Etat, par la collectivité territoriale la plus en capacité de
coordonner les maîtres d?ouvrage, relève les défis de la
stratégie nationale pour réduire au mieux la vulnérabilité
diagnostiquée sur le territoire à risques importants
d?inondation (TRI) et prend en compte les spécificités de
ce territoire.
Au delà des pouvoirs publics, la gestion des risques
d?inondation est l?affaire de tous : les habitants, les
entreprises et les services publics en zones inondables
en ayant accès à une culture du risque, adoptent des
comportements et des réflexes adaptés.
Cadre d?action : des principes directeurs
au service des objectifs
* La compétence "gestion de milieux aquatiques et prévention des
inondations" comprend les missions définies aux 1°, 2°, 5° et 8°
du I de l?article L.211-7 du Code de l?environnement
SNGRI - page 8
Principe de synergie
des politiques publiques
La synergie entre les différentes politiques publiques
connexes à la gestion des inondations conduit à plus
d?efficacité et à une rationalisation des coûts. Elle
permet de prendre en compte l?impact des inondations
dans les projets d?aménagement ou dans les
démarches de préservation des milieux naturels.
L?impact d?une politique sur une autre, lorsque leurs
enjeux sont contradictoires, se traduit par un coût
supplémentaire pour la société, qu?il convient de réduire
en les conciliant au lieu de les opposer ou de vouloir en
privilégier un par rapport à un autre.
Par exemple, des efforts de renouvellement urbain en
zone inondable pourraient être mis à mal par les
conséquences dramatiques d?une inondation, alors que
ces efforts peuvent constituer une opportunité pour,
conjointement, réduire de façon significative la
vulnérabilité des bâtis existants.
Sur le littoral, la conjonction possible de plusieurs
risques, submersions marines, érosion côtière, crue
d?un fleuve etc., appelle un traitement coordonné à la
bonne échelle en termes de diagnostic et de gestion
des risques, rendu d?autant plus important par l?impact
du changement climatique.
La prise en compte des politiques de prévention des
autres risques évite de prendre des mesures
contradictoires.
La protection des milieux naturels peut fortement
contribuer à la réduction des risques d?inondation, et
inversement : c?est le cas par exemple du
développement de la trame verte et bleue, du maintien
des zones humides ou des zones d?expansion naturelle
des crues, de la maîtrise des eaux pluviales et de
ruissellement ou encore de la lutte contre l?érosion des
sols...
La gestion du risque inondation peut ainsi s?enrichir de
l?approche des milieux naturels et des fonctionnements
écosystémiques.
Au niveau de l?action territoriale, la synergie des
politiques publiques peut favoriser la prise en compte
conjointe :
- du fonctionnement naturel des milieux aquatiques,
- de l?occupation du sol et des enjeux économiques,
- de la complexité croissante des systèmes et de leurs
conséquences : les effets domino,
- du fonctionnement interdépendant des territoires et de
l?importance des réseaux pour l?activité humaine,
- des inégalités de richesse et d?organisation des
secours entre territoires...
Principe de priorisation et
d?amélioration continue
Pour prendre en compte les moyens humains,
techniques et financiers, mobilisables par chacun des
acteurs concernés et leur pertinence face aux objectifs
poursuivis, la politique nationale s?appuie sur un
principe de priorisation. La programmation priorisée qui
est attendue repose sur la sélection des territoires à
risques importants à l?échelle de chaque grand bassin,
sur l?accompagnement des projets territoriaux
pertinents sur chaque type de territoire exposés et sur
les analyses coût-bénéfice et multicritères pour
identifier les mesures soutenables économiquement.
Ce principe de priorisation impose une évaluation des
résultats de la politique mise en oeuvre dans un principe
d?amélioration continue.
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 9
La répartition des rôles et des responsabilités dans la
gestion des risques est finalisée dans un cadre
organisationnel et financier. L'attribution de la compétence
"gestion des milieux aquatiques et prévention des
inondations" aux communes et aux EPCI à fiscalité propre,
qui porte notamment sur la maîtrise d'ouvrage des
systèmes de protection, renforce les liens entre prévention
des inondations et aménagement du territoire, et complète
les maîtrises d?ouvrage déjà présentes sur les autres axes
de la gestion des risques.?Une recherche de cohérence
dans la coopération des différents acteurs et dans
l?affirmation des nouvelles maîtrises d?ouvrage sera
conduite au sein de gouvernances partagées.
Les services de l?État seront mobilisés pour accompagner
la mise en oeuvre de cette nouvelle compétence,
notamment à travers la mission d?appui technique mise en
place par les préfets coordonnateurs de bassin. Par
ailleurs, un groupe de travail national sera mis en place.
Au niveau national, la CMI contribue à la mise en synergie
des politiques publiques par sa représentativité et ses liens
avec le Comité National de l?Eau et le Conseil d?Orientation
pour la Prévention des Risques Naturels Majeurs.
Au niveau bassin, la mise en oeuvre du plan de gestion
des risques d?inondation (PGRI) associe l?État et les
parties prenantes au sein d?une gouvernance de bassin.
Au niveau territorial, un comité de pilotage de la stratégie
locale pour chaque TRI rassemblera les parties prenantes
à une échelle de gestion pertinente pour conjuguer
l?aménagement du territoire, la gestion des milieux
aquatiques et des risques d?inondation, ainsi que la
protection de l?environnement et du milieu marin.
Dans le respect des modalités d?application de la loi
MAPAM, les maîtrises d'ouvrage engagées aujourd?hui
dans la gestion des risques d'inondation sont maintenues
et soutenues sur tous les types de territoires exposés, dès
lors qu'elles contribuent à leur développement durable et
que la pertinence de leur projet est démontrée. Sur ces
territoires, l'État a vocation à poursuivre son
accompagnement financier à travers le «fonds Barnier»
(FPRNM).
La prise en compte du risque d?inondation dans une
logique d?aménagement durable des territoires a pour
objectif d?augmenter leur compétitivité et leur attractivité.
Les collectivités qui y sont exposées se doivent de
stabiliser voire réduire la vulnérabilité de leur territoire.
Pour y parvenir, la gestion des risques d?inondation doit
conjuguer efficacement à l?échelle du bassin de risque,
étendu au bassin versant pour les inondations fluviales, et
aux cellules hydrosédimentaires pour les submersions
marines, les actions de réduction de la vulnérabilité et de
l?aléa tout en veillant à l?équilibre entre territoires ruraux et
territoires urbains. Cette approche s?applique autant aux
stratégies locales pour les TRI qu?à l?ensemble des
programmes d?actions de préventions des inondations sur
d?autres territoires.
La synergie dans la gestion des milieux naturels, de la
biodiversité et des risques d?inondation permet
l?émergence de solutions respectueuses de
l?environnement et contribue à la solidarité de bassin.
L?objectif de réduction des coûts appelle des actions
ciblées et adaptées à la fréquence de l?événement
considéré. Si la gestion de l?événement extrême relève
principalement de la préparation à la gestion de crise afin
de limiter le risque pour la santé humaine et éviter les
dommages irréversibles, la gestion des événements
fréquents et moyens implique une politique
d?aménagement suivie et cohérente sur l?adaptation des
enjeux en zone inondable. Les opérateurs de réseaux
(distribution d?énergie, télécommunications, eau et
assainissement, transports...) ont à charge de les adapter
pour en réduire la sensibilité aux inondations.
L?intégration par l?ensemble des acteurs de la gestion du
risque inondation dans les opérations d?aménagement du
territoire ou de renouvellement urbain permettra aux
démarches de réduction de la vulnérabilité de prendre de
l?ampleur.
Les outils de prévention (PPRi) ainsi que les outils de
planification et d?aménagement du territoire que sont les
schémas de cohérence territoriaux (SCOT) et les plans
locaux d?urbanisme (PLU) en restent des instruments
appropriés.
Les orientations stratégiques :
4 défis à relever
aménager
durablement les territoires
développer la gouvernance
et les maîtrises d?ouvrage
Les territoires spécifiques particulièrement confrontés à des risques multiples
Au vu de la progression démographique attendue sur les territoires littoraux confrontés à une conjonction des
événements marins avec d?autres risques dans un contexte de changement climatique, la mobilisation des maîtres
d?ouvrage prendra en compte l?échelle géographique et institutionnelle adaptée à la cellule hydro-sédimentaire. La
stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) permettra d?approfondir la spécificité des risques littoraux.
Sur les territoires de montagne, les outils nationaux de gestion des risques devront permettre la gestion des crues
torrentielles, la prise en compte des autres risques naturels et le respect des équilibres économiques du territoire.
Exposés à des phénomènes d?intensité extrême, aggravés par le changement climatique et conjugués à la vulnérabilité
de l?habitat, les territoires d?Outre Mer feront l?objet d?un accompagnement pour développer des maîtrises d?ouvrage
en capacité de répondre à ces priorités.
SNGRI - page 10
Au-delà des connaissances déjà
acquises, des outils et méthodes
seront développés pour permettre
une connaissance opérationnelle de
la vulnérabilité des territoires face
aux inondations. Un référentiel des
vulnérabilités des territoires, initié
par l?État et enrichi par les parties
prenantes concernées, servira de
socle aux politiques menées par
l?ensemble des acteurs pour réduire
les conséquences négatives des
inondations.?Ce référentiel pourra
être enrichi par les réponses
apportées pour faire face aux situations de vulnérabilité
identifiées. Il contribuera à un meilleur suivi de l?évolution
de la vulnérabilité du territoire français, nécessaire pour
l?actualisation de l?EPRI d?ici 2018.
Dans le cadre du suivi et de l?évaluation de la stratégie
nationale, un état des lieux de la politique nationale sera
conduit pour asseoir les indicateurs. Dans les limites des
compétences qui lui sont dévolues, l?observatoire national
des risques naturels (ONRN) participera à la collecte des
indicateurs de suivi.
Pour mieux caractériser la vulnérabilité des territoires,
l?EPRI intégrera également les conséquences prévisibles
des changements climatiques sur l?aléa d?inondation, les
évolutions démographiques et foncières et les vulnérabilités
particulières, notamment celles des réseaux.
Les données sur les vulnérabilités permettront d?ajuster les
niveaux de vigilance «crues» sur le réseau hydrographique
surveillé par l?État, et seront utilisées par le futur service
d?anticipation sur la possibilité de crues soudaines et par
les services d?alerte locaux mis en place par des
collectivités. La connaissance de la formation et de la
propagation des crues, ainsi que de la dynamique des
inondations, doivent être approfondies pour pouvoir
répondre aux besoins de la préparation et de la gestion de
crise, à tous niveaux de responsabilité, du gouvernement
au citoyen, en passant par le préfet et le maire.
Pour accompagner les maîtres d?ouvrage, l?État et les
collectivités territoriales, notamment les EPTB, renforceront
conjointement leur expertise publique et privée, pour
répondre aux nouveaux enjeux de la politique nationale. La
communauté scientifique, les experts et les bureaux
d?études spécialisés, seront mobilisés sur l?élaboration
collective des méthodes et des outils de partage de la
connaissance.
Les opérateurs de réseaux seront mobilisés pour mieux
connaître et faire connaître aux gestionnaires des crises la
vulnérabilité de leurs réseaux.
La mobilisation de l'ensemble des citoyens, dont
les maires sont les premiers représentants, passe
par la «mise en situation» de crise éclairée par
des informations concrètes et tournée vers
l'opérationnalité des solutions.
Pour développer la culture du risque auprès des
populations, l?information préventive et
l?éducation aux risques seront mises en oeuvre à
travers des opérations concrètes, accessibles au
plus grand nombre, en mobilisant toutes les
institutions, notamment l?éducation nationale, et
tous les vecteurs d?information.
La sensibilisation des particuliers,
particulièrement opérante dans les deux ans qui
suivent un sinistre, sera systématisée par un travail
d?animation important aujourd?hui insuffisant.
La généralisation et l?amélioration de la qualité de ces
démarches passent par la mise en place d?exercices
simples de simulation de préparation dans le cadre des
Plans Communaux de Sauvegarde (PCS).
L?opérationnalité des PCS sera améliorée par un meilleur
accès aux données relatives à la vulnérabilité des réseaux
et des axes de circulation, la traduction des données
d?aléa en informations concrètes sur les conséquences
pour les enjeux ainsi que l?amélioration de la vigilance et
de l?alerte.
L?amélioration continue de la vigilance et de l?alerte
implique de poursuivre les actions engagées dans le
cadre du PSR pour les événements à cinétique rapide,
mais aussi de développer de nouveaux outils
d?information des décideurs en cas de crue.
Pour une meilleure anticipation des phénomènes, les
dispositifs de surveillance et d?avertissements mis en
oeuvre par les collectivités doivent être utilisés pour
compléter de manière partenariale les systèmes mis en
oeuvre pour le compte de l?État.
En ce qui concerne la préparation à la gestion de crise,
l?accent est mis sur le besoin de cohérence du dispositif.
Toutes les communes ayant l?obligation d?en disposer,
réaliseront leur PCS en intégrant les études menées dans
le cadre du PPRi.?Une interconnexion sera établie avec
le dispositif ORSEC départemental de la responsabilité
de l?Etat. La réflexion sur chacun des TRI nationaux doit
conduire à améliorer cette cohérence, à l?échelle de ces
territoires, voire nationale et internationale, entre tous les
acteurs publics et privés, y compris les pays riverains,
concernés.
mieux savoir
pour mieux agir
apprendre à vivre
avec les inondations
Dans les mois qui suivront l'appropriation de la présente stratégie nationale, un plan d'actions
concrétisant ces orientations, intégrant le PSR et précisant le cadre de financement, sera élaboré
par l'État en concertation avec les parties prenantes dans le cadre des travaux de la CMI.
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - SNGRI - page 11
les indicateurs de suivi
Maîtrise d?ouvrage
pérenne pour les digues
identifiées à enjeux :
? 80 % des ouvrages
identifiés gérés par un
maître d?ouvrage
compétent d?ici 2018
Gestion multirisque :
? Linéaire de trait de
cote intégré dans une
stratégie locale de
gestion des risques
inondation
Evolution de la
gouvernance partagée :
? Représentativité des
différents acteurs au
sein des comités de
pilotage des SLGRI
? Nombre de SLGRI
portées par une
collectivité territoriale
Maîtrise de
l?urbanisation :
? 100% des PPR
prioritaires submersions
marines réalisés
en 2015
? Evolution du nombre
d?enjeux en zone d?aléa
fort sur les TRI et/ou
surface des bâtiments
de plain pied
? Hectares de zones
humides restaurés
faisant fonction de
zones d?expansion de
crues
Programme de
remise à niveau de
digues prioritaires :
? Linéaire de digues
existantes remises en
état
Connaissance des
vulnérabilités :
? Réalisation du
référentiel de
vulnérabilité
d?ici 2016
? Intégration dans
l?EPRI 2018
? Pourcentage de
gestionnaires de
réseaux impliqués
dans les comités de
pilotage SLGRI
Vigilance et prévision :
? Objectif de
déploiement de l?APIC :
nombre de communes à
qui le service est offert
? Nombre de km
couverts par le réseau
SPC
? Développement et
déploiement du concept
de prévision des
inondations
Organisation des
secours et continuité
d?activité :
? Atteindre en 2018,
100% de PCS réalisés
pour les communes qui
en ont l?obligation
depuis au moins deux
ans
? 100% des dispositifs
départementaux
ORSEC spécifiques
des départements
soumis au risque
d?inondation
mis à jour d?ici 2018
Aménager
durablement
les territoires
Mieux savoir
pour mieux agir
Apprendre à
vivre avec les
inondations
Développer la
gouvernance et
les maîtrises
d?ouvrage
SNGRI - page 12
1- La politique mise en oeuvre
La stratégie nationale encadre la politique de gestion des risques d?inondation a été rénovée à
l?occasion de l?application de la directive inondation. Son contenu repose sur l?analyse de la politique
mise en oeuvre jusqu?à présent pour en valoriser les nombreuses actions positives, en approcher
les limites et éclairer les axes de progrès à investir. Cette analyse, proposée en CMI au cours de
l?année 2012, a notamment conduit à identifier les défis à relever pour atteindre les grands objectifs
de la stratégie. Ces défis ont permis aux membres de la CMI de conduire 5 ateliers thématiques
début 2013 et d?élaborer le chapitre des orientations stratégiques en concertation avec l?ensemble
des parties prenantes.
2- Caractérisation des TRI : critères nationaux d?importance du risque
Ces critères ont été votés par la CMI en 2012 pour permettre aux bassins de sélectionner une
première génération de TRI sur la base des informations disponibles, conformément aux textes en
vigueur.
3- Références
Les différents programmes, outils, démarches, réglementations, évoqués dans la SNGRI font l?objet
de développements auxquels le lecteur peut se référer.
ANNEXES
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 13
La politique actuelle de gestion des risques
d?inondation a mobilisé d?importants moyens humains,
techniques et financiers, en priorité sur les risques
d?inondations par débordement de cours d?eau mais
aussi, après les événements dramatiques de la
tempête Xynthia sur le littoral et des inondations
rapides dans le Var en 2010, sur les submersions
marines et les crues torrentielles.
Elle a constitué un réel progrès en permettant aux
acteurs locaux de s?y inscrire et de développer leurs
projets, dans une logique de prévention selon une
approche conjuguant bassin de risque et bassin
versant.
Cette approche a permis de renforcer les solidarités
territoriales, en lien avec les projets de préservation
des milieux aquatiques mettant aussi en avant une
dimension bénéfique des crues.
Mais les politiques de prévention souffrent encore
aujourd?hui d?un déficit de connaissance concernant la
vulnérabilité globale des territoires pour une meilleure
prise en compte des impacts directs et indirects des
inondations. La gestion des ouvrages de protection
souffre également d?un déficit de maîtrise d?ouvrage
que la compétence GEMAPI a pour objectif de
compenser.
L?État et ses partenaires sont aujourd?hui mobilisés
pour optimiser les démarches existantes sur les
différents champs : protection, prévention, préparation,
gestion de crise et indemnisation.
Sur la protection
La notion de protection par des ouvrages a
notablement évolué ces dernières années. S'éloignant
de l?affichage traditionnel d?une protection totale qui
conduirait à un sentiment trompeur de «risque zéro»
dans les zones situées derrière les ouvrages, la
politique actuellement menée par l?État met désormais
l?accent sur la sécurisation des digues pour éviter les
ruptures. Au-delà d?un défaut d?entretien, un ouvrage
correctement entretenu ne peut pas non plus être
exempt du risque de rupture pour un aléa supérieur à
celui contre lequel il a été calculé. Par ailleurs, la
présence de ces ouvrages et l?absence d?inondations
conduisent à l?oubli du danger.
L?approbation ministérielle le 17 février 2011 du Plan
Submersions Rapides (PSR) sur la sauvegarde des
populations, a permis de développer un volet majeur
relatif à la fiabilité des ouvrages et des systèmes de
protection. Depuis 2011, l?appel à projet PAPI et PSR
a permis de labelliser plus de 60 projets pour un
montant d?environ 700 millions d?euros concernant la
protection de plus de 180 000 personnes. Ce nouveau
dispositif permet la mise en oeuvre d?une politique de
gestion du risque inondation pensée à l?échelle du
bassin de risque et mobilisant différents axes :
connaissance et culture du risque, surveillance et
prévision, alerte et gestion de crise, intégration du
risque dans l?urbanisme, réduction de la vulnérabilité,
ralentissement dynamique et gestion des ouvrages de
protection.
Malgré ce renforcement de la politique de gestion des
ouvrages de protection, des difficultés d?organisation,
de financement, de mobilisation et de responsabilités
restent très présentes. Les coûts d?investissement et
d?entretien des ouvrages étant très lourds, la politique
de protection contre les inondations rencontre
rapidement ses limites dans une conjoncture
économique difficile. L?organisation de la maîtrise
d?ouvrage des dispositifs de protection rencontre
partout des difficultés, tant sur les cours d?eau que sur
le littoral.
ANNEXE 1
La politique mise en oeuvre
SNGRI - page 14
Sur la prévention
La prévention la plus efficace pour limiter les
dommages liés aux inondations reste, bien
évidemment, de limiter au maximum l?urbanisation en
zone inondable.
C?est l?objet des plans de prévention des risques
naturels (PPRN) qui, en particulier, règlementent
l'implantation et la gestion des enjeux en zone
inondable. Les PPRN ne couvrent cependant pas
toutes les zones exposées et les mesures de réduction
de la vulnérabilité sur l?existant sont encore peu
développées, se heurtant à des problèmes de mise en
oeuvre. De plus, dans un contexte de forte pression
démographique, la politique de maîtrise de
l?urbanisation par la seule réglementation des PPRN
ne suffit pas.
La préservation des champs d?expansion des crues,
reste l?un des dispositifs les plus pertinents pour
épargner les zones urbanisées, mais ne suffit pas à
gérer tous les types d?événement.
Ces différents outils de gestion des espaces doivent
donc être complétés par d?autres dispositifs relevant
de l?aménagement du territoire placé sous la
responsabilité des collectivités territoriales.
Sur la préparation à la crise
Des moyens humains, économiques et technologiques
importants sont consacrés à l?anticipation des
inondations, notamment via le dispositif de prévision
des crues «Vigicrues» assuré par l?État, complété par
les vigilances pluie-inondation et vague-submersion,
ainsi que les APIC (avertissements de pluies intenses
à l?échelle des communes) mis en oeuvre par Météo-
France. Le PSR prévoit l?amélioration des outils
d?anticipation, l?optimisation de l?articulation vigilance-
alerte notamment grâce au système d?alerte et
d?information des populations.
Il prévoit aussi l?amélioration de la préparation à la crise
avec un accent mis sur la réponse communale que
constitue le plan communal de sauvegarde (PCS) ainsi
que sur l?organisation d?exercices.
La préparation à la crise passe avant tout par
l?organisation d?une réponse commune de tous les
acteurs publics et privés impliqués, coordonnée par
l?Etat en respectant le principe de subsidiarité. A
l?échelon communal touché en premier, le PCS est la
réponse qui permet au maire de prendre les mesures
immédiates. Elle s?imbrique dans le dispositif ORSEC
départemental. Cette réponse commune doit être sans
cesse réévalué et tenue à jour.
Cependant, non seulement ces PCS n?existent pas
partout, mais leur qualité est très variable.
La préparation à la crise passe aussi par l?information
du citoyen afin de lui permettre d?être acteur de sa
propre sécurité.
Depuis la loi du 22 juillet 1987 sur le droit du citoyen à
l?information sur les risques majeurs et sur les mesures
de sauvegarde qu?il peut mettre en oeuvre, les
dispositifs relatifs à l?information préventive ont été
progressivement enrichis : dossier départemental des
risques majeurs (DDRM), document d?information
communal sur les risques majeurs (DICRIM),
information des acquéreurs et locataires (IAL).
Contribuant à la culture du risque, leur mise en oeuvre
reste cependant hétérogène.
Sur l?indemnisation
Pour compléter ces dispositifs, une indemnisation
rapide et couvrant le plus largement possible les
dommages aux biens, constitue un levier pour un
retour à la normale du territoire après la crise. En
France, le régime «CAT-NAT» est complété par
différents dispositifs de soutien de l?État aux
collectivités locales ou aux acteurs privés. Ces
dispositifs de solidarité financière pourraient être
fragilisés par l?augmentation constante des dommages
et le déficit des mesures préventives
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 15
La politique nationale de gestion des risques s?appuie
sur une vision homogène des risques sur tout le
territoire pour pouvoir à la fois prioriser l?action de l?État
et traiter chaque territoire équitablement. Cette
méthode de travail est imposée par la directive
inondation qui laisse cependant chaque pays membre
décider des critères d?importance du risque pour
sélectionner les zones prioritaires où agir. La LENE
définit ainsi le cadre de travail sur les TRI :
« Art. L. 566-5. ? I. ? Sur la base de l?évaluation
préliminaire des risques d?inondation nationale et de la
stratégie nationale, l?autorité administrative, associant
le conseil d?orientation pour la prévention des risques
naturels majeurs, identifie des territoires dans lesquels
il existe un risque d?inondation important ayant des
conséquences de portée nationale.
«Art. L. 566-5. ? II. ? À l?échelon du bassin ou
groupement de bassins, sur la base de l?évaluation
préliminaire des risques d?inondation et de la stratégie
nationale, l?autorité administrative, associant les parties
prenantes au premier rang desquelles les collectivités
territoriales et leurs groupements chargés de
l?aménagement du territoire, décline les critères
nationaux pour sélectionner les territoires dans
lesquels il existe un risque d?inondation important. »
L'identification des TRI s'appuie sur l'évaluation
préliminaire des risques d'inondations, qui a servi de
base à une réflexion sur la qualification du « risque
important d'inondation » : quelles sont les priorités
d'action que se fixe la France en matière de gestion du
risque d'inondation ? Quels sont les indicateurs du
risque « incontournables », sur lesquels baser des
objectifs quantifiés de réduction des conséquences
dommageables des inondations ?
La CMI a conduit cette réflexion en s?appuyant
également sur les premiers résultats de l'EPRI
nationale.
Un TRI est une zone où les enjeux potentiellement
exposés aux inondations sont les plus importants. La
notion de risque d?inondation doit se comprendre
comme une « concentration d?enjeux dans une zone
potentiellement inondable » et non comme une «
probabilité d?occurrence d?une inondation ». L?EPRI ne
permet qu?une comptabilisation des enjeux situés dans
l?enveloppe approchée des inondations potentielles.
Elle ne donne aucune information sur la vulnérabilité
réelle des enjeux comptabilisés ni sur la probabilité
d?occurrence des dommages.
L?action volontariste de l?Etat et des parties prenantes
sur les TRI se justifie donc en répondant à l?objectif de
priorisation de l?action et des moyens voulue par la
directive européenne. Il s?agit, en effet, d?agir là où les
enjeux sont les plus menacés mais également d?agir là
où il y a le plus à gagner en matière de réduction des
dommages liés aux inondations.
Sur la base des informations disponibles, en
concertation avec l?ensemble des acteurs, la stratégie
nationale décline les orientations stratégiques à travers
les critères d?identification ;
- les critères d?importance du risque
- les facteurs d?intérêt à agir.
Une déclinaison de ces critères est prévue par la loi au
niveau des bassins. Certains critères d?importance du
risque ne peuvent, en effet, être évalués au niveau
national, en particulier les impacts sur la santé humaine
et doivent donc s?apprécier au niveau local.
ANNEXE 2
Caractérisation des territoires à risques d?inondation
SNGRI - page 16
Les critères d'importance du risque à
prendre en compte
L?arrêté ministériel du 27 avril 2012 relatif aux critères
nationaux de caractérisation de l?importance du risque
d?inondation, pris en application de l?article R. 566-4 du
code de l?environnement est paru au JO
le 10 mai 2012.
Les impacts sur la santé humaine
Ces impacts doivent être appréciés de manière
absolue, mais également relative (par exemple
pourcentage de la population du territoire dans l'EAIP).
Les informations à mobiliser au niveau district :
? Indicateurs EPRI mobilisables: population, habitat de
plain-pied (lorsque cela est pertinent)
? Connaissance locale sur les phénomènes dangereux
(rapidité du phénomène, durée de la submersion, etc.).
Cette connaissance locale, qualitative, revêt une
importance particulière pour le risque de submersion
marine (qui du point de vue quantitatif n'est pas
comparable au risque de débordement de cours
d'eau).
Les impacts économiques
(événement d'ampleur ou impact répété d'événements
fréquents)
Les informations à mobiliser au niveau district :
? Indicateurs EPRI mobilisables: population, emplois,
superficie de bâti...
? Connaissance locale: sinistralité récente (données
CCR en particulier), autres activités économiques non
prises en compte dans l'EPRI (car spécifiques à un
territoire donné).
Les facteurs d'intérêt à agir
L'« intérêt à agir » est basé sur la connaissance de la
dynamique du territoire, que ce soit en termes
d'aménagement ou de fonctionnement du territoire,
d?enjeux particuliers ou de dynamique de gestion du
risque inondation.
Les facteurs d?intérêts à agir permettent, pour répondre
à l'objectif de réduction des risques de
dysfonctionnement d'un territoire, de considérer les
territoires pour lesquels il est le plus opportun
d'intervenir rapidement, soit parce qu'on craint une
évolution importante des enjeux exposés (pression
foncière, projets de développement de grande
ampleur), soit parce que la gestion actuelle des risques
sur le territoire dispose d'une marge de progression
importante (pas de dispositif de gestion, ou bien
démarche naissante qu'il convient de suivre
attentivement, etc.), soit pour d?autres raisons
spécifiques au territoire.
Les TRI identifiés
122 territoires ont été identifiés en 2012 par les préfets
coordonnateurs de bassin.
(voir cartes pages suivantes)
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 17
Pas de Fenêtre
MARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLEMARSEILLE
DELTADELTADELTADELTADELTADELTADELTADELTADELTA
MONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIERMONTPELLIER
SETESETESETESETESETESETESETESETESETE
BEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERSBEZIERS
NARBONNENARBONNENARBONNENARBONNENARBONNENARBONNENARBONNENARBONNENARBONNE
ALESALESALESALESALESALESALESALESALES
NIMESNIMESNIMESNIMESNIMESNIMESNIMESNIMESNIMES
MENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLSMENDE MARVEJOLS
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NEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAUNEUFCHATEAU
SAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIERSAINT DIZIER
PONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENTPONT-SAINT-VINCENT
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ROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHEROUEN-LOUVIERS-AUSTREBERTHE
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VERDUNVERDUNVERDUNVERDUNVERDUNVERDUNVERDUNVERDUNVERDUN
MAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGEMAUBEUGE
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LENSLENSLENSLENSLENSLENSLENSLENSLENS
VALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESVALENCIENNESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERESBETHUNE-ARMENTIERES
LILLELILLELILLELILLELILLELILLELILLELILLELILLESAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMERSAINT-OMER
COTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUECOTIER BASQUE
DAXDAXDAXDAXDAXDAXDAXDAXDAX
PAUPAUPAUPAUPAUPAUPAUPAUPAU
TONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDETONNEINS MARMANDE
TOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSETOULOUSE
CARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNECARCASSONNE
AGENAGENAGENAGENAGENAGENAGENAGENAGEN
BERGERACBERGERACBERGERACBERGERACBERGERACBERGERACBERGERACBERGERACBERGERAC
CAHORSCAHORSCAHORSCAHORSCAHORSCAHORSCAHORSCAHORSCAHORS
BASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHONBASSIN D ARCACHON
BORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUXBORDEAUX LIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNELIBOURNE
PERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUXPERIGUEUX
SAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEMESAINTES COGNAC ANGOULEME
TULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVETULLE BRIVE
VILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDONVILAINE DE RENNES A REDON
QUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTEREQUIMPER-LITTORAL SUD FINISTERE
ST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHELST MALO-BAIE DU MONT ST MICHEL
NOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTSNOIRMOUTIER-ST JEAN DE MONTS
LA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RELA ROCHELLE-ILE DE RE
LITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIMELITTORAL CHARENTAIS MARITIME
CLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOMCLERMONT FERRAND-RIOM
MONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇONMONTLUÇON
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SAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNESAINT_ETIENNE
LE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAYLE PUY EN VELAY
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MOULINSMOULINSMOULINSMOULINSMOULINSMOULINSMOULINSMOULINSMOULINS
CHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULTCHATELLERAULT
CHALONCHALONCHALONCHALONCHALONCHALONCHALONCHALONCHALON
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ST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERANDST NAZAIRE-PRESQU'ILE_DE_GUERAND ANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMURANGERS-AUTHION-SAUMUR
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LE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRELE HAVRE
CHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLECHERBOURG-OCTEVILLE DIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPEDIEPPE
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METZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSONMETZ THIONVILLE PONT-A-MOUSSON
NANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERESNANCY DAMELEVIERES
EPINALEPINALEPINALEPINALEPINALEPINALEPINALEPINALEPINAL
AGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISEAGGLOMERATION STRASBOURGEOISE
SARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINESSARREGUEMINES
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ROMANSROMANSROMANSROMANSROMANSROMANSROMANSROMANSROMANS
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GRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRONGRENOBLE VOIRON
VALENCEVALENCEVALENCEVALENCEVALENCEVALENCEVALENCEVALENCEVALENCE
MONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMARMONTELIMAR
PERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNANPERPIGNAN
AVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNONAVIGNON
HV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVEHV ARVE
ALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLEALBERTVILLE
AIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALONAIX SALON
EST VAREST VAREST VAREST VAREST VAREST VAREST VAREST VAREST VAR
TOULONTOULONTOULONTOULONTOULONTOULONTOULONTOULONTOULON
NICENICENICENICENICENICENICENICENICE
AJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIOAJACCIO
MARANAMARANAMARANAMARANAMARANAMARANAMARANAMARANAMARANA
GRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIAGRAND BASTIA
000000000 100100100100100100100100100 200200200200200200200200200 300300300300300300300300300 400400400400400400400400400
KilomètresKilomètresKilomètresKilomètresKilomètresKilomètresKilomètresKilomètresKilomètres
TRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropoleTRI en métropole
Direction Générale de la Prévention des Risques - CETE Méditerranée - Octobre 2012
TRI nationaux
TRI
Principaux fleuves
District
Frontière nationale
SNGRI - page 18
Pas de Fenêtre
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ILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNEILE DE CAYENNE
CAYENNECAYENNECAYENNECAYENNECAYENNECAYENNECAYENNECAYENNECAYENNE
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Département
Préfecture
Direction Générale de la Prévention des Risques - CETE Méditerranée - Avril 2013
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CENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPECENTRE GUADELOUPE
BASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERRE
BASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERREBASSE-TERRE
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FORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCEFORT-DE-FRANCE
FDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTINFDF-LAMENTIN
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SAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRESAINTE SUZANNE SAINT ANDRE
SAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENISSAINT-DENIS
SAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOITSAINT BENOIT
SAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAULSAINT PAUL
SAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPHSAINT JOSEPH
SAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIESAINT DENIS SAINTE MARIE
PLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERREPLANEZE TAMPON SAINT PIERRE
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MAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOUMAMOUDZOU
MAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTEMAYOTTE
TRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOMTRI en DOM
MartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueMartiniqueGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupeGuadeloupe
* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte* Mayotte
GuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyaneGuyane
* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion* Réunion
0 10 20
Kilomètres
0 10 20
Kilomètres
0 10 20
Kilomètres
0 5 10
Kilomètres
0 50 100
Kilomètres
* Remarques:
* TRI Réunion:
Sur certains secteur, les TRI
ne prennent pas l'intégralité de la commune
* TRI Mayotte:
le TRI Mayotte est validé comme la bande littorale
des communes littorales en cours de définition
TRI
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 19
DIRECTIVE INONDATIONS
Face au bilan catastrophique des inondations en
Europe au cours des dernières décennies, la
Commission Européenne s?est mobilisée en adoptant
en 2007 la directive 2007/60/CE relative à l?évaluation
et à la gestion des risques d?inondation, dite «Directive
Inondations».
Sur son territoire, l'État français a repris les objectifs
de cette directive dans la loi portant engagement
national pour l?environnement (LENE) du 12 juillet 2010
et a choisi d'encadrer la mise en oeuvre de cette
Directive par une stratégie nationale de gestion des
risques d?inondation fondée sur des valeurs de
responsabilité, de solidarité et de proportionnalité.
Le district hydrographique est l'échelle de gestion
instituée pour la mise en oeuvre de la directive
inondation, en cohérence avec l'échelle de mise en
oeuvre de la directive cadre sur l'eau. Les districts
correspondent aux grands bassins (DOM compris), à
l'exception du bassin Rhin-Meuse, qui comprend le
district Rhin et le district Meuse, et du bassin Artois-
Picardie, district Escaut et district Sambre.
A l'échelle des districts hydrographiques : pilotage
de la mise en oeuvre et déclinaison des objectifs
dans les plans de gestion des risques d'inondation
(PGRI)
Les Préfets coordonnateurs de bassin ont ainsi autorité
pour élaborer les plans de gestion des risques
d'inondation (PGRI) d'ici fin 2015, conformément aux
exigences de la directive inondation.
Ces plans de gestion, qui seront mis à jour tous les 6
ans, fixeront les objectifs de gestion des risques
d'inondation à l'échelle des districts et les mesures sur
l'ensemble des composantes de la prévention des
inondations.
Les étapes préparant l'élaboration de ces plans de
gestion sont dictées par la directive inondation, dans
un cycle de 6 ans dont les premières échéances sont
les suivantes :
? réalisation d'un état des lieux : une évaluation
préliminaire des risques d'inondation à l'échelle de
chaque district (22 décembre 2011),
? identification des territoires à risque d'inondation
important (TRI)
? précision du diagnostic : cartographie des surfaces
inondables et des risques d'inondation pour ces
territoires, réalisée par les services de l?État (22
décembre 2013).
L?évaluation préliminaire des risques inondation ?
EPRI
Première étape de la directive inondation, cette
évaluation donne une photographie homogène de
chaque bassin hydrographique afin d?identifier les
enjeux de différentes natures (personnes, biens,
activités, etc.) en zone potentiellement inondable. La
première édition s?est achevée en décembre 2011 et
sera révisée d?ici décembre 2018.
Les territoires à risque d'inondation important (TRI)
Les TRI doivent faire l'objet en priorité d'actions pour
réduire le coût des inondations. L'identification de ces
territoires est réalisée au niveau des districts
hydrographiques par les Préfets Coordonnateurs de
bassin, sur la base de principes et de critères
nationaux (ces critères ont été définis par arrêté
ministériel le 27 avril 2012). Ces territoires vont faire
l'objet d'une démarche particulière: un diagnostic
détaillé du risques par les services de l'État, puis la
mise en oeuvre de stratégies locales de gestion des
risques d'inondation qui seront portées par les
collectivités locales ou leurs groupements pertinents
aux côtés de l'État. Parmi les TRI identifiés, des TRI
nationaux ont été densifiés pour les territoires où les
impacts d'une inondation pourraient avoir des
répercussions à l'échelle nationale voire européenne.
Les DREAL de bassins sont chargées de l'animation
de la mise en oeuvre de ces étapes, auxquelles doivent
être associées les parties prenantes dont les
collectivités territoriales en particulier. Elles s'appuient
sur des instances de gouvernance ad hoc à l'échelle
des bassins qui examinent également les dossiers
soumis à labellisation.
Pour l'atteinte des objectifs fixés dans les plans de
gestion des risques d'inondation (PGRI), des
programmes d'action locaux devront être mis en
oeuvre.
Les TRI identifiés en 2012 devront faire l'objet de
Stratégies Locales de gestion des risques d'inondation.
Les plans d?actions issus des Stratégies Locales de
gestion des risques inondation pour les TRI pourront
bénéficier d?une programmation financière par une
contractualisation avec l?État notamment par des PAPI.
ANNEXE 3
Références
SNGRI - page 20
DECLINAISON OPERATIONNELLE :
PLANS DE GESTION DES RISQUES
D?INONDATION ET STRATEGIES
LOCALES
En parallèle des actions nationales qui seront lancées,
la mise en application de la Stratégie nationale est
obtenue par la mise en oeuvre d?un plan de gestion des
risques inondation (PGRI) sur chaque district par le
préfet de bassin. Le PGRI vise à décliner les objectifs
de la stratégie nationale en fonction des spécificités
territoriales et à impulser une nouvelle dynamique de
réduction des conséquences négatives des
inondations sur les TRI et sur tous les territoires
potentiellement impactés par les inondations de façon
à pouvoir assurer la mise en oeuvre des principes
d?action définis par la stratégie nationale. Les PGRI
détaillent les mesures à mettre en oeuvre pour y
parvenir. Revus tous les 6 ans, ils suivent une
démarche de progressivité dans une perspective
d?amélioration continue.
Les stratégies locales sont obligatoires partout où il y
a un TRI : elles se déclinent en fonction des besoins
du territoire et n'empêchent pas d'autres démarches.
Toutefois, le périmètre du TRI n?est pas le périmètre de
gestion : la réduction des conséquences
dommageables des inondations sur le TRI est
programmée sur un territoire potentiellement plus
large, qui est celui de la stratégie locale. Elles
s'inscrivent dans la continuité des démarches en cours,
elles complètent ou renforcent les dispositifs de gestion
existants sans se substituer à eux. Les stratégies
locales sont abordées comme une opportunité pour
introduire de nouveaux comportements dans la
coopération entre acteurs et la planification de la
gestion des risques.
Les maîtres d?ouvrages locaux se mobilisent au sein
des collectivités concernées par les risques inondation
notamment dans le cadre des Plans Grands Fleuves
et des Stratégies locales pour conjuguer leurs efforts
à travers les opérations les plus à même d?atteindre les
objectifs de réduction des conséquences négatives des
inondations.
Au niveau territorial, les programmes d?actions issus
des plans grands fleuves et des stratégies locales font
l?objet d?une programmation financière dans le cadre
des contrats de plans État/Région, où du dispositif de
labellisation des Programmes d?actions de prévention
des inondations et de confortement des systèmes
d?endiguement « PSR ».
Le PGRI constitue donc le premier indicateur
d?efficacité de la stratégie nationale. Le degré et la
qualité de ces déclinaisons seront évalués à l?issue de
l?approbation des PGRI, prévue pour le 22 décembre
2015.
L?évaluation des résultats opérationnels obtenus par la
stratégie nationale portera sur les programmes
d?application auxquels elle aura donné lieu, les
indicateurs de suivi découlant alors du cadre d?action.
Ainsi, l?évaluation de la mise en oeuvre des PAPI, des
programmes de gestion des ouvrages labellisés PSR
et des stratégies locales pour les TRI sera conduite sur
la base de ces indicateurs. Elle donnera lieu à un
rapport à la CMI tous les 3 ans.
OUTILS DE GESTION DES
RISQUES D?INONDATION
Les plans de prévention des risques d?inondation
(PPRI), les plans communaux de sauvegarde (PCS),
les systèmes de prévision et d?alerte (SPC, SCHAPI)
ou encore l?information préventive des populations
(DDRM, DICRIM,...) sont des outils de gestion des
inondations nationaux.
Plans de Prévention des Risques - PPRN
inondation et PPRN littoral
Les PPRN, prescrits et approuvés par les préfets de
département, constituent l'outil privilégié de l'Etat pour
la prévention des risques d'inondation. Servitudes
d'utilité publique, ils permettent de maîtriser l'extension
de l'urbanisation dans les zones inondables
(interdiction de construire dans les zones d'aléa
important ou dans les zones d'expansion des crues,
prescriptions constructives et d'usage dans les zones
déjà urbanisées soumises à des niveaux d'aléas plus
faibles). Ils peuvent également rendre obligatoire la
mise en oeuvre de travaux de réduction de la
vulnérabilité des biens existants. Ils comportent un
rapport de présentation avec une carte d'aléa et une
carte des enjeux, et un zonage réglementaire assorti à
un règlement. La prescription ou l'approbation d'un
PPRN sont liées à de nombreux autres outils de la
prévention, elles déclenchent ainsi :
des obligations pour le maire (réalisation d'un plan
communal de sauvegarde, information préventive...)
? des obligations pour les particuliers (réduction de la
vulnérabilité des biens existants, information des
acquéreurs et locataires), assorties d'une possibilité de
subvention par le Fonds Barnier
? la possibilité de bénéficier de subventions du Fonds
Barnier pour les collectivités (pour leurs études ou
travaux de prévention des risques).
Schéma directeur de Prévision des Crues - SDPC
Il définit l'organisation de la surveillance, de la prévision
et de la transmission de l'information sur les crues dans
le bassin.
Règlement de surveillance, de prévision et de
transmission de l'information sur les crues - RIC
Il s?agit de la déclinaison opérationnelle du schéma
directeur de Prévision des Crues (SDPC) à l'échelle
des services de prévision des crues. Ce document
définit les modalités de fonctionnement des services
de prévision des crues : liste des cours d?eau surveillés
et des communes concernées, modalités de
transmission de l?information aux services de gestion
de crise, collaboration éventuelle avec des collectivités,
etc.
STRATEGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION - page 21
DEMARCHES DE GESTION DES
RISQUES D?INONDATION
Le Plan Submersions Rapides (PSR) pour
augmenter la sécurité des personnes exposées :
Plan d'actions national interministériel arrêté en février
2011 pour 6 ans, suite aux inondations de 2010, pour
améliorer la sécurité des personnes dans les zones
exposées aux phénomènes brutaux. Il a notamment
fixé un programme de réalisation de PPRN prioritaires
dans les zones les plus exposées. Ce plan a pour
objectif d?inciter les différents territoires à bâtir des
projets de prévention des risques liés aux submersions
marines, aux inondations par ruissellement ou crues
soudaines et aux ruptures de digues fluviales ou
maritimes, dans le cadre de projet globaux sur des
périmètres cohérents vis-à-vis des risques.
Les Programmes d'Action de Prévention des
Inondations (PAPI) permettent aux collectivités
volontaires d'être soutenues financièrement par l?État
pour leurs projets de prévention. Mis en place en 2002,
le premier appel à projets « PAPI » a généré la mise
en oeuvre de 60 PAPI sur l'ensemble du territoire entre
2003 et 2009. Le nouveau dispositif PAPI introduit le
17 février 2011 a mis en place la labellisation des
programmes. Outil de contractualisation entre l'État et
les collectivités, le dispositif PAPI permet la mise en
oeuvre d'une politique globale, pensée à l'échelle du
bassin de risque et mobilisant tous les leviers de la
gestion des risques d'inondation.
GOUVERNANCE DE LA POLITIQUE
DE GESTION DES RISQUES
D?INONDATION
Au niveau national
La commission mixte inondation (CMI), mise en
place par le gouvernement le 12 juillet 2011, est une
émanation du COPRNM et du CNE dont le mandat est
d?assurer la concertation sur l?élaboration et
l?application de la stratégie nationale, et d?initier un
dispositif d?attribution des fonds publics fondé sur
l?équité nationale et la responsabilité des territoires.
Elle permet de faire des choix partagés entre tous les
acteurs en charge de la gestion des risques
d'inondation. Cette instance est également chargée de
l'examen des dossiers candidats à la labellisation
«PAPI» ou «projets PSR», au regard des cahiers des
charges respectifs et des objectifs de la stratégie
nationale de gestion des risques d'inondation.
Au niveau grand bassin hydrographique
En écho à la CMI, sur chaque district ou grand bassin
une commission inondation de bassin, émanant du
comité de bassin, a été instituée et est co-présidée par
le Préfet de Bassin et un représentant des collectivités.
Au niveau territorial
Les stratégies locales élaborées pour les TRI sont
élaborées sous l?égide d?un comité de pilotage dont
les membres sont arrêtés par le Préfet de département.
ANNEXE 3
Références (suite)
Édition octobre 2014
Document réalisé par la DGPR
Ministère de l?Écologie, du Développement durable et de l?Énergie
avec la participation active de la commission mixte inondation
après consultation des parties prenantes et du public
ayant reçu un avis favorable de la CMI, du COPRNM, du CNE et du CNML.
crédit photos :
page 1 : Benoit Gandon /Préfecture65
page 3 : Carte Bruno Ledoux /MLET-MEDDE/DGPR
pages 4 et 10 : L.Mignaux/METL-MEDDE
page 6 : 1.2.3.Soleil
page 8 : N. Lebunetel/mairie de Saint-Vaast-la-Houge
FINANCEMENT
Régime d?indemnisation pour les catastrophes
naturelles « CAT-NAT »
Depuis 1982, la solidarité nationale face aux risques
de catastrophes naturelles est mobilisée via le ré-
gime d?indemnisation « CAT-NAT » lorsque le si-
nistre est causé par un événement naturel dont l?in-
tensité est anormale.
Le régime CAT-NAT combine un fonctionnement
assurantiel classique (acquittement préalable de
primes, paiement de sinistres après déclaration et
le cas échéant expertise, réassurance) avec la soli-
darité nationale (extension d?assurance obligatoire,
fixation par voie réglementaire des primes addition-
nelles et des franchises et garantie accordée par
l?Etat). La prime additionnelle couvrant contre les
« catastrophes naturelles » est uniforme quel que
soit le capital assuré, sur tout le territoire national,
et quel que soit le niveau d?exposition au risque de
catastrophes naturelles. Les coûts liés aux catas-
trophes naturelles sont donc mutualisés sur une
base très large qui permet de comprimer le niveau
de la surprime à des niveaux très raisonnables pour
l?ensemble des citoyens.
Lorsqu?une commune effectue une demande de re-
connaissance de l?état de catastrophe naturelle suite
à un événement naturel (inondation, mouvement de
terrain, retrait gonflement d?argiles...), une commis-
sion interministérielle est chargée de donner un avis
sur le caractère anormal ou non de l?intensité de cet
événement sur la base de rapports d?experts scien-
tifiques publics (Méteo-France, BRGM, les services
des DREAL...).
Cette commission interministérielle est composée
de représentants des ministres en charge de l?éco-
nomie et du budget, de la sécurité civile et le cas
échéant, de l?outre-mer. Des experts du ministère
du Développement durable sont sollicités pour avis
consultatifs et techniques. La Caisse centrale de
réassurance assure le secrétariat de cette commis-
sion.
Fonds de prévention des risques naturels majeurs
(FPRNM) dit fonds Barnier
Créé en 1995 pour financer l?expropriation de biens
exposés à certains risques naturels menaçant grave-
ment des vies humaines, il permet également depuis
1995 de contribuer à :
? l?acquisition amiable par l?État, une commune ou un
groupement de communes de biens fortement sinis-
trés par une catastrophe naturelle ou certains risques
naturels majeurs menaçant gravement des vies hu-
maines ;
? des mesures de réduction de la vulnérabilité pres-
crites par un plan de prévention des risques (PPRN)
à des biens existants en zone à risque ;
? des études et des travaux de prévention contre les
risques naturels à maîtrise d?ouvrage des collectivités
territoriales dotées d?un PPRN prescrit ou approuvé.
Alimenté par un prélèvement de 12% sur les coti-
sations d?assurance couvrant les risques de ca-
tastrophes naturelles (régime d?indemnisation Cat-
Nat), son budget est d?environ 185 millions d?euros
par an.
OBSERVATOIRE NATIONAL DES
RISQUES NATURELS (ONRN)
L?observatoire des risques naturels répond à un be-
soin stratégique des acteurs qui reconnaissent la
nécessité de se mettre en réseau, de partager leurs
données et d?échanger sur les analyses pour mieux
contribuer à l?adaptation des enjeux aux aléas natu-
rels et à la couverture des risques. Il a pour mission
de rapprocher les données pour conduire des évalua-
tions de la vulnérabilité des territoires et de l?efficacité
des procédures et actions mises en oeuvre.
Il permettra d?améliorer et capitaliser constamment la
connaissance des aléas et des enjeux liés à la surve-
nance de phénomènes naturels sur le territoire français
et d?aider à l?orientation de la politique de prévention et
de réduction de la vulnérabilité des biens et des per-
sonnes ainsi qu?à la réparation et la gestion de crise.
Les données, études et constats ainsi partagés servi-
ront d?appui aux analyses « multicritères » nécessaires
aux choix d?investissements à réaliser, ainsi qu?à la me-
sure de l?efficience des actions déjà entreprises afin de
permettre d?éventuels ajustements.
SNGRI - page 22
DE GESTION DES RISQUES
SNGRI
STRATÉGIE NATIONALE DE GESTION DES RISQUES D?INONDATION
arrêtée le 7 octobre 2014 par :
la ministre de l?Écologie, du Développement durable et de l?Énergie,
Ségolène ROYAL
le ministre de l?Intérieur,
Bernard CAZENEUVE
le ministre de l?Agriculture, de l?Agroalimentaire et de la Forêt,
Stéphane LE FOLL
la ministre du Logement, de l?Égalité des territoires et de la Ruralité,
Sylvia PINEL