Instruction et délivrance des documents CITES - Propositions pour la création d'une structure nationale d'instruction
AURICOSTE, Isabelle ;SAUDUBRAY, Frédéric
Auteur moral
France. Conseil général de l'environnement et du développement durable
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">La réorganisation des services d'instruction des permis et certificats CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora ou Convention de Washington) est un sujet récurrent au sein du ministère de la Transition écologique depuis une dizaine d'année. Aujourd'hui, l'organisation est caractérisée par une atomisation des ressources humaines et un faible degré de spécialisation des agents. D'autres facteurs, comme le découpage géographique des organes de gestion ou le pilotage réparti sont sources de dysfonctionnement. Les risques encourus face à une telle organisation sont importants. Pour résoudre ces difficultés, trois options d'évolution organisationnelle ont été considérées à savoir : un service à compétence nationale (SCN), un pôle national territorialisé (PNT) et des pôles inter-régionaux (PIRegS). L'analyse des besoins a permis de mettre en évidence quatre conditions auxquelles la nouvelle organisation devrait répondre : concentrer les ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage, considérer l'instruction des dossiers dans un schéma intégré de mise en oeuvre de la convention et enfin être en capacité de s'adapter aux évolutions de la demande, des modalités et outils d'instruction. Au final, seule une structure unique peut satisfaire l'ensemble de ces conditions et l'option SCN, avec deux ou trois antennes régionales, serait la mieux à même d'y répondre. Il est préconisé que cette réorganisation soit effectuée à moyens constants et de procéder à une transition progressive de l'organisation actuelle vers la future organisation cible. Les modalités de fonctionnement sont à définir dans une démarche participative et par la définition d'un plan de progrès. A plus long terme, une réflexion devra être initiée relativement aux possibilités d'allègement des procédures communautaires et à la pertinence d'un nouveau modèle économique. Toutes ces évolutions potentielles impliquent que la future structure soit suffisamment plastique pour pouvoir s'adapter, y compris à un élargissement de son périmètre d'actions.</div>
Editeur
CGEDD
Descripteur Urbamet
évolution
;procédure
;service administratif
;produit
Descripteur écoplanete
dysfonctionnement
Thème
Cadre juridique
Texte intégral
Les
Instruction et délivrance des documents CITES
Propositions pour la création d?une structure nationale
d?instruction
Rapport n° 013893-01
établi par
Isabelle AURICOSTE et Frédéric SAUDUBRAY (coordonnateur)
F é v r i e r 2 0 2 2
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PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 3/72
Sommaire
Résumé ........................................................................................................................................................ 6
Liste des recommandations ................................................................................................................. 8
Introduction .............................................................................................................................................. 9
Les principes et enjeux de la CITES ............................................................................................................ 9
La mise en oeuvre de la CITES en France .................................................................................................. 9
Les sources d?informations mobilisées ...................................................................................................11
1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un
renforcement du pilotage nécessaires et souhaités ............................................................ 12
1.1 Une organisation peu efficiente.........................................................................................................12
1.1.1 Des ressources humaines atomisées ....................................................................................12
1.1.2 Des ressources humaines peu spécialisées fonctionnellement .................................13
1.1.3 Une structuration régionale mal adaptée à la variabilité spatiale des besoins ...14
1.1.4 Un effet d?économie d?échelle sur la productivité ...........................................................15
1.2 Une organisation et une gestion perfectibles ..............................................................................16
1.2.1 Une gestion déconcentrée qui se traduit par de fortes hétérogénéités de
fonctionnement selon les régions .........................................................................................16
1.2.2 Un pilotage insuffisamment doté ...........................................................................................17
1.2.3 Une activité peu considérée et en perte de sens ? ..........................................................18
1.3 Une réorganisation jugée souhaitable voire indispensable par une grande majorité
des protagonistes. ...................................................................................................................................19
1.3.1 Les DREAL et DEAL très majoritairement favorables à une évolution
organisationnelle .........................................................................................................................19
1.3.2 Des risques non négligeables en cas de statu quo organisationnel .........................20
2 Quelle organisation future : une structure unique [service à compétence
nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre
réduit ? ................................................................................................................................................. 21
2.1 A quels besoins doit répondre la future organisation ? ...........................................................21
2.1.1 Les besoins majeurs qui doivent guider cette réorganisation : concentrer les
ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage et considérer
l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de mise en oeuvre de
la convention .................................................................................................................................21
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Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 4/72
2.1.2 Une organisation en capacité d?évoluer ..............................................................................22
2.1.3 Les autres besoins à considérer .............................................................................................22
2.2 Trois options organisationnelles plus ou moins cohérentes avec les principes
d?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques actuelles .....................23
2.2.1 Principales caractéristiques des 3 formes d?organisation considérées .................24
2.2.2 Cohérence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les
politiques actuelles .....................................................................................................................24
2.3 En quoi les trois options répondent-elles aux besoins ? .........................................................26
2.4 Des points de vue différenciés à objectiver ..................................................................................28
2.4.1 Point de vue des DREAL et DEAL sur les différentes options d?évolution
organisationnelle .........................................................................................................................28
2.4.2 Quelques éléments d?objectivation .......................................................................................28
2.5 Le SCN : option à privilégier ..............................................................................................................31
3 Les conditions de mise en oeuvre ............................................................................................... 32
3.1 La prise de décision et le portage politique de cette réorganisation .................................32
3.2 Définition de l?organisation cible ......................................................................................................33
3.2.1 Le découpage géographique ....................................................................................................33
3.2.2 Une structure matricielle pour renforcer l?attractivité des postes et la
performance de la mise en oeuvre de la CITES ................................................................34
3.2.3 Structure d?emploi .......................................................................................................................34
3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM) ........................................................36
3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires ..................................................37
3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon
l?option retenue ............................................................................................................................37
3.3.2 Gestion des ressources humaines .........................................................................................38
3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase ..................................................................40
3.4 Les points de vigilance ..........................................................................................................................42
3.4.1 Pour chaque option .....................................................................................................................42
3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition ................42
3.5 Rédiger une feuille de route de progrès.........................................................................................43
Conclusion ................................................................................................................................................ 46
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Annexes ..................................................................................................................................................... 48
1 Lettre de mission .............................................................................................................................. 49
2 Questionnaire de l?enquête réalisée auprès des organes de gestion ............................ 51
3 La gouvernance actuelle : analyse SWOT ................................................................................ 56
4 Note DAJ : Modalités juridiques de création d?une structure nationale
d?instruction et de délivrance des documents CITES .......................................................... 57
5 Extrait de la note technique interne de la DAFE de Nouvelle-Calédonie relative aux
modalités de mise en oeuvre de la CITES ................................................................................. 60
6 Quelques références bibliographiques .................................................................................... 64
7 Liste des personnes rencontrées ................................................................................................ 65
8 Glossaire des sigles et acronymes .............................................................................................. 71
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Résumé
La re organisation des services d?instruction des permis et certificats CITES1 est un sujet re current au
sein du ministe re de la Transition e cologique depuis quasiment une dizaine d?anne e. En 2014, sous
l?e gide de la direction de l?eau et de la biodiversite (DEB), le colle ge des directeurs re gionaux de
l?environnement de l?ame nagement et du logement (DREAL) avait mis en place un groupe de travail
pour conduire un diagnostic et formuler des propositions d?e volution organisationnelle. Ces
propositions n?ont pas e te suivies d?effet mais la re organisation des DREAL conse cutive a l?e volution
de la carte administrative des re gions a permis d?atte nuer temporairement certains risques et
dysfonctionnements alors mis en e vidence.
Aujourd?hui, l?organisation est caracte rise e par une atomisation des ressources humaines (37 ETPT
re partis entre 24 organes de gestion) et un faible degre de spe cialisation des agents (moins de 25%
des agents implique s dans l?instruction des dossiers sont affecte s a 100% a la CITES). Le de coupage
ge ographique des organes de gestion, calque sur les re gions, est mal adapte a la variabilite des besoins
des ope rateurs e conomiques. Quant au pilotage, il est re parti entre les DREAL, DEAL et le bureau de
l?encadrement des impacts sur la biodiversite de la DEB et est sous dote en ressources, ce qui engendre
des he te roge ne ite s de fonctionnement entre les re gions (modalite s et de lais de traitement) et ne
permet pas le de veloppement d?une re elle politique d?ame lioration de la gestion de l?instruction et de
la de livrance des dossiers.
Les risques encourus face a une telle organisation sont importants, a savoir : (1) non continuite de
service (et donc non-respect des engagements de la France signataire de la convention CITES depuis
1975, entrave au commerce) ; (2) distorsions de concurrence entre des ope rateurs (de lais et modalite s
de traitement diffe rents selon les re gions) ; (3) faible capitalisation et risque de pertes de compe tences
(qui peut se traduire par des erreurs, une moindre qualite d?instruction et donc une moindre qualite
du contro le du commerce international des espe ces menace es?). Aujourd?hui, quasiment la moitie des
organes de gestion locaux pre sentent un risque fort par rapport a ces enjeux.
Pour re soudre ces difficulte s, trois options d?e volution organisationnelle ont e te conside re es a savoir :
un service a compe tence nationale (SCN), un po le national territorialise (PNT) et des po les inter-
re gionaux (PIRegS). Cette dernie re solution, propose e par certaines DREAL, n?e tait pas initialement
pre vue par la lettre de mission mais il a e te juge pertinent de la conside rer afin d?estimer sa pertinence
et profiter des e le ments de re flexion ainsi ge ne re s.
L?analyse des besoins a permis de mettre en e vidence quatre conditions auxquelles la nouvelle
organisation devrait re pondre : (1) concentrer les ressources humaines, (2) renforcer les capacite s de
pilotage, (3) conside rer l?instruction des dossiers dans un sche ma inte gre de mise en oeuvre de la
convention CITES [articulation avec les autres ope rateurs territoriaux de l?Etat implique s dans la
chaine « instruction ? contro le ? traitement judiciaire » (OFB, DDETSPP, Douanes)] et enfin (4) e tre en
capacite de s?adapter aux e volutions de la demande, des modalite s et outils d?instruction.
Au final, et me me si cette conclusion n?est pas en ade quation avec la circulaire interministe rielle du 5
juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et nouvelles me thodes de travail,
il apparaî t que seule une structure unique peut satisfaire l?ensemble de ces conditions et que l?option
SCN, avec deux ou trois antennes re gionales, serait la mieux a me me d?y re pondre. De plus, une telle
organisation ge ographique pre sente l?avantage de faciliter le maintien des compe tences a court terme.
En ce qui concerne les ressources humaines, il est pre conise que cette re organisation soit effectue e a
moyens constants. En effet, autant la nouvelle structure peut permettre d?escompter des gains de
productivite sur l?activite d?instruction, autant il semble ne cessaire de re investir les « gains » dans le
renforcement des capacite s de pilotage. Un tel investissement devrait permettre une plus grande
efficience ulte rieure.
1 Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora (Convention de Washington)
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Chaque jour, environ 500 dossiers CITES sont instruits en France. La continuite et la rapidite de
de livrance des permis et certificats constituent une condition de de veloppement pour plusieurs
secteurs e conomiques majeurs en France (en particulier l?industrie du luxe, en plein essor). Face a cette
double exigence et aux risques associe s, il est pre conise de proce der a une transition progressive de
l?organisation actuelle vers la future organisation cible en transfe rant pre alablement l?instruction des
dossiers des re gions ayant un faible volume d?activite vers les futures antennes territoriales et en
proce dant progressivement aux regroupements ge ographiques des agents. Cela permettra de tester les
protocoles de transfert et facilitera la capitalisation de l?expe rience acquise.
Quant aux modalite s de fonctionnement de la future structure, la mission propose qu?elles soient
de finies dans une de marche participative a la fois avec les directeurs des DREAL et DEAL, les
instructeurs, les autres ope rateurs et services de l?Etat implique s directement ou indirectement dans
la mise en oeuvre de la CITES, sans oublier les pe titionnaires
Enfin, une telle de marche doit s?inscrire dans une dynamique d?ame lioration continue par la de finition
d?un plan de progre s. Ce dernier devrait porter en priorite sur la re solution des proble mes identifie s
(harmonisation des proce dures, formalisation des doctrines?) pour ensuite s?inscrire dans une
logique de gain de productivite (modalite s de capitalisation, ame lioration de l?application I-Cites?) et
rechercher des pistes d?innovation proce durale (de mate rialisation de la de livrance des permis, auto-
impression des permis par le titulaire?).
A plus long terme, une re flexion devra e tre initie e relativement aux possibilite s d?alle gement des
proce dures communautaires (en particulier pour les espe ces a faible enjeu) et a la pertinence d?un
nouveau mode le e conomique (paiement des permis).
Toutes ces e volutions potentielles impliquent que la future structure soit suffisamment plastique pour
pouvoir s?adapter, y compris a un e largissement de son pe rime tre d?actions.
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Liste des recommandations
Recommandation 1. DGALN/DEB - La mission recommande que la réorganisation de
l?instruction des dossiers CITES soit mise en oeuvre à court terme. ................................... 20
Recommandation 2. DGALN/DEB - La mission recommande que cette nouvelle
organisation soit dictée par des considérations à la fois structurelles (concentration
ge ographique des ressources humaines, affectation des agents a temps complet a la CITES)
et fonctionnelles (renforcement des capacite s de pilotage). ....................................................... 20
Recommandation 3. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de
privilégier la mise en oeuvre d?un service à compétence nationale (SCN) dédié à
l?instruction des dossiers CITES, ...................................................................................................... 31
Recommandation 4. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de
privilégier la création d?un service à compétence nationale (SCN) avec un maximum
de 4 implantations géographiques.................................................................................................. 31
Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de
développer une démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour de finir le lieu
du sie ge du SCN, la localisation des antennes territoriales?), les instructeurs (pour de finir
les modalite s de fonctionnement du re seau et de capitalisation et continuer de recenser et
mettre en oeuvre les perfectionnements possibles de l?application I-Cites), et les autres
opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP - (pour de finir les modalite s de
collaboration, d?e changes d?informations?). La mission recommande par ailleurs de
poursuivre et intensifier la de marche de dialogue avec les pétitionnaires (pour identifier
les pistes d?ame lioration concernant la de livrance des permis et certificats CITES). .............. 45
Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de
procéder à une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les
économies d?échelle sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage. ......... 45
Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de
définir rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution
organisationnelle progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant
d?ores et déjà être initiés pour répondre à des besoins urgents. ......................................... 45
Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande
d?associer un plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de
l?expérience d?autres structures et en particulier du pôle national de traitement
transfrontalier des déchets (PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement
à résoudre les problèmes et dysfonctionnement constatés mais également, à
accroitre l?efficacité de l?instruction principalement via le développement
numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de la CITES en concentrant les
moyens vers les espèces à fort enjeu. ............................................................................................. 45
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Introduction
Les principes et enjeux de la CITES
Selon le dernier rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la
biodiversite et les services e cosyste miques (IPBES -2019)2, le taux mondial d?extinction d?espe ces est
de ja plusieurs dizaines a centaines de fois supe rieur au taux moyen des 10 derniers millions d?anne es,
et le rythme s?acce le re. A l?heure actuelle, on estime que, sur huit millions d?espe ces animales et
ve ge tales, environ un million sont menace es d?extinction au cours des prochaines de cennies
Apre s la destruction et la fragmentation des milieux naturels, la surexploitation d'espe ces sauvages
constitue une des causes majeures de disparition de la biodiversite 3. Face a ce constat, la communaute
internationale a adopte le 1er juillet 1975 la Convention sur le commerce international des espe ces de
faune et flore sauvages menace es d?extinction, dite Convention de Washington et connue sous son
acronyme anglais CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and
flora) et qui compte aujourd?hui 184 Parties (Etats ou organisations ayant pour but une inte gration
e conomique re gionale, dont l?Union Europe enne).
L?objectif de la CITES est de garantir que le commerce international des animaux et plantes inscrits
dans ses annexes, vivants ou morts, ainsi que de leurs parties et de leurs produits de rive s ne nuise pas
a la conservation de la biodiversite et repose sur une utilisation durable des espe ces sauvages.
Aujourd?hui, il est estime que le commerce illicite repre sente plus de 14 milliards de dollars (chiffre
n?incluant pas les transactions illicites portant sur des espe ces de poissons et d?arbres productrices de
bois pre cieux ou de bois d?oeuvre).
Les espe ces couvertes par la CITES (environ 36000) sont inscrites a l'une des trois annexes de la
Convention selon le degre de protection dont elles ont besoin : l'annexe I (? 3% des espe ces) comprend
toutes les espe ces menace es d?extinction qui sont ou pourraient e tre affecte es par le commerce. Le
commerce de leurs spe cimens n'est autorise que dans des conditions exceptionnelles ; l'annexe II (?
96 % de espe ces) comprend toutes les espe ces qui ne sont pas ne cessairement menace es d'extinction
mais dont le commerce des spe cimens doit e tre re glemente pour e viter une exploitation incompatible
avec leur survie ; l'annexe III comprend toutes les espe ces prote ge es dans un pays qui a demande aux
autres Parties a la CITES leur assistance pour en contro ler le commerce.
La mise en oeuvre de la CITES en France
La CITES est contraignante et chaque partie doit adopter une le gislation garantissant le respect de la
convention au niveau national. En ce qui concerne l?Union europe enne, les E tats membres ont de cide
d?appliquer une re glementation plus stricte que la CITES, incluant davantage d?espe ces que la CITES et
en particulier des espe ces pre sentes a l?e tat naturel sur le territoire de l?Union europe enne et que celle-
ci souhaite prote ger (ex. : certains he rons, le pigeon biset), ainsi que des espe ces dites envahissantes
(ex. : la tortue de Floride). Toutes les espe ces inscrites a la CITES, ainsi que les autres espe ces que la
communaute prote ge sur son territoire ou dont elle souhaite maî triser les flux, sont inscrites dans 4
2 IPBES- Intergovernmental Science-Policy platform on biodiversity and ecosystem services (2019): Global assessment
report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and
Ecosystem Services. E. S. Brondizio, J. Settele, S. Dî az, and H. T. Ngo (editors). IPBES secretariat, Bonn, Germany.
3 Selon les auteurs du rapport IPBES, les cinq facteurs directs de changement qui affectent la nature et qui ont les plus
forts impacts a l?e chelle mondiale sont, par ordre de croissant : (1) les changements d?usage des terres et de la mer ; (2)
l'exploitation directe de certains organismes ; (3) le changement climatique ; (4) la pollution et (5) les espe ces exotiques
envahissantes.
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annexes communautaires A, B, C et D de finies en fonction de la gravite de la menace pesant sur elles, la
prohibition ou l?encadrement de leur commerce international4.
Tous les mouvements transfrontaliers (importations, exportations et re exportations) des plantes et
animaux dont la CITES encadre le commerce, qu?ils soient vivants ou morts, entiers ou non, sont soumis
a des autorisations administratives pre alables (permis ou certificats contro le s aux frontie res). Il en va
de me me pour les transactions portant sur les parties et produits de rive s (ex. : peaux, fourrures,
plumes, e cailles, oeufs, ivoire, trophe es, bois, meubles, objets d?art, plats cuisine s).
Au niveau mondial, le commerce international re glemente par la CITES implique ainsi la de livrance
annuelle d?environ 1,2 millions de certificats ou permis qui certifient au cas par cas le caracte re le gal,
durable et traçable du commerce des spe cimens concerne s.
En France, l?instruction des dossiers et la de livrance des documents CITES (permis ou certificats) sont
re alise es par 23 organes de gestion locaux (13 en me tropole et 10 pour l?Outre-Mer) et sous
coordination, en administration centrale, de la direction de l?eau et de la biodiversite (organe de gestion
national). En me tropole et dans les de partements et re gions d?outre-mer (DROM), cette fonction est
assure e par les DREAL / DEAL qui instruisent environ 125 000 dossiers CITES par an.
En 2020, dans le cadre de la revue des missions ministe rielles, il a e te conside re que la qualite de
l?instruction des permis relatifs au commerce international des espe ces de faune et de flore sauvages
menace es d?extinction (CITES) pourrait e tre ame liore e en re organisant les services en charge de cette
instruction. Un constat analogue avait de ja e te formule en 2013 lors de l?e laboration du programme de
modernisation et de simplification du ministe re en charge de l?environnement.
Dans ce contexte, la ministre de la Transition e cologique et la secre taire d?Etat charge e de la
biodiversite ont demande d?e valuer la pertinence de la cre ation d?une structure nationale d?instruction
et de de livrance des documents CITES, d?analyser les avantages et inconve nients de deux formes
d?organisation pre conise es a savoir un service a compe tence nationale ou un po le national, le cas
e che ant compose de quelques antennes territoriales et enfin de pre ciser les conditions de mise en
oeuvre pour chacune des options. Cf. lettre de mission en annexe n°1.
4 L?annexe A correspond a l?annexe I CITES, plus certaines espe ces auxquelles l?Union europe enne souhaite confe rer un
statut de protection plus e leve : il s?agit d?espe ces de l?annexe II ou III, ainsi que certaines espe ces autochtones prote ge es
par les directives communautaires dites ?Oiseaux? et « Habitat Faune Flore ».
L?annexe B correspond aux espe ces de l?annexe II non inscrites a l?annexe A, a quelques espe ces de l?annexe III et a
certaines espe ces « non CITES » constituant des menaces e cologiques (espe ces dites envahissantes).
L?annexe C correspond aux espe ces de l?annexe III qui ne sont pas inscrites aux annexes A ou B ;
L?annexe D est constitue e d?espe ces qui ne sont pas inscrites a la CITES mais dont l?Union europe enne de sire surveiller
les flux d?importation.
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Les sources d?informations mobilisées
Les principales sources d?informations utilise es au cours de cette mission sont les suivantes :
1. Les donne es utilise es pour caracte riser l?organisation actuelle de l?instruction et la de livrance des
permis et certificats CITES sont issues d?une enque te5 re alise e aupre s des 24 organes de gestion
français (septembre 2021) et qui avait pour objectifs principaux :
? d?actualiser les donne es RH / CITES,
? d?estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des
territoires,
? d?appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales
et la position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées.
En cas d?absence de re ponse [1 DEAL et 2 collectivite s d?outre-mer (COM)], les donne es recense es
par la DEB en 2019 ont e te reprises.
2. Les donne es relatives au nombre de permis et certificats instruits au sein de chaque re gion ont e te
extraites par la DEB de la base de donne es CITES. Du fait des particularite s de l?anne e 2020 lie es a
la crise sanitaire, les donne es 2019 ont e te privile gie es.
3. Toutes les autres informations sont issues d?entretiens6 avec :
? les responsables des directions ou sous-directions d?administration centrale implique es dans
la mise en oeuvre de la convention CITES,
? les e quipes de direction et les agents implique s dans l?instruction des dossiers CITES au sein
d?une dizaine de DREAL ou DEAL,
? l?e quipe de direction de diffe rents services a compe tence nationale et d?un po le national
territorialise ,
? quelques pe titionnaires CITES,
? quelques partenaires contribuant a la mise en oeuvre de la CITES et en particulier au contro le
5 Le questionnaire est présenté en annexe n°2
6 La liste des personnes auditionnées est mentionnée en annexe n°7
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1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers
CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités
L?instruction des dossiers CITES est structure e territorialement : l?organe de gestion local compe tent
est celui de la re gion dans laquelle se situe le domicile du demandeur ou le sie ge social de l?entreprise
pour le compte de laquelle il agit. Une telle organisation, [caracte rise e par l?existence de 23 organes de
gestion locaux : 13 re gions me tropolitaines, 5 de partements et re gions d?outre-mer (DROM) et 5
collectivite s d?outre-mer (COM)], et la gouvernance associe e se traduisent par une efficience limite e et
des risques de disfonctionnement non ne gligeables.
1.1 Une organisation peu efficiente
1.1.1 Des ressources humaines atomisées
Les ressources humaines affecte es a l?application de la CITES repre sentent 94 agents et 37 ETP. Pour
e tre rigoureux, a ces chiffres devraient s?ajouter les effectifs des collectivite s d?outre-mer (COM) qui
n?ont pas re pondu aux questionnaires (ni en 2021, ni en 2019) ainsi que la contribution des agents
d?autres services tels que les services juridiques qui peuvent e tre sollicite s ponctuellement a l?occasion
de proce dures pre contentieuses ou contentieuses. On peut donc conside rer que l?instruction et la
de livrance des documents CITES implique une centaine d?agents en France pour 40 ETP.
Ces ressources humaines sont atomisées sur 24 sites géographiques (23 organes de gestion
locaux + 1 organe de gestion national) avec une forte hétérogénéité régionale de termine e en grande
partie par le nombre et la complexite des dossiers CITES a instruire : la moitié des organes de gestion
locaux dispose de moins d?un ETP consacré à la CITES et seuls 4 parmi eux disposent d?au moins
3 ETP.
ETPT CITES par organe de gestion (2021)
Source enquête mission
Polynésie Française
Saint Pierre et Miquelon
< 0,5 ETP
1 ± 0,5 ETP
2 ± 0,5 ETP
3 ± 0,5 ETP
7 ± 0,5 ETP
Mayotte
Organe de gestion national
Organe de gestion local
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1.1.2 Des ressources humaines peu spécialisées fonctionnellement
Si on conside re l?ensemble des agents implique s dans la CITES, le ratio moyen ETPT / effectifs
physiques est équivalent à 39%.
Ce taux atteint 63% pour les agents en charge de l?instruction des dossiers.
Il y a quasiment autant d?agents signataires7 (44) que d?agents en charge de l?instruction des dossiers
(52). Les agents signataires qui n?assurent pas de fonction d?instructeur (80% des signataires)
consacrent en moyenne 4 % de leur temps a CITES, ce qui, du fait de la technicite exige e par la CITES,
interroge sur la plus-value re elle apporte e par la fonction de signataire et la se curisation de cette
fonction.
L?activite CITES constitue l?activite majoritaire (> 0,5 ETPT) pour 32 agents. Seuls 20 agents, sur les 94
implique s dans la gestion directe des dossiers CITES, sont affecte s a 100% a la CITES.
Ces diffe rents ratios traduisent une faible spécialisation fonctionnelle de la majeure partie des
agents impliqués dans la gestion CITES (dédiés en majorité à d?autres missions) qui s?explique
à la fois par la nécessaire adéquation des ressources affectées au volume d?activité, l?historique
de composition des équipes CITES et une faible attractivité des postes d?instructeurs CITES.
Une telle situation constitue bien e videmment un frein a l?acquisition des compe tences CITES alors que
l?instruction de certains dossiers peut exiger un haut niveau de technicite et de connaissances
re glementaires.
En termes de re partition, seulement 7 organes de gestion sur 23 disposent au moins d?un agent affecte
a 100% a la CITES. Quasiment la moitie des organes de gestion locaux (11/23) ne dispose d?aucun
agent dont l?activite majoritaire est la CITES. Ceci traduit le caractère « marginal » (en termes de
ressources affectées) de l?activité CITES dans certaines régions ou collectivités qui représentent
environ 50% des organes de gestion.
7 Les permis et certificats CITES sont de livre s par les DREAL ou DEAL, par de le gation des pre fets de de partement.
7
35
9
43
2,3
1,5
5,9
27,1
0 10 20 30 40 50
Encadrement
Signataire & signataire +
encadrement
Mixte (dont instruction)
Instruction
Effectifs et ETPT / fonctions CITES
Effectifs ETPT
0,33
0,04
0,63
0,66
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 14/72
1.1.3 Une structuration régionale mal adaptée à la variabilité spatiale des besoins
Le nombre de dossiers traite s ne peut pas e tre conside re comme une quantification repre sentative de
la charge de travail CITES. En effet, le temps de traitement des dossiers peut fortement varier selon les
spe cimens conside re s (si on conside re les « cas extre mes » et en particulier les cas de contentieux, le
rapport du temps consacre a un dossier peut varier de 1 a 100?).
Malgre tout, du fait du nombre de dossiers conside re s (environ 120.000 pour la France) et de l?absence
de spe cialisation des diffe rents organes de gestion locaux, on peut conside rer que le nombre de
dossiers traite s constitue un indicateur de l?activite CITES, e tant entendu que l?interpre tation des
donne es doit e tre nuance e en conside rant qu?il existe tre s certainement un effet spatial lie a des
spe cificite s re gionales en termes d?activite s e conomiques et donc de nature des dossiers CITES a traiter.
L?analyse du nombre de dossiers traite s peut permettre de classer les organes de gestion locaux en 4
cate gories :
Groupe 1 (> 30.000 dossiers) : I le-de-France
Groupe 2 (de 10 a 30000 dossiers): Grand-Est, Centre-Val de Loire & Bourgogne-Franche-Comte
Groupe 3 (de 1000 a 10000 dossiers) : Auvergne-Rho ne-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays
de la Loire & Occitanie
Groupe 4 (moins de 1000 dossiers) : toutes les autres re gions ou collectivite s.
En 2014, le colle ge des directeurs de DREAL avait estime la charge de travail pour chaque organe de
gestion en ponde rant les nombres de dossier selon la nature des spe cimens conside re s et par re fe rence
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
Nombre brut de dossiers traités
2014 (3 premiers trimestres) 2019
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 15/72
a la dure e moyenne d?instruction des dossiers. Ainsi un dossier de type « import, export et re -export »
pour un spe cimen de type EGG (« oeufs ») avait un coefficient ponde rateur de 0,2 alors que pour des
spe cimens de type SAW (« bois scie s »), ce coefficient atteignait 10. De me me pour les certificats intra-
UE (CIC), le coefficient pouvait varier de 0,3 pour les spe cimens CAP (« carapace ») ou LIV poissons
(« poissons vivants »), jusqu?a 36,8 pour les spe cimens HOR (« cornes »).
Une telle analyse, ponde re e a dire d?expert, n?a pas pu e tre re ite re e faute de temps et d?acce s aux
donne es par type de spe cimen. Toutefois, par analogie avec les diffe rences de re sultats entre le nombre
de dossier brut et le nombre de dossier ponde re (en 2015), et en fonction des informations qualitatives
recueillies lors des diffe rents entretiens, il apparait que l?utilisation de l?indicateur « nombre brut de
dossiers traite s » sous-estime la charge de travail pour les re gions Occitanie (forte proportion de
dossiers lie s a des spe cimens vivants qui exigent un temps de travail e leve principalement pour de
ve rifier la traçabilite des spe cimens conside re s), Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Co te d?Azur,
Normandie et Bretagne.
Quoiqu?il en soit, le nombre de dossiers CITES traités par région ou collectivité est extrêmement
variable. En effet, quelles que soient les donne es conside re es (nombre brut de dossiers traite s en 2019
ou charge de travail estime e par ponde ration a dire d?expert des nombres de dossier selon la nature
des spe cimens en 2014), le volume d?activité présente un rapport à minima de 1 à 125 entre les
régions métropolitaines.
Le faible volume d?activité dans certaines régions ou collectivités ne justifie pas l?existence d?un
organe de gestion à cette échelle.
1.1.4 Un effet d?économie d?échelle sur la productivité
L?analyse du nombre de dossiers traite s par ETP met en e vidence un effet d?économie d?échelle selon
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 16/72
le nombre d?ETP impliqués dans la gestion CITES par organe de gestion (me me si cet effet est a
relativiser du fait de la nature variable des dossiers traite s selon les re gions). Conside rant les
caracte ristiques ge ographiques de la demande, l?échelle de structuration régionale, imposant des
effectifs réduits dans la majorité des régions, ne permet pas d?optimiser le fonctionnement des
équipes pour CITES.
Ceci est d?autant plus vrai que la taille des équipes a également une influence sur la qualité de
l?instruction des dossiers. D?une part, il est difficile pour une e quipe re duite de maitriser l?ensemble
des the matiques a traiter au sein de la CITES. D?autre part, une e quipe plus importante peut de velopper
une instruction collective des dossiers les plus complexes et ainsi ame liorer la qualite de l?instruction
et faciliter une monte e en compe tence collective.
Le faible nombre d?organes de gestion avec plus de 3 ETP ne permet pas de conclure de manie re
rigoureuse quant a une taille minimum pour optimiser l?efficacite des e quipes. Me me si cela reste tre s
subjectif, les entretiens conduits avec des responsables de structures nationales (de type SCN) ayant
plusieurs e quipes ge ographiques ame nent a penser que, conside rant la question de continuite de
service, de dynamique collective, de gestion des mobilite s, etc. la taille minimale serait pluto t de l?ordre
de 6 ou 7 agents et autant d?ETP.
Conside rant le nombre d?ETP actuellement consacre s a l?instruction des dossiers CITES (27 ETP
« instruction » et 5 ETP « fonctions mixtes dont instruction »), la mission conside re que l?instruction
et la délivrance des dossiers CITES devraient être concentrées structurellement et concerner,
AU MAXIMUM, 4 antennes ou pôles.
1.2 Une organisation et une gestion perfectibles
A l?heure actuelle la CITES fait l?objet d?une organisation qui peut e tre qualifie e de quadripartite :
? la direction de l?eau et de la biodiversite (DEB), organe de gestion national, qui assure le
pilotage au niveau national (coordination, formation et appui technique, repre sentation au
niveau des instances internationales),
? les DREAL (13) et DEAL (5) qui assurent l?instruction des dossiers CITES sous l?autorite des
pre fets de de partement conforme ment au re glement europe en au sein duquel sont transcrites
les dispositions de la CITES,
? les COM (5) qui assurent l?instruction des dossiers CITES conforme ment aux dispositions de
ladite convention (mais sans devoir appliquer le re glement europe en)
? le muse e national d?histoire naturelle (MNHN) [ou institut de recherche pour le
de veloppement (IRD) pour la Nouvelle Cale donie] qui est l?organe de re fe rence scientifique.
1.2.1 Une gestion déconcentrée qui se traduit par de fortes hétérogénéités de
fonctionnement selon les régions
La gestion de concentre e de l?instruction des dossiers CITES engendre des he te roge ne ite s de
fonctionnement selon les re gions, aussi bien au niveau de la gestion des moyens que des modalite s
d?instruction.
Au niveau des moyens, on peut noter :
? une gestion diffe rencie e des ressources humaines et compe tences : certains organes de gestion
ont privile gie l?affectation d?agents CITES a temps complet mais en nombre re duit alors que
d?autres ont privile gie l?affectation d?agents a temps partiel en plus grand nombre ;
? une conside ration diffe rente de la fonction CITES : certaines re gions ou collectivite s ont
restreint l?activite CITES a l?instruction des dossiers alors que d?autres ont de veloppe une
approche plus inte gre e en de veloppant notamment les interactions avec les ope rateurs en
charge du contro le (douanes, OFB?) ;
? des proce dures de signature diffe rentes selon les re gions et COM : signature par chef de service,
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 17/72
signature par instructeur?
? des de finitions de priorite diffe rentes pour le traitement des dossiers : certaines re gions
conside rent les dossiers selon l?ordre chronologique alors que d?autres de finissent des
priorite s selon le type de pe titionnaire (avec ge ne ralement une priorite pour les ope rateurs
qui ont une activite commerciale).
Conside rant les modalite s d?instruction, des diffe rences inter-re gionales, difficilement
compre hensibles et acceptables, ont e te mentionne es par certains pe titionnaires, en particulier ceux
qui disposent de filiales dans plusieurs re gions. Outre des de lais de traitement tre s variables, il apparait
que la nature des documents demande s peut varier d?une re gion a l?autre. D?autre part, afin de faire
face a une demande croissante de permis et e viter de de livrer des permis inutilise s, certains
ame nagements proce duraux ont e te de ploye s et encadre s par un nombre tre s restreint d?organes de
gestion locaux. Ce manque d?harmonie avait de ja e te mis en avant lors de l?analyse re alise e par le
groupe des DREAL en 2015. Les diffe rences ainsi engendre es entre les re gions pourraient e tre
qualifie es de distorsion de concurrence, d?autant plus que certaines re gles ne se sont pas formellement
stipule es.
Ces quelques exemples qui illustrent les hétérogénéités de fonctionnement entre les organes
de gestion démontrent la nécessité de la mise en oeuvre d?une organisation unique ou, a minima,
d?un pilotage renforcé avec formalisation des doctrines.
1.2.2 Un pilotage insuffisamment doté
Le pilotage national de la CITES est assure par 4 personnes membres du bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite (DEB/ET4) qui est en charge de 5 re glementations :
? CITES,
? Re glement Bois de l?Union europe enne (RBUE),
? Espe ces exotiques envahissantes (EEE),
? Acce s et partage des avantages re sultant de l?utilisation des ressources ge ne tiques et des
connaissances traditionnelles associe es (APA),
? De rogation Espe ces prote ge es (re glementation française).
Sur ces 4 agents, trois sont affecte s a 100% a la CITES et le chef de bureau ET4 a hauteur d?environ
15%. Un de ces agents a d?ores et de ja atteint l?a ge qui pourrait lui permettre de faire valoir ses droits
a la retraite.
Les missions de volues a cette e quipe sont les suivantes :
? assistance aux services instructeurs dans les DREAL / DEAL et COM et formation des
instructeurs,
? mise a jour de l?application support de l?instruction : I-CITES (maî trise d?ouvrage),
? contacts avec les professionnels dont les activite s sont soumises a la re glementation CITES,
avec les organisations non gouvernementales (ONG) et avec les organismes experts (UNEP-
WCMC & TRAFFIC),
? mission UE : participation au comite de gestion et groupe d?experts CITES (pre paration des
rencontres, participation, suivi, rapportage),
? mission internationale : participation aux comite animaux, comite plantes, comite permanent
et a la confe rence des parties,
? re ponses aux organes de gestion locaux des autres pays (UE principalement mais e galement
hors UE), a la commission, au secre tariat.
La cellule de pilotage est confronte e a une double difficulte .
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 18/72
1. Du fait de ressources restreintes et en diminution (3,15 ETP en 2021 contre 4,15 ETP en 2019), la
cellule nationale est dans l?obligation de privile gier les actions lie es a l?application directe et
« imme diate » de la CITES a savoir : l?appui aux organes de gestion locaux (expertise), la repre sentation
de la France dans les instances internationales, la formation des agents nouvellement recrute s?
Ceci se traduit notamment par une faible capitalisation a l?e chelle nationale, une animation insuffisante
du re seau des instructeurs qui s?auto-structure de manie re informelle et selon les aspirations
individuelles des agents, une contribution limite e de la France a l?e chelle internationale (peu de
proposition d?e volution re glementaire / classement des espe ces, d?e volution des modalite s de gestion
internationale?) et une faible capacite a s?investir dans l?identification et la mise en oeuvre de projets
pour ame liorer la productivite (par exemple, l?adaptation de l?outil I-CITES est limite e a des
modifications pour inte grer les e volutions re glementaires internationales) ou cibler des priorite s
nationales.
2. Faute d?autorite hie rarchique et de pouvoir de de cision en matie re d?allocation et de re partition des
ressources humaines de die es a l?instruction, la cellule nationale peut difficilement maitriser les
e volutions des effectifs et compe tences et leurs adaptations aux e volutions des besoins. Elle n?a pas le
pouvoir de de cider d?e ventuelles mutualisations des ressources entre diffe rentes re gions. Elle peut
juste les y inciter alors que des exemples en cours (convention de collaboration entre les DREAL de
Bretagne et Pays de Loire ; gestion temporaire des dossiers CITES de Guyane par la DREAL d?Occitanie)
de montrent la pertinence de telles mutualisations a l?e chelle interre gionale, principalement pour
assurer une continuite de service.
Cette double caracte ristique de la cellule nationale (dotation RH insuffisante et maitrise partielle des
moyens affecte s a la CITES) a des conse quences non ne gligeables sur le pilotage de la CITES (de lais de
re ponse, faible niveau de formalisation, absence d?harmonisation entre les re gions?). Le
renforcement des capacités de pilotage national de la CITES et le développement d?un
management avec une vision à plus long terme doivent constituer un des fondements de la
future organisation. Ceci est d?autant plus urgent que l?agent disposant d?un tre s haut niveau
d?expertise CITES actuellement pre sent au niveau national pourrait assez rapidement faire valoir ses
droits a la retraite. Enfin, cette situation ge ne re une frustration et des risques d?e puisement pour
l?e quipe de die e.
1.2.3 Une activité peu considérée et en perte de sens ?
L?instruction des dossiers constitue une activite spe cifique et relativement marginalise e au sein des
DREAL. Elle a tre s peu de lien avec les autres activite s ge re es par les DREAL et est ge ne ralement peu
connue ou suivie au niveau des directions des DREAL (en dehors des pe riodes de re flexion sur
d?e ventuelles restructurations ou lors de plaintes de certains pe titionnaires aupre s des autorite s
de partementales). Cette « marginalisation » est quelquefois accentue e par le comportement de
certains instructeurs qui conside rent le gitimement qu?un niveau d?expertise minimum est
indispensable pour pouvoir contribuer a la CITES mais qui ont tendance a s?enfermer dans un cercle
restreint de « connaisseurs ».
D?autre part, lors de la mission, il a e te constate que, dans certaines re gions, le registre de vocabulaire
(« satisfaction des pétitionnaires », « priorité aux activités commerciales », « faciliter les autorisations
pour ne pas entraver le développement économique », etc?) faisait plus re fe rence a la satisfaction des
pe titionnaires en re ponse a des enjeux e conomiques qu?a un objectif de protection des espe ces. Un tel
constat peut e tre fait a plusieurs niveaux :
? L?activite CITES est souvent pre sente e en e voquant la charge de travail (nombre de dossiers)
et les enjeux pour les ope rateurs e conomiques de la re gion. Lors des diffe rents entretiens
conduits par la mission, il a rarement e te fait re fe rence aux espe ces qui pourraient e tre
impacte es par les activite s e conomiques de la re gion et aux impacts de la CITES.
? Par analogie, pour certains instructeurs, l?objectif premier e voque est celui de la satisfaction
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 19/72
des pe titionnaires, en particulier les ope rateurs qui ont une activite e conomique exigeant des
de lais de re ponse rapides de la part des organes de gestion locaux
Un tel constat est compre hensible en regard du grand nombre de dossiers pour lesquels les enjeux de
conservation sont faibles (cas par exemple des dossiers « bracelets montres en cuir de crocodiles ou
d?alligators d?élevage » qui repre sente plus de 70% des permis de livre s en France). Toutefois, et me me
s?il n?est pas ge ne ralise , le risque de glissement progressif d?un objectif de protection des espe ces vers
un objectif de non entrave au commerce international ne doit pas e tre ne glige .
La mission considère essentiel que la réorganisation de la CITES permette de déterminer un
équilibre satisfaisant, et homogène sur l?ensemble du territoire, entre la nécessité de ne pas
entraver les activités économiques réalisées de façon conforme à la Convention et les objectifs
propres à la Convention, à savoir la protection des espèces menacées via la régulation du com-
merce international. C?est important à la fois au regard des engagements pris par la France et
en termes de sens du travail pour les agents.
En outre, réaffirmer le sens du travail est un élément qui peut renforcer l?attractivité des postes
CITES et ainsi réduire les risques psycho-sociaux (RPS).
1.3 Une réorganisation jugée souhaitable voire indispensable par une
grande majorité des protagonistes.
1.3.1 Les DREAL et DEAL très majoritairement favorables à une évolution
organisationnelle
A la question « pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est : indispensable /
souhaitable / pas ne cessaire », pose e dans l?enque te mene e par la mission, les organes de gestion ont
re pondu de la manie re suivante :
DREAL DEAL COM Total
Indispensable 5 1 6
Souhaitable 5 3 1 9
Pas ne cessaire 3 3
Absence de re ponse ou non concerne
(certains COM disposent d?un re gime particulier)
1 4 5
82,5% des DREAL/DEAL (14 sur les 17 ayant répondu au questionnaire) sont favorables à une
évolution organisationnelle de la CITES.
Les principaux arguments de veloppe s sont :
? renforcer la re silience du dispositif, assurer la pe rennisation des compe tences, faciliter le
compagnonnage,
? harmoniser les proce dures, renforcer les compe tences face a la complexite de la
re glementation et son e volution,
? assurer la continuite de service,
? e viter l?isolement d?agent,
? permettre un gain d?efficacite et l?atteinte d?une masse critique,
? se curiser la responsabilite de la chaine hie rarchique.
Les DREAL qui ne jugent pas ne cessaire de faire e voluer l?organisation CITES, de veloppent les
principaux arguments suivants :
? a l?e chelle de leur re gion : fonctionnement actuel juge satisfaisant ; la re organisation e tant a
e tudier pour les DREAL ayant un volume d?activite CITES faible ;
? risque de perte de compe tence lie a la re organisation (CITES ne cessitant une formation lourde)
? difficulte s pour assurer les interactions avec les directions de partementales de l?emploi, du
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 20/72
travail, solidarite s et de la protection des populations (DDETSPP) et l?Office français de la
biodiversite (OFB) avec un po le national.
1.3.2 Des risques non négligeables en cas de statu quo organisationnel
La gestion de la CITES est juge e perfectible en France depuis quasiment 10 ans. Si certains palliatifs8
ont pu e tre mis en oeuvre pour re pondre a des difficulte s majeures en particulier de continuite de
service, il n?en reste pas moins vrai que la situation reste tre s fragile dans au moins la moitie des
organes de gestion locaux et ce, malgre la forte implication de la majorite des agents affecte s a la CITES.
Cette situation risque de s?aggraver dans les prochaines anne es avec le de part en retraite de quelques
agents expe rimente s ou agents assurant quasiment seuls l?instruction des dossiers au niveau de leur
re gion d?affectation.
Les risques encourus en cas de statu quo organisationnel sont de plusieurs ordres, et principalement :
? non-respect des engagements CITES (non continuite de service, erreurs d?instruction) ;
? entraves aux activite s e conomiques (de lais de traitement, ine galite s de traitement pouvant
engendrer des distorsions de concurrence, des de localisations interre gionales voire
internationales...) ;
? risques lie s a la gestion RH (isolement, faible capitalisation, perte de compe tences, frustration
des agents CITES) accrus du fait de la pyramide des a ges et du de part a terme de quelques
re fe rents expe rimente s.
C?est pourquoi :
Recommandation 1. DGALN/DEB - La mission recommande que la réorganisation de l?instruction
des dossiers CITES soit mise en oeuvre à court terme.
Recommandation 2. DGALN/DEB - La mission recommande que cette nouvelle organisation soit
dictée par des considérations à la fois structurelles (concentration géographique des ressources
humaines, affectation des agents à temps complet à la CITES) et fonctionnelles (renforcement des
capacités de pilotage).
8 La loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative a la de limitation des re gions, en favorisant une concentration des
ressources humaines, a constitue un premier palliatif aux difficulte s rencontre es pour l?instruction des dossiers CITES.
Depuis, certaines DREAL ou DEAL ont du de velopper d?autres actions pour e viter une discontinuite de service :
convention de partenariat entre les DREAL de Bretagne et des Pays de Loire, instruction temporaire des dossiers de
Guyane par l?Occitanie
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 21/72
2 Quelle organisation future : une structure unique [service à
compétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles
interrégionaux en nombre réduit ?
Afin de simplifier la lecture et pour le reste de ce rapport, les abre viations suivantes seront utilise es
pour caracte riser les trois types d?organisation conside re s : SCN (service a compe tence nationale), PNT
(po le national territorialise ) et PIRegS (po les inter-re gionaux).
2.1 A quels besoins doit répondre la future organisation ?
2.1.1 Les besoins majeurs qui doivent guider cette réorganisation : concentrer les
ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage et considérer
l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de mise en oeuvre
de la convention
La réorganisation des services d?instruction CITES doit être guidée selon trois objectifs majeurs,
à savoir :
? Concentrer les ressources humaines selon trois dimensions :
o géographique, avec, à terme, un regroupement de tous les agents en charge de l?instruction
des dossiers CITES au sein, au maximum, de 3 ou 4 antennes ou pôles (hors COM) ;
o fonctionnelle, avec une organisation construite sur l?affectation d?agent à 100% CITES ;
o organisationnelle avec une forte réduction du nombre de signataires.
? Renforcer les capacités de pilotage :
o par une augmentation de la dotation RH de l?équipe de pilotage afin de pouvoir :
? répondre aux besoins courants : fournir un appui et une expertise rapides aux organes
de gestion locaux, définir et formaliser des doctrines, formaliser des fiches techniques,
renforcer l?animation et la formation du réseau des instructeurs en s?appuyant sur les
bonnes pratiques informelles existantes ;
? proposer et mettre en oeuvre des voies d?amélioration : perfectionnement de l?applica-
tion I-Cites pour améliorer la productivité, développement de partenariats internatio-
naux pour fluidifier l?instruction des dossiers, mise en oeuvre d?une réelle politique
qualité via l?instauration de procédures de contrôle, définition de priorités d?instruc-
tion à l?échelle nationale.
La réorganisation devant s?effectuer à moyens constants, une telle évolution implique
des gains de productivité sur la fonction instruction.
o par l?octroi d?un véritable pouvoir de pilotage unifié :
? Pour harmoniser les procédures et modalités d?instruction des dossiers (et ainsi
l?équité de traitement des pétitionnaires)
? Pour améliorer le pilotage des ressources humaines (recrutement, niveau de spéciali-
sation, formation?) aujourd?hui partagé entre les 13 DREAL, 5 DEAL et 5 COM (la cel-
lule CITES d?ET4 assurant la formation des agents recrutés) et mieux adapter les res-
sources humaines aux besoins.
? Dans le même ordre idée, un pilotage plus centralisé avec des moyens adaptés devrait
faciliter l?animation du réseau des instructeurs.
? Considérer l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de la mise en oeuvre de
la convention
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 22/72
Outre les organes de gestion locaux, l?application de la convention CITES implique de nombreux
ope rateurs tout au long de la chaine « instruction ? contrôle ? traitement judiciaire ». Sont ainsi
concernés les services des douanes, l?OFB, les DDETSPP, le Parquet? L?efficacité de l?application de la
convention dépend des articulations entre ces différents services (complémentarités des capacités
d?expertise, partage de l?information et de doctrines, actions conjointes de contrôle, conseil et de
prévention d?éventuelles dérives auprès des pétitionnaires?). Conserver des relations avec les autres
opérateurs territoriaux constitue un gage d?efficacité de l?application de la convention CITES.
2.1.2 Une organisation en capacité d?évoluer
L?instruction des dossiers CITES pourrait e tre confronte e a de nombreuses e volutions a moyen terme :
? évolutions règlementaires CITES ;
? évolution du nombre de demandes et de leur répartition géographique. Ces évolutions peuvent
être dues à des dynamiques économiques (par exemple, aujourd?hui, l?industrie du luxe est en
pleine croissance), des décisions politiques type BREXIT? ;
? évolution du niveau d?opérationnalité et de performance des outils9 et procédures.
Toutes ces e volutions potentielles, certaines e tant de ja a l?oeuvre, supposent que l?organisation CITES
soit en mesure de s?y adapter. Ceci implique que la future organisation ne soit pas figée par sa
définition mais que cette dernière soit actée selon des principes autorisant des adaptations.
2.1.3 Les autres besoins à considérer
La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES doit, outre le caracte re structurel,
prendre en conside ration diffe rents besoins a moyen terme :
? être en capacité d?accroître, de manière continue, la performance et la qualité de la fonction
d?instruction.
Si l?application I-Cites a permis de l?ame liorer, elle pourrait e tre revisite e (en termes d?ergonomie et
inte gration informatique) pour re duire les saisies d?information, analyser les possibilite s
d?automatisation de certaines ta ches re pe titives et faciliter les e changes de donne es avec des
partenaires internationaux10. De nombreuses pistes d?ame lioration sont a analyser en vue de gain de
productivite et d?une re duction du nombre potentiel d?erreur pour les services instructeurs et les
pe titionnaires.
? renforcer l?attractivité des postes CITES11 pour faciliter le recrutement de personnels adaptés
aux besoins et ainsi mieux garantir le socle de compétences et affermir la solidité des équipes
d?instruction ;
9 Certains pays ont par exemple commence a utiliser des permis et certificats nume rise s (utilisation de QR Code par les
Emirats arabes unis).
10 Une convention de partenariat, initie e par la cellule CITES d?ET4 et mobilisant plusieurs instructeurs en DREAL, est
en cours de finalisation avec la Suisse pour faciliter l?e change de donne es et permettre des gains de productivite pour
l?instruction des dossiers.
11 Plusieurs DREAL ont e voque des difficulte s de recrutement pour les postes d?instructeurs. C?est la raison pour laquelle
certaines DREAL ont fait le choix d?affecter des agents a temps partiel sur la mission d?instruction CITES ; ce qui permet
a ces agents de maintenir des activite s en relation avec les agents des autres services de la DREAL.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 23/72
? renforcer la contribution de la France à la mise en oeuvre de la CITES en s?inscrivant dans une
logique de force de proposition.
La création d?une structure unique pour l?instruction des dossiers CITES ne doit pas être
considérée uniquement comme une réorganisation structurelle mais s?accompagner d?un
véritable plan de progrès pour améliorer la performance de l?instruction pour les services en
charge de l?instruction et pour les pétitionnaires.
2.2 Trois options organisationnelles plus ou moins cohérentes avec les
principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques
actuelles
Depuis les premie res re flexions initie es lors de l?e laboration du programme de modernisation et de
simplification du ministe re en charge de l?environnement (2013), de nombreuses options
d?organisation de l?instruction des dossiers CITES ont e te envisage es : l?externalisation, l?inte gration
dans une organisation existante (de type OFB) ou la cre ation d?un service a compe tence nationale
(SCN), d?un po le national territorialise (PNT) ou de po les inter-re gionaux (PIRegS).
Deux options ont e te e carte es, pre alablement a la mission, par le commanditaire a savoir
l?externalisation a un prestataire prive et l?inte gration au sein de l?OFB. L?externalisation de
l?instruction des permis CITES a e te e carte e, notamment du fait de difficulte s juridiques [le re glement
(CE) n°338/97 du Conseil du 9 de cembre 1996 qui met en oeuvre la CITES dans l?Union europe enne
stipule que l?organe de gestion doit e tre une autorite administrative] et du fait que le ministe re de la
Transition e cologique (MTE) dispose des ressources humaines en interne. Quant a l?inte gration au sein
de l?OFB, cette option a e te juge e non pertinente par le commanditaire du fait d?une valeur ajoute e a
priori non ave re e, de la volonte de se parer les fonctions d?instruction et de police et d?un contexte
de favorable.
La lettre de commande pre cisait que deux options devaient e tre analyse es a savoir un SCN ou un PNT
[tout en conside rant, pour chacune de ces 2 options, la pertinence du caracte re mono ou pluri-sites].
Toutefois, l?option PIRegS ayant tre s souvent e te e voque e lors des entretiens avec les directeurs des
DREAL et des re ponses a l?enque te, la mission a juge pre fe rable d?inte grer cette possibilite dans son
analyse afin d?estimer sa pertinence et profiter des e le ments de re flexion ainsi ge ne re s.
La mission note enfin que la possibilite de regroupement organisationnel avec d?autres missions ou
SCN n?a pas e te conside re e lors de l?e laboration des diffe rents sce narios. Si cette possibilite n?a pas e te
raisonnablement conside re e a ce stade, rien n?empe che de conside rer qu?un e largissement du
pe rime tre de la future structure pourrait ulte rieurement e tre envisage et ainsi lui permettre
d?atteindre une masse critique plus importante12.
12 Evolution analogue a celle du service technique des remonte es me caniques et des transports guide s (STRMTG) qui
historiquement e tait compe tent pour les seules remonte es me caniques et a, dans un deuxie me temps, e largi son champ
d?actions aux transports guide s.
Sur ce sujet du pe rime tre, et me me si la mission n?a analyse ni la pertinence ni la faisabilite , il semble inte ressant de
noter quelques pistes e voque es par certains interlocuteurs :
? rapprochement avec l?application du RBUE (analogie dans les compe tences en matie re d?instruction),
? commissionnement faune sauvage captive (cohe rence the matique).
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 24/72
2.2.1 Principales caractéristiques des 3 formes d?organisation considérées
Les principaux e le ments qui de finissent ces diffe rentes organisations sont :
SCN PIRegS PNT
Signature
Ministre
De le gation au directeur du
SCN
Pre fets
De le gation a quelques
directeurs de DREAL pour
plusieurs re gions
Pre fet
De le gation au directeur
d?une DREAL pour
l?ensemble du territoire
français (hors COM)
Organisation
spatiale
Mono-site ou avec
plusieurs antennes
territoriales
Plusieurs inter-re gions + 1
cellule nationale
Privile gie une organisation
mono-site (mais antennes
territoriales possibles)
Inte gration
fonctionnelle
Ensemble des agents CITES
affecte s au SCN
Instructeurs CITES affecte s
dans les DREAL
Fonctions de coordination
& repre sentation
internationale en AC
Instructeurs CITES affecte s
au PNT (inte gre a une
DREAL)
A priori, activite s
internationales rattache es
a AC.
Territoire
France (hors COM) avec
antennes re gionales
Inter-re gions avec
coordination nationale
France (hors COM) avec
possibilite d?antennes
re gionales
2.2.2 Cohérence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les
politiques actuelles
Aucune des trois options conside re es n?est comple tement en cohe rence a la fois avec le cadre juridique
de finissant l?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques affirme es.
Rappel de l?état du droit en matière d?attributions et d?organisation des services de l'État
L'article 1er du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 portant charte de la déconcentration pose le principe
selon lequel la déconcentration qui : « consiste à confier aux échelons territoriaux des administrations ci-
viles de l'Etat le pouvoir, les moyens et la capacité d'initiative pour animer, coordonner et mettre en oeuvre
les politiques publiques définies au niveau national et européen, dans un objectif d'efficience, de moderni-
sation, de simplification, d'équité des territoires et de proximité avec les usagers et les acteurs locaux » est
la règle générale de répartitions des attributions et des moyens entre les administrations civiles de l'État
que sont d'une part, les administrations centrales et les services à compétence nationale, et d'autre part,
les services déconcentrés.
En application de ce principe, l'article 2 du même décret précise que la compétence de droit commun ap-
partient aux services déconcentrés et que « sont confiées aux administrations centrales et aux services à
compétence nationale les seules missions qui présentent un caractère national ou dont l'exécution, en vertu
d'une loi, ne peut être déléguée à un échelon territorial ».
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 25/72
La création de PIRegS n?est pas en cohérence avec la volonté politique du ministère de la
Transition écologique de créer une structure unique d?administration des dossiers CITES.
Si le cadre juridique pour cre er des
PIRegS existe, une telle
organisation [calque e sur
l?organisation actuelle c?est-a -dire
assure e par des DREALS et
coordonne e par l?administration
centrale qui conserverait la
mission de repre sentation
nationale], ne re pondrait pas a la
volonte politique du MTE de cre er
une structure CITES unique
susceptible d?ame liorer
significativement l?efficacite de
l?instruction des dossiers CITES.
La création d?un SCN n?est pas en cohérence avec la circulaire du 5 juin 2019 relative à la
transformation des administrations centrales et nouvelles méthodes de travail.
Si l?instruction des permis CITES
entre dans la cate gorie des missions
a caracte re ope rationnel pre sentant
un caracte re national autorisant la
cre ation d?un SCN de die a la CITES,
une telle cre ation ne respecterait
pas la circulaire du 5 juin 2019 qui
implique de compenser la cre ation
d?un SCN par la fermeture d?une
autre structure existante et qui
pre cise que le maintien d?une entite
employant moins de 100 ETP doit
e tre du ment justifie .
La création d?un PNT n?est pas en cohérence avec les fondements de l?organisation
administrative française quant aux périmètre géographique de compétence des préfets ou de
Circulaire du 5 juin 2019 relative à la transformation des ad-
ministrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail
(Axe II)
?/? Afin de réduire substantiellement le nombre d'organismes
n'ayant pas la taille critique, les administrations devront justifier
le maintien des structures dont la taille n'excède pas 100 ETP.
?/?A partir de maintenant, les administrations centrales ne
pourront constituer de nouvelles entités administratives qui leur
soient rattachées autrement qu'en supprimant, transformant ou
fusionnant des structures déjà existantes, qu'il s'agisse d'opéra-
teurs, d'agences ou de toutes autres formes juridiques d'orga-
nismes. Le cas échéant la création de ces nouvelles entités pourra
prévoir une clause de limitation dans le temps?
L'article 5 du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 fait de la circons-
cription régionale le niveau de droit de commun du pilotage des poli-
tiques publiques, la circonscription départementale constituant
l'échelon territorial de mise en oeuvre de ces mêmes politiques (article
6).
?/?dans l?optique d?organisation transversale, les services décon-
centrés peuvent se voir confier par arrêté du ou des ministres
dont ils relèvent, des missions interdépartementales ou interré-
gionales d?études, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise
d?ouvrage, de prévention, d?alerte, de contrôle et d?inspection
technique et de préparation d?actes administratifs relevant de
l?État (cf. article 24). Les responsables de ces services sont placés sous
l?autorité fonctionnelle des préfets pour lesquels ils exercent leurs
missions, ces derniers pouvant leur déléguer leur signature.
L'article 3 du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 indique dans son I que : « Les administrations centrales
assurent, au niveau national, un rôle de conception, d'animation, d'appui des services déconcentrés, d'orien-
tation, d'évaluation et de contrôle » tout en précisant dans un II qu'« elles peuvent également se voir confier
des missions opérationnelles qui présentent un caractère national. ».
La catégorie juridique des services à compétence nationale a été introduite par le décret n° 97-464 du 9 mai
1997 modifié relatif à la création et à l?organisation des services à compétence nationale (SCN).
Conformément à son article 1, un SCN peut « se voir confier des fonctions de gestion, d'études techniques ou
de formation, des activités de production de biens ou de prestation de services, ainsi que toute autre mission
à caractère opérationnel, présentant un caractère national » dès lors que ces missions n?entrent pas dans le
rôle des administrations centrales et ne peuvent être déconcentrées aux services territoriaux.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 26/72
certains services déconcentrés (DREAL).
A la lecture combine e des de crets du 7 mai
2015 portant charte de la de concentration et
de celui du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs
des pre fets, il ressort que le champ d?inter-
vention des services de concentre s ne peut
exce der celui de sa circonscription adminis-
trative. Seules les administrations centrales
et les SCN sont autorise s a exercer des mis-
sions pre sentant un caracte re national.
En l?e tat actuel de la re glementation, il n?est donc pas possible de confier a un service de concentre une
mission nationale. La cre ation d?un PNT impliquerait une modification de la re glementation via un
texte de niveau e quivalent aux deux de crets pre cite s (de cret en conseil d?E tat et en conseil des mi-
nistres)
Cette courte analyse démontre que deux options (SCN et PIRegS) s?inscrivent dans un cadre
juridique existant avec l?inconvénient pour l?option PIRegS de ne pas répondre à l?objectif de
création d?une structure CITES unique et, pour l?option SCN, de ne pas être en harmonie avec la
circulaire du 5 juin 2019 du Premier Ministre relative à la transformation des administrations
centrales et aux nouvelles méthodes de travail. Quant à l?option PNT, elle n?est pas compatible
avec l?état actuel de la règlementation.
D?ailleurs, autant les modèles de SCN ou de structuration inter-régionale sont fréquents au sein de
l?administration française, autant les structures de type PNT sont rares. La mission a identifié une seule
structure de ce type à savoir le pôle de gestion des registres de véhicule de transport avec chauffeur
(VTC) (pôle mono-site rattaché à la DRIEAT) qui résulte de la volonté de déconcentrer une activité
d?instruction sensible située en administration centrale, tout en maintenant avec elle des liens de
proximité et qui a nécessité, pour la faire aboutir, de faire évoluer la réglementation.
2.3 En quoi les trois options répondent-elles aux besoins ?
Ce tableau pre sente la qualite et le niveau de re ponses de chacune des options aux diffe rents besoins :
Objectif / besoin
Moyen / objet SCN PNT PIRegs
E
ff
ic
ie
n
ce
e
t
ré
si
li
e
n
ce
st
ru
ct
u
re
ll
e
Concentra-
tion des res-
sources
Regroupements
géographiques
Oui
Spécialisation fonc-
tionnelle
Oui
Possible mais dépen-
dant de chaque
DREAL
Réduction nombre
signataire
Oui
Possible mais con-
traint
Capacité d?évolution structurelle
Oui
Faible
Objectif / besoin Moyen / objet SCN PNT PIRegs
Le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif
aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des
services de l'Etat dans les régions et départements, rend
le préfet de région dans la région et le préfet de départe-
ment dans le département, dépositaires de l?autorité de
l?État dans les régions et dans les départements ; il dirige,
sous l?autorité des ministres, les services déconcentrés
des administrations civiles de l?État (cf. article 1 de ce dé-
cret).
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 27/72
G
o
u
v
er
n
a
n
ce
Renforcer le
pilotage
Dotation RH
(à moyens cons-
tants)
Facilité par une échelle de gestion
nationale
Possible mais gain de
productivité potentiel
moindre du fait d?une
échelle de gestion in-
terrégionale
Pouvoir de pilotage Pilotage unifié Pilotage partagé
Approche in-
tégrée de la
CITES (rela-
tion avec les
opérateurs
territoriaux)
Relation parte-
naires territoriaux
(DDPP, OFB,
douanes)
Proximité géographique fonction de la
taille des antennes territoriales
Eloignement accentué par sortie du péri-
mètre des DREAL
Proximité géogra-
phique fonction de la
taille des pôles inter-
régionaux.
Risque de variabilité
inter-régionale
Relation pétition-
naire
Harmonisation des modalités de relation
et équité de traitement facilitées
Risque de variabilité
inter-régionale
Relations
institution-
nelles
Relation internatio-
nale
Perception ren-
forcée par parte-
naires internatio-
naux
Interrogation sur
les possibilités de
représentation et
la perception par
les partenaires in-
ternationaux
Séparation activité
internationale et ins-
truction
Relation avec admi-
nistration centrale
Facilitées car rat-
tachement à AC
Eloignement car
rattachement à une
DREAL
Facilitées par la ré-
duction du nombre
d?entités mais restant
complexes
P
e
rf
o
rm
a
n
ce
d
e
l
a
g
e
st
io
n
Sur les
moyens
Attractivité
Possibilité de construire des parcours
RH au sein de la CITES
Possibilité de cons-
truire des parcours
« Biodiversité » ou
autres au sein des
DREAL
Sur les résul-
tats
Gain productivité
Facilité par une plus grande mutualisa-
tion possible des ressources
Gains possibles mais
moindres
Harmonisation Facilitée Non garantie
En termes de capacité à répondre aux besoins liés à l?instruction des dossiers CITES, les trois
options d?évolution organisationnelle peuvent être classées de la manière suivante : 1- SCN ; 2 ?
PNT et 3 ? PIRegS.
Les deux options SCN et PNT pre sentent de nombreux avantages analogues. Elles re pondent toutes les
deux au besoin de massification des ressources humaines et de renforcement du pilotage. Toutefois, la
cre ation d?un PNT engendre des interrogations sur la capacite de portage international, ses capacite s
d?e volution organisationnelle a moyen terme, l?attractivite pour recruter un responsable. D?autre part,
la cre ation d?un PNT se traduirait, dans la pratique, par des relations moindres avec les directions
d?administration centrale.
L?option PIRegs permet de re pondre principalement aux besoins de massification des ressources. Elle
ne permet pas de re soudre les proble matiques lie es a un pilotage partage ni de renforcer l?articulation
entre les diffe rentes dimensions de la gestion CITES (instruction locale, relations internationales) en
maintenant le rattachement des agents a diffe rents services (DREAL et ET4). Elle pre sente de faibles
capacite d?e volution organisationnelle et d?adaptation a l?e volution des besoins. Un tel choix
correspond a une e volution a minima de l?organisation sans ve ritablement remettre en question les
principes de gestion actuelle. Enfin, elle pre sente le risque, par la constitution de po les structure s et
plus importants en termes d?effectifs, que ces derniers de veloppent diffe rentes formes d?autonomie de
fonctionnement sans ade quation avec le besoin d?harmonisation des proce dures et modalite s
d?instruction des dossiers CITES sur l?ensemble du territoire français. Une telle e volution serait
analogue a celle induite par la loi n°2015-29 du 16 janvier 2015 relative a la de limitation des re gions.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 28/72
2.4 Des points de vue différenciés à objectiver
2.4.1 Point de vue des DREAL et DEAL sur les différentes options d?évolution
organisationnelle
Si la ne cessite d?une e volution organisationnelle est partage e par une tre s grande majorite des DREAL
et DEAL, la nature de l?e volution organisationnelle et la gouvernance associe e font l?objet d?une plus
grande diversite de points de vue. En effet, a la question pose e aux directions des DREAL / DEAL sur
la forme d?organisation qu?il est souhaitable de privile gier :
? 5 privile gient un SCN :
o harmonisation a l?e chelle nationale ;
o agents 100% CITES = spe cialistes ;
o rattachement au niveau national : cohe rent avec une mission internationale ;
o rationaliser le nombre d?agents et le ratio signataires / instructeur ;
o une me me structure qui assure activite internationale et instruction ;
? 4 privile gient des PIRegS (principes de gouvernance actuelle conserve s avec une organisation
inter-re gionale et non plus re gionale) :
o relations facilite es avec les autres ope rateurs territoriaux (douanes, OFB, DDETSPP) ;
o inte gration CITES dans DREAL permet un de cloisonnement des compe tences en
matie re de biodiversite (risque d?effet Silo d?un SCN) ;
o faciliter des parcours professionnels sur protection de la nature ;
o risque de perte de masse critique en termes de biodiversite pour les DREAL (accentue
avec autres e volutions e tudie es dans le cadre de la revue des missions biodiversite ;
Natura 2000) ;
o les collaborations inter-re gionales ont de ja de montre leur efficacite . Il faudrait les
formaliser ;
o respect de la logique de de concentration (entretiens avec certains DREAL).
? 6 privile gient une forme d?organisation avec des antennes ou po les inter-re gionaux que ce soit
des PIRegS, des antennes re gionales au sein d?un SCN ou d?un PNT :
o e quipe de taille critique ;
o proximite avec les pe titionnaires qui ont des exigences fortes et quotidiennes de
re activite ;
o relation de proximite avec les autres SD de l?e tat ;
o possibilite de valoriser voire de velopper l?expertise de veloppe e par certaines DREAL.
? 2 ne se positionnent pas.
Quelle que soit l?option privile gie e, il apparait que deux points font consensus a savoir la ne cessite de
massifier les ressources humaines (via la cre ation de 3 a 5 po les inter-re gionaux ou antennes) et de
renforcer les capacite s de pilotage global CITES (formalisation du re seau et de doctrines, capacite s
d?expertise et appui technique, se curisation de la chaine hie rarchique?).
2.4.2 Quelques éléments d?objectivation
La diversite de points de vue exprime s par les directions des DREAL et DEAL est compre hensible du
fait de contextes re gionaux tre s diffe rents (importance de l?activite CITES dans la re gion, niveau
d?ope rationnalite du service en charge de la CITES?) et d?une grande variabilite d?impacts potentiels
d?une re organisation (nombre d?agents concerne s, impacts sur d?autres services?).
En outre, la perception de chacun(e) ? y compris les missionne s du CGEDD - est lie e a des sensibilite s
personnelles diffe rentes. C?est pourquoi, pour faciliter la prise de de cision, la mission a juge utile
d?essayer d?objectiver les sujets qui portent le plus a divergence.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 29/72
La pertinence du positionnement de l?activité CITES au sein des DREAL / DEAL
Pour rappel, l?instruction des dossiers CITES est une activite tre s spe cifique et peu inte gre e dans la
gouvernance des DREAL/DEAL (activite quasiment sans lien avec les autres activite s des DREAL &
DEAL, directions ge ne ralement peu implique es, encadrants CITES ne disposant souvent pas assez de
temps pour s?investir et maitriser la re glementation).
Certes, le fait de sortir la CITES du pe rime tre des DREAL / DEAL interroge quant au poids futur des
po les « nature » au sein de DREAL (question accentue e par d?autres e volutions structurelles en cours).
Cette question, tout a fait le gitime d?un point de vue symbolique, doit dans les faits e tre relativise e :
? Le nombre d?ETP impacte est infe rieur ou e gal a 1 pour une dizaine de DREAL / DEAL
? Quoiqu?il en soit, et sauf a ne pas faire e voluer l?organisation CITES, un regroupement de
l?activite CITES sur quelques antennes ou po les engendrera, a terme, un arre t de l?activite
CITES au sein d?au moins 75% des DREAL / DEAL.
En raison de ces e le ments, la mission n?a pas conside re que le maintien de l?activite CITES au sein des
DREAL constitue un enjeu majeur en tant que tel, me me s?il s?inscrit dans un contexte sensible.
Importance des liens aux territoires et la proximité géographique
Les relations avec les autres ope rateurs CITES dans les territoires (OFB, DDPP, Douanes?) sont quasi
nulles dans une minorite de territoires mais sont effectives dans la majorite d?entre eux. Ces relations
ont des impacts positifs :
o efficacite dans l?application de la CITES (dans son ensemble) ;
o sens donne a l?activite des instructeurs conforte ;
o contribution aux dynamiques re gionales ou de partementales inter-services.
Ces diffe rents e le ments sont difficilement quantifiables et ne peuvent donc e tre re ellement objective s.
Toutefois, ils ont e te cite s par de nombreuses personnes interroge es et n?ont jamais e te de mentis?
La mission conside re essentiel de conserver un lien entre l?instruction des dossiers CITES et les autres
ope rateurs de la mise en oeuvre de la convention. Conside rant que la majorite des e changes se font par
messagerie ou te le phone, que ce mode de communication a e te accentue par la crise sanitaire, la
mission n?estime pas ne cessaire une proximite ge ographique forte.
L?organisation future doit ne anmoins inte grer la possibilite pour les instructeurs CITES de participer
a des rencontres avec ces diffe rents ope rateurs, ce qui pourrait e tre facilite par la de signation de
correspondants ge ographiques.
Quant a la proximite ge ographique avec les pe titionnaires, il apparait clairement qu?elle ne constitue
pas un enjeu fondamental pour ces derniers. D?ailleurs la majorite des pe titionnaires e changent avec
les services instructeurs uniquement par messagerie ou te le phone. Les principaux enjeux auxquels ils
souhaitent que l?organisation re ponde sont les de lais d?instruction, l?harmonisation entre les re gions
et l?ame lioration de l?application I-Cites. La cre ation d?une hotline favorisant les e changes et la
re activite semble plus primordiale que le fait de pouvoir rencontrer directement les agents.
Instructeur spécialisé ou multifonction
Sur les 53 agents implique s dans l?instruction des dossiers CITES, 36% assurent cette fonction a temps
plein [66% sont au moins a mi-temps).
Les agents e tant reconnus comme expert ou re fe rent the matique par leurs pairs sont tre s
majoritairement a temps plein ou quelquefois a temps partiel mais avec un taux d?activite supe rieur a
70% (et souvent avec une longue expe rience CITES). Cet e le ment est apparu assez clairement lorsque
les instructeurs ont e te interroge s sur les personnes ressources contacte es en cas de besoin (hors ET4).
Sans que cette question ait e te traite e de manie re exhaustive, il apparait que :
? Tous les agents a temps partiel ont exprime leur satisfaction et leur inte re t pour le caracte re
multifonctionnel de leur activite .
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 30/72
? Tous les agents a temps complet ont exprime leur satisfaction et leur inte re t pour un me tier
CITES a 100% (sous re serve de conserver une diversite des types de dossiers a traiter).
Face a ces diffe rents constats, et conside rant que l?activite CITES requiert une forte technicite et une
actualisation permanente des connaissances, la mission a conside re qu?il est pre fe rable de renforcer la
spe cialisation fonctionnelle des agents (affectation a temps plein a la CITES), mais de ne pas spe cialiser
les instructeurs par type de dossiers CITES mais de de signer des re fe rents the matiques (ivoire,
maroquinerie, corail, animaux vivants?).
Les délégations de signature :
Aujourd?hui, les permis et certificats CITES sont de livre s par la DREAL par de le gation du pre fet de
de partement. Du fait du syste me de de le gation et subde le gation, le nombre de signataires est e leve
(proche du nombre d?instructeurs). Me me si certaines DREAL, conscientes des risques, ont renforce
les contro les manage riaux, le contro le hie rarchique reste ale atoire : dans certains cas, les permis ou
certificats sont signe s directement par les instructeurs et, dans la majorite de cas, ils sont signe s par
des subde le gataires qui, faute de temps a consacrer a la CITES, ont une maitrise quelquefois partielle
de la re glementation. Une telle organisation engendre des risques de signature de dossiers errone s,
d?allongement des de lais, etc.
Me me si certains directeurs de DREAL pensent qu?il serait pre fe rable que ce syste me perdure car c?est
au niveau du pre fet de de partement que la majorite des pe titionnaires vont se re fe rer pour exprimer
leurs attentes, leurs besoins voire leurs me contentements, la mission conside re pre fe rable de
privile gier une organisation permettant de re duire le nombre de signataires et d?instaurer un syste me
de contro le unifie . Si cela s?ave re ne cessaire, en paralle le, un dispositif de communication re gulier
aupre s des pre fets et services de concentre s concerne s pourrait e tre de veloppe (ope rateurs en non-
conformite , refus ope re s par instructeurs, suivi des grands comptes?). Un tel mode de communication
pourrait s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets
(PNTTD)13.
Un pilotage fort implique-t-il une gouvernance unique ?
Cette question est difficilement objectivable dans le cas de la CITES puisque, selon les dires de plusieurs
responsables ayant connu les deux situations (avant et apre s la de concentration de la gestion des
dossiers CITES intervenue en 2001), celles-ci ont toutes les deux e te confronte es a des difficulte s de
mise en oeuvre.
Toutefois, un pilote unique disposant des pouvoirs ade quats peut plus facilement faire e voluer la
structure et la performance d?une organisation qu?un coordinateur ne disposant pas de tous les leviers
d?action ne cessaires.
En outre, et cela a clairement e te confirme par certains responsables de SCN interroge s, il apparait que
l?attractivite d?un poste de directeur de po le est de termine e en partie par les pouvoirs qui sont confe re s.
Un poste de coordinateur de la fonction CITES ne pre sente pas la me me attractivite qu?un poste de
directeur avec des fonctions manage riales (sachant qu?il est important de distinguer une fonction
manage riale d?une fonction d?expertise technique).
Face a la situation actuelle et aux besoins d?e volution, la mission conside re que le renforcement du
pilotage doit constituer un e le ment clef de la re organisation. Il est donc recommande de privile gier un
pilotage unique.
13 Le PNTTD est l?autorité compétente française pour les transferts transfrontaliers de déchets en export, import et
transit. Il s?agit d?un service à compétence nationale du ministère de la Transition écologique. Rattaché à la DGPR (Di-
rection Générale de la Prévention des Risques), il fait partie de la sous-Direction Déchets et Économie Circulaire.
Auparavant exercée en région par les DREAL, l?activité d?instruction des dossiers de transferts transfrontaliers de dé-
chets a été progressivement transférée au PNTTD à compter du 01/09/2015.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 31/72
2.5 Le SCN : option à privilégier
Conside rant a la fois (1) la cohe rence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les
politiques publiques, (2) la capacite a re pondre aux besoins identifie s et (3) l?acceptabilite pressentie
via l?enque te et les entretiens avec les directions des DREAL et DEAL et les instructeurs, les diffe rentes
alternatives organisationnelles peuvent e tre caracte rise es synthe tiquement de la manie re suivante :
Source : mission
Le choix de l?organisation future revient donc a privile gier soit les enjeux d?efficacite a moyen terme
soit l?acceptabilite , dans un contexte d?inquie tude des services de concentre s sur l?avenir des services
en charge de la biodiversite .
A l?analyse, la mission n?a identifié aucune valeur ajoutée d?un PNT comparé à un SCN à l?exception
d?une adéquation avec la circulaire du 5 juin 2019. A contrario, ce type de structure présente plusieurs
inconvénients [possibilité de portage de la dimension internationale, relation avec les DAC, complexité
juridique pour sa mise en oeuvre (nécessité de décrets en conseil d?Etat et en conseil des ministres)].
La mission considère qu?il s?agit d?une réponse artificielle qui, pour répondre à la politique de réduc-
tion du nombre d?instances rattachées aux administrations centrales (circulaire du 5 juin 209), im-
plique de remettre en question des fondements de l?organisation administrative française quant au
périmètre géographique de compétence des préfets ou de certains services déconcentrés (DREAL).
La mission recommande de ne pas privilégier cette option.
Conside rant les difficulte s structurelles de l?instruction des dossiers CITES ainsi que les besoins
auxquels la future organisation doit re pondre, la mission estime que le choix final doit privile gier la
capacite de la future organisation a re pondre aux besoins lie s a l?instruction des dossiers CITES.
C?est pourquoi :
Recommandation 3. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la
mise en oeuvre d?un service à compétence nationale (SCN) dédié à l?instruction des dossiers
CITES,
Recommandation 4. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la
création d?un service à compétence nationale (SCN) avec un maximum de 4 implantations
géographiques.
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SC
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Efficacité attendue (réponses aux besoins) = + ++ +++
Cohérence
/ principes d?organisation de l?administration
/ politiques publiques
Acceptabilité - ++ - +
= - --- --
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 32/72
3 Les conditions de mise en oeuvre
3.1 La prise de décision et le portage politique de cette réorganisation
Nécessité d?une décision rapide et partagée
Les re flexions sur l?e volution organisationnelle de l?instruction CITES ont e te initie es en 2014.
Face aux diffe rents risques de statu quo organisationnel (e voque s en partie 2) et aux risques psycho-
sociaux associe s a une longue pe riode d?incertitude, une de cision rapide et partage e avec les DREAL et
DEAL est ne cessaire. Ceci est d?autant plus important que des organes de gestion vont e tre confronte s
au de part de certains agents qui en constituent le principal socle de compe tence. De la rapidite de la
de cision de pendront les possibilite s de capitalisation.
Un portage politique fort du ministère de la Transition écologique
Si la mission recommande l?option SCN, un tel choix ne cessitera un portage politique intense du fait du
caracte re de rogatoire d?une telle proposition par rapport a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la
transformation des administrations centrales et nouvelles me thodes de travail.
Les principaux arguments a faire valoir en faveur de la cre ation d?un SCN sont :
? en termes d?enjeux :
o la portée européenne et internationale des permis CITES délivrés (les permis sont des certi-
fications administratives de licéité, contrôlés au plan international) et les risques associés de
contentieux à l?international;
o la prise en compte de plus en plus affirmée des enjeux de préservation de la biodiversité et
plus particulièrement de la surexploitation de certaines espèces
o les potentiels préjudices commerciaux pour des secteurs économiques majeurs (industrie du
luxe, recherche biomédicale, ?) ;
o les potentielles distorsions de concurrence engendrées par une non harmonisation des pro-
cédures au sein du territoire français ;
? en termes d?objectifs :
o améliorer l?efficacité de l?instruction des dossiers CITES caractérisée par une grande techni-
cité et une complexité des procédures. Cela implique de concentrer les ressources humaines
et renforcer les capacités de pilotage ;
o développer une approche intégrée de la CITES (local / international ; instruction / contrôle)
pour améliorer les impacts de la CITES ;
o à moyen terme, augmenter la productivité de l?instruction des dossiers (perfectionnement
de l?application I-Cites, développement de partenariats internationaux?), être en capacité de
s?adapter à l?évolution des besoins et accroître le rayonnement de la France quant à la pro-
tection des espèces menacées.
Un tel portage implique que ce projet de réorganisation relève d?un projet partagé par la DEB
et les DREAL / DEAL.
Les autres arguments qui peuvent faciliter l?acceptabilite d?une telle proposition sont :
? la possibilité que le « siège » de ce SCN soit localisé en province pour répondre à des besoins
d?aménagement du territoire, d?emploi local;
? un tel SCN peut s?appuyer sur les fonctions support des DREAL / DEAL qui accueilleront ce
service ou ses antennes territoriales et peut donc être créé à moyens constants (à l?échelle
nationale);
? la plasticité d?un SCN susceptible d?élargir son périmètre pour atteindre une masse critique et
d?évoluer dans le temps.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 33/72
3.2 Définition de l?organisation cible
Quelle que soit l?option retenue, la de finition de l?organisation cible doit porter principalement sur la
de finition de la structure d?emplois et le de coupage ge ographique en po les inter-re gionaux ou
antennes territoriales.
3.2.1 Le découpage géographique
Cette phase devrait e tre conduite en associant fortement les DREAL quant aux crite res conside re s. Pour
rappel, la mission recommande de constituer au maximum 3 ou 4 po les ou antennes re gionales pour
l?ensemble du territoire français (hors COM).
Pour les options SCN et PNT : Choix de la DREAL d?accueil du siège de la future structure unique
Le choix de la localisation du « sie ge » d?un SCN ou PNT peut e tre effectue par un appel a candidature
pre cisant enjeux, objectifs et crite res de choix aupre s des DREAL. Lors des enque tes et entretiens, seule
la DREAL Auvergne-Rho ne-Alpes s?est de clare e candidate pour accueillir le sie ge de la future
organisation a Clermont-Ferrand (politique d?ame nagement du territoire en rapport aux anciennes
pre fectures de re gion). Toutefois, il semblerait que d?autres DREAL pourraient candidater si les
conditions de cre ation de la future structure e taient pre alablement de finies, en particulier les moyens
alloue s a la phase de pre figuration.
Outre le caracte re volontaire, les crite res qui me ritent d?e tre pris en conside ration pour le choix sont
les ressources (ETPT, pyramide des a ges, po les de compe tence), le volume d?activite s CITES (nombre
de dossiers instruits, diversite de nature des dossiers), les capacite s d?accueil (locaux, capacite a
assurer les fonctions support) ainsi que les facilite s de de placement pour se rendre a Paris et Bruxelles.
Me me si la DRIEAT re pond a ces diffe rents crite res, la mission conside re pre fe rable d?e viter de
positionner le sie ge en I le-de-France pour des raisons d?ame nagement du territoire (emploi local
me me si les effectifs concerne s sont re duits, concentration des centres de de cision?), d?attractivite et
ade quation entre la structure d?emploi (80% d?agent de cate gorie C et B) et le niveau de vie local et
pour favoriser l?acceptabilite politique d?un SCN.
Définition des périmètres et choix des DREAL porteuses pour les antennes territoriales ou pôles
inter-régionaux
Pour le choix de la localisation des antennes territoriales ou po les inter-re gionaux, il est propose de
prendre en conside ration les crite res suivants : (1) l?inte re t de clare par les DREAL, (2) la pre servation
des compe tences en privile giant les DREAL disposant d?au moins 2 ETP et (3) dans la mesure du
possible, la distribution ge ographique permettant la meilleure couverture du territoire.
La mission conside re que la DRIEAT devrait accueillir une antenne re gionale ou un po le interre gional
du fait de ses effectifs, du nombre de dossiers traite s et de ses compe tences.
Pour la de termination du pe rime tre des antennes ou po les inter-re gionaux, il est pre conise de :
? constituer des pôles ou antennes ayant des volumes d?activité équivalents et disposant a mi-
nima de 7 ETPT affectés à une fonction d?instructeur ;
? prendre en considération les partenariats inter-DREAL déjà existants pour l?instruction des
dossiers CITES. Exemple de la convention Bretagne ? Pays de Loire (projet d?extension à
Centre- Val de Loire) ou Guyane ? Occitanie ;
? considérer les facilités de déplacement en interne aux pôles inter-régionaux ou antennes pour
faciliter le management des équipes (surtout pendant la phase de transition) et les relations
avec les autres opérateurs territoriaux de la CITES.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 34/72
3.2.2 Une structure matricielle pour renforcer l?attractivité des postes et la
performance de la mise en oeuvre de la CITES
L?attractivité des postes CITES, composant fondamental de la qualite future d?instruction, est
de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e
par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier
e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts.
L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune
des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et
synergies entre ces diffe rentes missions.
C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a
spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction,
relation avec les autres ope rateurs territoriaux?).
Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une
organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en
de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des
correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des
responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application
I-CITES, de mate rialisation?).
3.2.3 Structure d?emploi
Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des
COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en
me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s.
La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) :
Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT
correspondent à des agents signataires,
généralement chefs de service, qui
affichent un temps CITES inférieur à 5%.
Total : 35,2 ETPT (hors COM)
Source du graphique : mission
14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de
compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants,
l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre
une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en
plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines,
ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant
et valorisant leurs apports transversaux.
11,15
17,35
5,5
1,2
Cat. C
Cat. B
Cat. A
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 35/72
Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction
de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et
compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A.
A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter :
? 1 directeur (cat A+),
? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges
pour traitement des dossiers, développement de partenariats?),
? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins-
tructeurs,
? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de
l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro-
ductivité),
? 1 assistant administratif (cat C ou B).
La structure finale pourrait alors e tre la suivante :
? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ;
? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée
pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation
unique) ;
? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine-
rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres
opérateurs impliqués dans la convention CITES).
Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient
des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi
serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C.
Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure
d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul
effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la
fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT
instructeur e tait le suivant :
Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT »
France 3756
France hors COM 3926
Métropole 4226
DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693
DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782
15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet
d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 36/72
Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction
des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle)
et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s.
Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants
seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration
du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps
complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de
proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume
important d?activite , etc.
3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM)
Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite
d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque
COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure
nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes.
Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou
aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au
regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est
la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les
dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs
le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la
CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11
aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 .
Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale
des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions
pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429,
soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France.
16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé
à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte
une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion
de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de
plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les
principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de
type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES.
17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant
de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie
n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant
de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 37/72
3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires
3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon
l?option retenue
Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires
juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et
démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de
gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4.
L?option du service à compétence nationale (SCN)
Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la
cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement
au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une
de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef
de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du
service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier
1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des
de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance
des permis CITES ;
? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re
de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. »
Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un
changement de re sidence administrative).
II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT)
Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation.
Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier
ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de -
concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des
exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des
transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis
en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT,
activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance
d?autres structures analogues.
Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi-
nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et
ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier
ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 38/72
3.3.2 Gestion des ressources humaines
Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des
dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes :
? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans
l?instruction des dossiers CITES ;
? pre servation des compe tences.
Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des
dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas
effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition
partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux
besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite
au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps).
Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases »
La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs
modalite s :
? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH
dans le cas de restructuration administrative.
Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le
regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la
structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a
lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service.
? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure
unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement
a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible.
Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder
l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques
de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour
les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale
d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre
part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire
valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e.
? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde
modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations :
Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite
est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6
DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s.
Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire
pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3
(c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la
cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents
concerne s).
Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau
national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 39/72
Préfiguration et affectation
La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL,
disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande
transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il
semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en
amont de la re organisation et en particulier :
? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ;
? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD).
En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier
l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une
me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre
fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue
au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les
fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de
missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est
ne cessaire que les agents soient informe s.
? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents
rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions
en identifiant les situations les plus a risques RH :
Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC
(services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition
e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et
cibles avant toute publication de poste.
La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains
postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve
ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la
zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y
effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion.
Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration
pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau
poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures
d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans
sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique.
Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des
re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que
manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les
informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra
e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule
re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la
nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion
ante rieure, avantages sociaux, droit de remord?
Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a
particulie rement accompagner.
? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de
transition
Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de
proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les
services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les
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agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur
reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour
beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents,
la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des
possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs
d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources
humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener.
Réduire les risques d?isolement
La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains
agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible
isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et
hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement
pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation
insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre
recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s
(re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs
d?accompagnement).
3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase
Phase de préfiguration
Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et
des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase,
d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au
recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+).
Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise
en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour
pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la
pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022).
Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme
une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut
le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court
terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de
pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite
d?instruction.
Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée)
L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?)
et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou
permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la
performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies.
Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les
possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu
de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite
18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne
peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats
partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle
pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux
et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays).
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 41/72
escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins
stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes.
A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un
accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de
la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des
proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu.
Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les
espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite .
La mise en visibilité des fonctions supports
A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et
DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES.
Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de
fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la
direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les
e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de
convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait
s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD).
Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au
maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins.
L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de
la manière suivante :
Source du graphique : mission
Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de
la performance
Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration
2 à 5 ans
Surcoût lie au
recrutement
d?un
pre figurateur
Gain de
productivité
structurels
(effet atte nue
par
renforcement
des capacite s de
pilotage)
Gain de
productivité
liés à la
performance
1 à 2 ans
E
vo
lu
ti
o
n
d
e
s
m
o
y
e
n
s
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 42/72
3.4 Les points de vigilance
3.4.1 Pour chaque option
Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te
plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de
manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre :
Option pôles interrégionaux (PIRegS)
? harmonisation nationale ;
? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des
instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?.
? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation
sur les fonctions CITES) ;
? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de
po le inter-re gional ;
Option SCN
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ;
Option PNT
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ;
? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et
internationales ;
? Relations avec les DAC.
Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure
analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD.
3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition
D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte
partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e
relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature.
D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs
ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du
fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts.
Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc :
? non continuite de service ;
? allongement des de lais de traitement.
Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois
les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I-
Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre.
Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72
structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un
protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle
de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions
(avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la
future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane
et la DREAL d?Occitanie.
Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires.
3.5 Rédiger une feuille de route de progrès
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement
comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la
mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens.
Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants :
? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES :
o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES
(et non seulement sur l?instruction) :
o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou
certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des
fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de
la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des
informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux
e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple,
mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s
d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de
contro le pour de finir leurs priorite s.
19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la
conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers
CITES sur demande motive e de leur part.
Réponse de la CNIL, saisie en 2016 :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72
? Gains de productivite :
o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ;
o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes
de donne es 20;
o perfectionnement de l?application I-Cites ;
o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation)
o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux,
le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et
pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une
proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre
de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que
les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois
aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps).
? Harmonisation des pratiques :
o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers?
o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le
territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes
particuliers.
? Politique qualite :
o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement?
o degre de satisfaction des pe titionnaires.
Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma-
nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European
Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le
changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une
valeur durable pour leurs parties prenantes ».
? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au
sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et
re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ;
? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par
les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite
d?instruction des dossiers CITES
20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72
Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre :
Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une
démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation
des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du
réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements
possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP -
(pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande
par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour
identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES).
Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à
une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle
sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage.
Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir
rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle
progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour
répondre à des besoins urgents.
Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un
plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres
structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets
(PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et
dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction
principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de
la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu.
PUBLIÉ
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PUBLIÉ
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Conclusion
La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et
souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager.
Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour
re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et
deux, voire trois, antennes re gionales.
L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat
partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de
cette e volution organisationnelle.
La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une
de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure
efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi-
objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2)
de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour
concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu.
Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction
d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle
organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies
de moyens dans un second temps seulement.
Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition
progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible
volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le
temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un
pilotage a distance.
Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions
futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de
compe tences.
Isabelle AURICOSTE
Frédéric SAUDUBRAY
Chargée de mission
Ingénieur général
des ponts, des eaux et des forêts
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Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une
structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES
Objectifs :
? Actualiser les données RH / CITES ;
? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ;
? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la
position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées.
Remarque préalable :
Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme
confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations.
Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD.
Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf
accord de l?intéressé(e).
NOM DE LA DIRECTION (REGION) :
SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance
des documents CITES sont affectés :
? Nom du service / bureau / Pôle :
? Autres missions que CITES assurées par ce service :
Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations
comple mentaires :
Enquête à retourner à :
? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
PUBLIÉ
mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
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RESSOURCES HUMAINES CITES
Situation au 1er juillet 2021
Nom Prénom Age Corps Grade Fonction
CITES*
ETPT
CITES
Ancienneté
CITES
Autres
fonctions
* : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel
Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ?
Si oui, e quivalent ETPT :
Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT :
2017 2018 2019 2020 2021
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou
nombre ETPT :
2022 2023 2024 2025 2026
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72
RELATIONS DE PROXIMITE
Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la
convention CITES (et en particulier du contrôle) :
? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle
(Douanes, OFB..) ?
Si oui,
o Quels services :
o Fréquence :
o Objet des rencontres :
? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser-
vices de contrôle est :
(barrer les mentions inutiles) :
o Absolument nécessaire
o Moyennement nécessaire
o Peu nécessaire
o Pas nécessaire du tout
Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et
services en charge du contro le ?
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con-
trôle" ?
Relations avec les pétitionnaires :
? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ?
? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen-
tiel ?
? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ?
Si oui, raisons et fre quence
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72
IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION
Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à
«marginale»?)
[L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu-
tion au développement économique?]
Commentaires :
Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de
votre Direction ?
(Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre
Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...)
Commentaires :
VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL
Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est :
(Barrer les mentions inutiles)
? Indispensable
? Souhaitable
? Pas nécessaire
Pre ciser les raisons :
Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier :
(Barrer les mentions inutiles)
? SCN (Service à compétence nationale)
? Pôle national (implanté dans une DREAL)
? Autres : ?
Pre ciser les raisons :
Quels sont selon vous :
? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ?
? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation-
nelle ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72
CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE
Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national :
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc-
tion » de la nouvelle entité ?
(Préciser les raisons)
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ?
(Préciser les raisons)
? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ?
Commentaires :
AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE
DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS-
TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES
(Commentaires libres)
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72
FORCES FAIBLESSES
? Motivation de la majorite des
instructeurs
? Coordination de la chaine
« instruction ? contro le ? traitement
juridique » dans certaines re gions
[garante d?une mise en oeuvre
efficace de la convention CITES]
? Satisfaction des pe titionnaires par
rapport a la qualite de service dans
les re gions ayant une activite CITES
importante.
? Application I-CITES
(de mate rialisation de la proce dure
d?instruction, recueil des donne es,
possibilite de travail a distance?)
? Ressources humaines consacre es au
pilotage national insuffisantes
(participation restreinte aux
instances europe ennes et
internationales, formalisation et
capitalisation faible, absence de
doctrine, difficulte a re pondre aux
sollicitations des organes de gestion
locaux?)
? Non optimisation de l?allocation des
ressources humaines par rapport
aux besoins d?instruction
? He te roge ne ite s re gionales
(proce dures et de lais de traitement,
vision inte gre e de la CITES,
priorisation des dossiers, gestion
des RH?)
? Risque d?erreur21 lors de
d?instruction (me me si le taux
d?erreur n?a pu e tre estime )
OPPORTUNITES MENACES
? Fonctionnement du re seau des
instructeurs (me me si informel)
? Compe tences et expe riences acquises
par certain(e)s instructeurs(trices)
? Gains de productivite potentiels via
l?ame lioration de l?application I-
CITES, le partage de donne es avec
certains pays?
? Souhait partage par l?ensemble des
protagonistes d?une e volution
structurelle
? Innovations organisationnelles
de veloppe es par certaines DREAL ou
DEAL
? Non-respect des engagements de la
France
o Non continuite de service dans
certaines re gions
o De gradation de la qualite
d?instruction
? De savantage comparatif pour certaines
activite s e conomiques (risque de
de localisation)
? Gestion des ressources humaines :
o Isolement de certains instructeurs
(ge ographique et fonctionnel)
o Risque de perte de sens (d?une
gestion durable de la biodiversite via
la re gulation du commerce
international vers une gestion
administrative des demandes
d?autorisation de commerce des
ope rateurs e conomiques?.)
o Faible plus-value de la majorite des
signataires qui consacrent tre s peu de
temps a CITES
21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux
analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes :
? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC
de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas
PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés
? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un
taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72
SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020
Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques
Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020
Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de
délivrance des documents CITES23
La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN)
ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance
des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage
et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires
juridiques sur ces deux options.
I.- le service à compétence nationale (SCN)
L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services
a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier
des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou
de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un
caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont
placés.»
L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel.
Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des
rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en
cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en
vigueur et risque des sanctions.
Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a
la coordination des instructions au niveau national.
Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission.
Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies.
Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des
administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre
compense e par la suppression d?un SCN.
Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel
le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre
du ment justifie .
Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai
1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a
compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret.
Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir.
22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72
En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un
sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut
be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
- par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15
janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter
a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de
l?environnement la de livrance des permis CITES ;
- par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
- par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du
ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire.
Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer
un changement de re sidence administrative).
II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL
A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et
aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement,
« Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale
de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre
chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de
missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à
l'article 2 du présent décret. »
L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation
et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service
déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont
il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention,
d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de
l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif
aux directions départementales interministérielles
Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce
ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses
subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. »
L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs.
Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e
d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre
cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas
e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale
(DMAT).
B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier
l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes
d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du
lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du
département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet
du département du lieu de destination des spécimens. »
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72
Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes
d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport
et les demandes d?autorisation d?importation.
S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de
modifier e galement :
- l?article R.624-4 du code de l?environnement24;
- et l?article R.635-4 du code de l?environnement25.
En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999
relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa
compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle
Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a
l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service
charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la
re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national
territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait
ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le
confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de
s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation.
Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un
DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29
avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans
les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s
qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative.
L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC
et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette
option28.
24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la
République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du
territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie
27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats
CITES en Nouvelle-Calédonie
28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020.
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid
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PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 64/72
? Rapport sur la réorganisation administrative CITES
Ministère de la Transition écologique ? DEB
2015
? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et
des saisies CITES ? Synthèse 2020
WWF & TRAFFIC
2021, 84 pages
? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées
WWF & TRAFFIC
? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des
espèces et des espaces : l?utilisation durable
Ministère de la Transition écologique
2018, 6 pages
? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction
Ministère de l?Action et des comptes publics
20 pages
? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national
Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT
CGEDD, Rapport n° 010273-01
Novembre 2015, 139 pages
? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES
Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER
CGEDD, rapport n°006570-01
Janvier 2009, 80 pages
Sites internet :
? Présentation CITES
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
? Site d?information sur l?application CITES :
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
? Rapport IPBES
https://www.ipbes.net/global-assessment
? Communiqué de presse de l?IPBES
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
PUBLIÉ
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
PAPOUIN Mathieu
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres
Sous-Directeur
27/05/2021
19/10/2021
DEBAERE Olivier
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres (DGALN / DEB /
ET)
Adjoint au Sous-
Directeur
27/05/2021
19/10/2021
CIAMBELLI Marco
MTE / DGALN / DEB / ET /
ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
(DGALN / DEB / ET/ET4)
Adjoint a la
Cheffe de
bureau
27/05/2021
31/08/2021
5/10/2021
CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Sous-directeur 14/06/2021
BLANCHON Charles-
Guillaume
MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Adjoint au Sous-
directeur
14/06/2021
MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Chef de bureau 14/06/2021
CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Cheffe de projet 14/06/2021
AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD
Sous direction des politiques
publiques durables
Sous-directeur
Ex responsable
CITES(DRIEE)
18/06/2021
HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR
De partement de la
modernisation et de
l'animation des re seaux
Cheffe du
De partement
23/06/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
WEICK Paul
DRIEAT IF
Direction re gionale et
interde partementale
Environnement-
Ame nagement-Transports
Directeur
adjoint se curite
des transports
et de de fense
(Po le national
« registre
VTC »)
5/7/2021
PFEIFFER Daniel
STRMTG
Service Technique des
Remonte es Me caniques et des
Transports Guide s
Directeur 7/7/2021
VANLAER Herve DREAL GRAND EST
Directeur
re gional de
l?environnemen
t, de
l?ame nagement
et du logement
28/07/2021
PAUL Ludovic DREAL GRAND EST
Chef du service
eau,
biodiversite et
paysage
28/07/2021
PLEIS Benoit DREAL GRAND EST
Chef du po le
espe ces et
expertise
naturaliste
28/07/2021
17/09/2021
STOCKY Remy DREAL GRAND EST
Instructeur et
re fe rent
technique CITES
28/07/2021
17/09/2021
DENOYEL Louis-Marie
DGEC/SCEE/SD5/PNCEE
Po le national des certificats
d'e conomies d'e nergie
Chef du PNCEE 28/07/2021
OURY Jean-Luc
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Chef du PNTTD 26/08/2021
VIGNON Christine
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Adjointe au Chef
du PNTTD
26/08 :2021
ANDRE Sylvie
MTE/DGITM/DST/TR
Sous-Direction des transports
routiers
Sous Directrice 27/08/2021
COLON Isabelle
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Sous Directrice 13/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
LEHMAN Marie
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Adjointe a la
Sous Directrice
13/09/2021
STEINER Jacques
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Chef de bureau 13/09/2021
QUIBY Myriam
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Charge e
d?e tudes
juridiques
13/09/2021
VILAIN Sarah
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
AUBERT Manon
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
CHARLIER
Anne-
Françoise
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
BOTTE Daniel
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021
MENOU Mathieu DEAL de la Re union
Chef du Service
eau et
biodiversite
28/09/2021
BRACCO Isabelle DEAL de la Re union
Cheffe de l?unite
Biodiversite
28/09/2021
BERG Patrick DREAL Occitanie
Directeur
re gional
29/09/2021
FOREST Se bastien DREAL Occitanie
Directeur
re gional adjoint
29/09/2021
SCHEYER Laurent
DREAL Occitanie / Direction
e cologie
Directeur de
l?e cologie
29/09/2021
DANEDE David
DREAL Occitanie / Direction
e cologie / De partement
Biodiversite / Division
Chef du bureau
CITES
29/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
biodiversite , Montagne et
Atlantique
GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021
RAMBAUD Lucile
DRIEAT / SNP
Service Nature et paysage
Cheffe du
service nature
et paysage
5/10/2021
MOREIRA-
PELLET
Bastien
DRIEAT / SNP / DFFS
De partement Faune et Flore
Sauvages
Chef du
de partement
5/10/2021
SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS
Coordinateur ?
re fe rent CITES
5/10/2021
BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
SAULNIER Natacha
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e de
mission CITES
5/10/2021
GRIESHEIMER Me roe
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e des
proce dures
CITES
5/10/2021
REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine
Directeur
adjoint
6/10/2021
CYTERMANN Fabrice
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
Service Patrimoine naturel
Chef du service 6/10/2021
GUINAUDEAU Maylis
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Coordination
e quipe CITES
6/10/2021
15/10/2021
LESTOILLE Jean-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte
Directeur
re gional
7/10/2021
COLLIN-HUET Marie-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / Service Biodiversite ,
Eau et Patrimoine
Cheffe du
service BEP
7/10/2021
LEMAIRE Elisabeth
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / De partement
Biodiversite
Cheffe adjointe
DB
7/10/2021
POLITO Dominique
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / DB / Po le
conservation et strate gie
Charge e de
mission CITES
7/10/2021
DENEUVY Jean-Philippe
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes
Directeur
re gional
7/10/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GRAVIER
Marie-
He le ne
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes / Service Eau,
Hydroe lectricite et Nature
Cheffe du
service EHN
7/10/2021
BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire
Directeur
re gional
8/10/2021
CADIC Sandrine
DREAL Centre - Val de Loire
Directrice
adjointe
8/10/2021
CARTIER Johnny
DREAL Centre - Val de Loire /
service eau, biodiversite ,
risques naturels et Loire
Chef du service
SEBRINAL
8/10/2021
COLAS Se bastien
DREAL Centre - Val de Loire /
SEBRINAL / DB / Unite
gestion des espaces naturels
et CITES
Chef de l?unite
UGENCI
8/10/021
PELLETANGE Julien
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / De partement
biodiversite , espe ces et
connaissances
Chef du
de partement
15/10/2021
GERARD Laurence
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
ZANARDELLI Ste phanie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
PAIN Virgnie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN
Assistante SPN
et appui CITES
15/10/2021
HINDERMEYER Xavier
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Chef du SRPN 27/10/2021
CONAN Laurence
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Instructrice
CITES +
Secre tariat
CSRPN
27/10/2021
ARDISSON Emmanuelle
DREAL
Bretagne/SPN/BGP/BIO
Responsable
CITES
27/10/2021
AMBLARD
Fre de ric AMBLARD S.A.
Pre sident
Directeur
Ge ne ral
9 /11/2021
GAZULL Pierre-Yves HERMES
Directeur
Transport et
douane
10/11/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GARRY Viviane
HERMES Direction des
Services aux Clients
Responsable Cel-
lule CITES et
Projets Régle-
mentaires
Direction des Ser-
vices aux Clients
10/11/2021
BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL
Responsable
Douanes et
re glementation
10/11/2021
MARDON Dimitri BIOPRIM
Directeur
technique
15/11/2021
RETIERE Laurent
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent
re gional CITES
Faune sauvage
captive
(Occitanie)
09/12/2021
BAUTISTA Ste phan
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent police
Service
de partemental
de la Haute-
Garonne
09/12/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72
Acronyme Signification
APA Acce s et Partage des Avantages
CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites
CIC Certificat intracommunautaire
CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and
flora
(Convention de Washington)
COM Collectivite d?outre-Mer
DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la
Protection des Populations
DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite
DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de
l?Ame nagement et des Transports
DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer
EEE Espe ces exotiques envahissantes
ETP Equivalent Temps Plein
ETPT Equivalent Temps Plein Travaille
ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite
I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES
IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem
Services
MTE Ministe re de la Transition e cologique
OFB Office français de la biodiversite
ONG Organisation Non Gouvernementale
PIRegS Po les Inter-Re gionaux
PNT Po le National Territorialise
PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets
RBUE Re glement Bois de l?union europe enne
SCN Service a Compe tence Nationale
STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s
TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network
(re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage=
UE Union europe enne
UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring
Centre
VTC Voiture de Transport avec Chauffeur
PUBLIÉ
Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports »
PUBLIÉ
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html
Sommaire
Résumé
Liste des recommandations
Introduction
1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers
CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités
2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles
interrégionaux en nombre réduit ?
3 Les conditions de mise en oeuvre
Conclusion
Annexes
(ATTENTION: OPTION icielle pour renforcer l?attractivité des postes et la
performance de la mise en oeuvre de la CITES
L?attractivité des postes CITES, composant fondamental de la qualite future d?instruction, est
de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e
par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier
e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts.
L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune
des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et
synergies entre ces diffe rentes missions.
C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a
spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction,
relation avec les autres ope rateurs territoriaux?).
Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une
organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en
de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des
correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des
responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application
I-CITES, de mate rialisation?).
3.2.3 Structure d?emploi
Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des
COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en
me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s.
La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) :
Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT
correspondent à des agents signataires,
généralement chefs de service, qui
affichent un temps CITES inférieur à 5%.
Total : 35,2 ETPT (hors COM)
Source du graphique : mission
14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de
compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants,
l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre
une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en
plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines,
ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant
et valorisant leurs apports transversaux.
11,15
17,35
5,5
1,2
Cat. C
Cat. B
Cat. A
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Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction
de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et
compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A.
A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter :
? 1 directeur (cat A+),
? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges
pour traitement des dossiers, développement de partenariats?),
? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins-
tructeurs,
? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de
l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro-
ductivité),
? 1 assistant administratif (cat C ou B).
La structure finale pourrait alors e tre la suivante :
? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ;
? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée
pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation
unique) ;
? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine-
rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres
opérateurs impliqués dans la convention CITES).
Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient
des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi
serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C.
Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure
d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul
effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la
fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT
instructeur e tait le suivant :
Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT »
France 3756
France hors COM 3926
Métropole 4226
DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693
DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782
15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet
d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences.
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Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction
des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle)
et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s.
Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants
seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration
du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps
complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de
proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume
important d?activite , etc.
3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM)
Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite
d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque
COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure
nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes.
Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou
aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au
regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est
la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les
dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs
le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la
CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11
aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 .
Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale
des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions
pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429,
soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France.
16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé
à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte
une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion
de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de
plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les
principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de
type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES.
17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant
de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie
n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant
de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5.
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3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires
3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon
l?option retenue
Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires
juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et
démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de
gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4.
L?option du service à compétence nationale (SCN)
Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la
cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement
au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une
de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef
de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du
service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier
1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des
de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance
des permis CITES ;
? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re
de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. »
Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un
changement de re sidence administrative).
II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT)
Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation.
Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier
ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de -
concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des
exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des
transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis
en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT,
activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance
d?autres structures analogues.
Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi-
nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et
ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier
ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue.
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3.3.2 Gestion des ressources humaines
Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des
dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes :
? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans
l?instruction des dossiers CITES ;
? pre servation des compe tences.
Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des
dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas
effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition
partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux
besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite
au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps).
Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases »
La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs
modalite s :
? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH
dans le cas de restructuration administrative.
Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le
regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la
structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a
lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service.
? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure
unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement
a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible.
Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder
l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques
de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour
les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale
d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre
part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire
valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e.
? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde
modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations :
Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite
est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6
DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s.
Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire
pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3
(c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la
cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents
concerne s).
Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau
national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus.
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Préfiguration et affectation
La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL,
disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande
transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il
semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en
amont de la re organisation et en particulier :
? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ;
? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD).
En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier
l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une
me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre
fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue
au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les
fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de
missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est
ne cessaire que les agents soient informe s.
? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents
rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions
en identifiant les situations les plus a risques RH :
Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC
(services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition
e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et
cibles avant toute publication de poste.
La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains
postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve
ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la
zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y
effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion.
Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration
pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau
poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures
d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans
sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique.
Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des
re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que
manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les
informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra
e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule
re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la
nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion
ante rieure, avantages sociaux, droit de remord?
Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a
particulie rement accompagner.
? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de
transition
Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de
proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les
services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les
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agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur
reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour
beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents,
la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des
possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs
d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources
humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener.
Réduire les risques d?isolement
La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains
agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible
isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et
hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement
pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation
insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre
recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s
(re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs
d?accompagnement).
3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase
Phase de préfiguration
Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et
des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase,
d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au
recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+).
Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise
en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour
pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la
pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022).
Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme
une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut
le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court
terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de
pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite
d?instruction.
Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée)
L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?)
et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou
permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la
performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies.
Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les
possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu
de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite
18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne
peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats
partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle
pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux
et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays).
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escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins
stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes.
A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un
accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de
la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des
proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu.
Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les
espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite .
La mise en visibilité des fonctions supports
A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et
DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES.
Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de
fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la
direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les
e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de
convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait
s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD).
Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au
maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins.
L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de
la manière suivante :
Source du graphique : mission
Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de
la performance
Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration
2 à 5 ans
Surcoût lie au
recrutement
d?un
pre figurateur
Gain de
productivité
structurels
(effet atte nue
par
renforcement
des capacite s de
pilotage)
Gain de
productivité
liés à la
performance
1 à 2 ans
E
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lu
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3.4 Les points de vigilance
3.4.1 Pour chaque option
Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te
plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de
manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre :
Option pôles interrégionaux (PIRegS)
? harmonisation nationale ;
? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des
instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?.
? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation
sur les fonctions CITES) ;
? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de
po le inter-re gional ;
Option SCN
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ;
Option PNT
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ;
? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et
internationales ;
? Relations avec les DAC.
Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure
analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD.
3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition
D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte
partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e
relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature.
D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs
ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du
fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts.
Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc :
? non continuite de service ;
? allongement des de lais de traitement.
Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois
les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I-
Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre.
Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72
structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un
protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle
de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions
(avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la
future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane
et la DREAL d?Occitanie.
Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires.
3.5 Rédiger une feuille de route de progrès
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement
comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la
mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens.
Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants :
? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES :
o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES
(et non seulement sur l?instruction) :
o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou
certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des
fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de
la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des
informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux
e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple,
mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s
d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de
contro le pour de finir leurs priorite s.
19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la
conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers
CITES sur demande motive e de leur part.
Réponse de la CNIL, saisie en 2016 :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72
? Gains de productivite :
o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ;
o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes
de donne es 20;
o perfectionnement de l?application I-Cites ;
o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation)
o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux,
le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et
pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une
proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre
de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que
les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois
aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps).
? Harmonisation des pratiques :
o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers?
o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le
territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes
particuliers.
? Politique qualite :
o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement?
o degre de satisfaction des pe titionnaires.
Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma-
nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European
Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le
changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une
valeur durable pour leurs parties prenantes ».
? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au
sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et
re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ;
? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par
les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite
d?instruction des dossiers CITES
20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72
Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre :
Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une
démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation
des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du
réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements
possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP -
(pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande
par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour
identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES).
Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à
une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle
sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage.
Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir
rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle
progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour
répondre à des besoins urgents.
Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un
plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres
structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets
(PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et
dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction
principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de
la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu.
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PUBLIÉ
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Conclusion
La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et
souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager.
Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour
re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et
deux, voire trois, antennes re gionales.
L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat
partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de
cette e volution organisationnelle.
La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une
de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure
efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi-
objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2)
de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour
concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu.
Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction
d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle
organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies
de moyens dans un second temps seulement.
Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition
progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible
volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le
temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un
pilotage a distance.
Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions
futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de
compe tences.
Isabelle AURICOSTE
Frédéric SAUDUBRAY
Chargée de mission
Ingénieur général
des ponts, des eaux et des forêts
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Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une
structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES
Objectifs :
? Actualiser les données RH / CITES ;
? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ;
? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la
position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées.
Remarque préalable :
Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme
confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations.
Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD.
Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf
accord de l?intéressé(e).
NOM DE LA DIRECTION (REGION) :
SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance
des documents CITES sont affectés :
? Nom du service / bureau / Pôle :
? Autres missions que CITES assurées par ce service :
Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations
comple mentaires :
Enquête à retourner à :
? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
PUBLIÉ
mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 52/72
RESSOURCES HUMAINES CITES
Situation au 1er juillet 2021
Nom Prénom Age Corps Grade Fonction
CITES*
ETPT
CITES
Ancienneté
CITES
Autres
fonctions
* : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel
Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ?
Si oui, e quivalent ETPT :
Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT :
2017 2018 2019 2020 2021
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou
nombre ETPT :
2022 2023 2024 2025 2026
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72
RELATIONS DE PROXIMITE
Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la
convention CITES (et en particulier du contrôle) :
? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle
(Douanes, OFB..) ?
Si oui,
o Quels services :
o Fréquence :
o Objet des rencontres :
? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser-
vices de contrôle est :
(barrer les mentions inutiles) :
o Absolument nécessaire
o Moyennement nécessaire
o Peu nécessaire
o Pas nécessaire du tout
Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et
services en charge du contro le ?
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con-
trôle" ?
Relations avec les pétitionnaires :
? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ?
? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen-
tiel ?
? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ?
Si oui, raisons et fre quence
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72
IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION
Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à
«marginale»?)
[L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu-
tion au développement économique?]
Commentaires :
Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de
votre Direction ?
(Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre
Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...)
Commentaires :
VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL
Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est :
(Barrer les mentions inutiles)
? Indispensable
? Souhaitable
? Pas nécessaire
Pre ciser les raisons :
Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier :
(Barrer les mentions inutiles)
? SCN (Service à compétence nationale)
? Pôle national (implanté dans une DREAL)
? Autres : ?
Pre ciser les raisons :
Quels sont selon vous :
? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ?
? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation-
nelle ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72
CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE
Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national :
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc-
tion » de la nouvelle entité ?
(Préciser les raisons)
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ?
(Préciser les raisons)
? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ?
Commentaires :
AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE
DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS-
TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES
(Commentaires libres)
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72
FORCES FAIBLESSES
? Motivation de la majorite des
instructeurs
? Coordination de la chaine
« instruction ? contro le ? traitement
juridique » dans certaines re gions
[garante d?une mise en oeuvre
efficace de la convention CITES]
? Satisfaction des pe titionnaires par
rapport a la qualite de service dans
les re gions ayant une activite CITES
importante.
? Application I-CITES
(de mate rialisation de la proce dure
d?instruction, recueil des donne es,
possibilite de travail a distance?)
? Ressources humaines consacre es au
pilotage national insuffisantes
(participation restreinte aux
instances europe ennes et
internationales, formalisation et
capitalisation faible, absence de
doctrine, difficulte a re pondre aux
sollicitations des organes de gestion
locaux?)
? Non optimisation de l?allocation des
ressources humaines par rapport
aux besoins d?instruction
? He te roge ne ite s re gionales
(proce dures et de lais de traitement,
vision inte gre e de la CITES,
priorisation des dossiers, gestion
des RH?)
? Risque d?erreur21 lors de
d?instruction (me me si le taux
d?erreur n?a pu e tre estime )
OPPORTUNITES MENACES
? Fonctionnement du re seau des
instructeurs (me me si informel)
? Compe tences et expe riences acquises
par certain(e)s instructeurs(trices)
? Gains de productivite potentiels via
l?ame lioration de l?application I-
CITES, le partage de donne es avec
certains pays?
? Souhait partage par l?ensemble des
protagonistes d?une e volution
structurelle
? Innovations organisationnelles
de veloppe es par certaines DREAL ou
DEAL
? Non-respect des engagements de la
France
o Non continuite de service dans
certaines re gions
o De gradation de la qualite
d?instruction
? De savantage comparatif pour certaines
activite s e conomiques (risque de
de localisation)
? Gestion des ressources humaines :
o Isolement de certains instructeurs
(ge ographique et fonctionnel)
o Risque de perte de sens (d?une
gestion durable de la biodiversite via
la re gulation du commerce
international vers une gestion
administrative des demandes
d?autorisation de commerce des
ope rateurs e conomiques?.)
o Faible plus-value de la majorite des
signataires qui consacrent tre s peu de
temps a CITES
21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux
analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes :
? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC
de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas
PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés
? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un
taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues
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Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72
SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020
Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques
Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020
Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de
délivrance des documents CITES23
La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN)
ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance
des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage
et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires
juridiques sur ces deux options.
I.- le service à compétence nationale (SCN)
L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services
a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier
des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou
de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un
caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont
placés.»
L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel.
Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des
rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en
cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en
vigueur et risque des sanctions.
Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a
la coordination des instructions au niveau national.
Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission.
Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies.
Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des
administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre
compense e par la suppression d?un SCN.
Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel
le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre
du ment justifie .
Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai
1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a
compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret.
Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir.
22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72
En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un
sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut
be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
- par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15
janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter
a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de
l?environnement la de livrance des permis CITES ;
- par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
- par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du
ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire.
Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer
un changement de re sidence administrative).
II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL
A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et
aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement,
« Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale
de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre
chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de
missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à
l'article 2 du présent décret. »
L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation
et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service
déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont
il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention,
d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de
l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif
aux directions départementales interministérielles
Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce
ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses
subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. »
L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs.
Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e
d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre
cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas
e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale
(DMAT).
B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier
l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes
d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du
lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du
département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet
du département du lieu de destination des spécimens. »
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72
Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes
d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport
et les demandes d?autorisation d?importation.
S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de
modifier e galement :
- l?article R.624-4 du code de l?environnement24;
- et l?article R.635-4 du code de l?environnement25.
En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999
relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa
compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle
Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a
l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service
charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la
re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national
territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait
ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le
confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de
s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation.
Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un
DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29
avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans
les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s
qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative.
L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC
et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette
option28.
24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la
République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du
territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie
27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats
CITES en Nouvelle-Calédonie
28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020.
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid
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PUBLIÉ
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PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 64/72
? Rapport sur la réorganisation administrative CITES
Ministère de la Transition écologique ? DEB
2015
? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et
des saisies CITES ? Synthèse 2020
WWF & TRAFFIC
2021, 84 pages
? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées
WWF & TRAFFIC
? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des
espèces et des espaces : l?utilisation durable
Ministère de la Transition écologique
2018, 6 pages
? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction
Ministère de l?Action et des comptes publics
20 pages
? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national
Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT
CGEDD, Rapport n° 010273-01
Novembre 2015, 139 pages
? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES
Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER
CGEDD, rapport n°006570-01
Janvier 2009, 80 pages
Sites internet :
? Présentation CITES
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
? Site d?information sur l?application CITES :
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
? Rapport IPBES
https://www.ipbes.net/global-assessment
? Communiqué de presse de l?IPBES
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
PUBLIÉ
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
PAPOUIN Mathieu
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres
Sous-Directeur
27/05/2021
19/10/2021
DEBAERE Olivier
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres (DGALN / DEB /
ET)
Adjoint au Sous-
Directeur
27/05/2021
19/10/2021
CIAMBELLI Marco
MTE / DGALN / DEB / ET /
ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
(DGALN / DEB / ET/ET4)
Adjoint a la
Cheffe de
bureau
27/05/2021
31/08/2021
5/10/2021
CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Sous-directeur 14/06/2021
BLANCHON Charles-
Guillaume
MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Adjoint au Sous-
directeur
14/06/2021
MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Chef de bureau 14/06/2021
CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Cheffe de projet 14/06/2021
AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD
Sous direction des politiques
publiques durables
Sous-directeur
Ex responsable
CITES(DRIEE)
18/06/2021
HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR
De partement de la
modernisation et de
l'animation des re seaux
Cheffe du
De partement
23/06/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
WEICK Paul
DRIEAT IF
Direction re gionale et
interde partementale
Environnement-
Ame nagement-Transports
Directeur
adjoint se curite
des transports
et de de fense
(Po le national
« registre
VTC »)
5/7/2021
PFEIFFER Daniel
STRMTG
Service Technique des
Remonte es Me caniques et des
Transports Guide s
Directeur 7/7/2021
VANLAER Herve DREAL GRAND EST
Directeur
re gional de
l?environnemen
t, de
l?ame nagement
et du logement
28/07/2021
PAUL Ludovic DREAL GRAND EST
Chef du service
eau,
biodiversite et
paysage
28/07/2021
PLEIS Benoit DREAL GRAND EST
Chef du po le
espe ces et
expertise
naturaliste
28/07/2021
17/09/2021
STOCKY Remy DREAL GRAND EST
Instructeur et
re fe rent
technique CITES
28/07/2021
17/09/2021
DENOYEL Louis-Marie
DGEC/SCEE/SD5/PNCEE
Po le national des certificats
d'e conomies d'e nergie
Chef du PNCEE 28/07/2021
OURY Jean-Luc
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Chef du PNTTD 26/08/2021
VIGNON Christine
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Adjointe au Chef
du PNTTD
26/08 :2021
ANDRE Sylvie
MTE/DGITM/DST/TR
Sous-Direction des transports
routiers
Sous Directrice 27/08/2021
COLON Isabelle
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Sous Directrice 13/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
LEHMAN Marie
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Adjointe a la
Sous Directrice
13/09/2021
STEINER Jacques
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Chef de bureau 13/09/2021
QUIBY Myriam
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Charge e
d?e tudes
juridiques
13/09/2021
VILAIN Sarah
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
AUBERT Manon
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
CHARLIER
Anne-
Françoise
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
BOTTE Daniel
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021
MENOU Mathieu DEAL de la Re union
Chef du Service
eau et
biodiversite
28/09/2021
BRACCO Isabelle DEAL de la Re union
Cheffe de l?unite
Biodiversite
28/09/2021
BERG Patrick DREAL Occitanie
Directeur
re gional
29/09/2021
FOREST Se bastien DREAL Occitanie
Directeur
re gional adjoint
29/09/2021
SCHEYER Laurent
DREAL Occitanie / Direction
e cologie
Directeur de
l?e cologie
29/09/2021
DANEDE David
DREAL Occitanie / Direction
e cologie / De partement
Biodiversite / Division
Chef du bureau
CITES
29/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
biodiversite , Montagne et
Atlantique
GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021
RAMBAUD Lucile
DRIEAT / SNP
Service Nature et paysage
Cheffe du
service nature
et paysage
5/10/2021
MOREIRA-
PELLET
Bastien
DRIEAT / SNP / DFFS
De partement Faune et Flore
Sauvages
Chef du
de partement
5/10/2021
SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS
Coordinateur ?
re fe rent CITES
5/10/2021
BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
SAULNIER Natacha
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e de
mission CITES
5/10/2021
GRIESHEIMER Me roe
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e des
proce dures
CITES
5/10/2021
REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine
Directeur
adjoint
6/10/2021
CYTERMANN Fabrice
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
Service Patrimoine naturel
Chef du service 6/10/2021
GUINAUDEAU Maylis
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Coordination
e quipe CITES
6/10/2021
15/10/2021
LESTOILLE Jean-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte
Directeur
re gional
7/10/2021
COLLIN-HUET Marie-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / Service Biodiversite ,
Eau et Patrimoine
Cheffe du
service BEP
7/10/2021
LEMAIRE Elisabeth
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / De partement
Biodiversite
Cheffe adjointe
DB
7/10/2021
POLITO Dominique
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / DB / Po le
conservation et strate gie
Charge e de
mission CITES
7/10/2021
DENEUVY Jean-Philippe
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes
Directeur
re gional
7/10/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GRAVIER
Marie-
He le ne
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes / Service Eau,
Hydroe lectricite et Nature
Cheffe du
service EHN
7/10/2021
BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire
Directeur
re gional
8/10/2021
CADIC Sandrine
DREAL Centre - Val de Loire
Directrice
adjointe
8/10/2021
CARTIER Johnny
DREAL Centre - Val de Loire /
service eau, biodiversite ,
risques naturels et Loire
Chef du service
SEBRINAL
8/10/2021
COLAS Se bastien
DREAL Centre - Val de Loire /
SEBRINAL / DB / Unite
gestion des espaces naturels
et CITES
Chef de l?unite
UGENCI
8/10/021
PELLETANGE Julien
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / De partement
biodiversite , espe ces et
connaissances
Chef du
de partement
15/10/2021
GERARD Laurence
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
ZANARDELLI Ste phanie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
PAIN Virgnie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN
Assistante SPN
et appui CITES
15/10/2021
HINDERMEYER Xavier
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Chef du SRPN 27/10/2021
CONAN Laurence
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Instructrice
CITES +
Secre tariat
CSRPN
27/10/2021
ARDISSON Emmanuelle
DREAL
Bretagne/SPN/BGP/BIO
Responsable
CITES
27/10/2021
AMBLARD
Fre de ric AMBLARD S.A.
Pre sident
Directeur
Ge ne ral
9 /11/2021
GAZULL Pierre-Yves HERMES
Directeur
Transport et
douane
10/11/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GARRY Viviane
HERMES Direction des
Services aux Clients
Responsable Cel-
lule CITES et
Projets Régle-
mentaires
Direction des Ser-
vices aux Clients
10/11/2021
BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL
Responsable
Douanes et
re glementation
10/11/2021
MARDON Dimitri BIOPRIM
Directeur
technique
15/11/2021
RETIERE Laurent
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent
re gional CITES
Faune sauvage
captive
(Occitanie)
09/12/2021
BAUTISTA Ste phan
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent police
Service
de partemental
de la Haute-
Garonne
09/12/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72
Acronyme Signification
APA Acce s et Partage des Avantages
CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites
CIC Certificat intracommunautaire
CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and
flora
(Convention de Washington)
COM Collectivite d?outre-Mer
DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la
Protection des Populations
DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite
DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de
l?Ame nagement et des Transports
DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer
EEE Espe ces exotiques envahissantes
ETP Equivalent Temps Plein
ETPT Equivalent Temps Plein Travaille
ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite
I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES
IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem
Services
MTE Ministe re de la Transition e cologique
OFB Office français de la biodiversite
ONG Organisation Non Gouvernementale
PIRegS Po les Inter-Re gionaux
PNT Po le National Territorialise
PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets
RBUE Re glement Bois de l?union europe enne
SCN Service a Compe tence Nationale
STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s
TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network
(re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage=
UE Union europe enne
UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring
Centre
VTC Voiture de Transport avec Chauffeur
PUBLIÉ
Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports »
PUBLIÉ
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html
Sommaire
Résumé
Liste des recommandations
Introduction
1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers
CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités
2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles
interrégionaux en nombre réduit ?
3 Les conditions de mise en oeuvre
Conclusion
Annexes
INVALIDE) (ATTENTION: OPTION
de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e
par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier
e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts.
L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune
des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et
synergies entre ces diffe rentes missions.
C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a
spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction,
relation avec les autres ope rateurs territoriaux?).
Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une
organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en
de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des
correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des
responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application
I-CITES, de mate rialisation?).
3.2.3 Structure d?emploi
Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des
COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en
me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s.
La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) :
Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT
correspondent à des agents signataires,
généralement chefs de service, qui
affichent un temps CITES inférieur à 5%.
Total : 35,2 ETPT (hors COM)
Source du graphique : mission
14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de
compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants,
l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre
une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en
plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines,
ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant
et valorisant leurs apports transversaux.
11,15
17,35
5,5
1,2
Cat. C
Cat. B
Cat. A
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 35/72
Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction
de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et
compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A.
A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter :
? 1 directeur (cat A+),
? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges
pour traitement des dossiers, développement de partenariats?),
? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins-
tructeurs,
? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de
l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro-
ductivité),
? 1 assistant administratif (cat C ou B).
La structure finale pourrait alors e tre la suivante :
? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ;
? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée
pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation
unique) ;
? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine-
rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres
opérateurs impliqués dans la convention CITES).
Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient
des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi
serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C.
Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure
d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul
effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la
fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT
instructeur e tait le suivant :
Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT »
France 3756
France hors COM 3926
Métropole 4226
DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693
DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782
15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet
d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 36/72
Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction
des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle)
et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s.
Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants
seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration
du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps
complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de
proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume
important d?activite , etc.
3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM)
Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite
d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque
COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure
nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes.
Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou
aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au
regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est
la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les
dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs
le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la
CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11
aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 .
Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale
des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions
pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429,
soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France.
16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé
à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte
une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion
de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de
plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les
principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de
type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES.
17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant
de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie
n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant
de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 37/72
3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires
3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon
l?option retenue
Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires
juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et
démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de
gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4.
L?option du service à compétence nationale (SCN)
Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la
cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement
au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une
de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef
de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du
service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier
1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des
de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance
des permis CITES ;
? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re
de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. »
Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un
changement de re sidence administrative).
II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT)
Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation.
Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier
ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de -
concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des
exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des
transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis
en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT,
activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance
d?autres structures analogues.
Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi-
nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et
ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier
ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 38/72
3.3.2 Gestion des ressources humaines
Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des
dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes :
? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans
l?instruction des dossiers CITES ;
? pre servation des compe tences.
Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des
dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas
effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition
partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux
besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite
au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps).
Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases »
La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs
modalite s :
? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH
dans le cas de restructuration administrative.
Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le
regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la
structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a
lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service.
? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure
unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement
a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible.
Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder
l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques
de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour
les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale
d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre
part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire
valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e.
? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde
modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations :
Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite
est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6
DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s.
Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire
pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3
(c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la
cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents
concerne s).
Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau
national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus.
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 39/72
Préfiguration et affectation
La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL,
disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande
transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il
semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en
amont de la re organisation et en particulier :
? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ;
? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD).
En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier
l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une
me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre
fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue
au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les
fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de
missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est
ne cessaire que les agents soient informe s.
? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents
rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions
en identifiant les situations les plus a risques RH :
Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC
(services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition
e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et
cibles avant toute publication de poste.
La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains
postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve
ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la
zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y
effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion.
Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration
pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau
poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures
d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans
sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique.
Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des
re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que
manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les
informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra
e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule
re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la
nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion
ante rieure, avantages sociaux, droit de remord?
Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a
particulie rement accompagner.
? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de
transition
Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de
proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les
services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les
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Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 40/72
agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur
reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour
beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents,
la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des
possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs
d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources
humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener.
Réduire les risques d?isolement
La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains
agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible
isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et
hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement
pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation
insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre
recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s
(re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs
d?accompagnement).
3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase
Phase de préfiguration
Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et
des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase,
d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au
recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+).
Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise
en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour
pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la
pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022).
Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme
une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut
le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court
terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de
pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite
d?instruction.
Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée)
L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?)
et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou
permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la
performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies.
Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les
possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu
de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite
18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne
peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats
partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle
pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux
et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays).
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 41/72
escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins
stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes.
A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un
accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de
la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des
proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu.
Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les
espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite .
La mise en visibilité des fonctions supports
A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et
DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES.
Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de
fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la
direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les
e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de
convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait
s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD).
Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au
maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins.
L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de
la manière suivante :
Source du graphique : mission
Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de
la performance
Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration
2 à 5 ans
Surcoût lie au
recrutement
d?un
pre figurateur
Gain de
productivité
structurels
(effet atte nue
par
renforcement
des capacite s de
pilotage)
Gain de
productivité
liés à la
performance
1 à 2 ans
E
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lu
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y
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n
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PUBLIÉ
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3.4 Les points de vigilance
3.4.1 Pour chaque option
Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te
plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de
manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre :
Option pôles interrégionaux (PIRegS)
? harmonisation nationale ;
? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des
instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?.
? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation
sur les fonctions CITES) ;
? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de
po le inter-re gional ;
Option SCN
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ;
Option PNT
? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les
re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ;
? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ;
? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et
internationales ;
? Relations avec les DAC.
Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure
analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD.
3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition
D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte
partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e
relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature.
D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs
ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du
fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts.
Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc :
? non continuite de service ;
? allongement des de lais de traitement.
Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois
les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I-
Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre.
Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la
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Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72
structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un
protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle
de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions
(avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la
future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane
et la DREAL d?Occitanie.
Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires.
3.5 Rédiger une feuille de route de progrès
La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement
comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la
mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens.
Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants :
? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES :
o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES
(et non seulement sur l?instruction) :
o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou
certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des
fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de
la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des
informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux
e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple,
mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s
d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de
contro le pour de finir leurs priorite s.
19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la
conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers
CITES sur demande motive e de leur part.
Réponse de la CNIL, saisie en 2016 :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72
? Gains de productivite :
o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ;
o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes
de donne es 20;
o perfectionnement de l?application I-Cites ;
o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation)
o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux,
le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et
pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une
proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre
de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que
les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois
aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps).
? Harmonisation des pratiques :
o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers?
o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le
territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes
particuliers.
? Politique qualite :
o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement?
o degre de satisfaction des pe titionnaires.
Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma-
nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European
Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le
changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une
valeur durable pour leurs parties prenantes ».
? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au
sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et
re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ;
? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par
les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite
d?instruction des dossiers CITES
20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72
Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre :
Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une
démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation
des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du
réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements
possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP -
(pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande
par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour
identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES).
Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à
une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle
sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage.
Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir
rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle
progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour
répondre à des besoins urgents.
Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un
plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres
structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets
(PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et
dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction
principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de
la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu.
PUBLIÉ
?
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Conclusion
La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et
souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager.
Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour
re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et
deux, voire trois, antennes re gionales.
L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat
partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de
cette e volution organisationnelle.
La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une
de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure
efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi-
objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2)
de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour
concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu.
Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction
d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle
organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies
de moyens dans un second temps seulement.
Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition
progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible
volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le
temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un
pilotage a distance.
Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions
futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de
compe tences.
Isabelle AURICOSTE
Frédéric SAUDUBRAY
Chargée de mission
Ingénieur général
des ponts, des eaux et des forêts
PUBLIÉ
?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 48/72
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 49/72
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 50/72
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 51/72
Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une
structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES
Objectifs :
? Actualiser les données RH / CITES ;
? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ;
? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la
position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées.
Remarque préalable :
Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme
confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations.
Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD.
Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf
accord de l?intéressé(e).
NOM DE LA DIRECTION (REGION) :
SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance
des documents CITES sont affectés :
? Nom du service / bureau / Pôle :
? Autres missions que CITES assurées par ce service :
Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations
comple mentaires :
Enquête à retourner à :
? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
PUBLIÉ
mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr
mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 52/72
RESSOURCES HUMAINES CITES
Situation au 1er juillet 2021
Nom Prénom Age Corps Grade Fonction
CITES*
ETPT
CITES
Ancienneté
CITES
Autres
fonctions
* : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel
Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ?
Si oui, e quivalent ETPT :
Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT :
2017 2018 2019 2020 2021
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou
nombre ETPT :
2022 2023 2024 2025 2026
Personnes Physiques
ETPT
Commentaires :
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72
RELATIONS DE PROXIMITE
Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la
convention CITES (et en particulier du contrôle) :
? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle
(Douanes, OFB..) ?
Si oui,
o Quels services :
o Fréquence :
o Objet des rencontres :
? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser-
vices de contrôle est :
(barrer les mentions inutiles) :
o Absolument nécessaire
o Moyennement nécessaire
o Peu nécessaire
o Pas nécessaire du tout
Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et
services en charge du contro le ?
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con-
trôle" ?
Relations avec les pétitionnaires :
? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ?
? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen-
tiel ?
? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ?
Si oui, raisons et fre quence
? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités
de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique
pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72
IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION
Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à
«marginale»?)
[L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu-
tion au développement économique?]
Commentaires :
Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de
votre Direction ?
(Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre
Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...)
Commentaires :
VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL
Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est :
(Barrer les mentions inutiles)
? Indispensable
? Souhaitable
? Pas nécessaire
Pre ciser les raisons :
Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier :
(Barrer les mentions inutiles)
? SCN (Service à compétence nationale)
? Pôle national (implanté dans une DREAL)
? Autres : ?
Pre ciser les raisons :
Quels sont selon vous :
? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ?
? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation-
nelle ?
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72
CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE
Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national :
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc-
tion » de la nouvelle entité ?
(Préciser les raisons)
? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ?
(Préciser les raisons)
? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ?
Commentaires :
AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE
DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS-
TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES
(Commentaires libres)
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72
FORCES FAIBLESSES
? Motivation de la majorite des
instructeurs
? Coordination de la chaine
« instruction ? contro le ? traitement
juridique » dans certaines re gions
[garante d?une mise en oeuvre
efficace de la convention CITES]
? Satisfaction des pe titionnaires par
rapport a la qualite de service dans
les re gions ayant une activite CITES
importante.
? Application I-CITES
(de mate rialisation de la proce dure
d?instruction, recueil des donne es,
possibilite de travail a distance?)
? Ressources humaines consacre es au
pilotage national insuffisantes
(participation restreinte aux
instances europe ennes et
internationales, formalisation et
capitalisation faible, absence de
doctrine, difficulte a re pondre aux
sollicitations des organes de gestion
locaux?)
? Non optimisation de l?allocation des
ressources humaines par rapport
aux besoins d?instruction
? He te roge ne ite s re gionales
(proce dures et de lais de traitement,
vision inte gre e de la CITES,
priorisation des dossiers, gestion
des RH?)
? Risque d?erreur21 lors de
d?instruction (me me si le taux
d?erreur n?a pu e tre estime )
OPPORTUNITES MENACES
? Fonctionnement du re seau des
instructeurs (me me si informel)
? Compe tences et expe riences acquises
par certain(e)s instructeurs(trices)
? Gains de productivite potentiels via
l?ame lioration de l?application I-
CITES, le partage de donne es avec
certains pays?
? Souhait partage par l?ensemble des
protagonistes d?une e volution
structurelle
? Innovations organisationnelles
de veloppe es par certaines DREAL ou
DEAL
? Non-respect des engagements de la
France
o Non continuite de service dans
certaines re gions
o De gradation de la qualite
d?instruction
? De savantage comparatif pour certaines
activite s e conomiques (risque de
de localisation)
? Gestion des ressources humaines :
o Isolement de certains instructeurs
(ge ographique et fonctionnel)
o Risque de perte de sens (d?une
gestion durable de la biodiversite via
la re gulation du commerce
international vers une gestion
administrative des demandes
d?autorisation de commerce des
ope rateurs e conomiques?.)
o Faible plus-value de la majorite des
signataires qui consacrent tre s peu de
temps a CITES
21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux
analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes :
? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC
de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas
PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés
? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un
taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72
SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020
Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques
Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020
Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de
délivrance des documents CITES23
La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN)
ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance
des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage
et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires
juridiques sur ces deux options.
I.- le service à compétence nationale (SCN)
L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services
a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier
des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou
de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un
caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont
placés.»
L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel.
Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des
rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en
cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en
vigueur et risque des sanctions.
Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a
la coordination des instructions au niveau national.
Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission.
Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies.
Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des
administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre
compense e par la suppression d?un SCN.
Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel
le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre
du ment justifie .
Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai
1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a
compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret.
Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir.
22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72
En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un
sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut
be ne ficier d'une de le gation de signature.
Il conviendra de modifier :
- par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au
ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15
janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter
a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de
l?environnement la de livrance des permis CITES ;
- par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la
compe tence des autorisations CITES ;
- par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du
ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire.
Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre
regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer
un changement de re sidence administrative).
II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL
A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et
aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement,
« Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale
de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre
chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de
missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à
l'article 2 du présent décret. »
L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation
et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service
déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont
il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention,
d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de
l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif
aux directions départementales interministérielles
Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce
ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses
subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. »
L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs.
Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e
d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre
cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas
e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale
(DMAT).
B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier
l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes
d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du
lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du
département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet
du département du lieu de destination des spécimens. »
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72
Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes
d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport
et les demandes d?autorisation d?importation.
S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de
modifier e galement :
- l?article R.624-4 du code de l?environnement24;
- et l?article R.635-4 du code de l?environnement25.
En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999
relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa
compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle
Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a
l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service
charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la
re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national
territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait
ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le
confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de
s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation.
Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un
DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29
avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans
les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s
qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative.
L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC
et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette
option28.
24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la
République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du
territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la
protection de la nature et de l'outre-mer. »
26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie
27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats
CITES en Nouvelle-Calédonie
28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020.
PUBLIÉ
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid
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? Rapport sur la réorganisation administrative CITES
Ministère de la Transition écologique ? DEB
2015
? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et
des saisies CITES ? Synthèse 2020
WWF & TRAFFIC
2021, 84 pages
? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées
WWF & TRAFFIC
? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des
espèces et des espaces : l?utilisation durable
Ministère de la Transition écologique
2018, 6 pages
? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction
Ministère de l?Action et des comptes publics
20 pages
? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national
Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT
CGEDD, Rapport n° 010273-01
Novembre 2015, 139 pages
? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES
Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER
CGEDD, rapport n°006570-01
Janvier 2009, 80 pages
Sites internet :
? Présentation CITES
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
? Site d?information sur l?application CITES :
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
? Rapport IPBES
https://www.ipbes.net/global-assessment
? Communiqué de presse de l?IPBES
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
PUBLIÉ
https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites
https://cites.org/fra
http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/
https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
PAPOUIN Mathieu
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres
Sous-Directeur
27/05/2021
19/10/2021
DEBAERE Olivier
MTE / DGALN / DEB / ET
Sous-Direction de la
protection et de la
restauration des e cosyste mes
terrestres (DGALN / DEB /
ET)
Adjoint au Sous-
Directeur
27/05/2021
19/10/2021
CIAMBELLI Marco
MTE / DGALN / DEB / ET /
ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
(DGALN / DEB / ET/ET4)
Adjoint a la
Cheffe de
bureau
27/05/2021
31/08/2021
5/10/2021
CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Sous-directeur 14/06/2021
BLANCHON Charles-
Guillaume
MTE / SG / SPES / ACT
Sous-direction de
l?accompagnement au
changement et de la
transformation
Adjoint au Sous-
directeur
14/06/2021
MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Chef de bureau 14/06/2021
CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT /
ACT2
Bureau de l?innovation et de
l?e volution des services et
missions
Cheffe de projet 14/06/2021
AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD
Sous direction des politiques
publiques durables
Sous-directeur
Ex responsable
CITES(DRIEE)
18/06/2021
HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR
De partement de la
modernisation et de
l'animation des re seaux
Cheffe du
De partement
23/06/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
WEICK Paul
DRIEAT IF
Direction re gionale et
interde partementale
Environnement-
Ame nagement-Transports
Directeur
adjoint se curite
des transports
et de de fense
(Po le national
« registre
VTC »)
5/7/2021
PFEIFFER Daniel
STRMTG
Service Technique des
Remonte es Me caniques et des
Transports Guide s
Directeur 7/7/2021
VANLAER Herve DREAL GRAND EST
Directeur
re gional de
l?environnemen
t, de
l?ame nagement
et du logement
28/07/2021
PAUL Ludovic DREAL GRAND EST
Chef du service
eau,
biodiversite et
paysage
28/07/2021
PLEIS Benoit DREAL GRAND EST
Chef du po le
espe ces et
expertise
naturaliste
28/07/2021
17/09/2021
STOCKY Remy DREAL GRAND EST
Instructeur et
re fe rent
technique CITES
28/07/2021
17/09/2021
DENOYEL Louis-Marie
DGEC/SCEE/SD5/PNCEE
Po le national des certificats
d'e conomies d'e nergie
Chef du PNCEE 28/07/2021
OURY Jean-Luc
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Chef du PNTTD 26/08/2021
VIGNON Christine
DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT
TD
Po le National des Transferts
Transfrontaliers de De chets
Adjointe au Chef
du PNTTD
26/08 :2021
ANDRE Sylvie
MTE/DGITM/DST/TR
Sous-Direction des transports
routiers
Sous Directrice 27/08/2021
COLON Isabelle
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Sous Directrice 13/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
LEHMAN Marie
MTE / SG / DAJ / AJAG
Sous-Direction des affaires
juridiques de l?administration
ge ne rale
Adjointe a la
Sous Directrice
13/09/2021
STEINER Jacques
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Chef de bureau 13/09/2021
QUIBY Myriam
MTE / SG / DAJ / AJAG /
AJAG4
Bureau du droit des statuts et
des organisations et de la
le gislation ge ne rale
Charge e
d?e tudes
juridiques
13/09/2021
VILAIN Sarah
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
AUBERT Manon
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
CHARLIER
Anne-
Françoise
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
BOTTE Daniel
DREAL GRAND-EST
Service eau, biodiversite ,
paysages / Po le espe ces et
expertise naturaliste
Instructeur
CITES
17/09/2021
GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021
MENOU Mathieu DEAL de la Re union
Chef du Service
eau et
biodiversite
28/09/2021
BRACCO Isabelle DEAL de la Re union
Cheffe de l?unite
Biodiversite
28/09/2021
BERG Patrick DREAL Occitanie
Directeur
re gional
29/09/2021
FOREST Se bastien DREAL Occitanie
Directeur
re gional adjoint
29/09/2021
SCHEYER Laurent
DREAL Occitanie / Direction
e cologie
Directeur de
l?e cologie
29/09/2021
DANEDE David
DREAL Occitanie / Direction
e cologie / De partement
Biodiversite / Division
Chef du bureau
CITES
29/09/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
biodiversite , Montagne et
Atlantique
GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021
RAMBAUD Lucile
DRIEAT / SNP
Service Nature et paysage
Cheffe du
service nature
et paysage
5/10/2021
MOREIRA-
PELLET
Bastien
DRIEAT / SNP / DFFS
De partement Faune et Flore
Sauvages
Chef du
de partement
5/10/2021
SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS
Coordinateur ?
re fe rent CITES
5/10/2021
BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS
Instructrice
CITES
5/10/2021
SAULNIER Natacha
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e de
mission CITES
5/10/2021
GRIESHEIMER Me roe
DGALN / DEB / ET / ET4
Bureau de l?encadrement des
impacts sur la biodiversite
Charge e des
proce dures
CITES
5/10/2021
REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine
Directeur
adjoint
6/10/2021
CYTERMANN Fabrice
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
Service Patrimoine naturel
Chef du service 6/10/2021
GUINAUDEAU Maylis
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Coordination
e quipe CITES
6/10/2021
15/10/2021
LESTOILLE Jean-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte
Directeur
re gional
7/10/2021
COLLIN-HUET Marie-Pierre
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / Service Biodiversite ,
Eau et Patrimoine
Cheffe du
service BEP
7/10/2021
LEMAIRE Elisabeth
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / De partement
Biodiversite
Cheffe adjointe
DB
7/10/2021
POLITO Dominique
DREAL Bourgogne-Franche-
Comte / SBEP / DB / Po le
conservation et strate gie
Charge e de
mission CITES
7/10/2021
DENEUVY Jean-Philippe
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes
Directeur
re gional
7/10/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GRAVIER
Marie-
He le ne
DREAL Auvergne-Rho ne-
Alpes / Service Eau,
Hydroe lectricite et Nature
Cheffe du
service EHN
7/10/2021
BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire
Directeur
re gional
8/10/2021
CADIC Sandrine
DREAL Centre - Val de Loire
Directrice
adjointe
8/10/2021
CARTIER Johnny
DREAL Centre - Val de Loire /
service eau, biodiversite ,
risques naturels et Loire
Chef du service
SEBRINAL
8/10/2021
COLAS Se bastien
DREAL Centre - Val de Loire /
SEBRINAL / DB / Unite
gestion des espaces naturels
et CITES
Chef de l?unite
UGENCI
8/10/021
PELLETANGE Julien
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / De partement
biodiversite , espe ces et
connaissances
Chef du
de partement
15/10/2021
GERARD Laurence
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
ZANARDELLI Ste phanie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN / DBEC
Charge e de
mission
instruction
CITES
15/10/2021
PAIN Virgnie
DREAL Nouvelle-Aquitaine /
SPN
Assistante SPN
et appui CITES
15/10/2021
HINDERMEYER Xavier
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Chef du SRPN 27/10/2021
CONAN Laurence
DREAL Pays de Loire / service
ressources naturelles et
paysage
Instructrice
CITES +
Secre tariat
CSRPN
27/10/2021
ARDISSON Emmanuelle
DREAL
Bretagne/SPN/BGP/BIO
Responsable
CITES
27/10/2021
AMBLARD
Fre de ric AMBLARD S.A.
Pre sident
Directeur
Ge ne ral
9 /11/2021
GAZULL Pierre-Yves HERMES
Directeur
Transport et
douane
10/11/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72
Nom Prénom Organisme Fonction
Date de
rencontre
GARRY Viviane
HERMES Direction des
Services aux Clients
Responsable Cel-
lule CITES et
Projets Régle-
mentaires
Direction des Ser-
vices aux Clients
10/11/2021
BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL
Responsable
Douanes et
re glementation
10/11/2021
MARDON Dimitri BIOPRIM
Directeur
technique
15/11/2021
RETIERE Laurent
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent
re gional CITES
Faune sauvage
captive
(Occitanie)
09/12/2021
BAUTISTA Ste phan
Office Français de la
Biodiversite
Re fe rent police
Service
de partemental
de la Haute-
Garonne
09/12/2021
PUBLIÉ
Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72
Acronyme Signification
APA Acce s et Partage des Avantages
CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites
CIC Certificat intracommunautaire
CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and
flora
(Convention de Washington)
COM Collectivite d?outre-Mer
DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la
Protection des Populations
DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite
DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement
DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de
l?Ame nagement et des Transports
DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer
EEE Espe ces exotiques envahissantes
ETP Equivalent Temps Plein
ETPT Equivalent Temps Plein Travaille
ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite
I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES
IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem
Services
MTE Ministe re de la Transition e cologique
OFB Office français de la biodiversite
ONG Organisation Non Gouvernementale
PIRegS Po les Inter-Re gionaux
PNT Po le National Territorialise
PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets
RBUE Re glement Bois de l?union europe enne
SCN Service a Compe tence Nationale
STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s
TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network
(re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage=
UE Union europe enne
UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring
Centre
VTC Voiture de Transport avec Chauffeur
PUBLIÉ
Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports »
PUBLIÉ
http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html
Sommaire
Résumé
Liste des recommandations
Introduction
1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers
CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités
2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles
interrégionaux en nombre réduit ?
3 Les conditions de mise en oeuvre
Conclusion
Annexes
INVALIDE)