Chiffres clés - Edition 2017

Auteur moral
France. Commissariat général au développement durable
Auteur secondaire
Résumé
L'ensemble du transport (hors poste et courrier) engendre une dépense totale de 360 milliards d'euros, soit 16,7 % du produit intérieur brut (PIB) ; les ménages y contribuent pour plus de la moitié. Près de 76 % de la dépense de transport est consacrée à la route, 8 % au transport ferroviaire, 6 % aux transports collectifs (urbains et en car), 7 % au transport aérien, le reste aux transports fluvial et maritime. Plus de la moitié de la dépense de transport est réalisée en compte propre, essentiellement par les ménages.<br />Ce fascicule rassemble les données sur les transports et de leurs effets.
Editeur
CGDD - SOeS
Descripteur Urbamet
donnée statistique ; infrastructure de transport
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
D A T L FÉVRIER 2017 A B A Chiffres clés du transport Édition 2017 sommaire Chiffres clés du transport Édition 2017 5 - Moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport 19 - Transport de voyageurs 27 - Transport de marchandises 37 - Économie des transports 51 - Quelques externalités du transport 60 - Données clés 61 - Annexes Document édité par : Service de l'observation et des statistiques (SOeS) 2 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 contributeurs CC Carlo Colussi carlo.colussi@ developpement-durable.gouv.fr BD Bruno Druille bruno.druille@ developpement-durable.gouv.fr VP Véronique Paquel veronique.paquel@ developpement-durable.gouv.fr SP Sébastien Picard sebastien.picard@ developpement-durable.gouv.fr Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 3 avant-propos ensemble du transport (hors poste et courrier) engendre une dépense totale de 360 milliards d'euros, soit 16,7 % du produit intérieur brut (PIB) ; les ménages y contribuent pour plus de la moitié. Près de 76 % de la dépense de transport est consacrée à la route, 8 % au transport ferroviaire, 6 % aux transports collectifs (urbains et en car), 7 % au transport aérien, le reste aux transports fluvial et maritime. Plus de la moitié de la dépense de transport est réalisée en compte propre, essentiellement par les ménages. L' Ce fascicule rassemble les données récentes utiles à la connaissance des transports et de leurs effets. L'essentiel des séries est issu de la publication téléchargeable « Mémento de statistiques des transports » paru en novembre 2016 et du rapport sur les comptes des transports en 2015, publié en août 2016. -- Sylvain Moreau CHEF DU SERVICE DE L'OBSERVATION ET DES STATISTIQUES (SOeS) 4 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 Moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport -- La France dispose d'infrastructures de transport abondantes : 1 100 milliers de km de routes, 30 milliers de km de lignes ferroviaires, 1,3 milliers de km de lignes de métro et tramways, 8,5 milliers de km de voies navigables, de nombreux ports maritimes, dont trois ont une échelle européenne, le deuxième aéroport européen. Le parc de véhicules routiers s'est accru de plus de 5 millions de véhicules depuis 2000. Bien que la part du diesel diminue dans les immatriculations de voitures neuves, plus de 62 % des voitures particulières roulent au diesel en 2015. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 5 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Infrastructures de transport La France dispose d'infrastructures de transport particulièrement importantes. Entre 1995 et 2015, la longueur des routes est passée de 962 000 km à 1 078 000 km en France métropolitaine (1 089 000 km y compris les DOM), soit une progression de 12 % en vingt ans. La longueur totale des lignes ferroviaires exploitées a diminué de 9 % au total entre 1995 et 2015 malgré la mise en service de 850 km de ligne à grande vitesse (et de 106 km supplémentaires en 2016). Dans les transports collectifs urbains, les créations de lignes de tramways expliquent l'essentiel du développement actuel : les lignes de tramways franciliennes sont passées de 9 km en 1995 à 96 en 2015, les lignes de métros et tramways de province de 181 km en 1995 à 745 km en 2015. ÉVOLUTION DES RÉSEAUX En km Routes1 Voies ferrées exploitées par la SNCF dont trains d'Île-de-France Métro, RER, tramways Métro, RER et tramways Île-de-France2 Métro et tramways de province3 Véloroutes et voies vertes 1 2 3 1995 962 407 31 940 nd nd nd 181 nd 2000 989 096 31 397 nd nd nd 269 nd 2005 2010 2015 991 165 1 050 117 1 088 747 30 871 nd 1 182 829 353 nd 30 335 920 1 444 855 589 nd 28 987 850 1 658 913 745 11 500 Yc DOM (yc Mayotte) en 2015 (hors DOM : 1 078 023 km). Quel que soit le gestionnaire (SNCF ou RATP). Données 2013. Sources : SOeS Mémento, d'après Stif ; Enquête annuelle sur les transports collectifs urbains (DGITM, Cerema, CGDD, Gart, UTP) ; SNCF ; Club des villes et territoires cyclables 6 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Réseaux routiers Le réseau routier français est composé : - d'un réseau national structurant qui permet de relier entre eux les grands pôles urbains avec des autoroutes concédées et non concédées (moins de 1 % du réseau total) et des routes nationales (moins de 1 % du réseau total), dont une grande partie a été décentralisée en 2006 au profit des départements ; - d'un réseau capillaire reliant des villes de moindre importance, souvent hérité de l'histoire des territoires ou créé récemment dans des zones urbaines : il s'agit des routes départementales (35 % du réseau total) et des routes communales (environ 63 % du réseau total). Depuis 1995, la longueur totale du réseau routier s'est accrue de 12 %, celle des autoroutes de 40 % et celle des voies communales de 20 %. ÉVOLUTION DES RÉSEAUX ROUTIERS1 En km 1995 Autoroutes Nationales Départementales Communales Ensemble des routes 8 275 28 097 357 813 568 222 962 407 2000 9 766 26 126 2005 10 800 10 336 359 699 610 330 2010 11 392 9 754 377 769 651 202 2015 11 599 9 633 379 725 687 789 359 055 594 149 989 096 991 165 1 050 117 1 088 747 1 France métropolitaine jusqu'en 2010, y compris DOM en 2015. Sources : SOeS ; Mémento des transports Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 7 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Densités des réseaux routiers en Europe La France dispose d'un réseau routier particulièrement long et sa densité (en kilomètres par habitant) est forte, en comparaison de celle des pays limitrophes ; cela est dû à la configuration géographique du pays, à l'histoire de son urbanisation et à son organisation territoriale. Son réseau structurant (autoroutes et routes nationales) est relativement moins long et moins dense qu'en Allemagne mais davantage qu'au Royaume-Uni. Données 2013 Pays Ensemble du réseau Longueur milliers de km Densité km par million d'habitants 16 950 3 240 16 830 4 070 7 659 6 470 Réseau structurant Longueur milliers de km 52 30 21 27 3 12 Densité km par million d'habitants 650 640 330 440 198 190 Allemagne Espagne France Italie Pays-Bas Royaume-Uni 644 151 1 072 247 129 416 Note : alors que la France indique à Eurostat l'ensemble de son réseau routier, il est possible que certains pays ne mentionnent pas l'ensemble de leurs routes communales. Données 2013 hors DOM pour la France. Source : Eurostat 8 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Réseaux ferroviaires exploités par la SNCF Le réseau ferré en service, exploité par la SNCF, comprend 29 000 km de voies ferrées principales. En plus des voies en service, la SNCF exploite 22 milliers de km de voies ferrées. Depuis 1995, la longueur du réseau exploité a diminué de 9 % au total, avec la suppression de lignes à une voie (- 24 %) et la création de près de 900 km de lignes à grande vitesse (et de 106 km supplémentaires en 2016). L'électrification du réseau s'est accélérée depuis 2004 : 43 % des lignes étaient électriques en 1995, plus de 55 % en 2015. ÉVOLUTION DES RÉSEAUX FERROVIAIRES EXPLOITÉS PAR LA SNCF En km 1995 2000 2005 2010 Longueur totale des lignes exploitées1 Lignes électrifiées Lignes à voie unique Lignes à grande vitesse (LGV) Lignes empruntées par les TGV Nombre de passages à niveau2 1 2 2015 28 987 16 008 12 096 2 036 10 980 15 459 31 940 13 799 15 950 1 180 5 807 18 270 31 397 14 220 15 460 1 290 6 533 17 345 30 871 14 753 14 629 1 570 7 656 16 900 30 335 15 453 13 765 1 890 11 302 - Non compris chemins de fer de Corse. Sont exclus les passages à niveau isolés réservés aux piétons, les passages à niveau privés et les passages à niveau sur les lignes neutralisées. Sources : SOeS ; Mémento Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 9 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Densités des réseaux ferroviaires en Europe Le réseau ferroviaire français est le deuxième réseau d'Europe, en longueur. La densité du réseau ferroviaire français rapportée à la population est comparable à celle de l'Allemagne. Par rapport à la superficie, la densité du réseau français est identique à celle de ses voisins, hormis l'Allemagne et la Belgique (deux fois plus denses) et l'Espagne (deux fois moins dense). RÉSEAUX FERROVIAIRES DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS Données 2013 Longueur du réseau ferroviaire (milliers de km) Allemagne Belgique Espagne France Italie Pays-Bas Royaume-Uni Source : Eurostat 41,3 3,6 14,0 30,3 16,7 3,0 15,8 Densité km pour 1 000 habitants 0,51 0,32 0,30 0,48 0,28 0,18 0,25 Densité km pour 1 000 km2 110 120 30 55 60 73 65 10 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Réseaux de transport collectif urbain Dans les années récentes, les réseaux urbains se développent essentiellement en tramways ; en Île-de-France, la desserte des autobus a fortement progressé, notamment en grande couronne. Nombre de lignes Île-de-France1 Train RER Métro Tramway Bus Paris Province Métro Lyon Marseille Toulouse Lille Rennes Tramway Lyon Montpellier Strasbourg Bordeaux Nantes Grenoble 8 5 16 4 1 449 64 2005 10 4 2 1 2 1 23 2 1 4 0 3 2 114 29 19 12 45 9 239 24 15 24 0 38 20 Longueur des lignes (en km) 2009 920 605 217 42 24 661 597 Nombre de lignes 8 5 16 7 1 505 65 2014 11 4 2 2 2 1 61 5 4 6 3 3 5 134 32 22 27 45 9 674 63 62 60 45 42 40 Longueur des lignes (en km) 2013 850 600 218 83 33 047 709 1 Les troncs communs ne sont comptabilisés qu'une seule fois. La longueur des lignes porte sur le seul périmètre francilien. Sources : Stif ; DGITM/CGDD,Cerema, Gart, UTP Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 11 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Réseaux navigables La France dispose d'un réseau navigable (fleuves, rivières et canaux) de 8 500 km dont un peu moins de 57 % en 2015 sont utilisés, tant pour le transport de marchandises que pour le tourisme fluvial (68 % en 2000). Les voies navigables utilisées sont un peu moins longues qu'en Allemagne ou qu'aux Pays-Bas. RÉSEAUX NAVIGABLES UTILISÉS DE QUELQUES PAYS EUROPÉENS En km Données 2013 Voies navigables utilisées Allemagne Belgique France Italie Pays-Bas Source : Eurostat 7 675 1 516 5 064 1 562 6 104 12 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Utilisation des réseaux Depuis 2005, la circulation routière a augmenté de 5 % au total. Elle s'accroît sur les réseaux autoroutiers et tend à se stabiliser sur les autres réseaux. La circulation des trains de marchandises a fortement baissé (près de - 60 %), celle des trains de voyageurs a au total augmenté de 7 % portée par la circulation des trains en Île-de-France qui s'est accrue de près de 25 %. La circulation des métros et bus a crû de plus de 15 % en Île-de-France tandis que celle des RER est restée quasi stable ; la circulation des tramways, quasi inexistante en 2005 a été multipliée par 4. Hors Île-de-France, la circulation des tramways a été multipliée par 4,5 et celle des métros a augmenté de plus de 70 %. UTILISATION DES RÉSEAUX (CIRCULATION) 2000 Réseaux routiers (md de véhicules-km) Autoroutes Routes « nationales » Autres routes Réseau ferroviaire (million trains-km) voyageurs marchandises Réseau TCU1 Île-de-France Train (million trains-km) RER (million trains-km) Métro (million trains-km) Tramways (million trains-km) Bus (million voitures-km) Régions hors Île-de-France Tramway (million véhicules-km) 2 1 2 2005 554 157 23 374 370 154 2010 560 168 23 369 392 66 2015 585 179 22 384 397 63 518 139 22 357 26 40 42 259 - 23 42 44 3 278 13 28 43 47 5 303 42 28 43 51 12 328 58 TCU transport collectif urbain. Dernière année connue = 2014. Sources : SOeS ; CCTN 2016, SNCF, Stif, Cerema Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 13 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Matériel de transport VÉHICULES ROUTIERS Les immatriculations de véhicules routiers neufs sont en repli depuis 2010, malgré un léger redressement depuis 2014 pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers (VUL). IMMATRICULATIONS DE VÉHICULES ROUTIERS En milliers 2000 Véhicules neufs (hors remorques légères) Voitures particulières Autocars et autobus 1 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux Tracteurs routiers Tracteurs agricoles Remorques lourdes Semi-remorques Remorques légères 2 Véhicules d'occasion Voitures particulières Autocars et autobus 1 Camions, camionnettes et véhicules spéciaux Tracteurs routiers Tracteurs agricoles Remorques Semi-remorques 2 673 2 134 5 442 30 38 3 21 51 5 925 5 082 6 688 21 98 4 25 2005 2 613 2 068 5 446 29 43 3 19 58 6 290 5 383 7 754 20 95 4 27 2010 2 710 2 210 6 430 18 31 2 12 58 nd 5 377 6 831 18 nd 4 26 2015 2 373 1 886 7 395 25 38 2 19 60 6 440 5 508 6 802 15 85 4 21 1 Les véhicules de moins de 10 places assises (breaks) sont comptabilisés avec les voitures particulières. 2 Y compris les caravanes, les agraires, les porte-bateaux et les autres remorques. Sources : SOeS ; Mémento 2016 14 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport PARC MOYEN DE VÉHICULES ROUTIERS EN FRANCE MÉTROPOLITAINE Le parc roulant moyen s'est accru de plus de 5 millions de véhicules depuis 2000 dont 1 million de VUL (+ 19 %). Le parc de poids lourds est quasi stable et celui de bus et cars, en proportion très faible, a augmenté de 15 %, autant que celui des voitures particulières qui a crû de plus de 4 millions de véhicules. En 2015, plus de 62 % des voitures roulent au diesel. En milliers 2000 Voitures particulières essence diesel Véhicules utilitaires légers essence diesel Véhicules lourds Poids lourds Bus et cars Total des véhicules Sources : SOeS ; CCTN 2016 27 770 18 150 9 621 5 062 1 302 3 761 632 551 81 33 464 2005 30 000 16 031 13 969 5 549 1 001 4 548 655 570 85 36 204 2010 31 175 13 364 17 812 5 810 631 5 179 640 551 88 37 625 2015 31 900 12 032 19 868 6 020 312 5 707 643 550 93 38 563 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 15 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Matériel ferroviaire Depuis 2007, le parc de matériel ferroviaire à moteur s'est accru de 26 %, celui des wagons remorqués pour les voyageurs de 31 %, mais le parc de wagons de marchandises a diminué de 8 %. PARC DE MATÉRIEL FERROVIAIRE En unités 2007 Matériel moteur Automotrices et autorails Locomotives électriques Locomotives diesel Locotracteurs TGV Matériel remorqué voyageurs Remorques de TGV Matériel remorqué marchandises wagons réseau national wagons réseau international (RIV)1 1 Réglementation internationale des wagons. Source : SOeS d'après EPSF 2010 7 922 2 939 1 675 1 738 1 073 470 14 420 3 967 89 101 29 212 59 889 2015 8 734 3 442 1 673 1 896 1 120 528 17 156 4 416 80 915 24 994 55 921 6 947 2 453 1 605 1 381 1 067 426 13 134 3 599 88 211 29 204 59 007 16 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Véhicules de transport collectif urbain Le nombre en bus et cars immatriculés en France a augmenté de 14 % depuis 2000 : 99 000 en 2015 dont 4 600 bus RATP et 22 000 bus hors RATP. La part des bus et autocars de plus de 40 places est en augmentation régulière. Pratiquement tous les bus et autocars roulent au gazole. PARC DE BUS ET AUTOCARS En milliers Parc de bus et cars part des véhicules offrant plus de 40 places part des véhicules ne roulant pas au gazole Source : SOeS (RSVero depuis 2010) 2000 87,0 55,7 2005 92,2 61,4 2010 91,5 65,2 2015 99,0 71,1 3,8 Le nombre de rames de métro a augmenté entre 2005 et 2015 de 13 % à Paris et de 27 % dans les autres villes, où le nombre de rames de tramway a plus que doublé dans cette période. PARC DES MÉTROS, RER ET TRAMWAYS (1) En unités Île-de-France (RATP)1 Nombre de rames Nombre de places-kilomètres offertes (PKO), en millions2 Nombre de rames métros tramways Nombre de places-kilomètres offertes (PKO), en millions3 métros tramways 1 2000 n.d 42 800 2005 1 099 46 500 2010 1 136 50 300 2015 1 242 52 400 Régions hors Île-de-France (dernière année connue = 2014) 622 281 341 8 142 5 221 2 921 783 311 472 11 626 6 150 5 476 1 170 374 796 17 630 7 648 9 982 1 453 395 1 058 19 761 7 886 11 875 Il s'agit uniquement du parc de la RATP : en sont exclues les parties des lignes A et B du RER gérées par SNCF Mobilités. 2 Avec une hypothèse de 4 personnes debout au m². 3 Hors Île-de-France, la dernière année disponible est 2012 (et non 2014). Source : RATP, Enquête TCU (Cerema, Gart, UTP) Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 17 partie 1 : moyens mis en oeuvre : infrastructures et matériels de transport Parc des installations de remontées mécaniques En unités 2000 Nombre total d'installations Téléphériques Téléskis Autres installations Source : DGITM/STRMTG 3 954 1 061 2 854 39 2005 3 856 1 105 2 816 nd 2010 3 685 1 145 2 503 37 2015 3 365 1 134 2 195 36 Parc des matériels fluviaux En unités Automoteurs 3000 tonnes et plus 1000-2999 tonnes Jusqu'à 999 tonnes Chalands et barges 3000 tonnes et plus 1000-2999 tonnes Jusqu'à 999 tonnes Source : VNF 2012 905 15 192 698 416 5 163 248 2015 804 16 197 591 363 5 152 206 18 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 2 Transport de voyageurs -- En 2015, le transport intérieur de voyageurs (définition dans le glossaire) croît sensiblement (+ 2,1 %) à un rythme plus soutenu que sa moyenne annuelle depuis 2010 (+ 0,8 %). Cette hausse est essentiellement due à l'augmentation de la circulation routière, en lien avec les prix bas des carburants. Le transport intérieur de voyageurs est largement dominé par le transport individuel en véhicules particuliers (79,5 %) ; les transports ferrés (ferroviaires et métros) représentent 11,3 %, et les transports routiers collectifs 7,7 %. La part du transport aérien dans le transport intérieur reste marginale (1,5 %). Ces parts modales évoluent peu. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 19 partie 2 : transport de voyageurs Transport de voyageurs En 2015, 928 milliards de voyageurs-kilomètres ont été transportés sur le territoire français : 738 milliards en véhicule individuel, 105 milliards en transport ferré, le reste en bus et car ou en avion. L'année 2015 est marquée par une reprise du transport individuel (définition dans le glossaire) qui s'accroît de 2,4 % par rapport à 2014, à un rythme nettement plus fort qu'en moyenne depuis 2010 (0,8 %). Le poids du transport en véhicule particulier n'a pratiquement pas bougé depuis 1990 : il représente en 2015, 79,5 % du transport total de voyageurs. Le transport collectif (définitions dans le glossaire) représente 20 % du transport de voyageurs, et croît plus rapidement que le transport individuel. TRANSPORTS INTÉRIEURS DE VOYAGEURS PAR MODE EN 2015 En % 1,5 7,7 11,3 Transport individuel 1 Transport ferré 2 Autobus, autocars 79,5 Transport aérien 3 1 Y compris véhicules immatriculés à l'étranger et deux-roues motorisés. 2 Trains, métros, RER. 3 Vols intérieurs à la métropole uniquement. Sources : SOeS ; CCTN 2016 ÉVOLUTION DES TRANSPORTS INTÉRIEURS DE VOYAGEURS Indices base 100 en 2000 140 Transport individuel Transports collectifs de proximité 130 Transports collectifs sur longue distance 120 110 100 90 2000 2005 Sources : SOeS ; CCTN 2016 20 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 2010 2015 partie 2 : transport de voyageurs TRANSPORT DE VOYAGEURS PAR MODE Depuis le début des années 2000, le transport en voiture particulière évolue faiblement ; il repart cependant à la hausse (+ 2,4 % en 2015) depuis 2014 avec la baisse du prix des carburants. Le transport par bus et car, qui était resté stable depuis 1990, progresse depuis 2012. Le transport ferré a crû jusqu'en 2011, porté sur les longues distances par la mise en service de nouvelles dessertes de lignes à grande vitesse et, dans les transports urbains, par le développement des tramways et des métros. Il tend cependant à se stabiliser. Le transport aérien intérieur, après une forte croissance entre 1990 et 2000, a connu un repli jusqu'en 2010 du fait de la concurrence des trains à grande vitesse. Il s'est redynamisé ensuite, avec le développement des liaisons à bas prix ; en 2015, le transport intra métropole augmente de 1,0 %, le trafic international poursuit sa forte croissance. En milliards de voyageurs-km Transport individuel 1 Transport collectif Autobus, autocars Transports ferrés 2 Transport aérien3 Ensemble du transport intérieur de voyageurs 1 2 3 2000 697,6 152,0 55,9 80,9 15,1 849,5 2005 717,2 159,0 56,6 89,4 12,9 876,2 2010 709,8 180,0 67,0 100,3 12,7 889,8 2015 738,0 189,9 71,2 104,5 14,3 927,9 Y compris véhicules immatriculés à l'étranger et deux-roues motorisés. Trains, métros, RER. Vols intérieurs à la métropole uniquement. Sources : SOeS ; CCTN 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 21 partie 2 : transport de voyageurs TRANSPORTS DE VOYAGEURS SELON LA DISTANCE Jusqu'en 2011, le transport collectif de longue distance s'accroissait. Depuis, son niveau s'est stabilisé ou a baissé. Avec le développement de l'offre, notamment en milieu urbain, le transport collectif de proximité augmente toujours. En milliards de voyageurs-km Transport individuel Transport collectif Longue distance Proximité Transport total de voyageurs 2000 697,6 152,0 105,8 46,1 849,5 2005 717,2 159,0 108,6 50,3 876,2 2010 709,8 180,0 123,1 56,9 889,8 2015 738,0 189,9 126,2 63,8 927,9 Le transport de proximité comprend les TCU (yc RER et Transiliens), les TER, le transport scolaire, le transport de personnel. Sources : SOeS ; CCTN 2016 TRANSPORT INDIVIDUEL DE VOYAGEURS En milliards de voyageurs-km Véhicules particuliers Voitures particulières françaises (VP) Véhicules légers étrangers (VP et VUL1) Deux-roues motorisés 1 2000 697,6 635,0 52,7 9,8 2005 717,2 643,3 61,4 12,6 2010 709,8 634,1 61,8 13,9 2015 738,0 655,9 68,2 13,9 VUL : véhicule utilitaire léger. Sources : SOeS ; CCTN 2016 22 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 2 : transport de voyageurs TRANSPORT COLLECTIF DE VOYAGEURS DE PROXIMITÉ Plus de la moitié du transport collectif de proximité (hors transport scolaire et de personnel) est réalisé en Île-de-France, qui rassemble seulement 19 % de la population métropolitaine et 20,5 % de la population active métropolitaine. Depuis 2000, le transport (mesuré en nombre de voyageurs-km transportés) a crû plus fortement en régions hors Île-de-France. Cependant depuis 2010, la croissance est plus rapide en Île-de-France. En millions de voyageurs-km Île-de-France Modes ferrés RER et trains Métro Tramways Bus Régions hors Île-de-France TER Métro Bus et tram Transport scolaire et de personnel Ensemble du transport collectif de proximité Sources : SOeS ; CCTN 2016 2000 23 376 19 550 13 539 6 011 125 3 702 15 325 8 535 1 379 5 411 6 014 44 715 2005 25 936 21 743 14 879 6 864 172 4 022 17 669 10 204 1 714 5 751 6 743 50 349 2010 28 247 23 599 16 113 7 486 334 4 314 21 858 12 890 2 321 6 648 6 795 56 900 2015 32 594 26 724 19 004 7 721 854 5 016 23 998 13 603 2 520 7 875 7 191 63 783 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 23 partie 2 : transport de voyageurs TRANSPORT COLLECTIF DE VOYAGEURS DE LONGUE DISTANCE Le transport collectif de longue distance a crû régulièrement entre 2003 et 2011. Il se stabilise voire décroît depuis. En millions de voyageurs-km Transports aériens1 Transports ferrés Trains à grande vitesse (TAGV)2 Trains interurbains 3 Transports routiers : autobus et autocars Interurbains (hors Île-de-France) Occasionnel 4 Ensemble du transport collectif de longue distance 1 2 3 2000 15 128 51 461 34 457 17 004 39 237 8 531 30 706 105 826 2005 12 897 55 769 42 518 13 251 39 950 8 201 31 749 108 616 2010 12 718 61 491 52 783 8 708 48 871 10 852 38 019 123 080 2015 14 280 61 628 54 051 7 576 50 246 10 413 39 833 126 154 Vols intérieurs à la métropole uniquement. Y compris Eurostar, société autonome de la SNCF depuis le 1er septembre 2010. Sous convention État et non conventionnés (hors trains à grande vitesse). 4 Les services occasionnels de transport public routier de personnes sont les services qui ne répondent pas à la définition des services réguliers et qui ont pour principale caractéristique de transporter des groupes, composés d'au moins deux personnes, constitués à l'initiative d'un donneur d'ordre ou du transporteur lui-même. Le transport en « autocars Macron » n'a commencé qu'à l'été 2015 et n'est pas pris en compte dans ce tableau. Sources : SOeS ; CCTN 2016 24 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 2 : transport de voyageurs Transport maritime de voyageurs 31,9 millions de passagers ont fréquenté les ports maritimes français en 2015 : 17,3 millions en Manche et Mer du Nord, 12,7 millions en Méditerranée et 1,9 million en outre-mer (moins de 200 000 en Atlantique) ; 6,6 millions de passagers étaient en croisière. Depuis 2010 et malgré un ralentissement en 2012, le trafic maritime dans la Manche et en Mer du Nord est dynamique alors que celui à destination de la Corse recule. L'augmentation du trafic est pour la moitié due à celle de l'outremer, qui profite du développement des croisières. PASSAGERS DANS LES PORTS FRANÇAIS En milliers de voyageurs embarqués et débarqués Métropole Calais Dunkerque Marseille Bastia Autres ports Outre-mer France entière Sources : SOeS ; CCTN 2016 2010 28 263 10 236 2 533 2 485 2 532 10 476 1 098 29 361 2012 27 396 9 345 2 499 3 021 2 179 10 352 1 272 28 668 2015 29 992 9 790 3 198 3 500 2 117 11 579 1 963 31 863 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 25 partie 2 : transport de voyageurs Transport aérien de voyageurs Avec le développement des LGV, en métropole, le transport aérien intérieur a fortement chuté depuis 2000. Il a retrouvé maintenant un niveau comparable à celui de la fin des années quatre-vingt-dix. Le développement du trafic transversal, qui ne représente encore que 32 % du trafic intra-métropolitain (22 % en 2000), ne compense pas la quasi-stabilité du trafic radial (à destination ou au départ de Paris). Le transport aérien international s'accroît très rapidement (+ 76 %) depuis 2000, notamment à destination des autres pays de l'Union européenne et de l'Asie. TRANSPORT AÉRIEN INTÉRIEUR En milliers de voyageurs embarqués et débarqués Métropole Radiales (Paris-province) Transversales (province-province) Outre-mer - métropole Outre-mer - outre-mer France entière Source : DGAC 2000 27 030 21 180 5 850 3 750 2 060 32 840 2005 22 850 17 600 5 250 3 320 2 130 28 300 2010 21 760 15 550 6 210 3 500 2 180 27 440 2015 24 020 16 260 7 760 3 830 2 180 30 030 TRANSPORT AÉRIEN INTERNATIONAL En milliers de voyageurs embarqués et débarqués Métropole - International Métropole - Europe dont Union européenne Métropole - Afrique Métropole - Amérique Métropole - Asie et Océanie Outre-mer - International Source : DGAC 26 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 2000 66 955 42 030 36 840 9 790 9 663 5 472 1 910 2005 81 984 51 157 45 520 12 951 10 609 7 267 1 880 2010 95 369 58 946 51 760 16 501 11 149 8 774 2 100 2015 117 618 77 204 67 590 16 022 12 827 11 565 2 300 partie 3 Transport de marchandises -- Avec 323 millions de t-km en 2015, le transport intérieur terrestre de marchandises (définitions dans le glossaire) est largement dominé par le transport routier. Les parts modales n'évoluent plus guère depuis 2010 : 87,1 % pour le transport routier, 10,6 % pour le transport ferroviaire et 2,3 % pour le transport fluvial. Depuis 2010, le transport terrestre (hors oléoducs) régresse de 1,0 % en moyenne annuelle, avec une baisse de 1,3 % pour le routier et pour le fluvial et une progression de 2,7 % du ferroviaire. Le transport terrestre réalisé par les entreprises françaises (pavillon français) subit une baisse plus lourde (- 2,6 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2015). Dans les ports français, les volumes de marchandises traités progressent depuis 2013 mais restent inférieurs à ceux de 2010. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 27 partie 3 : transport de marchandises Transport terrestre de marchandises Le transport terrestre (définitions dans le glossaire) intérieur de marchandises hors oléoducs a crû régulièrement depuis les années 1980 jusqu'en 2007. Après la chute de 2008 et de 2009 et malgré une reprise jusqu'en 2011, il est sur une tendance à la baisse depuis 2008. Avec 323,1 milliards de tonnes kilomètres, il diminue en 2015 (- 1,8 %). Le transport terrestre de marchandises est essentiellement réalisé par la route. La part des modes non routiers a fortement chuté au cours des deux dernières décennies du fait de la forte réduction du transport ferroviaire ; hors oléoducs, elle est passée de 19 % des tonnes-km intérieures en 1995 et 2000 à 13 % en 2015. En milliards de tonnes-km Ferroviaire Routier Fluvial Transport intérieur hors oléoducs Oléoducs Transport intérieur total Sources : SOeS ; CCTN 2016 2000 57,7 277,4 7,3 342,3 21,7 364,0 2005 40,7 315,0 7,9 363,6 20,9 384,5 2010 30,0 301,2 8,0 339,2 17,6 356,8 2015 34,2 281,4 7,5 323,1 11,5 334,6 ÉVOLUTION DES TRANSPORTS INTÉRIEURS TERRESTRES DE MARCHANDISES Indices base 100 en 2000 120 100 80 60 2005 2010 Routier Fluvial Ferroviaire Oléoducs Sources : SOeS ; CCTN 2016 40 2000 2015 PARTS MODALES DU TRANSPORT TERRESTRE DE MARCHANDISES (HORS OLÉODUCS) EN 2015 En % 7,7 2,3 10,6 Routier Ferroviaire 87,1 Fluvial Sources : SOeS ; CCTN 2016 28 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 3 : transport de marchandises Transport routier de marchandises Le transport intérieur routier a crû régulièrement entre 1995 et 2007 et a connu une forte baisse en 2008 et 2009. En 2015, avec 281,4 milliards de t-km, le transport intérieur routier de marchandises diminue de 2,5 % par rapport à 2014. Le pavillon français (véhicules immatriculés en France) assure 61 % du transport de marchandises contre 73 % en 2000 et 78 % en 1995. Le pavillon étranger transporte 109 mds t-km, dont 44,6 mds t-km en transit (définitions dans le glossaire). Le transport national pour compte d'autrui (définitions dans le glossaire) par des véhicules de plus de 3,5 tonnes, qui représentait 70 % du transport sous pavillon français en 2008, poursuit sa tendance à la baisse et se situe à 63 % en 2015. Le transport pour compte propre reste en volume à un niveau comparable à celui qu'il avait avant la crise de 2008. Sur le territoire français, le transport international par les véhicules immatriculés en France a été divisé par 3 depuis 2000. En milliards de tonnes-km Pavillon français National (PTAC1 > 3,5 t) Compte propre Compte d'autrui International (PTAC > 3,5 t) VUL2 (PTAC <= 3,5 t) Pavillon étranger Transport routier intérieur 1 2 2000 203,0 163,0 28,6 134,5 21,2 18,8 73,8 276,8 2005 214,5 177,4 30,2 147,2 15,7 21,3 100,2 314,7 2010 196,5 164,4 29,9 134,5 10,1 22,0 104,7 301,2 2015 172,2 141,2 32,1 109,1 7,6 23,4 109,2 281,4 Poids total autorisé en charge. Véhicules utilitaires légers. Sources : SOeS ; CCTN 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 29 partie 3 : transport de marchandises ÉVOLUTION DU TRANSPORT INTÉRIEUR ROUTIER DE MARCHANDISES Indices base 100 en 2000 160 140 120 100 80 2000 Pavillon étranger Sources : SOeS ; CCTN 2016 2005 Transport routier 2010 Pavillon français 2015 TRANSPORT ROUTIER INTÉRIEUR EN 2015 En % 2,7 8,3 11,4 38,8 Pavillon français Compte d'autrui Pavillon étranger Pavillon français Compte propre VUL (PTAC <= 3,5t) 38,8 Sources : SOeS ; CCTN 2016 Pavillon français International 30 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 3 : transport de marchandises Transport ferroviaire de marchandises Le transport ferroviaire de marchandises se redresse depuis 2014 après un recul depuis le début des années 2000. Le transport conventionnel (qui n'est réalisé ni en conteneurs, ni par des véhicules routiers embarqués sur des trains) représente 73 % du transport ferroviaire et est en croissance depuis 2010 (2,1 % en moyenne annuelle). Le transport ferroviaire combiné de marchandises conteneurisées ou en caisses mobiles, qui représente l'essentiel du transport combiné, progresse de 5,7 % en moyenne annuelle depuis 2010 ; il représente 22 % du transport ferroviaire de marchandises. Le transport de semi-remorques, après une baisse continue entre 2008 et 2013, redémarre depuis 2014. TRANSPORT FERROVIAIRE DE MARCHANDISES PAR TYPE DE CONDITIONNEMENT En milliards de tonnes-km Combiné Combiné conteneurs Combiné semi-remorques Conventionnel Ensemble du transport ferroviaire Sources : SOeS ; CCTN 2016 2008 9,2 7,0 2,2 31,2 40,4 2010 7,2 5,7 1,4 22,8 30,0 2012 9,2 7,2 0,9 24,5 33,7 2015 9,0 7,6 1,4 25,3 34,3 TRANSPORT INTÉRIEUR FERROVIAIRE DE MARCHANDISES EN 2015 En % 4,1 22,2 73,7 Conventionel Combiné conteneurs Combiné semi-remorques Sources : SOeS ; CCTN 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 31 partie 3 : transport de marchandises Transport fluvial de marchandises Le transport fluvial de marchandises recule depuis 2014 du fait de la baisse de demande de combustibles minéraux et de matériaux de construction ; avec 7,5 milliards de t-km en 2015, il représente 2,3 % du transport intérieur terrestre de marchandises (hors oléoducs). La diminution d'activité concerne tous les bassins, en particulier celui de la Seine qui concentre près de la moitié de l'activité fluviale. ÉVOLUTION DU TRANSPORT FLUVIAL DE MARCHANDISES En milliards de tonnes-km 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2000 2005 Nord-Pas-de-Calais (1,0 md tkm) Rhin (1,1 md t-km) Rhône et Basse Saône (1,3 md t-km) 2010 2015 Est et N Est de Paris (1,2 md t-km) Seine (2,9 md t-km) Source : SOeS d'après VNF 32 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 3 : transport de marchandises Transport aérien de marchandises Le fret aérien demeure très faible : 2,2 millions de tonnes de marchandises sont traitées dans les aéroports français. Il concerne essentiellement le transport international de marchandises. Il progresse fortement depuis 2010. MARCHANDISES AU DÉPART ET À L'ARRIVÉE DES AÉROPORTS FRANÇAIS En milliers de tonnes 2000 2005 2010 2015 Intérieur Métropole - métropole Radiales Transversales Outre-mer1 International (métropole et outre-mer) Trafic total 1 130 70 50 20 60 1 250 1 380 130 70 40 30 60 1 290 1 420 110 60 30 30 50 1 390 1 500 161 87 55 33 73 2 088 2 249 Y compris intra outre-mer. Note : les statistiques de fret aérien ont une faible fiabilité. Source : DGAC Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 33 partie 3 : transport de marchandises Transport maritime de marchandises L'activité des ports français a crû régulièrement entre 1995 et 2008. Après une baisse de près de 10 % des marchandises traitées en 2009 et une nouvelle baisse de 5 % en 2012, le niveau d'activité est revenu à celui du début des années 2000 : 350 millions de tonnes de marchandises traitées en 2015 (338 millions en métropole). L'activité portuaire est concentrée dans les sept grands ports (Marseille, Le Havre, Dunkerque, Nantes, Rouen, La Rochelle, Bordeaux) et à Calais, où entrent et sortent plus de 90 % des marchandises. Le transport de conteneurs s'est fortement développé (+ 56 % depuis 2000), mais la part des conteneurs dans l'ensemble des marchandises entrées ou sorties reste encore très faible en France, 37 % au Havre et 14 % à Marseille, au regard de celles des principaux ports européens : en Mer du Nord, la part des conteneurs dépasse 60 %, sauf à Rotterdam (27 %) ; en Méditerranée, elle dépasse 40 % dans les ports les plus importants. L'embarquement de véhicules se développe en particulier à Calais dont l'activité s'est accrue de 31 % depuis 2000. Marseille, avec 82 millions de tonnes traitées en 2015, est le deuxième port méditerranéen, derrière Algésiras. Avec 68 millions de tonnes traitées, le Havre est le cinquième port du nord de l'Europe, loin derrière Rotterdam (466 millions de tonnes), Anvers (215 millions de tonnes) et Hambourg (154 millions de tonnes). 34 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 3 : transport de marchandises ACTIVITÉ DES PORTS FRANÇAIS (ENTRÉES ET SORTIES) En millions de tonnes 2000 Ensemble des ports1 Vracs liquides dont produits pétroliers Vracs solides Marchandises diverses dont conteneurs dont Ro/Ro (véhicules embarqués) Grands ports et Calais Autre ports métropolitains Ports d'outre-mer 1 2005 365 178 167 79 108 35 nd nd nd nd 2010 355 157 130 77 121 43 67 312 32 11 2015 350 137 116 77 135 50 78 305 12 0 340 170 158 84 87 26 nd 310 30 11 Ports métropolitains avant 2010, ensembles des ports (yc DOM) en 2010 et 2015. Source : DGITM/PTF4 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 35 partie 3 : transport de marchandises Transport par oléoducs Suite à la fermeture de raffineries, le transport par oléoducs a été pratiquement divisé par 2 depuis 2000. En milliards de tonnes-km 2000 Oléoducs Produits finis Produits bruts Source : DGEC 21,7 6,7 15,0 2005 20,9 6,9 14,0 2010 17,6 7,2 10,4 2015 11,4 7,4 4,0 36 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 Économie des transports -- La dépense totale de transport s'élève à 358 milliards d'euros en 2014, soit 16,7 % du PIB. Les transports emploient (hors intérim) 1,3 million de salariés, 8,8 % des salariés des services principalement marchands, proportion quasi constante depuis 2000. La consommation des ménages en service marchand de transport représente 2,4 % de leur consommation totale et croît en moyenne de 2,9 % par an depuis 2010 ; leur dépense en transport individuel représente 11,4 % de leur consommation totale (+ 0,5 % par an depuis 2010). La production de transport par des entreprises réalisant un service de transport (pour elles-mêmes ou pour autrui) est de 187 milliards d'euros en 2015, soit 8,8 % du PIB. Les dépenses des administrations publiques s'élèvent à 29,5 milliards d'euros en 2015 pour le fonctionnement et à 14,2 milliards d'euros pour l'investissement. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 37 partie 4 : économie des transports Données macroéconomiques Avec une production de 187,1 milliards d'euros en 2015, la branche transports (entreprises effectuant un service de transport pour le compte d'autrui ou pour leur propre compte, y compris les activités de poste et de courrier) représente 8,8 % du produit intérieur brut (PIB) français et progresse moins rapidement (+ 0,1 %) que l'ensemble de l'économie (+ 1,4 %) Depuis 2010, le transport de voyageurs et les activités de service auxiliaires de transport (hors poste) s'accroissent et ont en 2015 un niveau supérieur à celui de 2010. La production de transport de marchandises s'était effondrée en 2009 (- 16 %) avec la baisse de l'activité économique générale ; après une forte progression en 2010, elle se maintient à un niveau quasi stable depuis. La production des services de courrier est en recul continu depuis 2008 (- 2,8 % en moyenne par an). PRODUCTION DES BRANCHES TRANSPORT AU PRIX DE BASE PAR FONCTION* (EN VALEUR) En milliards d'euros courants 2000 2005 2010 Transport de voyageurs Transport de marchandises Services auxiliaires hors poste et courrier Poste et courrier Ensemble des transports Contribution au PIB (en %) 33,6 48,4 38,0 11,6 131,5 8,9 38,6 58,4 45,2 12,9 155,1 8,8 45,4 63,2 53,7 12,5 174,8 8,7 2015 51,3 62,5 61,1 12,2 187,1 8,6 (*) Production au prix de base : production hors impôts sur les produits (taxe d'aéroport...), y compris, le cas échéant, subventions sur les produits (principalement services de transports ferroviaires et urbains). Sources : SOeS ; CCTN 2016 38 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE SERVICES DE TRANSPORT (EN VOLUME) Indices base 100 en 2000 170 150 Services auxiliaires Transport de voyageurs Ensemble des transports Transport de marchandises Poste et courrier 130 110 90 2000 2005 2010 2015 Source : Insee, Comptes nationaux PRODUCTION DE TRANSPORT EN 2015 En % 6,5 33,4 27,4 Poste et courrier Voyageurs Autres services hors poste 32,6 Marchandises Source : Insee, Comptes nationaux Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 39 partie 4 : économie des transports Emploi salarié dans les transports Au 31 décembre 2015, le secteur des transports et de l'entreposage emploie (hors intérim) 1,3 million de personnes, soit 8,7 % des salariés des secteurs principalement marchands : 35 % dans le transport de voyageurs, 27 % dans le transport de marchandises, 20 % dans les services auxiliaires et 19 % dans les activités de courrier. L'augmentation des effectifs dans les services d'entreposage et de manutention, dans le transport de marchandises (hors ferroviaire et aérien) et dans le transport routier de voyageurs a compensé les destructions d'emploi dans le ferroviaire et les activités postales. SALARIÉS DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS Effectifs au 31 décembre, en milliers Transport principalement de voyageurs Ferroviaire (yc fret) Transport collectif urbain (TCU) Routier (cars) Aérien (yc fret) Autre transport de voyageurs dont taxis Transport de marchandises (hors ferroviaire et aérien) Routier et services de déménagement Par conduites Maritime Fluvial Autres services de transport Entreposage et manutention Organisation du transport de fret Services auxiliaires Activités de poste et de courrier Transports et entreposage (hors intérim) Intérim utilisé dans Transports et entreposage Secteurs principalement marchands1 (hors intérim) Intérim 1 2000 455 191 94 62 73 35 15 334 327 4 2 2005 455 179 91 73 76 36 16 335 325 4 5 1 262 83 117 62 303 1 354 50 15 323 605 2010 459 169 92 87 72 40 20 359 346 4 8 1 262 94 102 66 269 1 349 57 15 408 594 2015 469 164 99 100 62 43 23 364 351 5 6 1 267 105 97 65 241 1 341 70 15 362 586 1 230 66 109 55 321 1 339 44 14 977 615 Ensemble des secteurs marchands hors agriculture. Sources : SOeS ; CCTN 2016 40 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Dépenses de transport des ménages Avec 152,1 milliards d'euros en 2015, les dépenses de transport des ménages représentent 13,2 % de leurs dépenses de consommation, coefficient en baisse tendancielle depuis 2000. Les dépenses liées aux véhicules individuels ont progressé au total de 27 % en euros courants depuis 2000 ; les achats de véhicules et les dépenses de carburants progressent respectivement de 5 % et 15 %. Les autres dépenses augmentent de 63 % et représentent 41 % des dépenses de transport individuel. Les achats de services de transport ont augmenté de 82 % au total depuis 2000 et représentent 18 % des dépenses de transport des ménages. DÉPENSES DE TRANSPORT DES MÉNAGES En milliards d'euros courants Ensemble des dépenses de consommation des ménages Dépenses liées aux véhicules individuels Achats de véhicules Utilisation de véhicules hors carburants Carburants et lubrifiants Achat de services de transports Dépenses totales de transport Poids des dépenses de transport dans la consommation totale des ménages (%) 2000 781,7 98,2 36,9 31,5 29,8 15,2 113,4 14,5 2005 945,8 113,1 41,1 39,3 32,7 19,4 132,5 14,0 2010 1 082,4 122,7 40,2 47,7 34,8 24,1 146,8 13,6 2015 1 156,0 124,3 38,8 51,3 34,2 27,7 152,0 13,2 Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Insee, Comptes nationaux Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 41 partie 4 : économie des transports Financement public des transports En 2015, le financement du transport par les administrations publiques est de 43,7 milliards d'euros au total (après élimination des doubles comptes). Les dépenses de fonctionnement, difficiles à contracter, ont progressé en valeur de près de 13 % depuis 2008 tandis que les dépenses d'investissement ont diminué de près de 23 % ; ces dernières représentent 32 % des dépenses des administrations publiques en transport (plus de 41 % en 2008). DÉPENSES EN TRANSPORT DES ADMINISTRATIONS CENTRALES ET LOCALES En milliards d'euros courants 2008 Dépenses de fonctionnement Dépenses d'investissement Total des dépenses des administrations Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après DGFiP 26,1 18,4 44,4 2010 29,6 15,3 45,0 2015 29,5 14,2 43,7 42 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Données économiques et comptables des entreprises de transport Avec 212 milliards de production en 2014, les entreprises de transport réalisent 7,8 % de la production de l'ensemble des entreprises françaises (hors agriculture). L'excédent brut d'exploitation représente 8,6 % de leur production. 47 % des entreprises de transport assurent du transport de voyageurs. Elles emploient 34 % des salariés du secteur (les non salariés sont nombreux dans le transport de voyageurs : taxis et voitures de transport avec chauffeur - VTC), et réalisent 34 % de la valeur ajoutée du secteur. Le transport de marchandises rassemble 41 % des entreprises du secteur, emploie 27 % des salariés et réalise 23 % de la valeur ajoutée du secteur. Les entreprises de services auxiliaires et de courrier sont relativement peu nombreuses (12 % des entreprises de transport), mais elles emploient 38 % des salariés et réalisent 43 % de la valeur ajoutée du secteur. COMPTES DE L'ENSEMBLE DES ENTREPRISES DU SECTEUR TRANSPORT ENTREPOSAGE (définitions dans le glossaire) En milliards d'euros courants 2009 2011 Production Consommations intermédiaires Valeur ajoutée Charges de personnel Excédent brut d'exploitation Capacité d'autofinancement Bénéfice ou perte Investissement corporels bruts Investissement en matériel transport Sources : SOeS ; CCTN 2016 178,4 105,5 72,9 57,0 13,7 10,9 1,9 20,9 5,9 200,1 121,1 78,9 59,1 16,8 13,3 4,2 23,1 6,3 2014 211,6 129,3 82,3 60,3 18,3 15,0 7,6 21,8 5,2 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 43 partie 4 : économie des transports IMPORTANCE ÉCONOMIQUE DES SECTEURS DU TRANSPORT EN 2014 En % 100 80 60 40 20 0 Nb entreprises Production Nb salariés Marchandises Valeur ajoutée Voyageurs Autres services (y compris la poste) Sources : SOeS ; CCTN 2016 44 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Comptes des entreprises de transport TRANSPORT ROUTIER DE MARCHANDISES ET SERVICES DE DÉMÉNAGEMENT Avec un chiffre d'affaires de 43,5 milliards d'euros en 2014, les entreprises du transport routier de marchandises et de déménagement représentent près de 40 % des entreprises de transport, emploient près de 22 % des salariés du transport et réalisent 21 % du chiffre d'affaires et 18 % de la valeur ajoutée brute (VAB). Depuis 2009, l'activité du TRM français a progressé de 11,1 % (en termes de chiffres d'affaires), sa valeur ajoutée de 8,5 %. En milliards d'euros courants Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Charges de personnel Investissements corporels Source : SOeS ; Mémento des transports 2016 2009 287,2 39,1 13,6 12,5 1,4 2011 295,4 44,3 14,5 13,3 1,7 2014 289,6 43,5 14,8 13,1 1,5 TRANSPORT ROUTIER DE VOYAGEURS Les entreprises de transport routier interurbain (transport en car) Les entreprises de transport routier interurbain de voyageurs réalisent un chiffre d'affaires de 6,9 milliards d'euros en 2014, en progression de 15 % depuis 2009 ; leur valeur ajoutée a augmenté de 15,6 % sur la même période. En milliards d'euros courants Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Charges de personnel Investissements corporels Source : SOeS ; Mémento des transports 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 45 2009 63,5 6,0 2,8 2,5 0,5 2011 66,8 6,3 2,8 2,7 0,4 2014 68,9 6,9 3,2 2,9 0,4 partie 4 : économie des transports Ensemble des entreprises de transport collectif urbain Les entreprises de transport collectif urbain (TCU) réalisent du transport sur les routes (en bus), et/ou sur des infrastructures dédiées (métro, tramways). Leur chiffre d'affaires, en progression de 17 % depuis 2009, n'est qu'en faible partie réalisé par les produits du trafic : 45 % pour la RATP, 25 % dans les entreprises de TCU de province, le reste de leurs produits provient de concours de fonctionnement publics. En milliards d'euros courants Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Charges de personnel Investissements corporels S : secret statistique. Source : SOeS ; Mémento des transports 2016 2009 87,9 7,2 5,0 4,4 1,6 2011 88,6 7,4 5,5 4,5 S 2014 96,7 8,5 6,2 5,2 1,8 Comptes de la RATP En milliards d'euros courants Effectif moyen annuel (milliers) Chiffre d'affaires hors taxes Recettes totales du trafic Concours de fonctionnement Valeur ajoutée Frais de personnel Investissements Source : SOeS ; Mémento des transports 2016 2005 44,7 3,3 2,9 nd 2,7 2,0 0,8 2010 44,8 4,2 nd nd 3,5 2,4 1,3 2015 44,4 5,1 2,2 2,2 4,0 2,6 1,8 46 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Les entreprises de taxis et VTC Le nombre d'entreprises de taxis et VTC est en progression rapide (48 % depuis 2009) et leur chiffre d'affaires croît de 35 %. Il s'agit très souvent d'entreprises individuelles. Elles réalisent au total un chiffre d'affaires de 3 milliards d'euros en 2014, ce qui correspond à 1,4 % du chiffre d'affaires des entreprises de transport. En milliards d'euros courants Nombre total d'entreprises (milliers) Effectif salarié en équivalent temps plein (milliers) Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Charges de personnel Investissements corporels Sources : SOeS ; Mémento des transports 2016 2009 30,3 13,4 2,2 1,3 0,6 0,3 2011 39,2 13,6 2,9 1,5 0,7 0,4 2014 44,8 15,5 3,0 1,6 0,4 0,3 Compte de SNCF (Epic SNCF avant 2015, SNCF Mobilité depuis juin 2015) En milliards d'euros courants Production dont Produits du trafic voyageurs Produits du trafic fret Rémunération du gestionnaire d'infrastructure Travaux pour RFF Valeur ajoutée Rémunérations Excédent brut d'exploitation (EBE) Résultat net 8,0 0,0 2,7 1,0 10,1 7,9 1,5 1,2 8,4 1,2 2,9 1,5 10,7 8,7 1,1 0,5 8,2 0,9 1,7 1,1 9,8 7,6 1,4 - 2,1 2005 17,3 2010 20,1 2015 20,3 Note : le contour de 2015 est pour le 1er semestre celui de l'Epic SNCF d'avant 2015 et de SNCF Mobilité pour le 2e semestre ; par rapport à l'ancien Epic SNCF, SNCF Mobilité perd notamment la rémunération du gestionnaire d'infrastructures et les travaux pour RFF. Sources : SOeS ; Mémento des transports 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 47 partie 4 : économie des transports Entreprises de transport fluvial et du transport maritime En milliards d'euros courants 2009 Transport fluvial Effectif salarié en équivalent temps plein (millier) Charges de personnel Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Investissements corporels Transport maritime Effectif salarié en équivalent temps plein (millier) Charges de personnel Chiffres d'affaires nets Valeur ajoutée brute au coût des facteurs Investissements corporels Source : SOeS ; Mémento des transports 2016 13,0 0,8 9,9 1,6 2,0 12,6 0,8 12,7 0,5 1,5 12,8 0,8 14,2 1,1 1,2 2,7 0,1 0,7 0,2 0,1 3,0 0,1 0,8 0,2 0,1 3,6 0,2 0,7 0,2 0,1 2011 2014 48 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Comptes des entreprises gestionnaires d'infrastructures SOCIÉTÉS D'AUTOROUTES CONCÉDÉES Le chiffre d'affaires des sociétés d'autoroutes concédées s'élève à 9,3 milliards d'euros (donnée provisoire) et a progressé de 46,5 % depuis 2009. Il est constitué à 97 % des recettes des péages. Les investissements sont en baisse tendancielle depuis 2008 mais la dette s'alourdit. En milliards d'euros courants Chiffre d'affaires Valeur ajoutée Excédent brut d'exploitation Charges financières Capacité d'autofinancement Investissements Emprunts et dettes financières au 31/12 Sources : SOeS ; CCTN 2016 2005 6,3 5,7 4,0 1,4 2,6 1,7 25,1 2010 8,0 6,6 4,9 1,5 3,6 3,6 31,2 2015 9,3 8,2 6,5 1,5 4,8 1,3 35,3 SNCF RÉSEAU (RFF AVANT 2015) En milliards d'euros courants Produits d'exploitation dont redevances d'infrastructure dont contribution de l'État aux charges d'infrastructures Résultat net de l'exercice (EPIC) Capacité d'autofinancement Investissements Dette à long terme nette au 31/12 2005 4,9 2,2 1,0 - 0,1 0,1 2,3 25,5 2010 6,9 4,2 0,9 1,4 2,1 3,2 29,7 2015 9,2 5,8 0,1 0,9 2,0 nd 40,6 Note : les comptes de 2015 sont composés du premier semestre sur le contour de RFF et du deuxième semestre sur le contour de SNCF Réseau. Ces deux périmètres ne sont pas identiques. Sources : SOeS ; CCTN 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 49 partie 4 : économie des transports ENTREPRISES DES INFRASTRUCTURES FLUVIALES ET MARITIMES En millions d'euros courants Voies navigables de France Chiffre d'affaires HT Valeur ajoutée Frais de personnel Résultat d'exploitation Capacité d'autofinancement Dépenses d'investissement Endettement Ports autonomes fluviaux (Paris et Strasbourg) Chiffre d'affaires HT Dépenses d'investissement Endettement Effectif salarié en équivalent temps plein Grands ports maritimes1 Chiffre d'affaires HT Valeur ajoutée Frais de personnel Excédent brut d'exploitation Capacité d'autofinancement Dépenses d'investissement Endettement 1 2009 170 86 21 69 58 219 3 112 46 44 410 643 454 332 179 146 213 564 2011 177 91 24 72 57 228 2 110 40 40 423 570 387 297 143 108 228 605 2015 186 99 235 93 87 164 1 126 57 51 413 688 472 365 157 112 340 760 Données 2014 qui concernent l'ensemble des grands ports, yc ceux des DOM. Source : DGITM/DST COMPTES DES PRINCIPAUX AÉROPORTS En milliards d'euros courants Chiffre d'affaires Valeur ajoutée Excédent brut d'exploitation Charges financières (2012) Capacité d'autofinancement (2012) Investissements Dette à moyen et long terme au 31/12/2012 2009 3,0 1,8 1,1 0,2 0,8 0,6 3,6 2011 3,2 2,0 1,2 0,2 0,9 0,8 3,4 2013 3,7 2,5 1,3 0,2 0,9 0,6 3,9 Champ : aéroports de Paris (ADP) et les principaux aéroports de province : Nice, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Nantes, Montpellier, Bâle-Mulhouse. Source : DGAC 50 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 5 Quelques externalités du transport -- Pour leur traction, les transports consomment le tiers de l'énergie finale en France. Depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) (définitions dans le glossaire) ont diminué dans toutes les activités économiques sauf dans les transports où elles se sont accrues au total de 11 % ; les transports sont responsables de 29 % des GES (22 % en 1990) Les émissions de la plupart des polluants atmosphériques ont diminué dans l'ensemble des secteurs. Les normes euro et les progrès techniques ont permis une diminution dans les transports où seules les émissions de cuivre continuent de progresser. Les accidents dus aux transports repartent à la hausse en 2015. En plus de l'accident de la Germanwings et de la rame d'essai du TGV Est, le nombre de tués sur les routes augmente pour la deuxième année consécutive. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 51 partie 5 : quelques externalités du transport Consommation d'énergie La consommation d'énergie de traction des transports représente environ le tiers de la consommation énergétique finale française (hors production d'énergie). Elle a progressé entre 2000 et 2008 comme celle des autres secteurs d'activité. Depuis, elle diminue, mais moins rapidement que dans l'ensemble des autres secteurs du fait notamment des baisses de consommation de chauffage. CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE FINALE En millions de tep Transports dont produits pétroliers routiers produits pétroliers non routiers Total des secteurs1 dont produits pétroliers 1 Hors consommation du secteur de l'énergie. Sources : SOeS ; CCTN 2016 2000 51,0 40,5 10,0 157,9 73,3 2005 52,4 41,8 9,7 160,6 72,7 2010 51,3 41,0 9,4 155,5 65,5 2015 50,0 40,0 9,0 149,2 60,8 52 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 5 : quelques externalités du transport CONSOMMATION D'ÉNERGIE (FOSSILE ET ÉLECTRIQUE) PAR MODE EN 2015 En % 2 4 14 Ferroviaire Maritime - uvial 81 Aérien1 Route 1 Livraisons aux soutes maritimes et aéronefs, français et étrangers. Sources : SOeS ; CCTN 2016 ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE Indices base 100 en 2000 110 100 90 2000 Transports Sources : SOeS ; CCTN 2016 2005 2010 2015 Autres secteurs (hors production d'énergie) Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 53 partie 5 : quelques externalités du transport Émissions de gaz à effet de serre pour l'ensemble des transports Le transport est le plus gros contributeur (28,9 %) des émissions de gaz à effet de serre (GES). Sa part s'est alourdie depuis 1990 (22 %) mais est stabilisée depuis 2010 ; les émissions repartent cependant légèrement à la hausse en 2015. Entre 1990 et 2003, les émissions de GES des transports ont augmenté de 1,3 % en moyenne annuelle, elles ont baissé de 0,4 % en moyenne annuelle entre 2004 et 2014 et s'accroissent de 0,9 % en 2015. ÉMISSIONS FRANÇAISES DE GES DEPUIS 1990 Indices base 100 en 1990 130 120 110 100 90 80 70 60 1990 1995 Résidentiel et tertiaire Transports intérieurs 2000 2005 2010 2015 Secteurs hors résidentiel tertiaire et transports Ensemble des secteurs Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 54 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 5 : quelques externalités du transport ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DU TRANSPORT En millions de tonnes équivalent CO2 1990 Transports1 Routier 1 2005 139,8 132,9 2010 133,4 127,0 2015 131,8 125,5 119,3 112,2 Les bilans d'émissions tiennent compte uniquement de la circulation effectuée avec du carburant acheté sur le territoire et consommé dans l'année. Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DU TRANSPORT PAR TYPE D'ÉMISSION En k-tonnes équivalent CO2 1990 2005 2010 2014 CO2 CH4 N2O HFC2 1 2 Transport Total (hors UTCF1) Transport Total (hors UTCF) Transport Total (hors UTCF) Transport Total (hors UTCF) 117 200 135 000 128 300 126 700 395 000 416 400 379 900 336 800 39 16 10 6 2 708 2 511 2 413 2 294 3 5 4 5 225 162 143 142 0 2 902 3 461 3 441 4 402 12 369 16 870 18 767 Utilisation des terres, leurs changements et la forêt. HFC : Hydrofluorocarbure, données 1995 et non 1990. Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 55 partie 5 : quelques externalités du transport Émissions de CO2 de la route Les émissions de CO2, qui représentent près de 96 % des émissions de GES des transports, sont essentiellement dues aux émissions de la route. À partir de 2004, les émissions de la route diminuent un peu plus vite que celles de l'ensemble des transports, du fait du ralentissement de la croissance de la circulation routière et de la baisse des émissions conventionnelles des nouveaux véhicules. Cette baisse est aussi à relier à la croissance accélérée de la part des véhicules diesel (moins émetteurs de CO2 au kilomètre que les véhicules essence) dans la circulation des voitures françaises. Les émissions de CO2 des voitures particulières, responsables de 55,8 % des émissions de CO2 des transports, baissent au total de 5,9 % entre 2005 et 2014 ; celles des véhicules lourds, responsables de 22,6 %, baissent de 18,3 %. ÉMISSIONS DE CO2 DU TRANSPORT ROUTIER SELON LE VÉHICULE ET LA MOTORISATION En millions de tonnes 1990 2005 2010 Voitures particulières Diesel Essence Véhicules utilitaires Véhicules lourds Deux roues Total 66,1 15,5 50,5 18,5 33,9 0,6 119,1 71,0 42,4 28,2 22,9 33,0 1,4 128,3 68,5 49,2 18,9 23,7 28,6 1,5 122,2 2014 69,5 53,1 16,1 25,1 30,2 1,5 126,3 Note : les émissions sont calculées à partir des prises de carburant en France. Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 56 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 4 : économie des transports Émissions de polluants atmosphériques Depuis 1990, les émissions de la plupart des polluants atmosphériques ont diminué dans l'ensemble des secteurs. Dans les transports, et plus particulièrement dans le transport routier, les normes Euro et les progrès techniques ainsi que sur les carburants ont permis une diminution régulière de ces émissions. Les émissions de cuivre sont les seules qui progressent. Elles sont dues à 68 % au transport routier (usure des plaquettes de frein et consommation d'huile) ; le transport ferroviaire est responsable de 23 % des émissions de cuivre du transport, du fait de l'usure des caténaires. ÉMISSIONS POLLUANTES DEPUIS 1990 Indices base 100 en 1900 140 120 100 80 60 40 20 0 1990 1995 PM10 SO2 2000 Cu 2005 NOx 2010 COVNM CO 2014 Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 En k tonnes SO2 Nox COVNM CO PM10 Cu 1990 158 1 031 935 7 882 81 0,157 2005 9 823 283 1 710 62 0,194 2010 3 644 142 946 54 0,193 2014 4 551 76 567 42 0,190 Sources : SOeS ; CCTN 2016 d'après Citepa - rapport Secten mai 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 57 partie 5 : quelques externalités du transport Accidents dans les transports Pour la deuxième année depuis 2001, et de façon consécutive après 2014, le nombre de tués sur les routes de France métropolitaine a cessé de diminuer : avec 3 461 tués, la mortalité augmente de 2,3 %, après une hausse de 3,5 % en 2014. En dehors des évènements exceptionnels survenus en 2015 (accidents de Germanwings et d'une rame d'essai du TGV-Est), les accidentalités aérienne et ferroviaire restent globalement stables depuis dix ans. ACCIDENTS CORPORELS DES TRANSPORTS En unités Route Nombre d'accidents Tués1 Blessés hospitalisés2 Ferroviaire Nombre d'accidents Tués Blessés Aérien Nombre d'accidents Tués Blessés Maritime (yc plaisance) Nombre d'évènements de mer ayant donné lieu à des opérations de sauvetage Tués ou disparus Blessés 2005 84 525 5 318 39 811 138 79 42 68 60 47 5 011 253 576 2010 67 288 3 992 30 393 155 68 46 91 79 55 6 642 215 674 2015 56 603 3 461 26 595 150 54 41 94 216 54 8 668 262 739 1 Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l'accident. 2 Victimes non décédées dont l'état nécessite des soins médicaux et hospitalisées plus de 24 heures. Note : les personnes tuées dans un accident ferroviaire sont les usagers de la route tués en franchissant un passage à niveau, les cheminots tués pendant des travaux, ainsi que les usagers ferroviaires tués dans un accident ferroviaire. Sources : SOeS ; CCTN 2016 58 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 partie 5 : quelques externalités du transport ÉVOLUTION DES ACCIDENTS DE LA ROUTE Indices base 100 en 2005 110 100 90 80 70 60 50 2005 Blessés hospitalisés 1 1 2010 Accidents corporels Tués 2 2015 Victimes non décédées dont l'état nécessite des soins médicaux et hospitalisées plus de 24 heures. 2 Victimes décédées sur le coup ou dans les 30 jours qui suivent l'accident. Sources : SOeS ; CCTN 2016 Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 59 Données clés La dépense totale de transport (hors activité de poste et courrier) s'élève à 358 milliards d'euros en 2014, soit 16,7 % du PIB. Les investissements en représentent 13,4 %. Elle est réalisée : · par les ménages (54 % de la dépense courante de transport) ; · par les entreprises hors entreprises de transport (36 %), qui achètent des services de transport aux entreprises de transport ou produisent pour elles-mêmes du transport (compte propre), et qui financent des investissements en matériel de transport (30 % des dépenses d'investissement en transport) ; · par les administrations publiques qui aident les entreprises de transport dans leur fonctionnement (10 %) et financent les investissements de transport (40 % des dépenses d'investissement de transport) ; · et par les entreprises de transport qui financent 30 % des investissements de transport. Plus de 75 % de la dépense de transport est consacrée à la route. DÉPENSE TOTALE DE TRANSPORT PAR MODE EN 2014 En % 3,8 6,1 75,5 Transports uvial et maritime 6,5 8,1 Transport urbain et cars Transport aérien Transport ferroviaire Transport routier Sources : SOeS ; CCTN 2016 60 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 Annexes Sigles et liens utiles Glossaire Révision des séries sur le transport de voyageurs Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 61 annexes Sigles et liens utiles Acoss Ademe Agence centrale des organismes de sécurité sociale www.acoss.urssaf.fr Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie www.ademe.fr Association des sociétés françaises d'autoroutes www.autoroutes.fr Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile Comité des constructeurs français d'automobiles www.ccfa.fr Commission des comptes des transports de la Nation http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ donnees-densemble/1924/874/ensemble-comptestransports.html Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement www.cerema.fr Asfa BEA CCFA CCTN Cerema 62 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 annexes Citepa Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique www.citepa.org Rapport Secten (Secteurs économiques et énergie), format spécifique du rapport sur les inventaires nationaux officiels www.villes-cyclables.org Club des villes et territoires cyclables DGAC Direction générale de l'aviation civile www.developpement-durable.gouv.fr/-SecteurAerien,1633-.html Direction générale des finances publiques www.economie.gouv.fr/dgfip Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer www.developpement-durable.gouv.fr/ La-Direction-Generale-des,7237.html Direction des affaires maritimes Direction des services de transport Établissement public de sécurité ferroviaire www.securite-ferroviaire.fr DGFIP DGITM DAM DST EPSF Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 63 annexes Eurostat Gart Insee http://ec.europa.eu/eurostat/fr/home Groupement des autorités responsables de transport www.gart.org Institut national de la statistique et des études économiques www.insee.fr Ésane : élaboration des statistiques annuelles d'entreprises Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer www.developpement-durable.gouv.fr Observatoire national interministériel de la sécurité routière www.securite-routiere.gouv.fr Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France Régie autonome des transports parisiens Société nationale des chemins de fer français www.sncf.com Service de l'observation et des statistiques www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr Meem ONISR Optile RATP SNCF SOeS 64 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 annexes Stif Syndicat des transports d'Île-de-France www.omnil.fr Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés Union des transports publics et ferroviaires www.utp.fr Voies navigables de France www.vnf.fr STRMTG UTP VNF Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 65 annexes Glossaire Transport Par convention, est appelée « transport » l'activité qui consiste à déplacer un bien physique ou une personne d'un point à un autre, avec un but autre que le déplacement lui-même. Le transport d'électricité, d'information notamment sont exclus de ce champ. Un trajet domicile-travail constitue du transport puisqu'il a pour finalité de rendre disponible une personne sur son lieu de travail. En revanche, un déplacement en vélo avec retour au point de départ n'est pas du transport car son motif premier est le loisir procuré par cette activité. Pour assurer un transport, il est généralement nécessaire d'utiliser un véhicule et des infrastructures de transport, réseaux de transport, gares, ports, infrastructures de triage par exemple. Ces éléments permettent de définir des modes de transport : routier, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien. La marche à pied est ici exclue des transports. Le transport rassemble toutes les activités qui contribuent directement au déplacement ainsi que les activités auxiliaires de transport, telles que l'entreposage et stockage, la gestion des infrastructures, la manutention liée au transport, l'organisation et la logistique de transport. Sont exclus du transport la production de véhicules, la construction des infrastructures (travaux publics), le raffinage et la production d'énergie destinés au transport. Secteur transports et entreposage Cette section de la nomenclature française d'activités et de produits couvre les activités liées au transport, régulier ou non, de passagers et de marchandises, par rail, par route, par conduites, par eau ou par air et les activités connexes, telles que l'exploitation des infrastructures de transport, la manutention du fret, l'entreposage, etc... Cette section comprend aussi la location de matériel de transport avec chauffeur ou pilote. Elle comprend également les activités de poste et courrier. 66 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 annexes Le secteur transport entreposage regroupe des entreprises qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique). L'activité du secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur transport entreposage. Le secteur regroupe des entreprises classées selon leur activité principale. D'autres secteurs d'activité réalisent du transport (par exemple des entreprises de commerce peuvent transporter elles-mêmes leurs marchandises ­ en compte propre). Cette activité de transport ne fait pas partie du secteur transport-entreposage, mais de la branche transport entreposage qui regroupe des unités de production homogènes, c'est-à-dire qui produisent un service de transport. Compte propre ­ compte d'autrui Lorsque l'activité de transport n'est pas rémunérée pour elle-même, le transport est dit « pour compte propre » (une personne utilisant sa voiture pour se déplacer, une entreprise déplaçant elle-même ses produits entre un lieu de production et un lieu de stockage par exemple). Lorsque le transport est réalisé par un prestataire, prenant en charge des biens qui ne lui appartiennent pas ou des personnes distinctes de lui-même, le transport est dit « pour compte d'autrui ». Transport en commun : individuel - collectif Le transport en commun de personnes peut être « individuel » ou « collectif » : le transport en métro ou en bus est un transport collectif en commun, tandis que le transport en taxi est un transport individuel en commun. Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 67 annexes Transport intérieur Les transports intérieurs sont les transports ou la portion des transports réalisés sur le territoire d'un État donné (indépendamment de la nationalité des personnes et du véhicule, et de l'origine ou de la destination des personnes et du véhicule). Ainsi, en France, les transports intérieurs de voyageurs ou de marchandises comptabilisent la seule partie des transports internationaux réalisée sur le territoire français : par exemple, seuls les kilomètres parcourus sur le territoire français par les lignes ferroviaires internationales (comme Eurostar ou Thalys) ou la portion Paris-Forbach pour un transport d'échange en transport routier Paris-Francfort sont prises en compte. Transport terrestre Il s'agit du transport réalisé sur les routes, les voies ferrées et les voies navigables. Transit Il s'agit du transport réalisé en France par les véhicules lourds, essentiellement étrangers, qui traversent la France sans y effectuer de livraison. Véhicule-kilomètre (veh-km) Le veh-km correspond au mouvement d'un véhicule routier sur un kilomètre. 68 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 annexes Voyageur-kilomètre (voy-km) Produit du nombre de voyages par la distance moyenne parcourue. C'est aussi égal au produit du nombre de voyageurs par la distance moyenne parcourue par voyageur. Cette unité commune permet de comparer les différents modes de transport de voyageurs (à l'exception du transport maritime) et notamment de calculer les différentes parts modales. Dans l'aérien, le terme équivalent plus fréquemment usité est le passager kilomètre transporté (PKT). Tonne-kilomètre (t-km) La t-km correspond au transport d'une tonne de marchandises sur un kilomètre. Gaz à effet de serre (GES) Les six GES du panier de Kyoto sont les suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d'azote (N20), hexafluorure de soufre (SF6), hydrocarbures (HFC) et perfluocarbures (PFC). Polluants atmosphériques Les principaux polluants des transports sont l'oxyde d'azote (NO x), le dioxyde de souffre (SO 2), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), le monoxyde de carbone (CO), les Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les métaux lourds cuivre (Cu) et plomb (Pb), les particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10), de diamètre inférieur à 2,5 µm (PM2,5), de diamètre inférieur à 1,0 µm (PM1,0), et total des particules en suspension (TSP). Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 69 Révision des séries sur le transport de voyageurs Le nombre de passagers par véhicule particulier a été réestimé, ce qui modifie la série du transport en voitures particulières, calculée annuellement comme le produit de la circulation de ces véhicules et de leur taux d'occupation (ou nombre moyen d'occupants). Le taux d'occupation des voitures particulières françaises était estimé à 1,83 passagers, taux constant depuis 1990. Ce taux a été revu à la baisse en tenant compte des résultats de l'enquête transports et communications (ETC) de 1994 où il a été estimé à 1,76 passagers, et de l'enquête nationale transports et déplacements (ENTD) de 2008, où il a été estimé à 1,60 passagers. Pour les années postérieures à 2008, l'évolution de ce taux a été calculée avec les résultats du recensement de la population et en 2014, il est estimé à 1,58 passagers. Le taux d'occupation des voitures étrangères a aussi été revu : il est constant entre 1990 et 1994 et vaut 2,50 ; il décroît linéairement entre 1994 et 2008 ; il est constant depuis 2008 et vaut 2,37. Par ailleurs, une nouvelle série portant sur le transport en autocars étrangers a été intégrée ayant pour conséquence l'augmentation de la part modale du transport collectif. Pour plus de détails, se rapporter à l'Études & documents Vingt-cinq années de transport intérieur de voyageurs (n° 148, mai 2016), partie Méthodologie (pages 30 à 36). 70 ­ Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 Conditions générales d'utilisation Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l'autorisation de l'éditeur ou du Centre français d'exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille -- 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d'une part, les reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d'autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information de l'oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (loi du 1er juillet 1992 -- art. L.122-4 et L.122-5 et Code pénal art. 425). Dépôt légal : février 2017 ISSN : en cours Impression : Bialec, Nancy (France), utilisant du papier issu de forêts durablement gérées. Directeur de la publication : Sylvain Moreau Rédactrice en chef : Anne Bottin Coordination éditoriale : Jennyfer Lavail Maquettage et réalisation : Chromatiques, Paris Chiffres clés du transport ­ Édition 2017 ­ 71 L'année 2015, avec 930 milliards de voyageurs-km et 335 milliards de t-km de marchandises, est marquée par un accroissement de la circulation routière : augmentation du transport individuel de voyageurs liée aux prix bas des carburants, mais baisse du transport routier de marchandises. Les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports, en baisse tendancielle depuis 2004, repartent légèrement à la hausse en 2015. La mortalité sur les routes, qui était en baisse depuis 2005, augmente pour la deuxième année consécutive. Les longueurs des routes et des voies de chemin de fer sont quasi stables, celles des tramways sont en expansion dans les grandes villes. Depuis 2005, malgré un ralentissement des immatriculations depuis deux ans, le parc de véhicules routiers s'est accru de 6 % ; le parc des rames de métros et tramways de 13 % en Île-de-France contre 86 % dans les autres régions. Depuis 2007, le parc des wagons de voyageurs s'est accru de 30 % ; celui des wagons de marchandises a diminué de 8 %. Chiffres clés du transport Édition 2017 commissariat général au développement durable Service de l'observation et des statistiques Sous-direction de l'information environnementale Tour Séquoia 92055 La Défense cedex Mél. : diffusion.soes.cgdd@developpement-durable.gouv.fr www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

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