Remontées mécaniques RM1 : exploitation, modification et maintenance des téléphériques
RIOULT, Gaëtan
Auteur moral
France. Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés
Auteur secondaire
ROQUES, (vérif.)
;PFEIFFER, Daniel (approb.)
Résumé
Ce document est la dernière version (datée du 18 mai 2016) d'un guide technique qui a pour objet de répondre aux dispositions de l'article 26 II de l'arrêté du 07 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation et à la maintenance des téléphériques, du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de la Mer. Ses principaux chapitres sont : préambule ; règlement et registre d'exploitation des téléphériques ; plan d'évacuation des usagers des téléphériques et récupération des véhicules ; règlement de police des téléphériques ; inspections périodiques des téléphériques ; grandes inspections des téléphériques ; inspections des câbles et de leurs attaches ; modification et remplacement des constituants de sécurité ; procédure applicable à la modification des téléphériques relevant des dispositions du code du tourisme ; référentiel applicable aux architectures électriques modifiées ; annexe : guide grande inspection.
Editeur
Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG)
Descripteur Urbamet
montagne
;sécurité
;exploitation
;TELEPHERIQUE
Descripteur écoplanete
Thème
Transports
Texte intégral
Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés
Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer
Guide Technique
Remontées mécaniques RM1
Exploitation, modification et maintenance des téléphériques
Photographie STRMTG
STRMTG
Objet :
GUIDE RM 1
Version 3 du 18 mai 2016 Page 2 / 133
Le présent guide a pour objet de répondre aux dispositions de l'article 26 II de l'arrêté du 07 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation et à la maintenance des téléphériques, du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de la Mer.
Article 26 de l'arrêté du 07 août 2009 II. Les exigences prévues par le présent chapitre sont présumées satisfaites dès lors que sont respectées les dispositions prévues par le Guide technique du service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Remontées mécaniques 1. Exploitation, modification et maintenance des téléphériques, publié, dans le respect des prescriptions du présent arrêté et après avis de la commission des téléphériques, par le STRMTG sur son site internet et dans un registre écrit. III. - La présomption prévue au II ne fait pas obstacle à la mise en oeuvre par les personnes concernées de solutions différentes de celles prévues par le guide technique précité, sous réserve de la justification du respect des exigences prévues au I, au vu d'analyses de sécurité pouvant s'appuyer :
soit sur des comparaisons par rapport aux dispositions prévues par le guide technique précité ; soit sur le retour d'expérience constaté sur des installations, constituants de sécurité ou sous-système comparables à celui concerné situés dans un pays de l'Union européenne ou dans un pays appliquant des règles techniques et de sécurité équivalentes à celles de l'Union européenne. Cette équivalence est établie en vertu d'accords auxquels la France ou l'Union européenne sont parties ou démontrée sur la base de critères objectifs.
Ce guide a été élaboré par le Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés, en collaboration avec un groupe de travail représentatif des différents acteurs de la profession. La commission des téléphériques, lors de sa séance du 04 novembre 2015, a émis un avis favorable à sa publication.
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Historique des mises à jour : N° de version 1 2 Date 20 avril 2010 Création
GUIDE RM 1
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Nature des versions
Date de publication 20 avril 2010 11 juin 2010
11 juin 2010 Mise à jour de certains articles de l'arrêté suite à l'arrêté ministériel du 20 mai 2010 18 mai 2016 Mise à jour du guide suite à publication de l'arrêté du 3 mars 2016 modifiant l'arrêté du 7 août 2009
3
18 mai 2016
REDACTEUR RIOULT Gaëtan Responsable de la division Transports à Câbles du STRMTG
VERIFICATEUR ROQUES Laurent Chargé d'affaires à la Division Transports à Câbles du STRMTG
APPROBATEUR PFEIFFER Daniel Directeur du STRMTG
Coordonnées du service : Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports guidés (STRMTG) 1461 rue de la piscine 38400 St Martin d'Hères tél. : 33 (0)4 76 63 78 78 fax : 33 (0)4 76 42 39 33 mèl. strmtg@developpement-durable.gouv.fr www.strmtg.developpement-durable.gouv.fr
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SOMMAIRE
PRÉAMBULE....................................................................................................................11
1 - DISPOSITIONS GENERALES....................................................................................................11
Article 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Objet de l'arrêté.....................................................................11 Article 2 de l'arrêté du 07 août 2009 - Définitions..............................................................................11 Article 3 de l'arrêté du 07 août 2009 - GAME....................................................................................14 Article 4 de l'arrêté du 07 août 2009 - Innovation..............................................................................15 Article 26 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences de sécurité...........................................................15
2- DISPOSITIONS DIVERSES.........................................................................................................16
PARTIE A - REGLEMENT ET REGISTRE D'EXPLOITATION DES TÉLÉPHÉRIQUES...........................................................................................................17
A - PRÉAMBULE................................................................................................................................17
Article R342-12 du code du tourisme..................................................................................................17 Article 27 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement d'exploitation......................................................17
A - 1 - DESCRIPTION DES MISSIONS DU PERSONNEL..........................................................18 A - 1.1 Missions de gestion de la sécurité de l'exploitation........................................................18 A - 1.2 - Missions de conduite..........................................................................................................19 A - 1.3 - Missions de surveillance.....................................................................................................19 A - 2 - MODALITÉS D'EXPLOITATION........................................................................................20 A - 2.1 - Modalités d'exploitation en service normal.....................................................................20
A - 2.1.1 - Généralités..............................................................................................................................20 Article 30-2 de l'arrêté du 07 août 2009 Limite d'exploitation.......................................................21 A - 2.1.2 - Perturbations d'exploitation....................................................................................................23
A - 2.2 - Modalités d'exploitation en cas de circonstances exceptionnelles..................................23
A - 2.2.1 - Généralités..............................................................................................................................23 A - 2.2.2 - Cas particulier de l'incendie....................................................................................................24
A - 2.3 - Exploitation de nuit...........................................................................................................24 A - 2.4 - Exploitation avec tapis d'embarquement ou de positionnement...................................25 A - 3 - CONTRÔLES EN EXPLOITATION....................................................................................25
Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles et inspections périodiques...................................25 Article 39 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles en exploitation.....................................................25 Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation.........................................................25
A - 3.1 - Contrôles quotidiens et parcours d'essai avant l'ouverture au public..........................26
Article 40 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles et parcours d'essai...............................................26 A - 3.1.1 - Contrôles quotidiens...............................................................................................................26 A - 3.1.2 - Parcours quotidien de contrôle...............................................................................................27 A - 3.1.3 - Contrôles pendant l'ouverture au public.................................................................................27
A - 3.2 - Contrôle hebdomadaire.....................................................................................................28 A - 3.3 - Contrôle mensuel................................................................................................................28
Article 42 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôle mensuel.................................................................28 Article 43 de l'arrêté du 07 août 2009 - Interruption d'exploitation...................................................29
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A - 3.4 - Déplacement des attaches fixes des appareils à mouvement continu............................29
Article 56-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Déplacement des attaches fixes........................................29 A - 3.4.1 - Première méthode...................................................................................................................30 A - 3.4.2 - Deuxième méthode.................................................................................................................30 A - 3.4.3 - Prescriptions communes.........................................................................................................30
A - 3.5 - Déplacement des attaches fixes des appareils à va-et-vient............................................30
A - 3.5.1 - Prescriptions communes.........................................................................................................30 A - 3.5.2 - Cas des appareils bi-câbles à va-et-vient monotracteurs sans frein de chariot........................31 A - 3.5.3 - Cas des autres appareils..........................................................................................................31
A - 4 - AFFICHAGE, SIGNALISATION ET BALISAGE POUR LES USAGERS.....................31
Article 28 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage..............................................................................31
A - 4.1 - Signalisation.......................................................................................................................32
A - 4.1.1 - Signalisation particulière aux télésièges.................................................................................32 A - 4.1.2 - Signalisation particulière aux télécabines et aux téléphériques bi câble.................................32 Article 31 de l'arrêté du 07 août 2009 - Balisage...............................................................................32
A - 4.2 - Marches hors exploitation pour effectuer des Îrifications, l'entretien et la maintenance des installations..........................................................................................................33
Article 55 de l'arrêté du 07 août 2009 - Vérifications des installations..............................................33 Article 56 de l'arrêté du 07 août 2009 - Consignes et instructions.....................................................33 Article 57 de l'arrêté du 07 août 2009 - Entretien et modification des locaux....................................33 A - 4.2.1 - Généralités..............................................................................................................................33 A - 4.2.2 - Marche avec le boîtier d'entretien..........................................................................................33 A 4.2.3 - Marche avec une commande de maintenance embarquée......................................................34 A - 4.2.4 - Marche sans personnel dans une gare.....................................................................................34 A - 4.2.5 - Marche à vitesse nominale "hors sécurité".............................................................................34 A - 4.2.6 - Marche automatique de dégivrage..........................................................................................34
A - 4.3 - Registre d'exploitation.......................................................................................................35
Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation.........................................................35
PARTIE B - PLAN D'EVACUATION DES USAGERS DES TELEPHERIQUES ET RECUPERATION DES VEHICULES............................................................................36
B - PRÉAMBULE...............................................................................................................................36 B - DÉFINITIONS...............................................................................................................................36 B - 1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION ET L'ÉVACUATION 37
Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009 - Récupération et évacuation..................................................37
B - 2 - PRESCRIPTIONS POUR L'INFORMATION DES USAGERS........................................37 B - 2.1 - Nature de l'information.....................................................................................................37 B - 2.2 - Moyens d'information........................................................................................................37 B - 3 - PRESCRIPTIONS POUR LA RÉCUPÉRATION DES VÉHICULES..............................38 B - 3.1 - Prescriptions générales pour la récupération..................................................................38 B - 3.2 - Cas de défaillance des dispositifs de surveillance............................................................38 B - 3.3 - Conditions de mise en oeuvre.............................................................................................38 B - 3.4 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE DE LA RECUPERATION ultime des Îhicules avec le moteur de SECOURS..........................................................................................38
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B - 4 - PLAN D'ÉVACUATION DES USAGERS............................................................................39
Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation................................................................39 Article 35 de l'arrêté du 07 août 2009 - Délais de l'évacuation et de la récupération........................40
B - 4.1 - Généralités..........................................................................................................................40 B - 4.2 - Contenu du plan d'évacuation..........................................................................................41 B - 4.3 - Dispositions communes aux différentes méthodes..........................................................41
B - 4.3.1 - Accessibilité...........................................................................................................................41 B - 4.3.2 - Prescriptions générales de sécurité.........................................................................................41 B - 4.3.3 - Sécurité du personnel.............................................................................................................42 B - 4.3.4 - Éclairage.................................................................................................................................42
B - 4.4 - Évacuation au sol................................................................................................................42
B - 4.4.1 - Sections de ligne.....................................................................................................................42 B - 4.4.2 - Prescription selon le type du Îhicule....................................................................................42 B - 4.4.3 - Communication......................................................................................................................42 B - 4.4.4 - Matériel..................................................................................................................................43
B - 4.5 - Évacuation le long des câbles............................................................................................43 B - 4.6 - Autres méthodes d'évacuation...........................................................................................43 B - 4.7 - Emploi de l'hélicoptère......................................................................................................43 B - 5 - FORMATION, INSTRUCTION ET ENTRAÎNEMENT DES INTERVENANTS AUX OPÉRATIONS D'ÉVACUATION.....................................................................................................44
PARTIE C - REGLEMENT DE POLICE DES TELEPHERIQUES...........................45
C - PRÉAMBULE...............................................................................................................................45
Article 36 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement de police.............................................................45 Article R342-11 du code du tourisme..................................................................................................45 Article 29 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage..............................................................................46 Article 37 de l'arrêté du 07 août 2009 - Réclamations........................................................................46
C - 1 - MODALITÉS D'ACCÈS ET DE TRANSPORT..................................................................46 C - 1.1 - Accès à l'installation...........................................................................................................46 C - 1.2 - Généralités..........................................................................................................................46 C - 1.3 - Transports des enfants.......................................................................................................47
C - 1.3.1 - Généralités..............................................................................................................................47 C - 1.3.2 - Transports des enfants dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sur les télésièges.......................47
C - 1.4 - Transport des personnes handicapées (y compris les pratiquants du ski)....................48 C - 1.5 - Engins de glisse, bagages et animaux...............................................................................48 C - 1.6 - Règles particulières pour les télésièges.............................................................................48 C - 1.7 - Interdictions diverses.........................................................................................................49 C - 2 - ACCIDENTS ET INCIDENTS DE SERVICE.....................................................................49 C - 3 - SALUBRITÉ, SÉCURITÉ ET ORDRE PUBLIC................................................................49 C - 4 - EXCLUSIONS ET SANCTIONS...........................................................................................50
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PARTIE D - INSPECTIONS PERIODIQUES DES TELEPHERIQUES...................51
D PRÉAMBULE...............................................................................................................................51
Article R342-13 du code du tourisme..................................................................................................51 Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles.............................................................................51
D - 1 - GÉNÉRALITÉS.......................................................................................................................52
Article 44 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections périodiques.......................................................51 Article 45 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection annuelle..............................................................53
D - 2.1 - Ouvrages de Génie Civil....................................................................................................55 D - 2.2 - Mécanique...........................................................................................................................55 D - 2.3 - Dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation..............................................56 D - 2.4 - Véhicules.............................................................................................................................56 D - 2.5 - Installations électriques.....................................................................................................56 D - 2.6 - Autres contrôles visuels......................................................................................................56 D - 2.7 - Dispositifs relatifs à la récupération intégrée..................................................................57
Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation................................................................57
D - 3 - INSPECTIONS PLURIANNUELLES..................................................................................57
Article 46 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections pluriannuelles...................................................57
D - 3.1 - Attaches découplables........................................................................................................58 D - 3.2 - Attaches fixes pour TSF.....................................................................................................58
Article 47 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection pluriannuelle des attaches fixes des TSF............58
D 3.3 Attaches de chariot...........................................................................................................59
PARTIE E - GRANDES INSPECTIONS DES TELEPHERIQUES............................60
E - PRÉAMBULE...............................................................................................................................60 E - 1 - GÉNÉRALITÉS.......................................................................................................................60
Article 48 de l'arrêté du 07 août 2009 - Généralités...........................................................................60 Article 49 de l'arrêté du 07 août 2009 - Périodicité des grandes inspections.....................................60 Article 50 de l'arrêté du 07 août 2009 - Responsable de grande inspection et délais d'instruction du programme de GI................................................................................................................................62 Article 51 de l'arrêté du 07 août 2009 - Report d'une grande inspection...........................................62
E - 2 - MISE EN CONFORMITE À 30 ANS....................................................................................63
Article 67 de l'arrêté du 07 août 2009 - Mise en conformité à 30 ans................................................63
E 2.1 Mise en conformité Incendie............................................................................................63
Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Risques incendie..................................................................63 Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Marche incendie..................................................................64
E 2.2 Autres Mises en conformité..............................................................................................65
Article 69 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Installations concernées par la mise en conformité..........65 E 2.2.1 - Mises en conformité de constituants autres que les architectures électriques........................65 Article 69 II de l'arrêté du 07 août 2009.............................................................................................65 E 2.2.2 - Mises en conformité des architectures électriques.................................................................67 Article 69 III de l'arrêté du 07 août 2009...........................................................................................67
E - 3- AUTRES MISES EN CONFORMITE (POUR MÉMOIRE)...............................................75
Article 70 de l'arrêté du 07 août 2009................................................................................................75 Article 71 de l'arrêté du 07 août 2009................................................................................................75
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PARTIE F - INSPECTIONS DES CABLES ET DE LEURS ATTACHES..................76
F - PRÉAMBULE................................................................................................................................76 F - 1 - INSPECTIONS DES CÂBLES ET DES CULOTS...............................................................76 F 1.1 - Généralités..........................................................................................................................76
Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009..............................................................................................76 Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle..........76 Article 52 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle.............76 Article 53 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles électromagnétiques..............................................77
F 1.2 Modalités et périodicités des contrôles............................................................................77
ANNEXE 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches......................................................................................................................................77 Article 19 de l'arrêté du 07 août 2009 Contrôle des câbles des appareils nouveaux.......................84
F - 1.3 - Contrôles radiographiques................................................................................................84 F - 1.4 - Contrôle dimensionnel des épissures................................................................................84
F 1.4.1 - Câbles neufs...........................................................................................................................84 Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009..............................................................................................84 F 1.4.2 - Câbles en service....................................................................................................................85 Article 54 II de l'arrêté du 07 août 2009.............................................................................................85
F - 1.5 - Rapports des inspections périodiques...............................................................................86
F - 1.5.1 - Contrôles visuels.....................................................................................................................86 F - 1.5.2 - Contrôles magnétographiques et radiographiques...................................................................87
F - 2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES..............................................................................................87
Article 58 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles - traçabilité....................................87
F - 2.1 - Réparations des câbles clos porteurs................................................................................87
Article 58 II de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles porteurs........................................87
F - 2.2 - Réparations des câbles multi-torons tracteurs et porteurs-tracteurs............................88
Article 58 III de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles multitorons..................................88 F - 2.2.1 - Réparation par remplacement d'un tronçon de câble..............................................................88 F - 2.2.2 - Réparation par remplacement d'un tronçon de toron..............................................................88
F - 3 - CRITÈRES DE DÉPOSE DES CÂBLES..............................................................................89
Article 59 de l'arrêté du 07 août 2009 - Critères de dépose des câbles..............................................89
F - 4 - CONDITIONS DU CALCUL DES POURCENTAGES DE RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE.................................................................................................................89 F - 4.1. - Réduction de la section métallique due aux ruptures des fils........................................90 F - 4.2 - Réduction de la section métallique due aux réductions de section des fils....................90
PARTIE G - MODIFICATIONS ET REMPLACEMENTS DES CONSTITUANTS DE SÉCURITÉ..................................................................................................................91
Article 59-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Modifications et remplacements d'un CS existant....................91 Article 60 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour le remplacement d'un CS par un exploitant........91 Article 60-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Exigences pour le marquage CE d'un CS de remplacement....91 Article 61 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un CS existant par un CS récupéré...................91 Article 62 de l'arrêté du 07 août 2009 Ajout d'un CS non CE ou remplacement d'un CS non CE par un CS neuf non CE différent..............................................................................................................................92
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Article 63 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour les fabricants de CS neufs non CE..................92 Article 64 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un culot coulé d'un câble tracteur.................94 Article 64-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'une architecture électrique........................94
PARTIE H - PROCEDURE APPLICABLE À LA MODIFICATION DES TÉLÉPHÉRIQUES RELEVANT DES DISPOSITIONS DU CODE DU TOURISME . .95
H - PRÉAMBULE...............................................................................................................................95
Article 65 de l'arrêté du 07 août 2009 - Composition du dossier de déclaration de modification au préfet...................................................................................................................................................95 Article 66 de l'arrêté du 07 août 2009 - Décision de modification substantielle par le préfet............96
H - 1 - ORGANISATION D'UNE OPÉRATION DE MODIFICATION NON SUBSTANTIELLE..............................................................................................................................96 H 2 - RÈGLES PARTICULIÈRES RELATIVES AUX MODIFICATIONS.............................97 H 2.1 - Introduction d'un mode d'exploitation avec nombre réduit de Îhicules...................97 H 2.2 - Remplacement des Îhicules............................................................................................97 H - 3 - DOSSIER DE RÉCOLEMENT.............................................................................................97
PARTIE I - REFERENTIEL APPLICABLE AUX ARCHITECTURES ELECTRIQUES MODIFIEES........................................................................................99
PRÉAMBULE.....................................................................................................................................99 CHAPITRE I1 - GÉNÉRALITÉS...................................................................................................100 I1 1 Définitions..........................................................................................................................100 I1 2 Contenu du dossier de déclaration avec travaux ..........................................................102 I1 3 Cas du remplacement.......................................................................................................102
I1 - 3 .1 - Conception de l'architecture électrique.............................................................................102 I1 - 3.2 - Référentiel technique applicable........................................................................................102 I1 - 3.3 - Vérification de l'architecture électrique préalablement à la mise en exploitation.............103
I1 - 3.3.1 - Contenu du dossier de récolement....................................................................103 I1 - 3.3.2 - Paramétrage de l'installation............................................................................104 I1 - 4 Cas de la modification partielle de l'armoire de contrôle-commande..........................104
I1 - 4.1 - Référentiel technique applicable........................................................................................104 I1 - 4.2 - Vérification de l'architecture électrique préalablement à la mise en exploitation.............105
I1 - 4.2.1 - Contenu du dossier de récolement....................................................................105 I1 - 4.2.2 - Paramétrage de l'installation............................................................................106 I1 - 4.2.3 - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur................................................................................................................................106 I1 - 5 Prescriptions concernant l'utilisation d'automates programmables............................106
I1 - 5.1 - Prescriptions concernant le matériel.................................................................................107 I1 - 5.2 - Prescriptions concernant les logiciels................................................................................107
I1 - 5.2.1 - La sûreté de fonctionnement des logiciels "utilisateur" est réputée acceptable dès lors que :.......................................................................................................................107 I1 - 5.2.2 - Un organisme indépendant du constructeur et accepté par le service du contrôle Îrifie:.................................................................................................................................108
I1 - 5.3 - Prescription particulière concernant le 2ème frein de sécurité..........................................108
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I1 6 Prescriptions pour les marches incendie.........................................................................108 I1 - 7 - Réarmement et démarrage depuis un boîtier déporté.....................................................110
CHAPITRE I2 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS AVANT L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17MAI 89.........................................................................................................................................................111
I2 - 1.1 - Tableau 1 : liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité ...........................................................................................................................................................111 I2 - 1.2 - Tableau 2 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas...114 I2 -2.1 - Prescriptions générales.......................................................................................................114 I2 - 2.2 - Prescriptions relatives au contrôle de dévirage.................................................................114 I2 - 2.3 - Prescriptions relatives à l'anti-cumul des freins................................................................115 I2 - 2.4 - réduction de vitesse............................................................................................................115
CHAPITRE I3 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS APRÈS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89 ET AVANT LE 3 MAI 2004................................................................................................116
I3 - 1.1 - Tableau A liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt..........................117 I3 - 1.2 - Tableau B liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme....................122 I3 - 1.3 - Tableau C liste minimale des autres fonctions................................................................123 I3 - 1.4 - Prescriptions générales......................................................................................................125 I3 - 1.5 - Prescriptions relatives au contrôle de dévirage.................................................................125 I3 - 1.6 - Traitement des boutons d'arrêt de sécurité........................................................................125 I3 - 1.7 - Traitement de l'information vitesse et distance..................................................................125 I3 - 1.8 - Traitement de la surveillance de la tension des câbles.......................................................125 I3 - 1.9 - Pontage temporaire du contrôle de cheminement lors de la mise en mouvement du câble sur les installations découplables...........................................................................................................125 I3 - 1.10 - Arrêt par inertie considéré comme arrêt au 1er frein de sécurité....................................126 I3 - 1.11 - Cas particulier de la marche garage................................................................................126 I3 - 2.1 - Généralités.........................................................................................................................126 I3 - 2.2 - Marche de récupération avec l'entraînement principal ou auxiliaire................................129 I3 - 2.3 - Marche de récupération avec l'entraînement de secours...................................................129
I3 - 2.3.1 - Tableau 3 - Liste des fonctions de sécurité qui doivent provoquer un arrêt de sécurité en marche de secours............................................................................................129 I3 - 2.3.2 - Tableau 4 - liste des autres fonctions de sécurité qui doivent être opérante en marche de secours...............................................................................................................130 CHAPITRE I4 - CAS PARTICULIER DES AUTOMATISMES NON MARQUÉS CE DES TAPIS D'EMBARQUEMENT OU DE POSITIONNEMENT.....................................................131
ANNEXE..........................................................................................................................133
GUIDE GRANDE INSPECTION....................................................................................................133
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PRÉAMBULE
Le fond gris qui apparaît sous certains textes indique que ceux-ci ont une valeur réglementaire. Ce guide s'applique aux téléphériques mentionnés à l'article L342-7 du code du tourisme, à ceux définis à l'article 2 du décret n° 2003-425 du 09 mai 2003 relatif à la sécurité des transports publics guides (STPG) et à ceux relevant de l'article 4 du décret du 15 mai 2007 (transport exclusivement de personnel). 1 - DISPOSITIONS GENERALES Article 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Objet de l'arrêté Le présent arrêté fixe, en complément de ceux prévus par le décret n°2003-426 du 9 mai 2003 susvisé relatif à la mise sur le marché des constituants et sous-systèmes assurant la sécurité des remontées mécaniques, d'une part les objectifs de sécurité et d'autre part la réglementation technique applicable à la conception, la réalisation, la modification, l'exploitation et la maintenance des téléphériques visés à l'article L. 342-7 du code du tourisme et de ceux relevant des dispositions du décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé relatif à la sécurité des transports publics guidés et de l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé. Article 2 de l'arrêté du 07 août 2009 - Définitions Au sens du présent arrêté, on désigne par : - câble clos : un câble formé d'un seul toron de fils métalliques toronnés en hélice en plusieurs couches autour d'un fil d'âme et dont la couche extérieure, au moins, comporte des fils profilés en Z ; - câble multitorons : un câble formé de plusieurs torons câblés en hélice, en une ou plusieurs couches, autour d'une âme synthétique, mixte ou métallique. Les torons sont formés d'un fil d'âme métallique et d'une ou plusieurs couches de fils ronds toronnés en hélice ; - commission des téléphériques : la commission créée par l'arrêté du 5 novembre 1997 modifié portant création d'une commission des téléphériques ; - constituant de sécurité et sous-système : tout constituant de sécurité et tout sous-système au sens de l'article 2 du décret 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé ; - diamètre nominal d'un câble : dimension par laquelle un câble marqué CE est désigné par son fabricant; - exploitant : la ou les personnes mentionnées à l'article R. 342-12 du code du tourisme ou au décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 relatif à la sécurité des transports guidés ; - exploitation en service normal : exploitation d'une installation dans les conditions normales prévues par le règlement d'exploitation ; - exploitation en cas de circonstances exceptionnelles : soit l'exploitation d'une installation lorsque que à la suite d'une action volontaire de l'exploitant, une ou plusieurs des conditions nominales prévues au règlement d'exploitation ne sont pas remplies, soit l'exploitation pour une courte durée d'une installation dont un ou plusieurs des dispositifs de sécurité sont indisponibles ;
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- installation : le système complet de remontée mécanique, y compris le génie civil, implanté dans son site ; - installation nouvelle : tout projet d'installation sur un site vierge ou en remplacement complet d'une installation existante ; - maintenance : l'ensemble des opérations nécessaires pour le maintien et le rétablissement de l'état spécifié de l'installation et de ses constituants ; - maître d'oeuvre : la personne agréée en application de l'article R. 342-5 du code du tourisme ; - marquage " CE " : les obligations prévues au deuxième alinéa de l'article L. 2211-1 du code des transports ; - modification substantielle : toute modification qui remet en cause de manière significative les caractéristiques principales de l'installation, l'emplacement et la nature des ouvrages ou la capacité de transport ou, pour les installations relevant des dispositions du décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé relatif à la sécurité des transports publics guidés, toute modification répondant aux conditions prévues à l'article 3 de ce décret ; - plan d'évacuation des usagers : le document mentionné à l'article R. 472-15 du code de l'urbanisme ; - plan d'intervention et de secours : le document mentionné à l'article 31 du décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé ; - plateau de service : un Îhicule conçu et réalisé pour permettre le transport exclusif du personnel en vue de réaliser des opérations d'entretien et de maintenance d'un téléphérique ; - qualification COFREND 2 : certification par la Confédération Française pour les Essais Non Destructifs d'un niveau d'aptitudes physiques, de connaissances, d'habileté, de formation et d'expérience nécessaires pour exécuter correctement des tâches d'essai non destructif ; - règlement d'exploitation : le document mentionné à l'article R. 472-15 du code de l'urbanisme ; - règlement de police : le document mentionné aux articles R. 472-15 du code de l'urbanisme, R. 342-11 du code du tourisme et à l'article 6 du décret 22 mars 1942 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local ; - règlement de sécurité de l'exploitation : le document mentionné à l'article 28 du décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé ; - services de contrôle : les services mentionnés à l'article R. 342-8 du code du tourisme ; - STRMTG : le service technique des remontées mécaniques et des transports guidés créé par le décret n° 2001-714 du 31 juillet 2001 portant création du service technique des remontées mécaniques et des transports guidés ; - système de gestion de la sécurité : le système mentionné à l'article R. 342-12 du code du tourisme ; - téléphérique : toute installation dans laquelle les usagers sont transportés dans des Îhicules suspendus à un ou plusieurs câbles ; - Îrificateur : la personne agréée en application de l'article R. 342-15 du code du tourisme. En tant que de besoin, on se référera pour la compréhension de la terminologie employée dans la présente partie et les suivantes à la norme NF EN 1907.
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Définitions complémentaires : Attache :
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Constituant d'un Îhicule destiné à assurer sa liaison avec un câble en boucle. Les attaches peuvent être fixes ou découplables. Elles peuvent être constituées notamment de pinces serrées sur le câble par des ressorts ou par le poids du Îhicule, par des mordaches serrées par boulons ou des chapeaux de gendarme. Une attache peut être constituée de plusieurs pinces. Contrôle visuel ou CV : Contrôle non destructif de l'état d'un constituant effectué au seul moyen de la vue, éventuellement dans des conditions spécifiées. Essai fonctionnel : Contrôle du fonctionnement d'un constituant ou contrôle du fonctionnement de plusieurs constituants de façon concourante. Pontage : Suppression dans des conditions préétablies des fonctions de sécurité actives en exploitation normale. Poste de commande : Lieu où la personne chargée des missions de conduite peut réarmer et remettre en marche l'installation en ayant accès à la totalité de l'information relative à l'état des sécurités à l'exception de celles correspondant aux fonctions de la gare retour. Zone d'embarquement : Zone comprise entre le portillon d'accès et la fin de la zone de stabilisation (voir schéma ci-dessous).
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zone de débarquement :
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zone comprise entre le panneau "relevez le garde-corps" et le droit de la fin de l'aire d'emprise des sièges (voir schéma ci-dessous).
(*)
Article 3 de l'arrêté du 07 août 2009 - GAME La conception, la réalisation, la modification, l'exploitation et la maintenance des téléphériques, notamment ceux faisant appel à des technologies nouvelles, sont mises en oeuvre de telles sorte que le niveau global de sécurité soit au moins équivalent à celui de téléphériques existants assurant des services ou fonctions comparables. Pour la démonstration d'un niveau global de sécurité au moins équivalent on peut utilement se référer au guide du STRMTG 1.10-GA TGU intitulé : « Principe GAME - Méthodologie de démonstration » version 2 du 14 mars 2011.
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Article 4 de l'arrêté du 07 août 2009 - Innovation Afin de permettre la mise en oeuvre de technologies ou de matériels innovants, le ministre chargé des transports, saisi d'une demande en ce sens, peut déroger à titre exceptionnel aux dispositions prévues par le présent arrêté. La demande est adressée au service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) et présente les dispositions auxquelles il est envisagé de déroger et celles dont est souhaitée la mise en oeuvre en démontrant, par la production d'analyses de sécurité, qu'elles respectent les exigences prévues aux articles 3, au I de l'article 5 et au I de l'article 26. Le STRMTG dispose d'un délai de deux mois pour transmettre la demande, accompagnée de son avis, au ministre chargé des transports. Une demande non transmise dans ce délai est réputée rejetée. Article 26 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences de sécurité I. - En complément des dispositions relatives aux systèmes de gestion de la sécurité prévus à l'article R.342-12 du code du tourisme et aux règlements de sécurité de l'exploitation prévus à l'article 28 du décret n° 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé, les dispositions du présent chapitre fixent les conditions dans lesquelles les téléphériques mentionnés à l'article 1er sont exploités, maintenus, contrôlés, Îrifiés et modifiés de façon à permettre le maintien permanent de la sécurité des usagers, des personnes et des tiers, dans des conditions normales d'utilisation ou dans d'autres conditions raisonnablement prévisibles. Les exploitants sont responsables du respect des exigences prévues à l'alinéa précédent et de la mise en oeuvre des dispositions prévues dans le présent chapitre fixant : - les modalités d'établissement du règlement et du registre d'exploitation ainsi que du règlement de police ; - les exigences relatives à l'évacuation des usagers et à la récupération des Îhicules en cas d'incident ; - le contenu et les modalités de réalisation des contrôles et inspections périodiques incombant à l'exploitant ; - le contenu et les modalités de réalisation des Îrifications par les Îrificateurs ; - les conditions de maintenance et d'entretien des installations ; - les conditions de modification et de remplacement de tout ou partie des éléments d'un téléphérique ; - les conditions de mise en conformité des installations existantes. II. - Les exigences prévues par le présent chapitre sont présumées satisfaites dès lors que sont respectées les dispositions prévues par le Guide technique du service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Remontées mécaniques 1. Exploitation, modification et maintenance des téléphériques, publié, dans le respect des prescriptions du présent arrêté et après avis de la commission des téléphériques, par le STRMTG sur son site internet et dans un registre écrit.
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III. - La présomption prévue au II ne fait pas obstacle à la mise en oeuvre par les personnes concernées de solutions différentes de celles prévues par le guide technique précité, sous réserve de la justification du respect des exigences prévues au I, au vu d'analyses de sécurité pouvant s'appuyer : soit sur des comparaisons par rapport aux dispositions prévues par le guide technique précité ; soit sur le retour d'expérience constaté sur des installations, constituants de sécurité ou sous-système comparables à celui concerné situés dans un pays de l'Union européenne ou dans un pays appliquant des règles techniques et de sécurité équivalentes à celles de l'Union européenne. Cette équivalence est établie en vertu d'accords auxquels la France ou l'Union européenne sont parties ou démontrée sur la base de critères objectifs.
2- DISPOSITIONS DIVERSES Textes complémentaires pour l'application du présent guide aux téléphériques relevant des dispositions du décret STPG : Pour l'élaboration du RSE voir le guide du STRMTG n° 1.8-GA TGU version 3 du 10 décembre 2009 dénommé « Règlement de Sécurité de l'Exploitation - Explicitation de l'annexe 5 de l'arrêté modifié du 23 mai 2003 » qui précise le contenu attendu de chacun des chapitres du Règlement de Sécurité de l'Exploitation (RSE).
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GUIDE RM 1 PARTIE A
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PARTIE A - REGLEMENT ET REGISTRE D'EXPLOITATION DES TÉLÉPHÉRIQUES
A - PRÉAMBULE La présente partie précise les dispositions relatives à l'exploitation des téléphériques qui doivent être prises en compte dans le système de gestion de la sécurité établi par l'exploitant
Article R342-12 du code du tourisme (Décret nº 2016-29 du 19 janvier 2016 - art. 1 - Journal Officiel du 21 janvier 2016) L'exploitant veille à ce que, durant toute la durée de l'exploitation de ses installations, la sécurité des usagers, des personnels et des tiers soit assurée. A cet effet, il élabore un système de gestion de la sécurité de son exploitation pour chaque groupe d'installations relevant d'une même collectivité organisatrice du service des remontées mécaniques qu'il gère. Un même système de gestion de la sécurité peut couvrir les installations relevant de plusieurs collectivités organisatrices du service des remontées mécaniques. Le système de gestion de la sécurité de l'exploitation précise l'organisation mise en place par l'exploitant afin de respecter la réglementation technique et de sécurité mentionnée à l'article R. 342-3. Il prévoit les mesures de maintenance et les règles d'exploitation nécessaires pour assurer la sécurité pendant l'exploitation ainsi qu'un dispositif permanent de contrôle de leur respect. Il précise les spécifications à mettre en oeuvre pour l'exécution des tâches de sécurité, notamment les mesures de nature à garantir la compétence du personnel. Un arrêté du ministre chargé des transports précise le contenu du système de gestion de la sécurité. Il fixe la liste minimale des documents qu'il comprend, parmi lesquels figurent en particulier ceux énumérés au 5o de l'article R. 472-15 du code de l'urbanisme, à l'exception du règlement de police. Il détermine, parmi les documents de cette liste, ceux qui doivent être transmis au préfet ainsi que leurs modifications, avant leur entrée en vigueur. Article 27 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement d'exploitation Pour chaque installation, le règlement d'exploitation précise les principales caractéristiques du téléphérique (description sommaire de l'installation, des conditions d'exploitation). Pour les téléphériques relevant du code du tourisme (zone de montagne), le règlement d'exploitation doit préciser les principales caractéristiques du téléphérique telles qu'elles résultent du dossier de récolement joint à l'autorisation de mise en exploitation : Constructeur ; Type ; Sommaire
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Date d'autorisation de mise en exploitation ; Longueur ; Dénivelée ; Capacité et charge utile des Îhicules ; Nombre de Îhicules ; Vitesses ; Cas de chargement à la montée et à la descente ; Période d'exploitation.
(voir aussi contenu complémentaire prévu en A.1) Pour les téléphériques relevant du décret STPG (hors zone de montagne), voir le guide du STRMTG n° 1.8-TA TGU Contenu RSE relatif aux « systèmes de transport guidés urbains de personnes Règlement de sécurité et de l'exploitation » A - 1 - DESCRIPTION DES MISSIONS DU PERSONNEL L'exploitant met en oeuvre un système de gestion de la sécurité organisant les principes et mesures d'exploitation et de maintenance nécessaires pour assurer, pendant toute la durée d'exploitation du système de remontées mécaniques, la sécurité des usagers et des tiers. Ce système décrit notamment les tâches et fonctions nécessaires à l'exploitation en distinguant celles qui ont un impact sur la sécurité (contrôles avant ouverture, conduite, surveillance, ...). Pour l'exploitation d'un téléphérique, les fonctions à assurer sont a minima celles de : conduite ; surveillance (par exemple cabinier, agent de station, etc.). Pour les téléphériques relevant du code du tourisme (zone de montagne), le règlement d'exploitation précise, eu égard à la nature du système, le nombre de personnes dont la présence continue est obligatoire.
A - 1.1 MISSIONS DE GESTION DE LA SÉCURITÉ DE L'EXPLOITATION
L'exploitant est responsable : du personnel affecté à l'exploitation ; de la sécurité de l'exploitation vis-à-vis des usagers, du personnel et des tiers ; du respect des prescriptions techniques ; de l'organisation technique de l'exploitation.
Il désigne la(les) personne(s) prévue(s) pour être l'interlocuteur du service de contrôle.
Il lui appartient d'organiser la répartition des missions suivantes et de veiller pour chacune d'elles qu'au moins une personne responsable soit présente en permanence sur site au cours de l'exploitation : adapter l'effectif du personnel aux besoins de l'exploitation ; décider de l'ouverture et de la fermeture au public des installations en fonction des horaires et des conditions d'exploitation ; appliquer et/ou faire appliquer les instructions et prescriptions particulières relatives à l'exploitation et à la maintenance des différentes installations; prendre les mesures nécessaires pour compléter ou modifier celles-ci ; Sommaire
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s'assurer que les personnels possèdent les compétences nécessaires à l'exécution des missions qui leur sont confiées ; attribuer les postes de travail et les missions en fonction des compétences du personnel et contrôler leur activité et en garder la trace ; veiller à l'application des mesures nécessaires pour la protection des travailleurs ; communiquer immédiatement à l'autorité compétente les incidents qui pourraient compromettre la sécurité du téléphérique et tous les accidents ; décider des mesures à prendre en cas d'arrêt prolongé du téléphérique ; mettre en oeuvre le plan d'évacuation ; adopter toutes les dispositions nécessaires au déroulement du service en conditions exceptionnelles prévues au règlement d'exploitation ; Îrifier la bonne tenue des registres d'exploitations ; décider, lors des contrôles et inspections, des mesures à prendre en cas de constatation d'écart entre l'état spécifié et l'état constaté et en informer si nécessaire les autorités de contrôle.
A - 1.2 - MISSIONS DE CONDUITE
L'exploitant définit les missions de conduite et organise leur répartition. Pour chaque installation, ces missions consistent à en Îrifier l'état et à en assurer en permanence le fonctionnement. A minima, ces missions comprennent : - la transmission des consignes nécessaires aux agents affectés à l'exploitation. - la réalisation des contrôles en exploitation prévus notamment par la réglementation technique et de sécurité, dont la présente instruction et le règlement d'exploitation ; - la tenue à jour quotidienne du registre d'exploitation ; - l'information des personnes chargées des tâches de sécurité dans les cas prévus aux articles A-2.1.2 et A-2.2 ; - en cas d'urgence, la mise en oeuvre des mesures appropriées.
A - 1.3 - MISSIONS DE SURVEILLANCE
Le système de gestion de la sécurité précise la portée des missions des agents chargés de la surveillance et l'autorité sous lesquelles ils les effectuent. Il définit en particulier les conditions de remise en marche du téléphérique consécutive à un arrêt volontaire ou au déclenchement d'un dispositif de sécurité. Les missions de surveillance consistent a minima à : - surveiller l'évolution des conditions d'exploitation à l'embarquement : · maintenir en bon état l'aire d'embarquement, les zones de travail ainsi que les cheminements du personnel liés à la gare ; Sommaire
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surveiller les opérations d'embarquement dans la zone d'embarquement et en cas de besoin ou à leur demande, assister les usagers ; · dans la zone d'embarquement, ralentir ou arrêter l'installation en cas de nécessité (forçage des portillons, difficultés de cheminement, mauvais positionnement, comportement inadéquat des usagers, présence de personnes handicapées utilisant un matériel spécifique,...) ; · À la fin de la zone d'embarquement, ils doivent apprécier la situation d'embarquement et le cas échéant prendre des mesures en conséquence (interpeller les usagers, ralentir ou arrêter l'installation, ...) ; · réguler l'admission ainsi que le transport des usagers et des charges conformément au règlement d'exploitation, au règlement de police, aux consignes d'exploitation et aux dispositions prévues pour le public. au débarquement : · maintenir en bon état l'aire de débarquement, les zones de travail ainsi que les cheminements du personnel liés à la gare ; · surveiller les opérations de débarquement dans la zone de débarquement et, en cas de besoin ou à leur demande, assister les usagers ; · ralentir ou arrêter l'installation en cas de nécessité (par exemple en présence d'une personne handicapée munie d'un matériel spécifique). Lorsque plusieurs agents sont affectés à la surveillance de l'embarquement, il est nécessaire de définir précisément les missions et postes de travail de chacun. A - 2 - MODALITÉS D'EXPLOITATION
A - 2.1 - MODALITÉS D'EXPLOITATION EN SERVICE NORMAL
A - 2.1.1 - Généralités L'exploitation en service normal s'effectue notamment avec : l'entraînement principal ou auxiliaire, l'installation en ordre de marche, des conditions météorologiques et de visibilité ne nécessitant aucune précaution particulière, dans le respect des conditions limites fixées pour l'installation. Après les contrôles quotidiens et le parcours d'essais prescrits dans l'article A-3.1 de la présente partie, l'ouverture au public peut se faire et se poursuivre conformément à l'horaire prévu aux conditions cumulatives suivantes : le personnel nécessaire est à son poste ; les autres conditions de sécurité et d'organisation spécifique à l'installation, telles que la mise en sécurité des pistes et le libre accès aux cheminements prévus pour l'évacuation des usagers, sont remplies. Sauf dispositions particulières, les personnes chargées des missions de surveillance doivent être présentes sur l'installation à proximité du poste de commande. Les personnes chargées des missions de conduite, peuvent, lorsqu'elles ne sont pas mobilisées par ces missions, remplir une mission de surveillance de l'embarquement ou de débarquement des usagers.
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Les personnes chargées des missions de conduite doivent être joignables à tout moment et le cas échéant intervenir à chacun des postes de commande dans un temps normalement inférieur à 10 mn. La remise en marche du téléphérique après un arrêt consécutif au déclenchement d'un dispositif de sécurité ne peut être réalisée que depuis le poste de commande et après accord d'une personne autorisée. Toutefois, la remise en marche du téléphérique après un arrêt consécutif au déclenchement d'un dispositif de sécurité lié à l'embarquement et au débarquement peut être effectuée par les agents chargés de la surveillance. Lorsqu'une station intermédiaire n'est pas ouverte au public : le public doit en être informé aux stations d'embarquement extrêmes et au droit de la station intermédiaire fermée par voie d'affichage ; l'accès de la station intermédiaire doit être interdit . Lors de la fermeture au public, le personnel s'assure qu'aucun usager n'est présent dans les Îhicules. Dans le cas où il est nécessaire de poursuivre le fonctionnement du téléphérique temporairement en l'absence de personnel de surveillance dans une gare, des dispositions sont prises pour empêcher l'embarquement inopiné de usagers. Article 30-2 de l'arrêté du 07 août 2009 Limite d'exploitation L'exploitation d'un téléphérique s'effectue si son évacuation peut être assurée en toute sécurité pour les usagers, notamment en cas de conditions météorologiques difficiles. Dans le cas de conditions météorologique difficiles (vent, humidité, conditions au sol délicates, ...), l'exploitation peut éventuellement être maintenue sous réserve de la mise en place de mesures compensatoires (réduction de la vitesse, limitation du nombre d'usagers sur l'installation, mobilisation de personnel supplémentaire,...) qui permettraient en cas d'évacuation la mise en oeuvre des dispositions prévues au plan d'évacuation. Si l'accès des équipes d'évacuation aux pylônes ou le cheminement au sol des usagers n'est pas envisageable (par exemple en raison des conditions nivologiques) alors que le plan d'évacuation le prévoit, l'exploitation de l'appareil doit être arrêtée. Transport de charges : Si des charges doivent être transportées par l'installation, le personnel Îrifie qu'elles sont disposées et arrimées de manière à ce qu'elles n'exposent pas le personnel, les usagers ou les tiers à des risques. En aucun cas la charge utile ne doit être dépassée. Le transport de charges dépassant l'encombrement normal du Îhicule et le transport de matières dangereuses doivent faire l'objet d'une étude préalable définissant les modalités particulières. Règles de transport dans des trains de Îhicules : Sauf dispositions contraires du règlement d'exploitation, on ne peut admettre aucun usager dans un Îhicule à attaches découplables si celui-ci n'est pas précédé et suivi de deux Îhicules. Tous ces Îhicules doivent être espacés au maximum du double de l'espacement minimal prévu par la note de calcul. Cette prescription ne concerne pas les téléphériques double monocâble. Sommaire
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Ces dispositions sont également applicables au transport du personnel d'exploitation, y compris dans les Îhicules de service. Toutefois, pour des raisons de sécurité ou pour les nécessités du service, des agents pourront prendre place dans les Îhicules de tête, en début d'exploitation ou dans les Îhicules de queue en fin d'exploitation à condition que ces Îhicules ne soient utilisés qu'à demi-charge, le train étant au minimum constitué de cinq Îhicules.
Cas particuliers des TSD à fort débit : Conditions d'exploitation des télésièges débrayables dont le débit est supérieur à 3000p/h pour les TSD 6 et à 3600 p/h pour les TSD 8.
Limitation à 1,30 m/s de la vitesse de transfert des sièges en station (dans les zones dans lesquelles les sièges peuvent interférer avec les usagers) ; Matérialisation des places sur les assises de siège ainsi que des couloirs d'embarquement ; Aménagement de l'aire de débarquement permettant l'accueil des skieurs de front au débit maximal de l'installation ; Mise en oeuvre d'une signalisation appropriée incitant les usagers à se centrer sur le siège lors de l'embarquement ; Adaptation du règlement d'exploitation pour prévoir l'affectation spécifique de 2 employés pour l'aide à l'embarquement lorsque les conditions le requièrent ainsi que la mise en place des panneaux spécifiques destinés à éviter l'excentrement du chargement sur les sièges ; L'agent de surveillance au débarquement doit disposer d'un dispositif mobile radio-commandé d'arrêt de l'installation ou équivalent ou, en l'absence d'un tel dispositif, réduire de moitié de la vitesse de l'installation lorsqu'il est contraint de s'éloigner du dispositif fixe d'arrêt pour porter assistance à un usager en difficulté ; Pour ces télésièges, la pratique en exploitation courante des débits supérieurs aux valeurs indiquées, doit avoir fait l'objet préalablement d'une expérimentation favorable en accord avec les services de contrôle. Cette expérimentation n'est pas exigée si elle a déjà été réalisée sur un appareil du même constructeur présentant des conditions d'embarquement identiques. aménagement de la zone de débarquement pour inciter les usagers d'un même siège à avoir des trajectoires non sécantes entre elles ;
Cas particulier des Télémixtes :
Adaptation du règlement d'exploitation pour prévoir l'affectation spécifique de 2 employés pour l'aide à l'embarquement lorsque les conditions le requièrent ; L'agent de surveillance au débarquement doit disposer d'un dispositif mobile radio-commandé d'arrêt de l'installation ou équivalent ou, en l'absence d'un tel dispositif, réduire de moitié de la vitesse de l'installation lorsqu'il est contraint de s'éloigner du dispositif fixe d'arrêt pour porter assistance à un usager en difficulté.
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A - 2.1.2 - Perturbations d'exploitation
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La constatation d'une situation anormale ou d'un accident doit amener le personnel à intervenir et au besoin à arrêter l'installation le plus rapidement possible. Ces perturbations doivent faire l'objet d'une mention dans le registre d'exploitation. En outre, en cas de panne, les mesures prises sont consignées dans le registre d'exploitation. Arrêts imprévus Tout arrêt imprévu du téléphérique, automatique ou manuel, doit être suivi d'un examen de la situation par l'exploitant. Le résultat de cet examen peut l'amener à mobiliser sur site des compétences ou des moyens complémentaires. Arrêt prolongé Lorsque l'arrêt risque de se prolonger, les usagers doivent être informés conformément aux prescriptions générales de récupération et d'évacuation. Le cas échéant, la récupération des Îhicules doit commencer. Les dispositions relatives à l'information des usagers et à la récupération des Îhicules doivent être précisées dans le règlement d'exploitation. Lorsque l'évacuation des usagers s'impose, l'exploitant met en oeuvre le plan d'évacuation prescrit dans la partie B du présent document. Ce plan d'évacuation est annexé au règlement d'exploitation. Accidents En cas d'accident corporel, les secours aux victimes sont prioritaires. L'alerte des personnes et des services doit être donnée. L'identification des personnes et structures est prévue dans une annexe au plan d'évacuation. Remise en marche L'installation ne peut être remise en marche qu'après identification et traitement des causes de l'arrêt. Si l'installation est équipée d'un tapis de positionnement ou d'embarquement, après un arrêt et avant la remise en marche de l'installation, le surveillant de station doit s'assurer que les usagers qui sont sur le tapis sont en situation d'être embarqués sans difficulté sur le siège qui les suit.
A - 2.2 - MODALITÉS D'EXPLOITATION EN CAS DE CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES
A - 2.2.1 - Généralités Lorsque les conditions du service normal ne sont plus remplies, le service ne peut être poursuivi que si cela n'entraîne pas de risques pour le personnel, les usagers ou les tiers. Le système de gestion de la sécurité organise les mesures à prendre par le personnel en cas de défauts signalés ou en cas de défaillance des dispositifs de surveillance ou de communication. La poursuite éventuelle de l'exploitation n'est admise qu'avec une sécurité équivalente au service normal. Les mesures compensatoires peuvent être par exemple des dispositifs de surveillance ou de communication alternatifs ou la surveillance directe par le personnel. Dans le cas contraire, le service public doit être interrompu après qu'aura été assurée la récupération des Îhicules ou l'évacuation des usagers. Quand la vitesse du vent atteint la valeur maximale indiquée dans le règlement d'exploitation ou provoque des balancements dangereux des Îhicules, l'exploitation doit être suspendue après récupération des Îhicules avec toutes les précautions nécessaires, le cas échéant en réduisant la vitesse. Sommaire
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A - 2.2.2 - Cas particulier de l'incendie
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Sur les téléphériques bi-câbles à va-et-vient, après un arrêt automatique provoqué par le dispositif de contrôle de l'oscillation transversale, une personne autorisée doit être au poste de commande en permanence pendant toute la fin du trajet de retour des Îhicules en gare. S'il existe une marche incendie, l'exploitant doit disposer d'une procédure d'intervention préétablie qui détaille notamment comment est actiÎe cette marche incendie et comment sont maintenues les communications entre gares après son activation.
A - 2.3 - EXPLOITATION DE NUIT
En cas d'exploitation de nuit, il doit être prévu un éclairage permettant une exploitation sûre, compte tenu des caractéristiques du téléphérique et de la vitesse d'exploitation nocturne. Les dispositions suivantes doivent notamment être mises en oeuvre : a ) Stations d'embarquement et de débarquement des usagers Il doit être prévu un éclairage d'exploitation des stations et, en cas de panne de ce dernier, un éclairage de secours qui peut être portatif. Pour tous les téléphériques, l'éclairage d'exploitation et l'éclairage de secours des stations doivent permettre l'éclairage des Îhicules aux abords des stations, notamment dans les zones de ralentissement des Îhicules sur les téléphériques à mouvement intermittent ou à va-et-vient. b) Ouvrages de ligne Les ouvrages de ligne doivent être éclairés à l'approche des Îhicules accompagnés afin que le cabinier soit en mesure d'évaluer si le passage du Îhicule au droit du pylône se présente dans des conditions normales vis-à-vis de la position des câbles et de l'état apparent du pylône. Les ouvrages de ligne doivent êtreéclairés de façon à être identifiables comme tels depuis les Îhicules non accompagnés. Un éclairage doux, naturel ou non, des fûts de pylônes répond à cette exigence (par exemple, éclairage public, clair de lune sans nuage, ...). Cet éclairage n'a pas vocation à faciliter les éventuelles opérations d'évacuation. c) Véhicules Les Îhicules doivent bénéficier d'un éclairage d'ambiance qui permettent aux usagers d'un même Îhicule de se voir. Cet éclairage peut être propre à chaque Îhicule. Il peut éventuellement être portatif. d) Panneaux de signalisation Les panneaux de signalisation doivent être lisibles. e) Exploitation occasionnelle En cas d'exploitation occasionnelle, telle que descente aux flambeaux, où les personnes transportées sont encadrées par un nombre suffisant de professionnels de la montagne, les prescriptions ci-dessus peuvent être adaptées de la manière suivante : l'éclairage d'ambiance peut-être assuré dans chaque Îhicule occupé par un éclairage portatif. Il peut assurer l'éclairage des ouvrages de ligne; cet éclairage doit avoir une autonomie de trois heures. Sommaire
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A - 2.4 - EXPLOITATION AVEC TAPIS D'EMBARQUEMENT OU DE POSITIONNEMENT
Pour les télésièges équipés d'un tapis, le surveillant de la gare concernée doit : après un arrêt, avant la remise en marche de l'installation, s'assurer que les usagers qui sont sur le tapis sont en situation d'être embarqués sans difficulté sur le siège qui les suit ; pour les tapis de positionnement, en l'absence de dispositifs automatiques d'arrêt du tapis au point rentrant, porter une vigilance particulière à la surveillance de cette zone. En cas d'exploitation du télésiège avec tapis arrêté, si nécessaire, la vitesse de l'installation doit être adaptée et le tapis enneigé.
A - 3 - CONTRÔLES EN EXPLOITATION Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles et inspections périodiques En application de l'article R. 342-13 du code du tourisme, tout exploitant est tenu de réaliser ou de faire réaliser, dans les conditions prévues par la présente section et sous son entière responsabilité, des contrôles de chacune de ses installations pendant leurs périodes d'exploitation ainsi que des inspections périodiques en dehors des périodes précitées. Article 39 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles en exploitation Pendant la période d'exploitation, des opérations de contrôle sont réalisées et comprennent a minima : a) Des contrôles et un parcours d'essai quotidiens ; b) Un contrôle hebdomadaire ; c) Un contrôle mensuel ; d) Un contrôle à réaliser en cas d'interruption de l'exploitation pendant une durée supérieure à un mois. Certains contrôles et le parcours d'essai sont à réaliser préalablement à l'ouverture du téléphérique au public. Les résultats de ces contrôles sont consignés dans le registre d'exploitation mentionné à l'article 32. Pour les téléphériques transportant exclusivement du personnel (par opposition à ceux transportant du public) tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 la périodicité et la nature de ces contrôles sont adaptés en accord avec le service de contrôle en fonction de leur fréquence d'utilisation.
Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation Pour chaque installation, un registre d'exploitation est tenu à jour quotidiennement. Ce registre doit être disponible en permanence sur le site de l'installation. Il doit être conserÎ par l'exploitant pendant au moins trois ans. Ces dispositions ne sont pas applicables aux téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé.
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Les opérations de contrôle en exploitation sont définies dans le règlement d'exploitation. Les instructions permanentes nécessaires à leur réalisation figurent dans ce règlement. Ces contrôles sont organisés par l'exploitant et réalisés par des personnes ayant reçu une formation adaptée. L'exploitant est tenu de mettre à disposition des personnes chargées de la surveillance et de la conduite un exemplaire du règlement d'exploitation et des éventuelles consignes particulières.
A - 3.1 - CONTRÔLES QUOTIDIENS ET PARCOURS D'ESSAI AVANT L'OUVERTURE AU PUBLIC
Article 40 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles et parcours d'essai Des contrôles et un parcours d'essai qui ont pour objet de détecter, visuellement ou par des tests de dispositifs de sécurité, d'éventuels dysfonctionnements de l'installation sont réalisés quotidiennement. Après des éÎnements particuliers tels que tempête, givre, avalanches ou pannes, et préalablement à la remise en service du téléphérique, l'exploitant est tenu de procéder à des contrôles et, si nécessaire, à un parcours d'essai, appropriés à la situation. A - 3.1.1 - Contrôles quotidiens Les contrôles quotidiens doivent porter sur : a) Au niveau de l'installation :
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la Îrification de la position et le libre fonctionnement du système de tension ; le contrôle de la présence, la position et la lisibilité des panneaux de signalisation le contrôle de l'état des accès du public et des quais ; l'information sur les conditions météorologiques (givre, neige, vent) ; la Îrification du fonctionnement des anémomètres. la Îrification du libre fonctionnement des dispositifs anti-retour mécaniques (s'ils sont susceptibles d'être bloqués par le givre, la glace ou un corps étranger) ; la Îrification du bon fonctionnement des liaisons phoniques internes à l'installation ; la détection de tout bruit anormal ; le contrôle visuel des Îhicules (absence d'anomalie manifeste) ; la Îrification du fonctionnement des boutons d'arrêt situés dans les zones d'embarquement et de débarquement, téléphérique à l'arrêt ; la Îrification du fonctionnement des commandes de variation de vitesse si elles existent ; la Îrification du fonctionnement des portillons de fin d'embarquement et/ou de cadencement; le test du bon fonctionnement des coffrets de sécurité ; la Îrification des aires d'embarquement et de débarquement et notamment la Îrification de la distance entre la surface de l'aire et la surface d'assise qui doit être égale à 46 (+ ou 5) cm ou de 46 (+ 5 7) cm à l'embarquement pour le transport des enfants. (le schéma de l'article A5 5.6.1.7 du guide RM2 explicite la mesure de cette distance.) le cas échéant, la Îrification du fonctionnement des dispositifs de non débarquement.
b) Dans chaque station :
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c) De plus, sur les installations à attaches découplables : · le contrôle du système de débrayage, d'embrayage et de traînage, afin notamment de détecter toute accumulation de neige de givre de glace ou tout corps étranger susceptibles de bloquer un Îhicule ; · le test du dispositif de contrôle de l'effort de serrage des pinces afin de contrôler la pérennité du coefficient de sécurité de la résistance au glissement des attaches tel que défini dans le fascicule RM2. Ce test peut être réalisé automatiquement sur certains appareils ; d) De plus, sur les téléphériques bi-câbles : · Îrification du bon fonctionnement du système de détection de chevauchement de câbles ; · contrôle visuel du cheminement du câble sur l'ensemble de l'installation ; · Îrification de l'état de fonctionnement des inclinomètres s'ils existent ;
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si une opération de dégivrage a eu lieu avant l'ouverture, le cas échéant, contrôle des fixations et de la position des racleurs sur les chariots.
e) En outre, sur les téléphériques bi-câbles à va-et-vient (ou va-ou-vient) mono-tracteurs sans frein de chariot : · contrôle de l'état du montage de l'attache ; · contrôles d'un éventuel glissement ou d'une rotation du câble tracteur dans l'attache. Avant l'ouverture au public, chaque pince doit passer au moins une fois en gare et, pour les pinces découplables, au moins une fois dans un dispositif de pesage. Enfin, lorsque les Îhicules sont équipés de portes, il convient de Îrifier visuellement leur fonctionnement et notamment leur fermeture et leur verrouillage. S'il le juge nécessaire, et notamment en fonction des conditions météorologiques, l'exploitant complète cette liste. A - 3.1.2 - Parcours quotidien de contrôle Un parcours quotidien de contrôle doit permettre de Îrifier les points suivants : · le libre fonctionnement des appuis des câbles, l'orientation et la rotation des galets ; · le libre passage des Îhicules au droit des ouvrages de ligne et des poulies (gabarits, hauteur de survol) ; · l'absence de givre, de neige ou d'autres obstacles susceptibles de mettre en danger l'exploitation sur les ouvrages de ligne ; · l'absence de modifications de l'environnement telles que chutes de pierre, avalanches, coulées de terre qui entraînent un danger pour l'installation ; · si un câble aérien (par exemple multipaire) est présent entre les voies, absence d'accrochage avec d'autres câbles ou Îhicules, absence d'anomalie manifeste sur sa position et son état ;
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la présence et la lisibilité des panneaux de signalisation prévus.
A - 3.1.3 - Contrôles pendant l'ouverture au public Pendant l'exploitation, une attention particulière est portée à : · l'écoute des bruits pour détecter un bruit anormal ; · l'évolution des conditions climatiques ; · la rotation de l'entraînement, des poulies et des galets dans les stations ; · l'état des zones d'embarquement et de débarquement ; Sommaire
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la circulation des Îhicules dans la station ; l'absence d'anomalies manifestes sur les Îhicules.
De plus, sur les téléphériques bi-câbles à va-et-vient (ou va-ou-vient) mono-tracteurs sans frein de chariot, après la détection d'un coup foudre, le câble tracteur doit être soumis à un contrôle visuel. En cas de doute, il doit être également soumis, entièrement ou en partie, à un examen magnéto-inductif.
A - 3.2 - CONTRÔLE HEBDOMADAIRE
Article 41 de l'arrêté du 07 août 2009 - contrôle hebdomadaire Le contrôle hebdomadaire a pour objet de Îrifier le fonctionnement et l'état de certains dispositifs tels que le moteur de secours et les freins. Le contrôle hebdomadaire comprend : · la Îrification de l'état de propreté des quais, des fosses d'entretien et des Îhicules afin d'éviter les amas de graisse ou de poussière ; · la Îrification du fonctionnement des boutons d'arrêt situés dans les gares · la Îrification de l'arrêt du téléphérique par l'action d'un bouton d'arrêt de chaque type d'arrêt sécurisé (premier et deuxième frein de sécurité) ; · un contrôle visuel détaillé des organes des freins ; · un essai du moteur de secours après contrôle des niveaux d'eau, d'huile, de carburant ; · en sus, pour les téléphériques bi-câbles, un contrôle visuel des parties normalement accessibles sans démontage, des chariots (et, lorsqu'ils existent, des freins de chariot, ainsi que de la bonne position et du montage des racleurs), des attaches des câbles tracteurs et de ces derniers à proximité des attaches. De plus, sur les téléphériques bi-câbles à va et vient équipés d'un seul câble tracteur sans frein de chariot : un examen détaillé des têtes de pylônes ; un examen de l'état et du réglage des anti-dérailleurs et des rattrapages de câbles. S'il le juge nécessaire, l'exploitant complète cette liste.
A - 3.3 - CONTRÔLE MENSUEL
Article 42 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôle mensuel I. - Le contrôle mensuel a pour objet de : Îrifier visuellement certaines parties des câbles et de leur environnement (appuis, culots...), les dispositifs de guidage des Îhicules, d'anti-retour mécaniques, de mise en tension et d'ancrage des câbles porteurs et de tension, les Îhicules et les moyens d'évacuation spécifiques à l'installation ;
réaliser des essais destinés à Îrifier l'efficacité des systèmes de freinage et du moteur de secours.
II. - Le parcours de ligne mensuel est réalisé à la montée et à la descente du téléphérique en vue de détecter visuellement d'éventuels dysfonctionnements de l'installation.
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Le contrôle mensuel doit notamment comprendre : a) un contrôle visuel : · des câbles porteurs sur appuis fixes ou mobiles (cf partie F) ; · des câbles tracteurs sur l'épissure (cf partie F) ; · des câbles porteurs-tracteur sur épissure (cf partie F ) ; · des câbles de tension sécurisés ou non-sécurisés (cf partie F ) ; · des culots secs ou coulés et de leurs dispositifs de sécurisation (cf partie F ) ; · des liaisons entre câbles (par exemple épissures) et les attaches d'extrémité ; · des organes d'appui et de déviation des câbles en station ; · des organes d'appui et de déviation des câbles sur les pylônes de ligne des téléphériques bi-câbles ; · des dispositifs de guidage des Îhicules en station ; · de la position relative des câbles et des détecteurs de position des câbles dans les zones de couplage et de découplage ; · du déplacement des câbles porteurs sur leurs appuis pour les téléphériques bi-câbles ; · des dispositifs de mise en tension et d'ancrage des câbles porteurs et des câbles de tension, en particulier les manchonnements et attaches de sécurité en vue de déceler toute trace de glissement ; · des moyens d'évacuation spécifiques à l'installation ; · des Îhicules sans démontage et particulièrement des zones affectées par des pathologies identifiées. b) un essai : · des systèmes de freinage à vitesse normale et Îhicules vides avec mesure des distances ou des temps d'arrêt ; · de déclenchement manuel des freins embarqués à l'arrêt, ainsi que le bon fonctionnement des interrupteurs provoquant l'arrêt automatique des moteurs sur les téléphériques bi-câbles dont les Îhicules sont équipés de frein de chariot ; · du moteur de secours couplé sur l'installation, source principale d'énergie coupée, avec Îrification de la tension des batteries ; · des dispositifs anti-retour mécaniques (s'ils existent). c) la Îrification de l'état de propreté des armoires électriques de l'installation en vue de prévenir les risques d'incendie. d) un parcours de ligne montée et descente destiné à Îrifier les points à contrôler spécifiés dans l'article A-3.1.2. Article 43 de l'arrêté du 07 août 2009 - Interruption d'exploitation Lorsque l'exploitation est interrompue pendant une durée supérieure à un mois, la reprise de l'exploitation fait l'objet des mêmes contrôles que ceux mentionnés aux articles 41 et 42.
A - 3.4 - DÉPLACEMENT DES ATTACHES FIXES DES APPAREILS À MOUVEMENT CONTINU
Article 56-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Déplacement des attaches fixes Les attaches fixes des Îhicules sont déplacées régulièrement de manière à éviter que les efforts locaux supportés par le câble à leur voisinage ne s'exercent constamment sur les mêmes sections. Chaque attache doit être déplacée, toujours dans le même sens, sur une distance égale à la longueur totale de l'attache (aiguilles comprises) augmentée de 2 fois le diamètre du câble. Sommaire
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A - 3.4.1 - Première méthode
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Les attaches doivent être déplacées au moins une fois par période d'exploitation. Le choix qui est laissé à l'appréciation de l'exploitant entre deux méthodes de détermination de la fréquence de ce déplacement est fait pour chaque installation et ne peut être changé par la suite. Le déplacement des attaches s'effectuera au moins toutes les 200 heures de fonctionnement du téléphérique. Cette durée est portée à 500 heures pour les téléphériques monocâbles à mouvement unidirectionnel continu dont la longueur exprimée en mètres est supérieure à 400 fois la vitesse exprimée en m/s. A - 3.4.2 - Deuxième méthode Le déplacement des attaches s'effectuera à intervalles de temps réguliers t dont la valeur est donnée par: t = K (L/V) en heures de fonctionnement avec : K coefficient égal à 0.8 pour les câbles Lang et 0.5 pour les câbles croisés ; L longueur du téléphérique en m ; V vitesse du téléphérique en m/s. A - 3.4.3 - Prescriptions communes Le serrage des attaches fixes doit être effectué et contrôlé en tenant compte de la notice du constructeur et pour les télésièges à attaches fixes, conformément aux prescriptions relatives aux inspections périodiques énoncées à l'article D-3.2 du présent document. En outre, un contrôle visuel doit être effectué dans la journée qui suit le déplacement des attaches. Toutefois, pour les attaches à serrage direct, ce dernier contrôle peut être remplacé par un seul contrôle visuel entre deux déplacements si la notice du constructeur le permet.
A - 3.5 - DÉPLACEMENT DES ATTACHES FIXES DES APPAREILS À VA-ET-VIENT
Dans la suite de cet article, on désigne par téléphériques à va-et-vient les téléphériques à va-et-vient et les téléphériques à va-ou-vient. A - 3.5.1 - Prescriptions communes Le déplacement doit se faire toujours dans le même sens. La distance de déplacement doit au moins correspondre à la somme : · de la longueur de l'attache (longueur de la pince) ; · de la longueur d'éventuels dispositifs de guidage du câble dans l'attache ; · et de deux pas de câblage. Aucune attache n'est admise dans la zone de l'épissure, et il faut respecter une distance entre l'attache et l'épissure au moins égale à 2 fois la longueur de l'épissure. Le serrage des attaches fixes doit être effectué et contrôlé en tenant compte de la notice du constructeur. En outre, un contrôle visuel doit être effectué dans la journée qui suit le déplacement des attaches. Toutefois, pour les attaches à serrage direct, ce dernier contrôle peut être remplacé par un seul contrôle visuel entre deux déplacements si la notice du constructeur le permet. Sommaire
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En outre, pour les mordaches, on Îrifiera la non mise en butée du dispositif de serrage, et pour les chapeaux de gendarme, on Îrifiera l'état des garnitures. Un parcours d'inspection doit être réalisé immédiatement après le déplacement de l'attache pour Îrifier le bon fonctionnement de la surveillance d'entrée de la cabine opposée. A - 3.5.2 - Cas des appareils bi-câbles à va-et-vient monotracteurs sans frein de chariot Le déplacement des Îhicules sur le câble tracteur a lieu toutes les 200 heures d'exploitation au plus, et sans dépasser 3 mois d'exploitation consécutive. A cette occasion, les emplacements précédents des attaches et les épissures doivent faire l'objet d'un contrôle visuel. Sans préjudice des périodicités mentionnées ci-dessus, les attaches doivent être déplacées avant remise en service après un arrêt d'exploitation de 3 mois ou plus. Dans le cas des systèmes d'attaches particuliers, il est possible de choisir d'autres intervalles pour le déplacement sur le câble; ceci doit être examiné dans l'étude de sécurité. Ces intervalles doivent être diminués si, lors des contrôles, l'endommagement constaté du câble atteint ou dépasse la moitié du pourcentage de perte de section métallique critique définie dans l'article F-3 du présent document. A - 3.5.3 - Cas des autres appareils Les attaches doivent être déplacées sur le câble une fois avant chaque période d'exploitation (d'hiver ou d'été). A cette occasion, les emplacements précédents des attaches et les épissures doivent être contrôlés visuellement. Cette opération doit être répétée autant que nécessaire si, lors des contrôles, l'endommagement constaté du câble atteint ou dépasse la moitié du pourcentage de perte de section métallique critique définie dans l'article F-3 du présent document. A - 4 - AFFICHAGE, SIGNALISATION ET BALISAGE POUR LES USAGERS Article 28 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage Le nom, les horaires de fonctionnement et le règlement de police de chaque installation font l'objet d'un affichage visible pour les usagers préalablement à leur accès à l'installation. Cette énumération peut être complétée par des informations relatives aux pistes, sentiers etc. Article 30 de l'arrêté du 07 août 2009 - Signalisation La signalisation doit comporter au minimum les éléments nécessaires pour renseigner les usagers sur les dispositions à prendre : - pour l'embarquement et le débarquement des Îhicules ; - pendant leur transport en fonctionnement normal. Cette signalisation doit être conforme à la norme NF X 05-100. b) Les panneaux de signalisation prévus dans le règlement d'exploitation. En application de la législation relative à la lutte contre le tabagisme, un pictogramme d'interdiction « ne pas fumer » est installé dans les gares et dans chaque Îhicule fermé. Sommaire
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A - 4.1 - SIGNALISATION
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A - 4.1.1 - Signalisation particulière aux télésièges Pour les télésièges, ces panneaux sont (par référence à la norme NF X.O5-100) : Au niveau de l'accès au téléphérique et avant les portillons : · un panneau d'information (Présentez-vous X par X, avec X = capacité du siège) ; · un panneau d'obligation (Accompagnement des enfants de moins de 1,25 m) ; · un panneau d'obligation (tenue des bâtons) ; Au droit de l'embarquement : · un panneau d'obligation (Asseyez-vous ici) ; Entre le point d'embarquement et la fin de la zone d'embarquement: · un panneau d'obligation (Abaissez le garde- corps). En ligne, sur le premier ou deuxième pylône : · un panneau d'interdiction (Ne pas se balancer). Juste avant l'aire de débarquement : · un panneau d'obligation (Levez le garde-corps) ; · un panneau d'obligation (Relevez les spatules) ; Au droit du débarquement : · un panneau d'obligation (Levez-vous et partez). L'opportunité de l'utilisation du panneau d'interdiction (ne vous levez pas du siège) est appréciée au cas par cas. A - 4.1.2 - Signalisation particulière aux télécabines et aux téléphériques bi câble Pour ces installations , ces panneaux sont (par référence à la norme NF X.O5-100) : Dans les gares : · dispositifs de circulation notamment les flèches directionnelles et les panneaux de sens interdit. Dans chaque cabine, éventuellement regroupés : · un pictogramme d'interdiction (Ne pas faire balancer la cabine) ; · un pictogramme d'interdiction (Ne rien jeter) ; · un pictogramme d'interdiction (Ne pas fumer) ; · un pictogramme d'interdiction de se lever dans les cabines destinées exclusivement au transport assis ; · un pictogramme d'interdiction de pousser sur les vitres ; · un pictogramme d'avertissement (Ne pas s'appuyer sur les portes). Article 31 de l'arrêté du 07 août 2009 - Balisage Des délimitations ou, lorsqu'il n'est pas possible d'en installer, un marquage bien visible doit être mis en place pour interdire l'accès du public aux zones dangereuses de l'installation et lorsque celle-ci est fermée au public.
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A - 4.2 - MARCHES HORS EXPLOITATION POUR EFFECTUER DES VÉRIFICATIONS, L'ENTRETIEN ET LA MAINTENANCE DES INSTALLATIONS
Article 55 de l'arrêté du 07 août 2009 - Vérifications des installations Les Îrifications que tout exploitant est tenu, en application de l'article R. 342-13 du code du tourisme, de faire réaliser par un Îrificateur sont effectuées suivant les mêmes modalités et les mêmes périodicités que celles prévues à la sous-section 2 de la section 4. Article 56 de l'arrêté du 07 août 2009 - Consignes et instructions Le personnel chargé de la maintenance et de l'entretien dispose de consignes et d'instructions établies par l'exploitant. Article 57 de l'arrêté du 07 août 2009 - Entretien et modification des locaux La destination des locaux ne doit pas être modifiée sans effectuer les adaptations nécessaires, notamment vis-à-vis du risque incendie. Aucun produit combustible ne doit être stocké ou entreposé dans un local non approprié. Les peintures, reÐtements protecteurs et produits ignifugés doivent être renouvelés en temps utile. A - 4.2.1 - Généralités Le niveau de sécurité du personnel doit être équivalent à celui des usagers. Le respect de cette exigence conduit à mettre en oeuvre, dans le mode de marche "hors exploitation", les mêmes sécurités que pour les marches en exploitation et leurs possibilités de pontage doivent être identiques. Toutefois, dans les cas où les opérations envisagées (maintenance, entretien, transport de personnel) sont incompatibles avec le maintien opérationnel de tout ou partie des sécurités (pontage), le respect de ce niveau de sécurité est réputé assuré par la formation du personnel dans les conditions exposées ci-après. Le pontage des sécurités doit être limité au strict nécessaire à l'accomplissement de l'opération de maintenance ou d'entretien. Afin d'éviter toute mise en marche intempestive, chaque opération d'entretien et de maintenance doit être préalablement organisée par l'exploitant et faire l'objet d'une procédure écrite remise aux différents opérateurs concernés. Tous ces opérateurs doivent pouvoir communiquer entre eux par la parole. La marche hors exploitation n'est utilisable qu'en l'absence d'usagers sur l'installation. Ce mode de marche peut être décliné en quatre types : · marche avec le boîtier d'entretien ; · marche sans personnel dans une gare ; · marche à vitesse nominale "hors sécurité" ; · marche automatique de dégivrage, dans le respect des principes généraux du présent chapitre et dans des conditions précisées ci-après. A - 4.2.2 - Marche avec le boîtier d'entretien Si l'installation dispose d'un boîtier d'entretien, il doit être équipé d'un bouton de réarmement du téléphérique et permettre la mise en marche et l'arrêt de l'installation. Il peut comporter une commande de variation de vitesse. La vitesse la plus faible demandée (soit par le boîtier d'entretien, soit par le poste de conduite) doit toujours être prioritaire. Sommaire
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A 4.2.3 - Marche avec une commande de maintenance embarquée Si l'installation dispose d'un Îhicule de service utilisé pour la maintenance en ligne, elle est équipée d'une commande de maintenance embarquée. Celle-ci doit permettre d'immobiliser l'installation au moyen d'un frein de sécurité agissant directement sur la poulie motrice et empêcher son redémarrage intempestif. La commande peut être équipée d'un bouton de réarmement de ses propres arrêts et permettre la mise en marche. Elle peut comporter une commande de variation de vitesse. La vitesse la plus faible demandée (soit par la commande de maintenance, soit par le poste de conduite) doit toujours être prioritaire. A - 4.2.4 - Marche sans personnel dans une gare. Cette marche est utilisée pour rejoindre ou quitter une gare sans personnel, ou pour acheminer du personnel en un point précis de la ligne, à l'aide d'un Îhicule du téléphérique ou du Îhicule de service. Ce type de marche recouvre notamment ce qu'on appelle communément "marche en télécommande". Pendant le parcours d'essai, le personnel présent dans les Îhicules doit être limité au strict nécessaire à l'exécution de l'opération. Toutefois, lorsque les conditions météorologiques obserÎes depuis la fermeture au public n'amènent aucune suspicion de défaut sur la ligne ou dans la gare sans personnel (absence de vent violent, d'orage, de neige ou de givre), l'exploitant pourra transporter le personnel nécessaire à l'exploitation, y compris d'autres installations et du domaine. L'exploitant prend toutes les mesures utiles pour qu'en tout point de la ligne, le personnel effectuant ce parcours puisse être évacué ou s'auto-évacuer, et cela sans danger. Seules les sécurités de la gare non surveillée et identifiables depuis le poste de commande peuvent être mises hors service depuis ce même poste, après qu'une personne autorisée s'est assurée qu'il est possible de le faire sans mettre en danger le personnel sur la ligne. Un affichage dans les gares non surveillées doit permettre d'éviter tout embarquement d'usagers. A - 4.2.5 - Marche à vitesse nominale "hors sécurité" Si ce type de marche existe, il permet d'effectuer des opérations particulières (dégivrage de la ligne, cyclage ou décyclage des Îhicules, etc..) à vitesse nominale depuis le poste de commande avec possibilité de shunter individuellement ou par famille toutes les sécurités dès lors qu'elles sont identifiées. Cette marche se fait obligatoirement avec une personne au poste de commande. Elle ne peut être engagée qu'après avoir eu l'assurance que personne n'est susceptible d'être en danger dans les gares et que personne n'est sur la ligne ou embarqué dans un Îhicule. Le passage à ce type de marche doit se faire au moyen d'une clé et pour une durée limitée à une heure à partir de la mise sous tension de l'armoire électrique. Au-delà de cette durée, la vitesse du téléphérique doit être automatiquement réduite à 1,5 m/s maximum. A - 4.2.6 - Marche automatique de dégivrage Si ce type de marche existe, il ne peut être utilisé qu'en l'absence de personnes sur la ligne et dans les zones où les mouvements des Îhicules et des câbles sont susceptibles de présenter un risque. Tout démarrage du téléphérique doit être précédé d'une alerte visuelle ou sonore dans chaque gare qui doit rester active pendant le cycle de fonctionnement.
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A - 4.3 - REGISTRE D'EXPLOITATION
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Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation Pour chaque installation un registre d'exploitation est tenu à jour quotidiennement. Ce registre doit être disponible en permanence sur le site de l'installation. Il doit être conserÎ par l'exploitant pendant au moins trois ans. Ces dispositions ne sont pas applicables aux téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé. Le registre d'exploitation doit comporter les renseignements suivants : les noms des membres du personnel présents ; les heures d'ouverture et de fermeture au public ; le releÎ des compteurs horaires ou de course ; le releÎ des nombres d'usagers ; le résultat des contrôles en exploitation ; la mention des incidents, accidents et interventions de toute nature en précisant leurs causes et leurs effets ; les dates de déplacement des attaches fixes le cas échéant ; les conditions atmosphériques au moment de l'ouverture au public et les variations influençant les conditions d'exploitation. Dans le cadre de son système de gestion de la sécurité, l'exploitant précise comment est organisée la tenue, la consultation, le contrôle et l'exploitation éventuelle du registre d'exploitation. Cas particulier des registres d'exploitation dématérialisé : Le registre d'exploitation peut être dématérialisé pourvu qu'il permette la traçabilité de tous les champs identifiés dans le paragraphe précédent et qu'il assure a minima les mêmes garanties qu'une version papier (robustesse, renseignement, consultation, ...). Le développement du système correspondant doit prendre en compte les objectifs suivants : - Le renseignement de la réalisation des contrôles doit être effectué sur l'installation. - L'identification par le système (authentification) de la personne qui valide la réalisation des contrôles périodiques doit être assurée. - Toute modification apportée postérieurement à la validation quotidienne du registre doit être historisée (nature de la modification, identification de la personne qui la réalise, horodatage et lieu de modification). - Les données doivent être conserÎe et exploitables pendant la durée de 3 ans requise réglementairement.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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PARTIE B - PLAN D'EVACUATION DES USAGERS DES TELEPHERIQUES ET RECUPERATION DES VEHICULES
B - PRÉAMBULE La présente partie précise les prescriptions relatives aux opérations d'évacuation des usagers et de récupération des Îhicules. Les dispositions arrêtées pour l'évacuation des usagers d'un téléphérique doivent être formulées dans un document établi par l'exploitant et dénommé plan d'évacuation. Ce document doit regrouper toutes les dispositions relatives aux moyens humains et matériels et aux procédures à mettre en oeuvre pour l'évacuation des usagers du téléphérique. Il doit être porté à la connaissance du personnel lequel doit avoir reçu une formation adéquate. B - DÉFINITIONS Récupération Manoeuvre qui permet de ramener les Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation.(Cf. Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009). Les moyens propres à l'installation peuvent comprendre l'entraînement principal utilisé dans des conditions préétablies, ou un entraînement de secours. La procédure exceptionnelle utilisée étant choisie en fonction des causes à l'origine de l'abandon de l'exploitation normale. Cas particulier de la "récupération intégrée": Dans un téléphérique, on désigne par "récupération intégrée" l'ensemble des dispositions de conception et des procédures particulières associées qui permet d'assurer en exploitation et en toute circonstance le retour en station de tous les Îhicules. Ces dispositions et ces procédures doivent être élaborées à partir d'une étude de sécurité particulière qui permette d'identifier de façon exhaustive tous les désordres et scénarios susceptibles d'empêcher ce retour en station des Îhicules afin d'y remédier au moyen de solutions fiables et sécuritaires. Évacuation Ensemble des opérations permettant en cas d'immobilisation du téléphérique, de ramener les usagers en lieu sûr. Entraînement d'évacuation Entraînement d'une installation d'évacuation ou de tout autre système d'évacuation. Poste de manoeuvre Emplacement sur l'installation à partir duquel la récupération des Îhicules est commandée.
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B - 1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION ET L'ÉVACUATION Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009 - Récupération et évacuation En cas d'arrêt inopiné du téléphérique et de constat de l'impossibilité de sa remise en route au moyen des commandes d'exploitation liées au service normal, les prescriptions suivantes sont respectées. I. Après avoir informé et rassuré les usagers se trouvant à bord du téléphérique en cause, l'exploitant commence, dans la demi-heure suivant l'arrêt, la récupération des Îhicules. Cette opération consiste à ramener l'ensemble des Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation. En cas d'impossibilité, l'exploitant déclenche l'évacuation des usagers. L'exploitant peut toutefois : différer le déclenchement de l'évacuation des usagers s'il a la garantie de pouvoir mettre en oeuvre la récupération des Îhicules dans les circonstances du moment ; poursuivre les travaux préparatoires à la récupération des Îhicules pendant l'exécution de l'évacuation des usagers et interrompre cette dernière lorsque la récupération des Îhicules devient possible. II. L'exploitant met en oeuvre les moyens appropriés permettant de communiquer aux usagers l'information de façon claire et intelligible quelle que soit la position des Îhicules sur la ligne et même dans des conditions météorologiques défavorables. L'évacuation de tous les usagers autorisés par le règlement de police doit être prévue. B - 2 - PRESCRIPTIONS POUR L'INFORMATION DES USAGERS
B - 2.1 - NATURE DE L'INFORMATION
L'information des usagers consiste : · à établir avec ceux-ci dans les meilleurs délais un contact destiné à les rassurer et à leur indiquer la conduite à tenir ; · à leur indiquer le déroulement des opérations entreprises pour remédier à la situation en cas d'évacuation. Elle peut concerner la durée d'immobilisation prévue, en fonction de l'appréciation de la situation par l'exploitant. L'information est renouvelée aussi souvent que nécessaire.
B - 2.2 - MOYENS D'INFORMATION
Cette information peut se faire notamment : depuis le sol par le personnel dépêché à cet effet et muni si nécessaire de porte-voix ; par des haut-parleurs sur des ouvrages de ligne ; par une sonorisation des Îhicules ; par les cabiniers des Îhicules accompagnés. Les appareillages fixes sont spécialement conçus et installés pour résister convenablement aux intempéries. Ils permettent de communiquer depuis le poste de commande ou un poste de surveillance. Sommaire
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Dans les Îhicules accompagnés, une liaison phonique bilatérale doit pouvoir être établie entre ceux-ci et le poste de commande. Dans les téléphériques sans personnel au poste fixe de commande, cette liaison est établie avec un poste de surveillance. Le fonctionnement des dispositifs ci-dessus mentionnés doit être Îrifié périodiquement. B - 3 - PRESCRIPTIONS POUR LA RÉCUPÉRATION DES VÉHICULES
B - 3.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION
Selon les mesures retenues et les circonstances, la récupération des Îhicules s'effectue avec l'entraînement principal, auxiliaire ou de secours ou bien en utilisant la gravité ou tout autre dispositif complémentaire. Les procédures de mise en oeuvre doivent clairement indiquer les manoeuvres à effectuer et les vitesses à ne pas dépasser.
B - 3.2 - CAS DE DÉFAILLANCE DES DISPOSITIFS DE SURVEILLANCE
La récupération des Îhicules se fait avec les dispositifs de surveillance en service. Toutefois, si ceux-ci sont défaillants, elle doit rester possible en prenant les mesures nécessaires pour compenser la mise hors service de tout ou partie de ces dispositifs, conformément aux prescriptions de l'article A-2.2 du présent document relatives aux modalités d'exploitation en cas de circonstances exceptionnelles.
B - 3.3 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE
Le démarrage de la procédure de récupération ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation. Les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises: Dans chaque gare: · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Appréciation de la vitesse du vent Si nécessaire: · Surveillance de la ligne avec la gare retour considérée comme un pylône En outre, en gare motrice, présence d'une personne au pupitre de commande de la marche de secours.
B - 3.4 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE DE LA RECUPERATION ULTIME DES VÉHICULES AVEC LE MOTEUR DE SECOURS
Le démarrage de la procédure de récupération ultime ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation.
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En cas de mise en oeuvre de la récupération ultime des Îhicules en marche secours, aucune sécurité n'étant active, les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises : Configuration : · Plus d'embarquement de usagers, y compris si l'appareil est situé dans un site de type point bas avec nécessité de ressortir par l'amont. · Tension : sur les installations pour lesquelles l'adhérence n'est pas assurée dans toute la plage de fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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Liste minimale des éléments à surveiller (sur la base d'un téléporté à attaches débrayables) :
· Surveillance de la ligne · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Surveillance du bon accouplement et du bon désaccouplement des Îhicules en gare · Surveillance de la vitesse du câble · Surveillance des freins et des pistes de freinage
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Moyens humains :
· La mise en oeuvre de cette marche est décidée au niveau défini par le système de gestion de la sécurité de l'exploitant qui prévoit par ailleurs les fonctions nécessaires à cette marche ainsi que les moyens humains nécessaires. · Au minimum, les personnels suivants doivent être prévus : 1 personne devant la vanne d'arrêt 1 personne au poste de pilotage de la marche secours de récupération d'urgence du personnel en nombre suffisant et équipé d'un moyen de communication réparti sur la ligne pour la surveiller 1 personne devant les freins (surveillance position) 1 personne dans chaque gare pour surveiller le bon passage des Îhicules B - 4 - PLAN D'ÉVACUATION DES USAGERS Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation L'exploitant établit et met à jour le plan d'évacuation des usagers pour chaque installation. Celui-ci veille à sa bonne exécution par les personnels sur lesquels il a autorité et qui doivent, à cette fin, avoir une parfaite connaissance de leur tâche dans l'exécution du plan ainsi qu'une formation spécifique et un entraînement régulier. Une fois par an au moins, l'exploitant réalise un exercice sur une de ses installations lui permettant de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées. Sommaire
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Pour les téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret n°2003-425 du 9 mai 2003 susvisé, ces dispositions relèvent du plan d'intervention et de secours. Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Article 35 de l'arrêté du 07 août 2009 - Délais de l'évacuation et de la récupération Le plan d'évacuation des usagers ou le plan d'intervention et de secours sont établis dans le respect des exigences suivantes. I. La durée prévisionnelle totale de l'ensemble des opérations permettant l'évacuation de tous les usagers ne doit pas dépasser trois heures trente minutes. Toutefois, une durée supérieure peut être fixée pour les installations aux caractéristiques exceptionnelles en service avant le 7 août 2009 ou les installations nouvelles avec Îhicules fermés remplaçant des installations existantes aux caractéristiques exceptionnelles. Dans ces deux cas, des mesures d'accompagnement doivent être prévues afin de permettre aux usagers de patienter dans des conditions acceptables. Dans le deuxième cas, il devra être démontré que l'installation nouvelle présente une probabilité d'occurrence d'évacuation verticale significativement inférieure à celle de l'appareil remplacé. II. La récupération de tous les Îhicules doit se faire dans un délai de une heure trente à partir de l'arrêt du téléphérique. Toutefois, pour les installations pour lesquelles l'évacuation est exclusivement basée sur la mise en oeuvre d'un concept de récupération intégrée, ce délai est porté à trois heures trente.
B - 4.1 - GÉNÉRALITÉS
L'évacuation des usagers peut s'effectuer suivant plusieurs méthodes. Le choix de la méthode d'évacuation doit être effectué en tenant compte : du type et des caractéristiques du téléphérique et de son exploitation ; de son environnement (terrain survolé, danger d'avalanche, conditions météorologiques) ; des ressources humaines mobilisables dans les délais admissibles ; des possibilités techniques du matériel d'évacuation. La mise au point de l'organisation des opérations d'évacuation doit aboutir à l'établissement du plan d'évacuation dont la responsabilité de l'application doit être définie. L'élaboration de ce plan doit intégrer les préoccupations liées à la sécurité des usagers pendant l'exécution du plan d'évacuation (exemple : exposition durable au froid) ainsi que celle du personnel. Les modalités de ce plan peuvent évoluer en fonction des évolutions intervenues dans la manière d'exploiter, dans le matériel ainsi que dans l'organigramme des équipes. La mise à jour du plan doit être prévue régulièrement pour tenir compte de ces évolutions. De la même manière, il doit être tenu compte du retour d'expérience apporté par des exercices ou des évacuations réelles. Chaque opération d'évacuation doit faire l'objet d'un bilan de la part de l'exploitant. Dans la mesure où le personnel de l'exploitation ne suffit pas pour respecter la durée d'évacuation, l'exploitant pourra faire appel à des moyens extérieurs. Dans ce cas, la disponibilité de ces moyens doit être garantie par le biais de conventions de mise à disposition passées entre les parties respectives.
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Le décompte du temps va de l'immobilisation du téléphérique à l'arriÎe en lieu sûr du dernier usager évacué. Depuis ce lieu, les usagers doivent avoir retrouÎ leur autonomie initiale. Le plan d'évacuation contient, si nécessaire, des précisions à ce sujet. Si le type de l'installation l'exige, compte-tenu de sa configuration, une valeur de la durée prévisionnelle des opérations d'évacuation peut être fixée en dessous du seuil standard de trois heures trente.
B - 4.2 - CONTENU DU PLAN D'ÉVACUATION
Ce document doit aborder les points suivants : La fixation de la durée prévisionnelle des opérations et du délai maximal de réflexion ; La définition des objectifs de l'opération d'évacuation en précisant les lieux sûrs pour le repli des usagers et les cheminements correspondants, les caractéristiques de la ligne, le nombre maximum de Îhicules et d'usagers en ligne, les hauteurs de survol, etc. ; La définition des méthodes adoptées sur les différentes sections du téléphérique qui seront précisées sur un profil en long ; Pour les Îhicules non accompagnés (télécabines, télésièges, etc.), l'indication des possibilités d'accès aux Îhicules ; Les moyens d'alerte des intervenants, mise en place des moyens de transmission nécessaires, modalités d'information des usagers ; La constitution des équipes d'évacuation, désignation des sections de ligne dont elles sont respectivement responsables, détail du matériel affecté à chacune d'elles et lieu du stockage, modalités de leur transport à pied d'oeuvre ; Le minutage de la mission de chaque équipe (rassemblement, répartition des missions et du matériel, transport à pied d'oeuvre, accès aux Îhicules, descente au sol et prise en charge des usagers jusqu'à leur retour aux lieux sûrs fixés à l'avance, retour de l'équipe) établi pour le cas le plus défavorable ; Les dispositions retenues pour la Îrification et le rangement du matériel après utilisation ; En outre, on précise dans une annexe au plan d'évacuation : · la liste récapitulative des moyens humains prévus et la manière de les mobiliser ; · la liste récapitulative des matériels prévus et leurs lieux de stockage.
B - 4.3 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX DIFFÉRENTES MÉTHODES
B - 4.3.1 - Accessibilité Les ouvrages de ligne et les Îhicules doivent rester accessibles pour permettre une réalisation aisée et sûre des opérations prévues (accès du personnel aux supports de ligne et aux câbles, passage des Îhicules d'évacuation, cheminements...). Au sol, les zones de réception des usagers évacués ainsi que les cheminements jusqu'aux lieux sûrs doivent être praticables en sécurité. B - 4.3.2 - Prescriptions générales de sécurité Pendant l'évacuation des usagers, le personnel doit s'assurer du maintien de l'arrêt du téléphérique. Il doit assister les usagers lors de l'accès aux dispositifs d'évacuation et lors de leur mise en sécurité. L'évacuation d'un usager ne doit pas compromettre la sécurité des autres occupants en attente d'évacuation.
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B - 4.3.3 - Sécurité du personnel
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Pendant toutes les phases de l'opération les méthodes mises en oeuvre doivent prendre en compte à tout moment une éventuelle défaillance du personnel de manière à maîtriser les risques, particulièrement le risque de chute. On veillera notamment à ce que le personnel ne soit pas en danger et ne mette pas en danger les usagers s'il vient à lâcher les commandes du matériel ou les cordes. Le cas échéant, les intervenants doivent pouvoir s'auto-évacuer en respectant les règles de sécurité de l'alpinisme. B - 4.3.4 - Éclairage Dans tous les cas et même si l'installation ne doit pas être exploitée normalement de nuit, des mesures doivent être prises pour permettre d'évacuer la nuit, soit à l'aide du téléphérique, soit avec les moyens de sauvetage, des usagers en détresse dans les stations ou les Îhicules. Il doit être prévu pour cela un éclairage qui peut être portatif : dans les stations ; sur la ligne ; dans les Îhicules accompagnés. Cet éclairage doit être prévu (nombre, type, répartition, etc.) dans le cadre du plan de sauvetage pour être mis à la disposition des équipes de secours et éventuellement des usagers.
B - 4.4 - ÉVACUATION AU SOL
B - 4.4.1 - Sections de ligne L'évacuation est effectuée par une ou plusieurs équipes ayant chacune en charge une ou plusieurs sections de la ligne. Chaque section est définie en fonction du nombre de Îhicules et du nombre maximum de usagers pouvant s'y trouver, en considérant le matériel nécessaire, les difficultés d'accès des sauveteurs et les difficultés du terrain. Le nombre d'agents et le temps maximum nécessaires doivent être clairement indiqués et justifiés dans le plan d'évacuation. B - 4.4.2 - Prescription selon le type du Îhicule Lorsque les Îhicules sont accompagnés, les cabiniers ont en principe la charge de l'évacuation des usagers depuis les cabines. Pour les Îhicules non accompagnés, les sauveteurs doivent pouvoir accéder aux Îhicules depuis le sol ou par le câble. B - 4.4.3 - Communication Le personnel d'évacuation dans les Îhicules doit pouvoir communiquer avec l'équipe au sol.
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B - 4.4.4 - Matériel
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Pour les opérations d'évacuation au sol, le personnel doit utiliser des Équipements de Protection Individuelle contre le risque de chute, et des descenseurs pour l'évacuation des usagers au sol. Les dispositifs de déplacement le long du câble sont considérés comme des constituants de sécurité au sens du décret 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé et à ce titre faire l'objet d'un marquage CE par un organisme notifié. Le matériel doit être utilisé, stocké, entretenu, Îrifié, éprouÎ, et réformé conformément aux normes, aux préconisations du constructeur et au plan d'évacuation. La compatibilité de tout élément de remplacement ou pièce de rechange doit être Îrifiée. Le matériel doit pouvoir être identifié sans risque de confusion.
B - 4.5 - ÉVACUATION LE LONG DES CÂBLES
Le Îhicule d'évacuation doit être accompagné. Une liaison radiophonique directe doit être établie entre le Îhicule d'évacuation et le poste de manoeuvre. Cette liaison a un caractère prioritaire dans le cadre d'un réseau.
B - 4.6 - AUTRES MÉTHODES D'ÉVACUATION
Des dispositifs extérieurs à l'installation peuvent être utilisés pour réaliser l'évacuation des usagers aux conditions suivantes : ils sont normalement prévus pour le transfert des personnes et répondent aux normes et réglementations qui les régissent (par exemples les élévateurs de personnel à nacelle) ; leur utilisation sur tout ou partie du téléphérique a été éprouÎe, les procédures correspondantes et les limites d'emploi définies, au besoin par convention ; leur incorporation dans le plan d'évacuation tient compte des conditions ci-dessus, et de leur disponibilité. Ainsi, dans le cas de l'évacuation d'un téléphérique relevant du code du tourisme ou du décret STPG et situé à proximité d'un téléphérique relevant de l'article 4 du décret du 15 mai 2007 (transport exclusivement de personnel), l'utilisation du téléphérique de service par des usagers du téléphérique faisant l'objet d'une évacuation est possible dès lors que cela est prévu dans le plan d'évacuation des usagers du téléphérique évacué. Dans ce cas, le plan d'évacuation des usagers précise les modalités pratiques (consignes, encadrement, limites d'utilisation du téléphérique de service) d'une telle utilisation. Lorsque la mise en oeuvre d'un dispositif extérieur est liée à des conditions météorologiques favorables ou à d'autres facteurs aléatoires, l'évacuation, même partielle, ne peut reposer exclusivement sur celui-ci. Tel est le cas en particulier de l'hélicoptère, dont l'emploi doit faire l'objet d'un chapitre spécial dans le plan d'évacuation.
B - 4.7 - EMPLOI DE L'HÉLICOPTÈRE
Si l'emploi de l'hélicoptère est prévu, une procédure spécifique d'évacuation doit être élaborée en concertation entre l'exploitant et la compagnie de vol dans le respect de la réglementation aviation civile.
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B - 5 - FORMATION, INSTRUCTION ET ENTRAÎNEMENT DES INTERVENANTS AUX OPÉRATIONS D'ÉVACUATION Les intervenants aux opérations d'évacuation doivent posséder les compétences requises pour les tâches qui leur sont confiées, afin que leur sécurité et celle des personnes transportées soient parfaitement assurées. L'exploitant apprécie la compétence nécessaire à partir de l'aptitude médicale à ce travail d'une part et de l'aptitude professionnelle d'autre part. Les intervenants doivent : avoir suivi avec succès une formation à ce type de travail, organisée, soit par l'exploitant lui-même, soit par un organisme spécialisé ; posséder une instruction précise sur le plan d'évacuation en général et sur le rôle particulier à remplir, et comportant notamment le maniement des matériels à mettre en oeuvre pour chaque évacuation ; suivre un entraînement régulier à cette mission au sein de l'équipe d'évacuation. Cet entraînement a pour objectif de préparer les intervenants à cette tâche particulière et doit être réalisé au moins une fois par an. Il permet de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées.
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PARTIE C - REGLEMENT DE POLICE DES TELEPHERIQUES
C - PRÉAMBULE Article 36 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement de police Le règlement de police fixe les conditions dans lesquelles le transport des usagers et des charges est effectué afin d'assurer le bon ordre et la sécurité du transport. Ces dispositions, qui sont adaptées à l'exploitation et à l'installation concernée, précisent notamment : - les modalités d'accès aux installations et de transport des usagers s'agissant notamment de ceux dont la taille est inférieure à 1,25 m et des personnes à mobilité réduite ; - la conduite à tenir par les usagers en cas de survenance d'accident ou d'incident ainsi que celle exigée en vue d'assurer le maintien de la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques dans l'ensemble de l'installation et durant le transport. Il est porté à la connaissance du public dans les conditions prévues à l'article 28. Article R342-11 du code du tourisme (Décret nº 2016-29 du 19 janvier 2016 - art. 1 - Journal Officiel du 21 janvier 2016) Toute modification du règlement de police d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet, préalablement à son entrée en vigueur, d'une approbation par le préfet. Pour l'élaboration du Règlement de police des téléphériques relevant du décret STPG, les textes cidessous sont applicables. Décret N°730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des VFIL. Art. 1er. - (Modifié par décrets n° 86-1045 du 18 septembre 1986, n° 90-661 du 26 juillet 1990, n° 92-478 du 29 mai 1992, n° 2000-286 du 30 mars 2000, n° 2003-425 du 9 mai 2003 et n°20061279 du 19 octobre 2006). Les dispositions du présent décret sont applicables à toutes les voies ferrées d'intérêt général ou d'intérêt local, sous réserve des restrictions mentionnées en tête des articles qui ne sont pas applicables à certaines catégories de voies. Les articles 6, 73, 74, 74-1, 77, 80-1 à 80-9, 92 et 93 du présent décret sont applicables aux services de remontées mécaniques et aux services de transports publics routiers de personnes réguliers et à la demande.
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GUIDE RM 1 PARTIE C
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Art. 6. - Les mesures de police destinées à assurer le bon ordre dans les parties des gares et de leurs dépendances accessibles au public sont réglées par des arrêtés du Préfet du département approuÎs par le secrétaire d'Etat chargé des transports. Ces mesures visent notamment l'entrée, le stationnement et la circulation des voitures publiques ou particulières, destinées soit au transport des personnes, soit au transport des marchandises, dans les cours dépendant des gares de chemin de fer. Article 29 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage Le nom, les horaires de fonctionnement et le règlement de police de chaque installation font l'objet d'un affichage visible pour les usagers préalablement à leur accès à l'installation. Article 37 de l'arrêté du 07 août 2009 - Réclamations Des réclamations peuvent être formulées auprès de l'exploitant. A cet effet, ce dernier informe les usagers de leur possibilité de les formuler dans un registre des réclamations tenu à leur disposition. C - 1 - MODALITÉS D'ACCÈS ET DE TRANSPORT
C - 1.1 - ACCÈS À L'INSTALLATION
L'accès à l'installation n'est autorisé que sous réserve de respecter l'affectation des lieux et peut être subordonné à la possession d'un titre de transport. L'accès à tout ou partie de l'installation peut être en permanence ou temporairement interdit aux usagers ou soumis à des conditions restrictives d'accès. Il est interdit à toute personne étrangère au service d'accéder à des parties de l'installation qui ne sont pas affectées au transport d'usagers.
C - 1.2 - GÉNÉRALITÉS
Le transport peut être assuré lorsque l'installation est déclarée en service pour le public conformément au règlement d'exploitation. À défaut l'accès à l'installation est interdit. Les usagers doivent utiliser un équipement adapté aux conditions de l'exploitation. Les usagers doivent se comporter de manière à ne pas compromettre leur sécurité, celle des autres personnes, ni celle du téléphérique. Ils ne doivent en aucun cas gêner le déroulement de l'exploitation. Ils doivent avoir un comportement approprié au type d'installation utilisée. À ces fins il leur est notamment demandé de : se conformer strictement aux instructions du règlement de police, ainsi qu'à toutes celles données par le personnel ; se conformer aux indications qui leur sont destinées et qui sont portées à leur connaissance par des panneaux dotés de symboles (pictogrammes) ou par le personnel ;
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accéder seulement aux parties d'installations et locaux de l'entreprise qui leur sont autorisées, conformément à la signalisation ; suivre les cheminements indiqués, n'embarquer et ne débarquer qu'aux emplacements prévus à cet effet ; ne pas provoquer le balancement des Îhicules ; ne pas tenir des objets hors du Îhicule, ni en jeter à l'extérieur ; quitter sans délai l'aire réserÎe au débarquement dans le sens indiqué par les panneaux, une fois le trajet accompli ; ne pas fumer dans les stations et en ligne ; ne pas actionner abusivement les dispositifs d'arrêt ; ne pas détériorer les installations, ni les dégrader ; ne pas entraver la bonne marche du téléphérique.
C - 1.3 - TRANSPORTS DES ENFANTS
C - 1.3.1 - Généralités Les enfants restent placés sous la responsabilité de leurs parents ou des personnes auxquelles ceuxci en ont délégué la garde (amis, moniteurs...) à qui il appartient : d'apprécier l'aptitude des enfants à emprunter les installations de la station, et de s'organiser en conséquence, d'informer les enfants sur les règles d'usage des installations et de les alerter sur les attitudes à avoir et les erreurs à ne pas commettre notamment en cas d'arrêt. Les enfants, quelle que soit leur taille, comptent pour une personne. C - 1.3.2 - Transports des enfants dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sur les télésièges Les enfants dans la taille ne dépassent pas 1,25 m ne peuvent être transportés sur un siège que s'ils sont accompagnés au moins par une personne en mesure d'apporter une aide nécessaire à ces enfants, notamment pour la manoeuvre du garde de corps et le respect des consignes de sécurité. (À titre d'exemple l'aptitude de cette personne peut être appréciée par son titre de transport). Au maximum deux enfants, dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sont admis de chaque côté de cette personne sans place vide entre eux. Dans le cas d'un groupe encadré, il appartient aux responsables de ce groupe d'organiser l'affectation des enfants par siège dans le respect des aménagements prévus par l'exploitant et de s'assurer, préalablement à l'embarquement, que les personnes concernées par l'accompagnement des enfants ne s'y opposent pas. En outre, si une installation comporte une gare intermédiaire, des dispositions complémentaires concernant l'accompagnement des enfants de moins de 1,25 m doivent être prévues dans le règlement de police, en vue d'éviter que ces enfants ne restent seuls sur les sièges au-delà de cette gare intermédiaire.
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C - 1.4 - TRANSPORT DES PERSONNES HANDICAPÉES (Y COMPRIS LES PRATIQUANTS DU SKI)
L'exploitant définit les conditions de transport des personnes handicapées en fonction des caractéristiques du téléphérique, de la nature du handicap et du nombre de personnes handicapées admises simultanément sur l'installation et sur chaque Îhicule, La personne handicapée ou son accompagnant a la possibilité de porter à la connaissance de l'exploitant, avant le transport, la nature du handicap, l'utilisation de matériel spécifique et son besoin éventuel d'assistance complémentaire. A cette occasion, l'exploitant informe l'usager des installations qu'il peut emprunter compte tenu de la nature de son handicap et de son matériel. Cette information réciproque de l'usager et de l'exploitant s'effectue préférentiellement au moment de l'acquisition du titre de transport par l'usager. Si la personne handicapée utilise un matériel spécifique (fauteuil roulant, monoski-assis, biski-assis etc...), ce dernier doit être apte à l'utilisation des remontées mécaniques. Cette aptitude est évaluée au moyen d'une attestation délivrée par un organisme reconnu compétent dans ce domaine par le service du contrôle ou au moyen d'un système défini par le service de contrôle. À défaut, l'exploitant peut conditionner son accord à un essai préalable s'il estime que le matériel non attesté n'est pas évaluable par comparaison avec des matériels attestés dont il a connaissance. Un essai non satisfaisant peut entraîner un refus de transport par l'exploitant. Si l'abaissement complet du garde-corps n'est pas possible, seuls l'usager du matériel spécifique et son (ses) accompagnant(s) peuvent prendre place sur un même siège.
C - 1.5 - ENGINS DE GLISSE, BAGAGES ET ANIMAUX
Si la place le permet, l'usager est autorisé à transporter avec lui un bagage à main (objets facilement transportables, légers et non encombrants), ainsi qu'un engin de glisse et des bâtons. Le transport des autres bagages et objets divers peut être admis si la sécurité des personnes et du téléphérique n'est pas mise en cause. Les animaux peuvent être transportés aux conditions suivantes : leur transport ne porte pas atteinte à la sécurité de l'exploitation ; le détenteur les maintient sous bonne garde pendant le transport ; les autres voyageurs n'y voient pas d'inconÎnient ; leur évacuation doit être prévue.
C - 1.6 - RÈGLES PARTICULIÈRES POUR LES TÉLÉSIÈGES
Sur les télésièges à attaches fixes, le transport sur un même siège de skieurs et de piétons est possible sous réserve que : l'appareil soit ralenti à la vitesse piéton lors de l'embarquement et du débarquement du (ou des) piétons (s), le (ou les) piéton (s) sont placés coté extérieur de la voie, le nombre de piétons soit limité à 2.
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Les usagers ne doivent accéder à la zone d'embarquement que si le personnel de la station est présent. Les personnes qui souhaitent être aidées lors de l'embarquement ou du débarquement doivent le faire savoir expressément au personnel de la station. Avant d'accéder au départ, les usagers doivent tenir leurs bâtons, dragonnes dégagées. Les usagers doivent respecter le cadencement et la capacité des Îhicules. Un usager qui n'a pas réussi à embarquer correctement ne doit pas chercher à s'accrocher, mais doit au contraire lâcher prise immédiatement. Le garde-corps doit être ouvert ou fermé conformément à la signalisation, chaque usager devant prêter attention aux personnes qui ont pris place sur le même siège. Il est interdit de sauter du siège, même en cas d'arrêt prolongé du téléphérique. Avant le débarquement, les usagers doivent s'assurer qu'ils ne sont pas accrochés au siège. À l'arriÎe, en cas de non-débarquement, l'usager doit rester sur le siège jusqu'à l'arrêt du téléphérique et attendre les indications données par le personnel.
C - 1.7 - INTERDICTIONS DIVERSES
Sont interdits : le dépôt ou l'abandon d'objets quelconques dans l'installation ; la manipulation de produits inflammables, explosifs, ou toxiques autres que celle qui est nécessaire pour l'exploitation d'une installation sauf exception autorisée par l'exploitant ; les objets portant atteinte à la sûreté et la sécurité des usagers et du personnel. C - 2 - ACCIDENTS ET INCIDENTS DE SERVICE En cas d'arrêt en ligne les usagers doivent garder leur calme, attendre les instructions du personnel et ne pas chercher à quitter le Îhicule sans y être invités. Les témoins d'accident ou d'incident de service doivent en informer immédiatement le personnel d'exploitation. C - 3 - SALUBRITÉ, SÉCURITÉ ET ORDRE PUBLIC Tout usager doit respecter toutes les règles de droit commun ayant pour but le respect des bonnes moeurs, de la salubrité, de l'ordre et de la sécurité publique dans les installations, dont les gares et dépendances accessibles au public. Sont interdits tous les agissements de nature à porter atteinte au bon ordre ou à la sécurité notamment : la consommation d'alcool ou de boissons alcoolisées en dehors des lieux prévus à cet effet (bar...) et dûment autorisés, l'état d'ivresse, les injures, rixes et attroupements,
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les comportements et attitudes de nature à perturber le bon fonctionnement de service, les infractions aux règles d'hygiène et de salubrité publique, la mendicité et les sollicitations de quelque nature que ce soit, la vente d'articles divers par des personnes autres que celles autorisées, l'apposition d'affiches, tracts ou prospectus, le fait de procéder par quelque moyen que ce soit, à des inscriptions, signes ou dessins sur le sol, les pylônes, murs ou bâtiments ou sur les Îhicules, la collecte, la diffusion ou la distribution de quelque manière que ce soit de tous objets ou écrits, l'utilisation d'appareils ou instruments sonores. C - 4 - EXCLUSIONS ET SANCTIONS Le non-respect des instructions du personnel et du règlement de police peuvent entraîner des sanctions ou des exclusions. En vertu des dispositions combinées de la loi du 15 juillet 1845 modifiée sur la police des chemins de fer, du décret n° 730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local et du code de procédure pénale (art 529-3 et suivants), des comportements fautifs au regard des dispositions de l'arrêté de police peuvent donner lieu à des infractions. Ces infractions font l'objet soit de la procédure d'indemnité forfaitaire soit, à défaut de paiement immédiat entre les mains des agents de l'exploitant, d'une peine d'amende contraventionnelle, qui relève, selon l'infraction, de la 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème classe. Les agents de l'exploitation assermentés et habilités à constater les infractions au présent règlement et à la réglementation relative à la police et à la sécurité dans les services de transport public de personnes, peuvent percevoir l'indemnité forfaitaire prévue aux articles 529-4 et suivants du code de procédure pénale. A défaut de paiement immédiat entre ses mains, l'agent dresse un procèsverbal.
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PARTIE D - INSPECTIONS PERIODIQUES DES TELEPHERIQUES
D PRÉAMBULE Article R342-13 du code du tourisme Afin de Îrifier leur état de fonctionnement et d'entretien, les remontées mécaniques et les tapis roulants font l'objet de contrôles réalisés par l'exploitant et de Îrifications réalisées par les personnes mentionnées à l'article R. 342-14. Pour chaque type d'installation, un arrêté du ministre chargé des transports précise les modalités de ces contrôles et Îrifications ainsi que les modalités suivant lesquelles les services de contrôle mentionnés à l'article R. 342-8 sont préalablement informés. L'exploitant transmet au préfet le compte rendu des contrôles et Îrifications effectués et les attestations correspondantes. Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles En application de l'article R. 342-13 du code du tourisme, tout exploitant est tenu de réaliser ou de faire réaliser, dans les conditions prévues par la présente section et sous son entière responsabilité, des contrôles de chacune de ses installations pendant leurs périodes d'exploitation ainsi que des inspections périodiques en dehors des périodes précitées. Article 44 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections périodiques I. - Les inspections périodiques comprennent : a) Des inspections annuelles, b) Des inspections pluriannuelles, c) Des grandes inspections, d) Des inspections des câbles et de leurs attaches. II. - Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées, par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001. Néanmoins, cette faculté est également accordée aux exploitants dont les inspections pluriannuelles et les grandes inspections sont réalisées sous couvert de leur système de gestion de la sécurité, pourvu que celui-ci : - formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; - assure la traçabilité des opérations ; - soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R342-12-2 du code du tourisme. sommaire
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III. - Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs, à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND 2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. IV. - Toute inspection périodique donne lieu à l'établissement d'un rapport adressé aux services de l'Etat en charge du contrôle. Un exemplaire des rapports associés aux grandes inspections ainsi qu'aux inspections réalisées par un Îrificateur agréé est transmis au service de contrôle. Les rapports associés aux autres inspections périodiques sont conserÎs par l'exploitant qui adresse annuellement au service de contrôle une synthèse de l'ensemble des inspections réalisées sur ses installations. Le service de contrôle peut demander communication de tout rapport dont il n'aurait pas été destinataire. V. Un plan d'inspection prévoyant des périodicités d'inspections différentes de celles définies dans les articles 45 à 52 peut être proposé par l'exploitant au service du contrôle. Ce plan d'inspection devra être justifié au regard de sa cohérence avec le référentiel de conception et être couvert par le marquage CE des constituants de sécurité correspondant. VI. Pour les téléphériques d'évacuation, des périodicités différentes de celles mentionnées aux articles 46 à 52 peuvent être prévues. Définition Contrôle visuel ou CV Contrôle non destructif de l'état d'un constituant effectué au seul moyen de la vue, éventuellement dans des conditions spécifiées.
D - 1 - GÉNÉRALITÉS Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des inspections périodiques doit respecter les prescriptions définies dans le Guide Technique du Service Technique des Remontées Mécaniques et des transports Guidés Remontées mécaniques 2 Conception générale et modification substantielle des téléphériques Chapitre A6. Les résultats des inspections doivent être consignés par écrit. Les grandes inspections font l'objet de la partie E du présent document.
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Les inspections des câbles sont traités dans l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation et à la maintenance des téléphériques - annexe 1 Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches. La possibilité (cf. article 44 V de l'arrêté du 07 août 2009) de proposer un plan d'inspections comportant des périodicités d'inspections différentes de celles fixées dans l'arrêté du 07 août 2009 est encadrée par les dispositions suivantes : - La cohérence du référentiel s'entend au niveau de chaque composant comme une adéquation entre les règles de conception et celles de suivi dans le temps (maintenance). Il est possible au niveau d'une installation d'avoir un plan d'inspection mixant différents référentiels. - Le référentiel retenu pour chaque composant pour lequel des périodicités alternatives sont proposées doit être explicité par le constructeur ; - Le plan d'inspections (par exemple formalisé dans les notices constructeurs) doit établir clairement les modalités et les échéances d'entretien et de contrôles des composants considérés. Elles doivent être appliquées intégralement pour offrir la possibilité d'avoir des périodicités d'inspections différentes de celles de l'arrêté. - Pour le génie-civil, si des échéances d'inspection différentes de celles de l'arrêté sont proposées, elles doivent être couvertes par une évaluation de conformité CE des structures correspondantes. - La prise en compte du plan d'inspections dans l'évaluation de conformité CE des composants doit apparaître clairement, de même que leurs évolutions significatives.
D - 2 - INSPECTIONS ANNUELLES Article 45 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection annuelle I - Tout téléphérique est soumis au moins une fois par an à une inspection complète comprenant des contrôles visuels sans démontage et à des essais. Les essais suivants sont réalisés par un Îrificateur agréé au titre de technicien d'inspection annuelle: a) un essai fonctionnel de chaque mode d'entraînement ; b) un essai du moteur de secours destiné à Îrifier sa capacité à entraîner et retenir la charge dans les cas les plus défavorables ; c) un essai de chacun des modes de déclenchement des freins ; d) des essais représentatifs des différents cas d'exploitation de l'installation pour chacun des freins de sécurité afin de Îrifier que les décélérations engendrées respectent les limites réglementaires. Ces essais peuvent être réalisés soit par des charges, soit par des moyens aptes à en Îrifier les effets ; sommaire
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e) un essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués ; f) une Îrification et un essai fonctionnel des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules ; g) un essai non destructif d'au moins une sécurité sur un pylône ; h) un essai fonctionnel et un contrôle du réglage des dispositifs de surveillance des attaches et du dispositif de contrôle de la force de serrage des attaches découplables ; i) une Îrification du dispositif de mesure de la charge des Îhicules ou de comptage des personnes quand il existe.
j) une Îrification de la position du câble dans les voies d'embrayage et débrayage ;
k) une Îrification du système de tension comprenant le contrôle du libre fonctionnement des
parties mobiles, d'un essai des clapets, limiteurs de pression réglables et des vannes parachutes si elles existent et un releÎ des valeurs de pression. II Les dispositions prévues au I s'appliquent aux téléphériques d'évacuation, à l'exception des alinéas b, e, h, i et j. L'alinéa d vise uniquement à Îrifier l'arrêt de l'installation par chacun des freins de sécurité. Les essais de frein dans les différents cas de charge et les inspections des dispositifs de sécurité doivent être réalisés selon une procédure pré-établie et donner lieu à l'établissement d'un procèsverbal d'essais. L'essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués se fait de la façon suivante : 1) Îrification de la bonne entrée en action des freins après déclenchement par un des actionneurs ; 2) concernant le déclenchement automatique des freins embarqués : - A chaque inspection annuelle qui suit l'inspection pluriannuelle des chariots, il faut Îrifier le réglage et le fonctionnement des capteurs déclenchant automatiquement ces freins après le remontage de ces chariots sur site. - Aux inspections annuelles entre les inspections pluriannuelles, on peut se limiter à la Îrification du bon fonctionnement des capteurs. Ces Îrifications sont faites sous le contrôle du Technicien d'Inspection Annuelle.
La mise en oeuvre de moyens de substitution à la charge des Îhicules pour les essais des freins de sécurité n'est possible que sur les téléphériques unidirectionnels à charge répartie. L'aptitude d'un appareil à utiliser un moyen de substitution de la charge doit être justifiée au regard du domaine d'utilisation du simulateur considéré et sous le contrôle d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. sommaire
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La mise en place d'un moyen de substitution de la charge ne peut être effectuée avant l'issue de leur première année de fonctionnement. Une Îrification des performances des freins, du comportement du téléphérique et de la pertinence du moyen de substitution de la charge doit être faite périodiquement au travers d'essais avec des charges réelles. Cet essai est effectué : - lorsque les caractéristiques cinématiques de l'installation ont évolué depuis la dernière mise en place (modification de l'inertie ou des frottements) ; - tous les 10 ans pour un appareil monocâble unidirectionnel ; - tous les 5 ans pour un appareil unidirectionnel double mono-câble ou bicâble. Pour les téléphériques mis en exploitation après la date de publication du présent arrêté, la procédure doit être établie par le maître d'oeuvre sur la base des documents fournis par le constructeur. Pour ces installations, les contrôles et essais fonctionnels prévus à l'article D-2.3 ciaprès relatifs aux dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation peuvent être adaptés en fonction de ces mêmes documents, y compris dans leur périodicité. En outre, l'exploitant établit chaque année un rapport de synthèse de toutes les opérations faites dans le cadre de l'inspection annuelle. Ces opérations sont a minima celles décrites dans les articles cidessous.
D - 2.1 - OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL
Les ouvrages de génie civil doivent être soumis à un contrôle visuel : des stations et ouvrages de ligne, des constructions en béton et en acier, ainsi que de toutes les autres constructions et équipements techniques, comme les échelles, les passerelles, les dispositifs de protection anti-chute et les plates-formes de travail ; de la partie visible des fondations (tirants et boulons d'ancrage).
D - 2.2 - MÉCANIQUE
Les parties mécaniques des téléphériques doivent être soumises à : un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs ; un contrôle visuel des galets, trains de galets et balanciers ainsi que de leurs dispositifs de sécurité (sans démontage mais avec soulèvement ou abaissement du câble porteur-tracteur), des sabots des câbles porteurs et des poulies ; une Îrification des cotes fonctionnelles et au réglage des éventuels dispositifs d'embrayage, de débrayage et de traînage. Le dispositif de mise en tension doit au moins faire l'objet d'un contrôle visuel de ses différents éléments (lorry, Îrin, ...).
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D - 2.3 - DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ, DE SURVEILLANCE ET DE SIGNALISATION
Les dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation doivent être soumis à : un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne ; le cas échéant, un contrôle général de la configuration du câble aérien entre les voies (par exemple multipaire) ainsi qu'une Îrification de l'état de ses amarrages et de ses connexions électriques ; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.4 - VÉHICULES
Les Îhicules de téléphériques doivent être soumis à : un contrôle visuel sans démontage, y compris les suspensions, les chariots et les axes de suspension ; une mesure de la force de serrage de toutes les pinces poids ; une Îrification du non glissement des attaches sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise. Toutefois, si chaque attache est identifiée au moyen d'un marquage permanent qui permette d'assurer la traçabilité des opérations, cette Îrification peut être effectuée au moment des inspections pluriannuelles telles que spécifié dans l'article D-3 ci-après ; une mesure de la résistance au glissement des freins embarqués ou à une mesure de l'effort de serrage des mâchoires des freins embarqués; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.5 - INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
Le serrage de la connectique électrique doit être Îrifié sauf s'il existe un système de détectionextinction automatique en cas de début d'incendie dans les armoires électriques. Il est possible de faire cette Îrification par caméra thermique.
D - 2.6 - AUTRES CONTRÔLES VISUELS
D'autre part, un contrôle visuel doit être effectué sur : les téléphériques d'évacuation ; les ouvrages de protection contre les avalanches ; les filets de rattrapage ; les installations de protection contre l'incendie ; l'outillage spécifique prévu pour l'entretien et la maintenance.
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D - 2.7 - DISPOSITIFS RELATIFS À LA RÉCUPÉRATION INTÉGRÉE
Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Le programme des essais à réaliser annuellement dans le cadre de l'inspection annuelle est défini par l'exploitant de façon à Îrifier la fonctionnalité des dispositifs et à maintenir dans le temps la compétence du personnel d'exploitation et sa maîtrise de ces dispositifs.
D - 3 - INSPECTIONS PLURIANNUELLES Article 46 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections pluriannuelles Les inspections pluriannuelles portent sur les attaches fixes ou découplables, sur les chariots et les freins embarqués. La périodicité de ces inspections est : - de 6 ans pour les constituants de sécurité des chariots et des freins embarqués qui sont soumis à la fatigue ; - de 5 ans au plus pour les attaches découplables. Ces inspections peuvent être planifiées par lots d'égale importance si ces attaches sont marquées de manière permanente permettant d'assurer la traçabilité de ces opérations ; - définie à l'article 47 pour les attaches fixes. Pour les attaches découplables utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 12 500 heures. Lors de ces inspections, ces constituants sont démontés et soumis à des contrôles réalisés selon un programme tenant compte des notices des fabricants et du retour d'expérience de l'exploitant. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot d'attaches fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des attaches. Toute attache démontée fait l'objet, après remontage, d'une Îrification de non-glissement sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise ou d'une Îrification de l'effort de serrage dans les mors. Les chariots et les freins embarqués font l'objet d'une Îrification du réglage et du déclenchement automatique après remontage.
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D - 3.1 - ATTACHES DÉCOUPLABLES
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Cas des attaches fonctionnant moins de 2000 heures par ans :
Lorsque l'inspection est réalisée par lots d'égales importance comme spécifié à l'article 46, la première inspection des attaches appartenant aux deux dernières tranches de 20% peut avoir lieu les 6ème et 7ème années après leur mise en service. Le tableau suivant donne un exemple d'application du programme rotatif de contrôle des attaches.
Année 0 Contrôle des attaches (Mise en service) Année1 Année2 Année 3 1ème Tranche de 20% Année 4 2ème Tranche de 20% Année 5 3ème Tranche de 20% Année 6 4ème Tranche de 20% Année 7 5ème Tranche de 20% Année 8 1ère Tranche de 20% .... ....
Toutefois, pour les attaches découplables à genouillère ou à crémaillère non marquées CE, la Îrification de non-glissement doit être faite tous les ans.
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Cas particulier des attaches utilisées plus de 2000 heures par an :
L'exemple suivant illustre l'application de la règle de gestion prescrite à l'article 46 de l'arrêté : Télécabine fonctionnant 6000 heures par an et munie de 40 Îhicules Un contrôle par lot est obligatoire. L'échéance de 12500 heures va être atteinte dans la 3ème année de fonctionnement. Il faut donc prévoir un contrôle de chaque attache selon une fréquence inférieure à 3 ans. Les solutions suivantes permettent de respecter les exigences de l'arrêté : 1ère solution : 4 lots de 10 attaches peuvent être constitués, 1 lot étant contrôlé chaque semestre 2ème solution : 2 lots de 13 attaches et 1 lot de 14 attaches peuvent être constitués. Un lot est contrôlé chaque 8 mois. 3ème solution : 20 lots de 2 attaches, 1 lot étant contrôlé tous les mois.
D - 3.2 - ATTACHES FIXES POUR TSF
Article 47 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection pluriannuelle des attaches fixes des TSF L'inspection pluriannuelle de l'ensemble des attaches fixes d'une installation est assurée suivant un programme rotatif respectant le calendrier suivant : - 100 % des attaches contrôlées la 1re année suivant la mise en exploitation ; - 50 % des attaches contrôlées les années 3, 6, 9 et 12 ; - 100 % des attaches contrôlées la 15e année ; - 50 % des attaches contrôlées les années 18 et 21 ; - 100 % des attaches contrôlées les années 25,28 et 30 ou les années 24, 27 et 30. sommaire
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Au-delà de 30 ans, l'exploitant contrôle 100 % des attaches tous les 3 ans ou 1/3 chaque année. Pour ce faire, l'ensemble des attaches fixes d'un même téléphérique est divisé en deux lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. Cette possibilité est subordonnée à un marquage permanent de chaque attache afin d'assurer la traçabilité de ces opérations. A défaut, cette opération concerne toutes les attaches tous les 3 ans. Pour les attaches utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 7 500 heures.
D 3.3 ATTACHES DE CHARIOT
Les attaches des chariots qui ne sont pas assimilables à des attaches de série utilisées sur des téléphériques monocâbles sont contrôlées à l'occasion de l'inspection des chariots.
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PARTIE E - GRANDES INSPECTIONS DES TELEPHERIQUES
E - PRÉAMBULE La présente partie précise le contenu des grandes inspections périodiques auxquelles doivent être soumis les téléphériques ainsi que les exigences particulières à respecter lors de la première grande inspection survenant après 30 années de service pour les téléphériques soumis aux obligations de l'article 67 de l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation, et à la maintenance des téléphériques. Les modalités d'exécution des grandes inspections sont définies en annexe 1 du présent document. E - 1 - GÉNÉRALITÉS Article 48 de l'arrêté du 07 août 2009 - Généralités L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issu d'un démontage. Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. Article 49 de l'arrêté du 07 août 2009 - Périodicité des grandes inspections Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : première grande inspection : au plus tard 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22 500 heures de fonctionnement avant 10 ans cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10e année de service avec l'accord du service de contrôle
deuxième grande inspection : au plus tard 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ;
troisième grande inspection et suivantes : 7 500 heures de fonctionnement sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle ; pour les installations fonctionnant plus de 1500 heures par an, le contenu de ces grandes inspections peut également être adapté, de même que la périodicité, sans que cette dernière n'excède 5 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur cinq années à la condition de la débuter deux ans avant son échéance théorique. En alternative aux dispositions des paragraphes précédents, la périodicité de la grande inspection peut être fixée à trois ans. Dans ce cas, l'installation est alors décomposée en lots homogènes avec un contrôle annuel permettant de couvrir l'installation sur trois ans. Les contrôles du premier lot sont réalisés avant la fin de la seconde année de fonctionnement. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des composants. Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des grandes inspections doit respecter le Guide Technique RM2 du STRMTG « Conception générale et modification substantielle des téléphériques » Chapitre A6. Tous les composants qui participent à une fonction de sécurité (cf article 48 de l'arrêté du 07 août 2009) et notamment ceux qui sont soumis à la fatigue doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif dans le cadre des grandes inspections. A l'achèvement d'une opération de dépose/repose des équipements de ligne (y compris si ce démontage ne concerne qu'une partie des équipements) ou du système de tension, avant réouverture au public du téléphérique, il est procédé à une épreuve de ces constituants afin d'évaluer leur comportement. Pour un balancier, cette épreuve peut consister à Îrifier son bon comportement (réglage, débattement, absence de butée, ...) notamment lors du passage de Îhicules. Pour un système de tension hydraulique, l'épreuve consiste à réaliser un essai de course du système de tension (lorry et Îrin) sur l'ensemble de la course releÎe lors des essais en charge précédents. La possibilité de réaliser une grande inspection sur 5 ans est limitée aux composants non unitaires pouvant être répartis en lots sensiblement égaux (par exemple Îhicules, pylônes, balanciers). La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. Pour un composant unitaire (station motrice, station retour, station intermédiaire, système de tension), l'étalement maximum de la grande inspection est de 3 ans. La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. La première grande inspection d'un téléphérique d'évacuation a lieu lorsque ce téléphérique atteint l'âge de 15 ans. Les grandes inspections suivantes ont lieu tous les 10 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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Article 50 de l'arrêté du 07 août 2009 - Responsable de grande inspection et délais d'instruction du programme de GI L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; - l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; - la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; - la Îrification de la qualification des intervenants ; - l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; - l'établissement du rapport de grande inspection ; - la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions.
Article 51 de l'arrêté du 07 août 2009 - Report d'une grande inspection Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes.
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E - 2 - MISE EN CONFORMITE À 30 ANS Au titre de la gestion administrative, ces opérations de mise en conformité constituent des modifications non substantielles au sens de l'article 2 de l'arrêté du 07 août 2009. Article 67 de l'arrêté du 07 août 2009 - Mise en conformité à 30 ans A l'occasion de la première grande inspection survenant 30 ans après la mise en exploitation de l'installation, les installations font l'objet de mesures portant sur le risque incendie et, pour celles mentionnées à l'article 69, du remplacement de certains constituants de sécurité. Sur demande de l'exploitant, le service de contrôle peut, après Îrification du respect du niveau de sécurité de l'installation, accorder un report de l'échéance de la mise en conformité, en corrélation avec les reports éventuels accordés au titre de l'article 51.
E 2.1 MISE EN CONFORMITÉ INCENDIE
Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Risques incendie Les mesures portant sur le risque incendie concernent les gares intégrées dans un bâtiment ainsi que l'environnement des gares et de la ligne. I.-Pour les gares intégrées dans un bâtiment, le risque incendie est maîtrisé par les mesures constructives suivantes : a) Isolement des organes importants du téléphérique des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie ; b) Equipement des locaux avec des dispositifs de détection d'incendie et, le cas échéant, des possibilités de désenfumage ; c) Isolement des locaux à risque important par des structures résistantes au feu. Ces mesures sont mises en oeuvre en modifiant, le cas échéant, les gares concernées. II. - Environnement d'une gare : Un bâtiment situé à moins de 8 mètres de la gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare au moyen de structures résistantes au feu.
·
Gares
a) Les câbles, poulie motrice, entraînements, systèmes de tension, freins et poste de commande ne doivent pas être situés dans des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie (locaux destinés au stockage de liquide inflammable en quantité égale ou supérieure à 150 litres et locaux abritant des transformateurs d'une puissance totale supérieure à 70 kVA) ;
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b) Les locaux occupés par ces composants ainsi que les locaux présentant des risques importants où le personnel n'est pas présent en permanence doivent comporter des installations de détection automatique d'incendie. Lorsque l'évacuation des fumées et gaz chauds ne peut pas se faire naturellement dans l'emprise des quais et des zones de cheminement d'évacuation des usagers, alors il faut mettre en oeuvre des mesures appropriées d'évacuation des fumées et gaz chauds dans ces zones. Les installations de détection automatique d'incendie doivent déclencher une alarme au poste de commande ; c) Les locaux à risques importants doivent être isolés des autres locaux par des parois coupe-feu de degré deux heures (respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et des sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Bâtiments proches des gares
Un bâtiment situé à moins de 8 mètres d'une gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare de parois coupe-feu de degré deux heures
(respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et éventuellement de sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Marche incendie Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Marche incendie
III.-Environnement de la ligne : a) Les dispositions suivantes sont prises en cas de présence d'un espace boisé sous la ligne ou à proximité immédiate de celle-ci : - une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système ; - l'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. b) Les mêmes dispositions s'imposent en cas d'implantation d'un bâtiment à moins de 8 mètres de la ligne et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie. En outre, un détecteur d'incendie (chaleur / fumée) est installé sur le bâtiment et déclenche une alerte incendie spécifique au poste de commande de l'installation. Les dispositions pratiques applicables à la marche incendie intégrée dans l'architecture électrique l'occasion de la mise en conformité à 30 ans sont les mêmes que celles définies pour les modifications d'architectures au paragraphe I 1.6 du guide RM1.
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En application de l'article 26-III de l'arrêté du 07 août 2009, d'autres solutions techniques peuvent être mises en oeuvre pour respecter les mesures ci-dessus.
E 2.2 AUTRES MISES EN CONFORMITÉ
Article 69 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Installations concernées par la mise en conformité Les installations visées à l'article 67 soumises au remplacement de certains de leurs constituants de sécurité sont : - les télésièges biplaces et triplaces ; - les télécabines à attaches découplables qui atteignent 30 années de service et qui n'ont pas été conçus et réalisés conformément aux dispositions réglementaires en vigueur le 17 mai 1989. E 2.2.1 - Mises en conformité de constituants autres que les architectures électriques Article 69 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les constituants de sécurité pour lesquels le retour d'expérience a montré qu'ils étaient sujets à des pathologies susceptibles de remettre en cause la sécurité des installations mentionnées au I, doivent être remplacés, sécurisés ou contrôlés. Les mesures attendues sont précisées ci-après. Elles peuvent être adaptées par recommandations du STRMTG en fonction de l'évolution des connaissances et du comportement des constituants.
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Frein toutes La chaîne de oui oui oui oui idem Sans objet d'urgence commande du Frein2 (Frein2) doit être en sécurité intrinsèque. Ceci exclut notamment : - les freins à bande; les freins à transmission de l'effort de serrage par tringlerie ou par câble; - les freins non positifs. Structures Arceau Mise en oeuvre oui oui S.O. S.O. La mise en Procédure des MONTAZ systématique de la oeuvre des acceptée par le Îhicules câblette ou d'un câblettes se service de dispositif équivalent. fait au cas contrôle. par cas Barrettes de toutes Vérification que toutes oui oui oui oui idem Sans objet sécurité les barrettes ont un avis STRMTG. Constituant Technologie Mise en conformité
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Constituant Technologie Mise en conformité Système de Par débrayage gravité Câbles des toutes treuils à mâchoires
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Pylônes
Pylônes treillis
Béton
toutes
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Gérer l'anti-collision S.O. S.O. non oui idem pour la zone gravitaire et grande vitesse Sécurisation oui oui oui oui idem Voir schéma ciobligatoire (vis-à-vis dessous des risques de rupture interne des mâchoires et de la liaison au contrepoids). Obligations de mettre S.O. S.O. oui S.O. Pas en place les d'obligation confortements traitant les pathologies récurrentes Vérification par un oui oui oui oui Pas expert de l'état du d'obligation béton et du calage du pylône sur le massif
S.O. = Sans Objet (*) Les exploitants mettant en oeuvre un Système de Gestion de la Sécurité contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé et mettant en oeuvre des procédures et une traçabilité adaptées bénéficient des mêmes facilités que celles accordées aux exploitants mettant en oeuvre un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie.
Schéma de principe de sécurisation des câbles de treuil à mâchoires sommaire
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E 2.2.2 - Mises en conformité des architectures électriques Article 69 III de l'arrêté du 07 août 2009 III. - L'architecture électrique des installations mentionnées au I, si elle n'a pas été remplacée après le 17 mai 1989, doit être rénoÎe en respectant les prescriptions ci-après : a) Le câblage externe à l'armoire doit faire l'objet d'une Îrification de son état ; b) Les thèmes suivants doivent être traités par des fonctions de sécurité, conçues avec un niveau de sécurité adéquat : - conduite ; - chaîne cinématique ; - freinage ; - tension du câble ; - ligne de sécurité ; - le cas échéant, portes de cabines ; - le cas échéant, pour les téléphériques munis d'attaches débrayables, non collision en entrée de gare, état et position des attaches, anomalie entraînement. Sauf justification, les autres fonctions de contrôle et de visualisation préexistantes sur l'installation sont maintenues avec un niveau de traitement au moins équivalent ; c) Tout constituant de sécurité de plus de 30 ans de cette architecture électrique doit être remplacé par un constituant neuf ; A l'issue des travaux de mise en conformité, le constructeur atteste au responsable de la grande inspection la conformité du câblage aux schémas électriques. Le câblage doit faire l'objet d'une Îrification qui peut être réalisée par le constructeur s'il bénéficie d'une assurance de la qualité certifiée conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie. L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises de l'installation doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. sommaire
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En toute hypothèse, sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, le personnel doit pouvoir déclencher un arrêt au moyen de ce frein, indépendamment du fonctionnement de l'automate programmable. A - Définitions On désigne par architecture électrique l'ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et les câblages internes et externes à cette armoire. Les capteurs et les actionneurs, y compris ceux de l'armoire de puissance, sont exclus. L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage... Les câblages internes à l'armoire de contrôle-commande sont considérés comme des constituants de sécurité. L'armoire de puissance n'est pas considérée comme un constituant de sécurité. Au titre du présent document, on désigne par constructeur la société qui conçoit et réalise les travaux de mise en conformité. Un dispositif, appareillage ou circuit de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul circuit ou élément concourant à la sécurité ne nuit pas au bon fonctionnement de l'ensemble de l'appareillage de sécurité, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. B - Fonctions et niveaux de sécurité des architectures électriques des installations relevant des dispositions de l'article 69 L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité et le niveau de sécurité associé listés dans les tableaux 1 à 4 ci-après.
I - Télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces
Les tableaux 1 et 2 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces. Dans le tableau 1, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : - Cas A : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). - Cas B : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante. - Cas C : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. - Cas D : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante. sommaire
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Tableau 1 : liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas oui En S.I. et 2 DT F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui oui oui oui oui X X
X
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas). Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas).
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité
(2)
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
BP arrêt en station retour
oui
oui
oui
oui
X (Lign e de sécur ité) X X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement 24V
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui
des S.O. S.O. oui oui En S.I. En S.I. X
Uniquement si les 24V sont isolés.
Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité
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Fonction Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle tension du câble Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui
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Action sur Cas oui F1 F2 X Remarques
oui
oui
oui
oui
X
X
Voir les précisions (3)
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: - un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. - le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). - le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. - Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. (2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ». sommaire
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Tableau 2 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Fonction Anti-cumul freins Présence et niveau de sécurité Remarques
oui sauf cas particulier (4) Pas de cumul lors d'une défaillance unique. S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition de défaut oui pour le réarmement S.I. non exigée Absence de relevage du Frein1 sur oui demande de Frein2 à l'arrêt (en dessous S.I. non exigée de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
II - Télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables
Les tableaux 3 et 4 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables. Dans le tableau 3, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : Cas A : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). Cas B : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante.
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Cas C : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. Cas D : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante.
Tableau 3: liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas D oui En S.I. et 2 DT oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I. X X X La sécurité intrinsèque est liée au contrôle de décélération du frein1. Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque. F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
X
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité (2) arrêt en station retour
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I.
X
oui X En S.I. (Ligne de sécurité) oui En S.I. oui X X
BP arrêt Frein2
Contrôle des 24V
d'isolement
Uniquement si les 24V sont isolés.
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Fonction Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle décélération du frein1 Contrôle de noncollision des Îhicules en entrée de gare Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui En S.I. oui
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Action sur Cas D oui En S.I. oui F1 F2 X Remarques
S.O.
S.O.
X
oui oui
oui oui
oui oui
oui oui X
X X Pour les Îhicules ouverts et chargés uniquement sur les technologies de type "gravitaire"
Contrôle d'embrayage oui et de débrayage des En S.I. pinces Contrôle du des pinces Contrôle absolue pesage oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
X
X
X X X Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence. Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage Voir les précisions (3)
surcharge
Contrôle de fermeture et de verrouillage des portes
oui
oui
oui
oui
X
X
Contrôle tension du câble
oui
oui
oui
oui
X
X
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
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STRMTG
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour
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Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives.
(2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble
Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ».
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Fonction
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Tableau 4 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Présence et niveau Remarques de sécurité Anti-cumul freins oui sauf cas parti- Pas de cumul lors d'une défaillance unique culier (4) S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et oui disparition de défaut pour le S.I. non exigée réarmement Absence de relevage du oui Frein1 sur demande de Frein2 S.I. non exigée à l'arrêt (en dessous de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
E - 3- AUTRES MISES EN CONFORMITE (POUR MÉMOIRE)
Article 70 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque installation doit être équipée de manière à permettre, depuis le plateau de service, d'immobiliser cette installation au moyen d'un frein de sécurité agissant directement sur la poulie motrice et empêcher son redémarrage intempestif. Article 71 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque balancier support, coté exploité, des téléphériques monocâbles équipés de galets à joncs doit être muni d'un dispositif de sécurité destiné à détecter le blocage du galet d'entrée du balancier et arrêter l'installation avant que ce blocage ne génère une situation dangereuse pour les passagers.
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PARTIE F - INSPECTIONS DES CABLES ET DE LEURS ATTACHES
F - PRÉAMBULE La présente partie précise les dispositions à respecter pour réaliser les inspections des câbles et culots et la réparation des câbles, les dispositions concernant la réutilisation des câbles, les critères de dépose des câbles et les dispositions concernant le remplacement des culots. Les câbles porteurs et tous les câbles de tension doivent être nettoyés dans toutes les zones des attaches d'extrémités et des appuis avant leurs contrôles visuels, magnétographiques et radiographiques. F - 1 - INSPECTIONS DES CÂBLES ET DES CULOTS
F 1.1 - GÉNÉRALITÉS
Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif [...]. Article 52 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles en service et leurs attaches sont soumis à des contrôles visuels, des contrôles non destructifs et des mesures réalisés suivant des modalités et des périodicités définies en annexe 1 et selon les méthodes prescrites aux articles 53 et 54 (II). Les contrôles visuels font l'objet d'une mention dans le registre d'exploitation mentionné à l'article 32. Les contrôles électromagnétiques font l'objet de rapports rédigés conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur. Les contrôles radiographiques font l'objet de rapports rédigés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les mesures font l'objet d'un rapport rédigé conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur.
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II. - Sans préjudice des dispositions prévues au I, des inspections complémentaires des câbles sont réalisées : - après des éÎnements particuliers ayant pu affecter l'état des câbles ; - lorsqu'un contrôle, notamment sur un appui fixe ou mobile, fait craindre que l'évolution d'un défaut puisse conduire rapidement à la dépose du câble en fonction des critères définis à l'article 59. Article 53 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles électromagnétiques Les contrôles non destructifs des câbles sont réalisés selon les normes NF EN 12927-8 ou NF EN 444. Lorsque le contrôle électromagnétique en pleine bobine nécessite de soulever le câble, pour les sabots de ligne, ou de reprendre la tension du câble, pour les sabots de gare, il est admis de réaliser le contrôle en demi-bobine aux conditions suivantes : - réalisation d'un contrôle électromagnétique en demi-bobine à l'année 0 après la mise en tension ; - réalisation d'un contrôle électromagnétique en pleine bobine tous les 20 ans. Quelles que soient leurs natures et leurs fréquences, les inspections de toute la longueur des câbles et de leurs appuis et fixations visent à déceler, à enregistrer et à évaluer la progression de tout défaut susceptible de nuire à la sécurité, tel que : défauts de surface (aspect anormal des fils, abrasion locale, usure générale, corrosion) ; défauts géométriques (diminution de diamètre, modification du pas de câblage, ondulation, déformation de l'épissure) ; défauts internes (distorsion locale, corrosion, indentations des fils, fils lâches, fils cassés) ; glissement du câble aux attaches d'extrémité.
F 1.2 MODALITÉS ET PÉRIODICITÉS DES CONTRÔLES
ANNEXE 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches (Modifié par arrêté du 20 mai 2010) I. - Câbles porteurs, culots et câbles de sécurisation des câbles porteurs. Cas des câbles porteurs non repositionnés : Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adaptée avec l'accord du service de contrôle.
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Câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel par l'exploitant Annuel Annuel Mensuel Mensuel Mensuel
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 Par la suite X X X Tous les 5 ans X X X Tous les 5 ans (1) X X X Tous les 5 ans X X X X Tous les 5 ans Tous les 20 ans Le contrôle non destructif est remplacé par un contrôle visuel, sans déroulage, par un Îrificateur agréé, tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 10 ans X X Tous les 5 ans Tous les 5 ans
Câble porteur en section courante Câble porteur à l'emplacement des cavaliers Câble porteur sur sabot de ligne Avec déplacement Câble porteur sur sabots (2) de gare Sans déplacement
Avec sécurisation Câble porteur sur tambours d'ancrage Sans sécurisation Câble de sécurisation Avec sécurisation Câble porteur sur appui mobile Sans sécurisation Câble de sécurisation Câble porteur situé entre deux appuis fixes ou entre un appui fixe et un ancrage fixe, sur lequel aucun Îhicule ne se déplace (y compris les zones de câble situées sous les mordaches) Culot et zone du câble porteur située en sortie du culot
Annuel
X
Annuel Annuel Annuel Mensuel Annuel
X X X X X
Annuel
X
Tous les 20 ans
Annuel
Sans objet
(1) Les zones du câble aux emplacements des cavaliers peuvent n'être contrôlées que tous les 10 ans si tous les 5 ans on procède au déplacement des cavaliers et au contrôle visuel du câble dans les conditions suivantes : - marquage de la zone du câble à l'emplacement des cavaliers avant leur déplacement ; - contrôle visuel de la zone du câble vers laquelle les cavaliers seront déplacés et qui ne devra présenter aucun défaut ; - contrôle visuel de la zone du câble dégagée par le déplacement des cavaliers ; - traçabilité des déplacements (distance, sens) dans le registre d'exploitation. sommaire
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(2) Zone de câble sollicitée par le roulement des Îhicules ou le déplacement du câble (translation/ flexion). Pour les zones à proximité des appuis fixes, on néglige les déplacements liés aux dilatations thermiques et aux variations de tension du câble dues à la position des Îhicules. Pour chaque téléphérique muni de câble porteur, l'exploitant doit établir un schéma identifiant les différentes sections de câble et permettant de les rattacher aux zones définies dans le tableau précédent. Ce schéma doit intégrer les câbles principaux et ceux de sécurisation, ainsi que les éventuels câbles de tension. Cas particulier des câbles porteurs avec repositionnement Sur certaines installations, les câbles porteurs sont repositionnés (après glissement). La conception de l'appareil (appuis, ancrages...) doit permettre ce repositionnement. Cette aptitude est établie par un intervenant indépendant de l'exploitant et compétent en matière de téléphérique bicâble. La longueur du repositionnement doit être au moins égale à celle de la zone de contact d'appui la plus longue du câble, augmentée d'une longueur de sécurité. La direction de repositionnement ne doit pas être modifiée pour un même câble. On doit prendre soin d'éviter de déplacer des zones de forte contrainte dans une autre zone de forte contrainte. Les zones accessibles du câble porteur doivent être contrôlées par magnétographie avant déplacement et les zones non accessibles avant déplacement doivent être contrôlées visuellement et par magnétographie après le déplacement. Les périodicités de contrôles à appliquer sont celles prévues par la norme européenne NF EN 12927. Cas particulier des appareils en fin de vie : Pour les appareils dont la cessation définitive d'exploitation est programmée moins d'une année après l'échéance théorique de contrôle de câble porteur nécessitant une reprise de tension, le type de contrôle de ce câble peut être adapté pour éviter cette reprise de tension. Le programme adapté est établi par un maître d'oeuvre agréé et soumis préalablement à sa mise en oeuvre à l'avis du service de contrôle.
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II. Câbles tracteurs et leurs culots.
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Zone du câble ou du composant
Contrôle visuel par l'exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années Par la suite 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 X X X X X X X X X X X X X X X Sans objet Tous les ans Tous les ans Tous les ans
Câble tracteur Hors zone située en section sur tambour ou courante sous attache fixe Câble tracteur sous attache fixe Câble tracteur sur épissure Culot et zone du câble en sortie du culot Cône après Culot extraction de sa démontable douille et câble sur un pas de câblage Culot et zone du Culot non câble en sortie du démontable culot
Annuel Après déplacement de l'attache Mensuel Mensuel
Annuel
Sans objet
Mensuel
Sans objet
Zone du câble
Contrôle non destructif par un Îrificateur agréé A l'occasion de chaque inspection pluriannuelle du chariot
Contrôle visuel par un Îrificateur agréé Contrôle visuel par l'exploitant Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Annuel X X X 9 10 Par la suite X Tous les ans
Câble tracteur sur tambour d'ancrage
Nota. Cas particulier des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot : Dans la suite de cet article, on désigne par téléphériques à va-et-vient les téléphériques à va-et-vient et les téléphériques à va-ou-vient.
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Dans le cas des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot, le câble tracteur fait l'objet d'un examen sur toute sa longueur, par la méthode magnéto-inductive, à l'aide d'un dispositif disponible sur l'installation, avec les périodicités suivantes : durant la première année d'utilisation du câble tracteur : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins toutes les 4 semaines d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 4 semaines peut être portée à 3 mois; durant la deuxième année à la dixième année d'utilisation : toutes les 1 000 heures d'exploitation et au moins une fois par an ; après la dixième année d'utilisation : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins tous les 3 mois d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 3 mois peut être portée à un an ; avant remise en service après un arrêt d'exploitation de 3 mois ou plus. En outre, le câble tracteur est soumis à un contrôle non destructif sur toute sa longueur une fois par an par un contrôleur ayant la qualification de niveau 2 de la norme NF EN12927. Ces intervalles doivent être diminués si, lors des contrôles, l'endommagement constaté du câble atteint ou dépasse la moitié de l'endommagement admissible selon l'article 59. III. Câbles porteurs-tracteurs.
Zone du câble ou du composant Contrôle visuel exploitant Après déplacement des attaches Annuel Mensuel Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé 0 X Fréquence : valeurs en années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Par la suite X X X X Tous les 3 ans j
Câble porteur tracteur en section courante
Télésiège à attaches fixes Autres téléphériques
X X
X X
X X
X X
Tous les 3 ans jusqu'à la X 24 iéme année puis tous les ans ensuite X Tous les ans
Câble porteur tracteur sur épissure
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IV. - Câbles de tension, culots et câbles de sécurisation des câbles de tension. Au sens du présent arrêté, un câble de tension est toujours sur appui mobile. A contrario, la substitution d'une partie d'un câble porteur à renvoi direct au contrepoids ne conduit pas à considérer la partie de câble substituée comme étant un câble de tension.
Type de câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 X 6 7 8 9 10 Par la suite X Tous les 5 ans X Tous les 10 ans X X (1) X Tous les 5 ans X Tous les 5 ans (1) X Tous les 10 ans (1) X X Tous les 5 ans
Non sécurisé Câble clos sécurisé Câble de sécurisation Non sécurisé Câble multi-torons sécurisé Câble de sécurisation
Mensuel annuel
X X
X
Annuel, avec contrôle de la X tension(2) mensuel annuel X X
Annuel, avec contrôle de la X tension (2)
Culot d'un câble de Non sécurisé Mensuel Sans objet tension d'un câble tracteur ou porteur et Sécurisé Annuel Sans objet zone du câble en sortie du culot (1) ce contrôle n'est pas requis pour les téléphériques monocâbles à mouvement unidirectionnel.
(2) la pré-tension des câbles de sécurisation doit être suffisante pour éviter les phénomènes dynamiques et être inférieure à 10 % de la tension nominale du câble de tension ;
V. - Câbles mobiles. Les câbles mobiles (câbles de secours, câbles de sauvetage) font l'objet d'un contrôle non destructif : avant tout exercice de sauvetage lorsque la situation du câble peut faire craindre des dégradations dues à la foudre et en tout état de cause au moins tous les 10 ans. Les zones de câble correspondant aux tours morts de câble sur tambour sont contrôlées au moins tous les 20 ans ; après toute opération de sauvetage réelle.
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VI. - Câbles de signalisation.
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Les câbles de signalisation et leurs éventuels câbles porteurs font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. VII. - Haubans. Les haubans font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités et de contrôles non destructif à l'origine, 10, 20 ans et ensuite tous les 5 ans. VIII. - Câbles porteurs d'appui en ligne A l'exception des zones d'extrémité qui feront l'objet d'un échéancier défini au cas par cas, ces câbles sont contrôlés comme des câbles porteurs, à savoir un contrôle magnétographique tous les 5 ans. IX. - Câbles de garde Les câbles de garde font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. Le contrôle visuel de la section courante doit être réalisé a minima tous les 15 ans. Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adapté avec l'accord du service de contrôle. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel (par opposition au public) tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007, la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu au moins toutes les 4 semaines la première année peut être portée à 3 mois. De même la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu tous les 3 mois au-delà de 10 ans d'exploitation peut être portée à 1 an. Code du tourisme Article R342-14 Les personnes qui effectuent les Îrifications prévues à l'article R. 342-13 sont indépendantes du maître d'ouvrage, du constructeur et de l'exploitant de la remontée mécanique ou du tapis roulant. Article R342-15 A compter du 1er janvier 2009, les personnes mentionnées à l'article R. 342-14 doivent être préalablement agréées par le service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Cet agrément est délivré pour une durée maximale de cinq ans dans les conditions prévues à l'article R. 342-16. Les agréments mentionnés aux articles R. 342-5 et R. 342-15 peuvent prévoir que les interventions de leurs bénéficiaires sont limitées à certaines catégories d'appareils et à certaines catégories de Îrifications. sommaire
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L'agrément peut être suspendu ou retiré s'il est constaté qu'une des conditions de sa délivrance n'est plus remplie ou en cas d'inobservation de la réglementation. Cette suspension ou ce retrait est prononcé après que le titulaire a été mis à même de présenter ses observations. En cas d'urgence, la suspension de l'agrément est immédiate. Un arrêté du ministre chargé des transports précise les conditions de délivrance des agréments précités notamment en ce qui concerne la qualification, les compétences et les moyens requis de la part des demandeurs ainsi que les conditions de suspension ou de retrait. Article 19 de l'arrêté du 07 août 2009 Contrôle des câbles des appareils nouveaux I. Avant la mise en exploitation du téléphérique les câbles doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif par un Îrificateur agréé. Ce contrôle doit être réalisé après la mise en tension du câble, sauf pour les zones de câbles dont le contrôle « pleine bobine » n'est pas possible en place. Pour ces zones, ce contrôle peut être réalisé au déroulage du câble. A l'occasion des contrôles magnétographiques, des mesures du diamètre des câbles multi-torons seront effectuées sur les épissures en référence au paragraphe 5.3 de la norme NF EN 12927-3 et au paragraphe 6.1.4 de la norme NF EN 12927-6.
F - 1.3 - CONTRÔLES RADIOGRAPHIQUES
Les contrôles radiographiques seront réalisés selon la norme NF EN 444.
F - 1.4 - CONTRÔLE DIMENSIONNEL DES ÉPISSURES
Mesure du diamètre d'un câble : le câble étant tendu en position rectiligne par une traction au plus égale à 20% de sa force de rupture nominale, on mesure en deux points distants d'au moins un mètre, en chacun de ces deux points : pour les câbles monotorons, deux diamètres perpendiculaires ; pour les câbles multitorons, trois diamètres pris sur les faces externes des trois couples de torons opposés. La moyenne de ces quatre ou six mesures constitue le diamètre mesuré. F 1.4.1 - Câbles neufs Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 I. Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesure de la longueur de l'épissure ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme ; sommaire
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c) Mesures du diamètre des noeuds ;
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d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante : a) Mesure de la longueur de l'épissure : elle doit être supérieure à 1 200 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieure à 1 500 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme : elles doivent être supérieures à 60 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieures à 100 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) c) Mesures du diamètre des noeuds : chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % (attaches débrayables) ou 115 % (attaches fixes) du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % pour les installations à attaches débrayables conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être comprise entre 100 % et 105 % du diamètre mesuré du câble en section courante hors de l'épissure. Ces mesures s'effectuent au moyen d'un micromètre à plateau ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : ces mesures s'effectuent en suivant les préconisations de l'annexe B de la norme EN 12385-8. Chaque mesure doit être inférieure ou égale à 6 % du diamètre nominal du câble.
F 1.4.2 - Câbles en service Article 54 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les câbles en service sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesures du diamètre des noeuds ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Outre les contrôles prévus à l'annexe I de l'arrêté du 07 août 2009, les parties modifiées ou réparées des câbles sont soumises à un contrôle dimensionnel et un contrôle magnéto-inductif par un contrôleur agréé avant leur remise en service.
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a) Mesures du diamètre des noeuds :
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Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante :
1. Pour les téléphériques à attaches fixes : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 115 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 115 % du diamètre nominal du câble ; 2. Pour les téléphériques à attaches découplables : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 110 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme : chaque mesure doit être supérieure à 85 % du diamètre nominal du câble ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être supérieure à 90 % du diamètre nominal du câble.
F - 1.5 - RAPPORTS DES INSPECTIONS PÉRIODIQUES
Les rapports des contrôles doivent faire l'objet d'une traçabilité adaptée. F - 1.5.1 - Contrôles visuels La traçabilité des contrôles visuels doit présenter les données suivantes : référence du téléphérique et localisation ; fonction du câble ; date, nom et visa du personnel ayant réalisé le contrôle ; localisation et nature des éventuels défauts. Les contrôles visuels devront statuer sur l'éventuelle nécessité de réaliser un contrôle destructif complémentaire.
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F - 1.5.2 - Contrôles magnétographiques et radiographiques L'interprétation des contrôles magnétographiques prendra en compte les résultats des contrôles précédents. Les rapports des contrôles magnétographiques seront rédigés et signés par un Îrificateur niveau II conformément au paragraphe 9 de la norme NF EN 12927-8. Les rapports des éventuels contrôles radiographiques seront rédigés et signés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les contrôles magnétographiques complétés des éventuels contrôles radiographiques devront statuer sur l'éventuelle atteinte des critères de dépose présentés dans l'article F-3 du présent document.
F - 2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES Article 58 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles - traçabilité Les réparations effectuées sur les câbles respectent les exigences suivantes : I. Les portions réparées des câbles sont localisées et les réparations font l'objet d'une traçabilité adaptée.
F - 2.1 - RÉPARATIONS DES CÂBLES CLOS PORTEURS
Article 58 II de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles porteurs II. Les câbles clos porteurs sont réparés lorsque deux fils extérieurs adjacents sont rompus ou que deux fils extérieurs, séparés par un seul fil, sont rompus. Les réparations devront être réalisées dans les conditions suivantes : Si l'espace entre les 2 extrémités d'un même fil rompu n'excède pas un diamètre de câble, on remplira l'espace au moyen d'un matériau de blocage ; Si l'espace dépasse un diamètre de câble, la continuité du fil est rétablie par brasage en respectant les conditions suivantes : · la distance entre les soudures des deux fils est au moins égale à 2 fois la longueur du pas de toronnage ; · la longueur de tout fil substitué est au moins égale à 100 fois le diamètre du câble ; · pour le calcul de la réduction de la section métallique, les fils réparés sont considérés comme rompus ; · le remplacement de plus de trois fils adjacents sur la même section d'un câble parcouru par le chariot (les 3 ruptures étant séparées par moins de deux pas de toronnage) n'est pas autorisé.
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F - 2.2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES MULTI-TORONS TRACTEURS ET PORTEURSTRACTEURS
Article 58 III de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles multitorons III. Les câbles multitorons sont réparés lorsque : - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré sur l'épissure est inférieur à 90 % de son diamètre nominal ; - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré aux extrémités des rentrées des torons est inférieur à 85 % de son diamètre nominal. Le nombre cumulé d'épissures générales et de tronçons de torons substitués dans un même câble ne doit pas dépasser six. La réparation d'un câble par remplacement d'un tronçon de câble ou d'un tronçon de toron ne peut être admise qu'à condition qu'il s'agisse d'un câble en bon état ayant subi des désordres locaux, non imputables à un défaut de constitution. F - 2.2.1 - Réparation par remplacement d'un tronçon de câble L'écartement entre les épissures anciennes et les épissures nouvelles doit être au moins de 3000 fois le diamètre nominal du câble. F - 2.2.2 - Réparation par remplacement d'un tronçon de toron Dans un câble réparé, le nombre total des tronçons de torons substitués ne doit pas dépasser trois pour l'ensemble du câble. Dans une même section droite du câble (zone courante ou épissure), il ne doit pas y avoir plus de 2 torons substitués. Dans le cas d'un remplacement d'un tronçon de toron dans l'épissure : La distance entre 2 noeuds existants et additionnels doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 60 fois le diamètre nominal du câble. Dans le cas d'un remplacement d'un toron à l'extérieur de l'épissure : La distance entre 2 noeuds additionnels à l'extérieur de l'épissure doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 100 fois le diamètre nominal du câble. Les mesures des diamètres des noeuds et des diamètres sur les longueurs des rentrées ainsi qu'à leurs extrémités doivent être conformes aux articles 54-1 et 54-2 de l'arrêté du 07/08/2009.
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F - 3 - CRITÈRES DE DÉPOSE DES CÂBLES Article 59 de l'arrêté du 07 août 2009 - Critères de dépose des câbles En fonction de son type et selon des longueurs de référence déterminées, un câble doit être déposé lorsque la réduction de sa section métallique ou, pour un câble multi-torons, celle des torons dépasse le pourcentage de réduction critique. Le pourcentage de réduction est calculé sur différentes longueurs de référence de câble et l'évaluation de la criticité doit notamment permettre le maintien d'un coefficient de sécurité du câble compatible avec l'exploitation. Le pourcentage de réduction critique de section métallique des différents types de câble est fixé dans le tableau ci-dessous:
Type de câble Câble clos porteur Câble de tension clos ou multitorons Autre câble multi-torons Longueurs de référence L = 20 P L= 3P L = 13 P L= 2P L = 165 P L = 13 P L= 3P L= 2P Pourcentages de réduction de la section métallique critique R = 10 % R= 5% R= 8% R= 4% R = 25 % R = 10 % R = 7,5 % R = 35 %
Toron considéré isolément
où: - les longueurs de référence L se déterminent en fonction du pas de toronnage des câbles, P; - Le pourcentage de réduction de la section métallique du câble ou du toron, R, est calculé en référence à la valeur initiale de la section métallique nominale du câble ou du toron correspondant. Lorsqu'un même fil est le siège de plusieurs ruptures sur la longueur de référence, une seule rupture est comptée. Les ruptures de fils prises en compte dans la longueur de référence ayant ainsi été déterminées, la réduction de la section métallique est calculée en référence aux sections nominales des fils rompus.
F - 4 - CONDITIONS DU CALCUL DES POURCENTAGES DE RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE La réduction de la section métallique doit prendre en compte les ruptures des fils et les réductions de section dues à l'usure, aux dégradations extérieures et intérieures et à la corrosion.
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GUIDE RM 1 PARTIE F
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F - 4.1. - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RUPTURES DES FILS
Est considéré comme rompu tout fil accusant un relâchement manifeste. Est considéré également comme rompu tout toron accusant un relâchement manifeste. En cas de doute sur la taille des fils rompus indiqués par le contrôle non destructif, il doit être supposé que les fils cassés sont les fils du câble ayant le plus gros diamètre.
F - 4.2 - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RÉDUCTIONS DE SECTION DES FILS
On s'efforcera, sur la longueur de référence, de déterminer les réductions de section métallique dues à l'usure, aux dégradations extérieures (méplats, entailles), aux dégradations intérieures (indentations) et à la corrosion. Toutefois, pour un fil donné, on ne retiendra que la réduction maximale de section produite en un point du fil par ces diverses causes.
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GUIDE RM 1 PARTIE G
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PARTIE G - MODIFICATIONS ET REMPLACEMENTS DES CONSTITUANTS DE SÉCURITÉ
Article 59-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Modifications et remplacements d'un CS existant Les constituants de sécurité récupérés ou modifiés au cours d'une opération de modification respectent les prescriptions du II (à l'exception du e) et du III de l'article 17 et des articles 18 et 19. Article 60 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour le remplacement d'un CS par un exploitant L'exploitant peut remplacer un constituant de sécurité existant par un constituant neuf ou récupéré si l'opération est réalisable au moyen de la notice fournie par le fabricant, sans risque d'erreur. L'exploitant assure la traçabilité de l'opération et notamment l'origine et la destination des constituants de sécurité de remplacement. Article 60-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Exigences pour le marquage CE d'un CS de remplacement Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : le constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité est marqué CE ; le constituant de sécurité neuf n'a jamais été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors ce constituant peut ne pas être marqué CE. Article 61 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un CS existant par un CS récupéré Un constituant de sécurité récupéré peut remplacer un constituant existant s'il a été conçu et mis en oeuvre après le 17 mai 1989 ou, à défaut pour les modifications non-substantielles, s'il a été mis en service pour la première fois à une date postérieure à celle de la mise en service du constituant qu'il remplace.
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Article 62 de l'arrêté du 07 août 2009 Ajout d'un CS non CE ou remplacement d'un CS non CE par un CS neuf non CE différent Un constituant de sécurité neuf non marqué CE peut être ajouté sur une installation ou remplacer un constituant existant différent, non marqué CE si : - il fait l'objet d'une Îrification en conception réalisée par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur technique indépendant ou un maître d'oeuvre ; - il respecte, pour la conception de sa modification, les règles techniques en vigueur ou, à défaut, les règles techniques qui lui étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures au 17 mai 1989. Toutefois, cette Îrification n'est pas exigée dans le cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches s'il est fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes de celle objet du présent arrêté et dès lors que leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches : en accord avec les services de contrôle, en application du principe GAME, il peut être fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes si leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Dans ce cas, le second regard en conception n'est pas exigé.
Article 63 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour les fabricants de CS neufs non CE Les fabricants des constituants de sécurité neufs non marqués CE identiques ou quasi-identiques à la pièce d'origine doivent être certifiés conformes à la norme NF EN ISO 9001. Par dérogation accordé par le service de contrôle, cette exigence n'est pas requise si : - l'exploitant est certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de la maintenance ou s'il dispose d'un système de gestion de la sécurité faisant l'objet d'un contrôle périodique, pourvu que celui-ci : a) Formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; b) Assure la traçabilité des opérations ; c) Soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R. 342-12-2 du code du tourisme. - le recours à cette pratique est limité aux constituants de sécurité simples sans soudures, non forgés et non moulés. Dans ce cas il doit être justifié de la matière et des contrôles dimensionnels du constituant de sécurité.
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Dans ce cas, l'exploitant doit fournir les caractéristiques d'origine suivantes : qualité matière traitements thermiques éventuels ; traitements de surface éventuels ; géométrie ( plan ou modèle) liste des CND à effectuer. Le fabricant doit alors fournir avec chaque constituant de sécurité les documents suivants : certificat matière ; rapport de CND sur ébauche ; rapport de contrôle dimensionnel ; rapport de CND après usinage ; engagement sur le respect des spécifications et des contrôles en fabrication. A propos des constituants de sécurité neufs Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : Ce constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité doit être conforme au décret n° 2003-426 du 9 mai 2003 relatif à la mise sur le marché des constituants et sous-systèmes assurant la sécurité des remontées mécaniques (marquage « CE »). Dans le cas contraire, ce constituant de sécurité peut ne pas être marqué « CE ». Dans ce cas, l'exploitant doit informer le fournisseur de l'usage de ce constituant de sécurité. Le fournisseur doit attester qu'à sa connaissance, il n'a pas fourni pareil constituant pour des installations mises en service après le 3 mai 2004. Sur une installation construite après l'entrée en vigueur du décret n°2003-426 du 9 mai 2003, si un constituant de sécurité marqué « CE » est remplacé par un constituant de sécurité neuf, ce dernier doit être marqué « CE ». A propos des constituants récupérés et modifiés si des constituants de sécurité récupérés sont modifiés : la conception de leur modification doit respecter les règles techniques en vigueur ou à défaut les règles techniques qui leur étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures à celles fixées par l'instruction du 17 mai 1989 modifiée concernant la construction et l'exploitation des téléphériques à voyageurs ; la conception de leur modification doit faire l'objet d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée.
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Article 64 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un culot coulé d'un câble tracteur Un culot coulé d'un câble tracteur est remplacé dès lors qu'une rupture de fil ou une indication de corrosion sur une longueur de pas de câblage à l'extérieur du culot considéré est constatée. En toute hypothèse, les culots coulés des câbles tracteurs sont remplacés au moins tous les deux ans. Cette périodicité est portée à 4 ans lorsque les culots coulés sont démontables et contrôlés annuellement. Article 64-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'une architecture électrique Si une architecture électrique est remplacée, alors l'architecture de remplacement doit intégrer une marche incendie, comportant une commande manuelle spécifique et permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Les dispositions pratiques applicables à cette marche incendie sont précisées au chapitre I 1.6 du présent guide.
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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PARTIE H - PROCEDURE APPLICABLE À LA MODIFICATION DES TÉLÉPHÉRIQUES RELEVANT DES DISPOSITIONS DU CODE DU TOURISME
H - PRÉAMBULE Article R342-17 du code du tourisme. Toute modification susceptible d'affecter la sécurité d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet d'une déclaration au préfet au moins un mois avant sa mise en oeuvre. A cette fin, le maître d'ouvrage transmet au préfet un dossier décrivant la modification envisagée et comprenant, le cas échéant, le rapport de sécurité prévu par l'article 4 du décret nº 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé pour la partie modifiée. Si, au vu du dossier transmis, il ressort que la modification envisagée remet en cause de manière significative les caractéristiques principales de l'installation, son emplacement et la nature des ouvrages ou sa capacité de transport, le préfet peut, dans un délai ne pouvant excéder un mois, la
soumettre à l'autorisation prévue à l'article L. 472-1 du code de l'urbanisme
Un DAET de modification substantielle vaut déclaration au préfet. Les modalités de gestion d'une modification substantielle sont précisées dans le guide RM2. Article 65 de l'arrêté du 07 août 2009 - Composition du dossier de déclaration de modification au préfet Le dossier prévu au premier alinéa de l'article R. 342-17 du code du tourisme comprend : a) La nature de la modification envisagée ; b) La liste et la qualification des intervenants ; c) La destination de chaque constituant de sécurité clairement identifié suivant son origine : - neuf ; - récupéré (modifié ou non) avec sa provenance et tous les renseignements justificatifs susceptibles de permettre une connaissance aussi approfondie que possible de son comportement antérieur ; - maintenu en service (modifié ou non) avec un rappel des éÎnements majeurs survenus durant son utilisation; d) Une analyse d'impact de la modification sur le système et son environnement. Lorsque la modification affecte les installations électriques de contrôle-commande, le dossier comprend également : sommaire
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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e) Le référentiel technique retenu ; f) Les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage ; g) Le cas échéant, les ajouts, suppression ou remplacement de constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande. Explicitation du d) : l'analyse attendue est une partie du dossier visant à identifier les risques liés à la modification (introduction de nouvelles fonctionnalités ou modification des fonctionnalités existantes, modifications structurelles, modification des interfaces internes ou avec l'environnement, modification des conditions d'exploitation...) et les mesures à-même de couvrir ces risques. Le cas échéant, elle identifie les constituants de sécurité ou sous-systèmes nouveaux. Article 66 de l'arrêté du 07 août 2009 - Décision de modification substantielle par le préfet Lorsqu'en application de l'article R. 342-17 du code du tourisme, le préfet estime que la modification envisagée reÐt un caractère substantiel, celle-ci est régie par les dispositions prévues par le chapitre II Cet article a deux conséquences. La première, est que cette modification est soumise aux mêmes prescriptions et obligations qu'une installation nouvelle. La deuxième, est que les constituants de sécurité neufs mis en oeuvre dans le cadre d'une modification substantielle doivent être marqués « CE ».
H - 1 - ORGANISATION D'UNE OPÉRATION DE MODIFICATION NON SUBSTANTIELLE L'exploitant désigne une personne appelée « responsable de modification » chargée de : présenter l'analyse de l'impact de la modification du téléphérique ; présenter un plan qualité spécifique à l'opération portant sur la partie modifiée du téléphérique ; Îrifier l'adaptation du projet de modification au terrain ; Îrifier la cohérence générale de la conception du projet de modification et des conditions d'utilisation des constituants ; Îrifier la conformité du projet de modification à la réglementation technique et de sécurité ; assurer la direction des réunions de chantier et rédiger les comptes- rendus ; contrôler la conformité de l'exécution des parties constitutives de l'installation et de l'installation elle-même au projet de modification adopté après Îrification ; diriger les essais probatoires de l'installation prête à être mise en service ; établir le dossier de récolement de l'opération de modification ; attester de la bonne réalisation de sa mission et se prononcer sur la poursuite de l'exploitation et les éventuelles conditions associées. sommaire
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Le responsable de modification doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. Si la complexité de l'opération et la nature des Îrifications à effectuer le justifient, le responsable de modification doit être choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréées par le ministre des transports.
H 2 - RÈGLES PARTICULIÈRES RELATIVES AUX MODIFICATIONS H 2.1 - INTRODUCTION D'UN MODE D'EXPLOITATION AVEC NOMBRE RÉDUIT DE VÉHICULES Dans le cas où un mode d'exploitation avec nombre réduit de Îhicules (espacement significativement augmenté ou trains de Îhicules) est introduit alors qu'il n'a pas été prévu à la construction du téléphérique, les paramètres suivants doivent faire l'objet d'une justification : - gabarits, - sécurité du câble à la traction, - sécurité du câble à la flexion, - réaction aux appuis, - transmissions des forces à la poulie motrice (accélération, décélération, adhérence), - sécurité des Îhicules au glissement.
H 2.2 - REMPLACEMENT DES VÉHICULES
Lors d'une opération de remplacement de Îhicules par des Îhicules neufs ou récupérés, si les prescriptions du guide RM2 ne peuvent être respectées du fait des dispositions constructives de l'installation, le gabarit libre ne doit pas être inférieur au gabarit initial, sauf à démontrer que la situation est améliorée du point de vue de la sécurité.
H - 3 - DOSSIER DE RÉCOLEMENT Avant la réouverture du téléphérique au public, l'exploitant doit adresser au service du contrôle un dossier de récolement adapté à la nature de la modification comprenant en général : le cas échéant, les attestations du deuxième regard ; le cas échéant, l'attestation du constructeur justifiant de la mise en oeuvre de son système qualité dans le cadre de cette opération ; le cas échéant, les déclarations de conformité des constituants de sécurité (CS) et des soussystèmes (SS) fournis par leurs fabricants ainsi que les dossiers d'utilisation (CS) et la documentation technique (SS) associés. sommaire
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le plan qualité de l'opération portant sur l'organisation de l'opération. Il doit notamment traiter : · de l'identité, de la qualité et de la qualification des divers intervenants, · de la gestion des interfaces entre les parties maintenues en service et les parties neuves ou récupérées, · de la Îrification des notes de calcul affectées par l'opération, · des contrôles et essais réalisés sur les constituants de sécurité récupérés ou maintenus en service sans modification (qualité des matériaux, nature des contrôles, procédures mises en oeuvre, etc...), · des éventuelles modifications de constituants de sécurité ; l'analyse de sécurité avec la liste des constituants de sécurité. Le cas échéant le rapport de sécurité.
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PARTIE I - REFERENTIEL APPLICABLE AUX ARCHITECTURES ELECTRIQUES MODIFIEES
PRÉAMBULE
La présente partie précise les prescriptions à respecter pour une opération de remplacement complet ou de modification partielle d'une architecture électrique des téléphériques dans le cadre d'une modification non substantielle.
Sauf justification, notamment liée à l'évolution de l'état de l'art, la modification complète ou partielle d'une architecture électrique ne doit pas conduire à l'altération du niveau de sécurité de cette architecture.
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CHAPITRE I1 - GÉNÉRALITÉS
I1 - 1 - DÉFINITIONS architecture électrique ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et le câblage externe à cette armoire vers les capteurs et actionneurs. Les capteurs et actionneurs, y compris les actionneurs de l'armoire puissance sont exclus. armoire de contrôle-commande L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage.. dispositif de sécurité ensemble des constituants qui sont utilisés pour réaliser toutes les opérations d'une fonction de sécurité. fonction de sécurité ensemble des opérations destinées à reconnaître l'apparition de certains états ou déroulements spécifiques constitutifs d'une situation dangereuse. Ces opérations déclenchent les processus destinés à réduire les risques, en particulier l'arrêt de l'installation. Une fonction de sécurité commence par la reconnaissance des états et l'évaluation des grandeurs physiques sur la remontée mécanique. Elle se termine par le déclenchement du processus, ou par l'achèvement de celui qui a été initié pontage suppression dans des conditions préétablies des fonctions de sécurité actives en exploitation normale, lors d´un service en cas de circonstances exceptionnelles sécurité intrinsèque Un dispositif de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul composant concourant à la sécurité ne nuit pas à son fonctionnement, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. Dans le cas où la défaillance d'un deuxième composant indépendant est susceptible d'entraîner une situation contraire à la sécurité, toutes dispositions doivent être prises pour signaler l'état défectueux d'un circuit ou d'un composant dans un délai suffisant pour permettre de prendre les mesures d'exploitation nécessaires. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. sommaire
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Capteur
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Un tel dispositif peut être schématisé tel que ci-dessous.
APids éventuel
Traitement Traitement
Actionneur
Actionneur
Le fonctionnement de chaque chaîne de traitement doit être testé au moins une fois tous les ans. sécurité intrinsèque totale Un dispositif de sécurité est dit en "sécurité intrinsèque totale" si, en plus d'être en sécurité intrinsèque, ses dispositifs d'acquisition et de traitement de l'information sont doublés et s'il assure la détection de discordance permanente et à fonction bloquante. Une fonction est dite bloquante si le réarmement n'est possible que lorsque les deux voies sont revenues à leur état de fonctionnement attendu. Si le capteur n'est pas du type tout ou rien, il doit être doublé. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. Cette fonction peut être schématisée telle que ci-dessous.
Capteur
APIdS éventuel
Capteur
Traitement
Détection permanente de discordance à fonction bloquante
Traitement
Actionneur
Actionneur
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I1 - 2 - CONTENU DU DOSSIER DE DÉCLARATION AVANT TRAVAUX Le dossier de déclaration avant travaux prévu par l'article R342-17 du code du tourisme (cf partie H du guide RM1) doit préciser en outre : le référentiel réglementaire les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage s'il est prévu de modifier, d'ajouter, de supprimer ou de remplacer des constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande, et notamment · la motorisation · les cliquets · la centrale de frein · le volant d'inertie · le système de pesage des pinces · le système de tension · le système de traînage des Îhicules · le système de fermeture des portes · un tapis d'embarquement ou de positionnement · etc... Si l'opération impacte de manière significative la mécanique ou l'hydraulique, l'opération doit faire l'objet de l'intervention d'un responsable de modification choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréés par le ministre des transports.
I1 - 3 - CAS DU REMPLACEMENT COMPLET DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 3 .1 - CONCEPTION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE Afin de limiter les modes communs de défaillance entre la marche d'exploitation et la marche de secours, et de simplifier les opérations liées à sa mise en oeuvre en vue d'éviter de recourir inutilement à une évacuation verticale des usagers, cette marche de secours doit être gérée de manière simple par un automatisme aussi indépendant que possible de l'automatisme principal. Aussi, dans ce mode de marche, les automatismes de la marche d'exploitation ne sont plus opérationnels. I1 - 3.2 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité listées dans les tableaux ci-après, avec leur niveau de sécurité associé.
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I1 - 3.3.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 3.3 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION.
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents : listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture et leur niveau de sécurité, ainsi que leurs possibilités de pontage décrivant le moyen de tester chacune d'elles du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, chaque installation doit faire l'objet : au titre de l'examen probatoire · d'un programme d'essais probatoire, qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour répondre à la réglementation en vigueur, et aux éventuelles spécificités de l'installation liées à son adaptation au terrain. · d'une procédure d'essais électriques probatoires, élaborée, soit par le constructeur de l'installation, soit par le constructeur électrique, qui : · décrit les modes opératoires nécessaires pour réaliser les essais électriques listés dans le programme d'essais ; · permet la Îrification fonctionnelle des fonctions de sécurité traitées par l'architecture. Cette Îrification fonctionnelle consiste à Îrifier le déroulement de la fonction, son efficacité ainsi que les visualisations associées, sans Îrifier son traitement, au moyen de l'actionnement de capteurs ou de BP de test. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial · d'une procédure d'essais annuels destinée à contrôler dans le cadre de l'inspection annuelle, la fonctionnalité des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules . Cette procédure doit également prévoir un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne et un essai non-destructif d'au moins une sécurité sur chaque pylône. Cette procédure doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
·
d'une liste d'essais périodiques décrivant les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien. sommaire
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I1 - 3.3.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation des paramétrages liés à la sécurité, pour chaque installation, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant. - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur : La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. - Vérification en cas de modification en cours d'essais électriques probatoires Les essais doivent être réalisés avec une version figée du logiciel (traitement et paramètres). Dans le cas où le logiciel serait modifié durant ces essais, le constructeur doit démontrer que les modifications réalisées n'ont aucun impact sur les tests précédemment réalisés ou identifier les essais impactés qui seront alors refaits. A défaut, l'ensemble des essais de validation devront être à nouveau réalisés.
I1 - 4 - CAS DE LA MODIFICATION PARTIELLE DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 4.1 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE Chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée doit avoir un niveau de sécurité conforme à celui défini dans les tableaux ci-après.
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I1 - 4.2.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 4.2 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture , ainsi que leur possibilité de pontage. Les fonctions ajoutées, modifiées ou supprimées doivent clairement apparaître. précisant le niveau de sécurité de chacune des fonctions ajoutées ou modifiées décrivant le moyen de tester chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée, à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, l'opération de modification doit respecter les prescriptions suivantes: au titre de l'examen probatoire
·
Afin de détecter d'éventuelles interférences avec les parties non modifiées de l'installation, les essais des fonctions de sécurité ajoutées ou modifiées doivent être réalisés à l'occasion de l'inspection annuelle de l'installation immédiatement après la modification. A cet effet, le document décrivant le moyen de tester, du capteur à l'actionneur, chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, est remis par l'exploitant au Technicien d'Inspection Annuelle. Si l'opération fait l'objet de l'intervention d'un maître d'oeuvre, celui-ci doit élaborer un programme d'essais probatoires qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour valider les interfaces de la modification valider la conformité de la modification à la réglementation en vigueur. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial, il appartient à l'exploitant de mettre en oeuvre les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien.
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· · ·
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I1 - 4.2.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation du paramétrage des fonctions ajoutées ou modifiées, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire ou de l'inspection annuelle. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
I1 - 4.2.3 - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur
La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle.
I1 - 5 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT L'UTILISATION D'AUTOMATES PROGRAMMABLES Dès lors que dans un appareillage de sécurité, des automates programmables réalisent seuls une fonction de sécurité, ils doivent respecter l'ensemble des prescriptions suivantes. Dans le cas particulier où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, les prescriptions de l'article I1 - 5.2 concernant le logiciel et de l'article I1 - 5.3 concernant le deuxième frein de sécurité doivent être respectées.
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I1 - 5.1 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LE MATÉRIEL L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. I1 - 5.2 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES LOGICIELS
I1 - 5.2.1 - La sûreté de fonctionnement des logiciels "utilisateur" est réputée acceptable dès lors que :
leur conception et leur développement respectent un Plan Qualité Logiciel équivalent à celui défini dans le fascicule de documentation AFNOR Z 67.130 ou la norme EN 61508. un plan de développement et un plan de validation sont définis et suivis, les équipes de développement, de validation et de contrôle sont indépendantes, l'objectif de test défini est le plus proche possible des 100% et que le respect de cet objectif est évalué. · Cas particulier Dans le cas où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, le P.Q.L. peut être réduit à un Plan Qualité Logiciel Simplifié (P.Q.L.S.). Dans ce cas, les documents techniques de réalisation du P.Q.L., définis dans la recommandation AFNOR Z 67-130 ou dans l'EN 61508, peuvent se limiter à:
· ·
un cahier des charges complet ; un dossier détaillé de spécifications du logiciel (le traitement de chaque fonction de sécurité devra être détaillé) ; un dossier de tests de validation, complet et cohérent avec le dossier de spécifications.
·
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l'exhaustivité des tests prévus, la bonne écriture du code.
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I1 - 5.2.2 - Un organisme indépendant du constructeur et accepté par le service du contrôle Îrifie:
la cohérence des dossiers de conception et de validation issus du cycle de développement,
Remarque : dans le cas où le logiciel reprend pour partie ou entièrement un logiciel développé à l'origine sans respecter un P.Q.L (ou un P.Q.L.S), la Îrification de la bonne écriture du code doit porter sur la totalité du logiciel, en incluant donc les parties développées sans plan qualité. I1 - 5.3 - PRESCRIPTION PARTICULIÈRE CONCERNANT LE 2ÈME FREIN DE SÉCURITÉ Sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, au moins une commande de ce frein doit être réalisée exclusivement avec des composants électromécaniques câblés. Cette commande doit être à la disposition du personnel et ne doit pas dépendre de l'automate programmable.
I1 6 PRESCRIPTIONS POUR LES MARCHES INCENDIE Les marches incendie intégrées à une installation existante (dans le cadre d'une modification complète ou partielle de l'architecture) doivent respecter les dispositions suivantes : Une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système. Chaque commande manuelle permet cette mise hors service de façon sûre : - Sécurité et disponibilité de l'organe d'activation de la marche incendie. Une solution basée sur un vote 2 sur 3 (voteur 2oo3) permet d'assurer cet objectif. - Sécurité et disponibilité du reste de la chaîne de commande de la marche incendie. Si son introduction se fait sur une architecture conserÎe ou récupérée, une solution basée sur la mise en oeuvre de tests périodiques en exploitation (périodicité a minima mensuelle) est acceptable pour Îrifier la disponibilité de la marche incendie. La commande déclenche une alarme lumineuse spécifique lors de son activation. La commande manuelle ne doit pas agir sur le bouton d'arrêt du frein de sécurité du poste de commande mais agir sur les autres boutons d'arrêt du frein de sécurité.
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Au moins un dispositif identifié permettant de régler la vitesse depuis le poste de commande (potentiomètre, sélecteurs) doit rester actif lors de la récupération en marche incendie. De même, l'inversion du sens de marche doit rester possible depuis le poste de commande si elle existe en marche d'exploitation. Elle peut ne pas agir sur les dispositifs destinés à provoquer la tombée de l'éventuel frein de chariot. L'accès à cette commande doit être conçu de façon à éviter toute manipulation de celle-ci par erreur. Un accès sous boîtier protégé sous verre à briser répond à cette prescription. L'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. Cette procédure détaille notamment comment sont maintenues les communications entre gares en cas d'activation de la marche incendie. Cas particuliers : - Cas des téléphériques bidirectionnels Afin d'optimiser le temps de récupération, la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les fonctions de contrôle distance vitesse, et les surcourses. Le pilotage de la vitesse reste automatique. Le contour de ce premier niveau peut le cas échéant intégrer d'autres fonctions de contrôle identifiées par une étude de sécurité du système. Pour le deuxième niveau, il doit exister une commande de pontage unique des fonctions de contrôle distance vitesse et des surcourses qui peut être actiÎ pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse (pilotage manuel de la vitesse). Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à informer clairement le personnel en gare motrice du pilotage manuel de la vitesse. - Cas des téléphériques unidirectionnels munis d'actionneurs qui sont nécessaires pour permettre la circulation des Îhicules La conception de la marche incendie doit permettre la commande de ces actionneurs, indépendamment de l'état de la liaison entre gares. Pour cela, il faut disposer d'une commande manuelle locale située dans les gares concernées, capable de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité qui sont de nature à empêcher le pilotage de ces actionneurs, en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. En gare motrice, cette commande doit être confondue avec la commande principale de la marche incendie.
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Pour certains téléphériques de technologie complexe (par exemple, appareils double monocâble, lanceurs motorisés à vitesse variable, ...), afin de conserver un fonctionnement optimal, la mise hors service des dispositifs de sécurité par la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les surveillances de certaines fonctions fondamentales (motorisation poutre à pneus, surveillance synchronisation double boucles de câbles, double contours...). Le contour de ce premier niveau est défini en fonction d'une analyse de sécurité du système. Pour le second niveau, il doit exister une commande de pontage unique de ces fonctions fondamentales qui peut être actiÎ en cas d'arrêt survenant pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse. Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à ce que le personnel soit clairement informé de l'activation de ce niveau. Pour ces cas particuliers, une étude de sécurité et la procédure d'intervention préétablie précisent les conditions d'utilisation de la marche incendie.
I1 - 7 - RÉARMEMENT ET DÉMARRAGE DEPUIS UN BOÎTIER DÉPORTÉ Le réarmement est autorisé depuis un boîtier déporté seulement si cette manoeuvre ne permet pas d'acquitter d'autres défauts que ceux issus dudit boîtier. Le redémarrage depuis ce boîtier est acceptable uniquement s'il est prévu un inter-verrouillage du B.P. de démarrage du pupitre par rapport à celui situé sur le pupitre de commande (il ne doit pas être possible de mettre en route une installation depuis 2 postes simultanément).
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CHAPITRE I2 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS AVANT L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89
I2 - 1 - TABLEAUX DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ Les tableaux 1 et 2 suivants précisent : - la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité ; - la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer.
I2 - 1.1 - TABLEAU 1 : LISTE MINIMALE DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ DEVANT PROVOQUER UN ARRÊT DE SÉCURITÉ S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle S.O. = Sans Objet F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT = prise d'information vitesse
DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
Fonction de sécurité
Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) et 2 DT oui En S.I.(*). oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Action sur F1 F2 X
Remarques
Survitesse et oui survitesse piéton En S.I.(*) et 2 DT Contrôle de oui En S.I.(*) dévirage Débit DT Commande frein1 oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Dans le cas d'un moteur asynchrone sans variateur et sans autorisation d'exploitation à la descente, la S.I. n'est pas obligatoire et une seule DT câble est exigée. Voir les précisions au § 2.2.1
X X X
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Fonction de sécurité Commande frein2 Verrouillage frein 2 Ligne de sécurité(1) Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X X
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Action sur F1 F2 X
Remarques
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque.
Arrêt retour
en
station
X X Uniquement si les 24V sont isolés. X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement des 24V
Contrôle oui décélération de En S.I.(*) l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la oui variation anormale En S.I.(*) de la vitesse du câble ou contrôle de l'écart entre vitesse réelle et consigne Contrôle S.O. décélération du frein1 Contrôle de nonS.O. collision des Îhicules (2) Contrôle S.O. d'embrayage et de débrayage des pinces Contrôle du pesage S.O. des pinces (2) Contrôle pneus rotation S.O.
X
Pour les moteurs à vitesse variable uniquement
oui . oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X
X X X Si l'installation en était équipée avant la modification Un capteur unique est accepté.
X X X Dans le cas d'un entraînement électrique indépendant du traînage, il faut en plus du contrôle rotation pneu classique, Îrifier la proportionnalité entre la vitesse câble et la vitesse du moteur d'entraînement du traînage qui peut être prise en sortie du variateur Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence
Contrôle surcharge absolue
non
oui
X
X
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Fonction de sécurité Contrôle fermeture et verrouillage portes (2) de de des Cas TSF Cas TSD et TCD S.O. oui
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Action sur F1 F2 X X
Remarques
Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé si l'installation en était équipé avant la modification ou dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage
Contrôle tension du oui En S.I. (*) câble
oui En S.I. (*)
X
X
(*) : Dans le cas d'une modification partielle et dans le cas d'une fonction pour laquelle la sécurité intrinsèque est requise par le tableau, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
(1) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours.
(2) Précisions sur les conditions d'inhibition de la fonction Cette fonction peut être inhibée sans réduction de vitesse par action volontaire et permanente du surveillant de station durant la phase de démarrage de l'installation.
(3) cas particulier du coffret de pesage Le remplacement simple d'un coffret de pesage par un coffret de pesage d'un autre modèle nécessitant une modification de l'armoire peut se faire en conservant la même action (la fonction d'alarme initiale peut être conserÎe).
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I2 - 1.2 - TABLEAU 2 : LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS DEVANT ÊTRE PRÉSENTES DANS TOUS LES CAS S.I. = Sécurité Intrinsèque
Présence et Remarques niveau de sécurité Anti-cumul des freins Voir les précisions au § 2.2.3 oui S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de vitesse, la sécurité oui En S.I. intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition oui S.I. non exigée de défaut pour le réarmement Absence de relevage du Frein1 oui sur demande de Frein2 à l'arrêt S.I. non exigée (en dessous de RV0) Signal sonore au démarrage Dans les deux stations oui
I2 - 2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À CERTAINES FONCTIONS DE SÉCURITÉ I2 -2.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. Lorsqu'on utilise deux prises d'information vitesse, leur concordance doit être surveillée. I2 - 2.2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
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Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I2 - 2.3 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À L'ANTI-CUMUL DES FREINS Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s², et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée. I2 - 2.4 - RÉDUCTION DE VITESSE Le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une réduction de vitesse avec validation d'une survitesse associée (S.I. non exigée) même si cette réduction n'était pas prévue à l'origine. Cependant, pour les fonctions de sécurité liées à des comptages de zone (contrôle de non-collision des Îhicules, contrôle du pesage des pinces, contrôle de fermeture et de verrouillage des portes et les fonctions associées) , le pontage manuel et temporaire de ces fonctions par un BP spécifique à appui permanent est possible sans réduction de vitesse et sans interdiction d'embarquer des usagers, afin de s'affranchir des arrêts intempestifs lors de la mise en mouvement du câble. Cas particulier du remplacement d'un coffret de sécurité dans le cadre d'une autre modification : Ce remplacement doit se faire à fonction de sécurité équivalente et à niveau de sécurité équivalent, y compris pour la gestion du pontage et de sa réduction de vitesse associée.
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CHAPITRE I3 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS APRÈS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89 ET AVANT LE 3 MAI 2004
I3 - 1 - MARCHE D'EXPLOITATION Les tableaux suivants précisent : la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité. Ces fonctions doivent être traitées en sécurité intrinsèque. la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme ; la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer. Le cas échéant, le niveau de sécurité requis pour chaque fonction est précisé dans le tableau. Abréviations Exploit. : marche d'exploitation C.Excep: marche en cas de circonstances exceptionnelles F1: premier frein de sécurité F2 : deuxième frein de sécurité
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I3 - 1.1 - TABLEAU A LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UN ARRÊT
Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
A1 A101 A102
Sécurités générales Contrôle de l'isolement des alimentations dans le cas d'un potentiel non référencé à la terre Contrôle de la perte de la source d'énergie
X X X X L'un des deux freins de sécurité doit être actionné automatiquement dans le cas où la source d'énergie utilisée pour la traction viendrait à faire défaut.
A2 A201 A202 A203
Sécurités frein motrice Contrôle de la position des freins (freins tombés) Contrôle de non verrouillage des freins Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle décélération du F1
X X X X X X X X X X Des dispositions doivent être prises pour, en cas de décélération insuffisante, déclencher automatiquement l'action de l'un des freins de sécurité. La décélération du F1 doit être surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche l'action du 2e frein de sécurité.
A204
X si modulé
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep La régulation du frein 2 est admise à condition que la décélération qu'il provoque soit surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche son action positive sans régulation. Ce système de déclenchement devra être différent et indépendant de celui prévu dans la surveillance du 1er frein de sécurité. X
Compléments
A205
Contrôle décélération du F2 si modulé
X
A206
Mise en action différée du frein 1 suite à une demande d'arrêt par le frein 2 Sécurités en station B.P. AE dans chaque station (si AE à fonction de sécurité qui se substitue à un F1) B.P. AE à chaque poste de travail (si AE à fonction de sécurité se substitue à un F1)
X
X
X
A3 A301
X X X
X X X
X X X
X X X Il doit être prévu dans chaque station, qu'elle soit surveillée ou non, un dispositif de commande d'arrêt déclenchant le premier frein de sécurité. Le F1 doit pouvoir être déclenché par le personnel de l'installation depuis ses postes de travail. Le F2 doit pouvoir être déclenché manuellement, sans régulation pour un arrêt d'urgence par le personnel depuis les postes de conduite.
A302
B.P. F1 dans chaque station(1) B.P. F1 à chaque poste de travail(1)
X X
X X
X X
X X
A303
B.P. F2 sur chaque poste de conduite
(
1)
Un BP en station retour déclenchant un arrêt au moteur électrique dont la décélération est surveillée répond à cette prescription.
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep Toutes dispositions doivent être prises pour interdire le changement inopiné de type de marche et de sens de marche durant le fonctionnement de l'installation. X
si contrepoids
Compléments
A304
Contrôle du changement du type et du sens de marche durant le fonctionnement de l'installation (exploitation, secours, exceptionnel) Contrôle des positions limites du système de tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur Contrôle de la tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur (pression du système de tension) Contrôle de la position du câble porteur/tracteur
X
A305 A306 A307
X
X
si contrepoids
X
Un dispositif doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation lorsqu'un système de tension a atteint une position limite. Ce contrôle doit garantir le non-dépassement des valeurs extrêmes de la tension. Des dispositifs de sécurité doivent contrôler les positions respectives du câble, des voies et des rampes d'embrayage ou de débrayage, le plus près possible de la zone de couplage et de découplage.
X
X
X X
X
A312 A313 A314 A315 A316 A317
Contrôle de la position de l'accouplement des entraînements Contrôle du pesage des pinces Contrôle des gabarits d'accouplement désaccouplement / aux pinces et de
X
X X X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.12 La position des éléments de l'attache susceptibles d'entraîner un défaut de couplage ou de découplage doit être contrôlée. Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13. Des dispositions doivent être prises pour assurer une répartition régulière des Îhicules sur la ligne.
Contrôle des cheminements des Îhicules en stations dans les zones où la sécurité des usagers est engagées Contrôle du cadencement des Îhicules Contrôle de sécurité d'aiguillage lorsque la sécurité des usagers est engagée
X X X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X (TSD) X C.Excep Cf. pour mémoire RM2 A4-15.5.3 Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque la traction exercée sur le câble tracteur ou porteurtracteur dépasse de 40 % la traction maximale en régime établi. Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque des variations anormalement rapides de l'effort de traction exercé par ces câbles sont détectées
Compléments
A318 A320
Contrôle de non débarquement Contrôle de la surcharge absolue moteur (Imax)
X
A321
Contrôle de la surcharge relative moteur (dI/dt)
X
A323 A324 A325 A326 A327 A328
Contrôle de la présence vitesse minimum (RV0) Contrôle de la concordance entre la vitesse du système entraînant les Îhicules et celle du câble Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble (dV/dt) Contrôle de survitesse en exploitation avec skieurs Contrôle de survitesse en exploitation avec piétons (si marche piéton envisagée) Contrôle de survitesse en fonctionnement exceptionnel
X
X X Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13 Cf. pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2 Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale d'exploitation autorisée. Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse d'exploitation autorisée avec piétons. X X Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale autorisée en fonctionnement exceptionnel.
X X
X X
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep X un seul dévirage autorisé TSD/TCD Exploit X deux dévirages indépendan ts C.Excep X un seul dévirage autorisé
Compléments
A330
Contrôle de dévirage
X deux dévirages indépendan ts
A4 A401 A5 A502 A503 A515
Sécurités d'accès Barrière fin de quais (Îhicule fermé) Sécurités Îhicule Contrôle de la fermeture des portes (en Îhicule fermé) Contrôle du verrouillage des portes (en Îhicule fermé) Bouton d'arrêt du Îhicule de service (en sécurité intrinsèque totale) Sécurités de ligne Contrôle de la ligne de sécurité Détection du blocage du galet d'entrée
X X Sur chaque ouvrage de ligne, des dispositifs doivent provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation en cas de déraillement du ou des câbles porteurs-tracteurs Cf arrêté TPH article 71 X X(2) X(3) X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf arrêté TPH article 70 X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.7
A6 A601 A602
( (
2) 3)
X
X
le contrôle de fermeture des portes cabines n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification le contrôle du verrouillage des portes cabine n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X Cf pour mémoire RM2 A3-7.4.1 C.Excep
Compléments
A603 A611
Contrôle de la vitesse du vent si V>5m/s Sécurité de croisement d'une autre installation
I3 - 1.2 - TABLEAU B LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UNE ALARME B Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme par référence à l'instruction technique du 17/05/1989 et aux règles STRMTG
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
B1 B101
Sécurités générales Contrôle de la tension des chargeurs des batteries liées à la sécurité Sécurités de ligne Contrôle de la vitesse du vent
X X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X
B6 B601
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I3 - 1.3 - TABLEAU C LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS
C
Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
C1 C101
Sécurités générales Mise hors service d'une fonction de sécurité (implique un passage en marche exceptionnelle) (en sécurité intrinsèque) Non démarrage intempestif (en sécurité intrinsèque)
X X
C102
X
X
X
X
En cas de coupure de la source d'énergie du moteur principal, toutes dispositions doivent être prises pour interdire la remise automatique en marche de l'installation après rétablissement de cette source d'énergie. Cf pour mémoire arrêté TPH article 16
C103 C104
Temporisation de stabilisation de la ligne (en sécurité intrinsèque) Condition d'arrêt et de disparition du défaut pour le réarmement (en sécurité intrinsèque)
X X X
X X X
Après arrêt de l'installation sur défaut, la remise en route ne doit être possible qu'après avoir remédié à ce défaut et avoir réarmé manuellement les dispositifs de sécurité (sauf en cas de pontage). Les détecteurs de défaut et les dispositifs de signalisation doivent être maintenus en position déclenchée tant que le défaut persiste.
C105
Priorité aux modes de marche réglementaires sélectionnés dont la vitesse est la plus faible (vitesse piéton et vitesse avec tapis d'embarquement arrêté)
X
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GUIDE RM1 PARTIE I Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X X X X C.Excep
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Compléments
C106 C107 C108
Cohérence entre l'affichage d'un défaut et le défaut réel Coupure de la traction suite à un freinage (en sécurité intrinsèque) Anti cumul des freins du treuil - Cette fonction peut ne pas être opérante si il est démontré par un essai que le cumul des 2 freins non modulés ne présente pas de danger pour les usagers (max=2,5m/s² et bon comportement de la ligne) (en sécurité intrinsèque) Priorité à la vitesse la plus faible demandée depuis les différents postes de commande Affichage de l'information vitesse Affichage de la valeur de courant Liaison entre gares (en sécurité intrinsèque) Signal sonore au démarrage dans les deux stations Sécurités d'accès Contrôle d'accès des portillons cadenceurs
X X
L'entrée en action de chacun des freins de sécurité doit automatiquement être conjuguée avec la suppression de l'effort moteur Cf pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2
X
X
X
X
C111 C112 C114 C116 C117 C4 C402
X X X
X X X X X X X Au poste de commande
X X
X X
X X
X
X
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GUIDE RM1 PARTIE I
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I3 - 1.4 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. I3 - 1.5 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I3 - 1.6 - TRAITEMENT DES BOUTONS D'ARRÊT DE SÉCURITÉ Tous les B.P. d'arrêt au 2ème frein de sécurité doivent être traités en sécurité intrinsèque totale. I3 - 1.7 - TRAITEMENT DE L'INFORMATION VITESSE ET DISTANCE Le traitement de l'information vitesse doit être réalisé en sécurité intrinsèque totale. Les capteurs de mesure de vitesse et distance doivent être doublés. A titre d'exemple, l'utilisation d'une dynamo tachymétrique moteur (DTM) et d'une dynamo tachymétrique câble (DTC) contrôlées en concordance répond à cette exigence. I3 - 1.8 - TRAITEMENT DE LA SURVEILLANCE DE LA TENSION DES CÂBLES Le capteur utilisé doit être spécifique à la fonction de surveillance. I3 - 1.9 - PONTAGE TEMPORAIRE DU CONTRÔLE DE CHEMINEMENT LORS DE LA MISE EN MOUVEMENT DU CÂBLE SUR LES INSTALLATIONS DÉCOUPLABLES Le pontage temporaire du contrôle du cheminement des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, doit activer une survitesse exceptionnelle et limiter la vitesse telle que définie au tableau 1 du I3 - 2.1
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Le pontage automatique temporaire du contrôle des cheminements des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, est autorisé. I3 - 1.10 - ARRÊT PAR INERTIE CONSIDÉRÉ COMME ARRÊT AU 1ER FREIN DE SÉCURITÉ Un arrêt par inertie, lorsqu'il est surveillé en décélération, peut être assimilé à un freinage au 1er frein de sécurité modulé et peut donc être utilisé comme arrêt de sécurité. Une décélération insuffisante doit entraîner automatiquement la mise en action du deuxième frein de sécurité. I3 - 1.11 - CAS PARTICULIER DE LA MARCHE GARAGE Ce type de fonctionnement autorise le cyclage ou décyclage des Îhicules pendant le fonctionnement de l'installation, y compris en marche d'exploitation. Si la sélection "marche garage" pendant le fonctionnement de l'installation ponte ou permet de ponter au moins une fonction de sécurité active en marche d'exploitation, cette sélection est considérée comme un changement de type de marche à fonction d'arrêt.
I3 - 2 - FONCTIONNEMENT EN CAS DE CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES I3 - 2.1 - GÉNÉRALITÉS En cas de circonstances exceptionnelles, telles que définies au chapitre A5 - 5 .4.2. du présent fascicule, le pontage de fonction de sécurité est possible. Ces possibilités de pontage doivent être prises en compte dans l'analyse d'impact de la modification de l'installation. Trois niveaux de marche sont alors possibles:
·
niveau 1 poursuite éventuelle de l'exploitation au moyen de l'entraînement principal ou de l'entraînement auxiliaire
Les fonctions du tableau 1 doivent être pontables et seulement celles-ci. L'accès à ces pontages est protégé par une clef « pontage ». L'exploitation peut se poursuivre uniquement selon les modalités définies au chapitre A - 2.2 du guide RM1.
·
niveau 2 - récupération des Îhicules avec le moteur principal ou auxiliaire.
Toutes les fonctions peuvent être pontables. L'accès à ces pontages est protégé par une clef spécifique « récupération ». Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
·
niveau 3 - récupération des Îhicules avec le moteur secours.
Toutes les fonctions "secours" doivent être pontables Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
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·
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niveau 4 - récupération ultime des Îhicules au moteur secours. Aucune sécurité active, hormis les capteurs intrinsèques au moteur qui peuvent rester opérationnels Utilisation d'un moyen d'activation et de coupure de la traction du moteur de secours Conservation d'un moyen d'ouverture et de fermeture manuelle des freins Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1
Les paragraphes suivants I3 - 2.2 et I3 - 2.3 détaillent ces différents cas. Les principes à respecter pour le pontage des fonctions de sécurité sont :
le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une limitation de la vitesse de fonctionnement à 1,5 m/s, exception faite de certaines fonctions précisées dans le tableau 1 pour lesquelles le fonctionnement de l'installation avec une vitesse réduite à 50 % de la vitesse maximale est possible; le pontage d'une fonction de sécurité doit être signalé en permanence; dès lors qu'une fonction est pontée, la conduite doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande; sauf dans le cas d'incendie, la possibilité de pontage simultané de toutes les fonctions de sécurité par un seul interrupteur est interdite; une même mesure d'accompagnement peut permettre de compenser le pontage de plusieurs fonctions en respectant les regroupements par famille définis dans le tableau 2; chaque mesure d'accompagnement définie dans le tableau 1 ci-après doit faire l'objet d'une procédure écrite par l'exploitant.
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Ref. A101 A601 A305 A203, A204, A205 A323, A324, A325 A326 A315 A313 A324 A316 A320 A321 A502 A503 A317 fonctions de sécurité Isolement des 24V Ligne de sécurité Surcourses lorry Contrôles liés à la vitesse
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Tableau 1 - Liste des fonctions de sécurité devant disposer d'une possibilité de pontage
familles cf. tableau 2 Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 possibilité ò50% de vmax Oui Non Non Non Conditions ò50% de vmax Sans condition Sans objet Sans objet Sans objet
Cheminements Pesage pinces Rotation pneus Cadencement Îhicules Surcharge absolue surcharge relative Fermeture portes Verrouillage portes Aiguillage et
Fm4 Fm7 Fm4 Fm4 Fm5 Fm6 Fm4
Oui, sous condition Oui Oui, sous condition Oui, sous condition Non Oui, sous condition Oui
Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Sans objet Interdiction de continuer à embarquer des usagers Sans condition si aiguillage statique
Tableau 2 : mesures d'accompagnement outre la réduction de vitesse
Famille Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 Fonction de sécurité Contrôle de l'isolement des 24V Contrôle de la ligne de sécurité Contrôle de la position du lorry Contrôles liés à la vitesse Contrôle des cheminements Contrôle rotation pneus Contrôle cadencement Îhicules Contrôle aiguillage Contrôle de la surcharge absolue et relative Mesures d'accompagnement Pas de mesure Surveillance de la ligne Surveillance du sytème de tension Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande Surveillance de la position des aiguillages Surveillance de la valeur du courant Surveillance du comportement de la ligne Surveillance de la bonne arriÎe des Îhicules Surveillance de la chaîne cinématique Surveillance fermeture et Îrification verrouillage portes Interdiction de continuer à embarquer des usagers Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande
Fm5
Fm6 Fm7
Contrôle fermeture et verrouillage portes Contrôle pesage pinces
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I3 - 2.2 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT PRINCIPAL OU AUXILIAIRE Cette marche a pour objet de faciliter la récupération des Îhicules en permettant le pontage d'autres fonctions de sécurité que celles définies dans le tableau 1 du I3 - 2.1. Si cette marche est prévue, sa mise en oeuvre doit se faire par une commande spécifique accessible au moyen d'une clef et la conduite de l'installation doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande. I3 - 2.3 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT DE SECOURS La marche de récupération avec l'entraînement de secours doit s'effectuer avec les fonctions de sécurité listées dans les tableaux 3 et 4 ci-après. Dans le souci d'éviter autant que possible une évacuation, chacune des fonctions d'arrêt de la marche avec l'entraînement de secours doit pouvoir être pontée individuellement. Le pontage d'une ou plusieurs fonctions de sécurité en marche de secours doit impliquer une mesure d'accompagnement telle que définie dans le tableau 2 du I3 - 2.1. Tout pontage effectué en marche secours doit être signalé en permanence, même après être passé en marche d'exploitation afin que l'action corrective ne soit pas différée. Nota : Si la vitesse peut excéder 1,5m/s dans la tolérance de 20% permise par la survitesse, les fonctions de sécurité sont les mêmes qu'en marche d'exploitation. Les prescriptions ci-après ne sont applicables qu'aux installations dont la vitesse en marche de secours est inférieure ou égale à 1,5 m/s. Tous les B.P. d'arrêt, à l'exception du B.P. frein 1 situé sur le pupitre de commande, et toutes les fonctions de sécurité exigées en marche secours, à l'exception du contrôle du non verrouillage du frein 2 (Cf. tableau 3), doivent déclencher un frein agissant sur la poulie motrice avec mise en action différée du frein de service, ce qui de fait dispense de réaliser la fonction d'anticumul.
I3 - 2.3.1 - Tableau 3 - Liste des fonctions de sécurité qui doivent provoquer un arrêt de sécurité en marche de secours.
Ref. A202 A302 A303 A306 Fonctions de sécurité Contrôle de non verrouillage du frein 2 Remarques Contrôle à effectuer à l'arrêt et en marche Une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction. Accès direct au frein 1 installé sur le pupitre Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique. de commande de la marche de secours. Accès direct au frein 2 installé sur les pupitres Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique de conduite et de commande du moteur de Une consigne d'exploitation doit définir les secours. conditions de pontage de cette fonction. Contrôle de la tension du/des câble(s) Sur les installations pour lesquelles l'adhérence tracteur(s) ou porteur(s)/tracteur(s) (pression n'est pas assurée dans toute la plage de du système de tension) fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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A329 Contrôle de survitesse en secours
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A330 A601
fonctionnement de Ce contrôle n'est pas imposé sur les installations exploitées uniquement à la montée et dont l'évacuation s'effectue également à la montée. Cette survitesse peut être soit électrique soit mécanique avec seuil de déclenchement à +20% de la vitesse de secours. Anti-retour mécanique (cliquets) ou électrique sur frein 2 Contrôle de la ligne de sécurité (coffret de En station retour, un et un seul B.P. d'arrêt sécurité). intégré dans la ligne de sécurité ne doit pouvoir être mis hors service qu'avec celle-ci. Tous les autres B.P. d'arrêt électrique, frein 1 et Tous ces B.P. (sauf A302 A303 et A601) peuvent frein 2. être mis hors service à condition de respecter les points suivants: - mise hors service globalisée par gare - information du personnel quant à la mise hors service de ces B.P. et liaison phonique permanente avec le personnel au pupitre de conduite
I3 - 2.3.2 - Tableau 4 - liste des autres fonctions de sécurité qui doivent être opérante en marche de secours.
Ref. A201 A201 A202 C106 C107 C112 Fonctions de sécurité contrôle de non leÎe du frein 1. contrôle de non leÎe du frein 2. contrôle du non verrouillage des freins affichage de l'état des fonctions de sécurité mentionnées au tableau 4 coupure traction. affichage de l'information vitesse. Mise en oeuvre visualisation de la position du frein 1 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation de la position du frein 2 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation située sur les pupitres de conduite du moteur de secours
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CHAPITRE I4 - CAS PARTICULIER DES AUTOMATISMES NON MARQUÉS CE DES TAPIS D'EMBARQUEMENT OU DE POSITIONNEMENT
I4 - 1 - TAPIS D'EMBARQUEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.2.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c1 c2 d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Survitesse avec tapis en fonctionnement Survitesse avec tapis arrêté Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons S.I. S.I. (*) Niveau de sécurité de l'installation Niveau de sécurité de l'installation S.I. non exigée S.I. non exigée Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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I4 - 2 - TAPIS DE POSITIONNEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.3.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons Surveillance de l'angle rentrant S.I. S.I. (*) S.I. non exigée S.I. non exigée S.I. Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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ANNEXE
GUIDE GRANDE INSPECTION
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ____________________________________________________________________________
GUIDE GRANDE INSPECTION
Version 1.1 du 02-03-10
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Préambule
Le présent document a été élaboré par un groupe de travail, animé par le SNTF et dont le secrétariat est assuré par le STRMTG. Ce groupe de travail comprend des représentants de toutes les entités intervenant en France dans le domaine des remontées mécaniques et plus particulièrement des grandes inspections (exploitants, constructeurs, maîtres d'oeuvre, services de contrôle, contrôleurs, prestataires de services).
Membres du groupe de travail
Animateur : Secrétariat : M. TARDIEU SNTF M. MAUPETIT STRMTG
COMAG STRMTG NORISKO COPPEL MAINTENANCE POMAGALSKI SA HALEC SA BDRM HAUTE SAVOIE DOPPELMAYR FRANCE STRMTG SERRE-CHEVALIER SKI DEVELOPPEMENT SNTF DOPPELMAYR FRANCE BDRM SAVOIE DENIS CREISSELS SA MERIBEL ALPINA SNTF SOCIETE D'AMENAGEMENT DE LA PLAGNE SNTF
M. AUBONNET M. BARNASSON M. BERNARD M. COPPEL M. FAUCHE M. FONTIMPE M. GRUET-MASSON M. IACOVAZZI M. PETIT M. PHILIP M. SAÏSSI M. SION M. SOUQUET M. TOURNIER M. VIBERT
Suppléants ayant également participé :
M. ABINAL M. BLANDON M. CHEDAL M. MOUQUET M. RIOULT CABINET ERIC DENIS CREISSELS SA SOCIETE DES 3 VALLEES SNTF DENIS CREISSELS SA BDRM HAUTE-SAVOIE
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La mise à jour de ce document sera assurée par ce même groupe de travail en fonction des nécessités ainsi que du retour d'expérience. La version en vigueur est disponible auprès du STRMTG ou du SNTF.
Objet
Ce guide a pour objet de définir les missions des différents acteurs de la Grande Inspection (GI) : le Responsable de Grande Inspection (RGI), les BCRM, les contrôleurs, les unités de maintenance, les exploitants, les constructeurs, ... et de leur apporter une aide méthodologique. Il comporte deux parties : La partie (A) a pour objet de préciser le contexte réglementaire. La partie (B) définit l'étendue des missions dévolues au RGI, la méthode à appliquer et le contenu des documents que le RGI doit fournir.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________
Sommaire
PRÉAMBULE................................................................................................................................1 OBJET............................................................................................................................................2 PARTIE A I. LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE....................................................................................4 II. LEXIQUE..................................................................................................................................6 PARTIE B I. LE RESPONSABLE DE GRANDE INSPECTION (RGI)....................................................7 II. LES AUTRES INTERVENANTS DE LA GI........................................................................8 III. DOSSIER PRÉSENTANT LA GI.........................................................................................8 IV. DESCRIPTION DU MODE OPÉRATOIRE DE LA GI..................................................10 V. COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES POUR EFFECTUER UNE OPÉRATION DE GI....11 VI. MODÈLE DE PROGRAMME DE GI................................................................................12 1. Gare Motrice....................................................................................................................13 2. Ligne.................................................................................................................................15 3. Gare Retour......................................................................................................................17 4. Tension.............................................................................................................................19 5. Véhicules..........................................................................................................................21 VII. CRITÈRES ET MÉTHODES POUR LA MISE EN PLACE D'ALLÈGEMENTS DE CONTRÔLE................................................................................................................................22 1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare)...............................................22 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1ère GI................................................22 VIII. GESTION DES ÉCHÉANCES RÉGLEMENTAIRES.................................................23
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PARTIE A
I. Le contexte réglementaire
L'arrêté du 7 août 2009 du ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat précise dans son chapitre III - Section 4 - Sous-section 2 - articles 44, 48, 49, 50 et 51 le contexte réglementaire dans lequel la grande inspection doit être réalisée, ainsi que ses objectifs et son périmètre. 1. Objectif de la grande inspection Article 48 1er alinéa « L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issue d'un démontage. » 2. Périmètre de la grande inspection Article 48 2ème alinéa « Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. » Parmi ceux-ci, on peut lister : - les dispositifs de lutte contre l'incendie ; - les appareils sous pression ; - les appareils de levage ; - l'électricité de second oeuvre ; - ... 3. Périodicité des grandes inspections Article 49 « Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils 1 qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle.
1
par « appareils », on entend les constituants de sécurité d'une installation tels que définis au 2.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur trois années à la condition de la débuter un an avant son échéance théorique. » Article 51 « Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes. » 4. Qualification des intervenants Article 44 II « Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001 Article 44 III « Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. » 5. Responsable des grandes inspections et programme Article 50 « L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; la Îrification de la qualification des intervenants ; l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; l'établissement du rapport de grande inspection ; la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions. » Cette personne est appelée « Responsable de Grande Inspection » (RGI).
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II. Lexique
Accident grave : Est qualifié d'accident grave un éÎnement ayant eu pour conséquence un tué ou un blessé grave, c'est à dire un usager ou un tiers dont le diagnostic sommaire effectué dans l'instant indique une des blessures ci-dessous ou quand un complément d'information médicale précise une durée d'hospitalisation supérieure à 6 jours. fracture des membres inférieurs, du bassin, de la colonne vertébrale ou du crâne ; doigts ou membre sectionnés.
Boulonnerie : Dans ce guide, on entend par boulonnerie, les écrous et boulons standards que l'on peut trouver dans le commerce grand public par opposition aux pièces filetées spécifiques des constructeurs. Contrôle : Ensemble des méthodes appropriées permettant d'évaluer l'état d'une pièce sans la détruire, ceci comprend : le contrôle d'état de surface, le contrôle visuel, le contrôle dimensionnel, le sonnage et les contrôles non destructifs. Contrôle non-destructif (CND): les contrôles de type ressuage, ultrasons, magnétoscopie et radiographie ; le contrôle visuel est un contrôle spécifique non destructif ; CND-PT : CND par ressuage CND-UT : CND par ultrasons CND-MT : CND par magnétoscopie CND-RT : CND par radiographie CND-VT : Contrôle visuel CVDE : contrôle visuel, dimensionnel et de l'état de surface Défaut connu : défaut pour lequel il existe une méthode de traitement reconnue pour le modèle de constituant concerné. Démontage : Désassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats et avec préparation des pièces soumises au contrôle. Dépose : Ôter un ensemble cohérent qui était fixé et le transférer si besoin avec les moyens et la traçabilité adéquats. Remontage : Réassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats. Repose : Remettre un ensemble cohérent sur l'installation et l'y fixer avec les moyens et la traçabilité adéquats.
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PARTIE B
I. Le Responsable de Grande Inspection (RGI)
Le maître d'ouvrage ou son exploitant désigne un RGI accepté par le BCRM pour la GI d'un appareil. Un RGI unique doit intervenir pour l'ensemble de la GI même si celle-ci est tronçonnée sur plusieurs années. Le RGI est l'interlocuteur privilégié du BCRM pour cette opération. Ce responsable doit avoir été reconnu compétent par les BCRM. A titre d'exemple, il peut faire partie du personnel de la société d'exploitation, d'une entreprise de maintenance, d'un organisme de contrôle, d'un bureau de maîtrise d'oeuvre, d'un constructeur... intervenant dans le cadre de la grande inspection. Ses missions sont les suivantes : Définition de l'état actuel de l'installation Préalablement à l'établissement du programme, le RGI doit faire un état des lieux le plus exhaustif possible de l'installation. Établissement du programme Le RGI soumet au BCRM le programme de la GI qui comportera au minimum les rubriques du chapitre III de cette partie. Vérification de la qualification des intervenants Le RGI devra s'assurer de l'adéquation entre la qualification reconnue de l'intervenant et l'opération qu'il réalise. Vérification de l'exhaustivité de la réalisation du programme Le RGI devra s'assurer que toutes les opérations prévues dans le programme sont réalisées. Traitement des défauts Le RGI devra s'assurer que les procédures techniques et administratives adaptées (dossier à présenter, intervenants à contacter) sont appliquées pour le traitement du défaut. Établissement du rapport de GI et formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation
Le RGI rédige le rapport de GI, constitue le dossier de récolement des opérations et se prononce sur la poursuite de l'exploitation. Il indique la prochaine échéance réglementaire des sous-ensembles objets de la GI. Il pourra éventuellement anticiper les échéances réglementaires s'il le juge nécessaire en particulier pour les composants ayant fait l'objet d'un sondage.
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II. Les autres intervenants de la GI
1. Les Unités de Maintenance (UM) Les unités de maintenance sont les entreprises disposant des moyens et des compétences propres à effectuer une ou plusieurs des opérations spécifiques nécessaires à la réalisation d'une GI. Toutes les unités de maintenance intervenant dans le cadre de la GI doivent agir sous couvert du système qualité de l'une d'entre elles. Les unités de maintenance doivent être certifiées GI ou, à défaut, elles doivent posséder les procédures correspondant aux compétences requises. 2. Les contrôleurs COFREND II Les contrôleurs COFREND II sont certifiés par le COFREND selon l'EN 473 pour un type de contrôle non destructif spécifique. À l'exception de certains contrôles visuels, tous les CND doivent être effectués par des contrôleurs certifiés COFREND II. 3. Les Bureaux de Contrôle des Remontées Mécaniques (BCRM) Le terme BCRM désigne l'ensemble des BIRM, BIRMTG et BDRM. 4. Les bureaux d'étude (BE) Les bureaux d'étude sont les entreprises possédant les moyens et les compétences nécessaires pour effectuer des études dans le domaine technique concerné.
III. Dossier présentant la GI
Le dossier qui présente la GI doit traiter au minimum des rubriques suivantes : Nom du Responsable de GI Désignation, état actuel et historique de l'installation
Le dossier doit comprendre : - le nom de l'installation ; - l'année de mise en service ; - le constructeur ; - une estimation du nombre de passages ; - les heures de fonctionnement ; - le nombre d'année de fonctionnement ; - un historique des modifications effectuées comprenant pour chaque modification : la nature de celle-ci, l'année de réalisation et la référence du dossier ;
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ - pour chaque GI antérieure : l'année de réalisation et la référence du dossier ; - pour la GI précédente : les mesures définies à appliquer à la présente GI ; - un historique des incidents sur un composant concerné par la GI ayant engendré un risque vis-à-vis de la sécurité et nécessitant une action de suivi. Programme des contrôles
En tenant compte de l'état actuel de l'installation, le RGI décompose celle-ci en sousensembles (Îhicules, gares, équipement de ligne...) eux-mêmes décomposés en lots si besoin est. Le RGI pourra s'inspirer du modèle de programme proposé par ce guide. Le RGI doit préciser les composants qui doivent être contrôlés, les zones à contrôler et les modes de contrôle mais le choix des méthodes à appliquer relèvent du domaine de compétence du contrôleur. Les éventuels aménagements par rapport au modèle de programme doivent être justifiés par le RGI. Mise en conformité à l'occasion de la GI
Les mises en conformité concomitantes avec les GI sont de la responsabilité du RGI. Son rôle n'est pas de Îrifier que celles qui auraient du être déjà faites le sont. La mise en conformité des dispositions relatives à la sécurité du travail n'est pas de la responsabilité du RGI. Justification des éventuels allègements des contrôles
Si des allègements des contrôles sont possibles, ils doivent alors être justifiés par une évaluation de la maintenance notamment au travers des documents suivants : - Les certificats qualités, leurs dates de délivrance ainsi qu'une présentation de la traçabilité de la maintenance ; - les résultats de GI sur des installations de même type et du même exploitant permettant de démontrer la qualité de la maintenance. Le RGI pourra s'appuyer sur les critères et méthodes définis dans le chapitre VII de cette partie. Qualification des intervenants
Le dossier doit indiquer pour chacune des opérations prévues dans le programme les qualifications que devront posséder les intervenants chargés de réaliser ces opérations. Le RGI pourra s'appuyer sur les compétences spécifiques nécessaires pour chaque opération présentées dans le chapitre V de cette partie. Planning prévisionnel de la GI
Le RGI présente un planning prévisionnel de la GI qui prend en compte les délais des différents aspects de la GI (fourniture des pièces, délais des unités de maintenance, délais des contrôleurs, ...)
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IV. Description du mode opératoire de la GI
Action à réaliser
Définition de l'état actuel de l'installation Établissement du programme Validation du programme Vérification des qualifications des intervenants ReleÎ d'état avant dépose Dépose Vérification traçabilité / stockage Démontage Contrôle dimensionnel et Îrification traçabilité et tri Contrôle suivant programme avec traçabilité et résultats journaliers Analyse des résultats des contrôles
Responsable Intervenant
RGI RGI BCRM RGI RGI RGI BCRM RGI
Observations
Le BCRM valide la qualification attendue mais pas les intervenants.
Déroulement du programme
Uniquement pour les composants à démonter
RGI UM RGI UM
RGI ou UM UM RGI ou UM UM
RGI
RGI ou UM
UM RGI
COFREND II / UM RGI Application des procédures existantes Le défaut dès qu'il est découvert doit être porté à la connaissance du Constructeur, BCRM et du constructeur s'il existe Organisme encore. Les acteurs chargés de spécialisé, définir les procédures de traitement BE spécialisé, des défauts non connus sont BCRM en désignés par le RGI et portés à la fonction de connaissance du BCRM. Le RGI doit l'importance du veiller à ce que tous les aspects de défaut la réparation soient pris en compte : le mode opératoire ainsi que la réparabilité de la pièce. UM UM RGI UM UM
Traitement des défauts connus UM
Définition des procédures pour les défauts non connus RGI
Traitement des défauts non UM connus Évolution du programme si besoin (en particulier RGI confirmation des hypothèses du programme par le sondage)
Uniquement pour les composants démontés
Remontage Repose
UM UM
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V. Compétences spécifiques pour effectuer une opération de GI
Composant concerné Opération à réaliser Dépose / Repose Démontage / Remontage Remplacement boulonnerie Mesure d'épaisseur état de surface visuel dimensionnel alignement Contrôle sonnage géométrique par ultra sons par ressuage autres CND résistance Usinage Réparation Soudage Ragréage Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM* Métrologie Mécanicien formé au sonnage Métrologie ou Géométrologie Mécanicien formé au sonnage COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM Expertise béton Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Maçonnerie Réglage RM Justification d'une expérience dans le domaine Justification d'une expérience dans le domaine Personnel formé au sonnage Géométrologie Construction mécanique (y compris tension) Mécanique Mécanique Mécanique, montage Mécanicien formé aux mesures d'épaisseur ou COFREND2 Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM Personnel formé au contrôle visuel ou expert Magnétoscopie selon les parties à contrôler (voir modèle de béton programme) GC structures métalliques GC béton Hydraulique Électrique
Manutention, levage, transport, stockage Manutention, levage, transport, stockage
Les parties hydrauliques sont contrôlées en inspection annuelle. De plus, les parties mécaniques d'appareils hydrauliques (freins, tige de Îrin...) doivent être traitées dans la partie construction mécanique.
magnétoscopique COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM
ReleÎ de l'état initial avant Réglage RM dépose / Réglage Définition de procédure de Justification d'une expérience dans le traitement du défaut domaine
*Comité Industriel Fabrication Maintenance
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Les parties électriques sont contrôlées en inspection annuelle.
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VI. Modèle de programme de GI
Le présent chapitre propose un modèle de programme de GI auquel doivent être soumis les constituants de sécurité des téléphériques. Ce modèle doit être adapté à chaque téléphérique par le RGI qui prendra en compte les particularités de l'installation, les procédures de révision, les notices existantes et les instructions du service de contrôle. La liste des prescriptions ci-dessous sont des prescriptions à minima. Des investigations complémentaires doivent être entreprises en cas de mise en évidence de défauts, avec les moyens appropriés. En règle générale, pour une liaison de sécurité non redondée, on procèdera à un CND autre que le contrôle visuel (après démontage si nécessaire) ou à son remplacement ou à la mise en place d'une redondance. Si la liaison est déjà redondée et que l'entrée en action de la redondance est détectable, un CND ne sera pas nécessaire. Si l'entrée en action de la redondance n'est pas détectable, il faudra contrôler soit la redondance soit la liaison elle-même. Une redondance pourra être remplacée par un dispositif de surveillance en continu capable de déceler le phénomène redouté avant qu'il ne présente un caractère dangereux. Cette règle générale ne s'applique pas à la boulonnerie qui fait l'objet de mesures spécifiques dans chaque chapitre. Les défauts usuels listés pour chaque partie de l'appareil à contrôler correspondent aux défauts susceptibles d'évoluer que l'on s'efforcera de détecter lors des contrôles. Les défauts de fabrication ne sont pas listés.
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1. GARE MOTRICE
1.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
1.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (par ex : contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support d'un portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
1.3. Poulies motrices et de déviation
1.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le CND pourra consister en un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 1.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 1.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
1.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
1.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...) CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 1.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
1.5 Freins
Il s'agit du frein de poulie et du frein de service lorsqu'il est de sécurité. Sont concernés, le support de frein qui comprend la fixation du frein de poulie au châssis, les liaisons et les composants par lesquels transitent les efforts. Pour les liaisons soudées : CND-MT. Pour les composants : CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Remplacement de la boulonnerie soumise aux efforts de freinage.
2. LIGNE
2.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement. Cas particulier des pylônes noyés dans le béton
Le RGI doit proposer un programme spécifique
2.2 Pylônes et potences
CND-MT exhaustif des soudures des pylônes compression, des pylônes supportcompression, des pylônes supports situés à moins de 20 m des pylônes compression, et du pylône support le plus judicieusement choisi (vent, vibration, exposition thermique, forte inclinaison) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. En cas de découverte de défaut sur le pylône support le plus judicieusement choisi, les CND-MT sont étendus à l'ensemble des pylônes support de la ligne. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 sur les autres pylônes et soudures. Cas particulier des pylônes constitués de tubes emboîtés dans des brides Cas particulier des pylônes treillis fortement hyperstatique CND-MT exhaustif des soudures de tous les pylônes. Pour les pylônes treillis fortement hyperstatiques, le RGI proposera un programme pouvant comporter un sondage. (voir partie C) Défauts usuels : fissures, gonflement, corrosion, déformation, déchirure. Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Cas particulier des pylônes noyés dans le béton Le RGI doit proposer un programme spécifique. Défauts usuels : présence d'eau, gonflement, corrosion, déformation, fissure, déchirure. Cas particulier des pylônes dont les liaisons entre tubes sont réalisées sur lattes de support métalliques (fourrures)
Pour ces pylônes, en plus des contrôles prescrits dans le cas général, il faudra surveiller la diminution d'épaisseur moyenne des tubes métalliques au voisinage des cordons de soudure de fabrication des tubes. Cette Îrification doit être effectuée au moyen d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. Ces mesures d'épaisseurs doivent être réalisées par du personnel formé à l'utilisation d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. La certification COFREND 2 convient mais n'est pas obligatoire. Pour les appareils concernés et le mode opératoire, on se reportera à la circulaire STRMTG 2002/915/02 du 21/05/2002 .
2.3. Appuis des câbles (balanciers, sabots, « banane », ...)
Des allègements sont possibles (voir critères et méthodes dans le chapitre VII de cette partie). 2.3.1 Structures (poutres, flasques, sabots de fixation, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Dans le cas général, les flasques des balanciers sont contrôlés après démontage. Toutefois, dans le cas des allègements prévus au chapitre VII, ils peuvent être contrôlés en place. CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 2.3.2 Axes CVDE, CND de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Les pièces filetées spécifiques des constructeurs démontées seront contrôlées en CND ou remplacées (sauf les axes de galet montés en chape). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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3. GARE RETOUR
3.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
3.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage/débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
3.3. Poulies retour et de déviation
3.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées, CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 3.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 3.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
3.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
3.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 3.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________
4. TENSION
4.1. Structure de tension
CND autre qu'un contrôle visuel des points d'ancrage du câble de tension ou des Îrins (y compris les éclisses éventuelles). Si cela est impossible, une mise en redondance doit être faite. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 des rails de roulement du lorry. Défauts usuels : fissure, corrosion, usure, déformation.
4.2. Contrepoids
Contrôle visuel du béton du contrepoids. Vérification de l'intégrité de la structure métallique porteuse du contrepoids. Si le contrôle est impossible, mise en redondance. Défauts usuels : usure des guidages, corrosion, interface contrepoids/ancrage. Contrepoids en béton : Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement.
4.3. Vérin
Les Îrins doivent être démontés afin de pouvoir effectuer les différents contrôles. CND-MT de toutes les liaisons soudées du Îrin. CND-MT des filetages de la tige, du piston, du tenon et du fût. CND-MT des axes de tourillons s'ils existent. Contrôle visuel du fût Défauts usuels : présence de piqûres ou de marquages circulaires significatifs sur l'intérieur du fût. Contrôle visuel de la tige Défauts usuels : présence de piqûres (défaut de chromage) ou de défauts géométriques significatifs sur la tige. Contrôle visuel du piston, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets. Contrôle visuel de la culasse, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 4.4. Lorry ou palonnier de tension CND-MT des liaisons soudées principales (y compris des supports de l'axe de la poulie et des galets du lorry). Contrôle visuel des autres liaisons.
4.5. Poulies de tension
4.5.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau rayon/jante ou moyeu/rayon, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées. 4.5.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 4.5.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
4.6. Câble de tension
Les câbles ne sont pas concernés par la GI. Les règles de contrôle des câbles sont définies dans la partie J du fascicule RM1.
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5. VÉHICULES
5.1 Véhicule hors attache
Démontage du Îhicule pour permettre le contrôle des liaisons de sécurité. CVDE des constituants de sécurité. CND autre qu'un contrôle visuel au minimum de toutes les liaisons soudées. Défauts usuels : corrosion, éclatement de tube, déformation, ovalisation, fissuration, coup de foudre... Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Cas particulier des Îhicules dont la conception ne permet pas d'accéder à une zone à contrôler (démontage impossible)
Le RGI proposera un mode de contrôle spécifique du type mise en redondance, sondage destructif, ...
5.2 Attache
CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel de tous les éléments de sécurité (mors mobile, mors fixe, queue de pince, corps de pince, pièce de liaison entre pinces, axes de liaison, parties filetées, ...). Défauts usuels : fissures, usure, corrosion, empreinte du câble, déformation, coup de foudre... Une attention particulière sera portée aux zones réparées eu égard aux modes de contrôle à mettre en oeuvre (présence possible de matériaux non-magnétiques).
5.3 Chariots de téléphérique
Le RGI proposera un programme spécifique.
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VII. Critères et méthodes pour la mise en place d'allègements de contrôle
1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare) Si tous les axes d'un balancier ont été remplacés lors d'une GI et que le CND du balancier n'a pas réÎlé de défaut, alors : - le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans si l'exploitant met en oeuvre un système de management de la qualité certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de l'exploitation et de la maintenance ; - sinon le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans. Aux échéances intermédiaires, le balancier pourra être contrôlé sans démontage. Pour ces balanciers non démontés : contrôle visuel en place des soudures par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Dans tous les cas, au plus tard 67 500 heures après leur mise en service sans excéder 45 ans, les balanciers doivent faire l'objet d'un CND autre que le contrôle visuel avec démontage lors de chaque GI. 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1 ère GI 2.1 Conditions préalables à la pratique du sondage Un contrôle par sondage des axes est possible pour les balanciers construits en qualité installés sur des appareils exploités et maintenus en qualité au moment de la première GI des balanciers. La pratique du sondage suppose que l'exploitant s'engage à maintenir l'exploitation en qualité jusqu'à la prochaine GI. 2.2 Méthodes de sondage Si ces conditions et engagements sont remplis, il y a alors deux méthodes pour pratiquer le sondage pour une GI devant se dérouler à l'année N : 1ère méthode Année N-1 : démontage des balanciers support-compression, des balanciers compression, des balanciers support proches et d'un balancier support judicieusement choisi qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés Année N : en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers support). En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N+1. Dans le cas contraire, le sondage est terminé.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 2ème méthode Année N-1 : démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers) qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés. En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N. Année N : Démontage des balanciers support/compression et des balanciers compression et en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage des balanciers support définis par le RGI. Dans le cas contraire, le sondage est terminé. Les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place. 2.3 Critères d'acceptation des axes Il appartient au RGI de statuer sur le maintien en service d'un axe de balancier pour une durée à déterminer dont l'échéance ne pourra pas dépasser la prochaine GI. Il pourra utiliser les critères des constructeurs ou bien s'appuyer sur le REX.
VIII. Gestion des échéances réglementaires
Les échéances des GI s'appliquent à chaque constituant de sécurité de l'installation. Ainsi par exemple, en cas de remplacement des axes de balancier, ceux-ci seront soumis à des échéances différentes de celles des flasques de balancier. Rappel des échéances réglementaires pour les constituants d'une installation
Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle. Les constituants remplacés voient leur durée de fonctionnement remise à zéro et « attendent » donc 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans avant de subir leur première GI.
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Guide grande inspection
Version 1.1 du 02-03-10
Exemples de gestion du contrôle des balanciers et du remplacement de leurs axes
Exploitant certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle des axes par sondage Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Exploitant non certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Choix de gestion n°1 Choix de gestion n°2
Choix de gestion n°3 Choix de gestion n°4
Les règles d'allègement pour le contrôle des balanciers et de leurs axes permettent d'appliquer différentes stratégies de gestion. Quelques exemples sont proposés cidessus. Chaque couleur correspond à un mode de gestion différent. Une fois le mode de gestion choisi, il suffit pour chaque échéance réglementaire de la vie des balanciers, d'effectuer l'opération correspondant à la (aux) ligne(s) où est (sont) située(s) la (les) case(s) de couleur relative(s) au choix de gestion sélectionné. En cas de sondage, les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place.
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(ATTENTION: OPTION aine. L'exploitant prend toutes les mesures utiles pour qu'en tout point de la ligne, le personnel effectuant ce parcours puisse être évacué ou s'auto-évacuer, et cela sans danger. Seules les sécurités de la gare non surveillée et identifiables depuis le poste de commande peuvent être mises hors service depuis ce même poste, après qu'une personne autorisée s'est assurée qu'il est possible de le faire sans mettre en danger le personnel sur la ligne. Un affichage dans les gares non surveillées doit permettre d'éviter tout embarquement d'usagers. A - 4.2.5 - Marche à vitesse nominale "hors sécurité" Si ce type de marche existe, il permet d'effectuer des opérations particulières (dégivrage de la ligne, cyclage ou décyclage des Îhicules, etc..) à vitesse nominale depuis le poste de commande avec possibilité de shunter individuellement ou par famille toutes les sécurités dès lors qu'elles sont identifiées. Cette marche se fait obligatoirement avec une personne au poste de commande. Elle ne peut être engagée qu'après avoir eu l'assurance que personne n'est susceptible d'être en danger dans les gares et que personne n'est sur la ligne ou embarqué dans un Îhicule. Le passage à ce type de marche doit se faire au moyen d'une clé et pour une durée limitée à une heure à partir de la mise sous tension de l'armoire électrique. Au-delà de cette durée, la vitesse du téléphérique doit être automatiquement réduite à 1,5 m/s maximum. A - 4.2.6 - Marche automatique de dégivrage Si ce type de marche existe, il ne peut être utilisé qu'en l'absence de personnes sur la ligne et dans les zones où les mouvements des Îhicules et des câbles sont susceptibles de présenter un risque. Tout démarrage du téléphérique doit être précédé d'une alerte visuelle ou sonore dans chaque gare qui doit rester active pendant le cycle de fonctionnement.
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A - 4.3 - REGISTRE D'EXPLOITATION
GUIDE RM 1 PARTIE A
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Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation Pour chaque installation un registre d'exploitation est tenu à jour quotidiennement. Ce registre doit être disponible en permanence sur le site de l'installation. Il doit être conserÎ par l'exploitant pendant au moins trois ans. Ces dispositions ne sont pas applicables aux téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé. Le registre d'exploitation doit comporter les renseignements suivants : les noms des membres du personnel présents ; les heures d'ouverture et de fermeture au public ; le releÎ des compteurs horaires ou de course ; le releÎ des nombres d'usagers ; le résultat des contrôles en exploitation ; la mention des incidents, accidents et interventions de toute nature en précisant leurs causes et leurs effets ; les dates de déplacement des attaches fixes le cas échéant ; les conditions atmosphériques au moment de l'ouverture au public et les variations influençant les conditions d'exploitation. Dans le cadre de son système de gestion de la sécurité, l'exploitant précise comment est organisée la tenue, la consultation, le contrôle et l'exploitation éventuelle du registre d'exploitation. Cas particulier des registres d'exploitation dématérialisé : Le registre d'exploitation peut être dématérialisé pourvu qu'il permette la traçabilité de tous les champs identifiés dans le paragraphe précédent et qu'il assure a minima les mêmes garanties qu'une version papier (robustesse, renseignement, consultation, ...). Le développement du système correspondant doit prendre en compte les objectifs suivants : - Le renseignement de la réalisation des contrôles doit être effectué sur l'installation. - L'identification par le système (authentification) de la personne qui valide la réalisation des contrôles périodiques doit être assurée. - Toute modification apportée postérieurement à la validation quotidienne du registre doit être historisée (nature de la modification, identification de la personne qui la réalise, horodatage et lieu de modification). - Les données doivent être conserÎe et exploitables pendant la durée de 3 ans requise réglementairement.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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PARTIE B - PLAN D'EVACUATION DES USAGERS DES TELEPHERIQUES ET RECUPERATION DES VEHICULES
B - PRÉAMBULE La présente partie précise les prescriptions relatives aux opérations d'évacuation des usagers et de récupération des Îhicules. Les dispositions arrêtées pour l'évacuation des usagers d'un téléphérique doivent être formulées dans un document établi par l'exploitant et dénommé plan d'évacuation. Ce document doit regrouper toutes les dispositions relatives aux moyens humains et matériels et aux procédures à mettre en oeuvre pour l'évacuation des usagers du téléphérique. Il doit être porté à la connaissance du personnel lequel doit avoir reçu une formation adéquate. B - DÉFINITIONS Récupération Manoeuvre qui permet de ramener les Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation.(Cf. Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009). Les moyens propres à l'installation peuvent comprendre l'entraînement principal utilisé dans des conditions préétablies, ou un entraînement de secours. La procédure exceptionnelle utilisée étant choisie en fonction des causes à l'origine de l'abandon de l'exploitation normale. Cas particulier de la "récupération intégrée": Dans un téléphérique, on désigne par "récupération intégrée" l'ensemble des dispositions de conception et des procédures particulières associées qui permet d'assurer en exploitation et en toute circonstance le retour en station de tous les Îhicules. Ces dispositions et ces procédures doivent être élaborées à partir d'une étude de sécurité particulière qui permette d'identifier de façon exhaustive tous les désordres et scénarios susceptibles d'empêcher ce retour en station des Îhicules afin d'y remédier au moyen de solutions fiables et sécuritaires. Évacuation Ensemble des opérations permettant en cas d'immobilisation du téléphérique, de ramener les usagers en lieu sûr. Entraînement d'évacuation Entraînement d'une installation d'évacuation ou de tout autre système d'évacuation. Poste de manoeuvre Emplacement sur l'installation à partir duquel la récupération des Îhicules est commandée.
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B - 1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION ET L'ÉVACUATION Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009 - Récupération et évacuation En cas d'arrêt inopiné du téléphérique et de constat de l'impossibilité de sa remise en route au moyen des commandes d'exploitation liées au service normal, les prescriptions suivantes sont respectées. I. Après avoir informé et rassuré les usagers se trouvant à bord du téléphérique en cause, l'exploitant commence, dans la demi-heure suivant l'arrêt, la récupération des Îhicules. Cette opération consiste à ramener l'ensemble des Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation. En cas d'impossibilité, l'exploitant déclenche l'évacuation des usagers. L'exploitant peut toutefois : différer le déclenchement de l'évacuation des usagers s'il a la garantie de pouvoir mettre en oeuvre la récupération des Îhicules dans les circonstances du moment ; poursuivre les travaux préparatoires à la récupération des Îhicules pendant l'exécution de l'évacuation des usagers et interrompre cette dernière lorsque la récupération des Îhicules devient possible. II. L'exploitant met en oeuvre les moyens appropriés permettant de communiquer aux usagers l'information de façon claire et intelligible quelle que soit la position des Îhicules sur la ligne et même dans des conditions météorologiques défavorables. L'évacuation de tous les usagers autorisés par le règlement de police doit être prévue. B - 2 - PRESCRIPTIONS POUR L'INFORMATION DES USAGERS
B - 2.1 - NATURE DE L'INFORMATION
L'information des usagers consiste : · à établir avec ceux-ci dans les meilleurs délais un contact destiné à les rassurer et à leur indiquer la conduite à tenir ; · à leur indiquer le déroulement des opérations entreprises pour remédier à la situation en cas d'évacuation. Elle peut concerner la durée d'immobilisation prévue, en fonction de l'appréciation de la situation par l'exploitant. L'information est renouvelée aussi souvent que nécessaire.
B - 2.2 - MOYENS D'INFORMATION
Cette information peut se faire notamment : depuis le sol par le personnel dépêché à cet effet et muni si nécessaire de porte-voix ; par des haut-parleurs sur des ouvrages de ligne ; par une sonorisation des Îhicules ; par les cabiniers des Îhicules accompagnés. Les appareillages fixes sont spécialement conçus et installés pour résister convenablement aux intempéries. Ils permettent de communiquer depuis le poste de commande ou un poste de surveillance. Sommaire
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Dans les Îhicules accompagnés, une liaison phonique bilatérale doit pouvoir être établie entre ceux-ci et le poste de commande. Dans les téléphériques sans personnel au poste fixe de commande, cette liaison est établie avec un poste de surveillance. Le fonctionnement des dispositifs ci-dessus mentionnés doit être Îrifié périodiquement. B - 3 - PRESCRIPTIONS POUR LA RÉCUPÉRATION DES VÉHICULES
B - 3.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION
Selon les mesures retenues et les circonstances, la récupération des Îhicules s'effectue avec l'entraînement principal, auxiliaire ou de secours ou bien en utilisant la gravité ou tout autre dispositif complémentaire. Les procédures de mise en oeuvre doivent clairement indiquer les manoeuvres à effectuer et les vitesses à ne pas dépasser.
B - 3.2 - CAS DE DÉFAILLANCE DES DISPOSITIFS DE SURVEILLANCE
La récupération des Îhicules se fait avec les dispositifs de surveillance en service. Toutefois, si ceux-ci sont défaillants, elle doit rester possible en prenant les mesures nécessaires pour compenser la mise hors service de tout ou partie de ces dispositifs, conformément aux prescriptions de l'article A-2.2 du présent document relatives aux modalités d'exploitation en cas de circonstances exceptionnelles.
B - 3.3 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE
Le démarrage de la procédure de récupération ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation. Les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises: Dans chaque gare: · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Appréciation de la vitesse du vent Si nécessaire: · Surveillance de la ligne avec la gare retour considérée comme un pylône En outre, en gare motrice, présence d'une personne au pupitre de commande de la marche de secours.
B - 3.4 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE DE LA RECUPERATION ULTIME DES VÉHICULES AVEC LE MOTEUR DE SECOURS
Le démarrage de la procédure de récupération ultime ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation.
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En cas de mise en oeuvre de la récupération ultime des Îhicules en marche secours, aucune sécurité n'étant active, les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises : Configuration : · Plus d'embarquement de usagers, y compris si l'appareil est situé dans un site de type point bas avec nécessité de ressortir par l'amont. · Tension : sur les installations pour lesquelles l'adhérence n'est pas assurée dans toute la plage de fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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Liste minimale des éléments à surveiller (sur la base d'un téléporté à attaches débrayables) :
· Surveillance de la ligne · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Surveillance du bon accouplement et du bon désaccouplement des Îhicules en gare · Surveillance de la vitesse du câble · Surveillance des freins et des pistes de freinage
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Moyens humains :
· La mise en oeuvre de cette marche est décidée au niveau défini par le système de gestion de la sécurité de l'exploitant qui prévoit par ailleurs les fonctions nécessaires à cette marche ainsi que les moyens humains nécessaires. · Au minimum, les personnels suivants doivent être prévus : 1 personne devant la vanne d'arrêt 1 personne au poste de pilotage de la marche secours de récupération d'urgence du personnel en nombre suffisant et équipé d'un moyen de communication réparti sur la ligne pour la surveiller 1 personne devant les freins (surveillance position) 1 personne dans chaque gare pour surveiller le bon passage des Îhicules B - 4 - PLAN D'ÉVACUATION DES USAGERS Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation L'exploitant établit et met à jour le plan d'évacuation des usagers pour chaque installation. Celui-ci veille à sa bonne exécution par les personnels sur lesquels il a autorité et qui doivent, à cette fin, avoir une parfaite connaissance de leur tâche dans l'exécution du plan ainsi qu'une formation spécifique et un entraînement régulier. Une fois par an au moins, l'exploitant réalise un exercice sur une de ses installations lui permettant de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées. Sommaire
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Pour les téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret n°2003-425 du 9 mai 2003 susvisé, ces dispositions relèvent du plan d'intervention et de secours. Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Article 35 de l'arrêté du 07 août 2009 - Délais de l'évacuation et de la récupération Le plan d'évacuation des usagers ou le plan d'intervention et de secours sont établis dans le respect des exigences suivantes. I. La durée prévisionnelle totale de l'ensemble des opérations permettant l'évacuation de tous les usagers ne doit pas dépasser trois heures trente minutes. Toutefois, une durée supérieure peut être fixée pour les installations aux caractéristiques exceptionnelles en service avant le 7 août 2009 ou les installations nouvelles avec Îhicules fermés remplaçant des installations existantes aux caractéristiques exceptionnelles. Dans ces deux cas, des mesures d'accompagnement doivent être prévues afin de permettre aux usagers de patienter dans des conditions acceptables. Dans le deuxième cas, il devra être démontré que l'installation nouvelle présente une probabilité d'occurrence d'évacuation verticale significativement inférieure à celle de l'appareil remplacé. II. La récupération de tous les Îhicules doit se faire dans un délai de une heure trente à partir de l'arrêt du téléphérique. Toutefois, pour les installations pour lesquelles l'évacuation est exclusivement basée sur la mise en oeuvre d'un concept de récupération intégrée, ce délai est porté à trois heures trente.
B - 4.1 - GÉNÉRALITÉS
L'évacuation des usagers peut s'effectuer suivant plusieurs méthodes. Le choix de la méthode d'évacuation doit être effectué en tenant compte : du type et des caractéristiques du téléphérique et de son exploitation ; de son environnement (terrain survolé, danger d'avalanche, conditions météorologiques) ; des ressources humaines mobilisables dans les délais admissibles ; des possibilités techniques du matériel d'évacuation. La mise au point de l'organisation des opérations d'évacuation doit aboutir à l'établissement du plan d'évacuation dont la responsabilité de l'application doit être définie. L'élaboration de ce plan doit intégrer les préoccupations liées à la sécurité des usagers pendant l'exécution du plan d'évacuation (exemple : exposition durable au froid) ainsi que celle du personnel. Les modalités de ce plan peuvent évoluer en fonction des évolutions intervenues dans la manière d'exploiter, dans le matériel ainsi que dans l'organigramme des équipes. La mise à jour du plan doit être prévue régulièrement pour tenir compte de ces évolutions. De la même manière, il doit être tenu compte du retour d'expérience apporté par des exercices ou des évacuations réelles. Chaque opération d'évacuation doit faire l'objet d'un bilan de la part de l'exploitant. Dans la mesure où le personnel de l'exploitation ne suffit pas pour respecter la durée d'évacuation, l'exploitant pourra faire appel à des moyens extérieurs. Dans ce cas, la disponibilité de ces moyens doit être garantie par le biais de conventions de mise à disposition passées entre les parties respectives.
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Le décompte du temps va de l'immobilisation du téléphérique à l'arriÎe en lieu sûr du dernier usager évacué. Depuis ce lieu, les usagers doivent avoir retrouÎ leur autonomie initiale. Le plan d'évacuation contient, si nécessaire, des précisions à ce sujet. Si le type de l'installation l'exige, compte-tenu de sa configuration, une valeur de la durée prévisionnelle des opérations d'évacuation peut être fixée en dessous du seuil standard de trois heures trente.
B - 4.2 - CONTENU DU PLAN D'ÉVACUATION
Ce document doit aborder les points suivants : La fixation de la durée prévisionnelle des opérations et du délai maximal de réflexion ; La définition des objectifs de l'opération d'évacuation en précisant les lieux sûrs pour le repli des usagers et les cheminements correspondants, les caractéristiques de la ligne, le nombre maximum de Îhicules et d'usagers en ligne, les hauteurs de survol, etc. ; La définition des méthodes adoptées sur les différentes sections du téléphérique qui seront précisées sur un profil en long ; Pour les Îhicules non accompagnés (télécabines, télésièges, etc.), l'indication des possibilités d'accès aux Îhicules ; Les moyens d'alerte des intervenants, mise en place des moyens de transmission nécessaires, modalités d'information des usagers ; La constitution des équipes d'évacuation, désignation des sections de ligne dont elles sont respectivement responsables, détail du matériel affecté à chacune d'elles et lieu du stockage, modalités de leur transport à pied d'oeuvre ; Le minutage de la mission de chaque équipe (rassemblement, répartition des missions et du matériel, transport à pied d'oeuvre, accès aux Îhicules, descente au sol et prise en charge des usagers jusqu'à leur retour aux lieux sûrs fixés à l'avance, retour de l'équipe) établi pour le cas le plus défavorable ; Les dispositions retenues pour la Îrification et le rangement du matériel après utilisation ; En outre, on précise dans une annexe au plan d'évacuation : · la liste récapitulative des moyens humains prévus et la manière de les mobiliser ; · la liste récapitulative des matériels prévus et leurs lieux de stockage.
B - 4.3 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX DIFFÉRENTES MÉTHODES
B - 4.3.1 - Accessibilité Les ouvrages de ligne et les Îhicules doivent rester accessibles pour permettre une réalisation aisée et sûre des opérations prévues (accès du personnel aux supports de ligne et aux câbles, passage des Îhicules d'évacuation, cheminements...). Au sol, les zones de réception des usagers évacués ainsi que les cheminements jusqu'aux lieux sûrs doivent être praticables en sécurité. B - 4.3.2 - Prescriptions générales de sécurité Pendant l'évacuation des usagers, le personnel doit s'assurer du maintien de l'arrêt du téléphérique. Il doit assister les usagers lors de l'accès aux dispositifs d'évacuation et lors de leur mise en sécurité. L'évacuation d'un usager ne doit pas compromettre la sécurité des autres occupants en attente d'évacuation.
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B - 4.3.3 - Sécurité du personnel
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Pendant toutes les phases de l'opération les méthodes mises en oeuvre doivent prendre en compte à tout moment une éventuelle défaillance du personnel de manière à maîtriser les risques, particulièrement le risque de chute. On veillera notamment à ce que le personnel ne soit pas en danger et ne mette pas en danger les usagers s'il vient à lâcher les commandes du matériel ou les cordes. Le cas échéant, les intervenants doivent pouvoir s'auto-évacuer en respectant les règles de sécurité de l'alpinisme. B - 4.3.4 - Éclairage Dans tous les cas et même si l'installation ne doit pas être exploitée normalement de nuit, des mesures doivent être prises pour permettre d'évacuer la nuit, soit à l'aide du téléphérique, soit avec les moyens de sauvetage, des usagers en détresse dans les stations ou les Îhicules. Il doit être prévu pour cela un éclairage qui peut être portatif : dans les stations ; sur la ligne ; dans les Îhicules accompagnés. Cet éclairage doit être prévu (nombre, type, répartition, etc.) dans le cadre du plan de sauvetage pour être mis à la disposition des équipes de secours et éventuellement des usagers.
B - 4.4 - ÉVACUATION AU SOL
B - 4.4.1 - Sections de ligne L'évacuation est effectuée par une ou plusieurs équipes ayant chacune en charge une ou plusieurs sections de la ligne. Chaque section est définie en fonction du nombre de Îhicules et du nombre maximum de usagers pouvant s'y trouver, en considérant le matériel nécessaire, les difficultés d'accès des sauveteurs et les difficultés du terrain. Le nombre d'agents et le temps maximum nécessaires doivent être clairement indiqués et justifiés dans le plan d'évacuation. B - 4.4.2 - Prescription selon le type du Îhicule Lorsque les Îhicules sont accompagnés, les cabiniers ont en principe la charge de l'évacuation des usagers depuis les cabines. Pour les Îhicules non accompagnés, les sauveteurs doivent pouvoir accéder aux Îhicules depuis le sol ou par le câble. B - 4.4.3 - Communication Le personnel d'évacuation dans les Îhicules doit pouvoir communiquer avec l'équipe au sol.
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B - 4.4.4 - Matériel
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Pour les opérations d'évacuation au sol, le personnel doit utiliser des Équipements de Protection Individuelle contre le risque de chute, et des descenseurs pour l'évacuation des usagers au sol. Les dispositifs de déplacement le long du câble sont considérés comme des constituants de sécurité au sens du décret 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé et à ce titre faire l'objet d'un marquage CE par un organisme notifié. Le matériel doit être utilisé, stocké, entretenu, Îrifié, éprouÎ, et réformé conformément aux normes, aux préconisations du constructeur et au plan d'évacuation. La compatibilité de tout élément de remplacement ou pièce de rechange doit être Îrifiée. Le matériel doit pouvoir être identifié sans risque de confusion.
B - 4.5 - ÉVACUATION LE LONG DES CÂBLES
Le Îhicule d'évacuation doit être accompagné. Une liaison radiophonique directe doit être établie entre le Îhicule d'évacuation et le poste de manoeuvre. Cette liaison a un caractère prioritaire dans le cadre d'un réseau.
B - 4.6 - AUTRES MÉTHODES D'ÉVACUATION
Des dispositifs extérieurs à l'installation peuvent être utilisés pour réaliser l'évacuation des usagers aux conditions suivantes : ils sont normalement prévus pour le transfert des personnes et répondent aux normes et réglementations qui les régissent (par exemples les élévateurs de personnel à nacelle) ; leur utilisation sur tout ou partie du téléphérique a été éprouÎe, les procédures correspondantes et les limites d'emploi définies, au besoin par convention ; leur incorporation dans le plan d'évacuation tient compte des conditions ci-dessus, et de leur disponibilité. Ainsi, dans le cas de l'évacuation d'un téléphérique relevant du code du tourisme ou du décret STPG et situé à proximité d'un téléphérique relevant de l'article 4 du décret du 15 mai 2007 (transport exclusivement de personnel), l'utilisation du téléphérique de service par des usagers du téléphérique faisant l'objet d'une évacuation est possible dès lors que cela est prévu dans le plan d'évacuation des usagers du téléphérique évacué. Dans ce cas, le plan d'évacuation des usagers précise les modalités pratiques (consignes, encadrement, limites d'utilisation du téléphérique de service) d'une telle utilisation. Lorsque la mise en oeuvre d'un dispositif extérieur est liée à des conditions météorologiques favorables ou à d'autres facteurs aléatoires, l'évacuation, même partielle, ne peut reposer exclusivement sur celui-ci. Tel est le cas en particulier de l'hélicoptère, dont l'emploi doit faire l'objet d'un chapitre spécial dans le plan d'évacuation.
B - 4.7 - EMPLOI DE L'HÉLICOPTÈRE
Si l'emploi de l'hélicoptère est prévu, une procédure spécifique d'évacuation doit être élaborée en concertation entre l'exploitant et la compagnie de vol dans le respect de la réglementation aviation civile.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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B - 5 - FORMATION, INSTRUCTION ET ENTRAÎNEMENT DES INTERVENANTS AUX OPÉRATIONS D'ÉVACUATION Les intervenants aux opérations d'évacuation doivent posséder les compétences requises pour les tâches qui leur sont confiées, afin que leur sécurité et celle des personnes transportées soient parfaitement assurées. L'exploitant apprécie la compétence nécessaire à partir de l'aptitude médicale à ce travail d'une part et de l'aptitude professionnelle d'autre part. Les intervenants doivent : avoir suivi avec succès une formation à ce type de travail, organisée, soit par l'exploitant lui-même, soit par un organisme spécialisé ; posséder une instruction précise sur le plan d'évacuation en général et sur le rôle particulier à remplir, et comportant notamment le maniement des matériels à mettre en oeuvre pour chaque évacuation ; suivre un entraînement régulier à cette mission au sein de l'équipe d'évacuation. Cet entraînement a pour objectif de préparer les intervenants à cette tâche particulière et doit être réalisé au moins une fois par an. Il permet de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées.
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PARTIE C - REGLEMENT DE POLICE DES TELEPHERIQUES
C - PRÉAMBULE Article 36 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement de police Le règlement de police fixe les conditions dans lesquelles le transport des usagers et des charges est effectué afin d'assurer le bon ordre et la sécurité du transport. Ces dispositions, qui sont adaptées à l'exploitation et à l'installation concernée, précisent notamment : - les modalités d'accès aux installations et de transport des usagers s'agissant notamment de ceux dont la taille est inférieure à 1,25 m et des personnes à mobilité réduite ; - la conduite à tenir par les usagers en cas de survenance d'accident ou d'incident ainsi que celle exigée en vue d'assurer le maintien de la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques dans l'ensemble de l'installation et durant le transport. Il est porté à la connaissance du public dans les conditions prévues à l'article 28. Article R342-11 du code du tourisme (Décret nº 2016-29 du 19 janvier 2016 - art. 1 - Journal Officiel du 21 janvier 2016) Toute modification du règlement de police d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet, préalablement à son entrée en vigueur, d'une approbation par le préfet. Pour l'élaboration du Règlement de police des téléphériques relevant du décret STPG, les textes cidessous sont applicables. Décret N°730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des VFIL. Art. 1er. - (Modifié par décrets n° 86-1045 du 18 septembre 1986, n° 90-661 du 26 juillet 1990, n° 92-478 du 29 mai 1992, n° 2000-286 du 30 mars 2000, n° 2003-425 du 9 mai 2003 et n°20061279 du 19 octobre 2006). Les dispositions du présent décret sont applicables à toutes les voies ferrées d'intérêt général ou d'intérêt local, sous réserve des restrictions mentionnées en tête des articles qui ne sont pas applicables à certaines catégories de voies. Les articles 6, 73, 74, 74-1, 77, 80-1 à 80-9, 92 et 93 du présent décret sont applicables aux services de remontées mécaniques et aux services de transports publics routiers de personnes réguliers et à la demande.
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GUIDE RM 1 PARTIE C
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Art. 6. - Les mesures de police destinées à assurer le bon ordre dans les parties des gares et de leurs dépendances accessibles au public sont réglées par des arrêtés du Préfet du département approuÎs par le secrétaire d'Etat chargé des transports. Ces mesures visent notamment l'entrée, le stationnement et la circulation des voitures publiques ou particulières, destinées soit au transport des personnes, soit au transport des marchandises, dans les cours dépendant des gares de chemin de fer. Article 29 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage Le nom, les horaires de fonctionnement et le règlement de police de chaque installation font l'objet d'un affichage visible pour les usagers préalablement à leur accès à l'installation. Article 37 de l'arrêté du 07 août 2009 - Réclamations Des réclamations peuvent être formulées auprès de l'exploitant. A cet effet, ce dernier informe les usagers de leur possibilité de les formuler dans un registre des réclamations tenu à leur disposition. C - 1 - MODALITÉS D'ACCÈS ET DE TRANSPORT
C - 1.1 - ACCÈS À L'INSTALLATION
L'accès à l'installation n'est autorisé que sous réserve de respecter l'affectation des lieux et peut être subordonné à la possession d'un titre de transport. L'accès à tout ou partie de l'installation peut être en permanence ou temporairement interdit aux usagers ou soumis à des conditions restrictives d'accès. Il est interdit à toute personne étrangère au service d'accéder à des parties de l'installation qui ne sont pas affectées au transport d'usagers.
C - 1.2 - GÉNÉRALITÉS
Le transport peut être assuré lorsque l'installation est déclarée en service pour le public conformément au règlement d'exploitation. À défaut l'accès à l'installation est interdit. Les usagers doivent utiliser un équipement adapté aux conditions de l'exploitation. Les usagers doivent se comporter de manière à ne pas compromettre leur sécurité, celle des autres personnes, ni celle du téléphérique. Ils ne doivent en aucun cas gêner le déroulement de l'exploitation. Ils doivent avoir un comportement approprié au type d'installation utilisée. À ces fins il leur est notamment demandé de : se conformer strictement aux instructions du règlement de police, ainsi qu'à toutes celles données par le personnel ; se conformer aux indications qui leur sont destinées et qui sont portées à leur connaissance par des panneaux dotés de symboles (pictogrammes) ou par le personnel ;
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accéder seulement aux parties d'installations et locaux de l'entreprise qui leur sont autorisées, conformément à la signalisation ; suivre les cheminements indiqués, n'embarquer et ne débarquer qu'aux emplacements prévus à cet effet ; ne pas provoquer le balancement des Îhicules ; ne pas tenir des objets hors du Îhicule, ni en jeter à l'extérieur ; quitter sans délai l'aire réserÎe au débarquement dans le sens indiqué par les panneaux, une fois le trajet accompli ; ne pas fumer dans les stations et en ligne ; ne pas actionner abusivement les dispositifs d'arrêt ; ne pas détériorer les installations, ni les dégrader ; ne pas entraver la bonne marche du téléphérique.
C - 1.3 - TRANSPORTS DES ENFANTS
C - 1.3.1 - Généralités Les enfants restent placés sous la responsabilité de leurs parents ou des personnes auxquelles ceuxci en ont délégué la garde (amis, moniteurs...) à qui il appartient : d'apprécier l'aptitude des enfants à emprunter les installations de la station, et de s'organiser en conséquence, d'informer les enfants sur les règles d'usage des installations et de les alerter sur les attitudes à avoir et les erreurs à ne pas commettre notamment en cas d'arrêt. Les enfants, quelle que soit leur taille, comptent pour une personne. C - 1.3.2 - Transports des enfants dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sur les télésièges Les enfants dans la taille ne dépassent pas 1,25 m ne peuvent être transportés sur un siège que s'ils sont accompagnés au moins par une personne en mesure d'apporter une aide nécessaire à ces enfants, notamment pour la manoeuvre du garde de corps et le respect des consignes de sécurité. (À titre d'exemple l'aptitude de cette personne peut être appréciée par son titre de transport). Au maximum deux enfants, dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sont admis de chaque côté de cette personne sans place vide entre eux. Dans le cas d'un groupe encadré, il appartient aux responsables de ce groupe d'organiser l'affectation des enfants par siège dans le respect des aménagements prévus par l'exploitant et de s'assurer, préalablement à l'embarquement, que les personnes concernées par l'accompagnement des enfants ne s'y opposent pas. En outre, si une installation comporte une gare intermédiaire, des dispositions complémentaires concernant l'accompagnement des enfants de moins de 1,25 m doivent être prévues dans le règlement de police, en vue d'éviter que ces enfants ne restent seuls sur les sièges au-delà de cette gare intermédiaire.
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C - 1.4 - TRANSPORT DES PERSONNES HANDICAPÉES (Y COMPRIS LES PRATIQUANTS DU SKI)
L'exploitant définit les conditions de transport des personnes handicapées en fonction des caractéristiques du téléphérique, de la nature du handicap et du nombre de personnes handicapées admises simultanément sur l'installation et sur chaque Îhicule, La personne handicapée ou son accompagnant a la possibilité de porter à la connaissance de l'exploitant, avant le transport, la nature du handicap, l'utilisation de matériel spécifique et son besoin éventuel d'assistance complémentaire. A cette occasion, l'exploitant informe l'usager des installations qu'il peut emprunter compte tenu de la nature de son handicap et de son matériel. Cette information réciproque de l'usager et de l'exploitant s'effectue préférentiellement au moment de l'acquisition du titre de transport par l'usager. Si la personne handicapée utilise un matériel spécifique (fauteuil roulant, monoski-assis, biski-assis etc...), ce dernier doit être apte à l'utilisation des remontées mécaniques. Cette aptitude est évaluée au moyen d'une attestation délivrée par un organisme reconnu compétent dans ce domaine par le service du contrôle ou au moyen d'un système défini par le service de contrôle. À défaut, l'exploitant peut conditionner son accord à un essai préalable s'il estime que le matériel non attesté n'est pas évaluable par comparaison avec des matériels attestés dont il a connaissance. Un essai non satisfaisant peut entraîner un refus de transport par l'exploitant. Si l'abaissement complet du garde-corps n'est pas possible, seuls l'usager du matériel spécifique et son (ses) accompagnant(s) peuvent prendre place sur un même siège.
C - 1.5 - ENGINS DE GLISSE, BAGAGES ET ANIMAUX
Si la place le permet, l'usager est autorisé à transporter avec lui un bagage à main (objets facilement transportables, légers et non encombrants), ainsi qu'un engin de glisse et des bâtons. Le transport des autres bagages et objets divers peut être admis si la sécurité des personnes et du téléphérique n'est pas mise en cause. Les animaux peuvent être transportés aux conditions suivantes : leur transport ne porte pas atteinte à la sécurité de l'exploitation ; le détenteur les maintient sous bonne garde pendant le transport ; les autres voyageurs n'y voient pas d'inconÎnient ; leur évacuation doit être prévue.
C - 1.6 - RÈGLES PARTICULIÈRES POUR LES TÉLÉSIÈGES
Sur les télésièges à attaches fixes, le transport sur un même siège de skieurs et de piétons est possible sous réserve que : l'appareil soit ralenti à la vitesse piéton lors de l'embarquement et du débarquement du (ou des) piétons (s), le (ou les) piéton (s) sont placés coté extérieur de la voie, le nombre de piétons soit limité à 2.
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Les usagers ne doivent accéder à la zone d'embarquement que si le personnel de la station est présent. Les personnes qui souhaitent être aidées lors de l'embarquement ou du débarquement doivent le faire savoir expressément au personnel de la station. Avant d'accéder au départ, les usagers doivent tenir leurs bâtons, dragonnes dégagées. Les usagers doivent respecter le cadencement et la capacité des Îhicules. Un usager qui n'a pas réussi à embarquer correctement ne doit pas chercher à s'accrocher, mais doit au contraire lâcher prise immédiatement. Le garde-corps doit être ouvert ou fermé conformément à la signalisation, chaque usager devant prêter attention aux personnes qui ont pris place sur le même siège. Il est interdit de sauter du siège, même en cas d'arrêt prolongé du téléphérique. Avant le débarquement, les usagers doivent s'assurer qu'ils ne sont pas accrochés au siège. À l'arriÎe, en cas de non-débarquement, l'usager doit rester sur le siège jusqu'à l'arrêt du téléphérique et attendre les indications données par le personnel.
C - 1.7 - INTERDICTIONS DIVERSES
Sont interdits : le dépôt ou l'abandon d'objets quelconques dans l'installation ; la manipulation de produits inflammables, explosifs, ou toxiques autres que celle qui est nécessaire pour l'exploitation d'une installation sauf exception autorisée par l'exploitant ; les objets portant atteinte à la sûreté et la sécurité des usagers et du personnel. C - 2 - ACCIDENTS ET INCIDENTS DE SERVICE En cas d'arrêt en ligne les usagers doivent garder leur calme, attendre les instructions du personnel et ne pas chercher à quitter le Îhicule sans y être invités. Les témoins d'accident ou d'incident de service doivent en informer immédiatement le personnel d'exploitation. C - 3 - SALUBRITÉ, SÉCURITÉ ET ORDRE PUBLIC Tout usager doit respecter toutes les règles de droit commun ayant pour but le respect des bonnes moeurs, de la salubrité, de l'ordre et de la sécurité publique dans les installations, dont les gares et dépendances accessibles au public. Sont interdits tous les agissements de nature à porter atteinte au bon ordre ou à la sécurité notamment : la consommation d'alcool ou de boissons alcoolisées en dehors des lieux prévus à cet effet (bar...) et dûment autorisés, l'état d'ivresse, les injures, rixes et attroupements,
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les comportements et attitudes de nature à perturber le bon fonctionnement de service, les infractions aux règles d'hygiène et de salubrité publique, la mendicité et les sollicitations de quelque nature que ce soit, la vente d'articles divers par des personnes autres que celles autorisées, l'apposition d'affiches, tracts ou prospectus, le fait de procéder par quelque moyen que ce soit, à des inscriptions, signes ou dessins sur le sol, les pylônes, murs ou bâtiments ou sur les Îhicules, la collecte, la diffusion ou la distribution de quelque manière que ce soit de tous objets ou écrits, l'utilisation d'appareils ou instruments sonores. C - 4 - EXCLUSIONS ET SANCTIONS Le non-respect des instructions du personnel et du règlement de police peuvent entraîner des sanctions ou des exclusions. En vertu des dispositions combinées de la loi du 15 juillet 1845 modifiée sur la police des chemins de fer, du décret n° 730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local et du code de procédure pénale (art 529-3 et suivants), des comportements fautifs au regard des dispositions de l'arrêté de police peuvent donner lieu à des infractions. Ces infractions font l'objet soit de la procédure d'indemnité forfaitaire soit, à défaut de paiement immédiat entre les mains des agents de l'exploitant, d'une peine d'amende contraventionnelle, qui relève, selon l'infraction, de la 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème classe. Les agents de l'exploitation assermentés et habilités à constater les infractions au présent règlement et à la réglementation relative à la police et à la sécurité dans les services de transport public de personnes, peuvent percevoir l'indemnité forfaitaire prévue aux articles 529-4 et suivants du code de procédure pénale. A défaut de paiement immédiat entre ses mains, l'agent dresse un procèsverbal.
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PARTIE D - INSPECTIONS PERIODIQUES DES TELEPHERIQUES
D PRÉAMBULE Article R342-13 du code du tourisme Afin de Îrifier leur état de fonctionnement et d'entretien, les remontées mécaniques et les tapis roulants font l'objet de contrôles réalisés par l'exploitant et de Îrifications réalisées par les personnes mentionnées à l'article R. 342-14. Pour chaque type d'installation, un arrêté du ministre chargé des transports précise les modalités de ces contrôles et Îrifications ainsi que les modalités suivant lesquelles les services de contrôle mentionnés à l'article R. 342-8 sont préalablement informés. L'exploitant transmet au préfet le compte rendu des contrôles et Îrifications effectués et les attestations correspondantes. Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles En application de l'article R. 342-13 du code du tourisme, tout exploitant est tenu de réaliser ou de faire réaliser, dans les conditions prévues par la présente section et sous son entière responsabilité, des contrôles de chacune de ses installations pendant leurs périodes d'exploitation ainsi que des inspections périodiques en dehors des périodes précitées. Article 44 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections périodiques I. - Les inspections périodiques comprennent : a) Des inspections annuelles, b) Des inspections pluriannuelles, c) Des grandes inspections, d) Des inspections des câbles et de leurs attaches. II. - Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées, par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001. Néanmoins, cette faculté est également accordée aux exploitants dont les inspections pluriannuelles et les grandes inspections sont réalisées sous couvert de leur système de gestion de la sécurité, pourvu que celui-ci : - formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; - assure la traçabilité des opérations ; - soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R342-12-2 du code du tourisme. sommaire
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III. - Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs, à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND 2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. IV. - Toute inspection périodique donne lieu à l'établissement d'un rapport adressé aux services de l'Etat en charge du contrôle. Un exemplaire des rapports associés aux grandes inspections ainsi qu'aux inspections réalisées par un Îrificateur agréé est transmis au service de contrôle. Les rapports associés aux autres inspections périodiques sont conserÎs par l'exploitant qui adresse annuellement au service de contrôle une synthèse de l'ensemble des inspections réalisées sur ses installations. Le service de contrôle peut demander communication de tout rapport dont il n'aurait pas été destinataire. V. Un plan d'inspection prévoyant des périodicités d'inspections différentes de celles définies dans les articles 45 à 52 peut être proposé par l'exploitant au service du contrôle. Ce plan d'inspection devra être justifié au regard de sa cohérence avec le référentiel de conception et être couvert par le marquage CE des constituants de sécurité correspondant. VI. Pour les téléphériques d'évacuation, des périodicités différentes de celles mentionnées aux articles 46 à 52 peuvent être prévues. Définition Contrôle visuel ou CV Contrôle non destructif de l'état d'un constituant effectué au seul moyen de la vue, éventuellement dans des conditions spécifiées.
D - 1 - GÉNÉRALITÉS Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des inspections périodiques doit respecter les prescriptions définies dans le Guide Technique du Service Technique des Remontées Mécaniques et des transports Guidés Remontées mécaniques 2 Conception générale et modification substantielle des téléphériques Chapitre A6. Les résultats des inspections doivent être consignés par écrit. Les grandes inspections font l'objet de la partie E du présent document.
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Les inspections des câbles sont traités dans l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation et à la maintenance des téléphériques - annexe 1 Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches. La possibilité (cf. article 44 V de l'arrêté du 07 août 2009) de proposer un plan d'inspections comportant des périodicités d'inspections différentes de celles fixées dans l'arrêté du 07 août 2009 est encadrée par les dispositions suivantes : - La cohérence du référentiel s'entend au niveau de chaque composant comme une adéquation entre les règles de conception et celles de suivi dans le temps (maintenance). Il est possible au niveau d'une installation d'avoir un plan d'inspection mixant différents référentiels. - Le référentiel retenu pour chaque composant pour lequel des périodicités alternatives sont proposées doit être explicité par le constructeur ; - Le plan d'inspections (par exemple formalisé dans les notices constructeurs) doit établir clairement les modalités et les échéances d'entretien et de contrôles des composants considérés. Elles doivent être appliquées intégralement pour offrir la possibilité d'avoir des périodicités d'inspections différentes de celles de l'arrêté. - Pour le génie-civil, si des échéances d'inspection différentes de celles de l'arrêté sont proposées, elles doivent être couvertes par une évaluation de conformité CE des structures correspondantes. - La prise en compte du plan d'inspections dans l'évaluation de conformité CE des composants doit apparaître clairement, de même que leurs évolutions significatives.
D - 2 - INSPECTIONS ANNUELLES Article 45 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection annuelle I - Tout téléphérique est soumis au moins une fois par an à une inspection complète comprenant des contrôles visuels sans démontage et à des essais. Les essais suivants sont réalisés par un Îrificateur agréé au titre de technicien d'inspection annuelle: a) un essai fonctionnel de chaque mode d'entraînement ; b) un essai du moteur de secours destiné à Îrifier sa capacité à entraîner et retenir la charge dans les cas les plus défavorables ; c) un essai de chacun des modes de déclenchement des freins ; d) des essais représentatifs des différents cas d'exploitation de l'installation pour chacun des freins de sécurité afin de Îrifier que les décélérations engendrées respectent les limites réglementaires. Ces essais peuvent être réalisés soit par des charges, soit par des moyens aptes à en Îrifier les effets ; sommaire
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e) un essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués ; f) une Îrification et un essai fonctionnel des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules ; g) un essai non destructif d'au moins une sécurité sur un pylône ; h) un essai fonctionnel et un contrôle du réglage des dispositifs de surveillance des attaches et du dispositif de contrôle de la force de serrage des attaches découplables ; i) une Îrification du dispositif de mesure de la charge des Îhicules ou de comptage des personnes quand il existe.
j) une Îrification de la position du câble dans les voies d'embrayage et débrayage ;
k) une Îrification du système de tension comprenant le contrôle du libre fonctionnement des
parties mobiles, d'un essai des clapets, limiteurs de pression réglables et des vannes parachutes si elles existent et un releÎ des valeurs de pression. II Les dispositions prévues au I s'appliquent aux téléphériques d'évacuation, à l'exception des alinéas b, e, h, i et j. L'alinéa d vise uniquement à Îrifier l'arrêt de l'installation par chacun des freins de sécurité. Les essais de frein dans les différents cas de charge et les inspections des dispositifs de sécurité doivent être réalisés selon une procédure pré-établie et donner lieu à l'établissement d'un procèsverbal d'essais. L'essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués se fait de la façon suivante : 1) Îrification de la bonne entrée en action des freins après déclenchement par un des actionneurs ; 2) concernant le déclenchement automatique des freins embarqués : - A chaque inspection annuelle qui suit l'inspection pluriannuelle des chariots, il faut Îrifier le réglage et le fonctionnement des capteurs déclenchant automatiquement ces freins après le remontage de ces chariots sur site. - Aux inspections annuelles entre les inspections pluriannuelles, on peut se limiter à la Îrification du bon fonctionnement des capteurs. Ces Îrifications sont faites sous le contrôle du Technicien d'Inspection Annuelle.
La mise en oeuvre de moyens de substitution à la charge des Îhicules pour les essais des freins de sécurité n'est possible que sur les téléphériques unidirectionnels à charge répartie. L'aptitude d'un appareil à utiliser un moyen de substitution de la charge doit être justifiée au regard du domaine d'utilisation du simulateur considéré et sous le contrôle d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. sommaire
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La mise en place d'un moyen de substitution de la charge ne peut être effectuée avant l'issue de leur première année de fonctionnement. Une Îrification des performances des freins, du comportement du téléphérique et de la pertinence du moyen de substitution de la charge doit être faite périodiquement au travers d'essais avec des charges réelles. Cet essai est effectué : - lorsque les caractéristiques cinématiques de l'installation ont évolué depuis la dernière mise en place (modification de l'inertie ou des frottements) ; - tous les 10 ans pour un appareil monocâble unidirectionnel ; - tous les 5 ans pour un appareil unidirectionnel double mono-câble ou bicâble. Pour les téléphériques mis en exploitation après la date de publication du présent arrêté, la procédure doit être établie par le maître d'oeuvre sur la base des documents fournis par le constructeur. Pour ces installations, les contrôles et essais fonctionnels prévus à l'article D-2.3 ciaprès relatifs aux dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation peuvent être adaptés en fonction de ces mêmes documents, y compris dans leur périodicité. En outre, l'exploitant établit chaque année un rapport de synthèse de toutes les opérations faites dans le cadre de l'inspection annuelle. Ces opérations sont a minima celles décrites dans les articles cidessous.
D - 2.1 - OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL
Les ouvrages de génie civil doivent être soumis à un contrôle visuel : des stations et ouvrages de ligne, des constructions en béton et en acier, ainsi que de toutes les autres constructions et équipements techniques, comme les échelles, les passerelles, les dispositifs de protection anti-chute et les plates-formes de travail ; de la partie visible des fondations (tirants et boulons d'ancrage).
D - 2.2 - MÉCANIQUE
Les parties mécaniques des téléphériques doivent être soumises à : un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs ; un contrôle visuel des galets, trains de galets et balanciers ainsi que de leurs dispositifs de sécurité (sans démontage mais avec soulèvement ou abaissement du câble porteur-tracteur), des sabots des câbles porteurs et des poulies ; une Îrification des cotes fonctionnelles et au réglage des éventuels dispositifs d'embrayage, de débrayage et de traînage. Le dispositif de mise en tension doit au moins faire l'objet d'un contrôle visuel de ses différents éléments (lorry, Îrin, ...).
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D - 2.3 - DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ, DE SURVEILLANCE ET DE SIGNALISATION
Les dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation doivent être soumis à : un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne ; le cas échéant, un contrôle général de la configuration du câble aérien entre les voies (par exemple multipaire) ainsi qu'une Îrification de l'état de ses amarrages et de ses connexions électriques ; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.4 - VÉHICULES
Les Îhicules de téléphériques doivent être soumis à : un contrôle visuel sans démontage, y compris les suspensions, les chariots et les axes de suspension ; une mesure de la force de serrage de toutes les pinces poids ; une Îrification du non glissement des attaches sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise. Toutefois, si chaque attache est identifiée au moyen d'un marquage permanent qui permette d'assurer la traçabilité des opérations, cette Îrification peut être effectuée au moment des inspections pluriannuelles telles que spécifié dans l'article D-3 ci-après ; une mesure de la résistance au glissement des freins embarqués ou à une mesure de l'effort de serrage des mâchoires des freins embarqués; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.5 - INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
Le serrage de la connectique électrique doit être Îrifié sauf s'il existe un système de détectionextinction automatique en cas de début d'incendie dans les armoires électriques. Il est possible de faire cette Îrification par caméra thermique.
D - 2.6 - AUTRES CONTRÔLES VISUELS
D'autre part, un contrôle visuel doit être effectué sur : les téléphériques d'évacuation ; les ouvrages de protection contre les avalanches ; les filets de rattrapage ; les installations de protection contre l'incendie ; l'outillage spécifique prévu pour l'entretien et la maintenance.
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D - 2.7 - DISPOSITIFS RELATIFS À LA RÉCUPÉRATION INTÉGRÉE
Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Le programme des essais à réaliser annuellement dans le cadre de l'inspection annuelle est défini par l'exploitant de façon à Îrifier la fonctionnalité des dispositifs et à maintenir dans le temps la compétence du personnel d'exploitation et sa maîtrise de ces dispositifs.
D - 3 - INSPECTIONS PLURIANNUELLES Article 46 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections pluriannuelles Les inspections pluriannuelles portent sur les attaches fixes ou découplables, sur les chariots et les freins embarqués. La périodicité de ces inspections est : - de 6 ans pour les constituants de sécurité des chariots et des freins embarqués qui sont soumis à la fatigue ; - de 5 ans au plus pour les attaches découplables. Ces inspections peuvent être planifiées par lots d'égale importance si ces attaches sont marquées de manière permanente permettant d'assurer la traçabilité de ces opérations ; - définie à l'article 47 pour les attaches fixes. Pour les attaches découplables utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 12 500 heures. Lors de ces inspections, ces constituants sont démontés et soumis à des contrôles réalisés selon un programme tenant compte des notices des fabricants et du retour d'expérience de l'exploitant. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot d'attaches fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des attaches. Toute attache démontée fait l'objet, après remontage, d'une Îrification de non-glissement sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise ou d'une Îrification de l'effort de serrage dans les mors. Les chariots et les freins embarqués font l'objet d'une Îrification du réglage et du déclenchement automatique après remontage.
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D - 3.1 - ATTACHES DÉCOUPLABLES
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Cas des attaches fonctionnant moins de 2000 heures par ans :
Lorsque l'inspection est réalisée par lots d'égales importance comme spécifié à l'article 46, la première inspection des attaches appartenant aux deux dernières tranches de 20% peut avoir lieu les 6ème et 7ème années après leur mise en service. Le tableau suivant donne un exemple d'application du programme rotatif de contrôle des attaches.
Année 0 Contrôle des attaches (Mise en service) Année1 Année2 Année 3 1ème Tranche de 20% Année 4 2ème Tranche de 20% Année 5 3ème Tranche de 20% Année 6 4ème Tranche de 20% Année 7 5ème Tranche de 20% Année 8 1ère Tranche de 20% .... ....
Toutefois, pour les attaches découplables à genouillère ou à crémaillère non marquées CE, la Îrification de non-glissement doit être faite tous les ans.
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Cas particulier des attaches utilisées plus de 2000 heures par an :
L'exemple suivant illustre l'application de la règle de gestion prescrite à l'article 46 de l'arrêté : Télécabine fonctionnant 6000 heures par an et munie de 40 Îhicules Un contrôle par lot est obligatoire. L'échéance de 12500 heures va être atteinte dans la 3ème année de fonctionnement. Il faut donc prévoir un contrôle de chaque attache selon une fréquence inférieure à 3 ans. Les solutions suivantes permettent de respecter les exigences de l'arrêté : 1ère solution : 4 lots de 10 attaches peuvent être constitués, 1 lot étant contrôlé chaque semestre 2ème solution : 2 lots de 13 attaches et 1 lot de 14 attaches peuvent être constitués. Un lot est contrôlé chaque 8 mois. 3ème solution : 20 lots de 2 attaches, 1 lot étant contrôlé tous les mois.
D - 3.2 - ATTACHES FIXES POUR TSF
Article 47 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection pluriannuelle des attaches fixes des TSF L'inspection pluriannuelle de l'ensemble des attaches fixes d'une installation est assurée suivant un programme rotatif respectant le calendrier suivant : - 100 % des attaches contrôlées la 1re année suivant la mise en exploitation ; - 50 % des attaches contrôlées les années 3, 6, 9 et 12 ; - 100 % des attaches contrôlées la 15e année ; - 50 % des attaches contrôlées les années 18 et 21 ; - 100 % des attaches contrôlées les années 25,28 et 30 ou les années 24, 27 et 30. sommaire
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Au-delà de 30 ans, l'exploitant contrôle 100 % des attaches tous les 3 ans ou 1/3 chaque année. Pour ce faire, l'ensemble des attaches fixes d'un même téléphérique est divisé en deux lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. Cette possibilité est subordonnée à un marquage permanent de chaque attache afin d'assurer la traçabilité de ces opérations. A défaut, cette opération concerne toutes les attaches tous les 3 ans. Pour les attaches utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 7 500 heures.
D 3.3 ATTACHES DE CHARIOT
Les attaches des chariots qui ne sont pas assimilables à des attaches de série utilisées sur des téléphériques monocâbles sont contrôlées à l'occasion de l'inspection des chariots.
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PARTIE E - GRANDES INSPECTIONS DES TELEPHERIQUES
E - PRÉAMBULE La présente partie précise le contenu des grandes inspections périodiques auxquelles doivent être soumis les téléphériques ainsi que les exigences particulières à respecter lors de la première grande inspection survenant après 30 années de service pour les téléphériques soumis aux obligations de l'article 67 de l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation, et à la maintenance des téléphériques. Les modalités d'exécution des grandes inspections sont définies en annexe 1 du présent document. E - 1 - GÉNÉRALITÉS Article 48 de l'arrêté du 07 août 2009 - Généralités L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issu d'un démontage. Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. Article 49 de l'arrêté du 07 août 2009 - Périodicité des grandes inspections Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : première grande inspection : au plus tard 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22 500 heures de fonctionnement avant 10 ans cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10e année de service avec l'accord du service de contrôle
deuxième grande inspection : au plus tard 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ;
troisième grande inspection et suivantes : 7 500 heures de fonctionnement sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle ; pour les installations fonctionnant plus de 1500 heures par an, le contenu de ces grandes inspections peut également être adapté, de même que la périodicité, sans que cette dernière n'excède 5 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur cinq années à la condition de la débuter deux ans avant son échéance théorique. En alternative aux dispositions des paragraphes précédents, la périodicité de la grande inspection peut être fixée à trois ans. Dans ce cas, l'installation est alors décomposée en lots homogènes avec un contrôle annuel permettant de couvrir l'installation sur trois ans. Les contrôles du premier lot sont réalisés avant la fin de la seconde année de fonctionnement. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des composants. Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des grandes inspections doit respecter le Guide Technique RM2 du STRMTG « Conception générale et modification substantielle des téléphériques » Chapitre A6. Tous les composants qui participent à une fonction de sécurité (cf article 48 de l'arrêté du 07 août 2009) et notamment ceux qui sont soumis à la fatigue doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif dans le cadre des grandes inspections. A l'achèvement d'une opération de dépose/repose des équipements de ligne (y compris si ce démontage ne concerne qu'une partie des équipements) ou du système de tension, avant réouverture au public du téléphérique, il est procédé à une épreuve de ces constituants afin d'évaluer leur comportement. Pour un balancier, cette épreuve peut consister à Îrifier son bon comportement (réglage, débattement, absence de butée, ...) notamment lors du passage de Îhicules. Pour un système de tension hydraulique, l'épreuve consiste à réaliser un essai de course du système de tension (lorry et Îrin) sur l'ensemble de la course releÎe lors des essais en charge précédents. La possibilité de réaliser une grande inspection sur 5 ans est limitée aux composants non unitaires pouvant être répartis en lots sensiblement égaux (par exemple Îhicules, pylônes, balanciers). La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. Pour un composant unitaire (station motrice, station retour, station intermédiaire, système de tension), l'étalement maximum de la grande inspection est de 3 ans. La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. La première grande inspection d'un téléphérique d'évacuation a lieu lorsque ce téléphérique atteint l'âge de 15 ans. Les grandes inspections suivantes ont lieu tous les 10 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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Article 50 de l'arrêté du 07 août 2009 - Responsable de grande inspection et délais d'instruction du programme de GI L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; - l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; - la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; - la Îrification de la qualification des intervenants ; - l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; - l'établissement du rapport de grande inspection ; - la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions.
Article 51 de l'arrêté du 07 août 2009 - Report d'une grande inspection Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes.
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E - 2 - MISE EN CONFORMITE À 30 ANS Au titre de la gestion administrative, ces opérations de mise en conformité constituent des modifications non substantielles au sens de l'article 2 de l'arrêté du 07 août 2009. Article 67 de l'arrêté du 07 août 2009 - Mise en conformité à 30 ans A l'occasion de la première grande inspection survenant 30 ans après la mise en exploitation de l'installation, les installations font l'objet de mesures portant sur le risque incendie et, pour celles mentionnées à l'article 69, du remplacement de certains constituants de sécurité. Sur demande de l'exploitant, le service de contrôle peut, après Îrification du respect du niveau de sécurité de l'installation, accorder un report de l'échéance de la mise en conformité, en corrélation avec les reports éventuels accordés au titre de l'article 51.
E 2.1 MISE EN CONFORMITÉ INCENDIE
Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Risques incendie Les mesures portant sur le risque incendie concernent les gares intégrées dans un bâtiment ainsi que l'environnement des gares et de la ligne. I.-Pour les gares intégrées dans un bâtiment, le risque incendie est maîtrisé par les mesures constructives suivantes : a) Isolement des organes importants du téléphérique des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie ; b) Equipement des locaux avec des dispositifs de détection d'incendie et, le cas échéant, des possibilités de désenfumage ; c) Isolement des locaux à risque important par des structures résistantes au feu. Ces mesures sont mises en oeuvre en modifiant, le cas échéant, les gares concernées. II. - Environnement d'une gare : Un bâtiment situé à moins de 8 mètres de la gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare au moyen de structures résistantes au feu.
·
Gares
a) Les câbles, poulie motrice, entraînements, systèmes de tension, freins et poste de commande ne doivent pas être situés dans des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie (locaux destinés au stockage de liquide inflammable en quantité égale ou supérieure à 150 litres et locaux abritant des transformateurs d'une puissance totale supérieure à 70 kVA) ;
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b) Les locaux occupés par ces composants ainsi que les locaux présentant des risques importants où le personnel n'est pas présent en permanence doivent comporter des installations de détection automatique d'incendie. Lorsque l'évacuation des fumées et gaz chauds ne peut pas se faire naturellement dans l'emprise des quais et des zones de cheminement d'évacuation des usagers, alors il faut mettre en oeuvre des mesures appropriées d'évacuation des fumées et gaz chauds dans ces zones. Les installations de détection automatique d'incendie doivent déclencher une alarme au poste de commande ; c) Les locaux à risques importants doivent être isolés des autres locaux par des parois coupe-feu de degré deux heures (respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et des sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Bâtiments proches des gares
Un bâtiment situé à moins de 8 mètres d'une gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare de parois coupe-feu de degré deux heures
(respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et éventuellement de sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Marche incendie Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Marche incendie
III.-Environnement de la ligne : a) Les dispositions suivantes sont prises en cas de présence d'un espace boisé sous la ligne ou à proximité immédiate de celle-ci : - une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système ; - l'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. b) Les mêmes dispositions s'imposent en cas d'implantation d'un bâtiment à moins de 8 mètres de la ligne et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie. En outre, un détecteur d'incendie (chaleur / fumée) est installé sur le bâtiment et déclenche une alerte incendie spécifique au poste de commande de l'installation. Les dispositions pratiques applicables à la marche incendie intégrée dans l'architecture électrique l'occasion de la mise en conformité à 30 ans sont les mêmes que celles définies pour les modifications d'architectures au paragraphe I 1.6 du guide RM1.
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En application de l'article 26-III de l'arrêté du 07 août 2009, d'autres solutions techniques peuvent être mises en oeuvre pour respecter les mesures ci-dessus.
E 2.2 AUTRES MISES EN CONFORMITÉ
Article 69 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Installations concernées par la mise en conformité Les installations visées à l'article 67 soumises au remplacement de certains de leurs constituants de sécurité sont : - les télésièges biplaces et triplaces ; - les télécabines à attaches découplables qui atteignent 30 années de service et qui n'ont pas été conçus et réalisés conformément aux dispositions réglementaires en vigueur le 17 mai 1989. E 2.2.1 - Mises en conformité de constituants autres que les architectures électriques Article 69 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les constituants de sécurité pour lesquels le retour d'expérience a montré qu'ils étaient sujets à des pathologies susceptibles de remettre en cause la sécurité des installations mentionnées au I, doivent être remplacés, sécurisés ou contrôlés. Les mesures attendues sont précisées ci-après. Elles peuvent être adaptées par recommandations du STRMTG en fonction de l'évolution des connaissances et du comportement des constituants.
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Frein toutes La chaîne de oui oui oui oui idem Sans objet d'urgence commande du Frein2 (Frein2) doit être en sécurité intrinsèque. Ceci exclut notamment : - les freins à bande; les freins à transmission de l'effort de serrage par tringlerie ou par câble; - les freins non positifs. Structures Arceau Mise en oeuvre oui oui S.O. S.O. La mise en Procédure des MONTAZ systématique de la oeuvre des acceptée par le Îhicules câblette ou d'un câblettes se service de dispositif équivalent. fait au cas contrôle. par cas Barrettes de toutes Vérification que toutes oui oui oui oui idem Sans objet sécurité les barrettes ont un avis STRMTG. Constituant Technologie Mise en conformité
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Constituant Technologie Mise en conformité Système de Par débrayage gravité Câbles des toutes treuils à mâchoires
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Pylônes
Pylônes treillis
Béton
toutes
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Gérer l'anti-collision S.O. S.O. non oui idem pour la zone gravitaire et grande vitesse Sécurisation oui oui oui oui idem Voir schéma ciobligatoire (vis-à-vis dessous des risques de rupture interne des mâchoires et de la liaison au contrepoids). Obligations de mettre S.O. S.O. oui S.O. Pas en place les d'obligation confortements traitant les pathologies récurrentes Vérification par un oui oui oui oui Pas expert de l'état du d'obligation béton et du calage du pylône sur le massif
S.O. = Sans Objet (*) Les exploitants mettant en oeuvre un Système de Gestion de la Sécurité contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé et mettant en oeuvre des procédures et une traçabilité adaptées bénéficient des mêmes facilités que celles accordées aux exploitants mettant en oeuvre un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie.
Schéma de principe de sécurisation des câbles de treuil à mâchoires sommaire
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E 2.2.2 - Mises en conformité des architectures électriques Article 69 III de l'arrêté du 07 août 2009 III. - L'architecture électrique des installations mentionnées au I, si elle n'a pas été remplacée après le 17 mai 1989, doit être rénoÎe en respectant les prescriptions ci-après : a) Le câblage externe à l'armoire doit faire l'objet d'une Îrification de son état ; b) Les thèmes suivants doivent être traités par des fonctions de sécurité, conçues avec un niveau de sécurité adéquat : - conduite ; - chaîne cinématique ; - freinage ; - tension du câble ; - ligne de sécurité ; - le cas échéant, portes de cabines ; - le cas échéant, pour les téléphériques munis d'attaches débrayables, non collision en entrée de gare, état et position des attaches, anomalie entraînement. Sauf justification, les autres fonctions de contrôle et de visualisation préexistantes sur l'installation sont maintenues avec un niveau de traitement au moins équivalent ; c) Tout constituant de sécurité de plus de 30 ans de cette architecture électrique doit être remplacé par un constituant neuf ; A l'issue des travaux de mise en conformité, le constructeur atteste au responsable de la grande inspection la conformité du câblage aux schémas électriques. Le câblage doit faire l'objet d'une Îrification qui peut être réalisée par le constructeur s'il bénéficie d'une assurance de la qualité certifiée conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie. L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises de l'installation doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. sommaire
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En toute hypothèse, sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, le personnel doit pouvoir déclencher un arrêt au moyen de ce frein, indépendamment du fonctionnement de l'automate programmable. A - Définitions On désigne par architecture électrique l'ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et les câblages internes et externes à cette armoire. Les capteurs et les actionneurs, y compris ceux de l'armoire de puissance, sont exclus. L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage... Les câblages internes à l'armoire de contrôle-commande sont considérés comme des constituants de sécurité. L'armoire de puissance n'est pas considérée comme un constituant de sécurité. Au titre du présent document, on désigne par constructeur la société qui conçoit et réalise les travaux de mise en conformité. Un dispositif, appareillage ou circuit de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul circuit ou élément concourant à la sécurité ne nuit pas au bon fonctionnement de l'ensemble de l'appareillage de sécurité, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. B - Fonctions et niveaux de sécurité des architectures électriques des installations relevant des dispositions de l'article 69 L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité et le niveau de sécurité associé listés dans les tableaux 1 à 4 ci-après.
I - Télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces
Les tableaux 1 et 2 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces. Dans le tableau 1, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : - Cas A : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). - Cas B : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante. - Cas C : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. - Cas D : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante. sommaire
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Tableau 1 : liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas oui En S.I. et 2 DT F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui oui oui oui oui X X
X
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas). Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas).
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité
(2)
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
BP arrêt en station retour
oui
oui
oui
oui
X (Lign e de sécur ité) X X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement 24V
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui
des S.O. S.O. oui oui En S.I. En S.I. X
Uniquement si les 24V sont isolés.
Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité
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Fonction Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle tension du câble Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui
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Action sur Cas oui F1 F2 X Remarques
oui
oui
oui
oui
X
X
Voir les précisions (3)
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: - un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. - le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). - le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. - Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. (2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ». sommaire
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Tableau 2 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Fonction Anti-cumul freins Présence et niveau de sécurité Remarques
oui sauf cas particulier (4) Pas de cumul lors d'une défaillance unique. S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition de défaut oui pour le réarmement S.I. non exigée Absence de relevage du Frein1 sur oui demande de Frein2 à l'arrêt (en dessous S.I. non exigée de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
II - Télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables
Les tableaux 3 et 4 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables. Dans le tableau 3, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : Cas A : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). Cas B : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante.
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Cas C : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. Cas D : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante.
Tableau 3: liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas D oui En S.I. et 2 DT oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I. X X X La sécurité intrinsèque est liée au contrôle de décélération du frein1. Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque. F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
X
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité (2) arrêt en station retour
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I.
X
oui X En S.I. (Ligne de sécurité) oui En S.I. oui X X
BP arrêt Frein2
Contrôle des 24V
d'isolement
Uniquement si les 24V sont isolés.
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Fonction Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle décélération du frein1 Contrôle de noncollision des Îhicules en entrée de gare Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui En S.I. oui
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Action sur Cas D oui En S.I. oui F1 F2 X Remarques
S.O.
S.O.
X
oui oui
oui oui
oui oui
oui oui X
X X Pour les Îhicules ouverts et chargés uniquement sur les technologies de type "gravitaire"
Contrôle d'embrayage oui et de débrayage des En S.I. pinces Contrôle du des pinces Contrôle absolue pesage oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
X
X
X X X Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence. Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage Voir les précisions (3)
surcharge
Contrôle de fermeture et de verrouillage des portes
oui
oui
oui
oui
X
X
Contrôle tension du câble
oui
oui
oui
oui
X
X
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
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STRMTG
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour
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Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives.
(2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble
Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ».
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Fonction
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Tableau 4 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Présence et niveau Remarques de sécurité Anti-cumul freins oui sauf cas parti- Pas de cumul lors d'une défaillance unique culier (4) S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et oui disparition de défaut pour le S.I. non exigée réarmement Absence de relevage du oui Frein1 sur demande de Frein2 S.I. non exigée à l'arrêt (en dessous de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
E - 3- AUTRES MISES EN CONFORMITE (POUR MÉMOIRE)
Article 70 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque installation doit être équipée de manière à permettre, depuis le plateau de service, d'immobiliser cette installation au moyen d'un frein de sécurité agissant directement sur la poulie motrice et empêcher son redémarrage intempestif. Article 71 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque balancier support, coté exploité, des téléphériques monocâbles équipés de galets à joncs doit être muni d'un dispositif de sécurité destiné à détecter le blocage du galet d'entrée du balancier et arrêter l'installation avant que ce blocage ne génère une situation dangereuse pour les passagers.
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PARTIE F - INSPECTIONS DES CABLES ET DE LEURS ATTACHES
F - PRÉAMBULE La présente partie précise les dispositions à respecter pour réaliser les inspections des câbles et culots et la réparation des câbles, les dispositions concernant la réutilisation des câbles, les critères de dépose des câbles et les dispositions concernant le remplacement des culots. Les câbles porteurs et tous les câbles de tension doivent être nettoyés dans toutes les zones des attaches d'extrémités et des appuis avant leurs contrôles visuels, magnétographiques et radiographiques. F - 1 - INSPECTIONS DES CÂBLES ET DES CULOTS
F 1.1 - GÉNÉRALITÉS
Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif [...]. Article 52 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles en service et leurs attaches sont soumis à des contrôles visuels, des contrôles non destructifs et des mesures réalisés suivant des modalités et des périodicités définies en annexe 1 et selon les méthodes prescrites aux articles 53 et 54 (II). Les contrôles visuels font l'objet d'une mention dans le registre d'exploitation mentionné à l'article 32. Les contrôles électromagnétiques font l'objet de rapports rédigés conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur. Les contrôles radiographiques font l'objet de rapports rédigés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les mesures font l'objet d'un rapport rédigé conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur.
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II. - Sans préjudice des dispositions prévues au I, des inspections complémentaires des câbles sont réalisées : - après des éÎnements particuliers ayant pu affecter l'état des câbles ; - lorsqu'un contrôle, notamment sur un appui fixe ou mobile, fait craindre que l'évolution d'un défaut puisse conduire rapidement à la dépose du câble en fonction des critères définis à l'article 59. Article 53 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles électromagnétiques Les contrôles non destructifs des câbles sont réalisés selon les normes NF EN 12927-8 ou NF EN 444. Lorsque le contrôle électromagnétique en pleine bobine nécessite de soulever le câble, pour les sabots de ligne, ou de reprendre la tension du câble, pour les sabots de gare, il est admis de réaliser le contrôle en demi-bobine aux conditions suivantes : - réalisation d'un contrôle électromagnétique en demi-bobine à l'année 0 après la mise en tension ; - réalisation d'un contrôle électromagnétique en pleine bobine tous les 20 ans. Quelles que soient leurs natures et leurs fréquences, les inspections de toute la longueur des câbles et de leurs appuis et fixations visent à déceler, à enregistrer et à évaluer la progression de tout défaut susceptible de nuire à la sécurité, tel que : défauts de surface (aspect anormal des fils, abrasion locale, usure générale, corrosion) ; défauts géométriques (diminution de diamètre, modification du pas de câblage, ondulation, déformation de l'épissure) ; défauts internes (distorsion locale, corrosion, indentations des fils, fils lâches, fils cassés) ; glissement du câble aux attaches d'extrémité.
F 1.2 MODALITÉS ET PÉRIODICITÉS DES CONTRÔLES
ANNEXE 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches (Modifié par arrêté du 20 mai 2010) I. - Câbles porteurs, culots et câbles de sécurisation des câbles porteurs. Cas des câbles porteurs non repositionnés : Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adaptée avec l'accord du service de contrôle.
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Câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel par l'exploitant Annuel Annuel Mensuel Mensuel Mensuel
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 Par la suite X X X Tous les 5 ans X X X Tous les 5 ans (1) X X X Tous les 5 ans X X X X Tous les 5 ans Tous les 20 ans Le contrôle non destructif est remplacé par un contrôle visuel, sans déroulage, par un Îrificateur agréé, tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 10 ans X X Tous les 5 ans Tous les 5 ans
Câble porteur en section courante Câble porteur à l'emplacement des cavaliers Câble porteur sur sabot de ligne Avec déplacement Câble porteur sur sabots (2) de gare Sans déplacement
Avec sécurisation Câble porteur sur tambours d'ancrage Sans sécurisation Câble de sécurisation Avec sécurisation Câble porteur sur appui mobile Sans sécurisation Câble de sécurisation Câble porteur situé entre deux appuis fixes ou entre un appui fixe et un ancrage fixe, sur lequel aucun Îhicule ne se déplace (y compris les zones de câble situées sous les mordaches) Culot et zone du câble porteur située en sortie du culot
Annuel
X
Annuel Annuel Annuel Mensuel Annuel
X X X X X
Annuel
X
Tous les 20 ans
Annuel
Sans objet
(1) Les zones du câble aux emplacements des cavaliers peuvent n'être contrôlées que tous les 10 ans si tous les 5 ans on procède au déplacement des cavaliers et au contrôle visuel du câble dans les conditions suivantes : - marquage de la zone du câble à l'emplacement des cavaliers avant leur déplacement ; - contrôle visuel de la zone du câble vers laquelle les cavaliers seront déplacés et qui ne devra présenter aucun défaut ; - contrôle visuel de la zone du câble dégagée par le déplacement des cavaliers ; - traçabilité des déplacements (distance, sens) dans le registre d'exploitation. sommaire
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(2) Zone de câble sollicitée par le roulement des Îhicules ou le déplacement du câble (translation/ flexion). Pour les zones à proximité des appuis fixes, on néglige les déplacements liés aux dilatations thermiques et aux variations de tension du câble dues à la position des Îhicules. Pour chaque téléphérique muni de câble porteur, l'exploitant doit établir un schéma identifiant les différentes sections de câble et permettant de les rattacher aux zones définies dans le tableau précédent. Ce schéma doit intégrer les câbles principaux et ceux de sécurisation, ainsi que les éventuels câbles de tension. Cas particulier des câbles porteurs avec repositionnement Sur certaines installations, les câbles porteurs sont repositionnés (après glissement). La conception de l'appareil (appuis, ancrages...) doit permettre ce repositionnement. Cette aptitude est établie par un intervenant indépendant de l'exploitant et compétent en matière de téléphérique bicâble. La longueur du repositionnement doit être au moins égale à celle de la zone de contact d'appui la plus longue du câble, augmentée d'une longueur de sécurité. La direction de repositionnement ne doit pas être modifiée pour un même câble. On doit prendre soin d'éviter de déplacer des zones de forte contrainte dans une autre zone de forte contrainte. Les zones accessibles du câble porteur doivent être contrôlées par magnétographie avant déplacement et les zones non accessibles avant déplacement doivent être contrôlées visuellement et par magnétographie après le déplacement. Les périodicités de contrôles à appliquer sont celles prévues par la norme européenne NF EN 12927. Cas particulier des appareils en fin de vie : Pour les appareils dont la cessation définitive d'exploitation est programmée moins d'une année après l'échéance théorique de contrôle de câble porteur nécessitant une reprise de tension, le type de contrôle de ce câble peut être adapté pour éviter cette reprise de tension. Le programme adapté est établi par un maître d'oeuvre agréé et soumis préalablement à sa mise en oeuvre à l'avis du service de contrôle.
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II. Câbles tracteurs et leurs culots.
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Zone du câble ou du composant
Contrôle visuel par l'exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années Par la suite 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 X X X X X X X X X X X X X X X Sans objet Tous les ans Tous les ans Tous les ans
Câble tracteur Hors zone située en section sur tambour ou courante sous attache fixe Câble tracteur sous attache fixe Câble tracteur sur épissure Culot et zone du câble en sortie du culot Cône après Culot extraction de sa démontable douille et câble sur un pas de câblage Culot et zone du Culot non câble en sortie du démontable culot
Annuel Après déplacement de l'attache Mensuel Mensuel
Annuel
Sans objet
Mensuel
Sans objet
Zone du câble
Contrôle non destructif par un Îrificateur agréé A l'occasion de chaque inspection pluriannuelle du chariot
Contrôle visuel par un Îrificateur agréé Contrôle visuel par l'exploitant Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Annuel X X X 9 10 Par la suite X Tous les ans
Câble tracteur sur tambour d'ancrage
Nota. Cas particulier des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot : Dans la suite de cet article, on désigne par téléphériques à va-et-vient les téléphériques à va-et-vient et les téléphériques à va-ou-vient.
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Dans le cas des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot, le câble tracteur fait l'objet d'un examen sur toute sa longueur, par la méthode magnéto-inductive, à l'aide d'un dispositif disponible sur l'installation, avec les périodicités suivantes : durant la première année d'utilisation du câble tracteur : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins toutes les 4 semaines d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 4 semaines peut être portée à 3 mois; durant la deuxième année à la dixième année d'utilisation : toutes les 1 000 heures d'exploitation et au moins une fois par an ; après la dixième année d'utilisation : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins tous les 3 mois d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 3 mois peut être portée à un an ; avant remise en service après un arrêt d'exploitation de 3 mois ou plus. En outre, le câble tracteur est soumis à un contrôle non destructif sur toute sa longueur une fois par an par un contrôleur ayant la qualification de niveau 2 de la norme NF EN12927. Ces intervalles doivent être diminués si, lors des contrôles, l'endommagement constaté du câble atteint ou dépasse la moitié de l'endommagement admissible selon l'article 59. III. Câbles porteurs-tracteurs.
Zone du câble ou du composant Contrôle visuel exploitant Après déplacement des attaches Annuel Mensuel Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé 0 X Fréquence : valeurs en années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Par la suite X X X X Tous les 3 ans j
Câble porteur tracteur en section courante
Télésiège à attaches fixes Autres téléphériques
X X
X X
X X
X X
Tous les 3 ans jusqu'à la X 24 iéme année puis tous les ans ensuite X Tous les ans
Câble porteur tracteur sur épissure
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IV. - Câbles de tension, culots et câbles de sécurisation des câbles de tension. Au sens du présent arrêté, un câble de tension est toujours sur appui mobile. A contrario, la substitution d'une partie d'un câble porteur à renvoi direct au contrepoids ne conduit pas à considérer la partie de câble substituée comme étant un câble de tension.
Type de câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 X 6 7 8 9 10 Par la suite X Tous les 5 ans X Tous les 10 ans X X (1) X Tous les 5 ans X Tous les 5 ans (1) X Tous les 10 ans (1) X X Tous les 5 ans
Non sécurisé Câble clos sécurisé Câble de sécurisation Non sécurisé Câble multi-torons sécurisé Câble de sécurisation
Mensuel annuel
X X
X
Annuel, avec contrôle de la X tension(2) mensuel annuel X X
Annuel, avec contrôle de la X tension (2)
Culot d'un câble de Non sécurisé Mensuel Sans objet tension d'un câble tracteur ou porteur et Sécurisé Annuel Sans objet zone du câble en sortie du culot (1) ce contrôle n'est pas requis pour les téléphériques monocâbles à mouvement unidirectionnel.
(2) la pré-tension des câbles de sécurisation doit être suffisante pour éviter les phénomènes dynamiques et être inférieure à 10 % de la tension nominale du câble de tension ;
V. - Câbles mobiles. Les câbles mobiles (câbles de secours, câbles de sauvetage) font l'objet d'un contrôle non destructif : avant tout exercice de sauvetage lorsque la situation du câble peut faire craindre des dégradations dues à la foudre et en tout état de cause au moins tous les 10 ans. Les zones de câble correspondant aux tours morts de câble sur tambour sont contrôlées au moins tous les 20 ans ; après toute opération de sauvetage réelle.
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VI. - Câbles de signalisation.
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Les câbles de signalisation et leurs éventuels câbles porteurs font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. VII. - Haubans. Les haubans font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités et de contrôles non destructif à l'origine, 10, 20 ans et ensuite tous les 5 ans. VIII. - Câbles porteurs d'appui en ligne A l'exception des zones d'extrémité qui feront l'objet d'un échéancier défini au cas par cas, ces câbles sont contrôlés comme des câbles porteurs, à savoir un contrôle magnétographique tous les 5 ans. IX. - Câbles de garde Les câbles de garde font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. Le contrôle visuel de la section courante doit être réalisé a minima tous les 15 ans. Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adapté avec l'accord du service de contrôle. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel (par opposition au public) tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007, la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu au moins toutes les 4 semaines la première année peut être portée à 3 mois. De même la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu tous les 3 mois au-delà de 10 ans d'exploitation peut être portée à 1 an. Code du tourisme Article R342-14 Les personnes qui effectuent les Îrifications prévues à l'article R. 342-13 sont indépendantes du maître d'ouvrage, du constructeur et de l'exploitant de la remontée mécanique ou du tapis roulant. Article R342-15 A compter du 1er janvier 2009, les personnes mentionnées à l'article R. 342-14 doivent être préalablement agréées par le service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Cet agrément est délivré pour une durée maximale de cinq ans dans les conditions prévues à l'article R. 342-16. Les agréments mentionnés aux articles R. 342-5 et R. 342-15 peuvent prévoir que les interventions de leurs bénéficiaires sont limitées à certaines catégories d'appareils et à certaines catégories de Îrifications. sommaire
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L'agrément peut être suspendu ou retiré s'il est constaté qu'une des conditions de sa délivrance n'est plus remplie ou en cas d'inobservation de la réglementation. Cette suspension ou ce retrait est prononcé après que le titulaire a été mis à même de présenter ses observations. En cas d'urgence, la suspension de l'agrément est immédiate. Un arrêté du ministre chargé des transports précise les conditions de délivrance des agréments précités notamment en ce qui concerne la qualification, les compétences et les moyens requis de la part des demandeurs ainsi que les conditions de suspension ou de retrait. Article 19 de l'arrêté du 07 août 2009 Contrôle des câbles des appareils nouveaux I. Avant la mise en exploitation du téléphérique les câbles doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif par un Îrificateur agréé. Ce contrôle doit être réalisé après la mise en tension du câble, sauf pour les zones de câbles dont le contrôle « pleine bobine » n'est pas possible en place. Pour ces zones, ce contrôle peut être réalisé au déroulage du câble. A l'occasion des contrôles magnétographiques, des mesures du diamètre des câbles multi-torons seront effectuées sur les épissures en référence au paragraphe 5.3 de la norme NF EN 12927-3 et au paragraphe 6.1.4 de la norme NF EN 12927-6.
F - 1.3 - CONTRÔLES RADIOGRAPHIQUES
Les contrôles radiographiques seront réalisés selon la norme NF EN 444.
F - 1.4 - CONTRÔLE DIMENSIONNEL DES ÉPISSURES
Mesure du diamètre d'un câble : le câble étant tendu en position rectiligne par une traction au plus égale à 20% de sa force de rupture nominale, on mesure en deux points distants d'au moins un mètre, en chacun de ces deux points : pour les câbles monotorons, deux diamètres perpendiculaires ; pour les câbles multitorons, trois diamètres pris sur les faces externes des trois couples de torons opposés. La moyenne de ces quatre ou six mesures constitue le diamètre mesuré. F 1.4.1 - Câbles neufs Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 I. Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesure de la longueur de l'épissure ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme ; sommaire
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c) Mesures du diamètre des noeuds ;
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d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante : a) Mesure de la longueur de l'épissure : elle doit être supérieure à 1 200 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieure à 1 500 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme : elles doivent être supérieures à 60 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieures à 100 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) c) Mesures du diamètre des noeuds : chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % (attaches débrayables) ou 115 % (attaches fixes) du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % pour les installations à attaches débrayables conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être comprise entre 100 % et 105 % du diamètre mesuré du câble en section courante hors de l'épissure. Ces mesures s'effectuent au moyen d'un micromètre à plateau ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : ces mesures s'effectuent en suivant les préconisations de l'annexe B de la norme EN 12385-8. Chaque mesure doit être inférieure ou égale à 6 % du diamètre nominal du câble.
F 1.4.2 - Câbles en service Article 54 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les câbles en service sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesures du diamètre des noeuds ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Outre les contrôles prévus à l'annexe I de l'arrêté du 07 août 2009, les parties modifiées ou réparées des câbles sont soumises à un contrôle dimensionnel et un contrôle magnéto-inductif par un contrôleur agréé avant leur remise en service.
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a) Mesures du diamètre des noeuds :
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Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante :
1. Pour les téléphériques à attaches fixes : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 115 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 115 % du diamètre nominal du câble ; 2. Pour les téléphériques à attaches découplables : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 110 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme : chaque mesure doit être supérieure à 85 % du diamètre nominal du câble ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être supérieure à 90 % du diamètre nominal du câble.
F - 1.5 - RAPPORTS DES INSPECTIONS PÉRIODIQUES
Les rapports des contrôles doivent faire l'objet d'une traçabilité adaptée. F - 1.5.1 - Contrôles visuels La traçabilité des contrôles visuels doit présenter les données suivantes : référence du téléphérique et localisation ; fonction du câble ; date, nom et visa du personnel ayant réalisé le contrôle ; localisation et nature des éventuels défauts. Les contrôles visuels devront statuer sur l'éventuelle nécessité de réaliser un contrôle destructif complémentaire.
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F - 1.5.2 - Contrôles magnétographiques et radiographiques L'interprétation des contrôles magnétographiques prendra en compte les résultats des contrôles précédents. Les rapports des contrôles magnétographiques seront rédigés et signés par un Îrificateur niveau II conformément au paragraphe 9 de la norme NF EN 12927-8. Les rapports des éventuels contrôles radiographiques seront rédigés et signés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les contrôles magnétographiques complétés des éventuels contrôles radiographiques devront statuer sur l'éventuelle atteinte des critères de dépose présentés dans l'article F-3 du présent document.
F - 2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES Article 58 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles - traçabilité Les réparations effectuées sur les câbles respectent les exigences suivantes : I. Les portions réparées des câbles sont localisées et les réparations font l'objet d'une traçabilité adaptée.
F - 2.1 - RÉPARATIONS DES CÂBLES CLOS PORTEURS
Article 58 II de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles porteurs II. Les câbles clos porteurs sont réparés lorsque deux fils extérieurs adjacents sont rompus ou que deux fils extérieurs, séparés par un seul fil, sont rompus. Les réparations devront être réalisées dans les conditions suivantes : Si l'espace entre les 2 extrémités d'un même fil rompu n'excède pas un diamètre de câble, on remplira l'espace au moyen d'un matériau de blocage ; Si l'espace dépasse un diamètre de câble, la continuité du fil est rétablie par brasage en respectant les conditions suivantes : · la distance entre les soudures des deux fils est au moins égale à 2 fois la longueur du pas de toronnage ; · la longueur de tout fil substitué est au moins égale à 100 fois le diamètre du câble ; · pour le calcul de la réduction de la section métallique, les fils réparés sont considérés comme rompus ; · le remplacement de plus de trois fils adjacents sur la même section d'un câble parcouru par le chariot (les 3 ruptures étant séparées par moins de deux pas de toronnage) n'est pas autorisé.
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F - 2.2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES MULTI-TORONS TRACTEURS ET PORTEURSTRACTEURS
Article 58 III de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles multitorons III. Les câbles multitorons sont réparés lorsque : - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré sur l'épissure est inférieur à 90 % de son diamètre nominal ; - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré aux extrémités des rentrées des torons est inférieur à 85 % de son diamètre nominal. Le nombre cumulé d'épissures générales et de tronçons de torons substitués dans un même câble ne doit pas dépasser six. La réparation d'un câble par remplacement d'un tronçon de câble ou d'un tronçon de toron ne peut être admise qu'à condition qu'il s'agisse d'un câble en bon état ayant subi des désordres locaux, non imputables à un défaut de constitution. F - 2.2.1 - Réparation par remplacement d'un tronçon de câble L'écartement entre les épissures anciennes et les épissures nouvelles doit être au moins de 3000 fois le diamètre nominal du câble. F - 2.2.2 - Réparation par remplacement d'un tronçon de toron Dans un câble réparé, le nombre total des tronçons de torons substitués ne doit pas dépasser trois pour l'ensemble du câble. Dans une même section droite du câble (zone courante ou épissure), il ne doit pas y avoir plus de 2 torons substitués. Dans le cas d'un remplacement d'un tronçon de toron dans l'épissure : La distance entre 2 noeuds existants et additionnels doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 60 fois le diamètre nominal du câble. Dans le cas d'un remplacement d'un toron à l'extérieur de l'épissure : La distance entre 2 noeuds additionnels à l'extérieur de l'épissure doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 100 fois le diamètre nominal du câble. Les mesures des diamètres des noeuds et des diamètres sur les longueurs des rentrées ainsi qu'à leurs extrémités doivent être conformes aux articles 54-1 et 54-2 de l'arrêté du 07/08/2009.
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F - 3 - CRITÈRES DE DÉPOSE DES CÂBLES Article 59 de l'arrêté du 07 août 2009 - Critères de dépose des câbles En fonction de son type et selon des longueurs de référence déterminées, un câble doit être déposé lorsque la réduction de sa section métallique ou, pour un câble multi-torons, celle des torons dépasse le pourcentage de réduction critique. Le pourcentage de réduction est calculé sur différentes longueurs de référence de câble et l'évaluation de la criticité doit notamment permettre le maintien d'un coefficient de sécurité du câble compatible avec l'exploitation. Le pourcentage de réduction critique de section métallique des différents types de câble est fixé dans le tableau ci-dessous:
Type de câble Câble clos porteur Câble de tension clos ou multitorons Autre câble multi-torons Longueurs de référence L = 20 P L= 3P L = 13 P L= 2P L = 165 P L = 13 P L= 3P L= 2P Pourcentages de réduction de la section métallique critique R = 10 % R= 5% R= 8% R= 4% R = 25 % R = 10 % R = 7,5 % R = 35 %
Toron considéré isolément
où: - les longueurs de référence L se déterminent en fonction du pas de toronnage des câbles, P; - Le pourcentage de réduction de la section métallique du câble ou du toron, R, est calculé en référence à la valeur initiale de la section métallique nominale du câble ou du toron correspondant. Lorsqu'un même fil est le siège de plusieurs ruptures sur la longueur de référence, une seule rupture est comptée. Les ruptures de fils prises en compte dans la longueur de référence ayant ainsi été déterminées, la réduction de la section métallique est calculée en référence aux sections nominales des fils rompus.
F - 4 - CONDITIONS DU CALCUL DES POURCENTAGES DE RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE La réduction de la section métallique doit prendre en compte les ruptures des fils et les réductions de section dues à l'usure, aux dégradations extérieures et intérieures et à la corrosion.
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GUIDE RM 1 PARTIE F
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F - 4.1. - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RUPTURES DES FILS
Est considéré comme rompu tout fil accusant un relâchement manifeste. Est considéré également comme rompu tout toron accusant un relâchement manifeste. En cas de doute sur la taille des fils rompus indiqués par le contrôle non destructif, il doit être supposé que les fils cassés sont les fils du câble ayant le plus gros diamètre.
F - 4.2 - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RÉDUCTIONS DE SECTION DES FILS
On s'efforcera, sur la longueur de référence, de déterminer les réductions de section métallique dues à l'usure, aux dégradations extérieures (méplats, entailles), aux dégradations intérieures (indentations) et à la corrosion. Toutefois, pour un fil donné, on ne retiendra que la réduction maximale de section produite en un point du fil par ces diverses causes.
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GUIDE RM 1 PARTIE G
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PARTIE G - MODIFICATIONS ET REMPLACEMENTS DES CONSTITUANTS DE SÉCURITÉ
Article 59-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Modifications et remplacements d'un CS existant Les constituants de sécurité récupérés ou modifiés au cours d'une opération de modification respectent les prescriptions du II (à l'exception du e) et du III de l'article 17 et des articles 18 et 19. Article 60 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour le remplacement d'un CS par un exploitant L'exploitant peut remplacer un constituant de sécurité existant par un constituant neuf ou récupéré si l'opération est réalisable au moyen de la notice fournie par le fabricant, sans risque d'erreur. L'exploitant assure la traçabilité de l'opération et notamment l'origine et la destination des constituants de sécurité de remplacement. Article 60-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Exigences pour le marquage CE d'un CS de remplacement Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : le constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité est marqué CE ; le constituant de sécurité neuf n'a jamais été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors ce constituant peut ne pas être marqué CE. Article 61 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un CS existant par un CS récupéré Un constituant de sécurité récupéré peut remplacer un constituant existant s'il a été conçu et mis en oeuvre après le 17 mai 1989 ou, à défaut pour les modifications non-substantielles, s'il a été mis en service pour la première fois à une date postérieure à celle de la mise en service du constituant qu'il remplace.
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Article 62 de l'arrêté du 07 août 2009 Ajout d'un CS non CE ou remplacement d'un CS non CE par un CS neuf non CE différent Un constituant de sécurité neuf non marqué CE peut être ajouté sur une installation ou remplacer un constituant existant différent, non marqué CE si : - il fait l'objet d'une Îrification en conception réalisée par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur technique indépendant ou un maître d'oeuvre ; - il respecte, pour la conception de sa modification, les règles techniques en vigueur ou, à défaut, les règles techniques qui lui étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures au 17 mai 1989. Toutefois, cette Îrification n'est pas exigée dans le cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches s'il est fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes de celle objet du présent arrêté et dès lors que leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches : en accord avec les services de contrôle, en application du principe GAME, il peut être fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes si leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Dans ce cas, le second regard en conception n'est pas exigé.
Article 63 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour les fabricants de CS neufs non CE Les fabricants des constituants de sécurité neufs non marqués CE identiques ou quasi-identiques à la pièce d'origine doivent être certifiés conformes à la norme NF EN ISO 9001. Par dérogation accordé par le service de contrôle, cette exigence n'est pas requise si : - l'exploitant est certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de la maintenance ou s'il dispose d'un système de gestion de la sécurité faisant l'objet d'un contrôle périodique, pourvu que celui-ci : a) Formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; b) Assure la traçabilité des opérations ; c) Soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R. 342-12-2 du code du tourisme. - le recours à cette pratique est limité aux constituants de sécurité simples sans soudures, non forgés et non moulés. Dans ce cas il doit être justifié de la matière et des contrôles dimensionnels du constituant de sécurité.
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Dans ce cas, l'exploitant doit fournir les caractéristiques d'origine suivantes : qualité matière traitements thermiques éventuels ; traitements de surface éventuels ; géométrie ( plan ou modèle) liste des CND à effectuer. Le fabricant doit alors fournir avec chaque constituant de sécurité les documents suivants : certificat matière ; rapport de CND sur ébauche ; rapport de contrôle dimensionnel ; rapport de CND après usinage ; engagement sur le respect des spécifications et des contrôles en fabrication. A propos des constituants de sécurité neufs Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : Ce constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité doit être conforme au décret n° 2003-426 du 9 mai 2003 relatif à la mise sur le marché des constituants et sous-systèmes assurant la sécurité des remontées mécaniques (marquage « CE »). Dans le cas contraire, ce constituant de sécurité peut ne pas être marqué « CE ». Dans ce cas, l'exploitant doit informer le fournisseur de l'usage de ce constituant de sécurité. Le fournisseur doit attester qu'à sa connaissance, il n'a pas fourni pareil constituant pour des installations mises en service après le 3 mai 2004. Sur une installation construite après l'entrée en vigueur du décret n°2003-426 du 9 mai 2003, si un constituant de sécurité marqué « CE » est remplacé par un constituant de sécurité neuf, ce dernier doit être marqué « CE ». A propos des constituants récupérés et modifiés si des constituants de sécurité récupérés sont modifiés : la conception de leur modification doit respecter les règles techniques en vigueur ou à défaut les règles techniques qui leur étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures à celles fixées par l'instruction du 17 mai 1989 modifiée concernant la construction et l'exploitation des téléphériques à voyageurs ; la conception de leur modification doit faire l'objet d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée.
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Article 64 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un culot coulé d'un câble tracteur Un culot coulé d'un câble tracteur est remplacé dès lors qu'une rupture de fil ou une indication de corrosion sur une longueur de pas de câblage à l'extérieur du culot considéré est constatée. En toute hypothèse, les culots coulés des câbles tracteurs sont remplacés au moins tous les deux ans. Cette périodicité est portée à 4 ans lorsque les culots coulés sont démontables et contrôlés annuellement. Article 64-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'une architecture électrique Si une architecture électrique est remplacée, alors l'architecture de remplacement doit intégrer une marche incendie, comportant une commande manuelle spécifique et permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Les dispositions pratiques applicables à cette marche incendie sont précisées au chapitre I 1.6 du présent guide.
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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PARTIE H - PROCEDURE APPLICABLE À LA MODIFICATION DES TÉLÉPHÉRIQUES RELEVANT DES DISPOSITIONS DU CODE DU TOURISME
H - PRÉAMBULE Article R342-17 du code du tourisme. Toute modification susceptible d'affecter la sécurité d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet d'une déclaration au préfet au moins un mois avant sa mise en oeuvre. A cette fin, le maître d'ouvrage transmet au préfet un dossier décrivant la modification envisagée et comprenant, le cas échéant, le rapport de sécurité prévu par l'article 4 du décret nº 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé pour la partie modifiée. Si, au vu du dossier transmis, il ressort que la modification envisagée remet en cause de manière significative les caractéristiques principales de l'installation, son emplacement et la nature des ouvrages ou sa capacité de transport, le préfet peut, dans un délai ne pouvant excéder un mois, la
soumettre à l'autorisation prévue à l'article L. 472-1 du code de l'urbanisme
Un DAET de modification substantielle vaut déclaration au préfet. Les modalités de gestion d'une modification substantielle sont précisées dans le guide RM2. Article 65 de l'arrêté du 07 août 2009 - Composition du dossier de déclaration de modification au préfet Le dossier prévu au premier alinéa de l'article R. 342-17 du code du tourisme comprend : a) La nature de la modification envisagée ; b) La liste et la qualification des intervenants ; c) La destination de chaque constituant de sécurité clairement identifié suivant son origine : - neuf ; - récupéré (modifié ou non) avec sa provenance et tous les renseignements justificatifs susceptibles de permettre une connaissance aussi approfondie que possible de son comportement antérieur ; - maintenu en service (modifié ou non) avec un rappel des éÎnements majeurs survenus durant son utilisation; d) Une analyse d'impact de la modification sur le système et son environnement. Lorsque la modification affecte les installations électriques de contrôle-commande, le dossier comprend également : sommaire
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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e) Le référentiel technique retenu ; f) Les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage ; g) Le cas échéant, les ajouts, suppression ou remplacement de constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande. Explicitation du d) : l'analyse attendue est une partie du dossier visant à identifier les risques liés à la modification (introduction de nouvelles fonctionnalités ou modification des fonctionnalités existantes, modifications structurelles, modification des interfaces internes ou avec l'environnement, modification des conditions d'exploitation...) et les mesures à-même de couvrir ces risques. Le cas échéant, elle identifie les constituants de sécurité ou sous-systèmes nouveaux. Article 66 de l'arrêté du 07 août 2009 - Décision de modification substantielle par le préfet Lorsqu'en application de l'article R. 342-17 du code du tourisme, le préfet estime que la modification envisagée reÐt un caractère substantiel, celle-ci est régie par les dispositions prévues par le chapitre II Cet article a deux conséquences. La première, est que cette modification est soumise aux mêmes prescriptions et obligations qu'une installation nouvelle. La deuxième, est que les constituants de sécurité neufs mis en oeuvre dans le cadre d'une modification substantielle doivent être marqués « CE ».
H - 1 - ORGANISATION D'UNE OPÉRATION DE MODIFICATION NON SUBSTANTIELLE L'exploitant désigne une personne appelée « responsable de modification » chargée de : présenter l'analyse de l'impact de la modification du téléphérique ; présenter un plan qualité spécifique à l'opération portant sur la partie modifiée du téléphérique ; Îrifier l'adaptation du projet de modification au terrain ; Îrifier la cohérence générale de la conception du projet de modification et des conditions d'utilisation des constituants ; Îrifier la conformité du projet de modification à la réglementation technique et de sécurité ; assurer la direction des réunions de chantier et rédiger les comptes- rendus ; contrôler la conformité de l'exécution des parties constitutives de l'installation et de l'installation elle-même au projet de modification adopté après Îrification ; diriger les essais probatoires de l'installation prête à être mise en service ; établir le dossier de récolement de l'opération de modification ; attester de la bonne réalisation de sa mission et se prononcer sur la poursuite de l'exploitation et les éventuelles conditions associées. sommaire
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Le responsable de modification doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. Si la complexité de l'opération et la nature des Îrifications à effectuer le justifient, le responsable de modification doit être choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréées par le ministre des transports.
H 2 - RÈGLES PARTICULIÈRES RELATIVES AUX MODIFICATIONS H 2.1 - INTRODUCTION D'UN MODE D'EXPLOITATION AVEC NOMBRE RÉDUIT DE VÉHICULES Dans le cas où un mode d'exploitation avec nombre réduit de Îhicules (espacement significativement augmenté ou trains de Îhicules) est introduit alors qu'il n'a pas été prévu à la construction du téléphérique, les paramètres suivants doivent faire l'objet d'une justification : - gabarits, - sécurité du câble à la traction, - sécurité du câble à la flexion, - réaction aux appuis, - transmissions des forces à la poulie motrice (accélération, décélération, adhérence), - sécurité des Îhicules au glissement.
H 2.2 - REMPLACEMENT DES VÉHICULES
Lors d'une opération de remplacement de Îhicules par des Îhicules neufs ou récupérés, si les prescriptions du guide RM2 ne peuvent être respectées du fait des dispositions constructives de l'installation, le gabarit libre ne doit pas être inférieur au gabarit initial, sauf à démontrer que la situation est améliorée du point de vue de la sécurité.
H - 3 - DOSSIER DE RÉCOLEMENT Avant la réouverture du téléphérique au public, l'exploitant doit adresser au service du contrôle un dossier de récolement adapté à la nature de la modification comprenant en général : le cas échéant, les attestations du deuxième regard ; le cas échéant, l'attestation du constructeur justifiant de la mise en oeuvre de son système qualité dans le cadre de cette opération ; le cas échéant, les déclarations de conformité des constituants de sécurité (CS) et des soussystèmes (SS) fournis par leurs fabricants ainsi que les dossiers d'utilisation (CS) et la documentation technique (SS) associés. sommaire
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le plan qualité de l'opération portant sur l'organisation de l'opération. Il doit notamment traiter : · de l'identité, de la qualité et de la qualification des divers intervenants, · de la gestion des interfaces entre les parties maintenues en service et les parties neuves ou récupérées, · de la Îrification des notes de calcul affectées par l'opération, · des contrôles et essais réalisés sur les constituants de sécurité récupérés ou maintenus en service sans modification (qualité des matériaux, nature des contrôles, procédures mises en oeuvre, etc...), · des éventuelles modifications de constituants de sécurité ; l'analyse de sécurité avec la liste des constituants de sécurité. Le cas échéant le rapport de sécurité.
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PARTIE I - REFERENTIEL APPLICABLE AUX ARCHITECTURES ELECTRIQUES MODIFIEES
PRÉAMBULE
La présente partie précise les prescriptions à respecter pour une opération de remplacement complet ou de modification partielle d'une architecture électrique des téléphériques dans le cadre d'une modification non substantielle.
Sauf justification, notamment liée à l'évolution de l'état de l'art, la modification complète ou partielle d'une architecture électrique ne doit pas conduire à l'altération du niveau de sécurité de cette architecture.
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CHAPITRE I1 - GÉNÉRALITÉS
I1 - 1 - DÉFINITIONS architecture électrique ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et le câblage externe à cette armoire vers les capteurs et actionneurs. Les capteurs et actionneurs, y compris les actionneurs de l'armoire puissance sont exclus. armoire de contrôle-commande L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage.. dispositif de sécurité ensemble des constituants qui sont utilisés pour réaliser toutes les opérations d'une fonction de sécurité. fonction de sécurité ensemble des opérations destinées à reconnaître l'apparition de certains états ou déroulements spécifiques constitutifs d'une situation dangereuse. Ces opérations déclenchent les processus destinés à réduire les risques, en particulier l'arrêt de l'installation. Une fonction de sécurité commence par la reconnaissance des états et l'évaluation des grandeurs physiques sur la remontée mécanique. Elle se termine par le déclenchement du processus, ou par l'achèvement de celui qui a été initié pontage suppression dans des conditions préétablies des fonctions de sécurité actives en exploitation normale, lors d´un service en cas de circonstances exceptionnelles sécurité intrinsèque Un dispositif de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul composant concourant à la sécurité ne nuit pas à son fonctionnement, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. Dans le cas où la défaillance d'un deuxième composant indépendant est susceptible d'entraîner une situation contraire à la sécurité, toutes dispositions doivent être prises pour signaler l'état défectueux d'un circuit ou d'un composant dans un délai suffisant pour permettre de prendre les mesures d'exploitation nécessaires. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. sommaire
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Capteur
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Un tel dispositif peut être schématisé tel que ci-dessous.
APids éventuel
Traitement Traitement
Actionneur
Actionneur
Le fonctionnement de chaque chaîne de traitement doit être testé au moins une fois tous les ans. sécurité intrinsèque totale Un dispositif de sécurité est dit en "sécurité intrinsèque totale" si, en plus d'être en sécurité intrinsèque, ses dispositifs d'acquisition et de traitement de l'information sont doublés et s'il assure la détection de discordance permanente et à fonction bloquante. Une fonction est dite bloquante si le réarmement n'est possible que lorsque les deux voies sont revenues à leur état de fonctionnement attendu. Si le capteur n'est pas du type tout ou rien, il doit être doublé. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. Cette fonction peut être schématisée telle que ci-dessous.
Capteur
APIdS éventuel
Capteur
Traitement
Détection permanente de discordance à fonction bloquante
Traitement
Actionneur
Actionneur
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I1 - 2 - CONTENU DU DOSSIER DE DÉCLARATION AVANT TRAVAUX Le dossier de déclaration avant travaux prévu par l'article R342-17 du code du tourisme (cf partie H du guide RM1) doit préciser en outre : le référentiel réglementaire les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage s'il est prévu de modifier, d'ajouter, de supprimer ou de remplacer des constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande, et notamment · la motorisation · les cliquets · la centrale de frein · le volant d'inertie · le système de pesage des pinces · le système de tension · le système de traînage des Îhicules · le système de fermeture des portes · un tapis d'embarquement ou de positionnement · etc... Si l'opération impacte de manière significative la mécanique ou l'hydraulique, l'opération doit faire l'objet de l'intervention d'un responsable de modification choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréés par le ministre des transports.
I1 - 3 - CAS DU REMPLACEMENT COMPLET DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 3 .1 - CONCEPTION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE Afin de limiter les modes communs de défaillance entre la marche d'exploitation et la marche de secours, et de simplifier les opérations liées à sa mise en oeuvre en vue d'éviter de recourir inutilement à une évacuation verticale des usagers, cette marche de secours doit être gérée de manière simple par un automatisme aussi indépendant que possible de l'automatisme principal. Aussi, dans ce mode de marche, les automatismes de la marche d'exploitation ne sont plus opérationnels. I1 - 3.2 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité listées dans les tableaux ci-après, avec leur niveau de sécurité associé.
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I1 - 3.3.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 3.3 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION.
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents : listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture et leur niveau de sécurité, ainsi que leurs possibilités de pontage décrivant le moyen de tester chacune d'elles du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, chaque installation doit faire l'objet : au titre de l'examen probatoire · d'un programme d'essais probatoire, qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour répondre à la réglementation en vigueur, et aux éventuelles spécificités de l'installation liées à son adaptation au terrain. · d'une procédure d'essais électriques probatoires, élaborée, soit par le constructeur de l'installation, soit par le constructeur électrique, qui : · décrit les modes opératoires nécessaires pour réaliser les essais électriques listés dans le programme d'essais ; · permet la Îrification fonctionnelle des fonctions de sécurité traitées par l'architecture. Cette Îrification fonctionnelle consiste à Îrifier le déroulement de la fonction, son efficacité ainsi que les visualisations associées, sans Îrifier son traitement, au moyen de l'actionnement de capteurs ou de BP de test. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial · d'une procédure d'essais annuels destinée à contrôler dans le cadre de l'inspection annuelle, la fonctionnalité des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules . Cette procédure doit également prévoir un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne et un essai non-destructif d'au moins une sécurité sur chaque pylône. Cette procédure doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
·
d'une liste d'essais périodiques décrivant les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien. sommaire
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I1 - 3.3.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation des paramétrages liés à la sécurité, pour chaque installation, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant. - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur : La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. - Vérification en cas de modification en cours d'essais électriques probatoires Les essais doivent être réalisés avec une version figée du logiciel (traitement et paramètres). Dans le cas où le logiciel serait modifié durant ces essais, le constructeur doit démontrer que les modifications réalisées n'ont aucun impact sur les tests précédemment réalisés ou identifier les essais impactés qui seront alors refaits. A défaut, l'ensemble des essais de validation devront être à nouveau réalisés.
I1 - 4 - CAS DE LA MODIFICATION PARTIELLE DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 4.1 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE Chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée doit avoir un niveau de sécurité conforme à celui défini dans les tableaux ci-après.
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I1 - 4.2.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 4.2 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture , ainsi que leur possibilité de pontage. Les fonctions ajoutées, modifiées ou supprimées doivent clairement apparaître. précisant le niveau de sécurité de chacune des fonctions ajoutées ou modifiées décrivant le moyen de tester chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée, à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, l'opération de modification doit respecter les prescriptions suivantes: au titre de l'examen probatoire
·
Afin de détecter d'éventuelles interférences avec les parties non modifiées de l'installation, les essais des fonctions de sécurité ajoutées ou modifiées doivent être réalisés à l'occasion de l'inspection annuelle de l'installation immédiatement après la modification. A cet effet, le document décrivant le moyen de tester, du capteur à l'actionneur, chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, est remis par l'exploitant au Technicien d'Inspection Annuelle. Si l'opération fait l'objet de l'intervention d'un maître d'oeuvre, celui-ci doit élaborer un programme d'essais probatoires qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour valider les interfaces de la modification valider la conformité de la modification à la réglementation en vigueur. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial, il appartient à l'exploitant de mettre en oeuvre les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien.
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· · ·
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I1 - 4.2.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation du paramétrage des fonctions ajoutées ou modifiées, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire ou de l'inspection annuelle. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
I1 - 4.2.3 - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur
La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle.
I1 - 5 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT L'UTILISATION D'AUTOMATES PROGRAMMABLES Dès lors que dans un appareillage de sécurité, des automates programmables réalisent seuls une fonction de sécurité, ils doivent respecter l'ensemble des prescriptions suivantes. Dans le cas particulier où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, les prescriptions de l'article I1 - 5.2 concernant le logiciel et de l'article I1 - 5.3 concernant le deuxième frein de sécurité doivent être respectées.
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I1 - 5.1 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LE MATÉRIEL L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. I1 - 5.2 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES LOGICIELS
I1 - 5.2.1 - La sûreté de fonctionnement des logiciels "utilisateur" est réputée acceptable dès lors que :
leur conception et leur développement respectent un Plan Qualité Logiciel équivalent à celui défini dans le fascicule de documentation AFNOR Z 67.130 ou la norme EN 61508. un plan de développement et un plan de validation sont définis et suivis, les équipes de développement, de validation et de contrôle sont indépendantes, l'objectif de test défini est le plus proche possible des 100% et que le respect de cet objectif est évalué. · Cas particulier Dans le cas où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, le P.Q.L. peut être réduit à un Plan Qualité Logiciel Simplifié (P.Q.L.S.). Dans ce cas, les documents techniques de réalisation du P.Q.L., définis dans la recommandation AFNOR Z 67-130 ou dans l'EN 61508, peuvent se limiter à:
· ·
un cahier des charges complet ; un dossier détaillé de spécifications du logiciel (le traitement de chaque fonction de sécurité devra être détaillé) ; un dossier de tests de validation, complet et cohérent avec le dossier de spécifications.
·
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l'exhaustivité des tests prévus, la bonne écriture du code.
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I1 - 5.2.2 - Un organisme indépendant du constructeur et accepté par le service du contrôle Îrifie:
la cohérence des dossiers de conception et de validation issus du cycle de développement,
Remarque : dans le cas où le logiciel reprend pour partie ou entièrement un logiciel développé à l'origine sans respecter un P.Q.L (ou un P.Q.L.S), la Îrification de la bonne écriture du code doit porter sur la totalité du logiciel, en incluant donc les parties développées sans plan qualité. I1 - 5.3 - PRESCRIPTION PARTICULIÈRE CONCERNANT LE 2ÈME FREIN DE SÉCURITÉ Sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, au moins une commande de ce frein doit être réalisée exclusivement avec des composants électromécaniques câblés. Cette commande doit être à la disposition du personnel et ne doit pas dépendre de l'automate programmable.
I1 6 PRESCRIPTIONS POUR LES MARCHES INCENDIE Les marches incendie intégrées à une installation existante (dans le cadre d'une modification complète ou partielle de l'architecture) doivent respecter les dispositions suivantes : Une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système. Chaque commande manuelle permet cette mise hors service de façon sûre : - Sécurité et disponibilité de l'organe d'activation de la marche incendie. Une solution basée sur un vote 2 sur 3 (voteur 2oo3) permet d'assurer cet objectif. - Sécurité et disponibilité du reste de la chaîne de commande de la marche incendie. Si son introduction se fait sur une architecture conserÎe ou récupérée, une solution basée sur la mise en oeuvre de tests périodiques en exploitation (périodicité a minima mensuelle) est acceptable pour Îrifier la disponibilité de la marche incendie. La commande déclenche une alarme lumineuse spécifique lors de son activation. La commande manuelle ne doit pas agir sur le bouton d'arrêt du frein de sécurité du poste de commande mais agir sur les autres boutons d'arrêt du frein de sécurité.
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Au moins un dispositif identifié permettant de régler la vitesse depuis le poste de commande (potentiomètre, sélecteurs) doit rester actif lors de la récupération en marche incendie. De même, l'inversion du sens de marche doit rester possible depuis le poste de commande si elle existe en marche d'exploitation. Elle peut ne pas agir sur les dispositifs destinés à provoquer la tombée de l'éventuel frein de chariot. L'accès à cette commande doit être conçu de façon à éviter toute manipulation de celle-ci par erreur. Un accès sous boîtier protégé sous verre à briser répond à cette prescription. L'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. Cette procédure détaille notamment comment sont maintenues les communications entre gares en cas d'activation de la marche incendie. Cas particuliers : - Cas des téléphériques bidirectionnels Afin d'optimiser le temps de récupération, la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les fonctions de contrôle distance vitesse, et les surcourses. Le pilotage de la vitesse reste automatique. Le contour de ce premier niveau peut le cas échéant intégrer d'autres fonctions de contrôle identifiées par une étude de sécurité du système. Pour le deuxième niveau, il doit exister une commande de pontage unique des fonctions de contrôle distance vitesse et des surcourses qui peut être actiÎ pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse (pilotage manuel de la vitesse). Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à informer clairement le personnel en gare motrice du pilotage manuel de la vitesse. - Cas des téléphériques unidirectionnels munis d'actionneurs qui sont nécessaires pour permettre la circulation des Îhicules La conception de la marche incendie doit permettre la commande de ces actionneurs, indépendamment de l'état de la liaison entre gares. Pour cela, il faut disposer d'une commande manuelle locale située dans les gares concernées, capable de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité qui sont de nature à empêcher le pilotage de ces actionneurs, en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. En gare motrice, cette commande doit être confondue avec la commande principale de la marche incendie.
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Pour certains téléphériques de technologie complexe (par exemple, appareils double monocâble, lanceurs motorisés à vitesse variable, ...), afin de conserver un fonctionnement optimal, la mise hors service des dispositifs de sécurité par la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les surveillances de certaines fonctions fondamentales (motorisation poutre à pneus, surveillance synchronisation double boucles de câbles, double contours...). Le contour de ce premier niveau est défini en fonction d'une analyse de sécurité du système. Pour le second niveau, il doit exister une commande de pontage unique de ces fonctions fondamentales qui peut être actiÎ en cas d'arrêt survenant pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse. Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à ce que le personnel soit clairement informé de l'activation de ce niveau. Pour ces cas particuliers, une étude de sécurité et la procédure d'intervention préétablie précisent les conditions d'utilisation de la marche incendie.
I1 - 7 - RÉARMEMENT ET DÉMARRAGE DEPUIS UN BOÎTIER DÉPORTÉ Le réarmement est autorisé depuis un boîtier déporté seulement si cette manoeuvre ne permet pas d'acquitter d'autres défauts que ceux issus dudit boîtier. Le redémarrage depuis ce boîtier est acceptable uniquement s'il est prévu un inter-verrouillage du B.P. de démarrage du pupitre par rapport à celui situé sur le pupitre de commande (il ne doit pas être possible de mettre en route une installation depuis 2 postes simultanément).
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CHAPITRE I2 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS AVANT L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89
I2 - 1 - TABLEAUX DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ Les tableaux 1 et 2 suivants précisent : - la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité ; - la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer.
I2 - 1.1 - TABLEAU 1 : LISTE MINIMALE DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ DEVANT PROVOQUER UN ARRÊT DE SÉCURITÉ S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle S.O. = Sans Objet F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT = prise d'information vitesse
DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
Fonction de sécurité
Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) et 2 DT oui En S.I.(*). oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Action sur F1 F2 X
Remarques
Survitesse et oui survitesse piéton En S.I.(*) et 2 DT Contrôle de oui En S.I.(*) dévirage Débit DT Commande frein1 oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Dans le cas d'un moteur asynchrone sans variateur et sans autorisation d'exploitation à la descente, la S.I. n'est pas obligatoire et une seule DT câble est exigée. Voir les précisions au § 2.2.1
X X X
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Fonction de sécurité Commande frein2 Verrouillage frein 2 Ligne de sécurité(1) Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X X
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Action sur F1 F2 X
Remarques
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque.
Arrêt retour
en
station
X X Uniquement si les 24V sont isolés. X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement des 24V
Contrôle oui décélération de En S.I.(*) l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la oui variation anormale En S.I.(*) de la vitesse du câble ou contrôle de l'écart entre vitesse réelle et consigne Contrôle S.O. décélération du frein1 Contrôle de nonS.O. collision des Îhicules (2) Contrôle S.O. d'embrayage et de débrayage des pinces Contrôle du pesage S.O. des pinces (2) Contrôle pneus rotation S.O.
X
Pour les moteurs à vitesse variable uniquement
oui . oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X
X X X Si l'installation en était équipée avant la modification Un capteur unique est accepté.
X X X Dans le cas d'un entraînement électrique indépendant du traînage, il faut en plus du contrôle rotation pneu classique, Îrifier la proportionnalité entre la vitesse câble et la vitesse du moteur d'entraînement du traînage qui peut être prise en sortie du variateur Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence
Contrôle surcharge absolue
non
oui
X
X
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Fonction de sécurité Contrôle fermeture et verrouillage portes (2) de de des Cas TSF Cas TSD et TCD S.O. oui
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Action sur F1 F2 X X
Remarques
Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé si l'installation en était équipé avant la modification ou dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage
Contrôle tension du oui En S.I. (*) câble
oui En S.I. (*)
X
X
(*) : Dans le cas d'une modification partielle et dans le cas d'une fonction pour laquelle la sécurité intrinsèque est requise par le tableau, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
(1) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours.
(2) Précisions sur les conditions d'inhibition de la fonction Cette fonction peut être inhibée sans réduction de vitesse par action volontaire et permanente du surveillant de station durant la phase de démarrage de l'installation.
(3) cas particulier du coffret de pesage Le remplacement simple d'un coffret de pesage par un coffret de pesage d'un autre modèle nécessitant une modification de l'armoire peut se faire en conservant la même action (la fonction d'alarme initiale peut être conserÎe).
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I2 - 1.2 - TABLEAU 2 : LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS DEVANT ÊTRE PRÉSENTES DANS TOUS LES CAS S.I. = Sécurité Intrinsèque
Présence et Remarques niveau de sécurité Anti-cumul des freins Voir les précisions au § 2.2.3 oui S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de vitesse, la sécurité oui En S.I. intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition oui S.I. non exigée de défaut pour le réarmement Absence de relevage du Frein1 oui sur demande de Frein2 à l'arrêt S.I. non exigée (en dessous de RV0) Signal sonore au démarrage Dans les deux stations oui
I2 - 2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À CERTAINES FONCTIONS DE SÉCURITÉ I2 -2.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. Lorsqu'on utilise deux prises d'information vitesse, leur concordance doit être surveillée. I2 - 2.2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
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Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I2 - 2.3 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À L'ANTI-CUMUL DES FREINS Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s², et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée. I2 - 2.4 - RÉDUCTION DE VITESSE Le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une réduction de vitesse avec validation d'une survitesse associée (S.I. non exigée) même si cette réduction n'était pas prévue à l'origine. Cependant, pour les fonctions de sécurité liées à des comptages de zone (contrôle de non-collision des Îhicules, contrôle du pesage des pinces, contrôle de fermeture et de verrouillage des portes et les fonctions associées) , le pontage manuel et temporaire de ces fonctions par un BP spécifique à appui permanent est possible sans réduction de vitesse et sans interdiction d'embarquer des usagers, afin de s'affranchir des arrêts intempestifs lors de la mise en mouvement du câble. Cas particulier du remplacement d'un coffret de sécurité dans le cadre d'une autre modification : Ce remplacement doit se faire à fonction de sécurité équivalente et à niveau de sécurité équivalent, y compris pour la gestion du pontage et de sa réduction de vitesse associée.
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CHAPITRE I3 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS APRÈS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89 ET AVANT LE 3 MAI 2004
I3 - 1 - MARCHE D'EXPLOITATION Les tableaux suivants précisent : la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité. Ces fonctions doivent être traitées en sécurité intrinsèque. la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme ; la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer. Le cas échéant, le niveau de sécurité requis pour chaque fonction est précisé dans le tableau. Abréviations Exploit. : marche d'exploitation C.Excep: marche en cas de circonstances exceptionnelles F1: premier frein de sécurité F2 : deuxième frein de sécurité
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I3 - 1.1 - TABLEAU A LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UN ARRÊT
Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
A1 A101 A102
Sécurités générales Contrôle de l'isolement des alimentations dans le cas d'un potentiel non référencé à la terre Contrôle de la perte de la source d'énergie
X X X X L'un des deux freins de sécurité doit être actionné automatiquement dans le cas où la source d'énergie utilisée pour la traction viendrait à faire défaut.
A2 A201 A202 A203
Sécurités frein motrice Contrôle de la position des freins (freins tombés) Contrôle de non verrouillage des freins Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle décélération du F1
X X X X X X X X X X Des dispositions doivent être prises pour, en cas de décélération insuffisante, déclencher automatiquement l'action de l'un des freins de sécurité. La décélération du F1 doit être surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche l'action du 2e frein de sécurité.
A204
X si modulé
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep La régulation du frein 2 est admise à condition que la décélération qu'il provoque soit surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche son action positive sans régulation. Ce système de déclenchement devra être différent et indépendant de celui prévu dans la surveillance du 1er frein de sécurité. X
Compléments
A205
Contrôle décélération du F2 si modulé
X
A206
Mise en action différée du frein 1 suite à une demande d'arrêt par le frein 2 Sécurités en station B.P. AE dans chaque station (si AE à fonction de sécurité qui se substitue à un F1) B.P. AE à chaque poste de travail (si AE à fonction de sécurité se substitue à un F1)
X
X
X
A3 A301
X X X
X X X
X X X
X X X Il doit être prévu dans chaque station, qu'elle soit surveillée ou non, un dispositif de commande d'arrêt déclenchant le premier frein de sécurité. Le F1 doit pouvoir être déclenché par le personnel de l'installation depuis ses postes de travail. Le F2 doit pouvoir être déclenché manuellement, sans régulation pour un arrêt d'urgence par le personnel depuis les postes de conduite.
A302
B.P. F1 dans chaque station(1) B.P. F1 à chaque poste de travail(1)
X X
X X
X X
X X
A303
B.P. F2 sur chaque poste de conduite
(
1)
Un BP en station retour déclenchant un arrêt au moteur électrique dont la décélération est surveillée répond à cette prescription.
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep Toutes dispositions doivent être prises pour interdire le changement inopiné de type de marche et de sens de marche durant le fonctionnement de l'installation. X
si contrepoids
Compléments
A304
Contrôle du changement du type et du sens de marche durant le fonctionnement de l'installation (exploitation, secours, exceptionnel) Contrôle des positions limites du système de tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur Contrôle de la tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur (pression du système de tension) Contrôle de la position du câble porteur/tracteur
X
A305 A306 A307
X
X
si contrepoids
X
Un dispositif doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation lorsqu'un système de tension a atteint une position limite. Ce contrôle doit garantir le non-dépassement des valeurs extrêmes de la tension. Des dispositifs de sécurité doivent contrôler les positions respectives du câble, des voies et des rampes d'embrayage ou de débrayage, le plus près possible de la zone de couplage et de découplage.
X
X
X X
X
A312 A313 A314 A315 A316 A317
Contrôle de la position de l'accouplement des entraînements Contrôle du pesage des pinces Contrôle des gabarits d'accouplement désaccouplement / aux pinces et de
X
X X X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.12 La position des éléments de l'attache susceptibles d'entraîner un défaut de couplage ou de découplage doit être contrôlée. Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13. Des dispositions doivent être prises pour assurer une répartition régulière des Îhicules sur la ligne.
Contrôle des cheminements des Îhicules en stations dans les zones où la sécurité des usagers est engagées Contrôle du cadencement des Îhicules Contrôle de sécurité d'aiguillage lorsque la sécurité des usagers est engagée
X X X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X (TSD) X C.Excep Cf. pour mémoire RM2 A4-15.5.3 Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque la traction exercée sur le câble tracteur ou porteurtracteur dépasse de 40 % la traction maximale en régime établi. Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque des variations anormalement rapides de l'effort de traction exercé par ces câbles sont détectées
Compléments
A318 A320
Contrôle de non débarquement Contrôle de la surcharge absolue moteur (Imax)
X
A321
Contrôle de la surcharge relative moteur (dI/dt)
X
A323 A324 A325 A326 A327 A328
Contrôle de la présence vitesse minimum (RV0) Contrôle de la concordance entre la vitesse du système entraînant les Îhicules et celle du câble Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble (dV/dt) Contrôle de survitesse en exploitation avec skieurs Contrôle de survitesse en exploitation avec piétons (si marche piéton envisagée) Contrôle de survitesse en fonctionnement exceptionnel
X
X X Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13 Cf. pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2 Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale d'exploitation autorisée. Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse d'exploitation autorisée avec piétons. X X Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale autorisée en fonctionnement exceptionnel.
X X
X X
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep X un seul dévirage autorisé TSD/TCD Exploit X deux dévirages indépendan ts C.Excep X un seul dévirage autorisé
Compléments
A330
Contrôle de dévirage
X deux dévirages indépendan ts
A4 A401 A5 A502 A503 A515
Sécurités d'accès Barrière fin de quais (Îhicule fermé) Sécurités Îhicule Contrôle de la fermeture des portes (en Îhicule fermé) Contrôle du verrouillage des portes (en Îhicule fermé) Bouton d'arrêt du Îhicule de service (en sécurité intrinsèque totale) Sécurités de ligne Contrôle de la ligne de sécurité Détection du blocage du galet d'entrée
X X Sur chaque ouvrage de ligne, des dispositifs doivent provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation en cas de déraillement du ou des câbles porteurs-tracteurs Cf arrêté TPH article 71 X X(2) X(3) X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf arrêté TPH article 70 X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.7
A6 A601 A602
( (
2) 3)
X
X
le contrôle de fermeture des portes cabines n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification le contrôle du verrouillage des portes cabine n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X Cf pour mémoire RM2 A3-7.4.1 C.Excep
Compléments
A603 A611
Contrôle de la vitesse du vent si V>5m/s Sécurité de croisement d'une autre installation
I3 - 1.2 - TABLEAU B LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UNE ALARME B Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme par référence à l'instruction technique du 17/05/1989 et aux règles STRMTG
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
B1 B101
Sécurités générales Contrôle de la tension des chargeurs des batteries liées à la sécurité Sécurités de ligne Contrôle de la vitesse du vent
X X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X
B6 B601
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I3 - 1.3 - TABLEAU C LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS
C
Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
C1 C101
Sécurités générales Mise hors service d'une fonction de sécurité (implique un passage en marche exceptionnelle) (en sécurité intrinsèque) Non démarrage intempestif (en sécurité intrinsèque)
X X
C102
X
X
X
X
En cas de coupure de la source d'énergie du moteur principal, toutes dispositions doivent être prises pour interdire la remise automatique en marche de l'installation après rétablissement de cette source d'énergie. Cf pour mémoire arrêté TPH article 16
C103 C104
Temporisation de stabilisation de la ligne (en sécurité intrinsèque) Condition d'arrêt et de disparition du défaut pour le réarmement (en sécurité intrinsèque)
X X X
X X X
Après arrêt de l'installation sur défaut, la remise en route ne doit être possible qu'après avoir remédié à ce défaut et avoir réarmé manuellement les dispositifs de sécurité (sauf en cas de pontage). Les détecteurs de défaut et les dispositifs de signalisation doivent être maintenus en position déclenchée tant que le défaut persiste.
C105
Priorité aux modes de marche réglementaires sélectionnés dont la vitesse est la plus faible (vitesse piéton et vitesse avec tapis d'embarquement arrêté)
X
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GUIDE RM1 PARTIE I Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X X X X C.Excep
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Compléments
C106 C107 C108
Cohérence entre l'affichage d'un défaut et le défaut réel Coupure de la traction suite à un freinage (en sécurité intrinsèque) Anti cumul des freins du treuil - Cette fonction peut ne pas être opérante si il est démontré par un essai que le cumul des 2 freins non modulés ne présente pas de danger pour les usagers (max=2,5m/s² et bon comportement de la ligne) (en sécurité intrinsèque) Priorité à la vitesse la plus faible demandée depuis les différents postes de commande Affichage de l'information vitesse Affichage de la valeur de courant Liaison entre gares (en sécurité intrinsèque) Signal sonore au démarrage dans les deux stations Sécurités d'accès Contrôle d'accès des portillons cadenceurs
X X
L'entrée en action de chacun des freins de sécurité doit automatiquement être conjuguée avec la suppression de l'effort moteur Cf pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2
X
X
X
X
C111 C112 C114 C116 C117 C4 C402
X X X
X X X X X X X Au poste de commande
X X
X X
X X
X
X
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GUIDE RM1 PARTIE I
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I3 - 1.4 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. I3 - 1.5 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I3 - 1.6 - TRAITEMENT DES BOUTONS D'ARRÊT DE SÉCURITÉ Tous les B.P. d'arrêt au 2ème frein de sécurité doivent être traités en sécurité intrinsèque totale. I3 - 1.7 - TRAITEMENT DE L'INFORMATION VITESSE ET DISTANCE Le traitement de l'information vitesse doit être réalisé en sécurité intrinsèque totale. Les capteurs de mesure de vitesse et distance doivent être doublés. A titre d'exemple, l'utilisation d'une dynamo tachymétrique moteur (DTM) et d'une dynamo tachymétrique câble (DTC) contrôlées en concordance répond à cette exigence. I3 - 1.8 - TRAITEMENT DE LA SURVEILLANCE DE LA TENSION DES CÂBLES Le capteur utilisé doit être spécifique à la fonction de surveillance. I3 - 1.9 - PONTAGE TEMPORAIRE DU CONTRÔLE DE CHEMINEMENT LORS DE LA MISE EN MOUVEMENT DU CÂBLE SUR LES INSTALLATIONS DÉCOUPLABLES Le pontage temporaire du contrôle du cheminement des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, doit activer une survitesse exceptionnelle et limiter la vitesse telle que définie au tableau 1 du I3 - 2.1
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Le pontage automatique temporaire du contrôle des cheminements des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, est autorisé. I3 - 1.10 - ARRÊT PAR INERTIE CONSIDÉRÉ COMME ARRÊT AU 1ER FREIN DE SÉCURITÉ Un arrêt par inertie, lorsqu'il est surveillé en décélération, peut être assimilé à un freinage au 1er frein de sécurité modulé et peut donc être utilisé comme arrêt de sécurité. Une décélération insuffisante doit entraîner automatiquement la mise en action du deuxième frein de sécurité. I3 - 1.11 - CAS PARTICULIER DE LA MARCHE GARAGE Ce type de fonctionnement autorise le cyclage ou décyclage des Îhicules pendant le fonctionnement de l'installation, y compris en marche d'exploitation. Si la sélection "marche garage" pendant le fonctionnement de l'installation ponte ou permet de ponter au moins une fonction de sécurité active en marche d'exploitation, cette sélection est considérée comme un changement de type de marche à fonction d'arrêt.
I3 - 2 - FONCTIONNEMENT EN CAS DE CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES I3 - 2.1 - GÉNÉRALITÉS En cas de circonstances exceptionnelles, telles que définies au chapitre A5 - 5 .4.2. du présent fascicule, le pontage de fonction de sécurité est possible. Ces possibilités de pontage doivent être prises en compte dans l'analyse d'impact de la modification de l'installation. Trois niveaux de marche sont alors possibles:
·
niveau 1 poursuite éventuelle de l'exploitation au moyen de l'entraînement principal ou de l'entraînement auxiliaire
Les fonctions du tableau 1 doivent être pontables et seulement celles-ci. L'accès à ces pontages est protégé par une clef « pontage ». L'exploitation peut se poursuivre uniquement selon les modalités définies au chapitre A - 2.2 du guide RM1.
·
niveau 2 - récupération des Îhicules avec le moteur principal ou auxiliaire.
Toutes les fonctions peuvent être pontables. L'accès à ces pontages est protégé par une clef spécifique « récupération ». Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
·
niveau 3 - récupération des Îhicules avec le moteur secours.
Toutes les fonctions "secours" doivent être pontables Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
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·
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niveau 4 - récupération ultime des Îhicules au moteur secours. Aucune sécurité active, hormis les capteurs intrinsèques au moteur qui peuvent rester opérationnels Utilisation d'un moyen d'activation et de coupure de la traction du moteur de secours Conservation d'un moyen d'ouverture et de fermeture manuelle des freins Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1
Les paragraphes suivants I3 - 2.2 et I3 - 2.3 détaillent ces différents cas. Les principes à respecter pour le pontage des fonctions de sécurité sont :
le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une limitation de la vitesse de fonctionnement à 1,5 m/s, exception faite de certaines fonctions précisées dans le tableau 1 pour lesquelles le fonctionnement de l'installation avec une vitesse réduite à 50 % de la vitesse maximale est possible; le pontage d'une fonction de sécurité doit être signalé en permanence; dès lors qu'une fonction est pontée, la conduite doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande; sauf dans le cas d'incendie, la possibilité de pontage simultané de toutes les fonctions de sécurité par un seul interrupteur est interdite; une même mesure d'accompagnement peut permettre de compenser le pontage de plusieurs fonctions en respectant les regroupements par famille définis dans le tableau 2; chaque mesure d'accompagnement définie dans le tableau 1 ci-après doit faire l'objet d'une procédure écrite par l'exploitant.
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Ref. A101 A601 A305 A203, A204, A205 A323, A324, A325 A326 A315 A313 A324 A316 A320 A321 A502 A503 A317 fonctions de sécurité Isolement des 24V Ligne de sécurité Surcourses lorry Contrôles liés à la vitesse
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Tableau 1 - Liste des fonctions de sécurité devant disposer d'une possibilité de pontage
familles cf. tableau 2 Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 possibilité ò50% de vmax Oui Non Non Non Conditions ò50% de vmax Sans condition Sans objet Sans objet Sans objet
Cheminements Pesage pinces Rotation pneus Cadencement Îhicules Surcharge absolue surcharge relative Fermeture portes Verrouillage portes Aiguillage et
Fm4 Fm7 Fm4 Fm4 Fm5 Fm6 Fm4
Oui, sous condition Oui Oui, sous condition Oui, sous condition Non Oui, sous condition Oui
Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Sans objet Interdiction de continuer à embarquer des usagers Sans condition si aiguillage statique
Tableau 2 : mesures d'accompagnement outre la réduction de vitesse
Famille Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 Fonction de sécurité Contrôle de l'isolement des 24V Contrôle de la ligne de sécurité Contrôle de la position du lorry Contrôles liés à la vitesse Contrôle des cheminements Contrôle rotation pneus Contrôle cadencement Îhicules Contrôle aiguillage Contrôle de la surcharge absolue et relative Mesures d'accompagnement Pas de mesure Surveillance de la ligne Surveillance du sytème de tension Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande Surveillance de la position des aiguillages Surveillance de la valeur du courant Surveillance du comportement de la ligne Surveillance de la bonne arriÎe des Îhicules Surveillance de la chaîne cinématique Surveillance fermeture et Îrification verrouillage portes Interdiction de continuer à embarquer des usagers Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande
Fm5
Fm6 Fm7
Contrôle fermeture et verrouillage portes Contrôle pesage pinces
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I3 - 2.2 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT PRINCIPAL OU AUXILIAIRE Cette marche a pour objet de faciliter la récupération des Îhicules en permettant le pontage d'autres fonctions de sécurité que celles définies dans le tableau 1 du I3 - 2.1. Si cette marche est prévue, sa mise en oeuvre doit se faire par une commande spécifique accessible au moyen d'une clef et la conduite de l'installation doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande. I3 - 2.3 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT DE SECOURS La marche de récupération avec l'entraînement de secours doit s'effectuer avec les fonctions de sécurité listées dans les tableaux 3 et 4 ci-après. Dans le souci d'éviter autant que possible une évacuation, chacune des fonctions d'arrêt de la marche avec l'entraînement de secours doit pouvoir être pontée individuellement. Le pontage d'une ou plusieurs fonctions de sécurité en marche de secours doit impliquer une mesure d'accompagnement telle que définie dans le tableau 2 du I3 - 2.1. Tout pontage effectué en marche secours doit être signalé en permanence, même après être passé en marche d'exploitation afin que l'action corrective ne soit pas différée. Nota : Si la vitesse peut excéder 1,5m/s dans la tolérance de 20% permise par la survitesse, les fonctions de sécurité sont les mêmes qu'en marche d'exploitation. Les prescriptions ci-après ne sont applicables qu'aux installations dont la vitesse en marche de secours est inférieure ou égale à 1,5 m/s. Tous les B.P. d'arrêt, à l'exception du B.P. frein 1 situé sur le pupitre de commande, et toutes les fonctions de sécurité exigées en marche secours, à l'exception du contrôle du non verrouillage du frein 2 (Cf. tableau 3), doivent déclencher un frein agissant sur la poulie motrice avec mise en action différée du frein de service, ce qui de fait dispense de réaliser la fonction d'anticumul.
I3 - 2.3.1 - Tableau 3 - Liste des fonctions de sécurité qui doivent provoquer un arrêt de sécurité en marche de secours.
Ref. A202 A302 A303 A306 Fonctions de sécurité Contrôle de non verrouillage du frein 2 Remarques Contrôle à effectuer à l'arrêt et en marche Une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction. Accès direct au frein 1 installé sur le pupitre Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique. de commande de la marche de secours. Accès direct au frein 2 installé sur les pupitres Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique de conduite et de commande du moteur de Une consigne d'exploitation doit définir les secours. conditions de pontage de cette fonction. Contrôle de la tension du/des câble(s) Sur les installations pour lesquelles l'adhérence tracteur(s) ou porteur(s)/tracteur(s) (pression n'est pas assurée dans toute la plage de du système de tension) fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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A329 Contrôle de survitesse en secours
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A330 A601
fonctionnement de Ce contrôle n'est pas imposé sur les installations exploitées uniquement à la montée et dont l'évacuation s'effectue également à la montée. Cette survitesse peut être soit électrique soit mécanique avec seuil de déclenchement à +20% de la vitesse de secours. Anti-retour mécanique (cliquets) ou électrique sur frein 2 Contrôle de la ligne de sécurité (coffret de En station retour, un et un seul B.P. d'arrêt sécurité). intégré dans la ligne de sécurité ne doit pouvoir être mis hors service qu'avec celle-ci. Tous les autres B.P. d'arrêt électrique, frein 1 et Tous ces B.P. (sauf A302 A303 et A601) peuvent frein 2. être mis hors service à condition de respecter les points suivants: - mise hors service globalisée par gare - information du personnel quant à la mise hors service de ces B.P. et liaison phonique permanente avec le personnel au pupitre de conduite
I3 - 2.3.2 - Tableau 4 - liste des autres fonctions de sécurité qui doivent être opérante en marche de secours.
Ref. A201 A201 A202 C106 C107 C112 Fonctions de sécurité contrôle de non leÎe du frein 1. contrôle de non leÎe du frein 2. contrôle du non verrouillage des freins affichage de l'état des fonctions de sécurité mentionnées au tableau 4 coupure traction. affichage de l'information vitesse. Mise en oeuvre visualisation de la position du frein 1 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation de la position du frein 2 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation située sur les pupitres de conduite du moteur de secours
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CHAPITRE I4 - CAS PARTICULIER DES AUTOMATISMES NON MARQUÉS CE DES TAPIS D'EMBARQUEMENT OU DE POSITIONNEMENT
I4 - 1 - TAPIS D'EMBARQUEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.2.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c1 c2 d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Survitesse avec tapis en fonctionnement Survitesse avec tapis arrêté Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons S.I. S.I. (*) Niveau de sécurité de l'installation Niveau de sécurité de l'installation S.I. non exigée S.I. non exigée Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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I4 - 2 - TAPIS DE POSITIONNEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.3.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons Surveillance de l'angle rentrant S.I. S.I. (*) S.I. non exigée S.I. non exigée S.I. Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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ANNEXE
GUIDE GRANDE INSPECTION
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ____________________________________________________________________________
GUIDE GRANDE INSPECTION
Version 1.1 du 02-03-10
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Préambule
Le présent document a été élaboré par un groupe de travail, animé par le SNTF et dont le secrétariat est assuré par le STRMTG. Ce groupe de travail comprend des représentants de toutes les entités intervenant en France dans le domaine des remontées mécaniques et plus particulièrement des grandes inspections (exploitants, constructeurs, maîtres d'oeuvre, services de contrôle, contrôleurs, prestataires de services).
Membres du groupe de travail
Animateur : Secrétariat : M. TARDIEU SNTF M. MAUPETIT STRMTG
COMAG STRMTG NORISKO COPPEL MAINTENANCE POMAGALSKI SA HALEC SA BDRM HAUTE SAVOIE DOPPELMAYR FRANCE STRMTG SERRE-CHEVALIER SKI DEVELOPPEMENT SNTF DOPPELMAYR FRANCE BDRM SAVOIE DENIS CREISSELS SA MERIBEL ALPINA SNTF SOCIETE D'AMENAGEMENT DE LA PLAGNE SNTF
M. AUBONNET M. BARNASSON M. BERNARD M. COPPEL M. FAUCHE M. FONTIMPE M. GRUET-MASSON M. IACOVAZZI M. PETIT M. PHILIP M. SAÏSSI M. SION M. SOUQUET M. TOURNIER M. VIBERT
Suppléants ayant également participé :
M. ABINAL M. BLANDON M. CHEDAL M. MOUQUET M. RIOULT CABINET ERIC DENIS CREISSELS SA SOCIETE DES 3 VALLEES SNTF DENIS CREISSELS SA BDRM HAUTE-SAVOIE
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La mise à jour de ce document sera assurée par ce même groupe de travail en fonction des nécessités ainsi que du retour d'expérience. La version en vigueur est disponible auprès du STRMTG ou du SNTF.
Objet
Ce guide a pour objet de définir les missions des différents acteurs de la Grande Inspection (GI) : le Responsable de Grande Inspection (RGI), les BCRM, les contrôleurs, les unités de maintenance, les exploitants, les constructeurs, ... et de leur apporter une aide méthodologique. Il comporte deux parties : La partie (A) a pour objet de préciser le contexte réglementaire. La partie (B) définit l'étendue des missions dévolues au RGI, la méthode à appliquer et le contenu des documents que le RGI doit fournir.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________
Sommaire
PRÉAMBULE................................................................................................................................1 OBJET............................................................................................................................................2 PARTIE A I. LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE....................................................................................4 II. LEXIQUE..................................................................................................................................6 PARTIE B I. LE RESPONSABLE DE GRANDE INSPECTION (RGI)....................................................7 II. LES AUTRES INTERVENANTS DE LA GI........................................................................8 III. DOSSIER PRÉSENTANT LA GI.........................................................................................8 IV. DESCRIPTION DU MODE OPÉRATOIRE DE LA GI..................................................10 V. COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES POUR EFFECTUER UNE OPÉRATION DE GI....11 VI. MODÈLE DE PROGRAMME DE GI................................................................................12 1. Gare Motrice....................................................................................................................13 2. Ligne.................................................................................................................................15 3. Gare Retour......................................................................................................................17 4. Tension.............................................................................................................................19 5. Véhicules..........................................................................................................................21 VII. CRITÈRES ET MÉTHODES POUR LA MISE EN PLACE D'ALLÈGEMENTS DE CONTRÔLE................................................................................................................................22 1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare)...............................................22 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1ère GI................................................22 VIII. GESTION DES ÉCHÉANCES RÉGLEMENTAIRES.................................................23
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PARTIE A
I. Le contexte réglementaire
L'arrêté du 7 août 2009 du ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat précise dans son chapitre III - Section 4 - Sous-section 2 - articles 44, 48, 49, 50 et 51 le contexte réglementaire dans lequel la grande inspection doit être réalisée, ainsi que ses objectifs et son périmètre. 1. Objectif de la grande inspection Article 48 1er alinéa « L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issue d'un démontage. » 2. Périmètre de la grande inspection Article 48 2ème alinéa « Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. » Parmi ceux-ci, on peut lister : - les dispositifs de lutte contre l'incendie ; - les appareils sous pression ; - les appareils de levage ; - l'électricité de second oeuvre ; - ... 3. Périodicité des grandes inspections Article 49 « Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils 1 qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle.
1
par « appareils », on entend les constituants de sécurité d'une installation tels que définis au 2.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur trois années à la condition de la débuter un an avant son échéance théorique. » Article 51 « Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes. » 4. Qualification des intervenants Article 44 II « Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001 Article 44 III « Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. » 5. Responsable des grandes inspections et programme Article 50 « L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; la Îrification de la qualification des intervenants ; l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; l'établissement du rapport de grande inspection ; la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions. » Cette personne est appelée « Responsable de Grande Inspection » (RGI).
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II. Lexique
Accident grave : Est qualifié d'accident grave un éÎnement ayant eu pour conséquence un tué ou un blessé grave, c'est à dire un usager ou un tiers dont le diagnostic sommaire effectué dans l'instant indique une des blessures ci-dessous ou quand un complément d'information médicale précise une durée d'hospitalisation supérieure à 6 jours. fracture des membres inférieurs, du bassin, de la colonne vertébrale ou du crâne ; doigts ou membre sectionnés.
Boulonnerie : Dans ce guide, on entend par boulonnerie, les écrous et boulons standards que l'on peut trouver dans le commerce grand public par opposition aux pièces filetées spécifiques des constructeurs. Contrôle : Ensemble des méthodes appropriées permettant d'évaluer l'état d'une pièce sans la détruire, ceci comprend : le contrôle d'état de surface, le contrôle visuel, le contrôle dimensionnel, le sonnage et les contrôles non destructifs. Contrôle non-destructif (CND): les contrôles de type ressuage, ultrasons, magnétoscopie et radiographie ; le contrôle visuel est un contrôle spécifique non destructif ; CND-PT : CND par ressuage CND-UT : CND par ultrasons CND-MT : CND par magnétoscopie CND-RT : CND par radiographie CND-VT : Contrôle visuel CVDE : contrôle visuel, dimensionnel et de l'état de surface Défaut connu : défaut pour lequel il existe une méthode de traitement reconnue pour le modèle de constituant concerné. Démontage : Désassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats et avec préparation des pièces soumises au contrôle. Dépose : Ôter un ensemble cohérent qui était fixé et le transférer si besoin avec les moyens et la traçabilité adéquats. Remontage : Réassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats. Repose : Remettre un ensemble cohérent sur l'installation et l'y fixer avec les moyens et la traçabilité adéquats.
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PARTIE B
I. Le Responsable de Grande Inspection (RGI)
Le maître d'ouvrage ou son exploitant désigne un RGI accepté par le BCRM pour la GI d'un appareil. Un RGI unique doit intervenir pour l'ensemble de la GI même si celle-ci est tronçonnée sur plusieurs années. Le RGI est l'interlocuteur privilégié du BCRM pour cette opération. Ce responsable doit avoir été reconnu compétent par les BCRM. A titre d'exemple, il peut faire partie du personnel de la société d'exploitation, d'une entreprise de maintenance, d'un organisme de contrôle, d'un bureau de maîtrise d'oeuvre, d'un constructeur... intervenant dans le cadre de la grande inspection. Ses missions sont les suivantes : Définition de l'état actuel de l'installation Préalablement à l'établissement du programme, le RGI doit faire un état des lieux le plus exhaustif possible de l'installation. Établissement du programme Le RGI soumet au BCRM le programme de la GI qui comportera au minimum les rubriques du chapitre III de cette partie. Vérification de la qualification des intervenants Le RGI devra s'assurer de l'adéquation entre la qualification reconnue de l'intervenant et l'opération qu'il réalise. Vérification de l'exhaustivité de la réalisation du programme Le RGI devra s'assurer que toutes les opérations prévues dans le programme sont réalisées. Traitement des défauts Le RGI devra s'assurer que les procédures techniques et administratives adaptées (dossier à présenter, intervenants à contacter) sont appliquées pour le traitement du défaut. Établissement du rapport de GI et formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation
Le RGI rédige le rapport de GI, constitue le dossier de récolement des opérations et se prononce sur la poursuite de l'exploitation. Il indique la prochaine échéance réglementaire des sous-ensembles objets de la GI. Il pourra éventuellement anticiper les échéances réglementaires s'il le juge nécessaire en particulier pour les composants ayant fait l'objet d'un sondage.
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II. Les autres intervenants de la GI
1. Les Unités de Maintenance (UM) Les unités de maintenance sont les entreprises disposant des moyens et des compétences propres à effectuer une ou plusieurs des opérations spécifiques nécessaires à la réalisation d'une GI. Toutes les unités de maintenance intervenant dans le cadre de la GI doivent agir sous couvert du système qualité de l'une d'entre elles. Les unités de maintenance doivent être certifiées GI ou, à défaut, elles doivent posséder les procédures correspondant aux compétences requises. 2. Les contrôleurs COFREND II Les contrôleurs COFREND II sont certifiés par le COFREND selon l'EN 473 pour un type de contrôle non destructif spécifique. À l'exception de certains contrôles visuels, tous les CND doivent être effectués par des contrôleurs certifiés COFREND II. 3. Les Bureaux de Contrôle des Remontées Mécaniques (BCRM) Le terme BCRM désigne l'ensemble des BIRM, BIRMTG et BDRM. 4. Les bureaux d'étude (BE) Les bureaux d'étude sont les entreprises possédant les moyens et les compétences nécessaires pour effectuer des études dans le domaine technique concerné.
III. Dossier présentant la GI
Le dossier qui présente la GI doit traiter au minimum des rubriques suivantes : Nom du Responsable de GI Désignation, état actuel et historique de l'installation
Le dossier doit comprendre : - le nom de l'installation ; - l'année de mise en service ; - le constructeur ; - une estimation du nombre de passages ; - les heures de fonctionnement ; - le nombre d'année de fonctionnement ; - un historique des modifications effectuées comprenant pour chaque modification : la nature de celle-ci, l'année de réalisation et la référence du dossier ;
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ - pour chaque GI antérieure : l'année de réalisation et la référence du dossier ; - pour la GI précédente : les mesures définies à appliquer à la présente GI ; - un historique des incidents sur un composant concerné par la GI ayant engendré un risque vis-à-vis de la sécurité et nécessitant une action de suivi. Programme des contrôles
En tenant compte de l'état actuel de l'installation, le RGI décompose celle-ci en sousensembles (Îhicules, gares, équipement de ligne...) eux-mêmes décomposés en lots si besoin est. Le RGI pourra s'inspirer du modèle de programme proposé par ce guide. Le RGI doit préciser les composants qui doivent être contrôlés, les zones à contrôler et les modes de contrôle mais le choix des méthodes à appliquer relèvent du domaine de compétence du contrôleur. Les éventuels aménagements par rapport au modèle de programme doivent être justifiés par le RGI. Mise en conformité à l'occasion de la GI
Les mises en conformité concomitantes avec les GI sont de la responsabilité du RGI. Son rôle n'est pas de Îrifier que celles qui auraient du être déjà faites le sont. La mise en conformité des dispositions relatives à la sécurité du travail n'est pas de la responsabilité du RGI. Justification des éventuels allègements des contrôles
Si des allègements des contrôles sont possibles, ils doivent alors être justifiés par une évaluation de la maintenance notamment au travers des documents suivants : - Les certificats qualités, leurs dates de délivrance ainsi qu'une présentation de la traçabilité de la maintenance ; - les résultats de GI sur des installations de même type et du même exploitant permettant de démontrer la qualité de la maintenance. Le RGI pourra s'appuyer sur les critères et méthodes définis dans le chapitre VII de cette partie. Qualification des intervenants
Le dossier doit indiquer pour chacune des opérations prévues dans le programme les qualifications que devront posséder les intervenants chargés de réaliser ces opérations. Le RGI pourra s'appuyer sur les compétences spécifiques nécessaires pour chaque opération présentées dans le chapitre V de cette partie. Planning prévisionnel de la GI
Le RGI présente un planning prévisionnel de la GI qui prend en compte les délais des différents aspects de la GI (fourniture des pièces, délais des unités de maintenance, délais des contrôleurs, ...)
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IV. Description du mode opératoire de la GI
Action à réaliser
Définition de l'état actuel de l'installation Établissement du programme Validation du programme Vérification des qualifications des intervenants ReleÎ d'état avant dépose Dépose Vérification traçabilité / stockage Démontage Contrôle dimensionnel et Îrification traçabilité et tri Contrôle suivant programme avec traçabilité et résultats journaliers Analyse des résultats des contrôles
Responsable Intervenant
RGI RGI BCRM RGI RGI RGI BCRM RGI
Observations
Le BCRM valide la qualification attendue mais pas les intervenants.
Déroulement du programme
Uniquement pour les composants à démonter
RGI UM RGI UM
RGI ou UM UM RGI ou UM UM
RGI
RGI ou UM
UM RGI
COFREND II / UM RGI Application des procédures existantes Le défaut dès qu'il est découvert doit être porté à la connaissance du Constructeur, BCRM et du constructeur s'il existe Organisme encore. Les acteurs chargés de spécialisé, définir les procédures de traitement BE spécialisé, des défauts non connus sont BCRM en désignés par le RGI et portés à la fonction de connaissance du BCRM. Le RGI doit l'importance du veiller à ce que tous les aspects de défaut la réparation soient pris en compte : le mode opératoire ainsi que la réparabilité de la pièce. UM UM RGI UM UM
Traitement des défauts connus UM
Définition des procédures pour les défauts non connus RGI
Traitement des défauts non UM connus Évolution du programme si besoin (en particulier RGI confirmation des hypothèses du programme par le sondage)
Uniquement pour les composants démontés
Remontage Repose
UM UM
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V. Compétences spécifiques pour effectuer une opération de GI
Composant concerné Opération à réaliser Dépose / Repose Démontage / Remontage Remplacement boulonnerie Mesure d'épaisseur état de surface visuel dimensionnel alignement Contrôle sonnage géométrique par ultra sons par ressuage autres CND résistance Usinage Réparation Soudage Ragréage Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM* Métrologie Mécanicien formé au sonnage Métrologie ou Géométrologie Mécanicien formé au sonnage COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM Expertise béton Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Maçonnerie Réglage RM Justification d'une expérience dans le domaine Justification d'une expérience dans le domaine Personnel formé au sonnage Géométrologie Construction mécanique (y compris tension) Mécanique Mécanique Mécanique, montage Mécanicien formé aux mesures d'épaisseur ou COFREND2 Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM Personnel formé au contrôle visuel ou expert Magnétoscopie selon les parties à contrôler (voir modèle de béton programme) GC structures métalliques GC béton Hydraulique Électrique
Manutention, levage, transport, stockage Manutention, levage, transport, stockage
Les parties hydrauliques sont contrôlées en inspection annuelle. De plus, les parties mécaniques d'appareils hydrauliques (freins, tige de Îrin...) doivent être traitées dans la partie construction mécanique.
magnétoscopique COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM
ReleÎ de l'état initial avant Réglage RM dépose / Réglage Définition de procédure de Justification d'une expérience dans le traitement du défaut domaine
*Comité Industriel Fabrication Maintenance
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Les parties électriques sont contrôlées en inspection annuelle.
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VI. Modèle de programme de GI
Le présent chapitre propose un modèle de programme de GI auquel doivent être soumis les constituants de sécurité des téléphériques. Ce modèle doit être adapté à chaque téléphérique par le RGI qui prendra en compte les particularités de l'installation, les procédures de révision, les notices existantes et les instructions du service de contrôle. La liste des prescriptions ci-dessous sont des prescriptions à minima. Des investigations complémentaires doivent être entreprises en cas de mise en évidence de défauts, avec les moyens appropriés. En règle générale, pour une liaison de sécurité non redondée, on procèdera à un CND autre que le contrôle visuel (après démontage si nécessaire) ou à son remplacement ou à la mise en place d'une redondance. Si la liaison est déjà redondée et que l'entrée en action de la redondance est détectable, un CND ne sera pas nécessaire. Si l'entrée en action de la redondance n'est pas détectable, il faudra contrôler soit la redondance soit la liaison elle-même. Une redondance pourra être remplacée par un dispositif de surveillance en continu capable de déceler le phénomène redouté avant qu'il ne présente un caractère dangereux. Cette règle générale ne s'applique pas à la boulonnerie qui fait l'objet de mesures spécifiques dans chaque chapitre. Les défauts usuels listés pour chaque partie de l'appareil à contrôler correspondent aux défauts susceptibles d'évoluer que l'on s'efforcera de détecter lors des contrôles. Les défauts de fabrication ne sont pas listés.
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1. GARE MOTRICE
1.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
1.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (par ex : contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support d'un portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
1.3. Poulies motrices et de déviation
1.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le CND pourra consister en un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 1.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 1.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
1.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
1.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...) CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 1.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
1.5 Freins
Il s'agit du frein de poulie et du frein de service lorsqu'il est de sécurité. Sont concernés, le support de frein qui comprend la fixation du frein de poulie au châssis, les liaisons et les composants par lesquels transitent les efforts. Pour les liaisons soudées : CND-MT. Pour les composants : CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Remplacement de la boulonnerie soumise aux efforts de freinage.
2. LIGNE
2.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement. Cas particulier des pylônes noyés dans le béton
Le RGI doit proposer un programme spécifique
2.2 Pylônes et potences
CND-MT exhaustif des soudures des pylônes compression, des pylônes supportcompression, des pylônes supports situés à moins de 20 m des pylônes compression, et du pylône support le plus judicieusement choisi (vent, vibration, exposition thermique, forte inclinaison) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. En cas de découverte de défaut sur le pylône support le plus judicieusement choisi, les CND-MT sont étendus à l'ensemble des pylônes support de la ligne. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 sur les autres pylônes et soudures. Cas particulier des pylônes constitués de tubes emboîtés dans des brides Cas particulier des pylônes treillis fortement hyperstatique CND-MT exhaustif des soudures de tous les pylônes. Pour les pylônes treillis fortement hyperstatiques, le RGI proposera un programme pouvant comporter un sondage. (voir partie C) Défauts usuels : fissures, gonflement, corrosion, déformation, déchirure. Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Cas particulier des pylônes noyés dans le béton Le RGI doit proposer un programme spécifique. Défauts usuels : présence d'eau, gonflement, corrosion, déformation, fissure, déchirure. Cas particulier des pylônes dont les liaisons entre tubes sont réalisées sur lattes de support métalliques (fourrures)
Pour ces pylônes, en plus des contrôles prescrits dans le cas général, il faudra surveiller la diminution d'épaisseur moyenne des tubes métalliques au voisinage des cordons de soudure de fabrication des tubes. Cette Îrification doit être effectuée au moyen d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. Ces mesures d'épaisseurs doivent être réalisées par du personnel formé à l'utilisation d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. La certification COFREND 2 convient mais n'est pas obligatoire. Pour les appareils concernés et le mode opératoire, on se reportera à la circulaire STRMTG 2002/915/02 du 21/05/2002 .
2.3. Appuis des câbles (balanciers, sabots, « banane », ...)
Des allègements sont possibles (voir critères et méthodes dans le chapitre VII de cette partie). 2.3.1 Structures (poutres, flasques, sabots de fixation, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Dans le cas général, les flasques des balanciers sont contrôlés après démontage. Toutefois, dans le cas des allègements prévus au chapitre VII, ils peuvent être contrôlés en place. CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 2.3.2 Axes CVDE, CND de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Les pièces filetées spécifiques des constructeurs démontées seront contrôlées en CND ou remplacées (sauf les axes de galet montés en chape). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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3. GARE RETOUR
3.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
3.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage/débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
3.3. Poulies retour et de déviation
3.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées, CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 3.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 3.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
3.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
3.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 3.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________
4. TENSION
4.1. Structure de tension
CND autre qu'un contrôle visuel des points d'ancrage du câble de tension ou des Îrins (y compris les éclisses éventuelles). Si cela est impossible, une mise en redondance doit être faite. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 des rails de roulement du lorry. Défauts usuels : fissure, corrosion, usure, déformation.
4.2. Contrepoids
Contrôle visuel du béton du contrepoids. Vérification de l'intégrité de la structure métallique porteuse du contrepoids. Si le contrôle est impossible, mise en redondance. Défauts usuels : usure des guidages, corrosion, interface contrepoids/ancrage. Contrepoids en béton : Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement.
4.3. Vérin
Les Îrins doivent être démontés afin de pouvoir effectuer les différents contrôles. CND-MT de toutes les liaisons soudées du Îrin. CND-MT des filetages de la tige, du piston, du tenon et du fût. CND-MT des axes de tourillons s'ils existent. Contrôle visuel du fût Défauts usuels : présence de piqûres ou de marquages circulaires significatifs sur l'intérieur du fût. Contrôle visuel de la tige Défauts usuels : présence de piqûres (défaut de chromage) ou de défauts géométriques significatifs sur la tige. Contrôle visuel du piston, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets. Contrôle visuel de la culasse, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 4.4. Lorry ou palonnier de tension CND-MT des liaisons soudées principales (y compris des supports de l'axe de la poulie et des galets du lorry). Contrôle visuel des autres liaisons.
4.5. Poulies de tension
4.5.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau rayon/jante ou moyeu/rayon, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées. 4.5.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 4.5.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
4.6. Câble de tension
Les câbles ne sont pas concernés par la GI. Les règles de contrôle des câbles sont définies dans la partie J du fascicule RM1.
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5. VÉHICULES
5.1 Véhicule hors attache
Démontage du Îhicule pour permettre le contrôle des liaisons de sécurité. CVDE des constituants de sécurité. CND autre qu'un contrôle visuel au minimum de toutes les liaisons soudées. Défauts usuels : corrosion, éclatement de tube, déformation, ovalisation, fissuration, coup de foudre... Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Cas particulier des Îhicules dont la conception ne permet pas d'accéder à une zone à contrôler (démontage impossible)
Le RGI proposera un mode de contrôle spécifique du type mise en redondance, sondage destructif, ...
5.2 Attache
CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel de tous les éléments de sécurité (mors mobile, mors fixe, queue de pince, corps de pince, pièce de liaison entre pinces, axes de liaison, parties filetées, ...). Défauts usuels : fissures, usure, corrosion, empreinte du câble, déformation, coup de foudre... Une attention particulière sera portée aux zones réparées eu égard aux modes de contrôle à mettre en oeuvre (présence possible de matériaux non-magnétiques).
5.3 Chariots de téléphérique
Le RGI proposera un programme spécifique.
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VII. Critères et méthodes pour la mise en place d'allègements de contrôle
1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare) Si tous les axes d'un balancier ont été remplacés lors d'une GI et que le CND du balancier n'a pas réÎlé de défaut, alors : - le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans si l'exploitant met en oeuvre un système de management de la qualité certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de l'exploitation et de la maintenance ; - sinon le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans. Aux échéances intermédiaires, le balancier pourra être contrôlé sans démontage. Pour ces balanciers non démontés : contrôle visuel en place des soudures par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Dans tous les cas, au plus tard 67 500 heures après leur mise en service sans excéder 45 ans, les balanciers doivent faire l'objet d'un CND autre que le contrôle visuel avec démontage lors de chaque GI. 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1 ère GI 2.1 Conditions préalables à la pratique du sondage Un contrôle par sondage des axes est possible pour les balanciers construits en qualité installés sur des appareils exploités et maintenus en qualité au moment de la première GI des balanciers. La pratique du sondage suppose que l'exploitant s'engage à maintenir l'exploitation en qualité jusqu'à la prochaine GI. 2.2 Méthodes de sondage Si ces conditions et engagements sont remplis, il y a alors deux méthodes pour pratiquer le sondage pour une GI devant se dérouler à l'année N : 1ère méthode Année N-1 : démontage des balanciers support-compression, des balanciers compression, des balanciers support proches et d'un balancier support judicieusement choisi qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés Année N : en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers support). En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N+1. Dans le cas contraire, le sondage est terminé.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 2ème méthode Année N-1 : démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers) qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés. En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N. Année N : Démontage des balanciers support/compression et des balanciers compression et en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage des balanciers support définis par le RGI. Dans le cas contraire, le sondage est terminé. Les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place. 2.3 Critères d'acceptation des axes Il appartient au RGI de statuer sur le maintien en service d'un axe de balancier pour une durée à déterminer dont l'échéance ne pourra pas dépasser la prochaine GI. Il pourra utiliser les critères des constructeurs ou bien s'appuyer sur le REX.
VIII. Gestion des échéances réglementaires
Les échéances des GI s'appliquent à chaque constituant de sécurité de l'installation. Ainsi par exemple, en cas de remplacement des axes de balancier, ceux-ci seront soumis à des échéances différentes de celles des flasques de balancier. Rappel des échéances réglementaires pour les constituants d'une installation
Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle. Les constituants remplacés voient leur durée de fonctionnement remise à zéro et « attendent » donc 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans avant de subir leur première GI.
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Guide grande inspection
Version 1.1 du 02-03-10
Exemples de gestion du contrôle des balanciers et du remplacement de leurs axes
Exploitant certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle des axes par sondage Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Exploitant non certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Choix de gestion n°1 Choix de gestion n°2
Choix de gestion n°3 Choix de gestion n°4
Les règles d'allègement pour le contrôle des balanciers et de leurs axes permettent d'appliquer différentes stratégies de gestion. Quelques exemples sont proposés cidessus. Chaque couleur correspond à un mode de gestion différent. Une fois le mode de gestion choisi, il suffit pour chaque échéance réglementaire de la vie des balanciers, d'effectuer l'opération correspondant à la (aux) ligne(s) où est (sont) située(s) la (les) case(s) de couleur relative(s) au choix de gestion sélectionné. En cas de sondage, les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place.
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INVALIDE) (ATTENTION: OPTION urités de la gare non surveillée et identifiables depuis le poste de commande peuvent être mises hors service depuis ce même poste, après qu'une personne autorisée s'est assurée qu'il est possible de le faire sans mettre en danger le personnel sur la ligne. Un affichage dans les gares non surveillées doit permettre d'éviter tout embarquement d'usagers. A - 4.2.5 - Marche à vitesse nominale "hors sécurité" Si ce type de marche existe, il permet d'effectuer des opérations particulières (dégivrage de la ligne, cyclage ou décyclage des Îhicules, etc..) à vitesse nominale depuis le poste de commande avec possibilité de shunter individuellement ou par famille toutes les sécurités dès lors qu'elles sont identifiées. Cette marche se fait obligatoirement avec une personne au poste de commande. Elle ne peut être engagée qu'après avoir eu l'assurance que personne n'est susceptible d'être en danger dans les gares et que personne n'est sur la ligne ou embarqué dans un Îhicule. Le passage à ce type de marche doit se faire au moyen d'une clé et pour une durée limitée à une heure à partir de la mise sous tension de l'armoire électrique. Au-delà de cette durée, la vitesse du téléphérique doit être automatiquement réduite à 1,5 m/s maximum. A - 4.2.6 - Marche automatique de dégivrage Si ce type de marche existe, il ne peut être utilisé qu'en l'absence de personnes sur la ligne et dans les zones où les mouvements des Îhicules et des câbles sont susceptibles de présenter un risque. Tout démarrage du téléphérique doit être précédé d'une alerte visuelle ou sonore dans chaque gare qui doit rester active pendant le cycle de fonctionnement.
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A - 4.3 - REGISTRE D'EXPLOITATION
GUIDE RM 1 PARTIE A
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Article 32 de l'arrêté du 07 août 2009 - Registre d'exploitation Pour chaque installation un registre d'exploitation est tenu à jour quotidiennement. Ce registre doit être disponible en permanence sur le site de l'installation. Il doit être conserÎ par l'exploitant pendant au moins trois ans. Ces dispositions ne sont pas applicables aux téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret 2003-425 du 9 mai 2003 susvisé. Le registre d'exploitation doit comporter les renseignements suivants : les noms des membres du personnel présents ; les heures d'ouverture et de fermeture au public ; le releÎ des compteurs horaires ou de course ; le releÎ des nombres d'usagers ; le résultat des contrôles en exploitation ; la mention des incidents, accidents et interventions de toute nature en précisant leurs causes et leurs effets ; les dates de déplacement des attaches fixes le cas échéant ; les conditions atmosphériques au moment de l'ouverture au public et les variations influençant les conditions d'exploitation. Dans le cadre de son système de gestion de la sécurité, l'exploitant précise comment est organisée la tenue, la consultation, le contrôle et l'exploitation éventuelle du registre d'exploitation. Cas particulier des registres d'exploitation dématérialisé : Le registre d'exploitation peut être dématérialisé pourvu qu'il permette la traçabilité de tous les champs identifiés dans le paragraphe précédent et qu'il assure a minima les mêmes garanties qu'une version papier (robustesse, renseignement, consultation, ...). Le développement du système correspondant doit prendre en compte les objectifs suivants : - Le renseignement de la réalisation des contrôles doit être effectué sur l'installation. - L'identification par le système (authentification) de la personne qui valide la réalisation des contrôles périodiques doit être assurée. - Toute modification apportée postérieurement à la validation quotidienne du registre doit être historisée (nature de la modification, identification de la personne qui la réalise, horodatage et lieu de modification). - Les données doivent être conserÎe et exploitables pendant la durée de 3 ans requise réglementairement.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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PARTIE B - PLAN D'EVACUATION DES USAGERS DES TELEPHERIQUES ET RECUPERATION DES VEHICULES
B - PRÉAMBULE La présente partie précise les prescriptions relatives aux opérations d'évacuation des usagers et de récupération des Îhicules. Les dispositions arrêtées pour l'évacuation des usagers d'un téléphérique doivent être formulées dans un document établi par l'exploitant et dénommé plan d'évacuation. Ce document doit regrouper toutes les dispositions relatives aux moyens humains et matériels et aux procédures à mettre en oeuvre pour l'évacuation des usagers du téléphérique. Il doit être porté à la connaissance du personnel lequel doit avoir reçu une formation adéquate. B - DÉFINITIONS Récupération Manoeuvre qui permet de ramener les Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation.(Cf. Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009). Les moyens propres à l'installation peuvent comprendre l'entraînement principal utilisé dans des conditions préétablies, ou un entraînement de secours. La procédure exceptionnelle utilisée étant choisie en fonction des causes à l'origine de l'abandon de l'exploitation normale. Cas particulier de la "récupération intégrée": Dans un téléphérique, on désigne par "récupération intégrée" l'ensemble des dispositions de conception et des procédures particulières associées qui permet d'assurer en exploitation et en toute circonstance le retour en station de tous les Îhicules. Ces dispositions et ces procédures doivent être élaborées à partir d'une étude de sécurité particulière qui permette d'identifier de façon exhaustive tous les désordres et scénarios susceptibles d'empêcher ce retour en station des Îhicules afin d'y remédier au moyen de solutions fiables et sécuritaires. Évacuation Ensemble des opérations permettant en cas d'immobilisation du téléphérique, de ramener les usagers en lieu sûr. Entraînement d'évacuation Entraînement d'une installation d'évacuation ou de tout autre système d'évacuation. Poste de manoeuvre Emplacement sur l'installation à partir duquel la récupération des Îhicules est commandée.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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B - 1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION ET L'ÉVACUATION Article 33 de l'arrêté du 07 août 2009 - Récupération et évacuation En cas d'arrêt inopiné du téléphérique et de constat de l'impossibilité de sa remise en route au moyen des commandes d'exploitation liées au service normal, les prescriptions suivantes sont respectées. I. Après avoir informé et rassuré les usagers se trouvant à bord du téléphérique en cause, l'exploitant commence, dans la demi-heure suivant l'arrêt, la récupération des Îhicules. Cette opération consiste à ramener l'ensemble des Îhicules avec leurs usagers dans les stations en utilisant des procédures exceptionnelles et des moyens propres à l'installation. En cas d'impossibilité, l'exploitant déclenche l'évacuation des usagers. L'exploitant peut toutefois : différer le déclenchement de l'évacuation des usagers s'il a la garantie de pouvoir mettre en oeuvre la récupération des Îhicules dans les circonstances du moment ; poursuivre les travaux préparatoires à la récupération des Îhicules pendant l'exécution de l'évacuation des usagers et interrompre cette dernière lorsque la récupération des Îhicules devient possible. II. L'exploitant met en oeuvre les moyens appropriés permettant de communiquer aux usagers l'information de façon claire et intelligible quelle que soit la position des Îhicules sur la ligne et même dans des conditions météorologiques défavorables. L'évacuation de tous les usagers autorisés par le règlement de police doit être prévue. B - 2 - PRESCRIPTIONS POUR L'INFORMATION DES USAGERS
B - 2.1 - NATURE DE L'INFORMATION
L'information des usagers consiste : · à établir avec ceux-ci dans les meilleurs délais un contact destiné à les rassurer et à leur indiquer la conduite à tenir ; · à leur indiquer le déroulement des opérations entreprises pour remédier à la situation en cas d'évacuation. Elle peut concerner la durée d'immobilisation prévue, en fonction de l'appréciation de la situation par l'exploitant. L'information est renouvelée aussi souvent que nécessaire.
B - 2.2 - MOYENS D'INFORMATION
Cette information peut se faire notamment : depuis le sol par le personnel dépêché à cet effet et muni si nécessaire de porte-voix ; par des haut-parleurs sur des ouvrages de ligne ; par une sonorisation des Îhicules ; par les cabiniers des Îhicules accompagnés. Les appareillages fixes sont spécialement conçus et installés pour résister convenablement aux intempéries. Ils permettent de communiquer depuis le poste de commande ou un poste de surveillance. Sommaire
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Dans les Îhicules accompagnés, une liaison phonique bilatérale doit pouvoir être établie entre ceux-ci et le poste de commande. Dans les téléphériques sans personnel au poste fixe de commande, cette liaison est établie avec un poste de surveillance. Le fonctionnement des dispositifs ci-dessus mentionnés doit être Îrifié périodiquement. B - 3 - PRESCRIPTIONS POUR LA RÉCUPÉRATION DES VÉHICULES
B - 3.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES POUR LA RÉCUPÉRATION
Selon les mesures retenues et les circonstances, la récupération des Îhicules s'effectue avec l'entraînement principal, auxiliaire ou de secours ou bien en utilisant la gravité ou tout autre dispositif complémentaire. Les procédures de mise en oeuvre doivent clairement indiquer les manoeuvres à effectuer et les vitesses à ne pas dépasser.
B - 3.2 - CAS DE DÉFAILLANCE DES DISPOSITIFS DE SURVEILLANCE
La récupération des Îhicules se fait avec les dispositifs de surveillance en service. Toutefois, si ceux-ci sont défaillants, elle doit rester possible en prenant les mesures nécessaires pour compenser la mise hors service de tout ou partie de ces dispositifs, conformément aux prescriptions de l'article A-2.2 du présent document relatives aux modalités d'exploitation en cas de circonstances exceptionnelles.
B - 3.3 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE
Le démarrage de la procédure de récupération ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation. Les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises: Dans chaque gare: · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Appréciation de la vitesse du vent Si nécessaire: · Surveillance de la ligne avec la gare retour considérée comme un pylône En outre, en gare motrice, présence d'une personne au pupitre de commande de la marche de secours.
B - 3.4 - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE DE LA RECUPERATION ULTIME DES VÉHICULES AVEC LE MOTEUR DE SECOURS
Le démarrage de la procédure de récupération ultime ne peut commencer qu'après Îrification de l'absence de danger pour le personnel et les usagers. En cas d'interruption d'une opération d'évacuation afin de procéder à la récupération des Îhicules, on tiendra compte du personnel et des usagers en cours d'évacuation.
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En cas de mise en oeuvre de la récupération ultime des Îhicules en marche secours, aucune sécurité n'étant active, les mesures d'accompagnement suivantes doivent être prises : Configuration : · Plus d'embarquement de usagers, y compris si l'appareil est situé dans un site de type point bas avec nécessité de ressortir par l'amont. · Tension : sur les installations pour lesquelles l'adhérence n'est pas assurée dans toute la plage de fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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Liste minimale des éléments à surveiller (sur la base d'un téléporté à attaches débrayables) :
· Surveillance de la ligne · Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) · Surveillance du bon accouplement et du bon désaccouplement des Îhicules en gare · Surveillance de la vitesse du câble · Surveillance des freins et des pistes de freinage
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Moyens humains :
· La mise en oeuvre de cette marche est décidée au niveau défini par le système de gestion de la sécurité de l'exploitant qui prévoit par ailleurs les fonctions nécessaires à cette marche ainsi que les moyens humains nécessaires. · Au minimum, les personnels suivants doivent être prévus : 1 personne devant la vanne d'arrêt 1 personne au poste de pilotage de la marche secours de récupération d'urgence du personnel en nombre suffisant et équipé d'un moyen de communication réparti sur la ligne pour la surveiller 1 personne devant les freins (surveillance position) 1 personne dans chaque gare pour surveiller le bon passage des Îhicules B - 4 - PLAN D'ÉVACUATION DES USAGERS Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation L'exploitant établit et met à jour le plan d'évacuation des usagers pour chaque installation. Celui-ci veille à sa bonne exécution par les personnels sur lesquels il a autorité et qui doivent, à cette fin, avoir une parfaite connaissance de leur tâche dans l'exécution du plan ainsi qu'une formation spécifique et un entraînement régulier. Une fois par an au moins, l'exploitant réalise un exercice sur une de ses installations lui permettant de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées. Sommaire
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Pour les téléphériques relevant des dispositions des titres II et VI du décret n°2003-425 du 9 mai 2003 susvisé, ces dispositions relèvent du plan d'intervention et de secours. Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Article 35 de l'arrêté du 07 août 2009 - Délais de l'évacuation et de la récupération Le plan d'évacuation des usagers ou le plan d'intervention et de secours sont établis dans le respect des exigences suivantes. I. La durée prévisionnelle totale de l'ensemble des opérations permettant l'évacuation de tous les usagers ne doit pas dépasser trois heures trente minutes. Toutefois, une durée supérieure peut être fixée pour les installations aux caractéristiques exceptionnelles en service avant le 7 août 2009 ou les installations nouvelles avec Îhicules fermés remplaçant des installations existantes aux caractéristiques exceptionnelles. Dans ces deux cas, des mesures d'accompagnement doivent être prévues afin de permettre aux usagers de patienter dans des conditions acceptables. Dans le deuxième cas, il devra être démontré que l'installation nouvelle présente une probabilité d'occurrence d'évacuation verticale significativement inférieure à celle de l'appareil remplacé. II. La récupération de tous les Îhicules doit se faire dans un délai de une heure trente à partir de l'arrêt du téléphérique. Toutefois, pour les installations pour lesquelles l'évacuation est exclusivement basée sur la mise en oeuvre d'un concept de récupération intégrée, ce délai est porté à trois heures trente.
B - 4.1 - GÉNÉRALITÉS
L'évacuation des usagers peut s'effectuer suivant plusieurs méthodes. Le choix de la méthode d'évacuation doit être effectué en tenant compte : du type et des caractéristiques du téléphérique et de son exploitation ; de son environnement (terrain survolé, danger d'avalanche, conditions météorologiques) ; des ressources humaines mobilisables dans les délais admissibles ; des possibilités techniques du matériel d'évacuation. La mise au point de l'organisation des opérations d'évacuation doit aboutir à l'établissement du plan d'évacuation dont la responsabilité de l'application doit être définie. L'élaboration de ce plan doit intégrer les préoccupations liées à la sécurité des usagers pendant l'exécution du plan d'évacuation (exemple : exposition durable au froid) ainsi que celle du personnel. Les modalités de ce plan peuvent évoluer en fonction des évolutions intervenues dans la manière d'exploiter, dans le matériel ainsi que dans l'organigramme des équipes. La mise à jour du plan doit être prévue régulièrement pour tenir compte de ces évolutions. De la même manière, il doit être tenu compte du retour d'expérience apporté par des exercices ou des évacuations réelles. Chaque opération d'évacuation doit faire l'objet d'un bilan de la part de l'exploitant. Dans la mesure où le personnel de l'exploitation ne suffit pas pour respecter la durée d'évacuation, l'exploitant pourra faire appel à des moyens extérieurs. Dans ce cas, la disponibilité de ces moyens doit être garantie par le biais de conventions de mise à disposition passées entre les parties respectives.
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Le décompte du temps va de l'immobilisation du téléphérique à l'arriÎe en lieu sûr du dernier usager évacué. Depuis ce lieu, les usagers doivent avoir retrouÎ leur autonomie initiale. Le plan d'évacuation contient, si nécessaire, des précisions à ce sujet. Si le type de l'installation l'exige, compte-tenu de sa configuration, une valeur de la durée prévisionnelle des opérations d'évacuation peut être fixée en dessous du seuil standard de trois heures trente.
B - 4.2 - CONTENU DU PLAN D'ÉVACUATION
Ce document doit aborder les points suivants : La fixation de la durée prévisionnelle des opérations et du délai maximal de réflexion ; La définition des objectifs de l'opération d'évacuation en précisant les lieux sûrs pour le repli des usagers et les cheminements correspondants, les caractéristiques de la ligne, le nombre maximum de Îhicules et d'usagers en ligne, les hauteurs de survol, etc. ; La définition des méthodes adoptées sur les différentes sections du téléphérique qui seront précisées sur un profil en long ; Pour les Îhicules non accompagnés (télécabines, télésièges, etc.), l'indication des possibilités d'accès aux Îhicules ; Les moyens d'alerte des intervenants, mise en place des moyens de transmission nécessaires, modalités d'information des usagers ; La constitution des équipes d'évacuation, désignation des sections de ligne dont elles sont respectivement responsables, détail du matériel affecté à chacune d'elles et lieu du stockage, modalités de leur transport à pied d'oeuvre ; Le minutage de la mission de chaque équipe (rassemblement, répartition des missions et du matériel, transport à pied d'oeuvre, accès aux Îhicules, descente au sol et prise en charge des usagers jusqu'à leur retour aux lieux sûrs fixés à l'avance, retour de l'équipe) établi pour le cas le plus défavorable ; Les dispositions retenues pour la Îrification et le rangement du matériel après utilisation ; En outre, on précise dans une annexe au plan d'évacuation : · la liste récapitulative des moyens humains prévus et la manière de les mobiliser ; · la liste récapitulative des matériels prévus et leurs lieux de stockage.
B - 4.3 - DISPOSITIONS COMMUNES AUX DIFFÉRENTES MÉTHODES
B - 4.3.1 - Accessibilité Les ouvrages de ligne et les Îhicules doivent rester accessibles pour permettre une réalisation aisée et sûre des opérations prévues (accès du personnel aux supports de ligne et aux câbles, passage des Îhicules d'évacuation, cheminements...). Au sol, les zones de réception des usagers évacués ainsi que les cheminements jusqu'aux lieux sûrs doivent être praticables en sécurité. B - 4.3.2 - Prescriptions générales de sécurité Pendant l'évacuation des usagers, le personnel doit s'assurer du maintien de l'arrêt du téléphérique. Il doit assister les usagers lors de l'accès aux dispositifs d'évacuation et lors de leur mise en sécurité. L'évacuation d'un usager ne doit pas compromettre la sécurité des autres occupants en attente d'évacuation.
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B - 4.3.3 - Sécurité du personnel
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Pendant toutes les phases de l'opération les méthodes mises en oeuvre doivent prendre en compte à tout moment une éventuelle défaillance du personnel de manière à maîtriser les risques, particulièrement le risque de chute. On veillera notamment à ce que le personnel ne soit pas en danger et ne mette pas en danger les usagers s'il vient à lâcher les commandes du matériel ou les cordes. Le cas échéant, les intervenants doivent pouvoir s'auto-évacuer en respectant les règles de sécurité de l'alpinisme. B - 4.3.4 - Éclairage Dans tous les cas et même si l'installation ne doit pas être exploitée normalement de nuit, des mesures doivent être prises pour permettre d'évacuer la nuit, soit à l'aide du téléphérique, soit avec les moyens de sauvetage, des usagers en détresse dans les stations ou les Îhicules. Il doit être prévu pour cela un éclairage qui peut être portatif : dans les stations ; sur la ligne ; dans les Îhicules accompagnés. Cet éclairage doit être prévu (nombre, type, répartition, etc.) dans le cadre du plan de sauvetage pour être mis à la disposition des équipes de secours et éventuellement des usagers.
B - 4.4 - ÉVACUATION AU SOL
B - 4.4.1 - Sections de ligne L'évacuation est effectuée par une ou plusieurs équipes ayant chacune en charge une ou plusieurs sections de la ligne. Chaque section est définie en fonction du nombre de Îhicules et du nombre maximum de usagers pouvant s'y trouver, en considérant le matériel nécessaire, les difficultés d'accès des sauveteurs et les difficultés du terrain. Le nombre d'agents et le temps maximum nécessaires doivent être clairement indiqués et justifiés dans le plan d'évacuation. B - 4.4.2 - Prescription selon le type du Îhicule Lorsque les Îhicules sont accompagnés, les cabiniers ont en principe la charge de l'évacuation des usagers depuis les cabines. Pour les Îhicules non accompagnés, les sauveteurs doivent pouvoir accéder aux Îhicules depuis le sol ou par le câble. B - 4.4.3 - Communication Le personnel d'évacuation dans les Îhicules doit pouvoir communiquer avec l'équipe au sol.
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B - 4.4.4 - Matériel
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Pour les opérations d'évacuation au sol, le personnel doit utiliser des Équipements de Protection Individuelle contre le risque de chute, et des descenseurs pour l'évacuation des usagers au sol. Les dispositifs de déplacement le long du câble sont considérés comme des constituants de sécurité au sens du décret 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé et à ce titre faire l'objet d'un marquage CE par un organisme notifié. Le matériel doit être utilisé, stocké, entretenu, Îrifié, éprouÎ, et réformé conformément aux normes, aux préconisations du constructeur et au plan d'évacuation. La compatibilité de tout élément de remplacement ou pièce de rechange doit être Îrifiée. Le matériel doit pouvoir être identifié sans risque de confusion.
B - 4.5 - ÉVACUATION LE LONG DES CÂBLES
Le Îhicule d'évacuation doit être accompagné. Une liaison radiophonique directe doit être établie entre le Îhicule d'évacuation et le poste de manoeuvre. Cette liaison a un caractère prioritaire dans le cadre d'un réseau.
B - 4.6 - AUTRES MÉTHODES D'ÉVACUATION
Des dispositifs extérieurs à l'installation peuvent être utilisés pour réaliser l'évacuation des usagers aux conditions suivantes : ils sont normalement prévus pour le transfert des personnes et répondent aux normes et réglementations qui les régissent (par exemples les élévateurs de personnel à nacelle) ; leur utilisation sur tout ou partie du téléphérique a été éprouÎe, les procédures correspondantes et les limites d'emploi définies, au besoin par convention ; leur incorporation dans le plan d'évacuation tient compte des conditions ci-dessus, et de leur disponibilité. Ainsi, dans le cas de l'évacuation d'un téléphérique relevant du code du tourisme ou du décret STPG et situé à proximité d'un téléphérique relevant de l'article 4 du décret du 15 mai 2007 (transport exclusivement de personnel), l'utilisation du téléphérique de service par des usagers du téléphérique faisant l'objet d'une évacuation est possible dès lors que cela est prévu dans le plan d'évacuation des usagers du téléphérique évacué. Dans ce cas, le plan d'évacuation des usagers précise les modalités pratiques (consignes, encadrement, limites d'utilisation du téléphérique de service) d'une telle utilisation. Lorsque la mise en oeuvre d'un dispositif extérieur est liée à des conditions météorologiques favorables ou à d'autres facteurs aléatoires, l'évacuation, même partielle, ne peut reposer exclusivement sur celui-ci. Tel est le cas en particulier de l'hélicoptère, dont l'emploi doit faire l'objet d'un chapitre spécial dans le plan d'évacuation.
B - 4.7 - EMPLOI DE L'HÉLICOPTÈRE
Si l'emploi de l'hélicoptère est prévu, une procédure spécifique d'évacuation doit être élaborée en concertation entre l'exploitant et la compagnie de vol dans le respect de la réglementation aviation civile.
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GUIDE RM 1 PARTIE B
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B - 5 - FORMATION, INSTRUCTION ET ENTRAÎNEMENT DES INTERVENANTS AUX OPÉRATIONS D'ÉVACUATION Les intervenants aux opérations d'évacuation doivent posséder les compétences requises pour les tâches qui leur sont confiées, afin que leur sécurité et celle des personnes transportées soient parfaitement assurées. L'exploitant apprécie la compétence nécessaire à partir de l'aptitude médicale à ce travail d'une part et de l'aptitude professionnelle d'autre part. Les intervenants doivent : avoir suivi avec succès une formation à ce type de travail, organisée, soit par l'exploitant lui-même, soit par un organisme spécialisé ; posséder une instruction précise sur le plan d'évacuation en général et sur le rôle particulier à remplir, et comportant notamment le maniement des matériels à mettre en oeuvre pour chaque évacuation ; suivre un entraînement régulier à cette mission au sein de l'équipe d'évacuation. Cet entraînement a pour objectif de préparer les intervenants à cette tâche particulière et doit être réalisé au moins une fois par an. Il permet de tester la mise en oeuvre des moyens, des matériels et des procédures, et de traiter les éventuelles mises au point en fonction des difficultés rencontrées.
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GUIDE RM 1 PARTIE C
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PARTIE C - REGLEMENT DE POLICE DES TELEPHERIQUES
C - PRÉAMBULE Article 36 de l'arrêté du 07 août 2009 - Règlement de police Le règlement de police fixe les conditions dans lesquelles le transport des usagers et des charges est effectué afin d'assurer le bon ordre et la sécurité du transport. Ces dispositions, qui sont adaptées à l'exploitation et à l'installation concernée, précisent notamment : - les modalités d'accès aux installations et de transport des usagers s'agissant notamment de ceux dont la taille est inférieure à 1,25 m et des personnes à mobilité réduite ; - la conduite à tenir par les usagers en cas de survenance d'accident ou d'incident ainsi que celle exigée en vue d'assurer le maintien de la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques dans l'ensemble de l'installation et durant le transport. Il est porté à la connaissance du public dans les conditions prévues à l'article 28. Article R342-11 du code du tourisme (Décret nº 2016-29 du 19 janvier 2016 - art. 1 - Journal Officiel du 21 janvier 2016) Toute modification du règlement de police d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet, préalablement à son entrée en vigueur, d'une approbation par le préfet. Pour l'élaboration du Règlement de police des téléphériques relevant du décret STPG, les textes cidessous sont applicables. Décret N°730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des VFIL. Art. 1er. - (Modifié par décrets n° 86-1045 du 18 septembre 1986, n° 90-661 du 26 juillet 1990, n° 92-478 du 29 mai 1992, n° 2000-286 du 30 mars 2000, n° 2003-425 du 9 mai 2003 et n°20061279 du 19 octobre 2006). Les dispositions du présent décret sont applicables à toutes les voies ferrées d'intérêt général ou d'intérêt local, sous réserve des restrictions mentionnées en tête des articles qui ne sont pas applicables à certaines catégories de voies. Les articles 6, 73, 74, 74-1, 77, 80-1 à 80-9, 92 et 93 du présent décret sont applicables aux services de remontées mécaniques et aux services de transports publics routiers de personnes réguliers et à la demande.
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GUIDE RM 1 PARTIE C
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Art. 6. - Les mesures de police destinées à assurer le bon ordre dans les parties des gares et de leurs dépendances accessibles au public sont réglées par des arrêtés du Préfet du département approuÎs par le secrétaire d'Etat chargé des transports. Ces mesures visent notamment l'entrée, le stationnement et la circulation des voitures publiques ou particulières, destinées soit au transport des personnes, soit au transport des marchandises, dans les cours dépendant des gares de chemin de fer. Article 29 de l'arrêté du 07 août 2009 - Affichage Le nom, les horaires de fonctionnement et le règlement de police de chaque installation font l'objet d'un affichage visible pour les usagers préalablement à leur accès à l'installation. Article 37 de l'arrêté du 07 août 2009 - Réclamations Des réclamations peuvent être formulées auprès de l'exploitant. A cet effet, ce dernier informe les usagers de leur possibilité de les formuler dans un registre des réclamations tenu à leur disposition. C - 1 - MODALITÉS D'ACCÈS ET DE TRANSPORT
C - 1.1 - ACCÈS À L'INSTALLATION
L'accès à l'installation n'est autorisé que sous réserve de respecter l'affectation des lieux et peut être subordonné à la possession d'un titre de transport. L'accès à tout ou partie de l'installation peut être en permanence ou temporairement interdit aux usagers ou soumis à des conditions restrictives d'accès. Il est interdit à toute personne étrangère au service d'accéder à des parties de l'installation qui ne sont pas affectées au transport d'usagers.
C - 1.2 - GÉNÉRALITÉS
Le transport peut être assuré lorsque l'installation est déclarée en service pour le public conformément au règlement d'exploitation. À défaut l'accès à l'installation est interdit. Les usagers doivent utiliser un équipement adapté aux conditions de l'exploitation. Les usagers doivent se comporter de manière à ne pas compromettre leur sécurité, celle des autres personnes, ni celle du téléphérique. Ils ne doivent en aucun cas gêner le déroulement de l'exploitation. Ils doivent avoir un comportement approprié au type d'installation utilisée. À ces fins il leur est notamment demandé de : se conformer strictement aux instructions du règlement de police, ainsi qu'à toutes celles données par le personnel ; se conformer aux indications qui leur sont destinées et qui sont portées à leur connaissance par des panneaux dotés de symboles (pictogrammes) ou par le personnel ;
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accéder seulement aux parties d'installations et locaux de l'entreprise qui leur sont autorisées, conformément à la signalisation ; suivre les cheminements indiqués, n'embarquer et ne débarquer qu'aux emplacements prévus à cet effet ; ne pas provoquer le balancement des Îhicules ; ne pas tenir des objets hors du Îhicule, ni en jeter à l'extérieur ; quitter sans délai l'aire réserÎe au débarquement dans le sens indiqué par les panneaux, une fois le trajet accompli ; ne pas fumer dans les stations et en ligne ; ne pas actionner abusivement les dispositifs d'arrêt ; ne pas détériorer les installations, ni les dégrader ; ne pas entraver la bonne marche du téléphérique.
C - 1.3 - TRANSPORTS DES ENFANTS
C - 1.3.1 - Généralités Les enfants restent placés sous la responsabilité de leurs parents ou des personnes auxquelles ceuxci en ont délégué la garde (amis, moniteurs...) à qui il appartient : d'apprécier l'aptitude des enfants à emprunter les installations de la station, et de s'organiser en conséquence, d'informer les enfants sur les règles d'usage des installations et de les alerter sur les attitudes à avoir et les erreurs à ne pas commettre notamment en cas d'arrêt. Les enfants, quelle que soit leur taille, comptent pour une personne. C - 1.3.2 - Transports des enfants dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sur les télésièges Les enfants dans la taille ne dépassent pas 1,25 m ne peuvent être transportés sur un siège que s'ils sont accompagnés au moins par une personne en mesure d'apporter une aide nécessaire à ces enfants, notamment pour la manoeuvre du garde de corps et le respect des consignes de sécurité. (À titre d'exemple l'aptitude de cette personne peut être appréciée par son titre de transport). Au maximum deux enfants, dont la taille ne dépasse pas 1,25 m, sont admis de chaque côté de cette personne sans place vide entre eux. Dans le cas d'un groupe encadré, il appartient aux responsables de ce groupe d'organiser l'affectation des enfants par siège dans le respect des aménagements prévus par l'exploitant et de s'assurer, préalablement à l'embarquement, que les personnes concernées par l'accompagnement des enfants ne s'y opposent pas. En outre, si une installation comporte une gare intermédiaire, des dispositions complémentaires concernant l'accompagnement des enfants de moins de 1,25 m doivent être prévues dans le règlement de police, en vue d'éviter que ces enfants ne restent seuls sur les sièges au-delà de cette gare intermédiaire.
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C - 1.4 - TRANSPORT DES PERSONNES HANDICAPÉES (Y COMPRIS LES PRATIQUANTS DU SKI)
L'exploitant définit les conditions de transport des personnes handicapées en fonction des caractéristiques du téléphérique, de la nature du handicap et du nombre de personnes handicapées admises simultanément sur l'installation et sur chaque Îhicule, La personne handicapée ou son accompagnant a la possibilité de porter à la connaissance de l'exploitant, avant le transport, la nature du handicap, l'utilisation de matériel spécifique et son besoin éventuel d'assistance complémentaire. A cette occasion, l'exploitant informe l'usager des installations qu'il peut emprunter compte tenu de la nature de son handicap et de son matériel. Cette information réciproque de l'usager et de l'exploitant s'effectue préférentiellement au moment de l'acquisition du titre de transport par l'usager. Si la personne handicapée utilise un matériel spécifique (fauteuil roulant, monoski-assis, biski-assis etc...), ce dernier doit être apte à l'utilisation des remontées mécaniques. Cette aptitude est évaluée au moyen d'une attestation délivrée par un organisme reconnu compétent dans ce domaine par le service du contrôle ou au moyen d'un système défini par le service de contrôle. À défaut, l'exploitant peut conditionner son accord à un essai préalable s'il estime que le matériel non attesté n'est pas évaluable par comparaison avec des matériels attestés dont il a connaissance. Un essai non satisfaisant peut entraîner un refus de transport par l'exploitant. Si l'abaissement complet du garde-corps n'est pas possible, seuls l'usager du matériel spécifique et son (ses) accompagnant(s) peuvent prendre place sur un même siège.
C - 1.5 - ENGINS DE GLISSE, BAGAGES ET ANIMAUX
Si la place le permet, l'usager est autorisé à transporter avec lui un bagage à main (objets facilement transportables, légers et non encombrants), ainsi qu'un engin de glisse et des bâtons. Le transport des autres bagages et objets divers peut être admis si la sécurité des personnes et du téléphérique n'est pas mise en cause. Les animaux peuvent être transportés aux conditions suivantes : leur transport ne porte pas atteinte à la sécurité de l'exploitation ; le détenteur les maintient sous bonne garde pendant le transport ; les autres voyageurs n'y voient pas d'inconÎnient ; leur évacuation doit être prévue.
C - 1.6 - RÈGLES PARTICULIÈRES POUR LES TÉLÉSIÈGES
Sur les télésièges à attaches fixes, le transport sur un même siège de skieurs et de piétons est possible sous réserve que : l'appareil soit ralenti à la vitesse piéton lors de l'embarquement et du débarquement du (ou des) piétons (s), le (ou les) piéton (s) sont placés coté extérieur de la voie, le nombre de piétons soit limité à 2.
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Les usagers ne doivent accéder à la zone d'embarquement que si le personnel de la station est présent. Les personnes qui souhaitent être aidées lors de l'embarquement ou du débarquement doivent le faire savoir expressément au personnel de la station. Avant d'accéder au départ, les usagers doivent tenir leurs bâtons, dragonnes dégagées. Les usagers doivent respecter le cadencement et la capacité des Îhicules. Un usager qui n'a pas réussi à embarquer correctement ne doit pas chercher à s'accrocher, mais doit au contraire lâcher prise immédiatement. Le garde-corps doit être ouvert ou fermé conformément à la signalisation, chaque usager devant prêter attention aux personnes qui ont pris place sur le même siège. Il est interdit de sauter du siège, même en cas d'arrêt prolongé du téléphérique. Avant le débarquement, les usagers doivent s'assurer qu'ils ne sont pas accrochés au siège. À l'arriÎe, en cas de non-débarquement, l'usager doit rester sur le siège jusqu'à l'arrêt du téléphérique et attendre les indications données par le personnel.
C - 1.7 - INTERDICTIONS DIVERSES
Sont interdits : le dépôt ou l'abandon d'objets quelconques dans l'installation ; la manipulation de produits inflammables, explosifs, ou toxiques autres que celle qui est nécessaire pour l'exploitation d'une installation sauf exception autorisée par l'exploitant ; les objets portant atteinte à la sûreté et la sécurité des usagers et du personnel. C - 2 - ACCIDENTS ET INCIDENTS DE SERVICE En cas d'arrêt en ligne les usagers doivent garder leur calme, attendre les instructions du personnel et ne pas chercher à quitter le Îhicule sans y être invités. Les témoins d'accident ou d'incident de service doivent en informer immédiatement le personnel d'exploitation. C - 3 - SALUBRITÉ, SÉCURITÉ ET ORDRE PUBLIC Tout usager doit respecter toutes les règles de droit commun ayant pour but le respect des bonnes moeurs, de la salubrité, de l'ordre et de la sécurité publique dans les installations, dont les gares et dépendances accessibles au public. Sont interdits tous les agissements de nature à porter atteinte au bon ordre ou à la sécurité notamment : la consommation d'alcool ou de boissons alcoolisées en dehors des lieux prévus à cet effet (bar...) et dûment autorisés, l'état d'ivresse, les injures, rixes et attroupements,
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les comportements et attitudes de nature à perturber le bon fonctionnement de service, les infractions aux règles d'hygiène et de salubrité publique, la mendicité et les sollicitations de quelque nature que ce soit, la vente d'articles divers par des personnes autres que celles autorisées, l'apposition d'affiches, tracts ou prospectus, le fait de procéder par quelque moyen que ce soit, à des inscriptions, signes ou dessins sur le sol, les pylônes, murs ou bâtiments ou sur les Îhicules, la collecte, la diffusion ou la distribution de quelque manière que ce soit de tous objets ou écrits, l'utilisation d'appareils ou instruments sonores. C - 4 - EXCLUSIONS ET SANCTIONS Le non-respect des instructions du personnel et du règlement de police peuvent entraîner des sanctions ou des exclusions. En vertu des dispositions combinées de la loi du 15 juillet 1845 modifiée sur la police des chemins de fer, du décret n° 730 du 22 mars 1942 modifié portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des voies ferrées d'intérêt général et d'intérêt local et du code de procédure pénale (art 529-3 et suivants), des comportements fautifs au regard des dispositions de l'arrêté de police peuvent donner lieu à des infractions. Ces infractions font l'objet soit de la procédure d'indemnité forfaitaire soit, à défaut de paiement immédiat entre les mains des agents de l'exploitant, d'une peine d'amende contraventionnelle, qui relève, selon l'infraction, de la 1ère, 2ème, 3ème ou 4ème classe. Les agents de l'exploitation assermentés et habilités à constater les infractions au présent règlement et à la réglementation relative à la police et à la sécurité dans les services de transport public de personnes, peuvent percevoir l'indemnité forfaitaire prévue aux articles 529-4 et suivants du code de procédure pénale. A défaut de paiement immédiat entre ses mains, l'agent dresse un procèsverbal.
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PARTIE D - INSPECTIONS PERIODIQUES DES TELEPHERIQUES
D PRÉAMBULE Article R342-13 du code du tourisme Afin de Îrifier leur état de fonctionnement et d'entretien, les remontées mécaniques et les tapis roulants font l'objet de contrôles réalisés par l'exploitant et de Îrifications réalisées par les personnes mentionnées à l'article R. 342-14. Pour chaque type d'installation, un arrêté du ministre chargé des transports précise les modalités de ces contrôles et Îrifications ainsi que les modalités suivant lesquelles les services de contrôle mentionnés à l'article R. 342-8 sont préalablement informés. L'exploitant transmet au préfet le compte rendu des contrôles et Îrifications effectués et les attestations correspondantes. Article 38 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles En application de l'article R. 342-13 du code du tourisme, tout exploitant est tenu de réaliser ou de faire réaliser, dans les conditions prévues par la présente section et sous son entière responsabilité, des contrôles de chacune de ses installations pendant leurs périodes d'exploitation ainsi que des inspections périodiques en dehors des périodes précitées. Article 44 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections périodiques I. - Les inspections périodiques comprennent : a) Des inspections annuelles, b) Des inspections pluriannuelles, c) Des grandes inspections, d) Des inspections des câbles et de leurs attaches. II. - Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées, par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001. Néanmoins, cette faculté est également accordée aux exploitants dont les inspections pluriannuelles et les grandes inspections sont réalisées sous couvert de leur système de gestion de la sécurité, pourvu que celui-ci : - formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; - assure la traçabilité des opérations ; - soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R342-12-2 du code du tourisme. sommaire
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III. - Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs, à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND 2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. IV. - Toute inspection périodique donne lieu à l'établissement d'un rapport adressé aux services de l'Etat en charge du contrôle. Un exemplaire des rapports associés aux grandes inspections ainsi qu'aux inspections réalisées par un Îrificateur agréé est transmis au service de contrôle. Les rapports associés aux autres inspections périodiques sont conserÎs par l'exploitant qui adresse annuellement au service de contrôle une synthèse de l'ensemble des inspections réalisées sur ses installations. Le service de contrôle peut demander communication de tout rapport dont il n'aurait pas été destinataire. V. Un plan d'inspection prévoyant des périodicités d'inspections différentes de celles définies dans les articles 45 à 52 peut être proposé par l'exploitant au service du contrôle. Ce plan d'inspection devra être justifié au regard de sa cohérence avec le référentiel de conception et être couvert par le marquage CE des constituants de sécurité correspondant. VI. Pour les téléphériques d'évacuation, des périodicités différentes de celles mentionnées aux articles 46 à 52 peuvent être prévues. Définition Contrôle visuel ou CV Contrôle non destructif de l'état d'un constituant effectué au seul moyen de la vue, éventuellement dans des conditions spécifiées.
D - 1 - GÉNÉRALITÉS Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des inspections périodiques doit respecter les prescriptions définies dans le Guide Technique du Service Technique des Remontées Mécaniques et des transports Guidés Remontées mécaniques 2 Conception générale et modification substantielle des téléphériques Chapitre A6. Les résultats des inspections doivent être consignés par écrit. Les grandes inspections font l'objet de la partie E du présent document.
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Les inspections des câbles sont traités dans l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation et à la maintenance des téléphériques - annexe 1 Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches. La possibilité (cf. article 44 V de l'arrêté du 07 août 2009) de proposer un plan d'inspections comportant des périodicités d'inspections différentes de celles fixées dans l'arrêté du 07 août 2009 est encadrée par les dispositions suivantes : - La cohérence du référentiel s'entend au niveau de chaque composant comme une adéquation entre les règles de conception et celles de suivi dans le temps (maintenance). Il est possible au niveau d'une installation d'avoir un plan d'inspection mixant différents référentiels. - Le référentiel retenu pour chaque composant pour lequel des périodicités alternatives sont proposées doit être explicité par le constructeur ; - Le plan d'inspections (par exemple formalisé dans les notices constructeurs) doit établir clairement les modalités et les échéances d'entretien et de contrôles des composants considérés. Elles doivent être appliquées intégralement pour offrir la possibilité d'avoir des périodicités d'inspections différentes de celles de l'arrêté. - Pour le génie-civil, si des échéances d'inspection différentes de celles de l'arrêté sont proposées, elles doivent être couvertes par une évaluation de conformité CE des structures correspondantes. - La prise en compte du plan d'inspections dans l'évaluation de conformité CE des composants doit apparaître clairement, de même que leurs évolutions significatives.
D - 2 - INSPECTIONS ANNUELLES Article 45 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection annuelle I - Tout téléphérique est soumis au moins une fois par an à une inspection complète comprenant des contrôles visuels sans démontage et à des essais. Les essais suivants sont réalisés par un Îrificateur agréé au titre de technicien d'inspection annuelle: a) un essai fonctionnel de chaque mode d'entraînement ; b) un essai du moteur de secours destiné à Îrifier sa capacité à entraîner et retenir la charge dans les cas les plus défavorables ; c) un essai de chacun des modes de déclenchement des freins ; d) des essais représentatifs des différents cas d'exploitation de l'installation pour chacun des freins de sécurité afin de Îrifier que les décélérations engendrées respectent les limites réglementaires. Ces essais peuvent être réalisés soit par des charges, soit par des moyens aptes à en Îrifier les effets ; sommaire
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e) un essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués ; f) une Îrification et un essai fonctionnel des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules ; g) un essai non destructif d'au moins une sécurité sur un pylône ; h) un essai fonctionnel et un contrôle du réglage des dispositifs de surveillance des attaches et du dispositif de contrôle de la force de serrage des attaches découplables ; i) une Îrification du dispositif de mesure de la charge des Îhicules ou de comptage des personnes quand il existe.
j) une Îrification de la position du câble dans les voies d'embrayage et débrayage ;
k) une Îrification du système de tension comprenant le contrôle du libre fonctionnement des
parties mobiles, d'un essai des clapets, limiteurs de pression réglables et des vannes parachutes si elles existent et un releÎ des valeurs de pression. II Les dispositions prévues au I s'appliquent aux téléphériques d'évacuation, à l'exception des alinéas b, e, h, i et j. L'alinéa d vise uniquement à Îrifier l'arrêt de l'installation par chacun des freins de sécurité. Les essais de frein dans les différents cas de charge et les inspections des dispositifs de sécurité doivent être réalisés selon une procédure pré-établie et donner lieu à l'établissement d'un procèsverbal d'essais. L'essai à l'arrêt du déclenchement automatique pour les freins embarqués se fait de la façon suivante : 1) Îrification de la bonne entrée en action des freins après déclenchement par un des actionneurs ; 2) concernant le déclenchement automatique des freins embarqués : - A chaque inspection annuelle qui suit l'inspection pluriannuelle des chariots, il faut Îrifier le réglage et le fonctionnement des capteurs déclenchant automatiquement ces freins après le remontage de ces chariots sur site. - Aux inspections annuelles entre les inspections pluriannuelles, on peut se limiter à la Îrification du bon fonctionnement des capteurs. Ces Îrifications sont faites sous le contrôle du Technicien d'Inspection Annuelle.
La mise en oeuvre de moyens de substitution à la charge des Îhicules pour les essais des freins de sécurité n'est possible que sur les téléphériques unidirectionnels à charge répartie. L'aptitude d'un appareil à utiliser un moyen de substitution de la charge doit être justifiée au regard du domaine d'utilisation du simulateur considéré et sous le contrôle d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. sommaire
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La mise en place d'un moyen de substitution de la charge ne peut être effectuée avant l'issue de leur première année de fonctionnement. Une Îrification des performances des freins, du comportement du téléphérique et de la pertinence du moyen de substitution de la charge doit être faite périodiquement au travers d'essais avec des charges réelles. Cet essai est effectué : - lorsque les caractéristiques cinématiques de l'installation ont évolué depuis la dernière mise en place (modification de l'inertie ou des frottements) ; - tous les 10 ans pour un appareil monocâble unidirectionnel ; - tous les 5 ans pour un appareil unidirectionnel double mono-câble ou bicâble. Pour les téléphériques mis en exploitation après la date de publication du présent arrêté, la procédure doit être établie par le maître d'oeuvre sur la base des documents fournis par le constructeur. Pour ces installations, les contrôles et essais fonctionnels prévus à l'article D-2.3 ciaprès relatifs aux dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation peuvent être adaptés en fonction de ces mêmes documents, y compris dans leur périodicité. En outre, l'exploitant établit chaque année un rapport de synthèse de toutes les opérations faites dans le cadre de l'inspection annuelle. Ces opérations sont a minima celles décrites dans les articles cidessous.
D - 2.1 - OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL
Les ouvrages de génie civil doivent être soumis à un contrôle visuel : des stations et ouvrages de ligne, des constructions en béton et en acier, ainsi que de toutes les autres constructions et équipements techniques, comme les échelles, les passerelles, les dispositifs de protection anti-chute et les plates-formes de travail ; de la partie visible des fondations (tirants et boulons d'ancrage).
D - 2.2 - MÉCANIQUE
Les parties mécaniques des téléphériques doivent être soumises à : un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs ; un contrôle visuel des galets, trains de galets et balanciers ainsi que de leurs dispositifs de sécurité (sans démontage mais avec soulèvement ou abaissement du câble porteur-tracteur), des sabots des câbles porteurs et des poulies ; une Îrification des cotes fonctionnelles et au réglage des éventuels dispositifs d'embrayage, de débrayage et de traînage. Le dispositif de mise en tension doit au moins faire l'objet d'un contrôle visuel de ses différents éléments (lorry, Îrin, ...).
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D - 2.3 - DISPOSITIFS DE SÉCURITÉ, DE SURVEILLANCE ET DE SIGNALISATION
Les dispositifs de sécurité, de surveillance et de signalisation doivent être soumis à : un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne ; le cas échéant, un contrôle général de la configuration du câble aérien entre les voies (par exemple multipaire) ainsi qu'une Îrification de l'état de ses amarrages et de ses connexions électriques ; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.4 - VÉHICULES
Les Îhicules de téléphériques doivent être soumis à : un contrôle visuel sans démontage, y compris les suspensions, les chariots et les axes de suspension ; une mesure de la force de serrage de toutes les pinces poids ; une Îrification du non glissement des attaches sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise. Toutefois, si chaque attache est identifiée au moyen d'un marquage permanent qui permette d'assurer la traçabilité des opérations, cette Îrification peut être effectuée au moment des inspections pluriannuelles telles que spécifié dans l'article D-3 ci-après ; une mesure de la résistance au glissement des freins embarqués ou à une mesure de l'effort de serrage des mâchoires des freins embarqués; un contrôle visuel des dispositifs de protection des travailleurs.
D - 2.5 - INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES
Le serrage de la connectique électrique doit être Îrifié sauf s'il existe un système de détectionextinction automatique en cas de début d'incendie dans les armoires électriques. Il est possible de faire cette Îrification par caméra thermique.
D - 2.6 - AUTRES CONTRÔLES VISUELS
D'autre part, un contrôle visuel doit être effectué sur : les téléphériques d'évacuation ; les ouvrages de protection contre les avalanches ; les filets de rattrapage ; les installations de protection contre l'incendie ; l'outillage spécifique prévu pour l'entretien et la maintenance.
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D - 2.7 - DISPOSITIFS RELATIFS À LA RÉCUPÉRATION INTÉGRÉE
Article 34 de l'arrêté du 07 août 2009 - Plan d'évacuation Pour chaque installation dont l'évacuation repose sur la récupération intégrée, des essais fonctionnels des dispositifs mis en oeuvre pour assurer cette récupération intégrée doivent être prévus annuellement. Le programme des essais à réaliser annuellement dans le cadre de l'inspection annuelle est défini par l'exploitant de façon à Îrifier la fonctionnalité des dispositifs et à maintenir dans le temps la compétence du personnel d'exploitation et sa maîtrise de ces dispositifs.
D - 3 - INSPECTIONS PLURIANNUELLES Article 46 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspections pluriannuelles Les inspections pluriannuelles portent sur les attaches fixes ou découplables, sur les chariots et les freins embarqués. La périodicité de ces inspections est : - de 6 ans pour les constituants de sécurité des chariots et des freins embarqués qui sont soumis à la fatigue ; - de 5 ans au plus pour les attaches découplables. Ces inspections peuvent être planifiées par lots d'égale importance si ces attaches sont marquées de manière permanente permettant d'assurer la traçabilité de ces opérations ; - définie à l'article 47 pour les attaches fixes. Pour les attaches découplables utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 12 500 heures. Lors de ces inspections, ces constituants sont démontés et soumis à des contrôles réalisés selon un programme tenant compte des notices des fabricants et du retour d'expérience de l'exploitant. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot d'attaches fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des attaches. Toute attache démontée fait l'objet, après remontage, d'une Îrification de non-glissement sous l'effet d'un effort au moins égal à la résistance minimale au glissement requise ou d'une Îrification de l'effort de serrage dans les mors. Les chariots et les freins embarqués font l'objet d'une Îrification du réglage et du déclenchement automatique après remontage.
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D - 3.1 - ATTACHES DÉCOUPLABLES
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Cas des attaches fonctionnant moins de 2000 heures par ans :
Lorsque l'inspection est réalisée par lots d'égales importance comme spécifié à l'article 46, la première inspection des attaches appartenant aux deux dernières tranches de 20% peut avoir lieu les 6ème et 7ème années après leur mise en service. Le tableau suivant donne un exemple d'application du programme rotatif de contrôle des attaches.
Année 0 Contrôle des attaches (Mise en service) Année1 Année2 Année 3 1ème Tranche de 20% Année 4 2ème Tranche de 20% Année 5 3ème Tranche de 20% Année 6 4ème Tranche de 20% Année 7 5ème Tranche de 20% Année 8 1ère Tranche de 20% .... ....
Toutefois, pour les attaches découplables à genouillère ou à crémaillère non marquées CE, la Îrification de non-glissement doit être faite tous les ans.
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Cas particulier des attaches utilisées plus de 2000 heures par an :
L'exemple suivant illustre l'application de la règle de gestion prescrite à l'article 46 de l'arrêté : Télécabine fonctionnant 6000 heures par an et munie de 40 Îhicules Un contrôle par lot est obligatoire. L'échéance de 12500 heures va être atteinte dans la 3ème année de fonctionnement. Il faut donc prévoir un contrôle de chaque attache selon une fréquence inférieure à 3 ans. Les solutions suivantes permettent de respecter les exigences de l'arrêté : 1ère solution : 4 lots de 10 attaches peuvent être constitués, 1 lot étant contrôlé chaque semestre 2ème solution : 2 lots de 13 attaches et 1 lot de 14 attaches peuvent être constitués. Un lot est contrôlé chaque 8 mois. 3ème solution : 20 lots de 2 attaches, 1 lot étant contrôlé tous les mois.
D - 3.2 - ATTACHES FIXES POUR TSF
Article 47 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection pluriannuelle des attaches fixes des TSF L'inspection pluriannuelle de l'ensemble des attaches fixes d'une installation est assurée suivant un programme rotatif respectant le calendrier suivant : - 100 % des attaches contrôlées la 1re année suivant la mise en exploitation ; - 50 % des attaches contrôlées les années 3, 6, 9 et 12 ; - 100 % des attaches contrôlées la 15e année ; - 50 % des attaches contrôlées les années 18 et 21 ; - 100 % des attaches contrôlées les années 25,28 et 30 ou les années 24, 27 et 30. sommaire
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Au-delà de 30 ans, l'exploitant contrôle 100 % des attaches tous les 3 ans ou 1/3 chaque année. Pour ce faire, l'ensemble des attaches fixes d'un même téléphérique est divisé en deux lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. Cette possibilité est subordonnée à un marquage permanent de chaque attache afin d'assurer la traçabilité de ces opérations. A défaut, cette opération concerne toutes les attaches tous les 3 ans. Pour les attaches utilisées plus de 2000 heures par an, un contrôle annuel par lot est exigé. Pour ce faire, l'ensemble des attaches d'un même téléphérique est divisé en lots égaux et il convient alors d'établir un roulement entre les lots afin que ces contrôles recouvrent au mieux l'ensemble du parc d'attaches au cours des ans. En tout état de cause, la périodicité de contrôle d'une même attache ne doit pas excéder pas 7 500 heures.
D 3.3 ATTACHES DE CHARIOT
Les attaches des chariots qui ne sont pas assimilables à des attaches de série utilisées sur des téléphériques monocâbles sont contrôlées à l'occasion de l'inspection des chariots.
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PARTIE E - GRANDES INSPECTIONS DES TELEPHERIQUES
E - PRÉAMBULE La présente partie précise le contenu des grandes inspections périodiques auxquelles doivent être soumis les téléphériques ainsi que les exigences particulières à respecter lors de la première grande inspection survenant après 30 années de service pour les téléphériques soumis aux obligations de l'article 67 de l'arrêté ministériel du 7 août 2009 relatif à la conception, à la réalisation, à la modification, à l'exploitation, et à la maintenance des téléphériques. Les modalités d'exécution des grandes inspections sont définies en annexe 1 du présent document. E - 1 - GÉNÉRALITÉS Article 48 de l'arrêté du 07 août 2009 - Généralités L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issu d'un démontage. Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. Article 49 de l'arrêté du 07 août 2009 - Périodicité des grandes inspections Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : première grande inspection : au plus tard 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22 500 heures de fonctionnement avant 10 ans cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10e année de service avec l'accord du service de contrôle
deuxième grande inspection : au plus tard 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ;
troisième grande inspection et suivantes : 7 500 heures de fonctionnement sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle ; pour les installations fonctionnant plus de 1500 heures par an, le contenu de ces grandes inspections peut également être adapté, de même que la périodicité, sans que cette dernière n'excède 5 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur cinq années à la condition de la débuter deux ans avant son échéance théorique. En alternative aux dispositions des paragraphes précédents, la périodicité de la grande inspection peut être fixée à trois ans. Dans ce cas, l'installation est alors décomposée en lots homogènes avec un contrôle annuel permettant de couvrir l'installation sur trois ans. Les contrôles du premier lot sont réalisés avant la fin de la seconde année de fonctionnement. Toute anomalie découverte à l'occasion du contrôle d'un lot fait l'objet d'une analyse qui peut entraîner le contrôle de 100 % des composants. Le remplacement éventuel des constituants de sécurité dans le cadre des grandes inspections doit respecter le Guide Technique RM2 du STRMTG « Conception générale et modification substantielle des téléphériques » Chapitre A6. Tous les composants qui participent à une fonction de sécurité (cf article 48 de l'arrêté du 07 août 2009) et notamment ceux qui sont soumis à la fatigue doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif dans le cadre des grandes inspections. A l'achèvement d'une opération de dépose/repose des équipements de ligne (y compris si ce démontage ne concerne qu'une partie des équipements) ou du système de tension, avant réouverture au public du téléphérique, il est procédé à une épreuve de ces constituants afin d'évaluer leur comportement. Pour un balancier, cette épreuve peut consister à Îrifier son bon comportement (réglage, débattement, absence de butée, ...) notamment lors du passage de Îhicules. Pour un système de tension hydraulique, l'épreuve consiste à réaliser un essai de course du système de tension (lorry et Îrin) sur l'ensemble de la course releÎe lors des essais en charge précédents. La possibilité de réaliser une grande inspection sur 5 ans est limitée aux composants non unitaires pouvant être répartis en lots sensiblement égaux (par exemple Îhicules, pylônes, balanciers). La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. Pour un composant unitaire (station motrice, station retour, station intermédiaire, système de tension), l'étalement maximum de la grande inspection est de 3 ans. La mise en oeuvre d'un tel étalement doit être centrée sur l'échéance de grande inspection théorique. La première grande inspection d'un téléphérique d'évacuation a lieu lorsque ce téléphérique atteint l'âge de 15 ans. Les grandes inspections suivantes ont lieu tous les 10 ans.
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GUIDE RM 1 PARTIE E
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Article 50 de l'arrêté du 07 août 2009 - Responsable de grande inspection et délais d'instruction du programme de GI L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; - l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; - la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; - la Îrification de la qualification des intervenants ; - l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; - l'établissement du rapport de grande inspection ; - la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions.
Article 51 de l'arrêté du 07 août 2009 - Report d'une grande inspection Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes.
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E - 2 - MISE EN CONFORMITE À 30 ANS Au titre de la gestion administrative, ces opérations de mise en conformité constituent des modifications non substantielles au sens de l'article 2 de l'arrêté du 07 août 2009. Article 67 de l'arrêté du 07 août 2009 - Mise en conformité à 30 ans A l'occasion de la première grande inspection survenant 30 ans après la mise en exploitation de l'installation, les installations font l'objet de mesures portant sur le risque incendie et, pour celles mentionnées à l'article 69, du remplacement de certains constituants de sécurité. Sur demande de l'exploitant, le service de contrôle peut, après Îrification du respect du niveau de sécurité de l'installation, accorder un report de l'échéance de la mise en conformité, en corrélation avec les reports éventuels accordés au titre de l'article 51.
E 2.1 MISE EN CONFORMITÉ INCENDIE
Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Risques incendie Les mesures portant sur le risque incendie concernent les gares intégrées dans un bâtiment ainsi que l'environnement des gares et de la ligne. I.-Pour les gares intégrées dans un bâtiment, le risque incendie est maîtrisé par les mesures constructives suivantes : a) Isolement des organes importants du téléphérique des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie ; b) Equipement des locaux avec des dispositifs de détection d'incendie et, le cas échéant, des possibilités de désenfumage ; c) Isolement des locaux à risque important par des structures résistantes au feu. Ces mesures sont mises en oeuvre en modifiant, le cas échéant, les gares concernées. II. - Environnement d'une gare : Un bâtiment situé à moins de 8 mètres de la gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare au moyen de structures résistantes au feu.
·
Gares
a) Les câbles, poulie motrice, entraînements, systèmes de tension, freins et poste de commande ne doivent pas être situés dans des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie (locaux destinés au stockage de liquide inflammable en quantité égale ou supérieure à 150 litres et locaux abritant des transformateurs d'une puissance totale supérieure à 70 kVA) ;
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b) Les locaux occupés par ces composants ainsi que les locaux présentant des risques importants où le personnel n'est pas présent en permanence doivent comporter des installations de détection automatique d'incendie. Lorsque l'évacuation des fumées et gaz chauds ne peut pas se faire naturellement dans l'emprise des quais et des zones de cheminement d'évacuation des usagers, alors il faut mettre en oeuvre des mesures appropriées d'évacuation des fumées et gaz chauds dans ces zones. Les installations de détection automatique d'incendie doivent déclencher une alarme au poste de commande ; c) Les locaux à risques importants doivent être isolés des autres locaux par des parois coupe-feu de degré deux heures (respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et des sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Bâtiments proches des gares
Un bâtiment situé à moins de 8 mètres d'une gare et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie conduit à protéger cette gare de parois coupe-feu de degré deux heures
(respectant les classes de résistance au feu REI 120 ou EI 120 définies par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé) et éventuellement de sas équipés de blocs-portes pare-flammes de degré une demi-heure avec ferme-portes (respectant la classe de résistance au feu E 30 C définie par l'arrêté du 22 mars 2004 susvisé).
·
Marche incendie Article 68 de l'arrêté du 07 août 2009 - Marche incendie
III.-Environnement de la ligne : a) Les dispositions suivantes sont prises en cas de présence d'un espace boisé sous la ligne ou à proximité immédiate de celle-ci : - une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système ; - l'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. b) Les mêmes dispositions s'imposent en cas d'implantation d'un bâtiment à moins de 8 mètres de la ligne et comportant des locaux présentant des risques importants vis-à-vis de l'incendie. En outre, un détecteur d'incendie (chaleur / fumée) est installé sur le bâtiment et déclenche une alerte incendie spécifique au poste de commande de l'installation. Les dispositions pratiques applicables à la marche incendie intégrée dans l'architecture électrique l'occasion de la mise en conformité à 30 ans sont les mêmes que celles définies pour les modifications d'architectures au paragraphe I 1.6 du guide RM1.
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En application de l'article 26-III de l'arrêté du 07 août 2009, d'autres solutions techniques peuvent être mises en oeuvre pour respecter les mesures ci-dessus.
E 2.2 AUTRES MISES EN CONFORMITÉ
Article 69 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Installations concernées par la mise en conformité Les installations visées à l'article 67 soumises au remplacement de certains de leurs constituants de sécurité sont : - les télésièges biplaces et triplaces ; - les télécabines à attaches découplables qui atteignent 30 années de service et qui n'ont pas été conçus et réalisés conformément aux dispositions réglementaires en vigueur le 17 mai 1989. E 2.2.1 - Mises en conformité de constituants autres que les architectures électriques Article 69 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les constituants de sécurité pour lesquels le retour d'expérience a montré qu'ils étaient sujets à des pathologies susceptibles de remettre en cause la sécurité des installations mentionnées au I, doivent être remplacés, sécurisés ou contrôlés. Les mesures attendues sont précisées ci-après. Elles peuvent être adaptées par recommandations du STRMTG en fonction de l'évolution des connaissances et du comportement des constituants.
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Frein toutes La chaîne de oui oui oui oui idem Sans objet d'urgence commande du Frein2 (Frein2) doit être en sécurité intrinsèque. Ceci exclut notamment : - les freins à bande; les freins à transmission de l'effort de serrage par tringlerie ou par câble; - les freins non positifs. Structures Arceau Mise en oeuvre oui oui S.O. S.O. La mise en Procédure des MONTAZ systématique de la oeuvre des acceptée par le Îhicules câblette ou d'un câblettes se service de dispositif équivalent. fait au cas contrôle. par cas Barrettes de toutes Vérification que toutes oui oui oui oui idem Sans objet sécurité les barrettes ont un avis STRMTG. Constituant Technologie Mise en conformité
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Constituant Technologie Mise en conformité Système de Par débrayage gravité Câbles des toutes treuils à mâchoires
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Pylônes
Pylônes treillis
Béton
toutes
TS TSF TCD TSD Cas des Document F2 3 exploitants applicable certifiés (*) Gérer l'anti-collision S.O. S.O. non oui idem pour la zone gravitaire et grande vitesse Sécurisation oui oui oui oui idem Voir schéma ciobligatoire (vis-à-vis dessous des risques de rupture interne des mâchoires et de la liaison au contrepoids). Obligations de mettre S.O. S.O. oui S.O. Pas en place les d'obligation confortements traitant les pathologies récurrentes Vérification par un oui oui oui oui Pas expert de l'état du d'obligation béton et du calage du pylône sur le massif
S.O. = Sans Objet (*) Les exploitants mettant en oeuvre un Système de Gestion de la Sécurité contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé et mettant en oeuvre des procédures et une traçabilité adaptées bénéficient des mêmes facilités que celles accordées aux exploitants mettant en oeuvre un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie.
Schéma de principe de sécurisation des câbles de treuil à mâchoires sommaire
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E 2.2.2 - Mises en conformité des architectures électriques Article 69 III de l'arrêté du 07 août 2009 III. - L'architecture électrique des installations mentionnées au I, si elle n'a pas été remplacée après le 17 mai 1989, doit être rénoÎe en respectant les prescriptions ci-après : a) Le câblage externe à l'armoire doit faire l'objet d'une Îrification de son état ; b) Les thèmes suivants doivent être traités par des fonctions de sécurité, conçues avec un niveau de sécurité adéquat : - conduite ; - chaîne cinématique ; - freinage ; - tension du câble ; - ligne de sécurité ; - le cas échéant, portes de cabines ; - le cas échéant, pour les téléphériques munis d'attaches débrayables, non collision en entrée de gare, état et position des attaches, anomalie entraînement. Sauf justification, les autres fonctions de contrôle et de visualisation préexistantes sur l'installation sont maintenues avec un niveau de traitement au moins équivalent ; c) Tout constituant de sécurité de plus de 30 ans de cette architecture électrique doit être remplacé par un constituant neuf ; A l'issue des travaux de mise en conformité, le constructeur atteste au responsable de la grande inspection la conformité du câblage aux schémas électriques. Le câblage doit faire l'objet d'une Îrification qui peut être réalisée par le constructeur s'il bénéficie d'une assurance de la qualité certifiée conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie. L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises de l'installation doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. sommaire
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En toute hypothèse, sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, le personnel doit pouvoir déclencher un arrêt au moyen de ce frein, indépendamment du fonctionnement de l'automate programmable. A - Définitions On désigne par architecture électrique l'ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et les câblages internes et externes à cette armoire. Les capteurs et les actionneurs, y compris ceux de l'armoire de puissance, sont exclus. L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage... Les câblages internes à l'armoire de contrôle-commande sont considérés comme des constituants de sécurité. L'armoire de puissance n'est pas considérée comme un constituant de sécurité. Au titre du présent document, on désigne par constructeur la société qui conçoit et réalise les travaux de mise en conformité. Un dispositif, appareillage ou circuit de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul circuit ou élément concourant à la sécurité ne nuit pas au bon fonctionnement de l'ensemble de l'appareillage de sécurité, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. B - Fonctions et niveaux de sécurité des architectures électriques des installations relevant des dispositions de l'article 69 L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité et le niveau de sécurité associé listés dans les tableaux 1 à 4 ci-après.
I - Télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces
Les tableaux 1 et 2 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges à attaches fixes biplaces et triplaces. Dans le tableau 1, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : - Cas A : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). - Cas B : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante. - Cas C : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. - Cas D : télésiège à pinces fixes, biplace ou triplace avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante. sommaire
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Tableau 1 : liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas oui En S.I. et 2 DT F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui oui oui oui oui X X
X
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas). Le traitement n'est pas obligatoirement en sécurité intrinsèque (car la commande du F1 ne l'est pas).
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité
(2)
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I.
X
BP arrêt en station retour
oui
oui
oui
oui
X (Lign e de sécur ité) X X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement 24V
oui oui oui oui En S.I. En S.I. En S.I. En S.I. oui oui oui oui
des S.O. S.O. oui oui En S.I. En S.I. X
Uniquement si les 24V sont isolés.
Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité
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Fonction Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle tension du câble Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui
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Action sur Cas oui F1 F2 X Remarques
oui
oui
oui
oui
X
X
Voir les précisions (3)
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: - un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. - le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). - le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. - Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. (2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ». sommaire
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Tableau 2 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Fonction Anti-cumul freins Présence et niveau de sécurité Remarques
oui sauf cas particulier (4) Pas de cumul lors d'une défaillance unique. S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition de défaut oui pour le réarmement S.I. non exigée Absence de relevage du Frein1 sur oui demande de Frein2 à l'arrêt (en dessous S.I. non exigée de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
II - Télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables
Les tableaux 3 et 4 ci-après listent les fonctions de sécurité minimales devant être présentes dans le cas des télésièges biplaces et triplaces à attaches découplables et des télécabines à attaches découplables. Dans le tableau 3, les installations sont classées selon 4 cas, en fonction de leurs caractéristiques : Cas A : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et sans charge entraînante (exploitation uniquement à la montée, pas de profil descente, pas de marche arrière). Cas B : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 ou 2 moteurs asynchrones et avec charge entraînante.
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Cas C : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et sans charge entraînante. Cas D : télésièges et télécabines à pinces découplables avec entraînement par 1 moteur à vitesse variable et avec charge entraînante.
Tableau 3: liste minimale des fonctions de sécurité devant provoquer un arrêt de sécurité en marche d'exploitation Action sur Fonction Survitesse Cas A oui Cas B oui En S.I. et 2 DT Cas C oui Cas D oui En S.I. et 2 DT oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I. X X X La sécurité intrinsèque est liée au contrôle de décélération du frein1. Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque. F1 F2 X Remarques Pour les cas A et C: une seule DT câble est demandée. Pour les cas B et D: une DT câble et une DT moteur répondent à l'exigence Voir les précisions (1)
Anti-retour Débit DT Commande frein1 Commande frein2
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
oui En S.I. oui oui En S.I. oui En S.I.
X
Verrouillage frein 2
oui
oui
oui
oui
X
Ligne de sécurité (2) arrêt en station retour
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I. oui En S.I. oui En S.I. oui
oui En S.I.
X
oui X En S.I. (Ligne de sécurité) oui En S.I. oui X X
BP arrêt Frein2
Contrôle des 24V
d'isolement
Uniquement si les 24V sont isolés.
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Fonction Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble Contrôle décélération du frein1 Contrôle de noncollision des Îhicules en entrée de gare Cas A S.O. Cas B S.O. Cas C oui En S.I. oui
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Action sur Cas D oui En S.I. oui F1 F2 X Remarques
S.O.
S.O.
X
oui oui
oui oui
oui oui
oui oui X
X X Pour les Îhicules ouverts et chargés uniquement sur les technologies de type "gravitaire"
Contrôle d'embrayage oui et de débrayage des En S.I. pinces Contrôle du des pinces Contrôle absolue pesage oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
oui En S.I. oui oui
X
X
X X X Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence. Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage Voir les précisions (3)
surcharge
Contrôle de fermeture et de verrouillage des portes
oui
oui
oui
oui
X
X
Contrôle tension du câble
oui
oui
oui
oui
X
X
S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
S.O. = Sans Objet DT = prise d'information vitesse
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STRMTG
(1) Précisions sur la sécurité anti-retour
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Chaque installation doit comporter deux dispositifs de dévirage indépendants: un premier dévirage doit être traité en sécurité intrinsèque (2 dispositifs de traitement) avec prise d'information vitesse du câble et action sur le deuxième frein de sécurité. La valeur du seuil de ce dévirage ne peut dépasser 10% de la vitesse nominale du téléphérique. le second dévirage doit agir sur le premier frein de sécurité. Il ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Le déclenchement de ce dévirage doit intervenir avant le déclenchement du dévirage actionnant le deuxième frein de sécurité. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives.
(2) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours. (3) Précisions sur le contrôle de tension du câble
Si la tension est assurée par un contrepoids, les deux positions limites du dispositif de tension doivent être surveillées sauf si elles sont contrôlables visuellement quotidiennement ».
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Fonction
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Tableau 4 : Liste minimale des autres fonctions devant être présentes dans tous les cas Présence et niveau Remarques de sécurité Anti-cumul freins oui sauf cas parti- Pas de cumul lors d'une défaillance unique culier (4) S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de oui En S.I. vitesse, la sécurité intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et oui disparition de défaut pour le S.I. non exigée réarmement Absence de relevage du oui Frein1 sur demande de Frein2 S.I. non exigée à l'arrêt (en dessous de RV0) S.I. = Sécurité Intrinsèque
(4) Précisions sur la fonction anti-cumul des freins Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s2, et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée.
E - 3- AUTRES MISES EN CONFORMITE (POUR MÉMOIRE)
Article 70 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque installation doit être équipée de manière à permettre, depuis le plateau de service, d'immobiliser cette installation au moyen d'un frein de sécurité agissant directement sur la poulie motrice et empêcher son redémarrage intempestif. Article 71 de l'arrêté du 07 août 2009 Avant le 1er janvier 2014, chaque balancier support, coté exploité, des téléphériques monocâbles équipés de galets à joncs doit être muni d'un dispositif de sécurité destiné à détecter le blocage du galet d'entrée du balancier et arrêter l'installation avant que ce blocage ne génère une situation dangereuse pour les passagers.
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PARTIE F - INSPECTIONS DES CABLES ET DE LEURS ATTACHES
F - PRÉAMBULE La présente partie précise les dispositions à respecter pour réaliser les inspections des câbles et culots et la réparation des câbles, les dispositions concernant la réutilisation des câbles, les critères de dépose des câbles et les dispositions concernant le remplacement des culots. Les câbles porteurs et tous les câbles de tension doivent être nettoyés dans toutes les zones des attaches d'extrémités et des appuis avant leurs contrôles visuels, magnétographiques et radiographiques. F - 1 - INSPECTIONS DES CÂBLES ET DES CULOTS
F 1.1 - GÉNÉRALITÉS
Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif [...]. Article 52 de l'arrêté du 07 août 2009 - Inspection des câbles en service type de contrôle I. - Les câbles en service et leurs attaches sont soumis à des contrôles visuels, des contrôles non destructifs et des mesures réalisés suivant des modalités et des périodicités définies en annexe 1 et selon les méthodes prescrites aux articles 53 et 54 (II). Les contrôles visuels font l'objet d'une mention dans le registre d'exploitation mentionné à l'article 32. Les contrôles électromagnétiques font l'objet de rapports rédigés conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur. Les contrôles radiographiques font l'objet de rapports rédigés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les mesures font l'objet d'un rapport rédigé conformément aux dispositions des normes européennes « installations à câbles » en vigueur.
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II. - Sans préjudice des dispositions prévues au I, des inspections complémentaires des câbles sont réalisées : - après des éÎnements particuliers ayant pu affecter l'état des câbles ; - lorsqu'un contrôle, notamment sur un appui fixe ou mobile, fait craindre que l'évolution d'un défaut puisse conduire rapidement à la dépose du câble en fonction des critères définis à l'article 59. Article 53 de l'arrêté du 07 août 2009 - Contrôles électromagnétiques Les contrôles non destructifs des câbles sont réalisés selon les normes NF EN 12927-8 ou NF EN 444. Lorsque le contrôle électromagnétique en pleine bobine nécessite de soulever le câble, pour les sabots de ligne, ou de reprendre la tension du câble, pour les sabots de gare, il est admis de réaliser le contrôle en demi-bobine aux conditions suivantes : - réalisation d'un contrôle électromagnétique en demi-bobine à l'année 0 après la mise en tension ; - réalisation d'un contrôle électromagnétique en pleine bobine tous les 20 ans. Quelles que soient leurs natures et leurs fréquences, les inspections de toute la longueur des câbles et de leurs appuis et fixations visent à déceler, à enregistrer et à évaluer la progression de tout défaut susceptible de nuire à la sécurité, tel que : défauts de surface (aspect anormal des fils, abrasion locale, usure générale, corrosion) ; défauts géométriques (diminution de diamètre, modification du pas de câblage, ondulation, déformation de l'épissure) ; défauts internes (distorsion locale, corrosion, indentations des fils, fils lâches, fils cassés) ; glissement du câble aux attaches d'extrémité.
F 1.2 MODALITÉS ET PÉRIODICITÉS DES CONTRÔLES
ANNEXE 1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Modalités et périodicités des inspections des câbles et de leurs attaches (Modifié par arrêté du 20 mai 2010) I. - Câbles porteurs, culots et câbles de sécurisation des câbles porteurs. Cas des câbles porteurs non repositionnés : Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adaptée avec l'accord du service de contrôle.
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Câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel par l'exploitant Annuel Annuel Mensuel Mensuel Mensuel
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 Par la suite X X X Tous les 5 ans X X X Tous les 5 ans (1) X X X Tous les 5 ans X X X X Tous les 5 ans Tous les 20 ans Le contrôle non destructif est remplacé par un contrôle visuel, sans déroulage, par un Îrificateur agréé, tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 20 ans Tous les 10 ans X X Tous les 5 ans Tous les 5 ans
Câble porteur en section courante Câble porteur à l'emplacement des cavaliers Câble porteur sur sabot de ligne Avec déplacement Câble porteur sur sabots (2) de gare Sans déplacement
Avec sécurisation Câble porteur sur tambours d'ancrage Sans sécurisation Câble de sécurisation Avec sécurisation Câble porteur sur appui mobile Sans sécurisation Câble de sécurisation Câble porteur situé entre deux appuis fixes ou entre un appui fixe et un ancrage fixe, sur lequel aucun Îhicule ne se déplace (y compris les zones de câble situées sous les mordaches) Culot et zone du câble porteur située en sortie du culot
Annuel
X
Annuel Annuel Annuel Mensuel Annuel
X X X X X
Annuel
X
Tous les 20 ans
Annuel
Sans objet
(1) Les zones du câble aux emplacements des cavaliers peuvent n'être contrôlées que tous les 10 ans si tous les 5 ans on procède au déplacement des cavaliers et au contrôle visuel du câble dans les conditions suivantes : - marquage de la zone du câble à l'emplacement des cavaliers avant leur déplacement ; - contrôle visuel de la zone du câble vers laquelle les cavaliers seront déplacés et qui ne devra présenter aucun défaut ; - contrôle visuel de la zone du câble dégagée par le déplacement des cavaliers ; - traçabilité des déplacements (distance, sens) dans le registre d'exploitation. sommaire
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(2) Zone de câble sollicitée par le roulement des Îhicules ou le déplacement du câble (translation/ flexion). Pour les zones à proximité des appuis fixes, on néglige les déplacements liés aux dilatations thermiques et aux variations de tension du câble dues à la position des Îhicules. Pour chaque téléphérique muni de câble porteur, l'exploitant doit établir un schéma identifiant les différentes sections de câble et permettant de les rattacher aux zones définies dans le tableau précédent. Ce schéma doit intégrer les câbles principaux et ceux de sécurisation, ainsi que les éventuels câbles de tension. Cas particulier des câbles porteurs avec repositionnement Sur certaines installations, les câbles porteurs sont repositionnés (après glissement). La conception de l'appareil (appuis, ancrages...) doit permettre ce repositionnement. Cette aptitude est établie par un intervenant indépendant de l'exploitant et compétent en matière de téléphérique bicâble. La longueur du repositionnement doit être au moins égale à celle de la zone de contact d'appui la plus longue du câble, augmentée d'une longueur de sécurité. La direction de repositionnement ne doit pas être modifiée pour un même câble. On doit prendre soin d'éviter de déplacer des zones de forte contrainte dans une autre zone de forte contrainte. Les zones accessibles du câble porteur doivent être contrôlées par magnétographie avant déplacement et les zones non accessibles avant déplacement doivent être contrôlées visuellement et par magnétographie après le déplacement. Les périodicités de contrôles à appliquer sont celles prévues par la norme européenne NF EN 12927. Cas particulier des appareils en fin de vie : Pour les appareils dont la cessation définitive d'exploitation est programmée moins d'une année après l'échéance théorique de contrôle de câble porteur nécessitant une reprise de tension, le type de contrôle de ce câble peut être adapté pour éviter cette reprise de tension. Le programme adapté est établi par un maître d'oeuvre agréé et soumis préalablement à sa mise en oeuvre à l'avis du service de contrôle.
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II. Câbles tracteurs et leurs culots.
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Zone du câble ou du composant
Contrôle visuel par l'exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années Par la suite 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 X X X X X X X X X X X X X X X Sans objet Tous les ans Tous les ans Tous les ans
Câble tracteur Hors zone située en section sur tambour ou courante sous attache fixe Câble tracteur sous attache fixe Câble tracteur sur épissure Culot et zone du câble en sortie du culot Cône après Culot extraction de sa démontable douille et câble sur un pas de câblage Culot et zone du Culot non câble en sortie du démontable culot
Annuel Après déplacement de l'attache Mensuel Mensuel
Annuel
Sans objet
Mensuel
Sans objet
Zone du câble
Contrôle non destructif par un Îrificateur agréé A l'occasion de chaque inspection pluriannuelle du chariot
Contrôle visuel par un Îrificateur agréé Contrôle visuel par l'exploitant Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Annuel X X X 9 10 Par la suite X Tous les ans
Câble tracteur sur tambour d'ancrage
Nota. Cas particulier des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot : Dans la suite de cet article, on désigne par téléphériques à va-et-vient les téléphériques à va-et-vient et les téléphériques à va-ou-vient.
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Dans le cas des téléphériques bicâbles à va-et-vient mono-tracteur sans frein de chariot, le câble tracteur fait l'objet d'un examen sur toute sa longueur, par la méthode magnéto-inductive, à l'aide d'un dispositif disponible sur l'installation, avec les périodicités suivantes : durant la première année d'utilisation du câble tracteur : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins toutes les 4 semaines d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 4 semaines peut être portée à 3 mois; durant la deuxième année à la dixième année d'utilisation : toutes les 1 000 heures d'exploitation et au moins une fois par an ; après la dixième année d'utilisation : toutes les 200 heures d'exploitation et au moins tous les 3 mois d'exploitation. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel, tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007 susvisé, la périodicité de 3 mois peut être portée à un an ; avant remise en service après un arrêt d'exploitation de 3 mois ou plus. En outre, le câble tracteur est soumis à un contrôle non destructif sur toute sa longueur une fois par an par un contrôleur ayant la qualification de niveau 2 de la norme NF EN12927. Ces intervalles doivent être diminués si, lors des contrôles, l'endommagement constaté du câble atteint ou dépasse la moitié de l'endommagement admissible selon l'article 59. III. Câbles porteurs-tracteurs.
Zone du câble ou du composant Contrôle visuel exploitant Après déplacement des attaches Annuel Mensuel Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé 0 X Fréquence : valeurs en années 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Par la suite X X X X Tous les 3 ans j
Câble porteur tracteur en section courante
Télésiège à attaches fixes Autres téléphériques
X X
X X
X X
X X
Tous les 3 ans jusqu'à la X 24 iéme année puis tous les ans ensuite X Tous les ans
Câble porteur tracteur sur épissure
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IV. - Câbles de tension, culots et câbles de sécurisation des câbles de tension. Au sens du présent arrêté, un câble de tension est toujours sur appui mobile. A contrario, la substitution d'une partie d'un câble porteur à renvoi direct au contrepoids ne conduit pas à considérer la partie de câble substituée comme étant un câble de tension.
Type de câble ou attache et zone concernée
Contrôle visuel exploitant
Contrôle non destructif réalisé par un Îrificateur agréé Fréquence : valeurs en années 0 1 2 3 4 5 X 6 7 8 9 10 Par la suite X Tous les 5 ans X Tous les 10 ans X X (1) X Tous les 5 ans X Tous les 5 ans (1) X Tous les 10 ans (1) X X Tous les 5 ans
Non sécurisé Câble clos sécurisé Câble de sécurisation Non sécurisé Câble multi-torons sécurisé Câble de sécurisation
Mensuel annuel
X X
X
Annuel, avec contrôle de la X tension(2) mensuel annuel X X
Annuel, avec contrôle de la X tension (2)
Culot d'un câble de Non sécurisé Mensuel Sans objet tension d'un câble tracteur ou porteur et Sécurisé Annuel Sans objet zone du câble en sortie du culot (1) ce contrôle n'est pas requis pour les téléphériques monocâbles à mouvement unidirectionnel.
(2) la pré-tension des câbles de sécurisation doit être suffisante pour éviter les phénomènes dynamiques et être inférieure à 10 % de la tension nominale du câble de tension ;
V. - Câbles mobiles. Les câbles mobiles (câbles de secours, câbles de sauvetage) font l'objet d'un contrôle non destructif : avant tout exercice de sauvetage lorsque la situation du câble peut faire craindre des dégradations dues à la foudre et en tout état de cause au moins tous les 10 ans. Les zones de câble correspondant aux tours morts de câble sur tambour sont contrôlées au moins tous les 20 ans ; après toute opération de sauvetage réelle.
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VI. - Câbles de signalisation.
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Les câbles de signalisation et leurs éventuels câbles porteurs font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. VII. - Haubans. Les haubans font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités et de contrôles non destructif à l'origine, 10, 20 ans et ensuite tous les 5 ans. VIII. - Câbles porteurs d'appui en ligne A l'exception des zones d'extrémité qui feront l'objet d'un échéancier défini au cas par cas, ces câbles sont contrôlés comme des câbles porteurs, à savoir un contrôle magnétographique tous les 5 ans. IX. - Câbles de garde Les câbles de garde font l'objet d'un contrôle visuel annuel qui porte au moins sur les liaisons et les attaches d'extrémités. Le contrôle visuel de la section courante doit être réalisé a minima tous les 15 ans. Pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité des contrôles des câbles nécessitant une reprise de tension peut être adapté avec l'accord du service de contrôle. Pour les téléphériques bi-câbles mono-tracteurs sans frein de chariot transportant exclusivement du personnel (par opposition au public) tels que définis à l'article 4 du décret du 15 mai 2007, la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu au moins toutes les 4 semaines la première année peut être portée à 3 mois. De même la périodicité du contrôle du câble tracteur prévu tous les 3 mois au-delà de 10 ans d'exploitation peut être portée à 1 an. Code du tourisme Article R342-14 Les personnes qui effectuent les Îrifications prévues à l'article R. 342-13 sont indépendantes du maître d'ouvrage, du constructeur et de l'exploitant de la remontée mécanique ou du tapis roulant. Article R342-15 A compter du 1er janvier 2009, les personnes mentionnées à l'article R. 342-14 doivent être préalablement agréées par le service technique des remontées mécaniques et des transports guidés. Cet agrément est délivré pour une durée maximale de cinq ans dans les conditions prévues à l'article R. 342-16. Les agréments mentionnés aux articles R. 342-5 et R. 342-15 peuvent prévoir que les interventions de leurs bénéficiaires sont limitées à certaines catégories d'appareils et à certaines catégories de Îrifications. sommaire
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L'agrément peut être suspendu ou retiré s'il est constaté qu'une des conditions de sa délivrance n'est plus remplie ou en cas d'inobservation de la réglementation. Cette suspension ou ce retrait est prononcé après que le titulaire a été mis à même de présenter ses observations. En cas d'urgence, la suspension de l'agrément est immédiate. Un arrêté du ministre chargé des transports précise les conditions de délivrance des agréments précités notamment en ce qui concerne la qualification, les compétences et les moyens requis de la part des demandeurs ainsi que les conditions de suspension ou de retrait. Article 19 de l'arrêté du 07 août 2009 Contrôle des câbles des appareils nouveaux I. Avant la mise en exploitation du téléphérique les câbles doivent faire l'objet d'un contrôle non destructif par un Îrificateur agréé. Ce contrôle doit être réalisé après la mise en tension du câble, sauf pour les zones de câbles dont le contrôle « pleine bobine » n'est pas possible en place. Pour ces zones, ce contrôle peut être réalisé au déroulage du câble. A l'occasion des contrôles magnétographiques, des mesures du diamètre des câbles multi-torons seront effectuées sur les épissures en référence au paragraphe 5.3 de la norme NF EN 12927-3 et au paragraphe 6.1.4 de la norme NF EN 12927-6.
F - 1.3 - CONTRÔLES RADIOGRAPHIQUES
Les contrôles radiographiques seront réalisés selon la norme NF EN 444.
F - 1.4 - CONTRÔLE DIMENSIONNEL DES ÉPISSURES
Mesure du diamètre d'un câble : le câble étant tendu en position rectiligne par une traction au plus égale à 20% de sa force de rupture nominale, on mesure en deux points distants d'au moins un mètre, en chacun de ces deux points : pour les câbles monotorons, deux diamètres perpendiculaires ; pour les câbles multitorons, trois diamètres pris sur les faces externes des trois couples de torons opposés. La moyenne de ces quatre ou six mesures constitue le diamètre mesuré. F 1.4.1 - Câbles neufs Article 54 I de l'arrêté du 07 août 2009 I. Les câbles neufs sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesure de la longueur de l'épissure ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme ; sommaire
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c) Mesures du diamètre des noeuds ;
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d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante : a) Mesure de la longueur de l'épissure : elle doit être supérieure à 1 200 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieure à 1 500 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) ; b) Mesures des longueurs des torons rentrés à l'âme : elles doivent être supérieures à 60 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble égal à 15) ou supérieures à 100 fois le diamètre nominal du câble (coefficient maximal de sécurité du câble supérieur à 15) c) Mesures du diamètre des noeuds : chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % (attaches débrayables) ou 115 % (attaches fixes) du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % pour les installations à attaches débrayables conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; d) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être comprise entre 100 % et 105 % du diamètre mesuré du câble en section courante hors de l'épissure. Ces mesures s'effectuent au moyen d'un micromètre à plateau ; e) Mesures de l'ondulation du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : ces mesures s'effectuent en suivant les préconisations de l'annexe B de la norme EN 12385-8. Chaque mesure doit être inférieure ou égale à 6 % du diamètre nominal du câble.
F 1.4.2 - Câbles en service Article 54 II de l'arrêté du 07 août 2009 Les câbles en service sont soumis à un contrôle non destructif ainsi qu'aux mesures suivantes des caractéristiques dimensionnelles des épissures : a) Mesures du diamètre des noeuds ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme. Outre les contrôles prévus à l'annexe I de l'arrêté du 07 août 2009, les parties modifiées ou réparées des câbles sont soumises à un contrôle dimensionnel et un contrôle magnéto-inductif par un contrôleur agréé avant leur remise en service.
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a) Mesures du diamètre des noeuds :
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Le contrôle dimensionnel des épissures est réalisé de la manière suivante :
1. Pour les téléphériques à attaches fixes : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 115 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 115 % du diamètre nominal du câble ; 2. Pour les téléphériques à attaches découplables : - pour les câbles mis en service avant le 1er janvier 2005, chaque mesure doit être inférieure à 110 % du diamètre nominal du câble ; - pour les autres câbles, chaque mesure doit être comprise entre 100 % et 110 % du diamètre nominal du câble. Toutefois, en accord avec les services de contrôle, si le respect des 110 % conduit à devoir comprimer les noeuds, un dépassement est autorisé à condition de Îrifier que la distance entre les becs des mors permet le couplage et/ou le découplage des attaches sur les noeuds sans contact entre le câble et les mors au moment de ce couplage et/ou découplage ; b) Mesures du diamètre du câble sur les extrémités des rentrées des torons rentrés à l'âme : chaque mesure doit être supérieure à 85 % du diamètre nominal du câble ; c) Mesures du diamètre du câble sur les longueurs des torons rentrés à l'âme : la moyenne de six mesures à 120 degrés dans deux sections espacées d'un mètre doit être supérieure à 90 % du diamètre nominal du câble.
F - 1.5 - RAPPORTS DES INSPECTIONS PÉRIODIQUES
Les rapports des contrôles doivent faire l'objet d'une traçabilité adaptée. F - 1.5.1 - Contrôles visuels La traçabilité des contrôles visuels doit présenter les données suivantes : référence du téléphérique et localisation ; fonction du câble ; date, nom et visa du personnel ayant réalisé le contrôle ; localisation et nature des éventuels défauts. Les contrôles visuels devront statuer sur l'éventuelle nécessité de réaliser un contrôle destructif complémentaire.
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F - 1.5.2 - Contrôles magnétographiques et radiographiques L'interprétation des contrôles magnétographiques prendra en compte les résultats des contrôles précédents. Les rapports des contrôles magnétographiques seront rédigés et signés par un Îrificateur niveau II conformément au paragraphe 9 de la norme NF EN 12927-8. Les rapports des éventuels contrôles radiographiques seront rédigés et signés conformément au paragraphe 7 de la norme NF EN 444. Les contrôles magnétographiques complétés des éventuels contrôles radiographiques devront statuer sur l'éventuelle atteinte des critères de dépose présentés dans l'article F-3 du présent document.
F - 2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES Article 58 I de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles - traçabilité Les réparations effectuées sur les câbles respectent les exigences suivantes : I. Les portions réparées des câbles sont localisées et les réparations font l'objet d'une traçabilité adaptée.
F - 2.1 - RÉPARATIONS DES CÂBLES CLOS PORTEURS
Article 58 II de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles porteurs II. Les câbles clos porteurs sont réparés lorsque deux fils extérieurs adjacents sont rompus ou que deux fils extérieurs, séparés par un seul fil, sont rompus. Les réparations devront être réalisées dans les conditions suivantes : Si l'espace entre les 2 extrémités d'un même fil rompu n'excède pas un diamètre de câble, on remplira l'espace au moyen d'un matériau de blocage ; Si l'espace dépasse un diamètre de câble, la continuité du fil est rétablie par brasage en respectant les conditions suivantes : · la distance entre les soudures des deux fils est au moins égale à 2 fois la longueur du pas de toronnage ; · la longueur de tout fil substitué est au moins égale à 100 fois le diamètre du câble ; · pour le calcul de la réduction de la section métallique, les fils réparés sont considérés comme rompus ; · le remplacement de plus de trois fils adjacents sur la même section d'un câble parcouru par le chariot (les 3 ruptures étant séparées par moins de deux pas de toronnage) n'est pas autorisé.
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F - 2.2 - RÉPARATIONS DES CÂBLES MULTI-TORONS TRACTEURS ET PORTEURSTRACTEURS
Article 58 III de l'arrêté du 07 août 2009 - Réparation des câbles multitorons III. Les câbles multitorons sont réparés lorsque : - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré sur l'épissure est inférieur à 90 % de son diamètre nominal ; - le câble sous tension dans l'installation, le diamètre mesuré aux extrémités des rentrées des torons est inférieur à 85 % de son diamètre nominal. Le nombre cumulé d'épissures générales et de tronçons de torons substitués dans un même câble ne doit pas dépasser six. La réparation d'un câble par remplacement d'un tronçon de câble ou d'un tronçon de toron ne peut être admise qu'à condition qu'il s'agisse d'un câble en bon état ayant subi des désordres locaux, non imputables à un défaut de constitution. F - 2.2.1 - Réparation par remplacement d'un tronçon de câble L'écartement entre les épissures anciennes et les épissures nouvelles doit être au moins de 3000 fois le diamètre nominal du câble. F - 2.2.2 - Réparation par remplacement d'un tronçon de toron Dans un câble réparé, le nombre total des tronçons de torons substitués ne doit pas dépasser trois pour l'ensemble du câble. Dans une même section droite du câble (zone courante ou épissure), il ne doit pas y avoir plus de 2 torons substitués. Dans le cas d'un remplacement d'un tronçon de toron dans l'épissure : La distance entre 2 noeuds existants et additionnels doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 60 fois le diamètre nominal du câble. Dans le cas d'un remplacement d'un toron à l'extérieur de l'épissure : La distance entre 2 noeuds additionnels à l'extérieur de l'épissure doit être au moins de 200 fois le diamètre nominal du câble ; La longueur des rentrées d'un tronçon de toron substitué doit être au moins de 100 fois le diamètre nominal du câble. Les mesures des diamètres des noeuds et des diamètres sur les longueurs des rentrées ainsi qu'à leurs extrémités doivent être conformes aux articles 54-1 et 54-2 de l'arrêté du 07/08/2009.
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F - 3 - CRITÈRES DE DÉPOSE DES CÂBLES Article 59 de l'arrêté du 07 août 2009 - Critères de dépose des câbles En fonction de son type et selon des longueurs de référence déterminées, un câble doit être déposé lorsque la réduction de sa section métallique ou, pour un câble multi-torons, celle des torons dépasse le pourcentage de réduction critique. Le pourcentage de réduction est calculé sur différentes longueurs de référence de câble et l'évaluation de la criticité doit notamment permettre le maintien d'un coefficient de sécurité du câble compatible avec l'exploitation. Le pourcentage de réduction critique de section métallique des différents types de câble est fixé dans le tableau ci-dessous:
Type de câble Câble clos porteur Câble de tension clos ou multitorons Autre câble multi-torons Longueurs de référence L = 20 P L= 3P L = 13 P L= 2P L = 165 P L = 13 P L= 3P L= 2P Pourcentages de réduction de la section métallique critique R = 10 % R= 5% R= 8% R= 4% R = 25 % R = 10 % R = 7,5 % R = 35 %
Toron considéré isolément
où: - les longueurs de référence L se déterminent en fonction du pas de toronnage des câbles, P; - Le pourcentage de réduction de la section métallique du câble ou du toron, R, est calculé en référence à la valeur initiale de la section métallique nominale du câble ou du toron correspondant. Lorsqu'un même fil est le siège de plusieurs ruptures sur la longueur de référence, une seule rupture est comptée. Les ruptures de fils prises en compte dans la longueur de référence ayant ainsi été déterminées, la réduction de la section métallique est calculée en référence aux sections nominales des fils rompus.
F - 4 - CONDITIONS DU CALCUL DES POURCENTAGES DE RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE La réduction de la section métallique doit prendre en compte les ruptures des fils et les réductions de section dues à l'usure, aux dégradations extérieures et intérieures et à la corrosion.
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GUIDE RM 1 PARTIE F
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F - 4.1. - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RUPTURES DES FILS
Est considéré comme rompu tout fil accusant un relâchement manifeste. Est considéré également comme rompu tout toron accusant un relâchement manifeste. En cas de doute sur la taille des fils rompus indiqués par le contrôle non destructif, il doit être supposé que les fils cassés sont les fils du câble ayant le plus gros diamètre.
F - 4.2 - RÉDUCTION DE LA SECTION MÉTALLIQUE DUE AUX RÉDUCTIONS DE SECTION DES FILS
On s'efforcera, sur la longueur de référence, de déterminer les réductions de section métallique dues à l'usure, aux dégradations extérieures (méplats, entailles), aux dégradations intérieures (indentations) et à la corrosion. Toutefois, pour un fil donné, on ne retiendra que la réduction maximale de section produite en un point du fil par ces diverses causes.
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GUIDE RM 1 PARTIE G
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PARTIE G - MODIFICATIONS ET REMPLACEMENTS DES CONSTITUANTS DE SÉCURITÉ
Article 59-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Modifications et remplacements d'un CS existant Les constituants de sécurité récupérés ou modifiés au cours d'une opération de modification respectent les prescriptions du II (à l'exception du e) et du III de l'article 17 et des articles 18 et 19. Article 60 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour le remplacement d'un CS par un exploitant L'exploitant peut remplacer un constituant de sécurité existant par un constituant neuf ou récupéré si l'opération est réalisable au moyen de la notice fournie par le fabricant, sans risque d'erreur. L'exploitant assure la traçabilité de l'opération et notamment l'origine et la destination des constituants de sécurité de remplacement. Article 60-1 de l'arrêté du 07 août 2009 Exigences pour le marquage CE d'un CS de remplacement Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : le constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité est marqué CE ; le constituant de sécurité neuf n'a jamais été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors ce constituant peut ne pas être marqué CE. Article 61 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un CS existant par un CS récupéré Un constituant de sécurité récupéré peut remplacer un constituant existant s'il a été conçu et mis en oeuvre après le 17 mai 1989 ou, à défaut pour les modifications non-substantielles, s'il a été mis en service pour la première fois à une date postérieure à celle de la mise en service du constituant qu'il remplace.
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Article 62 de l'arrêté du 07 août 2009 Ajout d'un CS non CE ou remplacement d'un CS non CE par un CS neuf non CE différent Un constituant de sécurité neuf non marqué CE peut être ajouté sur une installation ou remplacer un constituant existant différent, non marqué CE si : - il fait l'objet d'une Îrification en conception réalisée par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur technique indépendant ou un maître d'oeuvre ; - il respecte, pour la conception de sa modification, les règles techniques en vigueur ou, à défaut, les règles techniques qui lui étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures au 17 mai 1989. Toutefois, cette Îrification n'est pas exigée dans le cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches s'il est fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes de celle objet du présent arrêté et dès lors que leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Cas particulier des câbles de tension ou de sécurisation et de leurs attaches : en accord avec les services de contrôle, en application du principe GAME, il peut être fait appel à des câbles répondants à des réglementations différentes si leur domaine d'utilisation est compatible avec l'usage attendu. Dans ce cas, le second regard en conception n'est pas exigé.
Article 63 de l'arrêté du 07 août 2009 - Exigences pour les fabricants de CS neufs non CE Les fabricants des constituants de sécurité neufs non marqués CE identiques ou quasi-identiques à la pièce d'origine doivent être certifiés conformes à la norme NF EN ISO 9001. Par dérogation accordé par le service de contrôle, cette exigence n'est pas requise si : - l'exploitant est certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de la maintenance ou s'il dispose d'un système de gestion de la sécurité faisant l'objet d'un contrôle périodique, pourvu que celui-ci : a) Formalise les procédures opérationnelles correspondantes ; b) Assure la traçabilité des opérations ; c) Soit contrôlé périodiquement par un organisme d'inspection agréé ou accrédité ou un auditeur agréé. L'agrément ou l'accréditation requis sont ceux mentionnés à l'article R. 342-12-2 du code du tourisme. - le recours à cette pratique est limité aux constituants de sécurité simples sans soudures, non forgés et non moulés. Dans ce cas il doit être justifié de la matière et des contrôles dimensionnels du constituant de sécurité.
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Dans ce cas, l'exploitant doit fournir les caractéristiques d'origine suivantes : qualité matière traitements thermiques éventuels ; traitements de surface éventuels ; géométrie ( plan ou modèle) liste des CND à effectuer. Le fabricant doit alors fournir avec chaque constituant de sécurité les documents suivants : certificat matière ; rapport de CND sur ébauche ; rapport de contrôle dimensionnel ; rapport de CND après usinage ; engagement sur le respect des spécifications et des contrôles en fabrication. A propos des constituants de sécurité neufs Si des constituants de sécurité neufs sont ajoutés sur une installation existante ou bien remplacent des constituants de sécurité, il convient de distinguer les deux cas ci-après : Ce constituant de sécurité neuf a déjà été utilisé pour réaliser une installation mise en service après le 3 mai 2004. Alors, ce constituant de sécurité doit être conforme au décret n° 2003-426 du 9 mai 2003 relatif à la mise sur le marché des constituants et sous-systèmes assurant la sécurité des remontées mécaniques (marquage « CE »). Dans le cas contraire, ce constituant de sécurité peut ne pas être marqué « CE ». Dans ce cas, l'exploitant doit informer le fournisseur de l'usage de ce constituant de sécurité. Le fournisseur doit attester qu'à sa connaissance, il n'a pas fourni pareil constituant pour des installations mises en service après le 3 mai 2004. Sur une installation construite après l'entrée en vigueur du décret n°2003-426 du 9 mai 2003, si un constituant de sécurité marqué « CE » est remplacé par un constituant de sécurité neuf, ce dernier doit être marqué « CE ». A propos des constituants récupérés et modifiés si des constituants de sécurité récupérés sont modifiés : la conception de leur modification doit respecter les règles techniques en vigueur ou à défaut les règles techniques qui leur étaient applicables à l'origine, sans pour autant être antérieures à celles fixées par l'instruction du 17 mai 1989 modifiée concernant la construction et l'exploitation des téléphériques à voyageurs ; la conception de leur modification doit faire l'objet d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée.
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Article 64 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'un culot coulé d'un câble tracteur Un culot coulé d'un câble tracteur est remplacé dès lors qu'une rupture de fil ou une indication de corrosion sur une longueur de pas de câblage à l'extérieur du culot considéré est constatée. En toute hypothèse, les culots coulés des câbles tracteurs sont remplacés au moins tous les deux ans. Cette périodicité est portée à 4 ans lorsque les culots coulés sont démontables et contrôlés annuellement. Article 64-1 de l'arrêté du 07 août 2009 - Remplacement d'une architecture électrique Si une architecture électrique est remplacée, alors l'architecture de remplacement doit intégrer une marche incendie, comportant une commande manuelle spécifique et permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Les dispositions pratiques applicables à cette marche incendie sont précisées au chapitre I 1.6 du présent guide.
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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PARTIE H - PROCEDURE APPLICABLE À LA MODIFICATION DES TÉLÉPHÉRIQUES RELEVANT DES DISPOSITIONS DU CODE DU TOURISME
H - PRÉAMBULE Article R342-17 du code du tourisme. Toute modification susceptible d'affecter la sécurité d'une remontée mécanique ou d'un tapis roulant fait l'objet d'une déclaration au préfet au moins un mois avant sa mise en oeuvre. A cette fin, le maître d'ouvrage transmet au préfet un dossier décrivant la modification envisagée et comprenant, le cas échéant, le rapport de sécurité prévu par l'article 4 du décret nº 2003-426 du 9 mai 2003 susvisé pour la partie modifiée. Si, au vu du dossier transmis, il ressort que la modification envisagée remet en cause de manière significative les caractéristiques principales de l'installation, son emplacement et la nature des ouvrages ou sa capacité de transport, le préfet peut, dans un délai ne pouvant excéder un mois, la
soumettre à l'autorisation prévue à l'article L. 472-1 du code de l'urbanisme
Un DAET de modification substantielle vaut déclaration au préfet. Les modalités de gestion d'une modification substantielle sont précisées dans le guide RM2. Article 65 de l'arrêté du 07 août 2009 - Composition du dossier de déclaration de modification au préfet Le dossier prévu au premier alinéa de l'article R. 342-17 du code du tourisme comprend : a) La nature de la modification envisagée ; b) La liste et la qualification des intervenants ; c) La destination de chaque constituant de sécurité clairement identifié suivant son origine : - neuf ; - récupéré (modifié ou non) avec sa provenance et tous les renseignements justificatifs susceptibles de permettre une connaissance aussi approfondie que possible de son comportement antérieur ; - maintenu en service (modifié ou non) avec un rappel des éÎnements majeurs survenus durant son utilisation; d) Une analyse d'impact de la modification sur le système et son environnement. Lorsque la modification affecte les installations électriques de contrôle-commande, le dossier comprend également : sommaire
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GUIDE RM 1 PARTIE H
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e) Le référentiel technique retenu ; f) Les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage ; g) Le cas échéant, les ajouts, suppression ou remplacement de constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande. Explicitation du d) : l'analyse attendue est une partie du dossier visant à identifier les risques liés à la modification (introduction de nouvelles fonctionnalités ou modification des fonctionnalités existantes, modifications structurelles, modification des interfaces internes ou avec l'environnement, modification des conditions d'exploitation...) et les mesures à-même de couvrir ces risques. Le cas échéant, elle identifie les constituants de sécurité ou sous-systèmes nouveaux. Article 66 de l'arrêté du 07 août 2009 - Décision de modification substantielle par le préfet Lorsqu'en application de l'article R. 342-17 du code du tourisme, le préfet estime que la modification envisagée reÐt un caractère substantiel, celle-ci est régie par les dispositions prévues par le chapitre II Cet article a deux conséquences. La première, est que cette modification est soumise aux mêmes prescriptions et obligations qu'une installation nouvelle. La deuxième, est que les constituants de sécurité neufs mis en oeuvre dans le cadre d'une modification substantielle doivent être marqués « CE ».
H - 1 - ORGANISATION D'UNE OPÉRATION DE MODIFICATION NON SUBSTANTIELLE L'exploitant désigne une personne appelée « responsable de modification » chargée de : présenter l'analyse de l'impact de la modification du téléphérique ; présenter un plan qualité spécifique à l'opération portant sur la partie modifiée du téléphérique ; Îrifier l'adaptation du projet de modification au terrain ; Îrifier la cohérence générale de la conception du projet de modification et des conditions d'utilisation des constituants ; Îrifier la conformité du projet de modification à la réglementation technique et de sécurité ; assurer la direction des réunions de chantier et rédiger les comptes- rendus ; contrôler la conformité de l'exécution des parties constitutives de l'installation et de l'installation elle-même au projet de modification adopté après Îrification ; diriger les essais probatoires de l'installation prête à être mise en service ; établir le dossier de récolement de l'opération de modification ; attester de la bonne réalisation de sa mission et se prononcer sur la poursuite de l'exploitation et les éventuelles conditions associées. sommaire
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Le responsable de modification doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. Si la complexité de l'opération et la nature des Îrifications à effectuer le justifient, le responsable de modification doit être choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréées par le ministre des transports.
H 2 - RÈGLES PARTICULIÈRES RELATIVES AUX MODIFICATIONS H 2.1 - INTRODUCTION D'UN MODE D'EXPLOITATION AVEC NOMBRE RÉDUIT DE VÉHICULES Dans le cas où un mode d'exploitation avec nombre réduit de Îhicules (espacement significativement augmenté ou trains de Îhicules) est introduit alors qu'il n'a pas été prévu à la construction du téléphérique, les paramètres suivants doivent faire l'objet d'une justification : - gabarits, - sécurité du câble à la traction, - sécurité du câble à la flexion, - réaction aux appuis, - transmissions des forces à la poulie motrice (accélération, décélération, adhérence), - sécurité des Îhicules au glissement.
H 2.2 - REMPLACEMENT DES VÉHICULES
Lors d'une opération de remplacement de Îhicules par des Îhicules neufs ou récupérés, si les prescriptions du guide RM2 ne peuvent être respectées du fait des dispositions constructives de l'installation, le gabarit libre ne doit pas être inférieur au gabarit initial, sauf à démontrer que la situation est améliorée du point de vue de la sécurité.
H - 3 - DOSSIER DE RÉCOLEMENT Avant la réouverture du téléphérique au public, l'exploitant doit adresser au service du contrôle un dossier de récolement adapté à la nature de la modification comprenant en général : le cas échéant, les attestations du deuxième regard ; le cas échéant, l'attestation du constructeur justifiant de la mise en oeuvre de son système qualité dans le cadre de cette opération ; le cas échéant, les déclarations de conformité des constituants de sécurité (CS) et des soussystèmes (SS) fournis par leurs fabricants ainsi que les dossiers d'utilisation (CS) et la documentation technique (SS) associés. sommaire
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le plan qualité de l'opération portant sur l'organisation de l'opération. Il doit notamment traiter : · de l'identité, de la qualité et de la qualification des divers intervenants, · de la gestion des interfaces entre les parties maintenues en service et les parties neuves ou récupérées, · de la Îrification des notes de calcul affectées par l'opération, · des contrôles et essais réalisés sur les constituants de sécurité récupérés ou maintenus en service sans modification (qualité des matériaux, nature des contrôles, procédures mises en oeuvre, etc...), · des éventuelles modifications de constituants de sécurité ; l'analyse de sécurité avec la liste des constituants de sécurité. Le cas échéant le rapport de sécurité.
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PARTIE I - REFERENTIEL APPLICABLE AUX ARCHITECTURES ELECTRIQUES MODIFIEES
PRÉAMBULE
La présente partie précise les prescriptions à respecter pour une opération de remplacement complet ou de modification partielle d'une architecture électrique des téléphériques dans le cadre d'une modification non substantielle.
Sauf justification, notamment liée à l'évolution de l'état de l'art, la modification complète ou partielle d'une architecture électrique ne doit pas conduire à l'altération du niveau de sécurité de cette architecture.
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CHAPITRE I1 - GÉNÉRALITÉS
I1 - 1 - DÉFINITIONS architecture électrique ensemble formé par l'armoire de contrôle-commande et le câblage externe à cette armoire vers les capteurs et actionneurs. Les capteurs et actionneurs, y compris les actionneurs de l'armoire puissance sont exclus. armoire de contrôle-commande L'armoire de contrôle-commande est constituée de constituants de sécurité tels que les relais, les cartes électroniques, le câblage.. dispositif de sécurité ensemble des constituants qui sont utilisés pour réaliser toutes les opérations d'une fonction de sécurité. fonction de sécurité ensemble des opérations destinées à reconnaître l'apparition de certains états ou déroulements spécifiques constitutifs d'une situation dangereuse. Ces opérations déclenchent les processus destinés à réduire les risques, en particulier l'arrêt de l'installation. Une fonction de sécurité commence par la reconnaissance des états et l'évaluation des grandeurs physiques sur la remontée mécanique. Elle se termine par le déclenchement du processus, ou par l'achèvement de celui qui a été initié pontage suppression dans des conditions préétablies des fonctions de sécurité actives en exploitation normale, lors d´un service en cas de circonstances exceptionnelles sécurité intrinsèque Un dispositif de sécurité est considéré comme étant en sécurité intrinsèque lorsque la défaillance d'un seul composant concourant à la sécurité ne nuit pas à son fonctionnement, sauf à provoquer l'arrêt automatique de l'installation. Dans le cas où la défaillance d'un deuxième composant indépendant est susceptible d'entraîner une situation contraire à la sécurité, toutes dispositions doivent être prises pour signaler l'état défectueux d'un circuit ou d'un composant dans un délai suffisant pour permettre de prendre les mesures d'exploitation nécessaires. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. sommaire
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Capteur
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Un tel dispositif peut être schématisé tel que ci-dessous.
APids éventuel
Traitement Traitement
Actionneur
Actionneur
Le fonctionnement de chaque chaîne de traitement doit être testé au moins une fois tous les ans. sécurité intrinsèque totale Un dispositif de sécurité est dit en "sécurité intrinsèque totale" si, en plus d'être en sécurité intrinsèque, ses dispositifs d'acquisition et de traitement de l'information sont doublés et s'il assure la détection de discordance permanente et à fonction bloquante. Une fonction est dite bloquante si le réarmement n'est possible que lorsque les deux voies sont revenues à leur état de fonctionnement attendu. Si le capteur n'est pas du type tout ou rien, il doit être doublé. Le traitement de l'information par un automate de sécurité (APIdS) répond au principe de doublement même si le logiciel applicatif est unique. Cette fonction peut être schématisée telle que ci-dessous.
Capteur
APIdS éventuel
Capteur
Traitement
Détection permanente de discordance à fonction bloquante
Traitement
Actionneur
Actionneur
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I1 - 2 - CONTENU DU DOSSIER DE DÉCLARATION AVANT TRAVAUX Le dossier de déclaration avant travaux prévu par l'article R342-17 du code du tourisme (cf partie H du guide RM1) doit préciser en outre : le référentiel réglementaire les conséquences éventuelles de l'opération sur la liste des fonctions de sécurité et l'organigramme de freinage s'il est prévu de modifier, d'ajouter, de supprimer ou de remplacer des constituants de sécurité extérieurs à l'armoire de contrôle commande, et notamment · la motorisation · les cliquets · la centrale de frein · le volant d'inertie · le système de pesage des pinces · le système de tension · le système de traînage des Îhicules · le système de fermeture des portes · un tapis d'embarquement ou de positionnement · etc... Si l'opération impacte de manière significative la mécanique ou l'hydraulique, l'opération doit faire l'objet de l'intervention d'un responsable de modification choisi parmi les maîtres d'oeuvre agréés par le ministre des transports.
I1 - 3 - CAS DU REMPLACEMENT COMPLET DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 3 .1 - CONCEPTION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE Afin de limiter les modes communs de défaillance entre la marche d'exploitation et la marche de secours, et de simplifier les opérations liées à sa mise en oeuvre en vue d'éviter de recourir inutilement à une évacuation verticale des usagers, cette marche de secours doit être gérée de manière simple par un automatisme aussi indépendant que possible de l'automatisme principal. Aussi, dans ce mode de marche, les automatismes de la marche d'exploitation ne sont plus opérationnels. I1 - 3.2 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE L'architecture électrique doit comporter au minimum les fonctions de sécurité listées dans les tableaux ci-après, avec leur niveau de sécurité associé.
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I1 - 3.3.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 3.3 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION.
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents : listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture et leur niveau de sécurité, ainsi que leurs possibilités de pontage décrivant le moyen de tester chacune d'elles du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, chaque installation doit faire l'objet : au titre de l'examen probatoire · d'un programme d'essais probatoire, qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour répondre à la réglementation en vigueur, et aux éventuelles spécificités de l'installation liées à son adaptation au terrain. · d'une procédure d'essais électriques probatoires, élaborée, soit par le constructeur de l'installation, soit par le constructeur électrique, qui : · décrit les modes opératoires nécessaires pour réaliser les essais électriques listés dans le programme d'essais ; · permet la Îrification fonctionnelle des fonctions de sécurité traitées par l'architecture. Cette Îrification fonctionnelle consiste à Îrifier le déroulement de la fonction, son efficacité ainsi que les visualisations associées, sans Îrifier son traitement, au moyen de l'actionnement de capteurs ou de BP de test. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial · d'une procédure d'essais annuels destinée à contrôler dans le cadre de l'inspection annuelle, la fonctionnalité des détecteurs de défaut et des seuils sur les circuits de surveillance et sur les dispositifs de signalisation et de télécommande, y compris dans les Îhicules . Cette procédure doit également prévoir un contrôle visuel du câblage des sécurités de ligne et un essai non-destructif d'au moins une sécurité sur chaque pylône. Cette procédure doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
·
d'une liste d'essais périodiques décrivant les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien. sommaire
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I1 - 3.3.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation des paramétrages liés à la sécurité, pour chaque installation, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant. - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur : La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle. - Vérification en cas de modification en cours d'essais électriques probatoires Les essais doivent être réalisés avec une version figée du logiciel (traitement et paramètres). Dans le cas où le logiciel serait modifié durant ces essais, le constructeur doit démontrer que les modifications réalisées n'ont aucun impact sur les tests précédemment réalisés ou identifier les essais impactés qui seront alors refaits. A défaut, l'ensemble des essais de validation devront être à nouveau réalisés.
I1 - 4 - CAS DE LA MODIFICATION PARTIELLE DE L'ARMOIRE DE CONTRÔLECOMMANDE I1 - 4.1 - RÉFÉRENTIEL TECHNIQUE APPLICABLE Chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée doit avoir un niveau de sécurité conforme à celui défini dans les tableaux ci-après.
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I1 - 4.2.1 - Contenu du dossier de récolement
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I1 - 4.2 - VÉRIFICATION DE L'ARCHITECTURE ÉLECTRIQUE PRÉALABLEMENT À LA MISE EN EXPLOITATION
Le dossier de récolement prévu par la partie H du guide RM1 doit comporter en outre, les documents listant les fonctions de sécurité traitées par cette architecture , ainsi que leur possibilité de pontage. Les fonctions ajoutées, modifiées ou supprimées doivent clairement apparaître. précisant le niveau de sécurité de chacune des fonctions ajoutées ou modifiées décrivant le moyen de tester chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, du capteur à l'actionneur. décrivant le moyen de garantir dans le temps le maintien du niveau de sécurité de chaque fonction de sécurité ajoutée ou modifiée, à son niveau initial (moyen et périodicité de test). Ces documents doivent être validés par un second regard qui peut être selon les cas : l'organisme notifié ayant attesté l'architecture électrique conforme aux exigences essentielles ; un Îrificateur agréé dans le domaine électrique. Dans le cas des architectures marquées CE, ces documents doivent accompagner la déclaration de conformité du constructeur. Sur la base de ces documents, l'opération de modification doit respecter les prescriptions suivantes: au titre de l'examen probatoire
·
Afin de détecter d'éventuelles interférences avec les parties non modifiées de l'installation, les essais des fonctions de sécurité ajoutées ou modifiées doivent être réalisés à l'occasion de l'inspection annuelle de l'installation immédiatement après la modification. A cet effet, le document décrivant le moyen de tester, du capteur à l'actionneur, chacune des fonctions ajoutées ou modifiées, est remis par l'exploitant au Technicien d'Inspection Annuelle. Si l'opération fait l'objet de l'intervention d'un maître d'oeuvre, celui-ci doit élaborer un programme d'essais probatoires qui définit la liste des essais à mettre en oeuvre pour valider les interfaces de la modification valider la conformité de la modification à la réglementation en vigueur. au titre du maintien du niveau de sécurité des fonctions de sécurité à leur niveau initial, il appartient à l'exploitant de mettre en oeuvre les essais périodiques à réaliser hors inspection annuelle, intégrant les préconisations du constructeur destinées à garantir ce maintien.
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· · ·
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I1 - 4.2.2 - Paramétrage de l'installation.
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Pour permettre la Îrification et la validation du paramétrage des fonctions ajoutées ou modifiées, le constructeur doit fournir la liste de tous les paramètres à relever lors de l'examen probatoire ou de l'inspection annuelle. Cette liste doit différencier les paramètres fonctionnels de ceux liés à la sécurité, et donner des indications sur leurs valeurs de réglage (tolérance, valeur d'encadrement, etc...). Cette liste doit être remise au Technicien d'Inspection Annuelle par l'exploitant.
I1 - 4.2.3 - Vérification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur
La Îrification de la conformité de l'architecture électrique à la réglementation en vigueur comporte deux parties : Vérification de la conception de l'architecture électrique modifiée si elle n'est pas marquée « CE » La conception d'une architecture électrique modifiée non marquée « CE », doit bénéficier d'un deuxième regard réalisé par une personne agréée. Vérification du câblage des architectures électriques modifiées Si le câblage de l'installation est réalisé par un constructeur bénéficiant d'un système de management de la qualité certifié conforme à la norme NF EN ISO 9001 par tierce partie, ce dernier doit renseigner et fournir une procédure de Îrification de ce câblage. Dans ce cas, il n'y a pas obligation de procéder à sa Îrification. Dans le cas contraire, le câblage de l'installation doit faire l'objet d'un second regard de la part d'une personne reconnue compétente par le service de contrôle.
I1 - 5 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT L'UTILISATION D'AUTOMATES PROGRAMMABLES Dès lors que dans un appareillage de sécurité, des automates programmables réalisent seuls une fonction de sécurité, ils doivent respecter l'ensemble des prescriptions suivantes. Dans le cas particulier où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, les prescriptions de l'article I1 - 5.2 concernant le logiciel et de l'article I1 - 5.3 concernant le deuxième frein de sécurité doivent être respectées.
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I1 - 5.1 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LE MATÉRIEL L'utilisation d'un automate programmable destiné à traiter les fonctions de sécurité requises doit se faire dans les conditions suivantes : les fonctions de sécurité doivent être spécifiées en termes de niveau d'intégrité de sûreté (SIL) en référence à la norme EN 61508, ou en termes de niveau de performance (PL) en référence à la norme EN ISO 13849-1; l'automate programmable doit être apte à traiter le niveau SIL (ou PL) le plus éleÎ requis par l'étude de sécurité. Cette aptitude doit être établie sur la base d'un certificat délivré par un organisme reconnu compétent par le service de contrôle ; les éventuelles limitations d'utilisation liées au maintien dans le temps du niveau de sécurité de cet automate doivent par ailleurs être respectées. I1 - 5.2 - PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES LOGICIELS
I1 - 5.2.1 - La sûreté de fonctionnement des logiciels "utilisateur" est réputée acceptable dès lors que :
leur conception et leur développement respectent un Plan Qualité Logiciel équivalent à celui défini dans le fascicule de documentation AFNOR Z 67.130 ou la norme EN 61508. un plan de développement et un plan de validation sont définis et suivis, les équipes de développement, de validation et de contrôle sont indépendantes, l'objectif de test défini est le plus proche possible des 100% et que le respect de cet objectif est évalué. · Cas particulier Dans le cas où les fonctions de sécurité traitées par l'automate sont également traitées par une chaîne relayée, et que le logiciel n'effectue qu'un traitement séquentiel, le P.Q.L. peut être réduit à un Plan Qualité Logiciel Simplifié (P.Q.L.S.). Dans ce cas, les documents techniques de réalisation du P.Q.L., définis dans la recommandation AFNOR Z 67-130 ou dans l'EN 61508, peuvent se limiter à:
· ·
un cahier des charges complet ; un dossier détaillé de spécifications du logiciel (le traitement de chaque fonction de sécurité devra être détaillé) ; un dossier de tests de validation, complet et cohérent avec le dossier de spécifications.
·
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l'exhaustivité des tests prévus, la bonne écriture du code.
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I1 - 5.2.2 - Un organisme indépendant du constructeur et accepté par le service du contrôle Îrifie:
la cohérence des dossiers de conception et de validation issus du cycle de développement,
Remarque : dans le cas où le logiciel reprend pour partie ou entièrement un logiciel développé à l'origine sans respecter un P.Q.L (ou un P.Q.L.S), la Îrification de la bonne écriture du code doit porter sur la totalité du logiciel, en incluant donc les parties développées sans plan qualité. I1 - 5.3 - PRESCRIPTION PARTICULIÈRE CONCERNANT LE 2ÈME FREIN DE SÉCURITÉ Sauf en cas de présence d'un dispositif de déclenchement mécanique du 2ème frein de sécurité, au moins une commande de ce frein doit être réalisée exclusivement avec des composants électromécaniques câblés. Cette commande doit être à la disposition du personnel et ne doit pas dépendre de l'automate programmable.
I1 6 PRESCRIPTIONS POUR LES MARCHES INCENDIE Les marches incendie intégrées à une installation existante (dans le cadre d'une modification complète ou partielle de l'architecture) doivent respecter les dispositions suivantes : Une commande manuelle spécifique est installée permettant de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité automatiques (limités aux capteurs) qui sont de nature à diminuer la vitesse ou à arrêter automatiquement l'installation en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. Pour les systèmes de technologie complexe, le périmètre et l'organisation de cette marche incendie peuvent être adaptés en fonction des caractéristiques du système. Chaque commande manuelle permet cette mise hors service de façon sûre : - Sécurité et disponibilité de l'organe d'activation de la marche incendie. Une solution basée sur un vote 2 sur 3 (voteur 2oo3) permet d'assurer cet objectif. - Sécurité et disponibilité du reste de la chaîne de commande de la marche incendie. Si son introduction se fait sur une architecture conserÎe ou récupérée, une solution basée sur la mise en oeuvre de tests périodiques en exploitation (périodicité a minima mensuelle) est acceptable pour Îrifier la disponibilité de la marche incendie. La commande déclenche une alarme lumineuse spécifique lors de son activation. La commande manuelle ne doit pas agir sur le bouton d'arrêt du frein de sécurité du poste de commande mais agir sur les autres boutons d'arrêt du frein de sécurité.
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Au moins un dispositif identifié permettant de régler la vitesse depuis le poste de commande (potentiomètre, sélecteurs) doit rester actif lors de la récupération en marche incendie. De même, l'inversion du sens de marche doit rester possible depuis le poste de commande si elle existe en marche d'exploitation. Elle peut ne pas agir sur les dispositifs destinés à provoquer la tombée de l'éventuel frein de chariot. L'accès à cette commande doit être conçu de façon à éviter toute manipulation de celle-ci par erreur. Un accès sous boîtier protégé sous verre à briser répond à cette prescription. L'exploitant met en oeuvre une procédure d'intervention préétablie en cas d'alerte incendie. Cette procédure détaille notamment comment sont maintenues les communications entre gares en cas d'activation de la marche incendie. Cas particuliers : - Cas des téléphériques bidirectionnels Afin d'optimiser le temps de récupération, la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les fonctions de contrôle distance vitesse, et les surcourses. Le pilotage de la vitesse reste automatique. Le contour de ce premier niveau peut le cas échéant intégrer d'autres fonctions de contrôle identifiées par une étude de sécurité du système. Pour le deuxième niveau, il doit exister une commande de pontage unique des fonctions de contrôle distance vitesse et des surcourses qui peut être actiÎ pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse (pilotage manuel de la vitesse). Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à informer clairement le personnel en gare motrice du pilotage manuel de la vitesse. - Cas des téléphériques unidirectionnels munis d'actionneurs qui sont nécessaires pour permettre la circulation des Îhicules La conception de la marche incendie doit permettre la commande de ces actionneurs, indépendamment de l'état de la liaison entre gares. Pour cela, il faut disposer d'une commande manuelle locale située dans les gares concernées, capable de mettre hors service tous les dispositifs de sécurité qui sont de nature à empêcher le pilotage de ces actionneurs, en marche d'exploitation avec le moteur principal ou auxiliaire. En gare motrice, cette commande doit être confondue avec la commande principale de la marche incendie.
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Pour certains téléphériques de technologie complexe (par exemple, appareils double monocâble, lanceurs motorisés à vitesse variable, ...), afin de conserver un fonctionnement optimal, la mise hors service des dispositifs de sécurité par la marche incendie est organisée selon deux niveaux : Pour le premier niveau, la marche incendie ne doit pas ponter les surveillances de certaines fonctions fondamentales (motorisation poutre à pneus, surveillance synchronisation double boucles de câbles, double contours...). Le contour de ce premier niveau est défini en fonction d'une analyse de sécurité du système. Pour le second niveau, il doit exister une commande de pontage unique de ces fonctions fondamentales qui peut être actiÎ en cas d'arrêt survenant pendant la marche incendie. Ce bouton active le deuxième niveau de la marche incendie. L'activation de ce 2 ème niveau n'entraîne ni arrêt ni réduction de vitesse. Ce pontage devra être signalé de manière explicite de manière à ce que le personnel soit clairement informé de l'activation de ce niveau. Pour ces cas particuliers, une étude de sécurité et la procédure d'intervention préétablie précisent les conditions d'utilisation de la marche incendie.
I1 - 7 - RÉARMEMENT ET DÉMARRAGE DEPUIS UN BOÎTIER DÉPORTÉ Le réarmement est autorisé depuis un boîtier déporté seulement si cette manoeuvre ne permet pas d'acquitter d'autres défauts que ceux issus dudit boîtier. Le redémarrage depuis ce boîtier est acceptable uniquement s'il est prévu un inter-verrouillage du B.P. de démarrage du pupitre par rapport à celui situé sur le pupitre de commande (il ne doit pas être possible de mettre en route une installation depuis 2 postes simultanément).
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CHAPITRE I2 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS AVANT L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89
I2 - 1 - TABLEAUX DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ Les tableaux 1 et 2 suivants précisent : - la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité ; - la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer.
I2 - 1.1 - TABLEAU 1 : LISTE MINIMALE DES FONCTIONS DE SÉCURITÉ DEVANT PROVOQUER UN ARRÊT DE SÉCURITÉ S.I. = Sécurité Intrinsèque IA = Inspection Annuelle S.O. = Sans Objet F1 = 1er frein de sécurité F2 = 2ème frein de sécurité DT = prise d'information vitesse
DT moteur = prise d'information vitesse moteur DT câble = prise d'information vitesse directement liée au câble
Fonction de sécurité
Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) et 2 DT oui En S.I.(*). oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Action sur F1 F2 X
Remarques
Survitesse et oui survitesse piéton En S.I.(*) et 2 DT Contrôle de oui En S.I.(*) dévirage Débit DT Commande frein1 oui En S.I.(*) oui En S.I.(*)
Dans le cas d'un moteur asynchrone sans variateur et sans autorisation d'exploitation à la descente, la S.I. n'est pas obligatoire et une seule DT câble est exigée. Voir les précisions au § 2.2.1
X X X
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Fonction de sécurité Commande frein2 Verrouillage frein 2 Ligne de sécurité(1) Cas TSF Cas TSD et TCD oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X X
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Action sur F1 F2 X
Remarques
Le frein2 doit comporter 2 actionneurs. Le contrôle de discordance entre les 2 chaînes se fait lors des IA Si frein2 verrouillable ouvert. Le verrouillage du frein2 doit provoquer un arrêt frein1 et une coupure de la traction Le traitement doit être en sécurité intrinsèque.
Arrêt retour
en
station
X X Uniquement si les 24V sont isolés. X
BP arrêt Frein2 Contrôle d'isolement des 24V
Contrôle oui décélération de En S.I.(*) l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle de la oui variation anormale En S.I.(*) de la vitesse du câble ou contrôle de l'écart entre vitesse réelle et consigne Contrôle S.O. décélération du frein1 Contrôle de nonS.O. collision des Îhicules (2) Contrôle S.O. d'embrayage et de débrayage des pinces Contrôle du pesage S.O. des pinces (2) Contrôle pneus rotation S.O.
X
Pour les moteurs à vitesse variable uniquement
oui . oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) oui En S.I.(*) X X
X X X Si l'installation en était équipée avant la modification Un capteur unique est accepté.
X X X Dans le cas d'un entraînement électrique indépendant du traînage, il faut en plus du contrôle rotation pneu classique, Îrifier la proportionnalité entre la vitesse câble et la vitesse du moteur d'entraînement du traînage qui peut être prise en sortie du variateur Pour les installations à moteur asynchrone, le disjoncteur répond à cette exigence
Contrôle surcharge absolue
non
oui
X
X
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Fonction de sécurité Contrôle fermeture et verrouillage portes (2) de de des Cas TSF Cas TSD et TCD S.O. oui
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Action sur F1 F2 X X
Remarques
Pour les télécabines. Ce contrôle est exigé si l'installation en était équipé avant la modification ou dans le cas d'un remplacement de cabines anciennes par des nouvelles cabines équipées de dispositifs de fermeture et de verrouillage
Contrôle tension du oui En S.I. (*) câble
oui En S.I. (*)
X
X
(*) : Dans le cas d'une modification partielle et dans le cas d'une fonction pour laquelle la sécurité intrinsèque est requise par le tableau, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
(1) Précisions sur la ligne de sécurité La surveillance de la ligne de sécurité doit également provoquer un arrêt de sécurité en marche avec l'entraînement de secours.
(2) Précisions sur les conditions d'inhibition de la fonction Cette fonction peut être inhibée sans réduction de vitesse par action volontaire et permanente du surveillant de station durant la phase de démarrage de l'installation.
(3) cas particulier du coffret de pesage Le remplacement simple d'un coffret de pesage par un coffret de pesage d'un autre modèle nécessitant une modification de l'armoire peut se faire en conservant la même action (la fonction d'alarme initiale peut être conserÎe).
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I2 - 1.2 - TABLEAU 2 : LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS DEVANT ÊTRE PRÉSENTES DANS TOUS LES CAS S.I. = Sécurité Intrinsèque
Présence et Remarques niveau de sécurité Anti-cumul des freins Voir les précisions au § 2.2.3 oui S.I. non exigée Coupure traction Pour les moteurs asynchrones sans variateur de vitesse, la sécurité oui En S.I. intrinsèque pour la coupure traction n'est pas exigée. Non démarrage intempestif oui S.I. non exigée Condition d'arrêt et disparition oui S.I. non exigée de défaut pour le réarmement Absence de relevage du Frein1 oui sur demande de Frein2 à l'arrêt S.I. non exigée (en dessous de RV0) Signal sonore au démarrage Dans les deux stations oui
I2 - 2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À CERTAINES FONCTIONS DE SÉCURITÉ I2 -2.1 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. Lorsqu'on utilise deux prises d'information vitesse, leur concordance doit être surveillée. I2 - 2.2 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...).
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Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I2 - 2.3 - PRESCRIPTIONS RELATIVES À L'ANTI-CUMUL DES FREINS Dans le cas où la décélération suite à l'entrée en action simultanée des deux freins, ne peut dépasser 2.5 m/s², et si l'on Îrifie par des essais que dans ce cas, les câbles ne se soulèvent pas des appuis et que les Îhicules ne heurtent ni les supports de ligne, ni les câbles, la fonction empêchant le cumul des freins n'est pas exigée. I2 - 2.4 - RÉDUCTION DE VITESSE Le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une réduction de vitesse avec validation d'une survitesse associée (S.I. non exigée) même si cette réduction n'était pas prévue à l'origine. Cependant, pour les fonctions de sécurité liées à des comptages de zone (contrôle de non-collision des Îhicules, contrôle du pesage des pinces, contrôle de fermeture et de verrouillage des portes et les fonctions associées) , le pontage manuel et temporaire de ces fonctions par un BP spécifique à appui permanent est possible sans réduction de vitesse et sans interdiction d'embarquer des usagers, afin de s'affranchir des arrêts intempestifs lors de la mise en mouvement du câble. Cas particulier du remplacement d'un coffret de sécurité dans le cadre d'une autre modification : Ce remplacement doit se faire à fonction de sécurité équivalente et à niveau de sécurité équivalent, y compris pour la gestion du pontage et de sa réduction de vitesse associée.
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CHAPITRE I3 - CAS DES TÉLÉPHÉRIQUES A MOUVEMENT UNIDIRECTIONNEL CONSTRUITS APRÈS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'ARRÊTÉ MINISTÉRIEL DU 17 MAI 89 ET AVANT LE 3 MAI 2004
I3 - 1 - MARCHE D'EXPLOITATION Les tableaux suivants précisent : la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité. Ces fonctions doivent être traitées en sécurité intrinsèque. la liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme ; la liste minimale des autres fonctions de sécurité à assurer. Le cas échéant, le niveau de sécurité requis pour chaque fonction est précisé dans le tableau. Abréviations Exploit. : marche d'exploitation C.Excep: marche en cas de circonstances exceptionnelles F1: premier frein de sécurité F2 : deuxième frein de sécurité
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I3 - 1.1 - TABLEAU A LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UN ARRÊT
Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
A1 A101 A102
Sécurités générales Contrôle de l'isolement des alimentations dans le cas d'un potentiel non référencé à la terre Contrôle de la perte de la source d'énergie
X X X X L'un des deux freins de sécurité doit être actionné automatiquement dans le cas où la source d'énergie utilisée pour la traction viendrait à faire défaut.
A2 A201 A202 A203
Sécurités frein motrice Contrôle de la position des freins (freins tombés) Contrôle de non verrouillage des freins Contrôle décélération de l'arrêt électrique si à fonction de sécurité Contrôle décélération du F1
X X X X X X X X X X Des dispositions doivent être prises pour, en cas de décélération insuffisante, déclencher automatiquement l'action de l'un des freins de sécurité. La décélération du F1 doit être surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche l'action du 2e frein de sécurité.
A204
X si modulé
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep La régulation du frein 2 est admise à condition que la décélération qu'il provoque soit surveillée de façon telle que si cette dernière est ou devient insuffisante, un système déclenche son action positive sans régulation. Ce système de déclenchement devra être différent et indépendant de celui prévu dans la surveillance du 1er frein de sécurité. X
Compléments
A205
Contrôle décélération du F2 si modulé
X
A206
Mise en action différée du frein 1 suite à une demande d'arrêt par le frein 2 Sécurités en station B.P. AE dans chaque station (si AE à fonction de sécurité qui se substitue à un F1) B.P. AE à chaque poste de travail (si AE à fonction de sécurité se substitue à un F1)
X
X
X
A3 A301
X X X
X X X
X X X
X X X Il doit être prévu dans chaque station, qu'elle soit surveillée ou non, un dispositif de commande d'arrêt déclenchant le premier frein de sécurité. Le F1 doit pouvoir être déclenché par le personnel de l'installation depuis ses postes de travail. Le F2 doit pouvoir être déclenché manuellement, sans régulation pour un arrêt d'urgence par le personnel depuis les postes de conduite.
A302
B.P. F1 dans chaque station(1) B.P. F1 à chaque poste de travail(1)
X X
X X
X X
X X
A303
B.P. F2 sur chaque poste de conduite
(
1)
Un BP en station retour déclenchant un arrêt au moteur électrique dont la décélération est surveillée répond à cette prescription.
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X C.Excep Toutes dispositions doivent être prises pour interdire le changement inopiné de type de marche et de sens de marche durant le fonctionnement de l'installation. X
si contrepoids
Compléments
A304
Contrôle du changement du type et du sens de marche durant le fonctionnement de l'installation (exploitation, secours, exceptionnel) Contrôle des positions limites du système de tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur Contrôle de la tension du/des câble(s) tracteur(s) ou porteur/tracteur (pression du système de tension) Contrôle de la position du câble porteur/tracteur
X
A305 A306 A307
X
X
si contrepoids
X
Un dispositif doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation lorsqu'un système de tension a atteint une position limite. Ce contrôle doit garantir le non-dépassement des valeurs extrêmes de la tension. Des dispositifs de sécurité doivent contrôler les positions respectives du câble, des voies et des rampes d'embrayage ou de débrayage, le plus près possible de la zone de couplage et de découplage.
X
X
X X
X
A312 A313 A314 A315 A316 A317
Contrôle de la position de l'accouplement des entraînements Contrôle du pesage des pinces Contrôle des gabarits d'accouplement désaccouplement / aux pinces et de
X
X X X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.12 La position des éléments de l'attache susceptibles d'entraîner un défaut de couplage ou de découplage doit être contrôlée. Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13. Des dispositions doivent être prises pour assurer une répartition régulière des Îhicules sur la ligne.
Contrôle des cheminements des Îhicules en stations dans les zones où la sécurité des usagers est engagées Contrôle du cadencement des Îhicules Contrôle de sécurité d'aiguillage lorsque la sécurité des usagers est engagée
X X X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X (TSD) X C.Excep Cf. pour mémoire RM2 A4-15.5.3 Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque la traction exercée sur le câble tracteur ou porteurtracteur dépasse de 40 % la traction maximale en régime établi. Des dispositions doivent être prises pour supprimer l'effort moteur et entraîner l'arrêt de sécurité lorsque des variations anormalement rapides de l'effort de traction exercé par ces câbles sont détectées
Compléments
A318 A320
Contrôle de non débarquement Contrôle de la surcharge absolue moteur (Imax)
X
A321
Contrôle de la surcharge relative moteur (dI/dt)
X
A323 A324 A325 A326 A327 A328
Contrôle de la présence vitesse minimum (RV0) Contrôle de la concordance entre la vitesse du système entraînant les Îhicules et celle du câble Contrôle de la variation anormale de la vitesse du câble (dV/dt) Contrôle de survitesse en exploitation avec skieurs Contrôle de survitesse en exploitation avec piétons (si marche piéton envisagée) Contrôle de survitesse en fonctionnement exceptionnel
X
X X Cf. pour mémoire arrêté TPH Article 13 Cf. pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2 Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale d'exploitation autorisée. Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse d'exploitation autorisée avec piétons. X X Le seuil maximal de contrôle de la survitesse doit être réglé à 110% de la vitesse maximale autorisée en fonctionnement exceptionnel.
X X
X X
X
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep X un seul dévirage autorisé TSD/TCD Exploit X deux dévirages indépendan ts C.Excep X un seul dévirage autorisé
Compléments
A330
Contrôle de dévirage
X deux dévirages indépendan ts
A4 A401 A5 A502 A503 A515
Sécurités d'accès Barrière fin de quais (Îhicule fermé) Sécurités Îhicule Contrôle de la fermeture des portes (en Îhicule fermé) Contrôle du verrouillage des portes (en Îhicule fermé) Bouton d'arrêt du Îhicule de service (en sécurité intrinsèque totale) Sécurités de ligne Contrôle de la ligne de sécurité Détection du blocage du galet d'entrée
X X Sur chaque ouvrage de ligne, des dispositifs doivent provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation en cas de déraillement du ou des câbles porteurs-tracteurs Cf arrêté TPH article 71 X X(2) X(3) X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.6 Cf arrêté TPH article 70 X Cf. pour mémoire RM2 A5-5.1.7
A6 A601 A602
( (
2) 3)
X
X
le contrôle de fermeture des portes cabines n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification le contrôle du verrouillage des portes cabine n'est pas imposé si l'installation n'en était pas équipée avant la modification
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Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer un arrêt de sécurité
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X Cf pour mémoire RM2 A3-7.4.1 C.Excep
Compléments
A603 A611
Contrôle de la vitesse du vent si V>5m/s Sécurité de croisement d'une autre installation
I3 - 1.2 - TABLEAU B LISTE MINIMALE DES FONCTIONS QUI DOIVENT PROVOQUER UNE ALARME B Liste minimale des fonctions qui doivent provoquer une alarme par référence à l'instruction technique du 17/05/1989 et aux règles STRMTG
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
B1 B101
Sécurités générales Contrôle de la tension des chargeurs des batteries liées à la sécurité Sécurités de ligne Contrôle de la vitesse du vent
X X Cf pour mémoire RM2 A5-5.1.1 X X
B6 B601
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I3 - 1.3 - TABLEAU C LISTE MINIMALE DES AUTRES FONCTIONS
C
Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit C.Excep
Compléments
C1 C101
Sécurités générales Mise hors service d'une fonction de sécurité (implique un passage en marche exceptionnelle) (en sécurité intrinsèque) Non démarrage intempestif (en sécurité intrinsèque)
X X
C102
X
X
X
X
En cas de coupure de la source d'énergie du moteur principal, toutes dispositions doivent être prises pour interdire la remise automatique en marche de l'installation après rétablissement de cette source d'énergie. Cf pour mémoire arrêté TPH article 16
C103 C104
Temporisation de stabilisation de la ligne (en sécurité intrinsèque) Condition d'arrêt et de disparition du défaut pour le réarmement (en sécurité intrinsèque)
X X X
X X X
Après arrêt de l'installation sur défaut, la remise en route ne doit être possible qu'après avoir remédié à ce défaut et avoir réarmé manuellement les dispositifs de sécurité (sauf en cas de pontage). Les détecteurs de défaut et les dispositifs de signalisation doivent être maintenus en position déclenchée tant que le défaut persiste.
C105
Priorité aux modes de marche réglementaires sélectionnés dont la vitesse est la plus faible (vitesse piéton et vitesse avec tapis d'embarquement arrêté)
X
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GUIDE RM1 PARTIE I Liste minimale des autres fonctions
TSF Exploit C.Excep TSD/TCD Exploit X X X X C.Excep
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Compléments
C106 C107 C108
Cohérence entre l'affichage d'un défaut et le défaut réel Coupure de la traction suite à un freinage (en sécurité intrinsèque) Anti cumul des freins du treuil - Cette fonction peut ne pas être opérante si il est démontré par un essai que le cumul des 2 freins non modulés ne présente pas de danger pour les usagers (max=2,5m/s² et bon comportement de la ligne) (en sécurité intrinsèque) Priorité à la vitesse la plus faible demandée depuis les différents postes de commande Affichage de l'information vitesse Affichage de la valeur de courant Liaison entre gares (en sécurité intrinsèque) Signal sonore au démarrage dans les deux stations Sécurités d'accès Contrôle d'accès des portillons cadenceurs
X X
L'entrée en action de chacun des freins de sécurité doit automatiquement être conjuguée avec la suppression de l'effort moteur Cf pour mémoire RM2 A5-5.4.2.2
X
X
X
X
C111 C112 C114 C116 C117 C4 C402
X X X
X X X X X X X Au poste de commande
X X
X X
X X
X
X
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GUIDE RM1 PARTIE I
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I3 - 1.4 - PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Une prise d'information vitesse liée aussi directement que possible au mouvement du câble doit provoquer l'arrêt de sécurité de l'installation par action positive d'un frein de sécurité agissant sur la poulie motrice si le sens de marche de l'installation s'inverse par rapport au sens de marche normal ou au sens qui a été choisi par le personnel de l'appareil, ou si l'installation part en survitesse. I3 - 1.5 - PRESCRIPTIONS RELATIVES AU CONTRÔLE DE DÉVIRAGE Les installations doivent être équipées de deux dispositifs permettant de détecter l'inversion intempestive du sens d'entraînement du câble. Les dispositifs de détection doivent être indépendants. Les organes assurant la transmission des ordres d'arrêt doivent être indépendants ainsi que les dispositifs de freinage sollicités. Le premier dispositif de dévirage doit respecter les prescriptions générales. Le second dispositif de dévirage ne doit pas obligatoirement être réalisé en sécurité intrinsèque. Un dispositif mécanique à cliquets anti-retour répond à cette prescription. En l'absence d'un tel dispositif, une deuxième prise d'information vitesse doit être utilisée (DT câble, DT moteur, patinette sur la poulie...). Le déclenchement du premier dispositif de dévirage doit être réglé à une valeur supérieure au déclenchement du second dispositif de dévirage lorsque ce dernier est également traité suivant l'information vitesse. La valeur du déclenchement le plus éleÎ ne peut toutefois dépasser 10% de la vitesse nominale de l'installation. Il est admis de ne pas imposer un second dispositif de dévirage avec action sur le premier frein de sécurité dès lors que ce dernier entre en action systématiquement en dessous du seuil de vitesse nulle (RV0) et qu'il ne se relève pas si la vitesse de l'installation augmente vers des valeurs négatives. I3 - 1.6 - TRAITEMENT DES BOUTONS D'ARRÊT DE SÉCURITÉ Tous les B.P. d'arrêt au 2ème frein de sécurité doivent être traités en sécurité intrinsèque totale. I3 - 1.7 - TRAITEMENT DE L'INFORMATION VITESSE ET DISTANCE Le traitement de l'information vitesse doit être réalisé en sécurité intrinsèque totale. Les capteurs de mesure de vitesse et distance doivent être doublés. A titre d'exemple, l'utilisation d'une dynamo tachymétrique moteur (DTM) et d'une dynamo tachymétrique câble (DTC) contrôlées en concordance répond à cette exigence. I3 - 1.8 - TRAITEMENT DE LA SURVEILLANCE DE LA TENSION DES CÂBLES Le capteur utilisé doit être spécifique à la fonction de surveillance. I3 - 1.9 - PONTAGE TEMPORAIRE DU CONTRÔLE DE CHEMINEMENT LORS DE LA MISE EN MOUVEMENT DU CÂBLE SUR LES INSTALLATIONS DÉCOUPLABLES Le pontage temporaire du contrôle du cheminement des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, doit activer une survitesse exceptionnelle et limiter la vitesse telle que définie au tableau 1 du I3 - 2.1
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Le pontage automatique temporaire du contrôle des cheminements des Îhicules en gare, lors de la mise en mouvement du câble, est autorisé. I3 - 1.10 - ARRÊT PAR INERTIE CONSIDÉRÉ COMME ARRÊT AU 1ER FREIN DE SÉCURITÉ Un arrêt par inertie, lorsqu'il est surveillé en décélération, peut être assimilé à un freinage au 1er frein de sécurité modulé et peut donc être utilisé comme arrêt de sécurité. Une décélération insuffisante doit entraîner automatiquement la mise en action du deuxième frein de sécurité. I3 - 1.11 - CAS PARTICULIER DE LA MARCHE GARAGE Ce type de fonctionnement autorise le cyclage ou décyclage des Îhicules pendant le fonctionnement de l'installation, y compris en marche d'exploitation. Si la sélection "marche garage" pendant le fonctionnement de l'installation ponte ou permet de ponter au moins une fonction de sécurité active en marche d'exploitation, cette sélection est considérée comme un changement de type de marche à fonction d'arrêt.
I3 - 2 - FONCTIONNEMENT EN CAS DE CIRCONSTANCES EXCEPTIONNELLES I3 - 2.1 - GÉNÉRALITÉS En cas de circonstances exceptionnelles, telles que définies au chapitre A5 - 5 .4.2. du présent fascicule, le pontage de fonction de sécurité est possible. Ces possibilités de pontage doivent être prises en compte dans l'analyse d'impact de la modification de l'installation. Trois niveaux de marche sont alors possibles:
·
niveau 1 poursuite éventuelle de l'exploitation au moyen de l'entraînement principal ou de l'entraînement auxiliaire
Les fonctions du tableau 1 doivent être pontables et seulement celles-ci. L'accès à ces pontages est protégé par une clef « pontage ». L'exploitation peut se poursuivre uniquement selon les modalités définies au chapitre A - 2.2 du guide RM1.
·
niveau 2 - récupération des Îhicules avec le moteur principal ou auxiliaire.
Toutes les fonctions peuvent être pontables. L'accès à ces pontages est protégé par une clef spécifique « récupération ». Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
·
niveau 3 - récupération des Îhicules avec le moteur secours.
Toutes les fonctions "secours" doivent être pontables Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1.
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·
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niveau 4 - récupération ultime des Îhicules au moteur secours. Aucune sécurité active, hormis les capteurs intrinsèques au moteur qui peuvent rester opérationnels Utilisation d'un moyen d'activation et de coupure de la traction du moteur de secours Conservation d'un moyen d'ouverture et de fermeture manuelle des freins Ses modalités sont définies dans la partie B du guide RM1
Les paragraphes suivants I3 - 2.2 et I3 - 2.3 détaillent ces différents cas. Les principes à respecter pour le pontage des fonctions de sécurité sont :
le pontage d'une fonction de sécurité doit entraîner automatiquement une limitation de la vitesse de fonctionnement à 1,5 m/s, exception faite de certaines fonctions précisées dans le tableau 1 pour lesquelles le fonctionnement de l'installation avec une vitesse réduite à 50 % de la vitesse maximale est possible; le pontage d'une fonction de sécurité doit être signalé en permanence; dès lors qu'une fonction est pontée, la conduite doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande; sauf dans le cas d'incendie, la possibilité de pontage simultané de toutes les fonctions de sécurité par un seul interrupteur est interdite; une même mesure d'accompagnement peut permettre de compenser le pontage de plusieurs fonctions en respectant les regroupements par famille définis dans le tableau 2; chaque mesure d'accompagnement définie dans le tableau 1 ci-après doit faire l'objet d'une procédure écrite par l'exploitant.
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Ref. A101 A601 A305 A203, A204, A205 A323, A324, A325 A326 A315 A313 A324 A316 A320 A321 A502 A503 A317 fonctions de sécurité Isolement des 24V Ligne de sécurité Surcourses lorry Contrôles liés à la vitesse
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Tableau 1 - Liste des fonctions de sécurité devant disposer d'une possibilité de pontage
familles cf. tableau 2 Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 possibilité ò50% de vmax Oui Non Non Non Conditions ò50% de vmax Sans condition Sans objet Sans objet Sans objet
Cheminements Pesage pinces Rotation pneus Cadencement Îhicules Surcharge absolue surcharge relative Fermeture portes Verrouillage portes Aiguillage et
Fm4 Fm7 Fm4 Fm4 Fm5 Fm6 Fm4
Oui, sous condition Oui Oui, sous condition Oui, sous condition Non Oui, sous condition Oui
Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Mesure réserÎe aux téléphériques équipés de Îhicules fermés Sans objet Interdiction de continuer à embarquer des usagers Sans condition si aiguillage statique
Tableau 2 : mesures d'accompagnement outre la réduction de vitesse
Famille Fm1 Fm2 Fm3 Fm4 Fonction de sécurité Contrôle de l'isolement des 24V Contrôle de la ligne de sécurité Contrôle de la position du lorry Contrôles liés à la vitesse Contrôle des cheminements Contrôle rotation pneus Contrôle cadencement Îhicules Contrôle aiguillage Contrôle de la surcharge absolue et relative Mesures d'accompagnement Pas de mesure Surveillance de la ligne Surveillance du sytème de tension Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande Surveillance de la position des aiguillages Surveillance de la valeur du courant Surveillance du comportement de la ligne Surveillance de la bonne arriÎe des Îhicules Surveillance de la chaîne cinématique Surveillance fermeture et Îrification verrouillage portes Interdiction de continuer à embarquer des usagers Surveillance du bon passage des Îhicules en gare (position, vitesse, espacement, bruit) Présence d'une personne au pupitre de commande
Fm5
Fm6 Fm7
Contrôle fermeture et verrouillage portes Contrôle pesage pinces
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I3 - 2.2 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT PRINCIPAL OU AUXILIAIRE Cette marche a pour objet de faciliter la récupération des Îhicules en permettant le pontage d'autres fonctions de sécurité que celles définies dans le tableau 1 du I3 - 2.1. Si cette marche est prévue, sa mise en oeuvre doit se faire par une commande spécifique accessible au moyen d'une clef et la conduite de l'installation doit s'effectuer exclusivement depuis le poste de commande. I3 - 2.3 - MARCHE DE RÉCUPÉRATION AVEC L'ENTRAÎNEMENT DE SECOURS La marche de récupération avec l'entraînement de secours doit s'effectuer avec les fonctions de sécurité listées dans les tableaux 3 et 4 ci-après. Dans le souci d'éviter autant que possible une évacuation, chacune des fonctions d'arrêt de la marche avec l'entraînement de secours doit pouvoir être pontée individuellement. Le pontage d'une ou plusieurs fonctions de sécurité en marche de secours doit impliquer une mesure d'accompagnement telle que définie dans le tableau 2 du I3 - 2.1. Tout pontage effectué en marche secours doit être signalé en permanence, même après être passé en marche d'exploitation afin que l'action corrective ne soit pas différée. Nota : Si la vitesse peut excéder 1,5m/s dans la tolérance de 20% permise par la survitesse, les fonctions de sécurité sont les mêmes qu'en marche d'exploitation. Les prescriptions ci-après ne sont applicables qu'aux installations dont la vitesse en marche de secours est inférieure ou égale à 1,5 m/s. Tous les B.P. d'arrêt, à l'exception du B.P. frein 1 situé sur le pupitre de commande, et toutes les fonctions de sécurité exigées en marche secours, à l'exception du contrôle du non verrouillage du frein 2 (Cf. tableau 3), doivent déclencher un frein agissant sur la poulie motrice avec mise en action différée du frein de service, ce qui de fait dispense de réaliser la fonction d'anticumul.
I3 - 2.3.1 - Tableau 3 - Liste des fonctions de sécurité qui doivent provoquer un arrêt de sécurité en marche de secours.
Ref. A202 A302 A303 A306 Fonctions de sécurité Contrôle de non verrouillage du frein 2 Remarques Contrôle à effectuer à l'arrêt et en marche Une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction. Accès direct au frein 1 installé sur le pupitre Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique. de commande de la marche de secours. Accès direct au frein 2 installé sur les pupitres Accès soit par B.P. soit par vanne hydraulique de conduite et de commande du moteur de Une consigne d'exploitation doit définir les secours. conditions de pontage de cette fonction. Contrôle de la tension du/des câble(s) Sur les installations pour lesquelles l'adhérence tracteur(s) ou porteur(s)/tracteur(s) (pression n'est pas assurée dans toute la plage de du système de tension) fonctionnement du lorry, une consigne d'exploitation doit définir les conditions de pontage de cette fonction.
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A329 Contrôle de survitesse en secours
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A330 A601
fonctionnement de Ce contrôle n'est pas imposé sur les installations exploitées uniquement à la montée et dont l'évacuation s'effectue également à la montée. Cette survitesse peut être soit électrique soit mécanique avec seuil de déclenchement à +20% de la vitesse de secours. Anti-retour mécanique (cliquets) ou électrique sur frein 2 Contrôle de la ligne de sécurité (coffret de En station retour, un et un seul B.P. d'arrêt sécurité). intégré dans la ligne de sécurité ne doit pouvoir être mis hors service qu'avec celle-ci. Tous les autres B.P. d'arrêt électrique, frein 1 et Tous ces B.P. (sauf A302 A303 et A601) peuvent frein 2. être mis hors service à condition de respecter les points suivants: - mise hors service globalisée par gare - information du personnel quant à la mise hors service de ces B.P. et liaison phonique permanente avec le personnel au pupitre de conduite
I3 - 2.3.2 - Tableau 4 - liste des autres fonctions de sécurité qui doivent être opérante en marche de secours.
Ref. A201 A201 A202 C106 C107 C112 Fonctions de sécurité contrôle de non leÎe du frein 1. contrôle de non leÎe du frein 2. contrôle du non verrouillage des freins affichage de l'état des fonctions de sécurité mentionnées au tableau 4 coupure traction. affichage de l'information vitesse. Mise en oeuvre visualisation de la position du frein 1 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation de la position du frein 2 située sur le pupitre de conduite de la marche de secours visualisation située sur les pupitres de conduite du moteur de secours
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CHAPITRE I4 - CAS PARTICULIER DES AUTOMATISMES NON MARQUÉS CE DES TAPIS D'EMBARQUEMENT OU DE POSITIONNEMENT
I4 - 1 - TAPIS D'EMBARQUEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.2.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c1 c2 d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Survitesse avec tapis en fonctionnement Survitesse avec tapis arrêté Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons S.I. S.I. (*) Niveau de sécurité de l'installation Niveau de sécurité de l'installation S.I. non exigée S.I. non exigée Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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I4 - 2 - TAPIS DE POSITIONNEMENT Les fonctions de sécurité listées à l'article A4-15.3.2 du présent document doivent être traitées avec le niveau de sécurité défini ci-dessous.
Fonctions de sécurité a b c d e Arrêt du tapis sur arrêt câble et vice-versa Synchronisme vitesse câble/vitesse tapis Démarrage intempestif Synchronisation avec portillons Surveillance de l'angle rentrant S.I. S.I. (*) S.I. non exigée S.I. non exigée S.I. Niveau de sécurité
S.I. = Sécurité Intrinsèque (*) Dans le cas d'une modification partielle de l'automatisme du tapis, il n'y a pas obligation de traiter en sécurité intrinsèque les actionneurs commandés par cette fonction (pas de doublement de la chaîne si celle-ci ne l'était pas avant la modification).
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ANNEXE
GUIDE GRANDE INSPECTION
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ____________________________________________________________________________
GUIDE GRANDE INSPECTION
Version 1.1 du 02-03-10
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Préambule
Le présent document a été élaboré par un groupe de travail, animé par le SNTF et dont le secrétariat est assuré par le STRMTG. Ce groupe de travail comprend des représentants de toutes les entités intervenant en France dans le domaine des remontées mécaniques et plus particulièrement des grandes inspections (exploitants, constructeurs, maîtres d'oeuvre, services de contrôle, contrôleurs, prestataires de services).
Membres du groupe de travail
Animateur : Secrétariat : M. TARDIEU SNTF M. MAUPETIT STRMTG
COMAG STRMTG NORISKO COPPEL MAINTENANCE POMAGALSKI SA HALEC SA BDRM HAUTE SAVOIE DOPPELMAYR FRANCE STRMTG SERRE-CHEVALIER SKI DEVELOPPEMENT SNTF DOPPELMAYR FRANCE BDRM SAVOIE DENIS CREISSELS SA MERIBEL ALPINA SNTF SOCIETE D'AMENAGEMENT DE LA PLAGNE SNTF
M. AUBONNET M. BARNASSON M. BERNARD M. COPPEL M. FAUCHE M. FONTIMPE M. GRUET-MASSON M. IACOVAZZI M. PETIT M. PHILIP M. SAÏSSI M. SION M. SOUQUET M. TOURNIER M. VIBERT
Suppléants ayant également participé :
M. ABINAL M. BLANDON M. CHEDAL M. MOUQUET M. RIOULT CABINET ERIC DENIS CREISSELS SA SOCIETE DES 3 VALLEES SNTF DENIS CREISSELS SA BDRM HAUTE-SAVOIE
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La mise à jour de ce document sera assurée par ce même groupe de travail en fonction des nécessités ainsi que du retour d'expérience. La version en vigueur est disponible auprès du STRMTG ou du SNTF.
Objet
Ce guide a pour objet de définir les missions des différents acteurs de la Grande Inspection (GI) : le Responsable de Grande Inspection (RGI), les BCRM, les contrôleurs, les unités de maintenance, les exploitants, les constructeurs, ... et de leur apporter une aide méthodologique. Il comporte deux parties : La partie (A) a pour objet de préciser le contexte réglementaire. La partie (B) définit l'étendue des missions dévolues au RGI, la méthode à appliquer et le contenu des documents que le RGI doit fournir.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________
Sommaire
PRÉAMBULE................................................................................................................................1 OBJET............................................................................................................................................2 PARTIE A I. LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE....................................................................................4 II. LEXIQUE..................................................................................................................................6 PARTIE B I. LE RESPONSABLE DE GRANDE INSPECTION (RGI)....................................................7 II. LES AUTRES INTERVENANTS DE LA GI........................................................................8 III. DOSSIER PRÉSENTANT LA GI.........................................................................................8 IV. DESCRIPTION DU MODE OPÉRATOIRE DE LA GI..................................................10 V. COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES POUR EFFECTUER UNE OPÉRATION DE GI....11 VI. MODÈLE DE PROGRAMME DE GI................................................................................12 1. Gare Motrice....................................................................................................................13 2. Ligne.................................................................................................................................15 3. Gare Retour......................................................................................................................17 4. Tension.............................................................................................................................19 5. Véhicules..........................................................................................................................21 VII. CRITÈRES ET MÉTHODES POUR LA MISE EN PLACE D'ALLÈGEMENTS DE CONTRÔLE................................................................................................................................22 1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare)...............................................22 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1ère GI................................................22 VIII. GESTION DES ÉCHÉANCES RÉGLEMENTAIRES.................................................23
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PARTIE A
I. Le contexte réglementaire
L'arrêté du 7 août 2009 du ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat précise dans son chapitre III - Section 4 - Sous-section 2 - articles 44, 48, 49, 50 et 51 le contexte réglementaire dans lequel la grande inspection doit être réalisée, ainsi que ses objectifs et son périmètre. 1. Objectif de la grande inspection Article 48 1er alinéa « L'objectif de la grande inspection d'un téléphérique est de soumettre ses principaux composants à un examen approfondi et complet. Généralement, cet examen consiste en un contrôle non destructif à l'issue d'un démontage. » 2. Périmètre de la grande inspection Article 48 2ème alinéa « Sont concernés par les grandes inspections, tous les composants qui participent à une fonction de sécurité, à l'exception des câbles et des architectures électriques et des équipements ou constituants soumis à des réglementations spécifiques. » Parmi ceux-ci, on peut lister : - les dispositifs de lutte contre l'incendie ; - les appareils sous pression ; - les appareils de levage ; - l'électricité de second oeuvre ; - ... 3. Périodicité des grandes inspections Article 49 « Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils 1 qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle.
1
par « appareils », on entend les constituants de sécurité d'une installation tels que définis au 2.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ La réalisation d'une grande inspection peut être étalée sur trois années à la condition de la débuter un an avant son échéance théorique. » Article 51 « Les services en charge du contrôle de l'État peuvent accorder un report d'une année d'une échéance de grande inspection. Cette grande inspection est alors remplacée par une inspection annuelle complétée d'un programme de contrôles approuÎ par les services en charge du contrôle de l'État. Le report peut être renouvelé une fois dans les mêmes conditions. Un an après le report ou deux ans en cas de report renouvelé, la grande inspection doit être effectuée. Ce report, éventuellement renouvelé, est sans effet sur les échéances des grandes inspections suivantes. » 4. Qualification des intervenants Article 44 II « Les inspections pluriannuelles et les grandes inspections autres que celles des câbles sont réalisées par des personnes certifiées par une tierce partie, selon la norme NF EN ISO 9001 Article 44 III « Dans les cas prévus par le présent arrêté, l'exploitant fait réaliser : - les contrôles non destructifs à l'exception des contrôles visuels et des contrôles de câble, par des personnes titulaires de la qualification COFREND2 ou d'une qualification équivalente ; - les contrôles non destructifs et les inspections périodiques des câbles par un Îrificateur agréé au titre de contrôleur de câbles. » 5. Responsable des grandes inspections et programme Article 50 « L'exploitant désigne une personne chargée de : - l'établissement du programme de grande inspection en se référant notamment aux inspections précédentes, à l'historique de l'appareil, aux pathologies connues, aux mises en conformité prescrites et le cas échéant aux préconisations du constructeur. Ce programme doit préciser les éléments et les zones à contrôler, les méthodes de contrôle préconisées (visuel, magnétoscopie...), la nature des contrôles (dimensionnel, usure, fatigue, etc.) ; l'établissement de la planification des opérations et la définition de la qualification des intervenants ; la Îrification de l'exhaustivité de la réalisation du programme ; la Îrification de la qualification des intervenants ; l'organisation du traitement des défauts et l'inscription de leur traçabilité dans un dossier de récolement ; l'établissement du rapport de grande inspection ; la formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation. La personne mentionnée à l'alinéa précédent doit posséder les compétences professionnelles nécessaires à l'accomplissement des missions énumérées ci-dessus. L'exploitant présente le programme de la grande inspection aux services en charge du contrôle de l'État au moins deux mois avant le début de son exécution. Ces services disposent de deux mois pour approuver ce document et, le cas échéant, l'assortir d'observations et de prescriptions. » Cette personne est appelée « Responsable de Grande Inspection » (RGI).
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II. Lexique
Accident grave : Est qualifié d'accident grave un éÎnement ayant eu pour conséquence un tué ou un blessé grave, c'est à dire un usager ou un tiers dont le diagnostic sommaire effectué dans l'instant indique une des blessures ci-dessous ou quand un complément d'information médicale précise une durée d'hospitalisation supérieure à 6 jours. fracture des membres inférieurs, du bassin, de la colonne vertébrale ou du crâne ; doigts ou membre sectionnés.
Boulonnerie : Dans ce guide, on entend par boulonnerie, les écrous et boulons standards que l'on peut trouver dans le commerce grand public par opposition aux pièces filetées spécifiques des constructeurs. Contrôle : Ensemble des méthodes appropriées permettant d'évaluer l'état d'une pièce sans la détruire, ceci comprend : le contrôle d'état de surface, le contrôle visuel, le contrôle dimensionnel, le sonnage et les contrôles non destructifs. Contrôle non-destructif (CND): les contrôles de type ressuage, ultrasons, magnétoscopie et radiographie ; le contrôle visuel est un contrôle spécifique non destructif ; CND-PT : CND par ressuage CND-UT : CND par ultrasons CND-MT : CND par magnétoscopie CND-RT : CND par radiographie CND-VT : Contrôle visuel CVDE : contrôle visuel, dimensionnel et de l'état de surface Défaut connu : défaut pour lequel il existe une méthode de traitement reconnue pour le modèle de constituant concerné. Démontage : Désassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats et avec préparation des pièces soumises au contrôle. Dépose : Ôter un ensemble cohérent qui était fixé et le transférer si besoin avec les moyens et la traçabilité adéquats. Remontage : Réassemblage d'un ensemble cohérent avec la traçabilité et les moyens adéquats. Repose : Remettre un ensemble cohérent sur l'installation et l'y fixer avec les moyens et la traçabilité adéquats.
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PARTIE B
I. Le Responsable de Grande Inspection (RGI)
Le maître d'ouvrage ou son exploitant désigne un RGI accepté par le BCRM pour la GI d'un appareil. Un RGI unique doit intervenir pour l'ensemble de la GI même si celle-ci est tronçonnée sur plusieurs années. Le RGI est l'interlocuteur privilégié du BCRM pour cette opération. Ce responsable doit avoir été reconnu compétent par les BCRM. A titre d'exemple, il peut faire partie du personnel de la société d'exploitation, d'une entreprise de maintenance, d'un organisme de contrôle, d'un bureau de maîtrise d'oeuvre, d'un constructeur... intervenant dans le cadre de la grande inspection. Ses missions sont les suivantes : Définition de l'état actuel de l'installation Préalablement à l'établissement du programme, le RGI doit faire un état des lieux le plus exhaustif possible de l'installation. Établissement du programme Le RGI soumet au BCRM le programme de la GI qui comportera au minimum les rubriques du chapitre III de cette partie. Vérification de la qualification des intervenants Le RGI devra s'assurer de l'adéquation entre la qualification reconnue de l'intervenant et l'opération qu'il réalise. Vérification de l'exhaustivité de la réalisation du programme Le RGI devra s'assurer que toutes les opérations prévues dans le programme sont réalisées. Traitement des défauts Le RGI devra s'assurer que les procédures techniques et administratives adaptées (dossier à présenter, intervenants à contacter) sont appliquées pour le traitement du défaut. Établissement du rapport de GI et formulation d'un avis sur la poursuite de l'exploitation
Le RGI rédige le rapport de GI, constitue le dossier de récolement des opérations et se prononce sur la poursuite de l'exploitation. Il indique la prochaine échéance réglementaire des sous-ensembles objets de la GI. Il pourra éventuellement anticiper les échéances réglementaires s'il le juge nécessaire en particulier pour les composants ayant fait l'objet d'un sondage.
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II. Les autres intervenants de la GI
1. Les Unités de Maintenance (UM) Les unités de maintenance sont les entreprises disposant des moyens et des compétences propres à effectuer une ou plusieurs des opérations spécifiques nécessaires à la réalisation d'une GI. Toutes les unités de maintenance intervenant dans le cadre de la GI doivent agir sous couvert du système qualité de l'une d'entre elles. Les unités de maintenance doivent être certifiées GI ou, à défaut, elles doivent posséder les procédures correspondant aux compétences requises. 2. Les contrôleurs COFREND II Les contrôleurs COFREND II sont certifiés par le COFREND selon l'EN 473 pour un type de contrôle non destructif spécifique. À l'exception de certains contrôles visuels, tous les CND doivent être effectués par des contrôleurs certifiés COFREND II. 3. Les Bureaux de Contrôle des Remontées Mécaniques (BCRM) Le terme BCRM désigne l'ensemble des BIRM, BIRMTG et BDRM. 4. Les bureaux d'étude (BE) Les bureaux d'étude sont les entreprises possédant les moyens et les compétences nécessaires pour effectuer des études dans le domaine technique concerné.
III. Dossier présentant la GI
Le dossier qui présente la GI doit traiter au minimum des rubriques suivantes : Nom du Responsable de GI Désignation, état actuel et historique de l'installation
Le dossier doit comprendre : - le nom de l'installation ; - l'année de mise en service ; - le constructeur ; - une estimation du nombre de passages ; - les heures de fonctionnement ; - le nombre d'année de fonctionnement ; - un historique des modifications effectuées comprenant pour chaque modification : la nature de celle-ci, l'année de réalisation et la référence du dossier ;
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ - pour chaque GI antérieure : l'année de réalisation et la référence du dossier ; - pour la GI précédente : les mesures définies à appliquer à la présente GI ; - un historique des incidents sur un composant concerné par la GI ayant engendré un risque vis-à-vis de la sécurité et nécessitant une action de suivi. Programme des contrôles
En tenant compte de l'état actuel de l'installation, le RGI décompose celle-ci en sousensembles (Îhicules, gares, équipement de ligne...) eux-mêmes décomposés en lots si besoin est. Le RGI pourra s'inspirer du modèle de programme proposé par ce guide. Le RGI doit préciser les composants qui doivent être contrôlés, les zones à contrôler et les modes de contrôle mais le choix des méthodes à appliquer relèvent du domaine de compétence du contrôleur. Les éventuels aménagements par rapport au modèle de programme doivent être justifiés par le RGI. Mise en conformité à l'occasion de la GI
Les mises en conformité concomitantes avec les GI sont de la responsabilité du RGI. Son rôle n'est pas de Îrifier que celles qui auraient du être déjà faites le sont. La mise en conformité des dispositions relatives à la sécurité du travail n'est pas de la responsabilité du RGI. Justification des éventuels allègements des contrôles
Si des allègements des contrôles sont possibles, ils doivent alors être justifiés par une évaluation de la maintenance notamment au travers des documents suivants : - Les certificats qualités, leurs dates de délivrance ainsi qu'une présentation de la traçabilité de la maintenance ; - les résultats de GI sur des installations de même type et du même exploitant permettant de démontrer la qualité de la maintenance. Le RGI pourra s'appuyer sur les critères et méthodes définis dans le chapitre VII de cette partie. Qualification des intervenants
Le dossier doit indiquer pour chacune des opérations prévues dans le programme les qualifications que devront posséder les intervenants chargés de réaliser ces opérations. Le RGI pourra s'appuyer sur les compétences spécifiques nécessaires pour chaque opération présentées dans le chapitre V de cette partie. Planning prévisionnel de la GI
Le RGI présente un planning prévisionnel de la GI qui prend en compte les délais des différents aspects de la GI (fourniture des pièces, délais des unités de maintenance, délais des contrôleurs, ...)
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IV. Description du mode opératoire de la GI
Action à réaliser
Définition de l'état actuel de l'installation Établissement du programme Validation du programme Vérification des qualifications des intervenants ReleÎ d'état avant dépose Dépose Vérification traçabilité / stockage Démontage Contrôle dimensionnel et Îrification traçabilité et tri Contrôle suivant programme avec traçabilité et résultats journaliers Analyse des résultats des contrôles
Responsable Intervenant
RGI RGI BCRM RGI RGI RGI BCRM RGI
Observations
Le BCRM valide la qualification attendue mais pas les intervenants.
Déroulement du programme
Uniquement pour les composants à démonter
RGI UM RGI UM
RGI ou UM UM RGI ou UM UM
RGI
RGI ou UM
UM RGI
COFREND II / UM RGI Application des procédures existantes Le défaut dès qu'il est découvert doit être porté à la connaissance du Constructeur, BCRM et du constructeur s'il existe Organisme encore. Les acteurs chargés de spécialisé, définir les procédures de traitement BE spécialisé, des défauts non connus sont BCRM en désignés par le RGI et portés à la fonction de connaissance du BCRM. Le RGI doit l'importance du veiller à ce que tous les aspects de défaut la réparation soient pris en compte : le mode opératoire ainsi que la réparabilité de la pièce. UM UM RGI UM UM
Traitement des défauts connus UM
Définition des procédures pour les défauts non connus RGI
Traitement des défauts non UM connus Évolution du programme si besoin (en particulier RGI confirmation des hypothèses du programme par le sondage)
Uniquement pour les composants démontés
Remontage Repose
UM UM
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V. Compétences spécifiques pour effectuer une opération de GI
Composant concerné Opération à réaliser Dépose / Repose Démontage / Remontage Remplacement boulonnerie Mesure d'épaisseur état de surface visuel dimensionnel alignement Contrôle sonnage géométrique par ultra sons par ressuage autres CND résistance Usinage Réparation Soudage Ragréage Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM* Métrologie Mécanicien formé au sonnage Métrologie ou Géométrologie Mécanicien formé au sonnage COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM Expertise béton Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Usinage Qualification selon l'EN 287 1 et 2 Maçonnerie Réglage RM Justification d'une expérience dans le domaine Justification d'une expérience dans le domaine Personnel formé au sonnage Géométrologie Construction mécanique (y compris tension) Mécanique Mécanique Mécanique, montage Mécanicien formé aux mesures d'épaisseur ou COFREND2 Évaluation de la rugosité Mécanicien formé au contrôle visuel ou COFREND2 CIFM Personnel formé au contrôle visuel ou expert Magnétoscopie selon les parties à contrôler (voir modèle de béton programme) GC structures métalliques GC béton Hydraulique Électrique
Manutention, levage, transport, stockage Manutention, levage, transport, stockage
Les parties hydrauliques sont contrôlées en inspection annuelle. De plus, les parties mécaniques d'appareils hydrauliques (freins, tige de Îrin...) doivent être traitées dans la partie construction mécanique.
magnétoscopique COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM COFREND2 CIFM
ReleÎ de l'état initial avant Réglage RM dépose / Réglage Définition de procédure de Justification d'une expérience dans le traitement du défaut domaine
*Comité Industriel Fabrication Maintenance
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Les parties électriques sont contrôlées en inspection annuelle.
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VI. Modèle de programme de GI
Le présent chapitre propose un modèle de programme de GI auquel doivent être soumis les constituants de sécurité des téléphériques. Ce modèle doit être adapté à chaque téléphérique par le RGI qui prendra en compte les particularités de l'installation, les procédures de révision, les notices existantes et les instructions du service de contrôle. La liste des prescriptions ci-dessous sont des prescriptions à minima. Des investigations complémentaires doivent être entreprises en cas de mise en évidence de défauts, avec les moyens appropriés. En règle générale, pour une liaison de sécurité non redondée, on procèdera à un CND autre que le contrôle visuel (après démontage si nécessaire) ou à son remplacement ou à la mise en place d'une redondance. Si la liaison est déjà redondée et que l'entrée en action de la redondance est détectable, un CND ne sera pas nécessaire. Si l'entrée en action de la redondance n'est pas détectable, il faudra contrôler soit la redondance soit la liaison elle-même. Une redondance pourra être remplacée par un dispositif de surveillance en continu capable de déceler le phénomène redouté avant qu'il ne présente un caractère dangereux. Cette règle générale ne s'applique pas à la boulonnerie qui fait l'objet de mesures spécifiques dans chaque chapitre. Les défauts usuels listés pour chaque partie de l'appareil à contrôler correspondent aux défauts susceptibles d'évoluer que l'on s'efforcera de détecter lors des contrôles. Les défauts de fabrication ne sont pas listés.
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1. GARE MOTRICE
1.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
1.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (par ex : contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support d'un portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
1.3. Poulies motrices et de déviation
1.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le CND pourra consister en un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 1.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 1.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
1.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
1.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...) CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 1.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
1.5 Freins
Il s'agit du frein de poulie et du frein de service lorsqu'il est de sécurité. Sont concernés, le support de frein qui comprend la fixation du frein de poulie au châssis, les liaisons et les composants par lesquels transitent les efforts. Pour les liaisons soudées : CND-MT. Pour les composants : CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Remplacement de la boulonnerie soumise aux efforts de freinage.
2. LIGNE
2.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement. Cas particulier des pylônes noyés dans le béton
Le RGI doit proposer un programme spécifique
2.2 Pylônes et potences
CND-MT exhaustif des soudures des pylônes compression, des pylônes supportcompression, des pylônes supports situés à moins de 20 m des pylônes compression, et du pylône support le plus judicieusement choisi (vent, vibration, exposition thermique, forte inclinaison) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. En cas de découverte de défaut sur le pylône support le plus judicieusement choisi, les CND-MT sont étendus à l'ensemble des pylônes support de la ligne. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 sur les autres pylônes et soudures. Cas particulier des pylônes constitués de tubes emboîtés dans des brides Cas particulier des pylônes treillis fortement hyperstatique CND-MT exhaustif des soudures de tous les pylônes. Pour les pylônes treillis fortement hyperstatiques, le RGI proposera un programme pouvant comporter un sondage. (voir partie C) Défauts usuels : fissures, gonflement, corrosion, déformation, déchirure. Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ Cas particulier des pylônes noyés dans le béton Le RGI doit proposer un programme spécifique. Défauts usuels : présence d'eau, gonflement, corrosion, déformation, fissure, déchirure. Cas particulier des pylônes dont les liaisons entre tubes sont réalisées sur lattes de support métalliques (fourrures)
Pour ces pylônes, en plus des contrôles prescrits dans le cas général, il faudra surveiller la diminution d'épaisseur moyenne des tubes métalliques au voisinage des cordons de soudure de fabrication des tubes. Cette Îrification doit être effectuée au moyen d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. Ces mesures d'épaisseurs doivent être réalisées par du personnel formé à l'utilisation d'un mesureur d'épaisseur par ultrasons. La certification COFREND 2 convient mais n'est pas obligatoire. Pour les appareils concernés et le mode opératoire, on se reportera à la circulaire STRMTG 2002/915/02 du 21/05/2002 .
2.3. Appuis des câbles (balanciers, sabots, « banane », ...)
Des allègements sont possibles (voir critères et méthodes dans le chapitre VII de cette partie). 2.3.1 Structures (poutres, flasques, sabots de fixation, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Dans le cas général, les flasques des balanciers sont contrôlés après démontage. Toutefois, dans le cas des allègements prévus au chapitre VII, ils peuvent être contrôlés en place. CVDE des parties fonctionnelles (alésages, ...). Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 2.3.2 Axes CVDE, CND de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Les pièces filetées spécifiques des constructeurs démontées seront contrôlées en CND ou remplacées (sauf les axes de galet montés en chape). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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3. GARE RETOUR
3.1. Bétons
Contrôle visuel des massifs en béton et de leur interface avec le terrain et la charpente métallique. Il convient de dégager si nécessaire la face de liaison charpente massif ou le dessus du massif. Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement, affouillement, défaut de calage, signe d'affaissement.
3.2. Structures métalliques de la gare
CND-MT exhaustif des soudures des liaisons principales soumises à fatigue liée au fonctionnement de l'appareil (pylônes, potences, supports et suspensions des voies d'embrayage/débrayage, rails de roulement du lorry) à l'exception des soudures de fabrication des tubes. Contrôle visuel des autres liaisons soudées dont la défaillance peut entraîner un accident grave (voir lexique) (contour de gare, partie fonctionnelle du bâtiment, passerelles, support portillon cadenceur suspendu, estacade suspendue dans le vide, ...). Ces contrôles doivent être effectués par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel.
3.3. Poulies retour et de déviation
3.3.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées, CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau des liaisons rayons/jante ou moyeu/rayons, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 3.3.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 3.3.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
3.4. Autres appuis des câbles (balanciers, galets mono, sabots, chaînes à rouleaux, déviations de câbles)
3.4.1 Structures (poutres, flasques, sabots, ...). CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures proches des soudures ou des perçages, gonflement, corrosion, absence de boulon, boulonnerie desserrée, déformation, oxydation, éclatement au gel. 3.4.2 Axes CND autre qu'un contrôle visuel de tous les axes de sécurité sauf les axes de galets montés en chape. Contrôle visuel des axes de galets montés en chape. Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine.
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4. TENSION
4.1. Structure de tension
CND autre qu'un contrôle visuel des points d'ancrage du câble de tension ou des Îrins (y compris les éclisses éventuelles). Si cela est impossible, une mise en redondance doit être faite. Contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2 des rails de roulement du lorry. Défauts usuels : fissure, corrosion, usure, déformation.
4.2. Contrepoids
Contrôle visuel du béton du contrepoids. Vérification de l'intégrité de la structure métallique porteuse du contrepoids. Si le contrôle est impossible, mise en redondance. Défauts usuels : usure des guidages, corrosion, interface contrepoids/ancrage. Contrepoids en béton : Défauts usuels : armature apparente, corrosion des tiges d'ancrage, gonflement des armatures, épaufrure, délitement, fissures, éclatement.
4.3. Vérin
Les Îrins doivent être démontés afin de pouvoir effectuer les différents contrôles. CND-MT de toutes les liaisons soudées du Îrin. CND-MT des filetages de la tige, du piston, du tenon et du fût. CND-MT des axes de tourillons s'ils existent. Contrôle visuel du fût Défauts usuels : présence de piqûres ou de marquages circulaires significatifs sur l'intérieur du fût. Contrôle visuel de la tige Défauts usuels : présence de piqûres (défaut de chromage) ou de défauts géométriques significatifs sur la tige. Contrôle visuel du piston, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets. Contrôle visuel de la culasse, de ses filetages et du bon fonctionnement des filets.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 4.4. Lorry ou palonnier de tension CND-MT des liaisons soudées principales (y compris des supports de l'axe de la poulie et des galets du lorry). Contrôle visuel des autres liaisons.
4.5. Poulies de tension
4.5.1 Structures des poulies (en dehors des montages et des axes) Pour les poulies mécano-soudées CND-MT sans démontage (ou après démontage s'il est effectué). Dans les zones inaccessibles pour la magnétoscopie, le contrôle pourra être un contrôle visuel réalisé par un contrôleur certifié COFREND2. Pour les autres poulies : contrôle visuel par un contrôleur certifié COFREND2. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Défauts usuels : fissures au niveau rayon/jante ou moyeu/rayon, déformation, gonflement par le gel, oxydation, usure, absence de boulonnerie, boulonnerie desserrée, corrosion pour les poulies mécano-soudées, défaut de repli, retassure pour les poulies moulées. 4.5.2 Axes et fourreaux CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel ou remplacement des éléments de sécurité (axes, fourreaux, ...). En cas de redondance, appliquer les règles spécifiques définies dans le cadre général (cf. page 12). Défauts usuels : Défauts de surface, fissures, corrosion, défaut dimensionnel, coup de foudre, axe non conforme à sa fonction d'origine. 4.5.3 Éléments de maintien des poulies CND-MT des éléments mécano soudés. Vérification de l'état des roulements et autres éléments d'usure. Le démontage des roulements n'est pas forcément nécessaire. Contrôle visuel de la boulonnerie : présence du boulon, rondelles et écrous, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée.
4.6. Câble de tension
Les câbles ne sont pas concernés par la GI. Les règles de contrôle des câbles sont définies dans la partie J du fascicule RM1.
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5. VÉHICULES
5.1 Véhicule hors attache
Démontage du Îhicule pour permettre le contrôle des liaisons de sécurité. CVDE des constituants de sécurité. CND autre qu'un contrôle visuel au minimum de toutes les liaisons soudées. Défauts usuels : corrosion, éclatement de tube, déformation, ovalisation, fissuration, coup de foudre... Contrôle visuel de la boulonnerie ou des rivets : présence du boulon, rondelles et écrous, rivets, test manuel du serrage. La boulonnerie démontée, desserrée ou dégradée doit être remplacée. Cas particulier des Îhicules dont la conception ne permet pas d'accéder à une zone à contrôler (démontage impossible)
Le RGI proposera un mode de contrôle spécifique du type mise en redondance, sondage destructif, ...
5.2 Attache
CVDE puis CND autre qu'un contrôle visuel de tous les éléments de sécurité (mors mobile, mors fixe, queue de pince, corps de pince, pièce de liaison entre pinces, axes de liaison, parties filetées, ...). Défauts usuels : fissures, usure, corrosion, empreinte du câble, déformation, coup de foudre... Une attention particulière sera portée aux zones réparées eu égard aux modes de contrôle à mettre en oeuvre (présence possible de matériaux non-magnétiques).
5.3 Chariots de téléphérique
Le RGI proposera un programme spécifique.
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VII. Critères et méthodes pour la mise en place d'allègements de contrôle
1. Contrôle des balanciers sans démontage (y compris en gare) Si tous les axes d'un balancier ont été remplacés lors d'une GI et que le CND du balancier n'a pas réÎlé de défaut, alors : - le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 22 500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans si l'exploitant met en oeuvre un système de management de la qualité certifié ou accrédité par tierce partie dans le domaine de l'exploitation et de la maintenance ; - sinon le balancier devra être contrôlé avec démontage au plus tard après 15 000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans. Aux échéances intermédiaires, le balancier pourra être contrôlé sans démontage. Pour ces balanciers non démontés : contrôle visuel en place des soudures par un contrôleur certifié COFREND2 en magnétoscopie. Dans tous les cas, au plus tard 67 500 heures après leur mise en service sans excéder 45 ans, les balanciers doivent faire l'objet d'un CND autre que le contrôle visuel avec démontage lors de chaque GI. 2. Sondage sur les axes de balanciers de ligne lors de la 1 ère GI 2.1 Conditions préalables à la pratique du sondage Un contrôle par sondage des axes est possible pour les balanciers construits en qualité installés sur des appareils exploités et maintenus en qualité au moment de la première GI des balanciers. La pratique du sondage suppose que l'exploitant s'engage à maintenir l'exploitation en qualité jusqu'à la prochaine GI. 2.2 Méthodes de sondage Si ces conditions et engagements sont remplis, il y a alors deux méthodes pour pratiquer le sondage pour une GI devant se dérouler à l'année N : 1ère méthode Année N-1 : démontage des balanciers support-compression, des balanciers compression, des balanciers support proches et d'un balancier support judicieusement choisi qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés Année N : en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers support). En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N+1. Dans le cas contraire, le sondage est terminé.
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Guide grande inspection Version 1.1 du 02-03-10 ___________________________________________________________________________ 2ème méthode Année N-1 : démontage d'un balancier support de chaque type judicieusement choisi (au minimum 2 balanciers) qui serviront à témoigner de la qualité de l'entretien pour les balanciers support non démontés. En cas de détection de défaut, le RGI définit la suite des contrôles à réaliser sur les autres balanciers support à l'année N. Année N : Démontage des balanciers support/compression et des balanciers compression et en cas de détection de défaut à l'année N-1, démontage des balanciers support définis par le RGI. Dans le cas contraire, le sondage est terminé. Les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place. 2.3 Critères d'acceptation des axes Il appartient au RGI de statuer sur le maintien en service d'un axe de balancier pour une durée à déterminer dont l'échéance ne pourra pas dépasser la prochaine GI. Il pourra utiliser les critères des constructeurs ou bien s'appuyer sur le REX.
VIII. Gestion des échéances réglementaires
Les échéances des GI s'appliquent à chaque constituant de sécurité de l'installation. Ainsi par exemple, en cas de remplacement des axes de balancier, ceux-ci seront soumis à des échéances différentes de celles des flasques de balancier. Rappel des échéances réglementaires pour les constituants d'une installation
Les grandes inspections sont réalisées selon la périodicité suivante : - première grande inspection : au plus tard 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans, après la mise en exploitation de l'installation. Pour les appareils qui ont atteint 22500 heures de fonctionnement avant 10 ans, cette première grande inspection peut être réalisée, au plus tard, à l'issue de la 10ème année de service avec l'accord du service de contrôle ; - deuxième grande inspection : au plus tard 15000 heures de fonctionnement sans excéder 10 ans, après la première grande inspection ; - troisième grande inspection et suivantes : 7500 heures de fonctionnement, sans excéder 5 ans, après la précédente. Toutefois, pour les installations fonctionnant moins de 500 heures par an, la périodicité et le contenu de ces grandes inspections peuvent être adaptés avec l'accord du service de contrôle. Les constituants remplacés voient leur durée de fonctionnement remise à zéro et « attendent » donc 22500 heures de fonctionnement sans excéder 15 ans avant de subir leur première GI.
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Exemples de gestion du contrôle des balanciers et du remplacement de leurs axes
Exploitant certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle des axes par sondage Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Exploitant non certifié
Opération à effectuer en GI Contrôle de tous les axes Remplacement des axes Contrôle des balanciers en place Contrôle des balanciers démontés
15
Age des balanciers en années 25 30
35
40
45
50
Choix de gestion n°1 Choix de gestion n°2
Choix de gestion n°3 Choix de gestion n°4
Les règles d'allègement pour le contrôle des balanciers et de leurs axes permettent d'appliquer différentes stratégies de gestion. Quelques exemples sont proposés cidessus. Chaque couleur correspond à un mode de gestion différent. Une fois le mode de gestion choisi, il suffit pour chaque échéance réglementaire de la vie des balanciers, d'effectuer l'opération correspondant à la (aux) ligne(s) où est (sont) située(s) la (les) case(s) de couleur relative(s) au choix de gestion sélectionné. En cas de sondage, les balanciers démontés sont contrôlés après démontage et les balanciers non démontés sont contrôlés en place.
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