Instruction et délivrance des documents CITES - Propositions pour la création d'une structure nationale d'instruction

AURICOSTE, Isabelle ; SAUDUBRAY, Frédéric

Auteur moral
France. Conseil général de l'environnement et du développement durable
Auteur secondaire
Résumé
<div style="text-align: justify;">La réorganisation des services d'instruction des permis et certificats CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora ou Convention de Washington) est un sujet récurrent au sein du ministère de la Transition écologique depuis une dizaine d'année. Aujourd'hui, l'organisation est caractérisée par une atomisation des ressources humaines et un faible degré de spécialisation des agents. D'autres facteurs, comme le découpage géographique des organes de gestion ou le pilotage réparti sont sources de dysfonctionnement. Les risques encourus face à une telle organisation sont importants. Pour résoudre ces difficultés, trois options d'évolution organisationnelle ont été considérées à savoir : un service à compétence nationale (SCN), un pôle national territorialisé (PNT) et des pôles inter-régionaux (PIRegS). L'analyse des besoins a permis de mettre en évidence quatre conditions auxquelles la nouvelle organisation devrait répondre : concentrer les ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage, considérer l'instruction des dossiers dans un schéma intégré de mise en oeuvre de la convention et enfin être en capacité de s'adapter aux évolutions de la demande, des modalités et outils d'instruction. Au final, seule une structure unique peut satisfaire l'ensemble de ces conditions et l'option SCN, avec deux ou trois antennes régionales, serait la mieux à même d'y répondre. Il est préconisé que cette réorganisation soit effectuée à moyens constants et de procéder à une transition progressive de l'organisation actuelle vers la future organisation cible. Les modalités de fonctionnement sont à définir dans une démarche participative et par la définition d'un plan de progrès. A plus long terme, une réflexion devra être initiée relativement aux possibilités d'allègement des procédures communautaires et à la pertinence d'un nouveau modèle économique. Toutes ces évolutions potentielles impliquent que la future structure soit suffisamment plastique pour pouvoir s'adapter, y compris à un élargissement de son périmètre d'actions.</div>
Editeur
CGEDD
Descripteur Urbamet
évolution ; procédure ; service administratif ; produit
Descripteur écoplanete
dysfonctionnement
Thème
Cadre juridique
Texte intégral
Les Instruction et délivrance des documents CITES Propositions pour la création d?une structure nationale d?instruction Rapport n° 013893-01 établi par Isabelle AURICOSTE et Frédéric SAUDUBRAY (coordonnateur) F é v r i e r 2 0 2 2 P U B L I É ? ? ? ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 3/72 Sommaire Résumé ........................................................................................................................................................ 6 Liste des recommandations ................................................................................................................. 8 Introduction .............................................................................................................................................. 9 Les principes et enjeux de la CITES ............................................................................................................ 9 La mise en oeuvre de la CITES en France .................................................................................................. 9 Les sources d?informations mobilisées ...................................................................................................11 1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités ............................................................ 12 1.1 Une organisation peu efficiente.........................................................................................................12 1.1.1 Des ressources humaines atomisées ....................................................................................12 1.1.2 Des ressources humaines peu spécialisées fonctionnellement .................................13 1.1.3 Une structuration régionale mal adaptée à la variabilité spatiale des besoins ...14 1.1.4 Un effet d?économie d?échelle sur la productivité ...........................................................15 1.2 Une organisation et une gestion perfectibles ..............................................................................16 1.2.1 Une gestion déconcentrée qui se traduit par de fortes hétérogénéités de fonctionnement selon les régions .........................................................................................16 1.2.2 Un pilotage insuffisamment doté ...........................................................................................17 1.2.3 Une activité peu considérée et en perte de sens ? ..........................................................18 1.3 Une réorganisation jugée souhaitable voire indispensable par une grande majorité des protagonistes. ...................................................................................................................................19 1.3.1 Les DREAL et DEAL très majoritairement favorables à une évolution organisationnelle .........................................................................................................................19 1.3.2 Des risques non négligeables en cas de statu quo organisationnel .........................20 2 Quelle organisation future : une structure unique [service à compétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre réduit ? ................................................................................................................................................. 21 2.1 A quels besoins doit répondre la future organisation ? ...........................................................21 2.1.1 Les besoins majeurs qui doivent guider cette réorganisation : concentrer les ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage et considérer l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de mise en oeuvre de la convention .................................................................................................................................21 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 4/72 2.1.2 Une organisation en capacité d?évoluer ..............................................................................22 2.1.3 Les autres besoins à considérer .............................................................................................22 2.2 Trois options organisationnelles plus ou moins cohérentes avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques actuelles .....................23 2.2.1 Principales caractéristiques des 3 formes d?organisation considérées .................24 2.2.2 Cohérence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques actuelles .....................................................................................................................24 2.3 En quoi les trois options répondent-elles aux besoins ? .........................................................26 2.4 Des points de vue différenciés à objectiver ..................................................................................28 2.4.1 Point de vue des DREAL et DEAL sur les différentes options d?évolution organisationnelle .........................................................................................................................28 2.4.2 Quelques éléments d?objectivation .......................................................................................28 2.5 Le SCN : option à privilégier ..............................................................................................................31 3 Les conditions de mise en oeuvre ............................................................................................... 32 3.1 La prise de décision et le portage politique de cette réorganisation .................................32 3.2 Définition de l?organisation cible ......................................................................................................33 3.2.1 Le découpage géographique ....................................................................................................33 3.2.2 Une structure matricielle pour renforcer l?attractivité des postes et la performance de la mise en oeuvre de la CITES ................................................................34 3.2.3 Structure d?emploi .......................................................................................................................34 3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM) ........................................................36 3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires ..................................................37 3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon l?option retenue ............................................................................................................................37 3.3.2 Gestion des ressources humaines .........................................................................................38 3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase ..................................................................40 3.4 Les points de vigilance ..........................................................................................................................42 3.4.1 Pour chaque option .....................................................................................................................42 3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition ................42 3.5 Rédiger une feuille de route de progrès.........................................................................................43 Conclusion ................................................................................................................................................ 46 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 5/72 Annexes ..................................................................................................................................................... 48 1 Lettre de mission .............................................................................................................................. 49 2 Questionnaire de l?enquête réalisée auprès des organes de gestion ............................ 51 3 La gouvernance actuelle : analyse SWOT ................................................................................ 56 4 Note DAJ : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de délivrance des documents CITES .......................................................... 57 5 Extrait de la note technique interne de la DAFE de Nouvelle-Calédonie relative aux modalités de mise en oeuvre de la CITES ................................................................................. 60 6 Quelques références bibliographiques .................................................................................... 64 7 Liste des personnes rencontrées ................................................................................................ 65 8 Glossaire des sigles et acronymes .............................................................................................. 71 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 6/72 Résumé La re organisation des services d?instruction des permis et certificats CITES1 est un sujet re current au sein du ministe re de la Transition e cologique depuis quasiment une dizaine d?anne e. En 2014, sous l?e gide de la direction de l?eau et de la biodiversite (DEB), le colle ge des directeurs re gionaux de l?environnement de l?ame nagement et du logement (DREAL) avait mis en place un groupe de travail pour conduire un diagnostic et formuler des propositions d?e volution organisationnelle. Ces propositions n?ont pas e te suivies d?effet mais la re organisation des DREAL conse cutive a l?e volution de la carte administrative des re gions a permis d?atte nuer temporairement certains risques et dysfonctionnements alors mis en e vidence. Aujourd?hui, l?organisation est caracte rise e par une atomisation des ressources humaines (37 ETPT re partis entre 24 organes de gestion) et un faible degre de spe cialisation des agents (moins de 25% des agents implique s dans l?instruction des dossiers sont affecte s a 100% a la CITES). Le de coupage ge ographique des organes de gestion, calque sur les re gions, est mal adapte a la variabilite des besoins des ope rateurs e conomiques. Quant au pilotage, il est re parti entre les DREAL, DEAL et le bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite de la DEB et est sous dote en ressources, ce qui engendre des he te roge ne ite s de fonctionnement entre les re gions (modalite s et de lais de traitement) et ne permet pas le de veloppement d?une re elle politique d?ame lioration de la gestion de l?instruction et de la de livrance des dossiers. Les risques encourus face a une telle organisation sont importants, a savoir : (1) non continuite de service (et donc non-respect des engagements de la France signataire de la convention CITES depuis 1975, entrave au commerce) ; (2) distorsions de concurrence entre des ope rateurs (de lais et modalite s de traitement diffe rents selon les re gions) ; (3) faible capitalisation et risque de pertes de compe tences (qui peut se traduire par des erreurs, une moindre qualite d?instruction et donc une moindre qualite du contro le du commerce international des espe ces menace es?). Aujourd?hui, quasiment la moitie des organes de gestion locaux pre sentent un risque fort par rapport a ces enjeux. Pour re soudre ces difficulte s, trois options d?e volution organisationnelle ont e te conside re es a savoir : un service a compe tence nationale (SCN), un po le national territorialise (PNT) et des po les inter- re gionaux (PIRegS). Cette dernie re solution, propose e par certaines DREAL, n?e tait pas initialement pre vue par la lettre de mission mais il a e te juge pertinent de la conside rer afin d?estimer sa pertinence et profiter des e le ments de re flexion ainsi ge ne re s. L?analyse des besoins a permis de mettre en e vidence quatre conditions auxquelles la nouvelle organisation devrait re pondre : (1) concentrer les ressources humaines, (2) renforcer les capacite s de pilotage, (3) conside rer l?instruction des dossiers dans un sche ma inte gre de mise en oeuvre de la convention CITES [articulation avec les autres ope rateurs territoriaux de l?Etat implique s dans la chaine « instruction ? contro le ? traitement judiciaire » (OFB, DDETSPP, Douanes)] et enfin (4) e tre en capacite de s?adapter aux e volutions de la demande, des modalite s et outils d?instruction. Au final, et me me si cette conclusion n?est pas en ade quation avec la circulaire interministe rielle du 5 juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et nouvelles me thodes de travail, il apparaî t que seule une structure unique peut satisfaire l?ensemble de ces conditions et que l?option SCN, avec deux ou trois antennes re gionales, serait la mieux a me me d?y re pondre. De plus, une telle organisation ge ographique pre sente l?avantage de faciliter le maintien des compe tences a court terme. En ce qui concerne les ressources humaines, il est pre conise que cette re organisation soit effectue e a moyens constants. En effet, autant la nouvelle structure peut permettre d?escompter des gains de productivite sur l?activite d?instruction, autant il semble ne cessaire de re investir les « gains » dans le renforcement des capacite s de pilotage. Un tel investissement devrait permettre une plus grande efficience ulte rieure. 1 Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora (Convention de Washington) PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 7/72 Chaque jour, environ 500 dossiers CITES sont instruits en France. La continuite et la rapidite de de livrance des permis et certificats constituent une condition de de veloppement pour plusieurs secteurs e conomiques majeurs en France (en particulier l?industrie du luxe, en plein essor). Face a cette double exigence et aux risques associe s, il est pre conise de proce der a une transition progressive de l?organisation actuelle vers la future organisation cible en transfe rant pre alablement l?instruction des dossiers des re gions ayant un faible volume d?activite vers les futures antennes territoriales et en proce dant progressivement aux regroupements ge ographiques des agents. Cela permettra de tester les protocoles de transfert et facilitera la capitalisation de l?expe rience acquise. Quant aux modalite s de fonctionnement de la future structure, la mission propose qu?elles soient de finies dans une de marche participative a la fois avec les directeurs des DREAL et DEAL, les instructeurs, les autres ope rateurs et services de l?Etat implique s directement ou indirectement dans la mise en oeuvre de la CITES, sans oublier les pe titionnaires Enfin, une telle de marche doit s?inscrire dans une dynamique d?ame lioration continue par la de finition d?un plan de progre s. Ce dernier devrait porter en priorite sur la re solution des proble mes identifie s (harmonisation des proce dures, formalisation des doctrines?) pour ensuite s?inscrire dans une logique de gain de productivite (modalite s de capitalisation, ame lioration de l?application I-Cites?) et rechercher des pistes d?innovation proce durale (de mate rialisation de la de livrance des permis, auto- impression des permis par le titulaire?). A plus long terme, une re flexion devra e tre initie e relativement aux possibilite s d?alle gement des proce dures communautaires (en particulier pour les espe ces a faible enjeu) et a la pertinence d?un nouveau mode le e conomique (paiement des permis). Toutes ces e volutions potentielles impliquent que la future structure soit suffisamment plastique pour pouvoir s?adapter, y compris a un e largissement de son pe rime tre d?actions. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 8/72 Liste des recommandations Recommandation 1. DGALN/DEB - La mission recommande que la réorganisation de l?instruction des dossiers CITES soit mise en oeuvre à court terme. ................................... 20 Recommandation 2. DGALN/DEB - La mission recommande que cette nouvelle organisation soit dictée par des considérations à la fois structurelles (concentration ge ographique des ressources humaines, affectation des agents a temps complet a la CITES) et fonctionnelles (renforcement des capacite s de pilotage). ....................................................... 20 Recommandation 3. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la mise en oeuvre d?un service à compétence nationale (SCN) dédié à l?instruction des dossiers CITES, ...................................................................................................... 31 Recommandation 4. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la création d?un service à compétence nationale (SCN) avec un maximum de 4 implantations géographiques.................................................................................................. 31 Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour de finir le lieu du sie ge du SCN, la localisation des antennes territoriales?), les instructeurs (pour de finir les modalite s de fonctionnement du re seau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP - (pour de finir les modalite s de collaboration, d?e changes d?informations?). La mission recommande par ailleurs de poursuivre et intensifier la de marche de dialogue avec les pétitionnaires (pour identifier les pistes d?ame lioration concernant la de livrance des permis et certificats CITES). .............. 45 Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage. ......... 45 Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour répondre à des besoins urgents. ......................................... 45 Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets (PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu. ............................................................................................. 45 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 9/72 Introduction Les principes et enjeux de la CITES Selon le dernier rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversite et les services e cosyste miques (IPBES -2019)2, le taux mondial d?extinction d?espe ces est de ja plusieurs dizaines a centaines de fois supe rieur au taux moyen des 10 derniers millions d?anne es, et le rythme s?acce le re. A l?heure actuelle, on estime que, sur huit millions d?espe ces animales et ve ge tales, environ un million sont menace es d?extinction au cours des prochaines de cennies Apre s la destruction et la fragmentation des milieux naturels, la surexploitation d'espe ces sauvages constitue une des causes majeures de disparition de la biodiversite 3. Face a ce constat, la communaute internationale a adopte le 1er juillet 1975 la Convention sur le commerce international des espe ces de faune et flore sauvages menace es d?extinction, dite Convention de Washington et connue sous son acronyme anglais CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora) et qui compte aujourd?hui 184 Parties (Etats ou organisations ayant pour but une inte gration e conomique re gionale, dont l?Union Europe enne). L?objectif de la CITES est de garantir que le commerce international des animaux et plantes inscrits dans ses annexes, vivants ou morts, ainsi que de leurs parties et de leurs produits de rive s ne nuise pas a la conservation de la biodiversite et repose sur une utilisation durable des espe ces sauvages. Aujourd?hui, il est estime que le commerce illicite repre sente plus de 14 milliards de dollars (chiffre n?incluant pas les transactions illicites portant sur des espe ces de poissons et d?arbres productrices de bois pre cieux ou de bois d?oeuvre). Les espe ces couvertes par la CITES (environ 36000) sont inscrites a l'une des trois annexes de la Convention selon le degre de protection dont elles ont besoin : l'annexe I (? 3% des espe ces) comprend toutes les espe ces menace es d?extinction qui sont ou pourraient e tre affecte es par le commerce. Le commerce de leurs spe cimens n'est autorise que dans des conditions exceptionnelles ; l'annexe II (? 96 % de espe ces) comprend toutes les espe ces qui ne sont pas ne cessairement menace es d'extinction mais dont le commerce des spe cimens doit e tre re glemente pour e viter une exploitation incompatible avec leur survie ; l'annexe III comprend toutes les espe ces prote ge es dans un pays qui a demande aux autres Parties a la CITES leur assistance pour en contro ler le commerce. La mise en oeuvre de la CITES en France La CITES est contraignante et chaque partie doit adopter une le gislation garantissant le respect de la convention au niveau national. En ce qui concerne l?Union europe enne, les E tats membres ont de cide d?appliquer une re glementation plus stricte que la CITES, incluant davantage d?espe ces que la CITES et en particulier des espe ces pre sentes a l?e tat naturel sur le territoire de l?Union europe enne et que celle- ci souhaite prote ger (ex. : certains he rons, le pigeon biset), ainsi que des espe ces dites envahissantes (ex. : la tortue de Floride). Toutes les espe ces inscrites a la CITES, ainsi que les autres espe ces que la communaute prote ge sur son territoire ou dont elle souhaite maî triser les flux, sont inscrites dans 4 2 IPBES- Intergovernmental Science-Policy platform on biodiversity and ecosystem services (2019): Global assessment report on biodiversity and ecosystem services of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services. E. S. Brondizio, J. Settele, S. Dî az, and H. T. Ngo (editors). IPBES secretariat, Bonn, Germany. 3 Selon les auteurs du rapport IPBES, les cinq facteurs directs de changement qui affectent la nature et qui ont les plus forts impacts a l?e chelle mondiale sont, par ordre de croissant : (1) les changements d?usage des terres et de la mer ; (2) l'exploitation directe de certains organismes ; (3) le changement climatique ; (4) la pollution et (5) les espe ces exotiques envahissantes. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 10/72 annexes communautaires A, B, C et D de finies en fonction de la gravite de la menace pesant sur elles, la prohibition ou l?encadrement de leur commerce international4. Tous les mouvements transfrontaliers (importations, exportations et re exportations) des plantes et animaux dont la CITES encadre le commerce, qu?ils soient vivants ou morts, entiers ou non, sont soumis a des autorisations administratives pre alables (permis ou certificats contro le s aux frontie res). Il en va de me me pour les transactions portant sur les parties et produits de rive s (ex. : peaux, fourrures, plumes, e cailles, oeufs, ivoire, trophe es, bois, meubles, objets d?art, plats cuisine s). Au niveau mondial, le commerce international re glemente par la CITES implique ainsi la de livrance annuelle d?environ 1,2 millions de certificats ou permis qui certifient au cas par cas le caracte re le gal, durable et traçable du commerce des spe cimens concerne s. En France, l?instruction des dossiers et la de livrance des documents CITES (permis ou certificats) sont re alise es par 23 organes de gestion locaux (13 en me tropole et 10 pour l?Outre-Mer) et sous coordination, en administration centrale, de la direction de l?eau et de la biodiversite (organe de gestion national). En me tropole et dans les de partements et re gions d?outre-mer (DROM), cette fonction est assure e par les DREAL / DEAL qui instruisent environ 125 000 dossiers CITES par an. En 2020, dans le cadre de la revue des missions ministe rielles, il a e te conside re que la qualite de l?instruction des permis relatifs au commerce international des espe ces de faune et de flore sauvages menace es d?extinction (CITES) pourrait e tre ame liore e en re organisant les services en charge de cette instruction. Un constat analogue avait de ja e te formule en 2013 lors de l?e laboration du programme de modernisation et de simplification du ministe re en charge de l?environnement. Dans ce contexte, la ministre de la Transition e cologique et la secre taire d?Etat charge e de la biodiversite ont demande d?e valuer la pertinence de la cre ation d?une structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES, d?analyser les avantages et inconve nients de deux formes d?organisation pre conise es a savoir un service a compe tence nationale ou un po le national, le cas e che ant compose de quelques antennes territoriales et enfin de pre ciser les conditions de mise en oeuvre pour chacune des options. Cf. lettre de mission en annexe n°1. 4 L?annexe A correspond a l?annexe I CITES, plus certaines espe ces auxquelles l?Union europe enne souhaite confe rer un statut de protection plus e leve : il s?agit d?espe ces de l?annexe II ou III, ainsi que certaines espe ces autochtones prote ge es par les directives communautaires dites ?Oiseaux? et « Habitat Faune Flore ». L?annexe B correspond aux espe ces de l?annexe II non inscrites a l?annexe A, a quelques espe ces de l?annexe III et a certaines espe ces « non CITES » constituant des menaces e cologiques (espe ces dites envahissantes). L?annexe C correspond aux espe ces de l?annexe III qui ne sont pas inscrites aux annexes A ou B ; L?annexe D est constitue e d?espe ces qui ne sont pas inscrites a la CITES mais dont l?Union europe enne de sire surveiller les flux d?importation. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 11/72 Les sources d?informations mobilisées Les principales sources d?informations utilise es au cours de cette mission sont les suivantes : 1. Les donne es utilise es pour caracte riser l?organisation actuelle de l?instruction et la de livrance des permis et certificats CITES sont issues d?une enque te5 re alise e aupre s des 24 organes de gestion français (septembre 2021) et qui avait pour objectifs principaux : ? d?actualiser les donne es RH / CITES, ? d?estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires, ? d?appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées. En cas d?absence de re ponse [1 DEAL et 2 collectivite s d?outre-mer (COM)], les donne es recense es par la DEB en 2019 ont e te reprises. 2. Les donne es relatives au nombre de permis et certificats instruits au sein de chaque re gion ont e te extraites par la DEB de la base de donne es CITES. Du fait des particularite s de l?anne e 2020 lie es a la crise sanitaire, les donne es 2019 ont e te privile gie es. 3. Toutes les autres informations sont issues d?entretiens6 avec : ? les responsables des directions ou sous-directions d?administration centrale implique es dans la mise en oeuvre de la convention CITES, ? les e quipes de direction et les agents implique s dans l?instruction des dossiers CITES au sein d?une dizaine de DREAL ou DEAL, ? l?e quipe de direction de diffe rents services a compe tence nationale et d?un po le national territorialise , ? quelques pe titionnaires CITES, ? quelques partenaires contribuant a la mise en oeuvre de la CITES et en particulier au contro le 5 Le questionnaire est présenté en annexe n°2 6 La liste des personnes auditionnées est mentionnée en annexe n°7 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 12/72 1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités L?instruction des dossiers CITES est structure e territorialement : l?organe de gestion local compe tent est celui de la re gion dans laquelle se situe le domicile du demandeur ou le sie ge social de l?entreprise pour le compte de laquelle il agit. Une telle organisation, [caracte rise e par l?existence de 23 organes de gestion locaux : 13 re gions me tropolitaines, 5 de partements et re gions d?outre-mer (DROM) et 5 collectivite s d?outre-mer (COM)], et la gouvernance associe e se traduisent par une efficience limite e et des risques de disfonctionnement non ne gligeables. 1.1 Une organisation peu efficiente 1.1.1 Des ressources humaines atomisées Les ressources humaines affecte es a l?application de la CITES repre sentent 94 agents et 37 ETP. Pour e tre rigoureux, a ces chiffres devraient s?ajouter les effectifs des collectivite s d?outre-mer (COM) qui n?ont pas re pondu aux questionnaires (ni en 2021, ni en 2019) ainsi que la contribution des agents d?autres services tels que les services juridiques qui peuvent e tre sollicite s ponctuellement a l?occasion de proce dures pre contentieuses ou contentieuses. On peut donc conside rer que l?instruction et la de livrance des documents CITES implique une centaine d?agents en France pour 40 ETP. Ces ressources humaines sont atomisées sur 24 sites géographiques (23 organes de gestion locaux + 1 organe de gestion national) avec une forte hétérogénéité régionale de termine e en grande partie par le nombre et la complexite des dossiers CITES a instruire : la moitié des organes de gestion locaux dispose de moins d?un ETP consacré à la CITES et seuls 4 parmi eux disposent d?au moins 3 ETP. ETPT CITES par organe de gestion (2021) Source enquête mission Polynésie Française Saint Pierre et Miquelon < 0,5 ETP 1 ± 0,5 ETP 2 ± 0,5 ETP 3 ± 0,5 ETP 7 ± 0,5 ETP Mayotte Organe de gestion national Organe de gestion local PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 13/72 1.1.2 Des ressources humaines peu spécialisées fonctionnellement Si on conside re l?ensemble des agents implique s dans la CITES, le ratio moyen ETPT / effectifs physiques est équivalent à 39%. Ce taux atteint 63% pour les agents en charge de l?instruction des dossiers. Il y a quasiment autant d?agents signataires7 (44) que d?agents en charge de l?instruction des dossiers (52). Les agents signataires qui n?assurent pas de fonction d?instructeur (80% des signataires) consacrent en moyenne 4 % de leur temps a CITES, ce qui, du fait de la technicite exige e par la CITES, interroge sur la plus-value re elle apporte e par la fonction de signataire et la se curisation de cette fonction. L?activite CITES constitue l?activite majoritaire (> 0,5 ETPT) pour 32 agents. Seuls 20 agents, sur les 94 implique s dans la gestion directe des dossiers CITES, sont affecte s a 100% a la CITES. Ces diffe rents ratios traduisent une faible spécialisation fonctionnelle de la majeure partie des agents impliqués dans la gestion CITES (dédiés en majorité à d?autres missions) qui s?explique à la fois par la nécessaire adéquation des ressources affectées au volume d?activité, l?historique de composition des équipes CITES et une faible attractivité des postes d?instructeurs CITES. Une telle situation constitue bien e videmment un frein a l?acquisition des compe tences CITES alors que l?instruction de certains dossiers peut exiger un haut niveau de technicite et de connaissances re glementaires. En termes de re partition, seulement 7 organes de gestion sur 23 disposent au moins d?un agent affecte a 100% a la CITES. Quasiment la moitie des organes de gestion locaux (11/23) ne dispose d?aucun agent dont l?activite majoritaire est la CITES. Ceci traduit le caractère « marginal » (en termes de ressources affectées) de l?activité CITES dans certaines régions ou collectivités qui représentent environ 50% des organes de gestion. 7 Les permis et certificats CITES sont de livre s par les DREAL ou DEAL, par de le gation des pre fets de de partement. 7 35 9 43 2,3 1,5 5,9 27,1 0 10 20 30 40 50 Encadrement Signataire & signataire + encadrement Mixte (dont instruction) Instruction Effectifs et ETPT / fonctions CITES Effectifs ETPT 0,33 0,04 0,63 0,66 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 14/72 1.1.3 Une structuration régionale mal adaptée à la variabilité spatiale des besoins Le nombre de dossiers traite s ne peut pas e tre conside re comme une quantification repre sentative de la charge de travail CITES. En effet, le temps de traitement des dossiers peut fortement varier selon les spe cimens conside re s (si on conside re les « cas extre mes » et en particulier les cas de contentieux, le rapport du temps consacre a un dossier peut varier de 1 a 100?). Malgre tout, du fait du nombre de dossiers conside re s (environ 120.000 pour la France) et de l?absence de spe cialisation des diffe rents organes de gestion locaux, on peut conside rer que le nombre de dossiers traite s constitue un indicateur de l?activite CITES, e tant entendu que l?interpre tation des donne es doit e tre nuance e en conside rant qu?il existe tre s certainement un effet spatial lie a des spe cificite s re gionales en termes d?activite s e conomiques et donc de nature des dossiers CITES a traiter. L?analyse du nombre de dossiers traite s peut permettre de classer les organes de gestion locaux en 4 cate gories : Groupe 1 (> 30.000 dossiers) : I le-de-France Groupe 2 (de 10 a 30000 dossiers): Grand-Est, Centre-Val de Loire & Bourgogne-Franche-Comte Groupe 3 (de 1000 a 10000 dossiers) : Auvergne-Rho ne-Alpes, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire & Occitanie Groupe 4 (moins de 1000 dossiers) : toutes les autres re gions ou collectivite s. En 2014, le colle ge des directeurs de DREAL avait estime la charge de travail pour chaque organe de gestion en ponde rant les nombres de dossier selon la nature des spe cimens conside re s et par re fe rence 0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 Nombre brut de dossiers traités 2014 (3 premiers trimestres) 2019 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 15/72 a la dure e moyenne d?instruction des dossiers. Ainsi un dossier de type « import, export et re -export » pour un spe cimen de type EGG (« oeufs ») avait un coefficient ponde rateur de 0,2 alors que pour des spe cimens de type SAW (« bois scie s »), ce coefficient atteignait 10. De me me pour les certificats intra- UE (CIC), le coefficient pouvait varier de 0,3 pour les spe cimens CAP (« carapace ») ou LIV poissons (« poissons vivants »), jusqu?a 36,8 pour les spe cimens HOR (« cornes »). Une telle analyse, ponde re e a dire d?expert, n?a pas pu e tre re ite re e faute de temps et d?acce s aux donne es par type de spe cimen. Toutefois, par analogie avec les diffe rences de re sultats entre le nombre de dossier brut et le nombre de dossier ponde re (en 2015), et en fonction des informations qualitatives recueillies lors des diffe rents entretiens, il apparait que l?utilisation de l?indicateur « nombre brut de dossiers traite s » sous-estime la charge de travail pour les re gions Occitanie (forte proportion de dossiers lie s a des spe cimens vivants qui exigent un temps de travail e leve principalement pour de ve rifier la traçabilite des spe cimens conside re s), Nouvelle-Aquitaine, Provence-Alpes-Co te d?Azur, Normandie et Bretagne. Quoiqu?il en soit, le nombre de dossiers CITES traités par région ou collectivité est extrêmement variable. En effet, quelles que soient les donne es conside re es (nombre brut de dossiers traite s en 2019 ou charge de travail estime e par ponde ration a dire d?expert des nombres de dossier selon la nature des spe cimens en 2014), le volume d?activité présente un rapport à minima de 1 à 125 entre les régions métropolitaines. Le faible volume d?activité dans certaines régions ou collectivités ne justifie pas l?existence d?un organe de gestion à cette échelle. 1.1.4 Un effet d?économie d?échelle sur la productivité L?analyse du nombre de dossiers traite s par ETP met en e vidence un effet d?économie d?échelle selon PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 16/72 le nombre d?ETP impliqués dans la gestion CITES par organe de gestion (me me si cet effet est a relativiser du fait de la nature variable des dossiers traite s selon les re gions). Conside rant les caracte ristiques ge ographiques de la demande, l?échelle de structuration régionale, imposant des effectifs réduits dans la majorité des régions, ne permet pas d?optimiser le fonctionnement des équipes pour CITES. Ceci est d?autant plus vrai que la taille des équipes a également une influence sur la qualité de l?instruction des dossiers. D?une part, il est difficile pour une e quipe re duite de maitriser l?ensemble des the matiques a traiter au sein de la CITES. D?autre part, une e quipe plus importante peut de velopper une instruction collective des dossiers les plus complexes et ainsi ame liorer la qualite de l?instruction et faciliter une monte e en compe tence collective. Le faible nombre d?organes de gestion avec plus de 3 ETP ne permet pas de conclure de manie re rigoureuse quant a une taille minimum pour optimiser l?efficacite des e quipes. Me me si cela reste tre s subjectif, les entretiens conduits avec des responsables de structures nationales (de type SCN) ayant plusieurs e quipes ge ographiques ame nent a penser que, conside rant la question de continuite de service, de dynamique collective, de gestion des mobilite s, etc. la taille minimale serait pluto t de l?ordre de 6 ou 7 agents et autant d?ETP. Conside rant le nombre d?ETP actuellement consacre s a l?instruction des dossiers CITES (27 ETP « instruction » et 5 ETP « fonctions mixtes dont instruction »), la mission conside re que l?instruction et la délivrance des dossiers CITES devraient être concentrées structurellement et concerner, AU MAXIMUM, 4 antennes ou pôles. 1.2 Une organisation et une gestion perfectibles A l?heure actuelle la CITES fait l?objet d?une organisation qui peut e tre qualifie e de quadripartite : ? la direction de l?eau et de la biodiversite (DEB), organe de gestion national, qui assure le pilotage au niveau national (coordination, formation et appui technique, repre sentation au niveau des instances internationales), ? les DREAL (13) et DEAL (5) qui assurent l?instruction des dossiers CITES sous l?autorite des pre fets de de partement conforme ment au re glement europe en au sein duquel sont transcrites les dispositions de la CITES, ? les COM (5) qui assurent l?instruction des dossiers CITES conforme ment aux dispositions de ladite convention (mais sans devoir appliquer le re glement europe en) ? le muse e national d?histoire naturelle (MNHN) [ou institut de recherche pour le de veloppement (IRD) pour la Nouvelle Cale donie] qui est l?organe de re fe rence scientifique. 1.2.1 Une gestion déconcentrée qui se traduit par de fortes hétérogénéités de fonctionnement selon les régions La gestion de concentre e de l?instruction des dossiers CITES engendre des he te roge ne ite s de fonctionnement selon les re gions, aussi bien au niveau de la gestion des moyens que des modalite s d?instruction. Au niveau des moyens, on peut noter : ? une gestion diffe rencie e des ressources humaines et compe tences : certains organes de gestion ont privile gie l?affectation d?agents CITES a temps complet mais en nombre re duit alors que d?autres ont privile gie l?affectation d?agents a temps partiel en plus grand nombre ; ? une conside ration diffe rente de la fonction CITES : certaines re gions ou collectivite s ont restreint l?activite CITES a l?instruction des dossiers alors que d?autres ont de veloppe une approche plus inte gre e en de veloppant notamment les interactions avec les ope rateurs en charge du contro le (douanes, OFB?) ; ? des proce dures de signature diffe rentes selon les re gions et COM : signature par chef de service, PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 17/72 signature par instructeur? ? des de finitions de priorite diffe rentes pour le traitement des dossiers : certaines re gions conside rent les dossiers selon l?ordre chronologique alors que d?autres de finissent des priorite s selon le type de pe titionnaire (avec ge ne ralement une priorite pour les ope rateurs qui ont une activite commerciale). Conside rant les modalite s d?instruction, des diffe rences inter-re gionales, difficilement compre hensibles et acceptables, ont e te mentionne es par certains pe titionnaires, en particulier ceux qui disposent de filiales dans plusieurs re gions. Outre des de lais de traitement tre s variables, il apparait que la nature des documents demande s peut varier d?une re gion a l?autre. D?autre part, afin de faire face a une demande croissante de permis et e viter de de livrer des permis inutilise s, certains ame nagements proce duraux ont e te de ploye s et encadre s par un nombre tre s restreint d?organes de gestion locaux. Ce manque d?harmonie avait de ja e te mis en avant lors de l?analyse re alise e par le groupe des DREAL en 2015. Les diffe rences ainsi engendre es entre les re gions pourraient e tre qualifie es de distorsion de concurrence, d?autant plus que certaines re gles ne se sont pas formellement stipule es. Ces quelques exemples qui illustrent les hétérogénéités de fonctionnement entre les organes de gestion démontrent la nécessité de la mise en oeuvre d?une organisation unique ou, a minima, d?un pilotage renforcé avec formalisation des doctrines. 1.2.2 Un pilotage insuffisamment doté Le pilotage national de la CITES est assure par 4 personnes membres du bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite (DEB/ET4) qui est en charge de 5 re glementations : ? CITES, ? Re glement Bois de l?Union europe enne (RBUE), ? Espe ces exotiques envahissantes (EEE), ? Acce s et partage des avantages re sultant de l?utilisation des ressources ge ne tiques et des connaissances traditionnelles associe es (APA), ? De rogation Espe ces prote ge es (re glementation française). Sur ces 4 agents, trois sont affecte s a 100% a la CITES et le chef de bureau ET4 a hauteur d?environ 15%. Un de ces agents a d?ores et de ja atteint l?a ge qui pourrait lui permettre de faire valoir ses droits a la retraite. Les missions de volues a cette e quipe sont les suivantes : ? assistance aux services instructeurs dans les DREAL / DEAL et COM et formation des instructeurs, ? mise a jour de l?application support de l?instruction : I-CITES (maî trise d?ouvrage), ? contacts avec les professionnels dont les activite s sont soumises a la re glementation CITES, avec les organisations non gouvernementales (ONG) et avec les organismes experts (UNEP- WCMC & TRAFFIC), ? mission UE : participation au comite de gestion et groupe d?experts CITES (pre paration des rencontres, participation, suivi, rapportage), ? mission internationale : participation aux comite animaux, comite plantes, comite permanent et a la confe rence des parties, ? re ponses aux organes de gestion locaux des autres pays (UE principalement mais e galement hors UE), a la commission, au secre tariat. La cellule de pilotage est confronte e a une double difficulte . PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 18/72 1. Du fait de ressources restreintes et en diminution (3,15 ETP en 2021 contre 4,15 ETP en 2019), la cellule nationale est dans l?obligation de privile gier les actions lie es a l?application directe et « imme diate » de la CITES a savoir : l?appui aux organes de gestion locaux (expertise), la repre sentation de la France dans les instances internationales, la formation des agents nouvellement recrute s? Ceci se traduit notamment par une faible capitalisation a l?e chelle nationale, une animation insuffisante du re seau des instructeurs qui s?auto-structure de manie re informelle et selon les aspirations individuelles des agents, une contribution limite e de la France a l?e chelle internationale (peu de proposition d?e volution re glementaire / classement des espe ces, d?e volution des modalite s de gestion internationale?) et une faible capacite a s?investir dans l?identification et la mise en oeuvre de projets pour ame liorer la productivite (par exemple, l?adaptation de l?outil I-CITES est limite e a des modifications pour inte grer les e volutions re glementaires internationales) ou cibler des priorite s nationales. 2. Faute d?autorite hie rarchique et de pouvoir de de cision en matie re d?allocation et de re partition des ressources humaines de die es a l?instruction, la cellule nationale peut difficilement maitriser les e volutions des effectifs et compe tences et leurs adaptations aux e volutions des besoins. Elle n?a pas le pouvoir de de cider d?e ventuelles mutualisations des ressources entre diffe rentes re gions. Elle peut juste les y inciter alors que des exemples en cours (convention de collaboration entre les DREAL de Bretagne et Pays de Loire ; gestion temporaire des dossiers CITES de Guyane par la DREAL d?Occitanie) de montrent la pertinence de telles mutualisations a l?e chelle interre gionale, principalement pour assurer une continuite de service. Cette double caracte ristique de la cellule nationale (dotation RH insuffisante et maitrise partielle des moyens affecte s a la CITES) a des conse quences non ne gligeables sur le pilotage de la CITES (de lais de re ponse, faible niveau de formalisation, absence d?harmonisation entre les re gions?). Le renforcement des capacités de pilotage national de la CITES et le développement d?un management avec une vision à plus long terme doivent constituer un des fondements de la future organisation. Ceci est d?autant plus urgent que l?agent disposant d?un tre s haut niveau d?expertise CITES actuellement pre sent au niveau national pourrait assez rapidement faire valoir ses droits a la retraite. Enfin, cette situation ge ne re une frustration et des risques d?e puisement pour l?e quipe de die e. 1.2.3 Une activité peu considérée et en perte de sens ? L?instruction des dossiers constitue une activite spe cifique et relativement marginalise e au sein des DREAL. Elle a tre s peu de lien avec les autres activite s ge re es par les DREAL et est ge ne ralement peu connue ou suivie au niveau des directions des DREAL (en dehors des pe riodes de re flexion sur d?e ventuelles restructurations ou lors de plaintes de certains pe titionnaires aupre s des autorite s de partementales). Cette « marginalisation » est quelquefois accentue e par le comportement de certains instructeurs qui conside rent le gitimement qu?un niveau d?expertise minimum est indispensable pour pouvoir contribuer a la CITES mais qui ont tendance a s?enfermer dans un cercle restreint de « connaisseurs ». D?autre part, lors de la mission, il a e te constate que, dans certaines re gions, le registre de vocabulaire (« satisfaction des pétitionnaires », « priorité aux activités commerciales », « faciliter les autorisations pour ne pas entraver le développement économique », etc?) faisait plus re fe rence a la satisfaction des pe titionnaires en re ponse a des enjeux e conomiques qu?a un objectif de protection des espe ces. Un tel constat peut e tre fait a plusieurs niveaux : ? L?activite CITES est souvent pre sente e en e voquant la charge de travail (nombre de dossiers) et les enjeux pour les ope rateurs e conomiques de la re gion. Lors des diffe rents entretiens conduits par la mission, il a rarement e te fait re fe rence aux espe ces qui pourraient e tre impacte es par les activite s e conomiques de la re gion et aux impacts de la CITES. ? Par analogie, pour certains instructeurs, l?objectif premier e voque est celui de la satisfaction PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 19/72 des pe titionnaires, en particulier les ope rateurs qui ont une activite e conomique exigeant des de lais de re ponse rapides de la part des organes de gestion locaux Un tel constat est compre hensible en regard du grand nombre de dossiers pour lesquels les enjeux de conservation sont faibles (cas par exemple des dossiers « bracelets montres en cuir de crocodiles ou d?alligators d?élevage » qui repre sente plus de 70% des permis de livre s en France). Toutefois, et me me s?il n?est pas ge ne ralise , le risque de glissement progressif d?un objectif de protection des espe ces vers un objectif de non entrave au commerce international ne doit pas e tre ne glige . La mission considère essentiel que la réorganisation de la CITES permette de déterminer un équilibre satisfaisant, et homogène sur l?ensemble du territoire, entre la nécessité de ne pas entraver les activités économiques réalisées de façon conforme à la Convention et les objectifs propres à la Convention, à savoir la protection des espèces menacées via la régulation du com- merce international. C?est important à la fois au regard des engagements pris par la France et en termes de sens du travail pour les agents. En outre, réaffirmer le sens du travail est un élément qui peut renforcer l?attractivité des postes CITES et ainsi réduire les risques psycho-sociaux (RPS). 1.3 Une réorganisation jugée souhaitable voire indispensable par une grande majorité des protagonistes. 1.3.1 Les DREAL et DEAL très majoritairement favorables à une évolution organisationnelle A la question « pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est : indispensable / souhaitable / pas ne cessaire », pose e dans l?enque te mene e par la mission, les organes de gestion ont re pondu de la manie re suivante : DREAL DEAL COM Total Indispensable 5 1 6 Souhaitable 5 3 1 9 Pas ne cessaire 3 3 Absence de re ponse ou non concerne (certains COM disposent d?un re gime particulier) 1 4 5 82,5% des DREAL/DEAL (14 sur les 17 ayant répondu au questionnaire) sont favorables à une évolution organisationnelle de la CITES. Les principaux arguments de veloppe s sont : ? renforcer la re silience du dispositif, assurer la pe rennisation des compe tences, faciliter le compagnonnage, ? harmoniser les proce dures, renforcer les compe tences face a la complexite de la re glementation et son e volution, ? assurer la continuite de service, ? e viter l?isolement d?agent, ? permettre un gain d?efficacite et l?atteinte d?une masse critique, ? se curiser la responsabilite de la chaine hie rarchique. Les DREAL qui ne jugent pas ne cessaire de faire e voluer l?organisation CITES, de veloppent les principaux arguments suivants : ? a l?e chelle de leur re gion : fonctionnement actuel juge satisfaisant ; la re organisation e tant a e tudier pour les DREAL ayant un volume d?activite CITES faible ; ? risque de perte de compe tence lie a la re organisation (CITES ne cessitant une formation lourde) ? difficulte s pour assurer les interactions avec les directions de partementales de l?emploi, du PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 20/72 travail, solidarite s et de la protection des populations (DDETSPP) et l?Office français de la biodiversite (OFB) avec un po le national. 1.3.2 Des risques non négligeables en cas de statu quo organisationnel La gestion de la CITES est juge e perfectible en France depuis quasiment 10 ans. Si certains palliatifs8 ont pu e tre mis en oeuvre pour re pondre a des difficulte s majeures en particulier de continuite de service, il n?en reste pas moins vrai que la situation reste tre s fragile dans au moins la moitie des organes de gestion locaux et ce, malgre la forte implication de la majorite des agents affecte s a la CITES. Cette situation risque de s?aggraver dans les prochaines anne es avec le de part en retraite de quelques agents expe rimente s ou agents assurant quasiment seuls l?instruction des dossiers au niveau de leur re gion d?affectation. Les risques encourus en cas de statu quo organisationnel sont de plusieurs ordres, et principalement : ? non-respect des engagements CITES (non continuite de service, erreurs d?instruction) ; ? entraves aux activite s e conomiques (de lais de traitement, ine galite s de traitement pouvant engendrer des distorsions de concurrence, des de localisations interre gionales voire internationales...) ; ? risques lie s a la gestion RH (isolement, faible capitalisation, perte de compe tences, frustration des agents CITES) accrus du fait de la pyramide des a ges et du de part a terme de quelques re fe rents expe rimente s. C?est pourquoi : Recommandation 1. DGALN/DEB - La mission recommande que la réorganisation de l?instruction des dossiers CITES soit mise en oeuvre à court terme. Recommandation 2. DGALN/DEB - La mission recommande que cette nouvelle organisation soit dictée par des considérations à la fois structurelles (concentration géographique des ressources humaines, affectation des agents à temps complet à la CITES) et fonctionnelles (renforcement des capacités de pilotage). 8 La loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative a la de limitation des re gions, en favorisant une concentration des ressources humaines, a constitue un premier palliatif aux difficulte s rencontre es pour l?instruction des dossiers CITES. Depuis, certaines DREAL ou DEAL ont du de velopper d?autres actions pour e viter une discontinuite de service : convention de partenariat entre les DREAL de Bretagne et des Pays de Loire, instruction temporaire des dossiers de Guyane par l?Occitanie PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 21/72 2 Quelle organisation future : une structure unique [service à compétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre réduit ? Afin de simplifier la lecture et pour le reste de ce rapport, les abre viations suivantes seront utilise es pour caracte riser les trois types d?organisation conside re s : SCN (service a compe tence nationale), PNT (po le national territorialise ) et PIRegS (po les inter-re gionaux). 2.1 A quels besoins doit répondre la future organisation ? 2.1.1 Les besoins majeurs qui doivent guider cette réorganisation : concentrer les ressources humaines, renforcer les capacités de pilotage et considérer l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de mise en oeuvre de la convention La réorganisation des services d?instruction CITES doit être guidée selon trois objectifs majeurs, à savoir : ? Concentrer les ressources humaines selon trois dimensions : o géographique, avec, à terme, un regroupement de tous les agents en charge de l?instruction des dossiers CITES au sein, au maximum, de 3 ou 4 antennes ou pôles (hors COM) ; o fonctionnelle, avec une organisation construite sur l?affectation d?agent à 100% CITES ; o organisationnelle avec une forte réduction du nombre de signataires. ? Renforcer les capacités de pilotage : o par une augmentation de la dotation RH de l?équipe de pilotage afin de pouvoir : ? répondre aux besoins courants : fournir un appui et une expertise rapides aux organes de gestion locaux, définir et formaliser des doctrines, formaliser des fiches techniques, renforcer l?animation et la formation du réseau des instructeurs en s?appuyant sur les bonnes pratiques informelles existantes ; ? proposer et mettre en oeuvre des voies d?amélioration : perfectionnement de l?applica- tion I-Cites pour améliorer la productivité, développement de partenariats internatio- naux pour fluidifier l?instruction des dossiers, mise en oeuvre d?une réelle politique qualité via l?instauration de procédures de contrôle, définition de priorités d?instruc- tion à l?échelle nationale. La réorganisation devant s?effectuer à moyens constants, une telle évolution implique des gains de productivité sur la fonction instruction. o par l?octroi d?un véritable pouvoir de pilotage unifié : ? Pour harmoniser les procédures et modalités d?instruction des dossiers (et ainsi l?équité de traitement des pétitionnaires) ? Pour améliorer le pilotage des ressources humaines (recrutement, niveau de spéciali- sation, formation?) aujourd?hui partagé entre les 13 DREAL, 5 DEAL et 5 COM (la cel- lule CITES d?ET4 assurant la formation des agents recrutés) et mieux adapter les res- sources humaines aux besoins. ? Dans le même ordre idée, un pilotage plus centralisé avec des moyens adaptés devrait faciliter l?animation du réseau des instructeurs. ? Considérer l?instruction des dossiers CITES dans un schéma intégré de la mise en oeuvre de la convention PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 22/72 Outre les organes de gestion locaux, l?application de la convention CITES implique de nombreux ope rateurs tout au long de la chaine « instruction ? contrôle ? traitement judiciaire ». Sont ainsi concernés les services des douanes, l?OFB, les DDETSPP, le Parquet? L?efficacité de l?application de la convention dépend des articulations entre ces différents services (complémentarités des capacités d?expertise, partage de l?information et de doctrines, actions conjointes de contrôle, conseil et de prévention d?éventuelles dérives auprès des pétitionnaires?). Conserver des relations avec les autres opérateurs territoriaux constitue un gage d?efficacité de l?application de la convention CITES. 2.1.2 Une organisation en capacité d?évoluer L?instruction des dossiers CITES pourrait e tre confronte e a de nombreuses e volutions a moyen terme : ? évolutions règlementaires CITES ; ? évolution du nombre de demandes et de leur répartition géographique. Ces évolutions peuvent être dues à des dynamiques économiques (par exemple, aujourd?hui, l?industrie du luxe est en pleine croissance), des décisions politiques type BREXIT? ; ? évolution du niveau d?opérationnalité et de performance des outils9 et procédures. Toutes ces e volutions potentielles, certaines e tant de ja a l?oeuvre, supposent que l?organisation CITES soit en mesure de s?y adapter. Ceci implique que la future organisation ne soit pas figée par sa définition mais que cette dernière soit actée selon des principes autorisant des adaptations. 2.1.3 Les autres besoins à considérer La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES doit, outre le caracte re structurel, prendre en conside ration diffe rents besoins a moyen terme : ? être en capacité d?accroître, de manière continue, la performance et la qualité de la fonction d?instruction. Si l?application I-Cites a permis de l?ame liorer, elle pourrait e tre revisite e (en termes d?ergonomie et inte gration informatique) pour re duire les saisies d?information, analyser les possibilite s d?automatisation de certaines ta ches re pe titives et faciliter les e changes de donne es avec des partenaires internationaux10. De nombreuses pistes d?ame lioration sont a analyser en vue de gain de productivite et d?une re duction du nombre potentiel d?erreur pour les services instructeurs et les pe titionnaires. ? renforcer l?attractivité des postes CITES11 pour faciliter le recrutement de personnels adaptés aux besoins et ainsi mieux garantir le socle de compétences et affermir la solidité des équipes d?instruction ; 9 Certains pays ont par exemple commence a utiliser des permis et certificats nume rise s (utilisation de QR Code par les Emirats arabes unis). 10 Une convention de partenariat, initie e par la cellule CITES d?ET4 et mobilisant plusieurs instructeurs en DREAL, est en cours de finalisation avec la Suisse pour faciliter l?e change de donne es et permettre des gains de productivite pour l?instruction des dossiers. 11 Plusieurs DREAL ont e voque des difficulte s de recrutement pour les postes d?instructeurs. C?est la raison pour laquelle certaines DREAL ont fait le choix d?affecter des agents a temps partiel sur la mission d?instruction CITES ; ce qui permet a ces agents de maintenir des activite s en relation avec les agents des autres services de la DREAL. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 23/72 ? renforcer la contribution de la France à la mise en oeuvre de la CITES en s?inscrivant dans une logique de force de proposition. La création d?une structure unique pour l?instruction des dossiers CITES ne doit pas être considérée uniquement comme une réorganisation structurelle mais s?accompagner d?un véritable plan de progrès pour améliorer la performance de l?instruction pour les services en charge de l?instruction et pour les pétitionnaires. 2.2 Trois options organisationnelles plus ou moins cohérentes avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques actuelles Depuis les premie res re flexions initie es lors de l?e laboration du programme de modernisation et de simplification du ministe re en charge de l?environnement (2013), de nombreuses options d?organisation de l?instruction des dossiers CITES ont e te envisage es : l?externalisation, l?inte gration dans une organisation existante (de type OFB) ou la cre ation d?un service a compe tence nationale (SCN), d?un po le national territorialise (PNT) ou de po les inter-re gionaux (PIRegS). Deux options ont e te e carte es, pre alablement a la mission, par le commanditaire a savoir l?externalisation a un prestataire prive et l?inte gration au sein de l?OFB. L?externalisation de l?instruction des permis CITES a e te e carte e, notamment du fait de difficulte s juridiques [le re glement (CE) n°338/97 du Conseil du 9 de cembre 1996 qui met en oeuvre la CITES dans l?Union europe enne stipule que l?organe de gestion doit e tre une autorite administrative] et du fait que le ministe re de la Transition e cologique (MTE) dispose des ressources humaines en interne. Quant a l?inte gration au sein de l?OFB, cette option a e te juge e non pertinente par le commanditaire du fait d?une valeur ajoute e a priori non ave re e, de la volonte de se parer les fonctions d?instruction et de police et d?un contexte de favorable. La lettre de commande pre cisait que deux options devaient e tre analyse es a savoir un SCN ou un PNT [tout en conside rant, pour chacune de ces 2 options, la pertinence du caracte re mono ou pluri-sites]. Toutefois, l?option PIRegS ayant tre s souvent e te e voque e lors des entretiens avec les directeurs des DREAL et des re ponses a l?enque te, la mission a juge pre fe rable d?inte grer cette possibilite dans son analyse afin d?estimer sa pertinence et profiter des e le ments de re flexion ainsi ge ne re s. La mission note enfin que la possibilite de regroupement organisationnel avec d?autres missions ou SCN n?a pas e te conside re e lors de l?e laboration des diffe rents sce narios. Si cette possibilite n?a pas e te raisonnablement conside re e a ce stade, rien n?empe che de conside rer qu?un e largissement du pe rime tre de la future structure pourrait ulte rieurement e tre envisage et ainsi lui permettre d?atteindre une masse critique plus importante12. 12 Evolution analogue a celle du service technique des remonte es me caniques et des transports guide s (STRMTG) qui historiquement e tait compe tent pour les seules remonte es me caniques et a, dans un deuxie me temps, e largi son champ d?actions aux transports guide s. Sur ce sujet du pe rime tre, et me me si la mission n?a analyse ni la pertinence ni la faisabilite , il semble inte ressant de noter quelques pistes e voque es par certains interlocuteurs : ? rapprochement avec l?application du RBUE (analogie dans les compe tences en matie re d?instruction), ? commissionnement faune sauvage captive (cohe rence the matique). PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 24/72 2.2.1 Principales caractéristiques des 3 formes d?organisation considérées Les principaux e le ments qui de finissent ces diffe rentes organisations sont : SCN PIRegS PNT Signature Ministre De le gation au directeur du SCN Pre fets De le gation a quelques directeurs de DREAL pour plusieurs re gions Pre fet De le gation au directeur d?une DREAL pour l?ensemble du territoire français (hors COM) Organisation spatiale Mono-site ou avec plusieurs antennes territoriales Plusieurs inter-re gions + 1 cellule nationale Privile gie une organisation mono-site (mais antennes territoriales possibles) Inte gration fonctionnelle Ensemble des agents CITES affecte s au SCN Instructeurs CITES affecte s dans les DREAL Fonctions de coordination & repre sentation internationale en AC Instructeurs CITES affecte s au PNT (inte gre a une DREAL) A priori, activite s internationales rattache es a AC. Territoire France (hors COM) avec antennes re gionales Inter-re gions avec coordination nationale France (hors COM) avec possibilite d?antennes re gionales 2.2.2 Cohérence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques actuelles Aucune des trois options conside re es n?est comple tement en cohe rence a la fois avec le cadre juridique de finissant l?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques affirme es. Rappel de l?état du droit en matière d?attributions et d?organisation des services de l'État L'article 1er du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 portant charte de la déconcentration pose le principe selon lequel la déconcentration qui : « consiste à confier aux échelons territoriaux des administrations ci- viles de l'Etat le pouvoir, les moyens et la capacité d'initiative pour animer, coordonner et mettre en oeuvre les politiques publiques définies au niveau national et européen, dans un objectif d'efficience, de moderni- sation, de simplification, d'équité des territoires et de proximité avec les usagers et les acteurs locaux » est la règle générale de répartitions des attributions et des moyens entre les administrations civiles de l'État que sont d'une part, les administrations centrales et les services à compétence nationale, et d'autre part, les services déconcentrés. En application de ce principe, l'article 2 du même décret précise que la compétence de droit commun ap- partient aux services déconcentrés et que « sont confiées aux administrations centrales et aux services à compétence nationale les seules missions qui présentent un caractère national ou dont l'exécution, en vertu d'une loi, ne peut être déléguée à un échelon territorial ». PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 25/72 La création de PIRegS n?est pas en cohérence avec la volonté politique du ministère de la Transition écologique de créer une structure unique d?administration des dossiers CITES. Si le cadre juridique pour cre er des PIRegS existe, une telle organisation [calque e sur l?organisation actuelle c?est-a -dire assure e par des DREALS et coordonne e par l?administration centrale qui conserverait la mission de repre sentation nationale], ne re pondrait pas a la volonte politique du MTE de cre er une structure CITES unique susceptible d?ame liorer significativement l?efficacite de l?instruction des dossiers CITES. La création d?un SCN n?est pas en cohérence avec la circulaire du 5 juin 2019 relative à la transformation des administrations centrales et nouvelles méthodes de travail. Si l?instruction des permis CITES entre dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel pre sentant un caracte re national autorisant la cre ation d?un SCN de die a la CITES, une telle cre ation ne respecterait pas la circulaire du 5 juin 2019 qui implique de compenser la cre ation d?un SCN par la fermeture d?une autre structure existante et qui pre cise que le maintien d?une entite employant moins de 100 ETP doit e tre du ment justifie . La création d?un PNT n?est pas en cohérence avec les fondements de l?organisation administrative française quant aux périmètre géographique de compétence des préfets ou de Circulaire du 5 juin 2019 relative à la transformation des ad- ministrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail (Axe II) ?/? Afin de réduire substantiellement le nombre d'organismes n'ayant pas la taille critique, les administrations devront justifier le maintien des structures dont la taille n'excède pas 100 ETP. ?/?A partir de maintenant, les administrations centrales ne pourront constituer de nouvelles entités administratives qui leur soient rattachées autrement qu'en supprimant, transformant ou fusionnant des structures déjà existantes, qu'il s'agisse d'opéra- teurs, d'agences ou de toutes autres formes juridiques d'orga- nismes. Le cas échéant la création de ces nouvelles entités pourra prévoir une clause de limitation dans le temps? L'article 5 du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 fait de la circons- cription régionale le niveau de droit de commun du pilotage des poli- tiques publiques, la circonscription départementale constituant l'échelon territorial de mise en oeuvre de ces mêmes politiques (article 6). ?/?dans l?optique d?organisation transversale, les services décon- centrés peuvent se voir confier par arrêté du ou des ministres dont ils relèvent, des missions interdépartementales ou interré- gionales d?études, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention, d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d?actes administratifs relevant de l?État (cf. article 24). Les responsables de ces services sont placés sous l?autorité fonctionnelle des préfets pour lesquels ils exercent leurs missions, ces derniers pouvant leur déléguer leur signature. L'article 3 du décret n°2015-510 du 7 mai 2015 indique dans son I que : « Les administrations centrales assurent, au niveau national, un rôle de conception, d'animation, d'appui des services déconcentrés, d'orien- tation, d'évaluation et de contrôle » tout en précisant dans un II qu'« elles peuvent également se voir confier des missions opérationnelles qui présentent un caractère national. ». La catégorie juridique des services à compétence nationale a été introduite par le décret n° 97-464 du 9 mai 1997 modifié relatif à la création et à l?organisation des services à compétence nationale (SCN). Conformément à son article 1, un SCN peut « se voir confier des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un caractère national » dès lors que ces missions n?entrent pas dans le rôle des administrations centrales et ne peuvent être déconcentrées aux services territoriaux. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 26/72 certains services déconcentrés (DREAL). A la lecture combine e des de crets du 7 mai 2015 portant charte de la de concentration et de celui du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, il ressort que le champ d?inter- vention des services de concentre s ne peut exce der celui de sa circonscription adminis- trative. Seules les administrations centrales et les SCN sont autorise s a exercer des mis- sions pre sentant un caracte re national. En l?e tat actuel de la re glementation, il n?est donc pas possible de confier a un service de concentre une mission nationale. La cre ation d?un PNT impliquerait une modification de la re glementation via un texte de niveau e quivalent aux deux de crets pre cite s (de cret en conseil d?E tat et en conseil des mi- nistres) Cette courte analyse démontre que deux options (SCN et PIRegS) s?inscrivent dans un cadre juridique existant avec l?inconvénient pour l?option PIRegS de ne pas répondre à l?objectif de création d?une structure CITES unique et, pour l?option SCN, de ne pas être en harmonie avec la circulaire du 5 juin 2019 du Premier Ministre relative à la transformation des administrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail. Quant à l?option PNT, elle n?est pas compatible avec l?état actuel de la règlementation. D?ailleurs, autant les modèles de SCN ou de structuration inter-régionale sont fréquents au sein de l?administration française, autant les structures de type PNT sont rares. La mission a identifié une seule structure de ce type à savoir le pôle de gestion des registres de véhicule de transport avec chauffeur (VTC) (pôle mono-site rattaché à la DRIEAT) qui résulte de la volonté de déconcentrer une activité d?instruction sensible située en administration centrale, tout en maintenant avec elle des liens de proximité et qui a nécessité, pour la faire aboutir, de faire évoluer la réglementation. 2.3 En quoi les trois options répondent-elles aux besoins ? Ce tableau pre sente la qualite et le niveau de re ponses de chacune des options aux diffe rents besoins : Objectif / besoin Moyen / objet SCN PNT PIRegs E ff ic ie n ce e t ré si li e n ce st ru ct u re ll e Concentra- tion des res- sources Regroupements géographiques Oui Spécialisation fonc- tionnelle Oui Possible mais dépen- dant de chaque DREAL Réduction nombre signataire Oui Possible mais con- traint Capacité d?évolution structurelle Oui Faible Objectif / besoin Moyen / objet SCN PNT PIRegs Le décret n°2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l'organisation et à l'action des services de l'Etat dans les régions et départements, rend le préfet de région dans la région et le préfet de départe- ment dans le département, dépositaires de l?autorité de l?État dans les régions et dans les départements ; il dirige, sous l?autorité des ministres, les services déconcentrés des administrations civiles de l?État (cf. article 1 de ce dé- cret). PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 27/72 G o u v er n a n ce Renforcer le pilotage Dotation RH (à moyens cons- tants) Facilité par une échelle de gestion nationale Possible mais gain de productivité potentiel moindre du fait d?une échelle de gestion in- terrégionale Pouvoir de pilotage Pilotage unifié Pilotage partagé Approche in- tégrée de la CITES (rela- tion avec les opérateurs territoriaux) Relation parte- naires territoriaux (DDPP, OFB, douanes) Proximité géographique fonction de la taille des antennes territoriales Eloignement accentué par sortie du péri- mètre des DREAL Proximité géogra- phique fonction de la taille des pôles inter- régionaux. Risque de variabilité inter-régionale Relation pétition- naire Harmonisation des modalités de relation et équité de traitement facilitées Risque de variabilité inter-régionale Relations institution- nelles Relation internatio- nale Perception ren- forcée par parte- naires internatio- naux Interrogation sur les possibilités de représentation et la perception par les partenaires in- ternationaux Séparation activité internationale et ins- truction Relation avec admi- nistration centrale Facilitées car rat- tachement à AC Eloignement car rattachement à une DREAL Facilitées par la ré- duction du nombre d?entités mais restant complexes P e rf o rm a n ce d e l a g e st io n Sur les moyens Attractivité Possibilité de construire des parcours RH au sein de la CITES Possibilité de cons- truire des parcours « Biodiversité » ou autres au sein des DREAL Sur les résul- tats Gain productivité Facilité par une plus grande mutualisa- tion possible des ressources Gains possibles mais moindres Harmonisation Facilitée Non garantie En termes de capacité à répondre aux besoins liés à l?instruction des dossiers CITES, les trois options d?évolution organisationnelle peuvent être classées de la manière suivante : 1- SCN ; 2 ? PNT et 3 ? PIRegS. Les deux options SCN et PNT pre sentent de nombreux avantages analogues. Elles re pondent toutes les deux au besoin de massification des ressources humaines et de renforcement du pilotage. Toutefois, la cre ation d?un PNT engendre des interrogations sur la capacite de portage international, ses capacite s d?e volution organisationnelle a moyen terme, l?attractivite pour recruter un responsable. D?autre part, la cre ation d?un PNT se traduirait, dans la pratique, par des relations moindres avec les directions d?administration centrale. L?option PIRegs permet de re pondre principalement aux besoins de massification des ressources. Elle ne permet pas de re soudre les proble matiques lie es a un pilotage partage ni de renforcer l?articulation entre les diffe rentes dimensions de la gestion CITES (instruction locale, relations internationales) en maintenant le rattachement des agents a diffe rents services (DREAL et ET4). Elle pre sente de faibles capacite d?e volution organisationnelle et d?adaptation a l?e volution des besoins. Un tel choix correspond a une e volution a minima de l?organisation sans ve ritablement remettre en question les principes de gestion actuelle. Enfin, elle pre sente le risque, par la constitution de po les structure s et plus importants en termes d?effectifs, que ces derniers de veloppent diffe rentes formes d?autonomie de fonctionnement sans ade quation avec le besoin d?harmonisation des proce dures et modalite s d?instruction des dossiers CITES sur l?ensemble du territoire français. Une telle e volution serait analogue a celle induite par la loi n°2015-29 du 16 janvier 2015 relative a la de limitation des re gions. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 28/72 2.4 Des points de vue différenciés à objectiver 2.4.1 Point de vue des DREAL et DEAL sur les différentes options d?évolution organisationnelle Si la ne cessite d?une e volution organisationnelle est partage e par une tre s grande majorite des DREAL et DEAL, la nature de l?e volution organisationnelle et la gouvernance associe e font l?objet d?une plus grande diversite de points de vue. En effet, a la question pose e aux directions des DREAL / DEAL sur la forme d?organisation qu?il est souhaitable de privile gier : ? 5 privile gient un SCN : o harmonisation a l?e chelle nationale ; o agents 100% CITES = spe cialistes ; o rattachement au niveau national : cohe rent avec une mission internationale ; o rationaliser le nombre d?agents et le ratio signataires / instructeur ; o une me me structure qui assure activite internationale et instruction ; ? 4 privile gient des PIRegS (principes de gouvernance actuelle conserve s avec une organisation inter-re gionale et non plus re gionale) : o relations facilite es avec les autres ope rateurs territoriaux (douanes, OFB, DDETSPP) ; o inte gration CITES dans DREAL permet un de cloisonnement des compe tences en matie re de biodiversite (risque d?effet Silo d?un SCN) ; o faciliter des parcours professionnels sur protection de la nature ; o risque de perte de masse critique en termes de biodiversite pour les DREAL (accentue avec autres e volutions e tudie es dans le cadre de la revue des missions biodiversite ; Natura 2000) ; o les collaborations inter-re gionales ont de ja de montre leur efficacite . Il faudrait les formaliser ; o respect de la logique de de concentration (entretiens avec certains DREAL). ? 6 privile gient une forme d?organisation avec des antennes ou po les inter-re gionaux que ce soit des PIRegS, des antennes re gionales au sein d?un SCN ou d?un PNT : o e quipe de taille critique ; o proximite avec les pe titionnaires qui ont des exigences fortes et quotidiennes de re activite ; o relation de proximite avec les autres SD de l?e tat ; o possibilite de valoriser voire de velopper l?expertise de veloppe e par certaines DREAL. ? 2 ne se positionnent pas. Quelle que soit l?option privile gie e, il apparait que deux points font consensus a savoir la ne cessite de massifier les ressources humaines (via la cre ation de 3 a 5 po les inter-re gionaux ou antennes) et de renforcer les capacite s de pilotage global CITES (formalisation du re seau et de doctrines, capacite s d?expertise et appui technique, se curisation de la chaine hie rarchique?). 2.4.2 Quelques éléments d?objectivation La diversite de points de vue exprime s par les directions des DREAL et DEAL est compre hensible du fait de contextes re gionaux tre s diffe rents (importance de l?activite CITES dans la re gion, niveau d?ope rationnalite du service en charge de la CITES?) et d?une grande variabilite d?impacts potentiels d?une re organisation (nombre d?agents concerne s, impacts sur d?autres services?). En outre, la perception de chacun(e) ? y compris les missionne s du CGEDD - est lie e a des sensibilite s personnelles diffe rentes. C?est pourquoi, pour faciliter la prise de de cision, la mission a juge utile d?essayer d?objectiver les sujets qui portent le plus a divergence. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 29/72 La pertinence du positionnement de l?activité CITES au sein des DREAL / DEAL Pour rappel, l?instruction des dossiers CITES est une activite tre s spe cifique et peu inte gre e dans la gouvernance des DREAL/DEAL (activite quasiment sans lien avec les autres activite s des DREAL & DEAL, directions ge ne ralement peu implique es, encadrants CITES ne disposant souvent pas assez de temps pour s?investir et maitriser la re glementation). Certes, le fait de sortir la CITES du pe rime tre des DREAL / DEAL interroge quant au poids futur des po les « nature » au sein de DREAL (question accentue e par d?autres e volutions structurelles en cours). Cette question, tout a fait le gitime d?un point de vue symbolique, doit dans les faits e tre relativise e : ? Le nombre d?ETP impacte est infe rieur ou e gal a 1 pour une dizaine de DREAL / DEAL ? Quoiqu?il en soit, et sauf a ne pas faire e voluer l?organisation CITES, un regroupement de l?activite CITES sur quelques antennes ou po les engendrera, a terme, un arre t de l?activite CITES au sein d?au moins 75% des DREAL / DEAL. En raison de ces e le ments, la mission n?a pas conside re que le maintien de l?activite CITES au sein des DREAL constitue un enjeu majeur en tant que tel, me me s?il s?inscrit dans un contexte sensible. Importance des liens aux territoires et la proximité géographique Les relations avec les autres ope rateurs CITES dans les territoires (OFB, DDPP, Douanes?) sont quasi nulles dans une minorite de territoires mais sont effectives dans la majorite d?entre eux. Ces relations ont des impacts positifs : o efficacite dans l?application de la CITES (dans son ensemble) ; o sens donne a l?activite des instructeurs conforte ; o contribution aux dynamiques re gionales ou de partementales inter-services. Ces diffe rents e le ments sont difficilement quantifiables et ne peuvent donc e tre re ellement objective s. Toutefois, ils ont e te cite s par de nombreuses personnes interroge es et n?ont jamais e te de mentis? La mission conside re essentiel de conserver un lien entre l?instruction des dossiers CITES et les autres ope rateurs de la mise en oeuvre de la convention. Conside rant que la majorite des e changes se font par messagerie ou te le phone, que ce mode de communication a e te accentue par la crise sanitaire, la mission n?estime pas ne cessaire une proximite ge ographique forte. L?organisation future doit ne anmoins inte grer la possibilite pour les instructeurs CITES de participer a des rencontres avec ces diffe rents ope rateurs, ce qui pourrait e tre facilite par la de signation de correspondants ge ographiques. Quant a la proximite ge ographique avec les pe titionnaires, il apparait clairement qu?elle ne constitue pas un enjeu fondamental pour ces derniers. D?ailleurs la majorite des pe titionnaires e changent avec les services instructeurs uniquement par messagerie ou te le phone. Les principaux enjeux auxquels ils souhaitent que l?organisation re ponde sont les de lais d?instruction, l?harmonisation entre les re gions et l?ame lioration de l?application I-Cites. La cre ation d?une hotline favorisant les e changes et la re activite semble plus primordiale que le fait de pouvoir rencontrer directement les agents. Instructeur spécialisé ou multifonction Sur les 53 agents implique s dans l?instruction des dossiers CITES, 36% assurent cette fonction a temps plein [66% sont au moins a mi-temps). Les agents e tant reconnus comme expert ou re fe rent the matique par leurs pairs sont tre s majoritairement a temps plein ou quelquefois a temps partiel mais avec un taux d?activite supe rieur a 70% (et souvent avec une longue expe rience CITES). Cet e le ment est apparu assez clairement lorsque les instructeurs ont e te interroge s sur les personnes ressources contacte es en cas de besoin (hors ET4). Sans que cette question ait e te traite e de manie re exhaustive, il apparait que : ? Tous les agents a temps partiel ont exprime leur satisfaction et leur inte re t pour le caracte re multifonctionnel de leur activite . PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 30/72 ? Tous les agents a temps complet ont exprime leur satisfaction et leur inte re t pour un me tier CITES a 100% (sous re serve de conserver une diversite des types de dossiers a traiter). Face a ces diffe rents constats, et conside rant que l?activite CITES requiert une forte technicite et une actualisation permanente des connaissances, la mission a conside re qu?il est pre fe rable de renforcer la spe cialisation fonctionnelle des agents (affectation a temps plein a la CITES), mais de ne pas spe cialiser les instructeurs par type de dossiers CITES mais de de signer des re fe rents the matiques (ivoire, maroquinerie, corail, animaux vivants?). Les délégations de signature : Aujourd?hui, les permis et certificats CITES sont de livre s par la DREAL par de le gation du pre fet de de partement. Du fait du syste me de de le gation et subde le gation, le nombre de signataires est e leve (proche du nombre d?instructeurs). Me me si certaines DREAL, conscientes des risques, ont renforce les contro les manage riaux, le contro le hie rarchique reste ale atoire : dans certains cas, les permis ou certificats sont signe s directement par les instructeurs et, dans la majorite de cas, ils sont signe s par des subde le gataires qui, faute de temps a consacrer a la CITES, ont une maitrise quelquefois partielle de la re glementation. Une telle organisation engendre des risques de signature de dossiers errone s, d?allongement des de lais, etc. Me me si certains directeurs de DREAL pensent qu?il serait pre fe rable que ce syste me perdure car c?est au niveau du pre fet de de partement que la majorite des pe titionnaires vont se re fe rer pour exprimer leurs attentes, leurs besoins voire leurs me contentements, la mission conside re pre fe rable de privile gier une organisation permettant de re duire le nombre de signataires et d?instaurer un syste me de contro le unifie . Si cela s?ave re ne cessaire, en paralle le, un dispositif de communication re gulier aupre s des pre fets et services de concentre s concerne s pourrait e tre de veloppe (ope rateurs en non- conformite , refus ope re s par instructeurs, suivi des grands comptes?). Un tel mode de communication pourrait s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD)13. Un pilotage fort implique-t-il une gouvernance unique ? Cette question est difficilement objectivable dans le cas de la CITES puisque, selon les dires de plusieurs responsables ayant connu les deux situations (avant et apre s la de concentration de la gestion des dossiers CITES intervenue en 2001), celles-ci ont toutes les deux e te confronte es a des difficulte s de mise en oeuvre. Toutefois, un pilote unique disposant des pouvoirs ade quats peut plus facilement faire e voluer la structure et la performance d?une organisation qu?un coordinateur ne disposant pas de tous les leviers d?action ne cessaires. En outre, et cela a clairement e te confirme par certains responsables de SCN interroge s, il apparait que l?attractivite d?un poste de directeur de po le est de termine e en partie par les pouvoirs qui sont confe re s. Un poste de coordinateur de la fonction CITES ne pre sente pas la me me attractivite qu?un poste de directeur avec des fonctions manage riales (sachant qu?il est important de distinguer une fonction manage riale d?une fonction d?expertise technique). Face a la situation actuelle et aux besoins d?e volution, la mission conside re que le renforcement du pilotage doit constituer un e le ment clef de la re organisation. Il est donc recommande de privile gier un pilotage unique. 13 Le PNTTD est l?autorité compétente française pour les transferts transfrontaliers de déchets en export, import et transit. Il s?agit d?un service à compétence nationale du ministère de la Transition écologique. Rattaché à la DGPR (Di- rection Générale de la Prévention des Risques), il fait partie de la sous-Direction Déchets et Économie Circulaire. Auparavant exercée en région par les DREAL, l?activité d?instruction des dossiers de transferts transfrontaliers de dé- chets a été progressivement transférée au PNTTD à compter du 01/09/2015. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 31/72 2.5 Le SCN : option à privilégier Conside rant a la fois (1) la cohe rence avec les principes d?organisation des services de l?Etat et les politiques publiques, (2) la capacite a re pondre aux besoins identifie s et (3) l?acceptabilite pressentie via l?enque te et les entretiens avec les directions des DREAL et DEAL et les instructeurs, les diffe rentes alternatives organisationnelles peuvent e tre caracte rise es synthe tiquement de la manie re suivante : Source : mission Le choix de l?organisation future revient donc a privile gier soit les enjeux d?efficacite a moyen terme soit l?acceptabilite , dans un contexte d?inquie tude des services de concentre s sur l?avenir des services en charge de la biodiversite . A l?analyse, la mission n?a identifié aucune valeur ajoutée d?un PNT comparé à un SCN à l?exception d?une adéquation avec la circulaire du 5 juin 2019. A contrario, ce type de structure présente plusieurs inconvénients [possibilité de portage de la dimension internationale, relation avec les DAC, complexité juridique pour sa mise en oeuvre (nécessité de décrets en conseil d?Etat et en conseil des ministres)]. La mission considère qu?il s?agit d?une réponse artificielle qui, pour répondre à la politique de réduc- tion du nombre d?instances rattachées aux administrations centrales (circulaire du 5 juin 209), im- plique de remettre en question des fondements de l?organisation administrative française quant au périmètre géographique de compétence des préfets ou de certains services déconcentrés (DREAL). La mission recommande de ne pas privilégier cette option. Conside rant les difficulte s structurelles de l?instruction des dossiers CITES ainsi que les besoins auxquels la future organisation doit re pondre, la mission estime que le choix final doit privile gier la capacite de la future organisation a re pondre aux besoins lie s a l?instruction des dossiers CITES. C?est pourquoi : Recommandation 3. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la mise en oeuvre d?un service à compétence nationale (SCN) dédié à l?instruction des dossiers CITES, Recommandation 4. DGALN/DEB, Secrétariat général - La mission recommande de privilégier la création d?un service à compétence nationale (SCN) avec un maximum de 4 implantations géographiques. St at u q u o or ga n is at io n n el P IR eg S P N T SC N Efficacité attendue (réponses aux besoins) = + ++ +++ Cohérence / principes d?organisation de l?administration / politiques publiques Acceptabilité - ++ - + = - --- -- PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 32/72 3 Les conditions de mise en oeuvre 3.1 La prise de décision et le portage politique de cette réorganisation Nécessité d?une décision rapide et partagée Les re flexions sur l?e volution organisationnelle de l?instruction CITES ont e te initie es en 2014. Face aux diffe rents risques de statu quo organisationnel (e voque s en partie 2) et aux risques psycho- sociaux associe s a une longue pe riode d?incertitude, une de cision rapide et partage e avec les DREAL et DEAL est ne cessaire. Ceci est d?autant plus important que des organes de gestion vont e tre confronte s au de part de certains agents qui en constituent le principal socle de compe tence. De la rapidite de la de cision de pendront les possibilite s de capitalisation. Un portage politique fort du ministère de la Transition écologique Si la mission recommande l?option SCN, un tel choix ne cessitera un portage politique intense du fait du caracte re de rogatoire d?une telle proposition par rapport a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et nouvelles me thodes de travail. Les principaux arguments a faire valoir en faveur de la cre ation d?un SCN sont : ? en termes d?enjeux : o la portée européenne et internationale des permis CITES délivrés (les permis sont des certi- fications administratives de licéité, contrôlés au plan international) et les risques associés de contentieux à l?international; o la prise en compte de plus en plus affirmée des enjeux de préservation de la biodiversité et plus particulièrement de la surexploitation de certaines espèces o les potentiels préjudices commerciaux pour des secteurs économiques majeurs (industrie du luxe, recherche biomédicale, ?) ; o les potentielles distorsions de concurrence engendrées par une non harmonisation des pro- cédures au sein du territoire français ; ? en termes d?objectifs : o améliorer l?efficacité de l?instruction des dossiers CITES caractérisée par une grande techni- cité et une complexité des procédures. Cela implique de concentrer les ressources humaines et renforcer les capacités de pilotage ; o développer une approche intégrée de la CITES (local / international ; instruction / contrôle) pour améliorer les impacts de la CITES ; o à moyen terme, augmenter la productivité de l?instruction des dossiers (perfectionnement de l?application I-Cites, développement de partenariats internationaux?), être en capacité de s?adapter à l?évolution des besoins et accroître le rayonnement de la France quant à la pro- tection des espèces menacées. Un tel portage implique que ce projet de réorganisation relève d?un projet partagé par la DEB et les DREAL / DEAL. Les autres arguments qui peuvent faciliter l?acceptabilite d?une telle proposition sont : ? la possibilité que le « siège » de ce SCN soit localisé en province pour répondre à des besoins d?aménagement du territoire, d?emploi local; ? un tel SCN peut s?appuyer sur les fonctions support des DREAL / DEAL qui accueilleront ce service ou ses antennes territoriales et peut donc être créé à moyens constants (à l?échelle nationale); ? la plasticité d?un SCN susceptible d?élargir son périmètre pour atteindre une masse critique et d?évoluer dans le temps. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 33/72 3.2 Définition de l?organisation cible Quelle que soit l?option retenue, la de finition de l?organisation cible doit porter principalement sur la de finition de la structure d?emplois et le de coupage ge ographique en po les inter-re gionaux ou antennes territoriales. 3.2.1 Le découpage géographique Cette phase devrait e tre conduite en associant fortement les DREAL quant aux crite res conside re s. Pour rappel, la mission recommande de constituer au maximum 3 ou 4 po les ou antennes re gionales pour l?ensemble du territoire français (hors COM). Pour les options SCN et PNT : Choix de la DREAL d?accueil du siège de la future structure unique Le choix de la localisation du « sie ge » d?un SCN ou PNT peut e tre effectue par un appel a candidature pre cisant enjeux, objectifs et crite res de choix aupre s des DREAL. Lors des enque tes et entretiens, seule la DREAL Auvergne-Rho ne-Alpes s?est de clare e candidate pour accueillir le sie ge de la future organisation a Clermont-Ferrand (politique d?ame nagement du territoire en rapport aux anciennes pre fectures de re gion). Toutefois, il semblerait que d?autres DREAL pourraient candidater si les conditions de cre ation de la future structure e taient pre alablement de finies, en particulier les moyens alloue s a la phase de pre figuration. Outre le caracte re volontaire, les crite res qui me ritent d?e tre pris en conside ration pour le choix sont les ressources (ETPT, pyramide des a ges, po les de compe tence), le volume d?activite s CITES (nombre de dossiers instruits, diversite de nature des dossiers), les capacite s d?accueil (locaux, capacite a assurer les fonctions support) ainsi que les facilite s de de placement pour se rendre a Paris et Bruxelles. Me me si la DRIEAT re pond a ces diffe rents crite res, la mission conside re pre fe rable d?e viter de positionner le sie ge en I le-de-France pour des raisons d?ame nagement du territoire (emploi local me me si les effectifs concerne s sont re duits, concentration des centres de de cision?), d?attractivite et ade quation entre la structure d?emploi (80% d?agent de cate gorie C et B) et le niveau de vie local et pour favoriser l?acceptabilite politique d?un SCN. Définition des périmètres et choix des DREAL porteuses pour les antennes territoriales ou pôles inter-régionaux Pour le choix de la localisation des antennes territoriales ou po les inter-re gionaux, il est propose de prendre en conside ration les crite res suivants : (1) l?inte re t de clare par les DREAL, (2) la pre servation des compe tences en privile giant les DREAL disposant d?au moins 2 ETP et (3) dans la mesure du possible, la distribution ge ographique permettant la meilleure couverture du territoire. La mission conside re que la DRIEAT devrait accueillir une antenne re gionale ou un po le interre gional du fait de ses effectifs, du nombre de dossiers traite s et de ses compe tences. Pour la de termination du pe rime tre des antennes ou po les inter-re gionaux, il est pre conise de : ? constituer des pôles ou antennes ayant des volumes d?activité équivalents et disposant a mi- nima de 7 ETPT affectés à une fonction d?instructeur ; ? prendre en considération les partenariats inter-DREAL déjà existants pour l?instruction des dossiers CITES. Exemple de la convention Bretagne ? Pays de Loire (projet d?extension à Centre- Val de Loire) ou Guyane ? Occitanie ; ? considérer les facilités de déplacement en interne aux pôles inter-régionaux ou antennes pour faciliter le management des équipes (surtout pendant la phase de transition) et les relations avec les autres opérateurs territoriaux de la CITES. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 34/72 3.2.2 Une structure matricielle pour renforcer l?attractivité des postes et la performance de la mise en oeuvre de la CITES L?attractivité des postes CITES, composant fondamental de la qualite future d?instruction, est de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts. L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et synergies entre ces diffe rentes missions. C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction, relation avec les autres ope rateurs territoriaux?). Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application I-CITES, de mate rialisation?). 3.2.3 Structure d?emploi Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s. La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) : Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT correspondent à des agents signataires, généralement chefs de service, qui affichent un temps CITES inférieur à 5%. Total : 35,2 ETPT (hors COM) Source du graphique : mission 14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants, l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines, ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant et valorisant leurs apports transversaux. 11,15 17,35 5,5 1,2 Cat. C Cat. B Cat. A PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 35/72 Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A. A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter : ? 1 directeur (cat A+), ? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges pour traitement des dossiers, développement de partenariats?), ? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins- tructeurs, ? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro- ductivité), ? 1 assistant administratif (cat C ou B). La structure finale pourrait alors e tre la suivante : ? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ; ? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation unique) ; ? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine- rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres opérateurs impliqués dans la convention CITES). Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C. Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT instructeur e tait le suivant : Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT » France 3756 France hors COM 3926 Métropole 4226 DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693 DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782 15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 36/72 Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle) et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s. Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume important d?activite , etc. 3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM) Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes. Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11 aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 . Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429, soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France. 16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES. 17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 37/72 3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires 3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon l?option retenue Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4. L?option du service à compétence nationale (SCN) Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : ? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; ? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; ? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. » Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT) Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation. Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de - concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT, activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance d?autres structures analogues. Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi- nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 38/72 3.3.2 Gestion des ressources humaines Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes : ? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans l?instruction des dossiers CITES ; ? pre servation des compe tences. Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps). Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases » La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs modalite s : ? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH dans le cas de restructuration administrative. Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service. ? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible. Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e. ? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations : Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6 DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s. Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3 (c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents concerne s). Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 39/72 Préfiguration et affectation La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL, disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en amont de la re organisation et en particulier : ? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ; ? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD). En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est ne cessaire que les agents soient informe s. ? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions en identifiant les situations les plus a risques RH : Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC (services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et cibles avant toute publication de poste. La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion. Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique. Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion ante rieure, avantages sociaux, droit de remord? Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a particulie rement accompagner. ? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de transition Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 40/72 agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents, la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener. Réduire les risques d?isolement La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s (re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs d?accompagnement). 3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase Phase de préfiguration Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase, d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+). Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022). Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite d?instruction. Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée) L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?) et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies. Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite 18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays). PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 41/72 escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes. A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu. Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite . La mise en visibilité des fonctions supports A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES. Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD). Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins. L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de la manière suivante : Source du graphique : mission Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de la performance Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration 2 à 5 ans Surcoût lie au recrutement d?un pre figurateur Gain de productivité structurels (effet atte nue par renforcement des capacite s de pilotage) Gain de productivité liés à la performance 1 à 2 ans E vo lu ti o n d e s m o y e n s PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 42/72 3.4 Les points de vigilance 3.4.1 Pour chaque option Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre : Option pôles interrégionaux (PIRegS) ? harmonisation nationale ; ? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?. ? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation sur les fonctions CITES) ; ? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de po le inter-re gional ; Option SCN ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ; Option PNT ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ; ? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et internationales ; ? Relations avec les DAC. Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD. 3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature. D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts. Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc : ? non continuite de service ; ? allongement des de lais de traitement. Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I- Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre. Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72 structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions (avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane et la DREAL d?Occitanie. Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires. 3.5 Rédiger une feuille de route de progrès La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens. Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants : ? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES : o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES (et non seulement sur l?instruction) : o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple, mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de contro le pour de finir leurs priorite s. 19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers CITES sur demande motive e de leur part. Réponse de la CNIL, saisie en 2016 : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72 ? Gains de productivite : o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ; o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes de donne es 20; o perfectionnement de l?application I-Cites ; o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation) o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux, le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps). ? Harmonisation des pratiques : o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers? o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes particuliers. ? Politique qualite : o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement? o degre de satisfaction des pe titionnaires. Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma- nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une valeur durable pour leurs parties prenantes ». ? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ; ? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite d?instruction des dossiers CITES 20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72 Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre : Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP - (pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES). Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage. Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour répondre à des besoins urgents. Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets (PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu. PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 46/72 Conclusion La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager. Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et deux, voire trois, antennes re gionales. L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de cette e volution organisationnelle. La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi- objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2) de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu. Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies de moyens dans un second temps seulement. Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un pilotage a distance. Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de compe tences. Isabelle AURICOSTE Frédéric SAUDUBRAY Chargée de mission Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 48/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 49/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 50/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 51/72 Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES Objectifs : ? Actualiser les données RH / CITES ; ? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ; ? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées. Remarque préalable : Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations. Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD. Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf accord de l?intéressé(e). NOM DE LA DIRECTION (REGION) : SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance des documents CITES sont affectés : ? Nom du service / bureau / Pôle : ? Autres missions que CITES assurées par ce service : Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations comple mentaires : Enquête à retourner à : ? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr ? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr PUBLIÉ mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 52/72 RESSOURCES HUMAINES CITES Situation au 1er juillet 2021 Nom Prénom Age Corps Grade Fonction CITES* ETPT CITES Ancienneté CITES Autres fonctions * : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ? Si oui, e quivalent ETPT : Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT : 2017 2018 2019 2020 2021 Personnes Physiques ETPT Commentaires : Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou nombre ETPT : 2022 2023 2024 2025 2026 Personnes Physiques ETPT Commentaires : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72 RELATIONS DE PROXIMITE Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la convention CITES (et en particulier du contrôle) : ? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle (Douanes, OFB..) ? Si oui, o Quels services : o Fréquence : o Objet des rencontres : ? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser- vices de contrôle est : (barrer les mentions inutiles) : o Absolument nécessaire o Moyennement nécessaire o Peu nécessaire o Pas nécessaire du tout Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et services en charge du contro le ? ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con- trôle" ? Relations avec les pétitionnaires : ? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ? ? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen- tiel ? ? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ? Si oui, raisons et fre quence ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72 IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à «marginale»?) [L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu- tion au développement économique?] Commentaires : Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de votre Direction ? (Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...) Commentaires : VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est : (Barrer les mentions inutiles) ? Indispensable ? Souhaitable ? Pas nécessaire Pre ciser les raisons : Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier : (Barrer les mentions inutiles) ? SCN (Service à compétence nationale) ? Pôle national (implanté dans une DREAL) ? Autres : ? Pre ciser les raisons : Quels sont selon vous : ? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ? ? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation- nelle ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72 CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national : ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc- tion » de la nouvelle entité ? (Préciser les raisons) ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ? (Préciser les raisons) ? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ? Commentaires : AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS- TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES (Commentaires libres) PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72 FORCES FAIBLESSES ? Motivation de la majorite des instructeurs ? Coordination de la chaine « instruction ? contro le ? traitement juridique » dans certaines re gions [garante d?une mise en oeuvre efficace de la convention CITES] ? Satisfaction des pe titionnaires par rapport a la qualite de service dans les re gions ayant une activite CITES importante. ? Application I-CITES (de mate rialisation de la proce dure d?instruction, recueil des donne es, possibilite de travail a distance?) ? Ressources humaines consacre es au pilotage national insuffisantes (participation restreinte aux instances europe ennes et internationales, formalisation et capitalisation faible, absence de doctrine, difficulte a re pondre aux sollicitations des organes de gestion locaux?) ? Non optimisation de l?allocation des ressources humaines par rapport aux besoins d?instruction ? He te roge ne ite s re gionales (proce dures et de lais de traitement, vision inte gre e de la CITES, priorisation des dossiers, gestion des RH?) ? Risque d?erreur21 lors de d?instruction (me me si le taux d?erreur n?a pu e tre estime ) OPPORTUNITES MENACES ? Fonctionnement du re seau des instructeurs (me me si informel) ? Compe tences et expe riences acquises par certain(e)s instructeurs(trices) ? Gains de productivite potentiels via l?ame lioration de l?application I- CITES, le partage de donne es avec certains pays? ? Souhait partage par l?ensemble des protagonistes d?une e volution structurelle ? Innovations organisationnelles de veloppe es par certaines DREAL ou DEAL ? Non-respect des engagements de la France o Non continuite de service dans certaines re gions o De gradation de la qualite d?instruction ? De savantage comparatif pour certaines activite s e conomiques (risque de de localisation) ? Gestion des ressources humaines : o Isolement de certains instructeurs (ge ographique et fonctionnel) o Risque de perte de sens (d?une gestion durable de la biodiversite via la re gulation du commerce international vers une gestion administrative des demandes d?autorisation de commerce des ope rateurs e conomiques?.) o Faible plus-value de la majorite des signataires qui consacrent tre s peu de temps a CITES 21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes : ? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés ? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72 SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020 Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020 Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de délivrance des documents CITES23 La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN) ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires juridiques sur ces deux options. I.- le service à compétence nationale (SCN) L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont placés.» L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel. Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en vigueur et risque des sanctions. Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a la coordination des instructions au niveau national. Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission. Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies. Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre compense e par la suppression d?un SCN. Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre du ment justifie . Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. 22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction 23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72 En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : - par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; - par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; - par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement, « Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à l'article 2 du présent décret. » L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention, d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. » L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs. Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale (DMAT). B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet du département du lieu de destination des spécimens. » PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72 Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport et les demandes d?autorisation d?importation. S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de modifier e galement : - l?article R.624-4 du code de l?environnement24; - et l?article R.635-4 du code de l?environnement25. En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation. Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative. L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette option28. 24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie 27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Calédonie 28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020. PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 60/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 61/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 62/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 63/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 64/72 ? Rapport sur la réorganisation administrative CITES Ministère de la Transition écologique ? DEB 2015 ? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et des saisies CITES ? Synthèse 2020 WWF & TRAFFIC 2021, 84 pages ? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées WWF & TRAFFIC ? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des espèces et des espaces : l?utilisation durable Ministère de la Transition écologique 2018, 6 pages ? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction Ministère de l?Action et des comptes publics 20 pages ? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT CGEDD, Rapport n° 010273-01 Novembre 2015, 139 pages ? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER CGEDD, rapport n°006570-01 Janvier 2009, 80 pages Sites internet : ? Présentation CITES https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra ? Site d?information sur l?application CITES : http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ ? Rapport IPBES https://www.ipbes.net/global-assessment ? Communiqué de presse de l?IPBES https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr PUBLIÉ https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre PAPOUIN Mathieu MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres Sous-Directeur 27/05/2021 19/10/2021 DEBAERE Olivier MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres (DGALN / DEB / ET) Adjoint au Sous- Directeur 27/05/2021 19/10/2021 CIAMBELLI Marco MTE / DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite (DGALN / DEB / ET/ET4) Adjoint a la Cheffe de bureau 27/05/2021 31/08/2021 5/10/2021 CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Sous-directeur 14/06/2021 BLANCHON Charles- Guillaume MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Adjoint au Sous- directeur 14/06/2021 MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Chef de bureau 14/06/2021 CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Cheffe de projet 14/06/2021 AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD Sous direction des politiques publiques durables Sous-directeur Ex responsable CITES(DRIEE) 18/06/2021 HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR De partement de la modernisation et de l'animation des re seaux Cheffe du De partement 23/06/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre WEICK Paul DRIEAT IF Direction re gionale et interde partementale Environnement- Ame nagement-Transports Directeur adjoint se curite des transports et de de fense (Po le national « registre VTC ») 5/7/2021 PFEIFFER Daniel STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s Directeur 7/7/2021 VANLAER Herve DREAL GRAND EST Directeur re gional de l?environnemen t, de l?ame nagement et du logement 28/07/2021 PAUL Ludovic DREAL GRAND EST Chef du service eau, biodiversite et paysage 28/07/2021 PLEIS Benoit DREAL GRAND EST Chef du po le espe ces et expertise naturaliste 28/07/2021 17/09/2021 STOCKY Remy DREAL GRAND EST Instructeur et re fe rent technique CITES 28/07/2021 17/09/2021 DENOYEL Louis-Marie DGEC/SCEE/SD5/PNCEE Po le national des certificats d'e conomies d'e nergie Chef du PNCEE 28/07/2021 OURY Jean-Luc DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Chef du PNTTD 26/08/2021 VIGNON Christine DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Adjointe au Chef du PNTTD 26/08 :2021 ANDRE Sylvie MTE/DGITM/DST/TR Sous-Direction des transports routiers Sous Directrice 27/08/2021 COLON Isabelle MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Sous Directrice 13/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre LEHMAN Marie MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Adjointe a la Sous Directrice 13/09/2021 STEINER Jacques MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Chef de bureau 13/09/2021 QUIBY Myriam MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Charge e d?e tudes juridiques 13/09/2021 VILAIN Sarah DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 AUBERT Manon DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 CHARLIER Anne- Françoise DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 BOTTE Daniel DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021 MENOU Mathieu DEAL de la Re union Chef du Service eau et biodiversite 28/09/2021 BRACCO Isabelle DEAL de la Re union Cheffe de l?unite Biodiversite 28/09/2021 BERG Patrick DREAL Occitanie Directeur re gional 29/09/2021 FOREST Se bastien DREAL Occitanie Directeur re gional adjoint 29/09/2021 SCHEYER Laurent DREAL Occitanie / Direction e cologie Directeur de l?e cologie 29/09/2021 DANEDE David DREAL Occitanie / Direction e cologie / De partement Biodiversite / Division Chef du bureau CITES 29/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre biodiversite , Montagne et Atlantique GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021 RAMBAUD Lucile DRIEAT / SNP Service Nature et paysage Cheffe du service nature et paysage 5/10/2021 MOREIRA- PELLET Bastien DRIEAT / SNP / DFFS De partement Faune et Flore Sauvages Chef du de partement 5/10/2021 SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS Coordinateur ? re fe rent CITES 5/10/2021 BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 SAULNIER Natacha DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e de mission CITES 5/10/2021 GRIESHEIMER Me roe DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e des proce dures CITES 5/10/2021 REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine Directeur adjoint 6/10/2021 CYTERMANN Fabrice DREAL Nouvelle-Aquitaine / Service Patrimoine naturel Chef du service 6/10/2021 GUINAUDEAU Maylis DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Coordination e quipe CITES 6/10/2021 15/10/2021 LESTOILLE Jean-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte Directeur re gional 7/10/2021 COLLIN-HUET Marie-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte / Service Biodiversite , Eau et Patrimoine Cheffe du service BEP 7/10/2021 LEMAIRE Elisabeth DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / De partement Biodiversite Cheffe adjointe DB 7/10/2021 POLITO Dominique DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / DB / Po le conservation et strate gie Charge e de mission CITES 7/10/2021 DENEUVY Jean-Philippe DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes Directeur re gional 7/10/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GRAVIER Marie- He le ne DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes / Service Eau, Hydroe lectricite et Nature Cheffe du service EHN 7/10/2021 BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire Directeur re gional 8/10/2021 CADIC Sandrine DREAL Centre - Val de Loire Directrice adjointe 8/10/2021 CARTIER Johnny DREAL Centre - Val de Loire / service eau, biodiversite , risques naturels et Loire Chef du service SEBRINAL 8/10/2021 COLAS Se bastien DREAL Centre - Val de Loire / SEBRINAL / DB / Unite gestion des espaces naturels et CITES Chef de l?unite UGENCI 8/10/021 PELLETANGE Julien DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / De partement biodiversite , espe ces et connaissances Chef du de partement 15/10/2021 GERARD Laurence DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 ZANARDELLI Ste phanie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 PAIN Virgnie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN Assistante SPN et appui CITES 15/10/2021 HINDERMEYER Xavier DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Chef du SRPN 27/10/2021 CONAN Laurence DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Instructrice CITES + Secre tariat CSRPN 27/10/2021 ARDISSON Emmanuelle DREAL Bretagne/SPN/BGP/BIO Responsable CITES 27/10/2021 AMBLARD Fre de ric AMBLARD S.A. Pre sident Directeur Ge ne ral 9 /11/2021 GAZULL Pierre-Yves HERMES Directeur Transport et douane 10/11/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GARRY Viviane HERMES Direction des Services aux Clients Responsable Cel- lule CITES et Projets Régle- mentaires Direction des Ser- vices aux Clients 10/11/2021 BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL Responsable Douanes et re glementation 10/11/2021 MARDON Dimitri BIOPRIM Directeur technique 15/11/2021 RETIERE Laurent Office Français de la Biodiversite Re fe rent re gional CITES Faune sauvage captive (Occitanie) 09/12/2021 BAUTISTA Ste phan Office Français de la Biodiversite Re fe rent police Service de partemental de la Haute- Garonne 09/12/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72 Acronyme Signification APA Acce s et Partage des Avantages CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites CIC Certificat intracommunautaire CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora (Convention de Washington) COM Collectivite d?outre-Mer DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la Protection des Populations DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de l?Ame nagement et des Transports DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer EEE Espe ces exotiques envahissantes ETP Equivalent Temps Plein ETPT Equivalent Temps Plein Travaille ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services MTE Ministe re de la Transition e cologique OFB Office français de la biodiversite ONG Organisation Non Gouvernementale PIRegS Po les Inter-Re gionaux PNT Po le National Territorialise PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets RBUE Re glement Bois de l?union europe enne SCN Service a Compe tence Nationale STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network (re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage= UE Union europe enne UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring Centre VTC Voiture de Transport avec Chauffeur PUBLIÉ Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports » PUBLIÉ http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html  Sommaire  Résumé  Liste des recommandations  Introduction  1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités  2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre réduit ?  3 Les conditions de mise en oeuvre  Conclusion  Annexes (ATTENTION: OPTION icielle pour renforcer l?attractivité des postes et la performance de la mise en oeuvre de la CITES L?attractivité des postes CITES, composant fondamental de la qualite future d?instruction, est de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts. L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et synergies entre ces diffe rentes missions. C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction, relation avec les autres ope rateurs territoriaux?). Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application I-CITES, de mate rialisation?). 3.2.3 Structure d?emploi Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s. La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) : Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT correspondent à des agents signataires, généralement chefs de service, qui affichent un temps CITES inférieur à 5%. Total : 35,2 ETPT (hors COM) Source du graphique : mission 14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants, l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines, ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant et valorisant leurs apports transversaux. 11,15 17,35 5,5 1,2 Cat. C Cat. B Cat. A PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 35/72 Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A. A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter : ? 1 directeur (cat A+), ? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges pour traitement des dossiers, développement de partenariats?), ? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins- tructeurs, ? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro- ductivité), ? 1 assistant administratif (cat C ou B). La structure finale pourrait alors e tre la suivante : ? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ; ? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation unique) ; ? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine- rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres opérateurs impliqués dans la convention CITES). Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C. Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT instructeur e tait le suivant : Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT » France 3756 France hors COM 3926 Métropole 4226 DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693 DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782 15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 36/72 Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle) et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s. Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume important d?activite , etc. 3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM) Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes. Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11 aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 . Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429, soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France. 16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES. 17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 37/72 3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires 3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon l?option retenue Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4. L?option du service à compétence nationale (SCN) Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : ? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; ? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; ? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. » Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT) Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation. Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de - concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT, activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance d?autres structures analogues. Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi- nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 38/72 3.3.2 Gestion des ressources humaines Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes : ? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans l?instruction des dossiers CITES ; ? pre servation des compe tences. Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps). Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases » La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs modalite s : ? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH dans le cas de restructuration administrative. Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service. ? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible. Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e. ? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations : Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6 DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s. Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3 (c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents concerne s). Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 39/72 Préfiguration et affectation La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL, disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en amont de la re organisation et en particulier : ? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ; ? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD). En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est ne cessaire que les agents soient informe s. ? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions en identifiant les situations les plus a risques RH : Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC (services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et cibles avant toute publication de poste. La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion. Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique. Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion ante rieure, avantages sociaux, droit de remord? Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a particulie rement accompagner. ? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de transition Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 40/72 agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents, la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener. Réduire les risques d?isolement La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s (re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs d?accompagnement). 3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase Phase de préfiguration Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase, d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+). Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022). Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite d?instruction. Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée) L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?) et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies. Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite 18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays). PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 41/72 escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes. A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu. Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite . La mise en visibilité des fonctions supports A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES. Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD). Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins. L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de la manière suivante : Source du graphique : mission Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de la performance Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration 2 à 5 ans Surcoût lie au recrutement d?un pre figurateur Gain de productivité structurels (effet atte nue par renforcement des capacite s de pilotage) Gain de productivité liés à la performance 1 à 2 ans E vo lu ti o n d e s m o y e n s PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 42/72 3.4 Les points de vigilance 3.4.1 Pour chaque option Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre : Option pôles interrégionaux (PIRegS) ? harmonisation nationale ; ? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?. ? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation sur les fonctions CITES) ; ? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de po le inter-re gional ; Option SCN ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ; Option PNT ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ; ? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et internationales ; ? Relations avec les DAC. Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD. 3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature. D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts. Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc : ? non continuite de service ; ? allongement des de lais de traitement. Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I- Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre. Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72 structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions (avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane et la DREAL d?Occitanie. Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires. 3.5 Rédiger une feuille de route de progrès La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens. Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants : ? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES : o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES (et non seulement sur l?instruction) : o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple, mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de contro le pour de finir leurs priorite s. 19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers CITES sur demande motive e de leur part. Réponse de la CNIL, saisie en 2016 : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72 ? Gains de productivite : o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ; o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes de donne es 20; o perfectionnement de l?application I-Cites ; o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation) o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux, le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps). ? Harmonisation des pratiques : o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers? o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes particuliers. ? Politique qualite : o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement? o degre de satisfaction des pe titionnaires. Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma- nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une valeur durable pour leurs parties prenantes ». ? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ; ? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite d?instruction des dossiers CITES 20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72 Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre : Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP - (pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES). Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage. Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour répondre à des besoins urgents. Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets (PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu. PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 46/72 Conclusion La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager. Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et deux, voire trois, antennes re gionales. L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de cette e volution organisationnelle. La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi- objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2) de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu. Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies de moyens dans un second temps seulement. Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un pilotage a distance. Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de compe tences. Isabelle AURICOSTE Frédéric SAUDUBRAY Chargée de mission Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 48/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 49/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 50/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 51/72 Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES Objectifs : ? Actualiser les données RH / CITES ; ? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ; ? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées. Remarque préalable : Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations. Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD. Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf accord de l?intéressé(e). NOM DE LA DIRECTION (REGION) : SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance des documents CITES sont affectés : ? Nom du service / bureau / Pôle : ? Autres missions que CITES assurées par ce service : Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations comple mentaires : Enquête à retourner à : ? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr ? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr PUBLIÉ mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 52/72 RESSOURCES HUMAINES CITES Situation au 1er juillet 2021 Nom Prénom Age Corps Grade Fonction CITES* ETPT CITES Ancienneté CITES Autres fonctions * : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ? Si oui, e quivalent ETPT : Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT : 2017 2018 2019 2020 2021 Personnes Physiques ETPT Commentaires : Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou nombre ETPT : 2022 2023 2024 2025 2026 Personnes Physiques ETPT Commentaires : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72 RELATIONS DE PROXIMITE Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la convention CITES (et en particulier du contrôle) : ? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle (Douanes, OFB..) ? Si oui, o Quels services : o Fréquence : o Objet des rencontres : ? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser- vices de contrôle est : (barrer les mentions inutiles) : o Absolument nécessaire o Moyennement nécessaire o Peu nécessaire o Pas nécessaire du tout Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et services en charge du contro le ? ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con- trôle" ? Relations avec les pétitionnaires : ? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ? ? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen- tiel ? ? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ? Si oui, raisons et fre quence ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72 IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à «marginale»?) [L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu- tion au développement économique?] Commentaires : Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de votre Direction ? (Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...) Commentaires : VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est : (Barrer les mentions inutiles) ? Indispensable ? Souhaitable ? Pas nécessaire Pre ciser les raisons : Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier : (Barrer les mentions inutiles) ? SCN (Service à compétence nationale) ? Pôle national (implanté dans une DREAL) ? Autres : ? Pre ciser les raisons : Quels sont selon vous : ? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ? ? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation- nelle ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72 CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national : ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc- tion » de la nouvelle entité ? (Préciser les raisons) ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ? (Préciser les raisons) ? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ? Commentaires : AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS- TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES (Commentaires libres) PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72 FORCES FAIBLESSES ? Motivation de la majorite des instructeurs ? Coordination de la chaine « instruction ? contro le ? traitement juridique » dans certaines re gions [garante d?une mise en oeuvre efficace de la convention CITES] ? Satisfaction des pe titionnaires par rapport a la qualite de service dans les re gions ayant une activite CITES importante. ? Application I-CITES (de mate rialisation de la proce dure d?instruction, recueil des donne es, possibilite de travail a distance?) ? Ressources humaines consacre es au pilotage national insuffisantes (participation restreinte aux instances europe ennes et internationales, formalisation et capitalisation faible, absence de doctrine, difficulte a re pondre aux sollicitations des organes de gestion locaux?) ? Non optimisation de l?allocation des ressources humaines par rapport aux besoins d?instruction ? He te roge ne ite s re gionales (proce dures et de lais de traitement, vision inte gre e de la CITES, priorisation des dossiers, gestion des RH?) ? Risque d?erreur21 lors de d?instruction (me me si le taux d?erreur n?a pu e tre estime ) OPPORTUNITES MENACES ? Fonctionnement du re seau des instructeurs (me me si informel) ? Compe tences et expe riences acquises par certain(e)s instructeurs(trices) ? Gains de productivite potentiels via l?ame lioration de l?application I- CITES, le partage de donne es avec certains pays? ? Souhait partage par l?ensemble des protagonistes d?une e volution structurelle ? Innovations organisationnelles de veloppe es par certaines DREAL ou DEAL ? Non-respect des engagements de la France o Non continuite de service dans certaines re gions o De gradation de la qualite d?instruction ? De savantage comparatif pour certaines activite s e conomiques (risque de de localisation) ? Gestion des ressources humaines : o Isolement de certains instructeurs (ge ographique et fonctionnel) o Risque de perte de sens (d?une gestion durable de la biodiversite via la re gulation du commerce international vers une gestion administrative des demandes d?autorisation de commerce des ope rateurs e conomiques?.) o Faible plus-value de la majorite des signataires qui consacrent tre s peu de temps a CITES 21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes : ? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés ? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72 SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020 Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020 Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de délivrance des documents CITES23 La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN) ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires juridiques sur ces deux options. I.- le service à compétence nationale (SCN) L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont placés.» L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel. Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en vigueur et risque des sanctions. Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a la coordination des instructions au niveau national. Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission. Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies. Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre compense e par la suppression d?un SCN. Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre du ment justifie . Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. 22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction 23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72 En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : - par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; - par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; - par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement, « Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à l'article 2 du présent décret. » L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention, d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. » L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs. Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale (DMAT). B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet du département du lieu de destination des spécimens. » PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72 Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport et les demandes d?autorisation d?importation. S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de modifier e galement : - l?article R.624-4 du code de l?environnement24; - et l?article R.635-4 du code de l?environnement25. En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation. Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative. L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette option28. 24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie 27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Calédonie 28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020. PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 60/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 61/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 62/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 63/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 64/72 ? Rapport sur la réorganisation administrative CITES Ministère de la Transition écologique ? DEB 2015 ? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et des saisies CITES ? Synthèse 2020 WWF & TRAFFIC 2021, 84 pages ? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées WWF & TRAFFIC ? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des espèces et des espaces : l?utilisation durable Ministère de la Transition écologique 2018, 6 pages ? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction Ministère de l?Action et des comptes publics 20 pages ? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT CGEDD, Rapport n° 010273-01 Novembre 2015, 139 pages ? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER CGEDD, rapport n°006570-01 Janvier 2009, 80 pages Sites internet : ? Présentation CITES https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra ? Site d?information sur l?application CITES : http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ ? Rapport IPBES https://www.ipbes.net/global-assessment ? Communiqué de presse de l?IPBES https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr PUBLIÉ https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre PAPOUIN Mathieu MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres Sous-Directeur 27/05/2021 19/10/2021 DEBAERE Olivier MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres (DGALN / DEB / ET) Adjoint au Sous- Directeur 27/05/2021 19/10/2021 CIAMBELLI Marco MTE / DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite (DGALN / DEB / ET/ET4) Adjoint a la Cheffe de bureau 27/05/2021 31/08/2021 5/10/2021 CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Sous-directeur 14/06/2021 BLANCHON Charles- Guillaume MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Adjoint au Sous- directeur 14/06/2021 MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Chef de bureau 14/06/2021 CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Cheffe de projet 14/06/2021 AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD Sous direction des politiques publiques durables Sous-directeur Ex responsable CITES(DRIEE) 18/06/2021 HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR De partement de la modernisation et de l'animation des re seaux Cheffe du De partement 23/06/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre WEICK Paul DRIEAT IF Direction re gionale et interde partementale Environnement- Ame nagement-Transports Directeur adjoint se curite des transports et de de fense (Po le national « registre VTC ») 5/7/2021 PFEIFFER Daniel STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s Directeur 7/7/2021 VANLAER Herve DREAL GRAND EST Directeur re gional de l?environnemen t, de l?ame nagement et du logement 28/07/2021 PAUL Ludovic DREAL GRAND EST Chef du service eau, biodiversite et paysage 28/07/2021 PLEIS Benoit DREAL GRAND EST Chef du po le espe ces et expertise naturaliste 28/07/2021 17/09/2021 STOCKY Remy DREAL GRAND EST Instructeur et re fe rent technique CITES 28/07/2021 17/09/2021 DENOYEL Louis-Marie DGEC/SCEE/SD5/PNCEE Po le national des certificats d'e conomies d'e nergie Chef du PNCEE 28/07/2021 OURY Jean-Luc DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Chef du PNTTD 26/08/2021 VIGNON Christine DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Adjointe au Chef du PNTTD 26/08 :2021 ANDRE Sylvie MTE/DGITM/DST/TR Sous-Direction des transports routiers Sous Directrice 27/08/2021 COLON Isabelle MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Sous Directrice 13/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre LEHMAN Marie MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Adjointe a la Sous Directrice 13/09/2021 STEINER Jacques MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Chef de bureau 13/09/2021 QUIBY Myriam MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Charge e d?e tudes juridiques 13/09/2021 VILAIN Sarah DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 AUBERT Manon DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 CHARLIER Anne- Françoise DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 BOTTE Daniel DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021 MENOU Mathieu DEAL de la Re union Chef du Service eau et biodiversite 28/09/2021 BRACCO Isabelle DEAL de la Re union Cheffe de l?unite Biodiversite 28/09/2021 BERG Patrick DREAL Occitanie Directeur re gional 29/09/2021 FOREST Se bastien DREAL Occitanie Directeur re gional adjoint 29/09/2021 SCHEYER Laurent DREAL Occitanie / Direction e cologie Directeur de l?e cologie 29/09/2021 DANEDE David DREAL Occitanie / Direction e cologie / De partement Biodiversite / Division Chef du bureau CITES 29/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre biodiversite , Montagne et Atlantique GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021 RAMBAUD Lucile DRIEAT / SNP Service Nature et paysage Cheffe du service nature et paysage 5/10/2021 MOREIRA- PELLET Bastien DRIEAT / SNP / DFFS De partement Faune et Flore Sauvages Chef du de partement 5/10/2021 SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS Coordinateur ? re fe rent CITES 5/10/2021 BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 SAULNIER Natacha DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e de mission CITES 5/10/2021 GRIESHEIMER Me roe DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e des proce dures CITES 5/10/2021 REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine Directeur adjoint 6/10/2021 CYTERMANN Fabrice DREAL Nouvelle-Aquitaine / Service Patrimoine naturel Chef du service 6/10/2021 GUINAUDEAU Maylis DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Coordination e quipe CITES 6/10/2021 15/10/2021 LESTOILLE Jean-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte Directeur re gional 7/10/2021 COLLIN-HUET Marie-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte / Service Biodiversite , Eau et Patrimoine Cheffe du service BEP 7/10/2021 LEMAIRE Elisabeth DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / De partement Biodiversite Cheffe adjointe DB 7/10/2021 POLITO Dominique DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / DB / Po le conservation et strate gie Charge e de mission CITES 7/10/2021 DENEUVY Jean-Philippe DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes Directeur re gional 7/10/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GRAVIER Marie- He le ne DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes / Service Eau, Hydroe lectricite et Nature Cheffe du service EHN 7/10/2021 BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire Directeur re gional 8/10/2021 CADIC Sandrine DREAL Centre - Val de Loire Directrice adjointe 8/10/2021 CARTIER Johnny DREAL Centre - Val de Loire / service eau, biodiversite , risques naturels et Loire Chef du service SEBRINAL 8/10/2021 COLAS Se bastien DREAL Centre - Val de Loire / SEBRINAL / DB / Unite gestion des espaces naturels et CITES Chef de l?unite UGENCI 8/10/021 PELLETANGE Julien DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / De partement biodiversite , espe ces et connaissances Chef du de partement 15/10/2021 GERARD Laurence DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 ZANARDELLI Ste phanie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 PAIN Virgnie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN Assistante SPN et appui CITES 15/10/2021 HINDERMEYER Xavier DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Chef du SRPN 27/10/2021 CONAN Laurence DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Instructrice CITES + Secre tariat CSRPN 27/10/2021 ARDISSON Emmanuelle DREAL Bretagne/SPN/BGP/BIO Responsable CITES 27/10/2021 AMBLARD Fre de ric AMBLARD S.A. Pre sident Directeur Ge ne ral 9 /11/2021 GAZULL Pierre-Yves HERMES Directeur Transport et douane 10/11/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GARRY Viviane HERMES Direction des Services aux Clients Responsable Cel- lule CITES et Projets Régle- mentaires Direction des Ser- vices aux Clients 10/11/2021 BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL Responsable Douanes et re glementation 10/11/2021 MARDON Dimitri BIOPRIM Directeur technique 15/11/2021 RETIERE Laurent Office Français de la Biodiversite Re fe rent re gional CITES Faune sauvage captive (Occitanie) 09/12/2021 BAUTISTA Ste phan Office Français de la Biodiversite Re fe rent police Service de partemental de la Haute- Garonne 09/12/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72 Acronyme Signification APA Acce s et Partage des Avantages CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites CIC Certificat intracommunautaire CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora (Convention de Washington) COM Collectivite d?outre-Mer DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la Protection des Populations DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de l?Ame nagement et des Transports DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer EEE Espe ces exotiques envahissantes ETP Equivalent Temps Plein ETPT Equivalent Temps Plein Travaille ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services MTE Ministe re de la Transition e cologique OFB Office français de la biodiversite ONG Organisation Non Gouvernementale PIRegS Po les Inter-Re gionaux PNT Po le National Territorialise PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets RBUE Re glement Bois de l?union europe enne SCN Service a Compe tence Nationale STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network (re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage= UE Union europe enne UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring Centre VTC Voiture de Transport avec Chauffeur PUBLIÉ Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports » PUBLIÉ http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html Sommaire Résumé Liste des recommandations Introduction 1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités 2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre réduit ? 3 Les conditions de mise en oeuvre Conclusion Annexes INVALIDE) (ATTENTION: OPTION de termine e en grande partie par la diversite des fonctions a assumer (position clairement exprime e par l?ensemble des instructeurs rencontre s) et par le sens donne au me tier d?instructeur ; ce dernier e tant renforce par une vision inte gre e de la CITES et de ses impacts. L?efficacité de la mise en oeuvre de la CITES est bien e videmment de termine e par la qualite de chacune des missions y contribuant (instruction, contro le?) mais aussi par la qualite des articulations et synergies entre ces diffe rentes missions. C?est pourquoi, la mission conside re pre fe rable d?e viter une approche segmente e qui consisterait a spe cialiser les agents CITES par type de dossier ou spe cimen ou par type de fonction (instruction, relation avec les autres ope rateurs territoriaux?). Conside rant en outre la taille de la future structure, la mission pre conise donc la mise en oeuvre d?une organisation matricielle14 en maintenant une certaine polyvalence pour les postes d?instructeur et en de finissant et nommant des re fe rents the matiques (ivoire, animaux vivants, maroquinerie?), des correspondants ge ographiques (relations avec les partenaires d?un territoire particulier) ou encore des responsables de projets d?actions transversales de progre s (politique qualite , ame lioration application I-CITES, de mate rialisation?). 3.2.3 Structure d?emploi Le taux de re ponse a l?enque te est faible pour les collectivite s d?outre-mer (COM) et la situation des COM diffe re en termes d?affectation des agents, aussi seuls les agents hors COM (c?est-a -dire en me tropole ou dans les DROM) sont ici conside re s. La structure d?emploi actuelle, hors COM, est la suivante (en ETPT) : Sur 6,7 ETPT de cat. A, 1,2 ETPT correspondent à des agents signataires, généralement chefs de service, qui affichent un temps CITES inférieur à 5%. Total : 35,2 ETPT (hors COM) Source du graphique : mission 14 Alors qu?une approche dite purement « divisionnelle » structure l?organisation par centres cloisonne s de responsabilite s et de compe tences distinctes et parait approprie e a une organisation disposant d?effectifs et de moyens d?expertise centralise s importants, l?organisation matricielle permet au regard d?enjeux de forte coordination et de pilotage « projet », de trouver le bon e quilibre entre une hie rarchie ope rationnelle ( agents ope rationnels affecte s dans une me me division) et un pilotage fonctionnel : agents ayant en plus de leurs fonctions ope rationnelles au sein de la division une responsabilite transversale (contro le qualite , ressources humaines, ro le de re fe rent pilote sur tel ou tel the me?). Ce type d?organisation peut pre senter aussi l?avantage de motiver les agents en identifiant et valorisant leurs apports transversaux. 11,15 17,35 5,5 1,2 Cat. C Cat. B Cat. A PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 35/72 Le renforcement des capacite s de pilotage implique de renforcer la dotation RH de la future direction de SCN ou PNT compare e a la dotation actuelle de la cellule nationale inte gre e au bureau ET4 et compose e actuellement de 3,15 ETPT dont 2,15 ETPT de cat. A. A terme15, la direction de la structure unique devrait comporter : ? 1 directeur (cat A+), ? 1 directeur adjoint chargé des relations internationales (cat A+) : représentation, échanges pour traitement des dossiers, développement de partenariats?), ? 2 experts CITES (Cat A) en charge de l?appui aux services instructeurs, la formation des ins- tructeurs, ? 1 chef de projet application I-Cites (chargé de la mise à jour de l?application en fonction de l?évolution des règlementations et surtout de développement pour permettre des gains de pro- ductivité), ? 1 assistant administratif (cat C ou B). La structure finale pourrait alors e tre la suivante : ? Direction service : 2 A+, 3 A, 1 B ou C ; ? Responsable d?antenne territoriale : 4 A/B (cette fonction pouvant également être mutualisée pour certains agents avec la fonction d?expert CITES rattachée à la direction de l?organisation unique) ; ? Instructeurs : 25 B/C dont des référents thématiques nationaux (animaux vivants, maroquine- rie, ivoire, etc.) et des référents régionaux (pour assurer des liens privilégiés avec les autres opérateurs impliqués dans la convention CITES). Conside rant que 2 responsables d?antenne seraient des agents de cat A, que 15 instructeurs seraient des agents de cate gorie B et que l?assistant administratif serait de cate gorie B, la structure d?emploi serait alors la suivante : 2 A+, 5 A, 18 B et 10 C. Si on se re fe re au nombre de dossiers instruits en 2019 (soit 126581 dossiers), une telle structure d?emploi signifierait le traitement, en moyenne, de 4685 dossiers CITES par ETPT d?instructeur (calcul effectue en conside rant 25 instructeurs a temps complet et les chefs d?antenne a mi-temps sur la fonction d?instruction). En comparaison, en 2019, le nombre moyen de dossier instruit par ETPT instructeur e tait le suivant : Périmètre de calcul Ratio « nombre de dossiers instruits / ETPT » France 3756 France hors COM 3926 Métropole 4226 DREAL ayant au moins 2 ETP d?instructeurs 4693 DREAL ayant au moins 2,5 ETP d?instructeurs 5782 15 Il s?agit d?une structure cible. Lors de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation, cette structure pourra faire l?objet d?adaptations afin de faciliter la pre servation des compe tences. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 36/72 Une telle organisation impliquerait donc un gain de productivite de l?ordre de 10 %16 pour l?instruction des dossiers. Cette e volution semble tout a fait cohe rente avec les gains structurel (e conomie d?e chelle) et manage rial (formalisation, de finition de doctrine, etc.) escompte s. Apre s une phase d?appropriation de la nouvelle organisation, des gains de productivite plus importants seront possibles. A ce stade, ils sont encore difficiles a quantifier car ils de pendront de l?ame lioration du niveau d?expertise des agents (facilite e par l?inte gration dans des collectifs, une affectation a temps complet?), des ame liorations apporte es a l?application I-Cites, d?e ventuelles simplifications de proce dures, de potentiels transfert de charge d?activite vers les pe titionnaires ayant un volume important d?activite , etc. 3.2.4 Particularités des collectivités d?outre-mer (COM) Du fait des de lais impartis, la mission n?a pas pu analyser la situation particulie re de chaque collectivite d?outre-mer. En effet, l?organisation administrative et les pouvoirs de die s sont spe cifiques a chaque COM ou type de COM. De ce fait, les possibilite s d?inte grer l?activite CITES des COM dans une structure nationale unique sont variables et peuvent s?ave rer complexes. Par exemple, pour la Nouvelle-Cale donie, il apparaî t que la CITES est applicable dans la mesure ou aucune disposition expresse n?a exclu cette collectivite de son champ d?application. Ne anmoins, au regard de la re partition des compe tences ope re es par la loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, c?est la Nouvelle-Cale donie qui est compe tente pour de livrer les certificats CITES et pour adopter les dispositions re glementaires ne cessaires a sa bonne mise en oeuvre au niveau local, les dispositifs le gislatif et re glementaire nationaux n?e tant pas applicables sur le territoire. Les dispositions de la CITES ont e te ainsi transpose es en droit local par de libe ration du congre s (de libe ration n°147 du 11 aou t 2016), les permis e tant jusqu?alors instruits par les services de l?Etat en Nouvelle-Cale donie17 . Ce sujet devra donc e tre traite pendant la phase de pre figuration en relation avec la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM.) Quoiqu?il en soit, ceci ne remet pas en cause les diffe rentes solutions pre conise es puisqu?en 2019, le nombre de dossiers instruits par les COM (hors DROM) e tait e gal a 429, soit 0,34% du nombre de dossiers CITES instruits en France. 16 La mission considère que le niveau de productivité de référence à prendre en considération est celui calculé à l?échelle de la métropole. En effet, en conside rant ce pe rime tre de calcul, cela permet, a la fois, de prendre en compte une assez grande variabilite de situations et de gommer l?effet de re duction de la productivite lie aux organes de gestion de taille tre s re duite (cas des DROM et COM). Quant a la productivite calcule e pour les organes de gestion disposant de plus de 2,5 ETP, elle ne peut pas e tre conside re e de manie re re aliste comme un objectif a atteindre du fait que les principaux organes de gestion alors pris en conside ration sont caracte rise s par un nombre important de dossiers de type « maroquinerie » qui exigent un temps de travail infe rieur au temps moyen consacre par dossier CITES. 17 La re glementation est aujourd?hui en place sur les bases de trois arre te s d?application (n°2019-1177/GNC) portant de signation du service administratif compe tent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Cale donie n°2020-1121/GNC de finissant les annexes I, II et III de la CITES pour la Nouvelle-Cale donie ; n°209-179/GNC portant de signation de l?autorite scientifique COTES pour la Nouvelle-Cale donie). Cf. Note 328 de la DAFE (2020) en annexe n°5. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 37/72 3.3 Les principales démarches à suivre et moyens nécessaires 3.3.1 Les démarches juridiques : une complexité plus ou moins grande selon l?option retenue Les principaux éléments mentionnés ci-dessous sont extraits de la note établie par la direction des affaires juridiques (DAJ) du ministère de la Transition écologique en décembre 2020 relative aux possibilités et démarches juridiques à entreprendre pour chacune des deux options de création d?une structure unique de gestion des dossiers CITES. Cf. note en annexe n°4. L?option du service à compétence nationale (SCN) Si cette option est retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le SCN, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut alors be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : ? par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; ? par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; ? par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. » Enfin, les agents volontaires ayant en charge l?instruction de ces permis dans les DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- L?option du pôle national territorialisé dans une DREAL (PNT) Selon la DAJ, un po le national au sein d?une DREAL ne peut e tre cre e en l?e tat de la re glementation. Pour le cre er, il serait ne cessaire de prendre, sous re serve de l?accord pre alable des services du premier ministre, un de cret en conseil des ministres de niveau e quivalent au de cret de 1997 modifie sur la de - concentration. Cette solution a e te applique e pour effectuer le transfert de la gestion du registre des exploitants VTC de la sous-direction des transports routiers de la direction des infrastructures des transports de la DGITM vers le service transport de la DRIEAT. Ce po le national territorialise a e te mis en oeuvre dans un contexte particulier (politique affirme e de de concentration, cre ation de la DRIEAT, activite concerne e fortement concentre e ge ographiquement). La mission n?a pas eu connaissance d?autres structures analogues. Le conseil d?Etat (section des travaux publics) a confirme la ne cessite d?un de cret en conseil des mi- nistres et d?un de cret en conseil d?Etat. Cette double de marche implique un allongement des de lais et ne cessite que les services concerne s prennent tre s rapidement contact avec les services du premier ministre (SGG) pour inscrire ce besoin en amont dans l?agenda de s lors que l?option serait retenue. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 38/72 3.3.2 Gestion des ressources humaines Sur le plan de la gestion des ressources humaines, la cre ation d?une structure unique de gestion des dossiers CITES doit e tre base e sur 2 principes : ? pas de mobilite ge ographique obligatoire pour les agents actuellement investis dans l?instruction des dossiers CITES ; ? pre servation des compe tences. Ceci est d?autant plus important que l?acquisition des compe tences ne cessaires a l?instruction des dossiers CITES exige plusieurs anne es. Toutefois, la majorite des instructeurs CITES ne souhaitant pas effectuer de mobilite ge ographique, une telle re organisation va se traduire par une recomposition partielle des ressources humaines, ce qui constitue une opportunite (adaptation des compe tences aux besoins) et une menace (ne cessite d?accompagnement des personnels privile giant une autre activite au sein des DREAL / DEAL, risque de fuite de compe tences dans un premier temps). Une transition « rapide et monophasée » ou « progressive et bi-phases » La transition de la situation actuelle a la structure unique peut e tre envisage e selon plusieurs modalite s : ? Option 1 : re organisation en une seule e tape selon les modalite s classiques de gestion des RH dans le cas de restructuration administrative. Cela revient a ge rer simultane ment la cre ation juridique de la structure, l?affectation des agents et le regroupement ge ographique. Une telle de marche pre sente l?avantage the orique de parvenir a la structure cible tre s rapidement. Toutefois elle ne cessite une excellente anticipation des obstacles a lever et pre sente un fort risque de pertes de compe tences et de non continuite de service. ? Option 2 : re organisation en deux e tapes en affectant les agents qui le souhaitent a la structure unique tout en conservant leur localisation ge ographique et proce der ensuite progressivement a un regroupement ge ographique pour atteindre l?organisation cible. Une telle de marche, envisageable sur une pe riode de 2 a 5 ans, pre sente l?inconve nient de retarder l?atteinte de l?organisation cible. Toutefois son caracte re progressif permettrait de re duire les risques de dysfonctionnement et de non continuite de service, d?offrir plus d?opportunite de reclassement pour les agents qui le souhaiteraient (sous re serve de maintien dans leur zone de gouvernance re gionale d?origine) et d?assurer plus facilement la formation des agents nouvellement affecte s a la CITES. D?autre part, cela faciliterait la gestion de la transition dans les DREAL / DEAL ou les agents pourraient faire valoir leur droit a la retraite pendant la pe riode conside re e. ? Option 3 : situation interme diaire qui consisterait a assurer la transition selon la seconde modalite tout en re duisant de s le de part le nombre de localisations : Par exemple, l?activite CITES ne serait pas maintenue dans les DREALS/ DEAL ou le volume d?activite est re duit et ou aucun agent n?est affecte majoritairement a la CITES (ce qui pourrait concerner 5 ou 6 DREAL / DEAL), en accord avec les DREAL / DEALS et agents concerne s. Conside rant les risques de perte de compe tence, de non-continuite de service, et la dure e ne cessaire pour assurer la formation d?un instructeur CITES, la mission recommande de privile gier l?option 3 (c?est-a -dire une transition progressive en 2 phases tout en re duisant le nombre de localisation de s la cre ation de la structure unique, re duction base e sur l?accord des DREAL /DEAL et des agents concerne s). Une telle gestion doit s?effectuer dans le cadre d?un dialogue social fort aussi bien au niveau national qu?au niveau régional, à toutes les étapes clé du processus. PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 39/72 Préfiguration et affectation La proce dure de re organisation au niveau RH est une proce dure classique et la DRH, comme les DREAL, disposent d?une forte expe rience en ce sens. Toutefois, afin d?assurer une e volution dans la plus grande transparence et afin que les agents concerne s puissent affirmer des choix en connaissance de cause, il semble important que les conditions d?exercice dans la future structure soient clairement pre cise es en amont de la re organisation et en particulier : ? dessiner et diffuser l?organigramme fonctionnel et hie rarchique de l?organisation cible ; ? de finir le re gime indemnitaire (AC ou SD). En effet, dans le cas de SCN, diffe rents choix historiques ont e te ope re s, soit pour privile gier l?attractivite de court terme, soit pour favoriser les possibilite s de mobilite fonctionnelle dans une me me zone ge ographique (un re gime indemnitaire d?administration centrale en service de concentre fixe les agents mais ne favorise pas leur parcours). A priori, selon la DRH, ce choix devrait e tre effectue au niveau des postes selon la nature des fonctions assume es, re gime de service de concentre pour les fonctions d?instruction qui en rele vent, re gime d?administration centrale pour les fonctions relevant de missions nationales (et non pour l?ensemble de la structure). Quel que soit le choix final, il est ne cessaire que les agents soient informe s. ? Clarifier les re gles relatives a de futures mobilite s, qui pre occupent plusieurs agents rencontre s par la mission, et s?appuyer sur les DEAL/DREAL pour accompagner les e volutions en identifiant les situations les plus a risques RH : Les SCN sont conside re s notamment comme relevant de la zone de gouvernance des effectifs COM-STC (services techniques centraux) dont la direction des ressources humaines du ministe re de la Transition e cologique (sous-direction PPS) est responsable au niveau national et qui contro lera les effectifs et cibles avant toute publication de poste. La note de gestion du cycle 2021-9 du 29 janvier 2021 a annonce la fin de la restriction de certains postes au service ou a la zone de gouvernance. Ainsi la restriction de « re serve service » ou « re serve ZGE » pour certains postes ne doit plus e tre utilise e, ce qui permet d'envisager une mobilite dans la zone de gouvernance re gionale des effectifs (RZGE) d'origine pour les agents qui souhaiteraient y effectuer une mobilite , apre s une affectation en SCN dans la me me re gion. Par contre, il n'y a pas de garantie au retour au sens ou un agent impacte par une restructuration pourrait retrouver un poste me me en surnombre de s lors qu'il en formulerait la demande si le nouveau poste ne lui convenait pas. Ne anmoins, selon la direction des ressources humaines, des mesures d'accompagnement peuvent e tre mises en oeuvre pour lui permettre de retrouver un poste vacant dans sa RZGE dans le cadre des cycles de mobilite classique. Enfin, les responsables des services dans les DREAL/DEAL ayant de ja e te confronte s a des re organisations administratives, ces derniers ont le gitimement insiste sur la ne cessite , en tant que manager de niveau 1 et donc directement en lien avec les agents concerne s, de disposer de toutes les informations le plus en amont possible et aux e tapes cle . En effet, la situation de chaque agent devra e tre soigneusement examine e et accompagne e individuellement, d?autres aspects que la seule re mune ration pouvant affecter leur choix : richesse des ta ches, insertion et positionnement dans la nouvelle e quipe, localisation de l?affectation, prise en compte des perspectives de promotion ante rieure, avantages sociaux, droit de remord? Cette association avec les DEAL/DEAL doit aussi permettre d?identifier assez en amont les situations a particulie rement accompagner. ? En cas d?e volution organisationnelle progressive, de finir la dure e et les modalite s de la pe riode de transition Globalement, au regard d?une possible re organisation territoriale, la mission n?a pas repe re de proble matique RH de la CITES se diffe renciant des expe riences de ja existantes en la matie re dans les services de concentre s. La quasi-totalite des agents ne seront pas mobiles ge ographiquement. Pour les PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 40/72 agents qui ne voudront pas inte grer la nouvelle structure, diffe rents e le ments devraient favoriser leur reclassement : (1) pour les agents a temps partiel, les faibles quotite s de die es a la CITES (pour beaucoup d?entre eux) leur permettront de se de dier a leurs autres activite s, (2) pour les autres agents, la dure e de la pe riode de transition et le jeu des priorite s d?affectation devraient permettre d?offrir des possibilite s de nouvelles affectations sans obligation de mobilite ge ographique, et (3) des dispositifs d?accompagnement e prouve s (management local, Centre ministe riel de valorisation des ressources humaines) et le faible nombre d?agents concerne s devraient faciliter les e volutions a mener. Réduire les risques d?isolement La situation actuelle est de ja caracte rise e par un isolement ge ographique fonctionnel de certains agents. Une pe riode de transition progressive peut accentuer cet isolement du fait d?un possible isolement ge ographique hie rarchique. L?isolement ge ographique des agents (fonctionnel et hie rarchique) devra autant que possible e tre e vite et limite en dure e. Il devra e tre tole re uniquement pour des situations tre s particulie res : agent expe rimente et proche du de part a la retraite, situation insulaire spe cifique (Re union par exemple). Dans ce cas, des palliatifs manage riaux devront e tre recherche s et concerte s sur la base de l?expe rience acquise par les services de concentre s (re organisations territoriales, management en semi-distanciel, continuite des dispositifs d?accompagnement). 3.3.3 Evolution des moyens nécessaires par phase Phase de préfiguration Apre s la prise de de cision sur la forme future d?organisation (statut, choix de la localisation du sie ge et des e ventuelles futures antennes), un important travail de pre figuration devra e tre initie . Cette phase, d?une dure e pre visionnelle de l?ordre de 12 a 18 mois, va engendrer un surcou t temporaire lie au recrutement d?un pre figurateur (agent de cate gorie A+). Un tel recrutement sera d?autant plus important si la de cision de cre ation de structure unique est prise en 2022, anne e au cours de laquelle la cellule nationale CITES risque d?e tre fortement mobilise e pour pre parer la prochaine COP et d?e ventuelles contributions de la France pendant qu?elle assurera la pre sidence tournante du Conseil de l?Union europe enne (du 1er janvier au 30 juin 2022). Phase de transition : une nouvelle entité à moyens constants La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers CITES ne doit pas e tre conside re e comme une source d?e conomie de moyens ou de restriction des effectifs. En effet, si la restructuration peut le gitimement permettre d?escompter des gains de productivite sur la fonction d?instruction a court terme, la mission conside re que ces gains doivent e tre re investis dans l?ame lioration des capacite s de pilotage qui constitue une condition sine qua non pour permettre d?ame liorer l?efficience de l?activite d?instruction. Phase d?accroissement de la performance (une fois la nouvelle entité créée et rodée) L?ame lioration du pilotage (animation du re seau, formalisation de supports techniques, de doctrines?) et le de veloppement nume rique (ame lioration de l?application I-Cites, de livrance de certificats ou permis de mate rialise s 18 ) devraient permettre, apre s la phase de restructuration, d?ame liorer la performance de l?activite d?instruction et ainsi permettre des e conomies. Concernant l?application I-Cites, les recherches d?ame lioration devraient en priorite porter sur les possibilite s d?automatisation des ta ches les plus re pe titives, surtout pour les spe cimens a faible enjeu de protection et repre sentant un nombre important de dossiers. Outre les gains de productivite 18La lice ite des transactions et spe cimens e tant actuellement conditionne e par des documents au format papier, une telle initiative ne peut pas e tre conduite de manie re unilate rale par la France. A court terme, elle peut e tre de veloppe e bilate ralement entre E tats partenaires disposant de syste mes de traitement de demandes de permis CITES compatibles et connecte s. A plus long terme, elle pourrait s?inscrire dans le cadre d?accords internationaux ou europe en (en tirant be ne fice des expe riences issues d?accords bilate raux et d?initiatives de veloppe es par d?autres pays). PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 41/72 escompte s, de tels progre s auraient e galement l?avantage de restreindre les ta ches les moins stimulantes pour les instructeurs et ainsi renforcer l?attractivite pour de tels postes. A plus long terme, et sans compromettre les objectifs poursuivis par la CITES, la recherche d?un accroissement de la performance de l?activite d?instruction et plus globalement de la mise en oeuvre de la convention CITES ne cessitera de conduire une re flexion sur les possibilite s d?alle gement des proce dures internationales et surtout communautaires, principalement pour les espe ces a faible enjeu. Une telle de marche permettrait de concentrer les moyens d?instruction (et de contro le) vers les espe ces a fort enjeu et constituerait un gage d?efficacite . La mise en visibilité des fonctions supports A l?heure actuelle, hors COM, les fonctions supports sont assure es directement par les 18 DREAL et DEAL et ne sont pas comptabilise es dans les EPTP affecte s a la CITES. Du fait des effectifs concerne s par la future structure unique, il est recommande qu?il n?y ait pas de fonctions supports spe cifiquement affecte es a la CITES [excepte un(e) assistant(e) au niveau de la direction] et que ces dernie res soient assure es par les DREAL qui accueilleront le sie ge et les e ventuelles antennes territoriales de la future structure unique. Ceci impliquera l?e tablissement de convention entre la future structure et les DREAL concerne es. Un tel fonctionnement pourrait s?inspirer du mode le de veloppe par le po le national des transferts transfrontaliers de de chets (PNTTD). Une telle organisation, du fait du regroupement progressif des ressources humaines sur 4 sites au maximum (organisation cible) doit se traduire par une mise en visibilite de ces moyens et besoins. L?évolution des moyens nécessaires à l?instruction des dossiers CITES peut être schématisée de la manière suivante : Source du graphique : mission Situation actuelle Phase de préfiguration Phase de transition Phase d'accroissement de la performance Instruction Relations partenariales Pilotage Préfiguration 2 à 5 ans Surcoût lie au recrutement d?un pre figurateur Gain de productivité structurels (effet atte nue par renforcement des capacite s de pilotage) Gain de productivité liés à la performance 1 à 2 ans E vo lu ti o n d e s m o y e n s PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 42/72 3.4 Les points de vigilance 3.4.1 Pour chaque option Les points de vigilance sont lie s aux faiblesses ou risques associe s a chaque option. Me me s?ils ont e te plus ou moins directement de ja mentionne s dans ce rapport, il semble important de les rappeler de manie re synthe tique car ils devront ne cessairement e tre pris en compte dans la mise en oeuvre : Option pôles interrégionaux (PIRegS) ? harmonisation nationale ; ? pouvoir et qualite du pilotage. Ne cessite de renforcer l?animation du re seau des instructeurs, la formation, la formalisation de fiche techniques voire de doctrine?. ? niveau de compe tence des instructeurs (ame lioration potentielle par une spe cialisation sur les fonctions CITES) ; ? relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas de po le inter-re gional ; Option SCN ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et Pre fets ; Option PNT ? structuration et animation des relations avec les partenaires territoriaux, surtout dans les re gions ou il n?y aurait pas d?antenne re gionale ; ? information re gulie re des services de concentre s et pre fets ; ? pouvoir de repre sentation et de ne gociation dans les instances europe ennes et internationales ; ? Relations avec les DAC. Dans le cas de cre ation d?un SCN (ou PNT), il sera important de profiter de l?expe rience de structure analogue relativement re cente et en particulier la cre ation du SCN PNTTD. 3.4.2 Anticiper les risques de non continuité de service lors de la transition D?une part, la pe riode de transition va impliquer de devoir ge rer conjointement une ine vitable perte partielle de compe tence (alors que la formation d?un nouvel instructeur implique une dure e relativement longue) ainsi qu?une modification des de le gations et subde le gations de signature. D?autre part, si le de lai le gal maximum d?instruction d?un dossier CITES est d?un mois, plusieurs ope rateurs intervenant sur des marche s concurrentiels (industrie du luxe par exemple) ont inte gre , du fait des pratiques actuelles, des de lais de traitement nettement plus courts. Les risques associe s a la pe riode de transition sont donc : ? non continuite de service ; ? allongement des de lais de traitement. Lors de la pe riode de pre figuration, il est ainsi important de pre voir de manie re tre s pre cise a la fois les modalite s (sans oublier d?inte grer les dossiers en cours d?instruction), les adaptations des outils (I- Cites) et le calendrier pour basculer d?une organisation a une autre. Si la transition est ge re e progressivement, la transmission de l?activite d?une DREAL/DEAL a la PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 43/72 structure unique pourra se faire re gion par re gion. Une telle me thode pourra permettre de de finir un protocole de « transmission » et le tester avec des re gions ayant un faible volume d?activite . Une telle de marche peut me me e tre anticipe e en transmettant la gestion des dossiers CITES de certaines re gions (avec un volume tre s faible d?activite ) aux re gions qui accueilleront les antennes territoriales de la future structure sur un mode le analogue a celui actuellement en application entre la DEAL de Guyane et la DREAL d?Occitanie. Une campagne de communication devra e galement e tre organise e aupre s des pe titionnaires. 3.5 Rédiger une feuille de route de progrès La cre ation d?une structure unique d?instruction des dossiers ne doit pas e tre conside re e uniquement comme une re organisation structurelle. Elle doit s?accompagner d?un ve ritable plan de progre s de la mise en oeuvre de la CITES en France au regard de diffe rentes remarques e mises lors des entretiens. Les points importants qu?un tel plan de progre s devrait inte grer sont les suivants : ? Redonner du sens a l?instruction des dossiers CITES : o de velopper une communication interservices sur les objectifs et l?impact de la CITES (et non seulement sur l?instruction) : o mieux valoriser et partager l?information19 acquise via les demandes de permis ou certificat afin de favoriser une approche globale de pre vention et de re pression des fraudes. Il ne s?agit pas ici de diffuser des donne es individuelles (cf. ci-dessous l?avis de la CNIL rendu en 2016) mais de porter a connaissance des services de contro le des informations relatives a la mise en oeuvre de la CITES par les diffe rentes Parties, aux e volutions en nombre et nature des demandes de permis (qui peuvent, par exemple, mettre en e vidence l?e mergence de nouveaux marche s relatifs a des parties ou de rive s d?espe ces CITES), etc. De telles informations pourraient e tre utiles aux services de contro le pour de finir leurs priorite s. 19 Les services de contro le disposent d?ores et de ja d?un acce s dans I-CTES leur permettant de contro ler la validite et la conformite de tous les permis CITES pre sente s par les usagers. Ils peuvent be ne ficier d?un acce s aux fonds de dossiers CITES sur demande motive e de leur part. Réponse de la CNIL, saisie en 2016 : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 44/72 ? Gains de productivite : o De mate rialisation des permis de livre s (cf. note de bas de page n°18) ; o de veloppement de partenariats internationaux bilate raux pour fluidifier les e changes de donne es 20; o perfectionnement de l?application I-Cites ; o de finition des modalite s de capitalisation (formalisation) o re flexion sur les modalite s de traitement des dossiers selon l?importance des enjeux, le nombre de dossiers « analogues ». Par exemple, pour les dossiers a faible enjeu et pour les pe titionnaires ayant un grand nombre annuel de dossiers CITES, une proce dure autorisant l?auto-impression des permis par les pe titionnaires pourrait e tre de finie en pre cisant clairement les conditions a remplir pour en be ne ficier ainsi que les modalite s d?application et de contro le. Une telle de marche serait be ne fique a la fois aux services instructeurs (charge de travail) et aux pe titionnaires (gain de temps). ? Harmonisation des pratiques : o harmonisation des proce dures, des priorite s de traitement des dossiers? o e quite de traitement des pe titionnaires : de finition de re gles applicables sur tout le territoire pour de finir quels sont les pe titionnaires qui peuvent be ne ficier de re gimes particuliers. ? Politique qualite : o analyse du taux d?erreur sur des « e chantillons », des de lais de traitement? o degre de satisfaction des pe titionnaires. Une telle politique qualite pourrait s?inscrire dans un objectif de certification (globalement ou de ma- nie re plus cible e sur certains processus). Elle pourrait s?appuyer sur des mode les de type European Fondation for Quality Management (EFQM) dont l?ambition est « d?aider les organisations à conduire le changement et à améliorer leur performance afin d?incarner pleinement leur raison d?être et de créer une valeur durable pour leurs parties prenantes ». ? Gestion des ressources humaines et des compe tences : de finition d?e ventuels parcours RH au sein de la CITES avec possibilite de responsabilite s croissantes (Instructeur / instructeur et re fe rent the matique ou territorial / coordinateur d?antenne ou po le / ?) ; ? Analyse e conomique des cou ts et re flexion sur la prise en charge d?une partie d?entre eux par les pe titionnaires (a l?instar d?autres pays). Ceci implique une re flexion sur le sens de l?activite d?instruction des dossiers CITES 20 Exemple d?un partenariat en construction avec la Suisse PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 45/72 Considérant l?ensemble des sujets préalablement évoqués, pour la mise en oeuvre : Recommandation 5. DGALN/DEB ? DREAL, DEAL- La mission recommande de développer une démarche participative avec les DREAL & DEAL (pour définir le lieu du siège du SCN, la localisation des antennes territoriales?), les instructeurs (pour définir les modalités de fonctionnement du réseau et de capitalisation et continuer de recenser et mettre en oeuvre les perfectionnements possibles de l?application I-Cites), et les autres opérateurs de l?Etat ? Douanes, OFB, DDETSPP - (pour définir les modalités de collaboration, d?échanges d?informations?). La mission recommande par ailleurs de poursuivre et intensifier la démarche de dialogue avec les pétitionnaires (pour identifier les pistes d?amélioration concernant la délivrance des permis et certificats CITES). Recommandation 6. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande de procéder à une évolution organisationnelle à moyens constants en réinvestissant les économies d?échelle sur la fonction « instruction » dans la fonction de pilotage. Recommandation 7. DGALN/DEB ? Secrétariat général - La mission recommande de définir rapidement l?organisation cible et ensuite procéder à une évolution organisationnelle progressive, certains rapprochements inter-régionaux pouvant d?ores et déjà être initiés pour répondre à des besoins urgents. Recommandation 8. DGALN/DEB- Secrétariat général - La mission recommande d?associer un plan de progrès à la réforme organisationnelle et de s?inspirer de l?expérience d?autres structures et en particulier du pôle national de traitement transfrontalier des déchets (PNTTD). Ce plan de progrès devra viser, non seulement à résoudre les problèmes et dysfonctionnement constatés mais également, à accroitre l?efficacité de l?instruction principalement via le développement numérique et, plus globalement, à renforcer le sens de la CITES en concentrant les moyens vers les espèces à fort enjeu. PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 46/72 Conclusion La re organisation des services d?instruction des dossiers CITES est ne cessaire, sans plus attendre, et souhaite e par la majorite des protagonistes, me me si certaines de ses modalite s restent a partager. Apre s analyse de chacune des options, la mission conside re que la structure la mieux adapte e pour re pondre aux besoins serait la constitution d?un service a compe tence nationale (SCN) avec un sie ge et deux, voire trois, antennes re gionales. L?association de toutes les parties prenantes [DREAL/DEAL, instructeurs, autres ope rateurs de l?Etat partenaires de CITES, pe titionnaires], dans une de marche participative, conditionnera la re ussite de cette e volution organisationnelle. La cre ation d?une telle structure unique d?instruction doit impe rativement s?accompagner d?une de marche qualite et d?un plan de progre s, pour trouver pleinement son sens et garantir une meilleure efficacite de la CITES au service de la protection des espe ces. Ce plan de progre s doit e tre multi- objectifs et e volutif : (1) re solution des proble mes et dysfonctionnements constate s, (2) de veloppement nume rique de l?instruction et de la de livrance des permis et (3) re flexion pour concentrer les moyens d?instruction sur les espe ces a fort enjeu. Elle pourra s?effectuer a moyens constants, les e conomies d?e chelle escompte es sur la fonction d?instruction devant e tre re investies dans le pilotage. Les gains issus de l?efficience de la nouvelle organisation et du plan de progre s (avec une de mate rialisation croissante) permettront des e conomies de moyens dans un second temps seulement. Conside rant les risques lie s a la transition, la mission conside re pre fe rable de proce der a une transition progressive en proce dant d?abord a un transfert de l?activite d?instruction des re gions ayant un faible volume d?activite vers les futures antennes re gionales et ensuite a un regroupement, e tale dans le temps, des ressources humaines. Ceci impliquera d?e tre en mesure d?assurer temporairement un pilotage a distance. Enfin, la structure cre e e sera plastique, ce que permet un SCN, afin de pouvoir s?adapter aux e volutions futures relatives a l?instruction des dossiers CITES et e ventuellement e largir son pe rime tre de compe tences. Isabelle AURICOSTE Frédéric SAUDUBRAY Chargée de mission Ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts PUBLIÉ ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 48/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 49/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 50/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 51/72 Enque te re alise e dans le cadre de la mission d?accompagnement du CGEDD relative a la cre ation d?une structure nationale d?instruction et de de livrance des documents CITES Objectifs : ? Actualiser les données RH / CITES ; ? Estimer les besoins de proximité avec d?autres services ou partenaires au sein des territoires ; ? Appréhender la place et l?importance de l?activité CITES au sein des directions régionales et la position de ces dernières par rapport aux évolutions organisationnelles envisagées. Remarque préalable : Toutes les informations mentionnées en réponse à ce questionnaire seront considérées comme confidentielles. Seuls les deux agents missionnés auront accès aux informations. Les questionnaires complétés seront détruits dès validation du rapport final de la mission du CGEDD. Aucune information nominative, aucune citation se sera mentionnée dans le rapport de mission, sauf accord de l?intéressé(e). NOM DE LA DIRECTION (REGION) : SERVICE / BUREAU / PÔLE dans lequel les agents en charge de l?instruction et la délivrance des documents CITES sont affectés : ? Nom du service / bureau / Pôle : ? Autres missions que CITES assurées par ce service : Nom et adresse me l de la personne a contacter par le CGEDD en cas de besoin d?informations comple mentaires : Enquête à retourner à : ? Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr ? Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr PUBLIÉ mailto:Isabelle.auricoste@developpement-durable.gouv.fr mailto:Frederic.saudubray@developpement-durable.gouv.fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 52/72 RESSOURCES HUMAINES CITES Situation au 1er juillet 2021 Nom Prénom Age Corps Grade Fonction CITES* ETPT CITES Ancienneté CITES Autres fonctions * : I = instructeur, S = signataire, E = encadrement ope rationnel Avez-vous recours a des agents contractuels pour assurer l?instruction des dossiers CITES ? Si oui, e quivalent ETPT : Evolution constatée depuis 2017 des effectifs physiques et du nombre d?ETPT : 2017 2018 2019 2020 2021 Personnes Physiques ETPT Commentaires : Evolution prévisible ou connue pour les 5 prochaines années des effectifs physiques ou nombre ETPT : 2022 2023 2024 2025 2026 Personnes Physiques ETPT Commentaires : PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 53/72 RELATIONS DE PROXIMITE Relations partenariales avec d?autres services impliqués dans la mise en oeuvre de la convention CITES (et en particulier du contrôle) : ? Avez-vous des réunions / rencontres régulières avec les services en charge du contrôle (Douanes, OFB..) ? Si oui, o Quels services : o Fréquence : o Objet des rencontres : ? Considérez-vous, en vue d'une bonne application de la CITES, que la proximité avec les ser- vices de contrôle est : (barrer les mentions inutiles) : o Absolument nécessaire o Moyennement nécessaire o Peu nécessaire o Pas nécessaire du tout Quelle est (ou pourrait e tre) la plus-value des rencontres entre Organe de gestion local et services en charge du contro le ? ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / Services de con- trôle" ? Relations avec les pétitionnaires : ? Quelle est la fréquence des rencontres, en présentiel, avec des pétitionnaires ? ? Quelles sont, dans l?ordre d?importance, les raisons qui motivent ces rencontres en présen- tiel ? ? Y-a-t-il un ou des pétitionnaires qui sont amenés à venir régulièrement dans votre service ? Si oui, raisons et fre quence ? Considérant les facilités offertes par les moyens de communication numériques (possibilités de vidéo-conférences notamment), considérez-vous qu'une moindre proximité géographique pourrait être palliée par une organisation adaptée des échanges "OG CITES / pétitionnaires" ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 54/72 IMPORTANCE DE L?ACTIVITE CITES AU SEIN DE VOTRE SERVICE / DIRECTION Quelle est l?importance de l?activité CITES dans votre Direction ? (De «importante»? à «marginale»?) [L?importance peut être jugée en termes de volume d?activité au sein du service? de contribu- tion au développement économique?] Commentaires : Quelle est la plus-value du fait que l?activité CITES soit assurée physiquement au sein de votre Direction ? (Lien au développement territorial ? Interaction ou synergie avec d?autres activités de votre Direction ? permet une diversité d?activités pour différents agents ? autres intérêts ?...) Commentaires : VOTRE REGARD SUR UNE EVENTUELLE CREATION DE SCN OU D?UN POLE NATIONAL Pensez-vous que la restructuration organisationnelle CITES est : (Barrer les mentions inutiles) ? Indispensable ? Souhaitable ? Pas nécessaire Pre ciser les raisons : Quelle forme d?organisation est-il souhaitable de privilégier : (Barrer les mentions inutiles) ? SCN (Service à compétence nationale) ? Pôle national (implanté dans une DREAL) ? Autres : ? Pre ciser les raisons : Quels sont selon vous : ? Les principaux risques associés à une telle évolution organisationnelle ? ? Les conditions indispensables à respecter pour réussir l?évolution organisation- nelle ? PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 55/72 CONTRIBUTION EVENTUELLE A UNE STRUCTURE NATIONALE Dans l?hypothèse de la création d?un SCN ou d?un Pôle national : ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir la « coordination / direc- tion » de la nouvelle entité ? (Préciser les raisons) ? Est-ce que votre direction serait intéressée pour accueillir une antenne régionale ? (Préciser les raisons) ? Quelle serait votre capacité d?accueil d?effectifs supplémentaires ? Commentaires : AUTRES REMARQUES OU COMMENTAIRES RELATIFS A L?INSTRUCTION ET LA DELIVRANCE DES PERMIS & CERTIFICATS CITES et A LA CREATION D?UNE STRUCTURE NATIONALE D?INS- TRUCTION ET DE DELIVRANCE DES DOCUMENTS CITES (Commentaires libres) PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 56/72 FORCES FAIBLESSES ? Motivation de la majorite des instructeurs ? Coordination de la chaine « instruction ? contro le ? traitement juridique » dans certaines re gions [garante d?une mise en oeuvre efficace de la convention CITES] ? Satisfaction des pe titionnaires par rapport a la qualite de service dans les re gions ayant une activite CITES importante. ? Application I-CITES (de mate rialisation de la proce dure d?instruction, recueil des donne es, possibilite de travail a distance?) ? Ressources humaines consacre es au pilotage national insuffisantes (participation restreinte aux instances europe ennes et internationales, formalisation et capitalisation faible, absence de doctrine, difficulte a re pondre aux sollicitations des organes de gestion locaux?) ? Non optimisation de l?allocation des ressources humaines par rapport aux besoins d?instruction ? He te roge ne ite s re gionales (proce dures et de lais de traitement, vision inte gre e de la CITES, priorisation des dossiers, gestion des RH?) ? Risque d?erreur21 lors de d?instruction (me me si le taux d?erreur n?a pu e tre estime ) OPPORTUNITES MENACES ? Fonctionnement du re seau des instructeurs (me me si informel) ? Compe tences et expe riences acquises par certain(e)s instructeurs(trices) ? Gains de productivite potentiels via l?ame lioration de l?application I- CITES, le partage de donne es avec certains pays? ? Souhait partage par l?ensemble des protagonistes d?une e volution structurelle ? Innovations organisationnelles de veloppe es par certaines DREAL ou DEAL ? Non-respect des engagements de la France o Non continuite de service dans certaines re gions o De gradation de la qualite d?instruction ? De savantage comparatif pour certaines activite s e conomiques (risque de de localisation) ? Gestion des ressources humaines : o Isolement de certains instructeurs (ge ographique et fonctionnel) o Risque de perte de sens (d?une gestion durable de la biodiversite via la re gulation du commerce international vers une gestion administrative des demandes d?autorisation de commerce des ope rateurs e conomiques?.) o Faible plus-value de la majorite des signataires qui consacrent tre s peu de temps a CITES 21 Le taux d?erreur dans l?instruction des dossiers CITES n?a pas pu e tre estime par la mission faute de temps. Deux analyses ante rieures montrent ne anmoins que le taux d?erreur peut e tre e leve pour les dossiers complexes : ? A l?occasion d?une e tude concernant le volume du commerce licite de l?ivoire en France et l?analyse de 269 CIC de livre s en 2012 pour des de fenses d?e le phant, il a e te constate que lorsque les instructeurs ne consultent pas PEM3, cela aboutit à un taux d?erreur de l?ordre de 80% sur les documents délivrés ? Un contro le test mene sur tous les CIC de livre s au cours de la semaine du 8 au 12 de cembre 2014 a montre un taux d?erreur global de 48,94% sur les 190 documents e mis toutes espe ces confondues PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 57/72 SG/DAJ/AJAG4 date de saisine : 03/12/2020 Affaire suivie par Myriam Quiby, chargée d?études juridiques Réf : 2020 412 MQ date de réponse : 28/12/2020 Objet : Modalités juridiques de création d?une structure nationale d?instruction et de délivrance des documents CITES23 La direction de l?eau et de la biodiversite envisage de cre er un service a compe tence nationale (SCN) ou un po le national territorialise rattache a une DREAL afin d?assurer l'instruction et la de livrance des permis CITES (espe ces prote ge es) sur l?ensemble du territoire national. Le service du pilotage et de l?e volution des services souhaite connaî tre l?analyse juridique de la direction des affaires juridiques sur ces deux options. I.- le service à compétence nationale (SCN) L?article 1er du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale dispose que : « Les services à compétence nationale peuvent se voir confier des fonctions de gestion, d'études techniques ou de formation, des activités de production de biens ou de prestation de services, ainsi que toute autre mission à caractère opérationnel, présentant un caractère national et correspondant aux attributions du ministre sous l'autorité duquel ils sont placés.» L?instruction des permis CITES entre bien dans la cate gorie des missions a caracte re ope rationnel. Chaque permis CITES a une porte e europe enne ou internationale. Lors de l?examen de taille des rapports d?activite CITES nationaux par les instances UE et internationales et de leur mise en cohe rence, la France est somme e de s?expliquer sur les manquements constate s aux re gles en vigueur et risque des sanctions. Le niveau d?expertise ne cessaire au traitement des demandes semble pouvoir e tre atteint gra ce a la coordination des instructions au niveau national. Ces e le ments pourraient plaider pour le caracte re national de cette mission. Les conditions de constitution d?un SCN pourraient donc e tre conside re es comme e tre remplies. Toutefois, conforme ment a la circulaire du 5 juin 2019 relative a la transformation des administrations centrales et aux nouvelles me thodes de travail, la cre ation du SCN devra e tre compense e par la suppression d?un SCN. Par ailleurs, l?effectif potentiel d?une trentaine d?agents, infe rieur a 100 ETP, seuil au-dela duquel le maintien des structures doit e tre motive en application de la circulaire du 5 juin 2019, devra e tre du ment justifie . Si cette option est ne anmoins retenue, en application de l?article 2 du de cret n°97-464 du 9 mai 1997 relatif a la cre ation et a l'organisation des services a compe tence nationale, le service a compe tence nationale, s?il est rattache directement au ministre dont il rele ve, est cre e par de cret. Le responsable de ce service peut be ne ficier d'une de le gation de pouvoir. 22CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction 23CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d?extinction PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 58/72 En revanche, s?il est rattache a un directeur d'administration centrale, a un chef de service ou a un sous-directeur, il sera cre e par arre te du ministre dont il rele ve. Le responsable du service peut be ne ficier d'une de le gation de signature. Il conviendra de modifier : - par de cret en Conseil d?Etat, le de cret n°97-1204 du 19 de cembre 1997 pris pour l'application au ministre charge de l'environnement du premier aline a de l'article 2 du de cret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif a la de concentration des de cisions administratives individuelles afin d?ajouter a la liste des de cisions administratives individuelles prises par le ministre charge de l?environnement la de livrance des permis CITES ; - par de cret en Conseil d?E tat, l?article R.412-2 du code de l?environnement qui confie au pre fet la compe tence des autorisations CITES ; - par arre te , l?arre te du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministe re de l'e cologie, de l'e nergie, du de veloppement durable et de l'ame nagement du territoire. Enfin, les agents ayant en charge l?instruction de ces permis dans les autres DREAL devront e tre regroupe s dans ce SCN, ce qui suppose un changement d?affectation (sans ne cessairement imposer un changement de re sidence administrative). II.- le pôle national territorialisé dans une DREAL A.- Aux termes de l?article 3 du de cret n° 2009-235 du 27 fe vrier 2009 relatif a l'organisation et aux missions des directions re gionales de l'environnement, de l'ame nagement et du logement, « Dans les conditions prévues à l'article 24 du de cret du 29 avril 2004 susvise , la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement peut être chargée, par arrêté du ministre chargé de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, de missions présentant en tout ou partie un caractère interrégional dans les domaines mentionnés à l'article 2 du présent décret. » L?article 24 du de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements dispose que : « Un service déconcentré d?une administration civile de l?État peut être chargé, par arrêté du ou des ministres dont il relève, de missions d?étude, d?expertise, d?appui technique à la maîtrise d?ouvrage, de prévention, d?alerte, de contrôle et d?inspection technique et de préparation d'actes administratifs relevant de l?État sous réserve des dispositions de l'article 7 du de cret n° 2009-1484 du 3 de cembre 2009 relatif aux directions départementales interministérielles Le responsable du service est placé sous l'autorité fonctionnelle de chaque préfet pour lequel il exerce ces missions. À ce titre, chaque préfet peut déléguer sa signature à ce responsable ainsi qu?à ses subordonnés dans les matières relevant de leurs attributions. » L?instruction des permis entre dans la cate gorie de la pre paration d?actes administratifs. Ne anmoins, la mission couvre l?ensemble des re gions et ne semble pas pouvoir e tre qualifie e d?interre gionale. En premie re analyse, un po le national au sein d?une DREAL ne peut donc pas e tre cre e par arre te du ministre en application des textes pre cite s. Cette analyse pourrait e tre le cas e che ant soumise a l?expertise de la direction de la modernisation et de l'administration territoriale (DMAT). B.- Si l?on souhaite cre er un po le national rattache a une DREAL, il conviendra donc de modifier l?article R.412-2 du code l?environnement qui pre voit actuellement : «I.-Les demandes d'autorisation mentionnées au 1° de l'article R. 412-1-1 sont adressées au préfet du département du lieu de réalisation de l'activité. Les demandes d'autorisation de transport sont adressées au préfet du département du lieu de départ. Les demandes d'autorisation d'importation sont adressées au préfet du département du lieu de destination des spécimens. » PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000000249712&idArticle=LEGIARTI000006401371&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000021373095&idArticle=JORFARTI000021373131&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000036049685&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 59/72 Il s?agit de confier au pre fet d?une re gion de termine e la compe tence pour les demandes d?autorisation mentionne es au 1° de l?article R.412-1-1, les demandes d?autorisation de transport et les demandes d?autorisation d?importation. S?il est souhaite d?e tendre le dispositif a la Polyne sie et Wallis et Futuna, il s?ave rera ne cessaire de modifier e galement : - l?article R.624-4 du code de l?environnement24; - et l?article R.635-4 du code de l?environnement25. En ce qui concerne la Nouvelle-Cale donie, au vu de la loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative a la Nouvelle-Cale donie, il est difficile de de terminer si les missions CITES rele vent de sa compe tence ou de la compe tence de l?E tat. En tout e tat de cause, le Gouvernement de Nouvelle Cale donie a soumis a l?adoption du congre s de la Nouvelle-Cale donie une de libe ration relative a l?application de la convention CITES26. Il a pris par suite un arre te portant de signation du service charge d?instruire les dossiers 27 . La Nouvelle-Cale donie semble de s lors compe tente pour la re glementation CITES, ce qui ne permettrait pas, d?office, au futur SCN ou au po le national territorialise d?exercer ses compe tences sur le territoire de la Nouvelle-Cale donie. Il serait ne anmoins utile de prendre l?attache de la direction ge ne rale des outre-mer (DGOM) pour le confirmer et examiner le cas e che ant la possibilite pour les autorite s de Nouvelle-Cale donie de s?inscrire volontairement dans cette de marche de mutualisation. Les modifications re glementaires pre cite es portent sur des de crets en Conseil d?E tat. Toutefois, un DCE/DCM semble s'imposer en ce que le dispositif envisage de roge au de cret n°2004-374 du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des pre fets, a l'organisation et a l'action des services de l?E tat dans les re gions et de partements, notamment quant au champ d?intervention des services de concentre s qui ne peut exce der celui de leur circonscription administrative. L'examen re cent par le CE du projet de de cret sur la de concentration des registres re gionaux VTC et du transport international de voyageurs semble confirmer la ne cessite d'un DCE/DCM pour cette option28. 24Article R. 624-4 du code de l?environnement : « L'autorisation mentionnée à l'article R. 624-2 est délivrée par le haut-commissaire de la République en Polynésie française après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 25Article R. 635-4 du code de l?environnement : « L'autorisation prévue à l'article R. 635-2 est délivrée par l'administrateur supérieur du territoire des îles Wallis et Futuna après avis, lorsque celui-ci est requis par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, de l'autorité scientifique désignée par arrêté conjoint des ministres chargés de la protection de la nature et de l'outre-mer. » 26Délibération n°147 du 11 août 2016 relative à l?application de la Convention de Washington (CITES) en Nouvelle-Calédonie 27Arrêté n° 2019-1177/GNC du 30 avril 2019 portant désignation du service administratif compétent pour l?instruction des permis et certificats CITES en Nouvelle-Calédonie 28Cette phrase a été actualisée postérieurement à l?analyse rendue le 28 décembre 2020. PUBLIÉ https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120503&dateTexte=&categorieLien=cid https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000027120576&dateTexte=&categorieLien=cid Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 60/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 61/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 62/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 63/72 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 64/72 ? Rapport sur la réorganisation administrative CITES Ministère de la Transition écologique ? DEB 2015 ? Le rôle de la France dans le commerce d?espèces sauvages. Une analyse du commerce et des saisies CITES ? Synthèse 2020 WWF & TRAFFIC 2021, 84 pages ? Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages menacées WWF & TRAFFIC ? La CITES - Une approche de la biodiversité complémentaire à celle de la protection des espèces et des espaces : l?utilisation durable Ministère de la Transition écologique 2018, 6 pages ? Avec la douane, protégez les espèces sauvages menacées d?extinction Ministère de l?Action et des comptes publics 20 pages ? Modalités de restriction du commerce de l'ivoire sur le territoire national Sylvie BANOUN et Laurent RAVERAT CGEDD, Rapport n° 010273-01 Novembre 2015, 139 pages ? Projet de réforme de la délivrance des documents CITES Jean-Jacques LAFITTE et Michel BOUVIER CGEDD, rapport n°006570-01 Janvier 2009, 80 pages Sites internet : ? Présentation CITES https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra ? Site d?information sur l?application CITES : http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ ? Rapport IPBES https://www.ipbes.net/global-assessment ? Communiqué de presse de l?IPBES https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr PUBLIÉ https://www.ecologie.gouv.fr/commerce-international-des-especes-sauvages-cites https://cites.org/fra http://cites.info.application.developpement-durable.gouv.fr/ https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 65/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre PAPOUIN Mathieu MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres Sous-Directeur 27/05/2021 19/10/2021 DEBAERE Olivier MTE / DGALN / DEB / ET Sous-Direction de la protection et de la restauration des e cosyste mes terrestres (DGALN / DEB / ET) Adjoint au Sous- Directeur 27/05/2021 19/10/2021 CIAMBELLI Marco MTE / DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite (DGALN / DEB / ET/ET4) Adjoint a la Cheffe de bureau 27/05/2021 31/08/2021 5/10/2021 CORMIER Olivier MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Sous-directeur 14/06/2021 BLANCHON Charles- Guillaume MTE / SG / SPES / ACT Sous-direction de l?accompagnement au changement et de la transformation Adjoint au Sous- directeur 14/06/2021 MAILLET Pierre MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Chef de bureau 14/06/2021 CHARLET Peggy MTE / SG / SPES / ACT / ACT2 Bureau de l?innovation et de l?e volution des services et missions Cheffe de projet 14/06/2021 AGNES Loî c MTE / CGDD / SVES / SDPPD Sous direction des politiques publiques durables Sous-directeur Ex responsable CITES(DRIEE) 18/06/2021 HARLE Anne MTE/SG/DRH/P/DMAR De partement de la modernisation et de l'animation des re seaux Cheffe du De partement 23/06/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 66/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre WEICK Paul DRIEAT IF Direction re gionale et interde partementale Environnement- Ame nagement-Transports Directeur adjoint se curite des transports et de de fense (Po le national « registre VTC ») 5/7/2021 PFEIFFER Daniel STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s Directeur 7/7/2021 VANLAER Herve DREAL GRAND EST Directeur re gional de l?environnemen t, de l?ame nagement et du logement 28/07/2021 PAUL Ludovic DREAL GRAND EST Chef du service eau, biodiversite et paysage 28/07/2021 PLEIS Benoit DREAL GRAND EST Chef du po le espe ces et expertise naturaliste 28/07/2021 17/09/2021 STOCKY Remy DREAL GRAND EST Instructeur et re fe rent technique CITES 28/07/2021 17/09/2021 DENOYEL Louis-Marie DGEC/SCEE/SD5/PNCEE Po le national des certificats d'e conomies d'e nergie Chef du PNCEE 28/07/2021 OURY Jean-Luc DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Chef du PNTTD 26/08/2021 VIGNON Christine DGPR/SRSEDPD/SdDEC/PNT TD Po le National des Transferts Transfrontaliers de De chets Adjointe au Chef du PNTTD 26/08 :2021 ANDRE Sylvie MTE/DGITM/DST/TR Sous-Direction des transports routiers Sous Directrice 27/08/2021 COLON Isabelle MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Sous Directrice 13/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 67/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre LEHMAN Marie MTE / SG / DAJ / AJAG Sous-Direction des affaires juridiques de l?administration ge ne rale Adjointe a la Sous Directrice 13/09/2021 STEINER Jacques MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Chef de bureau 13/09/2021 QUIBY Myriam MTE / SG / DAJ / AJAG / AJAG4 Bureau du droit des statuts et des organisations et de la le gislation ge ne rale Charge e d?e tudes juridiques 13/09/2021 VILAIN Sarah DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 AUBERT Manon DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 CHARLIER Anne- Françoise DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 BOTTE Daniel DREAL GRAND-EST Service eau, biodiversite , paysages / Po le espe ces et expertise naturaliste Instructeur CITES 17/09/2021 GRAMMONT Philippe DEAL de la Re union Directeur 28/09/2021 MENOU Mathieu DEAL de la Re union Chef du Service eau et biodiversite 28/09/2021 BRACCO Isabelle DEAL de la Re union Cheffe de l?unite Biodiversite 28/09/2021 BERG Patrick DREAL Occitanie Directeur re gional 29/09/2021 FOREST Se bastien DREAL Occitanie Directeur re gional adjoint 29/09/2021 SCHEYER Laurent DREAL Occitanie / Direction e cologie Directeur de l?e cologie 29/09/2021 DANEDE David DREAL Occitanie / Direction e cologie / De partement Biodiversite / Division Chef du bureau CITES 29/09/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 68/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre biodiversite , Montagne et Atlantique GAY Emmanuelle DRIEAT Directrice 5/10/2021 RAMBAUD Lucile DRIEAT / SNP Service Nature et paysage Cheffe du service nature et paysage 5/10/2021 MOREIRA- PELLET Bastien DRIEAT / SNP / DFFS De partement Faune et Flore Sauvages Chef du de partement 5/10/2021 SANDOU Dilipp DRIEAT / SNP / DFFS Coordinateur ? re fe rent CITES 5/10/2021 BLEIN Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 YOYOTTE Corinne DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 LIPNITZKI Pascale DRIEAT / SNP / DFFS Instructrice CITES 5/10/2021 SAULNIER Natacha DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e de mission CITES 5/10/2021 GRIESHEIMER Me roe DGALN / DEB / ET / ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite Charge e des proce dures CITES 5/10/2021 REGAD Jacques DREAL Nouvelle-Aquitaine Directeur adjoint 6/10/2021 CYTERMANN Fabrice DREAL Nouvelle-Aquitaine / Service Patrimoine naturel Chef du service 6/10/2021 GUINAUDEAU Maylis DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Coordination e quipe CITES 6/10/2021 15/10/2021 LESTOILLE Jean-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte Directeur re gional 7/10/2021 COLLIN-HUET Marie-Pierre DREAL Bourgogne-Franche- Comte / Service Biodiversite , Eau et Patrimoine Cheffe du service BEP 7/10/2021 LEMAIRE Elisabeth DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / De partement Biodiversite Cheffe adjointe DB 7/10/2021 POLITO Dominique DREAL Bourgogne-Franche- Comte / SBEP / DB / Po le conservation et strate gie Charge e de mission CITES 7/10/2021 DENEUVY Jean-Philippe DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes Directeur re gional 7/10/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 69/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GRAVIER Marie- He le ne DREAL Auvergne-Rho ne- Alpes / Service Eau, Hydroe lectricite et Nature Cheffe du service EHN 7/10/2021 BRULE Herve DREAL Centre - Val de Loire Directeur re gional 8/10/2021 CADIC Sandrine DREAL Centre - Val de Loire Directrice adjointe 8/10/2021 CARTIER Johnny DREAL Centre - Val de Loire / service eau, biodiversite , risques naturels et Loire Chef du service SEBRINAL 8/10/2021 COLAS Se bastien DREAL Centre - Val de Loire / SEBRINAL / DB / Unite gestion des espaces naturels et CITES Chef de l?unite UGENCI 8/10/021 PELLETANGE Julien DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / De partement biodiversite , espe ces et connaissances Chef du de partement 15/10/2021 GERARD Laurence DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 ZANARDELLI Ste phanie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN / DBEC Charge e de mission instruction CITES 15/10/2021 PAIN Virgnie DREAL Nouvelle-Aquitaine / SPN Assistante SPN et appui CITES 15/10/2021 HINDERMEYER Xavier DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Chef du SRPN 27/10/2021 CONAN Laurence DREAL Pays de Loire / service ressources naturelles et paysage Instructrice CITES + Secre tariat CSRPN 27/10/2021 ARDISSON Emmanuelle DREAL Bretagne/SPN/BGP/BIO Responsable CITES 27/10/2021 AMBLARD Fre de ric AMBLARD S.A. Pre sident Directeur Ge ne ral 9 /11/2021 GAZULL Pierre-Yves HERMES Directeur Transport et douane 10/11/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 70/72 Nom Prénom Organisme Fonction Date de rencontre GARRY Viviane HERMES Direction des Services aux Clients Responsable Cel- lule CITES et Projets Régle- mentaires Direction des Ser- vices aux Clients 10/11/2021 BOULARD Se bastien HERMES COMMERCIAL Responsable Douanes et re glementation 10/11/2021 MARDON Dimitri BIOPRIM Directeur technique 15/11/2021 RETIERE Laurent Office Français de la Biodiversite Re fe rent re gional CITES Faune sauvage captive (Occitanie) 09/12/2021 BAUTISTA Ste phan Office Français de la Biodiversite Re fe rent police Service de partemental de la Haute- Garonne 09/12/2021 PUBLIÉ Rapport n° 013893-01 Instruction et de livrance des documents CITES Page 71/72 Acronyme Signification APA Acce s et Partage des Avantages CDNPS Commission De partementale de la Nature, des Paysages et des Sites CIC Certificat intracommunautaire CITES Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora (Convention de Washington) COM Collectivite d?outre-Mer DDETSPP Direction De partementale de l?Emploi, du Travail, des Solidarite s et de la Protection des Populations DEAL Direction de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DEB Direction de l?eau et de la Biodiversite DREAL Direction Re gionale de l?Environnement, de l?Ame nagement et du Logement DRIEAT Direction re gionale et interde partementale de l?Environnement, de l?Ame nagement et des Transports DROM De partement et Re gion d?Outre-Mer EEE Espe ces exotiques envahissantes ETP Equivalent Temps Plein ETPT Equivalent Temps Plein Travaille ET4 Bureau de l?encadrement des impacts sur la biodiversite I-CITES Application internet pour demander, instruire et de livrer les documents CITES IPBES Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services MTE Ministe re de la Transition e cologique OFB Office français de la biodiversite ONG Organisation Non Gouvernementale PIRegS Po les Inter-Re gionaux PNT Po le National Territorialise PNTTD Po le National des Transferts Transfrontaliers des De chets RBUE Re glement Bois de l?union europe enne SCN Service a Compe tence Nationale STRMTG Service Technique des Remonte es Me caniques et des Transports Guide s TRAFFIC Wildlife Trade Monotoring Network (re seau de surveillance du commerce de faune et de flore sauvage= UE Union europe enne UNEP-WCMC United Nation Environment Programme - World Conservation Monitoring Centre VTC Voiture de Transport avec Chauffeur PUBLIÉ Site internet du CGEDD : « Les derniers rapports » PUBLIÉ http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/les-derniers-rapports-r43.html Sommaire Résumé Liste des recommandations Introduction 1 Une réorganisation de l?instruction administrative des dossiers CITES et un renforcement du pilotage nécessaires et souhaités 2 Quelle organisation future : une structure unique [service àcompétence nationale, pôle national territorialisé], ou des pôles interrégionaux en nombre réduit ? 3 Les conditions de mise en oeuvre Conclusion Annexes INVALIDE)

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