Plan d'avenir pour les transports
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France. Ministère du développement durable. Direction de la communication
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Résumé
Pour relever le défi de la transition écologique, nous devons continuer à transformer profondément notre manière d'envisager les transports et orienter nos pratiques vers des mobilités décarbonées. C'est dans cette perspective que la Première ministre a annoncé le 24 février 2023 un Plan d'avenir pour les transports. Ce plan prévoit en<br />
;particulier un investissement massif de 100 Md? dans le ferroviaire à horizon 2040, qui permettra notamment d'améliorer l'état du réseau et d'investir dans les transports du quotidien.
Descripteur Urbamet
politique des transports
;TRANSPORT FERROVIAIRE
;transition écologique
;TRANSPORT EN COMMUN
Descripteur écoplanete
mobilité
Thème
Transports
Texte intégral
Une première étape avec
le lancement des négociations
du volet mobilités 2023-2027
des contrats de plan État-Région
L?État s?engage sur plus
de 8 milliards d?euros avec
les régions et les collectivités
7 juin 2023
Plan d?avenir
pour les transports
Nous nous sommes fixé l?objectif de baisser nos émissions de gaz à effet
de serre de 55 % d?ici 2030 et d?atteindre la neutralité carbone
d?ici 2050.
Cela impose une action forte, déterminée, dans tous les do-
maines.
Alors que les transports sont responsables de 30 % de nos
émissions de gaz à effet de serre et sont enjeu du quotidien
essentiel pour nos compatriotes, leur décarbonation est un
de nos premiers défis à relever.
C?est dans cette perspective que j?ai annoncé le 24 février 2023
un Plan d?avenir pour les transports. Ce plan prévoit en particulier un in-
vestissement massif de 100 milliards d?euros dans le ferroviaire à horizon
2040, qui permettra notamment d?améliorer l?état du réseau et d?inves-
tir dans les transports du quotidien.
À l?heure de cette urgence climatique, l?engagement commun de l?État
et des collectivités est essentiel. En complément des autres finance-
ments de l?Etat pour les grands projets d?infrastructure, les Contrats de
plan État-Région ont montré depuis 40 ans leur efficacité pour unir les
forces de l?Etat et des collectivités autour de projets structurants.
C?est pourquoi j?ai souhaité que la nouvelle génération des CPER marque
notre ambition commune en faveur de la transition écologique.
D?ici 2027, l?État souhaite donc mobiliser 8,6 milliards d?euros, soit da-
vantage que pendant les huit dernières années.
Dans le domaine ferroviaire, ces CPER permettront notamment la créa-
tion des services express régionaux métropolitains. Cet engagement du
Président de la République trouvera sa concrétisation immédiate avec
une enveloppe d?amorçage de 800 millions d?euros, qui permettront
d?initier l?ensemble des projets.
Nous agirons aussi pour développer le fret ferroviaire, à hauteur de près
de 500 millions d?euros, réaffirmant l?objectif de doubler la part modale
du transport de marchandises par rail.
Au-delà du ferroviaire, nous moderniserons l?ensemble de notre réseau
de transports en commun. Nous veillerons à ce qu?il soit accessible à
toutes et tous. C?est pourquoi nous investirons près de 500 millions d?eu-
ros pour rendre accessibles aux personnes en situation de handicap l?in-
tégralité des gares nationales prioritaires.
La réussite de notre transition écologique ne peut qu?être collective.
Nous aurons besoin d?une coopération renouvelée entre État et régions,
et de la mobilisation de toutes les collectivités locales pour réussir.
Nous avons tout pour réussir, et ces nouveaux Contrats de plan État-Ré-
gions y joueront toute leur part.
Elisabeth Borne
Première ministre
Pour relever le défi de la transition écologique, nous devons continuer
à transformer profondément notre manière d?envisager les transports
et orienter nos pratiques vers des mobilités décarbonées.
C?est dans cette perspective que la Première ministre a annoncé le 24
février 2023 un Plan d?avenir pour les transports. Ce plan prévoit en
particulier un investissement massif de 100 Md¤ dans le ferroviaire à
horizon 2040, qui permettra notamment d?améliorer l?état du réseau
et d?investir dans les transports du quotidien.
La première étape de ce plan se concrétise aujourd?hui avec le lance-
ment des négociations relatives aux contrats de plan entre l?État et
les Régions, pour lesquels l?État consacrera un budget de 8,6 milliards
d?euros d?ici la fin du quinquennat, soit davantage que pendant les
huit dernières années (2015-2022).
Cette enveloppe financière importante vient compléter l?investisse-
ment de l?État dans les grands projets d?infrastructure, cofinancés par-
tout sur le territoire avec les Régions et les collectivités concernées.
Fort du succès des précédents contrats de plan État-Région, ce nou-
veau volet mobilités donne la priorité aux transports durables. C?est
assumé : nous investirons plus pour le ferroviaire et les mobilités du-
rables que pour les nouveaux projets routiers. Les projets feront égale-
ment l?objet d?un examen attentif de leur empreinte carbone, confor-
mément aux engagements pris par la France pour 2050.
La coopération entre l?État et les Régions, avec l?appui de toutes les
autres collectivités locales, est cruciale pour améliorer les infrastruc-
tures et permettre l?évolution des usages vers les mobilités décarbo-
nées. Avec ces nouveaux contrats, nous en faisons une priorité.
Introduction
Ces contrats constituent un outil essentiel pour coordonner les po-
litiques publiques de transports à l?échelle de chaque région et per-
mettre le financement de projets structurants pour les mobilités et
l?aménagement du territoire.
Dans le cadre des CPER 2015-2020, prolongés jusqu?en 2022, l?État a
investi en faveur des transports, sur des projets cofinancés par les
collectivités locales et répondant aux quatre objectifs fixés par la loi
d?orientation des mobilités (LOM) :
La réduction des inégalités territoriales ;
Le renforcement de la cohésion des territoires ;
L?amélioration de la desserte des villes, territoires ruraux
et périurbains ;
L?accélération de la transition écologique.
La nouvelle génération de contrats de plan pour la période 2021-2027
traduit une ambition de coopération renouvelée entre l?État et les
régions, en lien avec les autres collectivités locales, avec un accent
particulier sur la transition écologique.
Le volet « mobilités » pour la période 2023-2027 constituera la pre-
mière déclinaison concrète du plan d?avenir pour les transports.
Les avenants relatifs à ce volet « mobilités » seront dotés par l?État de
8,6 Md¤ sur 5 ans, soit un effort financier annuel en hausse de plus de
50% par rapport aux CPER 2015-2022.
8,6 Md¤ dont
plus des deux
tiers consacrés
aux transports
ferroviaires et
collectifs Lancement
des Services
express régionaux
métropolitains
Ferroviaire
Transports
collectifs
Véloroutes
Voies navigables
Ports
Routier
30 %
30 %
5 %
5 %
18 %
2 %
10 %
CPER 2015-2022
De nombreuses réalisations
au service des territoires
grâce au plan de relance
1. Un financement d?envergure
Le volet mobilités des contrats 2015-2020 a été pro-
longé jusqu?au 31 décembre 2022, aux côtés des fi-
nancements des collectivités locales. Ces contrats
ont rencontré un franc succès, avec un taux de ré-
alisation des engagements prévus de près de 96 %.
Ce résultat s?explique largement par le Plan de re-
lance, qui a permis l?accélération des projets sur la
période 2020-2022 sur les opérations ferroviaires,
routières, portuaires et de transports collectifs.
2. Des exemples de résultats
sur le terrain
La rénovation et la modernisation
du réseau ferroviaire
Lancement en 2020 du plan « petites lignes »
visant à rénover 9 000 km de voies pour péren-
niser les services publics de transport, notam-
ment dans les zones rurales et péri-urbaines.
Signature de 8 protocoles d?accords régionaux
portant sur 6 300 km de lignes à hauteur de
5,7 Md¤ sur 10 ans, qui ont déjà permis de fi-
nancer :
La régénération de la ligne Libourne-Berge-
rac, de la ligne de la Côte Bleue (PACA) et de
la ligne Charleville-Givet ;
La modernisation de la ligne Nantes-Bor-
deaux (section La Rochelle ? La-Roche-sur-
Yon), de la ligne Brest ? Quimper et de la
ligne Besançon ? Le Locle.
Opérations de modernisation du réseau struc-
turant, comme le contournement ferroviaire
des sites industriels de Donges, l?électrifica-
tion de la ligne Paris-Troyes, l?aménagement
de la Gare de Lyon Part-Dieu ou encore des
aménagements pour renforcer la ligne Bor-
deaux-Hendaye.
Avancement des études, en amont de la dé-
claration d?utilité publique, sur les « Liaisons
Nouvelles Ouest Bretagne Pays de la Loire »
(LNOBPL), « Paris-Normandie » (LNPN) ou en-
core « Montpellier-Perpignan » (LNMP).
Le développement et la transition
écologique des ports
Financement de bornes électriques à quai pour
les navires à Marseille, Dunkerque et Haropa,
pour réduire les émissions de polluants.
Développement de nouvelles infrastructures
portuaires, en particulier pour la filière conte-
neurs avec l?extension de 700 m de linéaire du
quai P11-P12 à Haropa.
Développement à Haropa, Marseille et Dun-
kerque , des dessertes ferroviaires et de la sé-
curisation du réseau ferré portuaire pour favo-
riser le report modal des marchandises.
Aménagement de nouvelles zones logistiques,
en particulier sur le port de Dunkerque.
L?amélioration du réseau routier
100 M¤ par an consacrés aux itinéraires de dé-
senclavement des territoires isolés, comme
la déviation de Sansac de Marmiesse dans le
Cantal.
Des projets de développement structurants
mis en service, tels que la nouvelle section de
la route nationale 141 entre Angoulême et Li-
moges.
Lancement du doublement du pont de Larivot,
projet phare de l?aménagement de la route na-
tionale 1 issu des Accords de Guyane.
Le développement et la modernisation
des voies navigables
Opérations de préparation de la liaison fluviale
à grand gabarit Seine-Nord.
Opérations de régénération et de modernisa-
tion du réseau.
Réouverture du canal de la Sambre à l?Oise à la
navigation.
Les transports en commun d?Île-de-France
Création de 9 nouvelles lignes, dont les tram-
trains T12 et T13 ;
Prolongement de 10 lignes.
De nouvelles
ambitions pour
le quinquennat
Face au bilan très positif des CPER 2015-2022, les
ambitions des pouvoirs publics ont été revues à la
hausse. En effet à la suite de la remise du rapport
du Conseil d?orientation des infrastructures (COI),
le Gouvernement a réaffirmé sa volonté de décar-
boner rapidement et durablement les mobilités.
La Première ministre a présenté en ce sens, le 24
février, un Plan d?avenir pour les transports venant
traduire une volonté forte de poursuivre le dévelop-
pement des infrastructures de transport, avec une
priorité pour le secteur ferroviaire et les mobilités
du quotidien. La Première ministre a ainsi annon-
cé une hausse inédite du montant annuel consacré
à la régénération et à la modernisation du réseau
ferroviaire à hauteur de 1,5 Md¤, pour atteindre
un budget annuel global de 4,5 Md¤. L?État sou-
tient par ailleurs, en dehors des contrats de plan
État-région, des grands projets ferroviaires auquel
il apporte des moyens conséquents, en particulier
le Grand projet ferroviaire du sud-ouest, la ligne
nouvelle Provence Côte d?Azur, la ligne nouvelle Pa-
ris-Normandie, le tunnel Lyon-Turin ou les lignes Pa-
ris-Clermont-Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Tou-
louse (POLT).
Les nouveaux volets mobilités des contrats entre
l?État et les régions sont un des jalons de ce plan
d?avenir et doivent conduire à des changements
d?usage dans les modes de transport des personnes
et de biens.
L?objectif de ces mandats est clair : un effort fi-
nancier inédit jusqu?à la fin du quinquennat qui
déploiera en 5 ans plus que les montants investis
pendant les 8 années des contrats 2015-2022.
Dans ces investissements, nous prioriserons le sec-
teur ferroviaire et nous ferons preuve d?une plus
grande sélectivité des projets routiers, pour ré-
pondre aux enjeux de transition écologique.
Face aux objectifs de réduction de nos émissions de
gaz à effet de serre en 2030 et, au-delà, de neutra-
lité carbone à l?horizon 2050, le volet « mobilités »
des contrats de plan se veut à la hauteur des ambi-
tions fixées, avec trois objectifs principaux :
Développer les mobilités durables ;
Verdir le transport de marchandises ;
Renforcer le partenariat entre les acteurs pu-
blics des mobilités.
1. Un engagement financier
de l?État en hausse de 50 %
Cette nouvelle phase de préparation du volet mo-
bilités pour la période 2023-2027 est marquée par
une forte hausse de l?engagement financier de l?État
qui prévoit de consacrer 8,6 Md¤ à ces investisse-
ments, atteignant ainsi un montant de dépenses de
1,7 Md¤ par an, soit une hausse de plus de 50 % par
rapport à la période précédente.
2. Des priorités claires
Un effort d?investissement inédit sur le ferroviaire
et les mobilités du quotidien
Le transport ferroviaire et les mobilités du quoti-
dien représenteront les deux tiers des montants
engagés par l?État dans le cadre du volet mobilités
des contrats de plan.
Les montants consacrés au ferroviaire sont en forte
hausse, conformément aux priorités fixées par le
Gouvernement. Les contrats de plan État-Région
prévoient ainsi près de 2,5 Md¤ pour la moderni-
sation des petites lignes, le développement du fret
ferroviaire, l?accessibilité des gares et des projets
de développement structurants. Cet investisse-
ment massif correspond à une hausse de près de
90 % du montant annuel consacré au ferroviaire
par rapport aux contrats précédents.
Ces contrats seront également l?occasion pour
chaque région de définir une stratégie locale de
mise en oeuvre des « services express régionaux
métropolitains » (SERM), en lien avec les métro-
poles et les autres collectivités locales concernées.
Ces SERM, qui doivent s?intégrer plus largement
dans une stratégie de mobilité et d?aménagement
des territoires, permettront d?améliorer la desserte
des zones périurbaines, notamment la fréquence et
la qualité de service. 30 M¤ du plan de relance ont
permis de financer des études pour les premiers
projets dans le cadre des précédents contrats de
plan. Près de 800 M¤ seront consacrés à ces SERM
dans ces nouveaux volets « mobilités ».
Par ailleurs, pour la première fois, les contrats de
plan incluront un soutien financier aux véloroutes,
à hauteur de 200 M¤, qui s?inscrit dans le cadre
du nouveau Plan vélo et marche annoncé le 5 mai
2023, afin de favoriser la création d?infrastructures
cyclables dans les territoires.
Une sélectivité renforcée sur les projets de déve-
loppement routiers
En cohérence avec la démarche de planification
écologique, l?effort de réorientation des moyens
est assumé avec une enveloppe sur les opérations
routières qu?il est prévu de réduire de moitié par
rapport au CPER précédent, à 1,6 Md¤ sur la pé-
riode 2023-2027 contre 3,3 Md¤ sur 2015-2022, afin
de dégager les marges de manoeuvre nécessaires
aux financement des modes de transports décar-
Décarboner les mobilités
Des contrats à la hauteur
des ambitions écologiques
bonés. Cette enveloppe sera utilisée en priorité sur
des opérations d?aménagement et de désenclave-
ment des territoires.
Un soutien au développement d?un transport de
marchandises et d?une logistique durables
Dans le prolongement du plan de relance, l?État
prévoit de consacrer en faveur du fret ferroviaire
un effort inédit de près de 500 M¤ dans le volet
mobilités des contrats de plan. Avec les autres pro-
jets qui seront financés en dehors des CPER, c?est
un montant de 900 M¤ qui sera mobilisé par l?État
pour le fret ferroviaire sur la période 2023-2027 et,
avec le cofinancement des collectivités locales et
des autres acteurs, de 2 Md¤ au total.
Les contrats État-Régions prévoient par ailleurs des
moyens importants consacrés aux ports (500 M¤),
c?est-à-dire un doublement de l?effort par rapport
aux contrats de plan précédents, et au secteur flu-
vial (plus de 400 M¤) pour favoriser la décarbona-
tion et renforcer la compétitivité de ces secteurs et
de la chaîne logistique.
3. Un partenariat renouvelé en faveur
de la décarbonation des mobilités
La forte hausse des investissements prévus dans les
contrats réaffirme l?engagement de l?État aux côtés
des régions, qui jouent un rôle essentiel dans la
structuration et l?organisation d?une mobilité
plus verte au quotidien.
Les nouveaux contrats prévoient que
l?ensemble des projets inscrits devront
faire l?objet d?un examen attentif de
leur empreinte carbone, conformément aux enga-
gements pris par la France pour 2050.
Au-delà du cofinancement des projets, les futurs
contrats seront l?occasion de formaliser l?engage-
ment conjoint de l?État et des régions en faveur du
report modal et des changements d?usage au béné-
fice des mobilités décarbonées.
Des indicateurs de suivi seront ainsi mis en place
pour permettre de mesurer la réussite de cette
stratégie commune en faveur de la décarbonation
et du climat.
4. Une prochaine étape
à l?échelle locale
Des mandats de négociation détaillant le cadre
de ces contrats viennent d?être envoyés aux pré-
fets de région. L?objectif est de voir aboutir les né-
gociations avant la fin de l?été. La préparation du
volet mobilités devra associer les départements, les
métropoles et les principales collectivités locales
concernées. Ces contrats seront soumis d?ici la fin
d?année à l?autorité environnementale et soumis à
la consultation du grand public.
Zoom sur les nouveautés
des CPER-CPIER 2023-2027
1. Services express régionaux
métropolitains (SERM)
Les SERM se conçoivent comme des projets glo-
baux de mobilité décarbonée avec l?objectif d?une
amélioration de la desserte des zones périurbaines,
notamment en termes de fréquence et de qualité
de service.
L?ambition est de doubler la part modale du trans-
port ferroviaire et collectif dans les déplacements
du quotidien d?ici 2030, conformément aux objec-
tifs de la loi d?orientation des mobilités et, plus lar-
gement, de planification écologique.
Les SERM ne se limitent pas à du transport ferro-
viaire et peuvent aussi intégrer d?autres types de
services, par exemple des cars à haut niveau de ser-
vice. Ils doivent s?inscrire dans une stratégie de mo-
bilité et d?aménagement d?ensemble.
Dans le cadre des contrats de plan État-région,
chaque région sera invitée à définir, avec l?État et
les collectivités locales concernées, sa stratégie de
mise en oeuvre des SERM.
30 M¤ ont permis de financer de premières études
préfigurant des projets de SERM dans les avenants
de prolongation en 2021-2022 des contrats de plan
2015-2020. Une enveloppe de 800 M¤ est prévue
dans les nouveaux contrats de plan 2023-2027 afin
de lancer ces projets essentiels.
2. Fret ferroviaire
En cohérence avec la stratégie nationale de déve-
loppement du fret ferroviaire qui vise notamment
à doubler la part modale du transport de marchan-
dises par le rail d?ici 2030 de 9 à 18 %, des opéra-
tions spécifiques au développement des services
de fret et de transports combinés sont ouvertes à
la contractualisation.
Il s?agit plus spécifiquement d?infrastructures pré-
sentant une empreinte territoriale forte en terme
d?accès des activités économiques au réseau ferré.
3. Accessibilité pour les personnes
à mobilité réduite
Entre 2015 et 2022, des opérations de mise en ac-
cessibilités des gares pour les personnes à mobilité
réduite ont été financées, y compris dans le cadre
des CPER. Afin de faciliter le déploiement du sché-
ma national d?accessibilité des services ferroviaires,
il a été décidé d?unifier le processus. Désormais,
l?ensemble des opérations sera financé dans le
cadre unique du CPER. Il s?agira ainsi de poursuivre
les schémas directeurs d?accessibilité, les agendas
d?accessibilité programmés au niveau national et
régional et de garantir la réalisation, au plus tard
d?ici 2027, des opérations de mise en accessibilité
de l?intégralité des gares nationales prioritaires. Au
total, près de 500 M¤ supplémentaires seront in-
vestis par l?État.
4. Véloroutes
En complément du Fonds mobilités actives, axé sur
les aménagements du quotidien, l?État souhaite ac-
compagner l?aménagement des itinéraires inscrits
dans les schémas national et régionaux des vélo-
routes.
En garantissant un déplacement sécurisé et confor-
table sur de longues distances, le réseau des vélo-
routes répond à une attente forte des usagers qui
plébiscitent de plus en plus l?écotourisme en vélo
et des voies sécurisées pour leurs déplacements du
quotidien.
Afin d?accélérer la réalisation de ces itinéraires, un
effort de 200 M¤ est prévu dans les CPER. C?est une
concrétisation du Plan vélo annoncé le 5 mai der-
nier.
Au travers des CPER, l?État aidera à compléter le
maillage territorial de ces réseaux, contribuera à
rendre le territoire national accessible et renforcera
l?économie locale.
Une mise à jour du schéma national des véloroutes
sera par ailleurs réalisée prochainement.
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