Chiffres clés du transport : édition 2020
Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable
Auteur secondaire
Résumé
Les chiffres dans ce rapport concerne principalement l'année 2018. "L'ensemble des transports (hors poste et courrier) représente une dépense totale de 425 milliards d'euros, soit 18,1 % du produit intérieur brut (PIB). 73,0 % de la dépense de transport est consacrée à la route, 7,0 % au transport aérien, 6,7 % aux transports collectifs (urbains et en car), 6,6 % au transport ferroviaire, le reste aux transports fluvial et maritime. Les ménages<br />contribuent à la moitié de la dépense courante de transport, essentiellement en compte propre".
Editeur
Service des données et études statistiques
Descripteur Urbamet
infrastructure de transport
;emploi
;analyse économique
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
;Economie
Texte intégral
D A
Périodicité
T A
A B
L
MARS 2020
Commissariat général au développement durable
Chiffres clés du transport Édition 2020
sommaire
Chiffres clés du transport Édition 2020
05 - Moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport 21 - Transport intérieur de voyageurs 31 - Transport intérieur de marchandises 43 - Économie des transports 61 - Emploi et revenus 69 - Quelques externalités du transport 79 - Données clés 81 - Annexes
Document édité par : Le service des données et études statistiques (SDES)
L'arrondi de la somme n'est pas toujours égal à la somme des arrondis.
2  Chiffres clés du transport  Édition 2020
contributeurs
CS
Clotilde Sarron
Coordinateur
clotilde.sarron@ developpement-durable.gouv.fr
Rédacteurs du SDES Marie-Flavie Brasseur, Carlo Colussi, Bruno Druille, Mahmoud Jlassi, Serge Lambrey, Hélène Ly, Sokorn Marigot, François Rageau, Cyril Rizk, Clotilde Sarron
Chiffres clés du transport  Édition 2020  3
avant-propos
n 2018, l'ensemble des transports (hors poste et courrier) représente une dépense totale de 425 milliards d'euros, soit 18,1 % du produit intérieur brut (PIB). 73,0 % de la dépense de transport est consacrée à la route, 7,0 % au transport aérien, 6,7 % aux transports collectifs (urbains et en car), 6,6 % au transport ferroviaire, le reste aux transports fluvial et maritime. Les ménages contribuent à la moitié de la dépense courante de transport, essentiellement en compte propre. Cette publication rassemble les données récentes utiles à la connaissance des transports et de leurs effets : infrastructures, mesure de l'activité, emploi, etc. L'essentiel des données est issu du Mémento de statistiques des transports 2018, paru en novembre 2019, et des Comptes des transports en 2018, publiés en août 2019.
E
-- Béatrice Sédillot
CHEFFE DU SERVICE DES DONNÉES ET ÉTUDES STATISTIQUES (SDES)
4  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1
Moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
-- La France dispose d'infrastructures de transport abondantes : 1 100 milliers de kilomètres de routes, 28 milliers de kilomètres de lignes ferroviaires, 1,8 millier de kilomètres de lignes de métro, RER et tramways, 8,5 milliers de kilomètres de voies navigables dont 5,1 milliers de kilomètres de voies navigables fréquentées, de nombreux ports maritimes dont trois ont une échelle européenne, ainsi que le deuxième aéroport européen. Le parc de véhicules routiers s'est accru de 4,1 millions de véhicules depuis 2003. Bien que la part du diesel diminue dans les immatriculations de voitures neuves, 60 % des voitures particulières roulent au diesel en 2018.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  5
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Infrastructures de transport
ÉVOLUTION DES LONGUEURS DES RÉSEAUX En kilomètres
1998 Routes hors DOM Routes France entière1 Voies ferrées exploitées par la SNCF dont trains d'Île-de-France Métro, RER, tramways2 Métro, RER et tramways Île-de-France2, 3 Métro et tramways de province Véloroutes et voies vertes
1 2 3
2003 998 001 nd 30 990 1 351 665 338 327 nd
2008 1 027 791 nd 31 041 nd 909 356 553 nd
2013 1 071 783 1 082 500 30 318 nd 1 616 871 745 nd
2018 1 090 221 1 103 773 27 594 1 831 1 805 922 8834 15 780
973 676 nd 31 770 1 306 536 339 198 nd
Y compris DOM en 2013 et 2018. Données des années précédentes (1997, 2002, 2007, 2012, 2017). RER RATP uniquement, sauf pour 2017 (RATP et SNCF). 4 Données 2017. nd : données non disponibles. Sources : SDES, Mémento de statistiques des transports 2018 (d'après Île-de-France Mobilités) ; enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (DGITM, Cerema, CGDD, Gart, UTP) ; SNCF ; Club des villes et territoires cyclables
La France dispose d'infrastructures de transport particulièrement importantes. Entre 1998 et 2018, la longueur des routes est passée de 973 700 kilomètres à 1 090 200 kilomètres en France métropolitaine (1 103 800 kilomètres France entière), soit une progression de 12,0 % en 20 ans. La longueur totale des lignes ferroviaires exploitées a diminué de 13,1 % au total entre 1998 et 2018, malgré la mise en service de 870 kilomètres de lignes à grande vitesse. Entre 2012 et 2017, la longueur des lignes de métro, RER et tramways a progressé de 11,7 %, passant de 1 616 à 1 805 kilomètres. Dans les transports collectifs urbains, les créations de lignes de tramways expliquent l'essentiel du développement actuel.
6  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Réseaux routiers
ÉVOLUTION DES RÉSEAUX ROUTIERS1 En kilomètres
1998 Autoroutes Nationales hors DOM Nationales France entière Départementales France hors DOM Départementales France entière Communales France hors DOM Communales France entière Ensemble des routes 9 303 26 584 nd 358 378 nd 579 411 nd 973 676 2003 10 379 26 127 nd 359 644 nd 601 851 nd 998 001 2008 11 042 9 765 nd 377 984 nd 629 000 nd 1 027 791 2013 11 551 9 619 nd 377 323 379 845 673 290 681 485 1 082 500 2018 11 670 9 013 9 551 375 462 378 401 694 076 704 151 1 103 773
1 France métropolitaine jusqu'en 2008, y compris DOM en 2013 et 2018. nd : données non disponibles. Source : SDES, Mémento de statistiques des transports 2018
Le réseau routier français est composé : · d'un réseau national structurant qui permet de relier entre eux les grands pôles urbains avec des autoroutes concédées et non concédées (1 % du réseau total) et des routes nationales (0,9 % du réseau total), dont une grande partie a été décentralisée en 2006 au profit des départements ; · d'un réseau capillaire reliant des villes de moindre importance, souvent hérité de l'histoire des territoires ou créé récemment dans des zones urbaines : il s'agit des routes départementales (34,3 % du réseau total) et des routes communales (environ 63,8 % du réseau total). Depuis 1998, la longueur totale du réseau routier (hors DOM) s'est accrue de 12,0 %, celle des autoroutes de 25,4 % et celle des routes communales de 19,8 %.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  7
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Densités des réseaux routiers en Europe
RÉSEAUX ROUTIERS DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS Données 2017
Ensemble du réseau Pays Réseau structurant (autoroutes et nationales)
Longueur Densité Longueur Densité (milliers de km) (km par million (milliers de km) (km par million d'habitants) d'habitants) nd 167 1 104 257 132 423 nd 3 552 16 464 4 251 7 662 6 342 51 30 21 28 3 nd 615 648 308 459 198 nd
Allemagne Espagne France Italie1 Pays-Bas Royaume-Uni
1
Données 2016. nd : données non disponibles. Note : l'ensemble du réseau comprend les autoroutes, les routes nationales, les routes départementales ainsi que les voies communales. La France indique à Eurostat l'ensemble de son réseau routier. Certains pays peuvent ne pas mentionner l'intégralité de leurs routes communales. La typologie des routes peut varier d'un pays à l'autre. Données françaises y compris DOM. Source : Eurostat
La France dispose d'un réseau routier particulièrement long et sa densité (en kilomètres par million d'habitants) est forte, en comparaison de celle des pays limitrophes (notamment 2,6 fois plus dense que le Royaume-Uni). Cette particularité s'explique par la configuration géographique du pays, l'histoire de son urbanisation et son organisation territoriale. Toutefois, son réseau structurant (autoroutes et routes nationales) est relativement moins long et moins dense qu'en Allemagne, en Espagne et en Italie, mais plus long qu'aux Pays-Bas.
8  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Réseaux ferroviaires exploités par la SNCF
ÉVOLUTION DES RÉSEAUX FERROVIAIRES EXPLOITÉS PAR LA SNCF En kilomètres
1998 Longueur totale des lignes exploitées1 Lignes électrifiées Lignes à voie unique Lignes à grande vitesse (LGV) Lignes parcourues par les TGV Nombre de passages à niveau2
1 2
2003 30 990 14 462 14 856 1 570 7 165 17 069
2008 31 041 15 343 14 383 1 865 9 792 16 554
2013 30 318 15 858 12 679 2 036 10 914 15 639
2018 27 594 16 053 10 797 2 157 12 542 15 258
31 770 14 153 15 831 1 290 6 686 17 514
Non compris chemins de fer de Corse. Sont exclus les passages à niveau isolés réservés aux piétons, les passages à niveau privés et les passages à niveau sur les lignes neutralisées. Source : SDES, Mémento de statistiques des transports 2018
Le réseau ferré en service, exploité par la SNCF, comprend 27 594 kilomètres de voies ferrées principales exploitées. Entre 1998 et 2018, la longueur du réseau exploité a diminué de 13 % au total, avec la suppression de lignes à une voie (- 32 %), malgré la création de 867 kilomètres de lignes à grande vitesse. Le taux d'électrification du réseau s'est accéléré depuis 2006 : 45 % des lignes étaient électrifiées en 1998, 58 % le sont en 2018. Cela s'explique par l'électrification de lignes déjà existantes et par la fermeture de lignes non électrifiées.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  9
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Densités des réseaux ferroviaires en Europe
RÉSEAUX FERROVIAIRES DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS Données 2017
Longueur du réseau ferroviaire (km) Allemagne Espagne France Italie1 Pays-Bas Royaume-Uni
1
Densité (km pour 1 000 habitants) 0,46 0,34 0,42 0,28 0,18 0,24
Densité (km pour 1 000 km2) 108 32 51 56 73 67
38 594 15 949 28 120 16 788 3 055 16 320
Données 2016. Source : Eurostat
Le réseau ferroviaire français est le deuxième réseau d'Europe, en longueur. La densité du réseau ferroviaire français rapportée à la population est comparable à celle de l'Allemagne. Par rapport à la superficie, la densité du réseau français est proche de celles de ses voisins, hormis l'Allemagne (deux fois plus dense) et l'Espagne (près de deux fois moins dense).
10  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Réseaux de transport collectif urbain
ÉVOLUTION DES RÉSEAUX DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN
Nombre de lignes Île-de-France1 Train RER Métro Tramway Bus dont Paris Province Métro Lyon Marseille Toulouse Lille Rennes Tramway dont Lyon dont Montpellier dont Strasbourg dont Bordeaux dont Nantes dont Grenoble
1
Longueur des lignes (en km) 2007 1172 201 38 2007 129 30 19 27 45 9 416 37 35 54 37 41 34
Nombre de lignes 2017 9 5 16 10 1 509 60 2017 11 4 2 2 2 1 65 6 4 6 3 3 5
Longueur des lignes (en km) 903 600 206 116 133 32 21 27 45 9 750 58 62 66 65 42 47
22 16 4 1 446 64 11 4 2 2 2 1 37 3 2 5 3 3 4
2
Les troncs communs ne sont comptabilisés qu'une seule fois. La longueur des lignes pour l'Île-de-France porte sur le seul périmètre francilien. RER RATP uniquement, données SNCF non disponibles. Sources : Île-de-France Mobilités-Omnil ; enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP)
En 2017, l'Île-de-France comptabilise 14 lignes de trains et RER, 16 de métros et 10 de tramways. En 2017, il existe 11 lignes de métros et 65 de tramways en province. Ces dix dernières années, les réseaux urbains se développent essentiellement en tramways : la longueur des lignes a été multipliée par 3 en Île-de-France et par 1,8 en province.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  11
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Réseaux navigables
RÉSEAUX NAVIGABLES UTILISÉS DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS EN 2017 Longueur en kilomètres et densité en kilomètres par millions d'habitants
Allemagne Voies navigables utilisées Densité 7 675 92,4 Pays-Bas 6 256 362,0 France 5 060 75,5 Hongrie 1 864 189,7 Italie 1 562 25,9
Source : Eurostat, réseau navigable effectivement utilisé pour la France
La France dispose d'un réseau navigable (fleuves, rivières et canaux) de 8 500 kilomètres dont 5 060 utilisés, tant pour le transport de marchandises que pour le tourisme fluvial. Les voies navigables utilisées sont moins longues qu'en Allemagne ou qu'aux Pays-Bas.
12  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Utilisation des réseaux
UTILISATION DES RÉSEAUX (CIRCULATION)
Réseaux routiers (milliards de véhicules-km) Autoroutes Routes nationales Autres routes Réseau ferroviaire (millions de trains-km) Voyageurs Marchandises Réseau TCU (transport collectif urbain) Île-de-France Train (millions de trains-km) RER (millions de trains-km) Métro (millions de trains-km) Tramway (millions de trains-km) Bus1 (millions de voitures-km) Régions hors Île-de-France Tramway (millions de véhicules-km) Métro (millions de véhicules-km) 2003 553 152 23 377 385 130 2008 553 162 23 367 420 94 2013 568 170 22 376 406 67 2018 606 185 22 398 364 63
26 40 42 nd 144 21 24
24 43 47 4 157 40 31
29 42 49 8 161 54 33
27 40 51 13 170 622 322
1 Hors Optile. 2 Données 2017. nd : données non disponibles. Champ : France métropolitaine. Sources : SDES  CCTN 2019, SNCF, Île-de-France Mobilités, enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP)
La circulation routière progresse de 9,7 % entre 2008 et 2018, soit + 0,9 % en moyenne par an. Elle augmente principalement sur les autoroutes (+ 14,2 % en dix ans, soit + 1,3 % par an en moyenne) et sur les routes départementales et communales (+ 8,5 % en dix ans, soit + 0,8 % par an en moyenne). En 2018, la circulation est stable (0 %) par rapport à 2017. Depuis 2008, la circulation des trains de marchandises a fortement baissé (- 3,9 % par an en moyenne), celle des trains de voyageurs a baissé de 1,4 % par an en moyenne (- 0,8 % en moyenne par an entre 2008 et 2017 et - 7,0 % en 2018 en raison des grèves à la SNCF). La circulation des métros (+ 0,5 % par an en province et + 0,8 % par an en Île-de-France) et des bus (+ 0,8 % en moyenne annuelle en Île-de-France entre 2008 et 2018) s'est accrue depuis 2008, tandis que celle des RER baisse de 0,7 % en moyenne annuelle. La circulation des tramways a été multipliée par 3,1 en Île-de-France en dix ans et par 1,5 en province.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  13
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Matériel de transport
IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES ROUTIERS En milliers
2003 Véhicules neufs (hors remorques légères) Voitures particulières Autocars et autobus1 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux Tracteurs routiers Tracteurs agricoles Remorques lourdes Semi-remorques Remorques légères2 Véhicules d'occasion Voitures particulières Autocars et autobus1 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux Tracteurs routiers Tracteurs agricoles Remorques Semi-remorques
1 2
2008 2 648 2 050 7 487 30 44 4 27 68 6 368 5 393 7 817 18 101 4 28
2013 2 238 1 757 7 385 25 48 2 15 62 6 287 5 350 5 788 16 96 4 26
2018 2 730 2 139 6 483 30 45 3 25 67 6 517 5 590 5 805 19 75 3 20
2 500 2 009 5 404 22 40 3 17 48 6 205 5 322 7 732 22 90 4 28
Les véhicules de moins de 10 places assises (breaks) sont comptabilisés avec les voitures particulières. Y compris les caravanes, les agraires, les porte-bateaux et les autres remorques. Note : le champ du tableau ci-dessus diffère de celui du rapport de la CCTN, il inclut notamment les remorques. Source : SDES, Mémento de statistiques des transports 2018
En 2018, les immatriculations de véhicules routiers neufs ralentissent (+ 3,2 % en 2018, après + 5,5 % en 2017). Elles atteignent un niveau proche de celui de 2008 et 2009. Depuis 2003, les immatriculations de véhicules routiers neufs progressent de 0,6 % par an en moyenne. Les immatriculations de véhicules d'occasion baissent de 1,0 % en 2018 par rapport à 2017. Elles progressent de 0,3 % par an en moyenne sur 15 ans. Les voitures particulières représentent 78,3 % des immatriculations neuves et 85,8 % des immatriculations de véhicules d'occasion.
14  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
ÉVOLUTION DU PARC MOYEN DE VÉHICULES ROUTIERS En milliers
2003 Voitures particulières Essence Diesel Véhicules utilitaires légers Essence Diesel Véhicules lourds Poids lourds Bus et cars Total des véhicules 29 360 17 085 12 276 5 405 1 121 4 284 665 581 83 35 429 2008 30 775 14 438 16 338 5 731 796 4 935 651 565 87 37 157 2013 31 625 12 114 19 511 5 935 396 5 539 643 552 92 38 204 2018 32 688 13 146 19 542 6 178 262 5 916 648 554 94 39 514
Champ : France métropolitaine, parc roulant moyen de véhicules. Source : SDES, CCTN 2019
Le parc roulant moyen s'est accru de 2,4 millions de véhicules depuis 2008 (+ 6,3 % au total), dont 447 milliers de véhicules utilitaires légers (+ 7,8 %). Entre 2008 et 2018, le parc de poids lourds a diminué de 1,9 %, alors que dans le même temps celui de bus et cars a progressé de 9,1 %. Sur la même période, le parc des voitures particulières a crû de 1,9 million de véhicules (soit + 6,2 %). En 2018, 59,8 % des voitures particulières roulent au diesel, contre 53,1 % en 2008.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  15
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Matériel ferroviaire
PARC DE MATÉRIEL FERROVIAIRE En nombre de véhicules
2008 Matériel moteur Automotrices et autorails Locomotives électriques Locomotives diesel Locotracteurs TGV Tram-Train Matériel remorqué voyageurs dont remorques de TGV Matériel remorqué marchandises Wagons réseau national Wagons réseau international (RIV)1
1
2013 8 476 3 189 1 701 1 900 1 150 509 27 15 918 4 271 90 638 29 224 61 414
2018 8 688 3 725 1 524 1 843 1 079 442 75 17 232 3 752 73 465 22 633 50 832
7 294 2 627 1 638 1 520 1 067 427 15 13 409 3 615 88 644 29 637 59 007
Réglementation internationale des wagons. Source : SDES, d'après EPSF
Entre 2008 et 2018, le parc de matériel remorqué voyageurs s'est accru de 28,5 % (soit + 2,5 % par an en moyenne), alors que, dans le même temps, le parc de wagons de marchandises a diminué de 17,1 % (- 1,9 % par an en moyenne).
16  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Véhicules de transport collectif urbain
PARC DES AUTOBUS ET AUTOCARS AU 1ER JANVIER En milliers et en %
2003 Parc de bus et cars (en milliers) Autobus Autocars Autres (dont autocars pour handicapés) Part des véhicules offrant plus de 40 places (en %) Part des bus offrant plus de 40 places Part des autocars offrant plus de 40 places Part des véhicules ne roulant pas au gazole (en %) 85,9 22,5 63,4 57,8 27,7 68,4 2,6 2008 94,4 26,6 67,8 62,2 36,9 72,1 3,3 2013 94,1 26,9 66,9 0,3 65,5 45,7 73,4 4,9 2018 100,9 28,5 72,2 0,2 71,5 56,9 77,2 5,0
Note : la série qui prend fin en 2009 concernait le parc des bus et cars ayant moins de 20 ans ; la nouvelle série qui débute en 2010 concerne les bus d'âge inférieur ou égal à 17 ans et les cars d'âge inférieur ou égal à 18 ans. Sources : fichier central des automobiles jusqu'en 2009 ; SDES, RSVERO depuis 2010
On comptabilise 100 900 bus et cars en 2018. Le nombre de bus et cars immatriculés en France a augmenté de 6,8 % en dix ans et de 0,7 % en moyenne par an depuis 2008. Le parc de bus progresse de 0,7 % par an en moyenne, contre + 0,6 % en moyenne pour le parc des autocars. Toutefois, les autocars représentent 72 % du parc total des bus et autocars en 2018. En 2018, la part des bus et autocars de plus de 40 places est de 71,5 % et est en augmentation régulière depuis 2008. Cette part est plus élevée pour les cars. Plus des trois quarts des cars circulant sont pourvus de 40 places et plus, alors que c'est le cas seulement de près de la moitié des bus. La part des autobus et autocars roulant au gazole reste élevée (95,0 %), mais décroît lentement depuis 2003.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  17
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
PARC DES MÉTROS, RER ET TRAMWAYS1 En unités
2002 Île-de-France Nombre de rames1 Métros Tramways RER (RATP) Régions hors Île-de-France Nombre de rames Métros Tramways 4 163 2 969 117 1 077 716 297 419 2007 1 128 689 82 357 1 008 367 641 2012 1 207 699 139 369 1 235 396 839 2017 1 266 719 261 286 1 389 398 991
1 Pour 2002, le matériel est compté en nombre de voitures (remorque + motrice). À partir de 2007, le recensement du matériel roulant ferré se compte en rames. Sources : Île-de-France Mobilités-Omnil ; enquête TCU (DGITM, CGDD, Cerema, Gart, UTP)
Entre 2007 et 2017, le parc des métros, RER et tramways a augmenté de 24 % en France (+ 12 % en Île-de-France et + 38 % en province). Cette évolution est portée par l'expansion du réseau de tramways : le nombre de rames a plus que triplé en Île-de-France et s'accroît de 55 % en province sur cette période.
18  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Parc des installations de remontées mécaniques
ÉVOLUTION DU PARC DE REMONTÉES MÉCANIQUES En unités
2003 Téléphériques Téléskis Autres installations Nombre total d'installations
1
2008 1 157 2 694 39 3 890
2013 1 147 2 297 38 3 482
2018 1 110 2 067 nd 3 1771
1 105 2 816 40 3 961
Hors autres engins (ascenseurs inclinés, chemin de fer à crémaillère, funiculaires, etc.). nd : données non disponibles. Source : DGITM, STRMTG
En 2018, les parcs de remontées mécaniques français comportent 1 110 téléphériques et 2 067 téléskis. Entre 2003 et 2018, le parc des remontées mécaniques diminue de 19,8 % (soit un rythme de - 1,5 % par an en moyenne). Cela est dû en grande partie à la baisse prononcée, de 26,6 %, des installations de téléskis entre 2003 et 2018 (- 2,0 % en moyenne annuelle). Le parc d'installations en téléphériques augmente entre 2003 et 2008 (+ 0,9 % par an en moyenne), puis baisse de 2008 à 2018 (- 0,4 % par an en moyenne).
Chiffres clés du transport  Édition 2020  19
partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport
Parc des matériels fluviaux
ÉVOLUTION DU PARC DES MATÉRIELS FLUVIAUX En unités
2013 Automoteurs 3 000 tonnes et plus De 1 000 Ã 2 999 tonnes Jusqu'Ã 999 tonnes Chalands et barges 3 000 tonnes et plus De 1 000 Ã 2 999 tonnes Jusqu'Ã 999 tonnes Source : VNF 876 14 196 666 416 5 163 248 2018 704 17 204 483 337 5 140 192
Le parc de bateaux automoteurs ainsi que celui de chalands et barges diminuent entre 2013 et 2018 (- 4,1 % par an en moyenne). Cette baisse est marquée pour les installations à faible portance (inférieure à 999 tonnes) : respectivement - 5,0 % pour les chalands et barges et - 6,2 % pour les automoteurs.
20  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 2
Transport intérieur de voyageurs
-- En 2018, le transport intérieur de voyageurs (voir définition dans le glossaire), mesuré en voyageurs-kilomètres, est en léger repli : - 0,2 % par rapport à 2017. Cette baisse est principalement due au transport collectif (- 1,0 %) et plus précisément au ferroviaire (- 3,0 %), impacté par les grèves au deuxième trimestre 2018. Les parts des différents modes de transport restent stables. Le transport intérieur de voyageurs est largement dominé par le transport individuel en véhicules particuliers (80,6 % des voyageurs-kilomètres). Les transports ferrés (ferroviaires et métros) représentent 11,5 % des voyageurs-kilomètres, davantage que les transports collectifs routiers, y compris tramways (6,2 %). La part du transport aérien dans le transport intérieur reste faible (1,7 %).
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transport intérieur de voyageurs
TRANSPORT INTÉRIEUR DE VOYAGEURS PAR MODE EN 2018 En % des voyageurs-kilomètres 80,6
Véhicules particuliers1 Autocars, autobus et tramways Transports ferrés2 Transport aérien3
1
6,2 11,5
Y compris véhicules immatriculés à l'étranger et deux-roues motorisés. Trains, métros, RER. 3 Vols intérieurs à la métropole uniquement. Source : SDES, CCTN 2019
2
1,7 ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR DE VOYAGEURS PAR MODE En milliards de voyageurs-kilomètres
2003 Transport individuel1 Transport collectif Autobus, autocars et tramways Transports ferrés2 Transport aérien3 Ensemble du transport intérieur de voyageurs
1 2 3
2008 703,0 169,4 53,6 102,7 13,1 872,4
2013 712,9 175,7 56,0 105,2 14,5 888,6
2018 757,1 182,3 58,5 107,9 15,9 939,4
730,1 146,2 49,1 84,2 13,0 876,3
Y compris véhicules immatriculés à l'étranger et deux-roues motorisés. Trains, métros, RER. Vols intérieurs à la métropole uniquement. Source : SDES, CCTN 2019
En 2018, 939 milliards de voyageurs-kilomètres ont été réalisés sur le territoire français : 757 milliards en véhicules particuliers (y compris étrangers), 108 milliards en transport ferré, le reste en autobus et autocars ou en avion. Les parts modales restent stables. Le transport individuel en véhicules particuliers et les transports collectifs représentent respectivement 80,6 % et 19,4 % du transport intérieur de voyageurs.
22  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR DE VOYAGEURS PAR MODE Indice base 100 en 2000
140 130 120 110 100 90 80 2000 Véhicules particuliers
1 2 3 1
2003
2008
2013 Transports ferrés
2
2018 Transport aérien3
Autocars, autobus et tramways
Y compris véhicules immatriculés à l'étranger et deux-roues motorisés. Trains, métros, RER. Vols intérieurs à la métropole uniquement. Source : SDES, CCTN 2019
Le transport intérieur de voyageurs décroît de 0,2 % en 2018. Cette baisse est principalement due aux transports collectifs (- 1,0 %), et plus précisément au transport ferroviaire (- 3,0 %). Le transport individuel reste stable par rapport à 2017. Les évolutions sont contrastées entre les différents types de transports collectifs. Le transport collectif routier (autocars, autobus et tramways) est en légère augmentation (+ 0,5 %) après une année de baisse (- 0,9 % en 2017). Le transport aérien en métropole ralentit après deux années de forte croissance : + 3,0 % en 2018, après + 4,0 % en 2017 et + 3,8 % en 2016. Depuis 2017, le transport aérien a retrouvé son niveau de 2000. En revanche, les transports ferrés reculent fortement en 2018 (- 2,3 %), notamment à cause de la grève perlée à la SNCF, mais leur croissance en moyenne annuelle sur cinq ans reste positive (+ 0,5 % par an).
Chiffres clés du transport  Édition 2020  23
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transport routier de voyageurs
TRANSPORT INDIVIDUEL DE VOYAGEURS En milliards de voyageurs-kilomètres
2003 Véhicules particuliers Voitures particulières françaises (VP) Véhicules légers étrangers (VP et VUL1) Deux-roues motorisés
1
2008 703,0 627,8 61,9 13,4
2013 712,9 635,3 63,7 13,9
2018 757,1 672,8 70,4 13,9
730,1 660,3 58,0 11,8
VUL : véhicules utilitaires légers. Source : SDES, CCTN 2019
Le transport individuel (en voiture particulière) est quasi stable en 2018 par rapport à 2017. Cette stabilité rompt avec sa tendance de croissance annuelle moyenne depuis 2013 (+ 1,2 %). Elle peut trouver son origine dans la nouvelle augmentation des prix des carburants en 2018.
24  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
TRANSPORT COLLECTIF ROUTIER DE VOYAGEURS En milliards de voyageurs-kilomètres
2003 Autocars1 dont transport interurbain régulier librement organisé (autocars « Macron ») dont occasionnel en autocars étrangers Autobus et tramways2 Autobus et tramways hors Île-de-France Île-de-France, autobus et tramways RATP Île-de-France, urbain et interurbain (hors RATP)3 Ensemble du transport collectif routier
1 2
2008 42,8 6,5 10,8 6,5 2,8 1,6 53,6
2013 43,5 7,0 12,5 7,4 3,1 1,9 56,0
2018 43,9 2,7 6,6 14,6 8,5 3,7 2,3 58,5
39,6 6,3 9,5 5,6 2,4 1,4 49,1
Révision de la série des autocars. Pour plus d'informations, cf. annexe méthodologique du 55e rapport de la CCTN. Révision des séries des autobus et tramways en Île-de-France. Pour plus d'informations, cf. fiche F2 du 56e rapport de la CCTN. 3 Y compris noctiliens SNCF depuis 2015. Source : SDES, CCTN 2019
Les transports collectifs routiers (autocars, autobus et tramways) augmentent globalement de 0,5 % en 2018, après une année de baisse en 2017 (- 0,9 %). Cette hausse modérée est portée par tous les segments, excepté le transport occasionnel en autocars étrangers qui recule de 3,6 %. La baisse conjoncturelle du transport ferroviaire ainsi que l'augmentation du prix du carburant (qui pénalise le transport en véhicules particuliers) bénéficient au transport collectif routier, et notamment au transport en autocars « Macron » qui croît de 19,2 % entre 2017 et 2018.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  25
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transports collectifs urbains
ÉVOLUTION DU TRAFIC DES TRANSPORTS COLLECTIFS URBAINS En millions de voyageurs-kilomètres
2003 Île-de-France Modes ferrés Trains et RER Métros Tramways Bus1 Hors Île-de-France2 Métros Tramways et bus Ensemble TCU
1
2008 28 771 24 460 17 142 7 318 284 4 026 8 687 2 200 6 487 37 458
2013 30 855 25 799 18 194 7 605 615 4 441 9 911 2 485 7 426 40 041
2018 33 376 27 338 19 229 8 109 933 5 105 11 217 2 690 8 527 44 593
23 983 20 156 14 141 6 015 138 3 688 7 171 1 525 5 646 33 372
2
Révision des séries des autobus d'Île-de-France. Pour plus d'informations, cf. fiche F2 du 56e rapport de la CCTN. Changement de périmètre des surfaces des ressorts territoriaux des autorités organisatrices de la mobilité (RTAOM). Pour plus d'informations, cf. fiche F2 du 56e rapport de la CCTN. Source : SDES, CCTN 2019
Le transport collectif urbain (TCU) représente 45 milliards de voyageurskilomètres, soit 25 % du transport collectif. Il progresse de 0,7 % entre 2017 et 2018, à un rythme nettement inférieur à sa moyenne annuelle depuis 2013 (+ 1,8 %). La part des voyageurs-kilomètres réalisés en Île-de-France et en province reste stable, respectivement 74,8 % et 25,2 %. En 2018, la croissance du TCU est soutenue par les réseaux de province (+ 2,8 %), tandis qu'elle est stable sur les réseaux d'Île-de-France (+ 0,1 %). Les premiers sont portés par tous les segments (métros, bus et tramways), alors que les évolutions sont contrastées pour les seconds. En Île-de-France, la fréquentation des trains, RER et tramways baisse, alors que celle des métros et des bus augmente.
26  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transport ferroviaire de voyageurs
ÉVOLUTION DU TRAFIC DE TRANSPORT FERROVIAIRE En millions de voyageurs-kilomètres
2003 Trains à grande vitesse1, 2 Trains interurbains1, 2, 3 Trains sous convention CR1, 4 Ensemble hors trains et RER d'Île-de-France Trains et RER d'Île-de-France1, 5 Ensemble
1 2 3
2008 53 337 10 187 12 535 76 060 17 142 93 202
2013 54 913 8 171 13 846 76 930 18 194 95 125
2018 58 595 5 531 13 767 77 893 19 229 97 121
40 091 13 380 8 999 62 469 14 141 76 611
Révision des séries ferroviaires. Pour plus d'informations, cf. annexe méthodologique du 55e rapport de la CCTN. Y compris trains internationaux (hors navettes Eurotunnel). Sous convention État et non conventionnés (hors trains à grande vitesse). 4 Sous convention des conseils régionaux (hors Corse et Île-de-France). 5 Y compris RER exploités par la RATP et lignes T4 et T11 Express du tramway. Source : SDES, CCTN 2019
Avec près de 100 milliards de voyageurs-kilomètres, le transport ferroviaire représente 53 % du transport collectif. Il repart à la baisse et diminue de 3,0 % en 2018 par rapport à 2017, alors qu'il avait augmenté en moyenne annuelle de 0,4 % depuis 2013. Cette diminution entre 2017 et 2018 est due à presque tous les segments : à grande vitesse (- 1,8 %), interurbains (- 23,4 %) ainsi que les trains et RER d'Île-de-France (- 1,6 %). L'année 2018 est marquée par de mauvaises conditions climatiques au premier trimestre (chutes de neige), les 39 jours de grève perlée à la SNCF au deuxième trimestre et la poursuite du transfert des lignes intercités vers les TER.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  27
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transport aérien de voyageurs
ÉVOLUTION DU TRAFIC DE TRANSPORT AÉRIEN INTÉRIEUR En milliers de voyageurs embarqués et débarqués
2003 Métropole  métropole Radiales (Paris-province) Transversales (province-province) Outre-mer  métropole Outre-mer  outre-mer France entière Source : SDES, CCTN 2019 23 060 17 520 5 540 3 200 2 050 28 310 2008 22 780 16 750 6 030 3 380 2 180 28 340 2013 24 340 16 470 7 870 3 840 2 120 30 300 2018 26 210 16 340 9 870 4 670 2 400 33 280
Le transport aérien intérieur (France entière) poursuit son augmentation en 2018 (+ 3,4 %), à un rythme près de deux fois plus élevé que sa croissance annuelle moyenne depuis 2013 (+ 1,9 %). Cette hausse est portée par les liaisons avec l'outre-mer (+ 10,1 %) et les liaisons transversales (+ 9,9 %). Ces dernières bénéficient toujours du développement de l'offre des compagnies à bas coût entre métropoles régionales et de l'absence de liaisons ferroviaires rapides sur certains trajets. À l'inverse, le trafic radial diminue de 1,7 % en 2018, du fait des ouvertures récentes de lignes à grande vitesse entre la capitale et certaines métropoles régionales.
28  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 2 : transport intérieur de voyageurs
Transport maritime de voyageurs
PASSAGERS DANS LES PRINCIPAUX PORTS FRANÇAIS En milliers de voyageurs embarqués et débarqués, y compris croisiéristes
2008 Métropole Façade Mer du Nord et Manche (8 ports) dont Calais dont Dunkerque Façade Atlantique Façade Méditerranée (9 ports) dont Marseille dont Bastia dont Toulon Outre-mer France entière Source : SDES, CCTN 2019 26 556 17 187 11 002 2 203 35 9 334 2 047 2 316 1 164 1 125 27 681 2013 27 058 16 265 10 372 2 302 104 10 689 2 616 2 167 1 505 1 243 28 300 2018 27 064 15 591 9 118 2 619 106 11 367 2 986 2 165 1 694 2 005 29 069
29,1 millions de passagers ont fréquenté les principaux ports maritimes français en 2018 : 15,6 millions dans la Manche et la Mer du Nord, 11,4 millions en Méditerranée et 2,0 millions en outre-mer. Avec 24,5 millions de personnes, les passagers hors croisières représentent 84,7 % du trafic maritime de voyageurs. L'essentiel de ces passagers se concentre sur les ports de la Mer du Nord et de la Manche (61,5 %). Calais et Dunkerque représentent 75,3 % du trafic de voyageurs sur la Manche et la Mer du Nord. Le nombre de croisiéristes a été multiplié par 2,4 en dix ans, passant de 1,9 million de passagers en 2008 à 4,4 millions en 2018, soit + 9,0 % en moyenne chaque année. L'activité de croisière est particulièrement dynamique en Méditerranée, qui représente 67,6 % des croisiéristes en France. Marseille demeure le premier port français pour les croisières, avec 1,7 million de passagers en 2018. Dans les ports d'outre-mer, le trafic a fortement crû entre 2013 et 2018 (+ 10,0 % en moyenne par an), grâce aux croisiéristes, dont le nombre a été multiplié par 2,5 sur cette période. Ils représentent désormais 46,4 % des voyageurs en outre-mer.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  29
30  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 3
Transport intérieur de marchandises
-- En 2018, 368,5 milliards de tonnes-kilomètres de marchandises ont été transportées sur le territoire français métropolitain (dont 12,4 milliards par oléoducs), en hausse de 2,2 % par rapport à 2017. Le transport intérieur terrestre de marchandises (voir définition dans le glossaire) est largement dominé par le transport routier. En 2018, la part modale de la route progresse au détriment du transport ferroviaire, en lien avec les grèves du deuxième trimestre. La part de la route représente désormais 89,1 % du transport terrestre hors oléoducs, celle du transport ferroviaire 9,0 % et celle du transport fluvial 1,9 %. La hausse de 2018 est portée par une croissance de 2,9 % du transport routier. Le transport ferroviaire de marchandises, fortement impacté par les grèves du premier semestre, chute de 4,2 %. Dans les ports français, les volumes de marchandises traitées sont relativement stables en 2018 (+ 0,7 %, après + 5,9 % en 2017).
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport terrestre de marchandises
ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR TERRESTRE DE MARCHANDISES En milliards de tonnes-kilomètres
2003 Ferroviaire Routier Fluvial Transport intérieur hors oléoducs Oléoducs Transport intérieur total Source : SDES, CCTN 2019 48,1 297,0 6,9 352,0 22,1 374,1 2008 40,4 327,5 7,5 375,4 20,9 396,3 2013 32,2 291,9 7,9 332,1 11,5 343,6 2018 32,0 317,3 6,7 356,0 12,4 368,5
Avec 369 milliards de tonnes-kilomètres (dont 12,4 milliards par oléoducs), le transport intérieur terrestre de marchandises est en hausse en 2018 par rapport à 2017 (+ 2,2 %).
ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR TERRESTRE DE MARCHANDISES Indice base 100 en 2003
120
100
80
60
40 2003 Ferroviaire Source : SDES, CCTN 2019 32  Chiffres clés du transport  Édition 2020 2008 Routier 2013 Fluvial Oléoducs 2018
partie 3 : transport intérieur de marchandises
PARTS MODALES DU TRANSPORT TERRESTRE DE MARCHANDISES (HORS OLÉODUCS) EN 2018 En % 89,1
Routier Ferroviaire Fluvial
9,0 1,9
Source : SDES, CCTN 2019
Le transport terrestre de marchandises est essentiellement réalisé par la route (89,1 % du transport intérieur hors oléoducs). La part des modes non routiers a fortement chuté au cours des deux dernières décennies, du fait de la réduction du transport ferroviaire (- 4,5 % par an en moyenne entre 1997 et 2010). Hors oléoducs, la part modale du transport ferroviaire était quasi stable depuis 2011. Elle baisse en 2018, pour s'établir à 9,0 %, en raison des grèves du deuxième trimestre à la SNCF.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  33
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport routier de marchandises
ÉVOLUTION DU TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR DE MARCHANDISES En milliards de tonnes-kilomètres
360 320 280 240 200 160 120 80 2003 Pavillon français Source : SDES, CCTN 2019 2008 Pavillon étranger 2013 2018 Transport routier intérieur
En 2018, le transport routier intérieur, mesuré en tonnes-kilomètres, augmente de 2,9 % sur un an en France métropolitaine. Il s'agit de la troisième hausse consécutive après 2016 (+ 2,5 %) et 2017 (+ 6,7 %). Il est ainsi passé de 282 milliards de tonnes-kilomètres en 2015 à un peu plus de 317 milliards en 2018, soit + 4,0 % par an en moyenne. Cette évolution fait suite à la période 2009-2015 durant laquelle l'activité de transport routier intérieur a été relativement stable. Précédemment, on avait déjà connu une période de hausse de 2003 à 2007 (+ 3,5 % en moyenne annuelle). Le niveau atteint en 2007, soit 340 milliards de tonnes-kilomètres, a alors fortement baissé en deux ans (- 8,6 % en moyenne annuelle), pour s'établir à moins de 285 milliards en 2009. Les hausses récentes permettent au transport routier intérieur de se situer à son volume le plus élevé de la décennie 2010 tout en restant en deçà du pic atteint en 2007.
34  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 3 : transport intérieur de marchandises
ÉVOLUTION DU TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR : PART DES PAVILLONS FRANÇAIS ET ÉTRANGER En %
80 70 60 50 40 30 20 10 0 2003 2008 Pavillon français Source : SDES, CCTN 2019 2013 Pavillon étranger 2018
La part du pavillon français dans le transport routier intérieur ne baisse plus depuis 2016, se stabilisant à 61 % en 2018. Cela met un terme, au moins provisoirement, à une érosion du pavillon français observée depuis 2003, année au cours de laquelle sa part avait été mesurée à 71 %.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  35
partie 3 : transport intérieur de marchandises
TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR En milliards de tonnes-kilomètres
2003 Pavillon français National (PTAC1 > 3,5 t) Compte propre Compte d'autrui International (PTAC > 3,5 t) VUL2 (PTAC <= 3,5 t) Pavillon étranger Transport routier intérieur
1 2
2008 217,5 181,9 29,3 152,7 13,6 22,0 109,9 327,5
2013 188,0 155,9 31,6 124,4 9,4 22,7 103,9 291,9
2018 192,9 161,9 40,0 121,9 6,5 24,5 124,4 317,3
209,9 171,2 31,7 139,4 18,1 20,6 87,2 297,0
Poids total autorisé en charge. Véhicules utilitaires légers. Source : SDES, CCTN 2019
Le transport national des véhicules de plus de 3,5 tonnes s'accroît de 3,9 % sur un an. Il se situe à 162 milliards de tonnes-kilomètres en 2018, dont 122 milliards de tonnes-kilomètres pour le compte d'autrui et 40 pour le compte propre. La hausse par rapport à 2017 a été plus forte pour le compte propre (+ 11,1 %) que pour le compte d'autrui (+ 1,7 %). Au sein du pavillon français, le transport international poursuit, quant à lui, son recul. Avec 6,5 milliards de tonnes-kilomètres parcourus sur le territoire national, il représente environ 2 % du transport routier français en 2018. Ces valeurs s'étaient établies respectivement à 18,1 milliards et 6,4 % en 2003. Elles ont été divisées par 3 en 15 ans.
36  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport ferroviaire de marchandises
TRANSPORT FERROVIAIRE DE MARCHANDISES PAR TYPE DE CONDITIONNEMENT En milliards de tonnes-kilomètres
2008 Combiné Conventionnel Ensemble du transport ferroviaire Source : SDES, CCTN 2019 9,2 31,2 40,4 2013 8,4 23,8 32,2 2018 6,8 25,2 32,0
En 2018, le transport ferroviaire représente 32 milliards de tonnes-kilomètres transportées. Le transport ferroviaire de marchandises baisse fortement en 2018 (- 4,2 %), en raison des mouvements sociaux du deuxième trimestre, après une hausse de 2,7 % en 2017. Il baisse en moyenne de 2,3 % par an entre 2008 et 2018.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  37
partie 3 : transport intérieur de marchandises
TRANSPORT INTÉRIEUR FERROVIAIRE DE MARCHANDISES EN 2018 En % des milliards de tonnes-kilomètres
78,8
Conventionnel Combiné
21,2
Source : SDES, CCTN 2019
Le transport conventionnel (qui n'est réalisé ni en conteneurs ni par des véhicules routiers embarqués sur des trains) représente 78,8 % du transport ferroviaire et baisse de 4,6 % entre 2017 et 2018. Le transport ferroviaire combiné non accompagné (conteneurs de marchandises, caisses mobiles et semi-remorques) représente 21,2 % du transport ferroviaire et baisse de 2,5 % entre 2017 et 2018.
38  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport fluvial de marchandises
ÉVOLUTION DU TRANSPORT FLUVIAL DE MARCHANDISES En milliards de tonnes-kilomètres
9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2003 Nord-Pas-de-Calais Source : SDES, d'après VNF Rhin 2008 Rhône et Basse Saône 2013 2018 Seine Est et Nord-Est de Paris
Avec 6,7 milliards de tonnes-kilomètres en 2018, le transport fluvial de marchandises représente 1,9 % du transport intérieur terrestre de marchandises (hors oléoducs). Il recule en moyenne de 3,3 % par an depuis 2013, du fait de la baisse de demande de transport de combustibles minéraux et de matériaux de construction. La diminution d'activité sur cinq ans concerne tous les bassins. Le transport fluvial baisse de 0,2 % entre 2017 et 2018. On constate néanmoins une hausse de l'activité entre 2017 et 2018 sur le bassin de la Seine.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  39
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport aérien de marchandises
MARCHANDISES AU DÉPART ET À L'ARRIVÉE DES AÉROPORTS FRANÇAIS Fret en milliers de tonnes
2003 Intérieur Métropole - métropole Radiales Transversales Outre-mer1 International (métropole et outre-mer) Trafic total
1
2008 108 57 28 29 51 1 519 1 627
2013 123 74 42 32 49 1 567 1 690
2018 154 82 48 35 72 2 148 2 302
119 68 39 29 51 1 228 1 347
Y compris intra outre-mer, trafic de relations : les marchandises transportées à l'intérieur du périmètre considéré sont comptabilisées une seule fois. Source : DGAC
Le fret aérien demeure très faible : 2,3 millions de tonnes de marchandises (hors poste et courrier) sont traitées dans les aéroports français (en comptabilisant une seule fois les tonnes transportées à l'intérieur de la France). Il concerne essentiellement le transport international de marchandises (93 % du total du fret aérien). Entre 2003 et 2018, le transport aérien de marchandises progresse en moyenne de 3,6 % par an. Il baisse cependant de 1,9 % entre 2017 et 2018.
40  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 3 : transport intérieur de marchandises
Transport maritime de marchandises
ACTIVITÉ DES PORTS FRANÇAIS (ENTRÉES ET SORTIES) En millions de tonnes
2003 Grands ports maritimes de métropole (GPM) et Calais Autres ports métropolitains Ports d'outre-mer Ensemble des ports1
1
2008 348 31 11 390
2013 301 33 11 345
2018 321 34 13 368
313 39 nd 352
Avant 2011 : 7 grands ports maritimes (GPM) + 14 ports métropolitains ; à partir de 2011 : 7 grands ports maritimes + 31 autres ports français. nd : données non disponibles. Source : SDES, CCTN 2019
En 2018, l'activité portuaire augmente de 0,7 % par rapport à 2017 : la hausse des vracs solides (+ 5,4 %) compense la baisse des marchandises diverses (- 2,5 %), dont notamment celle des rouliers (- 4,1 %) et du pétrole brut (- 6,1 %). En 2018, les vracs solides représentent 22,3 % du trafic des marchandises et les marchandises diverses (comprenant les conteneurs et rouliers) représentent 39,7 % du trafic de marchandises. Les grands ports maritimes métropolitains (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux) et Calais concentrent 87,3 % de l'activité portuaire. Le GPM de Marseille reste le premier port français de marchandises avec 80,4 millions de tonnes traitées en 2018, stable depuis 2017. Le transport maritime de marchandises augmente de 1,3 % par an en moyenne entre 2013 et 2018.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  41
partie 3 : transport intérieur de marchandises
ACTIVITÉ DES PORTS FRANÇAIS PAR TYPE DE CONDITIONNEMENT EN 2018 En % 2,1
15,0
Vracs liquides
38,1 22,5
Vracs solides Marchandises diverses : rouliers Marchandises diverses : conteneurs Marchandises diverses : autres marchandises diverses
22,3
Source : SDES, CCTN 2019
En 2018, le trafic des conteneurs se maintient à son niveau de 2017 (- 0,1 %). Le Havre conserve en 2018 sa position de premier port de transit des conteneurs avec 28,3 millions de tonnes et 2 866 milliers d'équivalent vingt pieds (EVP). Le volume de marchandises conteneurisées a fortement progressé durant ces 20 dernières années, passant de 24,0 millions de tonnes en 1997 à 55,4 millions de tonnes en 2018, soit + 4,1 % en moyenne chaque année. La part du trafic conteneurisé dans le tonnage total est ainsi passée de 7,3 % à 15,0 % sur cette même période. Le transport de marchandises en rouliers recule de 4,1 % en 2018 par rapport à 2017. Ce trafic a progressé de 1,3 % en moyenne chaque année depuis 2008, passant de 72 millions de tonnes à 83 millions de tonnes en 2018. Les rouliers sont principalement concentrés à Calais et Dunkerque, où ils représentent 73,8 % de ce trafic en 2018. Cette part est en baisse de 1,8 point par rapport à 2017 dans ces deux ports. Depuis 2009, le transport de vrac liquide tend à diminuer (- 3,0 % en moyenne chaque année jusqu'en 2016), malgré une légère reprise depuis 2017 (+ 2,1 %). Le niveau atteint en 2018 est le plus élevé depuis ces cinq dernières années. Les GPM de Marseille, du Havre et de Nantes Saint-Nazaire sont les principaux ports de transit des hydrocarbures, notamment pour la réception du pétrole brut importé de l'étranger.
42  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4
Économie des transports
-- La dépense totale de transport s'élève à 425,1 milliards d'euros en 2018, soit 18,1 % du PIB. La consommation des ménages en service marchand de transport, principalement en transport individuel, représente 14,9 % de leur consommation totale et croît en moyenne de 2,9 % par an depuis 2013. La production de transport par des entreprises réalisant un service de transport (pour elles-mêmes ou pour autrui) est de 216,5 milliards d'euros en 2018 et progresse de 1,9 % en volume entre 2017 et 2018. Les dépenses des administrations publiques s'élèvent à 46,3 milliards d'euros en 2018. Elles augmentent très légèrement en moyenne annuelle depuis 2013 (+ 0,1 %).
partie 4 : économie des transports
Données macroéconomiques
PRODUCTION DE LA BRANCHE TRANSPORTS AU PRIX DE BASE PAR FONCTION* (EN VALEUR) En milliards d'euros courants
2013 Transport de voyageurs Transport de marchandises Services auxiliaires hors poste et courrier Poste et courrier Ensemble des transports 49,5 66,5 58,7 12,2 186,9 2018 56,0 79,3 68,1 13,2 216,5
* Production au prix de base : production hors impôts sur les produits (taxe d'aéroport...), y compris, le cas échéant, subventions sur les produits (principalement services de transports ferroviaires et urbains). Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Insee, Comptes nationaux)
Avec une production de 216,5 milliards d'euros en 2018, la branche transports (entreprises effectuant un service de transport pour le compte d'autrui ou pour leur propre compte, y compris les activités de poste et de courrier) représente 9,2 % du produit intérieur brut (PIB) français et progresse en volume de 1,9 % en 2018 par rapport à 2017. L'année 2018 est marquée par un ralentissement du transport de marchandises (+ 3,9 % en 2018, après + 9,2 % en 2017 en volume), comme du transport de voyageurs (- 0,1 % en 2018, après + 3,4 % en 2017 en volume), du fait de la décélération de l'activité économique en France et des grèves à la SNCF du deuxième trimestre. En volume, les activités de poste et de courrier poursuivent leur baisse (- 1,8 % en 2018, - 2,8 % en moyenne sur les cinq dernières années). Du fait de la hausse des prix, la production des activités de poste et de courrier progresse en valeur de 1,5 % par an entre 2013 et 2018.
44  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE SERVICES DE TRANSPORT (EN VOLUME) Indice base 100 en 2013
120 115 110 105 100 95 90 85 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Transport de voyageurs Poste et courrier
Transport de marchandises Ensemble des transports
Services auxiliaires
Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Insee, Comptes nationaux)
PRODUCTION DE TRANSPORT EN 2018 En % 36,6
Marchandises Voyageurs Poste et courrier
31,4 25,9 6,1
Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Insee, Comptes nationaux)
Autres services hors poste
Chiffres clés du transport  Édition 2020  45
partie 4 : économie des transports
Dépenses de transport des ménages
ÉVOLUTION DES DÉPENSES DE TRANSPORT DES MÉNAGES En milliards d'euros courants
2003 Ensemble des dépenses de consommation des ménages Dépenses liées aux véhicules individuels Achat de véhicules Utilisation de véhicules hors carburants Carburants et lubrifiants Achat de services de transports Assurance Dépenses totales de transport Poids des dépenses de transport dans la consommation totale des ménages (%) Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Insee, Comptes nationaux) 854,3 102,0 35,6 37,9 28,5 17,1 4,2 123,3 14,4 2008 1 049,0 125,2 38,6 48,3 38,2 23,5 6,0 154,7 14,7 2013 1 113,4 123,5 35,7 49,1 38,8 26,3 7,6 157,5 14,1 2018 1 219,8 143,9 43,8 58,8 41,3 30,0 7,9 181,8 14,9
Avec 181,8 milliards d'euros en 2018, les dépenses de transport représentent 14,9 % des dépenses de consommation des ménages. Les dépenses liées aux véhicules individuels (y compris assurance) représentent 83,5 % des dépenses des ménages en transport en valeur. Elles ont progressé au total de 2,4 % en euros courants en moyenne annuelle depuis 2003. Les achats de véhicules et les dépenses de carburants progressent respectivement de 1,4 % et 2,5 % en valeur par an en moyenne sur la même période. Les autres dépenses d'utilisation du véhicule (hors assurance) augmentent de 3,0 % et représentent 41 % des dépenses de transport individuel. Les achats de services de transport ont augmenté de 3,8 % en moyenne annuelle depuis 2003 et représentent 16,5 % des dépenses de transport des ménages en 2018.
46  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
Financement public des transports
DÉPENSES EN TRANSPORT DES ADMINISTRATIONS CENTRALES ET LOCALES En milliards d'euros courants
2010 Dépenses de fonctionnement Dépenses d'investissement Total des dépenses des administrations Source : SDES, CCTN 2019 (d'après DGFIP) 27,7 14,8 42,5 2013 29,1 17,0 46,1 2018 30,1 16,2 46,3 % en 2018 64,9 35,1 100,0
En 2018, le financement du transport par les administrations centrales et locales est de 46,3 milliards d'euros au total (après élimination des doubles comptes). Les dépenses de fonctionnement ont progressé en valeur de 1,0 % en moyenne annuelle depuis 2010, tandis que les dépenses d'investissement ont augmenté de 1,2 % par an. Ces dernières représentent 35,1 % des dépenses des administrations publiques en transport.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  47
partie 4 : économie des transports
Données démographiques, économiques et comptables des entreprises de transport
DÉMOGRAPHIE DE L'ENSEMBLE DES ENTREPRISES DU SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L'ENTREPOSAGE Nombre d'entreprises au 31 décembre
2010 Transport de voyageurs Transport de marchandises Autres services de transport Activités de poste et de courrier Transports et entreposage 39 311 41 302 8 519 1 624 90 756 2012 41 948 41 879 9 385 1 678 92 905 2017 70 175 45 579 12 261 16 755 144 770
Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM. Source : Insee, Sirene
La progression du nombre d'entreprises dans le secteur des transports et de l'entreposage n'a cessé d'accélérer depuis 2013, pour atteindre 144 770 le 31 décembre 2017. Les principaux secteurs responsables de ces hausses annuelles sont les activités de poste et de courrier (en particulier les sociétés de livraisons à domicile) ainsi que les transports de voyageurs par taxis qui comprennent les voitures de transport avec chauffeur (VTC).
48  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
Taux de création d'entreprises1 en %
2011 Transport de voyageurs Transport de marchandises Autres services de transport Activités de poste et de courrier Transports et entreposage
1
2013 14,0 7,7 14,9 27,2 11,8
2018 23,0 10,5 12,1 286,6 48,7
9,2 9,8 14,8 32,7 10,5
Taux de création : rapport entre le nombre de créations dans l'année et le nombre d'entreprises en fin d'année précédente. Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM. Source : Insee, Sirene
Le taux de création d'entreprises est particulièrement haut en 2018 : 48,7 %. Il a presque quintuplé depuis 2011. Cela s'explique principalement par la hausse des créations dans les mêmes secteurs que ceux responsables de la hausse de la démographie des entreprises (activités de poste et de courrier et transports de voyageurs par taxis).
Taux de défaillance d'entreprises2 en %
2011 Transport de voyageurs Transport de marchandises Autres services de transport Activités de poste et de courrier Transports et entreposage
2
2013 0,6 3,6 2,0 2,7 2,2
2018 1,0 2,5 1,5 0,2 1,4
0,5 3,4 2,0 2,9 2,0
Taux de défaillance : rapport entre le nombre de défaillances dans l'année et le nombre d'entreprises en fin d'année précédente. Champ : ensemble des entreprises, y compris micro-entreprises, de France métropolitaine et des DOM. Sources : Bodacc ; calculs Banque de France
Le taux de défaillance d'entreprises a baissé d'un tiers entre 2013 et 2018, passant de 2,2 % à 1,4 %. Cette diminution s'explique par le recul des défaillances dans les transports de marchandises et autres services de transport ainsi que par la hausse substantielle du nombre d'entreprises dans les activités de poste et de courrier, hausse qui mécaniquement entraîne une chute du taux.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  49
partie 4 : économie des transports
COMPTES DE L'ENSEMBLE DES ENTREPRISES DU SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L'ENTREPOSAGE * En milliards d'euros courants
2010 Production Consommations intermédiaires Valeur ajoutée brute Charges de personnel Excédent brut d'exploitation Capacité d'autofinancement Bénéfice ou perte Investissements corporels bruts hors apports dont investissements corporels de matériel de transport * Voir définition dans le glossaire. Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane 192,8 114,5 78,3 58,3 16,7 13,5 6,0 21,2 6,6 2012 206,4 125,2 81,3 60,6 16,7 13,0 5,3 21,2 6,7 2017 230,2 142,7 87,5 63,1 20,9 18,1 10,6 21,8 6,0
Avec 230 milliards de production en 2017, les entreprises de transport réalisent 7,7 % de la production de l'ensemble des entreprises françaises (hors agriculture).
50  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
IMPORTANCE ÉCONOMIQUE DES SECTEURS DU TRANSPORT EN 2017 En %
100 80 60 40 20 0
Nombre d'entreprises Voyageurs
Production Marchandises
Nombre de salariés ETP*
Valeur ajoutée brute
Autres services (y compris la poste)
* Nombre de salariés en équivalent temps plein. Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
L'excédent brut d'exploitation représente 9,1 % de la production des entreprises de transport. 54 % des entreprises de transport assurent du transport de voyageurs. Elles emploient 31 % des salariés du secteur (les non-salariés sont nombreux dans le transport de voyageurs : taxis et voitures de transport avec chauffeur - VTC) et réalisent 30 % de la valeur ajoutée brute du secteur. Le transport de marchandises rassemble 29 % des entreprises du secteur, emploie 27 % des salariés et réalise 24 % de la valeur ajoutée du secteur. Les entreprises de services auxiliaires et de courrier sont relativement peu nombreuses (17 % des entreprises de transport), mais elles emploient 42 % des salariés et réalisent 47 % de la valeur ajoutée brute du secteur. Les investissements corporels bruts hors apports s'élèvent à 21,8 milliards d'euros en 2017, soit un niveau comparable aux années précédentes.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  51
partie 4 : économie des transports
Comptes des entreprises de transport
TRANSPORTS ROUTIERS DE FRET ET SERVICES DE DÉMÉNAGEMENT En milliards d'euros courants
2010 Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports
1
2012 292,6 13,2 43,0 14,4 1,5
2017 311,5 14,3 49,2 16,3 1,9
292,0 13,1 43,1 14,5 1,8
Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés). Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
Avec un chiffre d'affaires de 49,2 milliards d'euros en 2017, les entreprises des transports routiers de fret et services de déménagement représentent près de 29 % des entreprises de transport, emploient près de 26 % des salariés du transport et réalisent 22 % du chiffre d'affaires et 19 % de la valeur ajoutée au coût des facteurs. En 2017, le chiffre d'affaires et la valeur ajoutée au coût des facteurs ont progressé respectivement de 7,2 % et 4,3 %.
52  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
LES ENTREPRISES DES TRANSPORTS ROUTIERS DE VOYAGEURS (TRANSPORTS EN CAR) En milliards d'euros courants
2010 Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports
1
2012 67,8 2,8 6,7 3,1 0,4
2017 73,4 3,0 7,1 3,3 0,4
67,5 2,6 6,3 2,8 0,4
Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés). Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
Les entreprises des transports routiers de voyageurs réalisent un chiffre d'affaires de 7,1 milliards d'euros en 2017, en progression de 0,5 % par rapport à 2016 ; leur valeur ajoutée a légèrement diminué dans le même temps (- 0,6 %).
LES ENTREPRISES DES TRANSPORTS URBAINS ET SUBURBAINS DE VOYAGEURS (TRANSPORTS COLLECTIFS URBAINS) En milliards d'euros courants
2010 Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports
1
2012 92,1 4,8 7,7 5,6 1,7
2017 96,2 5,2 8,8 6,3 1,7
88,7 4,5 7,2 5,1 1,7
Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés). Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
Les entreprises des transports urbains et suburbains de voyageurs ou transports collectifs urbains (TCU) offrent des services de transport sur les routes (en bus) et/ou sur des infrastructures dédiées (métros, tramways). Leur chiffre d'affaires s'établit à 8,8 milliards d'euros en 2017, en léger retrait par rapport à 2016 (- 0,3 %).
Chiffres clés du transport  Édition 2020  53
partie 4 : économie des transports
COMPTES DE LA RATP En milliards d'euros courants
2008 Production dont recettes totales du trafic dont concours de fonctionnement Valeur ajoutée brute Charges de personnel Investissements Source : RATP 4,3 1,9 1,8 3,4 2,3 1,0 2013 4,8 2,2 2,0 3,9 2,5 1,5 2018 5,3 2,5 2,0 3,9 2,7 1,6
En 2018, le poids des recettes du trafic dans la production est respectivement de 47 % pour l'Épic RATP et de 29 % pour les entreprises de TCU de province. Le reste provient de concours de fonctionnement publics.
LES ENTREPRISES DES TRANSPORTS DE VOYAGEURS PAR TAXIS ET VTC En milliards d'euros courants
2010 Nombre total d'entreprises (milliers) Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports
1
2012 39,9 14,8 0,8 3,0 1,7 0,3
2017 55,6 23,9 1,2 4,2 2,1 0,4
32,7 13,0 0,7 2,6 1,5 0,3
Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés). Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
Le nombre d'entreprises de taxis et VTC, qui sont constituées de nombreuses entreprises individuelles, poursuit sa progression en 2017 (+ 6,9 %) et leur chiffre d'affaires croît de 13,7 %. Il s'établit à 4,2 milliards d'euros en 2017, ce qui correspond à 1,8 % du chiffre d'affaires de l'ensemble des entreprises des transports et de l'entreposage.
54  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
COMPTES DE LA SNCF (ÉPIC SNCF AVANT 2016, SNCF MOBILITÉ DEPUIS JUIN 2016) En milliards d'euros courants
Production dont produits du trafic dont prestations de service pour les AOT* et Île-de-France Mobilités et compensations tarifaires Valeur ajoutée brute Rémunérations Excédent brut d'exploitation (EBE) Résultat net 2008 20,0 9,3 3,9 11,3 8,6 2,0 0,6 2013 21,9 8,5 4,8 11,7 9,2 1,6 - 1,0 2018 17,0 8,4 5,4 6,9 5,3 0,8 3,5
* AOT : Autorités organisatrices de transport. Source : SDES, Mémento de statistiques des transports 2018 (d'après SNCF Mobilités)
Les produits du trafic de la SNCF sont en forte baisse en 2018 par rapport à 2017 (- 6,1 %), en raison des mouvements sociaux du second trimestre. Ils s'élèvent à 8,4 milliards d'euros en 2018.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  55
partie 4 : économie des transports
ENTREPRISES DE TRANSPORT FLUVIAL ET DE TRANSPORT MARITIME En milliards d'euros courants
2010 Transport fluvial Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports Transport maritime Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Charges de personnel Chiffre d'affaires net Valeur ajoutée au coût des facteurs1 Investissements corporels bruts hors apports
1
2012 3,1 0,2 0,8 0,2 0,2 12,6 0,8 13,9 1,2 0,7
2017 3,9 0,2 0,7 0,2 0,1 11,0 0,8 17,0 1,4 0,8
2,9 0,1 0,7 0,2 0,0 12,9 0,8 12,7 2,0 1,1
Valeur ajoutée au coût des facteurs = valeur ajoutée brute + (subventions d'exploitation - impôts, taxes et versements assimilés). Source : estimations SDES, d'après Insee-Ésane
Le chiffre d'affaires réalisé en 2018 par les entreprises du transport fluvial est de 700 millions d'euros. Il s'élève à 17 000 millions d'euros pour les entreprises du transport maritime. Le chiffre du transport fluvial est quasi stable sur la période, tandis que celui du transport maritime progresse (+ 4,3 % en moyenne par an).
56  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
Comptes des entreprises gestionnaires d'infrastructures
SOCIÉTÉS D'AUTOROUTES CONCÉDÉES En milliards d'euros courants
2008 Chiffre d'affaires « Valeur ajoutée » (chiffre d'affaires - consommations intermédiaires) Excédent brut d'exploitation Charges financières Capacité d'autofinancement Investissements Emprunts et dettes financières au 31/12 Sources : DGITM ; SDES, CCTN 2019 7,4 6,2 4,5 1,7 3,1 2,3 31,2 2013 8,7 7,5 5,9 1,5 3,8 1,5 34,0 2018 10,4 9,2 7,5 1,0 5,6 1,4 34,0
En 2018, le chiffre d'affaires des sociétés d'autoroutes concédées s'élève à 10,4 milliards d'euros. Il est constitué à 97,5 % des recettes des péages. Il augmente en moyenne annuelle de 3,6 % sur la période 2013-2018. Les investissements augmentent nettement en 2018 (+ 26,4 %), pour atteindre 1,4 milliard d'euros, après la tendance baissière sur la période 2013-2018 (- 1,4 % en moyenne annuelle). Les emprunts et dettes financières reculent en 2018 (- 5,8 %) pour la deuxième année consécutive : ils s'établissent à 34,0 milliards d'euros.
SNCF RÉSEAU (RFF AVANT 2016) En milliards d'euros courants
2008 Produits d'exploitation dont redevances d'infrastructure dont contribution de l'État aux charges d'infrastructures Résultat net de l'exercice (Épic) Capacité d'autofinancement Investissements Dette à long terme nette au 31/12 Source : SDES, CCTN 2019 (d'après SNCF Réseau) Chiffres clés du transport  Édition 2020  57 5,0 2,7 0,7 8,1 - 0,2 3,0 27,4 2013 6,5 5,4 0,1 - 0,1 1,9 4,6 36,1 2018 12,5 5,6 0,2 - 4,2 1,6 4,9 48,2
partie 4 : économie des transports
COMPTES DES ENTREPRISES DES INFRASTRUCTURES FLUVIALES ET MARITIMES En millions d'euros courants
Voies Navigables de France (VNF) Chiffre d'affaires Valeur ajoutée brute Charges de personnel1 Résultat d'exploitation Capacité d'autofinancement Dépenses d'investissement Endettement
1
2008 165 84 20 70 66 158 3
2013 193 108 231 125 114 653 2
2018 181 85 236 83 73 206 1
Les 4 400 agents des services de navigation de l'État, auparavant détachés auprès de l'Épic, ont été intégrés en 2013 à l'EPA aux côtés des 300 salariés de l'établissement. Source : VNF Comptes des grands ports sous tutelle de l'État Chiffre d'affaires Valeur ajoutée brute Charges de personnel Excédent brut d'exploitation Capacité d'autofinancement Investissement Dette financière 2007 653 512 321 184 174 302 304 2012 570 387 297 143 108 228 605 2017 877 643 403 295 275 273 769
Champ : a) jusqu'en 2015 : 7 grands ports maritimes de l'État : 7 en métropole (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux). b) depuis 2016 : - 11 grands ports maritimes de l'État : 7 en métropole (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux) et 4 dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion) ; - 2 grands ports fluviaux de l'État : Port autonome de Paris, Port autonome de Strasbourg. Source : DGITM
Voies navigables de France (VNF) est un établissement public à caractère administratif français chargé de gérer la majeure partie du réseau des voies navigables de France. En 2018, le chiffre d'affaires de VNF (181 millions d'euros) se stabilise (+ 0,2 %). Les 13 grands ports maritimes et fluviaux de l'État (voir liste détaillée plus haut) sont sous la tutelle de ce dernier. En 2017, ils réalisent un chiffre d'affaires de 877 millions d'euros, en progression annuelle de 2,4 % par rapport à 2016.
58  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 4 : économie des transports
COMPTES D'AÉROPORTS DE PARIS (ADP) SA En milliards d'euros courants
2008 Chiffre d'affaires Valeur ajoutée brute Excédent brut d'exploitation Charges financières Capacité d'autofinancement Investissements Dette à moyen et long termes au 31/12 Champ : Aéroports de Paris SA, société mère du groupe ADP. Source : ADP 2,3 1,5 0,8 0,2 0,6 0,5 2,5 2013 2,7 1,8 1,1 0,2 0,8 0,4 3,5 2018 3,0 2,2 1,3 0,2 1,0 0,9 4,8
Aéroports de Paris (ADP) est la principale entreprise de services auxiliaires aériens et réalise, en 2018, un chiffre d'affaires de 3,0 milliards d'euros. Les investissements progressent fortement en 2018 (+ 16,9 %), pour atteindre le niveau record de 936 millions d'euros. La dette financière à moyen et long termes augmente pour la huitième année (+ 1,9 %) en neuf ans et atteint 4,8 milliards d'euros.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  59
60  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 5
Emploi et revenus
-- Fin 2018, le secteur des transports et de l'entreposage emploie 1,4 million de salariés et 97 000 intérimaires. Le transport de voyageurs emploie 34 % des salariés, le transport de marchandises 29 %. Près de 72 000 personnes exercent une activité non salariée dans le secteur (données 2016), plus de la moitié exerçant la profession de taxi, y compris les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le salaire brut moyen par tête s'élève à 2 620 mensuels en 2018 dans l'ensemble des transports et de l'entreposage. En moyenne, il est plus élevé dans le transport de voyageurs et plus faible dans le transport routier de marchandises.
partie 5 : emploi et revenus
Emploi salarié
EFFECTIFS SALARIÉS DU SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L'ENTREPOSAGE En milliers, au 31 décembre
2003 Transport principalement de voyageurs Ferroviaire (y compris fret) Transport collectif urbain (TCU) Routier (cars) Aérien (y compris fret) Autre transport de voyageurs dont taxis et VTC Transport de marchandises (hors ferroviaire et aérien) Routier et services de déménagement Par conduites Maritime Fluvial Autres services de transport Entreposage et manutention Organisation du transport de fret Exploitation des infrastructures Activités de poste et de courrier Transports et entreposage (hors intérim) Intérim utilisé dans transports et entreposage Transports et entreposage hors 531 (hors intérim) Tertiaire marchand2 (hors intérim) Intérim tertiaire marchand
1
2008 466 176 92 82 78 38 18 367 354 4 7 1 274 98 112 64 280 1 387 50 1 107 10 837 544
2013 476 172 98 96 68 43 22 363 350 5 7 1 266 102 98 66 262 1 367 59 1 105 10 975 564
2018 478 160 103 105 64 46 26 407 395 5 7 1 288 120 101 66 227 1 400 97 1 173 11 570 788
466 192 96 68 74 36 16 346 336 4 5 1 255 78 118 59 321 1 388 44 1 067 10 206 600
Hors 53 : activités de poste et de courrier. 2 Secteur tertiaire marchand hors agriculture (codes GZ à MN + RU de la NAF rév. 2). Champ : France hors Mayotte. Sources : SDES à partir de Insee, estimations d'emploi ; Acoss ; SNCF
Au 31 décembre 2018, le secteur des transports et de l'entreposage emploie 1,4 million de salariés (hors intérim), soit 12,1 % des salariés du secteur tertiaire marchand. Avec 395 000 salariés, le transport routier de marchandises (+ 2,4 % en moyenne annuelle depuis 2013) demeure le principal pourvoyeur d'emploi. Les créations d'emploi sont particulièrement dynamiques dans les activités d'entreposage et de manutention (+ 3,4 % en moyenne annuelle depuis 2013). Les activités de poste et de courrier ainsi que le transport ferroviaire perdent continûment des emplois depuis plus de 15 ans.
62  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 5 : emploi et revenus
L'emploi intérimaire et le temps partiel
TAUX DE RECOURS À L'INTÉRIM En % (effectifs intérimaires/total effectifs salariés, y compris intérimaires)
8 7 6 5 4 3 2 1 0 2002
2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 Transports et entreposage Ensemble tertiaire marchand
2018
Champ : France hors Mayotte. Sources : Dares ; Pôle emploi
En 2018, le secteur des transports et de l'entreposage mobilise 97 000 intérimaires. Le taux de recours à l'intérim, en forte hausse depuis 2012, fléchit légèrement (- 0,6 point, à 6,5 %), mais demeure cependant à un niveau élevé par rapport à celui de l'ensemble du secteur tertiaire marchand (2,6 %).
PART DU TEMPS PARTIEL EN 2016 En %, au 31 décembre
Ensemble secteur tertiaire marchand Ensemble transports et entreposage Transport ferroviaire Transport aérien Transport routier de voyageurs Transport routier de fret* 0 20 12 12 18 39 5 10 20 30 40 50
* TRF « élargi » : TRF interurbains (NAF 4941A), TRF de proximité (4941B), location de camions avec chauffeur (4941C), messagerie et fret express (5229A). Champ : France hors Mayotte, hors intérim. Source : Insee, DADS
En 2016, la part d'emploi à temps partiel, bien que très élevée dans le transport routier de voyageurs (39 %), est presque moitié moindre dans le secteur des transports et de l'entreposage que dans l'ensemble du secteur tertiaire marchand (12 %, contre 20 %).
Chiffres clés du transport  Édition 2020  63
partie 5 : emploi et revenus
Profil des salariés des transports et de l'entreposage
PYRAMIDE DES ÂGES DES SALARIÉS EN 2016 En %, au 31 décembre
Femmes : 26,5 Hommes : 73,5
56 ans et plus 51-55 ans 46-50 ans 41-45 ans 36-40 ans 31-35 ans 26-30 ans 18-25 ans 6 4 2 0 2 4 6 8 10 12
Temps partiel Champ : France hors Mayotte, hors intérim. Source : Insee, DADS
Temps complet
Fin 2016, les salariés des transports et de l'entreposage sont en moyenne âgés de 43,4 ans, soit 2 ans et demi au-dessus de la moyenne d'âge de l'ensemble des salariés du secteur privé. 30 % des salariés ont 50 ans ou plus, soit 5 points de plus que dans l'ensemble du secteur privé. Du fait de la prédominance des postes ouvriers, en particulier de conducteurs, près de trois quarts des emplois sont occupés par des hommes. Le taux d'emploi à temps partiel augmente avec l'âge et les femmes y sont sur-représentées.
64  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 5 : emploi et revenus
Les salaires
SALAIRE BRUT MENSUEL PAR TÊTE DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE L'ENTREPOSAGE En euros
2003 Transport principalement de voyageurs Ferroviaire (y compris fret) Transport collectif urbain (TCU) Routier (cars) Aérien (y compris fret) Autre transport de voyageurs dont taxis et VTC Transport de marchandises (hors ferroviaire et aérien) Routier et services de déménagement Par conduites Maritime Fluvial Autres services de transport Entreposage et manutention Organisation du transport de fret Services auxiliaires Activités de poste et de courrier Transports et entreposage (hors intérim) Champ : France hors Mayotte, hors intérim. Source : traitement SDES, d'après Acoss 2 270 2 320 2 320 1 400 3 250 2 100 1 290 1 760 1 740 3 190 2 090 2 990 2 000 1 800 2 030 2 200 1 610 1 940 2008 2 650 2 750 2 730 1 740 3 800 2 330 1 460 2 060 2 020 3 400 2 290 3 350 2 310 2 040 2 350 2 640 1 810 2 250 2013 2 830 3 090 2 960 1 790 4 070 2 560 1 590 2 200 2 140 4 310 2 440 3 530 2 560 2 260 2 590 2 990 2 000 2 450 2018 2 980 3 370 3 130 1 840 4 480 2 820 1 490 2 330 2 260 4 850 2 550 3 900 2 730 2 410 2 780 3 200 2 200 2 620
Le salaire brut moyen par tête s'élève à 2 620 mensuels dans le transport et l'entreposage en 2018. Il est le plus élevé dans le transport principalement de voyageurs, le plus faible dans les activités de poste et de courrier et le transport de marchandises. Ceci s'explique notamment par une présence plus importante de cadres dans le transport de voyageurs.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  65
partie 5 : emploi et revenus
Les non-salariés
EFFECTIFS DES NON-SALARIÉS Effectifs au 31 décembre, en nombre d'individus
2010 Taxis et VTC Transport routier de marchandises* Transport routier de voyageurs (cars) Autres Ensemble transports et entreposage * Y compris services de déménagement. Champ : France hors Mayotte, hors micro-entrepreneurs. Source : Insee, base non-salariés 29 850 21 650 2 470 5 060 59 030 2013 32 210 20 320 3 270 6 190 61 990 2016 37 290 19 150 2 940 12 280 71 660
En 2016, 71 660 personnes exercent une activité non salariée dans le secteur des transports et de l'entreposage, soit 5 % du total des emplois du secteur. L'activité est concentrée dans deux branches : les taxis et VTC (52 % des effectifs) et le transport routier de marchandises (27 %). La hausse des effectifs depuis 2009 est liée à l'essor des micro-entrepreneurs, qui représentent, en 2016, 19 % des non-salariés du secteur.
66  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 5 : emploi et revenus
REVENUS D'ACTIVITÉ DES NON-SALARIÉS MONOACTIFS Revenu mensuel net moyen, en euros
2010 Taxis et VTC Transport routier de marchandises* Transport routier de voyageurs (cars) Autres Ensemble transports et entreposage 1 440 2 290 1 910 2 530 1 830 2013 1 430 2 520 2 200 2 880 1 920 2016 1 390 2 840 2 290 3 130 1 990
* Y compris services de déménagement. Note : le revenu d'activité est la rémunération issue de l'activité non salariée, déduction faite des cotisations sociales payées dans l'année (hormis CSG et CRDS). À partir de 2013, les revenus intègrent une partie des dividendes versés. Les revenus des années postérieures à 2012 ne sont donc pas comparables en évolution avec celles antérieures à 2013. Champ : France hors Mayotte, hors micro-entrepreneurs, hors pluriactifs et hors taxés d'office. Source : Insee, base non-salariés
Les non-salariés monoactifs, c'est-à -dire ne cumulant pas leur activité non salariée avec une activité salariée, ont perçu en moyenne 1 990 euros par mois en 2016, hors micro-entrepreneurs. Ce revenu net varie de 1 390 euros pour les taxis et VTC à 2 840 euros dans le transport routier de marchandises.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  67
68  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 6
Quelques externalités du transport
-- Pour leur traction, les transports consomment 31 % de l'énergie consommée par l'utilisateur final en France en 2018. Les transports sont responsables de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), contre 26 % en 2008. Les émissions de la plupart des polluants atmosphériques ont diminué dans l'ensemble des secteurs. C'est également le cas pour le secteur des transports, sauf pour les émissions de cuivre et de zinc qui se stabilisent. Le nombre d'accidents corporels, de morts et de blessés hospitalisés diminue en 2018 par rapport à 2017. En dehors des événements exceptionnels, les accidentalités aériennes restent globalement stables depuis dix ans.
partie 6 : quelques externalités du transport
Consommation d'énergie
CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE FINALE En millions de tonnes équivalent pétrole (tep)
2003 Transports dont produits pétroliers routiers (y compris biocarburants)1 dont produits pétroliers non routiers Total des secteurs1 dont produits pétroliers
1
2008 43,9 41,4 1,6 151,1 60,9
2013 44,9 41,7 2,2 147,8 57,5
2018 45,3 41,9 2,4 146,6 54,6
44,9 42,4 1,6 152,8 67,2
Hors consommation du secteur de l'énergie, y compris sidérurgie. Données corrigées des variations climatiques. Champ : France métropolitaine de 2003 à 2010 ; France entière (y compris DOM) à partir de 2011. Source : SDES, Bilan de l'énergie
La consommation d'énergie de traction du secteur des transports représente 31 % de la consommation énergétique finale française (hors production d'énergie). La consommation énergétique baisse tendanciellement pour l'ensemble des secteurs d'activité. Si la consommation énergétique du secteur des transports baisse entre 2003 et 2008 (- 0,4 % par an en moyenne), elle croît entre 2013 et 2018 (+ 0,2 % par an en moyenne).
70  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 6 : quelques externalités du transport
CONSOMMATION D'ÉNERGIE PAR MODE EN 2018 En % 93,1
Route Maritime - fluvial Aérien1 Ferroviaire
1,7 1,4
1
3,8
L'aviation internationale n'est pas prise en compte. Les vols métropole-DOM sont pris en compte. Source : SDES, Bilan de l'énergie
ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE Indice base 100 en 2003
110
100
90 2003 Transports 2008 2013 2018
Autres secteurs (hors production d'énergie)
Champ : France métropolitaine de 2003 à 2010 ; France entière (y compris DOM) à partir de 2011 ; y compris sidérurgie. Source : SDES, Bilan de l'énergie
Chiffres clés du transport  Édition 2020  71
partie 6 : quelques externalités du transport
Émissions de gaz à effet de serre pour l'ensemble des transports
ÉMISSIONS FRANÇAISES DE GES Indice base 100 en 1993
120 110 100 90 80 70 60 1993 1998 Résidentiel et tertiaire Transports intérieurs 2003 2008 2013 2018
Secteurs hors résidentiel tertiaire et transports Ensemble des secteurs
Champ : France entière (y compris DOM). Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
Les transports, avec 137 Mt CO2 eq, restent, et ce depuis 1998, le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre. En 2018, les transports représentent 31 % des émissions nationales de GES, une contribution relative plus forte qu'en 1990 (23 %). En effet, entre 1993 et 2018, les GES dus aux transports ont progressé de 5,6 % (+ 0,2 % en moyenne annuelle), alors que tous les autres secteurs ont réduit leurs niveaux d'émissions. En 2018, les émissions de GES du secteur des transports diminuent cependant en lien avec l'amélioration des performances énergétiques, la diminution du contenu en CO2 des carburants de l'ensemble des véhicules ainsi que la stabilisation de la circulation.
72  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 6 : quelques externalités du transport
ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE EN FRANCE (PÉRIMÈTRE KYOTO)  PRG (POTENTIEL DE RÉCHAUFFEMENT GLOBAL) En millions de tonnes équivalent CO2
1993 Transports1 Routier
1
2008 137,9 130,2
2013 137,1 129,4
2018 136,8 128,9
131,6 123,6
Les bilans d'émissions tiennent compte uniquement de la circulation effectuée avec du carburant acheté sur le territoire et consommé dans l'année. Champ : France entière (y compris DOM). Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DU TRANSPORT PAR TYPE D'ÉMISSION
1993 CO2 Transport (en milliers de tonnes équivalent CO2) Total (hors UTCATF1) CH4 Transport (en milliers de tonnes) Total (hors UTCATF1) N2O Transport (en milliers de tonnes) Total (hors UTCATF1) HFC Transport (en milliers de tonnes équivalent CO2) Total (hors UTCATF1)
1
2008 132 488 399 196 9 2 452 5 152 3 687 16 081
2013 131 955 366 774 6 2 272 5 135 3 523 18 849
2018 131 782 327 738 6 2 175 5 139 3 340 18 711
129 544 395 645 38 2 771 4 219 16 2 936
Utilisation des terres, changement d'affectation des terres et foresterie. Champ : France entière (y compris DOM) pour le CO2 et les HFC ; France métropolitaine pour le CH4 et le N2O. Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
Chiffres clés du transport  Édition 2020  73
partie 6 : quelques externalités du transport
Émissions de CO2 du transport routier
ÉMISSIONS DE CO2 DU TRANSPORT ROUTIER SELON LE TYPE DE VÉHICULE En millions de tonnes
1993 Voitures particulières Véhicules utilitaires Véhicules lourds Deux-roues Total 71,0 20,8 28,9 0,8 121,5 2008 70,1 22,7 30,5 1,6 124,9 2013 69,5 25,0 28,3 1,7 124,4 2017 68,7 24,8 29,0 1,5 124,0
Note : les émissions sont calculées à partir des prises de carburant en France. Champ : France entière (y compris DOM). Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
Les émissions de CO2 représentent plus de 96 % des émissions de GES des transports. Elles sont essentiellement dues aux émissions du transport routier (94 %). Un peu plus de la moitié des émissions de CO2 (55 %) provient de voitures particulières.
74  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 6 : quelques externalités du transport
Émissions de polluants atmosphériques du transport routier
ÉVOLUTION DES ÉMISSIONS POLLUANTES DU TRANSPORT ROUTIER Indice base 100 en 1992
160 140 120 100 80 60 40 20 0 1992 1997 NOx PM10 2002 Cu Pb 2007 Zn HAP 2012 PCDD-F 2017
Note : ces données sont intégralement recalculées chaque année, pour toutes les années. Champ : France métropolitaine. Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
Le transport routier est le mode de transport le plus émetteur de polluants dans l'air : il représente entre 75 et 100 % de l'ensemble des émissions des transports selon les polluants. Entre 1992 et 2017, les émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de plomb (Pb) ont fortement baissé (respectivement - 4,0 % et - 13,0 % par an en moyenne), grâce au renouvellement du parc et à l'introduction des pots catalytiques. Le zinc (Zn) se stabilise et le cuivre (Cu) amorce une très légère baisse en 2017 par rapport à 2016. Les polychlorodibenzo-p-dioxines et furanes (PCDD-F) sont en forte baisse depuis 2012 (8,0 % par an en moyenne annuelle).
Chiffres clés du transport  Édition 2020  75
partie 6 : quelques externalités du transport
NIVEAUX D'ÉMISSIONS DE POLLUANTS DU TRANSPORT ROUTIER
1998 NOx PM10 Cu Pb Zn HAP PCDD-F en milliers de tonnes en milliers de tonnes en tonnes en tonnes en tonnes en tonnes en grammes équivalents toxiques internationaux (ITEQ) 1 199 86 110 1 522 272 3 21 2003 628 48 138 51 271 4 27 2013 532 39 142 53 280 3 23 2017 459 31 143 54 291 3 17
Champ : France métropolitaine. Source : SDES, CCTN 2019 (d'après Citepa avril 2019, format Secten)
76  Chiffres clés du transport  Édition 2020
partie 6 : quelques externalités du transport
Accidents dans les transports
ACCIDENTS CORPORELS DES TRANSPORTS En unités
2008 Route Nombre d'accidents Tués1 Blessés hospitalisés2 Ferroviaire Nombre d'accidents Tués Blessés Aérien Nombre d'accidents Tués Blessés Maritime (y compris plaisance) Nombre d'opérations de sauvetage coordonnées par les CROSS3 Tués ou disparus Blessés
1 2
2013 56 812 3 268 25 966 146 85 72 73 73 38 10 216 370 621
2018 55 766 3 248 21 238 119 58 47 92 74 56 12 915 293 1 133
74 487 4 275 34 965 165 94 38 82 71 52 8 844 349 576
Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l'accident. Victimes non décédées dont l'état nécessite des soins médicaux (blessés) et dont l'état nécessite plus de 24 heures d'hospitalisation. 3 CROSS : Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage. Note : les personnes tuées dans un accident ferroviaire sont les usagers de la route tués en franchissant un passage à niveau, les cheminots tués pendant des travaux ainsi que les usagers ferroviaires tués dans un accident ferroviaire. Champ : France métropolitaine. Sources : ONISR ; SNCF Réseau ; BEA ; DGITM/DAM
Avec 92 accidents survenus en 2018, le nombre d'accidents corporels aériens est en hausse par rapport à 2017. À l'inverse, le nombre d'accidents ferroviaires atteint son plus bas niveau depuis dix ans avec 119 accidents survenus sur le réseau ferré en 2018. En 2018, le nombre d'accidents maritimes (opérations de sauvetage) croît de 15,0 %. Il s'accompagne d'une hausse du nombre de blessés (+ 27,0 % par rapport à 2017), qui atteint son plus haut niveau depuis dix ans, et d'une diminution du nombre de morts ou disparus (- 5,2 % par rapport à 2017). Au cours des dix dernières années, les accidents maritimes ont augmenté de 3,9 % par an en moyenne.
Chiffres clés du transport  Édition 2020  77
partie 6 : quelques externalités du transport
ÉVOLUTION DES ACCIDENTS DE LA ROUTE Indice base 100 en 2008
110 100 90 80 70 60 50 2008 Accidents corporels 2013 Tués1 Blessés hospitalisés2 2018
1 2
Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l'accident. Victimes non décédées dont l'état nécessite des soins médicaux et hospitalisées plus de 24 heures. Les pratiques d'enregistrement par les forces de l'ordre des blessés hospitalisés ont évolué en 2018. Champ : France métropolitaine. Source : SDES, CCTN 2019
En 2018, le bilan de l'accidentalité en France métropolitaine s'établit à 55 766 accidents corporels impliquant 3 248 victimes décédées et 21 238 victimes blessées hospitalisées. Le nombre d'accidents corporels, de morts et de blessés hospitalisés diminue en 2018 par rapport à 2017, respectivement de 4,9 %, 5,8 % et 23,4 %.
78  Chiffres clés du transport  Édition 2020
Données clés
Dépense totale de transport en 2018 : 425 milliards d'euros, soit 18,1 % du PIB
DÉPENSE TOTALE DE TRANSPORT PAR MODE EN 2018 En % 6,7 7 6,6 6,7
Transport routier Transport urbain et cars Transport ferroviaire Transport aérien Transports fluvial et maritime
73
DÉPENSE COURANTE DE TRANSPORT EN 2018 En % 9,9 8,6 48,2 33,3
Ménages Entreprises non transports Administrations publiques Reste du monde
Soit 87,0 % de la dépense totale de transport
DÉPENSE D'INVESTISSEMENT DE TRANSPORT EN 2018 En % 26,2 38,1
Entreprises de transports Entreprises non transports Administrations publiques
35,7
Soit 13,0 % de la dépense totale de transport Source : SDES, CCTN 2019
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Annexes
-- Sigles et liens utiles -- Glossaire -- Sources
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Sigles et liens utiles
Acoss Ademe Asfa BEA Agence centrale des organismes de sécurité sociale www.acoss.fr Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie www.ademe.fr Association des sociétés françaises d'autoroutes www.autoroutes.fr Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile www.bea.aero Comité des constructeurs français d'automobiles www.ccfa.fr Commission des comptes des transports de la Nation www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/les-comptesdes-transports-en-2018-56e-rapport-de-la-commission-descomptes-des-transports-de-la?rubrique=&dossier=1383 Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement www.cerema.fr Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique www.citepa.org Rapport Secten (Secteurs économiques et énergie), format spécifique du rapport sur les inventaires nationaux officiels
CCFA CCTN
Cerema
Citepa
Club des villes www.villes-cyclables.org et territoires cyclables Dares Direction de l'animation, de la recherche et des études statistiques dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques
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DGAC DGFIP DGITM
Direction générale de l'aviation civile www.ecologique-solidaire.gouv.fr/politiques/aviation-civile Direction générale des finances publiques www.economie.gouv.fr/dgfip Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer www.ecologique-solidaire.gouv.fr/direction-generale-des-infrastructures-des-transports-et-mer-dgitm Établissement public de sécurité ferroviaire www.securite-ferroviaire.fr Élaboration des statistiques annuelles d'entreprises www.insee.fr/fr/metadonnees/source/serie/s1188 ec.eurostat.eu.europa.eu Groupement des autorités responsables de transport www.gart.org appelé Stif jusqu'en juin 2017 (Syndicat des transports d'Île-de-France) www.omnil.fr Institut national de la statistique et des études économiques www.insee.fr Ministère de la Transition écologique et solidaire www.ecologique-solidaire.gouv.fr Observatoire national interministériel de la sécurité routière www.securite-routiere.gouv.fr Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France www.optile.com
EPSF Ésane Eurostat Gart Île-de-France Mobilités Insee
MTES ONISR Optile
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RATP RSVERO
Régie autonome des transports parisiens www.ratp.fr Répertoire statistique des véhicules routiers www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/donnees-surle-parc-des-vehicules-au-1er-janvier-2019 Service des données et études statistiques www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Société nationale des chemins de fer français www.sncf.com Union des transports publics et ferroviaires www.utp.fr www.velo-territoires.org Voies navigables de France www.vnf.fr
SDES SNCF UTP Vélo & Territoires VNF
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Glossaire
Transport Par convention, est appelée « transport » l'activité qui consiste à déplacer un bien physique ou une personne d'un point à un autre, avec un but autre que le déplacement lui-même. Le transport d'électricité notamment est exclu de ce champ. Un trajet domicile-travail constitue du transport puisqu'il a pour finalité de rendre disponible une personne sur son lieu de travail. En revanche, un déplacement à vélo avec retour au point de départ n'est pas du transport car son motif premier est le loisir procuré par cette activité. Pour assurer un transport, il est généralement nécessaire d'utiliser un véhicule et des infrastructures de transport, réseaux de transport, gares, ports, infrastructures de triage par exemple. Ces éléments permettent de définir des modes de transport : routier, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien. Le transport rassemble toutes les activités qui contribuent directement au déplacement ainsi que les activités auxiliaires de transport, telles que l'entreposage et le stockage, la gestion des infrastructures, la manutention liée au transport, l'organisation et la logistique de transport. Sont exclus du transport la production de véhicules, la construction des infrastructures (travaux publics), le raffinage et la production d'énergie destinés au transport. Secteur transports et entreposage Cette section de la nomenclature d'activités et de produits française couvre les activités liées au transport, régulier ou non, de passagers et de marchandises par rail, par route, par conduites, par eau ou par air, et les activités connexes, telles que l'exploitation des infrastructures de transport, la manutention du fret, l'entreposage, etc. Cette section comprend aussi la location de matériel de transport avec chauffeur ou pilote. Elle comprend également les activités de poste et courrier. Le secteur transports et entreposage regroupe des entreprises qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique). L'activité du secteur n'est donc pas tout à fait homogène et
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comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur transports et entreposage. Le secteur regroupe des entreprises classées selon leur activité principale. La branche transports et entreposage regroupe des unités de production homogènes, c'est-à -dire qui produisent un service de transport. Compte propre  compte d'autrui Lorsque l'activité de transport n'est pas rémunérée pour elle-même, le transport est dit « pour compte propre » (une personne utilisant sa voiture pour se déplacer, une entreprise déplaçant elle-même ses produits entre un lieu de productivité et un lieu de stockage par exemple). Lorsque le transport est réalisé par un prestataire, prenant en charge des biens qui ne lui appartiennent pas ou des personnes distinctes de lui-même, le transport est dit « pour compte d'autrui ». Transport en commun : individuel - collectif Le transport en commun de personnes peut être « individuel » ou « collectif » : le transport en métro ou en bus est un transport collectif en commun, tandis que le transport en taxi est un transport individuel en commun. Transport intérieur En France, les statistiques du transport intérieur de voyageurs ou de marchandises comptabilisent la seule partie des transports internationaux réalisée sur le territoire français : par exemple, seuls les kilomètres parcourus sur le territoire français par les lignes ferroviaires internationales (comme Eurostar ou Thalys) ou la portion Paris-Valenciennes pour un transport d'échange en transport routier Paris-Berlin sont prises en compte. Transport terrestre Il s'agit du transport réalisé sur les routes, les voies ferrées, les conduites et les voies navigables.
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Véhicules-kilomètres (veh-kilomètres) Le véhicule-kilomètre correspond au mouvement d'un véhicule routier sur un kilomètre. Voyageurs-kilomètres (voy-kilomètres) Le voyageur-kilomètre correspond au mouvement d'un voyageur sur un kilomètre. Cette unité commune permet de comparer les différents modes de transport de voyageurs (à l'exception du transport maritime) et notamment de calculer les différentes parts modales. Dans l'aérien, le terme équivalent plus fréquemment usité est le passager kilomètre transporté (PKT). Tonnes-kilomètres (t-kilomètres) La tonne-kilomètre correspond au transport d'une tonne de marchandises sur un kilomètre. Équivalent vingt pieds (EVP) L'équivalent vingt pieds correspond à la mesure du nombre de conteneurs. Par exemple, un conteneur standard de vingt pieds de long compte pour 1 EVP, alors qu'un conteneur de quarante pieds compte pour 2 EVP. Cet indicateur permet de mesurer l'importance du trafic de conteneurs. Emploi intérimaire en équivalent emplois à temps plein (ETP) sur l'année est le rapport du nombre total de semaines de travail réalisées par les intérimaires au nombre total de semaines ouvrées d'une année. Par convention, ce nombre est fixé à 52 semaines. Cette convention de calcul conduit à sous-estimer légèrement l'ETP, dans la mesure où une partie des missions ne comptabilise pas les périodes de congés. On pourra parler de « volume de travail temporaire » pour désigner l'ETP.
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Emploi non salarié L'emploi non salarié se distingue de l'emploi salarié par l'absence de contrat de travail et de lien de subordination juridique permanente à l'égard d'un donneur d'ordres. Sont concernés, d'une part, les auto-entrepreneurs (AE) et, d'autre part, les non-salariés ou indépendants « classiques » (i.e. hors AE). Ces derniers sont pour l'essentiel des entrepreneurs individuels ou des gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée. Salaire moyen par tête (SMPT) Le salaire moyen par tête (SMPT) est calculé en rapportant la masse salariale à l'effectif salarié en moyenne annuelle. Il est issu des données de l'Acoss. Gaz à effet de serre (GES) Les sept GES identifiés par le Protocole de Kyoto et son amendement de Doha sont les suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d'azote (N20), hexafluorure de soufre (SF6), hydrocarbures (HFC), perfluocarbures (PFC) et trifluorure d'azote (NF3). Polluants atmosphériques Les principaux polluants émis par les transports sont l'oxyde d'azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les métaux lourds cuivre (Cu) et plomb (Pb), les particules parmi lesquelles sont généralement distinguées les particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10), de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2,5), de diamètre inférieur à 1,0 µm (PM1,0), et le total des particules en suspension (TSP).
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Sources
Les données présentées sont issues des sources les plus récentes disponibles à la date de rédaction de la publication. Les dernières données disponibles sont en majorité des données de l'année 2018. Néanmoins, les données européennes (source : Eurostat) ainsi que les données comptables des entreprises portent sur l'année 2017 ; certaines données sur l'emploi concernent l'année 2016.
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Conditions générales d'utilisation
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur ou du Centre français d'exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille - 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l'oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (loi du 1er juillet 1992 - art. L.122-4 et L.122-5 et Code pénal art. 425).
Dépôt légal : mars 2020 ISSN : 2555-7580 (imprimé) 2557-8138 (en ligne)
Directrice de publication : Béatrice Sédillot Coordination éditoriale : Amélie Glorieux-Freminet Maquettage et réalisation : Agence Efil, Tours
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Cette publication rassemble les données récentes utiles à la connaissance des transports et de leurs effets : infrastructures, mesure de l'activité, emploi, etc. L'année 2018 est marquée par un ralentissement du transport de marchandises et un léger recul du transport de voyageurs, en lien avec les grèves dans le transport ferroviaire au deuxième trimestre. Près de trois quarts des dépenses du secteur du transport sont consacrées à la route, 7,0 % au transport aérien, 6,7 % aux transports collectifs, 6,6 % au transport ferroviaire, le reste aux transports fluvial et maritime. En 2018, les émissions de GES du transport diminuent de 1,6 % par rapport à 2017, du fait de l'amélioration énergétique des véhicules. La longueur totale des réseaux routiers est en légère augmentation, tandis que celle du réseau ferroviaire exploité baisse. Le parc des métros et tramways est en croissance depuis dix ans en France, porté par l'expansion du réseau de tramways.
Chiffres clés du transport Édition 2020
Commissariat général au développement durable
Service des données et études statistiques Sous-direction des statistiques des transports Tour Séquoia 92055 La Défense cedex Courriel : diffusion.sdes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr
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(ATTENTION: OPTION ¨ves dans le transport ferroviaire au deuxième trimestre. Près de trois quarts des dépenses du secteur du transport sont consacrées à la route, 7,0 % au transport aérien, 6,7 % aux transports collectifs, 6,6 % au transport ferroviaire, le reste aux transports fluvial et maritime. En 2018, les émissions de GES du transport diminuent de 1,6 % par rapport à 2017, du fait de l'amélioration énergétique des véhicules. La longueur totale des réseaux routiers est en légère augmentation, tandis que celle du réseau ferroviaire exploité baisse. Le parc des métros et tramways est en croissance depuis dix ans en France, porté par l'expansion du réseau de tramways.
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INVALIDE) (ATTENTION: OPTION llectifs, 6,6 % au transport ferroviaire, le reste aux transports fluvial et maritime. En 2018, les émissions de GES du transport diminuent de 1,6 % par rapport à 2017, du fait de l'amélioration énergétique des véhicules. La longueur totale des réseaux routiers est en légère augmentation, tandis que celle du réseau ferroviaire exploité baisse. Le parc des métros et tramways est en croissance depuis dix ans en France, porté par l'expansion du réseau de tramways.
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INVALIDE)