Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages. Audit interne comptable et financier
CASTROT, Carole ;MARRACCINI, Chantal ;PERRIN, Gilles
Auteur moral
France. Conseil général de l'environnement et du développement durable
Auteur secondaire
Résumé
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%">L'audit sur le contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) porte sur les aides à la pierre relevant du programme 135, hors délégation. L'objectif des auditeurs était d'évaluer la pertinence et l'effectivité des actions mises en oeuvre au regard des risques détectés et de vérifier l'application par les services des instructions en matière de contrôle interne comptable (CIC). Au niveau central, les auditeurs ont constaté l'existence d'un pilotage du CIC fort assuré. Sa mise en oeuvre est de degré variable selon qu'il s'agisse de l'administration centrale ou des services déconcentrés. Les dispositifs mis en place sont plus ou moins aboutis. Des cartographies des risques ne sont pas toujours accompagnées de plans d'actions, des plans de contrôle ne sont pas systématiquement formalisés. Toutefois, globalement, le curseur se situe plutôt vers le haut. La gestion comptable des opérations est de bonne qualité. Les services assurent un suivi rigoureux des engagements et des crédits de paiement au moyen de tableaux parfois redondants. La méconnaissance des restitutions CHORUS est la cause de l'existence de ces tableaux multiples. La formation des acteurs de la chaîne de dépense doit être améliorée sur ce point. Des demandes de paiement ont été envoyées sans crédits disponibles, les dotations sont insuffisants et tardives, ce qui n'est pas sans conséquence lors de la réalisation des opérations de fin de gestion. Toutefois, la quasi-absence de rejets et le très faible nombre d'anomalies témognent de la bonne qualité. Les auditeurs ont formulé seize recommandations dont cinq prioritaires, visant à fiabiliser davantage les opérations courantes de gestion et à renforcer la maîtrise des opérations de fin de gestion sans relacher les efforts sur la mise en oeuvre des feuilles de route.
Editeur
CGEDD
Descripteur Urbamet
administration centrale
;ministère
;services déconcentrés
;budget
;dépense publique
;aide à la pierre
;analyse économique
;gestion
;subvention
;audit
;procédure
;formation
Descripteur écoplanete
Thème
Administration publique
;Habitat - Logement
Texte intégral
MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'ÉNERGIE ET DE LA MER
MINISTÈRE DU LOGEMENT ET DE L'HABITAT DURABLE
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Audit interne comptable et financier
Rapport CGEDD n° 010352-01 établi par
Carole CASTROT, Chantal MARRACCINI et Gilles PERRIN (coordonnateur)
Juin 2016
Les auteurs attestent qu'aucun des éléments de leurs activités passées ou présentes n'a affecté leur impartialité dans la rédaction de ce rapport
Sommaire
Résumé......................................................................................................................3 Liste hiérarchisée des recommandations..............................................................5
Recommandations de niveau 1........................................................................................5 Recommandations de niveau 2........................................................................................5 Recommandations de niveau 3........................................................................................6
Introduction...............................................................................................................7
Une mission d'audit.......................................................................................................... 7 Le cadre général de la mission.................................................................................7 Le contexte de la mission..........................................................................................7 L'objet et le champ de la mission..............................................................................7 Méthodologie de la mission..............................................................................................8
1. Le pilotage du CIC par l'administration centrale.............................................10
1.1. Les acteurs et les modalités du pilotage...................................................................10 1.1.1. Les acteurs du pilotage du CIC......................................................................10 1.1.2. Les modalités de pilotage du CIC...................................................................11 1.2. La documentation et la formation relatives au CIC...................................................12 1.2.1. La documentation du CIC...............................................................................12 1.2.2. La formation au CIC.......................................................................................12
2. Le contrôle interne comptable du programme 135.........................................14
2.1. Les feuilles de route 2014.........................................................................................14 2.1.1. La feuille de route 2014 en administration centrale........................................14 2.1.2. La feuille de route 2014 en services déconcentrés........................................15 2.2. Les feuilles de route 2015.........................................................................................15 2.2.1. La feuille de route 2015 en administration centrale........................................15 2.2.2. La feuille de route 2015 en services déconcentrés........................................15
3. Le CIC à la DHUP.................................................................................................18
3.1. Éléments de contexte...............................................................................................18 3.2. État d'avancement de la démarche..........................................................................18
4. Le CIC dans les services déconcentrés...........................................................19
4.1. Organisation des services en matière de CIC...........................................................19 4.1.1. Un pilotage effectif, mais des référents CIC encore insuffisamment formés...19 4.1.2. Des plans de contrôle pas nécessairement formalisés, des contrôles pas toujours tracés......................................................................................................... 20 4.2. Organisation du processus du programme 135........................................................21 4.2.1. Le processus des aides à la pierre : modalités de programmation.................21
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 1/62
4.2.2. Des agents instructeurs bien formés, mais des difficultés à réguler l'activité des services............................................................................................................. 22 4.3. Qualité de la gestion comptable des opérations portant sur les aides à la pierre......24 4.3.1. Un suivi des autorisations d'engagement et de crédits de paiement rigoureux mais au moyen de tableaux parfois redondants.......................................................24 4.3.2. Une mise en oeuvre rigoureuse des engagements juridiques........................25 4.3.3. Des engagements juridiques qui ne donnent pas lieu à des demandes de paiement dans des délais maîtrisés.........................................................................25 4.3.4. Des délais anormalement longs entre la constatation du service fait et la liquidation de la dépense.........................................................................................26 4.3.5. Des demandes de paiement de qualité mais qui ont pu être présentées sans vérification des crédits disponibles...........................................................................27 4.3.6. Un dispositif de classement et d'archivage des dossiers structuré.................28 4.4. Opérations de fin de gestion portant sur les aides à la pierre...................................28 4.4.1. Un pilotage des opérations de fin de gestion imparfaitement maîtrisé...........28 4.4.2. Une sous-évaluation de la dette de l'État induite par une constatation du service fait déconnectée du fait générateur..............................................................29
Conclusion...............................................................................................................30 Annexes...................................................................................................................31 1. Lettre de mission................................................................................................32 2. Liste des personnes rencontrées.....................................................................33 3. Matrice des risques............................................................................................37 4. Tableau des constats..........................................................................................45 5. Synthèse des appréciations des services audités..........................................54 6. Réponses des commanditaires.........................................................................55
6.1. Réponse de la DHUP...............................................................................................55 6.2. Réponse de la DAF..................................................................................................56
7. Plans d'actions des commanditaires................................................................57
7.1. Plan d'actions de la DHUP.......................................................................................57 7.2. Plan d'actions de la DAF..........................................................................................58
8. Glossaire des sigles et acronymes...................................................................59
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 2/62
Résumé
Un audit portant sur le contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a été décidé par le comité ministériel d'audit interne du 26 janvier 2015. Le périmètre de cet audit porte plus précisément sur les aides à la pierre relevant du programme 135, hors délégation. L'objectif des auditeurs était : · d'évaluer la pertinence et l'effectivité des actions mises en oeuvre au regard des risques détectés ; · de vérifier l'application par les services des instructions inscrites dans les feuilles de route qui leur ont été adressées en matière de contrôle interne comptable (CIC) ; · de dresser un diagnostic sur la qualité comptable des actes générés par les différents ordonnateurs. Les auditeurs se sont attachés à analyser les organisations qui ont été mises en place, les mesures de sécurité qui ont été décidées et mises en oeuvre ainsi que les actions liées à la qualité comptable. Cet audit a été conduit notamment au travers de l'examen de la direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement d'Îlede-France et d'un échantillon de quatre directions départementales des territoires/et de la mer (DDT/M). Les auditeurs ont constaté l'existence d'un pilotage central fort. Il est assuré par la direction des affaires financières (DAF) et plus particulièrement, par la mission du contrôle interne au sein de la mission du contrôle interne comptable (BC2). À ce titre, il met en oeuvre les orientations décidées par le comité de pilotage qui a été mis en place pour assurer la gouvernance du CIC. Les orientations ministérielles sont déclinées dans des feuilles de route qui organisent la mise en oeuvre du CIC de manière pratique en proposant des outils que les services sont maintenant capables de s'approprier. Par ailleurs, la mission du contrôle interne met à disposition la documentation nécessaire et apporte conseils et aide aux services. La mise en oeuvre du CIC est de degré variable, selon qu'il s'agisse de l'administration centrale ou des services déconcentrés. À la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP), seul le programme 109 qui concentre les risques financiers majeurs a fait l'objet, à ce jour, d'une démarche de CIC. Elle est en cours de préparation s'agissant du programme 135 et devrait être mise en oeuvre au 1er semestre 2016. Dans les services déconcentrés, 80 % des travaux visant à fiabiliser les processus « interventions » et 65 % des contrôles de supervision a posteriori prévus ont été réalisés en 2015. Ces résultats sont encourageants et témoignent de l'engagement des services dans la mise en oeuvre de la démarche du contrôle interne comptable.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 3/62
Les auditeurs ont rencontré des équipes de direction et des référents CIC le plus souvent motivés mais, d'une manière générale, insuffisamment formés s'agissant de ces derniers. De même, les connaissances en comptabilité générale sont généralement faibles. Aussi, les auditeurs recommandent-ils de mettre en place des formations appropriées. Les dispositifs mis en place sont plus ou moins aboutis, mais le curseur se situe plutôt vers le haut. Des cartographies des risques existent, mais elles ne sont pas toujours accompagnées de plans d'actions. De même, des plans de contrôle ne sont pas systématiquement formalisés et quand les contrôles de supervision a posteriori ont été réalisés, rares sont les services disposant d'une fiche permettant de s'assurer des points contrôlés. Par ailleurs, même si les instructeurs sont bien formés et disposent le plus souvent de fiches de procédures et/ou des check-lists leur permettant de s'assurer de la complétude des dossiers, ceux-ci ne sont généralement pas contrôlés par la hiérarchie lors de la phase d'instruction. Aussi convient-il de mettre en place un dispositif de contrôle formalisé, tracé et adapté au contexte local. Enfin, concernant l'organisation, variable d'un service à l'autre, les auditeurs ont constaté l'existence d'un dispositif de séparation des tâches prévu par un organigramme fonctionnel nominatif. À chaque fois, un diagnostic organisationnel de structure vient compléter le rôle des différents intervenants. La gestion comptable des opérations est de bonne qualité et ce, pour plusieurs raisons. En premier lieu, les services assurent un suivi rigoureux des engagements et des crédits de paiement au moyen de tableaux parfois redondants. La méconnaissance des restitutions CHORUS est souvent la cause de l'existence de ces tableaux multiples pour l'établissement desquels une double saisie, au minimum, est nécessaire. La formation des acteurs de la chaîne de dépense doit être améliorée sur ce point. En second lieu, tant les responsables de centre de prestations comptables mutualisées (CPCM) que les DDFiP rencontrés ont témoigné de cette qualité du fait de la quasi-absence de rejets et du très faible nombre d'anomalies détectées. Pour autant, la situation n'est pas la plus satisfaisante possible. D'abord, parce que quelques demandes de paiement ont été envoyées sans crédits disponibles. Ensuite, en raison notamment de l'insuffisance des dotations et du caractère tardif avec lequel celles-ci sont connues, des stratégies tendant à prioriser les paiements sont élaborées par les services. Dès lors, il peut s'écouler plus d'une année entre la date de réception de la demande de paiement et celui-ci. Cette pratique n'est pas sans conséquence lors de la réalisation des opérations de fin de gestion et, in fine, sur le montant de la dette de l'État quand s'y ajoute la pratique qui consiste à constater le service fait lors de la présentation du certificat pour paiement. C'est pourquoi, outre la constatation du service fait au plus près du fait générateur, les auditeurs recommandent de mettre en place un dispositif fin de suivi des engagements juridiques. En conclusion, globalement, les auditeurs dressent un bilan plutôt positif de la mise en oeuvre du CIC sur les aides à la pierre, hors délégation. Les recommandations formulées visent à fiabiliser davantage les opérations courantes de gestion et à renforcer la maîtrise des opérations de fin de gestion et ce, sans relâcher les efforts sur la mise en oeuvre des feuilles de route.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 4/62
Liste hiérarchisée des recommandations
Recommandations de niveau 1
4. Finaliser l'élaboration et la mise en oeuvre des outils relatifs au CIC sur le programme 135. Acteur : DHUP. Échéance : 2e semestre 2016. 7. Mettre en place un contrôle des dossiers par la hiérarchie, formalisé et tracé. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 11. Constater le service fait au plus près du fait générateur. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 13. Vérifier systématiquement la disponibilité des crédits lors de la présentation du certificat pour paiement. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 15. Dans le cadre des travaux de fin de gestion, veiller à mettre en place une organisation coordonnée et participative entre le responsable d'inventaire et le service métier. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
Pages
18
21
27
28
29
Recommandations de niveau 2
1. Mettre en place un réseau « référents CIC » constitué de têtes de réseaux régionaux. Acteur : SG/DAF. Échéance : 1er semestre 2017. 2. S'assurer de l'existence d'une démultiplication régionale du réseau métier « habitat » national. Acteur : DGALN/DHUP. Échéance : 1er semestre 2017. 3. Engager des démarches avec les ministères de l'intérieur et des affaires sociales et de la santé en vue de renforcer l'interministérialité du déploiement du CIC. Acteur : SG/DAF. Échéance : 2e semestre 2016. 5. Veiller à ce que le référent CIC soit rattaché à un service afin de garantir la continuité du déploiement en cas de vacance de poste. Acteur : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 8. Mettre à disposition des services un outil permettant de pallier les difficultés techniques du logiciel LOLA, expertiser le tableur d'aide au calcul des surfaces élaboré par la DDT de Seine-et-Marne et étudier la possibilité de le diffuser aux autres services déconcentrés. Acteur : DHUP. Échéance : 2e semestre 2016.
12
12
16
19
23
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 5/62
9. Prévoir dans les plans de formation, des formations CHORUS adaptées. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 10. Éditer régulièrement la liste des engagements juridiques sans demande de paiement depuis quatre ans et assurer un suivi des EJ recensés. De la même manière, éditer la liste des engagements juridiques sans demande d'acompte depuis 18 mois. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 12. Éditer régulièrement une restitution CHORUS donnant la liste des services faits constatés (afin de certifier les services faits). Acteurs : CPCM. Échéance : 2e semestre 2016. 14. Informer le correspondant du CPCM de la présentation dans CHORUS d'une demande de paiement. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016. 16. Former les acteurs de l'ensemble de la chaîne de la dépense sur les concepts de comptabilité générale. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
24
26
27
28
29
Recommandations de niveau 3
6. Élaborer une valise de formation (auto-formation) accessible sur l'intranet de la DAF, à l'attention des référents CIC. Acteur : SG/DAF. Échéance : 1er semestre 2017.
20
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 6/62
Introduction
Une mission d'audit
Le cadre général de la mission Un audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) a été décidé par le comité ministériel d'audit interne du 26 janvier 2015. La réalisation de cet audit a été confié au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD). Par lettre du 30 octobre 2015, le vice-président a désigné Mmes Carole Castrot et Chantal Marraccini et M. Gilles Perrin (coordonnateur), pour effectuer cette mission. M. Jacques Poulain, coordonnateur du collège « audits et inspections » du CGEDD supervise cette mission et Mme Christine Delcourt a assuré la relecture du rapport. Le contexte de la mission Le secrétaire général, responsable de la fonction financière ministérielle, a décliné dans ses feuilles de route 2014 et 2015 les orientations du contrôle interne comptable (CIC) au niveau du ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer et du ministère du logement et de l'habitat durable : · en administration centrale, il s'agit de fiabiliser les dispositifs de maîtrise des risques liés aux dépenses d'intervention supérieures à 10 M ; · dans les services déconcentrés, il s'agit de consolider le processus « interventions » via le dispositif « Aides à la pierre » hors convention de délégation. L'objet et le champ de la mission Le périmètre de la mission est celui des dépenses d'intervention (titre 6) relevant du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » (UTAH). Le champ de l'audit est limité à la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages, aux directions départementales des territoires/et de la mer (DDT/M) et à la direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement en Île-de-France (DRIHL). Les principaux objectifs de cette mission sont : · d'évaluer la pertinence et l'effectivité des actions mises en oeuvre au regard des risques détectés ; · de vérifier l'application par les services des instructions inscrites dans les feuilles de route qui leur ont été adressées en matière de CIC ; · de dresser un diagnostic sur la qualité comptable des actes générés par les différents ordonnateurs.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 7/62
Les constats de l'audit seront fondés sur : · le pilotage du dispositif de CIC au niveau national et départemental ; · les actions liées à la qualité comptable :
l'établissement de la cartographie des risques, de ses enjeux et sa pertinence par rapport à la qualité comptable observée localement ; l'analyse des taux de rejets de dossiers par le CPCM et le comptable assignataire ; la définition d'un plan d'actions local et son adéquation par rapport aux risques identifiés ; la réalisation de plans de contrôle : existence, organisation, formalisation et traçabilité des contrôles existants ; les opérations de fin de gestion.
Méthodologie de la mission
Cet audit a été conduit suivant les principes : · de la charte d'audit interne des ministères ; · du cadre de référence de l'audit interne dans l'administration de l'État ; · du guide méthodologique s'appliquant aux missions confiées au CGEDD ; · du guide spécialisé relatif aux audits comptables et financiers du CGEDD. Par ailleurs, les auditeurs ont analysé la documentation disponible en matière de contrôle interne comptable portant, en particulier, sur les « Aides à la pierre ». Cet examen documentaire a été complété par des entretiens avec la direction des affaires financières (DAF) du secrétariat général et avec la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages. Lors de la phase terrain portant sur un échantillon de services et qui s'est déroulée du 2 février au 17 mars 2016, les auditeurs ont rencontré la direction du service, les acteurs du contrôle interne comptable et les acteurs du secteur des « Aides à la pierre ». Des tests portant sur l'effectivité des contrôles ont été réalisés dans chacun des sites audités. Ces tests sont tracés au sein d'une fiche de tests par site. Pour chaque service, les auditeurs ont également rencontré le comptable assignataire concerné et/ou ses représentants ainsi que la personne responsable de la plate-forme comptable de rattachement Une note de synthèse des points forts et des axes d'amélioration du service accompagnée d'un relevé des principaux constats a été rédigée. Les notes de synthèse ont constitué le principal matériau pour la rédaction du rapport s'agissant des services déconcentrés.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 8/62
En sus de la DRHIL, l'échantillon des services retenus concerne les départements suivants : · Calvados, · Charente-Maritime, · Eure-et-Loir, · Seine-et-Marne. Une restitution de la synthèse de l'audit a été présentée aux représentants de la direction des affaires financières (DAF) du secrétariat général et de la Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) le 24 mars 2016, en présence du service du contrôleur budgétaire et comptable ministériel (SCBCM). Un rapport provisoire a été soumis à la contradiction des commanditaires le 15 avril 2016. Ceux-ci ont adressé leurs observations aux auditeurs le 4 mai 2016 s'agissant de la DHUP et le 6 juin ce qui concerne la DAF (cf. annexe 6). Un plan d'actions a également été transmis par chacun des commanditaires en accompagnement de sa réponse (cf. annexe 7). Le présent rapport définitif intégrant les réponses des commanditaires et les plans d'actions a été remis au président de la section « Audits, inspections et vie des services » le 17 juin 2016.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 9/62
1. Le pilotage du CIC par l'administration centrale
Le pilotage du CIC en administration centrale est assuré par un comité de pilotage et par le service des affaires financières du secrétariat général sur la base notamment des feuilles de route, d'un dispositif de rapportage, de la mise à disposition des services de documentation et de la participation à des actions de formation.
1.1. Les acteurs et les modalités du pilotage 1.1.1. Les acteurs du pilotage du CIC
La gouvernance du CIC, commune au ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer (MEEM) et au ministère du logement et de l'habitat durable (MLHD), est installée et opérationnelle. Un comité de pilotage (COPIL) est en place ; il résulte de la fusion du COPIL des démarches de contrôle interne budgétaire et du COPIL du contrôle interne comptable1 tout en maintenant la séparation des deux champs. Cette démarche dite « MARIF2 » constitue un acte de simplification qui procède d'une mise en cohérence avec le décret « GBCP3 » du 7 novembre 2012. Le secrétaire général, responsable de la fonction financière des deux ministères (RFFiM), coordonne l'ensemble des activités relatives au contrôle interne comptable et s'assure de la mise en oeuvre du dispositif de CIC. À ce titre, il préside le COPIL. Les directeurs d'administration centrale sont membres du COPIL. Un représentant des services déconcentrés en fait également partie. Le COPIL se réunit une à deux fois par an. Les comptes rendus de l'année de ses réunions sont mis en ligne sur le site intranet de la DAF pour favoriser la diffusion de l'information. Un comité technique a également été mis en place. Il est présidé par le directeur des affaires financières et comprend tous les correspondants CIC de l'administration centrale. Il se réunit régulièrement, deux à trois fois par an. Les comptes rendus des réunions de l'année sont pareillement mis en ligne sur le site intranet de la DAF. Les référents et membres du COPIL et/ou concernés en raison de leurs fonctions et/ou de leur niveau hiérarchique en administration centrale sont identifiés sur l'intranet de la DAF. Les référents en service déconcentré (SD) sont également identifiés sur l'intranet de la DAF. En administration centrale, les acteurs du pilotage du CIC sont les suivants :
Cf. Décision du Secrétaire général des ministères du 25 février 2015 relative à la maîtrise des risques financiers (contrôle interne budgétaire et contrôle interne comptable)
1
2
Maîtrise des risques financiers. Gestion budgétaire et comptabilité publique.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 10/62
3
Rapport CGEDD n° 010352-01
· DAF : la mission du contrôle interne comptable (BC2) est le pilote du CIC. À ce titre, il met en oeuvre les orientations du COPIL ; · DAF : le sous-directeur des marchés et de la comptabilité (MC) est responsable du déploiement du CIC pour l'administration centrale et, à ce titre, il suit la mise en oeuvre de la feuille de route CIC ; · SCBCM/DCM : le département comptable ministériel (DCM) du service du contrôleur budgétaire et comptable ministériel (SCBCM) s'assure de la qualité du CIC, par ses contrôles sur les biens, les droits et obligations, ainsi que par son expertise, en appui à l'ordonnateur.
1.1.2. Les modalités de pilotage du CIC
La gouvernance du CIC répond à de nouvelles modalités qui s'articulent autour des éléments hiérarchisés suivants : · les recommandations de la Cour des comptes ; · le plan d'action ministériel ; · les feuilles de route pour les services déconcentrés (interministériel et ministériel) et l'administration centrale (AC) ; · les mandats de CIC qui sont des contractualisations des directeurs généraux (DG) vis-à-vis de la DAF : engagement des DG au titre du plan d'action, les domaines à couvrir au titre de la feuille de route, des engagements particuliers d'une direction concernant la fiabilisation de certains points. Ces mandats sont glissants dans le temps (ils sont ajustables, reportables) pour garder une certaine souplesse. Ils sont signés par les deux parties. Les 1 ers mandats ont été signés en 2015. Précédemment, les objectifs spécifiques aux directions étaient fixés au cours de réunions bilatérales. L'avantage des mandats est qu'ils permettent de formaliser et d'améliorer l'individualisation des objectifs en matière de CIC pour les directions d'administration centrale. S'agissant des orientations ministérielles qui sont formalisées dans les feuilles de route4, le suivi de leur mise en oeuvre est assuré grâce à des outils de rapportage qui ont été revus en 2015, avec l'utilisation d'un intranet pour des échanges d'informations plus fluides avec les services déconcentrés, qui reste à développer pour l'administration centrale. En outre, des points d'avancement sont réalisés fréquemment avec les services au travers des flashs infos, en particulier. Toutefois, malgré toute l'information donnée, les auditeurs ont noté une attente portant sur la participation à un réseau « métier-CIC ». Par ailleurs, certains services métiers rencontrés ont attiré l'attention des auditeurs sur l'absence de réseau « métier-habitat » au niveau de leur région. Un tel réseau, qui
4
Cf. § 2.1. et 2.2. infra sur les feuilles de route.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 11/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
existe dans certaines régions, permet de recevoir de l'information et constitue un lieu d'échanges d'expérience notamment sur les outils utilisés. 1. Mettre en place un réseau « référents CIC » constitué de têtes de réseaux régionaux. Acteur : SG/DAF. Échéance : 1er semestre 2017.
2. S'assurer de l'existence d'une démultiplication régionale du réseau métier « habitat » national. Acteur : DGALN/DHUP. Échéance : 1er semestre 2017.
La feuille de route 2015 marque un changement dans la manière d'appréhender la mise en oeuvre du CIC dans les directions départementales interministérielles (DDI). En effet, elle simplifie la démarche de déploiement du CIC. Dans le but de gagner en lisibilité et en efficacité, les actions à mener sont recentrées par type de DDI et non plus pour l'ensemble des DDI. Concrètement, cela se traduit par une organisation par tête de réseau ministériel en charge des orientations, des objectifs et de l'animation du réseau. Quant aux services du Premier ministre, ils continuent à assurer un rôle de pilotage pour l'ensemble des DDI. Ce changement va plutôt dans le bon sens pour les DDI, selon les services audités. Enfin, les auditeurs relèvent que la Cour des comptes attribue une « bonne » note à la gouvernance et au pilotage du CIC5.
1.2. La documentation et la formation relatives au CIC 1.2.1. La documentation du CIC
Pour les services déconcentrés, l'intranet de la DAF est devenu le vecteur d'échange d'informations et de documents. Les services déconcentrés peuvent y trouver tous les documents : référentiels du CIC, rapports de la Cour des comptes, etc. S'agissant de la documentation relative aux fondamentaux du CIC, elle est en ligne à l'adresse suivante : http://intra.budget-finances.sg.i2/documentation-et-animation-du-cic-r893.html De la même manière, les feuilles de routes sont diffusées et accessibles à l'adresse suivante : http://intra.budget-finances.sg.i2/le-controle-interne-comptable-r390.html Les services audités indiquent consulter régulièrement le site intranet de la DAF.
1.2.2. La formation au CIC
Il n'existe pas de formation spécifiquement consacrée au CIC. Une formation aux fondamentaux des métiers budgétaires et comptables d'une durée de cinq jours est
5
Note d'évaluation du contrôle interne 2015 « S2016-0381 ».
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 12/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
cependant proposée aux agents des CPCM et des services prescripteurs. Une partie de cette formation est consacrée au CIC. Par ailleurs, des modules de formation plus stratégiques pour l'encadrement des DDI sont inscrits au plan de formation national 2016. L'objectif est de cibler les secrétaires généraux , leurs adjoints et les référents CIC notamment pour une prise en compte de la comptabilité générale dans les structures. Enfin, le CIC fait partie intégrante de la formation « prise de poste » des secrétaires généraux.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 13/62
2. Le contrôle interne comptable du programme 135
La mise en place du contrôle interne comptable (CIC) a été rendue obligatoire sur le fondement du décret n° 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP). En application de l'article 162 du décret GBCP, l'ensemble des ordonnateurs doit s'assurer que les opérations financières qu'ils initient sont conformes au cadre de référence du contrôle interne comptable. L'article 170 du décret du 7 novembre précité précise les objectifs du CIC : « maîtrise des risques afférents à la poursuite des objectifs de qualité des comptes depuis le fait générateur d'une opération jusqu'à son dénouement comptable. » La direction générale des finances publiques, par arrêté du 31 décembre 2013, a fixé le cadre de référence interministériel du CIC et veille à sa mise en oeuvre. Ce référentiel précise les conditions dans lesquelles est assuré le contrôle du respect des critères de réalité, de justification, de présentation et bonne information, de sincérité, d'exactitude, de totalité, de non-compensation, d'imputation et de rattachement à la bonne période comptable et au bon exercice. Les feuilles de route 2014 et 2015 relatives au CIC en administration centrale et en services déconcentrés s'inscrivent dans ce cadre. Par ailleurs, elles contribuent à répondre aux recommandations de la Cour des comptes, dans le cadre de sa mission de certification des comptes de l'État.
2.1. Les feuilles de route 2014 2.1.1. La feuille de route 2014 en administration centrale
La feuille de route 2014 du CIC en administration centrale du 24 juin 2014 met en oeuvre le CIC en matière de dépenses d'interventions afin de fluidifier les relations entre les services prescripteurs, les centres de prestations comptables mutualisés (CPCM) et les comptables publics. La feuille de route porte ainsi sur les modalités d'extension de la démarche de fiabilisation déjà engagée en 2013, qui doit permettre de garantir la maîtrise du processus « interventions », notamment sur le programme 135 géré par la direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature/direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages (DGALN/DHUP). Pour chaque dispositif d'intervention, les actions suivantes devaient être engagées : · documenter et/ou actualiser la fiche de recensement ; · documenter le flux-gramme ; · renseigner et/ou mettre à jour le(s) organigramme(s) fonctionnel(s) nominatif(s) des entités qui exécutent la chaîne de la dépense dans les services de la direction de programme ; · s'assurer des habilitations informatiques et juridiques dans CHORUS et dans les applications « remettantes » ;
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 14/62
· réaliser ou actualiser une cartographie des risques au niveau de l'ensemble du service ; · rédiger le plan d'action directionnel permettant de prioriser les leviers d'action du CIC à mettre en oeuvre en 2015 pour circonscrire les risques identifiés.
2.1.2. La feuille de route 2014 en services déconcentrés
La feuille de route 2014 du CIC en services déconcentrés du 23 avril 2014 prévoit la poursuite des travaux du contrôle interne dans une logique de consolidation et de renforcement de l'appropriation de la démarche déjà initiée par chaque service. Pour l'exercice 2014, l'accent a été mis sur les processus à enjeux. La commande publique et les interventions sont les deux principales thématiques retenues par les ministères. La feuille de route privilégie une action sur un risque identifié plutôt qu'une couverture exhaustive des processus. De plus, afin de garantir l'effectivité du contrôle interne, les services sont invités à porter une attention particulière sur la mise en place de plans d'actions et sur les contrôles (plans de contrôle, contrôles de supervision).
2.2. Les feuilles de route 2015 2.2.1. La feuille de route 2015 en administration centrale
La feuille de route du CIC ministériel 2015 en administration centrale prévoit la poursuite des travaux engagés en 2014 s'agissant d'une liste de programmes dont un seul concerne la DGALN/DHUP. Il s'agit du programme 109. Un mandat « contrôle interne comptable », cosigné le 13 juillet 2015 par la DAF et la DHUP, fixe, au sein d'un document unique, l'ensemble des travaux à mettre en oeuvre par la DHUP pendant l'année 2015 au titre notamment de l'ensemble des feuilles de route.
2.2.2. La feuille de route 2015 en services déconcentrés
En 2015, les modalités du CIC en directions départementales interministérielles (DDI) ont été présentées dans une feuille de route en date du 10 mars . L'objectif est de fiabiliser deux processus dont le processus « interventions » via le dispositif « Aides à la pierre », hors convention de délégation. Les travaux à réaliser en 2015 sont articulés en deux phases, la première porte sur le pilotage et les outils et la seconde sur les contrôles de supervision a posteriori. La phase 1 « Le pilotage et les outils » prévoit : · la création ou la refonte de la rubrique CIC du site intranet de chacune des DDI, conformément à un modèle d'arborescence-type, avec l'objectif de sensibiliser les agents à la démarche de CIC. Ces rubriques sont organisées de la même manière quel que soit le service déconcentré. C'est une modalité de diffusion qui peut permettre l'échange de bonnes pratiques entre services puisque l'ensemble
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 15/62
des documents sont accessibles à n'importe lequel d'entre eux. Elle permet ainsi une plus grande visibilité et une valorisation des acteurs du contrôle interne et peut contribuer à créer une émulation entre les services ; · l'intégration de points CIC aux réunions des comités de direction afin que la hiérarchie puisse ensuite contribuer à l'information des agents ; · la désignation d'un référent local CIC ; · la cartographie du périmètre ; · l'organigramme fonctionnel nominatif (OFN) pour chacun des deux processus concernés ; · le diagnostic organisationnel de structure (DOS) également pour chacun des deux processus concernés. La phase 2 « les contrôles de supervision a posteriori » prévoit que ces contrôles seront réalisés et tracés au moyen, pour chaque processus, de deux grilles distinctes portant sur des points de contrôle définis par le pilote national du CIC. Par ailleurs, la feuille de route précise que les contrôles de supervision demandés n'ont pas vocation à se substituer aux contrôles déjà mis en oeuvre par les services. Elle précise aussi qu'ils n'ont pas vocation à mettre en cause les travaux engagés au titre des années antérieures. Enfin, la feuille de route rappelle que le contrôle des habilitations juridiques et informatiques est une action récurrente à réaliser et à tracer de préférence après chaque cycle de mutation et a minima une fois l'an. Une feuille de route ministérielle en date du 28 mai 2015 a concerné les services déconcentrés régionaux ou interdépartementaux du périmètre « ministère de l'écologie, du développement durable (MEDDE)-ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité (MLETR). Pour la DRHIL d'Île-de-France, chargée de la mise en oeuvre des dispositifs d'intervention du programme 135 « UTAH » pour les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et la ville de Paris, le processus « interventions » a été exclusivement ciblé sur les aides à la pierre hors délégation de gestion. Les travaux à réaliser par la DRHIL d'Île-de-France étaient de même nature que pour les DDI. Toutefois, l'écart temporel entre les deux feuilles de route était trop important pour n'avoir pas de conséquences. Par ailleurs, s'agissant de la DRHIL d'Île-deFrance, l'une de ses difficultés réside dans le fait que chacun des ministères pour le compte desquels elle intervient (intérieur et affaires sociales en sus des MEEM et MLHD) a sa propre feuille de route. Il serait bon, à terme, qu'une plus grande forme d'interministérialité soit introduite. 3. Engager des démarches avec les ministères de l'intérieur et des affaires sociales et de la santé en vue de renforcer l'interministérialité du déploiement du CIC. Acteur : SG/DAF. Échéance : 2e semestre 2016.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 16/62
Les modalités de rapportage sont prévues dans les feuilles de route6. Les documents conformes aux modèles, sont cohérents et formalisés. Ils autorisent ainsi les comparaisons et consolidations. La mission du CIC a mis en place une action de surveillance de la mise en oeuvre du CIC en relevant régulièrement les documents qui sont mis en ligne sur les sites intranet. Un compte rendu chiffré de l'avancée des travaux est régulièrement mis en ligne sur l'intranet de la DAF. Les auditeurs constatent toutefois que le rapportage demandé n'est pas réalisé par l'ensemble des services. Selon les services, les instructions reçues sont claires, suffisamment détaillées et pertinentes.
6
Échéances à respecter et documents à transmettre.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 17/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
3. Le CIC à la DHUP
Le CIC est mis en oeuvre en administration centrale dans le cadre de la feuille de route spécifique. Les programmes 109 et 135 gérés par la DHUP sont dans le périmètre visé par les instructions ministérielles. Pour le moment, seul le programme 109, qui concentre les risques financiers majeurs, a fait l'objet d'une démarche de CIC. Elle est en cours de préparation s'agissant du programme 135 et devrait être mise en oeuvre au 1er semestre 2016.
3.1. Éléments de contexte
S'agissant du programme 135, la plupart des interventions sont réalisées en services déconcentrés. Pour ces services, les aides à la pierre représentent un enjeu financier global d'environ 400 M. Au niveau central, le niveau des interventions est plus faible. Pour la DHUP, les risques majeurs se trouvent sur le programme 109 relatif aux aides personnalisées au logement (APL). En effet, le montant s'est élevé à plus de 11 milliards d'euros en 2015 et s'élèvera à plus de 15 milliards d'euros pour l'année 2016.
3.2. État d'avancement de la démarche
Pour le moment, le travail a été concentré sur la principale ligne budgétaire gérée par la DHUP c'est-à-dire les APL relevant du programme 109. Sur ce programme, les documents et outils suivants ont été réalisés : · cartographie du périmètre et cartographie directionnelle des risques ; · plan d'action directionnel ; · organigramme fonctionnel nominatif ; · grilles de contrôle de supervision a posteriori. Des documents similaires sont en cours d'élaboration pour les subventions aux établissements publics d'aménagement (EPA) par la sous-direction du financement et de l'économie du logement et de l'aménagement (FE) qui est à la fois celle qui pilote le CIC et celle qui exécute les dépenses d'intervention qui représentent le montant le plus important. Lors de la phase de prise de connaissance qui s'est déroulée fin 2015, seul un document de travail (non actualisé) sur la procédure de versement des subventions aux EPA avait été réalisé. Dans la mesure où les travaux ne sont pas finalisés sur le programme 135, les auditeurs ont jugé pertinent de ne pas auditer la DHUP sur la mise en oeuvre du CIC sur ce programme et de s'appuyer sur les informations communiquées par la DHUP s'agissant de l'état d'avancement. Toutefois, il va de soi que la DHUP devra poursuivre la mise en oeuvre du CIC sur le programme 135 en 2016, comme elle l'a envisagé. 4. Finaliser l'élaboration et la mise en oeuvre des outils relatifs au CIC sur le programme 135. Acteur : DHUP. Échéance : 2e semestre 2016.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 18/62
4. Le CIC dans les services déconcentrés
Le bilan final des travaux relatifs au CIC 2015 a été établi en février 2016 par la mission CIC de la DAF7. Il ressort de ce document qu' « au plan national, 80 % des travaux visant à fiabiliser les processus « interventions » et 65 % des contrôles de supervision a posteriori ont été réalisés en 2015 ». Ces résultats sont encourageants et témoignent de l'engagement des services dans la mise en oeuvre de la démarche du contrôle interne comptable. La mission d'audit a identifié plusieurs points d'amélioration dans le déploiement du CIC dans les services qui permettraient de consolider ces résultats. Par ailleurs, les services ont atteint un bon niveau de qualité de gestion même si des améliorations peuvent être apportées s'agissant de la constatation des services faits et de la maîtrise des opérations de fin de gestion.
4.1. Organisation des services en matière de CIC 4.1.1. Un pilotage effectif, mais insuffisamment formés des référents CIC encore
Dans la plupart des services audités, le sujet du CIC a été évoqué dans des réunions du CODIR ; un suivi de la mise en oeuvre de la démarche est parfois même réalisé. Cela témoigne d'une volonté de l'équipe de direction de porter la démarche. Les auditeurs ont rencontré des équipes de direction assez souvent motivées par la démarche de mise en oeuvre du CIC. À cet égard, ils ont constaté que plus la démarche était portée par la direction, plus elle était aboutie. Dans chaque DDT/M8 auditée, un référent CIC a été désigné et, dans la plupart des cas, positionné au sein d'un service opérationnel9. Une seule DDT a fait le choix de rattacher son référent CIC directement auprès de la direction générale. Dans ce service, suite à la vacance du poste pendant plusieurs mois et faute d'agent pour porter la démarche, le déploiement du CIC a été interrompu, entraînant un retard dans l'élaboration et la mise en oeuvre des outils (OFN, DOS, cartographie des risques, plan de contrôle.... ) relatifs au CIC. 5. Veiller à ce que le référent CIC soit rattaché à un service afin de garantir la continuité du déploiement en cas de vacance de poste. Acteur : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
Aucun des référents CIC rencontrés par les auditeurs ne dispose d'une lettre de mission, mais la fiche de poste mentionne la mission et des objectifs sont fixés dans le cadre de l'entretien professionnel. Par ailleurs, si ces référents sont apparus motivés,
7
Flash info du service des affaires financières des MEEM et MLHD, « Le contrôle interne comptable dans les DDT/M bilan final de la feuille de route 2015 », 19 février 2016.
8
C'est également le cas à la DRHIL. En l'occurrence, le secrétariat général.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 19/62
9
Rapport CGEDD n° 010352-01
aucun d'eux n'a bénéficié d'une formation adéquate, soit par manque de temps (prise de poste récente), soit parce qu'aucune formation spécifique sur le sujet n'a été identifiée. Tous ont exprimé le souhait d'accéder à une formation minimale sur le contrôle interne comptable. Compte tenu des contraintes de disponibilité et de déplacement des agents, une formation à distance pourrait s'avérer la plus appropriée. 6. Élaborer une valise de formation (auto-formation) accessible sur l'intranet de la DAF, à l'attention des référents CIC. Acteur : SG/DAF. Échéance : 1er semestre 2017.
Enfin, les auditeurs ont constaté l'existence d'une rubrique CIC sur le site intranet de chacun des services audités. La plupart du temps, elle est régulièrement alimentée par le référent CIC. Les auditeurs ont cependant constaté que cette rubrique pouvait ne pas être connue des agents instructeurs.
4.1.2. Des plans de contrôle pas nécessairement formalisés, des contrôles pas toujours tracés
Des cartographies des risques, élaborées dans le cadre d'une démarche participative en lien avec les services métiers et donc identifiant correctement les risques encourus, existent et les DDT/M procèdent régulièrement à leur mise à jour. Néanmoins, les auditeurs ont constaté que des plans d'actions ne découlaient pas systématiquement de cette cartographie. Dans ces conditions, la démarche de mise en oeuvre du CIC n'est pas planifiée. De la même manière, si la feuille de route CIC ministérielle 2015 prévoit la réalisation de contrôle de supervision, des plans de contrôle ne sont pas nécessairement formalisés et lorsqu'ils sont effectués, les contrôles ne s'avèrent pas toujours tracés. Seuls trois des cinq services rencontrés ont effectivement procédé à des contrôles de supervision sur une dizaine de dossiers, conformément aux instructions de la DAF. Deux seulement disposaient d'une fiche permettant de s'assurer des points contrôlés. Au-delà des contrôles de supervision, les auditeurs soulignent néanmoins que les agents instructeurs disposent de check-lists leur permettant de s'assurer de la complétude des dossiers de demandes de subvention traités. Les dossiers sont visés par leur hiérarchie. Dans le meilleur des cas, ils sont visés après vérification des pièces constitutives et de la qualité de l'instruction, mais là encore, les contrôles ne sont pas tracés. Dans d'autres cas, la hiérarchie se borne à contrôler que le programme en question fait bien partie de ceux qui ont été retenus dans le cadre de la programmation. Mais, dans ce cas, la qualité juridique de la décision attributive de subvention dépend exclusivement de la qualité de l'instruction et donc de la compétence et de l'attention de l'instructeur. Or, quand bien même celui-ci serait compétent, son infaillibilité ne peut être garantie et des contrôles, dont les modalités doivent être définis localement, constituent la réponse à apporter par la hiérarchie. Sur ce point, une bonne pratique est mise en oeuvre par l'unité territoriale du Val-de-Marne de la DRHIL : trois niveaux de contrôle, réalisés par les différents échelons, ont été instaurés : · un contrôle de conformité (adjoint au chef de bureau) ;
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 20/62
· un contrôle de cohérence (chef de bureau) ; · un contrôle du suivi des opérations (chef de service). Pour suivre le circuit de validation des décisions attributives de subvention, des fiches d'étapes (bordereaux) sont renseignées et systématiquement agrafées aux parapheurs. Une fois le circuit effectué, les fiches sont conservées dans le dossier de financement. 7. Mettre en place un contrôle des dossiers par la hiérarchie, formalisé et tracé. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
4.2. Organisation du processus du programme 135 4.2.1. Le processus des programmation aides à la pierre : modalités de
Le programme 135 « UTAH » du ministère du logement et de l'habitat durable porte les dispositifs dits « des aides à la pierre » qui sont des dépenses d'intervention versées en direct par l'État ou ses délégataires, aux bailleurs sociaux et promoteurs. Ces aides financent la construction de logements sociaux (HLM) ou des logements privés conventionnés (loyers plafonnés) dans le cadre de projets programmés sur le territoire national. Dans les territoires qui ne sont pas dotés de délégataires des aides à la pierre, le pilotage et l'organisation de ce dispositif restent de la compétence directe des services de l'État. Dans l'ensemble des services déconcentrés rencontrés par l'équipe d'audit, l'organisation de ce processus est quasiment identique : Année n-1 : 1. Un recensement de tous les projets possibles pour l'année doit normalement être réalisé par les DDT/M au dernier trimestre de l'année n-1. Ce recensement constituera le vivier d'opérations éventuelles des gestionnaires. C'est une photographie des projets enregistrés par les bailleurs à un moment donné : les maîtres d'ouvrage soumettent via le portail de Suivi de Programmation Logement Social (SPLS) leurs demandes de subvention pour les opérations de logements sociaux envisagées ; 2. Cette collecte de données prévisionnelles concourt à une meilleure connaissance des besoins en financement par le niveau national. À partir de ce recensement, les gestionnaires définissent une pré-programmation (programmation souhaitée) par territoire de gestion qui présente le nombre de prêt locatif aidé d'intégration (PLAI), prêt locatif à usage social (PLUS), prêt locatif social (PLS), prêt social location-accession (PSLA) demandé. Les éléments sont transmis par la DDT/M à la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), puis l'ensemble des programmations souhaitées par les gestionnaires fait l'objet d'une synthèse remontée par la DREAL à la DGALN.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 21/62
3. Notification par la DGALN d'une enveloppe d'autorisation d'engagement et d'agréments en logements PLUS, PLAI et PLS (entre janvier et mars) ; 4. Cette notification permet la définition d'une programmation régionale (avec répartition par territoire) ; 5. La programmation régionale est arrêtée et validée au comité de l'administration régionale, puis présentée au comité régional de l'habitat. Un courrier signé du Préfet est adressé aux maîtres d'ouvrage, afin de leur donner les grandes orientations de la programmation de l'année N. Les gestionnaires peuvent alors arrêter leur propre programmation par territoire de gestion en fonction des enveloppes d'agréments et d'autorisations d'engagement qui leur auront été octroyées. Si l'enveloppe globale ne permet pas de prendre en compte toutes les opérations, deux listes sont établies : une liste principale et une liste complémentaire, en fonction notamment de l'état d'avancement de chaque opération (dépôt du permis de construire ou acquisition du terrain, ou levée des différentes contraintes et de la priorisation de la programmation). La programmation régionale et les programmations par territoire de gestion peuvent évoluer en cours d'année. 6. Les dossiers sont instruits par les gestionnaires des services habitats des DDT/M 10 via les logiciels GALION et CHORUS formulaire11.
4.2.2. Des agents instructeurs bien formés, mais des difficultés à réguler l'activité des services
Les services ont généralement recours au compagnonnage pour former leurs agents à l'instruction des dossiers. En outre, des notes de procédures écrites existent dans tous les services rencontrés. Les auditeurs ont également pu constater que l'ensemble des agents instructeurs avaient bénéficié d'une formation au logiciel GALION. Ainsi, il apparaît que les agents en charge du traitement des dossiers disposent généralement des compétences et connaissances nécessaires pour mener à bien leur mission. Concernant le principe de séparation des tâches (instruction / comptabilité), les auditeurs ont relevé que celui-ci était bien effectif au sein des services. Des organigrammes fonctionnels nominatifs (OFN) et des diagnostics organisationnels de structure (DOS) en cohérence avec ces derniers viennent préciser le rôle et les missions des différents acteurs intervenants dans le processus des aides à la pierre. Deux des cinq services rencontrés ne disposaient pas encore de ces documents 12 qui sont toutefois en cours d'élaboration. Néanmoins, les auditeurs constatent que ces outils constituent encore trop rarement des aides au management et n'ont été mis en place que pour répondre aux instructions de la feuille de route CIC ministérielle.
10
Et de la DRHIL. Dans ce dernier cas, pour les dossiers antérieurs à 2012.
11
Mais, dans un cas, l'OFN est plus détaillé que demandé, réalisé « sur mesure » et validé par le pilote national du CIC.
12
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 22/62
Les services instructeurs rencontrés ont souhaité attirer l'attention des auditeurs sur le fait que les porteurs de projets transmettent tardivement les éléments nécessaires à l'instruction de leurs demandes de financement sur GALION. Il en résulte une réelle difficulté à lisser l'activité des services sur l'année, et le dernier trimestre nécessite la plupart du temps une forte mobilisation des agents instructeurs. Par ailleurs, des fragilités en matière de ressources humaines ont été détectées dans plusieurs DDT/M : nombre d'instructeurs insuffisant compte tenu du volume de dossiers à traiter dans un laps de temps généralement très court 13, perte de compétence technique à plus ou moins long terme sur les fonctions budgétarocomptables, rotation rapide des agents, difficultés de recrutement sur des fonctions d'exécution dans le domaine budgétaro-comptable. En outre, des agents en attente de reconnaissance professionnelle considèrent, à tort ou à raison, que les fonctions dans le domaine budgétaro-comptable ou d'instruction des aides à la pierre ne seraient pas porteuses, ce qui accentue la faible attractivité de ces postes. Afin de gérer au mieux les problèmes d'effectif et la non-linéarité de l'activité, la quasi-totalité des services a instauré un fonctionnement en mode dégradé : le chef d'unité ou son adjoint, quand il y en a un, assure une partie du traitement des dossiers. Celui-ci n'est pas toujours formalisé mais permet d'assurer la continuité du service. Concernant les délégations de signature et les habilitations informatiques, si les décisions sont prises et régulièrement mises à jour, les services ne procèdent pas tous à une revue croisée de ces documents. Dans le cadre de l'instruction des demandes de subvention, les services doivent normalement utiliser, en complément de GALION, le logiciel LOLA développé sous Excel. Celui-ci permet de calculer les loyers d'équilibre des opérations locatives. Plusieurs services ont indiqué rencontrer des difficultés liées à l'utilisation du logiciel LOLA, suite à une montée en version d'Excel. La DDT de Seine-et-Marne a développé un logiciel de substitution (Cal+) pour aider d'une part, à l'instruction des dossiers (vérification de l'équilibre de l'opération) et d'autre part, faciliter le dialogue avec les bailleurs. Les tableaux des « prix de revient » sont envoyés en version pdf puis retournés visés par les bailleurs. Ce partage d'informations évite que les informations utilisées par le service soient contestées ultérieurement. La DDT de Seine-et-Marne utilise également un tableur des surfaces (application également réalisée localement) qui permet d'obtenir une ventilation des surfaces en fonction de la typologie de GALION. L'établissement de ces fiches, en amont de la saisie des informations dans GALION sécurise les décisions attributives de subvention et ce, d'autant plus que GALION ne bloque pas l'édition d'une décision quand bien même l'opération ne serait pas équilibrée. 8. Mettre à disposition des services un outil permettant de pallier les difficultés techniques du logiciel LOLA, expertiser le tableur d'aide au calcul des surfaces élaboré par la DDT de Seine-et-Marne et étudier la possibilité de le diffuser aux autres services déconcentrés. Acteur : DHUP. Échéance : 2e semestre 2016.
13
Exemple pour une DDT/M : un instructeur pour un peu moins de 600 logements agréés au titre des aides à la pierre en 2015.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 23/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
La mission estime, par ailleurs, que la sécurisation des opérations informatiques effectuées sur GALION et CHORUS est assurée. Enfin, les différents interlocuteurs des auditeurs ont tous souligné la qualité de leurs échanges, nombreux et réguliers, avec le CPCM et la DDFiP.
4.3. Qualité de la gestion comptable des opérations portant sur les aides à la pierre 4.3.1. Un suivi des autorisations d'engagement et de crédits de paiement rigoureux mais au moyen de tableaux parfois redondants
Les interventions du programme 135, dans l'ensemble des services audités, font l'objet d'un suivi appuyé et rigoureux au travers de différents tableaux de suivi des opérations, d'une part, et de tableaux de suivi des autorisations d'engagement (AE), des engagements juridiques (EJ), des demandes de paiements (DP) et des restes à payer (RAP), d'autre part. Un agent est généralement chargé de ce suivi qu'il effectue au fil de l'eau, dans un ou plusieurs tableurs qu'il partage avec les autres acteurs intervenant dans le processus. Le tableau de suivi utilisé peut être parfois une extraction de CHORUS mis en forme pour répondre aux besoins des services. Cependant, les services instructeurs n'ont que rarement accès à CHORUS et en méconnaissent souvent les restitutions et l'usage qui peut en être fait, cet accès étant plus généralement dévolu à l'unité chargée de la comptabilité et des finances auprès du secrétariat général. Cette unité, quand elle génère des restitutions dans CHORUS, ne les partage pas toujours avec les services instructeurs. Ainsi, le plus souvent, le (ou les) tableau(x) sont alimentés directement au fil de l'instruction par l'agent chargé de son suivi, ce qui est engendre des doubles saisies14 (GALION et tableaux) et des risques d'erreur. Dès lors, il arrive couramment que chaque acteur réalise son propre outil de suivi. Cette pratique comporte l'avantage de permettre à chacun de disposer d'un outil sur mesure répondant pleinement à ses propres besoins. Elle facilite également le contrôle croisé par la mise en adéquation des données saisies par les différents acteurs, notamment à l'occasion des travaux de fin de gestion. Cependant, elle est susceptible, là encore, de générer des erreurs et peut s'avérer chronophage à l'échelle de la DDT/M. À noter une bonne pratique de la DDT du Calvados et de l'unité territoriale du Val-de-Marne de la DRHIL au sein desquelles le tableau de suivi des AE et CP est alimenté par le chef d'unité, puis partagé avec l'ensemble des agents de l'unité et mis en ligne sur le réseau. 9. Prévoir dans les plans de formation, des formations CHORUS adaptées. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
14
Voire une triple saisie dans une DDT/M auditée.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 24/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
4.3.2. Une mise en oeuvre rigoureuse des engagements juridiques
Dans les services instructeurs, le lancement des opérations dans le respect de la programmation des aides à la pierre est une priorité à laquelle veille l'ensemble de la chaîne hiérarchique. Cette préoccupation est d'autant plus vive que ces lancements interviennent souvent à la hâte, les bailleurs transmettant les dossiers d'opérations souvent tardivement dans l'année15. Le lancement de chaque opération s'accompagne, conformément aux normes budgétaires, d'un EJ pluriannuel, pour l'ensemble du montant prévisionnel de l'opération et pour la durée de celle-ci. Un dispositif de contrôle des pièces justificatives est généralement mis en oeuvre, même si certaines directions gagneraient à formaliser ces contrôles. Les auditeurs ont constaté l'existence de check-lists de pièces justificatives et/ou de fiches de procédure dans plusieurs services. Les EJ sont mentionnés dans les tableaux de suivi et pris en compte pour le calcul des RAP.
4.3.3. Des engagements juridiques qui ne donnent pas lieu à des demandes de paiement dans des délais maîtrisés
Le stock des engagements juridiques est pour certains CPCM un sujet d'inquiétude. En effet, des sommes importantes ont été engagées, parfois depuis plusieurs années, qui n'ont donné lieu à aucun paiement. La plupart des EJ en attente ont une raison « métier ». Mais, certains EJ peuvent être devenus sans fondement 16 qu'il faudrait pouvoir systématiquement identifier, finaliser et clore. Or, les services instructeurs ne mènent pas toujours de revue générale des EJ dans CHORUS. Car, une fois les sommes engagées, les services instructeurs attendent que leur soient transmis par le bailleur, les demandes d'acompte, puis la demande de solde, sans pour autant mener de véritables actions de relance ou de veille à l'égard de celui-ci. Cette pratique qui consiste à attendre du bailleur qu'il signale l'état d'avancement des travaux n'est pas contestable d'un point de vue comptable. En revanche, en termes de gestion budgétaire, elle apparaît peu efficace. En effet, elle repose sur la solidité supposée du suivi effectué par les bailleurs, à défaut de laquelle certaines opérations sont, peut-être à tort, comptabilisées comme non soldées. Par ailleurs, ce manque de suivi ne permet pas de déceler la possible caducité de l'engagement de l'État, faute pour le bailleur d'avoir respecté les délais réglementaires pour le démarrage ou l'achèvement des travaux (démarrage dans un délai de 18 mois ; achèvement dans un délai de 4 ans sauf demande de dérogation17).
15
Cf. 4.2.2. supra. Abandon de l'opération ou tout autre cause d'obsolescence.
16
17 Article R. 331-7 du code de la construction et de l'habitation : « Si les travaux ne sont pas commencés dans un délai de dix-huit mois à compter de la date de la décision favorable, le représentant de l'État dans le département peut rapporter cette décision.
Dans un délai de quatre ans à compter de la date de la décision favorable, le bénéficiaire est tenu de justifier au représentant de l'État dans le département que la déclaration d'achèvement des travaux [...]. Une prorogation de ce délai, qui ne pourra être supérieure à deux ans, peut être accordée par le représentant de l'État dans le département.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 25/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
Les auditeurs ont retenu une bonne pratique de la DDT de Seine-et-Marne relative au suivi des EJ effectués. Dans cette direction, sont élaborées chaque mois une liste des EJ sans demande d'acompte depuis 18 mois à compter de la date de la décision attributive de subvention, ainsi qu'une liste des opérations sans demande de solde depuis 4 ans à compter de cette même date. Ces listes permettent au service instructeur de mener des relances auprès des bailleurs concernés. 10. Éditer régulièrement la liste des engagements juridiques sans demande de paiement depuis quatre ans et assurer un suivi des EJ recensés. De la même manière, éditer la liste des engagements juridiques sans demande d'acompte depuis 18 mois. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
4.3.4. Des délais anormalement longs entre la constatation du service fait et la liquidation de la dépense
Les services instructeurs reçoivent des bailleurs les ordres de service pour le premier acompte, les états récapitulatifs des dépenses pour les acomptes successifs, puis la déclaration d'achèvement des travaux pour le paiement du solde. Dans le circuit de la dépense (flux 1 de la dépense dans CHORUS), ces demandes doivent faire l'objet d'un enregistrement du service fait dans GALION interfacé à CHORUS, puis être validées (constatées) avant d'être transmises au CPCM qui certifie le service fait. L'ensemble de ces opérations doit être menée au plus près du fait générateur de la dépense. Dans un second temps, l'émission du certificat pour paiement permet la liquidation de la dépense. Or, il a été constaté des délais anormalement longs entre la constatation du service fait et l'établissement du certificat pour paiement. Ce retard peut résulter d'un fait conjoncturel. Ainsi, dans un des services, la moitié seulement des services faits a été constatée dans GALION/CHORUS fin 2015, faute d'effectifs suffisants. Mais cette pratique peut se révéler plus structurelle. Par exemple, dans un autre service, les demandes des bailleurs (en paiement des acomptes ou du solde) ne donnent lieu à certificat pour paiement qu'après vérification de la disponibilité effective des crédits de paiement. En l'absence de crédits disponibles, et parfois durant une période qui peut excéder l'année dans la mesure où les dotations annuelles ne couvrent pas l'ensemble des besoins, les demandes ne sont pas instruites et ne donnent donc pas lieu à constatation du service fait. Au total, le montant de la dette non comptabilisée est évaluée à plus de 20 M dans ce service. Ainsi, dans l'une des autres DDT/M, le CPCM a demandé au service instructeur de clarifier la situation de trois services faits (SF) certifiés depuis près de deux ans, mais non payés, les CP disponibles étant dirigés vers d'autres dépenses. Ces retards sont imputés par les services instructeurs aux difficultés liées aux crédits de paiements18.
La non-observation de ces dispositions entraîne la caducité de la décision favorable. »
18
« Descente » partielle et tardive des CP disponibles par le responsable de budget opérationnel de programme (BOP).
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 26/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
Des stratégies tendant à prioriser les paiements sont alors élaborées par ces services de manière plus ou moins formelle. Ainsi, dans un service, c'est le responsable d'unité qui procède à cette priorisation sur la base de critères prédéfinis, en accord avec les bailleurs : le paiement d'une partie seulement des charges à payer (CAP) de l'année 2014, les clôtures de dossiers, les premières demandes d'acomptes sur dossiers anciens, les crédits nécessaires pour débloquer des fonds FEDER puis les bailleurs en difficulté. Ces stratégies permettent aux services de conserver des marges de manoeuvre pour payer les actions jugées prioritaires au cours de l'exercice. Cependant, en l'absence de paiements des SF certifiés, des montants importants de CAP sont inventoriés en fin d'année et sont parfois conservés d'année en année19. Enfin, une bonne pratique est à relever au sein du CPCM d'Île-de-France rattaché à la direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d'Îlede-France (DRIEA). Quotidiennement, une restitution CHORUS donnant la liste des SF constatés est éditée. Cette méthode permet de certifier ces SF au « fil de l'eau ». Tous les SF ne faisant pas l'objet d'un certificat pour paiement dans l'année N apparaissent ainsi automatiquement dans les charges à payer20. 11. Constater le service fait au plus près du fait générateur. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
12. Éditer régulièrement une restitution CHORUS donnant la liste des services faits constatés (afin de certifier les services faits). Acteurs : CPCM. Échéance : 2e semestre 2016.
4.3.5. Des demandes de paiement de qualité mais qui ont pu être présentées sans vérification des crédits disponibles
D'une manière générale, la qualité des demandes de paiement est reconnue. Les responsables de CPCM et les comptables assignataires que les auditeurs ont rencontrés n'ont pas eu à rejeter de demandes de paiement. Seules quelques anomalies tenant à une erreur de saisie dans CHORUS ou à l'oubli de l'envoi d'une pièce justificative ont été relevées. Au final, cela se traduit pas un délai de paiement relativement court21. La DHUP a été amenée à rappeler le principe de l'interdiction des exceptions de paiement, certains services ayant demandé, par le passé, la liquidation de dépenses en l'absence de crédits disponibles suite à la réduction des CP attribuées. Mais ces consignes ont parfois été incorrectement relayées au sein des directions concernées. Par ailleurs, les auditeurs se sont vus signaler un cas récent d'exception de paiement évité in extremis grâce l'excellente collaboration entre une DDT et son CPCM. Dès
19
Cf. § 4.4.2. infra. Cf. § 4.4.2. infra également.
20
Par exemple, respectivement, 8,34 jour et 14 jours en moyenne à la DDTM du Calvados et de CharenteMaritime en 2015.
21
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 27/62
lors, ces pratiques présentent l'inconvénient de conférer aux CPCM un rôle de gestionnaire pour lequel ils n'ont pas été créés. Les auditeurs ont relevé de bonnes pratiques visant à assurer une prise en charge plus rapide des demandes de paiement (DP) par le CPCM. Elles consistent à informer le CPCM lors de la présentation de DP dans CHORUS, soit par courriel 22, soit dans le cadre d'un tableau mis au point avec le comptable assignataire dans le cadre de la mise en place de la procédure dématérialisée23. 13. Vérifier systématiquement la disponibilité des crédits lors de la présentation du certificat pour paiement. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
14. Informer le correspondant du CPCM de la présentation dans CHORUS d'une demande de paiement. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
4.3.6. Un dispositif de classement et d'archivage des dossiers structuré
Les dossiers d'instruction, y compris dans leur volet plus proprement comptable, sont conservés au sein de chaque DDT/M dans le service instructeur et/ou l'unité chargée de la comptabilité durant toute la période d'instruction. Une fois le dossier soldé, il est archivé pour la durée réglementaire. Dans les dossiers consultés, les pièces utiles étaient consignées et régulièrement classées de façon chronologique et/ou thématique.
4.4. Opérations de fin de gestion portant sur les aides à la pierre 4.4.1. Un pilotage des opérations de fin de gestion imparfaitement maîtrisé
Le responsable d'inventaire, généralement le secrétaire général ou le chef de l'unité chargé de la comptabilité, supervise l'ensemble des tableaux de fin de gestion 24 élaborés par le CPCM et corrigés/validés par le service « métier ». Cependant la répartition des rôles entre les acteurs apparaît parfois peu claire et insuffisamment formalisée. Par ailleurs, les acteurs intervenant dans les travaux, notamment au sein des services métiers, ont souvent une compréhension trop imparfaite de la comptabilité générale pour en mesurer les enjeux. Par exemple, au sein d'une DDT, les tableaux d'inventaire des CAP ont été validés par le responsable d'inventaire après vérification des montants à inscrire par le service « métier ». Pourtant, le fait que, faute d'effectif, l'ensemble des charges n'avaient pu être
22
DDT d'Eure-et-Loir. DRHIL et DDT de Seine-et-Marne. Inventaire des CAP et des EHB, essentiellement.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 28/62
23
24
Rapport CGEDD n° 010352-01
constatées dans GALION au cours de l'exercice, n'est pas apparu aux yeux du service métier comme ayant une incidence sur le montant réel des dettes et donc sur la sincérité du tableau ainsi validé. Enfin, l'écart se creuse entre les « sachants » et l'encadrement sur ce qui doit être fait et comment. Il en résulte que, d'une manière générale, les travaux de fin de gestion ne sont généralement pas supervisés au sein du service « métier ». 15. Dans le cadre des travaux de fin de gestion, veiller à mettre en place une organisation coordonnée et participative entre le responsable d'inventaire et le service métier. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
4.4.2. Une sous-évaluation de la dette de l'État induite par une constatation du service fait déconnectée du fait générateur
Les auditeurs ont constaté qu'il n'est pas toujours procédé à la constatation du service fait au plus près du fait générateur, c'est-à-dire à réception de la demande des bailleurs25. Cette pratique, tout à fait contraire aux normes comptables, résulte d'une mauvaise interprétation des règles budgétaires et comptables (confusion entre l'étape de certification du service fait et l'étape de liquidation de la dépense, quant à la consommation des CP). Elle a une incidence importante sur le niveau constaté de la dette de l'État : l'information relative aux dettes vis-à-vis des bailleurs est conservée au sein du seul service instructeur, les CAP ne sont pas enregistrées et sont cumulées d'année en année. 16. Former les acteurs de l'ensemble de la chaîne de la dépense sur les concepts de comptabilité générale. Acteurs : DDT/M. Échéance : 2e semestre 2016.
25
Cf. § 4.3.4 supra.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 29/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
Conclusion
Les auditeurs tirent un bilan général positif du déploiement du CIC des interventions de la DHUP dans les services déconcentrés. Pour ces derniers, même si les dispositifs sont plus ou moins aboutis, le curseur se situe plutôt vers le haut. Au final, les auditeurs constatent : · un pilotage central fort qui contribue efficacement au déploiement du CIC notamment en édictant des instructions claires et compréhensibles des services chargées de leur mise en oeuvre, en mettant à disposition de la documentation et en fournissant des outils et des conseils ; · les bons résultats obtenus par les services déconcentrés qui, dans l'ensemble, ont bien compris la nécessité de mettre en place des dispositifs de contrôle interne26 mais sont parfois limités dans leur ambition par les moyens humains dont ils disposent. L'opérationnalité de ces dispositifs demande cependant à être renforcée ; d'où les recommandations visant à fiabiliser davantage les opérations courantes de gestion et à renforcer la maîtrise des opérations de fin de gestion. Pour que des progrès significatifs soient réalisés dans l'ensemble des services, les auditeurs sont convaincus que la mise en oeuvre de ces recommandations va de pair avec un maintien des efforts déjà engagés sur la mise en oeuvre des feuilles de route.
Carole Castrot
Chantal Marraccini
Gilles Perrin
Attachée principale d'administration de l'État
Attachée principale d'administration de l'État
Inspecteur de l'administration du développement durable
26
L'annexe n° 5 donne une vision synthétique de la situation rencontrée dans les services audités.
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Page 30/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
Annexes
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 31/62
1. Lettre de mission
_..
c--./~I_r.M'
.... M.""'.. _,.--..
___ ..
cler..... "' .......
--~
_"""""6 __
·
~-
_ca--.._
~ "'_Ir_
dor..... ........ .
du
_
l S . _
-~ __
~
....... r _ _
""' '' ,~p,,,,, ~
.... _ _ _ ..._ _ _
.. _ _ _
.. ç GEOO......., _
d
u
~
~
Z
O
... 10 conIte.Io ln..,... ........._ .. do .. _ _ .... _ ( D H I J P ) . V _ _ ... ____ .. . - ...
~
cie _ _ _
doo.....- ..
~ .
· _ ..
n'
J. _ _
",","_ . _Io~_ M . ~_.""",doo.-.duoaMgo
~
·.
s.._~
0 103SN>1 _ 1 0 ____
Vouo - . . . bIwI_ ...
C~
_ d o 011_ ...."'10 ... .... . - ..._
....
do_ . .
__
t.l.~_a._
011_ duCGEDO.
·· _"-..slo
20Ul.
puIaM" · _ _ ...... _
··
,",OE6oln"'''''~
__ _
<le
r~
~
.... _
''''''·_ _ ' - - ' ' ' ' ' ' ' _ ; '
.. cie 10....-..
M . .. _ ... _ I 0 _ ..... - . .... VS M . .. _dolo~TcIe-....
CGEDD
C:lIQ)· ' _ _ ·""'Lo _ _ ... 031"""" "n __._. _ _ _ _ __· _
~ ~
~
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 32/62
2. Liste des personnes rencontrées
Date de rencontre 15 et 16/03/16
Nom Adolf
Prénom Milène
Organisme DRHIL d'île-de-France
Fonction Cheffe du bureau financement du parc social et de son renouvellement par intérim de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Responsable de la mission de pilotage stratégique et de l'interdépartementalisation Responsable adjointe du pôle gestion publique Adjoint au chef de la mission CIC Chargée de mission Responsable adjointe de la division État Instructrice au bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Chef du département de contrôle budgétaire Responsable de la division État Chef de bureau Directeur départemental adjoint Responsable du pôle gestion publique Directeur du pôle gestion publique Responsable du bureau gestion financière Secrétaire général
Aufan
Magali
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Albert
Catherine
DDFiP du Val-de-Marne
17/03/16
Alibert
Alain
SG/DAF/BC2
07/12/15
Angée-François Aubry
Delphine Nadia
SG/DAF/MC DDFiP du Calvados
07/12/15 17/02/16
Azor
Carole
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Bachellerie
Bernard
CBCM/DCM
07/12/15
Berast
Magalie
DDFiP du Calvados
17/02/16
Bernard Bézy
Béatrice Jean-Pascal
SG/DAF/MC2 DDT de Seine-et-Marne
07/12/15 07 et 08/03/16
Blanc
Jean-Luc
DDFiP d'Indre-et-Loire
04/02/16
Blettery
Franck
DDFiP de CharenteMaritime DDT d'Eure-et-Loir
24/02/16
Blossier
Emmanuelle
02 et 03/02/16
Boucard
Pascal
DDTM de CharenteMaritime DDFiP d'Indre-et-Loire
22 et 23/02/16
Boutier
Sylvie
Membre du pôle gestion publique Chef du CPCM Adjoint à la cheffe du
04/02/16
Briand Buchery
Cécile Joël
DRIEA d'Île-de-France DDTM du Calvados
17/03/16 15 et 16/02/16 Page 33/62
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Nom
Prénom
Organisme
Fonction service construction, aménagement et habitat et responsable du pôle habitat ville
Date de rencontre
Chérel Costantino
Nicolas Rémi
DGALN/DHUP/FE/FE2 DRHIL d'île-de-France
Chef de bureau Chef du service du développement et de l'amélioration de l'offre de logement et d'hébergement Directeur départemental adjoint Directeur régional et interdépartemental Instructeur au bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Adjoint à la cheffe du bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Directeur départemental
08/12/15 15 et 16/03/16
Croguennec
Bernard
DDT d'Eure-et-Loir
02 et 03/02/16
Delorme
Jean-Martin
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Diouf
Abdoulaye
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Douineau
Frédéric
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Dubret
Daniel
DDFiP de CharenteMaritime DDTM du Calvados
24/02/16
Dubuc
Jocelyn
Chef de l'unité logement social Directeur départemental Chef du service de l'aménagement, de l'urbanisme et de l'habitat Chargé des procédures et des contrôles qualité au CPCM Cheffe de bureau Chargé de mission Chef du CPCM
14 et 16/02/16
Duplessis Franclieu (de)
Christian Louis
DDTM du Calvados DDT d'Eure-et-Loir
14 et 16/02/16 02 et 03/02/16
Guibert
Laurent
DRIEA d'Île-de-France
17/03/16
Harizanos Hemmerstoffer Flageul
Annick Quentin Nathalie
SG/DAF/BC3 SG/DAF/BC2 DREAL Centre-Val de Loire DDTM du Calvados
07/12/15 07/12/15 04/02/16
Gnassia
Chloé
Secrétaire générale adjointe, secrétaire générale par intérim Cheffe de l'unité parc social Secrétaire générale
15 et 16/02/16
Gouriou
Françoise
DDT de Seine-et-Marne
07 et 08/03/16
Guillo
Armelle
DDT d'Eure-et-Loir
02 et 03/02/16
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 34/62
Nom Huilliers
Prénom Isabelle
Organisme DDT d'Eure-et-Loir
Fonction Instructrice des dossiers d'aide à la pierre Chef du CPCM Instructrice au bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Secrétaire générale Secrétaire générale adjointe Chef de l'unité parc public et rénovation urbaine Directrice de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Directeur régional et interdépartemental adjoint Chef du pôle appui à la direction Chef du CPCM
Date de rencontre 02 et 03/02/16
Jardin Labjof
Estelle Louise
DREAL Normandie DRHIL d'île-de-France
17/02/16 15 et 16/03/16
Labonnefon (de) Le Bris
Aude Catherine
DDT de Seine-et-Marne DRHIL d'île-de-France
07 et 08/03/16 15 et 16/03/16
Lalaurie
Jean-Marc
DDTM de CharenteMaritime DRHIL d'île-de-France
22 et 23/02/16
Lecoq-Bercaru
Eliane
15 et 16/03/16
Leroy
Hervé
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Le Meur
Yann
DDT d'Eure-et-Loir
02 et 03/02/16
Loubet
Jérémie
DREAL AquitaineLimousin-PoitouCharentes DRHIL d'île-de-France
24/02/16
Maire
Daniel
Chef du service habitat et rénovation urbaine de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Responsable du CIC Adjointe à la Cheffe de la division dépenses de l'État Référent CIC au bureau du budget du contrôle de gestion et de la logistique Sous-directrice FE Cheffe du service politique du logement et solidarité Sous-directeur Adjointe au secrétaire général et référente CIC Cheffe du bureau habitat public Membre du pôle gestion publique
15 et 16/03/16
Mouchiroud Naudin
Bernadette Virginia
DGALN/DHUP/FE/FE2 DDFiP du Val-de-Marne
08/12/15 17/03/16
Paillard
Arnaud
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Perest Pérony
Clémentine Isabelle
DGALN/DHUP/FE DDTM de CharenteMaritime SG/DAF/MC DDTM de CharenteMaritime DDT d'Eure-et-Loir
08/12/15 22 et 23/02/16
Petit Puyrazat
Olivier-Claude Catherine
07/12/15 22 et 23/02/16
Quentin-Fichet
Julie
02 et 03/02/16
Rambaud
Christophe
DDFiP d'Indre-et-Loire
04/02/16
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 35/62
Nom Reverchon Rodriguez Schenfeigel Sissoko
Prénom Sylvain Marc Yves Demba
Organisme DDT d'Eure-et-Loir CBCM/DCM DDT de Seine-et-Marne DRHIL d'île-de-France
Fonction Directeur départemental Chef du département Directeur départemental Instructrice au bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Directeur départemental adjoint Instructrice au bureau financement du parc social et de son renouvellement de l'unité territoriale hébergement et logement du Val-de-Marne Chef du service habitat et rénovation urbaine Cheffe de la division dépenses de l'État Directeur départemental
Date de rencontre 02 et 03/02/16 07/12/15 07 et 08/03/16 15 et 16/03/16
Simon
Yves
DDTM du Calvados
14 et 16/02/16
Sommier-Grillon
Marie-Rosélia
DRHIL d'île-de-France
15 et 16/03/16
Tamazount
Charles
DDT de Seine-et-Marne
07 et 08/03/16
Ugarte
Marie-Geneviève
DDFiP du Val-de-Marne
17/03/16
Vallée
Raynald
DDTM de CharenteMaritime CBCM/DCM
22 et 23/02/16
Varroquier
Séverine
Cheffe du secteur maîtrise des risques Responsable de la mission conseil de gestion et modernisation Chargé de projet CIC Cheffe d'unité au CPCM Directeur départemental adjoint Chef du bureau de la programmation des financements du parc public et de l'hébergement
07/12/15
Visage
Nicolas
DDTM du Calvados
15 et 16/02/16
Warniers Xavier Zanoni
Francis Déolinda Michel
SG/DAF/BC2 DRIEA d'Île-de-France DDTM de CharenteMaritime DRHIL d'île-de-France
08/12/15 17/03/16 22 et 23/02/16
Zuelgaray
Thomas
15 et 16/03/16
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 36/62
3. Matrice des risques
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
1. Risques liés au pilotage du dispositif de contrôle interne comptable 1.1 - Au niveau central
Un déploiement du CIC peu ou mal structuré : 1 -insuffisance des dispositifs de pilotage -insuffisance de l'identification des responsabilités entre les différents acteurs de la mise en place du CIC -instructions et actions à mener inappropriées et/ou inadaptées aux structures en cause Défaut de sensibilisation des hiérarchies : 2 -déficit de communication sur les objectifs et les modalités du CIC -défaut d'appropriation du CIC par les responsables de direction ou service 3 Documentation et actions de formation insuffisantes : -insuffisance de la documentation, de la mise à jour et de sa diffusion -formation des agents insuffisante ou inadaptée - mauvaise compréhension ou méconnaissance des instructions Fort - mise à jour et diffusion de la documentation ; mise en ligne des informations sur intranet - rédaction de fiches de procédures et de guides métier - élaboration d'un plan de formation - suivi et mise à jour de la liste des responsables du déploiement Fort - documents de présentation, de sensibilisation - organisation régulière de réunions SG/DAF et DHUP/FE - examen de la documentation existante - fiches de procédures et guides métier - consultation de l'intranet - suites données aux fiches d'actions - plan de formation - liste des responsables de déploiement dans les services - documents interne de présentation - comptes rendus de réunions Fort - mise en ligne des textes d'organisation - rédaction de feuilles de route, notes de service, instructions - élaboration d'une documentation - textes d'organisation et organigrammes fonctionnels - instructions et notes ministérielles et interministérielles - suites données au plan d'actions
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 37/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
1.2 - Au niveau des services déconcentrés
4 Implication insuffisante de la direction et de l'encadrement dans le déploiement du dispositif Défaut de coordination entre l'ensemble des acteurs de la chaîne CIC considéré comme un élément non prioritaire de l'activité des services 5 Absence de responsable du déploiement CIC et/ou de suppléant Rôle, positionnement et responsabilités du responsable du déploiement CIC insuffisamment ou non définis Fort - formalisation de la désignation du responsable du déploiement CIC et de son suppléant - élaboration d'une lettre de mission avec identification de la fonction relative au CIC - note interne expliquant le déploiement du CIC Fort - constitution d'un réseau - points périodiques en CODIR - actions collégiales - communication - examen de la communication interne sur le CIC. - examen des listes de membres de réseau - examen des comptes rendus de CODIR - productions collégiales au sein d'une direction ou d'un service - entretiens avec les responsables - examen de la documentation Services audités - examen des lettres de mission DDT(M) et/ou des fiches de poste - positionnement et autres activités du responsable CIC Fort - formalisation de l'organisation au sein de la direction ou du service - création d'une rubrique et mise en ligne d'informations - élaboration d'un plan d'actions « contrôle interne comptable » - organisation par le responsable du déploiement CIC de réunions associant toutes les équipes concernées et documentation du pilotage (comptes rendus de réunions) - analyse des rejets du comptable assignataire Absence ou insuffisance de rapportage 7 Fort - mise en place de tableaux de rapportage - entretiens - examen des dispositifs existants - entretiens avec les responsables CIC - examen du site intranet du service, de la documentation, des plans d'actions - examen des comptes-rendus de Direction + réunions des responsables, Responsable CIC - tableau des rejets et analyse au sein du service
6
Absence ou insuffisance de pilotage du déploiement par le responsable CIC
2. Risques liés à l'environnement du contrôle interne comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 38/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
2.1. Risques liés à l'organisation des services
Mauvaise ou insuffisante identification des acteurs concernés - formalisation de la liste des acteurs Fort - maintien d'un nombre minimum de référents métier - revue croisée des délégations de signature (habilitations juridiques) et correspondance avec les habilitations informatiques - entretiens - vérification de l'existence de listes à jour des acteurs - vérification et formalisation des délégations de signature et des habilitations informatiques ainsi que de leur mise à jour (titulaires, suppléants) - entretiens SG des services audités + - vérification de l'existence et du mode de diffusion des OFN - contrôle du respect des OFN et de leur bonne compréhension
8
SG des services audités
9
Défaut d'élaboration et de formalisation des OFN et des diagnostics organisationnels de structure : -absence ou insuffisance d'élaboration des organigrammes fonctionnels nominatifs -mauvaise compréhension de la méthodologie pour réaliser l'OFN -non-utilisation des OFN comme outils de management
Fort
- formalisation et diffusion des organigrammes fonctionnels nominatifs (OFN) - réalisation des diagnostics organisationnels de structure (DOS) - séparation des tâches permettant de sécuriser les opérations comptables - liste des délégations de signature - liste des habilitations informatiques - contrôle de supervision hiérarchique (délégations de signature et habilitations)
- vérification de la cohérence entre l'OFN, le DOS, les délégations de responsables CIC signature et les habilitations des services informatiques audités - identification du responsable de supervision
2.2. - Risques liés aux RH et relations externes
10 Continuité de la maîtrise des risques non ou mal assurée : -insuffisance des effectifs -rotation rapide du personnel -vacance répétitive ou prolongée -insuffisance de formation, compétence et expérience en contrôle interne comptable Mauvaise valorisation de la maîtrise des risques : Fort - bilan validé par la hiérarchie sur les résultats du CIC, les rejets du comptable, les suites Moyen - mesure de l'activité de contrôle interne comptable - directive sur l'exercice du contrôle en mode dégradé - formation et mesures d'accompagnement - entretiens SG des services audités + responsable CIC des services audités - examen de bilan périodique et suites données
Page 39/62
- examen de situation dégradée - examen du plan de formation
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
11
-sous-estimation des enjeux réglementaires, budgétaires et relationnels (image du service) -déficit d'information et de retour aux agents sur les résultats et les suites données aux contrôles
données.
12
Collaboration ordonnateur / comptable insuffisante : -déficit de communication sur les résultats des contrôles entre les acteurs -absence de coordination pour l'exercice des contrôles
Fort
- réunion périodique entre services concernés - plan d'action coordonné Services et comptables assignataires
- entretiens - comptes rendus de réunion - formalisation du plan de contrôles
13
Formation / information sur le dispositif de CIC insuffisante
Fort
- plan de formation
- formation des agents du service
2.3. - Risques liés aux systèmes d'informations : GALION et CHORUS
14 Défaut de sécurisation des opérations informatiques : -dysfonctionnement des outils informatiques, notamment des interfaces - absence ou insuffisance d'appui et de formation sur les outils informatiques -utilisation imparfaite de ces outils : système d'information interfacés Galion et Chorus -gestion et attribution des licences - habilitations mal définies ou non respectées - existence d'outils de suivi locaux Fort - mise en place des structures d'accompagnement : - assistance téléphonique - maintenance curative et évolutive - gestion des sauvegardes - formations - sensibilisation et formation aux outils informatiques - directive interne pour assurer la continuité du service et la séparation des tâches. - contrôle périodique de l'utilisation des licences SG/SPSSI - examen du rapportage de l'équipe d'assistance téléphonique - examen des formations dispensées - gestion des sauvegardes - suivi des habilitations - MAJ de la documentation des outils (manuel utilisateur) - liste des titulaires de licence - modalités d'application en cas d'absence annoncée ou inopinée - application de la directive interne
3. Risques opérationnels
3.1. - Risques liés à la définition des risques
15 Analyse insuffisante des risques liés au processus « interventions » du programme 135 Fort - vérification du caractère lisible, adapté, Responsables
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 40/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
-appropriation insuffisante de la méthode d'analyse -absence ou insuffisance de l'analyse de risque et des enjeux liés au processus Défaut de validation de l'analyse des risques : - absence de contrôle de supervision du processus de cartographie ou de sa formalisation -défaut de validation par la direction Défaut d'appropriation de l'analyse des risques : - absence ou insuffisante communication de l'analyse des risques auprès des services Absence de mise à jour de l'analyse des risques : - non prise en compte de l'évolution du service (réorganisation, mouvement de personnel, intérim, fonctionnement en mode dégradé,... -non prise en compte de l'évolution des processus (réforme réglementaire, nouveaux acteurs, système ou applications informatiques,..) -non exploitation des anomalies et rejets du comptable
harmonisé et actualisable de l'analyse des risques et des enjeux liés processus « interventions » - existence d'une documentation interne - mise en place d'un processus de validation ad hoc par la direction
- examen de l'analyse des risques - examen de la procédure et du niveau de validation
- information/sensibilisation - mise en ligne sur l'intranet CIC des services audités - consultation du site par les agents - actions de communication
- mise à jour de l'analyse des risques
3.2. - Risques liés au plan d'action et de contrôle
16 Défaut d'élaboration d'un plan d'action et d'un plan de contrôle des processus d'intervention -absence ou insuffisance du plan -absence de priorisation des actions du plan d'actions et plan d'actions insuffisamment détaillé / non applicable (qui fait quoi, quand, comment) -non intégration ou faible intégration des trois Fort - traçabilité et documentation des différents leviers - formalisation des plans de contrôle et des acteurs (auto- contrôle, contrôle mutuel, contrôle de supervision) - entretiens Responsables - examen du plan d'actions CIC des services audités
- entretiens
- examen des plans de contrôle
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 41/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
leviers (organisation, traçabilité, documentation) -non pertinence des actions retenues - absence ou insuffisance des plans de contrôle validés par processus et par service - désignation insuffisante ou absente des agents responsables de la mise en oeuvre (encadrement) et des agents chargés de la mise en oeuvre - méconnaissance des plans de contrôles pour les agents concernés - non adaptation à l'évolution de l'analyse des risques - prise en compte de l'évolution de l'analyse des risques dans la définition du plan d'action et du plan de contrôle - communication de ces plans de contrôle
- mise en oeuvre des plans de contrôle
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17 Absence ou mise en oeuvre partielle du plan de contrôle : - absence de mise en oeuvre effective - mise en oeuvre discontinue - insuffisance et formalisation des contrôles - défaut de traçabilité des contrôles 18 Absence ou insuffisance de suivi des résultats des contrôles -non production de bilans et d'indicateurs de résultats-non retour aux services des résultats des contrôles et de l'évolution des résultats Fort - tableaux de bord de suivi des résultats - analyse des résultats - contrôles effectués documentés et tracés Fort - entretiens - tests d'effectivité des contrôles effectués par les acteurs sur les procédures à risques Responsables - anomalies et rejets CIC des services audités - examen des tableaux de bord de suivi des analyses, et des actions coordonnées - examen de la communication des résultats
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés à la gestion
19 Absence de suivi des AE/CP Fort - tableaux de suivi des AE/CP Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 42/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
4.2. - Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20 Procédure d'engagement juridique mal appliquée : - demande de subvention irrecevable - absence ou retard d'instruction de la demande de subvention - erreur de liquidation - la décision d'attribution de subvention n'est pas traitée - absence ou insuffisance de pièces justificatives - absence de clôture d'un EJ - absence d'archivage des pièces justificatives d'un EJ Fort - dispositif de suivi des demandes de subvention - liste des pièces justificatives à fournir par les opérateurs - contrôle de l'acte de liquidation - contrôle de l'acte de clôture - plan de classement et d'archivage Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi - examen des fiches de procédure - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.3. - Risques liés à la procédure de certification du service fait
21 Mauvaise application de la procédure de certification du service fait : - le service fait est attesté sans contrôle préalable - absence ou retard dans l'instruction du service fait - absence de pièces justificatives - absence d'archivage des documents comptables Fort - dispositif de suivi des opérations - contrôle de l'opération d'enregistrement du service fait Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de la plate-forme comptable - entretiens - examen du tableau de suivi des opérations - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.4. - Risques liés à la procédure de demande de paiement
22 Mauvaise application de la procédure de demande de paiement : - saisie erronée de la demande de paiement - flux de dépense erroné dans Chorus - absence d'archivage des pièces justificatives Fort - contrôle de l'opération de demande de paiement Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de - entretiens - examen du classement et de l'archivage des documents
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 43/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
la plate-forme comptable
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH 23
Compréhension des notions comptables insuffisante Formation / information des agents insuffisante Moyen - plan de formation - actions de formation SG des services audités - entretiens - examen du plan de formation
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 Absence ou insuffisance d'identification des acteurs par processus Absence ou insuffisance de pilotage des travaux de fin de gestion par le niveau central Fort - formalisation de la liste des acteurs par processus - diffusion d'informations spécifiques sous format adapté (guides, notes spécifiques...) - réunions d'information SG des services audités + - entretiens - vérification des listes à jour - traçabilité du pilotage au niveau de la DDT - examen de la documentation produite et diffusée
25
Fort
26
Absence ou insuffisance des contrôles obligatoires et des contrôles personnalisés
Fort
- contrôles effectués, documentés et tracés par les responsables dans les services
Responsables CIC des services - entretiens audités - vérification des plans de contrôle du responsable + - traçabilité des contrôles Responsables du - existence de la documentation et service chargé de de son accessibilité l'habitat - retour agent comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 44/62
4. Tableau des constats
N° de risque Risque inhérent Constat Appréciation Cause Conséquence Risque résiduel Recommanda tions PJ
1. Pilotage du dispositif de contrôle interne comptable 1.1. - Au niveau central
1
· ·
Des acteurs du pilotage identifiés et une répartition des responsabilités définie. Des feuilles de routes précises, claires et pertinentes. Réunions régulières du COTEC en AC. Communication régulière (flashs info notamment). Absence de réseau « métier » des référents CIC.
+++
2
· · ·
++
Les référents CIC ne disposent pas d'un lieu d'échanges.
DAF : Mettre en place un réseau référents CIC constitué de têtes de réseaux régionaux. DHUP : Mettre en place un réseau métier habitat constitué de têtes de réseaux régionaux.
3
·
Mis en ligne de d'informations et de documentation sur le site intranet de la DAF. Peu de référents CIC ont reçu une formation appropriée. Suivi de la mise à jour des référents CIC.
++
Absence de formation spécifique au CIC.
Manque de connaissances générales sur le CIC.
· ·
1.2. - Au niveau des services déconcentrés
4
· ·
Le sujet du CIC a été évoqué dans la plupart des CODIR. Dans certains services un suivi régulier
+++
Plus la démarche est portée par la direction et plus elle a des
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 45/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
est réalisé en CODIR.
chances d'aboutir.
·
5 et 6
Dans certains services, la démarche est portée par la direction. Un référent CIC a été désigné. Il assure le pilotage de la mise en oeuvre du CIC sous l'autorité du secrétaire général auquel il est rattaché, en règle générale. Dans un cas, le référent est rattaché directement à la direction et le poste est resté durablement vacant. Dans certains services, le dispositif est construit de manière partagée entre le service ayant en charge cette mission et le service métier, voire dans un cas avec une mission ayant la stratégie et le pilotage du service dans ses activités. Le déploiement du CIC est effectivement piloté. Existence d'une rubrique dédiée au CIC sur le site intranet des services. La plupart du temps, elle est régulièrement alimentée. Aucun référent ne dispose de lettre de mission mais la mission figure dans la fiche de poste et des objectifs annuels sont fixés dans le cadre de l'entretien professionnel. Tous les services ne disposent pas d'un plan d'actions formalisé mais ceux qui en disposent l'ont élaboré de manière participative. Dans une majorité des services audités, le rapportage n'est pas assuré. +/La DAF n'est pas informée de l'état réel d'avancement de la mise en oeuvre du CIC. +++ Décision d'organisation de la direction. Arrêt de la démarche en cas d'absence prolongée du référent lorsque celui-ci est directement rattaché à l'échelon direction. L'absence de plan d'actions formalisé conduit à ce que la mise en oeuvre du CIC n'est pas planifiée. DDT/M : Veiller à ce que le référent CIC soit rattaché à un service afin de garantir la continuité du déploiement du CIC en cas de vacance de poste.
·
·
·
· ·
·
·
7
·
2. Risques liés à l'environnement du contrôle interne comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 46/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
2.1. - Risques liés à l'organisation des services
8
·
Délégation de signature et habilitations informatiques régulièrement mises à jour mais revue croisée pas toujours réalisée.
Multiplicité des acteurs intervenant dans les processus de mise à jour.
Risque d'une incohérence fonctionnelle entre certaines délégations de signature et des habilitations. Les opérations comptables sont sécurisées. La hiérarchie connaît mieux l'activité des agents, tâche par tâche. L'OFN constitue aussi un outil d'aide au contrôle L'absence de DOS ne permet pas d'analyser la qualité fonctionnelle de l'organisation. À la DHUP, la priorité a été accordée à la mise en place du CIC sur le programme 109 où se concentrent les risques financiers (plus de 15 milliards d'euros en 2015 DHUP : finaliser l'élaboration et la mise en oeuvre des outils relatifs au déploiement du CIC sur le programme 135.
9
·
Des organigrammes fonctionnels nominatifs (OFN) sont formalisés et respectés. Ces organigrammes mettent en oeuvre le principe de la séparation des tâches de manière variable selon les organisations. Dans trop peu de cas, l'OFN constitue un véritable outil de management de l'activité. Des diagnostics organisationnels de structure (DOS) sont réalisés, sauf exceptions. Dans un cas, l'OFN est plus détaillé que demandé, réalisé « sur mesure » et validé par le pilote national du CIC. La réalisation du DOS est prévue dans les deux cas recensés. Les DOS sont en cohérence avec les OFN. Le CIC n'est pas finalisé à la DHUP sur le programme 135.
+++
·
·
· ·
2.2. - Risques liés aux RH et relations externes
10
·
Un risque RH à moyen / long terme sur les fonctions budgétaires (perte de compétence).
+++
Réduction des effectifs.
Risque de difficultés de fonctionnement en cas de situation de sous-
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 47/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
· ·
Rotation rapide des personnels dans de nombreux services. Difficulté de recruter soit d'une manière générale en raison de la faible attractivité du service, soit, en particulier, sur les postes d'instructeur et budgétaire en raison de la faible appétence aux questions financières. Les services mettent en place des stratégies de recrutement. Des plans de formation des agents sont réalisés. Les agents sont formés dans le cadre de formation prise de poste et, pour beaucoup, par la voie d'un compagnonnage au sein du service. Absence de formation de mise à niveau. Plan de formation des agents. Les agents possèdent un bon niveau de compétences. Dans les services au niveau d'activité plus faible que la moyenne, on peut trouver un seul instructeur. Attente de reconnaissance pour les instructeurs et les gestionnaires budgétaires. Quasi absence de rejets du comptable. Très bonnes relations ordonnateurs/CPCM. Dans les cas où il existe des relations directes ordonnateurs/comptables, bonnes relations avec ces derniers. Généralement, un bilan sur le CIC est établi. Déficit de compétence chez certains ++ +++ +++
effectif durable. Dans certains cas, fragilité dans l'organisation et problème de sécurisation des procédures compte tenu du nombre d'agent disponible pour réaliser le traitement des dossiers.
· · ·
· · · ·
·
11 12
· · ·
13
· ·
Risque que certains référents ne soient pas formés aux bonnes pratiques ministérielles.
DAF : Élaborer une valise de formation (auto-formation) accessible sut
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 48/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
acteurs de la chaîne.
·
Les référents locaux sont formés mais, pour certains d'entre eux, grâce à de l'auto-formation.
l'intranet, à l'attention des référents CIC.
2.3. - Risques liés aux systèmes d'information / Galion et Chorus
14
· ·
Bonne sécurisation des données informatiques (Galion). Bonne sécurisation des opérations informatiques.
+++
3. Risques opérationnels 3.1. - Risques liés à la définition des risques
15
· · · ·
Des cartographies des risques sont réalisées. Dans un cas une cartographie ancienne n'a pas été actualisée. Mode dégradé géré dans la pratique mais non formalisé. Le plus souvent, élaboration de la cartographie des risques dans le cadre d'une démarche participative.
++
Absence prolongée de référent CIC et mission CIC non portée par un service.
Oubli possible de la prise en compte d'un risque.
3.2. - Risques liés au plan d'action et de contrôle
16
· ·
Un plan d'action n'a pas toujours été élaboré. Les plans de contrôles ne sont pas formalisés.
Les contrôles à assurer par la hiérarchie, au quotidien, ne sont pas prévus.
DDT/M : Mettre en place un contrôle des dossiers par la hiérarchie, formalisé et tracé.
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17
· ·
Contrôles de supervision réalisés dans la plupart des services. Pour les contrôles de supervision,
L'existence de la fiche de contrôle n'est pas connue de tous les acteurs.
Absence de traçabilité des points contrôlés dans le cadre du contrôle de supervision
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 49/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
présence d'une synthèse des dossiers contrôlés mais, parfois, absence d'utilisation de la fiche de contrôle identifiant les points contrôlés.
·
Les contrôles hiérarchique qui sont réalisés sont formalisés, mais sans indication des points de contrôles (fiche de visa/contrôle agrafée aux parapheurs). Absence de tableau de bord de suivi des résultats de contrôle. Dans certains cas, bilans des contrôles réalisés +
Les contrôleurs hiérarchiques organisent leur contrôle de façon informelle par ajustement mutuel de manière informelle.
et/ou du contrôle hiérarchique. Risque de points de contrôles redondants ou, au contraire, manquants.
18
· ·
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135
19
· · · ·
Le suivi des AE/CP est bien réalisé à l'aide de tableurs. Le suivi des opérations est bien réalisé à l'aide de tableurs. Méconnaissance des restitutions CHORUS. Bonne connaissance de la part des acteurs de notes relatives à l'instruction des dossiers. Bon classement et archivage et bonne tenue des dossiers. Existence d'outils locaux : Cal+ (outil de substitution de LOLA à la DDT 77 et tableau de calcul des surfaces également à la DDT 77, tableurs, fiches de procédure, schéma de circulation des pièces...) Très bon suivi de consommation des AE/CP. Existence de nombreux tableaux de suivi croisés avec les données issues de Chorus et relance
+++
Les formations Chorus ne sont pas adaptées aux acteurs des aides à la pierre.
La plupart du temps, les tableurs sont conçus, indépendamment des restitutions Chorus. L'utilisation des outils locaux fiabilise les décisions attributives de subvention sous réserve que les applications locales soient bien conçues dès le départ. Très bonne qualité de gestion des opérations et des crédits. Sous-utilisation de l'application Chorus
DDT/M : Prévoir dans les plans de formation des formations CHORUS adaptées. DHUP : expertiser l'outil de substitution au logiciel LOLA et le tableau d'aide au calcul des surfaces élaborés par la DDT 77 ; étudier la possibilité de les diffuser aux autres services déconcentrés. DDT/M : Éditer régulièrement :
· ·
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 50/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
des bailleurs qui n'ont pas présenté de demande d'acompte dans un délai de 18 mois ou de 4 ans à compter de la date d'attribution de la subvention.
Les saisies sans les tableurs sont sources d'erreurs et consommatrices en temps (jusqu'à trois saisies dans un service).
- la liste des EJ sans paiement depuis 4 ans et assurer un suivi des EJ recensés. - la liste des EJ sans demande d'acompte depuis 18 mois.
4.2 Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-list des pièces justificatives dans certains services. Existence de fiches de procédures dans de nombreux services.
+++
4.3. Risques liés à la procédure de certification du service fait
21
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-lists des pièces justificatives dans plusieurs services. Dans certains services, les services faits ne sont pas constatés au fil de l'eau mais enregistrés dans Galion (ou Chorus formulaire) uniquement lorsque des crédits de paiements sont disponibles, lors de la préparation du certificat pour paiement.
+/-
Les consignes de la DHUP ne sont pas toujours bien interprétées.
Dans Chorus, les situations des opérations ne reflètent pas la réalité. La dette de l'État est sousévaluée.
DDT/M : Constater le service fait au plus près du fait générateur. DDT/M : Éditer régulièrement une restitution Chorus donnant la liste des services faits constatés (afin de certifier les SF).
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 51/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
4. 4. Risques liés à la procédure de demande de paiement
22
·
Des demandes de paiement ont été présentées alors que les crédits étaient insuffisants. Bon traitement des demandes de paiement.
+/-
Les consignes ne sont pas toujours bien interprétées.
·
Les CPCM jouent un rôle de gestionnaire alors qu'ils n'ont pas été mis en place pour cela mais pour mettre en paiement les DP présentées et/risque de rejet des DP
DDT/M : Lors de la présentation du certificat pour paiement, vérifier la disponibilité des crédits. DDT/M : Informer le correspondant du CPCM de la présentation dans Chorus d'une demande de paiement.
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH
23
· ·
Déficit de compétences en comptabilité générale dans certains services. Compréhension des OFG à parfaire dans certains services.
+/-
Parfois, les services métier réalisent les pointages et contrôles sans connaissance générale des concepts et enjeux comptables, ce qui est source d'erreurs et d'incompréhension.
DDT/M : Former les acteurs de l'ensemble de la chaîne de la dépense sur les concepts de comptabilité générale.
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 à 26
· · ·
Existence d'un responsable d'inventaire (secrétaire général) qui pilote les OFG. Co-réalisation des OFG SG / service métier. Les travaux de fin de gestion sont insuffisamment pilotés s'agissant de la répartition des rôles.
+/-
Faute d'effectif suffisant ou de mauvaise compréhension des consignes données par la DHUP, tous les services faits n'ont pas été enregistrés dans
Le résultat des opérations n'est pas sûr. La déclaration d'inventaire signée par le SG n'est pas exhaustive.
DDT/M : Veiller à mettre en place une organisation coordonnée et participative entre le responsable d'inventaire et le service métier.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 52/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
·
Les travaux de fin de gestion ne sont généralement pas supervisés au sein du service « métier». Toutes les charges à payer ne sont pas recensées.
Chorus. La dette de l'État est sous-évaluée.
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 53/62
5. Synthèse des appréciations des services audités
Service
Organisation du service en matière de CIC
Organisation du processus « interventions » du programme 135 5 4,5 4,5 3 5 4,4
Qualité de la gestion comptable
Opérations de fin de gestion
A B C D E Moyenne
5 4 4,5 3 3,5 4
5 4,5 4,5 4 5 4,6
3 4,5 2 4 5 3,7
Qualité de la gestion comptable 5
Organisation du service en matière de CIC
0
Opérations de fin de gestion
Organisation du processus "interventions" du programme 135
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 54/62
6. Réponses des commanditaires
C o n t r ô l e s P i l o t a g e d u C I C d e s u p e r v s o n G es 0 s t t r i o n O r g a n i s i a t i o n , i i n u c d e s t i o n s r i s q u e s
6.1. Réponse de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 55/62
6.2. Réponse de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 56/62
7. Plans d'actions des commanditaires
7.1. Plan d'actions de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 57/62
7.2. Plan d'actions de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 58/62
8. Glossaire des sigles et acronymes
Acronyme AC AE APL BOP CAP CGEDD CIC CODIR COPIL COTEC CP CPCM DAF DCM DDFiP DDI DDT(M) DG DGALN DHUP DOS DP DREAL DRHIL DRIEA EHB EJ EPA FEDER Administration centrale Autorisation d'engagement Aides personnalisées au logement Budget opérationnel de programme Charge à payer Conseil général de l'environnement et du développement durable Contrôle interne comptable Comité de direction Comité de pilotage Comité technique Crédit de paiement Centre de prestations comptables mutualisées Direction des affaires fiinancières Département comptable ministériel Direction départementale des finances publiques Direction départementale interministérielle Direction départementale des territoires (et de la mer) Directeur général Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Diagnostic organisationnel de structure Demande de paiement Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement d'Île-de-France Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d'Île-de-France Engagement hors bilan Engagement juridique Établissement public d'aménagement Fonds européen de développement régional Signification
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 59/62
Acronyme FE GBCP HLM MARIF MC MEDDE MEEM MLETR MLHD OFN PLAI PLS PLUS PSLA RAP RFFiM SCBCM SD SF SPLS UTAH
Signification Financement et économie du logement et aménagement Gestion budgétaire et comptable publique Habitation à loyer modéré Maîtrise des risques financiers Marchés et comptabilité Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer Ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité Ministère du logement et de l'habitat durable Organigramme fonctionnel nominatif Prêt locatif aidé d'intégration Prêt locatif social Prêt locatif à usage social Prêt social location-accession Reste à payer Responsable de la fonction financière ministériel Service du Contrôleur budgétaire et comptable ministériel Service déconcentré Service fait Suivi de programmation logement social Urbanisme, territoires, aménagement et habitat
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 60/62
www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr
(ATTENTION: OPTION n de l'analyse des risques - prise en compte de l'évolution de l'analyse des risques dans la définition du plan d'action et du plan de contrôle - communication de ces plans de contrôle
- mise en oeuvre des plans de contrôle
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17 Absence ou mise en oeuvre partielle du plan de contrôle : - absence de mise en oeuvre effective - mise en oeuvre discontinue - insuffisance et formalisation des contrôles - défaut de traçabilité des contrôles 18 Absence ou insuffisance de suivi des résultats des contrôles -non production de bilans et d'indicateurs de résultats-non retour aux services des résultats des contrôles et de l'évolution des résultats Fort - tableaux de bord de suivi des résultats - analyse des résultats - contrôles effectués documentés et tracés Fort - entretiens - tests d'effectivité des contrôles effectués par les acteurs sur les procédures à risques Responsables - anomalies et rejets CIC des services audités - examen des tableaux de bord de suivi des analyses, et des actions coordonnées - examen de la communication des résultats
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés à la gestion
19 Absence de suivi des AE/CP Fort - tableaux de suivi des AE/CP Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 42/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
4.2. - Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20 Procédure d'engagement juridique mal appliquée : - demande de subvention irrecevable - absence ou retard d'instruction de la demande de subvention - erreur de liquidation - la décision d'attribution de subvention n'est pas traitée - absence ou insuffisance de pièces justificatives - absence de clôture d'un EJ - absence d'archivage des pièces justificatives d'un EJ Fort - dispositif de suivi des demandes de subvention - liste des pièces justificatives à fournir par les opérateurs - contrôle de l'acte de liquidation - contrôle de l'acte de clôture - plan de classement et d'archivage Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi - examen des fiches de procédure - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.3. - Risques liés à la procédure de certification du service fait
21 Mauvaise application de la procédure de certification du service fait : - le service fait est attesté sans contrôle préalable - absence ou retard dans l'instruction du service fait - absence de pièces justificatives - absence d'archivage des documents comptables Fort - dispositif de suivi des opérations - contrôle de l'opération d'enregistrement du service fait Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de la plate-forme comptable - entretiens - examen du tableau de suivi des opérations - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.4. - Risques liés à la procédure de demande de paiement
22 Mauvaise application de la procédure de demande de paiement : - saisie erronée de la demande de paiement - flux de dépense erroné dans Chorus - absence d'archivage des pièces justificatives Fort - contrôle de l'opération de demande de paiement Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de - entretiens - examen du classement et de l'archivage des documents
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 43/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
la plate-forme comptable
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH 23
Compréhension des notions comptables insuffisante Formation / information des agents insuffisante Moyen - plan de formation - actions de formation SG des services audités - entretiens - examen du plan de formation
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 Absence ou insuffisance d'identification des acteurs par processus Absence ou insuffisance de pilotage des travaux de fin de gestion par le niveau central Fort - formalisation de la liste des acteurs par processus - diffusion d'informations spécifiques sous format adapté (guides, notes spécifiques...) - réunions d'information SG des services audités + - entretiens - vérification des listes à jour - traçabilité du pilotage au niveau de la DDT - examen de la documentation produite et diffusée
25
Fort
26
Absence ou insuffisance des contrôles obligatoires et des contrôles personnalisés
Fort
- contrôles effectués, documentés et tracés par les responsables dans les services
Responsables CIC des services - entretiens audités - vérification des plans de contrôle du responsable + - traçabilité des contrôles Responsables du - existence de la documentation et service chargé de de son accessibilité l'habitat - retour agent comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 44/62
4. Tableau des constats
N° de risque Risque inhérent Constat Appréciation Cause Conséquence Risque résiduel Recommanda tions PJ
1. Pilotage du dispositif de contrôle interne comptable 1.1. - Au niveau central
1
· ·
Des acteurs du pilotage identifiés et une répartition des responsabilités définie. Des feuilles de routes précises, claires et pertinentes. Réunions régulières du COTEC en AC. Communication régulière (flashs info notamment). Absence de réseau « métier » des référents CIC.
+++
2
· · ·
++
Les référents CIC ne disposent pas d'un lieu d'échanges.
DAF : Mettre en place un réseau référents CIC constitué de têtes de réseaux régionaux. DHUP : Mettre en place un réseau métier habitat constitué de têtes de réseaux régionaux.
3
·
Mis en ligne de d'informations et de documentation sur le site intranet de la DAF. Peu de référents CIC ont reçu une formation appropriée. Suivi de la mise à jour des référents CIC.
++
Absence de formation spécifique au CIC.
Manque de connaissances générales sur le CIC.
· ·
1.2. - Au niveau des services déconcentrés
4
· ·
Le sujet du CIC a été évoqué dans la plupart des CODIR. Dans certains services un suivi régulier
+++
Plus la démarche est portée par la direction et plus elle a des
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 45/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
est réalisé en CODIR.
chances d'aboutir.
·
5 et 6
Dans certains services, la démarche est portée par la direction. Un référent CIC a été désigné. Il assure le pilotage de la mise en oeuvre du CIC sous l'autorité du secrétaire général auquel il est rattaché, en règle générale. Dans un cas, le référent est rattaché directement à la direction et le poste est resté durablement vacant. Dans certains services, le dispositif est construit de manière partagée entre le service ayant en charge cette mission et le service métier, voire dans un cas avec une mission ayant la stratégie et le pilotage du service dans ses activités. Le déploiement du CIC est effectivement piloté. Existence d'une rubrique dédiée au CIC sur le site intranet des services. La plupart du temps, elle est régulièrement alimentée. Aucun référent ne dispose de lettre de mission mais la mission figure dans la fiche de poste et des objectifs annuels sont fixés dans le cadre de l'entretien professionnel. Tous les services ne disposent pas d'un plan d'actions formalisé mais ceux qui en disposent l'ont élaboré de manière participative. Dans une majorité des services audités, le rapportage n'est pas assuré. +/La DAF n'est pas informée de l'état réel d'avancement de la mise en oeuvre du CIC. +++ Décision d'organisation de la direction. Arrêt de la démarche en cas d'absence prolongée du référent lorsque celui-ci est directement rattaché à l'échelon direction. L'absence de plan d'actions formalisé conduit à ce que la mise en oeuvre du CIC n'est pas planifiée. DDT/M : Veiller à ce que le référent CIC soit rattaché à un service afin de garantir la continuité du déploiement du CIC en cas de vacance de poste.
·
·
·
· ·
·
·
7
·
2. Risques liés à l'environnement du contrôle interne comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 46/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
2.1. - Risques liés à l'organisation des services
8
·
Délégation de signature et habilitations informatiques régulièrement mises à jour mais revue croisée pas toujours réalisée.
Multiplicité des acteurs intervenant dans les processus de mise à jour.
Risque d'une incohérence fonctionnelle entre certaines délégations de signature et des habilitations. Les opérations comptables sont sécurisées. La hiérarchie connaît mieux l'activité des agents, tâche par tâche. L'OFN constitue aussi un outil d'aide au contrôle L'absence de DOS ne permet pas d'analyser la qualité fonctionnelle de l'organisation. À la DHUP, la priorité a été accordée à la mise en place du CIC sur le programme 109 où se concentrent les risques financiers (plus de 15 milliards d'euros en 2015 DHUP : finaliser l'élaboration et la mise en oeuvre des outils relatifs au déploiement du CIC sur le programme 135.
9
·
Des organigrammes fonctionnels nominatifs (OFN) sont formalisés et respectés. Ces organigrammes mettent en oeuvre le principe de la séparation des tâches de manière variable selon les organisations. Dans trop peu de cas, l'OFN constitue un véritable outil de management de l'activité. Des diagnostics organisationnels de structure (DOS) sont réalisés, sauf exceptions. Dans un cas, l'OFN est plus détaillé que demandé, réalisé « sur mesure » et validé par le pilote national du CIC. La réalisation du DOS est prévue dans les deux cas recensés. Les DOS sont en cohérence avec les OFN. Le CIC n'est pas finalisé à la DHUP sur le programme 135.
+++
·
·
· ·
2.2. - Risques liés aux RH et relations externes
10
·
Un risque RH à moyen / long terme sur les fonctions budgétaires (perte de compétence).
+++
Réduction des effectifs.
Risque de difficultés de fonctionnement en cas de situation de sous-
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 47/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
· ·
Rotation rapide des personnels dans de nombreux services. Difficulté de recruter soit d'une manière générale en raison de la faible attractivité du service, soit, en particulier, sur les postes d'instructeur et budgétaire en raison de la faible appétence aux questions financières. Les services mettent en place des stratégies de recrutement. Des plans de formation des agents sont réalisés. Les agents sont formés dans le cadre de formation prise de poste et, pour beaucoup, par la voie d'un compagnonnage au sein du service. Absence de formation de mise à niveau. Plan de formation des agents. Les agents possèdent un bon niveau de compétences. Dans les services au niveau d'activité plus faible que la moyenne, on peut trouver un seul instructeur. Attente de reconnaissance pour les instructeurs et les gestionnaires budgétaires. Quasi absence de rejets du comptable. Très bonnes relations ordonnateurs/CPCM. Dans les cas où il existe des relations directes ordonnateurs/comptables, bonnes relations avec ces derniers. Généralement, un bilan sur le CIC est établi. Déficit de compétence chez certains ++ +++ +++
effectif durable. Dans certains cas, fragilité dans l'organisation et problème de sécurisation des procédures compte tenu du nombre d'agent disponible pour réaliser le traitement des dossiers.
· · ·
· · · ·
·
11 12
· · ·
13
· ·
Risque que certains référents ne soient pas formés aux bonnes pratiques ministérielles.
DAF : Élaborer une valise de formation (auto-formation) accessible sut
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 48/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
acteurs de la chaîne.
·
Les référents locaux sont formés mais, pour certains d'entre eux, grâce à de l'auto-formation.
l'intranet, à l'attention des référents CIC.
2.3. - Risques liés aux systèmes d'information / Galion et Chorus
14
· ·
Bonne sécurisation des données informatiques (Galion). Bonne sécurisation des opérations informatiques.
+++
3. Risques opérationnels 3.1. - Risques liés à la définition des risques
15
· · · ·
Des cartographies des risques sont réalisées. Dans un cas une cartographie ancienne n'a pas été actualisée. Mode dégradé géré dans la pratique mais non formalisé. Le plus souvent, élaboration de la cartographie des risques dans le cadre d'une démarche participative.
++
Absence prolongée de référent CIC et mission CIC non portée par un service.
Oubli possible de la prise en compte d'un risque.
3.2. - Risques liés au plan d'action et de contrôle
16
· ·
Un plan d'action n'a pas toujours été élaboré. Les plans de contrôles ne sont pas formalisés.
Les contrôles à assurer par la hiérarchie, au quotidien, ne sont pas prévus.
DDT/M : Mettre en place un contrôle des dossiers par la hiérarchie, formalisé et tracé.
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17
· ·
Contrôles de supervision réalisés dans la plupart des services. Pour les contrôles de supervision,
L'existence de la fiche de contrôle n'est pas connue de tous les acteurs.
Absence de traçabilité des points contrôlés dans le cadre du contrôle de supervision
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 49/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
présence d'une synthèse des dossiers contrôlés mais, parfois, absence d'utilisation de la fiche de contrôle identifiant les points contrôlés.
·
Les contrôles hiérarchique qui sont réalisés sont formalisés, mais sans indication des points de contrôles (fiche de visa/contrôle agrafée aux parapheurs). Absence de tableau de bord de suivi des résultats de contrôle. Dans certains cas, bilans des contrôles réalisés +
Les contrôleurs hiérarchiques organisent leur contrôle de façon informelle par ajustement mutuel de manière informelle.
et/ou du contrôle hiérarchique. Risque de points de contrôles redondants ou, au contraire, manquants.
18
· ·
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135
19
· · · ·
Le suivi des AE/CP est bien réalisé à l'aide de tableurs. Le suivi des opérations est bien réalisé à l'aide de tableurs. Méconnaissance des restitutions CHORUS. Bonne connaissance de la part des acteurs de notes relatives à l'instruction des dossiers. Bon classement et archivage et bonne tenue des dossiers. Existence d'outils locaux : Cal+ (outil de substitution de LOLA à la DDT 77 et tableau de calcul des surfaces également à la DDT 77, tableurs, fiches de procédure, schéma de circulation des pièces...) Très bon suivi de consommation des AE/CP. Existence de nombreux tableaux de suivi croisés avec les données issues de Chorus et relance
+++
Les formations Chorus ne sont pas adaptées aux acteurs des aides à la pierre.
La plupart du temps, les tableurs sont conçus, indépendamment des restitutions Chorus. L'utilisation des outils locaux fiabilise les décisions attributives de subvention sous réserve que les applications locales soient bien conçues dès le départ. Très bonne qualité de gestion des opérations et des crédits. Sous-utilisation de l'application Chorus
DDT/M : Prévoir dans les plans de formation des formations CHORUS adaptées. DHUP : expertiser l'outil de substitution au logiciel LOLA et le tableau d'aide au calcul des surfaces élaborés par la DDT 77 ; étudier la possibilité de les diffuser aux autres services déconcentrés. DDT/M : Éditer régulièrement :
· ·
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 50/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
des bailleurs qui n'ont pas présenté de demande d'acompte dans un délai de 18 mois ou de 4 ans à compter de la date d'attribution de la subvention.
Les saisies sans les tableurs sont sources d'erreurs et consommatrices en temps (jusqu'à trois saisies dans un service).
- la liste des EJ sans paiement depuis 4 ans et assurer un suivi des EJ recensés. - la liste des EJ sans demande d'acompte depuis 18 mois.
4.2 Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-list des pièces justificatives dans certains services. Existence de fiches de procédures dans de nombreux services.
+++
4.3. Risques liés à la procédure de certification du service fait
21
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-lists des pièces justificatives dans plusieurs services. Dans certains services, les services faits ne sont pas constatés au fil de l'eau mais enregistrés dans Galion (ou Chorus formulaire) uniquement lorsque des crédits de paiements sont disponibles, lors de la préparation du certificat pour paiement.
+/-
Les consignes de la DHUP ne sont pas toujours bien interprétées.
Dans Chorus, les situations des opérations ne reflètent pas la réalité. La dette de l'État est sousévaluée.
DDT/M : Constater le service fait au plus près du fait générateur. DDT/M : Éditer régulièrement une restitution Chorus donnant la liste des services faits constatés (afin de certifier les SF).
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 51/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
4. 4. Risques liés à la procédure de demande de paiement
22
·
Des demandes de paiement ont été présentées alors que les crédits étaient insuffisants. Bon traitement des demandes de paiement.
+/-
Les consignes ne sont pas toujours bien interprétées.
·
Les CPCM jouent un rôle de gestionnaire alors qu'ils n'ont pas été mis en place pour cela mais pour mettre en paiement les DP présentées et/risque de rejet des DP
DDT/M : Lors de la présentation du certificat pour paiement, vérifier la disponibilité des crédits. DDT/M : Informer le correspondant du CPCM de la présentation dans Chorus d'une demande de paiement.
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH
23
· ·
Déficit de compétences en comptabilité générale dans certains services. Compréhension des OFG à parfaire dans certains services.
+/-
Parfois, les services métier réalisent les pointages et contrôles sans connaissance générale des concepts et enjeux comptables, ce qui est source d'erreurs et d'incompréhension.
DDT/M : Former les acteurs de l'ensemble de la chaîne de la dépense sur les concepts de comptabilité générale.
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 à 26
· · ·
Existence d'un responsable d'inventaire (secrétaire général) qui pilote les OFG. Co-réalisation des OFG SG / service métier. Les travaux de fin de gestion sont insuffisamment pilotés s'agissant de la répartition des rôles.
+/-
Faute d'effectif suffisant ou de mauvaise compréhension des consignes données par la DHUP, tous les services faits n'ont pas été enregistrés dans
Le résultat des opérations n'est pas sûr. La déclaration d'inventaire signée par le SG n'est pas exhaustive.
DDT/M : Veiller à mettre en place une organisation coordonnée et participative entre le responsable d'inventaire et le service métier.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 52/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
·
Les travaux de fin de gestion ne sont généralement pas supervisés au sein du service « métier». Toutes les charges à payer ne sont pas recensées.
Chorus. La dette de l'État est sous-évaluée.
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 53/62
5. Synthèse des appréciations des services audités
Service
Organisation du service en matière de CIC
Organisation du processus « interventions » du programme 135 5 4,5 4,5 3 5 4,4
Qualité de la gestion comptable
Opérations de fin de gestion
A B C D E Moyenne
5 4 4,5 3 3,5 4
5 4,5 4,5 4 5 4,6
3 4,5 2 4 5 3,7
Qualité de la gestion comptable 5
Organisation du service en matière de CIC
0
Opérations de fin de gestion
Organisation du processus "interventions" du programme 135
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 54/62
6. Réponses des commanditaires
C o n t r ô l e s P i l o t a g e d u C I C d e s u p e r v s o n G es 0 s t t r i o n O r g a n i s i a t i o n , i i n u c d e s t i o n s r i s q u e s
6.1. Réponse de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 55/62
6.2. Réponse de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 56/62
7. Plans d'actions des commanditaires
7.1. Plan d'actions de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 57/62
7.2. Plan d'actions de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 58/62
8. Glossaire des sigles et acronymes
Acronyme AC AE APL BOP CAP CGEDD CIC CODIR COPIL COTEC CP CPCM DAF DCM DDFiP DDI DDT(M) DG DGALN DHUP DOS DP DREAL DRHIL DRIEA EHB EJ EPA FEDER Administration centrale Autorisation d'engagement Aides personnalisées au logement Budget opérationnel de programme Charge à payer Conseil général de l'environnement et du développement durable Contrôle interne comptable Comité de direction Comité de pilotage Comité technique Crédit de paiement Centre de prestations comptables mutualisées Direction des affaires fiinancières Département comptable ministériel Direction départementale des finances publiques Direction départementale interministérielle Direction départementale des territoires (et de la mer) Directeur général Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Diagnostic organisationnel de structure Demande de paiement Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement d'Île-de-France Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d'Île-de-France Engagement hors bilan Engagement juridique Établissement public d'aménagement Fonds européen de développement régional Signification
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 59/62
Acronyme FE GBCP HLM MARIF MC MEDDE MEEM MLETR MLHD OFN PLAI PLS PLUS PSLA RAP RFFiM SCBCM SD SF SPLS UTAH
Signification Financement et économie du logement et aménagement Gestion budgétaire et comptable publique Habitation à loyer modéré Maîtrise des risques financiers Marchés et comptabilité Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer Ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité Ministère du logement et de l'habitat durable Organigramme fonctionnel nominatif Prêt locatif aidé d'intégration Prêt locatif social Prêt locatif à usage social Prêt social location-accession Reste à payer Responsable de la fonction financière ministériel Service du Contrôleur budgétaire et comptable ministériel Service déconcentré Service fait Suivi de programmation logement social Urbanisme, territoires, aménagement et habitat
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 60/62
www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr
INVALIDE) (ATTENTION: OPTION oeuvre des plans de contrôle
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17 Absence ou mise en oeuvre partielle du plan de contrôle : - absence de mise en oeuvre effective - mise en oeuvre discontinue - insuffisance et formalisation des contrôles - défaut de traçabilité des contrôles 18 Absence ou insuffisance de suivi des résultats des contrôles -non production de bilans et d'indicateurs de résultats-non retour aux services des résultats des contrôles et de l'évolution des résultats Fort - tableaux de bord de suivi des résultats - analyse des résultats - contrôles effectués documentés et tracés Fort - entretiens - tests d'effectivité des contrôles effectués par les acteurs sur les procédures à risques Responsables - anomalies et rejets CIC des services audités - examen des tableaux de bord de suivi des analyses, et des actions coordonnées - examen de la communication des résultats
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés à la gestion
19 Absence de suivi des AE/CP Fort - tableaux de suivi des AE/CP Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 42/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
4.2. - Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20 Procédure d'engagement juridique mal appliquée : - demande de subvention irrecevable - absence ou retard d'instruction de la demande de subvention - erreur de liquidation - la décision d'attribution de subvention n'est pas traitée - absence ou insuffisance de pièces justificatives - absence de clôture d'un EJ - absence d'archivage des pièces justificatives d'un EJ Fort - dispositif de suivi des demandes de subvention - liste des pièces justificatives à fournir par les opérateurs - contrôle de l'acte de liquidation - contrôle de l'acte de clôture - plan de classement et d'archivage Responsables du service chargé de l'habitat - entretiens - examen des tableaux de suivi - examen des fiches de procédure - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.3. - Risques liés à la procédure de certification du service fait
21 Mauvaise application de la procédure de certification du service fait : - le service fait est attesté sans contrôle préalable - absence ou retard dans l'instruction du service fait - absence de pièces justificatives - absence d'archivage des documents comptables Fort - dispositif de suivi des opérations - contrôle de l'opération d'enregistrement du service fait Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de la plate-forme comptable - entretiens - examen du tableau de suivi des opérations - examen des fiches de contrôle - examen du classement et de l'archivage des documents
4.4. - Risques liés à la procédure de demande de paiement
22 Mauvaise application de la procédure de demande de paiement : - saisie erronée de la demande de paiement - flux de dépense erroné dans Chorus - absence d'archivage des pièces justificatives Fort - contrôle de l'opération de demande de paiement Responsables du service chargé de l'habitat + Responsables de - entretiens - examen du classement et de l'archivage des documents
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 43/62
N° de risqu e
Risques inhérents
Niveau de risque
Mesures de contrôle interne attendues
Acteurs concernés
Réponse d'audit
la plate-forme comptable
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH 23
Compréhension des notions comptables insuffisante Formation / information des agents insuffisante Moyen - plan de formation - actions de formation SG des services audités - entretiens - examen du plan de formation
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 Absence ou insuffisance d'identification des acteurs par processus Absence ou insuffisance de pilotage des travaux de fin de gestion par le niveau central Fort - formalisation de la liste des acteurs par processus - diffusion d'informations spécifiques sous format adapté (guides, notes spécifiques...) - réunions d'information SG des services audités + - entretiens - vérification des listes à jour - traçabilité du pilotage au niveau de la DDT - examen de la documentation produite et diffusée
25
Fort
26
Absence ou insuffisance des contrôles obligatoires et des contrôles personnalisés
Fort
- contrôles effectués, documentés et tracés par les responsables dans les services
Responsables CIC des services - entretiens audités - vérification des plans de contrôle du responsable + - traçabilité des contrôles Responsables du - existence de la documentation et service chargé de de son accessibilité l'habitat - retour agent comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 44/62
4. Tableau des constats
N° de risque Risque inhérent Constat Appréciation Cause Conséquence Risque résiduel Recommanda tions PJ
1. Pilotage du dispositif de contrôle interne comptable 1.1. - Au niveau central
1
· ·
Des acteurs du pilotage identifiés et une répartition des responsabilités définie. Des feuilles de routes précises, claires et pertinentes. Réunions régulières du COTEC en AC. Communication régulière (flashs info notamment). Absence de réseau « métier » des référents CIC.
+++
2
· · ·
++
Les référents CIC ne disposent pas d'un lieu d'échanges.
DAF : Mettre en place un réseau référents CIC constitué de têtes de réseaux régionaux. DHUP : Mettre en place un réseau métier habitat constitué de têtes de réseaux régionaux.
3
·
Mis en ligne de d'informations et de documentation sur le site intranet de la DAF. Peu de référents CIC ont reçu une formation appropriée. Suivi de la mise à jour des référents CIC.
++
Absence de formation spécifique au CIC.
Manque de connaissances générales sur le CIC.
· ·
1.2. - Au niveau des services déconcentrés
4
· ·
Le sujet du CIC a été évoqué dans la plupart des CODIR. Dans certains services un suivi régulier
+++
Plus la démarche est portée par la direction et plus elle a des
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 45/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
est réalisé en CODIR.
chances d'aboutir.
·
5 et 6
Dans certains services, la démarche est portée par la direction. Un référent CIC a été désigné. Il assure le pilotage de la mise en oeuvre du CIC sous l'autorité du secrétaire général auquel il est rattaché, en règle générale. Dans un cas, le référent est rattaché directement à la direction et le poste est resté durablement vacant. Dans certains services, le dispositif est construit de manière partagée entre le service ayant en charge cette mission et le service métier, voire dans un cas avec une mission ayant la stratégie et le pilotage du service dans ses activités. Le déploiement du CIC est effectivement piloté. Existence d'une rubrique dédiée au CIC sur le site intranet des services. La plupart du temps, elle est régulièrement alimentée. Aucun référent ne dispose de lettre de mission mais la mission figure dans la fiche de poste et des objectifs annuels sont fixés dans le cadre de l'entretien professionnel. Tous les services ne disposent pas d'un plan d'actions formalisé mais ceux qui en disposent l'ont élaboré de manière participative. Dans une majorité des services audités, le rapportage n'est pas assuré. +/La DAF n'est pas informée de l'état réel d'avancement de la mise en oeuvre du CIC. +++ Décision d'organisation de la direction. Arrêt de la démarche en cas d'absence prolongée du référent lorsque celui-ci est directement rattaché à l'échelon direction. L'absence de plan d'actions formalisé conduit à ce que la mise en oeuvre du CIC n'est pas planifiée. DDT/M : Veiller à ce que le référent CIC soit rattaché à un service afin de garantir la continuité du déploiement du CIC en cas de vacance de poste.
·
·
·
· ·
·
·
7
·
2. Risques liés à l'environnement du contrôle interne comptable
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 46/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
2.1. - Risques liés à l'organisation des services
8
·
Délégation de signature et habilitations informatiques régulièrement mises à jour mais revue croisée pas toujours réalisée.
Multiplicité des acteurs intervenant dans les processus de mise à jour.
Risque d'une incohérence fonctionnelle entre certaines délégations de signature et des habilitations. Les opérations comptables sont sécurisées. La hiérarchie connaît mieux l'activité des agents, tâche par tâche. L'OFN constitue aussi un outil d'aide au contrôle L'absence de DOS ne permet pas d'analyser la qualité fonctionnelle de l'organisation. À la DHUP, la priorité a été accordée à la mise en place du CIC sur le programme 109 où se concentrent les risques financiers (plus de 15 milliards d'euros en 2015 DHUP : finaliser l'élaboration et la mise en oeuvre des outils relatifs au déploiement du CIC sur le programme 135.
9
·
Des organigrammes fonctionnels nominatifs (OFN) sont formalisés et respectés. Ces organigrammes mettent en oeuvre le principe de la séparation des tâches de manière variable selon les organisations. Dans trop peu de cas, l'OFN constitue un véritable outil de management de l'activité. Des diagnostics organisationnels de structure (DOS) sont réalisés, sauf exceptions. Dans un cas, l'OFN est plus détaillé que demandé, réalisé « sur mesure » et validé par le pilote national du CIC. La réalisation du DOS est prévue dans les deux cas recensés. Les DOS sont en cohérence avec les OFN. Le CIC n'est pas finalisé à la DHUP sur le programme 135.
+++
·
·
· ·
2.2. - Risques liés aux RH et relations externes
10
·
Un risque RH à moyen / long terme sur les fonctions budgétaires (perte de compétence).
+++
Réduction des effectifs.
Risque de difficultés de fonctionnement en cas de situation de sous-
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 47/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
· ·
Rotation rapide des personnels dans de nombreux services. Difficulté de recruter soit d'une manière générale en raison de la faible attractivité du service, soit, en particulier, sur les postes d'instructeur et budgétaire en raison de la faible appétence aux questions financières. Les services mettent en place des stratégies de recrutement. Des plans de formation des agents sont réalisés. Les agents sont formés dans le cadre de formation prise de poste et, pour beaucoup, par la voie d'un compagnonnage au sein du service. Absence de formation de mise à niveau. Plan de formation des agents. Les agents possèdent un bon niveau de compétences. Dans les services au niveau d'activité plus faible que la moyenne, on peut trouver un seul instructeur. Attente de reconnaissance pour les instructeurs et les gestionnaires budgétaires. Quasi absence de rejets du comptable. Très bonnes relations ordonnateurs/CPCM. Dans les cas où il existe des relations directes ordonnateurs/comptables, bonnes relations avec ces derniers. Généralement, un bilan sur le CIC est établi. Déficit de compétence chez certains ++ +++ +++
effectif durable. Dans certains cas, fragilité dans l'organisation et problème de sécurisation des procédures compte tenu du nombre d'agent disponible pour réaliser le traitement des dossiers.
· · ·
· · · ·
·
11 12
· · ·
13
· ·
Risque que certains référents ne soient pas formés aux bonnes pratiques ministérielles.
DAF : Élaborer une valise de formation (auto-formation) accessible sut
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 48/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
acteurs de la chaîne.
·
Les référents locaux sont formés mais, pour certains d'entre eux, grâce à de l'auto-formation.
l'intranet, à l'attention des référents CIC.
2.3. - Risques liés aux systèmes d'information / Galion et Chorus
14
· ·
Bonne sécurisation des données informatiques (Galion). Bonne sécurisation des opérations informatiques.
+++
3. Risques opérationnels 3.1. - Risques liés à la définition des risques
15
· · · ·
Des cartographies des risques sont réalisées. Dans un cas une cartographie ancienne n'a pas été actualisée. Mode dégradé géré dans la pratique mais non formalisé. Le plus souvent, élaboration de la cartographie des risques dans le cadre d'une démarche participative.
++
Absence prolongée de référent CIC et mission CIC non portée par un service.
Oubli possible de la prise en compte d'un risque.
3.2. - Risques liés au plan d'action et de contrôle
16
· ·
Un plan d'action n'a pas toujours été élaboré. Les plans de contrôles ne sont pas formalisés.
Les contrôles à assurer par la hiérarchie, au quotidien, ne sont pas prévus.
DDT/M : Mettre en place un contrôle des dossiers par la hiérarchie, formalisé et tracé.
3.3. - Risques liés à la mise en oeuvre du plan de contrôle
17
· ·
Contrôles de supervision réalisés dans la plupart des services. Pour les contrôles de supervision,
L'existence de la fiche de contrôle n'est pas connue de tous les acteurs.
Absence de traçabilité des points contrôlés dans le cadre du contrôle de supervision
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 49/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
présence d'une synthèse des dossiers contrôlés mais, parfois, absence d'utilisation de la fiche de contrôle identifiant les points contrôlés.
·
Les contrôles hiérarchique qui sont réalisés sont formalisés, mais sans indication des points de contrôles (fiche de visa/contrôle agrafée aux parapheurs). Absence de tableau de bord de suivi des résultats de contrôle. Dans certains cas, bilans des contrôles réalisés +
Les contrôleurs hiérarchiques organisent leur contrôle de façon informelle par ajustement mutuel de manière informelle.
et/ou du contrôle hiérarchique. Risque de points de contrôles redondants ou, au contraire, manquants.
18
· ·
4. Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135 4.1. - Risques liés aux opérations de gestion dans le cadre du processus « interventions » du programme 135
19
· · · ·
Le suivi des AE/CP est bien réalisé à l'aide de tableurs. Le suivi des opérations est bien réalisé à l'aide de tableurs. Méconnaissance des restitutions CHORUS. Bonne connaissance de la part des acteurs de notes relatives à l'instruction des dossiers. Bon classement et archivage et bonne tenue des dossiers. Existence d'outils locaux : Cal+ (outil de substitution de LOLA à la DDT 77 et tableau de calcul des surfaces également à la DDT 77, tableurs, fiches de procédure, schéma de circulation des pièces...) Très bon suivi de consommation des AE/CP. Existence de nombreux tableaux de suivi croisés avec les données issues de Chorus et relance
+++
Les formations Chorus ne sont pas adaptées aux acteurs des aides à la pierre.
La plupart du temps, les tableurs sont conçus, indépendamment des restitutions Chorus. L'utilisation des outils locaux fiabilise les décisions attributives de subvention sous réserve que les applications locales soient bien conçues dès le départ. Très bonne qualité de gestion des opérations et des crédits. Sous-utilisation de l'application Chorus
DDT/M : Prévoir dans les plans de formation des formations CHORUS adaptées. DHUP : expertiser l'outil de substitution au logiciel LOLA et le tableau d'aide au calcul des surfaces élaborés par la DDT 77 ; étudier la possibilité de les diffuser aux autres services déconcentrés. DDT/M : Éditer régulièrement :
· ·
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 50/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
des bailleurs qui n'ont pas présenté de demande d'acompte dans un délai de 18 mois ou de 4 ans à compter de la date d'attribution de la subvention.
Les saisies sans les tableurs sont sources d'erreurs et consommatrices en temps (jusqu'à trois saisies dans un service).
- la liste des EJ sans paiement depuis 4 ans et assurer un suivi des EJ recensés. - la liste des EJ sans demande d'acompte depuis 18 mois.
4.2 Risques liés à la procédure d'engagement juridique
20
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-list des pièces justificatives dans certains services. Existence de fiches de procédures dans de nombreux services.
+++
4.3. Risques liés à la procédure de certification du service fait
21
· · ·
Contrôle des pièces justificatives. Existence de check-lists des pièces justificatives dans plusieurs services. Dans certains services, les services faits ne sont pas constatés au fil de l'eau mais enregistrés dans Galion (ou Chorus formulaire) uniquement lorsque des crédits de paiements sont disponibles, lors de la préparation du certificat pour paiement.
+/-
Les consignes de la DHUP ne sont pas toujours bien interprétées.
Dans Chorus, les situations des opérations ne reflètent pas la réalité. La dette de l'État est sousévaluée.
DDT/M : Constater le service fait au plus près du fait générateur. DDT/M : Éditer régulièrement une restitution Chorus donnant la liste des services faits constatés (afin de certifier les SF).
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 51/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
4. 4. Risques liés à la procédure de demande de paiement
22
·
Des demandes de paiement ont été présentées alors que les crédits étaient insuffisants. Bon traitement des demandes de paiement.
+/-
Les consignes ne sont pas toujours bien interprétées.
·
Les CPCM jouent un rôle de gestionnaire alors qu'ils n'ont pas été mis en place pour cela mais pour mettre en paiement les DP présentées et/risque de rejet des DP
DDT/M : Lors de la présentation du certificat pour paiement, vérifier la disponibilité des crédits. DDT/M : Informer le correspondant du CPCM de la présentation dans Chorus d'une demande de paiement.
5. Risques liés aux opérations de fin de gestion 5.1. - Risques liés aux RH
23
· ·
Déficit de compétences en comptabilité générale dans certains services. Compréhension des OFG à parfaire dans certains services.
+/-
Parfois, les services métier réalisent les pointages et contrôles sans connaissance générale des concepts et enjeux comptables, ce qui est source d'erreurs et d'incompréhension.
DDT/M : Former les acteurs de l'ensemble de la chaîne de la dépense sur les concepts de comptabilité générale.
5.2. - Risques liés à l'organisation
24 à 26
· · ·
Existence d'un responsable d'inventaire (secrétaire général) qui pilote les OFG. Co-réalisation des OFG SG / service métier. Les travaux de fin de gestion sont insuffisamment pilotés s'agissant de la répartition des rôles.
+/-
Faute d'effectif suffisant ou de mauvaise compréhension des consignes données par la DHUP, tous les services faits n'ont pas été enregistrés dans
Le résultat des opérations n'est pas sûr. La déclaration d'inventaire signée par le SG n'est pas exhaustive.
DDT/M : Veiller à mettre en place une organisation coordonnée et participative entre le responsable d'inventaire et le service métier.
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 52/62
N° de risque
Risque inhérent
Constat
Appréciation
Cause
Conséquence
Risque résiduel
Recommanda tions
PJ
·
Les travaux de fin de gestion ne sont généralement pas supervisés au sein du service « métier». Toutes les charges à payer ne sont pas recensées.
Chorus. La dette de l'État est sous-évaluée.
·
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 53/62
5. Synthèse des appréciations des services audités
Service
Organisation du service en matière de CIC
Organisation du processus « interventions » du programme 135 5 4,5 4,5 3 5 4,4
Qualité de la gestion comptable
Opérations de fin de gestion
A B C D E Moyenne
5 4 4,5 3 3,5 4
5 4,5 4,5 4 5 4,6
3 4,5 2 4 5 3,7
Qualité de la gestion comptable 5
Organisation du service en matière de CIC
0
Opérations de fin de gestion
Organisation du processus "interventions" du programme 135
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 54/62
6. Réponses des commanditaires
C o n t r ô l e s P i l o t a g e d u C I C d e s u p e r v s o n G es 0 s t t r i o n O r g a n i s i a t i o n , i i n u c d e s t i o n s r i s q u e s
6.1. Réponse de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 55/62
6.2. Réponse de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 56/62
7. Plans d'actions des commanditaires
7.1. Plan d'actions de la DHUP
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 57/62
7.2. Plan d'actions de la DAF
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 58/62
8. Glossaire des sigles et acronymes
Acronyme AC AE APL BOP CAP CGEDD CIC CODIR COPIL COTEC CP CPCM DAF DCM DDFiP DDI DDT(M) DG DGALN DHUP DOS DP DREAL DRHIL DRIEA EHB EJ EPA FEDER Administration centrale Autorisation d'engagement Aides personnalisées au logement Budget opérationnel de programme Charge à payer Conseil général de l'environnement et du développement durable Contrôle interne comptable Comité de direction Comité de pilotage Comité technique Crédit de paiement Centre de prestations comptables mutualisées Direction des affaires fiinancières Département comptable ministériel Direction départementale des finances publiques Direction départementale interministérielle Direction départementale des territoires (et de la mer) Directeur général Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature Direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages Diagnostic organisationnel de structure Demande de paiement Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement d'Île-de-France Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d'Île-de-France Engagement hors bilan Engagement juridique Établissement public d'aménagement Fonds européen de développement régional Signification
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 59/62
Acronyme FE GBCP HLM MARIF MC MEDDE MEEM MLETR MLHD OFN PLAI PLS PLUS PSLA RAP RFFiM SCBCM SD SF SPLS UTAH
Signification Financement et économie du logement et aménagement Gestion budgétaire et comptable publique Habitation à loyer modéré Maîtrise des risques financiers Marchés et comptabilité Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Ministère de l'environnement, de l'énergie et de la mer Ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité Ministère du logement et de l'habitat durable Organigramme fonctionnel nominatif Prêt locatif aidé d'intégration Prêt locatif social Prêt locatif à usage social Prêt social location-accession Reste à payer Responsable de la fonction financière ministériel Service du Contrôleur budgétaire et comptable ministériel Service déconcentré Service fait Suivi de programmation logement social Urbanisme, territoires, aménagement et habitat
Rapport CGEDD n° 010352-01
Audit du contrôle interne comptable des interventions de la direction de l'habitat, de l'urbanisme et des paysages
Page 60/62
www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr
INVALIDE)