Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures

GUIGNARD, Philippe ; STEINER, Rémi ; CLEMENT, Pascal

Auteur moral
France. Conseil général de l'environnement et du développement durable ; France. Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies
Auteur secondaire
Résumé
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm"> <font face="Arial, sans-serif"><font size="2">Les activités d'exploration et de production d'hydrocarbures sont exercées sur le territoire national </font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">dans le cadre de permis miniers délivrés par </font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">l'État</font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2"> et régis par le Code minier. Ces activités, aujourd'hui exercées par un petit nombre d'opérateurs français et étrangers de taille moyenne, représentent un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 330 millions d'euros, principalement dans le Bassin parisien et dans le Bassin aquitain. Elles assurent quelques milliers d'emplois directs et indirects en France, ainsi que des retombées fiscales d'environ 150 millions d'euros par an. La production pétrolière de la France représente 1 % de sa consommation et se substitue à des importations. Les permis miniers sont de deux natures : des permis exclusifs de recherche (PER), délivrés pour une durée maximale de cinq ans prorogeables deux fois et, en cas de découverte d'un gisement, des concessions, délivrées pour une durée maximale de 50 ans, prorogeables par tranches d'au plus 25 ans. </font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">La mission a examiné les modalités et les délais d'instruction des décisions relatives aux titres miniers d'hydrocarbures. Elle a notamment recensé, à la fin du mois de juin 2015, 129 demandes initiales de permis de recherche et 33 demandes de prolongation de permis de recherche réparties entre toutes les phases successives de l'instruction, alors que ces demandes ont majoritairement été déposées il y a plus de quatre ans. Les permis de recherche, accordés pour une durée qui n'excède pas cinq ans, expirent progressivement: il ne subsiste que 16 permis en cours de validité </font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">fin juillet 2015</font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">. Le rapport analyse les causes de ces retards et propose un ensemble de mesures permettant d'une part de traiter les retards accumulés, d'autre part d'instruire plus efficacement et de manière plus transparente les nouvelles demandes, à travers une modernisation et une simplification de la procédure d'instruction des dossiers.</font></font><font face="Arial, sans-serif"><font size="2"> </font></font>
Editeur
CGEDD ; CGEIET
Descripteur Urbamet
demande
Descripteur écoplanete
instruction administrative ; permis de recherche ; permis d'exploitation ; hydrocarbure ; droit minier ; concession
Thème
Ressources - Nuisances
Texte intégral
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Ministère de l'économie, de l'industrie et du numérique N° 010220-01 N° 2015/14/CGE/SG Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Rapport à Monsieur le Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique Madame le Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie établi par Rémi STEINER Ingénieur général des mines Pascal CLÉMENT Ingénieur général des mines Philippe GUIGNARD Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts - JUILLET 2015 - 2 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3 SOMMAIRE SYNTHESE .................................................................................................................................... 7 TABLE DES RECOMMANDATIONS ................................................................................................ 10 INTRODUCTION .......................................................................................................................... 12 1 L'extraction d'hydrocarbures conventionnels à l'heure de la transition énergétique ................ 13 1.1 Une expertise française reconnue, malgré une production modeste d'hydrocarbures .......... 13 1.2 Une ruée vers les hydrocarbures non-conventionnels qui a déstabilisé les opérateurs traditionnels ............................................................................................................................. 17 1.2.1 Le contexte................................................................................................................................ 17 1.2.2 Le sort des permis de recherche accordés avant la loi de 2011 ............................................... 18 1.2.3 Le sort des demandes de permis de recherche déposées avant la loi ..................................... 19 1.3 Des opérateurs menacés d'asphyxie ........................................................................................ 21 1.4 Le maintien d'un certain niveau d'extraction d'hydrocarbures conventionnels est techniquement possible, économiquement fondé et ne s'oppose pas à la transition énergétique .............................................................................................................................. 22 2 Une procédure d'instruction des demandes inadaptée ........................................................... 26 2.1 Une complexification progressive de la procédure qui rejaillit sur les délais de traitement ... 26 2.2 Des délais de réponse insatisfaisants à presque toutes les étapes de la procédure ............... 28 2.2.1 L'analyse de recevabilité ........................................................................................................... 29 2.2.2 La mise en concurrence ............................................................................................................ 30 2.2.3 L'instruction locale .................................................................................................................... 31 2.2.4 L'instruction nationale .............................................................................................................. 31 2.2.5 La signature ............................................................................................................................... 32 2.3 La question de la participation du public ................................................................................. 34 2.4 La portée des rejets implicites.................................................................................................. 37 3 Un volume important et hétérogène de demandes en instance .............................................. 39 3.1 Typologie des demandes .......................................................................................................... 39 3.2 Les demandes initiales de permis............................................................................................. 40 3.2.1 Une activité extrêmement cyclique .......................................................................................... 40 3.2.2 Une régulation des demandes par la recevabilité et par la concurrence plutôt que par des rejets motiÎs ........................................................................................................................... 43 3.2.3 129 demandes de nouveaux permis en déshérence ................................................................ 45 4 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.3 Les demandes de prolongation ................................................................................................ 46 3.3.1 Une obligation de diligence renforcée par rapport à l'octroi initial ......................................... 46 3.3.2 Des délais de réponse historiquement très insatisfaisants ...................................................... 47 3.3.3 Le rejet de certaines prolongations rompt avec les pratiques passées .................................... 49 3.3.4 Des demandes de prolongation en cours, parfois très anciennes ............................................ 50 3.4 Les demandes liées à des concessions ..................................................................................... 52 3.5 Synthèse de l'examen par la mission des demandes à l'instruction ........................................ 54 4 Diagnostic et recommandations ............................................................................................. 55 4.1 Une priorité de très court terme : préserver l'exploration d'hydrocarbures conventionnels en France ....................................................................................................................................... 56 4.2 Restaurer l'efficacité de l'instruction des permis miniers ........................................................ 62 4.3 Assurer la permanence de l'activité ......................................................................................... 68 ANNEXES ................................................................................................................................... 69 Annexe 1 : Lettre de mission ............................................................................................................ 70 Annexe 2 : Liste des acronymes utilisés ........................................................................................... 72 Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées ou interrogées ........................................................... 73 Annexe 4 : Carte des titres miniers d'hydrocarbures au 1er janvier 2015 ...................................... 76 Annexe 5 : Demandes recevables de permis exclusifs de recherche en cours d'instruction au 31 mai 2015 .............................................................................................................................. 79 Annexe 6 : Liste des demandes de permis exclusifs de recherche hydrocarbures déclarées recevables depuis 1989 ............................................................................................................ 85 Annexe 7 : Liste des permis exclusifs de recherche accordés depuis 1983 ................................... 107 Annexe 8 : Note du 16 juillet 2015 de la Direction des Affaires Juridiques, portant sur différents sujets liés à l'instruction des titres miniers en matière d'hydrocarbures .............................. 126 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 5 ILLUSTRATIONS Figure 1 : production de pétrole et de gaz en France.................................................................... 13 Figure 2 : plateforme d'exploitation d'hydrocarbures conventionnels à proximité de Vaudoy-enBrie, sur la concession de Champotran ................................................................................... 15 Figure 3 : investissements d'exploration et d'exploitation, en millions d'euros, dans le Bassin parisien et en Aquitaine ......................................................................................................... 15 Figure 4 : activité de sismique et forages d'exploration ............................................................... 16 Figure 5 : évolution du nombre des permis de recherche en cours de validité, extrapolation jusqu'au 1er janvier 2017 en l'absence de nouvelle décision .................................................... 21 Figure 6 : facture énergétique annuelle de la France (en milliards d'euros) et prix du baril de pétrole (en euros et en dollars) .......................................................................................................... 23 Figure 7 : diagramme mettant en évidence les étapes de l'instruction d'un permis exclusif de recherche .............................................................................................................................. 27 Figure 8 : flux des permis exclusifs de recherche accordés, classés par année de décision et mettant en évidence le délai couru depuis la première pétition enregistrée sur la zone concernée par le permis ................................................................................................................................... 34 Figure 9 : flux annuel de l'ensemble des demandes de permis exclusifs de recherche et flux annuel des demandes ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande ............................................................................................................................... 41 Figure 10 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir le délai dans lequel ces demandes ont par la suite été traitées ................................................................... 42 Figure 11 : stock des demandes de permis de recherche en cours d'instruction à la fin de chaque année civile ........................................................................................................................... 42 Figure 12 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir la réponse in fine donnée.................................................................................................................................. 44 Figure 13 : nombre des prolongations accordées et refusées depuis 1993 .................................... 47 Figure 14 : extrait de l'annexe 7 mettant en évidence les délais d'instruction des demandes de prolongation. ........................................................................................................................ 48 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 7 SYNTHESE Les activités d'exploration et de production d'hydrocarbures sont exercées sur le territoire national dans le cadre de permis miniers délivrés par l'Etat et régis par le Code minier. Ces activités, aujourd'hui exercées par un petit nombre d'opérateurs français et étrangers de taille moyenne, représentent un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 330 millions d'euros, principalement dans le Bassin parisien et dans le Bassin aquitain. Elles assurent quelques milliers d'emplois directs et indirects en France, ainsi que des retombées fiscales d'environ 150 millions d'euros par an. La production pétrolière de la France représente 1 % de sa consommation et se substitue à des importations. Les permis miniers sont de deux natures : des permis exclusifs de recherche (PER), délivrés pour une durée maximale de cinq ans prorogeables deux fois et, en cas de découverte d'un gisement, des concessions, délivrées pour une durée maximale de 50 ans, prorogeables par tranches d'au plus 25 ans. L'instruction de ces permis est partagée entre la Direction Générale de l'Energie et du Climat (DGEC), les DREAL et les préfectures de département ; elle se conclut normalement par un arrêté signé par les deux ministres de l'écologie et de l'économie. Après une période de basse activité, la hausse du cours du pétrole et la perspective du recours à des techniques non-conventionnelles (la fracturation hydraulique) pour extraire des hydrocarbures enfermés dans des couches profondes et peu perméables du sous-sol (« hydrocarbures de rochemère », ou « gaz et huiles de schiste ») a provoqué un afflux de demandes de permis dans la deuxième moitié des années 2000. Un courant de protestation a conduit à l'interdiction le 13 juillet 2011 de la fracturation hydraulique. A quelques années de ces éÎnements, la situation des demandes de titres miniers en cours d'instruction est la suivante à la fin du mois de juin 2015 : Instruction locale inacheÎe ou réserÎe Octroi PER Prolongation Concessions Octroi Prolongation Instruction nationale inacheÎe Décision en cours de formalisation à la DGEC Décision à la signature des ministres Total 38 12 0 2 66 7 4 2 8 7 0 0 17 7 2 0 129 33 6 4 Ce n'est pas le nombre des demandes en instance qui est sans précédent, mais la longueur de leur instruction : en effet, la majorité des demandes de permis en instance ont été déposées il y a plus de quatre ans. Dans 107 cas de demandes de permis sur 129 et dans 18 cas de demandes de prolongation sur 33, l'instruction ne sert plus qu'à confirmer ou à infirmer une décision de rejet implicite intervenue deux ans (respectivement 15 mois) après le dépôt de la demande. 8 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Par ailleurs, alors qu'une dizaine de nouveaux permis par an étaient octroyés de 2007 à 2010, aucun nouveau permis n'a été attribué depuis, sauf deux en 2013. Les décisions de prolongation, dont l'issue est devenue plus incertaine depuis 6 décisions de rejet en décembre 2013, sont peu nombreuses (9 au premier semestre 2015, dont un rejet). En définitive, les demandes en instance semblent pour beaucoup appelées à le rester. Comme les périodes de validité des permis de recherche ont une durée maximale de cinq ans, le nombre des permis de recherche en cours de validité décroit constamment : il n'existe plus que 16 permis actifs fin juillet 2015 et, en l'absence de nouvelles autorisations, il n'en subsisterait plus que 6 à la fin de l'année 2016. Autant dire que la pérennité de l'activité d'exploration pétrolière est menacée ; ainsi qu'à terme l'activité d'exploitation, les concessions ayant vocation à s'épuiser progressivement. La mission estime que l'actuelle situation d'engorgement de l'instruction des titres miniers depuis 2011 tient à la conjonction de deux phénomènes : Une gestion difficile du mouvement de protestation contre l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère, mouvement qui a d'autant plus prospéré que l'octroi de titres de recherche ne prévoyait alors aucune consultation du public et que les critères de choix de l'administration manquaient de transparence. La loi du 13 juillet 2011 a interdit la technique de la fracturation hydraulique sans explicitement interdire l'exploitation d'hydrocarbures de roche-mère. Dans le silence de la loi, l'administration n'a pas rejeté les demandes de permis de recherche d'hydrocarbures de roche-mère : ces demandes, corrigées mais jamais refusées ni acceptées, constituent encore, quatre ans plus tard, au moins le quart des demandes de permis en attente de décision. Par un effet d'amalgame, la suspicion qu'elles ont inspirée a contaminé l'ensemble des demandes, même étrangères aux hydrocarbures de roche-mère. L'absence de robustesse d'une procédure d'instruction comportant trop d'étapes successives et de passages de relais, sans pilotage d'ensemble suffisant. La dernière révision de cette procédure, intervenue en 2006, en creux de cycle, a manqué le virage de l'informatisation, de la dématérialisation des demandes, de la déconcentration des décisions, de l'information du public ; en bref, de la modernisation de l'Etat. Afin de préserver l'écosystème des opérateurs présents sur le territoire français, en général bien acceptés et attentifs à leurs obligations, il est urgent de renouer avec la délivrance de nouvelles autorisations, en hiérarchisant les demandes en cours d'instruction. Un flux d'une vingtaine de décisions de prolongations et d'octroi par an apparaît nécessaire. A contrario, la mission estime que dans la plupart des cas il n'y a plus lieu aujourd'hui de poursuivre l'instruction des demandes de permis les plus anciennes, antérieures à la loi anti-fracturation hydraulique et donc implicitement rejetées depuis plus de deux ans. Elle recommande d'en informer par courrier les pétitionnaires, en les prévenant de la réouverture des zones concernées à d'éventuelles nouvelles demandes et de la possibilité pour eux de réitérer dans ce cadre leur intérêt. Les décisions en cours de formalisation ou à la signature devraient être prises dans les meilleurs délais. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 9 Au-delà, la mission invite l'administration à prendre acte de la nécessité d'une plus grande transparence, s'agissant tout particulièrement de son interprétation des conséquences de la loi antifracturation hydraulique et de ses critères de régulation de la concurrence. Il convient également de tirer le meilleur parti de la procédure de participation du public de 2013 pour prévenir, autant que faire se peut, les situations de blocage. L'absence de parti-pris de l'administration doit être incontestable et doit se traduire lorsqu'il y a lieu par des décisions de rejet motiÎes et publiques. Ces recommandations urgentes visent ainsi à purger le stock de dossiers anciens et à permettre à l'administration de donner la priorité aux demandes plus récentes. Ces recommandations peuvent être mises en oeuvre dans l'état actuel du droit. Elles ne permettent pas d'écarter tous les risques juridiques créés par la mauvaise administration des demandes depuis quatre ans, qui subsisteront en tout état de cause. La mission estime par ailleurs indispensable une modernisation de la procédure d'instruction des titres miniers d'hydrocarbures. Il s'agit de réorganiser et de simplifier la procédure, de réduire les ruptures de traitement et les étapes redondantes (occasionnées notamment par l'actuel examen de « recevabilité » des demandes), d'adopter pour les prolongations et les mutations de titres miniers la règle du « silence vaut accord » (en cohérence avec l'actuel projet de texte transférant les compétences minières maritimes dans les régions d'outre-mer). Cette modernisation, cohérente avec la réforme du code minier, relève du décret en Conseil des ministres. Elle pourrait être effectuée soit à l'occasion d'une mise à jour spécifique du décret du 2 juin 2006, soit à l'occasion de la codification des dispositions réglementaires du code minier si celle-ci était imminente. Ces évolutions devraient s'inscrire dans le cadre d'une clarification des perspectives de l'exploration et de la production d'hydrocarbures sur le sol français. La mission souligne que le maintien, et même le développement de cette activité, sont économiquement justifiés et cohérents avec les hypothèses qui sous-tendent la transition énergétique. Parallèlement, elle appelle l'attention des ministres sur la nécessité et sur la difficulté d'assurer la permanence des compétences minières au sein de l'administration centrale et locale. * * * 10 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures TABLE DES RECOMMANDATIONS Traiter le stock des demandes en cours d'instruction Recommandation n° 1. Il n'existe plus que 16 permis exclusifs de recherche en cours de validité. L'exploration d'hydrocarbures conventionnels est menacée d'extinction. Organiser sa sauvegarde en veillant tout particulièrement sur les opérateurs déjà implantés sur le territoire national et bénéficiant d'une bonne notoriété. Hiérarchiser en conséquence les demandes en cours d'instruction. Statuer sur les demandes dont l'instruction est acheÎe ou en voie de l'être. ....................................................................................................................... 56 Recommandation n° 2. Statuer dans les meilleurs délais sur les demandes de concession. Veiller à la ponctualité des prolongations, qui doivent impérativement intervenir avant l'expiration de la période précédente. ..................................................................................... 57 Recommandation n° 3. Confirmer par courrier aux pétitionnaires concernés le rejet implicite des demandes anciennes dont l'instruction n'a pas abouti et ne paraît pas susceptible de connaître une issue favorable à court terme. Prévenir les pétitionnaires de la réouverture des zones concernées à de nouvelles demandes et de la possibilité pour eux de réitérer dans ce cadre leur intérêt. ..................................................................................................................... 57 Recommandation n° 4. Mettre à jour la carte des permis miniers en ouvrant à de nouvelles demandes les zones libérées par l'application de la recommandation précédente. ............... 58 Recommandation n° 5. Ne pas hésiter à rejeter les demandes de permis de recherche insuffisamment convaincantes, en tenant plus largement compte de la qualité des études préalables, de la proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs, de l'efficacité et de la compétence dont les pétitionnaires ont pu faire preuve, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement. ............................................................ 59 Recommandation n° 6. Assurer vis-à-vis du public et des opérateurs une meilleure transparence des critères et des conséquences des choix publics. Respecter la lettre et l'esprit des nouvelles règles de participation du public. Clarifier les conséquences que l'administration tire de la loi interdisant la fracturation hydraulique, les critères d'analyse de la capacité financière des opérateurs, les règles que l'administration se fixe pour arbitrer les situations de concurrence. ....................................................................................................... 60 Recommandation n° 7. Veiller à l'alignement des missions du BEPH par rapport à celles, plus générales, de la DGEC............................................................................................................... 61 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 11 Réformer les dispositions réglementaires sources de retards Recommandation n° 8. Centraliser au BEPH l'examen de la recevabilité des demandes de permis ; communiquer au pétitionnaire le résultat de cet examen, sous un délai d'un mois, en même temps qu'il est accusé réception de la demande. Lui indiquer que sa demande sera rejetée d'office si les pièces complémentaires éventuellement sollicitées ne sont pas produites dans un délai de deux mois...................................................................................... 63 Recommandation n° 9. Adopter la règle du silence vaut accord pour les prolongations et les mutations de titres miniers d'exploration et d'exploitation. Faire coïncider dans le cas des demandes de prolongation le délai de préavis et le délai d'acceptation implicite : deux ans pour une concession, six mois pour un permis de recherche. ................................................. 64 Recommandation n° 10. Déconcentrer les décisions relatives aux permis de recherche, qui devraient relever du préfet de région et donner lieu dans les départements concernés à une délibération du CoDERST .......................................................................................................... 65 Recommandation n° 11. Confirmer le BEPH dans son rôle de pilote, de gardien des délais et des normes d'instruction. Favoriser une instruction concertée ­ et non plus séquentielle ­ entre services locaux et centraux. Assurer le partage de l'information entre services déconcentrés et administration centrale en élaborant un système d'information adapté. ... 66 Recommandation n° 12. Renforcer l'expertise financière du BEPH et le suivi permanent de la capacité des opérateurs. .......................................................................................................... 67 Assurer la permanence de l'activité Recommandation n° 13. Mener à son terme la réforme du code minier ................................. 68 Recommandation n° 14. Assurer la permanence et la qualité des compétences minières au sein de l'administration centrale et locale, s'agissant notamment de la police des mines ..... 68 12 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures INTRODUCTION Les activités d'exploration et de production des hydrocarbures sur le territoire national sont régies par les procédures du Code minier. Ces activités engendrent aujourd'hui un chiffre d'affaires annuel direct et indirect compris entre 500 millions et 1 milliard d'euros, assurant ainsi quelques milliers d'emplois directs et indirects en France, avec des retombées fiscales d'environ 150 millions d'euros par an. Elles apportent également une contribution précieuse à la connaissance du sous-sol national. Récemment, la montée en puissance du gaz de schiste aux Etats-Unis, combinée avec une sensibilité accrue aux problématiques environnementales, a suscité en France l'intérêt de nouveaux opérateurs et une contestation locale dans les zones où des recherches de ce type d'hydrocarbures « non conventionnels » étaient envisagées. Le législateur a répondu à cette inquiétude par la loi du 13 juillet 2011, qui visait à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique. Par ailleurs, diverses modifications des procédures de consultation du public ont été introduites pour répondre aux nouvelles exigences constitutionnelles instaurées par la Charte de l'environnement. Cette sensibilité a contribué à dégrader fortement depuis 2011 les conditions d'attribution des demandes de titres miniers, y compris pour des recherches d'hydrocarbures conventionnels. Dans ce contexte, il a été constaté que l'instruction et les décisions relatives aux différents types de titres miniers d'hydrocarbures (permis exclusifs de recherche, concessions de mines ou de stockage souterrain), ainsi que les décisions relatives à leur prolongation ou à leur mutation, font l'objet de retards parfois très importants, aux différentes étapes de leur instruction, retards pouvant fragiliser juridiquement tant les décisions elles-mêmes que les conditions d'exploitation des sites concernés. Il a donc été demandé au Conseil général de l'économie et au Conseil général de l'environnement et du développement durable d'examiner, avec l'appui de la direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), les conditions d'instruction locales et nationales des permis exclusifs de recherche et des concessions d'hydrocarbures, afin d'identifier les pistes permettant de résorber les retards constatés, en prenant en compte le projet de réforme du code minier en cours de préparation. La première partie de ce rapport traite du contexte de la prospection et de l'exploitation des hydrocarbures en France. La seconde partie est consacrée à l'analyse des procédures d'octroi des titres miniers, aux délais habituels de traitement des dossiers, aux enjeux de participation du public et de décision implicite en cas de retard d'instruction. La troisième partie détaille les demandes en cours d'instruction ; elle s'attache plus particulièrement à recenser et à examiner les demandes initiales de permis de recherche, les demandes de prolongation de permis et les demandes liées à des concessions. Enfin, les recommandations auxquelles conduisent l'examen tant des procédures que des demandes en attente sont l'objet d'une quatrième partie. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 13 1 L'EXTRACTION D'HYDROCARBURES CONVENTIONNELS A L'HEURE DE LA TRANSITION ENERGETIQUE 1.1 Une expertise française reconnue, malgré une production modeste d'hydrocarbures Alors que le gisement de pétrole de Péchelbronn, en Alsace, a été exploité dès le 18ème siècle, l'exploration pétrolière ne s'est Îritablement développée qu'après la seconde guerre mondiale, dans le cadre d'un code minier rénoÎ en 1956. En plus de 60 ans, le Gouvernement français a reçu plus de 1 700 demandes de titres d'exploration (demandes de permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux) et en a octroyé plus de 600. Ceux-ci ont conduit à l'octroi de 77 titres d'exploitation (concessions d'hydrocarbures liquides ou gazeux), principalement dans le Bassin parisien, le Bassin d'Aquitaine et le fossé Rhénan, y compris dans des environnements très sensibles comme le bassin d'Arcachon ou les vignes de Champagne. Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon), dans d'excellentes conditions de sécurité. Environ 3 000 puits d'exploration et de production ont été forés. A cet égard, il est important de rappeler que les forages donnent systématiquement lieu à un tubage et à un cuvelage cimenté, assurant l'étanchéité des puits lors de la traversée des aquifères. Figure 1 : production de pétrole et de gaz en France (source : BEPH) Une tonne d'équivalent pétrole équivalant à 1 069 m3 de gaz d'Algérie, les deux unités utilisées cicontre, le milliard de mètres cubes 3 de gaz (Gm ) et le million de tonnes de pétrole, représentent des quotas d'énergies comparables. Un pic de production de gaz naturel a été atteint à la fin des années 1970, une dizaine d'années plus tard pour le pétrole brut. Les années 1990 ont enregistré des changements notables avec le départ des grandes sociétés pétrolières (TOTAL-ELF, ESSO, SHELL) et leur remplacement par des sociétés de taille moyenne (telles que VERMILION, GEOPETROL et LUNDIN), françaises ou étrangères. Les travaux menés par ces sociétés ont contribué au ralentissement du déclin de la production nationale, sans toutefois l'endiguer. 14 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Le rythme de l'exploration, tombé à un point bas au début des années 2000 (du fait d'un prix du pétrole brut à moins de 12 $/baril en 1998), s'est notablement redressé après 2005 compte tenu, d'une part, du maintien du prix du pétrole au-dessus de 50 $/baril ; d'autre part, d'actions de promotion internationale du domaine minier français menées par les Pouvoirs publics. Les demandes de permis d'exploration reflètent cette évolution (cf. Figure 10, page 42). Grâce à l'évolution des techniques et aux progrès dans les connaissances géologiques, l'exploration des bassins sédimentaires situés sous des profondeurs d'eau de plus en plus grandes a pu être envisagée à partir des années 1990. De ce fait, les sociétés pétrolières se sont intéressées au vaste domaine maritime sous juridiction française, en particulier celui de l'Outre-mer. Des permis de recherches ont été attribués au large de Saint-Pierre et Miquelon, de la Guyane et de la Martinique, ainsi que dans le Canal du Mozambique. La recherche de pétrole au large de la Guyane a donné lieu en 2011 à un premier forage positif, qui a mis à jour un réservoir d'hydrocarbures de 70 m de hauteur à 6 000 m de profondeur sous la surface de la mer (2 000 m d'eau et 4 000 m de roches environ) sur le permis exclusif de recherches « Guyane Maritime ». Une deuxième série de 4 forages a été réalisée en 2012-2013, sans succès. L'exploration se poursuit néanmoins par l'analyse approfondie des campagnes sismiques menées en 2012. D'autres demandes de permis exclusifs de recherches sont en cours d'instruction. Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation, en bénéficiant localement d'une bonne acceptation de la population. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980. Leur production couvre aujourd'hui environ 1 % de la consommation nationale (0,76 Mt de pétrole et 0,15 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2014, pour une importation de 64 Mt de pétrole brut et de 32 Mtep de gaz naturel). La répartition géographique de la production de pétrole montre une prédominance du Bassin parisien (61 %). Les deux tiers de la production sont assurés par dix gisements dont la production unitaire est supérieure à 20 000 tonnes. Parmi ceux-ci, quatre concentrent près de 40 % de la production nationale : Parentis et Cazaux en Aquitaine, Champotran et Itteville dans le Bassin parisien ; près de 70 % de la production est assurée par douze gisements (2013). La production 2014, quatre fois moindre qu'à la fin des années 1980, est en diminution de 3,3 % par rapport à 2013, malgré la mise en production de plusieurs puits sur le gisement de Champotran et l'optimisation de puits producteurs sur de nombreux autres gisements. Au 1er janvier 2015, les réserves prouÎes de pétrole accessibles en France sont évaluées par la DGEC à 10,5 millions de tonnes d'hydrocarbures, soit presque 15 ans de production au rythme actuel. S'agissant du gaz naturel, la production a culminé à plus de 11 milliards de m3 à la fin des années 1970. Elle s'est presque éteinte en 2014. Le gisement de Lacq est dorénavant dédié à l'exploitation d'hydrogène sulfuré (H2S), valorisé par la société Arkema, tandis que le gaz naturel n'est plus qu'un sous-produit de cette exploitation. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 15 Figure 2 : plateforme d'exploitation d'hydrocarbures conventionnels à proximité de Vaudoy-enBrie, sur la concession de Champotran (source : mission) Le montant des redevances perçues en 2014 au titre de la production 2013 de gaz brut s'est éleÎ à plus de 2,8 millions d'euros. Pour le pétrole, le montant des redevances perçues en 2014 au titre de la production 2013 s'est éleÎ à 22,2 millions d'euros1. Figure 3 : investissements d'exploration et d'exploitation, en millions d'euros, dans le Bassin parisien et en Aquitaine (source : BEPH) Le montant des investissements, tant en matière d'exploration que d'exploitation, suit une tendance haussière depuis le début des années 2000. Sur les seuls Bassins aquitain et parisien, les opérateurs ont consacré en 2014 36 M à des dépenses d'exploration et 127 M à des dépenses d'exploitation avec, par rapport à l'année précédente et pour des raisons qu'explore le présent rapport, un effet de bascule des dépenses d'exploration vers les dépenses d'exploitation. La poursuite d'un niveau éleÎ d'investissement met en évidence l'intérêt persistant des opérateurs. Par ailleurs, les dépenses d'exploration au large de la Guyane sont d'un tout autre ordre de grandeur puisqu'elles représentent en cumul sur les trois années 2011, 2012 et 2013 un milliard et demi d'euros. 1 dont 40 % pour la redevance progressive des mines qui revient à l'Etat et 60 % pour la redevance départementale et communale des mines dite RDCM 16 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Figure 4 : activité de sismique et forages d'exploration (source : DGEC) Les investissements des opérateurs se traduisent par une collecte importante d'informations sur le sous-sol. Le graphique ci-dessus à gauche met bien en évidence l'ampleur des opérations de prospection systématique du sous-sol (sismique 2D2) menées de 1965 aux années 1990, dans le cadre d'une incitation du Gouvernement à accroître la production nationale. D'abondantes données d'analyse sismique et une riche collection de carottes ont été collectées pendant toute cette période, d'abord par un service extérieur de l'administration, le Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures (SCGH), créé en 1958 ; puis par le BRGM, à qui cette mission a été déléguée à partir de 2006. La réglementation minière prévoit en effet que les données collectées pendant les phases d'exploration et d'exploitation sont transmises à l'Etat et deviennent publiques après un délai de quelques années. Ce système, dont les principes sont assez classiques en matière d'innovation, permet de financer la connaissance publique du sous-sol sans charge directe pour les finances publiques. Pour comprendre l'importance de ces données et la nécessité d'en assurer la conservation, il faut savoir que leur intérêt et leur valeur sont très stables dans le temps. Des observations, des mesures, des carottes préleÎes lors d'un sondage réalisé il y a plusieurs dizaines d'années peuvent toujours contribuer à réévaluer la géologie du sous-sol. Elles ont d'autant plus de valeur que la puissance de calcul moderne permet de mieux les exploiter. L'activité d'exploration et d'exploitation pétrolière est ainsi à l'origine de l'essentiel de la connaissance acquise sur le sous-sol profond de certaines parties de notre territoire, qui aurait à défaut requis plusieurs milliards d'euros d'investissement public. En améliorant la connaissance du sous-sol, l'activité d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures a nourri l'ensemble des filières liées au sous-sol, aussi bien pour la prospection hydrogéologique profonde, la recherche de sites de stockages souterrains d'hydrocarbures liquides ou gazeux ou de produits chimiques à destination industrielle, le stockage de CO2, la géothermie ou la connaissance scientifique et géologique de manière générale. 2 La sismique 2D permet de visualiser la structure géologique selon un plan vertical, la sismique 3D ­ plus moderne ­ permet une visualisation spatiale. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 17 Cette activité a ainsi participé au développement de nouveaux concepts géologiques, géophysiques, géochimiques et à la construction de nouveaux outils scientifiques pour mieux comprendre la géologie et les ressources minières accessibles. En ce qui concerne les zones maritimes (la France dispose d'un territoire de 11 millions de km2 en zones maritimes exclusives), l'activité d'exploration et d'exploitation contribue également à l'acquisition de connaissances sur l'environnement et les ressources sous-marines. L'industrie française s'est nourrie de ces atouts et joue un rôle de premier plan à l'échelle mondiale. Le groupe Total, à côté de Exxon, BP, Shell et Chevron, compte parmi les plus importantes compagnies pétrolières internationales. Son principal centre technique et de recherche scientifique est installé à Pau, au coeur du bassin de Lacq. Plus de 2000 ingénieurs, géologues, géophysiciens... y réalisent les études d'ingénierie pétrolière pour les filiales du groupe Total sur les cinq continents. Le supercalculateur Pangéa, exploité à Pau, déjà aujourd'hui l'un les plus puissants au monde, verra sa puissance de calcul multipliée par 3 (soit 6,7 pétaflops) d'ici 2016. Sans commune mesure avec la part de la France dans la production d'hydrocarbures, des sociétés souvent ancrées de longue date en France (Schlumberger, Compagnie générale de Géophysique, TECHNIP...) comptent parmi les acteurs importants de l'industrie parapétrolière. Ces sociétés réalisent pour le compte des compagnies pétrolières et gazières les travaux d'étude et de construction nécessaires à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures. Elles exercent des activités très diverses, de la réalisation d'études sismiques à la construction d'unités de raffinage, en passant par la conception d'équipements et d'outils de forage. Elles sont impliquées dans le forage des puits, ainsi que dans la conception et la réalisation de plates-formes. Le chiffre d'affaires du secteur parapétrolier français, réalisé pour plus de 90 % à l'étranger, le place dans le peloton de tête sur le plan mondial : il se classe 2ème exportateur à égalité avec la NorÏge et le Royaume-Uni, grâce au niveau technologique des entreprises françaises et à des programmes de recherche et développement ambitieux ; grâce aussi au rôle et à la position internationale de Total et de GDF Suez, à la présence de deux instituts de recherche connus mondialement, l'IFP Energies nouvelles et l'IFREMER, ainsi qu'à l'existence de plusieurs grandes sociétés d'engineering et de prestation de services. 1.2 Une ruée vers les hydrocarbures non-conventionnels qui a déstabilisé les opérateurs traditionnels 1.2.1 Le contexte La signature en mars 2010 de permis de recherche de gaz dans le sud de la France et en octobre 2010 d'autorisations de forages en Ile-de-France, visant dans les deux cas des cibles non-conventionnelles, a donné naissance à un mouvement de protestation contre l'exploitation des gaz et des huiles de schiste, emprisonnés dans des couches peu perméables du sous-sol. La genèse de cette contestation 18 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures a été clairement analysée par Philippe Subra3, professeur à l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8. Commencée de manière éclatée, la contestation a rassemblé 15 000 personnes le 26 février 2011 à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche, 6 000 personnes en avril 2011 à Nant (Aveyron), 15 000 personnes à Lézan (Gard) en août 2011. En avril 2012, le nombre total des collectifs locaux s'élevait à 240 dans 40 départements. En dehors des Cévennes, de la Vallée du Rhône et du Var, la contestation a également concerné, avec une moindre mobilisation, l'Ain et l'Est du Bassin parisien. En février 2011, le Gouvernement a annoncé un moratoire jusqu'à la remise des conclusions d'une mission conjointe du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (devenu le CGE) et du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD). En mai 2011, une proposition de loi visant à abroger les permis exclusifs de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels était déposée à l'Assemblée Nationale. Cette proposition a conduit à l'adoption de la loi du 13 juillet 2011, qui interdit l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique. 1.2.2 Le sort des permis de recherche accordés avant la loi de 2011 Eu égard aux droits conférés par l'attribution de permis et à la difficulté parfois à discerner les objectifs visés (« conventionnels » ou « non-conventionnels »), la loi a fait obligation aux titulaires de permis de recherche de remettre à l'administration un rapport indiquant les techniques qu'ils employaient ou qu'ils envisageaient d'employer ; étant entendu que les permis pour lesquels la fracturation hydraulique n'était pas clairement exclue seraient par la suite abrogés : Extrait de l'article 3 de la loi du 13 juillet 2011 visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique : "I. Dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux remettent à l'autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches. L'autorité administrative rend ce rapport public. II. Si les titulaires des permis n'ont pas remis le rapport prescrit au I ou si le rapport mentionne le recours, effectif ou éventuel, à des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche, les permis exclusifs de recherches concernés sont abrogés. III. Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, l'autorité administrative publie au Journal officiel la liste des permis exclusifs de recherches abrogés". 3 cf. Géopolitique de l'aménagement du territoire de Philippe Subra, publié en avril 2014 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 19 La procédure de l'article 3 de la loi du 13 juillet 2011 n'a conduit en définitive qu'à l'abrogation de trois permis, le 12 octobre 2011 : les permis de Nant et de Villeneuve de Berg, ainsi que le permis de Montélimar. Dans les trois cas, des jugements de première instance devraient être prochainement rendus sur les demandes déposées par les opérateurs d'annulation de ces décisions d'abrogation, ainsi que sur leurs demandes d'indemnisation. Dans le cas particulier du permis Montélimar, l'opérateur avait déclaré exclure les forages suivis de fracturation hydraulique, mais n'avait pas explicité les techniques alternatives à la fracturation hydraulique qu'il comptait mettre en oeuvre pour explorer le potentiel de la zone en gaz de schiste. L'administration a dans ces conditions procédé à l'abrogation du permis. La décision prochaine du tribunal administratif sur cette affaire constituera le premier test du raisonnement juridique consistant à considérer que la loi anti-fracturation hydraulique revient, de fait et conformément à la lettre de la proposition de loi initiale, à interdire l'exploration des hydrocarbures de roche-mère. La société Schuepbach Energy LLC a adopté une posture déterminée et originale en affirmant, s'agissant des permis de recherche dont elle était titulaire (permis de Nant et de Villeneuve de Berg), son intention de recourir au procédé de la fracturation hydraulique. Après que le 12 octobre 2011, conformément à la loi, ses permis ont été abrogés, elle a attaqué cette décision et la loi de 2011, par le moyen d'une question préalable de constitutionnalité. Jusqu'au rejet par le Conseil Constitutionnel le 11 octobre 2013 de cette question, l'incertitude sur l'issue de cette action a pu contribuer à l'attentisme de certains opérateurs. L'incertitude a été d'autant mieux leÎe à cette occasion que le Conseil Constitutionnel n'a pas fait reposer son analyse de la validité de l'interdiction de la fracturation hydraulique sur le principe de précaution, qui n'aurait justifié que « l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage ». Au contraire, le principe de prévention inscrit à l'article L. 110-1 du code de l'environnement a donné au plan juridique une légitimité pérenne à l'interdiction de la fracturation hydraulique, reconnue par le Conseil Constitutionnel. 1.2.3 Le sort des demandes de permis de recherche déposées avant la loi A la différence du cas des permis en cours, la loi n'a donné aucune indication de méthode quant au traitement des demandes de permis de recherche déposées avant son adoption (ce n'était d'ailleurs pas de son ressort). Or, nombre de demandes visaient sans ambiguïté à mettre en évidence, puis à exploiter des gisements d'hydrocarbures non-conventionnels. Une annexe au rapport provisoire CGE / CGEDD d'avril 2011 établissait ainsi une liste de 46 demandes de permis dont l'objectif identifié était la recherche de gaz ou d'huiles de roche-mère. Comment l'administration devait-elle traiter ces demandes, dont l'objectif était sérieusement compromis par l'interdiction de la fracturation hydraulique ? Rétrospectivement, l'administration aurait pu considérer qu'elles avaient perdu leur fondement, au motif que les hydrocarbures nonconventionnels avaient perdu leur caractère concessible, et devaient être rejetées. C'est dans le cadre d'un recours amiable ou dans celui du dépôt d'une nouvelle demande de permis tenant compte du nouveau contexte législatif qu'un opérateur aurait alors pu faire valoir un intérêt persistant pour la zone considérée. 20 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Ce n'est pas le parti qui a été adopté. Plutôt que de rejeter les demandes de permis, l'administration a établi un strict parallèle entre les titulaires et les demandeurs de permis de recherche, parallèle qui n'était pas imposé par la loi. Elle a donc invité à l'été 2011 les candidats à un permis de recherche à détailler les approches techniques qu'ils envisageaient. Ce faisant, elle leur a donné l'opportunité de réorienter leur demande et de s'engager à ne pas recourir à la fracturation hydraulique. Elle a sousestimé la méfiance et le pouvoir d'entraînement des collectifs anti-gaz de schiste. Elle a agi sans considérer que l'interdiction de la fracturation hydraulique pouvait légitimer une nouvelle mise en concurrence. En effet, dans une période de remises en cause et de polémiques telle que celle qui a conduit à la loi prohibant la fracturation hydraulique, les critères de règlement de la concurrence peuvent apparaître fragiles et éphémères : on citera à cet égard le rejet de la demande de permis Mas d'Azil, le 21 août 2006, motiÎ par le fait que le pétitionnaire disposait « dans le domaine spécifique de l'exploration du gaz non conventionnel » de capacités techniques et d'un savoir-faire moindres que ceux de la société concurrente (cf. annexe 6, demande n° 1512). Spontanément, pour éviter toute ambiguïté, quelques opérateurs se sont désisté de leurs demandes (permis de Forest, Courchamp, Varredes, Véron, Champfleury, Pierre Morains, Provence) ; mais la majorité d'entre eux les ont maintenues et se sont engagé à se conformer à la loi ­ en espérant peutêtre sa révision. Selon le recensement annexé au rapport conjoint et public du CGE et du CGEDD sur les hydrocarbures de roche-mère, parmi 82 demandes de permis exclusifs de recherches en cours d'instruction au 1er janvier 2011, 46 visaient des cibles non-conventionnelles, dans la plupart des cas de l'huile de roche-mère dans le Bassin parisien. Que la confirmation et l'inflexion par les pétitionnaires de leurs demandes dans le nouveau cadre créé par la loi du 13 juillet 2011 aient été sincères ou qu'elles aient été influencées par l'arrièrepensée que ce cadre serait provisoire, force est de reconnaître que la démarche de clarification engagée par l'administration s'est aÎrée inopérante, puisqu'elle n'a conduit par la suite ni à l'acceptation, ni au rejet des demandes de permis polémiques : 35 de ces 46 demandes de permis de recherche figurent encore sur la liste des demandes en cours d'instruction publiée dans le bulletin mensuel d'information du BEPH du 31 mai 2015. En définitive, aucun nouveau permis de recherche n'a été accordé depuis 2010, à l'exception de deux permis en Alsace et en Lorraine en août 2013. Très peu de dossiers ont été rejetés par ailleurs. Bien que le dépôt de nouvelles demandes ait ralenti depuis 2010, le nombre des permis en attente de décision et les délais d'instruction n'ont donc cessé de croître (cf. Figure 10, page 42). Cette situation peut alimenter le sentiment que l'administration, par manque d'efficacité ou de détermination, n'est pas parvenue à tirer pleinement les conséquences de la loi de 2011. L'appréciation de l'ensemble des demandes de permis de recherche, même lorsqu'elles n'ont visé depuis l'origine que des cibles parfaitement conventionnelles, en est aujourd'hui obscurcie. Certains industriels continuent à plaider en faveur d'une évaluation des ressources de gaz et d'huiles de schiste et ont annoncé en février 2015 la création d'un Centre des hydrocarbures non conventionnels, destiné à apporter au public, aux médias et aux responsables politiques des données factuelles destinées à éclairer leurs réflexions. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 21 La mission a en revanche rencontré au sein des opérateurs des interlocuteurs très sceptiques quant à l'existence d'hydrocarbures non-conventionnels exploitables en France ; mais convaincus en revanche que l'analyse du sous-sol reste aujourd'hui encore imprécise et réserve certainement un potentiel de découverte de petits gisements conventionnels. 1.3 Des opérateurs menacés d'asphyxie Le chiffre d'affaires cumulé des opérateurs présents sur le sol français est en 2014 de l'ordre de 330 M. Ces sociétés parviennent à rentabiliser l'exploitation de gisements anciens, délaissés par les grands opérateurs, en tirant parti des données collectées dans le passé et tombées dans le domaine public. L'amélioration des connaissances géologiques et l'utilisation de moyens informatiques puissants (géologie 3D) permettent à ces petites sociétés, qui ont des coûts de structures réduits par rapport aux grands groupes, de découvrir de nouveaux gisements (ou « pièges ») en bordure des gisements déjà connus. L'activité de ces opérateurs de taille moyenne repose sur un équilibre entre l'exploitation de petits gisements et la recherche de nouveaux réservoirs d'hydrocarbures conventionnels, qui leur permet d'une part d'assurer la pleine utilisation de leurs ressources humaines et technologiques, et d'autre part d'assurer la stabilité de leur production, la mise en production de nouveaux gisements assurant le remplacement progressif des gisements arrivant en fin d'exploitation. Or il faut plusieurs années de recherche et une certaine diversification des cibles pour espérer exploiter un nouveau gisement. La mission a pu constater lors de ses visites et auditions que les retards accumulés depuis 2011 dans l'instruction des demandes de permis miniers compromettent cet équilibre, menacent l'emploi, voire la pérennité des opérateurs : au 31 décembre 2014, la plupart des 55 permis de recherches d'hydrocarbures conventionnels recensés par le BEPH sont échus et en attente de renouvellement. Seuls 18 permis de recherche étaient en cours de validité à cette date, pour une surface terrestre réduite à 7 315 km2. La situation continue à se détériorer puisqu'il n'existe plus fin juillet 2015 que 16 permis exclusifs de recherche en cours de validité (cf. annexe 7). 140 120 100 80 62 60 40 20 0 01/1985 01/1986 01/1987 01/1988 01/1989 01/1990 01/1991 01/1992 01/1993 01/1994 01/1995 01/1996 01/1997 01/1998 01/1999 01/2000 01/2001 01/2002 01/2003 01/2004 01/2005 01/2006 01/2007 01/2008 01/2009 01/2010 01/2011 01/2012 01/2013 01/2014 01/2015 01/2016 01/2017 17 Figure 5 : évolution du nombre des permis de recherche en cours de validité, extrapolation er jusqu'au 1 janvier 2017 en l'absence de nouvelle décision sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers ; données collectées par la mission (cf. annexe 7) 128 16 6 22 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures En regard, la superficie du domaine minier à terre en métropole « gelée » par des demandes de permis exclusifs de recherches en cours d'instruction depuis parfois plus de 5 années représente environ 80 000 km². Les opérateurs qui disposent encore de titres valides se concentrent principalement sur le développement des gisements qui leurs sont concédés. La superficie des permis d'exploration terrestre en cours de validité ou en attente de prolongation a diminué en 2014 de 6 566 km², passant de 31 150 à 24 584 km² (elle a culminé à 192 000 km² en 1957 et valait encore 52 000 km² en 2010). Selon l'UFIP, les projets d'exploration et de production représentent sur le territoire de l'ordre de 1 500 emplois directs ou indirects ; l'activité économique engendrée localement par l'exploitation pétrolière représenterait trois fois plus d'emplois induits, voire davantage dans des zones comme le bassin de Lacq, Parentis en Aquitaine ou la Seine-et-Marne. Outre les commandes qu'elles passent aux fournisseurs français, les sociétés pétrolières sont susceptibles de donner naissance, à travers des partenariats locaux, à des activités économiques qui valorisent l'énergie issue de l'exploitation d'hydrocarbures. La prospection et l'exploitation d'hydrocarbures sont des activités à forte technicité dans lesquelles la France dispose d'acteurs performants. Il semble utile pour préserver ce savoir-faire qu'elle s'attache à les ancrer sur son territoire. Ainsi, la maîtrise des techniques de forage constitue un avantage déterminant pour le développement de la géothermie en France ­ mais la géothermie ne suffirait pas aujourd'hui à assurer la viabilité des entreprises de forage. Par ailleurs, la France a octroyé des concessions d'hydrocarbures dont la durée court souvent bien au-delà de 2030. Il convient d'assurer une exploitation sûre de ces concessions, ce qui suppose pendant encore au moins quinze ans une police des mines dotée d'un haut degré de compétence. La préservation de cette compétence administrative ne peut qu'être favorisée par le maintien d'une activité de prospection sur le territoire national. Il semble en définitive important à la mission de préserver un écosystème d'opérateurs pétroliers bien implantés en France, familiers et respectueux de ses règles, susceptibles de servir de référence à de nouveaux venus. Alors que l'aléa administratif et politique rend aujourd'hui plus difficile de réunir des capitaux pour la prospection pétrolière en France que dans d'autres pays proches, il n'est pas exclu que l'administration française puisse se trouver débordée en cas de hausse du pétrole par une vague de nouveaux opérateurs qu'elle aurait plus de mal à contrôler. 1.4 Le maintien d'un certain niveau d'extraction d'hydrocarbures conventionnels est techniquement possible, économiquement fondé et ne s'oppose pas à la transition énergétique En 2014, la facture énergétique de la France (solde commercial hydrocarbures naturels et autres produits des industries extractives, électricité, déchets, ainsi que produits pétroliers raffinés) s'est éleÎe à -54,8 milliards d'euros, dans un contexte de baisse du prix du baril de pétrole et de contraction des volumes liée à la faiblesse de l'activité. Au premier trimestre 2015, la facture énergétique a atteint à -10,6 milliards d'euros son plus bas niveau trimestriel depuis le 4ème trimestre 2009 (les cours du pétrole ont en effet chuté de Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 23 112 dollars par baril en juin 2014 à 54 dollars au premier trimestre 2015, mais cette baisse est partiellement compensée par la dépréciation de l'euro par rapport au dollar). L'importation d'hydrocarbures naturels représente une part prépondérante de la facture énergétique française (-8,7 milliards au 1er trimestre 2015). Ainsi les importations de pétrole brut représentent une composante majeure et durable du déficit commercial de la France (-53,8 milliards en 2014, -12,0 milliards au premier trimestre 2015). Au regard de ces enjeux, le chiffre d'affaires de l'extraction de gaz et de pétrole français, estimé à 330 M en 2014, apparaît modeste. La parfaite substituabilité du pétrole extrait du sous-sol et du pétrole importé permet d'affirmer que chaque euro de pétrole extrait du sous-sol diminue à due concurrence le déficit du commerce extérieur, en créant des emplois locaux, en évitant le transport d'hydrocarbures sur longue distance et en améliorant la sécurité d'approvisionnement de la France. Figure 6 : facture énergétique annuelle de la France (en milliards d'euros) et prix du baril de pétrole (en euros et en dollars) Source : Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, INSEE Le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, adopté par l'Assemblée Nationale en lecture définitive le 22 juillet 2015, devrait introduire dans le code de l'énergie une nouvelle disposition qui donnera pour objectifs à la politique énergétique nationale : « 1° De réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. La trajectoire est précisée dans les budgets carbone mentionnés à l'article L. 222-1 A du code de l'environnement ; « 2° De réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à la référence 2012, en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030. Cette dynamique soutient le développement d'une économie efficace en énergie, notamment dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l'économie circulaire, et préserve la compétitivité et le développement du secteur industriel ; « 3° De réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à l'année de référence 2012, en modulant cet objectif par énergie fossile en fonction du facteur d'émissions de gaz à effet de serre de chacune ; « 4° De porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d'énergie en 2020 et à 32 % de cette consommation en 2030 ; à cette date, pour parvenir à cet objectif, les énergies renouvelables doivent représenter 40 % de la production d'électricité, 38 % de la consommation finale de chaleur, 15 % de la consommation finale de carburant et 10 % de la consommation de gaz ; « 5° De réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50 % à l'horizon 2025 [...] » 24 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures L'étude d'impact de la loi explicite les hypothèses qui la sous-tendent : la consommation de pétrole énergétique représenterait en 2030 43 millions de tonnes-équivalent-pétrole (Mtep) contre 65 Mtep en 2012, 19 Mtep pour le gaz naturel contre 32 Mtep en 2012 (étant entendu que l'industrie pétrochimique consomme par ailleurs une dizaine de millions de tonnes par an). Le scénario de la transition énergétique laisse perdurer à l'horizon 2030 une consommation d'hydrocarbures considérablement supérieure à ce que la France est susceptible de produire à partir de son sous-sol, même si la production revenait à son apogée (3,36 millions de tonnes de pétrole brut en 1988, plus de quatre fois la production de l'année 2014). Le maintien, et même le développement d'une activité d'exploration et d'exploitation de pétrole conventionnel en France, sont cohérents avec les évolutions du mix énergétique qui sous-tendent la loi de transition énergétique. Les besoins du transport aérien, même dans des hypothèses de consommation frugale d'énergie fossile, absorberaient à eux seuls à l'horizon 2030 toute la production nationale. Par ailleurs, les hydrocarbures sont et demeurent, en dehors de la production d'électricité et de chaleur, une matière première non-substituable dans de nombreuses filières industrielles à forte valeur ajoutée et riches en emplois. Les investissements d'exploration et de production, de l'ordre de quelques dizaines de millions d'euros par an sur le sol métropolitain, ne sont pas susceptibles de provoquer un effet d'éviction au détriment du développement des énergies renouvelables. Aucun argument économique ou de politique énergétique ne semble ainsi faire obstacle à une reprise des décisions d'octroi de titres miniers. Rappelons en dernier lieu que le code minier garantit, sous le contrôle de l'administration, qu'un opérateur ne se verra pas octroyer un permis exclusif de recherches s'il ne possède les capacités Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 25 techniques et financières nécessaires pour mener à bien les travaux de recherches et pour assumer un large champ d'obligations : Article L. 161-1 du code minier :« Les travaux de recherches ou d'exploitation minière doivent respecter, sous réserve des règles prévues par le code du travail en matière de santé et de sécurité au travail, les contraintes et les obligations nécessaires : à la préservation de la sécurité et de la salubrité publiques, de la solidité des édifices publics et priÎs, à la conservation des voies de communication, de la mine et des autres mines, des caractéristiques essentielles du milieu environnant, terrestre ou maritime, et plus généralement à la protection des espaces naturels et des paysages, de la faune et de la flore, des équilibres biologiques et des ressources naturelles particulièrement des intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 [gestion équilibrée et durable de la ressource en eau], L. 331-1 [parcs nationaux], L. 332-1 [réserves naturelles] et L. 341-1 [sites inscrits et classés] du code de l'environnement, à la conservation des intérêts de l'archéologie, particulièrement de ceux mentionnés aux articles L. 6217 [monuments historiques] et L. 621-30 [immeubles classés] du code du patrimoine, ainsi que des intérêts agricoles des sites et des lieux affectés par les travaux et les installations afférents à l'exploitation. Ils doivent en outre assurer la bonne utilisation du gisement et la conservation de la mine ». 26 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 2 UNE PROCEDURE D'INSTRUCTION DES DEMANDES INADAPTEE 2.1 Une complexification progressive de la procédure qui rejaillit sur les délais de traitement La procédure de traitement des demandes de titres miniers a été révisée à intervalles assez réguliers (décrets du 22 avril 1949, du 27 août 1955, du 29 octobre 1970, du 11 mars 1980, du 13 avril 1995, du 2 juin 2006). Les versions successives de la procédure présentent de grandes similarités, mais aussi quelques inflexions qu'il est intéressant de signaler. Celles-ci sont allées en général dans le sens d'une multiplication des étapes et des ruptures de traitement, propice à un allongement des délais de traitement. En premier lieu, l'instruction des demandes a longtemps donné un rôle important au préfet du département sur lequel portait le titre sollicité : jusqu'au décret de 1995, il était le destinataire des demandes et le pilote des délais d'instruction. C'est uniquement dans le cas d'une demande de titre à cheval sur plusieurs départements que le pétitionnaire adressait sa demande au ministre chargé des mines ; le rôle du ministre se limitait à ce stade à désigner un préfet et/ou un ingénieur en chef des mines coordonnateur. Vestige illogique des pratiques antérieures à 1995, la centralisation de la réception des demandes ne s'est pas accompagnée de son corollaire évident : la centralisation de la Îrification de la complétude des dossiers. En second lieu, l'attribution d'un permis exclusif de recherche a longtemps été subordonnée à un avis au public (diffusé selon des modalités fluctuantes au journal officiel et dans la presse locale, affiché à la préfecture et dans un certain nombre de mairies...) et à une enquête publique d'un mois. Or cette enquête publique a disparu en 1995, sans aucun substitut. L'instruction des demandes est à l'origine extrêmement simple : en 1949, lorsque l'enquête publique est close, le préfet communique le dossier à l'ingénieur en chef des mines, qui le lui retourne avec son avis. Le préfet transmet alors son propre avis au ministre chargé des mines et il est statué par décret, après avis du conseil général des mines, dans un délai de six mois à dater de la clôture de l'enquête publique. En 1980, l'ingénieur en chef des mines cède la place au directeur interdépartemental de l'industrie, à qui il est demandé de prendre l'avis des chefs des services civils ou militaires, y compris dans le cas des prolongations (mais non pas dans celui des mutations). Allongement sensible des délais d'instruction : le préfet dispose de six mois après la clôture de l'enquête pour adresser son avis au ministre, quand précédemment l'ensemble du processus de décision devait être acheÎ dans ce délai. En 1995 est apparue l'obligation de publier l'avis de mise en concurrence au Journal Officiel des Communautés Européennes (aujourd'hui Journal Officiel de l'Union Européenne), sans que soit supprimée la publication au J.O.R.F. C'est d'ailleurs dans un délai de deux mois à compter de la publication de l'avis au J.O.R.F. que le préfet doit transmettre son avis au ministre (trois mois dans le cas où la demande de permis porte sur plusieurs départements ou sur le fond marin). Le ministre, pour sa part, n'est plus contraint par un délai. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 27 Le délai qui s'impose au préfet est porté depuis 2006 à trois mois dans le cas où la demande porte sur un seul département, à quatre mois sinon ; le ministre n'est toujours pas tenu par un délai, mais son silence deux ans après le dépôt de la demande vaut décision implicite de rejet. C'est seulement depuis 1995 que la gestion des demandes concurrentes incombe explicitement au ministre chargé des mines, donc à l'administration centrale ­ ce qui induit une rupture supplémentaire dans le traitement des dossiers. Le projet de refonte du code minier, issu d'un large travail de concertation mené par le Conseiller d'Etat Thierry Tuot, a été soumis du 17 mars au 10 avril 2015 à consultation publique, en vue de son adoption avant la fin de l'année 2015. Il prévoit d'encadrer par la loi certains délais d'instruction : toute décision d'octroi d'un titre minier serait rendue au plus tard le dernier jour d'un délai de six mois pour les titres d'exploration et d'un délai de neuf mois pour les titres d'exploitation, à compter de la fin de la procédure de consultation du public. En cas d'impossibilité de statuer dans ce délai, il pourrait être prolongé une fois, au maximum pour une même durée. Le projet de loi prévoit également, s'agissant de la procédure d'instruction des titres, la consultation des collectivités locales, ainsi qu'une décision expresse, motiÎe et soumise à publicité du règlement de la concurrence. Figure 7 : diagramme mettant en évidence les étapes de l'instruction d'un permis exclusif de recherche (source : BEPH) Le diagramme ci-dessus décrit les modalités actuelles d'instruction des titres d'exploration, définies par le décret 2006-648 du 2 juin 2006 et l'arrêté ministériel du 28 juillet 1995, ainsi que des délais indicatifs ou réglementaires. L'octroi de titres d'exploitation (concessions) en diffère par la mise en oeuvre d'une enquête publique de type « environnement » (au lieu d'une mise en ligne du projet de décision) et par une consultation des communes concernées, ainsi que par l'absence de mise en concurrence dans le cas où la demande de concession fait suite à un permis exclusif de recherche. Les demandes de prolongation ou de mutation de permis de recherche ou de concession suivent le même formalisme que les demandes initiales, sans participation du public ni mise en concurrence. Le pilotage des procédures d'instruction est aujourd'hui assuré au sein de la DGEC (Direction Générale de l'Energie et du Climat) par le BEPH (Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures). 28 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Déroulement de la procédure d'octroi d'un permis exclusif de recherche (à terre) : - la demande est adressée à l'un des deux ministres chargés des mines (ministre de l'économie ou ministre de l'écologie), qui la transmet à la DGEC, - la DGEC saisit le préfet de département ou nomme un préfet coordonnateur si la demande porte sur plusieurs départements, - le préfet, dans le silence des textes, s'appuie sur la compétence d'une DREAL (ou dans le cas de l'Ile-deFrance, et sans que cette particularité soit répétée ci-dessous, de la DRIEE) pour s'assurer que les demandes peuvent être instruites et pour réclamer, le cas échéant, les pièces manquantes, - quand le dossier est jugé recevable, le préfet en informe le ministre qui engage la procédure de mise en concurrence, en publiant un avis au J.O.U.E. et au J.O.R.F, - dès publication de l'avis d'appel à la concurrence au J.O.R.F., le préfet engage (à sa discrétion ?) la consultation des chefs de services civils et de l'autorité militaire intéressés ; il saisit le cas échéant les préfets des autres départements concernés pour qu'ils procèdent à la consultation de leurs propres services, - le préfet communique habituellement à la DREAL les avis recueillis, - les demandes concurrentes éventuellement reçues dans un délai de 90 jours sont à leur tour soumises à la même procédure que la demande initiale (mais elles ne donnent lieu à la publication d'un nouvel avis et à une consultation des services que si elles débordent du territoire initial), - la DREAL géographiquement compétente (qui s'appuie éventuellement sur une DREAL techniquement plus aguerrie) établit un rapport et donne son avis au préfet (sur la base des avis recueillis, de son appréciation des capacités techniques et financières du demandeur, de la cohérence entre les engagements financiers et le programme de travaux proposés...), - le préfet transmet au ministre, en fait à la DGEC, son propre avis, accompagné du rapport et de l'avis de la DREAL, - la DGEC analyse à son tour la demande ; le BEPH établit habituellement une note technique et financière ; le BEPH procède s'il y a lieu au règlement de la concurrence, - l'administration centrale forge sa propre conviction et élabore son propre avis, - le dossier est mis en ligne sur le site du MEDDE et le public est appelé à réagir, - le CGE est obligatoirement saisi pour un avis indépendant (il n'est plus exigé depuis 1995 que l'administration se conforme à cet avis), - l'ensemble des pièces et un projet de décision sont envoyés pour signature aux deux ministres, - dans le cas d'une décision d'accord, un extrait de l'arrêté est publié au journal officiel. 2.2 Des délais de réponse insatisfaisants à presque toutes les étapes de la procédure La mission a eu accès à un ensemble de données collectées par le Conseil général de l'économie à l'occasion de l'établissement des avis qu'il délivre sur les titres miniers. Ces données portent sur 116 demandes ayant trait à des permis exclusifs de recherche d'hydrocarbures et ayant donné lieu depuis 2009 à un avis du CGE : 50 demandes d'octroi ou d'extension de permis, 37 demandes de prolongation, 21 demandes de mutation, 6 demandes mixtes de prolongation et de mutation, 2 demandes de renonciation. Dans 78 cas, ces demandes ont par la suite donné lieu à une décision Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 29 formalisée par un arrêté. C'est sur la base de cet échantillon que sont données, dans la suite de ce paragraphe, des indications sur le délai habituel de traitement des demandes de permis miniers. 2.2.1 L'analyse de recevabilité Comme on vient de le voir, le décret du 2 juin 2006 invite les opérateurs à adresser leurs demandes, qu'il s'agisse de l'octroi d'un nouveau permis, de la prolongation d'un permis existant ou de sa mutation, au ministre chargé des mines, qui en accuse réception selon les modalités de droit commun ­ en indiquant que la demande est susceptible de donner lieu à une décision implicite de rejet, en mentionnant les délais et les voies de recours à l'encontre de la décision. Les modalités selon lesquelles sont établies les demandes n'ont pas été révisées depuis l'arrêté du 29 juillet 1995, avant les premières tentatives visant à faire entrer l'administration française dans « la société de l'information4 ». Le pétitionnaire est ainsi requis d'établir deux dossiers à l'attention de chacun des ministres concernés, un dossier par DREAL concerné et autant de fois cinq dossiers qu'il y a de préfets de département concernés. Dans le cas où le titre porte en tout ou partie sur le fond de la mer, il doit de surcroît confectionner autant de dossiers que de services déconcentrés ayant compétence sur la mer et, pour faire bonne mesure, neuf dossiers supplémentaires transmis au ministre chargé des mines. Le ministre chargé des mines se dessaisit aussitôt du dossier et de ses annexes au profit du préfet du département concerné par la demande ou, si le permis demandé porte sur plusieurs départements, au profit d'un préfet chargé de coordonner l'instruction. La responsabilité du préfet à ce stade de la procédure consiste à Îrifier la complétude du dossier et à indiquer au demandeur, s'il y a lieu, la liste des pièces manquantes indispensables à l'instruction de la demande et celle des pièces dont la traduction lui est demandée. C'est au terme de cette procédure, et à réception des précisions demandées, que la demande de l'opérateur est considérée comme recevable. Sur la base de l'échantillon décrit en tête du paragraphe 2.2, l'intervalle de temps qui sépare la demande initiale et la fin de l'étape de recevabilité s'établit en moyenne à six mois, sans différence notable selon le type de demande. Dans 14 cas sur 117, cet intervalle excède un an. On citera parmi les cas extrêmes : les demandes de permis Calavon (déposée le 12 janvier 2010, déclarée recevable après deux ans et cinq mois le 5 juin 2012 et finalement rejetée par arrêté du 17 décembre 2014) et Gréoux-lesBains (déposée le 11 février 2010, déclarée recevable un an et demi plus tard ; l'instruction locale s'est acheÎe le 22 août 2012, la demande a ensuite été instruite dans des délais record et rejetée le 26 septembre 2012) ; 4 Les premières actions en ce domaine semblent en effet remonter au Plan d'action gouvernemental pour la société de l'information (PAGSI) d'août 1997 30 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures le cas singulier de la demande de permis Beaumont-de-Laumagne, déposée le 7 décembre 2010, qui n'a été déclarée recevable, un an et quatre mois plus tard, le 19 avril 2012, que pour être rejetée le 26 septembre 2012 ­ sans instruction locale et sans numéro d'ordre ; les demandes de mutation Château-Thierry, Leudon-en-Brie, Nogent-sur-Seine et Aufferville, déposées entre le 16 août et le 21 octobre 2010, déclarées recevables 18 mois plus tard le 8 mars 2012, rejetées par arrêté le 19 décembre 2013. Ces exemples mettent en évidence l'ambiguïté de la recevabilité, qui semble avoir moins constitué une étape technique de Îrification de la complétude des dossiers qu'une étape de pré-acceptation des demandes ­ sans permettre pour autant que les dossiers faibles soient écartés. 2.2.2 La mise en concurrence S'agissant des demandes initiales de permis de recherche, l'examen de recevabilité des dossiers est suivi, sous la responsabilité du BEPH, d'une étape de mise en concurrence, encadrée par la directive n° 94/22/CE (qui a trait aux conditions d'octroi et d'exercice des autorisations de prospecter, d'exploiter et d'extraire des hydrocarbures). Compte-tenu de la grande dépendance de l'Europe à l'égard de l'importation d'hydrocarbures, la directive vise à favoriser les meilleures méthodes possibles pour prospecter, exploiter et extraire les ressources situées sur son territoire, et à garantir des procédures d'autorisation transparentes, objectives et non-discriminatoires. La directive impose avant l'octroi d'un nouveau titre minier (mais non à l'occasion des éÎnements qui peuvent intervenir ultérieurement dans la gestion d'un permis de recherche : prolongation, mutation, octroi d'une concession) une publicité au Journal Officiel de l'Union Européenne et un appel à des candidatures alternatives avec un préavis d'au moins 90 jours. Alors que cette procédure de mise en concurrence reÐt au regard du droit européen une grande importance5, aucune disposition législative ou réglementaire ne régit dans le détail la manière dont l'administration arbitre les demandes concurrentes. Elle a la faculté de hiérarchiser assez librement ses critères d'attribution ; de privilégier les opérateurs les mieux établis ou, au contraire, de favoriser l'intervention de nouveaux acteurs ; de préférer l'association des opérateurs ou, à l'inverse, de scinder et de répartir entre plusieurs opérateurs les zones les plus convoitées. A cet égard, s'il ne semble pas exister de procédure contentieuse, plusieurs opérateurs nous ont dit ne pas toujours comprendre les choix effectués. 5 cf. à cet égard les considérants 60, 61 et 62 de l'arrêt Telaustria Verlags GmbH du 7 décembre 2000, dans lesquels la Cour de justice des Communautés européennes a affirmé, même en l'absence de directive applicable au cas d'espèce, l'importance des principes de transparence et de libre concurrence prévus dans le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 31 2.2.3 L'instruction locale Dans le cas d'une demande initiale de permis, le préfet en charge de l'instruction locale procède, dès la publication au Journal Officiel de la République Française de l'avis de mise en concurrence, à la consultation des chefs de services civils et de l'autorité militaire intéressés, afin d'identifier « les contraintes existant sur la zone en cause qui seraient de nature à affecter les recherches » ; puis la DREAL élabore son avis et transmet les éléments au préfet qui, à son tour, se détermine sur la demande. Le préfet est tenu de transmettre son avis au ministre dans un délai de trois mois par rapport à la date de publication de l'avis de mise en concurrence (quatre mois si le permis porte sur plusieurs départements ou empiète sur les fonds marins). Ce délai est malheureusement rarement respecté. Dans le cas d'une demande de prolongation ou de mutation, la consultation des services et les étapes suivantes sont mises en oeuvre dès que la demande est déclarée recevable. Sur la base de l'échantillon décrit plus haut, l'avis du préfet en charge de l'instruction locale est intervenu en moyenne un peu plus de huit mois après l'établissement de la recevabilité de la demande. Ce délai moyen a atteint presque un an dans le cas de demandes initiales (y inclus le délai de mise en concurrence), entre cinq et six mois dans le cas de demandes de prolongations ou de mutation. Dans sept cas, l'instruction locale a excédé 18 mois : demandes initiales Ourcq, Brignoles, Guyane Maritime et Tartas ; demandes de prolongation de Joigny et Rigny-le-Ferron ; demande de mutation de Courtenay. Au total, l'intervalle de temps qui sépare l'avis du préfet du dépôt de la demande s'est éleÎ en moyenne à 14 mois : 17 mois dans le cas des demandes initiales, 13 mois dans le cas des demandes de prolongation ou de mutation. 2.2.4 L'instruction nationale Il revient à la DGEC, lorsque le préfet en charge de l'instruction locale a formalisé son avis, de prendre à son tour parti sur la demande et de formaliser, sous forme d'arrêté ou de décret, la décision du Gouvernement. Compte-tenu de la sensibilité récente de l'opinion publique en la matière, les décisions sont désormais prises par les ministres de l'économie et de l'énergie euxmêmes, sans qu'il soit fait usage des délégations de signature habituellement exercées par les services. Sur l'échantillon décrit ci-dessus, il s'est écoulé presque huit mois en moyenne entre l'avis du préfet et la saisine du CGE : presque un an lorsqu'il s'est agi de demandes initiales, environ sept mois pour les demandes de prolongation ou de mutation. Dans neuf cas, le délai a été supérieur à 18 mois : demandes de nouveaux permis Lyon-Annecy, Cahors, Herbsheim, Gastins (855 jours) et Calavon ; demandes de prolongation Gaz de Gardanne, Montargis, l'Attila (861 jours) et Rhône-Maritime. Il est intéressant de noter la surpondération dans ces cas extrêmes de demandes finalement rejetées (Lyon-Annecy, Cahors et Calavon) ou qui demeurent en attente de signature (Herbsheim, Gastins, prolongation Rhône-Maritime). Comme si, dans le premier cas, l'administration était réticente à formaliser un rejet ; comme si, dans le second cas, le Ministre considérait avec suspicion une demande trop ancienne. 32 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Le cas du permis Montargis (cf. annexe 7, permis n° 587) est particulièrement illustratif : octroyée le 2 juillet 2007 pour trois ans, la première période expirait le 21 juillet 2010. Une prolongation pour trois ans, sollicitée le 25 mars 2010, a été accordée le 3 juin 2013 et publiée au journal officiel le 15 juin 2013, soit 36 jours avant l'expiration de la nouvelle période ainsi accordée... Les délais de réponse du CGE appellent peu de commentaires, hormis quelques cas où le Conseil général a estimé ne pas disposer d'informations suffisantes et où il a sursis à statuer. C'est le cas de la demande de permis Bleue Lorraine Nord (cf. annexe 6, demande n° 1584) sur laquelle, le 14 octobre 2010, le Conseil général a invité l'administration « à obtenir dans les meilleurs délais les informations permettant d'établir que le pétitionnaire dispose d'une capacité financière suffisante ». En mars 2013 et en février 2014, la société a augmenté son capital. Le BEPH ayant communiqué au CGE le 24 juin 2014 les comptes certifiés au 30 juin 2013, il n'a pu être statué que le 3 juillet 2014 sur une saisine initiale du 15 septembre 2010. D'autres demandes d'avis ont donné lieu à un sursis à statuer ; seules quatre ont pris plus de six mois : demande de permis Sud-Midi (211 jours), mutations Claracq et Nemours (496 et 461 jours), prolongation Lons-le-Saulnier (289 jours). Ces cas mis à part, le CGE a délivré ses avis dans un délai moyen inférieur à deux mois. 2.2.5 La signature Sur l'échantillon de dossiers examiné qui compte, rappelons-le, 116 dossiers sur lesquels le CGE a rendu un avis, 38 demandes n'ont pas encore donné lieu à une décision en bonne et due forme ; elles seront analysées dans la partie suivante de ce rapport, consacrée aux demandes en cours d'instruction. Parmi les 78 avis du CGE suivis d'une décision : Celle-ci a été formalisée dans 22 cas immédiatement après l'avis du CGE, c'est-à-dire en moins d'une semaine (dans un cas, en 2010, la signature est antérieure à l'avis définitif du Conseil général). Dans 19 cas, une décision est intervenue entre une semaine et trois mois après l'avis du Conseil général. Dans 28 cas, une décision est intervenue entre 3 mois et un an. Dans neuf cas, examinés plus en détail ci-dessous, la formalisation d'une décision a nécessité plus d'un an, et parfois beaucoup plus, après l'avis du CGE. Le dossier où la décision a le plus tardé est la demande du permis Chevry, rejetée le 16 juillet 2014 après une instruction de quatre années et demie, emblématique des antagonismes liés à l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère et des difficultés d'interprétation de la loi antifracturation hydraulique. Les qualités propres du dossier ne semblaient pourtant pas justifier tant d'atermoiements. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 33 Instruction de la demande de permis Chevry (cf. annexe 6, demande n° 1574) : La demande a été déposée le 1 décembre 2008. L'instruction locale s'est acheÎe le 15 décembre 2009 et le CGE a été saisi le 21 janvier 2011. La consultation du CGE, sur la foi du compte-rendu de la séance du 14 avril 2011, a donné lieu à un débat nourri en section : plusieurs membres auraient souhaité être éclairés sur les interrogations souleÎes par les objectifs « non-conventionnels », en disposant au préalable des conclusions de la mission conjointe CGIET CGEDD alors engagée sur ce sujet. La section a majoritairement estimé que rien ne s'opposait a priori à l'octroi de permis de recherches sous le couvert desquels pourraient être entrepris les travaux relatifs aux objectifs « conventionnels ». Pour ce qui concerne l'éventuelle recherche d'objectifs « non-conventionnels », elle a constaté que, en l'état du droit applicable, une telle perspective ne pouvait être écartée a priori que si les permis de recherche sollicités n'étaient pas accordés. La section a également constaté que, si ces permis étaient accordés, il appartiendrait au préfet de prendre les dispositions appropriées, pouvant aller jusqu'à l'interdiction, à l'égard des projets de travaux qui lui seraient préalablement et obligatoirement soumis, et ce afin que soient dûment protégés les intérêts visés à l'article L. 161-1 du code minier. La section compétente du CGE s'est en définitive prononcée positivement sur la demande de permis Chevry, une forte minorité des membres s'abstenant ou s'opposant à cet avis. Signe des tensions existant sur ce sujet, il a fallu attendre le 16 juillet 2014 pour qu'un arrêté de rejet soit finalement signé. er La demande de deuxième prolongation du permis Aufferville (cf. annexe 7, permis n° 571), octroyé le 3 juin 2004 et prolongé une première fois jusqu'au 16 juin 2010 est également intéressante. La demande, datée du 15 décembre 2009, a donné lieu à un avis favorable du CGE le 10 février 2011 ; mais seulement le 19 décembre 2013, deux ans et demi après l'expiration de la période précédente, à un rejet de prolongation motiÎ par le non-respect des engagements financiers. Tous les retards de signature ne se traduisent pas par l'infirmation des recommandations de l'administration : la demande de permis Forcelles (cf. annexe 6, demande n° 1570), déposée le 3 juillet 2008, a donné lieu à un avis favorable du CGE le 10 février 2011 et à une décision d'octroi le 27 août 2013. Il en est de même en ce qui concerne la demande de prolongation, déposée le 23 février 2011, du permis Folie de Paris (cf. annexe 7, permis n° 604). Celui-ci avait été accordé le 23 juillet 2008 jusqu'au 8 août 2011. Les délais d'instruction de la demande de prolongation n'ont pas permis de saisir le CGE avant le 17 décembre 2012. Son avis favorable, le 14 février 2013, a été suivi d'effet le 10 octobre 2014, malheureusement plus de trois ans après l'expiration de la première période du permis. Les autres cas où un délai de plus d'un an est obserÎ entre l'avis du CGE et la décision finale correspondent à la demande de mutation des permis Pontenx et Saint-Laurent (du 14 juin 2012 au 6 février 2014), aux demande de prolongation des permis Aquila et Pays du Saunois et à la demande de permis Seebach. En complément des analyses qui précèdent, le tableau ci-dessous met en évidence, pour l'ensemble des permis de recherche délivrés depuis 1983 et par année de délivrance (cf. annexe 7) le délai qui a couru entre la première pétition enregistrée sur une zone et l'octroi d'un permis sur 34 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures cette zone. Les permis délivrés en moins de deux ans sont minoritaires (un tiers). A l'opposé, les exemples de permis nécessitant plus de trois ans d'instruction, particulièrement avant 1995, sont nombreux (un quart). Figure 8 : flux des permis exclusifs de recherche accordés, classés par année de décision et mettant en évidence le délai couru depuis la première pétition enregistrée sur la zone concernée par le permis 45 40 35 plus de trois ans 30 25 20 15 10 5 0 entre deux et trois ans moins de deux ans 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015 (source : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers ; données collectées par la mission et présentées en annexe 7) 2.3 La question de la participation du public Comme on l'a vu (cf. ci-dessus page 26), l'enquête publique longtemps associée à l'octroi d'un permis de recherche a disparu en 1995, l'association du public étant cantonnée à la phase d'autorisation d'éventuels travaux. Ce choix est intervenu à contre-courant d'évolutions sociétales qui se sont traduites par la signature le 25 juin 1998 par 39 Etats dont la France de la convention d'Aarhus sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement. La prospection pétrolière, à la différence par exemple du raffinage de pétrole et de gaz, n'est pas explicitement visée par la convention. Mais s'il est considéré que cette activité a un effet important sur l'environnement, alors la participation du public doit être organisée avant toute décision. Issue de la convention d'Aarhus, la Charte de l'environnement a été adoptée le 28 février 2005 par le Parlement réuni en congrès. Le Conseil Constitutionnel a eu depuis l'occasion d'affirmer (dans sa décision n° 2008-564 du 19 juin 2008) que « l'ensemble des droits et devoirs définis dans la charte de l'environnement ont valeur constitutionnelle ». Parmi les principes énoncés par la Charte de l'environnement, l'article 7 énonce que « toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement ». . Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 35 La loi du 27 décembre 2012 relative à la mise en oeuvre du principe de participation du public a traduit ce principe à l'article L. 120-1 du code de l'environnement : toute personne doit désormais être informée des projets de décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement, dans des conditions lui permettant de formuler ses observations ; lesquelles doivent être prises en considération par l'autorité compétente. Alors que la loi du 27 décembre 2012 présentait un caractère général, une de ses dispositions a expressément soumis la délivrance des permis exclusifs de recherches au principe de participation ­ ce qui revient à considérer par principe que les permis de recherches ont une incidence directe et significative sur l'environnement. Pourtant, un permis exclusif de recherche se traduit essentiellement sur le terrain par une campagne de sismique, aucun forage ne pouvant être entrepris sans une autorisation préfectorale6. L'ordonnance du 5 août 2013 a défini dans un nouvel article L. 120-1-1 au code de l'environnement les conditions et les limites dans lesquelles le public est associé à l'élaboration des décisions individuelles ayant une incidence sur l'environnement et qui ne sont pas soumises à des dispositions législatives spécifiques. La mise en oeuvre de cette procédure conditionne depuis le 1er septembre 2013 la délivrance de nouveaux permis de recherche. Article L. 120-1-1 du code de l'environnement : « I. Sous réserve des dispositions de l'article L. 120-2, le présent article définit les conditions et limites dans lesquelles le principe de participation du public prévu à l'article 7 de la Charte de l'environnement est applicable aux décisions individuelles des autorités publiques ayant une incidence sur l'environnement qui n'appartiennent pas à une catégorie de décisions pour lesquelles des dispositions législatives particulières ont prévu les cas et conditions dans lesquels elles doivent, le cas échéant en fonction de seuils et critères, être soumises à participation du public. Les décisions qui modifient, prorogent, retirent ou abrogent une décision appartenant à une telle catégorie ne sont pas non plus soumises aux dispositions du présent article. Ne sont pas regardées comme ayant une incidence sur l'environnement les décisions qui ont sur ce dernier un effet indirect ou non significatif [...]. II. Le projet d'une décision mentionnée au I ou, lorsque la décision est prise sur demande, le dossier de demande est mis à disposition du public par voie électronique. Lorsque le volume ou les caractéristiques du projet de décision ou du dossier de demande ne permettent pas sa mise à disposition par voie électronique, le public est informé, par voie électronique, de l'objet de la procédure de participation et des lieux et horaires où l'intégralité du projet ou du dossier de demande peut être consultée. Au plus tard à la date de la mise à disposition ou de l'information prévue à l'alinéa précédent, le public est informé, par voie électronique, des modalités de la procédure de participation retenues. .../... 6 il résulte de l'article L. 162-4 du code minier que l'ouverture des travaux, lorsque ceux-ci relèvent du régime de l'autorisation, nécessite également la réalisation d'une procédure d'information et de participation du public. Dans la mesure où, depuis l'entrée en vigueur du décret du 11 février 2014 portant modification du décret n°2006-649 du 2 juin 2006, les travaux de recherches d'hydrocarbures sont soumis au régime de l'autorisation, l'information et l'association du public préalablement à la délivrance des autorisations d'ouverture de tels travaux sont désormais requises. 36 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Les observations du public, déposées par voie électronique, doivent parvenir à l'autorité publique concernée dans un délai qui ne peut être inférieur à quinze jours à compter de la mise à disposition. Le projet de décision ne peut être définitivement adopté avant l'expiration d'un délai permettant la prise en considération des observations déposées par le public. Sauf en cas d'absence d'observations, ce délai ne peut être inférieur à trois jours à compter de la date de clôture de la consultation [...]. » La mission n'a pas eu l'opportunité d'examiner comment ces nouvelles dispositions ont été mises en oeuvre dans le cas des permis de recherche d'hydrocarbures, comment le public se les est appropriées, quel bénéfice l'administration est susceptible d'en tirer. En effet, les derniers permis octroyés, Forcelles et Seebach, l'ont été le 27 août 2013, à la veille de l'entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions. De façon regrettable, le site du MEDDE ne donne pas systématiquement accès, une fois la consultation acheÎe, au dossier soumis au public et au résultat de la participation. La seule trace aujourd'hui consultable concerne les demandes de permis au large de la Guyane, SHELF Total et Tullow, UDO et Awara. La synthèse qui en a été effectuée et les leçons qui en ont été tirées sont reproduites dans l'encadré cidessous. Au cas d'espèce, compte-tenu des enjeux tant financiers qu'environnementaux de ces demandes de permis, la mission estime que ces restitutions sont insuffisamment détaillées ­ au risque de laisser croire que la participation du public aurait été dans ce dossier essentiellement formelle. Synthèse et décision consécutives à la participation du public sur les projets d'attribution de permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures liquides ou gazeux conventionnels au large de la Guyane Française menée du 04/06/2014 au 24/06/2014 - 48 commentaire(s) : « Quarante-neuf interventions ont été releÎes pour cette consultation. Les opinions exprimées ciblent principalement l'intérêt et les conséquences supposées d'une future exploration (éventuellement d'une exploitation) sur des activités spécifiques au domaine maritime, sur l'environnement et la biodiversité, sur la transition énergétique, sur le développement économique de la Guyane. Elles peuvent être classées par thèmes : la faune marine, la biodiversité, l'environnement, (34%) la pollution en mer, le risque d'accident en mer dû aux forages, (25%) la transition énergétique, la fin de l'exploration des hydrocarbures, (19%) la pêche, l'écotourisme, (13%) les retombées économiques et la création d'emplois locaux. (8%) La procédure de participation du public a montré son intérêt pour la biodiversité et la forte sensibilité environnementale de la zone concernée, les préoccupations économiques avec des conflits d'usage de la mer, les attentes en matière de protections réglementaires concernant les travaux de forages, l'évolution de la part de l'énergie fossile dans le mix énergétique. Elle a aussi permis de mettre en évidence les attentes en termes de développement économique et de création d'emplois locaux si ces projets se développaient. » « Les avis pertinents exprimés dans la consultation du public vont permettre d'améliorer la prise en compte du contexte environnemental et socio-économique de cette partie du territoire de la Guyane. Ces avis seront transmis aux opérateurs et aux autorités administratives afin que les questions, préoccupations et suggestions du public et des professionnels soient prises en compte pour la préparation des dossiers de déclaration et de demandes d'autorisations de travaux et qu'elles fassent l'objet d'informations et d'échanges dans le cadre des structures de concertation mises en place à cet effet en Guyane, sous l'autorité conjointe du Préfet et du Président du Conseil Régional. » Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 37 La mission estime que la mise en oeuvre de la participation du public reste à parfaire. Il lui apparaît souhaitable qu'elle soit mise en oeuvre, non pas à la fin de l'instruction d'une demande de permis de recherche et à la veille de la signature d'une décision d'octroi, mais dès que les demandes concurrentes ont été collectées et considérées comme recevables. La mission estime que cette manière de procéder serait non seulement cohérente avec le principe général de participation du public, mais aussi conforme aux dispositions du paragraphe II. de l'article L. 120-1-1 du Code de l'environnement (cf. encadré plus haut) : les décisions minières étant prises sur demande de l'opérateur, c'est bien le dossier de demande qui doit être, sans délai inutile, mis à disposition du public par voie électronique. La notice d'impact demandée aujourd'hui aux opérateurs et qui tend à devenir excessivement volumineuse devrait être conçue comme l'un des éléments-clé de cette consultation, destinée à éclairer le public en une vingtaine de pages maximum. La mission suggère que la consultation du public et la synthèse qui en résulte soient à chaque occasion placées sous la responsabilité d'une personnalité extérieure à la DGEC, clairement identifiée, idéalement un commissaire-enquêteur, ou plus simplement un membre du Conseil général de l'économie ou du Conseil général de l'environnement et du développement durable. La mission estime en dernier lieu que le recours au site internet de la (ou des) préfecture(s) concernée(s), plutôt qu'à celui du ministère, pourrait mieux témoigner d'un souci d'association du public directement concerné par l'éventuel octroi d'un permis de recherche. 2.4 La portée des rejets implicites Le décret du 2 juin 2006 prévoit que le silence gardé pendant plus de trois ans par le ministre chargé des mines sur une demande de concession ou pendant plus de deux ans sur une demande de permis exclusif de recherche vaut décision de rejet de cette demande et, le cas échéant, des demandes concurrentes. Le délai est de deux ans dans le cas des demandes de prolongation ou de mutation de concession, 15 mois dans le cas des permis de recherche. Cette disposition est, à notre connaissance, systématiquement rappelée aux pétitionnaires lorsque l'administration accuse réception de leur demande de permis. Elle leur ouvre une voie de recours en cas de délai de réponse excessif. D'après les documents de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015, dans un nombre important de cas, près d'une centaine sur 226 demandes en instance, les opérateurs ont à l'issue du délai de rejet implicite déposé un recours gracieux. Il nous a été indiqué que de telles demandes, non seulement ne reçoivent pas de réponse, mais ne donnent pas non plus lieu à un accusé de réception régulier, indiquant qu'à défaut de réponse expresse dans un délai de deux mois naîtrait une décision implicite de rejet du recours gracieux, attaquable au contentieux devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois. Dans cette situation d'absence tant d'un accusé de réception régulier que de réponse expresse au recours gracieux, celui-ci peut être considéré comme ayant reçu une réponse implicite négative ­ mais indéfiniment contestable. Cette « pratique » de l'administration, délibérée ou non, si elle évite peut-être certains recours contentieux évite surtout de lever des ambiguïtés. Par ailleurs, dans 27 cas sur 226, les opérateurs ont interrogé l'administration, sur le fondement de la loi du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l'amélioration des relations entre l'administration et le public, sur les motifs qui sous-tendaient le rejet implicite. Faute d'une réponse dans un délai d'un mois de l'administration énonçant les considérations de droit et de fait 38 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures qui constituaient le fondement de la décision implicite de rejet, l'illégalité des décisions de rejet reste invocable à tout moment. Le recensement des procédures contentieuses en cours met en évidence quelques recours contentieux engagés contre des décisions implicites de rejet et encore pendants : demande de concession de Faÿ ; demandes de permis de recherche d'Eauze, de Lyon-Annecy, de Mirande, de Shelf Total, de Shelf Tullow, de Guyane Udo et d'Awara ; demande de prolongation du permis de Romilly. D'ores et déjà, les tribunaux ont prononcé la suspension ou l'annulation de certains rejets implicites, l'administration ayant le plus souvent réitéré les décisions sous forme de rejets explicites. Mais dans un petit nombre de cas, les rejets implicites invalidés n'ont pas été régularisés par des décisions explicites. Il en est ainsi : du rejet implicite de la demande de permis de recherche Tartas, annulé le 18 mars 2014 par le T.A. de Pau ; du rejet implicite de la demande de mutation du permis Champrose, annulé le 18 juin 2014 par le T.A. de Melun, avec injonction au ministre de réexaminer la demande sous deux mois ; du rejet implicite d'une demande de mutation et d'une demande de prolongation afférant au permis Mairy, dont l'annulation a été assortie d'une injonction au ministre de réexaminer et de statuer par décision expresse sous peine d'astreinte : 10 000 par jour de retard pour la mutation (T.A. de Châlons du 20 mai 2014) et 10 000 par jour de retard pour la prolongation (décision du Conseil d'Etat T.A. du 17 juillet 2013). S'agissant plus particulièrement des permis de recherche, les tableaux de suivi du BEPH indiquent que 56 demandes de permis de recherche actuellement en cours d'instruction ont donné lieu à une décision implicite de rejet qui n'aurait donné lieu ni à un recours gracieux, ni à un recours contentieux, ni à une demande de communication des motifs. La mission n'a pas examiné individuellement les autres dossiers dans lesquels une décision implicite de rejet est intervenue et n'est pas en mesure de se prononcer sur la fragilité de ces décisions. Au demeurant, l'article R. 421-3 du code de justice administrative prévoit que les décisions de rejet implicites ne sont pas protégées par un délai de forclusion des recours, quand il s'agit de décisions prises après consultation obligatoire d'un organisme collégial. Aucune décision de justice n'a ainsi explicitement caractérisé le CGEIET, mais il pourrait être plaidé que, bien que réguliers, les rejets implicites demeurent indéfiniment attaquables. En outre, l'observation que dans de nombreux cas (cf. partie 4.) des étapes essentielles de l'instruction (demande d'avis du CGE, participation du public) n'ont pas été menées pourrait dans le cadre d'un contentieux contribuer à affaiblir la position de l'administration. Il reste que, même si davantage de décisions de rejet implicite venaient à être attaquées, et parfois même avec de bons arguments, la mission, confortée à cet égard par ses échanges avec le Conseil d'Etat, invite l'administration, d'une part à prendre acte des décisions de rejet implicite qui sont intervenues, s'agissant tout particulièrement des dossiers anciens ; et d'autre part, après en avoir informé les pétitionnaires, à en tirer les conséquences, en rouvrant les zones concernées à de nouvelles demandes de permis. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 39 3 UN VOLUME IMPORTANT ET HETEROGENE DE DEMANDES EN INSTANCE 3.1 Typologie des demandes Les tableaux de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015 que la mission a examinés comportent 226 demandes en cours d'instruction à la fin du mois de juin 2015. Pour des besoins opérationnels, ces demandes sont réparties en plusieurs sous-ensembles : 5 autorisations de prospection préalable, 13 demandes d'octroi ou de prolongation de concession, 89 nouvelles demandes de permis de recherche, 29 demandes de prolongation ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés, 22 demandes, dites « encalminées », de natures diverses, 68 demandes, dites « CAB & CGE », également de diverses natures, en phase terminale depuis parfois des années. Cette ventilation ne correspond pas aux besoins de la mission, qui a préféré regrouper les dossiers par nature. Les 226 demandes en cours d'instruction se ventilent en définitive entre : 5 demandes liées à des autorisations de prospection préalable, 13 demandes liées à des concessions, 129 nouvelles demandes de permis de recherche (89 demandes identifiées comme telles, 24 demandes « CAB & CGE » et 16 demandes « encalminées »), 79 demandes de prolongations ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés (29 demandes identifiées comme telles, 44 demandes « CAB & CGE » et 6 demandes « encalminées »). Les 79 demandes de prolongation ou de mutation portent souvent sur les mêmes permis, qui ont occasionné des demandes multiples : prolongation exceptionnelle en plus d'une prolongation normale, pour tenir compte de délais indus ; double demande de prolongation à quelques années d'intervalles, quand la première prolongation demandée et non octroyée est venue à expiration ; demandes de mutation parfois multiples pour un même permis. En définitive, les 79 demandes élémentaires ne concernent en réalité que 45 permis de recherche. Par exemple, si 19 de ces 45 permis ont donné lieu à une seule demande de prolongation, 10 permis ont donné lieu à deux demandes et comptent pour 20 parmi les 79 demandes. A l'extrême, le permis de Mairy (annexe 7, permis n° 591) a donné lieu à trois demandes de prolongation et à deux demandes de mutation, toutes en attente de réponse ; à ce seul permis se rattachent cinq demandes sur 79. Si les demandes multiples, lorsqu'elles ont été présentées à des dates différentes, ont donné lieu à plusieurs instructions successives, elles sont appelées à recevoir des réponses concomitantes sous la forme d'un arrêté unique. La mission est donc conduite à raisonner en termes de nombre de permis plutôt qu'en nombre de demandes élémentaires. La réconciliation entre les 79 demandes et les 45 permis concernés s'explique par le tableau suivant : 40 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Nombre de demandes de prolongation 0 0 Nombre de demandes de mutation 2 1 2 permis x (0+1) = 2 demandes 1 permis x (0+2) = 2 demandes 1 19 permis x (1+0) = 19 demandes 5 permis x (1+1) = 10 demandes 6 permis x (1+2) = 18 demandes 2 10 permis x (2+0) = 20 demandes 1 permis x (2+1) = 3 demandes 1 permis x (3+2) = 5 demandes 3 Parmi les 226 demandes répertoriées et suivies par le BEPH, la mission a focalisé ses analyses sur trois catégories particulières de dossiers : 129 demandes de permis de recherche en cours d'instruction (cf. ci-dessous le paragraphe 3.2.3, à partir de la page 45) ; 42 permis de recherche ayant donné lieu à une ou plusieurs demandes de prolongation7 éventuellement complétées par une ou plusieurs demandes parallèles de mutation (cf. paragraphe 3.3.4, à partir de la page 50) ; 13 demandes d'octroi, de renouvellement ou d'extension de concession (paragraphe 3.4 à partir de la page 52). A contrario, la mission a choisi de laisser de côté les 5 demandes relatives à des autorisations préalables de prospection, ainsi que les trois permis Courtenay, Moussières et Guyane Maritime, qui ont donné lieu à des demandes de mutation non assorties de demandes de prolongation. 3.2 Les demandes initiales de permis 3.2.1 Une activité extrêmement cyclique Le site du MEDDE8 livre des statistiques sur l'activité d'exploration et d'extraction pétrolière, parmi lesquelles un historique des demandes de permis entre 1970 et 2007. Ces demandes, jusqu'à ce qu'elles aient éventuellement été déclarées recevables, n'ont pas donné lieu individuellement à publicité et la mission n'a pas non plus disposé d'information détaillée les concernant. 7 la mission n'a pas élucidé le sort du permis Caravelle, aux Antilles, accordé le 5 août 2004 pour 5 ans, dont la prolongation a été demandée le 27 avril 2009, sans jamais recevoir de réponse et sans que le dossier figure encore dans les tableaux de bord du BEPH http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-publications-et-les.html 8 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 41 Les données qui figurent dans la suite de ce rapport ne portent donc que sur les demandes qui, ayant été déclarées recevables, donnent lieu à des étapes d'instruction traçables. Celles-ci ont été systématiquement examinées à partir des demandes déposées en 1989. L'annexe 6 rend compte de ce travail, qui a consisté à analyser l'issue de l'instruction des demandes de permis de recherche déclarées recevables : octroi d'un titre minier, absence de suite liée à un désistement ou au règlement d'une situation de concurrence entre plusieurs opérateurs, rejet motiÎ ou absence de réponse. Le graphique ci-dessous compare, année par année, les deux séries de données : demandes totales et demandes déclarées recevables. Leur comparaison, moyennant quelques incohérences que la mission n'a pas su lever, donne à penser que le différentiel est peu significatif depuis la fin des années 1990 et que la quasi-totalité des demandes présentées sont déclarées recevables et instruites ; mais qu'auparavant une proportion importante des demandes n'étaient pas instruites audelà d'un examen de recevabilité relativement opaque. 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 demandes de permis (statistiques BEPH, de 1970 à 2007) demandes recevables (collectées par la mission) Figure 9 : flux annuel de l'ensemble des demandes de permis exclusifs de recherche et flux annuel des demandes ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande (sources : site du MEDDE, rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) Comme on le voit, le flux des demandes de nouveaux permis de recherche est très cyclique, fortement influencé par les perspectives d'évolution du prix des hydrocarbures, par les efforts mis en oeuvre par les Etats ­ dont la France ! ­ pour promouvoir l'exploration de leur sous-sol et par les évolutions techniques. Ainsi, la seconde moitié des années 1980 s'est caractérisée par un afflux important de demandes et la seconde moitié des années 1990 par un tarissement complet. De nouveau, la seconde moitié des années 2000 a donné lieu à une recrudescence de dossiers, qui a culminé en 2010 avec 49 demandes recevables. L'examen du délai de traitement des demandes de nouveaux permis de recherche (Figure 10 cidessous) met en évidence que les demandes enregistrées entre 1989 et 2007 sont majoritairement traitées en moins de trois ans et même, dans 30 % des cas, en moins de deux ans. 42 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures La situation qui prévalait à la fin des années 1980 est très différente de la situation actuelle : alors qu'à la fin d'une période d'activité soutenue, l'administration était parvenue à instruire 31 des 55 demandes recevables de 1989 en moins de trois ans, seules 7 des 31 demandes recevables de 2009 ont pu être instruites en moins de trois ans. La situation est allée depuis en empirant, jusqu'à une situation de perte de contrôle du délai d'octroi des permis de recherche. Figure 10 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir le délai dans lequel ces demandes ont par la suite été traitées 60 Pas de décision 50 40 30 20 10 0 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Décision en plus de trois ans Décision entre deux et trois ans Décision en moins de deux ans (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E., J.O.R.F. ; données collectées par la mission cf. annexe 6) L'histogramme ci-dessous des dossiers en cours d'instruction à la fin de chaque année met en évidence, compte-tenu de ce qui précède, un stock extrêmement fluctuant, proche de 200 à la fin des années 1980, retombé à quelques unités dans les années 2000, revenu progressivement à 123 à la fin de l'année 2014. Le volume actuel des demandes en instance n'est donc pas exceptionnel. Figure 11 : stock des demandes de permis de recherche en cours d'instruction à la fin de chaque année civile (sources : données brutes issues des rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, du bulletin mensuel d'information du BEPH, des cartes semestrielles présentant le périmètre des permis ; les données 2003 à 2005 ne sont pas disponibles) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 43 Mais à la différence de la fin des années 1980, le stock des demandes en attente comporte aujourd'hui une part prépondérante de dossiers très anciens : fin 1990, 40 dossiers en cours d'instruction sur 176 (soit 23 %) avaient été déposés depuis plus de trois ans alors que c'est le cas fin 2014 de 91 dossiers sur 123 (soit 74 %). 3.2.2 Une régulation des demandes par la recevabilité et par la concurrence plutôt que par des rejets motiÎs Il est intéressant d'examiner les réponses données au cours des 25 dernières années aux demandes de permis : sur 392 demandes examinées (cf. annexe 6), 126 restent en attente et 18 cas n'ont pas été élucidés9. Parmi les 248 décisions analysées, 157 ­ soit près des deux-tiers ­ ont donné satisfaction au pétitionnaire (en le conduisant éventuellement à s'associer, de bon ou de mauvais gré, à d'autres pétitionnaires qui avaient déposé des demandes concurrentes), 53 demandes (soit un peu plus de 20 %) ont été écartées dans le cadre de la mise en concurrence, 38 demandes (soit 15 %) ont été retirées ou ont fait l'objet d'une décision de rejet. Seules 10 % des décisions ont donné lieu à des décisions explicites de rejet. Ces décisions se répartissent en deux sous-ensembles : seize décisions de rejet, toutes sauf une prises entre 1992 et 1995, qui ont eu pour effet d'écarter un opérateur au profit de concurrents mieux-disants10 : Salon (arrêté du 21 avril 1992) ; Villenoy, Montry, Esbly Clyde, Esbly Rosewood et Esbly PSH (arrêté du 19 juin 1992) ; Merlaut (arrêté du 16 octobre 1991) ; Fleury (arrêté du 22 janvier 1992) ; Bas-Bugey (arrêté du 12 janvier 1993) ; Provence (Kelt, 24 mars 1993) ; Lons-le-Saulnier (Kelt), Lons-le-Saulnier (Union Texas), Bresse-Comtoise, Etang-de-Léon (arrêté du 27 avril 1993) ; Fosse Centrale de la Manche (arrêté du 9 mars 1994) ; Sare-Licq (arrêté du 15 septembre 1995) ; la décision Mas d'Azil, citée page 20, bien que plus récente (21 août 2006), se rattache à cette catégorie ; dix arrêtés de rejet, tous pris depuis 2012, qui ont conduit à refuser purement et simplement l'exploration d'une zone : Brignoles, Lyon-Annecy, Gréoux-les-Bains, Valence, Cahors, Montélimar (extension), Beaumont de Laumagne, Montfalcon (26 septembre 2012) ; Calavon (ex-Gargas, le 17/12/2014) ; Chevry et Brive (16 juillet 2014). Ces dernières décisions créent un nouveau paradigme, puisque l'action de l'administration avait conduit jusque-là à ne jamais écarter une opportunité d'exploration du sous-sol. Les occasions de formaliser et d'expliciter les motifs de refus d'une demande de permis de recherche ont donc été peu nombreuses. L'insuffisance des capacités techniques et financières d'un opérateur n'est presque jamais invoquée et les cas identifiés sont très récents (Gréoux-les-Bains, Calavon, Brive, Chevry). Il n'existe également qu'un exemple de permis rejeté au motif d'une notice d'impact indigente (Brive). 9 la mission s'interroge par exemple sur la réponse donnée à la demande de permis Sancerre (annexe 6, n° 1537) en date du 31 octobre 2006 et qui a disparu des tableaux de suivi du BEPH, sans explication, en septembre 2008 la mission n'a pas eu accès, malgré sa demande, aux arrêtés in-extenso 10 44 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Plusieurs décisions de rejet, postérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique (arrêtés Brignoles, Lyon-Annecy, Valence, Cahors, Beaumont de Laumagne) s'appuient sur le « raisonnement finaliste » : l'objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schiste ne peut être atteint, en l'état des connaissances, autrement que par le recours à la fracturation hydraulique. Cette interprétation de la loi du 13 juillet 2011, qui n'a pas été à ce jour invalidée par les tribunaux, aurait sans doute trouÎ à s'appliquer à d'autres demandes de permis en instance. Dans ces conditions, l'administration manque de précédents sur lesquels s'appuyer pour conforter de nouvelles décisions. Il apparaît au demeurant utile de rappeler l'article L. 161-1 (cf. encadré page 25) ainsi que les dispositions du décret du 2 juin 2006, selon lesquelles les critères d'attribution ­ et a contrario de rejet ­ d'un titre sont, outre les capacités techniques et financières : la qualité des études préalables (nécessairement livresques, à ce stade) réalisées pour la définition du programme de travaux ; la qualité technique des programmes de travaux présentés ; le niveau des engagements financiers relatifs à des travaux miniers ; l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. 60 50 en instance 40 arrêté de rejet désistement 30 exclu par concurrence 20 octroi d'un permis 10 0 1999 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Figure 12 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir la réponse in fine donnée (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E, J.O.R.F. ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) 2014 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 45 3.2.3 129 demandes de nouveaux permis en déshérence Les états de gestion du BEPH comportent, parmi 226 demandes diverses, 129 demandes initiales de permis de recherche. L'analyse ci-dessous repose exclusivement sur l'examen des états de gestion, la mission n'ayant pu dans les délais impartis se reporter aux dossiers individuels. Ces 129 demandes initiales correspondent tantôt à des demandes déposées sur des zones nouvelles, tantôt à des demandes qui viennent concurrencer de précédentes demandes, déposées soit avant, soit après l'appel à concurrence publié au J.O.U.E. Signalons que la gestion de la concurrence sur ces 129 demandes a conduit à la publication de 62 avis au J.O.U.E. Les demandes les plus anciennes ont été enregistrées en 2001 : (Concorde), 2002 (Parentis Maritime) et 2007 (Yvelines) ; 7 en 2008 ; 25 en 2009 ; 33 en 2010 ; 20 en 2011 ; 4 en 2012 ; 16 en 2013 ; 16 en 2014 et 5 en 2015. C'est ainsi que 79 demandes ont été déposées avant le 13 juillet 2011, date de la promulgation de la loi anti-fracturation hydraulique. Seulement 50 demandes sont postérieures à cette date charnière. Toutes les demandes de permis en instance sauf 22 sont aujourd'hui implicitement rejetées. L'instruction locale, conclue par l'avis du préfet, a été menée à son terme dans 91 cas sur 129, sans commentaire particulier sur les tableaux de gestion. Souvent, la recevabilité de demandes concurrentes n'est pas formalisée, de sorte qu'on ne peut distinguer la durée de la phase de recevabilité de la durée de la phase de mise en concurrence. Toujours est-il qu'il s'écoule en moyenne, entre la fin de la mise en concurrence et l'avis du préfet, un peu moins de 10 mois. La durée totale qui sépare la fin de l'instruction locale de la demande initiale est en moyenne un peu inférieure à 18 mois, ce qui n'est guère pire que les temps de traitements obserÎs sur l'ensemble des dossiers soumis à l'avis du CGE depuis 2009 (cf. paragraphe 2.2, à partir de la page 28). Dans 38 cas sur 129 demandes, l'instruction locale a conduit à un avis réserÎ ou défavorable du préfet (11 dossiers), à un avis de la DREAL non suivi d'un avis du préfet (5 dossiers alsaciens) ou à pas d'avis du tout (22 dossiers). Parmi ceux-ci, 12 sont relativement récents (2014 ou 2015), mais 10 dossiers paraissent problématiques. Deux d'entre eux auraient été considérés comme non recevables par le préfet, l'un depuis 2010 (Abondance), l'autre depuis 2012 (Préalpes) ; mais pourquoi ne pas les clore ? Plusieurs autres demandes ne semblent pas même avoir donné lieu à un examen de recevabilité depuis 2010 (Auzon, Bollwiller) ou 2012 (Kerguelen, extension Sens-Est). Reprenons l'examen des 91 demandes qui ont passé le cap de l'instruction locale sans avis restrictif du préfet : dans 25 cas, l'instruction centrale a ensuite donné lieu dans un délai moyen de 10 mois (identique à celui obserÎ au paragraphe 2.2.4 en page 31) à saisine du CGE. En revanche, 66 dossiers demeurent en phase d'examen par la DGEC. Il s'agit des dossiers Parentis Maritime (depuis 2003) et Concorde (depuis 2005) ; de 9 dossiers sur lesquels l'instruction locale s'est acheÎe en 2010 ; 10 en 2011 ; 7 en 2012 ; 8 en 2013 ; 22 en 2014 et 8 en 2015. Seuls 3 de ces 66 demandes de permis ont donné lieu à consultation du public, préalable indispensable à l'octroi d'un permis. Les 25 dossiers présentés au CGE ont donné lieu à un avis dans un délai moyen d'un mois et demi, à l'exception du dossier Bleue Lorraine Nord déjà évoqué au chapitre 2.2.4 ; le CGE a par ailleurs sursis 46 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures à statuer sur le dossier Hermine lors de son examen en 2011, dans l'attente d'éléments complémentaires sur les capacités du pétitionnaire. A part ces deux dossiers, toutes les demandes de permis soumises au CGE ont par ailleurs donné lieu à une consultation du public. Parmi elles, à ce stade, 17 demandes de permis ont donné lieu (dans un délai de 3 à 28 mois) à la préparation d'un arrêté, soumis à la signature des ministres. La transmission est intervenue le 22 février 2013 s'agissant de deux ensembles de demandes de permis en concurrence (autour de Nangis, d'une part ; de Coulommiers, d'autre part). Elle est intervenue le 8 octobre 2014, concernant des demandes de permis au large de la Guyane. Elle est intervenue en mai et juin 2015 concernant la demande de permis Herbsheim et les demandes concurrentes Rouffy et Estheria. En complément, plusieurs demandes de permis semblent proches d'aboutir et pouvoir donner rapidement lieu à un projet d'arrêté : Gastins, l'Ourcq, Chambrey, Marne et la concurrence Dicy / Cézy. 3.3 Les demandes de prolongation 3.3.1 Une obligation de diligence renforcée par rapport à l'octroi initial Le code minier dispose que la validité d'un permis exclusif de recherches peut être prolongée à deux reprises, chaque fois de cinq ans au plus, sans nouvelle mise en concurrence. Moyennant une réduction de surface et la souscription de nouveaux engagements financiers, une prolongation est de droit pour au moins trois ans si le titulaire a respecté ses engagements précédents et s'il possède toujours les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien ses recherches et pour assumer ses obligations (cf. encadré de la page 25). Au cas où il n'a pas été statué sur la demande de prolongation à l'échéance de la période de validité en cours, le titulaire du permis reste seul autorisé, jusqu'à l'intervention d'une décision explicite de l'autorité administrative, à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation. Cette autorisation tacite peut sembler contradictoire avec le fait qu'en l'absence de décision explicite une décision implicite de rejet est prononcée quinze mois après une demande de prolongation. Mais le Conseil d'Etat a heureusement conforté dans une décision du 17 juillet 2013 (société Hess Oil France) les droits de l'opérateur, en indiquant que « dans le cas où la validité du titre arrive à échéance alors qu'il n'a pas encore été statué sur la demande de prolongation du permis, le titulaire du permis est autorisé [...] à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation, nonobstant l'intervention d'une décision implicite de rejet de sa demande de prolongation, seule l'intervention d'une décision explicite de rejet pouvant alors mettre fin à la possibilité qui lui est reconnue ». Le titulaire du permis, s'il conserve des droits exclusifs après l'expiration de son permis, n'en est pas moins dans une situation inconfortable. S'il a la liberté de continuer ses recherches et d'engager de nouvelles dépenses, il peut craindre que ce soit en pure perte ­ soit que des autorisations de travaux ne lui seraient pas accordées, soit même qu'il ne bénéficie pas au final de ses découvertes. Un retard de l'Etat à statuer sur la prolongation d'un permis exclusif de recherche porte préjudice à l'opérateur qui a accepté le risque financier de l'exploration du sous-sol et respecté son engagement Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 47 de dépense. L'obtention d'une décision dans un délai raisonnable est d'une particulière acuité dans le cas de la prolongation parce que des dépenses importantes peuvent avoir été engagées, des travaux réalisés ou en suspens, et aussi parce que la durée de la prolongation est décomptée à partir de l'expiration de la période précédente : tout retard de décision ampute à due concurrence la durée de l'autorisation de recherche. Le cas du permis Montargis, cité ci-dessus page 32, dans lequel la décision de prolongation a été publiée cinq semaines avant son expiration, est à cet égard particulièrement édifiant. Un éventuel refus de prolongation porte d'autant plus à conséquence qu'il survient tardivement. L'administration qui rendrait des décisions de prolongation dans des délais indus, à défaut de répondre positivement, pourrait s'exposer à un risque de demande en réparation. 3.3.2 Des délais de réponse historiquement très insatisfaisants La mission a examiné les 335 permis exclusifs de recherche octroyés depuis 1983 et reconstitué la chronologie des 130 accords de prolongation auxquels ces permis ont donné lieu (cf. annexe 7). Il s'agit dans 99 cas de premières prolongations, dans 30 cas de secondes prolongations et dans un cas d'une prolongation exceptionnelle (permis de Saint-Just-en-Brie). Le cas particulier du permis de Roquefort, dont la prolongation se confond avec une décision de fusion, a été écarté Figure 13 : nombre des prolongations accordées et refusées depuis 1993 (Source : mission, à partir de l'examen des permis octroyés depuis 1983 ; sous réserve d'inventaire en ce qui concerne les rejets, qui ne sont pas publiés) Les opérateurs sont tenus de présenter leur demande de prolongation au moins quatre mois avant l'échéance de validité de leur permis. On pourrait croire que ce préavis, raisonnable et, selon les opérateurs, comparable au délai de réponse obserÎ dans d'autre pays développés, est destiné à permettre une continuité entre deux périodes consécutives, parce que l'autorisation serait délivrée en moins de quatre mois. Mais ce cas de figure n'a jamais été obserÎ. 48 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 302 304 313 315 316 319 328 333 337 348 350 353 356 365 400 427 440 448 452 540 541 543 548 549 552 560 564 566 567 568 Evry Lauw-Sentheim le Porge Nassiet Tursan et Bigorre Meximieux La Marsange Haironville Pont-sur-Yonne Vertus Vauvert-Gallician la Traconne Paris - Ile-de-France Châlons-sur-Marne Saint-Avold Gastins Vexin Lège la Pointe d'Arcachon Courgivaux Marvilliers Villiers-Saint-Georges Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-et-Miquelon Val-des-Marais Saint-Just-en-Brie Guyane Maritime Saint-Laurent Courtenay Lavignolle Figure 14 : extrait de l'annexe 7 mettant en évidence les délais d'instruction des demandes de prolongation. Le schéma couvre les années 1980 à 2016. Les permis montrés en exemple sont ceux qui ont fait l'objet d'au moins deux prolongations. Les périodes d'autorisation sont figurées par des rectangles bleus, séparés par des délais d'attente de prolongation (cf. légende page 109). Parce que la date d'échéance de la période précédente était plus facilement accessible que la date de la demande de renouvellement, c'est l'intervalle de temps ­ jamais nul ­ entre la fin d'une période d'autorisation et la date de décision de la prolongation qui a été examiné par la mission (sans tenir non plus compte du délai de publication de la décision). Dans 35 cas seulement, l'intervalle de temps entre deux périodes d'autorisation a été inférieur à un an. Dans 66 cas, cet intervalle a été compris entre un an et deux ans. Et dans 26 cas, cet intervalle a été supérieur à deux ans. On voit donc que le délai implicite de rejet de quinze mois, qui court à partir de la date de demande, en principe au moins quatre mois avant l'expiration de la période précédente, est très souvent dépassé. Dans la grande majorité des cas, les demandes de prolongation donnent donc lieu à une décision implicite de rejet, invalidée quelques mois plus tard par une décision explicite de sens contraire. Cette situation peut être obserÎe tout au long de la période obserÎe à la seule exception des années 1993 et 2004, où les décisions (2 en 1993, 3 en 2003) ont pu être rendues en moins d'un an. Dans plusieurs cas (Saint-Saëns, Haguenau, Tremblay...), il semble que l'administration se soit bornée à constater l'échéance de la prolongation demandée sans que celle-ci ait jamais été accordée autrement que tacitement. La mission ne peut que manifester son incompréhension devant l'existence et, a fortiori, l'ampleur de ces délais. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 49 3.3.3 Le rejet de certaines prolongations rompt avec les pratiques passées Les demandes de prolongation de permis exclusifs de recherche présentent depuis longtemps, on l'a vu, un fort aléa en termes de délai de réponse. Mais jusqu'à un passé récent, l'aléa ne portait pas sur le sens des réponses : les prolongations semblaient toujours devoir être accordées et la mission n'a pas identifié d'exception à cette règle. Mais six arrêtés datés du 19 décembre 2013 se sont écartés de cette tradition en prononçant le rejet de plusieurs demandes : La deuxième prolongation et la mutation du permis Aufferville, au motif du non-respect de l'engagement financier souscrit au titre de la deuxième période ; La deuxième mutation et, par voie de conséquence, la deuxième prolongation du permis de Nemours, au double motif que l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technique éprouÎe d'exploration et d'exploitation, a non seulement priÎ les demandeurs de la possibilité de mener à bien les travaux correspondant à leurs objectifs de recherche, mais aussi fait perdre aux substances visées leur caractère concessible ; et que l'un des deux pétitionnaires ne dispose pas en propre des capacités techniques requises ; La mutation et la prolongation des permis de Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine et Leudon-en-Brie, pour les mêmes motifs. Deux autres arrêtés du même jour ont rejeté les demandes de mutation des permis Château-Thierry et Courtenay. Plus récemment, un arrêté du 5 février 2015 a rejeté une demande de prolongation du permis des Moussières (cf. annexe 7, permis n° 599) en considérant ­ ce qui n'avait manifestement pas été identifié lors de l'octroi du permis ­ qu'il se situait « sur une zone d'aquifères karstiques caractérisés par une grande sensibilité à toute forme de pollution, puisqu'elle abrite des sources d'eau potable de qualité et que la réalisation des travaux de forage, même sous la seule forme de l'exploration, est de nature à affecter irrémédiablement les ressources en eau potable des communes avoisinantes » et que le titulaire du permis ne présentait pas « les capacités techniques suffisantes pour conduire des travaux de forage d'exploration sur le secteur envisagé ». Les titulaires des permis Nemours, Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie et Château-Thierry ont demandé aux tribunaux administratifs compétents (TA Châlons, Melun, Dijon, Amiens) l'annulation des arrêtés du 19 décembre 2013. Pour sa part, la mission estime que l'administration peut tout-à-fait rejeter pour des motifs légitimes (et qui n'étaient pas connus lors de l'octroi du permis) telle ou telle demande de prolongation, même si elle n'avait jamais usé auparavant de ce droit ; mais qu'il est primordial, pour préserver la sécurité juridique des titulaires de permis, qu'elle statue dorénavant sans délai sur les demandes de prolongation. Il apparaît également essentiel que l'administration fasse connaître à l'avance ses critères d'appréciation et assure une égalité de traitement entre les opérateurs. 50 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.3.4 Des demandes de prolongation en cours, parfois très anciennes Seules les premières demandes de prolongation sans réponse explicite sont examinées ci-dessous (les titulaires de permis complétant souvent cette première demande par une demande de prolongation exceptionnelle voire, comme dans le cas de Mairy, quand l'expiration de la période de prolongation demandée approche, par une nouvelle demande de prolongation). Les éventuelles demandes de mutation affectant les mêmes dossiers sont également laissées de côté. Parmi les 42 permis ayant donné lieu à une demande de prolongation et figurant dans les tableaux de gestion du BEPH (cf. à la fin du paragraphe 3.1, page 40), écartons d'emblée deux sous-ensembles de dossiers : Dans trois cas (Saint-Just-en-Brie, Pays de Buch et Romilly-sur-Seine), un arrêté accordant la prolongation demandée vient d'être publié (arrêtés du 23 février 2015 pour Saint-Just-en-Brie, du 2 juin 2015 pour Pays de Buch, du 12 juin 2015 pour Romilly-sur-Seine) ; Les permis Aufferville, Leudon-en-Brie, Nemours, Nogent-sur-Seine, Rigny-le-Ferron et Joigny continuent à figurer dans les tableaux de suivi alors que les demandes de prolongation et de mutation ont été rejetées en 2013. Certes, ces permis ont donné lieu (sauf Aufferville) à une action contentieuse ; ainsi qu'à des demandes de mutation, l'un des co-titulaires souhaitant se retirer. Mais l'analyse de ces dossiers contentieux sort du champ de la présente mission. Ainsi, 33 permis sont réellement en instance d'une décision explicite de l'administration sur leur prolongation : dans 4 cas (Champrose, l'Attila, Sud-Midi et Aquila), ces permis n'ont pas encore expiré (dans le cas de Champrose, la demande de prolongation n'est pas encore enregistrée) ; 14 sont arriÎs à échéance depuis le 1er janvier 2014 (Moselle, Foix, Plaine d'Alès, Gex, ChâteauThierry, Est-Champagne, Valenciennois, Marcilly-le-Hayer, Plaines du Languedoc, Claracq, Savigny, Tarbes-Val d'Adour, Bassin d'Alès), soit depuis moins d'un an et demi ; 10 permis sont échus depuis 2013 (Pays de Born, Pontenx, Saint-Griède, Saint-Laurent, Mios, Pays du Saulnois, Bleue Lorraine, Ardennes, Juan de Nova Est, Juan de Nova Maritime Profond). il n'a pas été statué sur la demande de prolongation du permis Rhône Maritime, datée du 15 juillet 2010 ; sur celle de Mairy, datée du 14 février 2011 ; sur celles des permis de Lons-leSaulnier, de Plivot et de Gaz de Gardanne, échus depuis 2012. Quinze demandes sont à l'intérieur du délai de rejet implicite, 18 demandes sont déjà implicitement rejetées (14 d'entre elles ont donné lieu à un recours gracieux). Peu d'actions contentieuses ont été engagées, mis à part les dossiers déjà cités ayant donné lieu à des décisions explicites de rejet. La demande d'annulation contentieuse de la décision implicite de rejet de la demande de prolongation du permis de Romilly-sur-Seine est devenue sans objet, le permis ayant été prorogé. En revanche, le TA de Châlons a enjoint le ministre, le 6 mai 2014, de statuer par décision expresse sur la demande de prolongation du permis de Mairy. Dans 23 cas sur 33, l'instruction locale a été menée dans un délai moyen de 13 mois conforme à celui obserÎ au paragraphe 2.2.3 (cf. paragraphe en gras page 31). L'avis est réserÎ dans le cas des permis Pontenx et Lons-le-Saunier. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 51 Les 10 permis sur lesquels le préfet n'a pas pris parti sont dans 7 cas encore à l'intérieur de ce délai excessif de 13 mois. Les 3 cas résiduels correspondent au permis Ardennes, déclaré recevable par le préfet le 8 août 2014, sans qu'il ait depuis donné son avis sur le fond ; et deux dossiers de demande de prolongation exceptionnelle : Plaine d'Alès et Gex, considérés comme irrecevables par les préfets concernés, sans que cette position ait conduit à clôturer le dossier dans les formes. Les 23 demandes de prolongation qui ont pu être instruites au niveau national ont conduit dans 16 cas à une demande d'avis du CGE, dans un délai moyen de six mois, un peu meilleur que celui releÎ au paragraphe 2.2.4 (cf. page 31). Le CGE s'est prononcé dans un délai moyen inférieur à un mois, à l'exception de la demande de prolongation du permis Lons-le-Saunier pour lequel le délai a été de près de 10 mois (un avis de sursis à statuer du 14 novembre 2013, motiÎ par l'attente de compléments sur la capacité financière du titulaire et sur le sous-investissement de première période, n'a été leÎ que le 30 juin 2014). Dans 7 cas sur 23, le CGE n'a pas encore été saisi, mais dans 5 cas l'instruction nationale est engagée depuis moins de six mois. Les deux cas résiduels concernent les demandes de prolongation SaintLaurent et Gaz de Gardanne à l'instruction nationale depuis septembre 2014 pour le premier, mars 2014 pour le second (les tableaux de gestion de BEPH indiquent que la saisine du CGE aurait été effectuée le 19 juin 2015, sans que celui-ci l'ait encore reçue). S'agissant en définitive des 16 demandes de prolongation qui semblent pouvoir être finalisées, 7 d'entre elles ont donné lieu dans un délai de deux mois à un projet d'arrêté. Ces projets sont en attente de signature depuis environ quatre mois pour quatre permis (Moselle, Bleue Lorraine, Juan de Nova Maritime Profond, Juan de Nova Est) ; depuis plus d'un an pour trois permis (St-Griède, Plivot et Pays de Born). S'agissant de permis dont la période de validité précédente est échue depuis dix-huit mois à trois ans, la mission recommande une décision rapide. Neuf de ces 16 demandes de prolongation (Rhône-Maritime, Mairy, Lons-le-Saunier, Foix, Claracq, Valenciennois, Pays du Saulnois, Mios, Pontenx) n'ont pas encore donné lieu à la confection d'un projet d'arrêté11. Le cas des trois premiers, compte-tenu de leur ancienneté, doit sans doute être traité à part. Les six suivants, échus depuis 8 à 30 mois, sont entre les mains du BEPH qui semble disposer de tous les éléments pour soumettre un projet formel de décision aux ministres12. Compte-tenu des délais d'instruction, la mission trouverait opportun dans un certain nombre de cas que la durée des autorisations accordées soit, en accord avec les titulaires des permis, portée au maximum (5 ans), voire complétée par l'attribution d'une prolongation exceptionnelle. 11 dans le tableau de synthèse de la page 54, les demandes de prolongation Pontenx et Lons-le-Saunier, qui ont donné lieu à un avis réserÎ du préfet à l'issue de l'instruction locale, sont de ce fait reclassés dans la première colonne un projet d'arrêté de prolongation du permis Pontenx a été établi postérieurement à la date d'établissement des tableaux de suivi qui ont servi de référence à la mission (tableau au 26 juin 2015) 12 52 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.4 Les demandes liées à des concessions Le code minier comporte un « droit de suite » en vertu duquel le titulaire d'un permis de recherche « peut seul obtenir une concession portant, à l'intérieur du périmètre de ce permis, sur des substances mentionnées par celui-ci ». Il « a droit, s'il en fait la demande avant l'expiration de ce permis, à l'octroi de concessions sur les gisements exploitables découverts à l'intérieur du périmètre de ce permis» et la validité du permis de recherche « est prorogée de droit sans formalité jusqu'à l'intervention d'une décision concernant la demande de concession ». Certes, comme l'expose la Direction des Affaires Juridiques (cf. annexe 8), il ne s'agit pas d'un droit automatique dès lors que l'octroi d'une concession reste subordonné au respect des conditions requises pour obtenir un tel titre. En effet, l'article L. 132-6 doit être interprété à la lumière de l'article L. 132-1 du code minier, selon lequel « nul ne peut obtenir une concession de mines s'il ne possède les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les travaux d'exploitation et assumer les obligations mentionnées dans des décrets pour préserver les intérêts13 mentionnés à l'article L. 161-1 et aux articles L. 161-1, L. 161-2 et L. 1631 à L. 163-9 (...) ». Il résulte de la lecture combinée des dispositions de ces deux articles L. 132-6 et L. 132-1 que la délivrance d'une concession au profit du titulaire d'un PER en cours de validité, si elle est dispensée de mise en concurrence, reste soumise au respect de conditions que le demandeur doit remplir et dont l'autorité administrative doit apprécier la satisfaction. Mais l'article L. 132-7 préserve les droits de l'opérateur : « lorsqu'un inventeur n'obtient pas la concession d'une mine, le décret en Conseil d'Etat accordant celle-ci fixe, après qu'il a été invité à présenter ses observations, l'indemnité qui lui est due par le concessionnaire ». La situation dans laquelle l'administration s'abstient indéfiniment de répondre à une demande de concession est bien susceptible de léser l'opérateur. Une priorité indiscutable tient donc à une décision dans un délai raisonnable sur les demandes de concession. La mission invite donc l'administration à statuer sans délai sur les demandes pendantes de concession : la Conquilie, Avon-la-Peze, St-Lupien et Amalthéus (qui ne figurent même pas toutes sur la carte des permis miniers). Sans méconnaître les enjeux locaux, elle recommande d'accorder la concession demandée depuis plusieurs années aux abords de la forêt de Fontainebleau, par un décret qui interdirait explicitement toute emprise sur la forêt elle-même et exigerait que l'exploitant prenne « toute disposition pour prévenir les atteintes relatives à la protection de la nature, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes » en s'inspirant par exemple des décisions d'octroi des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau (cf. encadré cidessous). 13 les intérêts mentionnés à l'article L. 161-1 du code de l'environnement sont rappelés dans l'encadré de la page 25 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 53 Extrait de deux décrets du 1er octobre 1985, publiés au JO du 6 octobre 1985, accordant les permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau : "Art. 5. ­ Compte tenu de la sensibilité du milieu naturel, le permis est accordé dans les conditions particulières suivantes : 1. A l'intérieur d'une zone dite « de type A » dont les limites sont portées sur la carte visée à l'article 2 cidessus, tous les travaux de prospection pétrolière de surface sont interdits ; 2. A l'intérieur d'une zone dite « de type B » dont les limites sont portées sur la carte susmentionnée, les travaux de prospection sismique sont seuls autorisés ; ils ne pourront être exécutés que sur les routes et les chemins ouverts à la circulation ; 3. Le titulaire du permis prendra toute disposition pour prévenir les atteintes aux intérêts mentionnés à l'article 84 du code minier et par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, susvisée, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes. Il justifiera notamment de l'existence et de l'organisation des moyens suffisants lui appartenant, ou pouvant être rendus disponibles pour prévenir et, le cas échéant, pour mettre fin au risque de pollution pouvant résulter d'un accident de forage." La mission prend acte du renouvellement récent des concessions de Lugos (décret du 31 mars 2015), Poissonnières et Désirée (décret du 29 mai 2015). Elle note toutefois qu'il s'est écoulé plusieurs mois entre la date d'expiration de la concession de Lugos et sa prolongation : Instruction de la demande de prolongation de la concession de Lugos : La demande du concessionnaire, respectueuse du préavis de deux ans, est datée du 7 mai 2012. Le préfet a été saisi le 26 juin 2012. La recevabilité n'a été acquise que le 5 novembre 2012. L'enquête publique a été menée entre le 31 janvier 2013 (arrêté préfectoral) et le 4 avril 2013. La DREAL a rendu son rapport le 15 juillet 2013 et le préfet son avis, qui a marqué la fin de l'instruction locale, le 30 juillet 2013. Le BEPH a établi une note technique le 5 février 2014. Le CGEIET, saisi le 19 février, a rendu son avis le 13 mars. Le Conseil d'Etat, saisi le 8 avril, a pu se prononcer le 27 mai 2014 ­ quelques jours avant l'échéance de la concession, le 5 juin 2014. Mais la signature du décret n'est intervenue que le 31 mars 2015. Plus encore que dans le cas des permis de recherche, cette situation induit des risques juridiques et techniques importants. Seule une prolongation à bonne date préserve en effet la validité des conventions de droit priÎ souscrites entre le concessionnaire et les propriétaires des installations de surface, et évite les risques liés à des installations techniques en état de fonctionnement dépourvues d'un statut clair. Plusieurs concessions sont par ailleurs proches de leur échéance : la mission appelle tout particulièrement l'attention sur l'échéance prochaine de la concession de Lucats-Cabeil, le 1er janvier 2016 ; en effet, si l'instruction locale a pu être menée à bien le 24 septembre 2014 dans un délai raisonnable de dix mois après le dépôt de la demande, aucune nouvelle étape ne semble avoir été franchie alors qu'il reste moins de six mois pour prononcer la prolongation ; la demande de prolongation de la concession d'Eschau suscite également des inquiétudes : alors que la concession expire le 10 octobre 2016, que l'opérateur a établi sa demande en temps utile le 9 octobre 2014 et que le préfet du Bas-Rhin a été saisi dès le 23 octobre 2014, aucune 54 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures étape de l'instruction locale, ni a fortiori de l'instruction nationale, ne semble encore avoir été franchie. Même la recevabilité de la demande ne semble pas avoir été établie ; la demande de prolongation de la concession de St-Germain-Laxis, qui expire le 28 septembre 2016, doit également être suivie avec attention ; l'instruction locale vient de se conclure le 6 mai 2015, le BEPH devra veiller à ce qu'une décision soit formalisée avant l'échéance de la concession. De manière générale, le BEPH doit demeurer attentif à ce que la durée de prolongation des concessions ne conduise pas à accorder au concessionnaire une autorisation plus longue qu'il n'est nécessaire pour réaliser correctement les activités pour lesquelles elle est octroyée, conformément à la directive 94/22/CE du 30 mai 1994 sur les conditions d'octroi et d'exercice des autorisations de prospecter, d'exploiter et d'extraire des hydrocarbures. En d'autres termes, et le Président de la section des Travaux Publics du Conseil d'Etat a appelé notre attention sur ce point, la durée de 25 ans doit être comprise comme un maximum qui doit être dûment justifié, et non comme la durée standard de renouvellement d'une concession. 3.5 Synthèse de l'examen par la mission des demandes à l'instruction En définitive, la mission est conduite à présenter la photographie du nombre des demandes de titres miniers en cours d'instruction fin juin 2015 et l'état d'avancement de cette instruction sous la forme du tableau suivant : Instruction locale inacheÎe ou réserÎe Octroi PER Prolongation Concessions Octroi Prolongation Instruction nationale inacheÎe Décision en cours de formalisation à la DGEC Décision à la signature des ministres Total 129 33 6 4 38 12 0 2 66 7 4 2 8 7 0 0 17 7 2 0 La première colonne correspond aux demandes pour lesquelles le préfet concerné n'a pas rendu son avis (ou pour lesquelles son avis est réserÎ ou défavorable). La seconde colonne correspond aux demandes sur lesquelles l'avis du CGE n'a pas encore été demandé. La troisième colonne correspond aux demandes sur lesquelles le CGE a rendu son avis. La dernière colonne correspond aux demandes pour lesquelles un projet d'arrêté a été présenté à la signature des ministres. Dans leur grande majorité, les demandes en instance n'ont pas atteint le terme de leur instruction et n'apparaissent pas susceptibles de donner lieu à brève échéance à une décision explicite. Une part importante des demandes n'a pas franchi le stade de l'instruction nationale, voire locale. Lorsqu'il s'agit de demandes déposées il y a plusieurs années, la reprise de l'instruction apparaît problématique, s'agissant notamment de la mise en oeuvre de la participation du public. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 55 4 DIAGNOSTIC ET RECOMMANDATIONS A la lumière des analyses des chapitres précédents, la mission estime que la situation actuelle d'engorgement de l'instruction des titres miniers depuis 2011 tient à la conjonction de deux phénomènes : Une mauvaise gestion du mouvement de protestation contre l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère : ce mouvement a d'autant plus prospéré que, d'une part, l'octroi de titres de recherche ne prévoyait pas la participation du public et que, d'autre part, les critères de recevabilité des demandes et de choix de l'administration parmi des demandes concurrentes manquaient de transparence. La loi du 13 juillet 2011, qui a interdit la fracturation hydraulique sans explicitement interdire l'exploitation d'hydrocarbures de roche-mère, a été interprétée littéralement et l'administration n'a pas rejeté les demandes de permis de recherche qui avaient pour objectif les hydrocarbures de roche-mère. Ces demandes de permis, jamais refusées ni admises, constituent depuis plus de quatre ans le coeur des demandes de permis en attente de décision. Par un effet d'amalgame, elles ont contaminé l'ensemble des demandes, même étrangères aux hydrocarbures de roche-mère, ce qui met aujourd'hui en péril l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. L'insuffisante robustesse d'une procédure d'instruction dont les trop nombreuses étapes successives sont placées sous des responsabilités diverses, sans pilotage d'ensemble suffisant. La dernière révision de cette procédure, en 2006, a manqué le virage de l'informatisation, de la dématérialisation des demandes, de la déconcentration des décisions, de l'information du public ; en bref, de la modernisation de l'Etat. Elle est intervenue en creux de cycle, alors que les demandes de permis étaient depuis 1993 de l'ordre d'une dizaine par an. La progression du nombre des demandes, du fait de la hausse du cours du pétrole et de l'engouement de nouveaux opérateurs pour les hydrocarbures de roche-mère, a été le réÎlateur de l'inadéquation de la procédure. En conséquence, la mission propose deux ensembles de recommandations : Le premier vise à résorber l'accumulation de dossiers anciens, à désengorger les circuits d'instruction et à permettre de restaurer le traitement en rythme de croisière des nouvelles demandes ; ces recommandations, peuvent être mises en oeuvre dans l'état actuel du droit et présentent un réel caractère d'urgence. Elles n'écartent pas tous les risques juridiques créés par la mauvaise administration des demandes depuis quatre ans, lesquels subsistent en tout état de cause. Le second ensemble de recommandations, tout aussi important, vise à refondre les dispositions réglementaires qui définissent la procédure d'instruction des titres miniers (décret du 2 juin 2006). Cette modernisation relève du décret en Conseil des ministres. Elle pourrait être effectuée soit à l'occasion d'une mise à jour spécifique du décret du 2 juin 2006, soit à l'occasion de la codification des dispositions réglementaires du code minier si celle-ci était imminente. Les recommandations proposées par la mission peuvent être mises en oeuvre sans attendre la réforme du code minier, dont l'aboutissement est par ailleurs nécessaire. 56 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 4.1 Une priorité de très court terme : préserver l'exploration d'hydrocarbures conventionnels en France Recommandation n° 1. Il n'existe plus que 16 permis exclusifs de recherche en cours de validité. L'exploration d'hydrocarbures conventionnels est menacée d'extinction. Organiser sa sauvegarde en veillant tout particulièrement sur les opérateurs déjà implantés sur le territoire national et bénéficiant d'une bonne notoriété. Hiérarchiser en conséquence les demandes en cours d'instruction. Statuer sur les demandes dont l'instruction est acheÎe ou en voie de l'être. Compte-tenu de la faible durée des autorisations minières en matière d'exploration et du retard pris dans leur renouvellement depuis plusieurs années, il apparaît essentiel de reconstituer dès l'année 2015 un flux de l'ordre d'une vingtaine d'autorisations par an (les échéances de permis étant de l'ordre de sept par an), non seulement en prolongeant les permis de recherche dont la première période est échue, mais également en accordant de nouveaux permis initiaux, ce qui n'a pas été fait depuis 2013. Les hasards et les vicissitudes de l'instruction des demandes de permis au cours de ces dernières années semblent avoir conduit à une situation dans laquelle les dossiers les plus aboutis n'apparaissent pas nécessairement coïncider avec les priorités des opérateurs, d'une part ; avec des enjeux de préservation de l'activité et de l'emploi, dans des territoires où la recherche et l'extraction d'hydrocarbures conventionnels sont bien acceptés, d'autre part. Une gestion active des priorités paraît donc souhaitable à la mission. Le décret du 2 juin 2006 énonce dans son article 6, parmi les critères d'attribution d'un titre, d'une part l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait la preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; d'autre part, l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. En s'appuyant sur ces critères, et pour des raisons tenant tant au maintien de l'emploi qu'à la nécessité que les premiers permis octroyés depuis deux ans ne donnent pas lieu à polémique, la mission estime possible et souhaitable de donner à court terme, parmi les demandes en instance, une priorité éleÎe à celles émanant des opérateurs en place. Il ne s'agit pas bien entendu d'écarter durablement l'arriÎe de nouveaux opérateurs. L'administration devrait à cet égard détailler à l'avance sa grille d'analyse. Une priorité éleÎe doit être accordée au traitement des demandes de prolongation de titres miniers d'exploration, confortées par des dispositions du code minier (le titulaire du permis reste seul autorisé à poursuivre ses travaux s'il n'a pas été statué à la date d'expiration de la période de validité en cours sur la demande de prolongation, la prolongation des permis de recherche est de droit sous certaines conditions). Comme l'octroi d'une concession en cas de découverte, la prolongation des permis de recherche est au coeur du contrat moral passé entre l'Etat et les opérateurs. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 57 Par ailleurs, la plupart des demandes anciennes, antérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique, nous semble désormais justifier, sauf cas particulier, un traitement spécifique (cf. Recommandation n° 3 ci-dessous), afin de favoriser le rétablissement d'une instruction saine des dossiers récents dans des délais susceptibles de rétablir la confiance des opérateurs. Enfin le prochain transfert à la Région Guyane de la compétence sur le domaine minier en mer soulève la question des permis UDO et SHELF, déposés en août 2011, dont l'instruction locale a été finalisée en mars 2014. L'instruction a conduit en octobre 2014 à des projets d'arrêté à la signature des ministres. La mission tend à considérer qu'il serait de bonne administration que le décret de transfert de compétence réserve le cas des permis en cours d'instruction et permette qu'une décision soit formalisée sans plus attendre. Recommandation n° 2. Statuer dans les meilleurs délais sur les demandes de concession. Veiller à la ponctualité des prolongations, qui doivent impérativement intervenir avant l'expiration de la période précédente. Comme cela a été souligné au chapitre précédent, il convient plus particulièrement de procéder prioritairement à la prolongation de la concession de Lucats-Cabeil, de mobiliser la préfecture du Bas-Rhin sur le renouvellement de la concession d'Eschau et de veiller au renouvellement à bonne date de la concession de St-Germain-Laxis. Recommandation n° 3. Confirmer par courrier aux pétitionnaires concernés le rejet implicite des demandes anciennes dont l'instruction n'a pas abouti et ne paraît pas susceptible de connaître une issue favorable à court terme. Prévenir les pétitionnaires de la réouverture des zones concernées à de nouvelles demandes et de la possibilité pour eux de réitérer dans ce cadre leur intérêt. Parmi les dossiers figurant dans les tableaux de suivi du BEPH, 79 des 129 demandes de permis de recherche ont été déposées avant la loi interdisant la fracturation hydraulique ; il en va de même de la moitié des six refus de prolongation du 19 décembre 2013, de deux autres demandes de prolongation (Rhône-Maritime et Mairy) et des trois demandes de mutation non assorties de demande de prolongation (Moussières, Château-Thierry et Courtenay). Ces demandes, plus de quatre ans après leur dépôt, présentent désormais les caractéristiques d'une gestion précontentieuse ou contentieuse, elles obstruent les circuits normaux d'instruction et gênent le retour à un traitement des demandes plus récentes dans des délais acceptables. Parmi les 79 demandes de permis de recherche encore à l'instruction, 35 d'entre elles visaient initialement des gaz ou des huiles de schiste et la mission estime que le rapport établi par les pétitionnaires à l'été 2011 pour détailler les approches techniques qu'ils envisageaient et dans lequel ils se sont engagés à ne pas recourir à la fracturation hydraulique ne suffit pas toujours à établir une 58 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures nouvelle cohérence entre les objectifs recherchés, les moyens mis en oeuvre et les engagements financiers correspondants. En outre, l'appel à la concurrence et le choix des pétitionnaires sont intervenus dans un contexte qui a beaucoup évolué, qu'il s'agisse du choix des techniques utilisables, de l'attention apportée aux enjeux environnementaux ou du prix de marché des hydrocarbures. Il est aussi rappelé que l'article 552 du code civil pose en règle que « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous » et que le code minier, qui lui est postérieur, ne déroge à cette règle que pour un motif d'intérêt général incontestable. L'Etat n'est ainsi jamais tenu d'accorder un permis exclusif de recherche. Dans ce contexte et au terme notamment d'un entretien approfondi avec le Président de la Section des Travaux Publics du Conseil d'Etat, la mission recommande pour tous les dossiers anciens non susceptibles d'une issue favorable à court terme l'envoi d'un courrier aux pétitionnaires concernés leur confirmant que l'administration n'entend pas revenir sur la décision de rejet implicite de leur demande, les prévenant qu'elle s'apprête à déclarer ouvertes à de nouvelles demandes de permis de recherche les zones concernées et les avisant qui leur est loisible de déposer une nouvelle demande. Afin de permettre au BEPH de donner la priorité à la restauration de délais de traitement acceptables pour les demandes récentes, la mission suggère de confier à une équipe dédiée et temporairement affectée à cette tâche le tri des demandes devant faire l'objet de cette procédure de confirmation par courrier des rejets implicites déjà intervenus. Recommandation n° 4. Mettre à jour la carte des permis miniers en ouvrant à de nouvelles demandes les zones libérées par l'application de la recommandation précédente. Selon l'analyse du Conseil d'Etat recueillie par la mission, les demandes de permis de recherche, quand elles ont donné lieu à une décision implicite de rejet, ne font plus en droit obstacle à une nouvelle demande de permis sur la zone considérée. Or une partie importante du territoire français est aujourd'hui fermée à la prospection et à l'exploitation d'hydrocarbures conventionnels du fait de demandes anciennes, souvent antérieures à l'interdiction de la fracturation hydraulique et qui avaient donné lieu à un appel à concurrence dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd'hui. Sans dénier à l'ancien pétitionnaire le droit de manifester de nouveau son intérêt pour la zone qu'il a convoitée, la mission estime juridiquement fondé, possible et souhaitable d'accepter et d'instruire d'éventuelles nouvelles demandes portant sur la même zone. Par sécurité juridique, dans une telle situation, l'arrêté d'octroi d'un permis minier à un nouvel opérateur devrait viser la première pétition et être notifiée au pétitionnaire initial ­ en confirmant ainsi par une décision explicite la décision implicite de rejet. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 59 L'accumulation des retards et les litiges induits par la polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels crée des imbroglios. La mission signale à titre d'illustration le cas de la concession d'hydrocarbures conventionnels de Nonville, attribuée le 17 juillet 2009, dont l'extension envisagée et justifiée se heurte à la fois à deux situations bloquées sur les zones adjacentes : D'un côté, celle de l'ancien permis de Nemours (annexe 7, permis n° 572), accordé pour trois ans le 3 juin 2004, prolongé le 16 juin 2008 pour cinq ans, échu le 16 juin 2012 du fait du rejet explicite le 14 février 2012 d'une demande de mutation et de seconde prolongation ­ l'arrêté de rejet, motiÎ notamment par la recherche d'hydrocarbures non-conventionnels, étant attaqué devant le tribunal administratif de Melun. De manière incompréhensible, la zone correspondante était indiquée comme er er libre sur la carte du BEPH au 1 juillet 2014, mais le permis de Nemours est réapparu sur la carte au 1 janvier 2015 (codifié comme en instance de seconde prolongation). De l'autre, l'absence de réponse donnée à la demande de permis Samois-sur-Seine (cf. annexe 6, demande n° 1640), déposée le 25 mai 2010, puis à la demande de permis Fontainebleau (n° 1644) déposée le 29 octobre 2010. La concurrence a été réglée le 19 mai 2011. La DREAL a établi son rapport le 6 décembre 2012 plus de six mois après le rejet implicite des demandes. L'instruction locale a été close le 26 février 2013. Le BEPH a établi une note technique le 6 mars 2014. Plus de cinq ans après le dépôt de la demande, ni la consultation du public, ni celle du CGEIET n'a été engagée. Au cas d'espèce, il nous semble que l'application des recommandations précédentes pourrait au moins pour partie clarifier la situation. Recommandation n° 5. Ne pas hésiter à rejeter les demandes de permis de recherche insuffisamment convaincantes, en tenant plus largement compte de la qualité des études préalables, de la proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs, de l'efficacité et de la compétence dont les pétitionnaires ont pu faire preuve, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement. A quelque échelon de décision que ce soit, la mission a vu peu d'exemples d'avis recommandant le rejet d'une demande. Soit une demande est recevable, soit elle ne l'est pas encore. Les avis de la DREAL et du préfet sont soit favorables, soit réserÎs, mais jamais défavorables, comme s'il fallait préserver une liberté de choix à l'échelon central. L'instruction centrale, à l'usage, ne s'est pas montrée plus restrictive que l'échelon déconcentré. Sauf rares exceptions, les demandes ne donnent pas lieu à des rejets explicites. Il semble de ce fait exister un biais général tendant à ne pas suffisamment discriminer les qualités des opérateurs. Comme indiqué plus haut, la mission considère qu'il est important que l'administration s'attache à démontrer son indépendance et son impartialité. Ses avis favorables seront d'autant moins critiqués que ses critères d'appréciation et de sélection seront transparents, objectifs et dûment respectés. 60 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Recommandation n° 6. Assurer vis-à-vis du public et des opérateurs une meilleure transparence des critères et des conséquences des choix publics. Respecter la lettre et l'esprit des nouvelles règles de participation du public. Clarifier les conséquences que l'administration tire de la loi interdisant la fracturation hydraulique, les critères d'analyse de la capacité financière des opérateurs, les règles que l'administration se fixe pour arbitrer les situations de concurrence. La décision prise en 1995 d'abandonner sans substitut l'enquête publique jusqu'alors pratiquée en cas de demande de permis de recherche (une enquête publique étant toutefois effectuée avant toute autorisation de travaux de forage), comme la décision prise en 2006 de ne plus publier les décisions de rejet, a pu contribuer à un certain sentiment d'opacité et donner prise à la contestation des gaz de schiste. Dans plusieurs domaines, l'administration devrait encore aujourd'hui se montrer plus transparente, aussi bien vis-à-vis du public que vis-à-vis des opérateurs (cf. paragraphe 2.3, page 34). Cette observation vaut au sein même de l'administration, où des incompréhensions entre les cabinets et les services semblent fréquentes. Ainsi, le raisonnement finaliste, qui interprète la loi de 2011 comme faisant perdre au gaz et huiles de schiste leur caractère concessible, dès lors qu'en l'état des connaissances aucune technique éprouÎe et légale ne permet leur extraction, utilisé pour motiver plusieurs arrêtés de rejet, n'a pas été rendu public : à notre connaissance, aucune circulaire ne présente ce raisonnement comme la position de l'administration française ; tandis que les arrêtés de rejet sont confidentiels. Il conviendrait également d'élaborer, puis de faire connaître et respecter une doctrine d'analyse des demandes. Ce besoin apparaît particulièrement aigu s'agissant des capacités financières. A cet égard, la mission recommande, en prenant garde de ne pas écarter tous les nouveaux entrants, de privilégier les opérateurs intervenant à travers une structure juridique établie dans un Etat de l'Union Européenne et correctement capitalisés au regard de leurs engagements financiers. Il est essentiel que le pétitionnaire, ou la holding qui le détient et lui apporte sa garantie, publie des comptes et un rapport d'activité aisément accessibles et répondant à des normes comptables exigeantes. Il apparaît également nécessaire que l'administration encadre et fasse connaître les critères de règlement de la concurrence qu'elle applique. L'expérience montre qu'il est préférable d'éviter l'association d'un trop grand nombre d'opérateurs sur un même permis. Les situations de concurrence devraient, plutôt que par des associations forcées, se résoudre par un partage de zones ou le choix, selon des critères objectifs et connus à l'avance, d'un opérateur au détriment des autres. Sans méconnaître la cessibilité des permis miniers et la vie des affaires, ni la nécessité de nouveaux entrants, une préférence devrait être accordée aux opérateurs présentant des gages de stabilité. La prospection et l'exploitation des hydrocarbures conventionnels sont exercées depuis longtemps et dans des conditions généralement sereines dans une grande partie de l'Ile-de-France et de l'Aquitaine. Le maintien ou le rétablissement de cette sérénité suppose une communication pertinente. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 61 L'initiative consistant à permettre au public d'accéder sur le site du MEDDE à des informations, classées par département et relatives à chaque demande de permis de recherche en cours d'instruction et à chaque permis de recherche déjà attribué14 est excellente et il est regrettable que cette information ne soit plus mise à jour depuis 2013. Comme on l'a vu (cf. paragraphe 2.3, page 34), la participation du public désormais requise avant l'attribution d'un permis exclusif de recherche ne pas doit être traitée par l'administration comme une obligation de pure forme, mais comme une occasion d'exprimer ses vues et de rechercher l'adhésion du public. C'est aussi, à chaque fois, une occasion de rappeler qu'un permis de recherche ne vaut pas autorisation de travaux, laquelle ne peut être délivrée qu'après une enquête publique. La procédure de participation du public devrait intervenir dès que l'ensemble des demandes concurrentes ont été collectées sur une zone donnée, sur la base des demandes et des notices d'impact établies par les opérateurs ; de préférence sur le site de la ou des préfectures concernées ; sous la responsabilité d'un commissaire-enquêteur ou d'un membre de l'administration extérieur à la DGEC (par exemple, le CGEDD ou le CGE). Enfin, les arrêtés d'octroi de permis exclusif de recherche, voire de prolongation, peuvent ponctuellement être enrichis de dispositions précisant ou restreignant l'autorisation, s'agissant par exemple de ce que le pétitionnaire peut ou ne peut pas faire sur l'emprise d'un parc national régional (cf. ci-dessus, page 53) l'exemple des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau), ou de contraintes de calendrier par rapport à des activités touristiques. Le corps de l'arrêté pourrait aussi comporter, s'il apparaissait dans certains cas particuliers nécessaire de lever des ambiguïtés par rapport à des objectifs non-conventionnels, une disposition indiquant par exemple que : « Eu égard à la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique et à l'absence en l'état actuel des connaissances de méthode alternative, des forages ne pourront être autorisés que s'ils visent à démontrer l'existence de réservoirs conventionnels d'hydrocarbures, exploitables par des techniques admises et éprouÎes ». Recommandation n° 7. Veiller à l'alignement des missions du BEPH par rapport à celles, plus générales, de la DGEC Le BEPH est issu du « Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures » (SCGH), service extérieur du ministère chargé de l'industrie, créé par un décret du 2 décembre 1958 et « chargé d'une part de la collecte, de la conservation et de la diffusion des échantillons, documents et renseignements relatifs à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures liquides ou gazeux et, d'autre part, de la coordination des mesures de contrôle de la production de ces gisements ». 14 http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html 62 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Or la présentation des missions du BEPH dans le portail d'accès aux données pétrolières nationales15 est assez différente : la gestion des données de forage et de sismique ayant été délégué au BRGM, il incomberait au BEPH de « gérer, valoriser et promouvoir le domaine minier "hydrocarbures" français ». En particulier, le BEPH mettrait « son expérience au service des entreprises pétrolières pour les conseiller dans le montage de leurs dossiers ». Cette présentation nous semble devoir être révisée et le rôle du BEPH clarifié, en conformité avec celui attribué dès l'origine au SCGH et avec les objectifs de la direction de l'énergie16 : « La direction de l'énergie élabore et met en oeuvre la politique destinée à assurer la sécurité de l'approvisionnement de la France en énergie et en matières premières énergétiques. Elle assure le bon fonctionnement des marchés finals de l'énergie, dans des conditions économiquement compétitives et respectueuses de l'environnement et des enjeux liés au changement climatique. Dans l'ensemble de ces domaines, elle veille au développement des technologies faiblement émettrices de dioxyde de carbone ». L'équilibre parfois difficile à trouver entre compétitivité économique et développement durable, au coeur des missions du BEPH, repose sur une objectivité et une absence de parti-pris qui ne doivent pas pouvoir prêter à discussion. 4.2 Restaurer l'efficacité de l'instruction des permis miniers Les recommandations suivantes s'inscrivent dans la perspective d'une réécriture du décret du 2 juin 2006 et de l'arrêté du 28 juillet 1995. Leurs dispositions présentent en effet un caractère souvent dérogatoire par rapport à d'autres activités relativement analogues (telles que les installations classées). Ces spécificités, qui se conjuguent à des délais de décision implicite exceptionnellement longs, n'apparaissent pas toujours justifiées à la mission. Surtout, l'efficacité du dispositif minier ne résiste pas à l'analyse. En effet, il serait erroné de croire que le traitement des demandes de permis était exercé dans des délais satisfaisants avant la naissance de la polémique sur les hydrocarbures de roche-mère. Ainsi, fin 2010, douze dossiers sur 81 étaient en cours d'instruction depuis plus de deux ans, deux autres depuis plus de trois ans. La faiblesse du nombre des demandes reçues au début des années 1990 a temporairement facilité l'instruction des dossiers et masqué l'incapacité de l'administration à affronter une période d'activité plus soutenue. La polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels a plutôt agi comme le réÎlateur d'une situation dans laquelle l'administration n'était pas en situation de respecter les délais auxquels elle est tenue, mais cherchait à compenser cette situation par des réponses positives aux demandes, dès 15 16 http://www.beph.net/presentation.asp article 4 du décret n° 2008-680 du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 63 lors qu'au terme d'un examen préliminaire elle les avait déclarées recevables et que la situation de concurrence le permettait. Ce modus vivendi a pu compter lorsque, tenue de statuer sur les demandes de permis de recherche reposant sur la technique interdite de la fracturation hydraulique, l'administration a écarté la voie qui aurait consisté à l'été 2011 à trier rigoureusement les demandes de permis et à rejeter celles qui, visant les hydrocarbures de roche-mère, reposaient explicitement ou implicitement à défaut d'alternative identifiée sur la fracturation hydraulique. Par ailleurs, les états de suivi du BEPH mettent en évidence que, si des divergences d'appréciation entre services et cabinets transparaissent dans l'instruction de certains dossiers, ces divergences ne sont qu'une explication partielle à des délais indus, qui tiennent aussi de façon structurelle et permanente à un processus d'instruction inutilement complexe et insuffisamment piloté. Après examen d'un certain nombre de dossiers de demandes en cours d'instruction, la mission a analysé les causes principales des retards obserÎs, ce qui la conduit à proposer les améliorations et simplifications qui suivent. Recommandation n° 8. Centraliser au BEPH l'examen de la recevabilité des demandes de permis ; communiquer au pétitionnaire le résultat de cet examen, sous un délai d'un mois, en même temps qu'il est accusé réception de la demande. Lui indiquer que sa demande sera rejetée d'office si les pièces complémentaires éventuellement sollicitées ne sont pas produites dans un délai de deux mois. La mission recommande fortement pour l'avenir de centraliser l'analyse de recevabilité des dossiers et de restreindre le champ de cette analyse, qui s'apparente actuellement à une pré-instruction, à la validation du respect de critères formels de complétude du dossier et à la disponibilité de la zone convoitée. Le recours aux services déconcentrés apparaît à cet effet inutile et inefficace. Outre le gain de temps tenant à la suppression d'une cascade d'intervenants et au transport de dossiers volumineux, une équipe centralisée spécialisée serait a priori mieux à même de déceler d'éventuelles lacunes. On citera à l'appui de cette conviction l'exemple de la demande de permis Dicy, instruite alors qu'elle était sollicitée au nom d'un tiers et, pour cette raison évidente, irrecevable ­ situation découverte lors de l'avis CGEIET. Le cas du permis Moustey est également illustratif : le dossier transmis à la DREAL en novembre 2012, mal affecté et égaré à la suite d'une réorganisation, n'a été déclaré recevable qu'en mai 2014 ­ aucune relance n'étant intervenue dans l'intervalle. Dernier exemple : il s'est écoulé presque un an entre la demande de prolongation du permis Pontenx et un courrier exigeant des compléments indispensables au démarrage de l'instruction, en sorte que la recevabilité du dossier a coïncidé avec son rejet implicite. De surcroît, la centralisation de l'analyse permettrait, en parfaite conformité avec le décret du 6 juin 2001 relatif à l'accusé de réception des demandes, de traiter en une seule étape d'une durée maximale d'un mois l'accusé de réception d'une demande et l'indication des compléments sans lesquels l'instruction ne serait pas poursuivie. Le courrier qui à la fois accuserait réception de la 64 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures demande et donnerait, si nécessaire, la liste des compléments requis, accorderait deux mois au pétitionnaire pour fournir ces compléments, à peine de rejet. Un modèle applicable, parmi de nombreux exemples plus ou moins détaillés de mise en oeuvre des exigences du décret de 2001, figure ci-dessous : Extrait d'un arrêté du 15 février 2009 relatif à la procédure de délivrance d'agréments relatifs à la sécurité des transports publics guidés « Le ministre chargé des transports [...] accuse réception des dossiers de demandes d'agrément qui lui sont er adressées conformément aux dispositions prévues aux articles 1 et 2 du décret du 6 juin 2001 susvisé. La demande d'agrément est rejetée d'office dès lors que les pièces sollicitées ne sont pas produites dans le délai imparti. En cours d'instruction, les administrations compétentes précitées peuvent solliciter auprès du demandeur toutes précisions ou compléments d'information qui leur paraissent utiles. Cette démarche ne suspend pas le délai d'instruction. » Recommandation n° 9. Adopter la règle du silence vaut accord pour les prolongations et les mutations de titres miniers d'exploration et d'exploitation. Faire coïncider dans le cas des demandes de prolongation le délai de préavis et le délai d'acceptation implicite : deux ans pour une concession, six mois pour un permis de recherche. La loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, dite loi DCRA, avait posé en principe que le silence de l'administration pendant deux mois sur une demande qui lui était adressée par un usager valait rejet. Ce principe a été renversé par la loi du 12 novembre 2013 habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens : le silence gardé par l'administration sur la demande d'un usager pendant deux mois vaut désormais, en règle générale, acceptation. Mais le décret du 2 juin 2006 étant un décret en Conseil d'Etat et en conseil des ministres, et les caractéristiques des décisions portant sur les titres miniers justifiant le maintien du principe selon lequel le silence de l'administration vaut rejet, les décisions en question demeurent à l'écart de cette évolution (cf. notede la Direction des Affaires Juridiques, en annexe 8). La mission considère que les enjeux attachés à cette exception, s'agissant de la prolongation des permis exclusifs de recherche, sont largement surestimés. D'une part la prolongation est de droit si le titulaire tient ses engagements. Ensuite, la durée de chacune des périodes d'un permis de recherche est relativement courte et il est inhabituel de constater à l'occasion d'une prolongation un changement substantiel des capacités techniques et financières d'un opérateur, ou un changement d'environnement tel qu'il justifie le rejet de la demande de prolongation. Les cas de rejet sont exceptionnels et n'exigent pas une longue analyse : on pense essentiellement aux arrêtés de rejet consécutifs à la loi sur la fracturation hydraulique. Il existe donc une disproportion considérable entre la charge de travail nécessitée par l'instruction des demandes de prolongation et l'absence de surprise qui en résulte, puisque les demandes sont presque toujours Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 65 acceptées et que la question de savoir si et pourquoi l'opérateur n'a pas respecté ses engagements ne requiert pas de grandes investigations. Le projet de texte transférant les compétences minières maritimes dans les régions d'outre-mer prévoit l'application de la règle du « silence vaut accord » pour les demandes de prolongations et de mutation. La mission recommande en outre que le délai implicite d'acceptation soit égal au préavis d'établissement de la demande avant l'expiration de la période en cours, afin d'établir une continuité d'exploration qui n'a jamais existé, semble-t-il, entre les différentes périodes d'un permis de recherche. Ce délai pourrait être fixé à six mois, durée intermédiaire entre l'actuel délai implicite de rejet (15 mois) et le préavis de quatre mois avant l'expiration de la période en cours que l'opérateur est tenu de respecter pour déposer sa demande de prolongation. Il incomberait alors à l'administration d'identifier et de rejeter dans un délai de six mois les demandes de prolongation problématiques, quitte à revenir par la suite sur sa décision dans le cadre d'un recours gracieux. Cette banalisation de la décision de prolongation d'un permis de recherche suppose, sans grand préjudice pour la qualité de l'instruction, que l'avis des services civils et militaire ne soit plus réitéré. L'expérience montre en effet que la nouvelle consultation des services n'apporte habituellement pas d'information nouvelle. Sachant que les services sont également et plus utilement consultés lors d'une demande de travaux, la mission propose de supprimer dans le décret du 2 juin 2006 l'obligation faite au préfet de procéder, en cas de prolongation ou de mutation, aux consultations prévues en cas d'attribution d'un nouveau permis. S'agissant des demandes de mutation, il semble à la mission que les retards actuellement obserÎs ne se justifient aucunement par l'étendue des diligences effectuées. La décision doit être guidée par la préservation incontestable des capacités techniques et financière des titulaires et cette appréciation est souvent assez simple. Les situations où le doute existe, qui semblent assez minoritaires pour justifier la règle du « silence vaut accord », doivent pouvoir être identifiées assez rapidement, moyennant un dialogue approprié avec l'opérateur, et se traduire par un rejet explicite de la demande ­ toujours susceptible de recours ­ dans le délai implicite d'acceptation, qui pourrait rester de 15 mois (la continuité des opérations n'étant pas en jeu). S'agissant enfin des demandes de prolongations de concession, l'acceptation implicite dans un délai de deux ans paraît aussi préférable à la situation actuelle. Le « silence vaut rejet » resterait la règle dans le cas des demandes initiales de permis de recherche, dans la mesure notamment où la solution inverse paraît difficilement gérable en cas de concurrence. Recommandation n° 10. Déconcentrer les décisions relatives aux permis de recherche, qui devraient relever du préfet de région et donner lieu dans les départements concernés à une délibération du CoDERST La mission estime que les demandes relatives aux permis exclusifs de recherche constituent des enjeux essentiellement locaux et qu'il n'existe pas de raison légitime à ce que les décisions minières soient restées à l'écart d'un mouvement général de déconcentration. Selon la mission, les décisions 66 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures ne méritent pas de continuer à relever du ou des ministres chargés des mines, mais devraient être de la responsabilité du préfet de la région la plus concernée par l'emprise du permis (sachant que les autorisations de travaux relèvent, comme en matière d'installations classées, du préfet de département), en étroite coordination avec la DREAL. L'association des collectivités locales à la décision apparaît également capitale. Un droit d'évocation pourrait néanmoins conférer au(x) ministre(s) chargé(s) des mines la faculté de se réapproprier pour une durée limitée, ou pour des dossiers particuliers, tout ou partie des compétences minières, à des fins de coordination nationale. L'harmonisation au plan national des décisions serait par ailleurs facilitée par le maintien d'un avis obligatoire du Conseil général de l'économie. Les décisions ayant trait à des concessions, qui engagent l'Etat pour une longue durée, demeureraient soumises à l'autorité du ou des ministres chargés des mines. Par analogie avec la procédure d'autorisation des installations classées, l'avis des services civils pourrait être avantageusement remplacé par une délibération dans chaque département concerné du Conseil de l'Environnement et des Risques sanitaires et technologiques (CoDERST), chargé de l'élaboration, de la mise en oeuvre et du suivi dans le département des politiques publiques dans les domaines de la protection de l'environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. Rappelons que le CoDERST, issu du décret du 7 juin 2006 relatif à la réduction du nombre et à la simplification de la composition de diverses commissions administratives, réunit chaque mois sous l'autorité du préfet sept représentants des services de l'Etat, cinq représentants des collectivités territoriales, neuf personnes réparties à parts égales entre des représentants d'associations agréées de consommateurs, de pêche et de protection de l'environnement, des membres de professions ayant leur activité dans les domaines de compétence de la commission et des experts dans ces mêmes domaines et quatre personnalités qualifiées, dont au moins un médecin. Il se prononce par un vote et ses avis donnent lieu à un compte-rendu. La publication au journal officiel de l'avis de mise en concurrence des permis de recherche d'hydrocarbures (inaccessible par un moteur de recherche, donc d'un intérêt modeste) est redondante avec la publication au J.O.U.E. Elle apparaît d'autant plus inutile qu'elle survient en général tardivement par rapport à la publication au J.O.U.E. et induit de ce fait un délai supplémentaire. Une simplification utile tiendrait à l'abandon de cette double publication et à la faculté donnée au préfet de procéder aux consultations dès publication de l'avis de mise en concurrence au J.O.U.E. Recommandation n° 11. Confirmer le BEPH dans son rôle de pilote, de gardien des délais et des normes d'instruction. Favoriser une instruction concertée ­ et non plus séquentielle ­ entre services locaux et centraux. Assurer le partage de l'information entre services déconcentrés et administration centrale en élaborant un système d'information adapté. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 67 On peut s'interroger sur la valeur ajoutée d'une double instruction des dossiers, menée successivement et de manière redondante, par la DREAL puis par le BEPH. La complémentarité des deux approches n'est pas toujours flagrante : en particulier, l'analyse des capacités financières des pétitionnaires, pourtant cruciale, est assez largement laissée de côté. La mission préconise une fusion de ces deux étapes et une instruction menée en parallèle aux niveaux local et central, sur la base d'une information partagée, d'une dématérialisation des pièces du dossier et d'un « process qualité ». Le BEPH pourrait avoir connaissance de l'avis des services aussitôt qu'ils sont émis, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées aux éventuelles difficultés rencontrées. Il est évident que le BEPH doit conserver la maîtrise du cadastre minier et un rôle de pilotage : il est de sa responsabilité de veiller à la pérennité des compétences locales (en suppléant à d'éventuelles situations d'inexpérience ou de sous-effectif) et au respect des délais. Il doit intervenir par exception, en veillant au partage des meilleures pratiques et en se tenant informé en temps réel d'éventuelles difficultés rencontrées par les services déconcentrés, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées. La DGEC, les DREAL et le CGE ont tous été conduits à se doter de tableaux de suivi des dossiers en cours d'instruction, détaillés mais non homogènes et non cohérents entre eux. Il est dans la pratique difficile d'une part de connaître en temps réel l'avancement effectif de l'instruction des dossiers, et d'autre part d'extraire de ces tableaux des états simplifiés du nombre de dossiers en cours d'instruction et des décisions en attente de signature. Cette situation de fait n'est pas favorable à une gestion organisée des dossiers de titres miniers d'hydrocarbures. Elle contribue, par l'absence d'alerte, à l'accumulation de retards. Il apparaît nécessaire à la mission d'unifier l'ensemble des systèmes de suivi des dossiers en créant, sur le modèle de S3IC dans le champ des installations classées, un logiciel de suivi commun à la DGEC et aux services déconcentrés, permettant un pilotage en temps réel du processus d'instruction ainsi qu'un accès partagé à l'ensemble des pièces du dossier. Le BEPH doit aussi contribuer à la sécurité juridique de l'instruction des titres miniers en veillant à une gestion administrative rigoureuse des recours gracieux et des demandes de motif. Recommandation n° 12. Renforcer l'expertise financière du BEPH et le suivi permanent de la capacité des opérateurs. Des efforts particuliers semblent devoir être portés vers un élargissement des compétences financières du BEPH. Au lieu que la question des capacités techniques et financières d'un opérateur soit souleÎe à chaque nouvelle demande, il conviendrait que le bureau tienne à jour une synthèse récapitulant et analysant les caractéristiques de chaque opérateur. Celle-ci serait pour partie nourrie de l'expertise du BEPH, pour partie alimentée par les services déconcentrés. Tenue à la disposition de ces derniers, elle permettrait un meilleur partage de l'information et un traitement plus fluide des dossiers. 68 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures A défaut de disposer au sein de l'administration d'un vivier de compétences financières, voire techniques, il pourrait être envisagé que celle-ci fasse appel dans un cadre juridique adapté à des équipes d'universitaires ou de prestataires de services susceptibles de l'éclairer. 4.3 Assurer la permanence de l'activité Recommandation n° 13. Mener à son terme la réforme du code minier La présente mission vise à desserrer les contraintes qui pèsent actuellement sur l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. Ses recommandations s'inscrivent dans une perspective de court terme qui ne trouve son sens que dans l'aboutissement de la réforme du code minier, attendue par tous les acteurs rencontrés par la mission. La codification des dispositions réglementaires apparaît également très souhaitable. Recommandation n° 14. Assurer la permanence et la qualité des compétences minières au sein de l'administration centrale et locale, s'agissant notamment de la police des mines La mission a été frappée par la fragilité des équipes en charge des questions liées à l'exploration et à l'exploitation d'hydrocarbures. La perpétuation des compétences, dans un contexte de départs en retraite d'agents aguerris, apparaît particulièrement délicate en l'absence de perspective claire sur la politique de l'Etat et alors que l'activité hydrocarbures apparaît faiblement valorisée au sein des DREAL. Paris, le 28 juillet 2015, Rémi STEINER Pascal CLEMENT Philippe GUIGNARD Ingénieur général des mines Ingénieur général des mines Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 69 ANNEXES 70 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 1 : Lettre de mission Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 71 72 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 2 : Liste des acronymes utilisés CGE CGEDD BEPH BRGM DGEC DREAL DRIEE JOUE JORF PER SCGH Conseil Général de l'Economie, de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures Bureau des Recherches Géologiques et Minières Direction Générale de l'Energie et du Climat Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie Journal Officiel de l'Union Européenne Journal Officiel de la République Française Permis Exclusif de Recherche Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 73 Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées ou interrogées Organismes publics Conseil d'Etat M. Philippe MARTIN, Président de la section des Travaux Publics M. Thierry TUOT, Président de la 10ème Sous-section du Contentieux Cabinet du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique M. Julien MARCHAL, Conseiller technique en charge de l'énergie, des industries extractives et de l'environnement Cabinet du ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie M. Guillaume LEFORESTIER, Directeur du cabinet M. Philippe BODENEZ, Conseiller technique chargé des risques technologiques, de la sûreté nucléaire et de l'économie circulaire Conseil Général de l'Economie M. Alain LIGER, Président du groupe de travail permanent commun aux sections « Régulation et Ressources » et « Sécurité et Risques » Direction Générale de l'Energie et du Climat Mme Sophie REMONT, Sous-directrice de la sécurité d'approvisionnement et des nouveaux produits énergétiques (DGEC) M. Yves LEMAIRE, Chef du Bureau Exploration et Production des Hydrocarbures Mme Carole MERCIER, Ingénieur géologue Mme Muriel THIBAUT, Chargée de mission Exploration et Production 74 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Direction des Affaires Juridiques des Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie et du Ministère du Logement et de l'Egalité des Territoires M. Julien BOUCHER, Directeur des Affaires juridiques M. Emmanuel VERNIER, Sous-directeur des affaires juridiques de l'Energie et des Transports M. Pascal CABON, Chef du bureau des affaires juridiques de l'énergie Mme Dorothée GAZEAU, chargée d'études au bureau des affaires juridiques de l'énergie Services déconcentrés DRIEE ILE-DE-FRANCE M. Alain VALLET, Directeur régional et interdépartemental de l'Environnement et de l'Energie M. Sébastien DUPRAY, Chef du Service Eau et Sous-Sol M. Michel VAN DEN BOGAARD, Chef du Pôle Sous-Sol PREFECTURE de Seine-et-Marne M. Nicolas de MAISTRE, Secrétaire général de la Préfecture Mme Elisabeth ROLLAN-LAUNAY, Directrice de la Coordination des Services de l'Etat DREAL AQUITAINE M. Gérard CRIQUI, Directeur Adjoint de la DREAL Aquitaine M. HerÎ PAWLACZYK, Chef du Service Prévention des Risques M. PAIRAULT Olivier, Chef de la Division Sol, Sous-Sol, Santé-Environnement, Pôle National Offshore M. Michel AMIEL, Chef de l'Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Yoann FAOUCHER, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Gabriel BOULESTEIX, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore PREFECTURE de la Gironde M. Jean Michel BEDECARRAX, Secrétaire général de la Préfecture PREFECTURE des Landes M. André PLANAS, chef du bureau des Actions de l'Etat Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 75 Organisation professionnelle Union Française des Industries Pétrolières Mme Isabelle MULLER, Déléguée générale M. Bruno AGEORGES, Directeur des Relations Institutionnelles et des Affaires Juridiques M. Mikael DUMEUNIER, Directeur Exploration et Production Entreprises GROUPE TOTAL M. Hubert LOISELEUR des LONGCHAMPS, Directeur des Affaires Publiques du Groupe M. Jean-Francois LASSALLE, Directeur des Affaires Publiques France Mme Isabelle MOURATILLE, Juriste Senior à la Direction Exploration et Production VERMILION M. Darcy KERWIN, Directeur général de VERMILION France M. Jean-Pascal SIMARD, Vice-Président de VERMILION France Mme Pantxika ETCHEVERRY, Responsable du Service Etudes LUNDIN M. Alain BUISSON, Directeur Exploration France Mme Delphine MERCERON, Directrice administrative et juridique BRIDGEOIL M. Gilbert MICHAUD , Directeur Exploitation du site BridgeOil de NONVILLE Mme Edwige DIETRICH, Géologue en charge du site de NONVILLE Experts M. François BERSANI, Ingénieur général des mines honoraire M. Philippe SUBRA, Professeur à l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8 76 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 4 : Carte des titres miniers d'hydrocarbures au 1er janvier 2015 (source BEPH, extraits) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 77 78 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 79 Annexe 5 : Demandes recevables de permis exclusifs de recherche en cours d'instruction au 31 mai 2015 (extrait du Bulletin Mensuel d'Information du BEPH) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 85 Annexe 6 : Liste des demandes de permis exclusifs de recherche hydrocarbures déclarées recevables depuis 1989 (données collectées par la mission) Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 86 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires PSH Clyde, GC Triton Brabant, Yates Esso SNEA SNEA Rosewood Hadson Conoco Rosewood Esso Cluff Triton PSH Rosewood Rosewood km2 330 153 199 330 133 199 66 199 264 330 66 199 332 36 198 36 197 197 197 197 565 284 197 198 1310 1317 1319 1320 1321 1322 1323 1324 1325 1326 1332 1333 1335 1336 1337 1338 1343 1344 1345 1346 1347 1348 1349 1350 Crèvecoeur Maison-Rouge Suisnes Armainvilliers l'Yerres Armainvilliers Lumigny Lissy GretzArmainvilliers Torcy Salon la Madeleine Soignolles Augers-en-Brie Marigny Brantilly Marigny Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 23/01/1989 17/07/1992 3,5 Date de pétition 12/01/1989 31/01/1989 31/01/1989 02/02/1989 03/02/1989 03/02/1989 07/02/1989 06/02/1989 09/02/1989 14/03/1989 20/03/1989 06/02/1989 29/03/1989 14/03/1989 04/04/1989 25/04/1989 25/04/1989 02/05/1989 10/05/1989 03/05/1989 10/05/1989 10/05/1989 12/05/1989 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 21/04/1992 18/03/1992 17/07/1992 12/03/1992 05/07/1990 12/03/1992 18/09/1991 18/09/1991 03/07/1990 18/09/1991 23/02/1990 23/02/1990 18/09/1991 18/09/1991 3,3 3,5 3,5 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,1 3,0 3,4 3,0 1,3 2,9 2,4 2,4 1,2 2,4 0,8 0,8 2,4 2,4 Décision octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence désistement exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence désistement octroi d'un permis désistement désistement exclu par concurrence exclu par concurrence Commentaire Permis Crèvecoeur n° 502, conjointement Permis Villeneuve l'ArcheÏque n° 501, conjointement (désistement de Clyde au profit de GC) avec Triton (demande de 1988) Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement, et n° 502 Crèvecoeur, conjointement Permis la Madeleine n° 485 Lumigny, Crèvecoeur extension Léchelle extension Léchelle Hautevesnes Hautevesnes Hautevesnes Permis Hautevesnes n° 466, conjointement avec Canyon (pétition en 1988) concurrence permis Saint-Marcellin n°480 Permis Valence n° 481 Hautevesnes Hautevesnes Marigny-en-Orxois Triton Lucy-le-Bocage Hautevesnes Voiron-SaintMarcellin Romans Chamigny Lucy-le-Bocage DSM SNEA SNEA SNEA Cluff BP Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 18/05/1989 06/02/1989 14/06/1989 16/06/1989 20/06/1989 14/04/1989 07/02/1989 25/04/1989 22/11/1989 23/11/1989 25/04/1989 09/05/1989 11/07/1989 27/07/1989 31/07/1989 29/06/1989 07/08/1989 27/10/1989 17/07/1989 26/09/1989 16/11/1989 23/11/1989 21/11/1989 22/11/1989 09/08/1989 Date de traitement de la demande 07/01/1992 18/03/1992 19/05/1992 20/05/1992 21/05/1992 17/03/1992 15/03/1991 20/05/1992 19/06/1992 19/06/1992 14/01/1992 Délai de traitement en années 2,6 3,1 2,9 2,9 2,9 2,9 2,1 3,1 2,6 2,6 2,7 Décision Commentaire 1351 1352 1353 1354 1355 1356 1357 1358 1359 1360 1361 1362 1363 1364 1365 1366 1367 1368 1369 1370 1371 1372 1373 1374 1375 Conchez la Certine Saint-Flavy Saint-Flavy SNEA Marinex, CNE Triton Rosewood 56 280 64 64 64 66 1680 180 180 180 1610 495 1188 1188 1188 559 559 180 197 189 180 48 114 180 88 octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis Permis n° 479, concurrence avec Ségos (juillet 1988) la Madeleine Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Marigny Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Permis n° 483 pétition ultérieurement présentée avec de nouveaux partenaires (n° 1417) Permis n° 499, conjointement cf. décret Vignely Permis n° 481, concurrence Roman sur Isère, Roybon, Roman sur Isère, Roman ; concurrence permis SaintMarcellin n° 480 Permis n° 507, 508 et, conjointement, 509 Permis n° 509, conjointement Permis n° 509, conjointement l'Albarine l'Albarine Permis n° 477 Marigny-le-Chatel SNEA Fareversviller Sare-Licq Vignely Villenoy Montry Valence Saint-Donat Valromey Albarine Windsor Georex Fina Canyon Esso Triton Eurafrep Esso PSH 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 19/06/1992 10/12/1991 16/10/1991 19/06/1992 20/05/1992 20/05/1992 19/06/1992 18/03/1992 3,5 3,4 3,4 3,5 3,4 2,6 2,4 2,1 2,6 2,5 2,5 2,6 2,6 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis Pont d'Ain - Belley Ranger Bugey Hauteville Esbly Borest Merlaut Esbly Fublaisnes Nanteuil-lesMeaux Esbly Humbauville Coparex Eurafrep Clyde Canyon Eurafrep Rosewood Petrorep, Coparex SNEA PSH Brabant Vignely Permis n° 499, conjointement Permis n° 484 87 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 88 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 1376 1377 1378 1379 1380 1381 1382 1383 1384 1385 1386 1387 1388 1389 1390 1391 1392 1393 1394 1395 1396 1397 1398 1399 1400 Mezos Conquest 1364 145 1188 559 140 979 132 67 1320 1365 135 163 736 357 201 200 1087 72 785 1508 200 605 538 144 200 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 10/11/1989 16/03/1993 3,3 Date de pétition 23/10/1989 29/12/1989 02/01/1990 11/07/1989 03/01/1990 12/01/1990 21/09/1989 18/07/1989 05/02/1990 31/01/1990 08/01/1990 02/04/1990 12/03/1990 20/02/1990 20/02/1990 06/02/1990 18/01/1990 07/05/1990 18/04/1990 16/07/1990 27/03/1990 02/04/1990 25/04/1990 05/02/1990 07/01/1992 17/02/1992 30/12/1992 30/12/1992 12/01/1993 17/12/1991 27/02/1992 31/03/1992 16/03/1993 22/01/1992 03/12/1992 31/03/1992 10/03/1993 04/12/1992 21/12/1992 27/04/1993 15/11/1991 10/03/1993 10/03/1993 21/12/1992 14/10/1991 17/12/1991 13/04/1994 23/03/1993 2,2 2,1 3,0 3,5 3,0 1,9 2,4 2,7 3,1 2,0 2,9 2,0 3,0 2,8 2,8 3,2 1,8 2,8 2,9 2,4 1,5 1,7 4,0 3,1 Décision exclu par concurrence extension accordée désistement exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet exclu par concurrence extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis Bouilly Souquet Commentaire Nîmes (extension) Garnet Ambronay - Virieu le Grand Thézillieu Pont d'Ain Bas-Bugey Chamant Romilly sur Seine (extension) Forêt d'Orient Souquet Fleury Lege (extension) Bouilly GC FINA SNEA Petrorep Esso SNEA, Petrorep, DPF, SFDPBP PSH Cluff Soferep SNEA, Esso Triton l'Albarine l'Albarine, Valromey concurrence avec l'Albarine Borest Permis n° 517. Concurrence Mezos et Etang de Léon. Permis n° 498. Concurrence Forêt d'Orient. Cap Ferret Océan Permis n° 505 Permis n° 506, conjointement Concurrence avec Souquet Permis n° 513 Permis n° 514 Permis n° 506, conjointement Pointe d'Arcachon Hunt, Enterprise, Conoco, Total (extension) Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Etang de Léon Servian Cap Ferret Océan Mimizan Marine Bazoches Pays d'Othe Saint-Florentin Cévennes Soisy Coparex Coparex Weaver Replor Esso SNEA PSH PSH Triton Kelt Canyon Permis n° 524 Permis n° 518 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/03/1993 23/03/1993 09/01/1992 15/11/1991 14/09/1992 09/10/1992 27/04/1993 27/04/1993 04/03/1993 13/06/1991 06/11/1992 04/03/1993 14/09/1992 24/03/1993 27/04/1993 15/09/1995 23/07/1992 04/03/1993 06/04/1994 11/08/1993 04/03/1993 05/01/1994 04/03/1993 04/03/1993 19/08/1993 19/08/1993 Délai de traitement en années 2,9 2,7 1,8 1,8 2,4 2,4 3,1 2,7 2,8 0,7 1,9 2,2 1,9 3,0 2,3 4,5 1,3 1,8 3,6 1,9 1,2 2,2 0,8 0,8 1,4 1,1 Décision Commentaire 1401 1402 1403 1404 1405 1406 1407 1408 1409 1410 1411 1412 1413 1414 1415 1416 1417 1418 1419 1420 1421 1422 1423 1424 1425 1426 1427 Boutigny-surEssonne Turelles Aix-en-Othe 2 Lionge Arinthod la Valouse Orgelet Lons-le-Saulnier Lons-le-Saulnier Vignoble Lorraine (extension) Arinthod Vignoble Pont-à-Mousson Aix-en-Provence Bresse-Comtoise Sare-Licq Barrois Jean d'Heurs Thury-en-Valois Saulnois Eply Tousson Nomeny 1 Nomeny 2 Bilos Lège (extension sud) SNEA, Petrorep, Esso PSH Triton Esso SNEA, DSM PSH Ranger Kelt Union Texas SNEA, DSM Esso, Eurafrep, Replor, Géorep Agip, Wascana Agip, Wascana Union Texas Kelt PSH Georex, Monument, ASP, Bula, GP PSH Coparex SNEA Esso, Coparex, PSH, Ranger, Georex, Replo Ducotech Triton Enron Union Texas Kelt Esso 67 200 538 208 144 200 208 413 483 482 132 208 482 528 945 551 1680 564 71 131 132 860 133 132 132 128 274 16/05/1990 25/06/1990 02/04/1990 05/02/1990 09/05/1990 11/05/1990 22/08/1990 16/03/1990 31/07/1990 10/05/1990 13/09/1990 12/12/1990 12/12/1990 08/10/1990 30/03/1990 04/01/1991 15/03/1991 20/03/1991 03/05/1991 16/08/1990 26/09/1991 13/12/1991 07/10/1991 28/04/1992 12/05/1992 02/04/1992 25/06/1992 octroi d'un permis exclu par concurrence désistement désistement désistement désistement arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence Permis n° 519 Soisy, Boutigny-sur-Essonne concurrence Aix-en-Othe (Coparex) concurrence avec Vignoble concurrence avec Vignoble Permis n° 510, conjointement Permis n° 510, conjointement Permis n° 504 concurrence avec Vignoble concurrence Jean d'Heurs Permis n° 512, concurrence Barrois Permis n° 523 Permis n° 511, concurrence Nomeny 1 et 2 Permis n° 520 Eply Eply extension Lège extension Lège 89 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 90 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 17/06/1994 19/08/1993 06/01/1994 06/01/1994 21/07/1995 14/10/1994 03/01/1996 03/01/1996 27/03/1995 21/07/1995 21/07/1995 03/04/1995 09/02/1996 16/12/1996 06/11/1995 11/09/1996 27/03/1995 Délai de traitement en années 2,1 1,0 1,6 1,6 3,2 1,6 2,7 2,7 1,9 2,4 2,2 1,9 2,9 3,4 2,2 2,7 1,4 2,8 2,4 2,0 1,9 2,1 1,9 Décision Commentaire 1428 1429 1430 1431 1432 1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 1440 1441 1442 1443 1444 1445 1446 1447 1448 1449 1450 Gourdon (extension) Lagnereau Ferrières Bellegarde du Loiret la Remarde Born Maritime (extension) Esso, Elf, Dyas Hadson Elf Elf Elf, Coparex, Petrorep Elf, Agip 144 203 134 470 489 72 73 72 633 265 199 1563 528 7751 527 66 60 284 464 66 198 647 627 05/05/1992 04/09/1992 26/05/1992 26/05/1992 21/05/1992 26/02/1993 07/05/1993 06/04/1993 07/05/1993 03/03/1993 30/04/1993 18/05/1993 26/03/1993 27/07/1993 18/08/1993 10/01/1994 19/10/1993 extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée extension accordée extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 543 (Villiers Saint Georges) Permis n° 534 Permis n° 535 Permis n° 542 Permis n° 541 Permis n° 526 Chevreuse Permis n° 528 Permis n° 527 Permis n° 536 Fleurines Permis n° 531 Permis n° 546 Permis n° 525 extension Lège Permis n° 522 Permis n° 521 Permis n° 529 Nabas (extension) Elf Gurs (extension) le Louts Saint-Rémy Chevreuse la Noue Mantes-la-Jolie Santerre Elf, Esso Elf Esso Elf Elf Elf Elf la Chapelle la Reine Esso Fleurines Baville Cap-Ferret-Océan (extension) Montmirail Mary-sur-Marne Lésigny Saint-Cyr-surMorin Marvilliers Canyon Elf, Coparex, Pétrorep Esso Coparex Canyon MMPC MMPC Hadson 11/01/1994 30/10/1996 28/12/1993 10/01/1994 21/02/1994 29/04/1994 16/06/1994 20/05/1996 03/01/1996 01/02/1996 20/05/1996 20/05/1996 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 21/12/1993 13/12/1991 13/12/1991 13/12/1991 28/07/1994 22/08/1994 14/10/1994 1451 1452 1453 1454 1455 1456 1457 1458 1459 1460 1461 1462 1463 1464 1465 1466 1467 1468 1469 1470 1471 1472 1473 Vexin (extension) Eply Lucy Saint-Aubin Hellimer la Brousteyre Languedoc Roussillon Maritime Larcis-Antin Luy-de-Béarn Vitry-la-Ville Ris-Orangis Ouessant Ecury-sur-Coole Chaussée-surMarne AquitaineMaritime Lassalle Saint-Pierre-etMiquelon Finistère Saint-Pierre-etMiquelon Saint-Pierre-etMiquelon Soufflenheim Saint-Just-en-Brie Val-des-Marais Esso DPF DPF DPF Windsor, Enron Esso, Elf Elf Hadson Elf Canyon Elf Elf, Amerada, BHP MMPC Coparex Esso TPIC Gulf Canada Ranger Mobil Oil Canada Tatham Offshore Canada PACIFICO Madison Chart Coparex 197 850 850 840 198 213 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 11/09/1996 2,7 04/03/1993 1,2 31/07/1995 3,6 3,6 31/07/1995 06/12/1995 1,4 31/10/1995 1,2 13/05/1996 22/03/1996 22/03/1996 15/09/1995 30/01/1996 23/10/1996 04/07/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/04/1998 23/02/1998 29/07/1998 23/02/1998 23/02/1998 13/10/1999 23/06/2000 15/02/1999 1,6 1,6 1,6 1,2 0,9 1,3 0,6 0,9 1,5 1,1 0,8 1,4 0,8 0,3 2,0 2,7 1,2 Décision extension accordée octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Commentaire Permis n° 533 Permis n° 533 Permis n° 532 Permis n° 544 Permis n° 538 Permis n° 539 Permis n° 530 Permis n° 537 Permis n° 545 Permis n° 547 Permis n° 548 Permis n° 550 Permis n° 549 Permis n° 551 St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) Permis n° 555 Concurrence avec Saint-Loup-de-Naud et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 552 943 398 66 90 11 700 66 123 2 422 2 285 3 251 11 700 3 251 3 251 101 1 186 841 09/08/1994 09/08/1994 21/07/1994 09/03/1995 30/06/1995 15/11/1995 13/12/1995 19/04/1996 24/03/1997 28/04/1997 05/03/1997 28/04/1997 20/10/1997 21/10/1997 24/10/1997 17/12/1997 91 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 92 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 06/07/1999 17/12/1999 07/07/1999 23/06/2000 Délai de traitement en années 1,3 1,7 1,2 2,0 Décision Commentaire 1474 1475 1476 1477 FinistèreAtlantique Mont-Saint-Père Saint-Jean-aux-Bois Saint-Loup-deNaud Rozay-en-Brie Chante-Merle Guyane Maritime Trois Lagunes Hauteville Lanot Lassalle (extension) Lavignolle Delta profond du Rhône la Vignolle Saint-Valérien Caravelle Rhône-Maritime Courtenay Saint-Laurent Val-des-Marais (extension) Ranger, Amerada Bow Valley Petroleum, Egdon Bow Valley Petroleum, Egdon Vermilion 10 900 1 578 850 841 06/03/1998 24/03/1998 11/05/1998 22/06/1998 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 553 Permis n° 557 Permis n° 554 Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Saint-Loup-deNaud, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-en-Brie), 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 556 Permis n° 564 Permis n° 561 Permis n° 563 Permis n° 562 1478 1479 1480 1481 1483 1482 1484 1485 1486 1487 1488 1489 1490 1491 1492 1493 Géopétrol Vermilion Planet Oil Vermilion Coparex Maurel et Prom TPIC Marex Robertson Overseas Limited Vermillion Vermillion RSM TGS-NOPEC Madison/Chart Energy SCS Egdon, Sterling Resources, Eagle Coparex, JOG Corporation, Carr 390 715 ND 1 160 836 60 145 215 ND 215 1 473 ND ND 946 1 230 177 01/07/1998 28/08/1998 18/05/1998 08/10/1998 12/01/2000 23/12/1998 24/11/1999 05/05/2000 22/09/2000 23/11/2000 20/09/2000 10/07/2000 16/02/2001 19/03/2001 26/04/2001 05/02/2001 23/06/2000 17/12/1999 29/05/2001 07/07/2000 31/10/2000 07/07/2000 12/06/2001 18/11/2002 29/10/2002 18/11/2002 08/08/2002 05/08/2004 29/10/2002 20/09/2002 08/08/2002 06/03/2003 2,0 1,3 3,0 1,7 0,8 1,5 1,5 2,5 2,1 2,0 1,9 4,1 1,7 1,5 1,3 2,1 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée Permis n° 568 concurrence avec Rhône Maritime Lavignolle Permis n° 565 Permis n° 573 Permis n° 569 Permis n° 567 Permis n° 566 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 17 000 8 110 1 379 201 200 5 087 191 821 700 730 2 053 3 478 173 709 588 200 267 638 Date de pétition 28/07/2001 13/06/2002 30/05/2002 21/06/2002 28/06/2002 10/04/2002 12/12/2002 17/07/2002 21/08/2002 26/07/2002 30/06/2004 07/10/2004 17/11/2004 18/12/2004 17/01/2005 17/01/2005 12/05/2005 04/03/2005 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite rejet implicite Commentaire 1494 1495 1496 1497 1498 1499 1500 1501 1502 1503 1504 1505 1506 1507 1508 1509 1510 1511 Concorde RSM Parentis Maritime Hunt Château-Landon Aufferville Nemours Corvette Poligny Bleue Lorraine Gaz de SaintEtienne Gaz de Gardanne l'Attila Foix Carret Aquila Etampes Moret-sur-Loing Malesherbes Vermilion Madison Energy France Madison Energy France RSM Lundin Heritage Heritage Heritage Galli Coz Encana Esso, Lundin Vermilion Géopétrol Géopétrol Madison Energy 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 18/02/2009 03/06/2004 26/11/2004 10/11/2004 10/11/2004 03/02/2006 27/01/2006 02/07/2007 02/07/2007 21/02/2007 24/05/2006 21/02/2007 02/07/2007 2,0 2,0 1,9 6,9 1,5 2,4 2,2 2,3 1,6 1,3 2,6 2,5 2,1 1,3 1,8 2,3 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence Permis n° 570 Permis n° 571 Permis n° 572 concurrence avec Château-Landon (1496) et Nemours (1498) Permis n° 576 Permis n° 574 Permis n° 575 Permis n° 578 Permis n° 577 Permis n° 588 Permis n° 589 (concurrence partielle avec Arcachon Maritime) Permis n° 586 Permis n° 579 Permis n° 585 permis Aquila Concurrence Foix. L'étude préliminaire présentée par Vermilion est moins approfondie que celle de sa concurrente ; ses capacités techniques et son savoir-faire, en matière d'hydrocarbures non-conventionnels, sont moindres que ceux de sa concurrente. Permis n° 580 Arcachon Maritime Island Oil and Gas 1512 Mas d'Azil Vermillon 3 478 16/05/2005 21/08/2006 1,3 arrêté de rejet 1513 1514 Claracq Lavignolle (extension) Celtique Energie Marex, Maurel & Prom 726 71 15/02/2005 02/08/2005 28/09/2006 02/07/2007 1,6 1,9 octroi d'un permis extension accordée 93 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 94 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/11/2006 02/07/2007 08/02/2007 27/07/2007 08/02/2007 09/01/2008 15/02/2007 03/04/2008 02/07/2007 11/01/2008 29/11/2007 21/04/2008 09/01/2008 22/10/2007 22/12/2008 09/04/2008 27/10/2008 04/03/2008 22/10/2007 19/12/2007 23/07/2008 Délai de traitement en années 1,4 1,9 1,7 1,7 1,3 2,3 1,4 2,4 2,0 1,8 1,7 2,1 1,6 1,5 2,7 1,9 2,3 1,8 1,1 1,5 2,0 Décision Commentaire 1515 1516 1517 1518 1519 1520 1521 1522 1523 1524 1525 1526 1527 1528 1529 1530 1531 1532 1533 1534 1535 Bleue Lorraine Sud European Gas Limited Montargis Rigny-le-Ferron Mairy Joigny Essence de Paris Toréador Lundin, Toréador Toréador 528 538 335 444 134 1 405 928 1 405 3 795 200 403 2 184 2 104 396 62 000 1 471 2 803 3 747 264 507 1 440 04/07/2005 16/08/2005 10/06/2005 25/11/2005 26/10/2005 03/10/2005 29/09/2005 26/10/2005 30/06/2005 10/04/2006 28/02/2006 13/03/2006 19/06/2006 14/04/2006 06/04/2006 10/05/2006 26/06/2006 02/06/2006 26/09/2006 19/06/2006 28/07/2006 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 581 Permis n° 587 (concurrence avec Ferrières) Permis n° 582 Permis n° 591 (concurrence avec Vitry-la-Ville) Permis n° 583 Permis n° 597 (concurrence partielle avec Ger et Côte de Gascogne) Permis n° 584 Permis n° 600 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 590 Permis n° 598 Permis n° 594 (concurrence partielle avec Montargis) Permis n° 602 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 596 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Ger) Permis n° 592 Permis n° 610 Permis n° 601 (concurrence avec Tarbes-Val d'Adour, Ger, Côtes de Gascogne et Saint-Griède) Permis n° 608 Permis n° 599 (concurrence partielle avec Lons-leSaunier) Permis n° 593 Permis n° 595 Permis n° 606 Tarbes-Val d'Adour Europa Oil & Gas Béarn des Gaves Ger Lons-le-Saunier Soufflenheim Ferrières Saint-Griède Europa Oil & Gas Exceed Energy European Gas Limited Millenium Geo-Venture Lundin Gas2Grid Limited et Gippsland Offshore Petroleum Limited Côtes de Gascogne Total E&P France Plivot Lundin Juan de Nova Marex, Roc Oil Maritime Profond Montaner Ardennes Moussières Pays du Saulnois Nîmes Ledeuix Celtique Energie Thermopyles SAS Celtique Energie Lundin International SA EnCore Exceed Energy Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 444 545 1536 1537 Vitry-la-Ville Sancerre ENCORE Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/05/2006 27/07/2007 1,2 Date de pétition 31/10/2006 09/04/2008 1,4 Décision exclu par concurrence ???? Commentaire permis Mairy disparition sans explication du tableau de suivi du BEPH entre septembre et octobre 2008 (pas de concurrence) ; avis défavorable à l'attribution du CGIET (capacités financières insuffisantes) Thermopyles SAS 1538 1539 1540 1541 1542 1543 1544 1545 1546 1547 1548 1549 1550 1551 1552 1553 1554 1555 Claracq (extension) Celtique Energie Moret-sur-Loing (extension) Moselle La Folie de Paris Nogent-sur-Seine Leudon-en-Brie Château-Thierry Pontenx Côte de Béarn Juan de Nova Maritime Juan de Nova Est Valenciennois Mios Gex Yvelines Géopétrol East Paris Petroleum Development Ltd Renouveau Energie Ressources Toreador Toreador Toreador Egdon, Eagle Energy, Nautical Total E&P France TGS-NOPEC Nighthawk Energy Jupiter Petroleum Ltd Osceola Gazonor Marex, Maurel & Prom Egdon, Eagle, Nautical POROS SAS 102 77 6 011 962 398 106 779 387 782 62 000 9 010 423 60 932 1 456 259 400 770 27/11/2006 29/11/2006 17/01/2007 28/02/2007 21/05/2007 30/05/2007 03/07/2007 14/06/2007 30/06/2007 23/03/2007 28/03/2007 02/10/2007 16/01/2008 14/06/2007 04/12/2007 18/02/2008 29/02/2008 28/02/2008 17/01/2008 14/06/2009 16/12/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 04/09/2009 16/12/2008 23/07/2008 22/12/2008 22/12/2008 10/09/2009 10/09/2009 28/05/2009 23/07/2008 16/12/2009 02/10/2009 1,1 2,5 1,9 1,4 1,2 1,1 2,2 1,5 1,1 1,8 1,7 1,9 1,7 2,0 0,4 1,8 1,6 extension accordée expiration du permis sousjacent octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 611 Permis n° 604 (concurrence partielle avec Nogent-surSeine) Permis n° 603 (concurrence partielle avec la Folie de Paris) Permis n° 605 Permis n° 616 Permis n° 614 avec 1535 Ledeuix (permis 606) (dates ne coïncident pas exactement ?) avec 1529 Juan de Nova Maritime Profond (permis 610) Permis n° 609 Permis n° 619 Permis n° 618 Permis n° 615 Concurrence Yvelines, Plaisir permis 607 Permis n° 623 Permis n° 620 Romilly -sur-Seine SPPE Savigny Marcilly-le-Hayer Geopetrol SPPE 95 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 96 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 387 281 2 348 1556 1557 1558 1559 1560 1561 1562 1563 1564 1565 1566 1567 1568 1569 1570 1571 1572 1573 Pays de Born Trois Chênes Languedoc Plaine du Languedoc Est Champagne Lorraine Pays de Buch Cévennes Alès Navacelles Plaisir Champrose Sud Midi Obernai Forcelles Coulommiers Donzacq Coulommiers Vermilion GEOPETROL Languedoc Petroleum Development Ltd Lundin Lundin Vermilion Vermilion Cevennes petroleum development Ltd Schuepbach Egdon VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE POROS SAS GAZONOR THERMOPYLES T.E.R.R.E. VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE EGDON, STERLING, NAUTICAL, MALTA STERLING, PETRO VENTURES Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/03/2008 16/12/2008 0,7 Date de pétition 11/04/2008 19/04/2007 28/01/2008 01/03/2010 02/10/2009 10/09/2009 16/12/2008 13/11/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 2,9 1,7 1,3 1,1 1,7 2,2 1,9 1,8 Décision octroi d'un permis rejet implicite exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis rejet implicite Commentaire Permis n° 612 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. avec 1559 Plaines du Languedoc (permis 621) Permis n° 621 Permis n° 617 Permis n° 613 Permis n° 622 avec Alès, Navacelles, Plaine d'Alès, Bassin d'Alès et Montélimar (permis 625, 626, 628, 629) avec Cévennes, Navacelles, Plaine d'Alès et Montélimar (permis 625, 627, 628, 629) Permis n° 629 (concurrence avec Cévennes et Alès) Concurrence Yvelines, Plaisir Permis n° 632 Permis n° 630 Permis n° 633 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Désistement motiÎ par la décision de privilégier la demande de permis Pontenx Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. La société Poros SAS de dispose pas des capacités techniques suffisantes pour réaliser son projet d'exploration. 2 698 1 249 178 4 323 9 810 576 132 459 929 133 20 330 218 808 13/05/2008 31/10/2007 18/02/2008 06/12/2007 08/04/2008 15/05/2008 11/09/2008 05/08/2008 30/05/2008 18/12/2008 03/07/2008 06/11/2008 12/12/2008 12/12/2008 10/09/2010 16/06/2010 27/08/2013 2,1 2,0 5,1 octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite 28/04/2015 6,4 désistement rejet implicite 1574 Chevry POROS SAS 395 12/12/2008 16/07/2014 5,6 arrêté de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 04/03/2009 30/01/2009 04/02/2009 02/03/2009 04/03/2009 04/03/2009 Date de traitement de la demande 01/03/2010 Délai de traitement en années 1,0 Décision Commentaire 1575 1576 1577 1578 1579 1580 1581 1582 1583 1584 Plaine d'Alès Nangis Valence-en-Brie Champfolie Bassin d'Alès Montélimar L'Ourcq Pontarlier Chéroy Bleue Lorraine Nord Brignoles Provence Ozoir-la-Ferrière Recouvrance Tardenois Forcelles Bridgeoil, Diamoco Energy VERMILION MORAINE* BRIDGEOIL VERMILION REP Mouvoil SA Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS GALLI COZ CELTIQUE ENERGIE LUNDIN EUROPEAN GAS LIMITED 1 420 215 64 64 507 5 680 octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite Permis n° 628 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Permis n° 626 Permis n° 625 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Permis n° 631 Concurrence Chéroy Chaumont. 01/03/2010 01/03/2010 1,0 1,0 octroi d'un permis octroi d'un permis 1 444 1 470 871 360 31/05/2009 05/02/2009 04/03/2009 22/09/2008 20/08/2010 1,5 rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite 1585 1586 1587 1588 1589 1590 SCHUEPBACH QUEENSLAND GAS COMPANY CONCORDE ENERGY THERMOPYLES CONCORDE ENERGY CAMBRIAN RESSOURCES SAS 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique 3 430 265 68 263 20 12/11/2008 13/07/2009 27/03/2009 20/08/2009 21/08/2009 21/09/2011 2,9 désistement rejet implicite rejet implicite rejet implicite Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). avec Forcelles (Terre) permis 634 27/08/2013 4,0 exclu par concurrence 97 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 98 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique ; la décision n'est apparemment pas contestée ; la procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet semble par ailleurs devenue sans objet (le tribunal en a-t-il pris acte ?) Concurrence initiale avec Provence. La société Tethis Oil France AB ne dispose pas en propre des capacités financières nécessaires Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Sergines, Sens, Everly. 1591 Fère-en-Tardenois VERMILION MORAINE* 988 21/08/2009 rejet implicite 1592 Lyon Annecy SCHUEPBACH 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet 1593 1594 1595 1596 1597 1598 1599 Calavon (ex Gargas) Pays de Bray Sud Sergines Sens Marges du Finistère Pays de Bray Sézanne TETHYS OIL FRANCE AB POROS SAS CONCORDE ENERGY REALM G.T.O. LIMITED POROS SAS 870 261 775 775 21 000 587 274 12/01/2010 19/08/2009 08/01/2010 11/12/2009 15/09/2009 14/05/2009 08/09/2009 17/12/2014 4,9 arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite CONCORDE ENERGY Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Chéroy Chaumont. 1600 Sézanne REALM 870 11/12/2009 rejet implicite 1601 1602 Dormans Chaumont CONCORDE ENERGY CONCORDE ENERGY 952 871 18/09/2009 27/10/2009 rejet implicite rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires ConocoPhillips Canada Ressources Corp. et BHP Billiton Petroleum Corp. REALM BARDOIL ENERGY SAS REALM BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH REALM EGDON, EAGLE, NAUTICAL THERMOPYLES THERMOPYLES REALM km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 09/06/2010 Délai de traitement en années 0,9 Décision Commentaire 1603 1604 1605 1606 1607 1608 1609 1610 1611 1612 1613 1614 1615 1616 1617 1618 Langlade Courpalay Hermine Montmort-Lucy Seebach Sierentz Dannemarie Staffelfelden Dessenheim Blyes Gex Sud Gréoux-les-Bains Chailley Meaux Saint Martin d'Ablois Meaux 548 29/06/2009 désistement Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Permis n° 634, conjointement, cf. Lauterbourg (1649) Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Blyes, Gex Sud. Concurrence Blyes, Gex Sud. insuffisance des capacités financières de Thermopyles Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 118 1 312 557 328 514 516 675 920 3 283 1 991 218 671 825 396 629 19/11/2009 09/12/2009 11/12/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 20/04/2010 21/04/2010 11/02/2010 13/02/2010 19/11/2009 21/06/2010 25/06/2010 26/09/2012 2,6 27/08/2013 3,8 rejet implicite rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite BLUEBACH VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 99 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 100 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 15/03/2010 15/03/2010 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1619 1620 Champcenest Pithiviers REALM REALM 52 1 407 rejet implicite rejet implicite Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Pithiviers Maisoncelles. les technologies envisagées pour la recherche et l'exploration d'hydrocarbures non conventionnels, qui constituent à côté des hydrocarbures conventionnels un objectif de la demande initiale, ne sont pas précisément décrites Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. les objectifs de recherche d'hydrocarbures conventionnels ne sont pas crédibles compte-tenu de l'absence de réservoirs appropriés Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. 1621 Valence 3LEGS OIL&GAS 5 801 18/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1622 1623 Bollwiller Rozay-en-Brie THERMOPYLES VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 270 144 25/06/2010 16/08/2010 rejet implicite rejet implicite 1624 Cahors 3LEGS OIL&GAS 5 710 19/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1625 Champfleury CONCORDE ENERGY 596 20/08/2010 rejet implicite 1626 Marigny VERMILION 864 20/08/2010 rejet implicite 1627 Sézanne BLUEBACH 273 25/08/2010 rejet implicite 1628 Sommesous BLUEBACH 202 25/08/2010 rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1629 1630 1631 1632 1633 1634 Sézanne Bonne Voisine Gastins Everly Varreddes Courpalay VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE NORECO VERMILION VERMILION VERMILION BLUEBACH 864 671 144 775 629 118 27/08/2010 27/08/2010 07/09/2010 07/09/2010 07/09/2010 10/09/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite désistement rejet implicite Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 22/09/2011 1,0 1635 1636 1637 1638 1639 1640 Deux-Nanteuil Pierre Morains Bellechaume Courchamp Courchamp Samois-sur-Seine CONCORDE ENERGY JOG CORPORATION, CONTINENTAL RESOURCES BLUEBACH VERMILION BASGAS ENERGIA FRANCE 841 14/09/2010 rejet implicite 597 402 52 52 370 21/09/2010 10/09/2010 26/10/2010 29/10/2010 25/05/2010 26/09/2011 1,0 désistement rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. 22/09/2011 0,9 REALM 1641 1642 Savigny (extension) GEOPETROL Montélimar (extension) TOTAL E&P France 54 1 859 17/06/2010 15/10/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite arrêté de rejet 101 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 102 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire ??? Beaumont de Laumagne BNK France SAS ??? 07/12/2010 26/09/2012 1,8 arrêté de rejet l'objectif initial du permis est la recherche et l'exploitation de gaz de schistes qui, nonobstant une révision du programme des travaux et des engagements financiers, ne peut être atteint en l'état des connaissances que par un recours à la fracturation hydraulique Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Pithiviers Maisoncelles. la révision substantielle du programme de travaux consécutive à l'interdiction de la fracturation hydraulique requiert la présentation d'une nouvelle demande Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Permis n° 634, conjointement Concurrence Dicy ­ Cézy. disparition sans explication entre avril et mai 2013 (concurrence avec Courpalay, Courpalay, Rozay-en-Brie et Mauperthuis) ; Règlement de la concurrence (LAP du 30/04/2013), arrêté pour attribution en attente de signature Concurrence Dicy ­ Cézy. 1643 1644 1645 1646 Leudon-en-Brie (extension) Fontainebleau Maisoncelles Montfalcon VERMILION MORAINE* 52 344 200 5 792 21/10/2010 29/10/2010 02/11/2010 03/11/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet BASGAS ENERGIA FRANCE VERMILION MORAINE* BNK FRANCE 1647 1648 1649 1650 Mauperthuis Saint-Bernard Lauterbourg Dicy BASGAS ENERGIA FRANCE 24 2 623 328 636 08/11/2010 18/11/2010 02/11/2010 21/06/2010 27/08/2013 2,8 rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite BNK FRANCE GEOPETROL REALM 1651 Gastins (extension) VERMILION 2 22/12/2010 rejet implicite 1652 1653 1654 Cézy Véron BLUEBACH VERMILION 636 636 16 11/03/2011 11/03/2011 21/02/2011 22/09/2011 0,5 rejet implicite désistement rejet implicite Meaux (extension) REALM Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1655 Champagne-surSeine Bussy-Lettrée Arcis-sur-Aube Vatry CONCORDE ENERGY 132 18/05/2011 rejet implicite Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 1656 1657 1658 CONCORDE ENERGY Noreco Arcis-sur-Aube Sarl VERMILION 202 829 122 30/06/2010 27/08/2010 26/10/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite 1659 Coole VERMILION MORAINE* 841 15/12/2010 rejet implicite 1660 Champagne BASGAS ENERGIA FRANCE 1 687 17/12/2010 rejet implicite 1661 Soudé BLUEBACH 911 01/06/2011 rejet implicite 1662 Saint-Chéron BLUEBACH 1 219 14/06/2011 rejet implicite 1663 Templiers LUNDIN 1 066 06/09/2011 rejet implicite 1664 Camp de Mailly Est Champagne (extension) Herbsheim LUNDIN 699 15/09/2011 rejet implicite 1665 1666 LUNDIN BLUEBACH 517 506 06/10/2011 19/10/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 103 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 104 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 2 668 ND Date de pétition 08/11/2011 19/08/2011 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite en attente Commentaire 1667 1668 Marne Guyane Maritime UDO Guyane Maritime SHELF Montagne de Reims Rouffy ELIXIR PETROLEUM TOTAL E&P GUYANE France Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) 1669 TOTAL E&P GUYANE France ND 19/08/2011 en attente 1670 1671 BLUEBACH RESSOURCES SAN LEON 658 159 26/01/2011 19/12/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Rouffy ­ Estheria la société Hexagon Gaz Pte Ltd, qui n'a pas de références professionnelles opérationnelles, n'établit pas qu'elle dispose des capacités techniques et, au regard notamment du capital social de la société et de ses actionnaires, des capacités financières requises par les textes applicables Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. concurrence avec Shelf (Total), Papillon, Shelf (Tullow) et Kourou Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. 1672 Brive HEXAGON GAZ 1 777 20/09/2010 16/07/2014 3,8 arrêté de rejet 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679 1680 1681 Papillon Sula Demerara Est Sénonais Auvernaux Appoigny Chambrey Chaumes-en-Brie Tartas WESSEX, SATURN SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION France TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE CONCORDE ENERGY BLUEBACH RESSOURCES ELIXIR PETROLEUM BASGAS ENERGIA FRANCE GAS2GRID ND ND ND 134 544 607 66 24 2 822 22/07/2011 06/08/2012 03/05/2012 26/10/2011 07/01/2011 24/06/2011 08/11/2011 08/11/2010 18/10/2010 20/03/2014 1,6 en attente désistement en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente jugement du TA de Pau du 18/03/2014 annulant la décision implicite de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1682 1683 1684 1685 1686 1687 Éauze Les Deux Ormes Mirande Sens-Est (extension) Fregata Awara GAS2GRID 3 172 194 3 292 67 ND ND 01/10/2010 13/06/2012 18/03/2011 09/01/2012 27/03/2013 07/05/2013 07/01/2014 0,8 en attente rejet implicite en attente rejet implicite désistement en attente Concurrence Eauze ­ Belmont. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cergy) Concurrence Sine Muros, Deux Ormes, Baleine et Courgivaux. Concurrence Mirande, Astarac et Lias. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Toulouse) Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) VERMILION GAS2GRID SAN LEON SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION FRANCE ESSO GUYANE FRANÇAISE E&P Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Deux Ormes (demande implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Courgivaux. Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Lias. Concurrence Guyane Maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Eauze ­ Belmont Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Astarac. 1688 Guyane Maritime SHELF HARDMAN PETROLEUM France ND 17/05/2013 en attente 1689 1690 1691 1692 1693 1694 1695 Baleine Astarac Kourou Coudray Saut du Postillon Belmont Lias HESS OIL France 195 1 388 ND 544 544 3 185 3 292 17/05/2013 20/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 22/05/2013 rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente VERMILION TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION GEOPETROL BNK FRANCE BNK FRANCE 105 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 106 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 22/05/2013 23/05/2013 23/05/2013 24/10/2011 29/04/2013 29/04/2013 18/07/2013 19/11/2013 21/05/2014 17/03/2014 16/07/2012 03/03/2014 22/09/2014 07/04/2014 12/09/2014 28/02/2014 14/10/2014 14/10/2014 28/10/2014 08/08/2014 08/08/2014 06/10/2014 30/06/2014 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1696 1697 1698 1699 1700 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709 1710 1711 1712 1713 1714 1715 1716 1717 1718 Estheria Sine Muros Courgivaux Nord-Cambrai la Seille l'Albe la Bourdette Achenheim Grabenbruch Boissy Moustey les Trois ÉÐchés Acionna Pays Champenois Broussy Europa Maritime Europa Maritime Profond Beliet Salles Péléou Beckenrand Séméacq Parentis Maritime Sud LUNDIN LOIL COMPANY CONCORDE ENERGIE France BASGAS ENERGIA FRANCE ELIXIR PETROLEUM ELIXIR PETROLEUM VERMILION BLUEBACH VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE EG LORRAINE VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE MAREX, SOUTH ATLANTIC PETROLEUM GEOTECH HONGKONG PERF'ENERGY PERF'ENERGY VERMILION VERMILION Celtique Énergie, Investaq Énergie SAS Red Rio Petroleum, Saturn Petroleum 43 194 194 772 726 198 275 731 731 504 1 336 1 250 504 338 350 ND ND 349 142 759 201 1 479 3 587 rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente en attente rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente Concurrence Rouffy (demande implicitement rejetée) Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Baleine et Courgivaux. Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Baleine. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Moustey - Bellet - Salles -Peleou Concurrence partielle avec La Seille et L'Albe, qui ont fait l'objet d'une décision implicite de rejet Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 107 Annexe 7 : Liste des permis exclusifs de recherche accordés depuis 1983 (données collectées par la mission) Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 108 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 25/05/1981 11/06/1981 12/01/1981 20/09/1979 02/03/1981 28/07/1981 15/10/1980 09/03/1981 22/12/1980 16/01/1981 31/03/1981 05/02/1982 05/02/1982 18/12/1981 22/04/1982 17/12/1981 18/11/1981 17/12/1981 18/06/1980 05/02/1982 18/12/1981 22/09/1981 29/05/1978 26/08/1981 19/05/1983 02/12/1982 22/10/1982 10/12/1982 18/05/1983 18/05/1983 17/03/1982 28/04/1982 18/06/1980 28/07/1983 03/08/1983 23/12/1983 02/01/1982 18/07/1983 18/12/1981 29/07/1983 date d'octroi du permis 03/01/1983 07/02/1983 24/02/1983 18/03/1983 18/03/1983 18/03/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 16/05/1983 01/07/1983 16/09/1983 22/09/1983 07/10/1983 07/10/1983 07/10/1983 25/10/1983 28/12/1983 09/01/1984 09/01/1984 07/02/1984 08/03/1984 19/03/1984 19/03/1984 28/06/1984 28/06/1984 17/07/1984 17/07/1984 19/09/1984 22/10/1984 29/10/1984 02/11/1984 31/12/1984 31/12/1984 18/01/1985 22/02/1985 22/02/1985 16/04/1985 date de publication 16/01/1983 09/02/1983 03/03/1983 23/03/1983 24/03/1983 24/03/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 20/05/1983 06/07/1983 23/09/1983 30/09/1983 18/10/1983 18/10/1983 18/10/1983 28/10/1983 30/12/1983 13/01/1984 14/01/1984 10/02/1984 17/03/1984 25/03/1984 25/03/1984 30/06/1984 30/06/1984 25/07/1984 25/07/1984 22/09/1984 27/10/1984 06/11/1984 10/11/1984 08/01/1985 08/01/1985 24/01/1985 26/02/1985 06/03/1985 18/04/1985 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 30/05/1986 29/06/1987 03/03/1995 23/03/1987 24/03/1989 18/03/1985 01/01/1989 18/05/1988 18/05/1993 16/01/1991 16/01/1991 20/05/1987 30/01/1985 30/09/1989 01/09/1991 18/10/1988 28/10/1987 30/12/1995 12/03/1985 19/03/1993 06/06/1986 nom du permis opérateur motif de fin du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Total SNEA SNEA, BP SNEA, BP Replor BP Euromin, Inverness, Bula SNEA BP, SNEA Esso Esso, Petrorep Eurafrep Eurafrep SNEA Esso, SNEA SNEA SNEA, Esso SNEA SNEA SNEA, Total Peninsula, Terra Enterprise, Teredo BP, SNEA SNEA, Triton, Total SNEA Esso, SNEA SNEA, BP, Petrorep Esso, SNEA Esso, SNEA, PSH, Ranger Triton, Total, BP Ferrand, Hargrove Peninsula, Terra SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep Eurafrep, Coparex Replor Triton, BP, ISE SNEA Esso, SEAXE, Total 1674 1999 465 1524 68 508 2152 2083 916 1243 395 510 197 519 213 72 879 291 1509 489 1200 716 1815 202 291 352 133 220 331 397 1980 750 2080 66 287 383 138 201 664 263 3,0 6,1 1,2 7,6 0,0 3,2 1,3 2,7 2,0 2,4 2,1 0,6 0,2 2,3 2,1 3,0 21,0 4,6 1,2 1,1 1,1 2,5 1,5 2,2 1,5 5,3 0,3 3,1 3,8 2,6 1,8 2,5 3,7 0,3 0,2 1,5 0,1 0,9 1,5 1,7 4 5 4 4 2 5 4 5 5 4 4 4 3 5 3 3 4 5 4 4 4 4 5 3 5 4 1,5 4 4 4 3 4 5 3 4 5 3 3 5 4 06/12/1988 04/12/1986 ????????? 23/11/1990 05/05/1988 11/01/1988 4 2 18/09/1992 12/01/1988 4 2 ???????? 5 4 4 renonciation renonciation expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration désistement renonciation renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration arrêté de rejet expiration renonciation expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation 28/05/1990 23/11/1987 03/03/1988 26/03/1990 5 3 2,9 4 06/04/1994 12/04/1991 11/08/1993 5 4 3 24/10/1989 22/01/1990 4 4 20/01/1993 4 01/01/1992 04/01/1988 3 ??????? 17/03/1993 25/03/1989 25/03/1988 30/06/1988 25/07/1996 27/10/1993 22/09/1991 26/05/1986 06/11/1989 08/01/1989 08/01/1993 20/12/1989 28/04/1993 16/11/1992 26/02/1988 15/11/1990 15/11/1990 14/09/1989 2,6 4 4 4 02/02/1995 4 01/07/1992 27/07/1988 07/03/1991 20/02/1989 08/04/1991 3 3 31/03/1992 3 ???????? 3 4 04/08/1992 3 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Juillet 2015 nom du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Légende : Période initiale Première prolongation Deuxième prolongation Troisième prolongation Date de pétition Date de demande de prolongation Date de fin du permis Janvier 1995 Janvier 2000 Janvier 2010 Janvier 1980 Janvier 2005 2016 109 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 110 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 22/06/1983 19/12/1983 18/01/1984 18/01/1984 28/11/1983 11/07/1983 23/02/1984 24/07/1981 20/12/1983 20/12/1983 19/01/1977 07/02/1980 10/10/1967 20/12/1983 04/07/1984 02/02/1982 25/05/1984 12/01/1984 24/04/1984 24/04/1984 09/04/1984 11/07/1983 11/07/1983 23/11/1984 23/05/1984 05/04/1984 05/04/1984 07/03/1984 07/03/1984 07/03/1984 12/11/1984 13/03/1984 29/04/1985 30/05/1980 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 date d'octroi du permis 16/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 28/06/1985 13/09/1985 11/09/1985 26/09/1985 26/09/1985 01/10/1985 01/10/1985 01/10/1985 26/09/1985 09/12/1985 11/12/1985 23/12/1985 06/01/1986 12/02/1986 12/02/1986 12/02/1986 25/02/1986 25/02/1986 09/05/1986 17/06/1986 26/06/1986 26/06/1986 09/07/1986 09/07/1986 09/07/1986 10/09/1986 10/09/1986 24/12/1986 09/01/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 date de publication 18/04/1985 02/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/07/1985 18/09/1985 19/09/1985 03/10/1985 03/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 11/10/1985 14/12/1985 18/12/1985 27/12/1985 10/01/1986 25/02/1986 27/02/1986 27/02/1986 02/03/1986 02/03/1986 13/05/1986 20/06/1986 03/07/1986 03/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 14/09/1986 14/09/1986 27/12/1986 17/01/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 1ère prolongation durée date de décision 28/01/1991 22/01/1991 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 18/04/1993 02/05/1993 24/10/1986 03/05/1988 03/05/1989 21/08/1991 18/09/1988 14/03/1989 03/04/1994 31/07/1987 06/10/1997 14/02/1989 11/10/1994 14/12/1991 18/12/1988 27/12/1998 01/01/1991 19/02/1990 27/02/1994 14/10/1988 02/03/1994 02/03/1994 07/05/1987 20/06/1989 03/07/1995 19/06/1991 13/03/1990 23/03/1990 20/08/1990 14/09/1991 24/08/1989 09/03/1994 10/02/1989 05/04/1990 13/03/1990 11/02/1990 nom du permis opérateur motif de fin du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne SNEA, BP, DFDPBP, Total Petrorep, Total, Coparex, SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep, Coparex Coparex Euromin, Teredi, BHP Eurafrep SNEA Total, Triton, ISE Total, Triton, ISE Eurafrep Total Total Total, Triton, ISE Eurafrep, Replor Eurafrep SNEA, Total, BP, SFEPP SNEA, BP Esso, SNEA Esso, SNEA Sun SEAXE SEAXE, Total, ISE Coparex Esso, SNEA, Total BP, Eurafrep, Clyde Eurafrep, BP, Clyde Total, BP, Clyde Total, Eurafrep, ISE Eurafrep, Total, SNEA Esso, SNEA Eurafrep, SNEA Petrorep, Coparex Coparex, Total SNEA, Esso, Total Sun Total, Esso Esso, Ultramar Shell, SNEA 329 201 66 66 132 662 142 1305 132 66 436 655 616 199 66 132 1520 219 947 949 942 737 867 66 133 198 198 263 589 394 220 133 64 2170 325 256 366 354 199 2,1 1,1 0,9 0,9 0,9 1,4 0,2 0,9 1,1 0,9 0,3 4,7 3,8 1,5 0,1 0,2 10,7 6,7 3,4 3,4 4,9 1,5 2,0 1,3 3,2 1,0 1,0 2,6 5,3 4,6 1,5 1,2 1,3 4,4 4,6 2,3 3,0 3,0 1,1 4 4 3 3 4 4 3 5 2,5 2,5 4 4 4 3 3 3 5 5 4 4 4 4 4 2 3 3 3 4 5 5 5 3 2 5 4 4 4 4 3 4 4 expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration désistement arrêté de rejet renonciation renonciation renonciation expiration ??????? 14/11/1989 28/02/1991 3 4 30/04/1993 23/09/1994 3 4 06/02/1991 18/11/1990 14/05/1993 3 3 4 15/06/1994 3 12/03/1996 4 25/03/1992 12/11/1991 13/09/1991 4 4 4 11/12/1989 ???????? 3 30/09/1994 3 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse ??????? 12/07/1990 2 01/01/1992 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse 2016 111 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 112 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/07/1984 30/07/1984 16/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 27/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 30/07/1984 13/03/1985 28/03/1985 08/02/1985 24/04/1984 06/06/1984 06/06/1984 06/06/1984 07/12/1984 18/12/1984 25/05/1984 25/05/1984 03/07/1984 08/10/1984 11/01/1985 11/01/1985 31/10/1984 20/02/1985 19/12/1984 31/10/1984 11/01/1985 19/12/1984 27/02/1985 03/12/1984 25/03/1985 29/10/1985 date d'octroi du permis 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 17/02/1987 16/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 10/06/1987 10/06/1987 10/06/1987 22/06/1987 21/09/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 23/11/1987 date de publication 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 14/02/1987 14/02/1987 21/02/1987 19/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 13/06/1987 13/06/1987 13/06/1987 28/06/1987 25/09/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 28/11/1987 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 08/02/1989 21/11/1989 23/07/1990 13/02/1993 13/02/1993 13/02/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney Triton Total, SNEA, Esso, Clyde Total, Esso Esso, Total, SNEA, Conoco Total, Triton, Ultramar Clyde, Triton SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Triton, Total, SNEA, Coparex Esso, SNEA, Dyas, Ultramar Esso, SNEA Weaver, Tesoro SNEA, Esso Clyde, Ultramar, Esso, GC, Enterprise SNEA, GC, Dyas Total, Esso, Clyde, GC BP, Total, Enterprise Esso, Total Sun, Esso Esso, BP, SNEA SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Weaver, Tesoro Windsor Esso, Coparex, Ultramar, Teredo 40 200 26 96 133 334 200 233 517 430 1632 5142 471 874 145 292 218 593 527 396 1519 1130 460 330 329 132 524 329 526 264 330 1730 263 370 1,7 5,2 1,5 2,3 3,5 2,3 2,7 5,0 3,0 2,3 3,8 4,6 2,7 6,1 1,8 2,7 3,2 1,7 6,9 6,1 6,1 3,5 1,4 2,7 4,3 1,1 6,4 5,2 2,4 4,9 2,7 2,0 4,9 2,3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 4 5 4 5 4 4 4 5 5 5 5 4 4 5 4 4 4 4 5 4 5 5 4 5 ??????? ??????? 12/09/1991 ?????? 13/09/1991 3 3 renonciation désistement désistement expiration expiration expiration 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 04/10/1989 13/02/1993 08/03/1991 12/11/1993 1 5 11/10/1990 16/10/1991 03/08/1995 20/02/1990 08/03/1991 renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation désistement 13/06/1992 13/06/1992 21/10/1993 03/03/1993 03/01/1995 4 5 4 07/04/1998 5 13/06/1996 16/10/1991 25/09/2001 10/10/1995 05/10/1990 09/06/1993 3 01/10/1991 10/10/1994 10/10/1991 14/04/1993 10/10/1991 09/10/1991 11/10/1991 11/10/1992 11/10/1992 06/10/1991 27/01/1994 5 28/11/1997 expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne Esso, Coparex 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs SNEA, Esso, Sun Fina, BP Total, Esso, Fina Total, Fina, SNEA, Ultramar Coparex, Esso Esso, Total, SNEA Eurafrep, Esso, , Fina Ferrand, Hargrove Teredo, CNE, Enterprise, Ultramar SNEA, Esso numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs 2016 113 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 114 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 12/02/1986 21/12/1984 27/09/1984 15/11/1985 27/06/1986 31/05/1985 26/04/1985 21/02/1986 20/12/1984 20/12/1985 07/12/1984 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 19/02/1986 07/03/1985 07/03/1985 27/05/1986 27/05/1986 09/09/1987 23/05/1984 15/10/1986 14/10/1985 26/05/1987 26/05/1987 27/01/1986 27/01/1986 22/05/1985 22/05/1985 26/11/1985 19/02/1986 19/02/1986 date d'octroi du permis 08/12/1987 11/12/1987 04/01/1988 22/02/1988 25/04/1988 02/05/1988 07/05/1988 02/06/1988 29/07/1988 29/07/1988 29/07/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 19/12/1988 03/02/1989 03/02/1989 24/02/1989 24/02/1989 20/03/1989 24/03/1989 24/03/1989 29/03/1989 17/04/1989 17/04/1989 17/05/1989 17/05/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 date de publication 12/12/1987 17/12/1987 10/01/1988 26/02/1988 30/04/1988 06/05/1988 08/05/1988 09/06/1988 14/08/1988 14/08/1988 14/08/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 24/12/1988 07/02/1989 07/02/1989 28/02/1989 28/02/1989 23/03/1989 31/03/1989 01/04/1989 01/04/1989 22/04/1989 22/04/1989 19/05/1989 19/05/1989 20/08/1989 20/08/1989 24/08/1989 27/08/1989 27/08/1989 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 12/12/1992 10/01/1992 13/01/1992 01/03/1991 06/05/1992 08/05/1992 09/06/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin Conoco, Nippon MC Coparex, SNEA SNEA, CNE, Teredo Coparex Premier SNEA, Esso, BP Springfield, Westbank Esso SNEA, Esso Eurafrep SNEA, GC, RWE Ducotech, PSH, LL&E Total, Conoco, Eurafrep SNEA, Enterprise, Conoco SNEA, Agip, Enterprise Total, SNEA Esso BP, Fina, Clyde BP, Fina, Agip Ultramar, PSH, Triton SNEA, Apache, Canyon Coparex Esso Weaver, Tesoro PSH, Ranger, MacMillan, AGIP Agip, Teredo, CNE, Apache SNEA, BP Esso, Clyde, GC, MacMillan Rosewood Triton, Replor, Pict SNEA, Total, Fina, BP Conoco, Esso, Rosewood BP SNEA, BP, Rosewood BP, Triton, Clyde, GC, Hadson Esso, SNEA Esso, SNEA Coparex Teredo, CNE 2030 333 401 264 2553 146 607 1452 334 393 2149 64 132 133 217 248 58 251 267 267 246 66 879 676 336 522 219 394 198 262 60 64 145 363 256 518 124 200 200 9,5 2,9 1,7 2,4 1,3 3,8 1,1 1,4 1,7 1,5 3,0 1,8 3,8 2,7 5,6 5,0 2,3 6,4 4,9 3,7 2,1 1,1 1,4 2,4 2,3 3,2 1,4 3,4 2,4 1,5 1,5 1,5 0,8 1,5 5,2 2,9 1,2 1,1 0,6 5 3 4 5 5 4 4 5 4 4 5 4 3 4 3 3 3 4 4 4 4 3 5 4 4 4 5 5 3 3 3 3 4 4 4 5 3 3 4 expiration expiration renonciation renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration renonciation désistement désistement renonciation expiration 21/10/1993 4 01/08/1992 14/08/1992 14/08/1993 13/11/1991 13/11/1994 13/11/1996 13/11/1996 13/11/1994 16/11/1994 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1996 24/12/1991 07/02/1994 07/02/1993 28/02/1993 06/11/1992 13/08/1993 25/11/1993 27/01/1994 07/07/1993 13/08/1993 3 4 3 3 3 12/08/1996 2 25/11/1993 4 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 30/08/1995 12/03/1996 5 5 26/06/2000 3 01/04/1992 ??????? 04/09/1998 31/03/2002 29/11/1991 19/04/1993 03/07/1996 04/12/1991 19/05/1993 01/08/1993 13/08/1993 3 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 11/09/1995 5 18/01/2000 5 20/08/1990 27/08/1992 27/08/1993 renonciation expiration expiration numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 2016 115 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 116 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 23/09/1985 02/09/1985 16/09/1985 02/09/1985 15/11/1985 15/11/1985 01/07/1987 02/07/1987 23/07/1987 01/03/1988 20/04/1988 21/12/1987 10/09/1987 25/08/1987 28/07/1988 10/06/1986 18/06/1986 25/06/1987 21/12/1988 20/11/1987 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 22/12/1987 17/07/1989 22/07/1987 31/07/1988 06/09/1988 06/09/1988 06/09/1988 14/04/1989 06/02/1989 12/05/1988 25/08/1987 10/08/1987 10/08/1987 25/08/1987 10/08/1987 date d'octroi du permis 17/01/1990 14/02/1990 16/02/1990 16/02/1990 14/09/1990 14/09/1990 14/09/1990 05/10/1990 18/12/1990 21/02/1991 21/02/1991 14/05/1991 13/09/1991 13/09/1991 18/09/1991 18/09/1991 13/09/1991 23/09/1991 23/09/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 28/10/1991 10/12/1991 07/01/1992 07/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 17/03/1992 18/03/1992 18/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 date de publication 21/01/1990 17/02/1990 20/02/1990 20/02/1990 27/09/1990 27/09/1990 27/09/1990 25/10/1990 11/01/1991 24/02/1991 24/02/1991 17/05/1991 19/09/1991 19/09/1991 24/09/1991 24/09/1991 27/09/1991 28/09/1991 28/09/1991 09/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 01/11/1991 17/12/1991 14/01/1992 14/01/1992 18/01/1992 21/01/1992 21/01/1992 21/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 1ère prolongation durée date de décision 27/12/1995 12/03/1996 2ème prolongation durée date de décision 20/05/1999 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 21/01/2002 01/09/1992 20/02/1998 21/08/1992 27/09/1994 27/09/1994 27/09/1994 17/05/1993 11/01/1995 16/04/1992 01/03/1992 11/03/1993 01/09/1992 07/04/1995 24/09/1994 24/09/1999 27/09/1996 02/08/1999 28/09/1996 01/02/1993 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 nom du permis opérateur motif de fin du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein Hunt, ISE, Enterprise Total, Hunt, CSX SNEA, Esso, BP SNEA, Eurafrep Eurafrep, Esso, , Fina, Replor Replor, Bula Coparex, Eurafrep SNEA, GC, Deutsche Texaco Ducotech, LLE Coparex Coparex Ultramar Apache Garnet Elf, Canyon Texas Crude, Francep Elf Coparex, GC, Canyon Hunt Ducotech, PSH, Brabant, Trend, Yates Windsor Windsor Windsor Windsor Canyon Canyon Garnet Elf Fina Triton Fina Windsor Brabant Esso Ducotech, Triton, Ultramar Canyon, Triton, PSH Esso, Canyon Fina, Triton, Ultramar Fina 552 145 242 146 461 918 266 140 459 132 132 3539 471 536 197 1647 2874 198 4990 134 756 826 1076 771 607 197 434 56 777 568 565 66 88 199 231 255 199 198 229 0,6 2,6 4,6 1,5 0,5 0,6 1,8 0,2 3,4 1,0 1,0 1,4 2,1 1,5 2,3 4,0 3,0 1,8 2,7 2,0 1,2 0,9 0,9 0,9 2,7 2,9 1,3 0,8 1,0 0,7 0,5 0,9 1,5 1,8 2,7 2,1 2,0 3,0 1,5 4 5 5 3 4 4 4 5 4 3 4 4 4 4 3 4 5 3 5 3 5 5 5 5 4 4 4 4 5 5 5 5 5 4 3 4 4 4 3 4 3 4 expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation renonciation expiration expiration expiration désistement désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 22/07/1997 24/04/1996 4 3 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 22/07/1996 22/07/1996 4 4 07/04/1998 5 17/12/1999 14/01/1996 14/01/1996 18/01/1997 19/07/1993 21/01/1997 21/03/2002 24/03/1997 27/01/1995 27/03/1995 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 27/02/1997 4 27/03/2000 02/03/1995 27/03/1996 27/03/1995 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 2016 117 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 118 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 10/08/1987 20/11/1987 23/07/1987 10/08/1987 23/07/1987 15/04/1988 15/04/1988 18/07/1989 25/04/1989 12/12/1988 02/09/1988 28/07/1988 28/07/1988 08/10/1990 20/02/1990 20/02/1990 29/06/1989 11/07/1989 29/06/1989 16/03/1990 13/12/1991 20/03/1991 09/03/1990 18/04/1990 13/07/1988 13/07/1988 10/09/1989 05/02/1990 16/05/1990 07/10/1991 26/05/1992 26/05/1992 16/08/1990 26/04/1990 19/10/1993 07/05/1993 18/05/1993 03/03/1993 21/05/1992 date d'octroi du permis 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 31/03/1992 20/05/1992 19/05/1992 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/09/1992 04/12/1992 22/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 04/03/1993 04/03/1993 04/03/1993 10/03/1993 10/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 05/01/1994 06/01/1994 06/01/1994 06/04/1994 13/04/1994 27/03/1995 27/03/1995 03/04/1995 21/07/1995 21/07/1995 date de publication 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 28/03/1992 28/03/1992 01/04/1992 24/05/1992 06/06/1992 06/06/1992 19/07/1992 19/07/1992 26/09/1992 10/12/1992 29/12/1992 02/01/1993 02/01/1993 02/01/1993 07/03/1993 07/03/1993 07/03/1993 13/03/1993 13/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 26/03/1993 26/03/1993 11/01/1994 14/01/1994 14/01/1994 13/04/1994 21/04/1994 01/04/1995 01/04/1995 07/04/1995 28/07/1995 28/07/1995 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/03/1997 31/05/2002 27/03/1995 nom du permis opérateur motif de fin du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy Elf, Esso, Fina Trilogy, Cabeen, PSH Elf Elf, Total Total, Elf Cabeen, Trilogy Petrorep Triton Elf, Fina Elf, Triton Triton, BGE&P Ducotech, PSH Elf, Ducotech Union Texas Coparex Coparex, PSH Esso, Coparex, Fina Esso, Elf Esso, PSH, Ranger Elf, DSM, Agip, Wascana DPF Coparex Esso Elf, Agip Kelt Kelt Cluff Canyon Elf, Esso, Petrorep Triton, MMPC Elf Elf Elf Kelt Elf, Coparex, Petrorep Elf Elf Esso, Elf Elf, Petrorep, Coparex 242 194 33 122 192 7055 357 736 104 64 153 265 66 528 201 200 420 279 489 482 858 71 497 1508 1153 945 1365 136 46 133 470 134 131 144 60 633 1563 199 367 3,5 1,9 1,2 1,5 1,8 4,6 0,3 1,5 1,6 1,2 1,7 2,3 1,4 1,3 0,5 1,1 1,7 0,7 2,3 0,8 1,5 0,9 0,9 2,3 0,8 0,8 4,6 1,1 0,8 1,4 2,0 1,8 1,2 0,2 0,3 1,5 3,0 1,1 1,8 5 5 3 3 3 4 4 4 3 3 3 4 4 5 3 3 5 4 5 5 4 3 5 5 5 5 4 3 3 3 5 5 3 5 5 5 5 4 5 09/12/1997 5 expiration désistement expiration 28/03/1996 28/03/1996 01/04/1996 24/05/1995 06/06/1995 06/05/1995 09/12/1997 4 19/07/2000 19/07/1996 10/12/1996 10/12/1995 29/12/1995 09/06/1993 09/06/1993 18/06/1993 17/10/1995 07/03/1997 12/01/1994 13/03/2003 13/01/1999 23/03/2003 23/03/1998 23/03/1997 26/03/1999 26/03/1996 11/01/1997 23/09/1999 08/08/1996 08/08/1996 21/04/1999 01/04/2000 04/09/1998 31/01/2000 17/07/2000 3 28/07/2000 expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration renonciation expiration désistement expiration expiration expiration expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation expiration expiration renonciation renonciation expiration 18/12/1998 17/07/2000 5 5 09/12/1997 3 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde 2016 119 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 120 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 21/07/1994 18/08/1993 22/08/1994 28/07/1994 10/01/1994 21/02/1994 26/03/1993 03/03/1995 09/08/1994 09/08/1994 28/12/1993 29/04/1994 29/04/1994 28/12/1993 14/10/1994 15/11/1995 10/01/1994 13/12/1995 19/04/1996 28/04/1997 24/03/1997 05/03/1997 17/12/1997 24/03/1998 11/05/1998 21/10/1997 24/03/1998 28/08/1998 24/10/1997 01/07/1998 24/10/1997 08/10/1998 23/12/1998 12/01/2000 18/05/1998 20/09/2000 26/04/2001 20/09/2000 date d'octroi du permis 15/09/1995 06/11/1995 31/10/1995 06/12/1995 03/01/1996 01/02/1996 09/02/1996 30/01/1996 22/03/1996 22/03/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 13/05/1996 04/07/1996 11/09/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/02/1998 23/04/1998 29/07/1998 15/02/1999 06/07/1999 07/07/1999 13/10/1999 17/12/1999 17/12/1999 23/06/2000 23/06/2000 23/06/2000 07/07/2000 07/07/2000 31/10/2000 29/05/2001 08/08/2002 08/08/2002 20/09/2002 date de publication 27/09/1995 09/11/1995 11/11/1995 16/12/1995 11/01/1996 07/02/1996 13/02/1996 17/02/1996 10/04/1996 10/04/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 27/07/1996 15/09/1996 17/12/1996 13/12/1997 10/04/1998 15/05/1998 05/09/1998 16/03/1999 29/07/1999 07/08/1999 05/11/1999 29/12/1999 29/12/1999 06/07/2000 06/07/2000 06/07/2000 22/07/2000 22/07/2000 09/11/2000 01/06/2001 21/08/2002 21/08/2002 01/10/2002 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/09/1999 09/11/2000 11/11/2001 16/12/2000 11/01/2000 09/03/2001 13/02/2001 04/09/1998 10/04/2001 04/09/1998 04/06/2005 04/06/2000 nom du permis opérateur motif de fin du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin Canyon Esso Esso, Elf Enron Canyon MMPC Elf Elf Hadson Elf Hadson, Coparex Hadson, MMPC MMPC Coparex Elf MMPC Canyon Coparex, Canyon Esso, Vermilion Gulf Canada Texas Ranger Coparex Ranger, Amerada Bow Valley, Egdon Pacifico Bow Valley, Egdon Bow Valley, Egdon, Vermilion Madison Géopétrol Vermilion Vermilion Maurel & Prom, Vermilion Coparex Planet Oil Vermilion Egdon, Sterling, Eagle Madison 66 527 213 198 66 198 528 90 841 398 265 265 383 199 ND 66 66 123 2422 3251 2285 11700 841 10900 850 101 1578 715 203 208 775 1099 60 836 0,6 2,4 1,4 0,8 1,1 1,1 1,5 0,9 1,6 1,5 0,8 1,3 1,9 0,5 7,6 0,8 0,5 0,8 27,5 8,1 2,0 4,1 1,2 3,8 2,4 0,1 1,1 2,0 0,2 0,9 3,4 3,0 0,5 1,2 22,7 4 5 3 5 4 3 5 3 5 5 3 4 4 3 5 5 4 3 5 3 4 5 5 5 3 3 3 4 5 4 4 5 5 5 5 5 3 4 18/01/2000 3 18/01/2000 27/11/2000 18/01/2000 3 4 3 12/03/2003 10/11/2004 12/03/2003 3 4 3 expiration expiration expiration expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration désistement expiration expiration désistement expiration désistement expiration expiration expiration 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 04/06/2005 31/10/2000 27/07/2001 26/06/2000 09/08/1999 13/12/2012 04/12/2008 09/06/2010 15/05/2006 05/09/2003 29/09/2003 23/02/2004 02/06/2003 19/10/2004 5 5 4 5 08/03/2010 11/10/2006 5 3 09/04/2010 5 29/07/2004 07/08/2002 21/04/2004 29/12/2002 29/12/2003 26/04/2006 06/07/2004 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 17/12/2004 4 28/01/2009 5 23/02/2015 2,5 15/03/2006 22/07/2005 09/11/2005 02/07/2007 15/02/2007 14/03/2008 5 3 3 22/12/2011 19/01/2010 10/09/2010 5 21/08/2007 5 4 19/04/2013 1201 1230 742 1,1 0,2 0,4 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 2016 121 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 122 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 05/05/2000 20/09/2000 30/05/2002 30/05/2002 30/05/2002 10/07/2000 21/08/2002 26/07/2002 17/07/2002 07/10/2004 30/06/2004 17/01/2005 15/02/2005 04/07/2005 10/06/2005 26/10/2005 29/09/2005 12/05/2005 17/01/2005 02/08/2005 17/11/2004 24/12/2004 30/06/2005 25/11/2005 10/04/2006 14/09/2006 16/08/2005 06/06/2006 19/06/2006 29/09/2005 10/04/2006 02/06/2006 11/10/2005 16/05/2006 06/03/2006 21/05/2007 28/02/2007 30/05/2007 28/07/2007 date d'octroi du permis 18/11/2002 29/10/2002 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 05/08/2004 10/11/2004 10/11/2004 26/11/2004 27/01/2006 03/02/2006 24/05/2006 28/09/2006 23/11/2006 08/02/2007 08/02/2007 15/02/2007 21/02/2007 21/02/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 27/07/2007 22/10/2007 22/10/2007 29/11/2007 19/12/2007 09/01/2008 09/01/2008 11/01/2008 04/03/2008 03/04/2008 09/04/2008 21/04/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 date de publication 28/11/2002 19/11/2002 16/06/2004 16/06/2004 16/06/2004 01/09/2004 25/11/2004 25/11/2004 30/11/2004 07/02/2006 15/02/2006 14/06/2006 03/11/2006 07/12/2006 20/02/2007 20/02/2007 23/03/2007 30/03/2007 19/04/2007 21/07/2007 21/07/2007 21/07/2007 28/07/2007 15/08/2007 31/10/2007 06/11/2007 08/12/2007 27/12/2007 18/01/2008 18/01/2008 19/01/2008 14/03/2008 16/04/2008 23/04/2008 31/05/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 1ère prolongation durée date de décision 02/07/2007 11/10/2006 17/01/2008 16/06/2008 2ème prolongation durée date de décision 01/03/2013 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville Marex, Maurel & Prom TGS-NOPEC Vermilion Madison Lundin, Madison, Vermilion RSM Héritage Héritage Héritage Encana Galli Coz, Tethis Oil Géopétrol Celtique Energy European Gas Limited Toréador Toréador Europa Oil and Gas Toréador Géopétrol Essence de Paris Vermilion, Lundin Vermilion European Gas Limited Lundin, Toréador, Encore Lundin Lundin Lundin Encore Total Europa Oil and Gas Millenium Géo Venture, Géopetrol Celtique Energy Exceed Energy Celtique Energy Gas2Grid, Gippsland offshore Petroleum Toréador Renouveau Energy Ressources Toréador Exceed 215 25000 335 134 191 24000 563 730 460 3478 1986 200 726 528 335 134 928 267 455 336 173 709 3795 444 396 264 403 507 835 468 200 3269 514 294 1238 266 461 105 781 2,7 4,6 0,4 0,6 2,0 1,1 0,6 0,6 4,5 15,2 1,2 0,4 1,4 8,7 1,3 0,1 2,6 1,2 1,6 0,1 3,0 0,4 4,0 3,5 1,5 1,0 2,0 4,0 5,4 0,9 1,0 1,5 1,3 0,8 2,2 1,0 0,4 0,6 1,7 4 3 5 3 3 5 3 5 4 4 5 3 3 5 4 4 5 3 3 3 4 3 5 4 5 3 3 5 4 4 4 5 5 5 5 4 3 4 5 4 5 3 5 5,3 15/07/2010 15/12/2009 14/02/2012 27/04/2009 16/02/2010 désistement 16/06/2009 19/12/2013 19/12/2013 expiration rejet prolongation rejet prolongation 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 09/04/2010 09/04/2010 16/06/2010 10/10/2014 07/09/2010 25/09/2013 3 5 4 5 5 4,9 23/11/2012 24/07/2013 12/02/2014 19/12/2014 08/01/2009 01/07/2014 16/08/2010 16/08/2010 19/12/2013 19/12/2013 30/03/2010 08/01/2009 21/07/2013 13/05/2011 25/03/2015 28/03/2012 14/02/2011 29/06/2012 27/06/2013 08/12/2010 22/10/2012 08/06/2012 expiration renonciation désistement rejet prolongation rejet prolongation expiration renonciation expiration renonciation renonciation 18/09/2013 5 03/06/2013 21/10/2013 3 5 03/06/2013 3 06/02/2014 27/08/2013 05/02/2015 3 4,7 14/09/2011 16/09/2014 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 30/10/2012 5 05/02/2015 25/02/2013 rejet prolongation renonciation 29/01/2013 05/04/2012 10/10/2014 05/02/2015 5 05/04/2012 5 19/12/2013 rejet prolongation 19/12/2013 rejet prolongation numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 2016 123 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 124 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/11/2007 22/06/2006 27/03/2007 06/04/2006 16/01/2007 14/06/2007 16/01/2007 14/06/2007 14/06/2007 03/07/2007 13/05/2008 16/01/2008 02/10/2007 28/02/2008 19/04/2007 18/02/2008 22/02/2008 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 30/05/2008 05/02/2009 05/08/2008 03/07/2008 06/11/2009 date d'octroi du permis 23/07/2008 27/10/2008 22/12/2008 22/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 28/05/2009 04/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 02/10/2009 02/10/2009 13/11/2009 16/12/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 16/06/2010 20/08/2010 10/09/2010 27/08/2013 27/08/2013 date de publication 19/08/2008 13/12/2008 30/12/2008 30/12/2008 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 11/06/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 10/12/2009 09/01/2010 30/03/2010 31/03/2010 31/03/2010 02/04/2010 02/04/2010 29/04/2010 23/07/2010 30/09/2010 21/10/2010 07/09/2013 07/09/2013 1ère prolongation durée date de décision 12/06/2015 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant SPPE Thermopyles SAS, Pilatus Nighthawk, Jupiter, Osceola Marex, Roc Oil East Paris Petroleum Vermilion Vermilion Egdon, Eagle, Nautical Egdon, Eagle, Nautical Toréador Lundin International Marex, Maurel & Prom Gazonor SA SPPE Lundin Vermilion Géopétrol Schuepbach Total, Devon Energie Montélimar SAS Mouvoil SA Schuepbach Bridgeoil Egdon, Eagle, YCI Resources Limited Gazonor Celtique Energy Poros SAS Terre SA Bluebach, Géopetrol 259 1176 9010 52990 5360 74 661 313 932 779 2698 60 432 770 2348 178 400 4414 4327 215 931 503 216 929 1470 459 20 328 1,6 1,5 27,9 47,3 3,0 0,6 0,4 2,5 1,2 1,6 3,0 2,5 0,7 3,3 1,5 3,4 1,0 1,7 37,8 1,0 39,9 1,5 1,4 1,9 1,1 3,0 0,2 1,0 5 5 5 5 5 4 4 4 5 5 5 4 5 5 5 4 5 3 5 5 3 4 5 5 5 5 3 4 5 19/09/2013 28/08/2013 21/08/2013 04/09/2013 25/09/2012 20/01/2013 19/09/2012 10/06/2014 20/06/2014 16/06/2014 24/06/2013 23/06/2014 24/06/2014 26/06/2014 expiration 02/06/2015 5 08/09/2014 12/10/2011 12/10/2011 02/12/2014 12/10/2011 19/02/2014 30/12/2014 16/03/2015 abrogation abrogation abrogation 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach 2016 125 126 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 8 : Note du 16 juillet 2015 de la Direction des Affaires Juridiques Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 127 128 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 129 130 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 131 132 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 133 134 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 135 (ATTENTION: OPTION les travaux de forages, l'évolution de la part de l'énergie fossile dans le mix énergétique. Elle a aussi permis de mettre en évidence les attentes en termes de développement économique et de création d'emplois locaux si ces projets se développaient. » « Les avis pertinents exprimés dans la consultation du public vont permettre d'améliorer la prise en compte du contexte environnemental et socio-économique de cette partie du territoire de la Guyane. Ces avis seront transmis aux opérateurs et aux autorités administratives afin que les questions, préoccupations et suggestions du public et des professionnels soient prises en compte pour la préparation des dossiers de déclaration et de demandes d'autorisations de travaux et qu'elles fassent l'objet d'informations et d'échanges dans le cadre des structures de concertation mises en place à cet effet en Guyane, sous l'autorité conjointe du Préfet et du Président du Conseil Régional. » Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 37 La mission estime que la mise en oeuvre de la participation du public reste à parfaire. Il lui apparaît souhaitable qu'elle soit mise en oeuvre, non pas à la fin de l'instruction d'une demande de permis de recherche et à la veille de la signature d'une décision d'octroi, mais dès que les demandes concurrentes ont été collectées et considérées comme recevables. La mission estime que cette manière de procéder serait non seulement cohérente avec le principe général de participation du public, mais aussi conforme aux dispositions du paragraphe II. de l'article L. 120-1-1 du Code de l'environnement (cf. encadré plus haut) : les décisions minières étant prises sur demande de l'opérateur, c'est bien le dossier de demande qui doit être, sans délai inutile, mis à disposition du public par voie électronique. La notice d'impact demandée aujourd'hui aux opérateurs et qui tend à devenir excessivement volumineuse devrait être conçue comme l'un des éléments-clé de cette consultation, destinée à éclairer le public en une vingtaine de pages maximum. La mission suggère que la consultation du public et la synthèse qui en résulte soient à chaque occasion placées sous la responsabilité d'une personnalité extérieure à la DGEC, clairement identifiée, idéalement un commissaire-enquêteur, ou plus simplement un membre du Conseil général de l'économie ou du Conseil général de l'environnement et du développement durable. La mission estime en dernier lieu que le recours au site internet de la (ou des) préfecture(s) concernée(s), plutôt qu'à celui du ministère, pourrait mieux témoigner d'un souci d'association du public directement concerné par l'éventuel octroi d'un permis de recherche. 2.4 La portée des rejets implicites Le décret du 2 juin 2006 prévoit que le silence gardé pendant plus de trois ans par le ministre chargé des mines sur une demande de concession ou pendant plus de deux ans sur une demande de permis exclusif de recherche vaut décision de rejet de cette demande et, le cas échéant, des demandes concurrentes. Le délai est de deux ans dans le cas des demandes de prolongation ou de mutation de concession, 15 mois dans le cas des permis de recherche. Cette disposition est, à notre connaissance, systématiquement rappelée aux pétitionnaires lorsque l'administration accuse réception de leur demande de permis. Elle leur ouvre une voie de recours en cas de délai de réponse excessif. D'après les documents de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015, dans un nombre important de cas, près d'une centaine sur 226 demandes en instance, les opérateurs ont à l'issue du délai de rejet implicite déposé un recours gracieux. Il nous a été indiqué que de telles demandes, non seulement ne reçoivent pas de réponse, mais ne donnent pas non plus lieu à un accusé de réception régulier, indiquant qu'à défaut de réponse expresse dans un délai de deux mois naîtrait une décision implicite de rejet du recours gracieux, attaquable au contentieux devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois. Dans cette situation d'absence tant d'un accusé de réception régulier que de réponse expresse au recours gracieux, celui-ci peut être considéré comme ayant reçu une réponse implicite négative ­ mais indéfiniment contestable. Cette « pratique » de l'administration, délibérée ou non, si elle évite peut-être certains recours contentieux évite surtout de lever des ambiguïtés. Par ailleurs, dans 27 cas sur 226, les opérateurs ont interrogé l'administration, sur le fondement de la loi du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l'amélioration des relations entre l'administration et le public, sur les motifs qui sous-tendaient le rejet implicite. Faute d'une réponse dans un délai d'un mois de l'administration énonçant les considérations de droit et de fait 38 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures qui constituaient le fondement de la décision implicite de rejet, l'illégalité des décisions de rejet reste invocable à tout moment. Le recensement des procédures contentieuses en cours met en évidence quelques recours contentieux engagés contre des décisions implicites de rejet et encore pendants : demande de concession de Faÿ ; demandes de permis de recherche d'Eauze, de Lyon-Annecy, de Mirande, de Shelf Total, de Shelf Tullow, de Guyane Udo et d'Awara ; demande de prolongation du permis de Romilly. D'ores et déjà, les tribunaux ont prononcé la suspension ou l'annulation de certains rejets implicites, l'administration ayant le plus souvent réitéré les décisions sous forme de rejets explicites. Mais dans un petit nombre de cas, les rejets implicites invalidés n'ont pas été régularisés par des décisions explicites. Il en est ainsi : du rejet implicite de la demande de permis de recherche Tartas, annulé le 18 mars 2014 par le T.A. de Pau ; du rejet implicite de la demande de mutation du permis Champrose, annulé le 18 juin 2014 par le T.A. de Melun, avec injonction au ministre de réexaminer la demande sous deux mois ; du rejet implicite d'une demande de mutation et d'une demande de prolongation afférant au permis Mairy, dont l'annulation a été assortie d'une injonction au ministre de réexaminer et de statuer par décision expresse sous peine d'astreinte : 10 000 par jour de retard pour la mutation (T.A. de Châlons du 20 mai 2014) et 10 000 par jour de retard pour la prolongation (décision du Conseil d'Etat T.A. du 17 juillet 2013). S'agissant plus particulièrement des permis de recherche, les tableaux de suivi du BEPH indiquent que 56 demandes de permis de recherche actuellement en cours d'instruction ont donné lieu à une décision implicite de rejet qui n'aurait donné lieu ni à un recours gracieux, ni à un recours contentieux, ni à une demande de communication des motifs. La mission n'a pas examiné individuellement les autres dossiers dans lesquels une décision implicite de rejet est intervenue et n'est pas en mesure de se prononcer sur la fragilité de ces décisions. Au demeurant, l'article R. 421-3 du code de justice administrative prévoit que les décisions de rejet implicites ne sont pas protégées par un délai de forclusion des recours, quand il s'agit de décisions prises après consultation obligatoire d'un organisme collégial. Aucune décision de justice n'a ainsi explicitement caractérisé le CGEIET, mais il pourrait être plaidé que, bien que réguliers, les rejets implicites demeurent indéfiniment attaquables. En outre, l'observation que dans de nombreux cas (cf. partie 4.) des étapes essentielles de l'instruction (demande d'avis du CGE, participation du public) n'ont pas été menées pourrait dans le cadre d'un contentieux contribuer à affaiblir la position de l'administration. Il reste que, même si davantage de décisions de rejet implicite venaient à être attaquées, et parfois même avec de bons arguments, la mission, confortée à cet égard par ses échanges avec le Conseil d'Etat, invite l'administration, d'une part à prendre acte des décisions de rejet implicite qui sont intervenues, s'agissant tout particulièrement des dossiers anciens ; et d'autre part, après en avoir informé les pétitionnaires, à en tirer les conséquences, en rouvrant les zones concernées à de nouvelles demandes de permis. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 39 3 UN VOLUME IMPORTANT ET HETEROGENE DE DEMANDES EN INSTANCE 3.1 Typologie des demandes Les tableaux de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015 que la mission a examinés comportent 226 demandes en cours d'instruction à la fin du mois de juin 2015. Pour des besoins opérationnels, ces demandes sont réparties en plusieurs sous-ensembles : 5 autorisations de prospection préalable, 13 demandes d'octroi ou de prolongation de concession, 89 nouvelles demandes de permis de recherche, 29 demandes de prolongation ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés, 22 demandes, dites « encalminées », de natures diverses, 68 demandes, dites « CAB & CGE », également de diverses natures, en phase terminale depuis parfois des années. Cette ventilation ne correspond pas aux besoins de la mission, qui a préféré regrouper les dossiers par nature. Les 226 demandes en cours d'instruction se ventilent en définitive entre : 5 demandes liées à des autorisations de prospection préalable, 13 demandes liées à des concessions, 129 nouvelles demandes de permis de recherche (89 demandes identifiées comme telles, 24 demandes « CAB & CGE » et 16 demandes « encalminées »), 79 demandes de prolongations ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés (29 demandes identifiées comme telles, 44 demandes « CAB & CGE » et 6 demandes « encalminées »). Les 79 demandes de prolongation ou de mutation portent souvent sur les mêmes permis, qui ont occasionné des demandes multiples : prolongation exceptionnelle en plus d'une prolongation normale, pour tenir compte de délais indus ; double demande de prolongation à quelques années d'intervalles, quand la première prolongation demandée et non octroyée est venue à expiration ; demandes de mutation parfois multiples pour un même permis. En définitive, les 79 demandes élémentaires ne concernent en réalité que 45 permis de recherche. Par exemple, si 19 de ces 45 permis ont donné lieu à une seule demande de prolongation, 10 permis ont donné lieu à deux demandes et comptent pour 20 parmi les 79 demandes. A l'extrême, le permis de Mairy (annexe 7, permis n° 591) a donné lieu à trois demandes de prolongation et à deux demandes de mutation, toutes en attente de réponse ; à ce seul permis se rattachent cinq demandes sur 79. Si les demandes multiples, lorsqu'elles ont été présentées à des dates différentes, ont donné lieu à plusieurs instructions successives, elles sont appelées à recevoir des réponses concomitantes sous la forme d'un arrêté unique. La mission est donc conduite à raisonner en termes de nombre de permis plutôt qu'en nombre de demandes élémentaires. La réconciliation entre les 79 demandes et les 45 permis concernés s'explique par le tableau suivant : 40 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Nombre de demandes de prolongation 0 0 Nombre de demandes de mutation 2 1 2 permis x (0+1) = 2 demandes 1 permis x (0+2) = 2 demandes 1 19 permis x (1+0) = 19 demandes 5 permis x (1+1) = 10 demandes 6 permis x (1+2) = 18 demandes 2 10 permis x (2+0) = 20 demandes 1 permis x (2+1) = 3 demandes 1 permis x (3+2) = 5 demandes 3 Parmi les 226 demandes répertoriées et suivies par le BEPH, la mission a focalisé ses analyses sur trois catégories particulières de dossiers : 129 demandes de permis de recherche en cours d'instruction (cf. ci-dessous le paragraphe 3.2.3, à partir de la page 45) ; 42 permis de recherche ayant donné lieu à une ou plusieurs demandes de prolongation7 éventuellement complétées par une ou plusieurs demandes parallèles de mutation (cf. paragraphe 3.3.4, à partir de la page 50) ; 13 demandes d'octroi, de renouvellement ou d'extension de concession (paragraphe 3.4 à partir de la page 52). A contrario, la mission a choisi de laisser de côté les 5 demandes relatives à des autorisations préalables de prospection, ainsi que les trois permis Courtenay, Moussières et Guyane Maritime, qui ont donné lieu à des demandes de mutation non assorties de demandes de prolongation. 3.2 Les demandes initiales de permis 3.2.1 Une activité extrêmement cyclique Le site du MEDDE8 livre des statistiques sur l'activité d'exploration et d'extraction pétrolière, parmi lesquelles un historique des demandes de permis entre 1970 et 2007. Ces demandes, jusqu'à ce qu'elles aient éventuellement été déclarées recevables, n'ont pas donné lieu individuellement à publicité et la mission n'a pas non plus disposé d'information détaillée les concernant. 7 la mission n'a pas élucidé le sort du permis Caravelle, aux Antilles, accordé le 5 août 2004 pour 5 ans, dont la prolongation a été demandée le 27 avril 2009, sans jamais recevoir de réponse et sans que le dossier figure encore dans les tableaux de bord du BEPH http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-publications-et-les.html 8 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 41 Les données qui figurent dans la suite de ce rapport ne portent donc que sur les demandes qui, ayant été déclarées recevables, donnent lieu à des étapes d'instruction traçables. Celles-ci ont été systématiquement examinées à partir des demandes déposées en 1989. L'annexe 6 rend compte de ce travail, qui a consisté à analyser l'issue de l'instruction des demandes de permis de recherche déclarées recevables : octroi d'un titre minier, absence de suite liée à un désistement ou au règlement d'une situation de concurrence entre plusieurs opérateurs, rejet motiÎ ou absence de réponse. Le graphique ci-dessous compare, année par année, les deux séries de données : demandes totales et demandes déclarées recevables. Leur comparaison, moyennant quelques incohérences que la mission n'a pas su lever, donne à penser que le différentiel est peu significatif depuis la fin des années 1990 et que la quasi-totalité des demandes présentées sont déclarées recevables et instruites ; mais qu'auparavant une proportion importante des demandes n'étaient pas instruites audelà d'un examen de recevabilité relativement opaque. 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 demandes de permis (statistiques BEPH, de 1970 à 2007) demandes recevables (collectées par la mission) Figure 9 : flux annuel de l'ensemble des demandes de permis exclusifs de recherche et flux annuel des demandes ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande (sources : site du MEDDE, rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) Comme on le voit, le flux des demandes de nouveaux permis de recherche est très cyclique, fortement influencé par les perspectives d'évolution du prix des hydrocarbures, par les efforts mis en oeuvre par les Etats ­ dont la France ! ­ pour promouvoir l'exploration de leur sous-sol et par les évolutions techniques. Ainsi, la seconde moitié des années 1980 s'est caractérisée par un afflux important de demandes et la seconde moitié des années 1990 par un tarissement complet. De nouveau, la seconde moitié des années 2000 a donné lieu à une recrudescence de dossiers, qui a culminé en 2010 avec 49 demandes recevables. L'examen du délai de traitement des demandes de nouveaux permis de recherche (Figure 10 cidessous) met en évidence que les demandes enregistrées entre 1989 et 2007 sont majoritairement traitées en moins de trois ans et même, dans 30 % des cas, en moins de deux ans. 42 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures La situation qui prévalait à la fin des années 1980 est très différente de la situation actuelle : alors qu'à la fin d'une période d'activité soutenue, l'administration était parvenue à instruire 31 des 55 demandes recevables de 1989 en moins de trois ans, seules 7 des 31 demandes recevables de 2009 ont pu être instruites en moins de trois ans. La situation est allée depuis en empirant, jusqu'à une situation de perte de contrôle du délai d'octroi des permis de recherche. Figure 10 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir le délai dans lequel ces demandes ont par la suite été traitées 60 Pas de décision 50 40 30 20 10 0 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Décision en plus de trois ans Décision entre deux et trois ans Décision en moins de deux ans (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E., J.O.R.F. ; données collectées par la mission cf. annexe 6) L'histogramme ci-dessous des dossiers en cours d'instruction à la fin de chaque année met en évidence, compte-tenu de ce qui précède, un stock extrêmement fluctuant, proche de 200 à la fin des années 1980, retombé à quelques unités dans les années 2000, revenu progressivement à 123 à la fin de l'année 2014. Le volume actuel des demandes en instance n'est donc pas exceptionnel. Figure 11 : stock des demandes de permis de recherche en cours d'instruction à la fin de chaque année civile (sources : données brutes issues des rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, du bulletin mensuel d'information du BEPH, des cartes semestrielles présentant le périmètre des permis ; les données 2003 à 2005 ne sont pas disponibles) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 43 Mais à la différence de la fin des années 1980, le stock des demandes en attente comporte aujourd'hui une part prépondérante de dossiers très anciens : fin 1990, 40 dossiers en cours d'instruction sur 176 (soit 23 %) avaient été déposés depuis plus de trois ans alors que c'est le cas fin 2014 de 91 dossiers sur 123 (soit 74 %). 3.2.2 Une régulation des demandes par la recevabilité et par la concurrence plutôt que par des rejets motiÎs Il est intéressant d'examiner les réponses données au cours des 25 dernières années aux demandes de permis : sur 392 demandes examinées (cf. annexe 6), 126 restent en attente et 18 cas n'ont pas été élucidés9. Parmi les 248 décisions analysées, 157 ­ soit près des deux-tiers ­ ont donné satisfaction au pétitionnaire (en le conduisant éventuellement à s'associer, de bon ou de mauvais gré, à d'autres pétitionnaires qui avaient déposé des demandes concurrentes), 53 demandes (soit un peu plus de 20 %) ont été écartées dans le cadre de la mise en concurrence, 38 demandes (soit 15 %) ont été retirées ou ont fait l'objet d'une décision de rejet. Seules 10 % des décisions ont donné lieu à des décisions explicites de rejet. Ces décisions se répartissent en deux sous-ensembles : seize décisions de rejet, toutes sauf une prises entre 1992 et 1995, qui ont eu pour effet d'écarter un opérateur au profit de concurrents mieux-disants10 : Salon (arrêté du 21 avril 1992) ; Villenoy, Montry, Esbly Clyde, Esbly Rosewood et Esbly PSH (arrêté du 19 juin 1992) ; Merlaut (arrêté du 16 octobre 1991) ; Fleury (arrêté du 22 janvier 1992) ; Bas-Bugey (arrêté du 12 janvier 1993) ; Provence (Kelt, 24 mars 1993) ; Lons-le-Saulnier (Kelt), Lons-le-Saulnier (Union Texas), Bresse-Comtoise, Etang-de-Léon (arrêté du 27 avril 1993) ; Fosse Centrale de la Manche (arrêté du 9 mars 1994) ; Sare-Licq (arrêté du 15 septembre 1995) ; la décision Mas d'Azil, citée page 20, bien que plus récente (21 août 2006), se rattache à cette catégorie ; dix arrêtés de rejet, tous pris depuis 2012, qui ont conduit à refuser purement et simplement l'exploration d'une zone : Brignoles, Lyon-Annecy, Gréoux-les-Bains, Valence, Cahors, Montélimar (extension), Beaumont de Laumagne, Montfalcon (26 septembre 2012) ; Calavon (ex-Gargas, le 17/12/2014) ; Chevry et Brive (16 juillet 2014). Ces dernières décisions créent un nouveau paradigme, puisque l'action de l'administration avait conduit jusque-là à ne jamais écarter une opportunité d'exploration du sous-sol. Les occasions de formaliser et d'expliciter les motifs de refus d'une demande de permis de recherche ont donc été peu nombreuses. L'insuffisance des capacités techniques et financières d'un opérateur n'est presque jamais invoquée et les cas identifiés sont très récents (Gréoux-les-Bains, Calavon, Brive, Chevry). Il n'existe également qu'un exemple de permis rejeté au motif d'une notice d'impact indigente (Brive). 9 la mission s'interroge par exemple sur la réponse donnée à la demande de permis Sancerre (annexe 6, n° 1537) en date du 31 octobre 2006 et qui a disparu des tableaux de suivi du BEPH, sans explication, en septembre 2008 la mission n'a pas eu accès, malgré sa demande, aux arrêtés in-extenso 10 44 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Plusieurs décisions de rejet, postérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique (arrêtés Brignoles, Lyon-Annecy, Valence, Cahors, Beaumont de Laumagne) s'appuient sur le « raisonnement finaliste » : l'objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schiste ne peut être atteint, en l'état des connaissances, autrement que par le recours à la fracturation hydraulique. Cette interprétation de la loi du 13 juillet 2011, qui n'a pas été à ce jour invalidée par les tribunaux, aurait sans doute trouÎ à s'appliquer à d'autres demandes de permis en instance. Dans ces conditions, l'administration manque de précédents sur lesquels s'appuyer pour conforter de nouvelles décisions. Il apparaît au demeurant utile de rappeler l'article L. 161-1 (cf. encadré page 25) ainsi que les dispositions du décret du 2 juin 2006, selon lesquelles les critères d'attribution ­ et a contrario de rejet ­ d'un titre sont, outre les capacités techniques et financières : la qualité des études préalables (nécessairement livresques, à ce stade) réalisées pour la définition du programme de travaux ; la qualité technique des programmes de travaux présentés ; le niveau des engagements financiers relatifs à des travaux miniers ; l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. 60 50 en instance 40 arrêté de rejet désistement 30 exclu par concurrence 20 octroi d'un permis 10 0 1999 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Figure 12 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir la réponse in fine donnée (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E, J.O.R.F. ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) 2014 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 45 3.2.3 129 demandes de nouveaux permis en déshérence Les états de gestion du BEPH comportent, parmi 226 demandes diverses, 129 demandes initiales de permis de recherche. L'analyse ci-dessous repose exclusivement sur l'examen des états de gestion, la mission n'ayant pu dans les délais impartis se reporter aux dossiers individuels. Ces 129 demandes initiales correspondent tantôt à des demandes déposées sur des zones nouvelles, tantôt à des demandes qui viennent concurrencer de précédentes demandes, déposées soit avant, soit après l'appel à concurrence publié au J.O.U.E. Signalons que la gestion de la concurrence sur ces 129 demandes a conduit à la publication de 62 avis au J.O.U.E. Les demandes les plus anciennes ont été enregistrées en 2001 : (Concorde), 2002 (Parentis Maritime) et 2007 (Yvelines) ; 7 en 2008 ; 25 en 2009 ; 33 en 2010 ; 20 en 2011 ; 4 en 2012 ; 16 en 2013 ; 16 en 2014 et 5 en 2015. C'est ainsi que 79 demandes ont été déposées avant le 13 juillet 2011, date de la promulgation de la loi anti-fracturation hydraulique. Seulement 50 demandes sont postérieures à cette date charnière. Toutes les demandes de permis en instance sauf 22 sont aujourd'hui implicitement rejetées. L'instruction locale, conclue par l'avis du préfet, a été menée à son terme dans 91 cas sur 129, sans commentaire particulier sur les tableaux de gestion. Souvent, la recevabilité de demandes concurrentes n'est pas formalisée, de sorte qu'on ne peut distinguer la durée de la phase de recevabilité de la durée de la phase de mise en concurrence. Toujours est-il qu'il s'écoule en moyenne, entre la fin de la mise en concurrence et l'avis du préfet, un peu moins de 10 mois. La durée totale qui sépare la fin de l'instruction locale de la demande initiale est en moyenne un peu inférieure à 18 mois, ce qui n'est guère pire que les temps de traitements obserÎs sur l'ensemble des dossiers soumis à l'avis du CGE depuis 2009 (cf. paragraphe 2.2, à partir de la page 28). Dans 38 cas sur 129 demandes, l'instruction locale a conduit à un avis réserÎ ou défavorable du préfet (11 dossiers), à un avis de la DREAL non suivi d'un avis du préfet (5 dossiers alsaciens) ou à pas d'avis du tout (22 dossiers). Parmi ceux-ci, 12 sont relativement récents (2014 ou 2015), mais 10 dossiers paraissent problématiques. Deux d'entre eux auraient été considérés comme non recevables par le préfet, l'un depuis 2010 (Abondance), l'autre depuis 2012 (Préalpes) ; mais pourquoi ne pas les clore ? Plusieurs autres demandes ne semblent pas même avoir donné lieu à un examen de recevabilité depuis 2010 (Auzon, Bollwiller) ou 2012 (Kerguelen, extension Sens-Est). Reprenons l'examen des 91 demandes qui ont passé le cap de l'instruction locale sans avis restrictif du préfet : dans 25 cas, l'instruction centrale a ensuite donné lieu dans un délai moyen de 10 mois (identique à celui obserÎ au paragraphe 2.2.4 en page 31) à saisine du CGE. En revanche, 66 dossiers demeurent en phase d'examen par la DGEC. Il s'agit des dossiers Parentis Maritime (depuis 2003) et Concorde (depuis 2005) ; de 9 dossiers sur lesquels l'instruction locale s'est acheÎe en 2010 ; 10 en 2011 ; 7 en 2012 ; 8 en 2013 ; 22 en 2014 et 8 en 2015. Seuls 3 de ces 66 demandes de permis ont donné lieu à consultation du public, préalable indispensable à l'octroi d'un permis. Les 25 dossiers présentés au CGE ont donné lieu à un avis dans un délai moyen d'un mois et demi, à l'exception du dossier Bleue Lorraine Nord déjà évoqué au chapitre 2.2.4 ; le CGE a par ailleurs sursis 46 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures à statuer sur le dossier Hermine lors de son examen en 2011, dans l'attente d'éléments complémentaires sur les capacités du pétitionnaire. A part ces deux dossiers, toutes les demandes de permis soumises au CGE ont par ailleurs donné lieu à une consultation du public. Parmi elles, à ce stade, 17 demandes de permis ont donné lieu (dans un délai de 3 à 28 mois) à la préparation d'un arrêté, soumis à la signature des ministres. La transmission est intervenue le 22 février 2013 s'agissant de deux ensembles de demandes de permis en concurrence (autour de Nangis, d'une part ; de Coulommiers, d'autre part). Elle est intervenue le 8 octobre 2014, concernant des demandes de permis au large de la Guyane. Elle est intervenue en mai et juin 2015 concernant la demande de permis Herbsheim et les demandes concurrentes Rouffy et Estheria. En complément, plusieurs demandes de permis semblent proches d'aboutir et pouvoir donner rapidement lieu à un projet d'arrêté : Gastins, l'Ourcq, Chambrey, Marne et la concurrence Dicy / Cézy. 3.3 Les demandes de prolongation 3.3.1 Une obligation de diligence renforcée par rapport à l'octroi initial Le code minier dispose que la validité d'un permis exclusif de recherches peut être prolongée à deux reprises, chaque fois de cinq ans au plus, sans nouvelle mise en concurrence. Moyennant une réduction de surface et la souscription de nouveaux engagements financiers, une prolongation est de droit pour au moins trois ans si le titulaire a respecté ses engagements précédents et s'il possède toujours les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien ses recherches et pour assumer ses obligations (cf. encadré de la page 25). Au cas où il n'a pas été statué sur la demande de prolongation à l'échéance de la période de validité en cours, le titulaire du permis reste seul autorisé, jusqu'à l'intervention d'une décision explicite de l'autorité administrative, à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation. Cette autorisation tacite peut sembler contradictoire avec le fait qu'en l'absence de décision explicite une décision implicite de rejet est prononcée quinze mois après une demande de prolongation. Mais le Conseil d'Etat a heureusement conforté dans une décision du 17 juillet 2013 (société Hess Oil France) les droits de l'opérateur, en indiquant que « dans le cas où la validité du titre arrive à échéance alors qu'il n'a pas encore été statué sur la demande de prolongation du permis, le titulaire du permis est autorisé [...] à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation, nonobstant l'intervention d'une décision implicite de rejet de sa demande de prolongation, seule l'intervention d'une décision explicite de rejet pouvant alors mettre fin à la possibilité qui lui est reconnue ». Le titulaire du permis, s'il conserve des droits exclusifs après l'expiration de son permis, n'en est pas moins dans une situation inconfortable. S'il a la liberté de continuer ses recherches et d'engager de nouvelles dépenses, il peut craindre que ce soit en pure perte ­ soit que des autorisations de travaux ne lui seraient pas accordées, soit même qu'il ne bénéficie pas au final de ses découvertes. Un retard de l'Etat à statuer sur la prolongation d'un permis exclusif de recherche porte préjudice à l'opérateur qui a accepté le risque financier de l'exploration du sous-sol et respecté son engagement Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 47 de dépense. L'obtention d'une décision dans un délai raisonnable est d'une particulière acuité dans le cas de la prolongation parce que des dépenses importantes peuvent avoir été engagées, des travaux réalisés ou en suspens, et aussi parce que la durée de la prolongation est décomptée à partir de l'expiration de la période précédente : tout retard de décision ampute à due concurrence la durée de l'autorisation de recherche. Le cas du permis Montargis, cité ci-dessus page 32, dans lequel la décision de prolongation a été publiée cinq semaines avant son expiration, est à cet égard particulièrement édifiant. Un éventuel refus de prolongation porte d'autant plus à conséquence qu'il survient tardivement. L'administration qui rendrait des décisions de prolongation dans des délais indus, à défaut de répondre positivement, pourrait s'exposer à un risque de demande en réparation. 3.3.2 Des délais de réponse historiquement très insatisfaisants La mission a examiné les 335 permis exclusifs de recherche octroyés depuis 1983 et reconstitué la chronologie des 130 accords de prolongation auxquels ces permis ont donné lieu (cf. annexe 7). Il s'agit dans 99 cas de premières prolongations, dans 30 cas de secondes prolongations et dans un cas d'une prolongation exceptionnelle (permis de Saint-Just-en-Brie). Le cas particulier du permis de Roquefort, dont la prolongation se confond avec une décision de fusion, a été écarté Figure 13 : nombre des prolongations accordées et refusées depuis 1993 (Source : mission, à partir de l'examen des permis octroyés depuis 1983 ; sous réserve d'inventaire en ce qui concerne les rejets, qui ne sont pas publiés) Les opérateurs sont tenus de présenter leur demande de prolongation au moins quatre mois avant l'échéance de validité de leur permis. On pourrait croire que ce préavis, raisonnable et, selon les opérateurs, comparable au délai de réponse obserÎ dans d'autre pays développés, est destiné à permettre une continuité entre deux périodes consécutives, parce que l'autorisation serait délivrée en moins de quatre mois. Mais ce cas de figure n'a jamais été obserÎ. 48 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 302 304 313 315 316 319 328 333 337 348 350 353 356 365 400 427 440 448 452 540 541 543 548 549 552 560 564 566 567 568 Evry Lauw-Sentheim le Porge Nassiet Tursan et Bigorre Meximieux La Marsange Haironville Pont-sur-Yonne Vertus Vauvert-Gallician la Traconne Paris - Ile-de-France Châlons-sur-Marne Saint-Avold Gastins Vexin Lège la Pointe d'Arcachon Courgivaux Marvilliers Villiers-Saint-Georges Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-et-Miquelon Val-des-Marais Saint-Just-en-Brie Guyane Maritime Saint-Laurent Courtenay Lavignolle Figure 14 : extrait de l'annexe 7 mettant en évidence les délais d'instruction des demandes de prolongation. Le schéma couvre les années 1980 à 2016. Les permis montrés en exemple sont ceux qui ont fait l'objet d'au moins deux prolongations. Les périodes d'autorisation sont figurées par des rectangles bleus, séparés par des délais d'attente de prolongation (cf. légende page 109). Parce que la date d'échéance de la période précédente était plus facilement accessible que la date de la demande de renouvellement, c'est l'intervalle de temps ­ jamais nul ­ entre la fin d'une période d'autorisation et la date de décision de la prolongation qui a été examiné par la mission (sans tenir non plus compte du délai de publication de la décision). Dans 35 cas seulement, l'intervalle de temps entre deux périodes d'autorisation a été inférieur à un an. Dans 66 cas, cet intervalle a été compris entre un an et deux ans. Et dans 26 cas, cet intervalle a été supérieur à deux ans. On voit donc que le délai implicite de rejet de quinze mois, qui court à partir de la date de demande, en principe au moins quatre mois avant l'expiration de la période précédente, est très souvent dépassé. Dans la grande majorité des cas, les demandes de prolongation donnent donc lieu à une décision implicite de rejet, invalidée quelques mois plus tard par une décision explicite de sens contraire. Cette situation peut être obserÎe tout au long de la période obserÎe à la seule exception des années 1993 et 2004, où les décisions (2 en 1993, 3 en 2003) ont pu être rendues en moins d'un an. Dans plusieurs cas (Saint-Saëns, Haguenau, Tremblay...), il semble que l'administration se soit bornée à constater l'échéance de la prolongation demandée sans que celle-ci ait jamais été accordée autrement que tacitement. La mission ne peut que manifester son incompréhension devant l'existence et, a fortiori, l'ampleur de ces délais. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 49 3.3.3 Le rejet de certaines prolongations rompt avec les pratiques passées Les demandes de prolongation de permis exclusifs de recherche présentent depuis longtemps, on l'a vu, un fort aléa en termes de délai de réponse. Mais jusqu'à un passé récent, l'aléa ne portait pas sur le sens des réponses : les prolongations semblaient toujours devoir être accordées et la mission n'a pas identifié d'exception à cette règle. Mais six arrêtés datés du 19 décembre 2013 se sont écartés de cette tradition en prononçant le rejet de plusieurs demandes : La deuxième prolongation et la mutation du permis Aufferville, au motif du non-respect de l'engagement financier souscrit au titre de la deuxième période ; La deuxième mutation et, par voie de conséquence, la deuxième prolongation du permis de Nemours, au double motif que l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technique éprouÎe d'exploration et d'exploitation, a non seulement priÎ les demandeurs de la possibilité de mener à bien les travaux correspondant à leurs objectifs de recherche, mais aussi fait perdre aux substances visées leur caractère concessible ; et que l'un des deux pétitionnaires ne dispose pas en propre des capacités techniques requises ; La mutation et la prolongation des permis de Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine et Leudon-en-Brie, pour les mêmes motifs. Deux autres arrêtés du même jour ont rejeté les demandes de mutation des permis Château-Thierry et Courtenay. Plus récemment, un arrêté du 5 février 2015 a rejeté une demande de prolongation du permis des Moussières (cf. annexe 7, permis n° 599) en considérant ­ ce qui n'avait manifestement pas été identifié lors de l'octroi du permis ­ qu'il se situait « sur une zone d'aquifères karstiques caractérisés par une grande sensibilité à toute forme de pollution, puisqu'elle abrite des sources d'eau potable de qualité et que la réalisation des travaux de forage, même sous la seule forme de l'exploration, est de nature à affecter irrémédiablement les ressources en eau potable des communes avoisinantes » et que le titulaire du permis ne présentait pas « les capacités techniques suffisantes pour conduire des travaux de forage d'exploration sur le secteur envisagé ». Les titulaires des permis Nemours, Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie et Château-Thierry ont demandé aux tribunaux administratifs compétents (TA Châlons, Melun, Dijon, Amiens) l'annulation des arrêtés du 19 décembre 2013. Pour sa part, la mission estime que l'administration peut tout-à-fait rejeter pour des motifs légitimes (et qui n'étaient pas connus lors de l'octroi du permis) telle ou telle demande de prolongation, même si elle n'avait jamais usé auparavant de ce droit ; mais qu'il est primordial, pour préserver la sécurité juridique des titulaires de permis, qu'elle statue dorénavant sans délai sur les demandes de prolongation. Il apparaît également essentiel que l'administration fasse connaître à l'avance ses critères d'appréciation et assure une égalité de traitement entre les opérateurs. 50 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.3.4 Des demandes de prolongation en cours, parfois très anciennes Seules les premières demandes de prolongation sans réponse explicite sont examinées ci-dessous (les titulaires de permis complétant souvent cette première demande par une demande de prolongation exceptionnelle voire, comme dans le cas de Mairy, quand l'expiration de la période de prolongation demandée approche, par une nouvelle demande de prolongation). Les éventuelles demandes de mutation affectant les mêmes dossiers sont également laissées de côté. Parmi les 42 permis ayant donné lieu à une demande de prolongation et figurant dans les tableaux de gestion du BEPH (cf. à la fin du paragraphe 3.1, page 40), écartons d'emblée deux sous-ensembles de dossiers : Dans trois cas (Saint-Just-en-Brie, Pays de Buch et Romilly-sur-Seine), un arrêté accordant la prolongation demandée vient d'être publié (arrêtés du 23 février 2015 pour Saint-Just-en-Brie, du 2 juin 2015 pour Pays de Buch, du 12 juin 2015 pour Romilly-sur-Seine) ; Les permis Aufferville, Leudon-en-Brie, Nemours, Nogent-sur-Seine, Rigny-le-Ferron et Joigny continuent à figurer dans les tableaux de suivi alors que les demandes de prolongation et de mutation ont été rejetées en 2013. Certes, ces permis ont donné lieu (sauf Aufferville) à une action contentieuse ; ainsi qu'à des demandes de mutation, l'un des co-titulaires souhaitant se retirer. Mais l'analyse de ces dossiers contentieux sort du champ de la présente mission. Ainsi, 33 permis sont réellement en instance d'une décision explicite de l'administration sur leur prolongation : dans 4 cas (Champrose, l'Attila, Sud-Midi et Aquila), ces permis n'ont pas encore expiré (dans le cas de Champrose, la demande de prolongation n'est pas encore enregistrée) ; 14 sont arriÎs à échéance depuis le 1er janvier 2014 (Moselle, Foix, Plaine d'Alès, Gex, ChâteauThierry, Est-Champagne, Valenciennois, Marcilly-le-Hayer, Plaines du Languedoc, Claracq, Savigny, Tarbes-Val d'Adour, Bassin d'Alès), soit depuis moins d'un an et demi ; 10 permis sont échus depuis 2013 (Pays de Born, Pontenx, Saint-Griède, Saint-Laurent, Mios, Pays du Saulnois, Bleue Lorraine, Ardennes, Juan de Nova Est, Juan de Nova Maritime Profond). il n'a pas été statué sur la demande de prolongation du permis Rhône Maritime, datée du 15 juillet 2010 ; sur celle de Mairy, datée du 14 février 2011 ; sur celles des permis de Lons-leSaulnier, de Plivot et de Gaz de Gardanne, échus depuis 2012. Quinze demandes sont à l'intérieur du délai de rejet implicite, 18 demandes sont déjà implicitement rejetées (14 d'entre elles ont donné lieu à un recours gracieux). Peu d'actions contentieuses ont été engagées, mis à part les dossiers déjà cités ayant donné lieu à des décisions explicites de rejet. La demande d'annulation contentieuse de la décision implicite de rejet de la demande de prolongation du permis de Romilly-sur-Seine est devenue sans objet, le permis ayant été prorogé. En revanche, le TA de Châlons a enjoint le ministre, le 6 mai 2014, de statuer par décision expresse sur la demande de prolongation du permis de Mairy. Dans 23 cas sur 33, l'instruction locale a été menée dans un délai moyen de 13 mois conforme à celui obserÎ au paragraphe 2.2.3 (cf. paragraphe en gras page 31). L'avis est réserÎ dans le cas des permis Pontenx et Lons-le-Saunier. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 51 Les 10 permis sur lesquels le préfet n'a pas pris parti sont dans 7 cas encore à l'intérieur de ce délai excessif de 13 mois. Les 3 cas résiduels correspondent au permis Ardennes, déclaré recevable par le préfet le 8 août 2014, sans qu'il ait depuis donné son avis sur le fond ; et deux dossiers de demande de prolongation exceptionnelle : Plaine d'Alès et Gex, considérés comme irrecevables par les préfets concernés, sans que cette position ait conduit à clôturer le dossier dans les formes. Les 23 demandes de prolongation qui ont pu être instruites au niveau national ont conduit dans 16 cas à une demande d'avis du CGE, dans un délai moyen de six mois, un peu meilleur que celui releÎ au paragraphe 2.2.4 (cf. page 31). Le CGE s'est prononcé dans un délai moyen inférieur à un mois, à l'exception de la demande de prolongation du permis Lons-le-Saunier pour lequel le délai a été de près de 10 mois (un avis de sursis à statuer du 14 novembre 2013, motiÎ par l'attente de compléments sur la capacité financière du titulaire et sur le sous-investissement de première période, n'a été leÎ que le 30 juin 2014). Dans 7 cas sur 23, le CGE n'a pas encore été saisi, mais dans 5 cas l'instruction nationale est engagée depuis moins de six mois. Les deux cas résiduels concernent les demandes de prolongation SaintLaurent et Gaz de Gardanne à l'instruction nationale depuis septembre 2014 pour le premier, mars 2014 pour le second (les tableaux de gestion de BEPH indiquent que la saisine du CGE aurait été effectuée le 19 juin 2015, sans que celui-ci l'ait encore reçue). S'agissant en définitive des 16 demandes de prolongation qui semblent pouvoir être finalisées, 7 d'entre elles ont donné lieu dans un délai de deux mois à un projet d'arrêté. Ces projets sont en attente de signature depuis environ quatre mois pour quatre permis (Moselle, Bleue Lorraine, Juan de Nova Maritime Profond, Juan de Nova Est) ; depuis plus d'un an pour trois permis (St-Griède, Plivot et Pays de Born). S'agissant de permis dont la période de validité précédente est échue depuis dix-huit mois à trois ans, la mission recommande une décision rapide. Neuf de ces 16 demandes de prolongation (Rhône-Maritime, Mairy, Lons-le-Saunier, Foix, Claracq, Valenciennois, Pays du Saulnois, Mios, Pontenx) n'ont pas encore donné lieu à la confection d'un projet d'arrêté11. Le cas des trois premiers, compte-tenu de leur ancienneté, doit sans doute être traité à part. Les six suivants, échus depuis 8 à 30 mois, sont entre les mains du BEPH qui semble disposer de tous les éléments pour soumettre un projet formel de décision aux ministres12. Compte-tenu des délais d'instruction, la mission trouverait opportun dans un certain nombre de cas que la durée des autorisations accordées soit, en accord avec les titulaires des permis, portée au maximum (5 ans), voire complétée par l'attribution d'une prolongation exceptionnelle. 11 dans le tableau de synthèse de la page 54, les demandes de prolongation Pontenx et Lons-le-Saunier, qui ont donné lieu à un avis réserÎ du préfet à l'issue de l'instruction locale, sont de ce fait reclassés dans la première colonne un projet d'arrêté de prolongation du permis Pontenx a été établi postérieurement à la date d'établissement des tableaux de suivi qui ont servi de référence à la mission (tableau au 26 juin 2015) 12 52 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.4 Les demandes liées à des concessions Le code minier comporte un « droit de suite » en vertu duquel le titulaire d'un permis de recherche « peut seul obtenir une concession portant, à l'intérieur du périmètre de ce permis, sur des substances mentionnées par celui-ci ». Il « a droit, s'il en fait la demande avant l'expiration de ce permis, à l'octroi de concessions sur les gisements exploitables découverts à l'intérieur du périmètre de ce permis» et la validité du permis de recherche « est prorogée de droit sans formalité jusqu'à l'intervention d'une décision concernant la demande de concession ». Certes, comme l'expose la Direction des Affaires Juridiques (cf. annexe 8), il ne s'agit pas d'un droit automatique dès lors que l'octroi d'une concession reste subordonné au respect des conditions requises pour obtenir un tel titre. En effet, l'article L. 132-6 doit être interprété à la lumière de l'article L. 132-1 du code minier, selon lequel « nul ne peut obtenir une concession de mines s'il ne possède les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les travaux d'exploitation et assumer les obligations mentionnées dans des décrets pour préserver les intérêts13 mentionnés à l'article L. 161-1 et aux articles L. 161-1, L. 161-2 et L. 1631 à L. 163-9 (...) ». Il résulte de la lecture combinée des dispositions de ces deux articles L. 132-6 et L. 132-1 que la délivrance d'une concession au profit du titulaire d'un PER en cours de validité, si elle est dispensée de mise en concurrence, reste soumise au respect de conditions que le demandeur doit remplir et dont l'autorité administrative doit apprécier la satisfaction. Mais l'article L. 132-7 préserve les droits de l'opérateur : « lorsqu'un inventeur n'obtient pas la concession d'une mine, le décret en Conseil d'Etat accordant celle-ci fixe, après qu'il a été invité à présenter ses observations, l'indemnité qui lui est due par le concessionnaire ». La situation dans laquelle l'administration s'abstient indéfiniment de répondre à une demande de concession est bien susceptible de léser l'opérateur. Une priorité indiscutable tient donc à une décision dans un délai raisonnable sur les demandes de concession. La mission invite donc l'administration à statuer sans délai sur les demandes pendantes de concession : la Conquilie, Avon-la-Peze, St-Lupien et Amalthéus (qui ne figurent même pas toutes sur la carte des permis miniers). Sans méconnaître les enjeux locaux, elle recommande d'accorder la concession demandée depuis plusieurs années aux abords de la forêt de Fontainebleau, par un décret qui interdirait explicitement toute emprise sur la forêt elle-même et exigerait que l'exploitant prenne « toute disposition pour prévenir les atteintes relatives à la protection de la nature, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes » en s'inspirant par exemple des décisions d'octroi des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau (cf. encadré cidessous). 13 les intérêts mentionnés à l'article L. 161-1 du code de l'environnement sont rappelés dans l'encadré de la page 25 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 53 Extrait de deux décrets du 1er octobre 1985, publiés au JO du 6 octobre 1985, accordant les permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau : "Art. 5. ­ Compte tenu de la sensibilité du milieu naturel, le permis est accordé dans les conditions particulières suivantes : 1. A l'intérieur d'une zone dite « de type A » dont les limites sont portées sur la carte visée à l'article 2 cidessus, tous les travaux de prospection pétrolière de surface sont interdits ; 2. A l'intérieur d'une zone dite « de type B » dont les limites sont portées sur la carte susmentionnée, les travaux de prospection sismique sont seuls autorisés ; ils ne pourront être exécutés que sur les routes et les chemins ouverts à la circulation ; 3. Le titulaire du permis prendra toute disposition pour prévenir les atteintes aux intérêts mentionnés à l'article 84 du code minier et par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, susvisée, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes. Il justifiera notamment de l'existence et de l'organisation des moyens suffisants lui appartenant, ou pouvant être rendus disponibles pour prévenir et, le cas échéant, pour mettre fin au risque de pollution pouvant résulter d'un accident de forage." La mission prend acte du renouvellement récent des concessions de Lugos (décret du 31 mars 2015), Poissonnières et Désirée (décret du 29 mai 2015). Elle note toutefois qu'il s'est écoulé plusieurs mois entre la date d'expiration de la concession de Lugos et sa prolongation : Instruction de la demande de prolongation de la concession de Lugos : La demande du concessionnaire, respectueuse du préavis de deux ans, est datée du 7 mai 2012. Le préfet a été saisi le 26 juin 2012. La recevabilité n'a été acquise que le 5 novembre 2012. L'enquête publique a été menée entre le 31 janvier 2013 (arrêté préfectoral) et le 4 avril 2013. La DREAL a rendu son rapport le 15 juillet 2013 et le préfet son avis, qui a marqué la fin de l'instruction locale, le 30 juillet 2013. Le BEPH a établi une note technique le 5 février 2014. Le CGEIET, saisi le 19 février, a rendu son avis le 13 mars. Le Conseil d'Etat, saisi le 8 avril, a pu se prononcer le 27 mai 2014 ­ quelques jours avant l'échéance de la concession, le 5 juin 2014. Mais la signature du décret n'est intervenue que le 31 mars 2015. Plus encore que dans le cas des permis de recherche, cette situation induit des risques juridiques et techniques importants. Seule une prolongation à bonne date préserve en effet la validité des conventions de droit priÎ souscrites entre le concessionnaire et les propriétaires des installations de surface, et évite les risques liés à des installations techniques en état de fonctionnement dépourvues d'un statut clair. Plusieurs concessions sont par ailleurs proches de leur échéance : la mission appelle tout particulièrement l'attention sur l'échéance prochaine de la concession de Lucats-Cabeil, le 1er janvier 2016 ; en effet, si l'instruction locale a pu être menée à bien le 24 septembre 2014 dans un délai raisonnable de dix mois après le dépôt de la demande, aucune nouvelle étape ne semble avoir été franchie alors qu'il reste moins de six mois pour prononcer la prolongation ; la demande de prolongation de la concession d'Eschau suscite également des inquiétudes : alors que la concession expire le 10 octobre 2016, que l'opérateur a établi sa demande en temps utile le 9 octobre 2014 et que le préfet du Bas-Rhin a été saisi dès le 23 octobre 2014, aucune 54 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures étape de l'instruction locale, ni a fortiori de l'instruction nationale, ne semble encore avoir été franchie. Même la recevabilité de la demande ne semble pas avoir été établie ; la demande de prolongation de la concession de St-Germain-Laxis, qui expire le 28 septembre 2016, doit également être suivie avec attention ; l'instruction locale vient de se conclure le 6 mai 2015, le BEPH devra veiller à ce qu'une décision soit formalisée avant l'échéance de la concession. De manière générale, le BEPH doit demeurer attentif à ce que la durée de prolongation des concessions ne conduise pas à accorder au concessionnaire une autorisation plus longue qu'il n'est nécessaire pour réaliser correctement les activités pour lesquelles elle est octroyée, conformément à la directive 94/22/CE du 30 mai 1994 sur les conditions d'octroi et d'exercice des autorisations de prospecter, d'exploiter et d'extraire des hydrocarbures. En d'autres termes, et le Président de la section des Travaux Publics du Conseil d'Etat a appelé notre attention sur ce point, la durée de 25 ans doit être comprise comme un maximum qui doit être dûment justifié, et non comme la durée standard de renouvellement d'une concession. 3.5 Synthèse de l'examen par la mission des demandes à l'instruction En définitive, la mission est conduite à présenter la photographie du nombre des demandes de titres miniers en cours d'instruction fin juin 2015 et l'état d'avancement de cette instruction sous la forme du tableau suivant : Instruction locale inacheÎe ou réserÎe Octroi PER Prolongation Concessions Octroi Prolongation Instruction nationale inacheÎe Décision en cours de formalisation à la DGEC Décision à la signature des ministres Total 129 33 6 4 38 12 0 2 66 7 4 2 8 7 0 0 17 7 2 0 La première colonne correspond aux demandes pour lesquelles le préfet concerné n'a pas rendu son avis (ou pour lesquelles son avis est réserÎ ou défavorable). La seconde colonne correspond aux demandes sur lesquelles l'avis du CGE n'a pas encore été demandé. La troisième colonne correspond aux demandes sur lesquelles le CGE a rendu son avis. La dernière colonne correspond aux demandes pour lesquelles un projet d'arrêté a été présenté à la signature des ministres. Dans leur grande majorité, les demandes en instance n'ont pas atteint le terme de leur instruction et n'apparaissent pas susceptibles de donner lieu à brève échéance à une décision explicite. Une part importante des demandes n'a pas franchi le stade de l'instruction nationale, voire locale. Lorsqu'il s'agit de demandes déposées il y a plusieurs années, la reprise de l'instruction apparaît problématique, s'agissant notamment de la mise en oeuvre de la participation du public. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 55 4 DIAGNOSTIC ET RECOMMANDATIONS A la lumière des analyses des chapitres précédents, la mission estime que la situation actuelle d'engorgement de l'instruction des titres miniers depuis 2011 tient à la conjonction de deux phénomènes : Une mauvaise gestion du mouvement de protestation contre l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère : ce mouvement a d'autant plus prospéré que, d'une part, l'octroi de titres de recherche ne prévoyait pas la participation du public et que, d'autre part, les critères de recevabilité des demandes et de choix de l'administration parmi des demandes concurrentes manquaient de transparence. La loi du 13 juillet 2011, qui a interdit la fracturation hydraulique sans explicitement interdire l'exploitation d'hydrocarbures de roche-mère, a été interprétée littéralement et l'administration n'a pas rejeté les demandes de permis de recherche qui avaient pour objectif les hydrocarbures de roche-mère. Ces demandes de permis, jamais refusées ni admises, constituent depuis plus de quatre ans le coeur des demandes de permis en attente de décision. Par un effet d'amalgame, elles ont contaminé l'ensemble des demandes, même étrangères aux hydrocarbures de roche-mère, ce qui met aujourd'hui en péril l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. L'insuffisante robustesse d'une procédure d'instruction dont les trop nombreuses étapes successives sont placées sous des responsabilités diverses, sans pilotage d'ensemble suffisant. La dernière révision de cette procédure, en 2006, a manqué le virage de l'informatisation, de la dématérialisation des demandes, de la déconcentration des décisions, de l'information du public ; en bref, de la modernisation de l'Etat. Elle est intervenue en creux de cycle, alors que les demandes de permis étaient depuis 1993 de l'ordre d'une dizaine par an. La progression du nombre des demandes, du fait de la hausse du cours du pétrole et de l'engouement de nouveaux opérateurs pour les hydrocarbures de roche-mère, a été le réÎlateur de l'inadéquation de la procédure. En conséquence, la mission propose deux ensembles de recommandations : Le premier vise à résorber l'accumulation de dossiers anciens, à désengorger les circuits d'instruction et à permettre de restaurer le traitement en rythme de croisière des nouvelles demandes ; ces recommandations, peuvent être mises en oeuvre dans l'état actuel du droit et présentent un réel caractère d'urgence. Elles n'écartent pas tous les risques juridiques créés par la mauvaise administration des demandes depuis quatre ans, lesquels subsistent en tout état de cause. Le second ensemble de recommandations, tout aussi important, vise à refondre les dispositions réglementaires qui définissent la procédure d'instruction des titres miniers (décret du 2 juin 2006). Cette modernisation relève du décret en Conseil des ministres. Elle pourrait être effectuée soit à l'occasion d'une mise à jour spécifique du décret du 2 juin 2006, soit à l'occasion de la codification des dispositions réglementaires du code minier si celle-ci était imminente. Les recommandations proposées par la mission peuvent être mises en oeuvre sans attendre la réforme du code minier, dont l'aboutissement est par ailleurs nécessaire. 56 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 4.1 Une priorité de très court terme : préserver l'exploration d'hydrocarbures conventionnels en France Recommandation n° 1. Il n'existe plus que 16 permis exclusifs de recherche en cours de validité. L'exploration d'hydrocarbures conventionnels est menacée d'extinction. Organiser sa sauvegarde en veillant tout particulièrement sur les opérateurs déjà implantés sur le territoire national et bénéficiant d'une bonne notoriété. Hiérarchiser en conséquence les demandes en cours d'instruction. Statuer sur les demandes dont l'instruction est acheÎe ou en voie de l'être. Compte-tenu de la faible durée des autorisations minières en matière d'exploration et du retard pris dans leur renouvellement depuis plusieurs années, il apparaît essentiel de reconstituer dès l'année 2015 un flux de l'ordre d'une vingtaine d'autorisations par an (les échéances de permis étant de l'ordre de sept par an), non seulement en prolongeant les permis de recherche dont la première période est échue, mais également en accordant de nouveaux permis initiaux, ce qui n'a pas été fait depuis 2013. Les hasards et les vicissitudes de l'instruction des demandes de permis au cours de ces dernières années semblent avoir conduit à une situation dans laquelle les dossiers les plus aboutis n'apparaissent pas nécessairement coïncider avec les priorités des opérateurs, d'une part ; avec des enjeux de préservation de l'activité et de l'emploi, dans des territoires où la recherche et l'extraction d'hydrocarbures conventionnels sont bien acceptés, d'autre part. Une gestion active des priorités paraît donc souhaitable à la mission. Le décret du 2 juin 2006 énonce dans son article 6, parmi les critères d'attribution d'un titre, d'une part l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait la preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; d'autre part, l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. En s'appuyant sur ces critères, et pour des raisons tenant tant au maintien de l'emploi qu'à la nécessité que les premiers permis octroyés depuis deux ans ne donnent pas lieu à polémique, la mission estime possible et souhaitable de donner à court terme, parmi les demandes en instance, une priorité éleÎe à celles émanant des opérateurs en place. Il ne s'agit pas bien entendu d'écarter durablement l'arriÎe de nouveaux opérateurs. L'administration devrait à cet égard détailler à l'avance sa grille d'analyse. Une priorité éleÎe doit être accordée au traitement des demandes de prolongation de titres miniers d'exploration, confortées par des dispositions du code minier (le titulaire du permis reste seul autorisé à poursuivre ses travaux s'il n'a pas été statué à la date d'expiration de la période de validité en cours sur la demande de prolongation, la prolongation des permis de recherche est de droit sous certaines conditions). Comme l'octroi d'une concession en cas de découverte, la prolongation des permis de recherche est au coeur du contrat moral passé entre l'Etat et les opérateurs. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 57 Par ailleurs, la plupart des demandes anciennes, antérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique, nous semble désormais justifier, sauf cas particulier, un traitement spécifique (cf. Recommandation n° 3 ci-dessous), afin de favoriser le rétablissement d'une instruction saine des dossiers récents dans des délais susceptibles de rétablir la confiance des opérateurs. Enfin le prochain transfert à la Région Guyane de la compétence sur le domaine minier en mer soulève la question des permis UDO et SHELF, déposés en août 2011, dont l'instruction locale a été finalisée en mars 2014. L'instruction a conduit en octobre 2014 à des projets d'arrêté à la signature des ministres. La mission tend à considérer qu'il serait de bonne administration que le décret de transfert de compétence réserve le cas des permis en cours d'instruction et permette qu'une décision soit formalisée sans plus attendre. Recommandation n° 2. Statuer dans les meilleurs délais sur les demandes de concession. Veiller à la ponctualité des prolongations, qui doivent impérativement intervenir avant l'expiration de la période précédente. Comme cela a été souligné au chapitre précédent, il convient plus particulièrement de procéder prioritairement à la prolongation de la concession de Lucats-Cabeil, de mobiliser la préfecture du Bas-Rhin sur le renouvellement de la concession d'Eschau et de veiller au renouvellement à bonne date de la concession de St-Germain-Laxis. Recommandation n° 3. Confirmer par courrier aux pétitionnaires concernés le rejet implicite des demandes anciennes dont l'instruction n'a pas abouti et ne paraît pas susceptible de connaître une issue favorable à court terme. Prévenir les pétitionnaires de la réouverture des zones concernées à de nouvelles demandes et de la possibilité pour eux de réitérer dans ce cadre leur intérêt. Parmi les dossiers figurant dans les tableaux de suivi du BEPH, 79 des 129 demandes de permis de recherche ont été déposées avant la loi interdisant la fracturation hydraulique ; il en va de même de la moitié des six refus de prolongation du 19 décembre 2013, de deux autres demandes de prolongation (Rhône-Maritime et Mairy) et des trois demandes de mutation non assorties de demande de prolongation (Moussières, Château-Thierry et Courtenay). Ces demandes, plus de quatre ans après leur dépôt, présentent désormais les caractéristiques d'une gestion précontentieuse ou contentieuse, elles obstruent les circuits normaux d'instruction et gênent le retour à un traitement des demandes plus récentes dans des délais acceptables. Parmi les 79 demandes de permis de recherche encore à l'instruction, 35 d'entre elles visaient initialement des gaz ou des huiles de schiste et la mission estime que le rapport établi par les pétitionnaires à l'été 2011 pour détailler les approches techniques qu'ils envisageaient et dans lequel ils se sont engagés à ne pas recourir à la fracturation hydraulique ne suffit pas toujours à établir une 58 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures nouvelle cohérence entre les objectifs recherchés, les moyens mis en oeuvre et les engagements financiers correspondants. En outre, l'appel à la concurrence et le choix des pétitionnaires sont intervenus dans un contexte qui a beaucoup évolué, qu'il s'agisse du choix des techniques utilisables, de l'attention apportée aux enjeux environnementaux ou du prix de marché des hydrocarbures. Il est aussi rappelé que l'article 552 du code civil pose en règle que « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous » et que le code minier, qui lui est postérieur, ne déroge à cette règle que pour un motif d'intérêt général incontestable. L'Etat n'est ainsi jamais tenu d'accorder un permis exclusif de recherche. Dans ce contexte et au terme notamment d'un entretien approfondi avec le Président de la Section des Travaux Publics du Conseil d'Etat, la mission recommande pour tous les dossiers anciens non susceptibles d'une issue favorable à court terme l'envoi d'un courrier aux pétitionnaires concernés leur confirmant que l'administration n'entend pas revenir sur la décision de rejet implicite de leur demande, les prévenant qu'elle s'apprête à déclarer ouvertes à de nouvelles demandes de permis de recherche les zones concernées et les avisant qui leur est loisible de déposer une nouvelle demande. Afin de permettre au BEPH de donner la priorité à la restauration de délais de traitement acceptables pour les demandes récentes, la mission suggère de confier à une équipe dédiée et temporairement affectée à cette tâche le tri des demandes devant faire l'objet de cette procédure de confirmation par courrier des rejets implicites déjà intervenus. Recommandation n° 4. Mettre à jour la carte des permis miniers en ouvrant à de nouvelles demandes les zones libérées par l'application de la recommandation précédente. Selon l'analyse du Conseil d'Etat recueillie par la mission, les demandes de permis de recherche, quand elles ont donné lieu à une décision implicite de rejet, ne font plus en droit obstacle à une nouvelle demande de permis sur la zone considérée. Or une partie importante du territoire français est aujourd'hui fermée à la prospection et à l'exploitation d'hydrocarbures conventionnels du fait de demandes anciennes, souvent antérieures à l'interdiction de la fracturation hydraulique et qui avaient donné lieu à un appel à concurrence dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd'hui. Sans dénier à l'ancien pétitionnaire le droit de manifester de nouveau son intérêt pour la zone qu'il a convoitée, la mission estime juridiquement fondé, possible et souhaitable d'accepter et d'instruire d'éventuelles nouvelles demandes portant sur la même zone. Par sécurité juridique, dans une telle situation, l'arrêté d'octroi d'un permis minier à un nouvel opérateur devrait viser la première pétition et être notifiée au pétitionnaire initial ­ en confirmant ainsi par une décision explicite la décision implicite de rejet. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 59 L'accumulation des retards et les litiges induits par la polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels crée des imbroglios. La mission signale à titre d'illustration le cas de la concession d'hydrocarbures conventionnels de Nonville, attribuée le 17 juillet 2009, dont l'extension envisagée et justifiée se heurte à la fois à deux situations bloquées sur les zones adjacentes : D'un côté, celle de l'ancien permis de Nemours (annexe 7, permis n° 572), accordé pour trois ans le 3 juin 2004, prolongé le 16 juin 2008 pour cinq ans, échu le 16 juin 2012 du fait du rejet explicite le 14 février 2012 d'une demande de mutation et de seconde prolongation ­ l'arrêté de rejet, motiÎ notamment par la recherche d'hydrocarbures non-conventionnels, étant attaqué devant le tribunal administratif de Melun. De manière incompréhensible, la zone correspondante était indiquée comme er er libre sur la carte du BEPH au 1 juillet 2014, mais le permis de Nemours est réapparu sur la carte au 1 janvier 2015 (codifié comme en instance de seconde prolongation). De l'autre, l'absence de réponse donnée à la demande de permis Samois-sur-Seine (cf. annexe 6, demande n° 1640), déposée le 25 mai 2010, puis à la demande de permis Fontainebleau (n° 1644) déposée le 29 octobre 2010. La concurrence a été réglée le 19 mai 2011. La DREAL a établi son rapport le 6 décembre 2012 plus de six mois après le rejet implicite des demandes. L'instruction locale a été close le 26 février 2013. Le BEPH a établi une note technique le 6 mars 2014. Plus de cinq ans après le dépôt de la demande, ni la consultation du public, ni celle du CGEIET n'a été engagée. Au cas d'espèce, il nous semble que l'application des recommandations précédentes pourrait au moins pour partie clarifier la situation. Recommandation n° 5. Ne pas hésiter à rejeter les demandes de permis de recherche insuffisamment convaincantes, en tenant plus largement compte de la qualité des études préalables, de la proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs, de l'efficacité et de la compétence dont les pétitionnaires ont pu faire preuve, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement. A quelque échelon de décision que ce soit, la mission a vu peu d'exemples d'avis recommandant le rejet d'une demande. Soit une demande est recevable, soit elle ne l'est pas encore. Les avis de la DREAL et du préfet sont soit favorables, soit réserÎs, mais jamais défavorables, comme s'il fallait préserver une liberté de choix à l'échelon central. L'instruction centrale, à l'usage, ne s'est pas montrée plus restrictive que l'échelon déconcentré. Sauf rares exceptions, les demandes ne donnent pas lieu à des rejets explicites. Il semble de ce fait exister un biais général tendant à ne pas suffisamment discriminer les qualités des opérateurs. Comme indiqué plus haut, la mission considère qu'il est important que l'administration s'attache à démontrer son indépendance et son impartialité. Ses avis favorables seront d'autant moins critiqués que ses critères d'appréciation et de sélection seront transparents, objectifs et dûment respectés. 60 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Recommandation n° 6. Assurer vis-à-vis du public et des opérateurs une meilleure transparence des critères et des conséquences des choix publics. Respecter la lettre et l'esprit des nouvelles règles de participation du public. Clarifier les conséquences que l'administration tire de la loi interdisant la fracturation hydraulique, les critères d'analyse de la capacité financière des opérateurs, les règles que l'administration se fixe pour arbitrer les situations de concurrence. La décision prise en 1995 d'abandonner sans substitut l'enquête publique jusqu'alors pratiquée en cas de demande de permis de recherche (une enquête publique étant toutefois effectuée avant toute autorisation de travaux de forage), comme la décision prise en 2006 de ne plus publier les décisions de rejet, a pu contribuer à un certain sentiment d'opacité et donner prise à la contestation des gaz de schiste. Dans plusieurs domaines, l'administration devrait encore aujourd'hui se montrer plus transparente, aussi bien vis-à-vis du public que vis-à-vis des opérateurs (cf. paragraphe 2.3, page 34). Cette observation vaut au sein même de l'administration, où des incompréhensions entre les cabinets et les services semblent fréquentes. Ainsi, le raisonnement finaliste, qui interprète la loi de 2011 comme faisant perdre au gaz et huiles de schiste leur caractère concessible, dès lors qu'en l'état des connaissances aucune technique éprouÎe et légale ne permet leur extraction, utilisé pour motiver plusieurs arrêtés de rejet, n'a pas été rendu public : à notre connaissance, aucune circulaire ne présente ce raisonnement comme la position de l'administration française ; tandis que les arrêtés de rejet sont confidentiels. Il conviendrait également d'élaborer, puis de faire connaître et respecter une doctrine d'analyse des demandes. Ce besoin apparaît particulièrement aigu s'agissant des capacités financières. A cet égard, la mission recommande, en prenant garde de ne pas écarter tous les nouveaux entrants, de privilégier les opérateurs intervenant à travers une structure juridique établie dans un Etat de l'Union Européenne et correctement capitalisés au regard de leurs engagements financiers. Il est essentiel que le pétitionnaire, ou la holding qui le détient et lui apporte sa garantie, publie des comptes et un rapport d'activité aisément accessibles et répondant à des normes comptables exigeantes. Il apparaît également nécessaire que l'administration encadre et fasse connaître les critères de règlement de la concurrence qu'elle applique. L'expérience montre qu'il est préférable d'éviter l'association d'un trop grand nombre d'opérateurs sur un même permis. Les situations de concurrence devraient, plutôt que par des associations forcées, se résoudre par un partage de zones ou le choix, selon des critères objectifs et connus à l'avance, d'un opérateur au détriment des autres. Sans méconnaître la cessibilité des permis miniers et la vie des affaires, ni la nécessité de nouveaux entrants, une préférence devrait être accordée aux opérateurs présentant des gages de stabilité. La prospection et l'exploitation des hydrocarbures conventionnels sont exercées depuis longtemps et dans des conditions généralement sereines dans une grande partie de l'Ile-de-France et de l'Aquitaine. Le maintien ou le rétablissement de cette sérénité suppose une communication pertinente. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 61 L'initiative consistant à permettre au public d'accéder sur le site du MEDDE à des informations, classées par département et relatives à chaque demande de permis de recherche en cours d'instruction et à chaque permis de recherche déjà attribué14 est excellente et il est regrettable que cette information ne soit plus mise à jour depuis 2013. Comme on l'a vu (cf. paragraphe 2.3, page 34), la participation du public désormais requise avant l'attribution d'un permis exclusif de recherche ne pas doit être traitée par l'administration comme une obligation de pure forme, mais comme une occasion d'exprimer ses vues et de rechercher l'adhésion du public. C'est aussi, à chaque fois, une occasion de rappeler qu'un permis de recherche ne vaut pas autorisation de travaux, laquelle ne peut être délivrée qu'après une enquête publique. La procédure de participation du public devrait intervenir dès que l'ensemble des demandes concurrentes ont été collectées sur une zone donnée, sur la base des demandes et des notices d'impact établies par les opérateurs ; de préférence sur le site de la ou des préfectures concernées ; sous la responsabilité d'un commissaire-enquêteur ou d'un membre de l'administration extérieur à la DGEC (par exemple, le CGEDD ou le CGE). Enfin, les arrêtés d'octroi de permis exclusif de recherche, voire de prolongation, peuvent ponctuellement être enrichis de dispositions précisant ou restreignant l'autorisation, s'agissant par exemple de ce que le pétitionnaire peut ou ne peut pas faire sur l'emprise d'un parc national régional (cf. ci-dessus, page 53) l'exemple des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau), ou de contraintes de calendrier par rapport à des activités touristiques. Le corps de l'arrêté pourrait aussi comporter, s'il apparaissait dans certains cas particuliers nécessaire de lever des ambiguïtés par rapport à des objectifs non-conventionnels, une disposition indiquant par exemple que : « Eu égard à la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique et à l'absence en l'état actuel des connaissances de méthode alternative, des forages ne pourront être autorisés que s'ils visent à démontrer l'existence de réservoirs conventionnels d'hydrocarbures, exploitables par des techniques admises et éprouÎes ». Recommandation n° 7. Veiller à l'alignement des missions du BEPH par rapport à celles, plus générales, de la DGEC Le BEPH est issu du « Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures » (SCGH), service extérieur du ministère chargé de l'industrie, créé par un décret du 2 décembre 1958 et « chargé d'une part de la collecte, de la conservation et de la diffusion des échantillons, documents et renseignements relatifs à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures liquides ou gazeux et, d'autre part, de la coordination des mesures de contrôle de la production de ces gisements ». 14 http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html 62 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Or la présentation des missions du BEPH dans le portail d'accès aux données pétrolières nationales15 est assez différente : la gestion des données de forage et de sismique ayant été délégué au BRGM, il incomberait au BEPH de « gérer, valoriser et promouvoir le domaine minier "hydrocarbures" français ». En particulier, le BEPH mettrait « son expérience au service des entreprises pétrolières pour les conseiller dans le montage de leurs dossiers ». Cette présentation nous semble devoir être révisée et le rôle du BEPH clarifié, en conformité avec celui attribué dès l'origine au SCGH et avec les objectifs de la direction de l'énergie16 : « La direction de l'énergie élabore et met en oeuvre la politique destinée à assurer la sécurité de l'approvisionnement de la France en énergie et en matières premières énergétiques. Elle assure le bon fonctionnement des marchés finals de l'énergie, dans des conditions économiquement compétitives et respectueuses de l'environnement et des enjeux liés au changement climatique. Dans l'ensemble de ces domaines, elle veille au développement des technologies faiblement émettrices de dioxyde de carbone ». L'équilibre parfois difficile à trouver entre compétitivité économique et développement durable, au coeur des missions du BEPH, repose sur une objectivité et une absence de parti-pris qui ne doivent pas pouvoir prêter à discussion. 4.2 Restaurer l'efficacité de l'instruction des permis miniers Les recommandations suivantes s'inscrivent dans la perspective d'une réécriture du décret du 2 juin 2006 et de l'arrêté du 28 juillet 1995. Leurs dispositions présentent en effet un caractère souvent dérogatoire par rapport à d'autres activités relativement analogues (telles que les installations classées). Ces spécificités, qui se conjuguent à des délais de décision implicite exceptionnellement longs, n'apparaissent pas toujours justifiées à la mission. Surtout, l'efficacité du dispositif minier ne résiste pas à l'analyse. En effet, il serait erroné de croire que le traitement des demandes de permis était exercé dans des délais satisfaisants avant la naissance de la polémique sur les hydrocarbures de roche-mère. Ainsi, fin 2010, douze dossiers sur 81 étaient en cours d'instruction depuis plus de deux ans, deux autres depuis plus de trois ans. La faiblesse du nombre des demandes reçues au début des années 1990 a temporairement facilité l'instruction des dossiers et masqué l'incapacité de l'administration à affronter une période d'activité plus soutenue. La polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels a plutôt agi comme le réÎlateur d'une situation dans laquelle l'administration n'était pas en situation de respecter les délais auxquels elle est tenue, mais cherchait à compenser cette situation par des réponses positives aux demandes, dès 15 16 http://www.beph.net/presentation.asp article 4 du décret n° 2008-680 du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 63 lors qu'au terme d'un examen préliminaire elle les avait déclarées recevables et que la situation de concurrence le permettait. Ce modus vivendi a pu compter lorsque, tenue de statuer sur les demandes de permis de recherche reposant sur la technique interdite de la fracturation hydraulique, l'administration a écarté la voie qui aurait consisté à l'été 2011 à trier rigoureusement les demandes de permis et à rejeter celles qui, visant les hydrocarbures de roche-mère, reposaient explicitement ou implicitement à défaut d'alternative identifiée sur la fracturation hydraulique. Par ailleurs, les états de suivi du BEPH mettent en évidence que, si des divergences d'appréciation entre services et cabinets transparaissent dans l'instruction de certains dossiers, ces divergences ne sont qu'une explication partielle à des délais indus, qui tiennent aussi de façon structurelle et permanente à un processus d'instruction inutilement complexe et insuffisamment piloté. Après examen d'un certain nombre de dossiers de demandes en cours d'instruction, la mission a analysé les causes principales des retards obserÎs, ce qui la conduit à proposer les améliorations et simplifications qui suivent. Recommandation n° 8. Centraliser au BEPH l'examen de la recevabilité des demandes de permis ; communiquer au pétitionnaire le résultat de cet examen, sous un délai d'un mois, en même temps qu'il est accusé réception de la demande. Lui indiquer que sa demande sera rejetée d'office si les pièces complémentaires éventuellement sollicitées ne sont pas produites dans un délai de deux mois. La mission recommande fortement pour l'avenir de centraliser l'analyse de recevabilité des dossiers et de restreindre le champ de cette analyse, qui s'apparente actuellement à une pré-instruction, à la validation du respect de critères formels de complétude du dossier et à la disponibilité de la zone convoitée. Le recours aux services déconcentrés apparaît à cet effet inutile et inefficace. Outre le gain de temps tenant à la suppression d'une cascade d'intervenants et au transport de dossiers volumineux, une équipe centralisée spécialisée serait a priori mieux à même de déceler d'éventuelles lacunes. On citera à l'appui de cette conviction l'exemple de la demande de permis Dicy, instruite alors qu'elle était sollicitée au nom d'un tiers et, pour cette raison évidente, irrecevable ­ situation découverte lors de l'avis CGEIET. Le cas du permis Moustey est également illustratif : le dossier transmis à la DREAL en novembre 2012, mal affecté et égaré à la suite d'une réorganisation, n'a été déclaré recevable qu'en mai 2014 ­ aucune relance n'étant intervenue dans l'intervalle. Dernier exemple : il s'est écoulé presque un an entre la demande de prolongation du permis Pontenx et un courrier exigeant des compléments indispensables au démarrage de l'instruction, en sorte que la recevabilité du dossier a coïncidé avec son rejet implicite. De surcroît, la centralisation de l'analyse permettrait, en parfaite conformité avec le décret du 6 juin 2001 relatif à l'accusé de réception des demandes, de traiter en une seule étape d'une durée maximale d'un mois l'accusé de réception d'une demande et l'indication des compléments sans lesquels l'instruction ne serait pas poursuivie. Le courrier qui à la fois accuserait réception de la 64 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures demande et donnerait, si nécessaire, la liste des compléments requis, accorderait deux mois au pétitionnaire pour fournir ces compléments, à peine de rejet. Un modèle applicable, parmi de nombreux exemples plus ou moins détaillés de mise en oeuvre des exigences du décret de 2001, figure ci-dessous : Extrait d'un arrêté du 15 février 2009 relatif à la procédure de délivrance d'agréments relatifs à la sécurité des transports publics guidés « Le ministre chargé des transports [...] accuse réception des dossiers de demandes d'agrément qui lui sont er adressées conformément aux dispositions prévues aux articles 1 et 2 du décret du 6 juin 2001 susvisé. La demande d'agrément est rejetée d'office dès lors que les pièces sollicitées ne sont pas produites dans le délai imparti. En cours d'instruction, les administrations compétentes précitées peuvent solliciter auprès du demandeur toutes précisions ou compléments d'information qui leur paraissent utiles. Cette démarche ne suspend pas le délai d'instruction. » Recommandation n° 9. Adopter la règle du silence vaut accord pour les prolongations et les mutations de titres miniers d'exploration et d'exploitation. Faire coïncider dans le cas des demandes de prolongation le délai de préavis et le délai d'acceptation implicite : deux ans pour une concession, six mois pour un permis de recherche. La loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, dite loi DCRA, avait posé en principe que le silence de l'administration pendant deux mois sur une demande qui lui était adressée par un usager valait rejet. Ce principe a été renversé par la loi du 12 novembre 2013 habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens : le silence gardé par l'administration sur la demande d'un usager pendant deux mois vaut désormais, en règle générale, acceptation. Mais le décret du 2 juin 2006 étant un décret en Conseil d'Etat et en conseil des ministres, et les caractéristiques des décisions portant sur les titres miniers justifiant le maintien du principe selon lequel le silence de l'administration vaut rejet, les décisions en question demeurent à l'écart de cette évolution (cf. notede la Direction des Affaires Juridiques, en annexe 8). La mission considère que les enjeux attachés à cette exception, s'agissant de la prolongation des permis exclusifs de recherche, sont largement surestimés. D'une part la prolongation est de droit si le titulaire tient ses engagements. Ensuite, la durée de chacune des périodes d'un permis de recherche est relativement courte et il est inhabituel de constater à l'occasion d'une prolongation un changement substantiel des capacités techniques et financières d'un opérateur, ou un changement d'environnement tel qu'il justifie le rejet de la demande de prolongation. Les cas de rejet sont exceptionnels et n'exigent pas une longue analyse : on pense essentiellement aux arrêtés de rejet consécutifs à la loi sur la fracturation hydraulique. Il existe donc une disproportion considérable entre la charge de travail nécessitée par l'instruction des demandes de prolongation et l'absence de surprise qui en résulte, puisque les demandes sont presque toujours Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 65 acceptées et que la question de savoir si et pourquoi l'opérateur n'a pas respecté ses engagements ne requiert pas de grandes investigations. Le projet de texte transférant les compétences minières maritimes dans les régions d'outre-mer prévoit l'application de la règle du « silence vaut accord » pour les demandes de prolongations et de mutation. La mission recommande en outre que le délai implicite d'acceptation soit égal au préavis d'établissement de la demande avant l'expiration de la période en cours, afin d'établir une continuité d'exploration qui n'a jamais existé, semble-t-il, entre les différentes périodes d'un permis de recherche. Ce délai pourrait être fixé à six mois, durée intermédiaire entre l'actuel délai implicite de rejet (15 mois) et le préavis de quatre mois avant l'expiration de la période en cours que l'opérateur est tenu de respecter pour déposer sa demande de prolongation. Il incomberait alors à l'administration d'identifier et de rejeter dans un délai de six mois les demandes de prolongation problématiques, quitte à revenir par la suite sur sa décision dans le cadre d'un recours gracieux. Cette banalisation de la décision de prolongation d'un permis de recherche suppose, sans grand préjudice pour la qualité de l'instruction, que l'avis des services civils et militaire ne soit plus réitéré. L'expérience montre en effet que la nouvelle consultation des services n'apporte habituellement pas d'information nouvelle. Sachant que les services sont également et plus utilement consultés lors d'une demande de travaux, la mission propose de supprimer dans le décret du 2 juin 2006 l'obligation faite au préfet de procéder, en cas de prolongation ou de mutation, aux consultations prévues en cas d'attribution d'un nouveau permis. S'agissant des demandes de mutation, il semble à la mission que les retards actuellement obserÎs ne se justifient aucunement par l'étendue des diligences effectuées. La décision doit être guidée par la préservation incontestable des capacités techniques et financière des titulaires et cette appréciation est souvent assez simple. Les situations où le doute existe, qui semblent assez minoritaires pour justifier la règle du « silence vaut accord », doivent pouvoir être identifiées assez rapidement, moyennant un dialogue approprié avec l'opérateur, et se traduire par un rejet explicite de la demande ­ toujours susceptible de recours ­ dans le délai implicite d'acceptation, qui pourrait rester de 15 mois (la continuité des opérations n'étant pas en jeu). S'agissant enfin des demandes de prolongations de concession, l'acceptation implicite dans un délai de deux ans paraît aussi préférable à la situation actuelle. Le « silence vaut rejet » resterait la règle dans le cas des demandes initiales de permis de recherche, dans la mesure notamment où la solution inverse paraît difficilement gérable en cas de concurrence. Recommandation n° 10. Déconcentrer les décisions relatives aux permis de recherche, qui devraient relever du préfet de région et donner lieu dans les départements concernés à une délibération du CoDERST La mission estime que les demandes relatives aux permis exclusifs de recherche constituent des enjeux essentiellement locaux et qu'il n'existe pas de raison légitime à ce que les décisions minières soient restées à l'écart d'un mouvement général de déconcentration. Selon la mission, les décisions 66 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures ne méritent pas de continuer à relever du ou des ministres chargés des mines, mais devraient être de la responsabilité du préfet de la région la plus concernée par l'emprise du permis (sachant que les autorisations de travaux relèvent, comme en matière d'installations classées, du préfet de département), en étroite coordination avec la DREAL. L'association des collectivités locales à la décision apparaît également capitale. Un droit d'évocation pourrait néanmoins conférer au(x) ministre(s) chargé(s) des mines la faculté de se réapproprier pour une durée limitée, ou pour des dossiers particuliers, tout ou partie des compétences minières, à des fins de coordination nationale. L'harmonisation au plan national des décisions serait par ailleurs facilitée par le maintien d'un avis obligatoire du Conseil général de l'économie. Les décisions ayant trait à des concessions, qui engagent l'Etat pour une longue durée, demeureraient soumises à l'autorité du ou des ministres chargés des mines. Par analogie avec la procédure d'autorisation des installations classées, l'avis des services civils pourrait être avantageusement remplacé par une délibération dans chaque département concerné du Conseil de l'Environnement et des Risques sanitaires et technologiques (CoDERST), chargé de l'élaboration, de la mise en oeuvre et du suivi dans le département des politiques publiques dans les domaines de la protection de l'environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. Rappelons que le CoDERST, issu du décret du 7 juin 2006 relatif à la réduction du nombre et à la simplification de la composition de diverses commissions administratives, réunit chaque mois sous l'autorité du préfet sept représentants des services de l'Etat, cinq représentants des collectivités territoriales, neuf personnes réparties à parts égales entre des représentants d'associations agréées de consommateurs, de pêche et de protection de l'environnement, des membres de professions ayant leur activité dans les domaines de compétence de la commission et des experts dans ces mêmes domaines et quatre personnalités qualifiées, dont au moins un médecin. Il se prononce par un vote et ses avis donnent lieu à un compte-rendu. La publication au journal officiel de l'avis de mise en concurrence des permis de recherche d'hydrocarbures (inaccessible par un moteur de recherche, donc d'un intérêt modeste) est redondante avec la publication au J.O.U.E. Elle apparaît d'autant plus inutile qu'elle survient en général tardivement par rapport à la publication au J.O.U.E. et induit de ce fait un délai supplémentaire. Une simplification utile tiendrait à l'abandon de cette double publication et à la faculté donnée au préfet de procéder aux consultations dès publication de l'avis de mise en concurrence au J.O.U.E. Recommandation n° 11. Confirmer le BEPH dans son rôle de pilote, de gardien des délais et des normes d'instruction. Favoriser une instruction concertée ­ et non plus séquentielle ­ entre services locaux et centraux. Assurer le partage de l'information entre services déconcentrés et administration centrale en élaborant un système d'information adapté. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 67 On peut s'interroger sur la valeur ajoutée d'une double instruction des dossiers, menée successivement et de manière redondante, par la DREAL puis par le BEPH. La complémentarité des deux approches n'est pas toujours flagrante : en particulier, l'analyse des capacités financières des pétitionnaires, pourtant cruciale, est assez largement laissée de côté. La mission préconise une fusion de ces deux étapes et une instruction menée en parallèle aux niveaux local et central, sur la base d'une information partagée, d'une dématérialisation des pièces du dossier et d'un « process qualité ». Le BEPH pourrait avoir connaissance de l'avis des services aussitôt qu'ils sont émis, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées aux éventuelles difficultés rencontrées. Il est évident que le BEPH doit conserver la maîtrise du cadastre minier et un rôle de pilotage : il est de sa responsabilité de veiller à la pérennité des compétences locales (en suppléant à d'éventuelles situations d'inexpérience ou de sous-effectif) et au respect des délais. Il doit intervenir par exception, en veillant au partage des meilleures pratiques et en se tenant informé en temps réel d'éventuelles difficultés rencontrées par les services déconcentrés, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées. La DGEC, les DREAL et le CGE ont tous été conduits à se doter de tableaux de suivi des dossiers en cours d'instruction, détaillés mais non homogènes et non cohérents entre eux. Il est dans la pratique difficile d'une part de connaître en temps réel l'avancement effectif de l'instruction des dossiers, et d'autre part d'extraire de ces tableaux des états simplifiés du nombre de dossiers en cours d'instruction et des décisions en attente de signature. Cette situation de fait n'est pas favorable à une gestion organisée des dossiers de titres miniers d'hydrocarbures. Elle contribue, par l'absence d'alerte, à l'accumulation de retards. Il apparaît nécessaire à la mission d'unifier l'ensemble des systèmes de suivi des dossiers en créant, sur le modèle de S3IC dans le champ des installations classées, un logiciel de suivi commun à la DGEC et aux services déconcentrés, permettant un pilotage en temps réel du processus d'instruction ainsi qu'un accès partagé à l'ensemble des pièces du dossier. Le BEPH doit aussi contribuer à la sécurité juridique de l'instruction des titres miniers en veillant à une gestion administrative rigoureuse des recours gracieux et des demandes de motif. Recommandation n° 12. Renforcer l'expertise financière du BEPH et le suivi permanent de la capacité des opérateurs. Des efforts particuliers semblent devoir être portés vers un élargissement des compétences financières du BEPH. Au lieu que la question des capacités techniques et financières d'un opérateur soit souleÎe à chaque nouvelle demande, il conviendrait que le bureau tienne à jour une synthèse récapitulant et analysant les caractéristiques de chaque opérateur. Celle-ci serait pour partie nourrie de l'expertise du BEPH, pour partie alimentée par les services déconcentrés. Tenue à la disposition de ces derniers, elle permettrait un meilleur partage de l'information et un traitement plus fluide des dossiers. 68 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures A défaut de disposer au sein de l'administration d'un vivier de compétences financières, voire techniques, il pourrait être envisagé que celle-ci fasse appel dans un cadre juridique adapté à des équipes d'universitaires ou de prestataires de services susceptibles de l'éclairer. 4.3 Assurer la permanence de l'activité Recommandation n° 13. Mener à son terme la réforme du code minier La présente mission vise à desserrer les contraintes qui pèsent actuellement sur l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. Ses recommandations s'inscrivent dans une perspective de court terme qui ne trouve son sens que dans l'aboutissement de la réforme du code minier, attendue par tous les acteurs rencontrés par la mission. La codification des dispositions réglementaires apparaît également très souhaitable. Recommandation n° 14. Assurer la permanence et la qualité des compétences minières au sein de l'administration centrale et locale, s'agissant notamment de la police des mines La mission a été frappée par la fragilité des équipes en charge des questions liées à l'exploration et à l'exploitation d'hydrocarbures. La perpétuation des compétences, dans un contexte de départs en retraite d'agents aguerris, apparaît particulièrement délicate en l'absence de perspective claire sur la politique de l'Etat et alors que l'activité hydrocarbures apparaît faiblement valorisée au sein des DREAL. Paris, le 28 juillet 2015, Rémi STEINER Pascal CLEMENT Philippe GUIGNARD Ingénieur général des mines Ingénieur général des mines Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 69 ANNEXES 70 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 1 : Lettre de mission Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 71 72 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 2 : Liste des acronymes utilisés CGE CGEDD BEPH BRGM DGEC DREAL DRIEE JOUE JORF PER SCGH Conseil Général de l'Economie, de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures Bureau des Recherches Géologiques et Minières Direction Générale de l'Energie et du Climat Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie Journal Officiel de l'Union Européenne Journal Officiel de la République Française Permis Exclusif de Recherche Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 73 Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées ou interrogées Organismes publics Conseil d'Etat M. Philippe MARTIN, Président de la section des Travaux Publics M. Thierry TUOT, Président de la 10ème Sous-section du Contentieux Cabinet du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique M. Julien MARCHAL, Conseiller technique en charge de l'énergie, des industries extractives et de l'environnement Cabinet du ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie M. Guillaume LEFORESTIER, Directeur du cabinet M. Philippe BODENEZ, Conseiller technique chargé des risques technologiques, de la sûreté nucléaire et de l'économie circulaire Conseil Général de l'Economie M. Alain LIGER, Président du groupe de travail permanent commun aux sections « Régulation et Ressources » et « Sécurité et Risques » Direction Générale de l'Energie et du Climat Mme Sophie REMONT, Sous-directrice de la sécurité d'approvisionnement et des nouveaux produits énergétiques (DGEC) M. Yves LEMAIRE, Chef du Bureau Exploration et Production des Hydrocarbures Mme Carole MERCIER, Ingénieur géologue Mme Muriel THIBAUT, Chargée de mission Exploration et Production 74 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Direction des Affaires Juridiques des Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie et du Ministère du Logement et de l'Egalité des Territoires M. Julien BOUCHER, Directeur des Affaires juridiques M. Emmanuel VERNIER, Sous-directeur des affaires juridiques de l'Energie et des Transports M. Pascal CABON, Chef du bureau des affaires juridiques de l'énergie Mme Dorothée GAZEAU, chargée d'études au bureau des affaires juridiques de l'énergie Services déconcentrés DRIEE ILE-DE-FRANCE M. Alain VALLET, Directeur régional et interdépartemental de l'Environnement et de l'Energie M. Sébastien DUPRAY, Chef du Service Eau et Sous-Sol M. Michel VAN DEN BOGAARD, Chef du Pôle Sous-Sol PREFECTURE de Seine-et-Marne M. Nicolas de MAISTRE, Secrétaire général de la Préfecture Mme Elisabeth ROLLAN-LAUNAY, Directrice de la Coordination des Services de l'Etat DREAL AQUITAINE M. Gérard CRIQUI, Directeur Adjoint de la DREAL Aquitaine M. HerÎ PAWLACZYK, Chef du Service Prévention des Risques M. PAIRAULT Olivier, Chef de la Division Sol, Sous-Sol, Santé-Environnement, Pôle National Offshore M. Michel AMIEL, Chef de l'Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Yoann FAOUCHER, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Gabriel BOULESTEIX, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore PREFECTURE de la Gironde M. Jean Michel BEDECARRAX, Secrétaire général de la Préfecture PREFECTURE des Landes M. André PLANAS, chef du bureau des Actions de l'Etat Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 75 Organisation professionnelle Union Française des Industries Pétrolières Mme Isabelle MULLER, Déléguée générale M. Bruno AGEORGES, Directeur des Relations Institutionnelles et des Affaires Juridiques M. Mikael DUMEUNIER, Directeur Exploration et Production Entreprises GROUPE TOTAL M. Hubert LOISELEUR des LONGCHAMPS, Directeur des Affaires Publiques du Groupe M. Jean-Francois LASSALLE, Directeur des Affaires Publiques France Mme Isabelle MOURATILLE, Juriste Senior à la Direction Exploration et Production VERMILION M. Darcy KERWIN, Directeur général de VERMILION France M. Jean-Pascal SIMARD, Vice-Président de VERMILION France Mme Pantxika ETCHEVERRY, Responsable du Service Etudes LUNDIN M. Alain BUISSON, Directeur Exploration France Mme Delphine MERCERON, Directrice administrative et juridique BRIDGEOIL M. Gilbert MICHAUD , Directeur Exploitation du site BridgeOil de NONVILLE Mme Edwige DIETRICH, Géologue en charge du site de NONVILLE Experts M. François BERSANI, Ingénieur général des mines honoraire M. Philippe SUBRA, Professeur à l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8 76 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 4 : Carte des titres miniers d'hydrocarbures au 1er janvier 2015 (source BEPH, extraits) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 77 78 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 79 Annexe 5 : Demandes recevables de permis exclusifs de recherche en cours d'instruction au 31 mai 2015 (extrait du Bulletin Mensuel d'Information du BEPH) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 85 Annexe 6 : Liste des demandes de permis exclusifs de recherche hydrocarbures déclarées recevables depuis 1989 (données collectées par la mission) Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 86 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires PSH Clyde, GC Triton Brabant, Yates Esso SNEA SNEA Rosewood Hadson Conoco Rosewood Esso Cluff Triton PSH Rosewood Rosewood km2 330 153 199 330 133 199 66 199 264 330 66 199 332 36 198 36 197 197 197 197 565 284 197 198 1310 1317 1319 1320 1321 1322 1323 1324 1325 1326 1332 1333 1335 1336 1337 1338 1343 1344 1345 1346 1347 1348 1349 1350 Crèvecoeur Maison-Rouge Suisnes Armainvilliers l'Yerres Armainvilliers Lumigny Lissy GretzArmainvilliers Torcy Salon la Madeleine Soignolles Augers-en-Brie Marigny Brantilly Marigny Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 23/01/1989 17/07/1992 3,5 Date de pétition 12/01/1989 31/01/1989 31/01/1989 02/02/1989 03/02/1989 03/02/1989 07/02/1989 06/02/1989 09/02/1989 14/03/1989 20/03/1989 06/02/1989 29/03/1989 14/03/1989 04/04/1989 25/04/1989 25/04/1989 02/05/1989 10/05/1989 03/05/1989 10/05/1989 10/05/1989 12/05/1989 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 21/04/1992 18/03/1992 17/07/1992 12/03/1992 05/07/1990 12/03/1992 18/09/1991 18/09/1991 03/07/1990 18/09/1991 23/02/1990 23/02/1990 18/09/1991 18/09/1991 3,3 3,5 3,5 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,1 3,0 3,4 3,0 1,3 2,9 2,4 2,4 1,2 2,4 0,8 0,8 2,4 2,4 Décision octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence désistement exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence désistement octroi d'un permis désistement désistement exclu par concurrence exclu par concurrence Commentaire Permis Crèvecoeur n° 502, conjointement Permis Villeneuve l'ArcheÏque n° 501, conjointement (désistement de Clyde au profit de GC) avec Triton (demande de 1988) Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement, et n° 502 Crèvecoeur, conjointement Permis la Madeleine n° 485 Lumigny, Crèvecoeur extension Léchelle extension Léchelle Hautevesnes Hautevesnes Hautevesnes Permis Hautevesnes n° 466, conjointement avec Canyon (pétition en 1988) concurrence permis Saint-Marcellin n°480 Permis Valence n° 481 Hautevesnes Hautevesnes Marigny-en-Orxois Triton Lucy-le-Bocage Hautevesnes Voiron-SaintMarcellin Romans Chamigny Lucy-le-Bocage DSM SNEA SNEA SNEA Cluff BP Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 18/05/1989 06/02/1989 14/06/1989 16/06/1989 20/06/1989 14/04/1989 07/02/1989 25/04/1989 22/11/1989 23/11/1989 25/04/1989 09/05/1989 11/07/1989 27/07/1989 31/07/1989 29/06/1989 07/08/1989 27/10/1989 17/07/1989 26/09/1989 16/11/1989 23/11/1989 21/11/1989 22/11/1989 09/08/1989 Date de traitement de la demande 07/01/1992 18/03/1992 19/05/1992 20/05/1992 21/05/1992 17/03/1992 15/03/1991 20/05/1992 19/06/1992 19/06/1992 14/01/1992 Délai de traitement en années 2,6 3,1 2,9 2,9 2,9 2,9 2,1 3,1 2,6 2,6 2,7 Décision Commentaire 1351 1352 1353 1354 1355 1356 1357 1358 1359 1360 1361 1362 1363 1364 1365 1366 1367 1368 1369 1370 1371 1372 1373 1374 1375 Conchez la Certine Saint-Flavy Saint-Flavy SNEA Marinex, CNE Triton Rosewood 56 280 64 64 64 66 1680 180 180 180 1610 495 1188 1188 1188 559 559 180 197 189 180 48 114 180 88 octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis Permis n° 479, concurrence avec Ségos (juillet 1988) la Madeleine Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Marigny Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Permis n° 483 pétition ultérieurement présentée avec de nouveaux partenaires (n° 1417) Permis n° 499, conjointement cf. décret Vignely Permis n° 481, concurrence Roman sur Isère, Roybon, Roman sur Isère, Roman ; concurrence permis SaintMarcellin n° 480 Permis n° 507, 508 et, conjointement, 509 Permis n° 509, conjointement Permis n° 509, conjointement l'Albarine l'Albarine Permis n° 477 Marigny-le-Chatel SNEA Fareversviller Sare-Licq Vignely Villenoy Montry Valence Saint-Donat Valromey Albarine Windsor Georex Fina Canyon Esso Triton Eurafrep Esso PSH 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 19/06/1992 10/12/1991 16/10/1991 19/06/1992 20/05/1992 20/05/1992 19/06/1992 18/03/1992 3,5 3,4 3,4 3,5 3,4 2,6 2,4 2,1 2,6 2,5 2,5 2,6 2,6 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis Pont d'Ain - Belley Ranger Bugey Hauteville Esbly Borest Merlaut Esbly Fublaisnes Nanteuil-lesMeaux Esbly Humbauville Coparex Eurafrep Clyde Canyon Eurafrep Rosewood Petrorep, Coparex SNEA PSH Brabant Vignely Permis n° 499, conjointement Permis n° 484 87 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 88 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 1376 1377 1378 1379 1380 1381 1382 1383 1384 1385 1386 1387 1388 1389 1390 1391 1392 1393 1394 1395 1396 1397 1398 1399 1400 Mezos Conquest 1364 145 1188 559 140 979 132 67 1320 1365 135 163 736 357 201 200 1087 72 785 1508 200 605 538 144 200 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 10/11/1989 16/03/1993 3,3 Date de pétition 23/10/1989 29/12/1989 02/01/1990 11/07/1989 03/01/1990 12/01/1990 21/09/1989 18/07/1989 05/02/1990 31/01/1990 08/01/1990 02/04/1990 12/03/1990 20/02/1990 20/02/1990 06/02/1990 18/01/1990 07/05/1990 18/04/1990 16/07/1990 27/03/1990 02/04/1990 25/04/1990 05/02/1990 07/01/1992 17/02/1992 30/12/1992 30/12/1992 12/01/1993 17/12/1991 27/02/1992 31/03/1992 16/03/1993 22/01/1992 03/12/1992 31/03/1992 10/03/1993 04/12/1992 21/12/1992 27/04/1993 15/11/1991 10/03/1993 10/03/1993 21/12/1992 14/10/1991 17/12/1991 13/04/1994 23/03/1993 2,2 2,1 3,0 3,5 3,0 1,9 2,4 2,7 3,1 2,0 2,9 2,0 3,0 2,8 2,8 3,2 1,8 2,8 2,9 2,4 1,5 1,7 4,0 3,1 Décision exclu par concurrence extension accordée désistement exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet exclu par concurrence extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis Bouilly Souquet Commentaire Nîmes (extension) Garnet Ambronay - Virieu le Grand Thézillieu Pont d'Ain Bas-Bugey Chamant Romilly sur Seine (extension) Forêt d'Orient Souquet Fleury Lege (extension) Bouilly GC FINA SNEA Petrorep Esso SNEA, Petrorep, DPF, SFDPBP PSH Cluff Soferep SNEA, Esso Triton l'Albarine l'Albarine, Valromey concurrence avec l'Albarine Borest Permis n° 517. Concurrence Mezos et Etang de Léon. Permis n° 498. Concurrence Forêt d'Orient. Cap Ferret Océan Permis n° 505 Permis n° 506, conjointement Concurrence avec Souquet Permis n° 513 Permis n° 514 Permis n° 506, conjointement Pointe d'Arcachon Hunt, Enterprise, Conoco, Total (extension) Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Etang de Léon Servian Cap Ferret Océan Mimizan Marine Bazoches Pays d'Othe Saint-Florentin Cévennes Soisy Coparex Coparex Weaver Replor Esso SNEA PSH PSH Triton Kelt Canyon Permis n° 524 Permis n° 518 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/03/1993 23/03/1993 09/01/1992 15/11/1991 14/09/1992 09/10/1992 27/04/1993 27/04/1993 04/03/1993 13/06/1991 06/11/1992 04/03/1993 14/09/1992 24/03/1993 27/04/1993 15/09/1995 23/07/1992 04/03/1993 06/04/1994 11/08/1993 04/03/1993 05/01/1994 04/03/1993 04/03/1993 19/08/1993 19/08/1993 Délai de traitement en années 2,9 2,7 1,8 1,8 2,4 2,4 3,1 2,7 2,8 0,7 1,9 2,2 1,9 3,0 2,3 4,5 1,3 1,8 3,6 1,9 1,2 2,2 0,8 0,8 1,4 1,1 Décision Commentaire 1401 1402 1403 1404 1405 1406 1407 1408 1409 1410 1411 1412 1413 1414 1415 1416 1417 1418 1419 1420 1421 1422 1423 1424 1425 1426 1427 Boutigny-surEssonne Turelles Aix-en-Othe 2 Lionge Arinthod la Valouse Orgelet Lons-le-Saulnier Lons-le-Saulnier Vignoble Lorraine (extension) Arinthod Vignoble Pont-à-Mousson Aix-en-Provence Bresse-Comtoise Sare-Licq Barrois Jean d'Heurs Thury-en-Valois Saulnois Eply Tousson Nomeny 1 Nomeny 2 Bilos Lège (extension sud) SNEA, Petrorep, Esso PSH Triton Esso SNEA, DSM PSH Ranger Kelt Union Texas SNEA, DSM Esso, Eurafrep, Replor, Géorep Agip, Wascana Agip, Wascana Union Texas Kelt PSH Georex, Monument, ASP, Bula, GP PSH Coparex SNEA Esso, Coparex, PSH, Ranger, Georex, Replo Ducotech Triton Enron Union Texas Kelt Esso 67 200 538 208 144 200 208 413 483 482 132 208 482 528 945 551 1680 564 71 131 132 860 133 132 132 128 274 16/05/1990 25/06/1990 02/04/1990 05/02/1990 09/05/1990 11/05/1990 22/08/1990 16/03/1990 31/07/1990 10/05/1990 13/09/1990 12/12/1990 12/12/1990 08/10/1990 30/03/1990 04/01/1991 15/03/1991 20/03/1991 03/05/1991 16/08/1990 26/09/1991 13/12/1991 07/10/1991 28/04/1992 12/05/1992 02/04/1992 25/06/1992 octroi d'un permis exclu par concurrence désistement désistement désistement désistement arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence Permis n° 519 Soisy, Boutigny-sur-Essonne concurrence Aix-en-Othe (Coparex) concurrence avec Vignoble concurrence avec Vignoble Permis n° 510, conjointement Permis n° 510, conjointement Permis n° 504 concurrence avec Vignoble concurrence Jean d'Heurs Permis n° 512, concurrence Barrois Permis n° 523 Permis n° 511, concurrence Nomeny 1 et 2 Permis n° 520 Eply Eply extension Lège extension Lège 89 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 90 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 17/06/1994 19/08/1993 06/01/1994 06/01/1994 21/07/1995 14/10/1994 03/01/1996 03/01/1996 27/03/1995 21/07/1995 21/07/1995 03/04/1995 09/02/1996 16/12/1996 06/11/1995 11/09/1996 27/03/1995 Délai de traitement en années 2,1 1,0 1,6 1,6 3,2 1,6 2,7 2,7 1,9 2,4 2,2 1,9 2,9 3,4 2,2 2,7 1,4 2,8 2,4 2,0 1,9 2,1 1,9 Décision Commentaire 1428 1429 1430 1431 1432 1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 1440 1441 1442 1443 1444 1445 1446 1447 1448 1449 1450 Gourdon (extension) Lagnereau Ferrières Bellegarde du Loiret la Remarde Born Maritime (extension) Esso, Elf, Dyas Hadson Elf Elf Elf, Coparex, Petrorep Elf, Agip 144 203 134 470 489 72 73 72 633 265 199 1563 528 7751 527 66 60 284 464 66 198 647 627 05/05/1992 04/09/1992 26/05/1992 26/05/1992 21/05/1992 26/02/1993 07/05/1993 06/04/1993 07/05/1993 03/03/1993 30/04/1993 18/05/1993 26/03/1993 27/07/1993 18/08/1993 10/01/1994 19/10/1993 extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée extension accordée extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 543 (Villiers Saint Georges) Permis n° 534 Permis n° 535 Permis n° 542 Permis n° 541 Permis n° 526 Chevreuse Permis n° 528 Permis n° 527 Permis n° 536 Fleurines Permis n° 531 Permis n° 546 Permis n° 525 extension Lège Permis n° 522 Permis n° 521 Permis n° 529 Nabas (extension) Elf Gurs (extension) le Louts Saint-Rémy Chevreuse la Noue Mantes-la-Jolie Santerre Elf, Esso Elf Esso Elf Elf Elf Elf la Chapelle la Reine Esso Fleurines Baville Cap-Ferret-Océan (extension) Montmirail Mary-sur-Marne Lésigny Saint-Cyr-surMorin Marvilliers Canyon Elf, Coparex, Pétrorep Esso Coparex Canyon MMPC MMPC Hadson 11/01/1994 30/10/1996 28/12/1993 10/01/1994 21/02/1994 29/04/1994 16/06/1994 20/05/1996 03/01/1996 01/02/1996 20/05/1996 20/05/1996 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 21/12/1993 13/12/1991 13/12/1991 13/12/1991 28/07/1994 22/08/1994 14/10/1994 1451 1452 1453 1454 1455 1456 1457 1458 1459 1460 1461 1462 1463 1464 1465 1466 1467 1468 1469 1470 1471 1472 1473 Vexin (extension) Eply Lucy Saint-Aubin Hellimer la Brousteyre Languedoc Roussillon Maritime Larcis-Antin Luy-de-Béarn Vitry-la-Ville Ris-Orangis Ouessant Ecury-sur-Coole Chaussée-surMarne AquitaineMaritime Lassalle Saint-Pierre-etMiquelon Finistère Saint-Pierre-etMiquelon Saint-Pierre-etMiquelon Soufflenheim Saint-Just-en-Brie Val-des-Marais Esso DPF DPF DPF Windsor, Enron Esso, Elf Elf Hadson Elf Canyon Elf Elf, Amerada, BHP MMPC Coparex Esso TPIC Gulf Canada Ranger Mobil Oil Canada Tatham Offshore Canada PACIFICO Madison Chart Coparex 197 850 850 840 198 213 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 11/09/1996 2,7 04/03/1993 1,2 31/07/1995 3,6 3,6 31/07/1995 06/12/1995 1,4 31/10/1995 1,2 13/05/1996 22/03/1996 22/03/1996 15/09/1995 30/01/1996 23/10/1996 04/07/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/04/1998 23/02/1998 29/07/1998 23/02/1998 23/02/1998 13/10/1999 23/06/2000 15/02/1999 1,6 1,6 1,6 1,2 0,9 1,3 0,6 0,9 1,5 1,1 0,8 1,4 0,8 0,3 2,0 2,7 1,2 Décision extension accordée octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Commentaire Permis n° 533 Permis n° 533 Permis n° 532 Permis n° 544 Permis n° 538 Permis n° 539 Permis n° 530 Permis n° 537 Permis n° 545 Permis n° 547 Permis n° 548 Permis n° 550 Permis n° 549 Permis n° 551 St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) Permis n° 555 Concurrence avec Saint-Loup-de-Naud et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 552 943 398 66 90 11 700 66 123 2 422 2 285 3 251 11 700 3 251 3 251 101 1 186 841 09/08/1994 09/08/1994 21/07/1994 09/03/1995 30/06/1995 15/11/1995 13/12/1995 19/04/1996 24/03/1997 28/04/1997 05/03/1997 28/04/1997 20/10/1997 21/10/1997 24/10/1997 17/12/1997 91 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 92 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 06/07/1999 17/12/1999 07/07/1999 23/06/2000 Délai de traitement en années 1,3 1,7 1,2 2,0 Décision Commentaire 1474 1475 1476 1477 FinistèreAtlantique Mont-Saint-Père Saint-Jean-aux-Bois Saint-Loup-deNaud Rozay-en-Brie Chante-Merle Guyane Maritime Trois Lagunes Hauteville Lanot Lassalle (extension) Lavignolle Delta profond du Rhône la Vignolle Saint-Valérien Caravelle Rhône-Maritime Courtenay Saint-Laurent Val-des-Marais (extension) Ranger, Amerada Bow Valley Petroleum, Egdon Bow Valley Petroleum, Egdon Vermilion 10 900 1 578 850 841 06/03/1998 24/03/1998 11/05/1998 22/06/1998 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 553 Permis n° 557 Permis n° 554 Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Saint-Loup-deNaud, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-en-Brie), 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 556 Permis n° 564 Permis n° 561 Permis n° 563 Permis n° 562 1478 1479 1480 1481 1483 1482 1484 1485 1486 1487 1488 1489 1490 1491 1492 1493 Géopétrol Vermilion Planet Oil Vermilion Coparex Maurel et Prom TPIC Marex Robertson Overseas Limited Vermillion Vermillion RSM TGS-NOPEC Madison/Chart Energy SCS Egdon, Sterling Resources, Eagle Coparex, JOG Corporation, Carr 390 715 ND 1 160 836 60 145 215 ND 215 1 473 ND ND 946 1 230 177 01/07/1998 28/08/1998 18/05/1998 08/10/1998 12/01/2000 23/12/1998 24/11/1999 05/05/2000 22/09/2000 23/11/2000 20/09/2000 10/07/2000 16/02/2001 19/03/2001 26/04/2001 05/02/2001 23/06/2000 17/12/1999 29/05/2001 07/07/2000 31/10/2000 07/07/2000 12/06/2001 18/11/2002 29/10/2002 18/11/2002 08/08/2002 05/08/2004 29/10/2002 20/09/2002 08/08/2002 06/03/2003 2,0 1,3 3,0 1,7 0,8 1,5 1,5 2,5 2,1 2,0 1,9 4,1 1,7 1,5 1,3 2,1 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée Permis n° 568 concurrence avec Rhône Maritime Lavignolle Permis n° 565 Permis n° 573 Permis n° 569 Permis n° 567 Permis n° 566 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 17 000 8 110 1 379 201 200 5 087 191 821 700 730 2 053 3 478 173 709 588 200 267 638 Date de pétition 28/07/2001 13/06/2002 30/05/2002 21/06/2002 28/06/2002 10/04/2002 12/12/2002 17/07/2002 21/08/2002 26/07/2002 30/06/2004 07/10/2004 17/11/2004 18/12/2004 17/01/2005 17/01/2005 12/05/2005 04/03/2005 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite rejet implicite Commentaire 1494 1495 1496 1497 1498 1499 1500 1501 1502 1503 1504 1505 1506 1507 1508 1509 1510 1511 Concorde RSM Parentis Maritime Hunt Château-Landon Aufferville Nemours Corvette Poligny Bleue Lorraine Gaz de SaintEtienne Gaz de Gardanne l'Attila Foix Carret Aquila Etampes Moret-sur-Loing Malesherbes Vermilion Madison Energy France Madison Energy France RSM Lundin Heritage Heritage Heritage Galli Coz Encana Esso, Lundin Vermilion Géopétrol Géopétrol Madison Energy 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 18/02/2009 03/06/2004 26/11/2004 10/11/2004 10/11/2004 03/02/2006 27/01/2006 02/07/2007 02/07/2007 21/02/2007 24/05/2006 21/02/2007 02/07/2007 2,0 2,0 1,9 6,9 1,5 2,4 2,2 2,3 1,6 1,3 2,6 2,5 2,1 1,3 1,8 2,3 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence Permis n° 570 Permis n° 571 Permis n° 572 concurrence avec Château-Landon (1496) et Nemours (1498) Permis n° 576 Permis n° 574 Permis n° 575 Permis n° 578 Permis n° 577 Permis n° 588 Permis n° 589 (concurrence partielle avec Arcachon Maritime) Permis n° 586 Permis n° 579 Permis n° 585 permis Aquila Concurrence Foix. L'étude préliminaire présentée par Vermilion est moins approfondie que celle de sa concurrente ; ses capacités techniques et son savoir-faire, en matière d'hydrocarbures non-conventionnels, sont moindres que ceux de sa concurrente. Permis n° 580 Arcachon Maritime Island Oil and Gas 1512 Mas d'Azil Vermillon 3 478 16/05/2005 21/08/2006 1,3 arrêté de rejet 1513 1514 Claracq Lavignolle (extension) Celtique Energie Marex, Maurel & Prom 726 71 15/02/2005 02/08/2005 28/09/2006 02/07/2007 1,6 1,9 octroi d'un permis extension accordée 93 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 94 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/11/2006 02/07/2007 08/02/2007 27/07/2007 08/02/2007 09/01/2008 15/02/2007 03/04/2008 02/07/2007 11/01/2008 29/11/2007 21/04/2008 09/01/2008 22/10/2007 22/12/2008 09/04/2008 27/10/2008 04/03/2008 22/10/2007 19/12/2007 23/07/2008 Délai de traitement en années 1,4 1,9 1,7 1,7 1,3 2,3 1,4 2,4 2,0 1,8 1,7 2,1 1,6 1,5 2,7 1,9 2,3 1,8 1,1 1,5 2,0 Décision Commentaire 1515 1516 1517 1518 1519 1520 1521 1522 1523 1524 1525 1526 1527 1528 1529 1530 1531 1532 1533 1534 1535 Bleue Lorraine Sud European Gas Limited Montargis Rigny-le-Ferron Mairy Joigny Essence de Paris Toréador Lundin, Toréador Toréador 528 538 335 444 134 1 405 928 1 405 3 795 200 403 2 184 2 104 396 62 000 1 471 2 803 3 747 264 507 1 440 04/07/2005 16/08/2005 10/06/2005 25/11/2005 26/10/2005 03/10/2005 29/09/2005 26/10/2005 30/06/2005 10/04/2006 28/02/2006 13/03/2006 19/06/2006 14/04/2006 06/04/2006 10/05/2006 26/06/2006 02/06/2006 26/09/2006 19/06/2006 28/07/2006 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 581 Permis n° 587 (concurrence avec Ferrières) Permis n° 582 Permis n° 591 (concurrence avec Vitry-la-Ville) Permis n° 583 Permis n° 597 (concurrence partielle avec Ger et Côte de Gascogne) Permis n° 584 Permis n° 600 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 590 Permis n° 598 Permis n° 594 (concurrence partielle avec Montargis) Permis n° 602 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 596 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Ger) Permis n° 592 Permis n° 610 Permis n° 601 (concurrence avec Tarbes-Val d'Adour, Ger, Côtes de Gascogne et Saint-Griède) Permis n° 608 Permis n° 599 (concurrence partielle avec Lons-leSaunier) Permis n° 593 Permis n° 595 Permis n° 606 Tarbes-Val d'Adour Europa Oil & Gas Béarn des Gaves Ger Lons-le-Saunier Soufflenheim Ferrières Saint-Griède Europa Oil & Gas Exceed Energy European Gas Limited Millenium Geo-Venture Lundin Gas2Grid Limited et Gippsland Offshore Petroleum Limited Côtes de Gascogne Total E&P France Plivot Lundin Juan de Nova Marex, Roc Oil Maritime Profond Montaner Ardennes Moussières Pays du Saulnois Nîmes Ledeuix Celtique Energie Thermopyles SAS Celtique Energie Lundin International SA EnCore Exceed Energy Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 444 545 1536 1537 Vitry-la-Ville Sancerre ENCORE Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/05/2006 27/07/2007 1,2 Date de pétition 31/10/2006 09/04/2008 1,4 Décision exclu par concurrence ???? Commentaire permis Mairy disparition sans explication du tableau de suivi du BEPH entre septembre et octobre 2008 (pas de concurrence) ; avis défavorable à l'attribution du CGIET (capacités financières insuffisantes) Thermopyles SAS 1538 1539 1540 1541 1542 1543 1544 1545 1546 1547 1548 1549 1550 1551 1552 1553 1554 1555 Claracq (extension) Celtique Energie Moret-sur-Loing (extension) Moselle La Folie de Paris Nogent-sur-Seine Leudon-en-Brie Château-Thierry Pontenx Côte de Béarn Juan de Nova Maritime Juan de Nova Est Valenciennois Mios Gex Yvelines Géopétrol East Paris Petroleum Development Ltd Renouveau Energie Ressources Toreador Toreador Toreador Egdon, Eagle Energy, Nautical Total E&P France TGS-NOPEC Nighthawk Energy Jupiter Petroleum Ltd Osceola Gazonor Marex, Maurel & Prom Egdon, Eagle, Nautical POROS SAS 102 77 6 011 962 398 106 779 387 782 62 000 9 010 423 60 932 1 456 259 400 770 27/11/2006 29/11/2006 17/01/2007 28/02/2007 21/05/2007 30/05/2007 03/07/2007 14/06/2007 30/06/2007 23/03/2007 28/03/2007 02/10/2007 16/01/2008 14/06/2007 04/12/2007 18/02/2008 29/02/2008 28/02/2008 17/01/2008 14/06/2009 16/12/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 04/09/2009 16/12/2008 23/07/2008 22/12/2008 22/12/2008 10/09/2009 10/09/2009 28/05/2009 23/07/2008 16/12/2009 02/10/2009 1,1 2,5 1,9 1,4 1,2 1,1 2,2 1,5 1,1 1,8 1,7 1,9 1,7 2,0 0,4 1,8 1,6 extension accordée expiration du permis sousjacent octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 611 Permis n° 604 (concurrence partielle avec Nogent-surSeine) Permis n° 603 (concurrence partielle avec la Folie de Paris) Permis n° 605 Permis n° 616 Permis n° 614 avec 1535 Ledeuix (permis 606) (dates ne coïncident pas exactement ?) avec 1529 Juan de Nova Maritime Profond (permis 610) Permis n° 609 Permis n° 619 Permis n° 618 Permis n° 615 Concurrence Yvelines, Plaisir permis 607 Permis n° 623 Permis n° 620 Romilly -sur-Seine SPPE Savigny Marcilly-le-Hayer Geopetrol SPPE 95 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 96 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 387 281 2 348 1556 1557 1558 1559 1560 1561 1562 1563 1564 1565 1566 1567 1568 1569 1570 1571 1572 1573 Pays de Born Trois Chênes Languedoc Plaine du Languedoc Est Champagne Lorraine Pays de Buch Cévennes Alès Navacelles Plaisir Champrose Sud Midi Obernai Forcelles Coulommiers Donzacq Coulommiers Vermilion GEOPETROL Languedoc Petroleum Development Ltd Lundin Lundin Vermilion Vermilion Cevennes petroleum development Ltd Schuepbach Egdon VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE POROS SAS GAZONOR THERMOPYLES T.E.R.R.E. VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE EGDON, STERLING, NAUTICAL, MALTA STERLING, PETRO VENTURES Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/03/2008 16/12/2008 0,7 Date de pétition 11/04/2008 19/04/2007 28/01/2008 01/03/2010 02/10/2009 10/09/2009 16/12/2008 13/11/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 2,9 1,7 1,3 1,1 1,7 2,2 1,9 1,8 Décision octroi d'un permis rejet implicite exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis rejet implicite Commentaire Permis n° 612 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. avec 1559 Plaines du Languedoc (permis 621) Permis n° 621 Permis n° 617 Permis n° 613 Permis n° 622 avec Alès, Navacelles, Plaine d'Alès, Bassin d'Alès et Montélimar (permis 625, 626, 628, 629) avec Cévennes, Navacelles, Plaine d'Alès et Montélimar (permis 625, 627, 628, 629) Permis n° 629 (concurrence avec Cévennes et Alès) Concurrence Yvelines, Plaisir Permis n° 632 Permis n° 630 Permis n° 633 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Désistement motiÎ par la décision de privilégier la demande de permis Pontenx Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. La société Poros SAS de dispose pas des capacités techniques suffisantes pour réaliser son projet d'exploration. 2 698 1 249 178 4 323 9 810 576 132 459 929 133 20 330 218 808 13/05/2008 31/10/2007 18/02/2008 06/12/2007 08/04/2008 15/05/2008 11/09/2008 05/08/2008 30/05/2008 18/12/2008 03/07/2008 06/11/2008 12/12/2008 12/12/2008 10/09/2010 16/06/2010 27/08/2013 2,1 2,0 5,1 octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite 28/04/2015 6,4 désistement rejet implicite 1574 Chevry POROS SAS 395 12/12/2008 16/07/2014 5,6 arrêté de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 04/03/2009 30/01/2009 04/02/2009 02/03/2009 04/03/2009 04/03/2009 Date de traitement de la demande 01/03/2010 Délai de traitement en années 1,0 Décision Commentaire 1575 1576 1577 1578 1579 1580 1581 1582 1583 1584 Plaine d'Alès Nangis Valence-en-Brie Champfolie Bassin d'Alès Montélimar L'Ourcq Pontarlier Chéroy Bleue Lorraine Nord Brignoles Provence Ozoir-la-Ferrière Recouvrance Tardenois Forcelles Bridgeoil, Diamoco Energy VERMILION MORAINE* BRIDGEOIL VERMILION REP Mouvoil SA Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS GALLI COZ CELTIQUE ENERGIE LUNDIN EUROPEAN GAS LIMITED 1 420 215 64 64 507 5 680 octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite Permis n° 628 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Permis n° 626 Permis n° 625 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Permis n° 631 Concurrence Chéroy Chaumont. 01/03/2010 01/03/2010 1,0 1,0 octroi d'un permis octroi d'un permis 1 444 1 470 871 360 31/05/2009 05/02/2009 04/03/2009 22/09/2008 20/08/2010 1,5 rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite 1585 1586 1587 1588 1589 1590 SCHUEPBACH QUEENSLAND GAS COMPANY CONCORDE ENERGY THERMOPYLES CONCORDE ENERGY CAMBRIAN RESSOURCES SAS 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique 3 430 265 68 263 20 12/11/2008 13/07/2009 27/03/2009 20/08/2009 21/08/2009 21/09/2011 2,9 désistement rejet implicite rejet implicite rejet implicite Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). avec Forcelles (Terre) permis 634 27/08/2013 4,0 exclu par concurrence 97 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 98 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique ; la décision n'est apparemment pas contestée ; la procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet semble par ailleurs devenue sans objet (le tribunal en a-t-il pris acte ?) Concurrence initiale avec Provence. La société Tethis Oil France AB ne dispose pas en propre des capacités financières nécessaires Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Sergines, Sens, Everly. 1591 Fère-en-Tardenois VERMILION MORAINE* 988 21/08/2009 rejet implicite 1592 Lyon Annecy SCHUEPBACH 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet 1593 1594 1595 1596 1597 1598 1599 Calavon (ex Gargas) Pays de Bray Sud Sergines Sens Marges du Finistère Pays de Bray Sézanne TETHYS OIL FRANCE AB POROS SAS CONCORDE ENERGY REALM G.T.O. LIMITED POROS SAS 870 261 775 775 21 000 587 274 12/01/2010 19/08/2009 08/01/2010 11/12/2009 15/09/2009 14/05/2009 08/09/2009 17/12/2014 4,9 arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite CONCORDE ENERGY Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Chéroy Chaumont. 1600 Sézanne REALM 870 11/12/2009 rejet implicite 1601 1602 Dormans Chaumont CONCORDE ENERGY CONCORDE ENERGY 952 871 18/09/2009 27/10/2009 rejet implicite rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires ConocoPhillips Canada Ressources Corp. et BHP Billiton Petroleum Corp. REALM BARDOIL ENERGY SAS REALM BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH REALM EGDON, EAGLE, NAUTICAL THERMOPYLES THERMOPYLES REALM km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 09/06/2010 Délai de traitement en années 0,9 Décision Commentaire 1603 1604 1605 1606 1607 1608 1609 1610 1611 1612 1613 1614 1615 1616 1617 1618 Langlade Courpalay Hermine Montmort-Lucy Seebach Sierentz Dannemarie Staffelfelden Dessenheim Blyes Gex Sud Gréoux-les-Bains Chailley Meaux Saint Martin d'Ablois Meaux 548 29/06/2009 désistement Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Permis n° 634, conjointement, cf. Lauterbourg (1649) Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Blyes, Gex Sud. Concurrence Blyes, Gex Sud. insuffisance des capacités financières de Thermopyles Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 118 1 312 557 328 514 516 675 920 3 283 1 991 218 671 825 396 629 19/11/2009 09/12/2009 11/12/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 20/04/2010 21/04/2010 11/02/2010 13/02/2010 19/11/2009 21/06/2010 25/06/2010 26/09/2012 2,6 27/08/2013 3,8 rejet implicite rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite BLUEBACH VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 99 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 100 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 15/03/2010 15/03/2010 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1619 1620 Champcenest Pithiviers REALM REALM 52 1 407 rejet implicite rejet implicite Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Pithiviers Maisoncelles. les technologies envisagées pour la recherche et l'exploration d'hydrocarbures non conventionnels, qui constituent à côté des hydrocarbures conventionnels un objectif de la demande initiale, ne sont pas précisément décrites Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. les objectifs de recherche d'hydrocarbures conventionnels ne sont pas crédibles compte-tenu de l'absence de réservoirs appropriés Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. 1621 Valence 3LEGS OIL&GAS 5 801 18/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1622 1623 Bollwiller Rozay-en-Brie THERMOPYLES VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 270 144 25/06/2010 16/08/2010 rejet implicite rejet implicite 1624 Cahors 3LEGS OIL&GAS 5 710 19/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1625 Champfleury CONCORDE ENERGY 596 20/08/2010 rejet implicite 1626 Marigny VERMILION 864 20/08/2010 rejet implicite 1627 Sézanne BLUEBACH 273 25/08/2010 rejet implicite 1628 Sommesous BLUEBACH 202 25/08/2010 rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1629 1630 1631 1632 1633 1634 Sézanne Bonne Voisine Gastins Everly Varreddes Courpalay VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE NORECO VERMILION VERMILION VERMILION BLUEBACH 864 671 144 775 629 118 27/08/2010 27/08/2010 07/09/2010 07/09/2010 07/09/2010 10/09/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite désistement rejet implicite Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 22/09/2011 1,0 1635 1636 1637 1638 1639 1640 Deux-Nanteuil Pierre Morains Bellechaume Courchamp Courchamp Samois-sur-Seine CONCORDE ENERGY JOG CORPORATION, CONTINENTAL RESOURCES BLUEBACH VERMILION BASGAS ENERGIA FRANCE 841 14/09/2010 rejet implicite 597 402 52 52 370 21/09/2010 10/09/2010 26/10/2010 29/10/2010 25/05/2010 26/09/2011 1,0 désistement rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. 22/09/2011 0,9 REALM 1641 1642 Savigny (extension) GEOPETROL Montélimar (extension) TOTAL E&P France 54 1 859 17/06/2010 15/10/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite arrêté de rejet 101 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 102 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire ??? Beaumont de Laumagne BNK France SAS ??? 07/12/2010 26/09/2012 1,8 arrêté de rejet l'objectif initial du permis est la recherche et l'exploitation de gaz de schistes qui, nonobstant une révision du programme des travaux et des engagements financiers, ne peut être atteint en l'état des connaissances que par un recours à la fracturation hydraulique Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Pithiviers Maisoncelles. la révision substantielle du programme de travaux consécutive à l'interdiction de la fracturation hydraulique requiert la présentation d'une nouvelle demande Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Permis n° 634, conjointement Concurrence Dicy ­ Cézy. disparition sans explication entre avril et mai 2013 (concurrence avec Courpalay, Courpalay, Rozay-en-Brie et Mauperthuis) ; Règlement de la concurrence (LAP du 30/04/2013), arrêté pour attribution en attente de signature Concurrence Dicy ­ Cézy. 1643 1644 1645 1646 Leudon-en-Brie (extension) Fontainebleau Maisoncelles Montfalcon VERMILION MORAINE* 52 344 200 5 792 21/10/2010 29/10/2010 02/11/2010 03/11/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet BASGAS ENERGIA FRANCE VERMILION MORAINE* BNK FRANCE 1647 1648 1649 1650 Mauperthuis Saint-Bernard Lauterbourg Dicy BASGAS ENERGIA FRANCE 24 2 623 328 636 08/11/2010 18/11/2010 02/11/2010 21/06/2010 27/08/2013 2,8 rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite BNK FRANCE GEOPETROL REALM 1651 Gastins (extension) VERMILION 2 22/12/2010 rejet implicite 1652 1653 1654 Cézy Véron BLUEBACH VERMILION 636 636 16 11/03/2011 11/03/2011 21/02/2011 22/09/2011 0,5 rejet implicite désistement rejet implicite Meaux (extension) REALM Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1655 Champagne-surSeine Bussy-Lettrée Arcis-sur-Aube Vatry CONCORDE ENERGY 132 18/05/2011 rejet implicite Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 1656 1657 1658 CONCORDE ENERGY Noreco Arcis-sur-Aube Sarl VERMILION 202 829 122 30/06/2010 27/08/2010 26/10/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite 1659 Coole VERMILION MORAINE* 841 15/12/2010 rejet implicite 1660 Champagne BASGAS ENERGIA FRANCE 1 687 17/12/2010 rejet implicite 1661 Soudé BLUEBACH 911 01/06/2011 rejet implicite 1662 Saint-Chéron BLUEBACH 1 219 14/06/2011 rejet implicite 1663 Templiers LUNDIN 1 066 06/09/2011 rejet implicite 1664 Camp de Mailly Est Champagne (extension) Herbsheim LUNDIN 699 15/09/2011 rejet implicite 1665 1666 LUNDIN BLUEBACH 517 506 06/10/2011 19/10/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 103 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 104 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 2 668 ND Date de pétition 08/11/2011 19/08/2011 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite en attente Commentaire 1667 1668 Marne Guyane Maritime UDO Guyane Maritime SHELF Montagne de Reims Rouffy ELIXIR PETROLEUM TOTAL E&P GUYANE France Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) 1669 TOTAL E&P GUYANE France ND 19/08/2011 en attente 1670 1671 BLUEBACH RESSOURCES SAN LEON 658 159 26/01/2011 19/12/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Rouffy ­ Estheria la société Hexagon Gaz Pte Ltd, qui n'a pas de références professionnelles opérationnelles, n'établit pas qu'elle dispose des capacités techniques et, au regard notamment du capital social de la société et de ses actionnaires, des capacités financières requises par les textes applicables Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. concurrence avec Shelf (Total), Papillon, Shelf (Tullow) et Kourou Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. 1672 Brive HEXAGON GAZ 1 777 20/09/2010 16/07/2014 3,8 arrêté de rejet 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679 1680 1681 Papillon Sula Demerara Est Sénonais Auvernaux Appoigny Chambrey Chaumes-en-Brie Tartas WESSEX, SATURN SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION France TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE CONCORDE ENERGY BLUEBACH RESSOURCES ELIXIR PETROLEUM BASGAS ENERGIA FRANCE GAS2GRID ND ND ND 134 544 607 66 24 2 822 22/07/2011 06/08/2012 03/05/2012 26/10/2011 07/01/2011 24/06/2011 08/11/2011 08/11/2010 18/10/2010 20/03/2014 1,6 en attente désistement en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente jugement du TA de Pau du 18/03/2014 annulant la décision implicite de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1682 1683 1684 1685 1686 1687 Éauze Les Deux Ormes Mirande Sens-Est (extension) Fregata Awara GAS2GRID 3 172 194 3 292 67 ND ND 01/10/2010 13/06/2012 18/03/2011 09/01/2012 27/03/2013 07/05/2013 07/01/2014 0,8 en attente rejet implicite en attente rejet implicite désistement en attente Concurrence Eauze ­ Belmont. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cergy) Concurrence Sine Muros, Deux Ormes, Baleine et Courgivaux. Concurrence Mirande, Astarac et Lias. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Toulouse) Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) VERMILION GAS2GRID SAN LEON SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION FRANCE ESSO GUYANE FRANÇAISE E&P Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Deux Ormes (demande implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Courgivaux. Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Lias. Concurrence Guyane Maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Eauze ­ Belmont Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Astarac. 1688 Guyane Maritime SHELF HARDMAN PETROLEUM France ND 17/05/2013 en attente 1689 1690 1691 1692 1693 1694 1695 Baleine Astarac Kourou Coudray Saut du Postillon Belmont Lias HESS OIL France 195 1 388 ND 544 544 3 185 3 292 17/05/2013 20/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 22/05/2013 rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente VERMILION TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION GEOPETROL BNK FRANCE BNK FRANCE 105 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 106 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 22/05/2013 23/05/2013 23/05/2013 24/10/2011 29/04/2013 29/04/2013 18/07/2013 19/11/2013 21/05/2014 17/03/2014 16/07/2012 03/03/2014 22/09/2014 07/04/2014 12/09/2014 28/02/2014 14/10/2014 14/10/2014 28/10/2014 08/08/2014 08/08/2014 06/10/2014 30/06/2014 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1696 1697 1698 1699 1700 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709 1710 1711 1712 1713 1714 1715 1716 1717 1718 Estheria Sine Muros Courgivaux Nord-Cambrai la Seille l'Albe la Bourdette Achenheim Grabenbruch Boissy Moustey les Trois ÉÐchés Acionna Pays Champenois Broussy Europa Maritime Europa Maritime Profond Beliet Salles Péléou Beckenrand Séméacq Parentis Maritime Sud LUNDIN LOIL COMPANY CONCORDE ENERGIE France BASGAS ENERGIA FRANCE ELIXIR PETROLEUM ELIXIR PETROLEUM VERMILION BLUEBACH VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE EG LORRAINE VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE MAREX, SOUTH ATLANTIC PETROLEUM GEOTECH HONGKONG PERF'ENERGY PERF'ENERGY VERMILION VERMILION Celtique Énergie, Investaq Énergie SAS Red Rio Petroleum, Saturn Petroleum 43 194 194 772 726 198 275 731 731 504 1 336 1 250 504 338 350 ND ND 349 142 759 201 1 479 3 587 rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente en attente rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente Concurrence Rouffy (demande implicitement rejetée) Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Baleine et Courgivaux. Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Baleine. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Moustey - Bellet - Salles -Peleou Concurrence partielle avec La Seille et L'Albe, qui ont fait l'objet d'une décision implicite de rejet Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 107 Annexe 7 : Liste des permis exclusifs de recherche accordés depuis 1983 (données collectées par la mission) Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 108 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 25/05/1981 11/06/1981 12/01/1981 20/09/1979 02/03/1981 28/07/1981 15/10/1980 09/03/1981 22/12/1980 16/01/1981 31/03/1981 05/02/1982 05/02/1982 18/12/1981 22/04/1982 17/12/1981 18/11/1981 17/12/1981 18/06/1980 05/02/1982 18/12/1981 22/09/1981 29/05/1978 26/08/1981 19/05/1983 02/12/1982 22/10/1982 10/12/1982 18/05/1983 18/05/1983 17/03/1982 28/04/1982 18/06/1980 28/07/1983 03/08/1983 23/12/1983 02/01/1982 18/07/1983 18/12/1981 29/07/1983 date d'octroi du permis 03/01/1983 07/02/1983 24/02/1983 18/03/1983 18/03/1983 18/03/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 16/05/1983 01/07/1983 16/09/1983 22/09/1983 07/10/1983 07/10/1983 07/10/1983 25/10/1983 28/12/1983 09/01/1984 09/01/1984 07/02/1984 08/03/1984 19/03/1984 19/03/1984 28/06/1984 28/06/1984 17/07/1984 17/07/1984 19/09/1984 22/10/1984 29/10/1984 02/11/1984 31/12/1984 31/12/1984 18/01/1985 22/02/1985 22/02/1985 16/04/1985 date de publication 16/01/1983 09/02/1983 03/03/1983 23/03/1983 24/03/1983 24/03/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 20/05/1983 06/07/1983 23/09/1983 30/09/1983 18/10/1983 18/10/1983 18/10/1983 28/10/1983 30/12/1983 13/01/1984 14/01/1984 10/02/1984 17/03/1984 25/03/1984 25/03/1984 30/06/1984 30/06/1984 25/07/1984 25/07/1984 22/09/1984 27/10/1984 06/11/1984 10/11/1984 08/01/1985 08/01/1985 24/01/1985 26/02/1985 06/03/1985 18/04/1985 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 30/05/1986 29/06/1987 03/03/1995 23/03/1987 24/03/1989 18/03/1985 01/01/1989 18/05/1988 18/05/1993 16/01/1991 16/01/1991 20/05/1987 30/01/1985 30/09/1989 01/09/1991 18/10/1988 28/10/1987 30/12/1995 12/03/1985 19/03/1993 06/06/1986 nom du permis opérateur motif de fin du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Total SNEA SNEA, BP SNEA, BP Replor BP Euromin, Inverness, Bula SNEA BP, SNEA Esso Esso, Petrorep Eurafrep Eurafrep SNEA Esso, SNEA SNEA SNEA, Esso SNEA SNEA SNEA, Total Peninsula, Terra Enterprise, Teredo BP, SNEA SNEA, Triton, Total SNEA Esso, SNEA SNEA, BP, Petrorep Esso, SNEA Esso, SNEA, PSH, Ranger Triton, Total, BP Ferrand, Hargrove Peninsula, Terra SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep Eurafrep, Coparex Replor Triton, BP, ISE SNEA Esso, SEAXE, Total 1674 1999 465 1524 68 508 2152 2083 916 1243 395 510 197 519 213 72 879 291 1509 489 1200 716 1815 202 291 352 133 220 331 397 1980 750 2080 66 287 383 138 201 664 263 3,0 6,1 1,2 7,6 0,0 3,2 1,3 2,7 2,0 2,4 2,1 0,6 0,2 2,3 2,1 3,0 21,0 4,6 1,2 1,1 1,1 2,5 1,5 2,2 1,5 5,3 0,3 3,1 3,8 2,6 1,8 2,5 3,7 0,3 0,2 1,5 0,1 0,9 1,5 1,7 4 5 4 4 2 5 4 5 5 4 4 4 3 5 3 3 4 5 4 4 4 4 5 3 5 4 1,5 4 4 4 3 4 5 3 4 5 3 3 5 4 06/12/1988 04/12/1986 ????????? 23/11/1990 05/05/1988 11/01/1988 4 2 18/09/1992 12/01/1988 4 2 ???????? 5 4 4 renonciation renonciation expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration désistement renonciation renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration arrêté de rejet expiration renonciation expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation 28/05/1990 23/11/1987 03/03/1988 26/03/1990 5 3 2,9 4 06/04/1994 12/04/1991 11/08/1993 5 4 3 24/10/1989 22/01/1990 4 4 20/01/1993 4 01/01/1992 04/01/1988 3 ??????? 17/03/1993 25/03/1989 25/03/1988 30/06/1988 25/07/1996 27/10/1993 22/09/1991 26/05/1986 06/11/1989 08/01/1989 08/01/1993 20/12/1989 28/04/1993 16/11/1992 26/02/1988 15/11/1990 15/11/1990 14/09/1989 2,6 4 4 4 02/02/1995 4 01/07/1992 27/07/1988 07/03/1991 20/02/1989 08/04/1991 3 3 31/03/1992 3 ???????? 3 4 04/08/1992 3 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Juillet 2015 nom du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Légende : Période initiale Première prolongation Deuxième prolongation Troisième prolongation Date de pétition Date de demande de prolongation Date de fin du permis Janvier 1995 Janvier 2000 Janvier 2010 Janvier 1980 Janvier 2005 2016 109 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 110 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 22/06/1983 19/12/1983 18/01/1984 18/01/1984 28/11/1983 11/07/1983 23/02/1984 24/07/1981 20/12/1983 20/12/1983 19/01/1977 07/02/1980 10/10/1967 20/12/1983 04/07/1984 02/02/1982 25/05/1984 12/01/1984 24/04/1984 24/04/1984 09/04/1984 11/07/1983 11/07/1983 23/11/1984 23/05/1984 05/04/1984 05/04/1984 07/03/1984 07/03/1984 07/03/1984 12/11/1984 13/03/1984 29/04/1985 30/05/1980 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 date d'octroi du permis 16/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 28/06/1985 13/09/1985 11/09/1985 26/09/1985 26/09/1985 01/10/1985 01/10/1985 01/10/1985 26/09/1985 09/12/1985 11/12/1985 23/12/1985 06/01/1986 12/02/1986 12/02/1986 12/02/1986 25/02/1986 25/02/1986 09/05/1986 17/06/1986 26/06/1986 26/06/1986 09/07/1986 09/07/1986 09/07/1986 10/09/1986 10/09/1986 24/12/1986 09/01/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 date de publication 18/04/1985 02/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/07/1985 18/09/1985 19/09/1985 03/10/1985 03/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 11/10/1985 14/12/1985 18/12/1985 27/12/1985 10/01/1986 25/02/1986 27/02/1986 27/02/1986 02/03/1986 02/03/1986 13/05/1986 20/06/1986 03/07/1986 03/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 14/09/1986 14/09/1986 27/12/1986 17/01/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 1ère prolongation durée date de décision 28/01/1991 22/01/1991 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 18/04/1993 02/05/1993 24/10/1986 03/05/1988 03/05/1989 21/08/1991 18/09/1988 14/03/1989 03/04/1994 31/07/1987 06/10/1997 14/02/1989 11/10/1994 14/12/1991 18/12/1988 27/12/1998 01/01/1991 19/02/1990 27/02/1994 14/10/1988 02/03/1994 02/03/1994 07/05/1987 20/06/1989 03/07/1995 19/06/1991 13/03/1990 23/03/1990 20/08/1990 14/09/1991 24/08/1989 09/03/1994 10/02/1989 05/04/1990 13/03/1990 11/02/1990 nom du permis opérateur motif de fin du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne SNEA, BP, DFDPBP, Total Petrorep, Total, Coparex, SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep, Coparex Coparex Euromin, Teredi, BHP Eurafrep SNEA Total, Triton, ISE Total, Triton, ISE Eurafrep Total Total Total, Triton, ISE Eurafrep, Replor Eurafrep SNEA, Total, BP, SFEPP SNEA, BP Esso, SNEA Esso, SNEA Sun SEAXE SEAXE, Total, ISE Coparex Esso, SNEA, Total BP, Eurafrep, Clyde Eurafrep, BP, Clyde Total, BP, Clyde Total, Eurafrep, ISE Eurafrep, Total, SNEA Esso, SNEA Eurafrep, SNEA Petrorep, Coparex Coparex, Total SNEA, Esso, Total Sun Total, Esso Esso, Ultramar Shell, SNEA 329 201 66 66 132 662 142 1305 132 66 436 655 616 199 66 132 1520 219 947 949 942 737 867 66 133 198 198 263 589 394 220 133 64 2170 325 256 366 354 199 2,1 1,1 0,9 0,9 0,9 1,4 0,2 0,9 1,1 0,9 0,3 4,7 3,8 1,5 0,1 0,2 10,7 6,7 3,4 3,4 4,9 1,5 2,0 1,3 3,2 1,0 1,0 2,6 5,3 4,6 1,5 1,2 1,3 4,4 4,6 2,3 3,0 3,0 1,1 4 4 3 3 4 4 3 5 2,5 2,5 4 4 4 3 3 3 5 5 4 4 4 4 4 2 3 3 3 4 5 5 5 3 2 5 4 4 4 4 3 4 4 expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration désistement arrêté de rejet renonciation renonciation renonciation expiration ??????? 14/11/1989 28/02/1991 3 4 30/04/1993 23/09/1994 3 4 06/02/1991 18/11/1990 14/05/1993 3 3 4 15/06/1994 3 12/03/1996 4 25/03/1992 12/11/1991 13/09/1991 4 4 4 11/12/1989 ???????? 3 30/09/1994 3 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse ??????? 12/07/1990 2 01/01/1992 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse 2016 111 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 112 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/07/1984 30/07/1984 16/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 27/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 30/07/1984 13/03/1985 28/03/1985 08/02/1985 24/04/1984 06/06/1984 06/06/1984 06/06/1984 07/12/1984 18/12/1984 25/05/1984 25/05/1984 03/07/1984 08/10/1984 11/01/1985 11/01/1985 31/10/1984 20/02/1985 19/12/1984 31/10/1984 11/01/1985 19/12/1984 27/02/1985 03/12/1984 25/03/1985 29/10/1985 date d'octroi du permis 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 17/02/1987 16/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 10/06/1987 10/06/1987 10/06/1987 22/06/1987 21/09/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 23/11/1987 date de publication 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 14/02/1987 14/02/1987 21/02/1987 19/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 13/06/1987 13/06/1987 13/06/1987 28/06/1987 25/09/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 28/11/1987 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 08/02/1989 21/11/1989 23/07/1990 13/02/1993 13/02/1993 13/02/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney Triton Total, SNEA, Esso, Clyde Total, Esso Esso, Total, SNEA, Conoco Total, Triton, Ultramar Clyde, Triton SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Triton, Total, SNEA, Coparex Esso, SNEA, Dyas, Ultramar Esso, SNEA Weaver, Tesoro SNEA, Esso Clyde, Ultramar, Esso, GC, Enterprise SNEA, GC, Dyas Total, Esso, Clyde, GC BP, Total, Enterprise Esso, Total Sun, Esso Esso, BP, SNEA SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Weaver, Tesoro Windsor Esso, Coparex, Ultramar, Teredo 40 200 26 96 133 334 200 233 517 430 1632 5142 471 874 145 292 218 593 527 396 1519 1130 460 330 329 132 524 329 526 264 330 1730 263 370 1,7 5,2 1,5 2,3 3,5 2,3 2,7 5,0 3,0 2,3 3,8 4,6 2,7 6,1 1,8 2,7 3,2 1,7 6,9 6,1 6,1 3,5 1,4 2,7 4,3 1,1 6,4 5,2 2,4 4,9 2,7 2,0 4,9 2,3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 4 5 4 5 4 4 4 5 5 5 5 4 4 5 4 4 4 4 5 4 5 5 4 5 ??????? ??????? 12/09/1991 ?????? 13/09/1991 3 3 renonciation désistement désistement expiration expiration expiration 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 04/10/1989 13/02/1993 08/03/1991 12/11/1993 1 5 11/10/1990 16/10/1991 03/08/1995 20/02/1990 08/03/1991 renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation désistement 13/06/1992 13/06/1992 21/10/1993 03/03/1993 03/01/1995 4 5 4 07/04/1998 5 13/06/1996 16/10/1991 25/09/2001 10/10/1995 05/10/1990 09/06/1993 3 01/10/1991 10/10/1994 10/10/1991 14/04/1993 10/10/1991 09/10/1991 11/10/1991 11/10/1992 11/10/1992 06/10/1991 27/01/1994 5 28/11/1997 expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne Esso, Coparex 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs SNEA, Esso, Sun Fina, BP Total, Esso, Fina Total, Fina, SNEA, Ultramar Coparex, Esso Esso, Total, SNEA Eurafrep, Esso, , Fina Ferrand, Hargrove Teredo, CNE, Enterprise, Ultramar SNEA, Esso numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs 2016 113 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 114 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 12/02/1986 21/12/1984 27/09/1984 15/11/1985 27/06/1986 31/05/1985 26/04/1985 21/02/1986 20/12/1984 20/12/1985 07/12/1984 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 19/02/1986 07/03/1985 07/03/1985 27/05/1986 27/05/1986 09/09/1987 23/05/1984 15/10/1986 14/10/1985 26/05/1987 26/05/1987 27/01/1986 27/01/1986 22/05/1985 22/05/1985 26/11/1985 19/02/1986 19/02/1986 date d'octroi du permis 08/12/1987 11/12/1987 04/01/1988 22/02/1988 25/04/1988 02/05/1988 07/05/1988 02/06/1988 29/07/1988 29/07/1988 29/07/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 19/12/1988 03/02/1989 03/02/1989 24/02/1989 24/02/1989 20/03/1989 24/03/1989 24/03/1989 29/03/1989 17/04/1989 17/04/1989 17/05/1989 17/05/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 date de publication 12/12/1987 17/12/1987 10/01/1988 26/02/1988 30/04/1988 06/05/1988 08/05/1988 09/06/1988 14/08/1988 14/08/1988 14/08/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 24/12/1988 07/02/1989 07/02/1989 28/02/1989 28/02/1989 23/03/1989 31/03/1989 01/04/1989 01/04/1989 22/04/1989 22/04/1989 19/05/1989 19/05/1989 20/08/1989 20/08/1989 24/08/1989 27/08/1989 27/08/1989 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 12/12/1992 10/01/1992 13/01/1992 01/03/1991 06/05/1992 08/05/1992 09/06/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin Conoco, Nippon MC Coparex, SNEA SNEA, CNE, Teredo Coparex Premier SNEA, Esso, BP Springfield, Westbank Esso SNEA, Esso Eurafrep SNEA, GC, RWE Ducotech, PSH, LL&E Total, Conoco, Eurafrep SNEA, Enterprise, Conoco SNEA, Agip, Enterprise Total, SNEA Esso BP, Fina, Clyde BP, Fina, Agip Ultramar, PSH, Triton SNEA, Apache, Canyon Coparex Esso Weaver, Tesoro PSH, Ranger, MacMillan, AGIP Agip, Teredo, CNE, Apache SNEA, BP Esso, Clyde, GC, MacMillan Rosewood Triton, Replor, Pict SNEA, Total, Fina, BP Conoco, Esso, Rosewood BP SNEA, BP, Rosewood BP, Triton, Clyde, GC, Hadson Esso, SNEA Esso, SNEA Coparex Teredo, CNE 2030 333 401 264 2553 146 607 1452 334 393 2149 64 132 133 217 248 58 251 267 267 246 66 879 676 336 522 219 394 198 262 60 64 145 363 256 518 124 200 200 9,5 2,9 1,7 2,4 1,3 3,8 1,1 1,4 1,7 1,5 3,0 1,8 3,8 2,7 5,6 5,0 2,3 6,4 4,9 3,7 2,1 1,1 1,4 2,4 2,3 3,2 1,4 3,4 2,4 1,5 1,5 1,5 0,8 1,5 5,2 2,9 1,2 1,1 0,6 5 3 4 5 5 4 4 5 4 4 5 4 3 4 3 3 3 4 4 4 4 3 5 4 4 4 5 5 3 3 3 3 4 4 4 5 3 3 4 expiration expiration renonciation renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration renonciation désistement désistement renonciation expiration 21/10/1993 4 01/08/1992 14/08/1992 14/08/1993 13/11/1991 13/11/1994 13/11/1996 13/11/1996 13/11/1994 16/11/1994 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1996 24/12/1991 07/02/1994 07/02/1993 28/02/1993 06/11/1992 13/08/1993 25/11/1993 27/01/1994 07/07/1993 13/08/1993 3 4 3 3 3 12/08/1996 2 25/11/1993 4 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 30/08/1995 12/03/1996 5 5 26/06/2000 3 01/04/1992 ??????? 04/09/1998 31/03/2002 29/11/1991 19/04/1993 03/07/1996 04/12/1991 19/05/1993 01/08/1993 13/08/1993 3 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 11/09/1995 5 18/01/2000 5 20/08/1990 27/08/1992 27/08/1993 renonciation expiration expiration numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 2016 115 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 116 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 23/09/1985 02/09/1985 16/09/1985 02/09/1985 15/11/1985 15/11/1985 01/07/1987 02/07/1987 23/07/1987 01/03/1988 20/04/1988 21/12/1987 10/09/1987 25/08/1987 28/07/1988 10/06/1986 18/06/1986 25/06/1987 21/12/1988 20/11/1987 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 22/12/1987 17/07/1989 22/07/1987 31/07/1988 06/09/1988 06/09/1988 06/09/1988 14/04/1989 06/02/1989 12/05/1988 25/08/1987 10/08/1987 10/08/1987 25/08/1987 10/08/1987 date d'octroi du permis 17/01/1990 14/02/1990 16/02/1990 16/02/1990 14/09/1990 14/09/1990 14/09/1990 05/10/1990 18/12/1990 21/02/1991 21/02/1991 14/05/1991 13/09/1991 13/09/1991 18/09/1991 18/09/1991 13/09/1991 23/09/1991 23/09/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 28/10/1991 10/12/1991 07/01/1992 07/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 17/03/1992 18/03/1992 18/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 date de publication 21/01/1990 17/02/1990 20/02/1990 20/02/1990 27/09/1990 27/09/1990 27/09/1990 25/10/1990 11/01/1991 24/02/1991 24/02/1991 17/05/1991 19/09/1991 19/09/1991 24/09/1991 24/09/1991 27/09/1991 28/09/1991 28/09/1991 09/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 01/11/1991 17/12/1991 14/01/1992 14/01/1992 18/01/1992 21/01/1992 21/01/1992 21/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 1ère prolongation durée date de décision 27/12/1995 12/03/1996 2ème prolongation durée date de décision 20/05/1999 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 21/01/2002 01/09/1992 20/02/1998 21/08/1992 27/09/1994 27/09/1994 27/09/1994 17/05/1993 11/01/1995 16/04/1992 01/03/1992 11/03/1993 01/09/1992 07/04/1995 24/09/1994 24/09/1999 27/09/1996 02/08/1999 28/09/1996 01/02/1993 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 nom du permis opérateur motif de fin du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein Hunt, ISE, Enterprise Total, Hunt, CSX SNEA, Esso, BP SNEA, Eurafrep Eurafrep, Esso, , Fina, Replor Replor, Bula Coparex, Eurafrep SNEA, GC, Deutsche Texaco Ducotech, LLE Coparex Coparex Ultramar Apache Garnet Elf, Canyon Texas Crude, Francep Elf Coparex, GC, Canyon Hunt Ducotech, PSH, Brabant, Trend, Yates Windsor Windsor Windsor Windsor Canyon Canyon Garnet Elf Fina Triton Fina Windsor Brabant Esso Ducotech, Triton, Ultramar Canyon, Triton, PSH Esso, Canyon Fina, Triton, Ultramar Fina 552 145 242 146 461 918 266 140 459 132 132 3539 471 536 197 1647 2874 198 4990 134 756 826 1076 771 607 197 434 56 777 568 565 66 88 199 231 255 199 198 229 0,6 2,6 4,6 1,5 0,5 0,6 1,8 0,2 3,4 1,0 1,0 1,4 2,1 1,5 2,3 4,0 3,0 1,8 2,7 2,0 1,2 0,9 0,9 0,9 2,7 2,9 1,3 0,8 1,0 0,7 0,5 0,9 1,5 1,8 2,7 2,1 2,0 3,0 1,5 4 5 5 3 4 4 4 5 4 3 4 4 4 4 3 4 5 3 5 3 5 5 5 5 4 4 4 4 5 5 5 5 5 4 3 4 4 4 3 4 3 4 expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation renonciation expiration expiration expiration désistement désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 22/07/1997 24/04/1996 4 3 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 22/07/1996 22/07/1996 4 4 07/04/1998 5 17/12/1999 14/01/1996 14/01/1996 18/01/1997 19/07/1993 21/01/1997 21/03/2002 24/03/1997 27/01/1995 27/03/1995 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 27/02/1997 4 27/03/2000 02/03/1995 27/03/1996 27/03/1995 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 2016 117 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 118 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 10/08/1987 20/11/1987 23/07/1987 10/08/1987 23/07/1987 15/04/1988 15/04/1988 18/07/1989 25/04/1989 12/12/1988 02/09/1988 28/07/1988 28/07/1988 08/10/1990 20/02/1990 20/02/1990 29/06/1989 11/07/1989 29/06/1989 16/03/1990 13/12/1991 20/03/1991 09/03/1990 18/04/1990 13/07/1988 13/07/1988 10/09/1989 05/02/1990 16/05/1990 07/10/1991 26/05/1992 26/05/1992 16/08/1990 26/04/1990 19/10/1993 07/05/1993 18/05/1993 03/03/1993 21/05/1992 date d'octroi du permis 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 31/03/1992 20/05/1992 19/05/1992 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/09/1992 04/12/1992 22/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 04/03/1993 04/03/1993 04/03/1993 10/03/1993 10/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 05/01/1994 06/01/1994 06/01/1994 06/04/1994 13/04/1994 27/03/1995 27/03/1995 03/04/1995 21/07/1995 21/07/1995 date de publication 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 28/03/1992 28/03/1992 01/04/1992 24/05/1992 06/06/1992 06/06/1992 19/07/1992 19/07/1992 26/09/1992 10/12/1992 29/12/1992 02/01/1993 02/01/1993 02/01/1993 07/03/1993 07/03/1993 07/03/1993 13/03/1993 13/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 26/03/1993 26/03/1993 11/01/1994 14/01/1994 14/01/1994 13/04/1994 21/04/1994 01/04/1995 01/04/1995 07/04/1995 28/07/1995 28/07/1995 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/03/1997 31/05/2002 27/03/1995 nom du permis opérateur motif de fin du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy Elf, Esso, Fina Trilogy, Cabeen, PSH Elf Elf, Total Total, Elf Cabeen, Trilogy Petrorep Triton Elf, Fina Elf, Triton Triton, BGE&P Ducotech, PSH Elf, Ducotech Union Texas Coparex Coparex, PSH Esso, Coparex, Fina Esso, Elf Esso, PSH, Ranger Elf, DSM, Agip, Wascana DPF Coparex Esso Elf, Agip Kelt Kelt Cluff Canyon Elf, Esso, Petrorep Triton, MMPC Elf Elf Elf Kelt Elf, Coparex, Petrorep Elf Elf Esso, Elf Elf, Petrorep, Coparex 242 194 33 122 192 7055 357 736 104 64 153 265 66 528 201 200 420 279 489 482 858 71 497 1508 1153 945 1365 136 46 133 470 134 131 144 60 633 1563 199 367 3,5 1,9 1,2 1,5 1,8 4,6 0,3 1,5 1,6 1,2 1,7 2,3 1,4 1,3 0,5 1,1 1,7 0,7 2,3 0,8 1,5 0,9 0,9 2,3 0,8 0,8 4,6 1,1 0,8 1,4 2,0 1,8 1,2 0,2 0,3 1,5 3,0 1,1 1,8 5 5 3 3 3 4 4 4 3 3 3 4 4 5 3 3 5 4 5 5 4 3 5 5 5 5 4 3 3 3 5 5 3 5 5 5 5 4 5 09/12/1997 5 expiration désistement expiration 28/03/1996 28/03/1996 01/04/1996 24/05/1995 06/06/1995 06/05/1995 09/12/1997 4 19/07/2000 19/07/1996 10/12/1996 10/12/1995 29/12/1995 09/06/1993 09/06/1993 18/06/1993 17/10/1995 07/03/1997 12/01/1994 13/03/2003 13/01/1999 23/03/2003 23/03/1998 23/03/1997 26/03/1999 26/03/1996 11/01/1997 23/09/1999 08/08/1996 08/08/1996 21/04/1999 01/04/2000 04/09/1998 31/01/2000 17/07/2000 3 28/07/2000 expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration renonciation expiration désistement expiration expiration expiration expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation expiration expiration renonciation renonciation expiration 18/12/1998 17/07/2000 5 5 09/12/1997 3 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde 2016 119 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 120 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 21/07/1994 18/08/1993 22/08/1994 28/07/1994 10/01/1994 21/02/1994 26/03/1993 03/03/1995 09/08/1994 09/08/1994 28/12/1993 29/04/1994 29/04/1994 28/12/1993 14/10/1994 15/11/1995 10/01/1994 13/12/1995 19/04/1996 28/04/1997 24/03/1997 05/03/1997 17/12/1997 24/03/1998 11/05/1998 21/10/1997 24/03/1998 28/08/1998 24/10/1997 01/07/1998 24/10/1997 08/10/1998 23/12/1998 12/01/2000 18/05/1998 20/09/2000 26/04/2001 20/09/2000 date d'octroi du permis 15/09/1995 06/11/1995 31/10/1995 06/12/1995 03/01/1996 01/02/1996 09/02/1996 30/01/1996 22/03/1996 22/03/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 13/05/1996 04/07/1996 11/09/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/02/1998 23/04/1998 29/07/1998 15/02/1999 06/07/1999 07/07/1999 13/10/1999 17/12/1999 17/12/1999 23/06/2000 23/06/2000 23/06/2000 07/07/2000 07/07/2000 31/10/2000 29/05/2001 08/08/2002 08/08/2002 20/09/2002 date de publication 27/09/1995 09/11/1995 11/11/1995 16/12/1995 11/01/1996 07/02/1996 13/02/1996 17/02/1996 10/04/1996 10/04/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 27/07/1996 15/09/1996 17/12/1996 13/12/1997 10/04/1998 15/05/1998 05/09/1998 16/03/1999 29/07/1999 07/08/1999 05/11/1999 29/12/1999 29/12/1999 06/07/2000 06/07/2000 06/07/2000 22/07/2000 22/07/2000 09/11/2000 01/06/2001 21/08/2002 21/08/2002 01/10/2002 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/09/1999 09/11/2000 11/11/2001 16/12/2000 11/01/2000 09/03/2001 13/02/2001 04/09/1998 10/04/2001 04/09/1998 04/06/2005 04/06/2000 nom du permis opérateur motif de fin du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin Canyon Esso Esso, Elf Enron Canyon MMPC Elf Elf Hadson Elf Hadson, Coparex Hadson, MMPC MMPC Coparex Elf MMPC Canyon Coparex, Canyon Esso, Vermilion Gulf Canada Texas Ranger Coparex Ranger, Amerada Bow Valley, Egdon Pacifico Bow Valley, Egdon Bow Valley, Egdon, Vermilion Madison Géopétrol Vermilion Vermilion Maurel & Prom, Vermilion Coparex Planet Oil Vermilion Egdon, Sterling, Eagle Madison 66 527 213 198 66 198 528 90 841 398 265 265 383 199 ND 66 66 123 2422 3251 2285 11700 841 10900 850 101 1578 715 203 208 775 1099 60 836 0,6 2,4 1,4 0,8 1,1 1,1 1,5 0,9 1,6 1,5 0,8 1,3 1,9 0,5 7,6 0,8 0,5 0,8 27,5 8,1 2,0 4,1 1,2 3,8 2,4 0,1 1,1 2,0 0,2 0,9 3,4 3,0 0,5 1,2 22,7 4 5 3 5 4 3 5 3 5 5 3 4 4 3 5 5 4 3 5 3 4 5 5 5 3 3 3 4 5 4 4 5 5 5 5 5 3 4 18/01/2000 3 18/01/2000 27/11/2000 18/01/2000 3 4 3 12/03/2003 10/11/2004 12/03/2003 3 4 3 expiration expiration expiration expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration désistement expiration expiration désistement expiration désistement expiration expiration expiration 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 04/06/2005 31/10/2000 27/07/2001 26/06/2000 09/08/1999 13/12/2012 04/12/2008 09/06/2010 15/05/2006 05/09/2003 29/09/2003 23/02/2004 02/06/2003 19/10/2004 5 5 4 5 08/03/2010 11/10/2006 5 3 09/04/2010 5 29/07/2004 07/08/2002 21/04/2004 29/12/2002 29/12/2003 26/04/2006 06/07/2004 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 17/12/2004 4 28/01/2009 5 23/02/2015 2,5 15/03/2006 22/07/2005 09/11/2005 02/07/2007 15/02/2007 14/03/2008 5 3 3 22/12/2011 19/01/2010 10/09/2010 5 21/08/2007 5 4 19/04/2013 1201 1230 742 1,1 0,2 0,4 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 2016 121 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 122 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 05/05/2000 20/09/2000 30/05/2002 30/05/2002 30/05/2002 10/07/2000 21/08/2002 26/07/2002 17/07/2002 07/10/2004 30/06/2004 17/01/2005 15/02/2005 04/07/2005 10/06/2005 26/10/2005 29/09/2005 12/05/2005 17/01/2005 02/08/2005 17/11/2004 24/12/2004 30/06/2005 25/11/2005 10/04/2006 14/09/2006 16/08/2005 06/06/2006 19/06/2006 29/09/2005 10/04/2006 02/06/2006 11/10/2005 16/05/2006 06/03/2006 21/05/2007 28/02/2007 30/05/2007 28/07/2007 date d'octroi du permis 18/11/2002 29/10/2002 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 05/08/2004 10/11/2004 10/11/2004 26/11/2004 27/01/2006 03/02/2006 24/05/2006 28/09/2006 23/11/2006 08/02/2007 08/02/2007 15/02/2007 21/02/2007 21/02/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 27/07/2007 22/10/2007 22/10/2007 29/11/2007 19/12/2007 09/01/2008 09/01/2008 11/01/2008 04/03/2008 03/04/2008 09/04/2008 21/04/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 date de publication 28/11/2002 19/11/2002 16/06/2004 16/06/2004 16/06/2004 01/09/2004 25/11/2004 25/11/2004 30/11/2004 07/02/2006 15/02/2006 14/06/2006 03/11/2006 07/12/2006 20/02/2007 20/02/2007 23/03/2007 30/03/2007 19/04/2007 21/07/2007 21/07/2007 21/07/2007 28/07/2007 15/08/2007 31/10/2007 06/11/2007 08/12/2007 27/12/2007 18/01/2008 18/01/2008 19/01/2008 14/03/2008 16/04/2008 23/04/2008 31/05/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 1ère prolongation durée date de décision 02/07/2007 11/10/2006 17/01/2008 16/06/2008 2ème prolongation durée date de décision 01/03/2013 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville Marex, Maurel & Prom TGS-NOPEC Vermilion Madison Lundin, Madison, Vermilion RSM Héritage Héritage Héritage Encana Galli Coz, Tethis Oil Géopétrol Celtique Energy European Gas Limited Toréador Toréador Europa Oil and Gas Toréador Géopétrol Essence de Paris Vermilion, Lundin Vermilion European Gas Limited Lundin, Toréador, Encore Lundin Lundin Lundin Encore Total Europa Oil and Gas Millenium Géo Venture, Géopetrol Celtique Energy Exceed Energy Celtique Energy Gas2Grid, Gippsland offshore Petroleum Toréador Renouveau Energy Ressources Toréador Exceed 215 25000 335 134 191 24000 563 730 460 3478 1986 200 726 528 335 134 928 267 455 336 173 709 3795 444 396 264 403 507 835 468 200 3269 514 294 1238 266 461 105 781 2,7 4,6 0,4 0,6 2,0 1,1 0,6 0,6 4,5 15,2 1,2 0,4 1,4 8,7 1,3 0,1 2,6 1,2 1,6 0,1 3,0 0,4 4,0 3,5 1,5 1,0 2,0 4,0 5,4 0,9 1,0 1,5 1,3 0,8 2,2 1,0 0,4 0,6 1,7 4 3 5 3 3 5 3 5 4 4 5 3 3 5 4 4 5 3 3 3 4 3 5 4 5 3 3 5 4 4 4 5 5 5 5 4 3 4 5 4 5 3 5 5,3 15/07/2010 15/12/2009 14/02/2012 27/04/2009 16/02/2010 désistement 16/06/2009 19/12/2013 19/12/2013 expiration rejet prolongation rejet prolongation 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 09/04/2010 09/04/2010 16/06/2010 10/10/2014 07/09/2010 25/09/2013 3 5 4 5 5 4,9 23/11/2012 24/07/2013 12/02/2014 19/12/2014 08/01/2009 01/07/2014 16/08/2010 16/08/2010 19/12/2013 19/12/2013 30/03/2010 08/01/2009 21/07/2013 13/05/2011 25/03/2015 28/03/2012 14/02/2011 29/06/2012 27/06/2013 08/12/2010 22/10/2012 08/06/2012 expiration renonciation désistement rejet prolongation rejet prolongation expiration renonciation expiration renonciation renonciation 18/09/2013 5 03/06/2013 21/10/2013 3 5 03/06/2013 3 06/02/2014 27/08/2013 05/02/2015 3 4,7 14/09/2011 16/09/2014 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 30/10/2012 5 05/02/2015 25/02/2013 rejet prolongation renonciation 29/01/2013 05/04/2012 10/10/2014 05/02/2015 5 05/04/2012 5 19/12/2013 rejet prolongation 19/12/2013 rejet prolongation numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 2016 123 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 124 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/11/2007 22/06/2006 27/03/2007 06/04/2006 16/01/2007 14/06/2007 16/01/2007 14/06/2007 14/06/2007 03/07/2007 13/05/2008 16/01/2008 02/10/2007 28/02/2008 19/04/2007 18/02/2008 22/02/2008 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 30/05/2008 05/02/2009 05/08/2008 03/07/2008 06/11/2009 date d'octroi du permis 23/07/2008 27/10/2008 22/12/2008 22/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 28/05/2009 04/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 02/10/2009 02/10/2009 13/11/2009 16/12/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 16/06/2010 20/08/2010 10/09/2010 27/08/2013 27/08/2013 date de publication 19/08/2008 13/12/2008 30/12/2008 30/12/2008 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 11/06/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 10/12/2009 09/01/2010 30/03/2010 31/03/2010 31/03/2010 02/04/2010 02/04/2010 29/04/2010 23/07/2010 30/09/2010 21/10/2010 07/09/2013 07/09/2013 1ère prolongation durée date de décision 12/06/2015 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant SPPE Thermopyles SAS, Pilatus Nighthawk, Jupiter, Osceola Marex, Roc Oil East Paris Petroleum Vermilion Vermilion Egdon, Eagle, Nautical Egdon, Eagle, Nautical Toréador Lundin International Marex, Maurel & Prom Gazonor SA SPPE Lundin Vermilion Géopétrol Schuepbach Total, Devon Energie Montélimar SAS Mouvoil SA Schuepbach Bridgeoil Egdon, Eagle, YCI Resources Limited Gazonor Celtique Energy Poros SAS Terre SA Bluebach, Géopetrol 259 1176 9010 52990 5360 74 661 313 932 779 2698 60 432 770 2348 178 400 4414 4327 215 931 503 216 929 1470 459 20 328 1,6 1,5 27,9 47,3 3,0 0,6 0,4 2,5 1,2 1,6 3,0 2,5 0,7 3,3 1,5 3,4 1,0 1,7 37,8 1,0 39,9 1,5 1,4 1,9 1,1 3,0 0,2 1,0 5 5 5 5 5 4 4 4 5 5 5 4 5 5 5 4 5 3 5 5 3 4 5 5 5 5 3 4 5 19/09/2013 28/08/2013 21/08/2013 04/09/2013 25/09/2012 20/01/2013 19/09/2012 10/06/2014 20/06/2014 16/06/2014 24/06/2013 23/06/2014 24/06/2014 26/06/2014 expiration 02/06/2015 5 08/09/2014 12/10/2011 12/10/2011 02/12/2014 12/10/2011 19/02/2014 30/12/2014 16/03/2015 abrogation abrogation abrogation 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach 2016 125 126 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 8 : Note du 16 juillet 2015 de la Direction des Affaires Juridiques Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 127 128 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 129 130 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 131 132 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 133 134 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 135 INVALIDE) (ATTENTION: OPTION réation d'emplois locaux si ces projets se développaient. » « Les avis pertinents exprimés dans la consultation du public vont permettre d'améliorer la prise en compte du contexte environnemental et socio-économique de cette partie du territoire de la Guyane. Ces avis seront transmis aux opérateurs et aux autorités administratives afin que les questions, préoccupations et suggestions du public et des professionnels soient prises en compte pour la préparation des dossiers de déclaration et de demandes d'autorisations de travaux et qu'elles fassent l'objet d'informations et d'échanges dans le cadre des structures de concertation mises en place à cet effet en Guyane, sous l'autorité conjointe du Préfet et du Président du Conseil Régional. » Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 37 La mission estime que la mise en oeuvre de la participation du public reste à parfaire. Il lui apparaît souhaitable qu'elle soit mise en oeuvre, non pas à la fin de l'instruction d'une demande de permis de recherche et à la veille de la signature d'une décision d'octroi, mais dès que les demandes concurrentes ont été collectées et considérées comme recevables. La mission estime que cette manière de procéder serait non seulement cohérente avec le principe général de participation du public, mais aussi conforme aux dispositions du paragraphe II. de l'article L. 120-1-1 du Code de l'environnement (cf. encadré plus haut) : les décisions minières étant prises sur demande de l'opérateur, c'est bien le dossier de demande qui doit être, sans délai inutile, mis à disposition du public par voie électronique. La notice d'impact demandée aujourd'hui aux opérateurs et qui tend à devenir excessivement volumineuse devrait être conçue comme l'un des éléments-clé de cette consultation, destinée à éclairer le public en une vingtaine de pages maximum. La mission suggère que la consultation du public et la synthèse qui en résulte soient à chaque occasion placées sous la responsabilité d'une personnalité extérieure à la DGEC, clairement identifiée, idéalement un commissaire-enquêteur, ou plus simplement un membre du Conseil général de l'économie ou du Conseil général de l'environnement et du développement durable. La mission estime en dernier lieu que le recours au site internet de la (ou des) préfecture(s) concernée(s), plutôt qu'à celui du ministère, pourrait mieux témoigner d'un souci d'association du public directement concerné par l'éventuel octroi d'un permis de recherche. 2.4 La portée des rejets implicites Le décret du 2 juin 2006 prévoit que le silence gardé pendant plus de trois ans par le ministre chargé des mines sur une demande de concession ou pendant plus de deux ans sur une demande de permis exclusif de recherche vaut décision de rejet de cette demande et, le cas échéant, des demandes concurrentes. Le délai est de deux ans dans le cas des demandes de prolongation ou de mutation de concession, 15 mois dans le cas des permis de recherche. Cette disposition est, à notre connaissance, systématiquement rappelée aux pétitionnaires lorsque l'administration accuse réception de leur demande de permis. Elle leur ouvre une voie de recours en cas de délai de réponse excessif. D'après les documents de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015, dans un nombre important de cas, près d'une centaine sur 226 demandes en instance, les opérateurs ont à l'issue du délai de rejet implicite déposé un recours gracieux. Il nous a été indiqué que de telles demandes, non seulement ne reçoivent pas de réponse, mais ne donnent pas non plus lieu à un accusé de réception régulier, indiquant qu'à défaut de réponse expresse dans un délai de deux mois naîtrait une décision implicite de rejet du recours gracieux, attaquable au contentieux devant le tribunal administratif dans un délai de deux mois. Dans cette situation d'absence tant d'un accusé de réception régulier que de réponse expresse au recours gracieux, celui-ci peut être considéré comme ayant reçu une réponse implicite négative ­ mais indéfiniment contestable. Cette « pratique » de l'administration, délibérée ou non, si elle évite peut-être certains recours contentieux évite surtout de lever des ambiguïtés. Par ailleurs, dans 27 cas sur 226, les opérateurs ont interrogé l'administration, sur le fondement de la loi du 11 juillet 1979 relative à la motivation des actes administratifs et à l'amélioration des relations entre l'administration et le public, sur les motifs qui sous-tendaient le rejet implicite. Faute d'une réponse dans un délai d'un mois de l'administration énonçant les considérations de droit et de fait 38 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures qui constituaient le fondement de la décision implicite de rejet, l'illégalité des décisions de rejet reste invocable à tout moment. Le recensement des procédures contentieuses en cours met en évidence quelques recours contentieux engagés contre des décisions implicites de rejet et encore pendants : demande de concession de Faÿ ; demandes de permis de recherche d'Eauze, de Lyon-Annecy, de Mirande, de Shelf Total, de Shelf Tullow, de Guyane Udo et d'Awara ; demande de prolongation du permis de Romilly. D'ores et déjà, les tribunaux ont prononcé la suspension ou l'annulation de certains rejets implicites, l'administration ayant le plus souvent réitéré les décisions sous forme de rejets explicites. Mais dans un petit nombre de cas, les rejets implicites invalidés n'ont pas été régularisés par des décisions explicites. Il en est ainsi : du rejet implicite de la demande de permis de recherche Tartas, annulé le 18 mars 2014 par le T.A. de Pau ; du rejet implicite de la demande de mutation du permis Champrose, annulé le 18 juin 2014 par le T.A. de Melun, avec injonction au ministre de réexaminer la demande sous deux mois ; du rejet implicite d'une demande de mutation et d'une demande de prolongation afférant au permis Mairy, dont l'annulation a été assortie d'une injonction au ministre de réexaminer et de statuer par décision expresse sous peine d'astreinte : 10 000 par jour de retard pour la mutation (T.A. de Châlons du 20 mai 2014) et 10 000 par jour de retard pour la prolongation (décision du Conseil d'Etat T.A. du 17 juillet 2013). S'agissant plus particulièrement des permis de recherche, les tableaux de suivi du BEPH indiquent que 56 demandes de permis de recherche actuellement en cours d'instruction ont donné lieu à une décision implicite de rejet qui n'aurait donné lieu ni à un recours gracieux, ni à un recours contentieux, ni à une demande de communication des motifs. La mission n'a pas examiné individuellement les autres dossiers dans lesquels une décision implicite de rejet est intervenue et n'est pas en mesure de se prononcer sur la fragilité de ces décisions. Au demeurant, l'article R. 421-3 du code de justice administrative prévoit que les décisions de rejet implicites ne sont pas protégées par un délai de forclusion des recours, quand il s'agit de décisions prises après consultation obligatoire d'un organisme collégial. Aucune décision de justice n'a ainsi explicitement caractérisé le CGEIET, mais il pourrait être plaidé que, bien que réguliers, les rejets implicites demeurent indéfiniment attaquables. En outre, l'observation que dans de nombreux cas (cf. partie 4.) des étapes essentielles de l'instruction (demande d'avis du CGE, participation du public) n'ont pas été menées pourrait dans le cadre d'un contentieux contribuer à affaiblir la position de l'administration. Il reste que, même si davantage de décisions de rejet implicite venaient à être attaquées, et parfois même avec de bons arguments, la mission, confortée à cet égard par ses échanges avec le Conseil d'Etat, invite l'administration, d'une part à prendre acte des décisions de rejet implicite qui sont intervenues, s'agissant tout particulièrement des dossiers anciens ; et d'autre part, après en avoir informé les pétitionnaires, à en tirer les conséquences, en rouvrant les zones concernées à de nouvelles demandes de permis. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 39 3 UN VOLUME IMPORTANT ET HETEROGENE DE DEMANDES EN INSTANCE 3.1 Typologie des demandes Les tableaux de suivi du BEPH en date du 26 juin 2015 que la mission a examinés comportent 226 demandes en cours d'instruction à la fin du mois de juin 2015. Pour des besoins opérationnels, ces demandes sont réparties en plusieurs sous-ensembles : 5 autorisations de prospection préalable, 13 demandes d'octroi ou de prolongation de concession, 89 nouvelles demandes de permis de recherche, 29 demandes de prolongation ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés, 22 demandes, dites « encalminées », de natures diverses, 68 demandes, dites « CAB & CGE », également de diverses natures, en phase terminale depuis parfois des années. Cette ventilation ne correspond pas aux besoins de la mission, qui a préféré regrouper les dossiers par nature. Les 226 demandes en cours d'instruction se ventilent en définitive entre : 5 demandes liées à des autorisations de prospection préalable, 13 demandes liées à des concessions, 129 nouvelles demandes de permis de recherche (89 demandes identifiées comme telles, 24 demandes « CAB & CGE » et 16 demandes « encalminées »), 79 demandes de prolongations ou de mutation de permis de recherche antérieurement accordés (29 demandes identifiées comme telles, 44 demandes « CAB & CGE » et 6 demandes « encalminées »). Les 79 demandes de prolongation ou de mutation portent souvent sur les mêmes permis, qui ont occasionné des demandes multiples : prolongation exceptionnelle en plus d'une prolongation normale, pour tenir compte de délais indus ; double demande de prolongation à quelques années d'intervalles, quand la première prolongation demandée et non octroyée est venue à expiration ; demandes de mutation parfois multiples pour un même permis. En définitive, les 79 demandes élémentaires ne concernent en réalité que 45 permis de recherche. Par exemple, si 19 de ces 45 permis ont donné lieu à une seule demande de prolongation, 10 permis ont donné lieu à deux demandes et comptent pour 20 parmi les 79 demandes. A l'extrême, le permis de Mairy (annexe 7, permis n° 591) a donné lieu à trois demandes de prolongation et à deux demandes de mutation, toutes en attente de réponse ; à ce seul permis se rattachent cinq demandes sur 79. Si les demandes multiples, lorsqu'elles ont été présentées à des dates différentes, ont donné lieu à plusieurs instructions successives, elles sont appelées à recevoir des réponses concomitantes sous la forme d'un arrêté unique. La mission est donc conduite à raisonner en termes de nombre de permis plutôt qu'en nombre de demandes élémentaires. La réconciliation entre les 79 demandes et les 45 permis concernés s'explique par le tableau suivant : 40 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Nombre de demandes de prolongation 0 0 Nombre de demandes de mutation 2 1 2 permis x (0+1) = 2 demandes 1 permis x (0+2) = 2 demandes 1 19 permis x (1+0) = 19 demandes 5 permis x (1+1) = 10 demandes 6 permis x (1+2) = 18 demandes 2 10 permis x (2+0) = 20 demandes 1 permis x (2+1) = 3 demandes 1 permis x (3+2) = 5 demandes 3 Parmi les 226 demandes répertoriées et suivies par le BEPH, la mission a focalisé ses analyses sur trois catégories particulières de dossiers : 129 demandes de permis de recherche en cours d'instruction (cf. ci-dessous le paragraphe 3.2.3, à partir de la page 45) ; 42 permis de recherche ayant donné lieu à une ou plusieurs demandes de prolongation7 éventuellement complétées par une ou plusieurs demandes parallèles de mutation (cf. paragraphe 3.3.4, à partir de la page 50) ; 13 demandes d'octroi, de renouvellement ou d'extension de concession (paragraphe 3.4 à partir de la page 52). A contrario, la mission a choisi de laisser de côté les 5 demandes relatives à des autorisations préalables de prospection, ainsi que les trois permis Courtenay, Moussières et Guyane Maritime, qui ont donné lieu à des demandes de mutation non assorties de demandes de prolongation. 3.2 Les demandes initiales de permis 3.2.1 Une activité extrêmement cyclique Le site du MEDDE8 livre des statistiques sur l'activité d'exploration et d'extraction pétrolière, parmi lesquelles un historique des demandes de permis entre 1970 et 2007. Ces demandes, jusqu'à ce qu'elles aient éventuellement été déclarées recevables, n'ont pas donné lieu individuellement à publicité et la mission n'a pas non plus disposé d'information détaillée les concernant. 7 la mission n'a pas élucidé le sort du permis Caravelle, aux Antilles, accordé le 5 août 2004 pour 5 ans, dont la prolongation a été demandée le 27 avril 2009, sans jamais recevoir de réponse et sans que le dossier figure encore dans les tableaux de bord du BEPH http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-publications-et-les.html 8 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 41 Les données qui figurent dans la suite de ce rapport ne portent donc que sur les demandes qui, ayant été déclarées recevables, donnent lieu à des étapes d'instruction traçables. Celles-ci ont été systématiquement examinées à partir des demandes déposées en 1989. L'annexe 6 rend compte de ce travail, qui a consisté à analyser l'issue de l'instruction des demandes de permis de recherche déclarées recevables : octroi d'un titre minier, absence de suite liée à un désistement ou au règlement d'une situation de concurrence entre plusieurs opérateurs, rejet motiÎ ou absence de réponse. Le graphique ci-dessous compare, année par année, les deux séries de données : demandes totales et demandes déclarées recevables. Leur comparaison, moyennant quelques incohérences que la mission n'a pas su lever, donne à penser que le différentiel est peu significatif depuis la fin des années 1990 et que la quasi-totalité des demandes présentées sont déclarées recevables et instruites ; mais qu'auparavant une proportion importante des demandes n'étaient pas instruites audelà d'un examen de recevabilité relativement opaque. 200 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 demandes de permis (statistiques BEPH, de 1970 à 2007) demandes recevables (collectées par la mission) Figure 9 : flux annuel de l'ensemble des demandes de permis exclusifs de recherche et flux annuel des demandes ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande (sources : site du MEDDE, rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) Comme on le voit, le flux des demandes de nouveaux permis de recherche est très cyclique, fortement influencé par les perspectives d'évolution du prix des hydrocarbures, par les efforts mis en oeuvre par les Etats ­ dont la France ! ­ pour promouvoir l'exploration de leur sous-sol et par les évolutions techniques. Ainsi, la seconde moitié des années 1980 s'est caractérisée par un afflux important de demandes et la seconde moitié des années 1990 par un tarissement complet. De nouveau, la seconde moitié des années 2000 a donné lieu à une recrudescence de dossiers, qui a culminé en 2010 avec 49 demandes recevables. L'examen du délai de traitement des demandes de nouveaux permis de recherche (Figure 10 cidessous) met en évidence que les demandes enregistrées entre 1989 et 2007 sont majoritairement traitées en moins de trois ans et même, dans 30 % des cas, en moins de deux ans. 42 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures La situation qui prévalait à la fin des années 1980 est très différente de la situation actuelle : alors qu'à la fin d'une période d'activité soutenue, l'administration était parvenue à instruire 31 des 55 demandes recevables de 1989 en moins de trois ans, seules 7 des 31 demandes recevables de 2009 ont pu être instruites en moins de trois ans. La situation est allée depuis en empirant, jusqu'à une situation de perte de contrôle du délai d'octroi des permis de recherche. Figure 10 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir le délai dans lequel ces demandes ont par la suite été traitées 60 Pas de décision 50 40 30 20 10 0 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Décision en plus de trois ans Décision entre deux et trois ans Décision en moins de deux ans (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E., J.O.R.F. ; données collectées par la mission cf. annexe 6) L'histogramme ci-dessous des dossiers en cours d'instruction à la fin de chaque année met en évidence, compte-tenu de ce qui précède, un stock extrêmement fluctuant, proche de 200 à la fin des années 1980, retombé à quelques unités dans les années 2000, revenu progressivement à 123 à la fin de l'année 2014. Le volume actuel des demandes en instance n'est donc pas exceptionnel. Figure 11 : stock des demandes de permis de recherche en cours d'instruction à la fin de chaque année civile (sources : données brutes issues des rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, du bulletin mensuel d'information du BEPH, des cartes semestrielles présentant le périmètre des permis ; les données 2003 à 2005 ne sont pas disponibles) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 43 Mais à la différence de la fin des années 1980, le stock des demandes en attente comporte aujourd'hui une part prépondérante de dossiers très anciens : fin 1990, 40 dossiers en cours d'instruction sur 176 (soit 23 %) avaient été déposés depuis plus de trois ans alors que c'est le cas fin 2014 de 91 dossiers sur 123 (soit 74 %). 3.2.2 Une régulation des demandes par la recevabilité et par la concurrence plutôt que par des rejets motiÎs Il est intéressant d'examiner les réponses données au cours des 25 dernières années aux demandes de permis : sur 392 demandes examinées (cf. annexe 6), 126 restent en attente et 18 cas n'ont pas été élucidés9. Parmi les 248 décisions analysées, 157 ­ soit près des deux-tiers ­ ont donné satisfaction au pétitionnaire (en le conduisant éventuellement à s'associer, de bon ou de mauvais gré, à d'autres pétitionnaires qui avaient déposé des demandes concurrentes), 53 demandes (soit un peu plus de 20 %) ont été écartées dans le cadre de la mise en concurrence, 38 demandes (soit 15 %) ont été retirées ou ont fait l'objet d'une décision de rejet. Seules 10 % des décisions ont donné lieu à des décisions explicites de rejet. Ces décisions se répartissent en deux sous-ensembles : seize décisions de rejet, toutes sauf une prises entre 1992 et 1995, qui ont eu pour effet d'écarter un opérateur au profit de concurrents mieux-disants10 : Salon (arrêté du 21 avril 1992) ; Villenoy, Montry, Esbly Clyde, Esbly Rosewood et Esbly PSH (arrêté du 19 juin 1992) ; Merlaut (arrêté du 16 octobre 1991) ; Fleury (arrêté du 22 janvier 1992) ; Bas-Bugey (arrêté du 12 janvier 1993) ; Provence (Kelt, 24 mars 1993) ; Lons-le-Saulnier (Kelt), Lons-le-Saulnier (Union Texas), Bresse-Comtoise, Etang-de-Léon (arrêté du 27 avril 1993) ; Fosse Centrale de la Manche (arrêté du 9 mars 1994) ; Sare-Licq (arrêté du 15 septembre 1995) ; la décision Mas d'Azil, citée page 20, bien que plus récente (21 août 2006), se rattache à cette catégorie ; dix arrêtés de rejet, tous pris depuis 2012, qui ont conduit à refuser purement et simplement l'exploration d'une zone : Brignoles, Lyon-Annecy, Gréoux-les-Bains, Valence, Cahors, Montélimar (extension), Beaumont de Laumagne, Montfalcon (26 septembre 2012) ; Calavon (ex-Gargas, le 17/12/2014) ; Chevry et Brive (16 juillet 2014). Ces dernières décisions créent un nouveau paradigme, puisque l'action de l'administration avait conduit jusque-là à ne jamais écarter une opportunité d'exploration du sous-sol. Les occasions de formaliser et d'expliciter les motifs de refus d'une demande de permis de recherche ont donc été peu nombreuses. L'insuffisance des capacités techniques et financières d'un opérateur n'est presque jamais invoquée et les cas identifiés sont très récents (Gréoux-les-Bains, Calavon, Brive, Chevry). Il n'existe également qu'un exemple de permis rejeté au motif d'une notice d'impact indigente (Brive). 9 la mission s'interroge par exemple sur la réponse donnée à la demande de permis Sancerre (annexe 6, n° 1537) en date du 31 octobre 2006 et qui a disparu des tableaux de suivi du BEPH, sans explication, en septembre 2008 la mission n'a pas eu accès, malgré sa demande, aux arrêtés in-extenso 10 44 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Plusieurs décisions de rejet, postérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique (arrêtés Brignoles, Lyon-Annecy, Valence, Cahors, Beaumont de Laumagne) s'appuient sur le « raisonnement finaliste » : l'objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schiste ne peut être atteint, en l'état des connaissances, autrement que par le recours à la fracturation hydraulique. Cette interprétation de la loi du 13 juillet 2011, qui n'a pas été à ce jour invalidée par les tribunaux, aurait sans doute trouÎ à s'appliquer à d'autres demandes de permis en instance. Dans ces conditions, l'administration manque de précédents sur lesquels s'appuyer pour conforter de nouvelles décisions. Il apparaît au demeurant utile de rappeler l'article L. 161-1 (cf. encadré page 25) ainsi que les dispositions du décret du 2 juin 2006, selon lesquelles les critères d'attribution ­ et a contrario de rejet ­ d'un titre sont, outre les capacités techniques et financières : la qualité des études préalables (nécessairement livresques, à ce stade) réalisées pour la définition du programme de travaux ; la qualité technique des programmes de travaux présentés ; le niveau des engagements financiers relatifs à des travaux miniers ; l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. 60 50 en instance 40 arrêté de rejet désistement 30 exclu par concurrence 20 octroi d'un permis 10 0 1999 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 2000 2001 2002 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Figure 12 : flux annuel des demandes de permis exclusifs de recherche ultérieurement déclarées recevables, classées par année de réception de la demande et faisant ressortir la réponse in fine donnée (sources : rapports annuels du SCGH, puis du BEPH, bulletin mensuel d'information du BEPH, cartes semestrielles présentant le périmètre des permis miniers, J.O.U.E, J.O.R.F. ; données collectées par la mission et présentées en annexe 6) 2014 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 45 3.2.3 129 demandes de nouveaux permis en déshérence Les états de gestion du BEPH comportent, parmi 226 demandes diverses, 129 demandes initiales de permis de recherche. L'analyse ci-dessous repose exclusivement sur l'examen des états de gestion, la mission n'ayant pu dans les délais impartis se reporter aux dossiers individuels. Ces 129 demandes initiales correspondent tantôt à des demandes déposées sur des zones nouvelles, tantôt à des demandes qui viennent concurrencer de précédentes demandes, déposées soit avant, soit après l'appel à concurrence publié au J.O.U.E. Signalons que la gestion de la concurrence sur ces 129 demandes a conduit à la publication de 62 avis au J.O.U.E. Les demandes les plus anciennes ont été enregistrées en 2001 : (Concorde), 2002 (Parentis Maritime) et 2007 (Yvelines) ; 7 en 2008 ; 25 en 2009 ; 33 en 2010 ; 20 en 2011 ; 4 en 2012 ; 16 en 2013 ; 16 en 2014 et 5 en 2015. C'est ainsi que 79 demandes ont été déposées avant le 13 juillet 2011, date de la promulgation de la loi anti-fracturation hydraulique. Seulement 50 demandes sont postérieures à cette date charnière. Toutes les demandes de permis en instance sauf 22 sont aujourd'hui implicitement rejetées. L'instruction locale, conclue par l'avis du préfet, a été menée à son terme dans 91 cas sur 129, sans commentaire particulier sur les tableaux de gestion. Souvent, la recevabilité de demandes concurrentes n'est pas formalisée, de sorte qu'on ne peut distinguer la durée de la phase de recevabilité de la durée de la phase de mise en concurrence. Toujours est-il qu'il s'écoule en moyenne, entre la fin de la mise en concurrence et l'avis du préfet, un peu moins de 10 mois. La durée totale qui sépare la fin de l'instruction locale de la demande initiale est en moyenne un peu inférieure à 18 mois, ce qui n'est guère pire que les temps de traitements obserÎs sur l'ensemble des dossiers soumis à l'avis du CGE depuis 2009 (cf. paragraphe 2.2, à partir de la page 28). Dans 38 cas sur 129 demandes, l'instruction locale a conduit à un avis réserÎ ou défavorable du préfet (11 dossiers), à un avis de la DREAL non suivi d'un avis du préfet (5 dossiers alsaciens) ou à pas d'avis du tout (22 dossiers). Parmi ceux-ci, 12 sont relativement récents (2014 ou 2015), mais 10 dossiers paraissent problématiques. Deux d'entre eux auraient été considérés comme non recevables par le préfet, l'un depuis 2010 (Abondance), l'autre depuis 2012 (Préalpes) ; mais pourquoi ne pas les clore ? Plusieurs autres demandes ne semblent pas même avoir donné lieu à un examen de recevabilité depuis 2010 (Auzon, Bollwiller) ou 2012 (Kerguelen, extension Sens-Est). Reprenons l'examen des 91 demandes qui ont passé le cap de l'instruction locale sans avis restrictif du préfet : dans 25 cas, l'instruction centrale a ensuite donné lieu dans un délai moyen de 10 mois (identique à celui obserÎ au paragraphe 2.2.4 en page 31) à saisine du CGE. En revanche, 66 dossiers demeurent en phase d'examen par la DGEC. Il s'agit des dossiers Parentis Maritime (depuis 2003) et Concorde (depuis 2005) ; de 9 dossiers sur lesquels l'instruction locale s'est acheÎe en 2010 ; 10 en 2011 ; 7 en 2012 ; 8 en 2013 ; 22 en 2014 et 8 en 2015. Seuls 3 de ces 66 demandes de permis ont donné lieu à consultation du public, préalable indispensable à l'octroi d'un permis. Les 25 dossiers présentés au CGE ont donné lieu à un avis dans un délai moyen d'un mois et demi, à l'exception du dossier Bleue Lorraine Nord déjà évoqué au chapitre 2.2.4 ; le CGE a par ailleurs sursis 46 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures à statuer sur le dossier Hermine lors de son examen en 2011, dans l'attente d'éléments complémentaires sur les capacités du pétitionnaire. A part ces deux dossiers, toutes les demandes de permis soumises au CGE ont par ailleurs donné lieu à une consultation du public. Parmi elles, à ce stade, 17 demandes de permis ont donné lieu (dans un délai de 3 à 28 mois) à la préparation d'un arrêté, soumis à la signature des ministres. La transmission est intervenue le 22 février 2013 s'agissant de deux ensembles de demandes de permis en concurrence (autour de Nangis, d'une part ; de Coulommiers, d'autre part). Elle est intervenue le 8 octobre 2014, concernant des demandes de permis au large de la Guyane. Elle est intervenue en mai et juin 2015 concernant la demande de permis Herbsheim et les demandes concurrentes Rouffy et Estheria. En complément, plusieurs demandes de permis semblent proches d'aboutir et pouvoir donner rapidement lieu à un projet d'arrêté : Gastins, l'Ourcq, Chambrey, Marne et la concurrence Dicy / Cézy. 3.3 Les demandes de prolongation 3.3.1 Une obligation de diligence renforcée par rapport à l'octroi initial Le code minier dispose que la validité d'un permis exclusif de recherches peut être prolongée à deux reprises, chaque fois de cinq ans au plus, sans nouvelle mise en concurrence. Moyennant une réduction de surface et la souscription de nouveaux engagements financiers, une prolongation est de droit pour au moins trois ans si le titulaire a respecté ses engagements précédents et s'il possède toujours les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien ses recherches et pour assumer ses obligations (cf. encadré de la page 25). Au cas où il n'a pas été statué sur la demande de prolongation à l'échéance de la période de validité en cours, le titulaire du permis reste seul autorisé, jusqu'à l'intervention d'une décision explicite de l'autorité administrative, à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation. Cette autorisation tacite peut sembler contradictoire avec le fait qu'en l'absence de décision explicite une décision implicite de rejet est prononcée quinze mois après une demande de prolongation. Mais le Conseil d'Etat a heureusement conforté dans une décision du 17 juillet 2013 (société Hess Oil France) les droits de l'opérateur, en indiquant que « dans le cas où la validité du titre arrive à échéance alors qu'il n'a pas encore été statué sur la demande de prolongation du permis, le titulaire du permis est autorisé [...] à poursuivre ses travaux dans les limites du ou des périmètres sur lesquels porte la demande de prolongation, nonobstant l'intervention d'une décision implicite de rejet de sa demande de prolongation, seule l'intervention d'une décision explicite de rejet pouvant alors mettre fin à la possibilité qui lui est reconnue ». Le titulaire du permis, s'il conserve des droits exclusifs après l'expiration de son permis, n'en est pas moins dans une situation inconfortable. S'il a la liberté de continuer ses recherches et d'engager de nouvelles dépenses, il peut craindre que ce soit en pure perte ­ soit que des autorisations de travaux ne lui seraient pas accordées, soit même qu'il ne bénéficie pas au final de ses découvertes. Un retard de l'Etat à statuer sur la prolongation d'un permis exclusif de recherche porte préjudice à l'opérateur qui a accepté le risque financier de l'exploration du sous-sol et respecté son engagement Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 47 de dépense. L'obtention d'une décision dans un délai raisonnable est d'une particulière acuité dans le cas de la prolongation parce que des dépenses importantes peuvent avoir été engagées, des travaux réalisés ou en suspens, et aussi parce que la durée de la prolongation est décomptée à partir de l'expiration de la période précédente : tout retard de décision ampute à due concurrence la durée de l'autorisation de recherche. Le cas du permis Montargis, cité ci-dessus page 32, dans lequel la décision de prolongation a été publiée cinq semaines avant son expiration, est à cet égard particulièrement édifiant. Un éventuel refus de prolongation porte d'autant plus à conséquence qu'il survient tardivement. L'administration qui rendrait des décisions de prolongation dans des délais indus, à défaut de répondre positivement, pourrait s'exposer à un risque de demande en réparation. 3.3.2 Des délais de réponse historiquement très insatisfaisants La mission a examiné les 335 permis exclusifs de recherche octroyés depuis 1983 et reconstitué la chronologie des 130 accords de prolongation auxquels ces permis ont donné lieu (cf. annexe 7). Il s'agit dans 99 cas de premières prolongations, dans 30 cas de secondes prolongations et dans un cas d'une prolongation exceptionnelle (permis de Saint-Just-en-Brie). Le cas particulier du permis de Roquefort, dont la prolongation se confond avec une décision de fusion, a été écarté Figure 13 : nombre des prolongations accordées et refusées depuis 1993 (Source : mission, à partir de l'examen des permis octroyés depuis 1983 ; sous réserve d'inventaire en ce qui concerne les rejets, qui ne sont pas publiés) Les opérateurs sont tenus de présenter leur demande de prolongation au moins quatre mois avant l'échéance de validité de leur permis. On pourrait croire que ce préavis, raisonnable et, selon les opérateurs, comparable au délai de réponse obserÎ dans d'autre pays développés, est destiné à permettre une continuité entre deux périodes consécutives, parce que l'autorisation serait délivrée en moins de quatre mois. Mais ce cas de figure n'a jamais été obserÎ. 48 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 302 304 313 315 316 319 328 333 337 348 350 353 356 365 400 427 440 448 452 540 541 543 548 549 552 560 564 566 567 568 Evry Lauw-Sentheim le Porge Nassiet Tursan et Bigorre Meximieux La Marsange Haironville Pont-sur-Yonne Vertus Vauvert-Gallician la Traconne Paris - Ile-de-France Châlons-sur-Marne Saint-Avold Gastins Vexin Lège la Pointe d'Arcachon Courgivaux Marvilliers Villiers-Saint-Georges Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-et-Miquelon Val-des-Marais Saint-Just-en-Brie Guyane Maritime Saint-Laurent Courtenay Lavignolle Figure 14 : extrait de l'annexe 7 mettant en évidence les délais d'instruction des demandes de prolongation. Le schéma couvre les années 1980 à 2016. Les permis montrés en exemple sont ceux qui ont fait l'objet d'au moins deux prolongations. Les périodes d'autorisation sont figurées par des rectangles bleus, séparés par des délais d'attente de prolongation (cf. légende page 109). Parce que la date d'échéance de la période précédente était plus facilement accessible que la date de la demande de renouvellement, c'est l'intervalle de temps ­ jamais nul ­ entre la fin d'une période d'autorisation et la date de décision de la prolongation qui a été examiné par la mission (sans tenir non plus compte du délai de publication de la décision). Dans 35 cas seulement, l'intervalle de temps entre deux périodes d'autorisation a été inférieur à un an. Dans 66 cas, cet intervalle a été compris entre un an et deux ans. Et dans 26 cas, cet intervalle a été supérieur à deux ans. On voit donc que le délai implicite de rejet de quinze mois, qui court à partir de la date de demande, en principe au moins quatre mois avant l'expiration de la période précédente, est très souvent dépassé. Dans la grande majorité des cas, les demandes de prolongation donnent donc lieu à une décision implicite de rejet, invalidée quelques mois plus tard par une décision explicite de sens contraire. Cette situation peut être obserÎe tout au long de la période obserÎe à la seule exception des années 1993 et 2004, où les décisions (2 en 1993, 3 en 2003) ont pu être rendues en moins d'un an. Dans plusieurs cas (Saint-Saëns, Haguenau, Tremblay...), il semble que l'administration se soit bornée à constater l'échéance de la prolongation demandée sans que celle-ci ait jamais été accordée autrement que tacitement. La mission ne peut que manifester son incompréhension devant l'existence et, a fortiori, l'ampleur de ces délais. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 49 3.3.3 Le rejet de certaines prolongations rompt avec les pratiques passées Les demandes de prolongation de permis exclusifs de recherche présentent depuis longtemps, on l'a vu, un fort aléa en termes de délai de réponse. Mais jusqu'à un passé récent, l'aléa ne portait pas sur le sens des réponses : les prolongations semblaient toujours devoir être accordées et la mission n'a pas identifié d'exception à cette règle. Mais six arrêtés datés du 19 décembre 2013 se sont écartés de cette tradition en prononçant le rejet de plusieurs demandes : La deuxième prolongation et la mutation du permis Aufferville, au motif du non-respect de l'engagement financier souscrit au titre de la deuxième période ; La deuxième mutation et, par voie de conséquence, la deuxième prolongation du permis de Nemours, au double motif que l'interdiction de la fracturation hydraulique, seule technique éprouÎe d'exploration et d'exploitation, a non seulement priÎ les demandeurs de la possibilité de mener à bien les travaux correspondant à leurs objectifs de recherche, mais aussi fait perdre aux substances visées leur caractère concessible ; et que l'un des deux pétitionnaires ne dispose pas en propre des capacités techniques requises ; La mutation et la prolongation des permis de Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine et Leudon-en-Brie, pour les mêmes motifs. Deux autres arrêtés du même jour ont rejeté les demandes de mutation des permis Château-Thierry et Courtenay. Plus récemment, un arrêté du 5 février 2015 a rejeté une demande de prolongation du permis des Moussières (cf. annexe 7, permis n° 599) en considérant ­ ce qui n'avait manifestement pas été identifié lors de l'octroi du permis ­ qu'il se situait « sur une zone d'aquifères karstiques caractérisés par une grande sensibilité à toute forme de pollution, puisqu'elle abrite des sources d'eau potable de qualité et que la réalisation des travaux de forage, même sous la seule forme de l'exploration, est de nature à affecter irrémédiablement les ressources en eau potable des communes avoisinantes » et que le titulaire du permis ne présentait pas « les capacités techniques suffisantes pour conduire des travaux de forage d'exploration sur le secteur envisagé ». Les titulaires des permis Nemours, Rigny-le-Ferron, Joigny, Nogent-sur-Seine, Leudon-en-Brie et Château-Thierry ont demandé aux tribunaux administratifs compétents (TA Châlons, Melun, Dijon, Amiens) l'annulation des arrêtés du 19 décembre 2013. Pour sa part, la mission estime que l'administration peut tout-à-fait rejeter pour des motifs légitimes (et qui n'étaient pas connus lors de l'octroi du permis) telle ou telle demande de prolongation, même si elle n'avait jamais usé auparavant de ce droit ; mais qu'il est primordial, pour préserver la sécurité juridique des titulaires de permis, qu'elle statue dorénavant sans délai sur les demandes de prolongation. Il apparaît également essentiel que l'administration fasse connaître à l'avance ses critères d'appréciation et assure une égalité de traitement entre les opérateurs. 50 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.3.4 Des demandes de prolongation en cours, parfois très anciennes Seules les premières demandes de prolongation sans réponse explicite sont examinées ci-dessous (les titulaires de permis complétant souvent cette première demande par une demande de prolongation exceptionnelle voire, comme dans le cas de Mairy, quand l'expiration de la période de prolongation demandée approche, par une nouvelle demande de prolongation). Les éventuelles demandes de mutation affectant les mêmes dossiers sont également laissées de côté. Parmi les 42 permis ayant donné lieu à une demande de prolongation et figurant dans les tableaux de gestion du BEPH (cf. à la fin du paragraphe 3.1, page 40), écartons d'emblée deux sous-ensembles de dossiers : Dans trois cas (Saint-Just-en-Brie, Pays de Buch et Romilly-sur-Seine), un arrêté accordant la prolongation demandée vient d'être publié (arrêtés du 23 février 2015 pour Saint-Just-en-Brie, du 2 juin 2015 pour Pays de Buch, du 12 juin 2015 pour Romilly-sur-Seine) ; Les permis Aufferville, Leudon-en-Brie, Nemours, Nogent-sur-Seine, Rigny-le-Ferron et Joigny continuent à figurer dans les tableaux de suivi alors que les demandes de prolongation et de mutation ont été rejetées en 2013. Certes, ces permis ont donné lieu (sauf Aufferville) à une action contentieuse ; ainsi qu'à des demandes de mutation, l'un des co-titulaires souhaitant se retirer. Mais l'analyse de ces dossiers contentieux sort du champ de la présente mission. Ainsi, 33 permis sont réellement en instance d'une décision explicite de l'administration sur leur prolongation : dans 4 cas (Champrose, l'Attila, Sud-Midi et Aquila), ces permis n'ont pas encore expiré (dans le cas de Champrose, la demande de prolongation n'est pas encore enregistrée) ; 14 sont arriÎs à échéance depuis le 1er janvier 2014 (Moselle, Foix, Plaine d'Alès, Gex, ChâteauThierry, Est-Champagne, Valenciennois, Marcilly-le-Hayer, Plaines du Languedoc, Claracq, Savigny, Tarbes-Val d'Adour, Bassin d'Alès), soit depuis moins d'un an et demi ; 10 permis sont échus depuis 2013 (Pays de Born, Pontenx, Saint-Griède, Saint-Laurent, Mios, Pays du Saulnois, Bleue Lorraine, Ardennes, Juan de Nova Est, Juan de Nova Maritime Profond). il n'a pas été statué sur la demande de prolongation du permis Rhône Maritime, datée du 15 juillet 2010 ; sur celle de Mairy, datée du 14 février 2011 ; sur celles des permis de Lons-leSaulnier, de Plivot et de Gaz de Gardanne, échus depuis 2012. Quinze demandes sont à l'intérieur du délai de rejet implicite, 18 demandes sont déjà implicitement rejetées (14 d'entre elles ont donné lieu à un recours gracieux). Peu d'actions contentieuses ont été engagées, mis à part les dossiers déjà cités ayant donné lieu à des décisions explicites de rejet. La demande d'annulation contentieuse de la décision implicite de rejet de la demande de prolongation du permis de Romilly-sur-Seine est devenue sans objet, le permis ayant été prorogé. En revanche, le TA de Châlons a enjoint le ministre, le 6 mai 2014, de statuer par décision expresse sur la demande de prolongation du permis de Mairy. Dans 23 cas sur 33, l'instruction locale a été menée dans un délai moyen de 13 mois conforme à celui obserÎ au paragraphe 2.2.3 (cf. paragraphe en gras page 31). L'avis est réserÎ dans le cas des permis Pontenx et Lons-le-Saunier. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 51 Les 10 permis sur lesquels le préfet n'a pas pris parti sont dans 7 cas encore à l'intérieur de ce délai excessif de 13 mois. Les 3 cas résiduels correspondent au permis Ardennes, déclaré recevable par le préfet le 8 août 2014, sans qu'il ait depuis donné son avis sur le fond ; et deux dossiers de demande de prolongation exceptionnelle : Plaine d'Alès et Gex, considérés comme irrecevables par les préfets concernés, sans que cette position ait conduit à clôturer le dossier dans les formes. Les 23 demandes de prolongation qui ont pu être instruites au niveau national ont conduit dans 16 cas à une demande d'avis du CGE, dans un délai moyen de six mois, un peu meilleur que celui releÎ au paragraphe 2.2.4 (cf. page 31). Le CGE s'est prononcé dans un délai moyen inférieur à un mois, à l'exception de la demande de prolongation du permis Lons-le-Saunier pour lequel le délai a été de près de 10 mois (un avis de sursis à statuer du 14 novembre 2013, motiÎ par l'attente de compléments sur la capacité financière du titulaire et sur le sous-investissement de première période, n'a été leÎ que le 30 juin 2014). Dans 7 cas sur 23, le CGE n'a pas encore été saisi, mais dans 5 cas l'instruction nationale est engagée depuis moins de six mois. Les deux cas résiduels concernent les demandes de prolongation SaintLaurent et Gaz de Gardanne à l'instruction nationale depuis septembre 2014 pour le premier, mars 2014 pour le second (les tableaux de gestion de BEPH indiquent que la saisine du CGE aurait été effectuée le 19 juin 2015, sans que celui-ci l'ait encore reçue). S'agissant en définitive des 16 demandes de prolongation qui semblent pouvoir être finalisées, 7 d'entre elles ont donné lieu dans un délai de deux mois à un projet d'arrêté. Ces projets sont en attente de signature depuis environ quatre mois pour quatre permis (Moselle, Bleue Lorraine, Juan de Nova Maritime Profond, Juan de Nova Est) ; depuis plus d'un an pour trois permis (St-Griède, Plivot et Pays de Born). S'agissant de permis dont la période de validité précédente est échue depuis dix-huit mois à trois ans, la mission recommande une décision rapide. Neuf de ces 16 demandes de prolongation (Rhône-Maritime, Mairy, Lons-le-Saunier, Foix, Claracq, Valenciennois, Pays du Saulnois, Mios, Pontenx) n'ont pas encore donné lieu à la confection d'un projet d'arrêté11. Le cas des trois premiers, compte-tenu de leur ancienneté, doit sans doute être traité à part. Les six suivants, échus depuis 8 à 30 mois, sont entre les mains du BEPH qui semble disposer de tous les éléments pour soumettre un projet formel de décision aux ministres12. Compte-tenu des délais d'instruction, la mission trouverait opportun dans un certain nombre de cas que la durée des autorisations accordées soit, en accord avec les titulaires des permis, portée au maximum (5 ans), voire complétée par l'attribution d'une prolongation exceptionnelle. 11 dans le tableau de synthèse de la page 54, les demandes de prolongation Pontenx et Lons-le-Saunier, qui ont donné lieu à un avis réserÎ du préfet à l'issue de l'instruction locale, sont de ce fait reclassés dans la première colonne un projet d'arrêté de prolongation du permis Pontenx a été établi postérieurement à la date d'établissement des tableaux de suivi qui ont servi de référence à la mission (tableau au 26 juin 2015) 12 52 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 3.4 Les demandes liées à des concessions Le code minier comporte un « droit de suite » en vertu duquel le titulaire d'un permis de recherche « peut seul obtenir une concession portant, à l'intérieur du périmètre de ce permis, sur des substances mentionnées par celui-ci ». Il « a droit, s'il en fait la demande avant l'expiration de ce permis, à l'octroi de concessions sur les gisements exploitables découverts à l'intérieur du périmètre de ce permis» et la validité du permis de recherche « est prorogée de droit sans formalité jusqu'à l'intervention d'une décision concernant la demande de concession ». Certes, comme l'expose la Direction des Affaires Juridiques (cf. annexe 8), il ne s'agit pas d'un droit automatique dès lors que l'octroi d'une concession reste subordonné au respect des conditions requises pour obtenir un tel titre. En effet, l'article L. 132-6 doit être interprété à la lumière de l'article L. 132-1 du code minier, selon lequel « nul ne peut obtenir une concession de mines s'il ne possède les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les travaux d'exploitation et assumer les obligations mentionnées dans des décrets pour préserver les intérêts13 mentionnés à l'article L. 161-1 et aux articles L. 161-1, L. 161-2 et L. 1631 à L. 163-9 (...) ». Il résulte de la lecture combinée des dispositions de ces deux articles L. 132-6 et L. 132-1 que la délivrance d'une concession au profit du titulaire d'un PER en cours de validité, si elle est dispensée de mise en concurrence, reste soumise au respect de conditions que le demandeur doit remplir et dont l'autorité administrative doit apprécier la satisfaction. Mais l'article L. 132-7 préserve les droits de l'opérateur : « lorsqu'un inventeur n'obtient pas la concession d'une mine, le décret en Conseil d'Etat accordant celle-ci fixe, après qu'il a été invité à présenter ses observations, l'indemnité qui lui est due par le concessionnaire ». La situation dans laquelle l'administration s'abstient indéfiniment de répondre à une demande de concession est bien susceptible de léser l'opérateur. Une priorité indiscutable tient donc à une décision dans un délai raisonnable sur les demandes de concession. La mission invite donc l'administration à statuer sans délai sur les demandes pendantes de concession : la Conquilie, Avon-la-Peze, St-Lupien et Amalthéus (qui ne figurent même pas toutes sur la carte des permis miniers). Sans méconnaître les enjeux locaux, elle recommande d'accorder la concession demandée depuis plusieurs années aux abords de la forêt de Fontainebleau, par un décret qui interdirait explicitement toute emprise sur la forêt elle-même et exigerait que l'exploitant prenne « toute disposition pour prévenir les atteintes relatives à la protection de la nature, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes » en s'inspirant par exemple des décisions d'octroi des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau (cf. encadré cidessous). 13 les intérêts mentionnés à l'article L. 161-1 du code de l'environnement sont rappelés dans l'encadré de la page 25 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 53 Extrait de deux décrets du 1er octobre 1985, publiés au JO du 6 octobre 1985, accordant les permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau : "Art. 5. ­ Compte tenu de la sensibilité du milieu naturel, le permis est accordé dans les conditions particulières suivantes : 1. A l'intérieur d'une zone dite « de type A » dont les limites sont portées sur la carte visée à l'article 2 cidessus, tous les travaux de prospection pétrolière de surface sont interdits ; 2. A l'intérieur d'une zone dite « de type B » dont les limites sont portées sur la carte susmentionnée, les travaux de prospection sismique sont seuls autorisés ; ils ne pourront être exécutés que sur les routes et les chemins ouverts à la circulation ; 3. Le titulaire du permis prendra toute disposition pour prévenir les atteintes aux intérêts mentionnés à l'article 84 du code minier et par la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, susvisée, afin que les caractéristiques essentielles du milieu environnant soient préserÎes. Il justifiera notamment de l'existence et de l'organisation des moyens suffisants lui appartenant, ou pouvant être rendus disponibles pour prévenir et, le cas échéant, pour mettre fin au risque de pollution pouvant résulter d'un accident de forage." La mission prend acte du renouvellement récent des concessions de Lugos (décret du 31 mars 2015), Poissonnières et Désirée (décret du 29 mai 2015). Elle note toutefois qu'il s'est écoulé plusieurs mois entre la date d'expiration de la concession de Lugos et sa prolongation : Instruction de la demande de prolongation de la concession de Lugos : La demande du concessionnaire, respectueuse du préavis de deux ans, est datée du 7 mai 2012. Le préfet a été saisi le 26 juin 2012. La recevabilité n'a été acquise que le 5 novembre 2012. L'enquête publique a été menée entre le 31 janvier 2013 (arrêté préfectoral) et le 4 avril 2013. La DREAL a rendu son rapport le 15 juillet 2013 et le préfet son avis, qui a marqué la fin de l'instruction locale, le 30 juillet 2013. Le BEPH a établi une note technique le 5 février 2014. Le CGEIET, saisi le 19 février, a rendu son avis le 13 mars. Le Conseil d'Etat, saisi le 8 avril, a pu se prononcer le 27 mai 2014 ­ quelques jours avant l'échéance de la concession, le 5 juin 2014. Mais la signature du décret n'est intervenue que le 31 mars 2015. Plus encore que dans le cas des permis de recherche, cette situation induit des risques juridiques et techniques importants. Seule une prolongation à bonne date préserve en effet la validité des conventions de droit priÎ souscrites entre le concessionnaire et les propriétaires des installations de surface, et évite les risques liés à des installations techniques en état de fonctionnement dépourvues d'un statut clair. Plusieurs concessions sont par ailleurs proches de leur échéance : la mission appelle tout particulièrement l'attention sur l'échéance prochaine de la concession de Lucats-Cabeil, le 1er janvier 2016 ; en effet, si l'instruction locale a pu être menée à bien le 24 septembre 2014 dans un délai raisonnable de dix mois après le dépôt de la demande, aucune nouvelle étape ne semble avoir été franchie alors qu'il reste moins de six mois pour prononcer la prolongation ; la demande de prolongation de la concession d'Eschau suscite également des inquiétudes : alors que la concession expire le 10 octobre 2016, que l'opérateur a établi sa demande en temps utile le 9 octobre 2014 et que le préfet du Bas-Rhin a été saisi dès le 23 octobre 2014, aucune 54 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures étape de l'instruction locale, ni a fortiori de l'instruction nationale, ne semble encore avoir été franchie. Même la recevabilité de la demande ne semble pas avoir été établie ; la demande de prolongation de la concession de St-Germain-Laxis, qui expire le 28 septembre 2016, doit également être suivie avec attention ; l'instruction locale vient de se conclure le 6 mai 2015, le BEPH devra veiller à ce qu'une décision soit formalisée avant l'échéance de la concession. De manière générale, le BEPH doit demeurer attentif à ce que la durée de prolongation des concessions ne conduise pas à accorder au concessionnaire une autorisation plus longue qu'il n'est nécessaire pour réaliser correctement les activités pour lesquelles elle est octroyée, conformément à la directive 94/22/CE du 30 mai 1994 sur les conditions d'octroi et d'exercice des autorisations de prospecter, d'exploiter et d'extraire des hydrocarbures. En d'autres termes, et le Président de la section des Travaux Publics du Conseil d'Etat a appelé notre attention sur ce point, la durée de 25 ans doit être comprise comme un maximum qui doit être dûment justifié, et non comme la durée standard de renouvellement d'une concession. 3.5 Synthèse de l'examen par la mission des demandes à l'instruction En définitive, la mission est conduite à présenter la photographie du nombre des demandes de titres miniers en cours d'instruction fin juin 2015 et l'état d'avancement de cette instruction sous la forme du tableau suivant : Instruction locale inacheÎe ou réserÎe Octroi PER Prolongation Concessions Octroi Prolongation Instruction nationale inacheÎe Décision en cours de formalisation à la DGEC Décision à la signature des ministres Total 129 33 6 4 38 12 0 2 66 7 4 2 8 7 0 0 17 7 2 0 La première colonne correspond aux demandes pour lesquelles le préfet concerné n'a pas rendu son avis (ou pour lesquelles son avis est réserÎ ou défavorable). La seconde colonne correspond aux demandes sur lesquelles l'avis du CGE n'a pas encore été demandé. La troisième colonne correspond aux demandes sur lesquelles le CGE a rendu son avis. La dernière colonne correspond aux demandes pour lesquelles un projet d'arrêté a été présenté à la signature des ministres. Dans leur grande majorité, les demandes en instance n'ont pas atteint le terme de leur instruction et n'apparaissent pas susceptibles de donner lieu à brève échéance à une décision explicite. Une part importante des demandes n'a pas franchi le stade de l'instruction nationale, voire locale. Lorsqu'il s'agit de demandes déposées il y a plusieurs années, la reprise de l'instruction apparaît problématique, s'agissant notamment de la mise en oeuvre de la participation du public. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 55 4 DIAGNOSTIC ET RECOMMANDATIONS A la lumière des analyses des chapitres précédents, la mission estime que la situation actuelle d'engorgement de l'instruction des titres miniers depuis 2011 tient à la conjonction de deux phénomènes : Une mauvaise gestion du mouvement de protestation contre l'exploitation des hydrocarbures de roche-mère : ce mouvement a d'autant plus prospéré que, d'une part, l'octroi de titres de recherche ne prévoyait pas la participation du public et que, d'autre part, les critères de recevabilité des demandes et de choix de l'administration parmi des demandes concurrentes manquaient de transparence. La loi du 13 juillet 2011, qui a interdit la fracturation hydraulique sans explicitement interdire l'exploitation d'hydrocarbures de roche-mère, a été interprétée littéralement et l'administration n'a pas rejeté les demandes de permis de recherche qui avaient pour objectif les hydrocarbures de roche-mère. Ces demandes de permis, jamais refusées ni admises, constituent depuis plus de quatre ans le coeur des demandes de permis en attente de décision. Par un effet d'amalgame, elles ont contaminé l'ensemble des demandes, même étrangères aux hydrocarbures de roche-mère, ce qui met aujourd'hui en péril l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. L'insuffisante robustesse d'une procédure d'instruction dont les trop nombreuses étapes successives sont placées sous des responsabilités diverses, sans pilotage d'ensemble suffisant. La dernière révision de cette procédure, en 2006, a manqué le virage de l'informatisation, de la dématérialisation des demandes, de la déconcentration des décisions, de l'information du public ; en bref, de la modernisation de l'Etat. Elle est intervenue en creux de cycle, alors que les demandes de permis étaient depuis 1993 de l'ordre d'une dizaine par an. La progression du nombre des demandes, du fait de la hausse du cours du pétrole et de l'engouement de nouveaux opérateurs pour les hydrocarbures de roche-mère, a été le réÎlateur de l'inadéquation de la procédure. En conséquence, la mission propose deux ensembles de recommandations : Le premier vise à résorber l'accumulation de dossiers anciens, à désengorger les circuits d'instruction et à permettre de restaurer le traitement en rythme de croisière des nouvelles demandes ; ces recommandations, peuvent être mises en oeuvre dans l'état actuel du droit et présentent un réel caractère d'urgence. Elles n'écartent pas tous les risques juridiques créés par la mauvaise administration des demandes depuis quatre ans, lesquels subsistent en tout état de cause. Le second ensemble de recommandations, tout aussi important, vise à refondre les dispositions réglementaires qui définissent la procédure d'instruction des titres miniers (décret du 2 juin 2006). Cette modernisation relève du décret en Conseil des ministres. Elle pourrait être effectuée soit à l'occasion d'une mise à jour spécifique du décret du 2 juin 2006, soit à l'occasion de la codification des dispositions réglementaires du code minier si celle-ci était imminente. Les recommandations proposées par la mission peuvent être mises en oeuvre sans attendre la réforme du code minier, dont l'aboutissement est par ailleurs nécessaire. 56 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 4.1 Une priorité de très court terme : préserver l'exploration d'hydrocarbures conventionnels en France Recommandation n° 1. Il n'existe plus que 16 permis exclusifs de recherche en cours de validité. L'exploration d'hydrocarbures conventionnels est menacée d'extinction. Organiser sa sauvegarde en veillant tout particulièrement sur les opérateurs déjà implantés sur le territoire national et bénéficiant d'une bonne notoriété. Hiérarchiser en conséquence les demandes en cours d'instruction. Statuer sur les demandes dont l'instruction est acheÎe ou en voie de l'être. Compte-tenu de la faible durée des autorisations minières en matière d'exploration et du retard pris dans leur renouvellement depuis plusieurs années, il apparaît essentiel de reconstituer dès l'année 2015 un flux de l'ordre d'une vingtaine d'autorisations par an (les échéances de permis étant de l'ordre de sept par an), non seulement en prolongeant les permis de recherche dont la première période est échue, mais également en accordant de nouveaux permis initiaux, ce qui n'a pas été fait depuis 2013. Les hasards et les vicissitudes de l'instruction des demandes de permis au cours de ces dernières années semblent avoir conduit à une situation dans laquelle les dossiers les plus aboutis n'apparaissent pas nécessairement coïncider avec les priorités des opérateurs, d'une part ; avec des enjeux de préservation de l'activité et de l'emploi, dans des territoires où la recherche et l'extraction d'hydrocarbures conventionnels sont bien acceptés, d'autre part. Une gestion active des priorités paraît donc souhaitable à la mission. Le décret du 2 juin 2006 énonce dans son article 6, parmi les critères d'attribution d'un titre, d'une part l'efficacité et la compétence dont les demandeurs ont fait la preuve à l'occasion d'éventuelles autres autorisations, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement ; d'autre part, l'éventuelle proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs. En s'appuyant sur ces critères, et pour des raisons tenant tant au maintien de l'emploi qu'à la nécessité que les premiers permis octroyés depuis deux ans ne donnent pas lieu à polémique, la mission estime possible et souhaitable de donner à court terme, parmi les demandes en instance, une priorité éleÎe à celles émanant des opérateurs en place. Il ne s'agit pas bien entendu d'écarter durablement l'arriÎe de nouveaux opérateurs. L'administration devrait à cet égard détailler à l'avance sa grille d'analyse. Une priorité éleÎe doit être accordée au traitement des demandes de prolongation de titres miniers d'exploration, confortées par des dispositions du code minier (le titulaire du permis reste seul autorisé à poursuivre ses travaux s'il n'a pas été statué à la date d'expiration de la période de validité en cours sur la demande de prolongation, la prolongation des permis de recherche est de droit sous certaines conditions). Comme l'octroi d'une concession en cas de découverte, la prolongation des permis de recherche est au coeur du contrat moral passé entre l'Etat et les opérateurs. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 57 Par ailleurs, la plupart des demandes anciennes, antérieures à la loi interdisant la fracturation hydraulique, nous semble désormais justifier, sauf cas particulier, un traitement spécifique (cf. Recommandation n° 3 ci-dessous), afin de favoriser le rétablissement d'une instruction saine des dossiers récents dans des délais susceptibles de rétablir la confiance des opérateurs. Enfin le prochain transfert à la Région Guyane de la compétence sur le domaine minier en mer soulève la question des permis UDO et SHELF, déposés en août 2011, dont l'instruction locale a été finalisée en mars 2014. L'instruction a conduit en octobre 2014 à des projets d'arrêté à la signature des ministres. La mission tend à considérer qu'il serait de bonne administration que le décret de transfert de compétence réserve le cas des permis en cours d'instruction et permette qu'une décision soit formalisée sans plus attendre. Recommandation n° 2. Statuer dans les meilleurs délais sur les demandes de concession. Veiller à la ponctualité des prolongations, qui doivent impérativement intervenir avant l'expiration de la période précédente. Comme cela a été souligné au chapitre précédent, il convient plus particulièrement de procéder prioritairement à la prolongation de la concession de Lucats-Cabeil, de mobiliser la préfecture du Bas-Rhin sur le renouvellement de la concession d'Eschau et de veiller au renouvellement à bonne date de la concession de St-Germain-Laxis. Recommandation n° 3. Confirmer par courrier aux pétitionnaires concernés le rejet implicite des demandes anciennes dont l'instruction n'a pas abouti et ne paraît pas susceptible de connaître une issue favorable à court terme. Prévenir les pétitionnaires de la réouverture des zones concernées à de nouvelles demandes et de la possibilité pour eux de réitérer dans ce cadre leur intérêt. Parmi les dossiers figurant dans les tableaux de suivi du BEPH, 79 des 129 demandes de permis de recherche ont été déposées avant la loi interdisant la fracturation hydraulique ; il en va de même de la moitié des six refus de prolongation du 19 décembre 2013, de deux autres demandes de prolongation (Rhône-Maritime et Mairy) et des trois demandes de mutation non assorties de demande de prolongation (Moussières, Château-Thierry et Courtenay). Ces demandes, plus de quatre ans après leur dépôt, présentent désormais les caractéristiques d'une gestion précontentieuse ou contentieuse, elles obstruent les circuits normaux d'instruction et gênent le retour à un traitement des demandes plus récentes dans des délais acceptables. Parmi les 79 demandes de permis de recherche encore à l'instruction, 35 d'entre elles visaient initialement des gaz ou des huiles de schiste et la mission estime que le rapport établi par les pétitionnaires à l'été 2011 pour détailler les approches techniques qu'ils envisageaient et dans lequel ils se sont engagés à ne pas recourir à la fracturation hydraulique ne suffit pas toujours à établir une 58 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures nouvelle cohérence entre les objectifs recherchés, les moyens mis en oeuvre et les engagements financiers correspondants. En outre, l'appel à la concurrence et le choix des pétitionnaires sont intervenus dans un contexte qui a beaucoup évolué, qu'il s'agisse du choix des techniques utilisables, de l'attention apportée aux enjeux environnementaux ou du prix de marché des hydrocarbures. Il est aussi rappelé que l'article 552 du code civil pose en règle que « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous » et que le code minier, qui lui est postérieur, ne déroge à cette règle que pour un motif d'intérêt général incontestable. L'Etat n'est ainsi jamais tenu d'accorder un permis exclusif de recherche. Dans ce contexte et au terme notamment d'un entretien approfondi avec le Président de la Section des Travaux Publics du Conseil d'Etat, la mission recommande pour tous les dossiers anciens non susceptibles d'une issue favorable à court terme l'envoi d'un courrier aux pétitionnaires concernés leur confirmant que l'administration n'entend pas revenir sur la décision de rejet implicite de leur demande, les prévenant qu'elle s'apprête à déclarer ouvertes à de nouvelles demandes de permis de recherche les zones concernées et les avisant qui leur est loisible de déposer une nouvelle demande. Afin de permettre au BEPH de donner la priorité à la restauration de délais de traitement acceptables pour les demandes récentes, la mission suggère de confier à une équipe dédiée et temporairement affectée à cette tâche le tri des demandes devant faire l'objet de cette procédure de confirmation par courrier des rejets implicites déjà intervenus. Recommandation n° 4. Mettre à jour la carte des permis miniers en ouvrant à de nouvelles demandes les zones libérées par l'application de la recommandation précédente. Selon l'analyse du Conseil d'Etat recueillie par la mission, les demandes de permis de recherche, quand elles ont donné lieu à une décision implicite de rejet, ne font plus en droit obstacle à une nouvelle demande de permis sur la zone considérée. Or une partie importante du territoire français est aujourd'hui fermée à la prospection et à l'exploitation d'hydrocarbures conventionnels du fait de demandes anciennes, souvent antérieures à l'interdiction de la fracturation hydraulique et qui avaient donné lieu à un appel à concurrence dans un contexte très différent de celui qui prévaut aujourd'hui. Sans dénier à l'ancien pétitionnaire le droit de manifester de nouveau son intérêt pour la zone qu'il a convoitée, la mission estime juridiquement fondé, possible et souhaitable d'accepter et d'instruire d'éventuelles nouvelles demandes portant sur la même zone. Par sécurité juridique, dans une telle situation, l'arrêté d'octroi d'un permis minier à un nouvel opérateur devrait viser la première pétition et être notifiée au pétitionnaire initial ­ en confirmant ainsi par une décision explicite la décision implicite de rejet. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 59 L'accumulation des retards et les litiges induits par la polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels crée des imbroglios. La mission signale à titre d'illustration le cas de la concession d'hydrocarbures conventionnels de Nonville, attribuée le 17 juillet 2009, dont l'extension envisagée et justifiée se heurte à la fois à deux situations bloquées sur les zones adjacentes : D'un côté, celle de l'ancien permis de Nemours (annexe 7, permis n° 572), accordé pour trois ans le 3 juin 2004, prolongé le 16 juin 2008 pour cinq ans, échu le 16 juin 2012 du fait du rejet explicite le 14 février 2012 d'une demande de mutation et de seconde prolongation ­ l'arrêté de rejet, motiÎ notamment par la recherche d'hydrocarbures non-conventionnels, étant attaqué devant le tribunal administratif de Melun. De manière incompréhensible, la zone correspondante était indiquée comme er er libre sur la carte du BEPH au 1 juillet 2014, mais le permis de Nemours est réapparu sur la carte au 1 janvier 2015 (codifié comme en instance de seconde prolongation). De l'autre, l'absence de réponse donnée à la demande de permis Samois-sur-Seine (cf. annexe 6, demande n° 1640), déposée le 25 mai 2010, puis à la demande de permis Fontainebleau (n° 1644) déposée le 29 octobre 2010. La concurrence a été réglée le 19 mai 2011. La DREAL a établi son rapport le 6 décembre 2012 plus de six mois après le rejet implicite des demandes. L'instruction locale a été close le 26 février 2013. Le BEPH a établi une note technique le 6 mars 2014. Plus de cinq ans après le dépôt de la demande, ni la consultation du public, ni celle du CGEIET n'a été engagée. Au cas d'espèce, il nous semble que l'application des recommandations précédentes pourrait au moins pour partie clarifier la situation. Recommandation n° 5. Ne pas hésiter à rejeter les demandes de permis de recherche insuffisamment convaincantes, en tenant plus largement compte de la qualité des études préalables, de la proximité d'une zone déjà explorée ou exploitée par les demandeurs, de l'efficacité et de la compétence dont les pétitionnaires ont pu faire preuve, particulièrement en ce qui concerne la protection de l'environnement. A quelque échelon de décision que ce soit, la mission a vu peu d'exemples d'avis recommandant le rejet d'une demande. Soit une demande est recevable, soit elle ne l'est pas encore. Les avis de la DREAL et du préfet sont soit favorables, soit réserÎs, mais jamais défavorables, comme s'il fallait préserver une liberté de choix à l'échelon central. L'instruction centrale, à l'usage, ne s'est pas montrée plus restrictive que l'échelon déconcentré. Sauf rares exceptions, les demandes ne donnent pas lieu à des rejets explicites. Il semble de ce fait exister un biais général tendant à ne pas suffisamment discriminer les qualités des opérateurs. Comme indiqué plus haut, la mission considère qu'il est important que l'administration s'attache à démontrer son indépendance et son impartialité. Ses avis favorables seront d'autant moins critiqués que ses critères d'appréciation et de sélection seront transparents, objectifs et dûment respectés. 60 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Recommandation n° 6. Assurer vis-à-vis du public et des opérateurs une meilleure transparence des critères et des conséquences des choix publics. Respecter la lettre et l'esprit des nouvelles règles de participation du public. Clarifier les conséquences que l'administration tire de la loi interdisant la fracturation hydraulique, les critères d'analyse de la capacité financière des opérateurs, les règles que l'administration se fixe pour arbitrer les situations de concurrence. La décision prise en 1995 d'abandonner sans substitut l'enquête publique jusqu'alors pratiquée en cas de demande de permis de recherche (une enquête publique étant toutefois effectuée avant toute autorisation de travaux de forage), comme la décision prise en 2006 de ne plus publier les décisions de rejet, a pu contribuer à un certain sentiment d'opacité et donner prise à la contestation des gaz de schiste. Dans plusieurs domaines, l'administration devrait encore aujourd'hui se montrer plus transparente, aussi bien vis-à-vis du public que vis-à-vis des opérateurs (cf. paragraphe 2.3, page 34). Cette observation vaut au sein même de l'administration, où des incompréhensions entre les cabinets et les services semblent fréquentes. Ainsi, le raisonnement finaliste, qui interprète la loi de 2011 comme faisant perdre au gaz et huiles de schiste leur caractère concessible, dès lors qu'en l'état des connaissances aucune technique éprouÎe et légale ne permet leur extraction, utilisé pour motiver plusieurs arrêtés de rejet, n'a pas été rendu public : à notre connaissance, aucune circulaire ne présente ce raisonnement comme la position de l'administration française ; tandis que les arrêtés de rejet sont confidentiels. Il conviendrait également d'élaborer, puis de faire connaître et respecter une doctrine d'analyse des demandes. Ce besoin apparaît particulièrement aigu s'agissant des capacités financières. A cet égard, la mission recommande, en prenant garde de ne pas écarter tous les nouveaux entrants, de privilégier les opérateurs intervenant à travers une structure juridique établie dans un Etat de l'Union Européenne et correctement capitalisés au regard de leurs engagements financiers. Il est essentiel que le pétitionnaire, ou la holding qui le détient et lui apporte sa garantie, publie des comptes et un rapport d'activité aisément accessibles et répondant à des normes comptables exigeantes. Il apparaît également nécessaire que l'administration encadre et fasse connaître les critères de règlement de la concurrence qu'elle applique. L'expérience montre qu'il est préférable d'éviter l'association d'un trop grand nombre d'opérateurs sur un même permis. Les situations de concurrence devraient, plutôt que par des associations forcées, se résoudre par un partage de zones ou le choix, selon des critères objectifs et connus à l'avance, d'un opérateur au détriment des autres. Sans méconnaître la cessibilité des permis miniers et la vie des affaires, ni la nécessité de nouveaux entrants, une préférence devrait être accordée aux opérateurs présentant des gages de stabilité. La prospection et l'exploitation des hydrocarbures conventionnels sont exercées depuis longtemps et dans des conditions généralement sereines dans une grande partie de l'Ile-de-France et de l'Aquitaine. Le maintien ou le rétablissement de cette sérénité suppose une communication pertinente. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 61 L'initiative consistant à permettre au public d'accéder sur le site du MEDDE à des informations, classées par département et relatives à chaque demande de permis de recherche en cours d'instruction et à chaque permis de recherche déjà attribué14 est excellente et il est regrettable que cette information ne soit plus mise à jour depuis 2013. Comme on l'a vu (cf. paragraphe 2.3, page 34), la participation du public désormais requise avant l'attribution d'un permis exclusif de recherche ne pas doit être traitée par l'administration comme une obligation de pure forme, mais comme une occasion d'exprimer ses vues et de rechercher l'adhésion du public. C'est aussi, à chaque fois, une occasion de rappeler qu'un permis de recherche ne vaut pas autorisation de travaux, laquelle ne peut être délivrée qu'après une enquête publique. La procédure de participation du public devrait intervenir dès que l'ensemble des demandes concurrentes ont été collectées sur une zone donnée, sur la base des demandes et des notices d'impact établies par les opérateurs ; de préférence sur le site de la ou des préfectures concernées ; sous la responsabilité d'un commissaire-enquêteur ou d'un membre de l'administration extérieur à la DGEC (par exemple, le CGEDD ou le CGE). Enfin, les arrêtés d'octroi de permis exclusif de recherche, voire de prolongation, peuvent ponctuellement être enrichis de dispositions précisant ou restreignant l'autorisation, s'agissant par exemple de ce que le pétitionnaire peut ou ne peut pas faire sur l'emprise d'un parc national régional (cf. ci-dessus, page 53) l'exemple des permis exclusifs de recherche Vauvert-Gallician et la Crau), ou de contraintes de calendrier par rapport à des activités touristiques. Le corps de l'arrêté pourrait aussi comporter, s'il apparaissait dans certains cas particuliers nécessaire de lever des ambiguïtés par rapport à des objectifs non-conventionnels, une disposition indiquant par exemple que : « Eu égard à la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique et à l'absence en l'état actuel des connaissances de méthode alternative, des forages ne pourront être autorisés que s'ils visent à démontrer l'existence de réservoirs conventionnels d'hydrocarbures, exploitables par des techniques admises et éprouÎes ». Recommandation n° 7. Veiller à l'alignement des missions du BEPH par rapport à celles, plus générales, de la DGEC Le BEPH est issu du « Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures » (SCGH), service extérieur du ministère chargé de l'industrie, créé par un décret du 2 décembre 1958 et « chargé d'une part de la collecte, de la conservation et de la diffusion des échantillons, documents et renseignements relatifs à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures liquides ou gazeux et, d'autre part, de la coordination des mesures de contrôle de la production de ces gisements ». 14 http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Permis-de-recherche-carte-des-.html 62 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Or la présentation des missions du BEPH dans le portail d'accès aux données pétrolières nationales15 est assez différente : la gestion des données de forage et de sismique ayant été délégué au BRGM, il incomberait au BEPH de « gérer, valoriser et promouvoir le domaine minier "hydrocarbures" français ». En particulier, le BEPH mettrait « son expérience au service des entreprises pétrolières pour les conseiller dans le montage de leurs dossiers ». Cette présentation nous semble devoir être révisée et le rôle du BEPH clarifié, en conformité avec celui attribué dès l'origine au SCGH et avec les objectifs de la direction de l'énergie16 : « La direction de l'énergie élabore et met en oeuvre la politique destinée à assurer la sécurité de l'approvisionnement de la France en énergie et en matières premières énergétiques. Elle assure le bon fonctionnement des marchés finals de l'énergie, dans des conditions économiquement compétitives et respectueuses de l'environnement et des enjeux liés au changement climatique. Dans l'ensemble de ces domaines, elle veille au développement des technologies faiblement émettrices de dioxyde de carbone ». L'équilibre parfois difficile à trouver entre compétitivité économique et développement durable, au coeur des missions du BEPH, repose sur une objectivité et une absence de parti-pris qui ne doivent pas pouvoir prêter à discussion. 4.2 Restaurer l'efficacité de l'instruction des permis miniers Les recommandations suivantes s'inscrivent dans la perspective d'une réécriture du décret du 2 juin 2006 et de l'arrêté du 28 juillet 1995. Leurs dispositions présentent en effet un caractère souvent dérogatoire par rapport à d'autres activités relativement analogues (telles que les installations classées). Ces spécificités, qui se conjuguent à des délais de décision implicite exceptionnellement longs, n'apparaissent pas toujours justifiées à la mission. Surtout, l'efficacité du dispositif minier ne résiste pas à l'analyse. En effet, il serait erroné de croire que le traitement des demandes de permis était exercé dans des délais satisfaisants avant la naissance de la polémique sur les hydrocarbures de roche-mère. Ainsi, fin 2010, douze dossiers sur 81 étaient en cours d'instruction depuis plus de deux ans, deux autres depuis plus de trois ans. La faiblesse du nombre des demandes reçues au début des années 1990 a temporairement facilité l'instruction des dossiers et masqué l'incapacité de l'administration à affronter une période d'activité plus soutenue. La polémique sur les hydrocarbures non-conventionnels a plutôt agi comme le réÎlateur d'une situation dans laquelle l'administration n'était pas en situation de respecter les délais auxquels elle est tenue, mais cherchait à compenser cette situation par des réponses positives aux demandes, dès 15 16 http://www.beph.net/presentation.asp article 4 du décret n° 2008-680 du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 63 lors qu'au terme d'un examen préliminaire elle les avait déclarées recevables et que la situation de concurrence le permettait. Ce modus vivendi a pu compter lorsque, tenue de statuer sur les demandes de permis de recherche reposant sur la technique interdite de la fracturation hydraulique, l'administration a écarté la voie qui aurait consisté à l'été 2011 à trier rigoureusement les demandes de permis et à rejeter celles qui, visant les hydrocarbures de roche-mère, reposaient explicitement ou implicitement à défaut d'alternative identifiée sur la fracturation hydraulique. Par ailleurs, les états de suivi du BEPH mettent en évidence que, si des divergences d'appréciation entre services et cabinets transparaissent dans l'instruction de certains dossiers, ces divergences ne sont qu'une explication partielle à des délais indus, qui tiennent aussi de façon structurelle et permanente à un processus d'instruction inutilement complexe et insuffisamment piloté. Après examen d'un certain nombre de dossiers de demandes en cours d'instruction, la mission a analysé les causes principales des retards obserÎs, ce qui la conduit à proposer les améliorations et simplifications qui suivent. Recommandation n° 8. Centraliser au BEPH l'examen de la recevabilité des demandes de permis ; communiquer au pétitionnaire le résultat de cet examen, sous un délai d'un mois, en même temps qu'il est accusé réception de la demande. Lui indiquer que sa demande sera rejetée d'office si les pièces complémentaires éventuellement sollicitées ne sont pas produites dans un délai de deux mois. La mission recommande fortement pour l'avenir de centraliser l'analyse de recevabilité des dossiers et de restreindre le champ de cette analyse, qui s'apparente actuellement à une pré-instruction, à la validation du respect de critères formels de complétude du dossier et à la disponibilité de la zone convoitée. Le recours aux services déconcentrés apparaît à cet effet inutile et inefficace. Outre le gain de temps tenant à la suppression d'une cascade d'intervenants et au transport de dossiers volumineux, une équipe centralisée spécialisée serait a priori mieux à même de déceler d'éventuelles lacunes. On citera à l'appui de cette conviction l'exemple de la demande de permis Dicy, instruite alors qu'elle était sollicitée au nom d'un tiers et, pour cette raison évidente, irrecevable ­ situation découverte lors de l'avis CGEIET. Le cas du permis Moustey est également illustratif : le dossier transmis à la DREAL en novembre 2012, mal affecté et égaré à la suite d'une réorganisation, n'a été déclaré recevable qu'en mai 2014 ­ aucune relance n'étant intervenue dans l'intervalle. Dernier exemple : il s'est écoulé presque un an entre la demande de prolongation du permis Pontenx et un courrier exigeant des compléments indispensables au démarrage de l'instruction, en sorte que la recevabilité du dossier a coïncidé avec son rejet implicite. De surcroît, la centralisation de l'analyse permettrait, en parfaite conformité avec le décret du 6 juin 2001 relatif à l'accusé de réception des demandes, de traiter en une seule étape d'une durée maximale d'un mois l'accusé de réception d'une demande et l'indication des compléments sans lesquels l'instruction ne serait pas poursuivie. Le courrier qui à la fois accuserait réception de la 64 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures demande et donnerait, si nécessaire, la liste des compléments requis, accorderait deux mois au pétitionnaire pour fournir ces compléments, à peine de rejet. Un modèle applicable, parmi de nombreux exemples plus ou moins détaillés de mise en oeuvre des exigences du décret de 2001, figure ci-dessous : Extrait d'un arrêté du 15 février 2009 relatif à la procédure de délivrance d'agréments relatifs à la sécurité des transports publics guidés « Le ministre chargé des transports [...] accuse réception des dossiers de demandes d'agrément qui lui sont er adressées conformément aux dispositions prévues aux articles 1 et 2 du décret du 6 juin 2001 susvisé. La demande d'agrément est rejetée d'office dès lors que les pièces sollicitées ne sont pas produites dans le délai imparti. En cours d'instruction, les administrations compétentes précitées peuvent solliciter auprès du demandeur toutes précisions ou compléments d'information qui leur paraissent utiles. Cette démarche ne suspend pas le délai d'instruction. » Recommandation n° 9. Adopter la règle du silence vaut accord pour les prolongations et les mutations de titres miniers d'exploration et d'exploitation. Faire coïncider dans le cas des demandes de prolongation le délai de préavis et le délai d'acceptation implicite : deux ans pour une concession, six mois pour un permis de recherche. La loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, dite loi DCRA, avait posé en principe que le silence de l'administration pendant deux mois sur une demande qui lui était adressée par un usager valait rejet. Ce principe a été renversé par la loi du 12 novembre 2013 habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l'administration et les citoyens : le silence gardé par l'administration sur la demande d'un usager pendant deux mois vaut désormais, en règle générale, acceptation. Mais le décret du 2 juin 2006 étant un décret en Conseil d'Etat et en conseil des ministres, et les caractéristiques des décisions portant sur les titres miniers justifiant le maintien du principe selon lequel le silence de l'administration vaut rejet, les décisions en question demeurent à l'écart de cette évolution (cf. notede la Direction des Affaires Juridiques, en annexe 8). La mission considère que les enjeux attachés à cette exception, s'agissant de la prolongation des permis exclusifs de recherche, sont largement surestimés. D'une part la prolongation est de droit si le titulaire tient ses engagements. Ensuite, la durée de chacune des périodes d'un permis de recherche est relativement courte et il est inhabituel de constater à l'occasion d'une prolongation un changement substantiel des capacités techniques et financières d'un opérateur, ou un changement d'environnement tel qu'il justifie le rejet de la demande de prolongation. Les cas de rejet sont exceptionnels et n'exigent pas une longue analyse : on pense essentiellement aux arrêtés de rejet consécutifs à la loi sur la fracturation hydraulique. Il existe donc une disproportion considérable entre la charge de travail nécessitée par l'instruction des demandes de prolongation et l'absence de surprise qui en résulte, puisque les demandes sont presque toujours Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 65 acceptées et que la question de savoir si et pourquoi l'opérateur n'a pas respecté ses engagements ne requiert pas de grandes investigations. Le projet de texte transférant les compétences minières maritimes dans les régions d'outre-mer prévoit l'application de la règle du « silence vaut accord » pour les demandes de prolongations et de mutation. La mission recommande en outre que le délai implicite d'acceptation soit égal au préavis d'établissement de la demande avant l'expiration de la période en cours, afin d'établir une continuité d'exploration qui n'a jamais existé, semble-t-il, entre les différentes périodes d'un permis de recherche. Ce délai pourrait être fixé à six mois, durée intermédiaire entre l'actuel délai implicite de rejet (15 mois) et le préavis de quatre mois avant l'expiration de la période en cours que l'opérateur est tenu de respecter pour déposer sa demande de prolongation. Il incomberait alors à l'administration d'identifier et de rejeter dans un délai de six mois les demandes de prolongation problématiques, quitte à revenir par la suite sur sa décision dans le cadre d'un recours gracieux. Cette banalisation de la décision de prolongation d'un permis de recherche suppose, sans grand préjudice pour la qualité de l'instruction, que l'avis des services civils et militaire ne soit plus réitéré. L'expérience montre en effet que la nouvelle consultation des services n'apporte habituellement pas d'information nouvelle. Sachant que les services sont également et plus utilement consultés lors d'une demande de travaux, la mission propose de supprimer dans le décret du 2 juin 2006 l'obligation faite au préfet de procéder, en cas de prolongation ou de mutation, aux consultations prévues en cas d'attribution d'un nouveau permis. S'agissant des demandes de mutation, il semble à la mission que les retards actuellement obserÎs ne se justifient aucunement par l'étendue des diligences effectuées. La décision doit être guidée par la préservation incontestable des capacités techniques et financière des titulaires et cette appréciation est souvent assez simple. Les situations où le doute existe, qui semblent assez minoritaires pour justifier la règle du « silence vaut accord », doivent pouvoir être identifiées assez rapidement, moyennant un dialogue approprié avec l'opérateur, et se traduire par un rejet explicite de la demande ­ toujours susceptible de recours ­ dans le délai implicite d'acceptation, qui pourrait rester de 15 mois (la continuité des opérations n'étant pas en jeu). S'agissant enfin des demandes de prolongations de concession, l'acceptation implicite dans un délai de deux ans paraît aussi préférable à la situation actuelle. Le « silence vaut rejet » resterait la règle dans le cas des demandes initiales de permis de recherche, dans la mesure notamment où la solution inverse paraît difficilement gérable en cas de concurrence. Recommandation n° 10. Déconcentrer les décisions relatives aux permis de recherche, qui devraient relever du préfet de région et donner lieu dans les départements concernés à une délibération du CoDERST La mission estime que les demandes relatives aux permis exclusifs de recherche constituent des enjeux essentiellement locaux et qu'il n'existe pas de raison légitime à ce que les décisions minières soient restées à l'écart d'un mouvement général de déconcentration. Selon la mission, les décisions 66 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures ne méritent pas de continuer à relever du ou des ministres chargés des mines, mais devraient être de la responsabilité du préfet de la région la plus concernée par l'emprise du permis (sachant que les autorisations de travaux relèvent, comme en matière d'installations classées, du préfet de département), en étroite coordination avec la DREAL. L'association des collectivités locales à la décision apparaît également capitale. Un droit d'évocation pourrait néanmoins conférer au(x) ministre(s) chargé(s) des mines la faculté de se réapproprier pour une durée limitée, ou pour des dossiers particuliers, tout ou partie des compétences minières, à des fins de coordination nationale. L'harmonisation au plan national des décisions serait par ailleurs facilitée par le maintien d'un avis obligatoire du Conseil général de l'économie. Les décisions ayant trait à des concessions, qui engagent l'Etat pour une longue durée, demeureraient soumises à l'autorité du ou des ministres chargés des mines. Par analogie avec la procédure d'autorisation des installations classées, l'avis des services civils pourrait être avantageusement remplacé par une délibération dans chaque département concerné du Conseil de l'Environnement et des Risques sanitaires et technologiques (CoDERST), chargé de l'élaboration, de la mise en oeuvre et du suivi dans le département des politiques publiques dans les domaines de la protection de l'environnement, de la gestion durable des ressources naturelles et de la prévention des risques sanitaires et technologiques. Rappelons que le CoDERST, issu du décret du 7 juin 2006 relatif à la réduction du nombre et à la simplification de la composition de diverses commissions administratives, réunit chaque mois sous l'autorité du préfet sept représentants des services de l'Etat, cinq représentants des collectivités territoriales, neuf personnes réparties à parts égales entre des représentants d'associations agréées de consommateurs, de pêche et de protection de l'environnement, des membres de professions ayant leur activité dans les domaines de compétence de la commission et des experts dans ces mêmes domaines et quatre personnalités qualifiées, dont au moins un médecin. Il se prononce par un vote et ses avis donnent lieu à un compte-rendu. La publication au journal officiel de l'avis de mise en concurrence des permis de recherche d'hydrocarbures (inaccessible par un moteur de recherche, donc d'un intérêt modeste) est redondante avec la publication au J.O.U.E. Elle apparaît d'autant plus inutile qu'elle survient en général tardivement par rapport à la publication au J.O.U.E. et induit de ce fait un délai supplémentaire. Une simplification utile tiendrait à l'abandon de cette double publication et à la faculté donnée au préfet de procéder aux consultations dès publication de l'avis de mise en concurrence au J.O.U.E. Recommandation n° 11. Confirmer le BEPH dans son rôle de pilote, de gardien des délais et des normes d'instruction. Favoriser une instruction concertée ­ et non plus séquentielle ­ entre services locaux et centraux. Assurer le partage de l'information entre services déconcentrés et administration centrale en élaborant un système d'information adapté. Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 67 On peut s'interroger sur la valeur ajoutée d'une double instruction des dossiers, menée successivement et de manière redondante, par la DREAL puis par le BEPH. La complémentarité des deux approches n'est pas toujours flagrante : en particulier, l'analyse des capacités financières des pétitionnaires, pourtant cruciale, est assez largement laissée de côté. La mission préconise une fusion de ces deux étapes et une instruction menée en parallèle aux niveaux local et central, sur la base d'une information partagée, d'une dématérialisation des pièces du dossier et d'un « process qualité ». Le BEPH pourrait avoir connaissance de l'avis des services aussitôt qu'ils sont émis, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées aux éventuelles difficultés rencontrées. Il est évident que le BEPH doit conserver la maîtrise du cadastre minier et un rôle de pilotage : il est de sa responsabilité de veiller à la pérennité des compétences locales (en suppléant à d'éventuelles situations d'inexpérience ou de sous-effectif) et au respect des délais. Il doit intervenir par exception, en veillant au partage des meilleures pratiques et en se tenant informé en temps réel d'éventuelles difficultés rencontrées par les services déconcentrés, de façon à lui permettre d'envisager sans attendre des solutions adaptées. La DGEC, les DREAL et le CGE ont tous été conduits à se doter de tableaux de suivi des dossiers en cours d'instruction, détaillés mais non homogènes et non cohérents entre eux. Il est dans la pratique difficile d'une part de connaître en temps réel l'avancement effectif de l'instruction des dossiers, et d'autre part d'extraire de ces tableaux des états simplifiés du nombre de dossiers en cours d'instruction et des décisions en attente de signature. Cette situation de fait n'est pas favorable à une gestion organisée des dossiers de titres miniers d'hydrocarbures. Elle contribue, par l'absence d'alerte, à l'accumulation de retards. Il apparaît nécessaire à la mission d'unifier l'ensemble des systèmes de suivi des dossiers en créant, sur le modèle de S3IC dans le champ des installations classées, un logiciel de suivi commun à la DGEC et aux services déconcentrés, permettant un pilotage en temps réel du processus d'instruction ainsi qu'un accès partagé à l'ensemble des pièces du dossier. Le BEPH doit aussi contribuer à la sécurité juridique de l'instruction des titres miniers en veillant à une gestion administrative rigoureuse des recours gracieux et des demandes de motif. Recommandation n° 12. Renforcer l'expertise financière du BEPH et le suivi permanent de la capacité des opérateurs. Des efforts particuliers semblent devoir être portés vers un élargissement des compétences financières du BEPH. Au lieu que la question des capacités techniques et financières d'un opérateur soit souleÎe à chaque nouvelle demande, il conviendrait que le bureau tienne à jour une synthèse récapitulant et analysant les caractéristiques de chaque opérateur. Celle-ci serait pour partie nourrie de l'expertise du BEPH, pour partie alimentée par les services déconcentrés. Tenue à la disposition de ces derniers, elle permettrait un meilleur partage de l'information et un traitement plus fluide des dossiers. 68 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures A défaut de disposer au sein de l'administration d'un vivier de compétences financières, voire techniques, il pourrait être envisagé que celle-ci fasse appel dans un cadre juridique adapté à des équipes d'universitaires ou de prestataires de services susceptibles de l'éclairer. 4.3 Assurer la permanence de l'activité Recommandation n° 13. Mener à son terme la réforme du code minier La présente mission vise à desserrer les contraintes qui pèsent actuellement sur l'exploration d'hydrocarbures conventionnels. Ses recommandations s'inscrivent dans une perspective de court terme qui ne trouve son sens que dans l'aboutissement de la réforme du code minier, attendue par tous les acteurs rencontrés par la mission. La codification des dispositions réglementaires apparaît également très souhaitable. Recommandation n° 14. Assurer la permanence et la qualité des compétences minières au sein de l'administration centrale et locale, s'agissant notamment de la police des mines La mission a été frappée par la fragilité des équipes en charge des questions liées à l'exploration et à l'exploitation d'hydrocarbures. La perpétuation des compétences, dans un contexte de départs en retraite d'agents aguerris, apparaît particulièrement délicate en l'absence de perspective claire sur la politique de l'Etat et alors que l'activité hydrocarbures apparaît faiblement valorisée au sein des DREAL. Paris, le 28 juillet 2015, Rémi STEINER Pascal CLEMENT Philippe GUIGNARD Ingénieur général des mines Ingénieur général des mines Ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 69 ANNEXES 70 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 1 : Lettre de mission Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 71 72 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 2 : Liste des acronymes utilisés CGE CGEDD BEPH BRGM DGEC DREAL DRIEE JOUE JORF PER SCGH Conseil Général de l'Economie, de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable Bureau Exploration-Production des Hydrocarbures Bureau des Recherches Géologiques et Minières Direction Générale de l'Energie et du Climat Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie Journal Officiel de l'Union Européenne Journal Officiel de la République Française Permis Exclusif de Recherche Service de Conservation des Gisements d'Hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 73 Annexe 3 : Liste des personnes rencontrées ou interrogées Organismes publics Conseil d'Etat M. Philippe MARTIN, Président de la section des Travaux Publics M. Thierry TUOT, Président de la 10ème Sous-section du Contentieux Cabinet du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique M. Julien MARCHAL, Conseiller technique en charge de l'énergie, des industries extractives et de l'environnement Cabinet du ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie M. Guillaume LEFORESTIER, Directeur du cabinet M. Philippe BODENEZ, Conseiller technique chargé des risques technologiques, de la sûreté nucléaire et de l'économie circulaire Conseil Général de l'Economie M. Alain LIGER, Président du groupe de travail permanent commun aux sections « Régulation et Ressources » et « Sécurité et Risques » Direction Générale de l'Energie et du Climat Mme Sophie REMONT, Sous-directrice de la sécurité d'approvisionnement et des nouveaux produits énergétiques (DGEC) M. Yves LEMAIRE, Chef du Bureau Exploration et Production des Hydrocarbures Mme Carole MERCIER, Ingénieur géologue Mme Muriel THIBAUT, Chargée de mission Exploration et Production 74 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Direction des Affaires Juridiques des Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie et du Ministère du Logement et de l'Egalité des Territoires M. Julien BOUCHER, Directeur des Affaires juridiques M. Emmanuel VERNIER, Sous-directeur des affaires juridiques de l'Energie et des Transports M. Pascal CABON, Chef du bureau des affaires juridiques de l'énergie Mme Dorothée GAZEAU, chargée d'études au bureau des affaires juridiques de l'énergie Services déconcentrés DRIEE ILE-DE-FRANCE M. Alain VALLET, Directeur régional et interdépartemental de l'Environnement et de l'Energie M. Sébastien DUPRAY, Chef du Service Eau et Sous-Sol M. Michel VAN DEN BOGAARD, Chef du Pôle Sous-Sol PREFECTURE de Seine-et-Marne M. Nicolas de MAISTRE, Secrétaire général de la Préfecture Mme Elisabeth ROLLAN-LAUNAY, Directrice de la Coordination des Services de l'Etat DREAL AQUITAINE M. Gérard CRIQUI, Directeur Adjoint de la DREAL Aquitaine M. HerÎ PAWLACZYK, Chef du Service Prévention des Risques M. PAIRAULT Olivier, Chef de la Division Sol, Sous-Sol, Santé-Environnement, Pôle National Offshore M. Michel AMIEL, Chef de l'Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Yoann FAOUCHER, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore M. Gabriel BOULESTEIX, Unité Sol, Sous-Sol, Pôle National Offshore PREFECTURE de la Gironde M. Jean Michel BEDECARRAX, Secrétaire général de la Préfecture PREFECTURE des Landes M. André PLANAS, chef du bureau des Actions de l'Etat Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 75 Organisation professionnelle Union Française des Industries Pétrolières Mme Isabelle MULLER, Déléguée générale M. Bruno AGEORGES, Directeur des Relations Institutionnelles et des Affaires Juridiques M. Mikael DUMEUNIER, Directeur Exploration et Production Entreprises GROUPE TOTAL M. Hubert LOISELEUR des LONGCHAMPS, Directeur des Affaires Publiques du Groupe M. Jean-Francois LASSALLE, Directeur des Affaires Publiques France Mme Isabelle MOURATILLE, Juriste Senior à la Direction Exploration et Production VERMILION M. Darcy KERWIN, Directeur général de VERMILION France M. Jean-Pascal SIMARD, Vice-Président de VERMILION France Mme Pantxika ETCHEVERRY, Responsable du Service Etudes LUNDIN M. Alain BUISSON, Directeur Exploration France Mme Delphine MERCERON, Directrice administrative et juridique BRIDGEOIL M. Gilbert MICHAUD , Directeur Exploitation du site BridgeOil de NONVILLE Mme Edwige DIETRICH, Géologue en charge du site de NONVILLE Experts M. François BERSANI, Ingénieur général des mines honoraire M. Philippe SUBRA, Professeur à l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8 76 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 4 : Carte des titres miniers d'hydrocarbures au 1er janvier 2015 (source BEPH, extraits) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 77 78 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 79 Annexe 5 : Demandes recevables de permis exclusifs de recherche en cours d'instruction au 31 mai 2015 (extrait du Bulletin Mensuel d'Information du BEPH) Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 85 Annexe 6 : Liste des demandes de permis exclusifs de recherche hydrocarbures déclarées recevables depuis 1989 (données collectées par la mission) Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 86 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires PSH Clyde, GC Triton Brabant, Yates Esso SNEA SNEA Rosewood Hadson Conoco Rosewood Esso Cluff Triton PSH Rosewood Rosewood km2 330 153 199 330 133 199 66 199 264 330 66 199 332 36 198 36 197 197 197 197 565 284 197 198 1310 1317 1319 1320 1321 1322 1323 1324 1325 1326 1332 1333 1335 1336 1337 1338 1343 1344 1345 1346 1347 1348 1349 1350 Crèvecoeur Maison-Rouge Suisnes Armainvilliers l'Yerres Armainvilliers Lumigny Lissy GretzArmainvilliers Torcy Salon la Madeleine Soignolles Augers-en-Brie Marigny Brantilly Marigny Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 23/01/1989 17/07/1992 3,5 Date de pétition 12/01/1989 31/01/1989 31/01/1989 02/02/1989 03/02/1989 03/02/1989 07/02/1989 06/02/1989 09/02/1989 14/03/1989 20/03/1989 06/02/1989 29/03/1989 14/03/1989 04/04/1989 25/04/1989 25/04/1989 02/05/1989 10/05/1989 03/05/1989 10/05/1989 10/05/1989 12/05/1989 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/07/1992 17/07/1992 17/07/1992 21/04/1992 18/03/1992 17/07/1992 12/03/1992 05/07/1990 12/03/1992 18/09/1991 18/09/1991 03/07/1990 18/09/1991 23/02/1990 23/02/1990 18/09/1991 18/09/1991 3,3 3,5 3,5 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,1 3,0 3,4 3,0 1,3 2,9 2,4 2,4 1,2 2,4 0,8 0,8 2,4 2,4 Décision octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence désistement exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence désistement octroi d'un permis désistement désistement exclu par concurrence exclu par concurrence Commentaire Permis Crèvecoeur n° 502, conjointement Permis Villeneuve l'ArcheÏque n° 501, conjointement (désistement de Clyde au profit de GC) avec Triton (demande de 1988) Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement Crèvecoeur Lumigny, Crèvecoeur Permis Lumigny n° 503, conjointement, et n° 502 Crèvecoeur, conjointement Permis la Madeleine n° 485 Lumigny, Crèvecoeur extension Léchelle extension Léchelle Hautevesnes Hautevesnes Hautevesnes Permis Hautevesnes n° 466, conjointement avec Canyon (pétition en 1988) concurrence permis Saint-Marcellin n°480 Permis Valence n° 481 Hautevesnes Hautevesnes Marigny-en-Orxois Triton Lucy-le-Bocage Hautevesnes Voiron-SaintMarcellin Romans Chamigny Lucy-le-Bocage DSM SNEA SNEA SNEA Cluff BP Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 18/05/1989 06/02/1989 14/06/1989 16/06/1989 20/06/1989 14/04/1989 07/02/1989 25/04/1989 22/11/1989 23/11/1989 25/04/1989 09/05/1989 11/07/1989 27/07/1989 31/07/1989 29/06/1989 07/08/1989 27/10/1989 17/07/1989 26/09/1989 16/11/1989 23/11/1989 21/11/1989 22/11/1989 09/08/1989 Date de traitement de la demande 07/01/1992 18/03/1992 19/05/1992 20/05/1992 21/05/1992 17/03/1992 15/03/1991 20/05/1992 19/06/1992 19/06/1992 14/01/1992 Délai de traitement en années 2,6 3,1 2,9 2,9 2,9 2,9 2,1 3,1 2,6 2,6 2,7 Décision Commentaire 1351 1352 1353 1354 1355 1356 1357 1358 1359 1360 1361 1362 1363 1364 1365 1366 1367 1368 1369 1370 1371 1372 1373 1374 1375 Conchez la Certine Saint-Flavy Saint-Flavy SNEA Marinex, CNE Triton Rosewood 56 280 64 64 64 66 1680 180 180 180 1610 495 1188 1188 1188 559 559 180 197 189 180 48 114 180 88 octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis Permis n° 479, concurrence avec Ségos (juillet 1988) la Madeleine Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Marigny Permis Marigny le Chatel n° 500, conjointement Permis n° 483 pétition ultérieurement présentée avec de nouveaux partenaires (n° 1417) Permis n° 499, conjointement cf. décret Vignely Permis n° 481, concurrence Roman sur Isère, Roybon, Roman sur Isère, Roman ; concurrence permis SaintMarcellin n° 480 Permis n° 507, 508 et, conjointement, 509 Permis n° 509, conjointement Permis n° 509, conjointement l'Albarine l'Albarine Permis n° 477 Marigny-le-Chatel SNEA Fareversviller Sare-Licq Vignely Villenoy Montry Valence Saint-Donat Valromey Albarine Windsor Georex Fina Canyon Esso Triton Eurafrep Esso PSH 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 19/06/1992 10/12/1991 16/10/1991 19/06/1992 20/05/1992 20/05/1992 19/06/1992 18/03/1992 3,5 3,4 3,4 3,5 3,4 2,6 2,4 2,1 2,6 2,5 2,5 2,6 2,6 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet octroi d'un permis Pont d'Ain - Belley Ranger Bugey Hauteville Esbly Borest Merlaut Esbly Fublaisnes Nanteuil-lesMeaux Esbly Humbauville Coparex Eurafrep Clyde Canyon Eurafrep Rosewood Petrorep, Coparex SNEA PSH Brabant Vignely Permis n° 499, conjointement Permis n° 484 87 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 88 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 1376 1377 1378 1379 1380 1381 1382 1383 1384 1385 1386 1387 1388 1389 1390 1391 1392 1393 1394 1395 1396 1397 1398 1399 1400 Mezos Conquest 1364 145 1188 559 140 979 132 67 1320 1365 135 163 736 357 201 200 1087 72 785 1508 200 605 538 144 200 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 10/11/1989 16/03/1993 3,3 Date de pétition 23/10/1989 29/12/1989 02/01/1990 11/07/1989 03/01/1990 12/01/1990 21/09/1989 18/07/1989 05/02/1990 31/01/1990 08/01/1990 02/04/1990 12/03/1990 20/02/1990 20/02/1990 06/02/1990 18/01/1990 07/05/1990 18/04/1990 16/07/1990 27/03/1990 02/04/1990 25/04/1990 05/02/1990 07/01/1992 17/02/1992 30/12/1992 30/12/1992 12/01/1993 17/12/1991 27/02/1992 31/03/1992 16/03/1993 22/01/1992 03/12/1992 31/03/1992 10/03/1993 04/12/1992 21/12/1992 27/04/1993 15/11/1991 10/03/1993 10/03/1993 21/12/1992 14/10/1991 17/12/1991 13/04/1994 23/03/1993 2,2 2,1 3,0 3,5 3,0 1,9 2,4 2,7 3,1 2,0 2,9 2,0 3,0 2,8 2,8 3,2 1,8 2,8 2,9 2,4 1,5 1,7 4,0 3,1 Décision exclu par concurrence extension accordée désistement exclu par concurrence exclu par concurrence arrêté de rejet exclu par concurrence extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis arrêté de rejet extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis Bouilly Souquet Commentaire Nîmes (extension) Garnet Ambronay - Virieu le Grand Thézillieu Pont d'Ain Bas-Bugey Chamant Romilly sur Seine (extension) Forêt d'Orient Souquet Fleury Lege (extension) Bouilly GC FINA SNEA Petrorep Esso SNEA, Petrorep, DPF, SFDPBP PSH Cluff Soferep SNEA, Esso Triton l'Albarine l'Albarine, Valromey concurrence avec l'Albarine Borest Permis n° 517. Concurrence Mezos et Etang de Léon. Permis n° 498. Concurrence Forêt d'Orient. Cap Ferret Océan Permis n° 505 Permis n° 506, conjointement Concurrence avec Souquet Permis n° 513 Permis n° 514 Permis n° 506, conjointement Pointe d'Arcachon Hunt, Enterprise, Conoco, Total (extension) Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Etang de Léon Servian Cap Ferret Océan Mimizan Marine Bazoches Pays d'Othe Saint-Florentin Cévennes Soisy Coparex Coparex Weaver Replor Esso SNEA PSH PSH Triton Kelt Canyon Permis n° 524 Permis n° 518 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/03/1993 23/03/1993 09/01/1992 15/11/1991 14/09/1992 09/10/1992 27/04/1993 27/04/1993 04/03/1993 13/06/1991 06/11/1992 04/03/1993 14/09/1992 24/03/1993 27/04/1993 15/09/1995 23/07/1992 04/03/1993 06/04/1994 11/08/1993 04/03/1993 05/01/1994 04/03/1993 04/03/1993 19/08/1993 19/08/1993 Délai de traitement en années 2,9 2,7 1,8 1,8 2,4 2,4 3,1 2,7 2,8 0,7 1,9 2,2 1,9 3,0 2,3 4,5 1,3 1,8 3,6 1,9 1,2 2,2 0,8 0,8 1,4 1,1 Décision Commentaire 1401 1402 1403 1404 1405 1406 1407 1408 1409 1410 1411 1412 1413 1414 1415 1416 1417 1418 1419 1420 1421 1422 1423 1424 1425 1426 1427 Boutigny-surEssonne Turelles Aix-en-Othe 2 Lionge Arinthod la Valouse Orgelet Lons-le-Saulnier Lons-le-Saulnier Vignoble Lorraine (extension) Arinthod Vignoble Pont-à-Mousson Aix-en-Provence Bresse-Comtoise Sare-Licq Barrois Jean d'Heurs Thury-en-Valois Saulnois Eply Tousson Nomeny 1 Nomeny 2 Bilos Lège (extension sud) SNEA, Petrorep, Esso PSH Triton Esso SNEA, DSM PSH Ranger Kelt Union Texas SNEA, DSM Esso, Eurafrep, Replor, Géorep Agip, Wascana Agip, Wascana Union Texas Kelt PSH Georex, Monument, ASP, Bula, GP PSH Coparex SNEA Esso, Coparex, PSH, Ranger, Georex, Replo Ducotech Triton Enron Union Texas Kelt Esso 67 200 538 208 144 200 208 413 483 482 132 208 482 528 945 551 1680 564 71 131 132 860 133 132 132 128 274 16/05/1990 25/06/1990 02/04/1990 05/02/1990 09/05/1990 11/05/1990 22/08/1990 16/03/1990 31/07/1990 10/05/1990 13/09/1990 12/12/1990 12/12/1990 08/10/1990 30/03/1990 04/01/1991 15/03/1991 20/03/1991 03/05/1991 16/08/1990 26/09/1991 13/12/1991 07/10/1991 28/04/1992 12/05/1992 02/04/1992 25/06/1992 octroi d'un permis exclu par concurrence désistement désistement désistement désistement arrêté de rejet arrêté de rejet octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis arrêté de rejet arrêté de rejet arrêté de rejet désistement octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence exclu par concurrence Permis n° 519 Soisy, Boutigny-sur-Essonne concurrence Aix-en-Othe (Coparex) concurrence avec Vignoble concurrence avec Vignoble Permis n° 510, conjointement Permis n° 510, conjointement Permis n° 504 concurrence avec Vignoble concurrence Jean d'Heurs Permis n° 512, concurrence Barrois Permis n° 523 Permis n° 511, concurrence Nomeny 1 et 2 Permis n° 520 Eply Eply extension Lège extension Lège 89 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 90 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 17/06/1994 19/08/1993 06/01/1994 06/01/1994 21/07/1995 14/10/1994 03/01/1996 03/01/1996 27/03/1995 21/07/1995 21/07/1995 03/04/1995 09/02/1996 16/12/1996 06/11/1995 11/09/1996 27/03/1995 Délai de traitement en années 2,1 1,0 1,6 1,6 3,2 1,6 2,7 2,7 1,9 2,4 2,2 1,9 2,9 3,4 2,2 2,7 1,4 2,8 2,4 2,0 1,9 2,1 1,9 Décision Commentaire 1428 1429 1430 1431 1432 1433 1434 1435 1436 1437 1438 1439 1440 1441 1442 1443 1444 1445 1446 1447 1448 1449 1450 Gourdon (extension) Lagnereau Ferrières Bellegarde du Loiret la Remarde Born Maritime (extension) Esso, Elf, Dyas Hadson Elf Elf Elf, Coparex, Petrorep Elf, Agip 144 203 134 470 489 72 73 72 633 265 199 1563 528 7751 527 66 60 284 464 66 198 647 627 05/05/1992 04/09/1992 26/05/1992 26/05/1992 21/05/1992 26/02/1993 07/05/1993 06/04/1993 07/05/1993 03/03/1993 30/04/1993 18/05/1993 26/03/1993 27/07/1993 18/08/1993 10/01/1994 19/10/1993 extension accordée exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée extension accordée extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 543 (Villiers Saint Georges) Permis n° 534 Permis n° 535 Permis n° 542 Permis n° 541 Permis n° 526 Chevreuse Permis n° 528 Permis n° 527 Permis n° 536 Fleurines Permis n° 531 Permis n° 546 Permis n° 525 extension Lège Permis n° 522 Permis n° 521 Permis n° 529 Nabas (extension) Elf Gurs (extension) le Louts Saint-Rémy Chevreuse la Noue Mantes-la-Jolie Santerre Elf, Esso Elf Esso Elf Elf Elf Elf la Chapelle la Reine Esso Fleurines Baville Cap-Ferret-Océan (extension) Montmirail Mary-sur-Marne Lésigny Saint-Cyr-surMorin Marvilliers Canyon Elf, Coparex, Pétrorep Esso Coparex Canyon MMPC MMPC Hadson 11/01/1994 30/10/1996 28/12/1993 10/01/1994 21/02/1994 29/04/1994 16/06/1994 20/05/1996 03/01/1996 01/02/1996 20/05/1996 20/05/1996 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 21/12/1993 13/12/1991 13/12/1991 13/12/1991 28/07/1994 22/08/1994 14/10/1994 1451 1452 1453 1454 1455 1456 1457 1458 1459 1460 1461 1462 1463 1464 1465 1466 1467 1468 1469 1470 1471 1472 1473 Vexin (extension) Eply Lucy Saint-Aubin Hellimer la Brousteyre Languedoc Roussillon Maritime Larcis-Antin Luy-de-Béarn Vitry-la-Ville Ris-Orangis Ouessant Ecury-sur-Coole Chaussée-surMarne AquitaineMaritime Lassalle Saint-Pierre-etMiquelon Finistère Saint-Pierre-etMiquelon Saint-Pierre-etMiquelon Soufflenheim Saint-Just-en-Brie Val-des-Marais Esso DPF DPF DPF Windsor, Enron Esso, Elf Elf Hadson Elf Canyon Elf Elf, Amerada, BHP MMPC Coparex Esso TPIC Gulf Canada Ranger Mobil Oil Canada Tatham Offshore Canada PACIFICO Madison Chart Coparex 197 850 850 840 198 213 Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 11/09/1996 2,7 04/03/1993 1,2 31/07/1995 3,6 3,6 31/07/1995 06/12/1995 1,4 31/10/1995 1,2 13/05/1996 22/03/1996 22/03/1996 15/09/1995 30/01/1996 23/10/1996 04/07/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/04/1998 23/02/1998 29/07/1998 23/02/1998 23/02/1998 13/10/1999 23/06/2000 15/02/1999 1,6 1,6 1,6 1,2 0,9 1,3 0,6 0,9 1,5 1,1 0,8 1,4 0,8 0,3 2,0 2,7 1,2 Décision extension accordée octroi d'un permis désistement désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Commentaire Permis n° 533 Permis n° 533 Permis n° 532 Permis n° 544 Permis n° 538 Permis n° 539 Permis n° 530 Permis n° 537 Permis n° 545 Permis n° 547 Permis n° 548 Permis n° 550 Permis n° 549 Permis n° 551 St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) St Pierre et Miquelon (Gulf Canada Resources) Permis n° 555 Concurrence avec Saint-Loup-de-Naud et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 552 943 398 66 90 11 700 66 123 2 422 2 285 3 251 11 700 3 251 3 251 101 1 186 841 09/08/1994 09/08/1994 21/07/1994 09/03/1995 30/06/1995 15/11/1995 13/12/1995 19/04/1996 24/03/1997 28/04/1997 05/03/1997 28/04/1997 20/10/1997 21/10/1997 24/10/1997 17/12/1997 91 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 92 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 06/07/1999 17/12/1999 07/07/1999 23/06/2000 Délai de traitement en années 1,3 1,7 1,2 2,0 Décision Commentaire 1474 1475 1476 1477 FinistèreAtlantique Mont-Saint-Père Saint-Jean-aux-Bois Saint-Loup-deNaud Rozay-en-Brie Chante-Merle Guyane Maritime Trois Lagunes Hauteville Lanot Lassalle (extension) Lavignolle Delta profond du Rhône la Vignolle Saint-Valérien Caravelle Rhône-Maritime Courtenay Saint-Laurent Val-des-Marais (extension) Ranger, Amerada Bow Valley Petroleum, Egdon Bow Valley Petroleum, Egdon Vermilion 10 900 1 578 850 841 06/03/1998 24/03/1998 11/05/1998 22/06/1998 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 553 Permis n° 557 Permis n° 554 Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Rozay-en-Brie, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-enBrie) et 560 (Saint-Just-en-Brie) Concurrence avec Saint-Just-en-Brie et Saint-Loup-deNaud, débouche sur les permis n° 558 (Nangis), 559 (Rozay-en-Brie), 560 (Saint-Just-en-Brie) Permis n° 556 Permis n° 564 Permis n° 561 Permis n° 563 Permis n° 562 1478 1479 1480 1481 1483 1482 1484 1485 1486 1487 1488 1489 1490 1491 1492 1493 Géopétrol Vermilion Planet Oil Vermilion Coparex Maurel et Prom TPIC Marex Robertson Overseas Limited Vermillion Vermillion RSM TGS-NOPEC Madison/Chart Energy SCS Egdon, Sterling Resources, Eagle Coparex, JOG Corporation, Carr 390 715 ND 1 160 836 60 145 215 ND 215 1 473 ND ND 946 1 230 177 01/07/1998 28/08/1998 18/05/1998 08/10/1998 12/01/2000 23/12/1998 24/11/1999 05/05/2000 22/09/2000 23/11/2000 20/09/2000 10/07/2000 16/02/2001 19/03/2001 26/04/2001 05/02/2001 23/06/2000 17/12/1999 29/05/2001 07/07/2000 31/10/2000 07/07/2000 12/06/2001 18/11/2002 29/10/2002 18/11/2002 08/08/2002 05/08/2004 29/10/2002 20/09/2002 08/08/2002 06/03/2003 2,0 1,3 3,0 1,7 0,8 1,5 1,5 2,5 2,1 2,0 1,9 4,1 1,7 1,5 1,3 2,1 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis extension accordée Permis n° 568 concurrence avec Rhône Maritime Lavignolle Permis n° 565 Permis n° 573 Permis n° 569 Permis n° 567 Permis n° 566 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 17 000 8 110 1 379 201 200 5 087 191 821 700 730 2 053 3 478 173 709 588 200 267 638 Date de pétition 28/07/2001 13/06/2002 30/05/2002 21/06/2002 28/06/2002 10/04/2002 12/12/2002 17/07/2002 21/08/2002 26/07/2002 30/06/2004 07/10/2004 17/11/2004 18/12/2004 17/01/2005 17/01/2005 12/05/2005 04/03/2005 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite rejet implicite Commentaire 1494 1495 1496 1497 1498 1499 1500 1501 1502 1503 1504 1505 1506 1507 1508 1509 1510 1511 Concorde RSM Parentis Maritime Hunt Château-Landon Aufferville Nemours Corvette Poligny Bleue Lorraine Gaz de SaintEtienne Gaz de Gardanne l'Attila Foix Carret Aquila Etampes Moret-sur-Loing Malesherbes Vermilion Madison Energy France Madison Energy France RSM Lundin Heritage Heritage Heritage Galli Coz Encana Esso, Lundin Vermilion Géopétrol Géopétrol Madison Energy 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 18/02/2009 03/06/2004 26/11/2004 10/11/2004 10/11/2004 03/02/2006 27/01/2006 02/07/2007 02/07/2007 21/02/2007 24/05/2006 21/02/2007 02/07/2007 2,0 2,0 1,9 6,9 1,5 2,4 2,2 2,3 1,6 1,3 2,6 2,5 2,1 1,3 1,8 2,3 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis désistement exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence Permis n° 570 Permis n° 571 Permis n° 572 concurrence avec Château-Landon (1496) et Nemours (1498) Permis n° 576 Permis n° 574 Permis n° 575 Permis n° 578 Permis n° 577 Permis n° 588 Permis n° 589 (concurrence partielle avec Arcachon Maritime) Permis n° 586 Permis n° 579 Permis n° 585 permis Aquila Concurrence Foix. L'étude préliminaire présentée par Vermilion est moins approfondie que celle de sa concurrente ; ses capacités techniques et son savoir-faire, en matière d'hydrocarbures non-conventionnels, sont moindres que ceux de sa concurrente. Permis n° 580 Arcachon Maritime Island Oil and Gas 1512 Mas d'Azil Vermillon 3 478 16/05/2005 21/08/2006 1,3 arrêté de rejet 1513 1514 Claracq Lavignolle (extension) Celtique Energie Marex, Maurel & Prom 726 71 15/02/2005 02/08/2005 28/09/2006 02/07/2007 1,6 1,9 octroi d'un permis extension accordée 93 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 94 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 23/11/2006 02/07/2007 08/02/2007 27/07/2007 08/02/2007 09/01/2008 15/02/2007 03/04/2008 02/07/2007 11/01/2008 29/11/2007 21/04/2008 09/01/2008 22/10/2007 22/12/2008 09/04/2008 27/10/2008 04/03/2008 22/10/2007 19/12/2007 23/07/2008 Délai de traitement en années 1,4 1,9 1,7 1,7 1,3 2,3 1,4 2,4 2,0 1,8 1,7 2,1 1,6 1,5 2,7 1,9 2,3 1,8 1,1 1,5 2,0 Décision Commentaire 1515 1516 1517 1518 1519 1520 1521 1522 1523 1524 1525 1526 1527 1528 1529 1530 1531 1532 1533 1534 1535 Bleue Lorraine Sud European Gas Limited Montargis Rigny-le-Ferron Mairy Joigny Essence de Paris Toréador Lundin, Toréador Toréador 528 538 335 444 134 1 405 928 1 405 3 795 200 403 2 184 2 104 396 62 000 1 471 2 803 3 747 264 507 1 440 04/07/2005 16/08/2005 10/06/2005 25/11/2005 26/10/2005 03/10/2005 29/09/2005 26/10/2005 30/06/2005 10/04/2006 28/02/2006 13/03/2006 19/06/2006 14/04/2006 06/04/2006 10/05/2006 26/06/2006 02/06/2006 26/09/2006 19/06/2006 28/07/2006 octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 581 Permis n° 587 (concurrence avec Ferrières) Permis n° 582 Permis n° 591 (concurrence avec Vitry-la-Ville) Permis n° 583 Permis n° 597 (concurrence partielle avec Ger et Côte de Gascogne) Permis n° 584 Permis n° 600 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 590 Permis n° 598 Permis n° 594 (concurrence partielle avec Montargis) Permis n° 602 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Côtes de Gascogne) Permis n° 596 (concurrence partielle avec Tarbes-Val d'Adour et Ger) Permis n° 592 Permis n° 610 Permis n° 601 (concurrence avec Tarbes-Val d'Adour, Ger, Côtes de Gascogne et Saint-Griède) Permis n° 608 Permis n° 599 (concurrence partielle avec Lons-leSaunier) Permis n° 593 Permis n° 595 Permis n° 606 Tarbes-Val d'Adour Europa Oil & Gas Béarn des Gaves Ger Lons-le-Saunier Soufflenheim Ferrières Saint-Griède Europa Oil & Gas Exceed Energy European Gas Limited Millenium Geo-Venture Lundin Gas2Grid Limited et Gippsland Offshore Petroleum Limited Côtes de Gascogne Total E&P France Plivot Lundin Juan de Nova Marex, Roc Oil Maritime Profond Montaner Ardennes Moussières Pays du Saulnois Nîmes Ledeuix Celtique Energie Thermopyles SAS Celtique Energie Lundin International SA EnCore Exceed Energy Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 444 545 1536 1537 Vitry-la-Ville Sancerre ENCORE Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/05/2006 27/07/2007 1,2 Date de pétition 31/10/2006 09/04/2008 1,4 Décision exclu par concurrence ???? Commentaire permis Mairy disparition sans explication du tableau de suivi du BEPH entre septembre et octobre 2008 (pas de concurrence) ; avis défavorable à l'attribution du CGIET (capacités financières insuffisantes) Thermopyles SAS 1538 1539 1540 1541 1542 1543 1544 1545 1546 1547 1548 1549 1550 1551 1552 1553 1554 1555 Claracq (extension) Celtique Energie Moret-sur-Loing (extension) Moselle La Folie de Paris Nogent-sur-Seine Leudon-en-Brie Château-Thierry Pontenx Côte de Béarn Juan de Nova Maritime Juan de Nova Est Valenciennois Mios Gex Yvelines Géopétrol East Paris Petroleum Development Ltd Renouveau Energie Ressources Toreador Toreador Toreador Egdon, Eagle Energy, Nautical Total E&P France TGS-NOPEC Nighthawk Energy Jupiter Petroleum Ltd Osceola Gazonor Marex, Maurel & Prom Egdon, Eagle, Nautical POROS SAS 102 77 6 011 962 398 106 779 387 782 62 000 9 010 423 60 932 1 456 259 400 770 27/11/2006 29/11/2006 17/01/2007 28/02/2007 21/05/2007 30/05/2007 03/07/2007 14/06/2007 30/06/2007 23/03/2007 28/03/2007 02/10/2007 16/01/2008 14/06/2007 04/12/2007 18/02/2008 29/02/2008 28/02/2008 17/01/2008 14/06/2009 16/12/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 04/09/2009 16/12/2008 23/07/2008 22/12/2008 22/12/2008 10/09/2009 10/09/2009 28/05/2009 23/07/2008 16/12/2009 02/10/2009 1,1 2,5 1,9 1,4 1,2 1,1 2,2 1,5 1,1 1,8 1,7 1,9 1,7 2,0 0,4 1,8 1,6 extension accordée expiration du permis sousjacent octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis Permis n° 611 Permis n° 604 (concurrence partielle avec Nogent-surSeine) Permis n° 603 (concurrence partielle avec la Folie de Paris) Permis n° 605 Permis n° 616 Permis n° 614 avec 1535 Ledeuix (permis 606) (dates ne coïncident pas exactement ?) avec 1529 Juan de Nova Maritime Profond (permis 610) Permis n° 609 Permis n° 619 Permis n° 618 Permis n° 615 Concurrence Yvelines, Plaisir permis 607 Permis n° 623 Permis n° 620 Romilly -sur-Seine SPPE Savigny Marcilly-le-Hayer Geopetrol SPPE 95 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 96 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 387 281 2 348 1556 1557 1558 1559 1560 1561 1562 1563 1564 1565 1566 1567 1568 1569 1570 1571 1572 1573 Pays de Born Trois Chênes Languedoc Plaine du Languedoc Est Champagne Lorraine Pays de Buch Cévennes Alès Navacelles Plaisir Champrose Sud Midi Obernai Forcelles Coulommiers Donzacq Coulommiers Vermilion GEOPETROL Languedoc Petroleum Development Ltd Lundin Lundin Vermilion Vermilion Cevennes petroleum development Ltd Schuepbach Egdon VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE POROS SAS GAZONOR THERMOPYLES T.E.R.R.E. VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE EGDON, STERLING, NAUTICAL, MALTA STERLING, PETRO VENTURES Date de Délai de traitement traitement de la en années demande 18/03/2008 16/12/2008 0,7 Date de pétition 11/04/2008 19/04/2007 28/01/2008 01/03/2010 02/10/2009 10/09/2009 16/12/2008 13/11/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 2,9 1,7 1,3 1,1 1,7 2,2 1,9 1,8 Décision octroi d'un permis rejet implicite exclu par concurrence octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis octroi d'un permis exclu par concurrence exclu par concurrence octroi d'un permis rejet implicite Commentaire Permis n° 612 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. avec 1559 Plaines du Languedoc (permis 621) Permis n° 621 Permis n° 617 Permis n° 613 Permis n° 622 avec Alès, Navacelles, Plaine d'Alès, Bassin d'Alès et Montélimar (permis 625, 626, 628, 629) avec Cévennes, Navacelles, Plaine d'Alès et Montélimar (permis 625, 627, 628, 629) Permis n° 629 (concurrence avec Cévennes et Alès) Concurrence Yvelines, Plaisir Permis n° 632 Permis n° 630 Permis n° 633 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Désistement motiÎ par la décision de privilégier la demande de permis Pontenx Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. La société Poros SAS de dispose pas des capacités techniques suffisantes pour réaliser son projet d'exploration. 2 698 1 249 178 4 323 9 810 576 132 459 929 133 20 330 218 808 13/05/2008 31/10/2007 18/02/2008 06/12/2007 08/04/2008 15/05/2008 11/09/2008 05/08/2008 30/05/2008 18/12/2008 03/07/2008 06/11/2008 12/12/2008 12/12/2008 10/09/2010 16/06/2010 27/08/2013 2,1 2,0 5,1 octroi d'un permis octroi d'un permis rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite 28/04/2015 6,4 désistement rejet implicite 1574 Chevry POROS SAS 395 12/12/2008 16/07/2014 5,6 arrêté de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 04/03/2009 30/01/2009 04/02/2009 02/03/2009 04/03/2009 04/03/2009 Date de traitement de la demande 01/03/2010 Délai de traitement en années 1,0 Décision Commentaire 1575 1576 1577 1578 1579 1580 1581 1582 1583 1584 Plaine d'Alès Nangis Valence-en-Brie Champfolie Bassin d'Alès Montélimar L'Ourcq Pontarlier Chéroy Bleue Lorraine Nord Brignoles Provence Ozoir-la-Ferrière Recouvrance Tardenois Forcelles Bridgeoil, Diamoco Energy VERMILION MORAINE* BRIDGEOIL VERMILION REP Mouvoil SA Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS GALLI COZ CELTIQUE ENERGIE LUNDIN EUROPEAN GAS LIMITED 1 420 215 64 64 507 5 680 octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite Permis n° 628 Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Concurrence Trois Chenes, Nangis, Champfolie et Valenceen-Brie. Permis n° 626 Permis n° 625 Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). Permis n° 631 Concurrence Chéroy Chaumont. 01/03/2010 01/03/2010 1,0 1,0 octroi d'un permis octroi d'un permis 1 444 1 470 871 360 31/05/2009 05/02/2009 04/03/2009 22/09/2008 20/08/2010 1,5 rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite 1585 1586 1587 1588 1589 1590 SCHUEPBACH QUEENSLAND GAS COMPANY CONCORDE ENERGY THERMOPYLES CONCORDE ENERGY CAMBRIAN RESSOURCES SAS 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique 3 430 265 68 263 20 12/11/2008 13/07/2009 27/03/2009 20/08/2009 21/08/2009 21/09/2011 2,9 désistement rejet implicite rejet implicite rejet implicite Concurrence Chevry Ozoir-la-Ferrière. Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). avec Forcelles (Terre) permis 634 27/08/2013 4,0 exclu par concurrence 97 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 98 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire Concurrence Coulommiers (Vermilion), Coulommiers (Sterling), L'Ourcq, Fère-en-Tardenois et Tardenois (Concorde). objectif de recherche et d'exploitation de gaz de schistes, qui ne pouvait être atteint en l'état des connaissances que par le recours à la fracturation hydraulique ; la décision n'est apparemment pas contestée ; la procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet semble par ailleurs devenue sans objet (le tribunal en a-t-il pris acte ?) Concurrence initiale avec Provence. La société Tethis Oil France AB ne dispose pas en propre des capacités financières nécessaires Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Sergines, Sens, Everly. 1591 Fère-en-Tardenois VERMILION MORAINE* 988 21/08/2009 rejet implicite 1592 Lyon Annecy SCHUEPBACH 6 785 01/10/2008 26/09/2012 4,0 arrêté de rejet 1593 1594 1595 1596 1597 1598 1599 Calavon (ex Gargas) Pays de Bray Sud Sergines Sens Marges du Finistère Pays de Bray Sézanne TETHYS OIL FRANCE AB POROS SAS CONCORDE ENERGY REALM G.T.O. LIMITED POROS SAS 870 261 775 775 21 000 587 274 12/01/2010 19/08/2009 08/01/2010 11/12/2009 15/09/2009 14/05/2009 08/09/2009 17/12/2014 4,9 arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite CONCORDE ENERGY Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Chéroy Chaumont. 1600 Sézanne REALM 870 11/12/2009 rejet implicite 1601 1602 Dormans Chaumont CONCORDE ENERGY CONCORDE ENERGY 952 871 18/09/2009 27/10/2009 rejet implicite rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires ConocoPhillips Canada Ressources Corp. et BHP Billiton Petroleum Corp. REALM BARDOIL ENERGY SAS REALM BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH BLUEBACH REALM EGDON, EAGLE, NAUTICAL THERMOPYLES THERMOPYLES REALM km2 Date de pétition Date de traitement de la demande 09/06/2010 Délai de traitement en années 0,9 Décision Commentaire 1603 1604 1605 1606 1607 1608 1609 1610 1611 1612 1613 1614 1615 1616 1617 1618 Langlade Courpalay Hermine Montmort-Lucy Seebach Sierentz Dannemarie Staffelfelden Dessenheim Blyes Gex Sud Gréoux-les-Bains Chailley Meaux Saint Martin d'Ablois Meaux 548 29/06/2009 désistement Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Permis n° 634, conjointement, cf. Lauterbourg (1649) Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Blyes, Gex Sud. Concurrence Blyes, Gex Sud. insuffisance des capacités financières de Thermopyles Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. Concurrence Dormans, Montmort-Lucy et Saint Martin d'Ablois. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 118 1 312 557 328 514 516 675 920 3 283 1 991 218 671 825 396 629 19/11/2009 09/12/2009 11/12/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 06/11/2009 20/04/2010 21/04/2010 11/02/2010 13/02/2010 19/11/2009 21/06/2010 25/06/2010 26/09/2012 2,6 27/08/2013 3,8 rejet implicite rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite BLUEBACH VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 99 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 100 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 15/03/2010 15/03/2010 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1619 1620 Champcenest Pithiviers REALM REALM 52 1 407 rejet implicite rejet implicite Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Pithiviers Maisoncelles. les technologies envisagées pour la recherche et l'exploration d'hydrocarbures non conventionnels, qui constituent à côté des hydrocarbures conventionnels un objectif de la demande initiale, ne sont pas précisément décrites Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. les objectifs de recherche d'hydrocarbures conventionnels ne sont pas crédibles compte-tenu de l'absence de réservoirs appropriés Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. 1621 Valence 3LEGS OIL&GAS 5 801 18/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1622 1623 Bollwiller Rozay-en-Brie THERMOPYLES VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE 270 144 25/06/2010 16/08/2010 rejet implicite rejet implicite 1624 Cahors 3LEGS OIL&GAS 5 710 19/12/2009 26/09/2012 2,8 arrêté de rejet 1625 Champfleury CONCORDE ENERGY 596 20/08/2010 rejet implicite 1626 Marigny VERMILION 864 20/08/2010 rejet implicite 1627 Sézanne BLUEBACH 273 25/08/2010 rejet implicite 1628 Sommesous BLUEBACH 202 25/08/2010 rejet implicite Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1629 1630 1631 1632 1633 1634 Sézanne Bonne Voisine Gastins Everly Varreddes Courpalay VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE NORECO VERMILION VERMILION VERMILION BLUEBACH 864 671 144 775 629 118 27/08/2010 27/08/2010 07/09/2010 07/09/2010 07/09/2010 10/09/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite désistement rejet implicite Concurrence Sézanne (Concorde), Sézanne (Realm), Champfleury, Marigny, Sézanne (Bluebach), Sommesous, Sézanne (Vermilion Moraine SAS), Bonne Voisine. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sergines, Sens, Everly. Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Fère-en-Tardenois, Meaux (Realm), Meaux (Vermilion Moraine SAS), Deux-Nanteuil et Varreddes. 22/09/2011 1,0 1635 1636 1637 1638 1639 1640 Deux-Nanteuil Pierre Morains Bellechaume Courchamp Courchamp Samois-sur-Seine CONCORDE ENERGY JOG CORPORATION, CONTINENTAL RESOURCES BLUEBACH VERMILION BASGAS ENERGIA FRANCE 841 14/09/2010 rejet implicite 597 402 52 52 370 21/09/2010 10/09/2010 26/10/2010 29/10/2010 25/05/2010 26/09/2011 1,0 désistement rejet implicite désistement rejet implicite rejet implicite Concurrence Chailley Bellechaume. Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. 22/09/2011 0,9 REALM 1641 1642 Savigny (extension) GEOPETROL Montélimar (extension) TOTAL E&P France 54 1 859 17/06/2010 15/10/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite arrêté de rejet 101 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 102 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire ??? Beaumont de Laumagne BNK France SAS ??? 07/12/2010 26/09/2012 1,8 arrêté de rejet l'objectif initial du permis est la recherche et l'exploitation de gaz de schistes qui, nonobstant une révision du programme des travaux et des engagements financiers, ne peut être atteint en l'état des connaissances que par un recours à la fracturation hydraulique Concurrence Champcenest, Courchamp, Leudon en Brie Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Pithiviers Maisoncelles. la révision substantielle du programme de travaux consécutive à l'interdiction de la fracturation hydraulique requiert la présentation d'une nouvelle demande Concurrence Gastins, Courpalay (Realm), Courpalay (Bluebach), Rozay-en-Brie, Mauperthuis. Concurrence Sierentz, Dannemarie, Staffelfelden, Bollwiller, Dessenheim, Saint-Bernard. Permis n° 634, conjointement Concurrence Dicy ­ Cézy. disparition sans explication entre avril et mai 2013 (concurrence avec Courpalay, Courpalay, Rozay-en-Brie et Mauperthuis) ; Règlement de la concurrence (LAP du 30/04/2013), arrêté pour attribution en attente de signature Concurrence Dicy ­ Cézy. 1643 1644 1645 1646 Leudon-en-Brie (extension) Fontainebleau Maisoncelles Montfalcon VERMILION MORAINE* 52 344 200 5 792 21/10/2010 29/10/2010 02/11/2010 03/11/2010 26/09/2012 1,9 rejet implicite rejet implicite rejet implicite arrêté de rejet BASGAS ENERGIA FRANCE VERMILION MORAINE* BNK FRANCE 1647 1648 1649 1650 Mauperthuis Saint-Bernard Lauterbourg Dicy BASGAS ENERGIA FRANCE 24 2 623 328 636 08/11/2010 18/11/2010 02/11/2010 21/06/2010 27/08/2013 2,8 rejet implicite rejet implicite octroi d'un permis rejet implicite BNK FRANCE GEOPETROL REALM 1651 Gastins (extension) VERMILION 2 22/12/2010 rejet implicite 1652 1653 1654 Cézy Véron BLUEBACH VERMILION 636 636 16 11/03/2011 11/03/2011 21/02/2011 22/09/2011 0,5 rejet implicite désistement rejet implicite Meaux (extension) REALM Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1655 Champagne-surSeine Bussy-Lettrée Arcis-sur-Aube Vatry CONCORDE ENERGY 132 18/05/2011 rejet implicite Concurrence Samois-sur-Seine, Savigny (extension), Fontainebleau et Champagne-sur-Seine. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 1656 1657 1658 CONCORDE ENERGY Noreco Arcis-sur-Aube Sarl VERMILION 202 829 122 30/06/2010 27/08/2010 26/10/2010 13/04/2012 1,6 rejet implicite désistement rejet implicite 1659 Coole VERMILION MORAINE* 841 15/12/2010 rejet implicite 1660 Champagne BASGAS ENERGIA FRANCE 1 687 17/12/2010 rejet implicite 1661 Soudé BLUEBACH 911 01/06/2011 rejet implicite 1662 Saint-Chéron BLUEBACH 1 219 14/06/2011 rejet implicite 1663 Templiers LUNDIN 1 066 06/09/2011 rejet implicite 1664 Camp de Mailly Est Champagne (extension) Herbsheim LUNDIN 699 15/09/2011 rejet implicite 1665 1666 LUNDIN BLUEBACH 517 506 06/10/2011 19/10/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. Concurrence Bussy-Lettrée, Vatry, Coole, Champagne, Soudé, Saint-Chéron, Templiers, Camp de Mailly, Est Champagne extension. 103 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 104 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 2 668 ND Date de pétition 08/11/2011 19/08/2011 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision rejet implicite en attente Commentaire 1667 1668 Marne Guyane Maritime UDO Guyane Maritime SHELF Montagne de Reims Rouffy ELIXIR PETROLEUM TOTAL E&P GUYANE France Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne) 1669 TOTAL E&P GUYANE France ND 19/08/2011 en attente 1670 1671 BLUEBACH RESSOURCES SAN LEON 658 159 26/01/2011 19/12/2011 rejet implicite rejet implicite Concurrence Rouffy ­ Estheria la société Hexagon Gaz Pte Ltd, qui n'a pas de références professionnelles opérationnelles, n'établit pas qu'elle dispose des capacités techniques et, au regard notamment du capital social de la société et de ses actionnaires, des capacités financières requises par les textes applicables Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. concurrence avec Shelf (Total), Papillon, Shelf (Tullow) et Kourou Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. 1672 Brive HEXAGON GAZ 1 777 20/09/2010 16/07/2014 3,8 arrêté de rejet 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679 1680 1681 Papillon Sula Demerara Est Sénonais Auvernaux Appoigny Chambrey Chaumes-en-Brie Tartas WESSEX, SATURN SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION France TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION MORAINE*, HESS OIL FRANCE CONCORDE ENERGY BLUEBACH RESSOURCES ELIXIR PETROLEUM BASGAS ENERGIA FRANCE GAS2GRID ND ND ND 134 544 607 66 24 2 822 22/07/2011 06/08/2012 03/05/2012 26/10/2011 07/01/2011 24/06/2011 08/11/2011 08/11/2010 18/10/2010 20/03/2014 1,6 en attente désistement en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente jugement du TA de Pau du 18/03/2014 annulant la décision implicite de rejet Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1682 1683 1684 1685 1686 1687 Éauze Les Deux Ormes Mirande Sens-Est (extension) Fregata Awara GAS2GRID 3 172 194 3 292 67 ND ND 01/10/2010 13/06/2012 18/03/2011 09/01/2012 27/03/2013 07/05/2013 07/01/2014 0,8 en attente rejet implicite en attente rejet implicite désistement en attente Concurrence Eauze ­ Belmont. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cergy) Concurrence Sine Muros, Deux Ormes, Baleine et Courgivaux. Concurrence Mirande, Astarac et Lias. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Toulouse) Concurrence Sénonais, Sens-Est (extension) VERMILION GAS2GRID SAN LEON SHELL EXPLORATION AND PRODUCTION FRANCE ESSO GUYANE FRANÇAISE E&P Concurrence Awara, Demerara Est et Udo. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Guyane maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Procédure en cours d'annulation de la décision implicite de rejet (TA de Cayenne). Concurrence Deux Ormes (demande implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Courgivaux. Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Lias. Concurrence Guyane Maritime Shelf, Papillon, Shelf (Hardman) et Kourou. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Auvernaux, Coudray et Saut du Postillon. Concurrence Eauze ­ Belmont Concurrence Mirande (décision implicite de rejet contestée) et Astarac. 1688 Guyane Maritime SHELF HARDMAN PETROLEUM France ND 17/05/2013 en attente 1689 1690 1691 1692 1693 1694 1695 Baleine Astarac Kourou Coudray Saut du Postillon Belmont Lias HESS OIL France 195 1 388 ND 544 544 3 185 3 292 17/05/2013 20/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 21/05/2013 22/05/2013 rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente VERMILION TINAMOU CAYENNE LIMITED VERMILION GEOPETROL BNK FRANCE BNK FRANCE 105 Annexe 6 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 106 Numéro Code Dénomination Pétitionnaires km2 Date de pétition 22/05/2013 23/05/2013 23/05/2013 24/10/2011 29/04/2013 29/04/2013 18/07/2013 19/11/2013 21/05/2014 17/03/2014 16/07/2012 03/03/2014 22/09/2014 07/04/2014 12/09/2014 28/02/2014 14/10/2014 14/10/2014 28/10/2014 08/08/2014 08/08/2014 06/10/2014 30/06/2014 Date de traitement de la demande Délai de traitement en années Décision Commentaire 1696 1697 1698 1699 1700 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709 1710 1711 1712 1713 1714 1715 1716 1717 1718 Estheria Sine Muros Courgivaux Nord-Cambrai la Seille l'Albe la Bourdette Achenheim Grabenbruch Boissy Moustey les Trois ÉÐchés Acionna Pays Champenois Broussy Europa Maritime Europa Maritime Profond Beliet Salles Péléou Beckenrand Séméacq Parentis Maritime Sud LUNDIN LOIL COMPANY CONCORDE ENERGIE France BASGAS ENERGIA FRANCE ELIXIR PETROLEUM ELIXIR PETROLEUM VERMILION BLUEBACH VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE EG LORRAINE VERMILION PERF'ENERGY INVESTAQ ENERGIE MAREX, SOUTH ATLANTIC PETROLEUM GEOTECH HONGKONG PERF'ENERGY PERF'ENERGY VERMILION VERMILION Celtique Énergie, Investaq Énergie SAS Red Rio Petroleum, Saturn Petroleum 43 194 194 772 726 198 275 731 731 504 1 336 1 250 504 338 350 ND ND 349 142 759 201 1 479 3 587 rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente en attente rejet implicite en attente en attente en attente en attente en attente en attente rejet implicite rejet implicite rejet implicite en attente en attente en attente Concurrence Rouffy (demande implicitement rejetée) Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Baleine et Courgivaux. Concurrence Deux Ormes (implicitement et définitivement rejetée), Sine Muros et Baleine. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence La Seille ­ L'Albe ­ Trois éÐchés. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Achenheim - Grabenbruch. Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Moustey - Bellet - Salles -Peleou Concurrence partielle avec La Seille et L'Albe, qui ont fait l'objet d'une décision implicite de rejet Concurrence Boissy ­ Acciona Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Broussy - Pays champenois Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Europa Maritime - Europa Maritime Profond Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Concurrence Mousley - Bellet - Salles -Peleou Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 107 Annexe 7 : Liste des permis exclusifs de recherche accordés depuis 1983 (données collectées par la mission) Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 108 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 25/05/1981 11/06/1981 12/01/1981 20/09/1979 02/03/1981 28/07/1981 15/10/1980 09/03/1981 22/12/1980 16/01/1981 31/03/1981 05/02/1982 05/02/1982 18/12/1981 22/04/1982 17/12/1981 18/11/1981 17/12/1981 18/06/1980 05/02/1982 18/12/1981 22/09/1981 29/05/1978 26/08/1981 19/05/1983 02/12/1982 22/10/1982 10/12/1982 18/05/1983 18/05/1983 17/03/1982 28/04/1982 18/06/1980 28/07/1983 03/08/1983 23/12/1983 02/01/1982 18/07/1983 18/12/1981 29/07/1983 date d'octroi du permis 03/01/1983 07/02/1983 24/02/1983 18/03/1983 18/03/1983 18/03/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 11/05/1983 16/05/1983 01/07/1983 16/09/1983 22/09/1983 07/10/1983 07/10/1983 07/10/1983 25/10/1983 28/12/1983 09/01/1984 09/01/1984 07/02/1984 08/03/1984 19/03/1984 19/03/1984 28/06/1984 28/06/1984 17/07/1984 17/07/1984 19/09/1984 22/10/1984 29/10/1984 02/11/1984 31/12/1984 31/12/1984 18/01/1985 22/02/1985 22/02/1985 16/04/1985 date de publication 16/01/1983 09/02/1983 03/03/1983 23/03/1983 24/03/1983 24/03/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 18/05/1983 20/05/1983 06/07/1983 23/09/1983 30/09/1983 18/10/1983 18/10/1983 18/10/1983 28/10/1983 30/12/1983 13/01/1984 14/01/1984 10/02/1984 17/03/1984 25/03/1984 25/03/1984 30/06/1984 30/06/1984 25/07/1984 25/07/1984 22/09/1984 27/10/1984 06/11/1984 10/11/1984 08/01/1985 08/01/1985 24/01/1985 26/02/1985 06/03/1985 18/04/1985 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 30/05/1986 29/06/1987 03/03/1995 23/03/1987 24/03/1989 18/03/1985 01/01/1989 18/05/1988 18/05/1993 16/01/1991 16/01/1991 20/05/1987 30/01/1985 30/09/1989 01/09/1991 18/10/1988 28/10/1987 30/12/1995 12/03/1985 19/03/1993 06/06/1986 nom du permis opérateur motif de fin du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Total SNEA SNEA, BP SNEA, BP Replor BP Euromin, Inverness, Bula SNEA BP, SNEA Esso Esso, Petrorep Eurafrep Eurafrep SNEA Esso, SNEA SNEA SNEA, Esso SNEA SNEA SNEA, Total Peninsula, Terra Enterprise, Teredo BP, SNEA SNEA, Triton, Total SNEA Esso, SNEA SNEA, BP, Petrorep Esso, SNEA Esso, SNEA, PSH, Ranger Triton, Total, BP Ferrand, Hargrove Peninsula, Terra SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep Eurafrep, Coparex Replor Triton, BP, ISE SNEA Esso, SEAXE, Total 1674 1999 465 1524 68 508 2152 2083 916 1243 395 510 197 519 213 72 879 291 1509 489 1200 716 1815 202 291 352 133 220 331 397 1980 750 2080 66 287 383 138 201 664 263 3,0 6,1 1,2 7,6 0,0 3,2 1,3 2,7 2,0 2,4 2,1 0,6 0,2 2,3 2,1 3,0 21,0 4,6 1,2 1,1 1,1 2,5 1,5 2,2 1,5 5,3 0,3 3,1 3,8 2,6 1,8 2,5 3,7 0,3 0,2 1,5 0,1 0,9 1,5 1,7 4 5 4 4 2 5 4 5 5 4 4 4 3 5 3 3 4 5 4 4 4 4 5 3 5 4 1,5 4 4 4 3 4 5 3 4 5 3 3 5 4 06/12/1988 04/12/1986 ????????? 23/11/1990 05/05/1988 11/01/1988 4 2 18/09/1992 12/01/1988 4 2 ???????? 5 4 4 renonciation renonciation expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration désistement renonciation renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration arrêté de rejet expiration renonciation expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation 28/05/1990 23/11/1987 03/03/1988 26/03/1990 5 3 2,9 4 06/04/1994 12/04/1991 11/08/1993 5 4 3 24/10/1989 22/01/1990 4 4 20/01/1993 4 01/01/1992 04/01/1988 3 ??????? 17/03/1993 25/03/1989 25/03/1988 30/06/1988 25/07/1996 27/10/1993 22/09/1991 26/05/1986 06/11/1989 08/01/1989 08/01/1993 20/12/1989 28/04/1993 16/11/1992 26/02/1988 15/11/1990 15/11/1990 14/09/1989 2,6 4 4 4 02/02/1995 4 01/07/1992 27/07/1988 07/03/1991 20/02/1989 08/04/1991 3 3 31/03/1992 3 ???????? 3 4 04/08/1992 3 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 Juillet 2015 nom du permis 300 301 302 303 304 305 306 307 308 309 310 311 312 313 314 315 316 317 318 319 320 321 322 323 324 325 326 327 328 329 330 331 332 333 334 335 336 337 338 339 Draguignan Rhône-Maritime Evry la Petite Sole Lauw-Sentheim Nive Saint-Saëns Picardie Thérain Compiègne Meaux-Nord Brignoles Plessis-Bernesq le Porge Sanguinet Nassiet Tursan et Bigorre Morlanne Languedoc-Nord Meximieux Abbeville Altkirch Normandie maritime Ouest Haguenau Bas-Adour Pontenx Saint-Vrain Vignau La Marsange Chevry Nevers Abbeville-Maritime Languedoc-Sud Haironville Puget-sur-Argens Alpes du Chablais Terrasson Pont-sur-Yonne la Save Baron Légende : Période initiale Première prolongation Deuxième prolongation Troisième prolongation Date de pétition Date de demande de prolongation Date de fin du permis Janvier 1995 Janvier 2000 Janvier 2010 Janvier 1980 Janvier 2005 2016 109 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 110 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 22/06/1983 19/12/1983 18/01/1984 18/01/1984 28/11/1983 11/07/1983 23/02/1984 24/07/1981 20/12/1983 20/12/1983 19/01/1977 07/02/1980 10/10/1967 20/12/1983 04/07/1984 02/02/1982 25/05/1984 12/01/1984 24/04/1984 24/04/1984 09/04/1984 11/07/1983 11/07/1983 23/11/1984 23/05/1984 05/04/1984 05/04/1984 07/03/1984 07/03/1984 07/03/1984 12/11/1984 13/03/1984 29/04/1985 30/05/1980 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 24/04/1984 date d'octroi du permis 16/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 26/04/1985 28/06/1985 13/09/1985 11/09/1985 26/09/1985 26/09/1985 01/10/1985 01/10/1985 01/10/1985 26/09/1985 09/12/1985 11/12/1985 23/12/1985 06/01/1986 12/02/1986 12/02/1986 12/02/1986 25/02/1986 25/02/1986 09/05/1986 17/06/1986 26/06/1986 26/06/1986 09/07/1986 09/07/1986 09/07/1986 10/09/1986 10/09/1986 24/12/1986 09/01/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 date de publication 18/04/1985 02/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/05/1985 03/07/1985 18/09/1985 19/09/1985 03/10/1985 03/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 06/10/1985 11/10/1985 14/12/1985 18/12/1985 27/12/1985 10/01/1986 25/02/1986 27/02/1986 27/02/1986 02/03/1986 02/03/1986 13/05/1986 20/06/1986 03/07/1986 03/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 17/07/1986 14/09/1986 14/09/1986 27/12/1986 17/01/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 11/02/1987 1ère prolongation durée date de décision 28/01/1991 22/01/1991 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 18/04/1993 02/05/1993 24/10/1986 03/05/1988 03/05/1989 21/08/1991 18/09/1988 14/03/1989 03/04/1994 31/07/1987 06/10/1997 14/02/1989 11/10/1994 14/12/1991 18/12/1988 27/12/1998 01/01/1991 19/02/1990 27/02/1994 14/10/1988 02/03/1994 02/03/1994 07/05/1987 20/06/1989 03/07/1995 19/06/1991 13/03/1990 23/03/1990 20/08/1990 14/09/1991 24/08/1989 09/03/1994 10/02/1989 05/04/1990 13/03/1990 11/02/1990 nom du permis opérateur motif de fin du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne SNEA, BP, DFDPBP, Total Petrorep, Total, Coparex, SNEA Eurafrep, Coparex Eurafrep, Coparex Coparex Euromin, Teredi, BHP Eurafrep SNEA Total, Triton, ISE Total, Triton, ISE Eurafrep Total Total Total, Triton, ISE Eurafrep, Replor Eurafrep SNEA, Total, BP, SFEPP SNEA, BP Esso, SNEA Esso, SNEA Sun SEAXE SEAXE, Total, ISE Coparex Esso, SNEA, Total BP, Eurafrep, Clyde Eurafrep, BP, Clyde Total, BP, Clyde Total, Eurafrep, ISE Eurafrep, Total, SNEA Esso, SNEA Eurafrep, SNEA Petrorep, Coparex Coparex, Total SNEA, Esso, Total Sun Total, Esso Esso, Ultramar Shell, SNEA 329 201 66 66 132 662 142 1305 132 66 436 655 616 199 66 132 1520 219 947 949 942 737 867 66 133 198 198 263 589 394 220 133 64 2170 325 256 366 354 199 2,1 1,1 0,9 0,9 0,9 1,4 0,2 0,9 1,1 0,9 0,3 4,7 3,8 1,5 0,1 0,2 10,7 6,7 3,4 3,4 4,9 1,5 2,0 1,3 3,2 1,0 1,0 2,6 5,3 4,6 1,5 1,2 1,3 4,4 4,6 2,3 3,0 3,0 1,1 4 4 3 3 4 4 3 5 2,5 2,5 4 4 4 3 3 3 5 5 4 4 4 4 4 2 3 3 3 4 5 5 5 3 2 5 4 4 4 4 3 4 4 expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration désistement arrêté de rejet renonciation renonciation renonciation expiration ??????? 14/11/1989 28/02/1991 3 4 30/04/1993 23/09/1994 3 4 06/02/1991 18/11/1990 14/05/1993 3 3 4 15/06/1994 3 12/03/1996 4 25/03/1992 12/11/1991 13/09/1991 4 4 4 11/12/1989 ???????? 3 30/09/1994 3 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse ??????? 12/07/1990 2 01/01/1992 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 340 la Nonette 341 Cerisiers 342 343 344 345 346 347 348 349 350 351 352 353 354 355 356 357 358 359 360 361 362 363 364 365 le Ruisseau du Puits le Meix-Thiercelin Blaru Ablis Nadaillac Arles-Cavaillon Vertus Champfleury Vauvert-Gallician Crau Albaron la Traconne Liocourt Lons-le-Saunier Paris - Ile-de-France Pouyastruc Puisaye Loing Saint-Florentin Bossican Brienne-le-Château Bussy le Château Milly Châlons-sur-Marne 366 Saint-Amand-sur-Fion 367 368 369 370 371 372 373 374 375 376 377 378 Betz Braine Epieds Mail-Arrouis Nomécourt Saint-Yon Fosse Centrale de la Manche Andlau Mulhouse Sélestat Colmar Munchhouse 2016 111 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 112 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/07/1984 30/07/1984 16/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 27/08/1984 30/07/1984 30/07/1984 30/07/1984 13/03/1985 28/03/1985 08/02/1985 24/04/1984 06/06/1984 06/06/1984 06/06/1984 07/12/1984 18/12/1984 25/05/1984 25/05/1984 03/07/1984 08/10/1984 11/01/1985 11/01/1985 31/10/1984 20/02/1985 19/12/1984 31/10/1984 11/01/1985 19/12/1984 27/02/1985 03/12/1984 25/03/1985 29/10/1985 date d'octroi du permis 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 09/02/1987 06/02/1987 06/02/1987 17/02/1987 16/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 06/03/1987 10/06/1987 10/06/1987 10/06/1987 22/06/1987 21/09/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 06/10/1987 23/11/1987 date de publication 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 13/02/1987 14/02/1987 14/02/1987 21/02/1987 19/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 11/03/1987 13/06/1987 13/06/1987 13/06/1987 28/06/1987 25/09/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 10/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 11/10/1987 28/11/1987 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 08/02/1989 21/11/1989 23/07/1990 13/02/1993 13/02/1993 13/02/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney Triton Total, SNEA, Esso, Clyde Total, Esso Esso, Total, SNEA, Conoco Total, Triton, Ultramar Clyde, Triton SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Triton, Total, SNEA, Coparex Esso, SNEA, Dyas, Ultramar Esso, SNEA Weaver, Tesoro SNEA, Esso Clyde, Ultramar, Esso, GC, Enterprise SNEA, GC, Dyas Total, Esso, Clyde, GC BP, Total, Enterprise Esso, Total Sun, Esso Esso, BP, SNEA SNEA, Sun, Clyde, Esso, BP,GC Weaver, Tesoro Windsor Esso, Coparex, Ultramar, Teredo 40 200 26 96 133 334 200 233 517 430 1632 5142 471 874 145 292 218 593 527 396 1519 1130 460 330 329 132 524 329 526 264 330 1730 263 370 1,7 5,2 1,5 2,3 3,5 2,3 2,7 5,0 3,0 2,3 3,8 4,6 2,7 6,1 1,8 2,7 3,2 1,7 6,9 6,1 6,1 3,5 1,4 2,7 4,3 1,1 6,4 5,2 2,4 4,9 2,7 2,0 4,9 2,3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 4 5 4 5 4 4 4 5 5 5 5 4 4 5 4 4 4 4 5 4 5 5 4 5 ??????? ??????? 12/09/1991 ?????? 13/09/1991 3 3 renonciation désistement désistement expiration expiration expiration 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 04/10/1989 13/02/1993 08/03/1991 12/11/1993 1 5 11/10/1990 16/10/1991 03/08/1995 20/02/1990 08/03/1991 renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation désistement 13/06/1992 13/06/1992 21/10/1993 03/03/1993 03/01/1995 4 5 4 07/04/1998 5 13/06/1996 16/10/1991 25/09/2001 10/10/1995 05/10/1990 09/06/1993 3 01/10/1991 10/10/1994 10/10/1991 14/04/1993 10/10/1991 09/10/1991 11/10/1991 11/10/1992 11/10/1992 06/10/1991 27/01/1994 5 28/11/1997 expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration désistement expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne Esso, Coparex 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs SNEA, Esso, Sun Fina, BP Total, Esso, Fina Total, Fina, SNEA, Ultramar Coparex, Esso Esso, Total, SNEA Eurafrep, Esso, , Fina Ferrand, Hargrove Teredo, CNE, Enterprise, Ultramar SNEA, Esso numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 379 380 381 382 383 384 Saint-Chéron Gouaix Courtacon Léchelle Tremblay Piney 385 Orvilliers-Saint-Julien 386 Arcis-sur-Aube 387 Estissac 388 Marensin 389 Roquefort 390 Gourdon 391 Guebwiller 392 393 394 395 396 397 Pallane Barcelonne-du-Gers Chélan Marciac Mantes Pontoise 398 Plaisir 399 Montréal 400 Saint-Avold 401 Saint-Hilaire-le-Grand 402 Triaucourt-en-Argonne 403 Montagne de Reims 404 Lavallée 405 Jonchery-sur-Vesle 406 Dormans 407 Clermont-en-Argonne 408 Athis 409 l'Aire 410 Léré-Saint-Amand 411 Sillery 412 Gurs 2016 113 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 114 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 12/02/1986 21/12/1984 27/09/1984 15/11/1985 27/06/1986 31/05/1985 26/04/1985 21/02/1986 20/12/1984 20/12/1985 07/12/1984 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 28/07/1986 19/02/1986 07/03/1985 07/03/1985 27/05/1986 27/05/1986 09/09/1987 23/05/1984 15/10/1986 14/10/1985 26/05/1987 26/05/1987 27/01/1986 27/01/1986 22/05/1985 22/05/1985 26/11/1985 19/02/1986 19/02/1986 date d'octroi du permis 08/12/1987 11/12/1987 04/01/1988 22/02/1988 25/04/1988 02/05/1988 07/05/1988 02/06/1988 29/07/1988 29/07/1988 29/07/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 09/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 14/11/1988 19/12/1988 03/02/1989 03/02/1989 24/02/1989 24/02/1989 20/03/1989 24/03/1989 24/03/1989 29/03/1989 17/04/1989 17/04/1989 17/05/1989 17/05/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 16/08/1989 date de publication 12/12/1987 17/12/1987 10/01/1988 26/02/1988 30/04/1988 06/05/1988 08/05/1988 09/06/1988 14/08/1988 14/08/1988 14/08/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 13/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 16/11/1988 24/12/1988 07/02/1989 07/02/1989 28/02/1989 28/02/1989 23/03/1989 31/03/1989 01/04/1989 01/04/1989 22/04/1989 22/04/1989 19/05/1989 19/05/1989 20/08/1989 20/08/1989 24/08/1989 27/08/1989 27/08/1989 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 12/12/1992 10/01/1992 13/01/1992 01/03/1991 06/05/1992 08/05/1992 09/06/1993 nom du permis opérateur motif de fin du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin Conoco, Nippon MC Coparex, SNEA SNEA, CNE, Teredo Coparex Premier SNEA, Esso, BP Springfield, Westbank Esso SNEA, Esso Eurafrep SNEA, GC, RWE Ducotech, PSH, LL&E Total, Conoco, Eurafrep SNEA, Enterprise, Conoco SNEA, Agip, Enterprise Total, SNEA Esso BP, Fina, Clyde BP, Fina, Agip Ultramar, PSH, Triton SNEA, Apache, Canyon Coparex Esso Weaver, Tesoro PSH, Ranger, MacMillan, AGIP Agip, Teredo, CNE, Apache SNEA, BP Esso, Clyde, GC, MacMillan Rosewood Triton, Replor, Pict SNEA, Total, Fina, BP Conoco, Esso, Rosewood BP SNEA, BP, Rosewood BP, Triton, Clyde, GC, Hadson Esso, SNEA Esso, SNEA Coparex Teredo, CNE 2030 333 401 264 2553 146 607 1452 334 393 2149 64 132 133 217 248 58 251 267 267 246 66 879 676 336 522 219 394 198 262 60 64 145 363 256 518 124 200 200 9,5 2,9 1,7 2,4 1,3 3,8 1,1 1,4 1,7 1,5 3,0 1,8 3,8 2,7 5,6 5,0 2,3 6,4 4,9 3,7 2,1 1,1 1,4 2,4 2,3 3,2 1,4 3,4 2,4 1,5 1,5 1,5 0,8 1,5 5,2 2,9 1,2 1,1 0,6 5 3 4 5 5 4 4 5 4 4 5 4 3 4 3 3 3 4 4 4 4 3 5 4 4 4 5 5 3 3 3 3 4 4 4 5 3 3 4 expiration expiration renonciation renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation renonciation expiration renonciation désistement désistement renonciation expiration 21/10/1993 4 01/08/1992 14/08/1992 14/08/1993 13/11/1991 13/11/1994 13/11/1996 13/11/1996 13/11/1994 16/11/1994 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1992 16/11/1996 24/12/1991 07/02/1994 07/02/1993 28/02/1993 06/11/1992 13/08/1993 25/11/1993 27/01/1994 07/07/1993 13/08/1993 3 4 3 3 3 12/08/1996 2 25/11/1993 4 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 30/08/1995 12/03/1996 5 5 26/06/2000 3 01/04/1992 ??????? 04/09/1998 31/03/2002 29/11/1991 19/04/1993 03/07/1996 04/12/1991 19/05/1993 01/08/1993 13/08/1993 3 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 11/09/1995 5 18/01/2000 5 20/08/1990 27/08/1992 27/08/1993 renonciation expiration expiration numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 413 414 415 416 417 418 419 420 421 422 423 424 425 426 427 428 429 430 431 432 433 434 435 436 Auch Biencourt Germay la Woëvre Périgord Luc Chablis la Reyssouze Denisy Reims Savoie Pierre LeÎe Faremoutiers Beautheil Gastins Châteaubleau La Voulzie Montigny-Lencoup Moret-sur-Loing Voulx Nanteau Apremont Beuvron la Ferté Saint Aubin 437 Gâtinais 438 Douchy 439 Nabas 440 Vexin 441 442 443 444 445 446 Muret Grandpré l'Orge Ponthierry Argelos Dax 447 Trencat 448 449 450 451 Lège Ychoux Dainville Maxey sur Vaise 2016 115 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 116 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 23/09/1985 02/09/1985 16/09/1985 02/09/1985 15/11/1985 15/11/1985 01/07/1987 02/07/1987 23/07/1987 01/03/1988 20/04/1988 21/12/1987 10/09/1987 25/08/1987 28/07/1988 10/06/1986 18/06/1986 25/06/1987 21/12/1988 20/11/1987 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 12/04/1985 22/12/1987 17/07/1989 22/07/1987 31/07/1988 06/09/1988 06/09/1988 06/09/1988 14/04/1989 06/02/1989 12/05/1988 25/08/1987 10/08/1987 10/08/1987 25/08/1987 10/08/1987 date d'octroi du permis 17/01/1990 14/02/1990 16/02/1990 16/02/1990 14/09/1990 14/09/1990 14/09/1990 05/10/1990 18/12/1990 21/02/1991 21/02/1991 14/05/1991 13/09/1991 13/09/1991 18/09/1991 18/09/1991 13/09/1991 23/09/1991 23/09/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 07/10/1991 28/10/1991 10/12/1991 07/01/1992 07/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 14/01/1992 17/03/1992 18/03/1992 18/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 date de publication 21/01/1990 17/02/1990 20/02/1990 20/02/1990 27/09/1990 27/09/1990 27/09/1990 25/10/1990 11/01/1991 24/02/1991 24/02/1991 17/05/1991 19/09/1991 19/09/1991 24/09/1991 24/09/1991 27/09/1991 28/09/1991 28/09/1991 09/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 10/10/1991 01/11/1991 17/12/1991 14/01/1992 14/01/1992 18/01/1992 21/01/1992 21/01/1992 21/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 1ère prolongation durée date de décision 27/12/1995 12/03/1996 2ème prolongation durée date de décision 20/05/1999 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 21/01/2002 01/09/1992 20/02/1998 21/08/1992 27/09/1994 27/09/1994 27/09/1994 17/05/1993 11/01/1995 16/04/1992 01/03/1992 11/03/1993 01/09/1992 07/04/1995 24/09/1994 24/09/1999 27/09/1996 02/08/1999 28/09/1996 01/02/1993 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 10/10/1996 nom du permis opérateur motif de fin du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein Hunt, ISE, Enterprise Total, Hunt, CSX SNEA, Esso, BP SNEA, Eurafrep Eurafrep, Esso, , Fina, Replor Replor, Bula Coparex, Eurafrep SNEA, GC, Deutsche Texaco Ducotech, LLE Coparex Coparex Ultramar Apache Garnet Elf, Canyon Texas Crude, Francep Elf Coparex, GC, Canyon Hunt Ducotech, PSH, Brabant, Trend, Yates Windsor Windsor Windsor Windsor Canyon Canyon Garnet Elf Fina Triton Fina Windsor Brabant Esso Ducotech, Triton, Ultramar Canyon, Triton, PSH Esso, Canyon Fina, Triton, Ultramar Fina 552 145 242 146 461 918 266 140 459 132 132 3539 471 536 197 1647 2874 198 4990 134 756 826 1076 771 607 197 434 56 777 568 565 66 88 199 231 255 199 198 229 0,6 2,6 4,6 1,5 0,5 0,6 1,8 0,2 3,4 1,0 1,0 1,4 2,1 1,5 2,3 4,0 3,0 1,8 2,7 2,0 1,2 0,9 0,9 0,9 2,7 2,9 1,3 0,8 1,0 0,7 0,5 0,9 1,5 1,8 2,7 2,1 2,0 3,0 1,5 4 5 5 3 4 4 4 5 4 3 4 4 4 4 3 4 5 3 5 3 5 5 5 5 4 4 4 4 5 5 5 5 5 4 3 4 4 4 3 4 3 4 expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation renonciation renonciation renonciation expiration expiration expiration désistement désistement renonciation expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation expiration expiration 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 22/07/1997 24/04/1996 4 3 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 22/07/1996 22/07/1996 4 4 07/04/1998 5 17/12/1999 14/01/1996 14/01/1996 18/01/1997 19/07/1993 21/01/1997 21/03/2002 24/03/1997 27/01/1995 27/03/1995 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 27/02/1997 4 27/03/2000 02/03/1995 27/03/1996 27/03/1995 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 452 453 454 455 la Pointe d'Arcachon Arzacq Thèze Uzein 456 Eparges 457 Verdun 458 la Horre 459 Annecy 460 461 462 463 464 465 466 467 468 469 470 Verberie Saint Mihiel Saint-Georges Saint Affrique Châteliers Toury Hautevesnes Grand-Villandraut Jura-Revermont l'Ourcq Pointe de Barfleur 471 Mespuits 472 473 474 475 476 477 478 479 480 481 482 483 484 485 Decize-Acolin Blanzy - le Creuzot Rodez Lyon - Bas Dauphiné Rambouillet Borest Nîmes Conchez Saint-Marcellin Valence Voiron Farébersviller Humbauville la Madeleine 486 Beaunay 487 488 489 490 Coole Fère-Champenoise Saint-Martin d'Ablois Herbisse 2016 117 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 118 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 10/08/1987 20/11/1987 23/07/1987 10/08/1987 23/07/1987 15/04/1988 15/04/1988 18/07/1989 25/04/1989 12/12/1988 02/09/1988 28/07/1988 28/07/1988 08/10/1990 20/02/1990 20/02/1990 29/06/1989 11/07/1989 29/06/1989 16/03/1990 13/12/1991 20/03/1991 09/03/1990 18/04/1990 13/07/1988 13/07/1988 10/09/1989 05/02/1990 16/05/1990 07/10/1991 26/05/1992 26/05/1992 16/08/1990 26/04/1990 19/10/1993 07/05/1993 18/05/1993 03/03/1993 21/05/1992 date d'octroi du permis 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 24/03/1992 31/03/1992 20/05/1992 19/05/1992 19/05/1992 17/07/1992 17/07/1992 18/09/1992 04/12/1992 22/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 30/12/1992 04/03/1993 04/03/1993 04/03/1993 10/03/1993 10/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 16/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 05/01/1994 06/01/1994 06/01/1994 06/04/1994 13/04/1994 27/03/1995 27/03/1995 03/04/1995 21/07/1995 21/07/1995 date de publication 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 27/03/1992 28/03/1992 28/03/1992 01/04/1992 24/05/1992 06/06/1992 06/06/1992 19/07/1992 19/07/1992 26/09/1992 10/12/1992 29/12/1992 02/01/1993 02/01/1993 02/01/1993 07/03/1993 07/03/1993 07/03/1993 13/03/1993 13/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 23/03/1993 26/03/1993 26/03/1993 11/01/1994 14/01/1994 14/01/1994 13/04/1994 21/04/1994 01/04/1995 01/04/1995 07/04/1995 28/07/1995 28/07/1995 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/03/1997 31/05/2002 27/03/1995 nom du permis opérateur motif de fin du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy Elf, Esso, Fina Trilogy, Cabeen, PSH Elf Elf, Total Total, Elf Cabeen, Trilogy Petrorep Triton Elf, Fina Elf, Triton Triton, BGE&P Ducotech, PSH Elf, Ducotech Union Texas Coparex Coparex, PSH Esso, Coparex, Fina Esso, Elf Esso, PSH, Ranger Elf, DSM, Agip, Wascana DPF Coparex Esso Elf, Agip Kelt Kelt Cluff Canyon Elf, Esso, Petrorep Triton, MMPC Elf Elf Elf Kelt Elf, Coparex, Petrorep Elf Elf Esso, Elf Elf, Petrorep, Coparex 242 194 33 122 192 7055 357 736 104 64 153 265 66 528 201 200 420 279 489 482 858 71 497 1508 1153 945 1365 136 46 133 470 134 131 144 60 633 1563 199 367 3,5 1,9 1,2 1,5 1,8 4,6 0,3 1,5 1,6 1,2 1,7 2,3 1,4 1,3 0,5 1,1 1,7 0,7 2,3 0,8 1,5 0,9 0,9 2,3 0,8 0,8 4,6 1,1 0,8 1,4 2,0 1,8 1,2 0,2 0,3 1,5 3,0 1,1 1,8 5 5 3 3 3 4 4 4 3 3 3 4 4 5 3 3 5 4 5 5 4 3 5 5 5 5 4 3 3 3 5 5 3 5 5 5 5 4 5 09/12/1997 5 expiration désistement expiration 28/03/1996 28/03/1996 01/04/1996 24/05/1995 06/06/1995 06/05/1995 09/12/1997 4 19/07/2000 19/07/1996 10/12/1996 10/12/1995 29/12/1995 09/06/1993 09/06/1993 18/06/1993 17/10/1995 07/03/1997 12/01/1994 13/03/2003 13/01/1999 23/03/2003 23/03/1998 23/03/1997 26/03/1999 26/03/1996 11/01/1997 23/09/1999 08/08/1996 08/08/1996 21/04/1999 01/04/2000 04/09/1998 31/01/2000 17/07/2000 3 28/07/2000 expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration expiration renonciation expiration expiration renonciation renonciation renonciation renonciation expiration renonciation expiration désistement expiration expiration expiration expiration expiration expiration désistement renonciation renonciation expiration expiration renonciation renonciation expiration 18/12/1998 17/07/2000 5 5 09/12/1997 3 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 491 492 493 494 495 496 497 498 499 500 501 502 503 504 505 506 507 508 509 510 511 512 513 514 515 516 517 518 Vassimont Thibie Margny Gaye Soizy-aux-Bois Agen Albas Bouilly Vignely Marigny-le-Chatel Villeneuvel'ArcheÐque Crèvecoeur Lumigny Pont-à-Mousson Aix-en-Othe Bray-sur-Seine Valromey Pont-d'Ain Albarine Vignoble Eply Jean d'Heurs Cap-Ferret Océan Mimizan-Marine Alès Clermont-l'Hérault Souquet Soisy 519 Boutigny-sur-Essonne 520 521 522 523 524 525 526 527 528 529 Tousson Bellegarde-du-Loiret Ferrières Thury-en-Valois Cévennes Baville le Louts La Noue Chevreuse La Remarde 2016 119 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 120 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 21/07/1994 18/08/1993 22/08/1994 28/07/1994 10/01/1994 21/02/1994 26/03/1993 03/03/1995 09/08/1994 09/08/1994 28/12/1993 29/04/1994 29/04/1994 28/12/1993 14/10/1994 15/11/1995 10/01/1994 13/12/1995 19/04/1996 28/04/1997 24/03/1997 05/03/1997 17/12/1997 24/03/1998 11/05/1998 21/10/1997 24/03/1998 28/08/1998 24/10/1997 01/07/1998 24/10/1997 08/10/1998 23/12/1998 12/01/2000 18/05/1998 20/09/2000 26/04/2001 20/09/2000 date d'octroi du permis 15/09/1995 06/11/1995 31/10/1995 06/12/1995 03/01/1996 01/02/1996 09/02/1996 30/01/1996 22/03/1996 22/03/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 20/05/1996 13/05/1996 04/07/1996 11/09/1996 20/11/1996 04/11/1997 23/02/1998 23/04/1998 29/07/1998 15/02/1999 06/07/1999 07/07/1999 13/10/1999 17/12/1999 17/12/1999 23/06/2000 23/06/2000 23/06/2000 07/07/2000 07/07/2000 31/10/2000 29/05/2001 08/08/2002 08/08/2002 20/09/2002 date de publication 27/09/1995 09/11/1995 11/11/1995 16/12/1995 11/01/1996 07/02/1996 13/02/1996 17/02/1996 10/04/1996 10/04/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 04/06/1996 27/07/1996 15/09/1996 17/12/1996 13/12/1997 10/04/1998 15/05/1998 05/09/1998 16/03/1999 29/07/1999 07/08/1999 05/11/1999 29/12/1999 29/12/1999 06/07/2000 06/07/2000 06/07/2000 22/07/2000 22/07/2000 09/11/2000 01/06/2001 21/08/2002 21/08/2002 01/10/2002 1ère prolongation durée date de décision 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis 27/09/1999 09/11/2000 11/11/2001 16/12/2000 11/01/2000 09/03/2001 13/02/2001 04/09/1998 10/04/2001 04/09/1998 04/06/2005 04/06/2000 nom du permis opérateur motif de fin du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin Canyon Esso Esso, Elf Enron Canyon MMPC Elf Elf Hadson Elf Hadson, Coparex Hadson, MMPC MMPC Coparex Elf MMPC Canyon Coparex, Canyon Esso, Vermilion Gulf Canada Texas Ranger Coparex Ranger, Amerada Bow Valley, Egdon Pacifico Bow Valley, Egdon Bow Valley, Egdon, Vermilion Madison Géopétrol Vermilion Vermilion Maurel & Prom, Vermilion Coparex Planet Oil Vermilion Egdon, Sterling, Eagle Madison 66 527 213 198 66 198 528 90 841 398 265 265 383 199 ND 66 66 123 2422 3251 2285 11700 841 10900 850 101 1578 715 203 208 775 1099 60 836 0,6 2,4 1,4 0,8 1,1 1,1 1,5 0,9 1,6 1,5 0,8 1,3 1,9 0,5 7,6 0,8 0,5 0,8 27,5 8,1 2,0 4,1 1,2 3,8 2,4 0,1 1,1 2,0 0,2 0,9 3,4 3,0 0,5 1,2 22,7 4 5 3 5 4 3 5 3 5 5 3 4 4 3 5 5 4 3 5 3 4 5 5 5 3 3 3 4 5 4 4 5 5 5 5 5 3 4 18/01/2000 3 18/01/2000 27/11/2000 18/01/2000 3 4 3 12/03/2003 10/11/2004 12/03/2003 3 4 3 expiration expiration expiration expiration expiration désistement expiration renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration renonciation expiration renonciation renonciation expiration renonciation expiration expiration expiration expiration désistement expiration expiration désistement expiration désistement expiration expiration expiration 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 04/06/2005 31/10/2000 27/07/2001 26/06/2000 09/08/1999 13/12/2012 04/12/2008 09/06/2010 15/05/2006 05/09/2003 29/09/2003 23/02/2004 02/06/2003 19/10/2004 5 5 4 5 08/03/2010 11/10/2006 5 3 09/04/2010 5 29/07/2004 07/08/2002 21/04/2004 29/12/2002 29/12/2003 26/04/2006 06/07/2004 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 17/12/2004 4 28/01/2009 5 23/02/2015 2,5 15/03/2006 22/07/2005 09/11/2005 02/07/2007 15/02/2007 14/03/2008 5 3 3 22/12/2011 19/01/2010 10/09/2010 5 21/08/2007 5 4 19/04/2013 1201 1230 742 1,1 0,2 0,4 numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 530 531 532 533 534 535 536 537 538 539 540 541 542 Vitry-la-Ville La Chapelle-la-Reine La Brousteyre Hellimer Mary-sur-Marne Lésigny Mantes-la-Jolie Ris-Orangis Larcis-Antin Luy-de-Béarn Courgivaux Marvilliers Saint-Cyr-sur-Morin 543 Villiers-Saint-Georges 544 545 546 547 548 549 550 551 552 553 554 555 556 Languedoc-RoussillonMaritime Ecury-sur-Coole Fleurines Chaussée-sur-Marne Aquitaine-Maritime Saint-Pierre-etMiquelon Lassalle Finistère Val-des-Marais Finistère-Atlantique Saint-Jean-aux-Bois Soufflenheim Mont-Saint-Père 557 Chante-Merle 558 559 560 561 562 563 564 565 566 567 Nangis Rozay-en-Brie Saint-Just-en-Brie Trois Lagunes Lanot Hauteville Guyane Maritime Saint-Valérien Saint-Laurent Courtenay 2016 121 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 122 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 05/05/2000 20/09/2000 30/05/2002 30/05/2002 30/05/2002 10/07/2000 21/08/2002 26/07/2002 17/07/2002 07/10/2004 30/06/2004 17/01/2005 15/02/2005 04/07/2005 10/06/2005 26/10/2005 29/09/2005 12/05/2005 17/01/2005 02/08/2005 17/11/2004 24/12/2004 30/06/2005 25/11/2005 10/04/2006 14/09/2006 16/08/2005 06/06/2006 19/06/2006 29/09/2005 10/04/2006 02/06/2006 11/10/2005 16/05/2006 06/03/2006 21/05/2007 28/02/2007 30/05/2007 28/07/2007 date d'octroi du permis 18/11/2002 29/10/2002 03/06/2004 03/06/2004 03/06/2004 05/08/2004 10/11/2004 10/11/2004 26/11/2004 27/01/2006 03/02/2006 24/05/2006 28/09/2006 23/11/2006 08/02/2007 08/02/2007 15/02/2007 21/02/2007 21/02/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 02/07/2007 27/07/2007 22/10/2007 22/10/2007 29/11/2007 19/12/2007 09/01/2008 09/01/2008 11/01/2008 04/03/2008 03/04/2008 09/04/2008 21/04/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 23/07/2008 date de publication 28/11/2002 19/11/2002 16/06/2004 16/06/2004 16/06/2004 01/09/2004 25/11/2004 25/11/2004 30/11/2004 07/02/2006 15/02/2006 14/06/2006 03/11/2006 07/12/2006 20/02/2007 20/02/2007 23/03/2007 30/03/2007 19/04/2007 21/07/2007 21/07/2007 21/07/2007 28/07/2007 15/08/2007 31/10/2007 06/11/2007 08/12/2007 27/12/2007 18/01/2008 18/01/2008 19/01/2008 14/03/2008 16/04/2008 23/04/2008 31/05/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 08/08/2008 1ère prolongation durée date de décision 02/07/2007 11/10/2006 17/01/2008 16/06/2008 2ème prolongation durée date de décision 01/03/2013 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville Marex, Maurel & Prom TGS-NOPEC Vermilion Madison Lundin, Madison, Vermilion RSM Héritage Héritage Héritage Encana Galli Coz, Tethis Oil Géopétrol Celtique Energy European Gas Limited Toréador Toréador Europa Oil and Gas Toréador Géopétrol Essence de Paris Vermilion, Lundin Vermilion European Gas Limited Lundin, Toréador, Encore Lundin Lundin Lundin Encore Total Europa Oil and Gas Millenium Géo Venture, Géopetrol Celtique Energy Exceed Energy Celtique Energy Gas2Grid, Gippsland offshore Petroleum Toréador Renouveau Energy Ressources Toréador Exceed 215 25000 335 134 191 24000 563 730 460 3478 1986 200 726 528 335 134 928 267 455 336 173 709 3795 444 396 264 403 507 835 468 200 3269 514 294 1238 266 461 105 781 2,7 4,6 0,4 0,6 2,0 1,1 0,6 0,6 4,5 15,2 1,2 0,4 1,4 8,7 1,3 0,1 2,6 1,2 1,6 0,1 3,0 0,4 4,0 3,5 1,5 1,0 2,0 4,0 5,4 0,9 1,0 1,5 1,3 0,8 2,2 1,0 0,4 0,6 1,7 4 3 5 3 3 5 3 5 4 4 5 3 3 5 4 4 5 3 3 3 4 3 5 4 5 3 3 5 4 4 4 5 5 5 5 4 3 4 5 4 5 3 5 5,3 15/07/2010 15/12/2009 14/02/2012 27/04/2009 16/02/2010 désistement 16/06/2009 19/12/2013 19/12/2013 expiration rejet prolongation rejet prolongation 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 09/04/2010 09/04/2010 16/06/2010 10/10/2014 07/09/2010 25/09/2013 3 5 4 5 5 4,9 23/11/2012 24/07/2013 12/02/2014 19/12/2014 08/01/2009 01/07/2014 16/08/2010 16/08/2010 19/12/2013 19/12/2013 30/03/2010 08/01/2009 21/07/2013 13/05/2011 25/03/2015 28/03/2012 14/02/2011 29/06/2012 27/06/2013 08/12/2010 22/10/2012 08/06/2012 expiration renonciation désistement rejet prolongation rejet prolongation expiration renonciation expiration renonciation renonciation 18/09/2013 5 03/06/2013 21/10/2013 3 5 03/06/2013 3 06/02/2014 27/08/2013 05/02/2015 3 4,7 14/09/2011 16/09/2014 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 30/10/2012 5 05/02/2015 25/02/2013 rejet prolongation renonciation 29/01/2013 05/04/2012 10/10/2014 05/02/2015 5 05/04/2012 5 19/12/2013 rejet prolongation 19/12/2013 rejet prolongation numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 568 569 570 571 Lavignolle Rhône Maritime Château-Landon Aufferville 572 Nemours 573 574 575 576 577 578 579 580 581 582 583 584 585 586 587 588 589 590 591 592 593 594 595 596 597 Caravelle Gaz de Saint-Etienne Gaz de Gardanne Bleue Lorraine Foix l'Attila Moret-sur-Loing Claracq Bleue Lorraine Sud Rigny-le-Ferron Joigny Béarn des Gaves Malesherbes Etampes Montargis Carret Aquila Lons-le-Saunier Mairy Plivot Pays du Saulnois Ferrières Nîmes Côtes de Gascogne Tarbes-Val d'Adour 598 Soufflenheim 599 Moussières 600 Ger 601 Montaner 602 Saint-Griède 603 Nogent-sur-Seine 604 La Folie de Paris 605 Leudon-en-Brie 606 Ledeuix 2016 123 Annexe 7 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 124 période initiale durée initiale surface 2 initiale (km ) engagement financier initial (M) numéro permis date de pétition 30/11/2007 22/06/2006 27/03/2007 06/04/2006 16/01/2007 14/06/2007 16/01/2007 14/06/2007 14/06/2007 03/07/2007 13/05/2008 16/01/2008 02/10/2007 28/02/2008 19/04/2007 18/02/2008 22/02/2008 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 06/12/2007 30/05/2008 05/02/2009 05/08/2008 03/07/2008 06/11/2009 date d'octroi du permis 23/07/2008 27/10/2008 22/12/2008 22/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 16/12/2008 28/05/2009 04/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 10/09/2009 02/10/2009 02/10/2009 13/11/2009 16/12/2009 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 01/03/2010 16/06/2010 20/08/2010 10/09/2010 27/08/2013 27/08/2013 date de publication 19/08/2008 13/12/2008 30/12/2008 30/12/2008 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 20/01/2009 11/06/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 24/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 10/12/2009 09/01/2010 30/03/2010 31/03/2010 31/03/2010 02/04/2010 02/04/2010 29/04/2010 23/07/2010 30/09/2010 21/10/2010 07/09/2013 07/09/2013 1ère prolongation durée date de décision 12/06/2015 2ème prolongation durée date de décision 3ème prolongation date de décision durée demande de prolongation date de fin du permis nom du permis opérateur motif de fin du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant SPPE Thermopyles SAS, Pilatus Nighthawk, Jupiter, Osceola Marex, Roc Oil East Paris Petroleum Vermilion Vermilion Egdon, Eagle, Nautical Egdon, Eagle, Nautical Toréador Lundin International Marex, Maurel & Prom Gazonor SA SPPE Lundin Vermilion Géopétrol Schuepbach Total, Devon Energie Montélimar SAS Mouvoil SA Schuepbach Bridgeoil Egdon, Eagle, YCI Resources Limited Gazonor Celtique Energy Poros SAS Terre SA Bluebach, Géopetrol 259 1176 9010 52990 5360 74 661 313 932 779 2698 60 432 770 2348 178 400 4414 4327 215 931 503 216 929 1470 459 20 328 1,6 1,5 27,9 47,3 3,0 0,6 0,4 2,5 1,2 1,6 3,0 2,5 0,7 3,3 1,5 3,4 1,0 1,7 37,8 1,0 39,9 1,5 1,4 1,9 1,1 3,0 0,2 1,0 5 5 5 5 5 4 4 4 5 5 5 4 5 5 5 4 5 3 5 5 3 4 5 5 5 5 3 4 5 19/09/2013 28/08/2013 21/08/2013 04/09/2013 25/09/2012 20/01/2013 19/09/2012 10/06/2014 20/06/2014 16/06/2014 24/06/2013 23/06/2014 24/06/2014 26/06/2014 expiration 02/06/2015 5 08/09/2014 12/10/2011 12/10/2011 02/12/2014 12/10/2011 19/02/2014 30/12/2014 16/03/2015 abrogation abrogation abrogation 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach numéro permis 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 nom du permis 607 Romilly-sur-Seine 608 Ardennes 609 Juan de Nova Est 610 611 612 613 614 615 616 617 618 619 620 621 622 623 624 Juan de Nova Maritime Profond Moselle Pays de Born Lorraine Pontenx Gex Château-Thierry Est Champagne Mios Valenciennois Marcilly-le-Hayer Plaines du Languedoc Pays de Buch Savigny Nant 625 Montélimar 626 Bassin d'Alès 627 Villeneuve de Berg 628 Plaine d'Alès 629 Navacelles 630 631 632 633 634 Sud Midi Pontarlier Champrose Forcelles Seebach 2016 125 126 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Annexe 8 : Note du 16 juillet 2015 de la Direction des Affaires Juridiques Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 127 128 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 129 130 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 131 132 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 133 134 Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures Délais d'instruction des demandes de permis exclusifs de recherche et de concessions d'hydrocarbures 135 INVALIDE)

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