Auteur moral

Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques (France)

Auteur secondaire

Résumé

Cet ouvrage est issu d'une thèse en aménagement de l'espace et urbanisme soutenue en 2004 à l'université de Bordeaux puis couronnée par le "prix de thèse sur la ville" initiée en 2006 par le Certu, le CFDU, l'APERAU et le PUCA. Il retrace l'histoire entre 1975 et 2001 de la résistance de l'Etat français à transférer à l'espace public local l'arbitrage du recours à la démolition d'un patrimoine public à vocation sociale. Dans les années 75, il était, en effet, impensable de démolir des logement sociaux alors même que seize millions de personnes étaient mal-logées en France : la réhabilitation était alors prônée comme seule alternative. A partir de 1988, la démolition est défendue au nom de la ville solidaire. Puis, elle est légitimée en tant que projet urbain comme "cadre légitime de démolitions attendues". Entre 1996 et 2001, la démolition entre dans le système formel de la décision publique et se banalise dans le renouvellement urbain. Illustré de nombreux exemples de démolitions, cette histoire de l'accréditation de la démolition révèle les stratégies d'acteurs aux intérêts divergents (Etat, collectivités locales, bailleurs sociaux) dans la décision publique.

Editeur

CERTU

Descripteur Urbamet

logement social ;habitation à loyer modéré ;démolition ;politique publique ;histoire de l'urbanisme ;réhabilitation de bâtiment ;processus de décision ;logement ouvrier ;grand ensemble ;RENOUVELLEMENT URBAIN

Descripteur écoplanete

Thème

Habitat - Logement